• J'ai déjà abordé sur ce blog les théories de Daniel Kahneman, prix Nobel d'économie 2002, sur les Systèmes 1 et 2 de la pensée, grosso-modo l'intuition et l'analyse. Mais on va revenir ici un peu plus en détails (mais pas trop non plus et si ça vous intéresse il y a une fiche Wikipédia bien faite)  sur son livre Système 1/Système 2 : Les deux vitesses de la pensée.

    Notre cerveau, capable de si prodigieux exploits, est fainéant et fonctionne pourtant au moindre effort. Lorsqu'une situation à besoin d'être évaluée rapidement, il recourt au Système 1 qui tire de l'environnement un ensemble d'informations incomplet et en dresse un récit qui se veut cohérent et rassurant ! Le Système 1 ne connait pas le doute et nous induit en erreur ! Le Système 2, lui, analyse plus en profondeur les choses !

    Kahneman s'est aperçu que les humains maitrisaient bien mal les outils statistiques et s'appuient plus sur une forme de logique et de représentativité - à travers des stéréotypes notamment - que sur les probabilités et les taux de base. Dans le domaine des statistiques, la loi des petits nombres nous trompe. Dans un petit échantillon, on a plus de chance de trouver des valeurs aberrantes et nous faisons l'erreur d'en déduire des causalités qui n'ont pas lieu d'être.

    Le livre de Kahneman se veut aussi un recueil d'épistémologie et fournit des méthodologies aux chercheurs en particulier sur les échantillonnages en Sciences sociales. Le prix  Nobel n'épargne pas non plus les experts et pense qu'il vaut mieux se fier aux algorithmes, avis que ne partage pas Gary Klein. On voit que dans le domaine des traders et des entreprises, rien n'est ordonné et tout est dû au hasard. Une expertise n'est alors pas possible ! En Affaires, la chance compte plus que le talent et on est susceptible de succomber à l'illusion rétrospective et au biais de résultat !

    Les individus ont tendances aussi à résoudre les questions qu'ils se posent en leur substituant des questions plus faciles ! On appelle cela précisément la substitution. Les choses doivent être cadrées. L'homme aura plus confiance dans ses intuitions s'il est dans un registre d'aisance cognitive mais ceci aussi est trompeur !

    Kahneman montre aussi que nos choix que nous croyons libres et réfléchis sont influencés par le contexte et on appelle cela l'amorcage ou comment influer sur nos décisions par des messages parfois subliminaux. On n'en est pas conscient mais ces techniques, les publicitaires les connaissent bien et en abusent !

    On ne peut prédire le futur et l'auteur parle du phénomène de régression vers la moyenne qui fait que les phénomènes vont se stabiliser autour d'une valeur moyenne ! Ainsi le sportif qui aura eu une saison exceptionnelle aura des résultats plus faibles la saison suivante en comparaison et celui qui était faible remontera dans le classement ! Là encore le Système 1 y voit des causes mais c'est illusoire là encore !

    Il faut réfléchir aussi au biais de représentativité et à son heuristique qui fait que les évènements mis en avant par les médias nous semblent les plus importants alors qu'ils ne sont pas les plus fréquents et sont juste surreprésentés et "valorisé" - ce qui a des conséquences sur l'opinion publique et les décisions politiques ! Un exemple : qu'est-ce qui fait le plus de morts ? Les accidents de voiture ou le terrorisme ? Pourtant on ne parle jamais des premiers alors que les seconds font la Une.

    Il y a aussi un excès de confiance des gens dans leurs capacités et leurs prédictions mais Kahneman avertit que bien peu de gens sont capables d'avoir un avis sensé et juste quant au réel avec lequel il y a toujours un filtre, le récit !

    Une autre approche consiste à s'extirper des problèmes à adopter une vision externe, plus qu'une vision interne !

    Voilà, il y aurait encore beaucoup à dire sur ce gros pavé de 700 pages mais ça n'en finirait pas et je vais en rester là - si vous vous intéressez à des domaines comme la Psychologie et/ou l'Economie, ce livre brillant et pointu est à lire !

    A bientôt !

     


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  • En mars 2022, nos Ateliers Cuisine vont reprendre - par groupes de 3 ou 4 avec deux encadrantes (à cause des restrictions sanitaires). Mais auparavant, ce week-end, ai fait un peu de cuisine moi qui ne mange habituellement que des plats cuisinés Fleury Michon ou Marie - et des sandwiches et burgers quand je travaille ! Pas très diététique tout ça d'autant que je fais du cholestérol !

    Dans le cadre de la prise en charge des résidents dans le Foyer où j'habite, on a fait ce dimanche une petite recette moi seul supervisé de loin par l'AMP Elise après avoir été acheter plein de matériel de cuisine neuf à Leclerc ce jeudi et ayant fait personnellement les courses samedi soir à Super U. Elise m'a choisi une recette facile, une quiche lorraine sur le site Marmiton.org !

    Et si on en croit Wikipédia : "La quiche lorraine est une variante de quiche / tarte salée de la cuisine lorraine et de la cuisine française, à base de pâte brisée ou de pâte feuilletée, de migaine d'œufs, de crème fraîche et de lardons. ".

    Ma Cuisine à Ifs - Episode 1

    Passons à la recette ! Pour 4 personnes !

    Ingrédients :

    200 g de pâte brisée

    200 g de lardons

    30 g de beurre

    20 cl de crème fraîche

    20 cl de lait

    muscade

    sel

    poivre

    3 oeufs

    Préparation :

    Temps total: 55 min

    Préparation :
    10 min

    Cuisson :
    45 min

    • Étape 1

    Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Etaler la pâte dans un moule,

    • Étape 2

    la piquer à la fourchette. Parsemer de copeaux de beurre.

    • Étape 3

    Faire rissoler les lardons à la poêle puis les éponger avec une feuille d'essuie-tout.

    • Étape 4

    Battre les oeufs, la crème fraîche et le lait.

    • Étape 5

    Ajouter les lardons.

    • Étape 6

    Assaisonner de sel, de poivre et de muscade.

    • Étape 7

    Verser sur la pâte.

    • Étape 8

    Cuire 45 à 50 min.

    • Étape 9

    C'est prêt

    • Étape 10

    Déguster

    J'ai fait quelques boulettes comme retirer la feuille de papier sulfurisé, oublier d'égoutter le gras des lardons ou ne pas acheter de salade pour accompagner la quiche - surtout qu'il me restait assez d'argent - une recette pas chère en effet en plus d'être facile à faire !

    Il est prévu que je fasse une recette le week-end tous les 15 jours ou 3 semaines, au moins une fois par mois !

    Bon appétit et à bientôt !

     


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  • La tradition des albums de BD de Noel remonte au début du XXème siècle mais lorsqu'en 1990 Les Humanoïdes associés publient leur album "Noëls fripons", c'est bien un recueil pour adultes pas sages qu'ils ont en tête ! Cet album est le premier d'une série de cinq qui comprend aussi "Eté fripon" et "Dessous fripons" et ca a été maintes fois réédités et encore récemment chez Hachette-Collection pour "les Grands Classiques de la BD érotique" dans la série "Fripons" ! Il va être question ici de "Fripons" - Tome 1 qui correspond aux "Noëls fripons" et est une oeuvre collective de 13 récits.

    Allons directement dans le vif du sujet ! Petit inventaire !

    Qui dit "Noël fripon" dit Mère Noel et on commence avec une Mère Noel pourvue de splendides atours, en l'occurrence une poitrine de 95 de TP qui va rendre fou Amalio un pauvre client de grande surface ! Dans un supermarché, lors des achats de Noel, ce monsieur  très digne parti faire les courses avec son épouse tombe sur le stand  "Body Master" qui propose des kits de gymnastique pour affermir les seins ! Amalio va littéralement s'enticher de la belle pin-up qui est sur le stand,  ça tournera à l'émeute et on ne pourra plus les séparer !  Récit de Miguelanxo Prado ! On commence donc par une touche d'humour !

    "Le Dindon de Noel" nous est servi par Boro Pavlovic et Patrick Galliano ! C'est l'histoire durant le Moyen-âge d'un couple d'entourloupeurs qui prend plaisir à copuler devant le bourgeois pour lui vendre ensuite des herbes supposées aphrodisiaques ! Wolfgang et Bernadette s'enrichissent par ce moyen mais Wolvy sera le dindon de la farce car l'exhibitionnisme va manquer à Bernadette !

    Horacio Altuna est un cador de la BD érotique et ses histoires paraissaient dans les années 90 dans le Playboy France ! Dans "Otages de Noël", un personnage tiré d'"un film porno tournée par Spike Lee"  oblige une  star de cinéma solitaire et un pauvre type à la Woody Allen à faire l'amour  entre eux sous la contrainte dans une ruelle le soir de Noël !  Mais ça se retournera contre lui car les deux "otages" vont y prendre plaisir !

    Dans "Spartacus" d'Alex Varenne, un mari trompé donne une leçon de sado-masochisme à sa femme avant qu'on ne s'apercoive que tout ceci était un rêve du mari et que  c'est en réalité lui le soumis !

    On appréciera le style graphique très coloré et précis de Fred Beltran (qui signe aussi la couverture originale du recueil)  qui nous raconte comment le soir de Noël une superbe concierge demande à un jeune homme de se déguiser en père Noël avant finalement de lui faire l'amour puis de devoir disparaitre. Tout comme cette concierge, qui n'est pas celle qu'il pensait, par la suite !

    "Smuty" de Philippe Bertrand, avec son style très cartoon, est comment dire ? Une expérience que l'on pourrait qualifier de loufoque ou délirante (et très courte) !

    Dans "Les Noels de Finette" d'Annie Goetzinger, un directeur d'import-export et une maitresse domina se livrent  à des jeux sado-masochistes le soir de Noël en endossant les rôles du Père et de la Mère Noel !

    Autre jeu de rôles du même acabit dans "La Divine Enfant" de Paul Gillon où une vagabonde trouve refuge dans une étable le soir de Noël et entre l'âne et le boeuf et goûte au gros gourdin du Père Noel !

    Dans "Cordes raides", de Mezzo et Pirus, récit très bizarre et un brin violent, le Père Noël apporte des cadeaux aux petits enfants mais n'oublie pas d'honorer la maman ! Provoquant la jalousie de Lisa qui va tendre un guet-apens homicide au gros bonhomme !

    On assiste à un Noël chez les  Bourgeois dans "Le coup du Père Noel" de Daniel Ceppi ou la bourgeoise Marion rejoint une bande de mauvais garçons durant une soirée tandis que son vieux mari candauliste se réjouit  d'assister à la scène et à ses ébats au balcon avec une paire de jumelles ! Un brin pervers !

    Dans "Noël au Balcon" de Jean-Pierre Gibrat, la belle Madame Jaubert du service contentieux, bien fournie côté mammaire convoque le technicien de service de la boite pour réparer les ordinateurs ! Pour le remercier, elle le laisse embrasser ses seins et il la finit sur le bureau...avant d'être réveillé de son songe érotique par la sonnerie du téléphone  ! C'est Madame Jaubert qui a un problème d'ordi ! Rêve ou réalité ! Ce récit était déjà paru dans les années 90 dans la revue de BD pour adultes Yéti lancée par feu le Professeur Choron et c'est là que je l'avais vu à l'époque !

    Un peu de Mythologie d'Outre-Mer dans "Noël Créole" de Michel Faure, récit au style graphique très assuré et recherché, le Père Noël se fait voler sa hotte et est victime de Gran'Mère Kal et de sa ménagerie, une sorcière  locale, qui lui fait subir les pires outrages ! En quelque sorte le cadeau de cette démone !

    On termine l'album avec un récit un brin psychédélique et métaphysique avec "Coeur de Pierre" de Philippe Marcelé et Thierry Smolderen où un trio de baiseurs a un accident d'hélicoptère en haute montagne et où la femme est sauvée par le Père Noël qui va lui faire goûter à son gros gourdin ! Celle qui dit avoir un coeur de pierre verra ses ébats gravés dans la roche ! Un brin surnaturel aussi !

    Voilà pour ce "Noëls fripons", la diversité des auteurs fait que ces 13 récits sont très variés ! L'exercice se reproduira dans les albums suivants de la série dont je vous parlerai en temps voulu !

    A bientôt et sortez couverts !

     


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  • Chaque sortie d'un nouveau Pixar est toujours un évènement - tant le studio ne se départ pas de sa réputation de qualité - et un grand moment de divertissement mais bien plus que cela le gage d'emotions et d'une dose de réflexion philosophique pour des films plus profonds qu'il n'y parait !

    Le dernier film de mars 2022, réalisé par Domee Shi dont c'est le premier long-métrage pour cette femme, s'intitule Alerte rouge et mets à la fois en avant la communauté asiatique et est aussi un hommage aux femmes, mères, grand-mères et tantes.

    Meilin - "Mei" - Lee est une adolescente canadienne qui vit à Toronto en 2002. Elève modèle , elle fait tout pour plaire à sa mère Ming et aide ses parents à tenir un petit temple local dédié aux ancêtres et à une sorte de dieu-panda roux. La gamine a aussi un trio de copines en les personnes de Miriam, Abby et Priya. Cette petite bande voue par ailleurs un "culte" au Boys-band 4*Town qui doit se produire bientôt au Skydome de la ville.

    Mais voilà, la famille a un secret et Alerte rouge est aussi un film métaphorique sur le passage à l'âge adulte car à la puberté toutes les jeunes filles de la famille se transforment en panda roux à la moindre émotion ! Imaginez la surprise et la panique de Mei lorsque ceci se produit un matin ! Tout cela parce qu'une ancêtre a fait un voeu pour protéger les siens en temps de guerre !

    Mei va d'abord s'efforcer de cacher sa transformation puis va en tirer parti et ses copines puis tout le collège seront vite au courant et le panda roux va devenir une star ! Ceci va même permettre aux 4 adolescentes de pouvoir s'acheter les tickets pour les 4*Town !

    Mais tout cela n'est pas du goût de Ming, la maman qui est passée par là aussi et cette mère est un peu trop "collante"  ! Elle interdit à sa fille d'aller au concert ! D'autant que l'évènement doit avoir lieu à la prochaine lune rousse quand doit se dérouler aussi le rituel pour débarrasser Mei de son panda roux !

    Le film ménage bien ses effets ! Le style est cartoon, assez exubérant et "Girl Power" et le scénario est brillant comme toujours avec Pixar ! Les péripéties vont crescendo pour finir par un déferlement d'émotions jamais guimauve ou larmoyant ! Tout cela est d'une grande finesse et fait mouche ! Je suis une fois encore épaté !

    La question est Mei va-t'elle réussir à s'affirmer et va-t'elle garder son panda roux ? La fin est surprenante et enjoué !

    Bref encore un 18/20 pour Pixar ! Des films comme ça on en redemande ! C'est disponible directement sur Disney + dans les pays où la plateforme est dispo, c'est à dire la plupart des pays et en salles ailleurs. On peut toujours regretter que ces chefs-d'oeuvres ne sortent plus au cinéma, c'est le cas depuis Soul  et Luca  mais dans le canapé, c'est bien aussi et moi perso, ne supporte plus mes semblables et les salles de cinéma !

    La musique est de Ludwig Goransson, vous savez le compositeur de The Mandalorian, très en vue en ce moment !

    Et concernant la réalisatrice Domee Shi, c'est une sino-canadienne comme son héroïne et qui a été oscarisée pour le court-métrage Bao chez Pixar qui parlait déjà de relations familiales. Son Alerte rouge  contient par ailleurs des éléments autobiographiques ! Elle a aussi puisé dans le style très expressif de l'animation japonaise.

    A bientôt !

     


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  • On reste dans du Dragon Ball avec le Tome 16 de Dragon Ball Super qui entame un nouvel arc et est intitulé "Le Meilleur Guerrier de l'Univers" ! Toujours Toriyama qui supervise de loin et Toyotaro aux commandes dont le style s'améliore ! On se fait à tout !

    Qui est le meilleur guerrier de l'univers ? Goku ? Vegeta ? Ceux-ci s'entrainent dur avec l'Ange Whis pour Goku qui essaie de maitriser le Réflexe Transcendantale sous sa forme normal et pour Vegeta avec le Dieu de la Destruction Beerus pour devenir potentiellement un Hakaishin ! Mais ce ne sont pas eux les plus puissants !

    Le lore de Dragon Ball continue de se développer notamment autour de l'armée de Freeza avec les Heaters - ces "magouilleurs" de l'espace ! On voit aussi le nouveau personnage Granola, un Céréalien, le dernier survivant de son peuple qui vit avec son grand-père, la Namek Monite sur une planète reculée, ancien havre des Céréaliens, revendu par les Heaters aux Sugariens après le passage des Saiyans aux ordres de Freeza !

    Granola rêve de se venger et deux Dragon Balls conçues par Monite vont lui permettre de réaliser ce voeu ! Il va demander, au prix d'un sacrifice, à être le plus fort de l'Univers et se révèle en tout cas plus fort que Oil et Maki, deux des Heaters  - qu'en est-il de Elec et Gas, les deux autres Heaters ?

    Les Heaters vont alors concevoir un plan pour se débarrasser de Granola en montant un bobard et en jouant sur sa haine des Saiyans pour l'amener à combattre Goku et Vegeta, les vainqueurs de Moro ! Le tome 16 s'achève alors que le combat en question vient à peine de commencer !

    La suite au tome 17 !

    Un tome 16 intéressant qui pour une fois n'est pas que combats (mon reproche récurrant à la série et à la franchise) mais prend le temps de poser les choses, de faire du développement de personnages et de contexte ! Une bonne direction est prise ! Encore faut-il en "avoir à battre de Granola" ?

    A bientôt !


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  • Avec la Big Bang Mission, et ses Arcs "Création de l'Univers" et "Spécial II", soient respectivement 8 et 12 épisodes, l'anime promotionnel Super Dragon Ball Heroes se poursuit ! Rappelons qu'il s'agit bien d'un anime promotionnel pour des bornes d'arcades disponibles uniquement au Japon et qui marchent avec des cartes à jouer et à collectionner ! Chaque épisode ne fait qu'une dizaine de minutes, générique compris !

    Fu fait encore des siennes dans cette nouvelle Mission et il a créé un Arbre-Univers à partir de la Graine de Vie de l'Arc précédent. Au début de l'Arc, la Kaio du Temps envoie Trunks et Pan à la recherche de l'Oiseau magique Tokitoki, ce qui les amènent à rencontrer nos héros, Goku, Vegeta, Gohan et Piccolo. La situation est grave car les 12 Seigneurs de la Destruction, derrière Beerus, se pointent sur Terre !

    L'Arbre-Univers de Fu, aidé de l'Oiseau maléfique Dogidogi, puise son énergie dans les planètes de l'Univers-6. De nouveaux combats contre les sbires de Fu, venus de tous les Univers alternatifs se profilent. Au bout du processus, Fu créé aussi un nouvel univers à partir de rien où nos héros affrontent de nouveaux périls !

    Voilà pour le scénario qui pourrait tenir sur un Post-it ! Comme la borne d'arcades, l'anime Super Dragon Ball Heroes (SDBH) mélangent les univers et les timelines ! On retrouve donc plusieurs versions de Goku et Vegeta, venues de Dragon Ball Super ou de Dragon Ball GT, même des versions maléfiques, plusieurs (Golden) Freezer, le Broly des vieux OAV et des tas d'autres personnages - y compris un improbable retour de Cell ! Ca se résume à de la baston qui vous lassera vite si vous n'avez plus 6 ans et l'âge de "jouer à la bagarre" dans la cour de récré ! Je rédige juste ce billet parce que je suis la franchise mais n'ai pas été emballé par cet anime dont le seul intérêt est de créer un multivers et de recanoniser en quelque sorte des trucs !

    A la fin, Fu est défait mais la suite s'annonce déjà avec Aios une ancienne Kaio Shin du Temps apparue à la fin du présent Arc dont il est question ici, entourée de mystérieux guerrier encapuchonnés, encore des version alternatives ! Cet univers SDBH a aussi des liens avec les jeux vidéo Dragon Ball Online et Dragon Ball Xenoverse !

    Bref, bof, bof !

    A bientôt !


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  • L'Âge d'argent des comics Marvel prend son essor en 1963 avec les séries qui se multiplient. Henry Pym, notre bon Ant-Man poursuit sa carrière de justicier masqué dans les pages de Tales of Astonish - et sa série voit deux gros changements cette année-là, preuve que Marvel et Stan Lee ne restent pas dans un statu-quo mais tentent des trucs qui se révèleront payants !

    Avant de continuer plus loin ici, je ne saurais trop vous recommander si vous êtes comme moi à fond dans la fantasy Marvel de vous abonner au site Marvel Unlimited qui recèle près de 30.000 trésors ! Bon, bien sûr c'est en anglais !

    Revenons à Ant-Man ! Il commence l'année en affrontant un scarabée mutant (épisode que j'avais placé à tort dans l'année 1962 mais qui ouvre en fait 1963 ! Je ne rectifie pas mon précédent billet !) puis il est face à des vilains encore un peu "folkloriques" comme un Prédicateur à la voix hypnotisante, le retour de Crâne d'Oeuf, ou encore un savant trahi qui contrôle l'écoulement du temps ! Notre Ant-Man n'a pas la tâche facile !

    Alors qu'il est confronté à un monstre venu du Cosmos qui va assassiner un brillant astrophysicien, Henry Pym s'adjoint comme partenaire la fille de celui-ci, la pétulante Janet Van Dyne et va faire d'elle la Guêpe (The Wasp en VO), capable aussi de rétrécir et même de voler grâce à une paire d'ailes à partir de tissus greffés qui s'activent et font apparaitre les ailes quand elle rétrécit, idem pour une paire d'antennes permettant de communiquer avec les insectes ! C'est relaté dans l'issue 44 de juin 1963.

    On pourra trouver agacant pour les plus féministes d'entre nous que Janet soit toujours présentée comme une fille légère qui passe son temps à se faire belle et à tenter de séduire Pym.

    Nouvelle série de vilains ensuite : un cyclope en Grèce qui s'avère être un robot alien (toujours le thème cher à Marvel de la tête de pont extraterrestre venue évaluer l'Humanité !),  le Porc-Epic (que je connais surtout comme ennemi d'Iron Man), the Eraser, un autre envahisseur d'une autre dimension (quand ce n'est pas l'Espace !) et une Toupie humaine qui va donner bien du fil à retordre au duo (sur un double épisode à cheval entre 1963 et 1964) !

    Mais j'ai parlé de deux changements ! Seconde innovation de cette année 1963  - année qui couvre les issues 39 à 50 de Tales to Astonish (vol.1) - Pym modifie sa formule et peut désormais s'agrandir et devenir Giant-Man ! Utile quand il a besoin de force de frappe ! C'est dans l'issue 49 de novembre 1963 et la série est renommée en VO "Giant-Man and the Wasp" !

    Il y a un autre changement majeur que je ne dois pas oublier d'évoquer mais qui a lieu dans un autre comics, c'est la fondation de l'équipe des Vengeurs/Avengers en 1963 - dont fait partie notre duo - mais j'y reviendrai quand je parlerai de "Avengers - L'Intégrale 1963 - 1964" ! En attendant à quand une Intégrale Ant-Man chez Panini ? Pour Ant Man and the Wasp : Quantumania ?

    A bientôt !


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  • Plusieurs films portent le titre de Sans issue, il y a un film de 1986, un autre de 2012, un épisode de Buffy contre les vampires mais le film qui nous intéresse présentement est le Sans issue  de Damien Power (No Exit en VO), sorti en 2022. Il s'agit d'un thriller qui se passe en huis-clôt par une tempête de neige au coeur des USA, entre des protagonistes pas tous bien intentionnés dans un Office du Tourisme !

    Thriller qui mélange action et suspense et se termine par un bain de sang, ce film met en avant la jeune Darby Thorne - interprétée par la jeune actrice Havana Rose Liu - qui au début du récit suit une cure de désintoxication à la drogue. Mais alors qu'elle semble lassée et blasée, elle reçoit un appel l'informant que sa mère a fait un AVC et est hospitalisée à Salt Lake City. N'attendant ni une ni deux, Darby prend la tangente pour aller voir sa génitrice malgré la désapprobation de sa famille ! Voilà pour l'héroïne du film !

    Darby se retrouve bloquée par une tempête de neige sur la route et rejoint un Office du Tourisme ou quelques-uns prennent déjà leur mal en patience ! Il y a Ed, un afro-américain, ancien Marine - joué par Dennis Haysbert (que je connais surtout sur ce blog pour son rôle de David Palmer dans 24 Heures Chrono) et sa femme Sandi - jouée par Dale Dickey - qui est infirmière. Il y a aussi le très perturbé  Lars - joué par David Rysdhal - et le "beau gosse" séducteur Ash - joué par Danny Ramirez. A première vue, la tempête va durer et l'ennui guette !

    Mais on ne s'ennuiera pas car en cherchant des "barres" pour son Smartphone près du séquoia, Darby découvre qu'une gamine - qui se nomme  Jay - jouée par Mila Harris  - a été kidnappée et est détenue dans un van sur le parking ! Que va faire Darby ? Elle comprend vite que tous les résidents du gite improvisé sont suspectés d'être le ou les kidnappeurs ! Elle va devoir  la jouer fine si elle ne veut pas faire tuer tout le monde !

    Une première partie du film est une sorte de bluff où il s'agit de savoir qui est le kidnappeur et le mystère est assez vite levé ! Mais ce n'est pas si simple car qui dit que le kidnappeur a agi seul ?

    La seconde partie du film est plus orientée action et connait des retournements de situation. On n'est pas au bout de nos surprises avec ce film ! Ca finit dans un déchainement de violences après s'être regardé en chiens de faïence !

    Un thriller assez classique comme sait nous en pondre Hollywood ! C'est bien sûr tiré d'un roman, ici en l'occurrence le livre No Exit de Taylor Adams paru en 2017. Ca se regarde volontiers mais ça s'oubliera vite !

    C'est sorti directement sur la plateforme Hulu puis chez nous sur Disney + où je l'ai visionné.

    A bientôt !


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  • On reste chez Marvel mais dans les comics ! Au début des années 1960, Stan Lee réoriente toute la ligne éditoriale des principaux titres Marvel en y créant une pléthore de super-héros ! Nous avons déjà vu les Fantastic Four, Hulk, Ant-Man (rejoint bientôt par la Guêpe - voir mon prochain article !), Spider-Man, Thor ou Docteur Strange ! Mais en mars 1963, Stan Lee donne naissance au Playboy milliardaire et industriel de l'armement Anthony Stark et suivant sa recette miraculeuse il lui donne une faille qui le rend plus humain !

    Nous pouvions alors retrouver Tony Stark aka Iron Man - "Tête de Fer" en VF - dans les pages de Tales of Suspense  à partir du numéro 39 ! Dans ce même magazine, on trouvait comme pour d'autres magazines des récits plus classiques de SF en complément, souvent des aliens qui envoient un éclaireur pour savoir si ils peuvent conquérir la Terre ou alors des récits de magie noire ! Les méchants y sont  toujours punis par l'ironie du sort, montrant le caractère moral de la chose !

    Mais revenons à Tony Stark ! Si dans la nouvelle version de 2008 du MCU sur Grand Ecran, Iron Man nait dans les sables de l'Afghanistan (dans une version réactualisée mine de rien), dans la première mouture, Monsieur Stark est blessé au Viet-Nam alors qu'il teste ses armes sur le terrain dont sa superbe invention des mini-transistors ! Ce sont ces merveilles de technologie miniaturisées qui vont lui permettre au fond d'une grotte aidé par un vieux savant asiatique de construire la toute première armure assez grossière d'Iron Man et de défier le Seigneur de Guerre local qui l'a capturé après le traquenard initial. Par la suite, Tony porte une plaque de métal sur le torse qu'il recharge régulièrement à une prise électrique pour empêcher un morceau de shrapnel d'atteindre son coeur, ce qui le maintient en vie !

    Tony Stark retourne donc en Amérique et reprend par la suite son business et ses conquêtes ! Il créé d'autres inventions et garde secrète l'identité réelle de son nouveau garde du corps, Iron Man, qui n'est autre que lui-même si vous avez bien suivi ! Au fil du temps, il améliore son armure pour lutter notamment contre les "Commies", les Rouges, les Communistes, quelques aliens et quelques sorciers ! Bien vite de grise, son armure devient dorée puis rouge et or lors du dernier épisode de décembre 1963 où il affronte Mr. Doll et ses figurines magiques !

    Au cours de cette année 1963 sont intégrés le personnage de "Happy" Hogan comme chauffeur et garde-du-corps de Stark, ancien boxeur au grand coeur qui se querelle à longueur d'épisode avec la secrétaire du patron, Pepper Potts qui n'est pas encore le "love-interest" de Stark !

    Au niveau des antagonistes, citons pêle-mèle Gargantus, un robot alien, le Barbare Rouge, l'inévitable communiste ! Stark voyage dans les profondeurs de la Terre et rencontre la Reine Kala et dans le passé, il croise aussi Cléopatre, se moquant des paradoxes temporels ! Pour Kala, on sera appelé à la revoir avec les autres dirigeants du monde souterrain (comme l'Homme-Taupe bien plus tard dans un Hors-série de Spider-Man aux J.O. d'Hiver au Canada) et pour Cléopâtre, "Tête de Fer" affronte le Pharaon Fou !

    Parmi les curiosités, on a Docteur Strange, un ennemi aux allures de méchant de James Bond et sans rapport - hormis le nom - avec le Maitre des Arts Mystiques qui apparaitra par la suite dans sa propre série . On a aussi Jack Frost, la Dynamo Pourpre alias Vanko (qui deviendra un ennemi emblématique d'Iron Man au sein de la Garde Soviétique) et enfin le Fondeur (The Melter en VO) !

    Voilà, dans ces récits, Tony fait tourner ses méninges et son talent d'ingénierie pour triompher d'ennemis retors ! Stan Lee a tout de même réussi à faire qu'on s'intéresse à un marchand de canons !

    Ce sont Jack Kirby, Don Heck et Steve Ditko qui illustrent à la suite les uns des autres ces premieres aventures d'Iron-Man (et grosso-modo dans cet ordre !).

    En VF, on retrouve ces épisodes dans la première Intégrale Iron Man chez Panini Comics qui couvre 1963 mais aussi 1964 (mais ai préféré faire deux articles !) !

    Iron Man a fait les beaux jours de Strange !

    A bientôt !


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  • Les Eternels sont des personnages plutôt méconnus du panthéon Marvel. Ils n'en sont pas moins une création de Jack Kirby qui exprime à travers eux toute sa grandiloquence, sa démesure et sa générosité. Il s'agit d'une race de dieux, créée par des êtres encore plus puissants, les Célestes, pour mener les évolutions des peuples des planètes dans une certaine direction !

    Marvel Studios en lancant sur les écrans le film Les Eternels en novembre 2021 reprenait donc le même pari qu'avec les Gardiens de la Galaxie, faire passer des personnages de second ordre au premier plan. Pour cela, Kevin Feige a confié les rênes du projet à la réalisatrice asiatique  oscarisée Chloé Zhao, la réalisatrice chinoise qui impose ici sa marque sur le film à travers la photographie, les costumes, les couleurs, les paysages et toute sa réalisation.

    Les Eternels sont une dizaine chargés du destin de l'Humanité - ils sont les dieux de nos légendes, remontant à la Préhistoire, connaissant une apogée sous Babylone puis se retirant des affaires. Leurs ennemis sont les Déviants, les monstres des légendes, dragons, minotaures, etc,...

    Les Eternels sont menés par Ajak - jouée par Salma Hayek - la seule qui connait le véritable plan des Célestes notamment de celui nommé Arishem, le Premier Céleste, en charge de la Terre. Sous les ordres d'Ajak, on a Ikaris, - joué par Richard Madden (Robb Stark dans Game of Thrones), qui a connu une histoire amoureuse avec une autre Eternelle, Sersi - jouée par Gemma Chan. Ikaris est une sorte de Superman de l'Univers Marvel et Sersi transmute la matière inerte. Parmi les plus puissants des Eternels, on a aussi Thena - interprétée par Angelina Jolie - et qui souffre de trouble de personnalité - mais Gilgamesh - joué par Don Lee veille sur elle !

    Au début du film, Sersi vit sous une identité humaine à Londres en tant qu'employée de musée avec Sprite une Eternelle qui garde une allure d'enfant et manipule des illusions et qui est jouée par  Lia McHugh, une toute jeune actrice. Sersi a une romance avec Dane Whitman interprété par un autre acteur de GoT, à savoir Kit Harington, notre Jon Snow et qui est dans les comics Marvel et dans le MCU le Chevalier Noir (Harington ne quitte donc pas les rôles médiévaux !). La tranquillité de ce trio est mise à mal par le retour des Déviants que les Eternels pensaient avoir exterminé. Ceci est dû à l'imminence d'un évènement majeur : "l'Emergence" précipitée par les évènements d'Avengers : Endgame et le retour de la moitié de la population.

    "L'Emergence" n'est rien de moins que la fin du monde avec la naissance d'un nouveau Céleste, Tiamut au centre de l'écorce terrestre, qui pourra par la suite ensemencer de nouvelles planètes  - tel est le cycle de la vie dans l'Univers via les Célestes ! Mais Sersi qui succède à Ajak qui a trouvé la mort entre temps n'est pas prête à sacrifier l'Humanité à laquelle elle s'est attachée !

    Elle sonne donc le Rassemblement des Eternels et retrouve encore Kingo - joué par Kumail Nanjiani - Eternel devenu star de Bollywood, qui lance des rafales d'énergie (des sortes de Kaméhaméha que n'aurait pas renié Son Goku),  Druig - joué par le Youtubeur Sardoche, pardon, par Barry Keoghan - qui manipule les esprits, Phastos, - joué par Brian Tyree Henry - génial inventeur du groupe et homosexuel avec une famille (prouvant une fois de plus que Disney a cédé aux caprices du wokisme !) et Makkari - rôle tenu par  Lauren Ridloff - un bolide, personnage qui est aussi sourde-muette comme l'actrice que l'on a par ailleurs déjà vue dans The Walking Dead.

    Nos héros vont décider d'aller contre leur mission initiale, de défier les Célestes et de protéger les humains jusqu'au bout ! Mais il y a un félon dans l'équipe qui va trahir ses comparses pour suivre les ordres d'Arishem quoi qu'il en coute !

    Un nouveau film du MCU sans les Avengers - la discrétion et le retrait des Eternels pendant la Saga de l'Infini est expliqué dans le film. Marvel Studios a-t'il réussit son pari, eux qui ont lancé le MCU sans les X-Men ou Spider-Man en capitalisant sur Iron Man, Hulk, Thor et Captain America !?

    La Phase 4 semble vraiment ouvrir pleins de nouvelles voies pour le MCU - un peu trop peut-être. On me susurre à l'oreille que les deux prochains films : Spider-Man : No Way Home et surtout Doctor Strange in the Multiverse of Madness - vont "déverrouiller" le Multivers ! Le Marvel Cinematic Multiverse - Le MCM ?

    A bientôt !


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  • Vous voulez un film d'animation plein de malice et qui décoiffe pour regarder avec vos enfants (ou pour regarder tout seul comme moi vieux célibataire sans enfants !), je ne saurais alors trop vous conseiller de visionner Ralph 2.0, long-métrage de 2018 et 57ème "Classique d'animation" des Studios Disney - qui se prête à plusieurs niveaux de lectures. Le film est chapeauté par Rich Moore et Phil Johnston.

    Ralph La Casse et Vanellope von Schweetz sont deux personnages de jeux d'arcades que le public a découvert dans le film de 2012 Les Mondes de Ralph. Cette fois-ci ils passent à la dimension supérieure puisque Mr. Litwak vient d'installer une connexion internet dans sa salle d'arcades. Suite à une boulette le volant du jeu de Vanellope "Sugar Rush" est cassé et le jeu menacé de quitter les lieux. Mais eBay est la solution car un volant de rechange est en vente ! C'est le début du voyage du duo de personnages faits de bits vers la Toile !

    Internet est ici matérialisé allégoriquement comme une grande mégalopole aux flux incessants. Ralph La Casse va-t'il briser Internet ! Ca finira par se produire suite à une bévue du bon gros costaud et son amitié indéfectible avec la jeune pilote de courses sera mise à mal. Ralph se montre en effet trop possessive car il manque de confiance en lui et un virus de vulnérabilité saura en tirer parti !

    En attendant, on se balade entre eBay, Amazon, BuzzTube et Google avec même une immersion dans le Dark Web ! Un grand moment très amusant du film et métanarratif est la visite que Vanellope rend au site de Disney qui est l'occasion de voir des personnages de Star Wars et du MCU de Marvel ! On croise aussi plus d'une douzaine de Princesses Disney, entre Blanche-Neige, Cendrillon, Raiponce, Mulan, la Reine des Neiges, la Belle ou la Ariel la Petite Sirène.

    C'est un film très plaisant à regarder qui montre tous nos tics et nos tocs par rapports aux usages du web comme les "J'aime" sur les vidéos ou la déferlante de haine dans les commentaires. Au niveau du casting vocal, je voulais juste signaler la présence de Gal Gadot - en Shank, une pilote casse-cou, d'Alan Tudyk en JeSaisTout, Ming-Na Wen en Mulan ou de Pierre Molina - qui parleront aux geeks ! Tim Allen reprend la voix de Buzz l'Eclair et Vin Diesel est Baby Groot ! Quant aux deux héros, ce sont  John C. Reilly et Sarah Silverman qui font leur voix - tout ça pour la VO évidemment !

    C'est Imagine Dragons qui interprête "Zero" la chanson du générique de fin.

    Bref un très bon film sur l'amitié avant tout et pas seulement sur les mondes virtuels et le net !

    A bientôt !


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  • James Cameron chapeaute Robert Rodriguez et ça nous donne en 2019 l'adaptation en live-action du manga Gunnm  de Yukito Kishiro avec le film Alita : Battle Angel avec son héroïne interprétée en motion-capture par Rosa Salazar, une jeune fille au visage d'ange mais aux redoutables capacités de guerrière hors du commun !

    Tout commence en l'an 2563, lorsque le Docteur Dyson Ido, qui rafistole des cyborgs, trouve le corps de l'une de ces créatures en piteux état dans une décharge d'Iron City la ville industrieuse, véritable enfer urbain dont le ciel est envahi par Zalem, la cité céleste ! Ido - joué par Christoph Waltz -  a vécu un drame personnel avec sa femme, Chiren - jouée par Jennifer Connelly, des années plus tôt lorsqu'on les a chassés de Zalem, leur fille étant tombée malade avant de finalement décéder ! Le savant prodigue qui est aussi une sorte de chasseur de primes va donner le corps cybernétique qu'il construisait pour sa fille Alita à la créature de la décharge qu'il rebaptise Alita qui semble d'abord être une innocente jeune fille qui connaitra une amourette avec Hugo, un garçon des rues - joué par Keean Johnson.

    Mais tout n'est pas si simple dans ce monde, car nous sommes 300 ans après l'Effondrement, la fin de la Guerre entre la Terre et Mars et Alita va se révéler être une Berseker, une cyborg surpuissante qui a pris part dans le conflit pour une de ces deux coalitions. Soucieuse de se remémorer son passé et de protéger Hugo, la jeune cyborg va devoir se confronter à Vector qui dirige les matchs de Motorball  - et qui est joué par Maheshala Ali - et son armée de machines à tuer de métal !

    Mais en réalité, quelqu'un d'autre, un certain Nova, supposé immortel, tire les ficelles depuis Zalem. Alita va aligner les combats, pour protéger sa nouvelle famille dans une véritable épopée pleine de rebondissements et d'émotions. Elle possède un coeur pur - et alimenté à l'anti-matière - mais est une redoutable tueuse !

    Le film est bluffant par ses effets spéciaux même si on a souvent l'impression d'être dans une série d'animation. Les yeux de Rosa Salazar agrandis par ordinateur évoquent évidemment les personnages de manga typiques ! Certains critiques ont déploré une pauvreté du scénario mais pour ma part ai vu pire dans ce domaine et ai passé un bon moment à visionner ce film sur Disney +.

    En plus, j'ai droit à la chanson du générique "Swan Song" interprétée par Dua Lipa, ma chanteuse favorite du moment ! Le film a été un relatif succès, relatif car il  a couté tellement cher qu'il n'est pas rentré dans ses frais ! Un bon film cyberpunk pour notre époque transhumaniste ! J'adore cette gamine cyborg attendrissante !

    La fin est ouverte et on n'attend plus qu'un Alita : Battle Angel 2 !

    A bientôt !


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  • Je m'amuse comme un petit fou depuis que j'ai ma nouvelle tablette ! Il existe quantités d'applications et de jeux vidéo sur mobiles et tablettes qui sont pour la plupart en pay-to-win ! C'est mon collègue de travail Nicolas D. qui m'a engrainé sur My Café, un jeu de gestion de MelSoft très addictif où vous gérez un café, préparez Cappuccino et latte !

    A vrai dire, c'est surtout ma Maman qui a développé un super café à ce jeu qui comporte une cinquantaine de niveaux, elle-même étant niveau 46 et n'ayant pas dépensé un euro dans le jeu !

    My Café - Recettes et Histoires - MelSoft

    Vous êtes la gérante d'un café et vous achetez de l'équipement pour préparer les différentes recettes, ce qui va attirer des clients comme Guillaume ou Marguerite. Ces clients vont alors vous raconter leur petite vie et ce sont là les "Histoires" du titre du jeu, des sortes de péripéties qu'il vous faudra démeler, ceci permet de développer un background aux protagonistes !

    My Café - Recettes et Histoires - MelSoft

    Vous décidez vous-même de la façon dont vous disposez vos machines, machines à glaces, armoires à gâteaux, armoires à épices, et vous engagez aussi des serveurs, amenez les commandes spéciales ou par téléphone! L'équipement, machines et décorations s'acquiert via des pièces de monnaie ou des diamants pour lesquels il vous faudra sortir la Carte Bleue  - mais on peut faire sans comme tous ces jeux, juste ça prend plus de temps ! Il est possible d'acquérir quelques diamants en regardant des pubs pour d'autres jeux !

    Il y a un nombre incroyable de recettes et de machines dans ce jeu ! Vous accumulez les niveaux de café, les niveaux VIP ou le niveau de vos serveurs ! Très addictif !

    Et quand on avance dans le jeu, on découvre assez rapidement de nouvelles options comme des jeux dans le jeu. On a ainsi les énigmes avec nos personnages qui nous font parcourir des demeures emplies d'objet à débarrasser afin de  terminer des puzzles pour obtenir des machines spéciales. On a aussi une sorte de jeu de l'oie pour avoir des bonus et on reçoit régulièrement la visite de Karine venue livrer en voiture.

    Un autre aspect que je ne développerai pas est de se regrouper entre joueurs dans des villes pour participer à des festivals !

    Voilà, je vous présenterai d'autres de ces petits jeux à l'avenir ! Du Fun en perspectives !

    A bientôt !


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  • A la fin de la Saison 2 de The Mandalorian, on avait droit à une scène post-générique où Boba Fett rescapé du Sarlacc et épaulé par la tueuse Fennec Shand poussait Bib Fortuna du haut du trône de Jabba le Hutt usurpé par le Twi'lek retors et adipeux ! Boba Fett se posait alors en nouveau seigneur du crime. On pouvait alors espérer avec ce Livre de Boba Fett - constitué de 7 épisodes - d'une série à la Le Parrain ou Les Affranchis dans l'Univers de Star Wars avec donc Temuera Morisson et Ming-Na Wen en tête d'affiche ! Qu'en est-il ?

    Disons le tout de suite, espoirs déçus pour une série qui si elle tient la route techniquement, pèche scénaristiquement et se caractérise par un grand manque d'ambition ! Disney a voulu faire du fils cloné de Jango Fett une figure de gentil, transformé suite à sa rencontre au sortir de la Fosse de Carkoon avec une tribu Tusken ! Là où Boba devrait distribuer des mandales (ou rien), il se contente poliment de s'excuser quand on ne va pas dans son sens ! Pathétique !

    Mais bon, ceux comme moi qui pendant des années n'avaient que 6 heures de films en VHS en tout et pour tout à visionner en boucle seront bon public quand on leur donne presque 1 heure de Star Wars par semaine ! Les premiers épisodes nous racontent - au moyens de longs flash-backs - comment Boba Fett s'est sorti du Sarlacc, a été dépouillé de son armure par des Jawas (armure récupérée par Cobb Vanth et la série est raccord avec la Saison 2 de The Mandalorian), puis est fait prisonnier par des Hommes des Sables avant de fraterniser avec eux ! 80% de l'action se passe sur Tatooïne dans cette série et quand on quitte ce caillou de sable, c'est par le biais d'un autre personnage, en l'occurrence Din Djarin.

    Par la suite, Fett sauve Fennec Shand et la fait "modifier" pour la soigner - dans une scène plus ambiance cyberpunk que Star Wars, il retrouve son vaisseau, récupère son armure sur Tython puis s'installe sur le trône. On est peiné de voir le manque d'envergure de Fett en Crime Lord avec Fennec, un droide, deux pauvres Gamorréens faméliques, et une tenancière de bordel sous ses ordres  - jouée par Jennifer Beals de Flashdance.

    Le début de la Saison introduit en live-action le personnage de Wookiee gladiateur et chasseur de primes développé dans les comics à savoir Krrsantan le Noir qui fait vraiment badass au début - mais perd de sa superbe quand on le voit en action ! Un gang de jeunes de Mos Espa appelés les "Modifiés" est aussi de la partie avec parmi eux l'actrice Sophie Thatcher et des speeders rutilants et chromés façon vespa de l'espace à la Power Rangers qui détonnent là aussi dans un Star Wars ! L'action se passe entre Mos Espa, Mos Eisley et le Palais de Jabba ! On aperçoit aussi Mos Pelgo rebaptisée "Freetown" et deux cousins Hutt de Jabba font une apparition.

    Une déception  dans l'ensemble ! L'antagoniste est le Syndicat des Pykes et son trafic d'épices, dans une situation qui dégènère en guerre de rues qui tient plus de l'escarmouche ! Un point positif par contre, Cad Bane fait aussi son apparition en live-action avec un maquillage très réussi ! On aurait aimé voir une Emilia Clarke en Qi'ra dans la série ! Ah mais vous ai-je dit qu'à défaut on avait un Rancor (accompagné de l'acteur  Danny Trejo sous utilisé) ?

    A l'écriture, on retrouve Jon Favreau et Dave Filoni et des gens comme Robert Rodriguez et Brice Dallas Howard à la réalisation. La musique est un autre point positif du film toujours composée par Ludwig Goransson !

    Mais surtout les meilleurs épisodes sont ceux où Boba Fett est absent, soient les épisodes 5 et 6 qui peuvent être vus comme une Saison 2.5 véritablement de The Mandalorian. Din Djarin retrouve l'Armurière sur une station spatiale qui fait penser au Cycle de l'Anneau-Monde  ou de Halo. Il récupère aussi un nouveau vaisseau grâce aux talents de Pelli Motto (jouée par Amy Sedaris). Mais surtout on retrouve Luke Skywalker (car la technologie du Deepfake a fait des bonds incroyables) qui construit le temple qui sera détruit plus tard par Kylo Ren sur une planète verte dont le nom ne nous est pas donné !) ainsi qu'Ahsoka Tano (qui a donc rencontrer Luke et lui a parlé de son père, Anakin). Tout ça pour dire que Grogu est là aussi et que son histoire va connaitre une évolution, sinon un revirement annoncant la Saison 3 de la série sur Din Djarin et lui-même qui se mets ici en place !

    Voilà que dire d'autres !? Il faut vraiment être un gros fan de Star Wars et un connaisseur de l'Univers pour apprécier cette série bourrée de fan-service façon "porn-Star Wars" ! Et encore que les forumeurs de Star-WarsUniverse en sont revenus (mais eux ce sont des blasés d'une autre génération qui n'ont pas connu l'époque dont je parle plus haut) ! On attend maintenant la Saison 3 de The Mandalorian mais encore avant cela la série Obi-Wan Kenobi  - avec ses craintes et ses espoirs (et Ewan McGregor et Hayden Christensen)  - qui vient d'être annoncée pour le 25 mai 2022 (un 25 mai, jour de sortie du premier Star Wars en 1977 !).

    A bientôt !


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  • Parmi les comics historiques qui ont assisté à la (re)naissance des super-héros Marvel au début des années 1960, outre Journey into Mystery (Thor) et Strange Tales (Human Torch), on avait une autre revue anthologique comprenant entre 3 et 5 histoires courtes par numéro, à savoir Tales to Astonish,  lancée en 1959 - faisant donc partie aussi de l'Âge d'Argent !

    A l'origine, Tales to Astonish  proposait des récits de SF et dans le genre fantastique - qui ne sont pas sans faire penser à The Twilight Zone - avec moults envahisseurs de l'espace, dimensions parallèles, mutants ou robots.

    Si je me réfère au site "Complete Marvel Comics Reading Order" (CMRO), les premiers récits dans ces pages lié à la chronologie de l'Univers-616 Marvel ne sont pas Ant-Man/l'Homme-Fourmi en VF mais des histoires telles que "When the Space Beasts Attack" (issue 29 de Mars 1962), "The Girl in the Black Hood" (issue 32 de Juin 1962) ou encore un autre récit qui préfigure les mutants et dont je ne retrouve pas le titre. Nous en resterons ici à l'année 1962 qui couvre les numéros ou issues 27 à 38.

    Si Ant-Man n'arrive que par la suite - véritablement à partir du Tales to Astonish #35 de Septembre 1962, Henry Pym fait déjà acte de présence dès le N°27 de Janvier 1962, pas comme un super-héros mais comme protagoniste d'un récit à la manière du film L'homme qui rétrécit où une expérience à mal tourné. Avec le succès des 4 Fantastiques entre temps, Stan Lee donnera au savant microscopique sa tenue rouge et son casque émetteur de micro-ondes qui commande aux fourmis !

    Les premières aventures d'Ant-Man sont dans le style de ce que Stan Lee fait à l'époque : super-criminels (tels le Protecteur) et dimensions parallèles (à l'instar de celle où règne le tyran Kulla). Et bien dans le contexte politique et scientifique de la Guerre Froide et de la Bombe Atomique - avec le Camarade X pro-communiste ou le Scarabée rouge devenu intelligent suite à une exposition à des radiations !... A chaque fois Ant-Man tire parti de sa petite taille - tout en conservant sa force d'humain normal à cette taille - et de ses alliés les fourmis qui lui sont totalement dévouées !

    On remarquera qu'après Reed Richard et Bruce Banner et avant Tony Stark, Lee nous dépeins une fois de plus un savant génial ! A l'oeuvre sur ces épisodes et sur les autres récits de SF plus classiques qui continuent de compléter ces numéros, on a donc Stan Lee, Larry Lieber aux scénarios et aux dessins les pointures que son Jack Kirby, Steve Ditko et Dick Ayers qui lui alterne entre dessins et encrage. Et pour compléter, on a Don Heck et Joe Sinnott, deux autres dessinateurs !

    Des récits qui possèdent encore le charme de leur naïveté - mais bientôt la partenaire féminine d'Ant-Man, la Guêpe (The Wasp), entrera en scène !

    A bientôt !


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  • "On n'est pas sérieux quand on a 20 ans !", cet adage pourrait s'appliquer à la jeune Isabelle, l'héroïne de Jeune et jolie, film dramatique écrit et réalisé par François Ozon et sorti en 2013 - d'autant qu'elle n'a en réalité que 17 ans, l'âge des premières expériences.

    Isabelle est interprêtée ici par Marine Vacth, alors jeune comédienne de 22 ans, très talentueuse et introvertie à la ville, n'accordant que peu d'interviews. La jeune héroïne mène une vie rangée auprès de sa mère Sylvie (jouée par Géraldine Pailhas), de Patrick, son beau-père (joué par Frédéric Pierrot) et son petit frère Victor (avec Fantin Ravat dans le rôle). On devine qu'elle s'ennuit mais en tout cas, sa libido s'éveille et elle vit ses premiers émois allant se faire dépuceler par un garçon allemand sur la plage de ses vacances. Le film la suit sur une année, divisée en saisons et en autant de chansons.

    C'est donc un portrait de jeune femme que l'on a là mais d'une jeune femme qui va choisir de se prostituer. François Ozon n'est ni moralisateur, ni juge, n'essaie pas d'analyser les choses, mais dresse juste une sorte d'étude naturaliste. Certes on pourra lui reprocher de montrer un certain côté romantique de la prostitution...

    On ne sait jamais quelles sont les motivations d'Isabelle ! Victor dit à un moment qu'elle est "une obsédée du cul" (il faut certes aimer le sexe un minimum pour faire le vieux métier du monde) et sans doute l'argent facile a-t'il un attrait pour Isabelle. Rien n'est explicite dans ce film et chacun pourra y coller sa propre interprétation. Quand les parents découvrent par le biais de la police que leur fille se prostitue, ils l'envoient aussitôt chez un psy qui lui, pose l'hypothèse d'un besoin de compenser l'absence du père. Bien que faisant des études de psychologie, je ne me prononcerai pas car on a bien trop peu d'éléments. Il est toutefois indéniable qu'il y a dans cette expérience un attrait de l'inconnu et un goût du risque pour Isabelle et en dépit des dangers !

    Pour ceux que le sujet intéresserait, il existe de très bon ouvrages de sociologie sur le sujet comme le Sociologie de la prostitution que je lis en ce moment, qui renverse un certain nombre d'affirmations et de chiffres peu scientifiques donnés aussi bien par les partisans que les abolitionnistes de la prostitution. Et pour ma part, je pense que ce ne sont pas les prostitué(e)s, ni les clients qu'il faut pénaliser mais il faut taper fort sur les proxénètes et donner de meilleures conditions de vie aux gens dans la société car après chacun fait ce qu'il veut de son cul !

    Isabelle va rencontrer tout type de clients durant son activité, du client peu sympathique et tyrannique au client gentil qui finit presque par tomber amoureux comme Georges, un vieux monsieur joué par Johan Leysen qui trouve de la chaleur humaine avec Léa (le pseudo du métier) et se montre protecteur. Hélas l'âge et le Viagra auront raison de son coeur durant l'acte et Isabelle prendra la fuite avant d'être retrouvée par la police ! Affectée par le décès de ce vieux monsieur tendre, elle quitte le métier, se trouve un temps un petit copain puis retourne en " pélerinage" avec l'épouse de Georges dans la chambre de son trépas, Alice, la veuve étant jouée par Charlotte Rampling.

    Un film tout en subtilités, un peu cru par moment mais qui vaut le coup d'oeil ! Ce film a été présenté au Festival de Cannes en « compétition officielle » en mai 2013 et au Festival Paris Cinéma en juin 2013. La jeune actrice en tête d'affiche a par ailleurs été primée pour ce film en d'autres occasions : Prix Romy-Schneider, Révélation féminine aux Lumières de la presse internationale et César du meilleur espoir féminin, tout en 2014 !

    A bientôt !


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  • Les Coréens ont du talent qu'on se le dise ! All of Us are Dead est mon gros coup de coeur du moment pour cette série de 12 épisodes sur des lycéen(ne)s coincé(e)s au coeur de leur établissement pendant une apocalypse zombie. Pour moi, c'est bien simple, cette série de Cheon Seong-il réalise un parcours sans faute ! Je vous la recommande vivement sauf si vous êtes allergique aux zombies car c'est aussi très violent et l'hémoglobine coule à flot jusqu'à repeindre littéralement les murs du lycée de Hyosan. C'est la série numéro 1 de Netflix en ce moment !

    Cette série sud-coréenne puise son inspiration dans un webtoon intitulé Now at Our School. En fait tout part d'une expérience scientifique qui a dérapé lorsque que Lee Byeong-chan (joué par Kim Byeong-cheol), génial professeur de chimie et de biologie dans le lycée concocte un sérum censé fortifier son fils victime de harcèlement scolaire. Le drame se produit lorsque le sérum qui contient un virus transforme le gosse en zombie ! Par la suite, une élève est aussi contaminée par le virus et à partir de là il va se propager à partir du lycée et de l'hôpital de la ville.

    C'est très rapidement un carnage dans le lycée de Hyosan et tout l'effectif y passe ! Nos zombies ont la particularité d'être très vifs, ce qui est le cas aussi dans Dernier Train pour Busan (qui est une référence incontournable de la série au point d'être mentionnée), dans 28 jours plus tard, dans World War Z,  le film et dans Army of the Dead de Zack Snyder - mais pas dans The Walking Dead. Les zombies sont décidément très à la mode en ces temps de coronavirus et de pandémie de Covid !

    C'est dans ce contexte qu'une dizaine de lycéen(ne)s vont tenter de survivre en passant d'une salle de cours à une autre, du toit à un gymnase, devant trouver moultes ruses à chaque fois pour ne pas se faire dévorer et se transformer à leur tour ! On peut aussi dire qu'on à la une série très corporelle, à l'ambiance pesante à laquelle contribue la musique et la lumière de la photographie et où le vert des uniformes lycéens contraste avec le rouge sang !

    Parmi les héros, on a Lee Cheong-san (joué par Yoon Chan-young) et Nam On-jo (interprétée par Park Ji-hoo, une actrice lumineuse) et ces deux-là sont amis et voisins depuis la petite enfance et le garçon aime en secret la fille ! Il y a aussi Lee Soo-hyuk (joué par Solomon Park) et  Choi Nam-ra, la déléguée (jouée par Cho Yi-hyun) qui va connaitre un destin étrange.

    Je ne détaille pas les acteurs et actrices secondaires et les noms de ces personnalités de Corée ne vous diront sans doute rien comme à moi mais ces interprètes sont brillants ! Un second groupe constitué de deux archers tout juste rentrés au mauvais moment d'une compétition et de deux autres Terminales est coincé dans un autre endroit du lycée ! Sur la fin, ces deux groupes de survivants finiront par se rejoindre mais il y aura pas mal de morts ! Des personnages qui ont un côté archétypal et très manga !

    Le méchant est Yoon Gwi-nam (joué par Yoo In-soo), le voyou du lycée qui pour le plus grand malheur de nos héros va être affecté par une forme mutée et plus évoluée du virus Jonas qui en feront un être redoutable, mi-humain (avec l'intelligence d'un humain), mi-zombie (avec l'immortalité et la soif de sang du monstre) !

    A côté de cela, là où on a eu les origines du virus, on suit la progression globale de l'épidémie et la réaction des autorités qui mettent la ville de Hyosan en quarantaine et décrètent la loi martiale coupant aussi l'internet et le téléphone aux alentours ce qui mets nos héros dans la merde  -  de pipi et de caca, il est aussi question lorsque nos survivants se posent les questions élémentaires de survie comme boire ou manger ! A l'occasion, on suit aussi le parcours d'un flic en ville, d'une jeune fille qui vient d'accoucher ou du père de On-jo qui est sauveteur et vole au secours de sa progéniture !

    On pourra trouver la série cruelle par moments ! Elle prend en effet le temps de nous faire nous attacher aux personnages en leur donnant un développement très correct avant de les faire passer du statut de vivant à celui de trépassé. Une critique que j'ai lu aussi par-ci par-là est que les épisodes étaient trop longs... Jusqu'à 1 heure et quart ! Perso moi, ne les ai pas vu passer et ça a été un vrai plaisir à visionner !

    Le message de la série est apporté par Byeong-chan qui est que l'Homme est un animal violent que la société s'efforce de cadrer sans y parvenir ! Pas très optimiste tout ça ! Moi j'y vois aussi une métaphore de la compétition à laquelle sont soumis les jeunes qui vivent dans le modèle capitaliste à l'occidental. Bouffer/écraser les autres ou être bouffé !

    La situation semble revenir à la normale à la fin de la Saison 1 mais ce dénouement reste très ouvert avec le patient zéro aux mains d'Hommes en Noir du gouvernement ou l'apparition des "humbies", mi-humains, mi-zombies qui moi me font plus penser à des vampires à l'image de Gwi-nam ou de l'une de nos héroines ! La suite va être passionnante !

    Une Masterclass indéniablement !

    A bientôt !


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  • Strange Tales est un comics Marvel dont la première série a paru de juin 1951 à mai 1968 soient 168 numéros pour un comics de l'Âge d'Argent. Le magazine était une sorte d'anthologie qui présentait divers sujets parmi l'horreur, le fantastique, la SF, les monstres puis à partir de 1961 les super-héros quand ils firent leur retour après une éclipse de dix ans depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Jack Kirby était un des grands officiants de ces Strange Tales, créant quantités de monstres tels Gorgolla, Grogg ou Fin Fang Foom qui intégrèrent plus tard l'Univers Marvel.

    Mais fin 1961, Stan Lee à la demande de Martin Goodman et pour suivre la concurrence de DC Comics relance le genre des types en capes, les super-héros, avec pour commencer les 4 Fantastiques (puis Hulk, Spider-Man, les Avengers, les X-Men, Iron Man, Daredevil, Docteur Strange, etc,... Ai déjà eu l'occasion d'en parler ici !). Les super-héros vont donc remplacer les monstres dans Strange Tales,  à partir du numéro 101.

    Ce sont dans cet article, les issues #101 à #106 qui vont nous intéresser car avant l'apparition du Docteur Strange et de Nick Fury, Agent du Shield dans ces pages, c'est Human Torch, la Torche Humaine qui en a les honneurs !

    Ces aventures du jeune Johnny Storm, le benjamin fougueux, impétueux et sans mauvais jeu de mots "tête brulée" se déroulent en parallèle de ses aventures en équipe et du N°8 des Fantastic Four.

    Des récits, inaugurant une nouvelle époque, dont on ne peut aujourd'hui souligner que le caractère simpliste et naîf (à l'image à la même époque, 1962 - 1963 des récits de Thor dans Journey into Mystery dont j'ai aussi déjà parlé) mais néanmoins récits toujours inventifs aux codes narratifs préétablis et qui mettent en avant les caractéristiques du jeune héros confronté à des situations en apparence insolubles comme autant de défis !

    Notre héros, justement, se retrouve dans ces six issues confrontés à des vilains tels que le Wizard en VO - le Sorcier en VF - et Pete-Pot-de-Colle, deux ennemis qui deviennent vite récurrents puis finissent par s'allier pour former plus tard, si je ne me trompe pas, les Terrifics, ennemis des Fantastiques, comptant aussi l'Homme-sable (un ennemi de Spider-Man)et Thundra l'Amazone ! Mais j'anticipe et on n'en est pas encore là !

    A l'occasion, Johnny Storm se fera ici doubler par un acrobate qui abusera de sa naïveté ou explorera une dimension parallèle à la source d'un mystère ! Ces histoires sont sympathiques pour le côté rétro et historique mais ne cassent pas des briques !

    Evidemment, dans ces six numéros, il y a d'autres histoires car les épisodes avec la Torche ne font que 13 pages et sont plus courts que la norme pour une revue qui serait consacrée à un seul héros ou équipe - parmi ces autres récits, toujours du fantastique, de la SF et des monstres comme pour marquer une transition. Mais c'est le jeune Storm qui m'intéresse ici et ne parlerai pas du reste des récits ! Pour terminer, pour les récits de Human Torch évoqués, c'est Stan Lee et son cousin Larry Lieber qui sont au scénario, et à tour de rôle Jack Kirby et Dick Ayers qui illustrent.

    A bientôt !

    PS : Overblog m'indique qu'il s'agit présentement de mon 250ème article dans la catégorie "Comics" !


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  • Un peu de philosophie et de réflexion épistémologique pour ce dimanche soir avec l'essai d'Etienne Balibar, Passions du concept, qui plus qu'un essai est plutôt un recueil d'articles et de conférences données par l'auteur - ouvrage assez ardu qui montre que Balibar est capable de pousser la réflexion assez loin (ce qui me fait doucement rigoler quand les merdias présentent Macron en élève de celui-ci alors que ce président imposteur et dévoyé est le dernier des ânes ! Mais bon je m'égare ! D'ailleurs Balibar ne le connait pas !).

    Pour ma part, j'ai eu l'occasion d'assister à une conférence de Balibar, c'était au Mémorial de Caen, dans le cadre de mes études de Philo (suspendues pour le moment) en 2016 ou 2017.

    Pour présenter cet ouvrage, et comme la tâche est difficile, je me contenterai exceptionnellement de faire un copier-coller de la page de présentation du livre sur le site de La Découverte car cela fera très bien l'affaire !

    "Ce deuxième volume des Écrits d’Étienne Balibar est constitué de neuf études à caractère philosophique portant sur des auteurs classiques ou contemporains (Canguilhem, Badiou, Pascal, Machiavel, Marx, Foucault et Althusser, d’autres encore) et traversant les questions du savoir scientifique, de la « prise de parti » politique et de son incidence sur la connaissance, du statut de la théorie entre spéculation théologique et interprétation de l’actualité.

    Rédigées entre 1994 et 2016, ces études illustrent le passage de l’auteur d’une épistémologie historique et critique, dont la question centrale avait été celle de l’articulation entre l’idéologie et la science, à une phénoménologie des énonciations de la vérité, dont le caractère intrinsèquement conflictuel, ouvert sur les « réquisitions » de la conjoncture, implique des interférences constantes entre la recherche de l’intelligibilité, le moment inéluctable de la décision et la répétition des grandes traditions spéculatives. Ces deux types de recherches, apparemment incompatibles, partagent une même passion du concept, qui est commune à tous les auteurs commentés.

    Distribuées en trois constellations thématiques, les lectures proposées s’organisent autour de formulations symptomatiques dont on documente à chaque fois les trajectoires d’un auteur à l’autre : histoire de la vérité, point d’hérésie, idéologie scientifique. Elles débouchent sur l’esquisse d’une problématique de l’ascension polémique (par opposition à l’« ascension sémantique » des logiciens) à laquelle donnent lieu les confrontations théoriques en révélant dans l’actualité leurs enjeux de principe.".

    Voilà, pour ma part j'ai trouvé les parties sur Foucault et Marx parmi les plus intéressantes !

    A bientôt !

    PS : Ceci est le 150ème billet "Philosophie" sur Overblog !

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  • Continuons si vous le voulez bien avec la Trilogie d'Alexander Freed pour Star Wars sur la rivalité et le combat entre deux formations : l'Escadron Alphabet de la Nouvelle République et la 204ème ou Escadre de l'Ombre des restes de l'Empire en déroute ! Parlons de Star Wars - L'Escadron Alphabet - Tome 2 : "Où l'Ombre s'abat".

    Précédemment l'Escadron Alphabet composé d'Yrica Quell (qui pilote un X-Wing), de Wyl Lark (dans son A-Wing), de Nath Tensent (à bord de son Y-Wing), de Chass na Chadic (aux commandes d'un B-Wing) et de Kairos (manoeuvrant un U-Wing) avait défait l'ennemi de la 204ème à Pandem Nai, sauvant même ce monde et éliminant la Colonelle Nuress. L'Escadre de l'Ombre semble donc en déroute mais c'est sans compter sur son ancien commandant, Soran Keize qui sort de sa retraite et en prend la direction, espérant mettre ses hommes à l'abri du danger mais ne renonçant pas pour autant à faire la guerre.

    Cette fois-ci le conflit est déplacé sur le monde urbain de Troithe. Là, nos héros, sous l'égide de la générale Hera Syndulla et avec les Renseignements Républicains de Caern Adan vont tendre un piège à la 204ème sur ce monde repris récemment aux Impériaux. Hélas, ce traquenard ne va pas fonctionner et l'Empire et la 204ème vont reprendre la planète détruisant même au passage le vaisseau amiral (de type Acclamator datant de la Guerre des Clones si j'ai bien suivi ?) le Lodestar. Nos héros se retrouvent séparés en l'absence de Syndulla partie avant la Bataille pour un autre front plus urgent !

    Mais surtout, dans cette débâcle, les choses vont encore plus mal tournées pour Yrica Quell qui doit vivre avec sur la conscience le péché de n'avoir pas su empêcher la destruction du monde de Nacronis lors de l'Opération Cendres, n'ayant désertée qu'ensuite sur l'injonction de Soran Keize précisément ! Caern Adan va se faire enlever par des sympathisants impériaux et dans un geste irréfléchi de désespoir diffuser le dossier de Quell à toute la flotte locale ce qui va entrainer la mise à l'index de Quell par tous ses compagnons.

    Nos compagnons sont séparés durant la Bataille de Troithe et des satellites avoisinants ! Quell se retrouve avec un Caern Adan mourrant et le droïde de torture IT-0 sur un astéroide à la dérive vers un trou noir, sa seule issue étant un mausolée apparemment Sith ! Nath et Wyl mènent les survivants de la Nouvelle-République dans une contre-attaque désespérée contre le Complexe Core-9, Lark aux commandes et en proie au doute ! Chass, elle, se retrouve au milieu d'une espèce de secte de la Force et finira par mettre les voiles non sans que les adeptes aient suscité une certaine réaction chez elle - de l'intérêt après la méfiance ? - et Kairos qui était au centre médical durant la Bataille est portée disparue !

    Soran, lui, a réussi à reprendre Troithe mais a perdu des pilotes et surtout ses vaisseaux capitaux, ne cherche pas tant à aider la gouverneure impériale locale qu'à mettre les voiles en réquisitionnant un cargo pour son escadre de TIE dans le complexe Core-9 ! Il parviendra à ses fins !

    C'est surtout le retour à la fin de Syndulla à la tête d'une force navale qui va leur sauver à tous les miches ! Le roman se conclut sur une victoire en demi-teinte, l'information la plus important est qu'Yrica Quell est portée disparue pour le reste de l'Escadron Alphabet voire considérée comme une traitresse et apparemment, à la toute fin, sur le point de reprendre du service dans la 204ème sous les ordres de son  mentor Soran Keize ! Habile retournement assez inattendu ! Mais ce n'est pas la première fois qu'un gentil devient méchant dans Star Wars.

    Un bon roman, copieux, avec de belles scènes de combats spatiaux qui rappelent les grandes heures de la série de romans Légendes X-Wing de Stackpole et Allston (et les BD et jeux vidéo associés !). Je déplore quand même dans cette première édition 4 ou 5 grosses coquilles d'imprimerie inadmissibles ! A lire et cela complète très bien l'autre Trilogie Riposte, L'Escadron Alphabet se déroulant un peu avant ou de façon contemporaine ! Ainsi qu'avec le jeu vidéo Star Wars - Squadrons.

    Alexander Freed est un spécialiste des ambiances de casernes dans Star Wars.

    A bientôt !


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  • On va maintenant parler ici de mangas et plus particulièrement de Hentai. Velvet Kiss est un ecchi manga (ce qui veut dire un manga "pervers", "cochon", bref pornographique) prépublié dans le magazine Vitaman et publié au Japon, entre 2009 et 2012 en 4 tomes reliés par l'éditeur Takeshobo. L'auteur en est Chihiro Harumi et chez nous c'est également publié en 4 tomes sortis courant 2013 par Soleil Manga dans la collection "Eros".

     
    Je ne vais vous parler ici que du seul tome 3  - que j'ai lu sur ma tablette - et qui nous rapproche de la conclusion. De quoi retourne-t'il ?
     
    Shin Nitta, un jeune businessman, connaît une belle réussite dans son entreprise et semble ne pas laisser indifférentes ses collègues. Mais à la suite d'une soirée trop arrosée, il aurait par inadvertance consentie un emprunt de 800.000 euros pour le compte d'une hôtesse. La banque d'affaire Kikuchiya lui impose alors un marché. S'il parvient à devenir ami et à tenir compagnie à une jeune femme, ils acceptent de geler le remboursement et ses intérêts.
     
    Nitta va alors devenir l'homme de compagnie de la jeune Kanoko Kikuchiya, une jeune femme blonde, plutôt malheureuse dans sa vie mais addict au sexe - et le pratiquant avec ses rares amis assez portés eux aussi sur la chose. Nitta va devoir accourir pour satisfaire Kano dès qu'elle le sonne et ça va commencer à lui peser !
     
    Cela nous donne lieu aux scènes de sexe du manga !
     
    Dans ce tome 3, cela commence à peser à Shin Nitta d'autant que le jeune homme a des sentiments pour une autre fille, une jolie brunette appelée Rumi mais c'est compliqué car celle-ci se remets d'une rupture sentimentale - toutefois dans ce tome 3, Nitta et Rumi finissent pas coucher ensemble !
     
    Tout ceci va pousser Nitta à dire à Kakono qu'il n'est avec elle que contraint et forcé. En réalité derrière cette histoire de dettes, il y a une affaire bien plus nébuleuse impliquant Yoriko Kikuchiya, une beauté fatale, la tante de Kanoko, qui aurait assassiné sa propre soeur, la mère de la jeune fille pour réépouser son mari.
     
    C'est l'amie journaliste-détective de Nitta qui enquête sur des histoires d'infidélité - et n'hésite pas à prodiguer des "sucettes" à Nitta pour ne pas griller sa couverture- qui pourrait bien révéler le lièvre !
     
    Il y a fort à parier que dans le quatrième et dernier tome, Nitta comprenne la source de la détresse de Kanoko et finissent par ressentir de l'empathie, sinon de l'amour pour elle !
     
    Voilà pour le scénario ! Vous aurez compris que l'on a ici du cul matiné de romance et de suspens/thriller ! On délaisse l'aspect niais habituel au genre pour un certain côté dramatique. Techniquement, le dessin est moyen, mais confère une forme de douceur aux personnage et évidemment comme dans tout ce genre, les parties génitales sont floutées, ce qui donne un aspect confus aux scènes de copulation ! Je préfère encore la BD érotique franco-belge telle que dans la collection "Les Grands Classiques de la BD Erotique" chez Hachette  - dont j'ai déjà présenté et continuerai à présenter quelques tomes ici ! Pour ce Velvet Kiss, les dessins de charmes les plus beaux sont encore les "pin-ups" qui ouvrent les chapitres !
     
    Voilà, sortez couverts et à bientôt !

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  • Le dernier roman de Michel Houellebecq est paru ce 7 janvier 2022 et comme d'habitude, c'est un événement éditorial sur lequel a étéAnéantir - Michel Houellebecq maintenu le plus grand secret pour un gros pavé de 637 pages dans la version que j'ai lu sur mon nouvel iPad Air.
     
    Le titre de ce roman tant attendu est Anéantir. L'auteur va-t'il y exprimer le nihilisme dont il est coutumier ? J'ai trouvé que Houellebecq s'était un peu assagi, mais son pessimisme finit par ressortir à un moment et les habituelles scènes de sexe reviennent dans la deuxième moitié du volume qui compte 7 parties.
     
    Le roman part dans différentes directions, mélangeant la Grande Histoire, la destinée politique de la France et l'histoire d'une famille, autour de Paul Raison, le personnage central, un haut fonctionnaire, homme à tout faire et confident de Bruno Juge, ministre de l'économie et des finances ! Toutes ressemblances avec Bruno Le Maire, qu'on dit ami de Houellebecq et Emmanuel Macron  - nommé ici "le Président" - sont-elles fortuites ? Le récit se déroule en 2027.
      
    Paul Raison n'a plus de vie sentimentale depuis 10 ans et son mariage avec Prudence bat de l'aile. Pourtant au fil du récit, il se "rabiboche" avec son épouse et ils connaissent tous les deux de nouveau le plaisir sexuel, celle-ci s'étant par ailleurs tournée vers la "religion" wiccane. Paul a une soeur, Cécile, fervente catholique, mariée à Hervé notaire au chômage et qui ont deux filles dont celle qui fait des études de Lettres, Anne-Lise, exerce en secret le métier d'escorte-girl ! Paul a aussi un plus jeune frère, Aurélien, un restaurateur de tapisseries médiévales dont la femme, Indy, une journaliste aigrie et ratée, aigrie car ratée est une vraie plaie. Bref, Aurélien est malheureux et ça finira mal pour lui dans ce récit ponctué par son divorce malgré son histoire d'amour avec Maryse, une femme originaire d'Afrique et aide-soignante.
       
    Pour le Grand Récit, 2027 est une année d'élection présidentielle - où "le président" ne peut plus se présenter après deux mandats - Houellebecq semble au passage poser que Macron sera réélu en 2022 - ce qui n'est pas acquis, les gens mentant aux sondeurs comme le précise d'ailleurs l'auteur à un moment ! Autre point ridicule du moment, Bruno Juge (et donc Bruno Le Maire) présenté comme un génie de l'économie alors qu'on a bien vu dans le monde réel que c'est un clown comme tout le reste de ce gouvernement de tocards !  Une chose est sûre, le pays ne s'en relevera pas si il prend encore 5 ans de Macron ! Bref je digresse !
       
    Donc dans le roman, le président présente un certain Sarfati, une sorte de Hanouna, pour lui succéder, épaulé par Bruno. Dans ce dispositif, Paul soutient bien entendu le ministre de l'économie.On suit toute la campagne face au candidat du Rassemblement National ce qui est pour l'écrivain l'occasion de disserter sur la politique française.
       
    En toile de fond, on a aussi des actions de hackers sur le net, des vidéos virales qui revendiquent des attentats contre des portes-containers ou contre une clinique d'insémination artificielle. Le titre, Anéantir, fait ainsi référence à cette destruction de la civilisation moderne aussi en écho à la deep écologie - et le nihilisme de Houellebecq refait ici surface ! La DGSI parviendra par percer la clé de ces actions mais  le roman présente une conclusion ouverte sur cette sous-intrigue !
       
    Il est surtout beaucoup question du milieu médical - et Houellebecq s'est beaucoup documenté  ! Edouard, le père de Paul, est un ancien de la DGSI aussi et fait un AVC au début du roman, finit dans une unité de rétablissement jouxtant un EHPAD. L'écrivain montre la logique managériale dans ces établissements et la dénonce à tel point que la famille de Paul va faire sortir le père clandestinement de ce lieu avant qu'il ne devienne un mouroir pour lui.
      
    Enfin, le dénouement du roman est poignant car le principal protagoniste chope un cancer ORL qui le ménera vers le trépas - un sujet sur lequel il est difficile et délicat d'écrire et Houellebecq s'en sort avec pudeur et brio.
     
    Et pour être complet, je mentionne une nouveauté dans le récit de Houellebecq, la description par le menu de nombreux rêves que fait le personnage principal. Houellebecq s'est-t'il converti à Freud ? S'agit-il de rêves inventés ou de songes qu'à fait l'auteur ? A voir si il poursuit sur cette voie dans les romans suivants, ça peut être intéressant !
       
    Que retenir ? Au final un très bon roman qui se lit très vite et très bien, s'éparpille un peu parfois avant de se recentrer ! Mais bon Houellebecq est une valeur sûre et je recommande vivement cette lecture ! Un roman qui parle "d'amour, de désir et de mort" !
       
    A bientôt !

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  • La situation va de mal en pis pour les héros de la série Zoo dans la troisième et ultime Saison. En effet, dans la Saison 3 de ce qui est bien un thriller de science-fiction (avec ses approximations scientifiques), Jackson Oz et ses compagnons, Abraham Kenyatta (devenu médecin entre temps) et sa femme Dariela,  Jamie Campbell, Mitch Morgan et sa fille Clémentine Lewis - jouée par Gracie Dzienny - sont confrontés à un double problème durant l'ellipse de 10 ans avec la Saison 2 : résoudre la stérilité de la population humaine et endiguer le flot des hybrides !
     
    Précédemment un groupe de savants fanatiques  nommé les Bergers a stérilisé toute l'Humanité pour redonner toute la primauté aux animaux. Durant les 10 ans écoulés, Jamie a d'ailleurs traqué les derniers membres de ce groupe. Mitch Morgan, lui, est retrouvé dans un caisson de stase où on l'a mis suite à l'attaque qu'il a subit par les hybrides puis on découvrira que la méchante de la Saison lui a implanté au moyen d'une biopuce, une seconde personnalité, celle de Duncan, un psychopathe et associé/homme de main de Abigail Westbrooke  - jouée par Athena Karkanis.
     
    Car Abigail - qui est la soeur de Jackson - a en effet crée les hybrides à partir de son propre ADN et veut contrôler le monde à leur tête. Un Mur a été construit sur la Côté Ouest des Etats-Unis mais de nouvelles espèces de monstres hybrides ne cessent d'apparaitre. Abigail, tout comme son frère, est capable de contrôler à distances ces hybrides et a disposé des nids et des antennes supposées activer les nids aux quatre coins du globe ! La menace est imminente !
     
    Mais tout n'est pas noir et il y a une lueur d'espoir quand Clementine annonce qu'elle est enceinte ! Ce bébé pourrait être la clé pour le vaccin contre la stérilité ! Mais le père, Sam Parker - joué par Delon de Metz - a aussi son mot à dire sur l'enfant à naitre de Clem.
     
    L'équipe pourra compter sur des renforts : Logan Jones - joué par Josh Salatin - ou Max Morgan, le père de Mitch - joué par Robin Thomas - ou encore Tessa Williams, la nouvelle copine de Jackson - interprétée par Hilary Jardine  - mais subira aussi des pertes !
     
    Une série que j'ai trouvé vraiment extravagante ! La technologie futuriste y est très mise en avant mais il ne faut pas être trop regardant sur les incohérences comme des personnages qui savent tout faire ou une organisation comme les Bergers dont on se demande comment elle se finance (je ne parle même pas des moyens financiers d'Abigail !) et j'ai cru noter un problème de temporalité avec le fils que Jackson retrouve dans la Saison 3  - Supposé avoir disparu il y a 20 ans mais qui avait 5 ans il y a 10 ans ?
     
    Néanmoins, Zoo sait susciter l'intérêt mais vous serez comme moi frustré car c'est une série annulée en cours de route ! En effet, la Saison 3 ne conclut rien, lance des nouveaux défis ardus à ses héros et appelle une Saison 4 qu'on ne verra sans doute jamais !
     
    A la fin, les héros doivent laisser le champ libre aux hybrides si ils veulent récupérer le bébé de Clem kidnappé par Abigail !
     
    Bilan mitigé donc ! Solution : se replier sur le livre de James Patterson dont la série est issue avec de grandes libertés je crois ?
     
    Et ceci clot mon laïus sur la série Zoo !
     
    A bientôt !

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  • La notion de culture n’est pas évidente à maîtriser. Elle est par ailleurs utilisée à la fois par l’anthropologie et la sociologie. Dans son livre La notion de culture dans les sciences sociales, Denys Cuche dresse un tour d’horizon et tout y passe !

    La culture permet de penser l’homme dans sa diversité et son unité et a remplacé la notion de race si problématique. La genèse de cette notion est détaillée par l’auteur. Cette notion est délicat à manier et l’on peut aborder à la fois une approche relativiste et ethnocentriste.

    Les cultures doivent être étudiées dans leurs rapports les unes avec les autres. Une culture est une chose qui évolue sans cesse et elle n’est pas sans lien avec les rapports de classe. Sur le plan individuel, la culture est aussi ce qui fonde notre identité.

    La culture relève-t-elle d’une vision particulariste ou universaliste ? Qu’en est-il par ailleurs de la culture mondialisée accusée d'américanisation ? En réalité, la réception des produits culturels standardisés varie selon les aires géographiques et les populations.

    Et que dire du mélange des cultures ? Qu’en est-il de la culture des immigrés ? Du choc des cultures ? Y a-t-il des cultures dominantes et des cultures dominées ?

    Durkheim, Mauss, Bastide, Levi-Strauss, Mead et bien d’autres sont mis à contribution ! Et on n’oublie pas la problématique de la culture populaire, de la culture bourgeoise, de la culture militaire, de la culture de pauvreté, de l’interculturel et du multiculturalisme.

    Finalement, on est là devant un petit ouvrage très intéressant et très complet qui fait le tour de la question en une cent-cinquantaine de pages ! Ça mériterait que je m’y attarde plus mais j’y reviendrai dans le futur dans des billets thématiques dédiés.

    À bientôt !

    PS : l’année 2021 s’est terminée et pour ma part j’aurais fait 21 « Défis lecture » pour cette année écoulée (contre 65 livres lus en 2020, confinement oblige !).


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  • Mon petit plaisir de ce début d'année 2022 est le visionnage de la Saison 4 de la série déjà culte Cobra Kai. On retrouve nos profs de karaté et nos ados avec des soucis existentiels dans ce qui s'annonce comme une rivalité d'écoles et de Senseis. L'aventure continue alors qu'une Saison 5 est déjà dans les tuyaux !

    On retrouve Daniel LaRusso et son école du Miyagi Do - toujours interprété par Ralph Macchio - et Johnny Lawrence à la tête du Dojo de l'Aigle venimeux - avec toujours William Zabka dans le rôle ! Deux acteurs épatants - qui rendent leurs personnages attachants - mais pour le reste du casting, je ne rappellerai pas les noms des différents acteurs et actrices (sauf nouveaux personnages et acteurs) et vous renvoie à mes précédents billets sur les Saison 1 à 3 !

    A la fin de la Saison 3 justement, la rivalité entre les Cobra Kai - dirigés de main de fer par John Kreese, un ancien du Viet-Nam - joué par Martin Kove - et les autres dojos est au plus haut. Johnny Lawrence a fait sécession et fondé l'école de l'Aigle venimeux et il y a eu des transferts d'élèves entre les différentes équipes. Johnny et Daniel s'associent - mais ça ne va pas être simple ! - car un ultimatum a été lancé à Kreese : celui qui perdra le 51ème Tournoi d'All-Valley devra fermer son dojo !

    Kreese est prêt à tout pour l'emporter y compris faire appel à un revenant en la personne de  Terry Silver (introduit dans Karate Kid III) - joué par Thomas Ian Griffith - qui se révèle toujours un être très désagréable, à la limite du psychopathe, manipulateur et dangereux qui ira même jusqu'à trahir un proche à la fin de la Saison !

    Nos jeunes eux continuent avec leurs problèmes des Saisons précédentes ! On retrouve Robby, Miguel, Sam, Tory, l'"Aigle" ou Dimitri. C'est le point fort de la série, de bien développer ses personnages, ce qui les rends attachants. Dans cette Saison, il est parfois difficile de dire qui est le gentil, qui le méchant car tous ont des qualités et des défauts ! Ainsi, la gentille Sam se montre parfois obstinée et cruelle avec Tory qui est en réalité une fille qui essaie de joindre les deux bouts pour soigner sa mère malade !

    Certes, on pourra trouver que cette Saison 4 commence à tourner un peu en rond mais en vérité, la série parle de rédemption et les adultes pourraient avoir des leçons à tirer des comportements des jeunes !

    Un nouveau gamin fait son entrée, le jeune Kenny Payne - joué par Dallas Dupree Young - qui va rejoindre Cobra Kai et que Robby Keene va prendre sous son aile, Kenny victimisé par Anthony LaRusso, le fils de Daniel - joué par Griffin Santopietro - lui aussi mis en avant cette Saison. Ce Kenny se révèlera un "petit con hargneux" sous la mauvaise influence des senseis de Cobra Kai !

    Daniel et Johnny ont des désaccords mais finissent par s'entendre. Johnny se met en couple avec Carmen Diaz, Miguel et Robbie tracent leurs chemins toujours en quête de figures paternels, Sam sort de nouveau avec Miguel et connait toujours sa rivalité avec Tory donc - qui n'est pas Tory Schwarber - et donc pas la fille d'Ali Mills - contrairement à ce que laissaient entendre de fausses infos qui ont "fuité" sur le net pendant la Saison 3 ! Il s'agit en fait de Tory Nichols !

    Le mélange des styles de karaté est la clé de la victoire au Tournoi mais pas que ! Car derrière ces styles, ce sont en fait des modes et philosophies de vie différent(e)s !

    Le Tournoi a lieu dans les deux derniers des traditionnels 10 épisodes de la Saison et les vainqueurs sont assez inattendus !  Quel Dojo va fermer ?  Là encore c'est une surprise et le perdant ne compte pas en rester là ! Un personnage majeur de Karaté Kid II  déjà aperçu dans la série est appelé à faire son retour en Saison 5 ! On ne rigole plus ! Miguel fait une fugue et Terry Silver un dernier coup de pute !

    Bref c'est toujours aussi bon et ai Binge-watché ça en deux soirées (ce qui n'est pas déraisonnable !) !  Je ne vous spoile pas trop volontairement pour vous laisser la surprise et vous recommande cette série si vous ne la connaissez pas - pas besoin d'être fan de Karaté ! Je la recommanderai par ailleurs à ma Maman très bientôt (qui a du mal avec Breaking Bad et préfère hélas Un si grand soleil !).

    A bientôt !


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  • Les adaptations de bande dessiné nous ont donné Daybreak en 2019 d'après l'oeuvre de Brian Ralph, et produit et réalisé par Brad Peyton et Aron Eli Coleite, série déjantée si il en est ! Il s'agit là d'une sorte de parodie de films de zombie dans le registre humoristique, maniant surtout l'humour noir. La série peut se visionner rapidement car elle ne comporte que 10 épisodes en une unique Saison !

    On suit le monde d'après une Apocalypse nucléaire qui a transformé tous les adultes en goules ! Seuls subsistent les ados avec leurs modes de vie, leurs codes, leurs façons de parler ! Le film surfe allégrement sur cette culture ado  - ce qui je pense fera qu'elle sera ultra-datée d'ici même pas 10 ans. On croisera notamment des Pokémons, Magic l'Assemblée ou le jeu vidéo Overwatch.

    La série regorge de trouvailles visuelles, sous-titres, onomatopées et autres empruntés à la BD ! Après l'Apocalypse, le jeune Josh Wheeler - joué par Colin Ford -  a été séparé de sa nouvelle copine, la très populaire Samaira "Sam" Dean  - jouée par Sophie Simnett et va tout faire pour la retrouver. Il va s'adjoindre des compagnons de galère : la gamine facétieuse Angelica Green - jouée par Alyvia Alyn Lind,  Wesley Fists l'homosexuel de service - joué par Austin Crute,  l'insupportable Eli Cardashyan - joué par Gregory Kasyan et  Mme Madeleine ("la Sorcière"), une des rares adultes qui a survécu (mais pas indemne !) -  jouée par Krysta Rodriguez !

    La série joue beaucoup sur l'idée de communautés - et dénonce les étiquettes que l'on met sur les gens ! Mais la Saison ne m'a pas convaincu ! Sérieux ! C'est quoi ce discours débile à base de wokisme et de cancel-culture ? Daybreak fait ainsi par exemple l'apologie de la non-binarité ou du port du voile islamique, tient à un moment un discours pas très fin sur le consentement - bref avance avec des gros sabots, sans subtilité !

    Les jeunes se sont donc organisés en communautés : les Gorilles, les Amazones, les Gamers, les Génies, avec notamment à la têtes des Sportifs, le très balaise Turbo Polasky - joué par Cody Kearsley - par ailleurs l'amant jaloux de Wesley et qui occis les gens comme bon lui semble !

    Mais le véritable ennemi, c'est le Baron Triumph, le dernier des adultes, joué par Matthew Broderick - à moitié muté et qui mange de la chair humaine ! Il est en réalité le Proviseur Michal Burr et n'a qu'un seul objectif, détruire Glendale, la ville où se situe l'action !

    A la fin, Josh rassemble tout le monde pour lutter contre Triumph ! Tout est bien qui finit bien !

    On pourrait encore ajouter que Brad Peyton, le réalisateur, est un tâcheron.  Il  brise toutefois le 4ème mur et ne se borne pas à catégoriser les ados et à détouner les codes des films de zombies de manière bien peu transcendante ! Mais hélas les persos de la série sont insupportables et on n'a qu'un souhait les voir se faire buter ! Une narration style BD/Comics certes, pour au final une série vulgaire et violente/grand-guignolesque même !

    Une série décapante mais qui veut en faire trop ! Et un discours "politique" un peu ridicule ! Tout le monde est uni à la fin et "Sam" Dean devient la Reine ! Un nouveau despote ?
     
    En vous souhaitant une bonne année 2022 dont je vais consacrer une partie du temps à peaufiner mes blogs en corrigeant notamment les fautes d'orthographe car me suis rendu compte en relisant la partie des articles "Cinéma" qu'il y en avait encore pas mal !
     
    A bientôt !

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  • L'adaptation à la vie sur Terre s'annonce difficile pour les habitants de l'Arche. La structure spatiale a fini par s'écraser au sol en plusieursLes 100 - Saison 2 morceaux à la fin de la Saison 1 en laissant heureusement un grand nombre de survivants. Mais les difficultés et les défis s'annoncent dans les 16 épisodes de cette Saison 2 de la série Les 100 pour Clarke Griffin - toujours jouée par Eliza Taylor-Cotter et Bellamy Blake - rôle endossé par Bob Morley.

    Précédemment, les 100 jeunes envoyés comme parias sur Terre ont découvert que la planète était peuplée par les Natifs qui ont un mode de vie au mieux féodal en tout cas barbare. Octavia Blake - jouée par Marie Avgeropoulos - s'est même rapprochée de Lincoln - joué par Ricky Whittle, un Natif - mais à la fin de la Saison 1 l'affrontement entre les Natifs et le Peuple du Ciel est inévitable et entrainera des pertes dans les deux camps.

    C'est alors qu'une troisième faction entre en scène, les habitants du Mont Weather qui vivent reclus dans la montagne, abrités dans leur bunker protégé par de la haute technologie. Ceux-ci recueillent une partie des 100 sous l'autorité de Dante Wallace - joué par Raymond J. Barry et semblent un temps amicaux. Mais en réalité, cette dernière faction est très sensible aux radiations de l'extérieur et à l'initiative du fils de Dante, le sinistre Cage Wallace, joué par Johnny Whitworth, ils vont faire des jeunes de l'Arche leurs otages allant jusqu'à les tuer, les charcuter pour récupérer leur moelle osseuse qui constitue leur remède et leur pass pour la vie au dehors.

    Du coup, les habitants de l'Arche qui se regroupent et les Natifs vont avoir à faire front commun car le peuple du Mont Weather ponctionne aussi les gens de Lexa qui est la leader des Natifs et est jouée par Alycia Debnam-Carey que je connaissais déjà de Fear the Walking Dead où elle joue Alicia Clark. Mais trouver un accord est difficile et Clarke et Lexa devront faire des compromis d'autant que le temps presse. Ils n'ont pour seule alliée dans la place que Maya Vie, jouée par Eve Harlow et ont réussi à infiltrer Bellamy dans la montagne.

    La montre joue en effet pour attaquer le Mont Weather et sauver leurs amis pris en otages. Au bout du compte, c'est le jusqu'au-boutisme de Cage qui va causer la perte de son peuple et amener Clarke à se salir les mains, tuant même des enfants. A la fin l'héroïne est profondément marquée par ses choix difficiles et décide de s'exiler.

    Une autre intrigue est lancée pour la Saison 3 en fin de cette Saison 2 à travers le personnage du Chancelier Thelonious Jaha -joué par Isaiah Washington - qui mène un petit groupe pour trouver la "Cité des Lumières", censée être un Havre de Paix mais qui tombe en réalité sur ce qui semble être une Intelligence Artificielle qui n'est pas étrangère à la Guerre nucléaire totale qui a précédé ! De mauvaise augure pour la suite, cette I.A. folle ?

    Bref une Saison un peu lente à démarrer, poussive par moments mais qui avance bien sur la fin et présente des enjeux moraux intéressants.

    A bientôt !


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  • Hawkeye est la cinquième et dernière série Marvel Studios, dans le MCU, pour l'année 2021, sortie pour les Fêtes et qui se présente comme une comédie de Noel. Certes il y a de la légèreté dans ces six épisodes supervisés par Jonathan Igla mais aussi une bonne part de drame - et c'est pour ça que j'aime tant le MCU !

    La série met en avant Clint Barton - joué par Jeremy Renner, alias Hawkeye, un Avenger qui est dépourvu de force herculéenne et qui ne lance pas de rayons laser mais n'en demeure pas moins un héros - au point d'inspirer une voie d'excellence à la jeune Kate Bishop lors de la Bataille de New York contre Loki et les Chitauris en 2012.

    Car cette série est le récit d'un passage de flambeau - ouvrant potentiellement la voie à l'apparition des Young Avengers  ! Passage de flambeau de Clint Barton à Kate Bishop, interprétée par l'excellente et sympathique Hailee Steinfield. La jeune femme est une multi-championne olympique et se rêve en super-héroïne, ayant perdu son père en 2012. Issue d'une famille très aisée, elle ne voit pas d'un bon oeil la relation entre sa mère Eleanor Bishop - jouée par Vera Farmiga - et  Jack Duquesne (qui n'est autre que l'équivalent MCU du Swordman des comics, épéiste hors-pair) - joué par Tony Dalton - qui cache des choses mais est en fait clean et une fausse piste du scénario. En effet, on se demande longtemps qui est le méchant de la série !?

    Lors d'une vente aux enchères illégale, Kate mets fortuitement la main sur le costume de Ronin - l'identité secrète de Clint Barton entre Avengers  : Infinity  War et Avengers : Endgame qui a décimé les rangs des malfrats ! Endossant ce costume et ayant affaire au Gang des Survêts venu récupérer une montre à la vente, Kate se met en fâcheuse situation, ce qui pousse Clint Barton qui espérait passer un Noel tranquille en famille et qui a vu la scène à la télé à intervenir et à tirer la jeune femme d'affaires. Mais dès lors les problèmes vont s'accumuler, de mal en pis !

    Un de ces problèmes, c'est la cheffe directe du Gang des Survêts qui n'est autre que Maya Lopez jouée par Alaqua Cox, une super-héroïne sourde-muette surnommée Echo, capable comme Taskmaster de copier tous les styles de combat rien qu'en les observant ! Elle sera au centre de la future série Echo. Son père a été tué par le Ronin et elle ne désire rien tant que se venger en découvrant l'identité secrète du justicier des rues puis en le faisant passer de vie à trépas, aidée en cela par Kazi, son second, joué par Fra Fee.

    Et comme si nos héros n'étaient pas assez dans la merde, la Veuve Yelena Belova - jouée par Florence Pugh - vient à New York dans le but d'exécuter un contrat sur la tête de Barton qu'elle pense responsable de la mort de sa soeur, Natasha Romanoff.

    Kate et Clint s'associent pour contrer le Gang des Survêts, enquêter sur Jack Duquesne, échapper à Yelena. Le final s'annonce spectaculaire et voit rien moins que le retour du Caïd, Wilson Fisk qui tire les ficelles, le Big Boss "qu'on veut éviter depuis le début" et qui est toujours joué par l'excellent Vincent D'Onofrio qui fait sien le personnage dans une sorte de "soft reboot". Et comme Matt Murdock réapparait aussi, toujours sous les traits de Charlie Cox, dans Spider-Man : No Way Home, c'est comme si les séries Netflix, Daredevil en tête, étaient recanonisées !

    Une très bonne série, à la construction scénaristique impeccable, des moments cocasses, de l'action et des scènes d'émotion (mention à la confrontation finale entre Clint et Yelena autour de la mémoire de Natasha !). Bref j'ai adoré cette série qui fait bien terminer l'année pour le volet séries du MCU de Disney +. Grosse incertitude toutefois sur le sort final du Caïd mais qu'on reverra probablement dans la série Echo. Mais avant, en 2022, on aura les séries Moon Knight, She-Hulk et Mrs. Marvel !

    En vous souhaitant un joyeux Noel ! A bientôt !


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  • J'aime assez le genre steampunk, ce mélange d'Ere Victorienne et de technologie à la vapeur à la Jules Verne, parfois matinée de Féérie - que j'avais découvert avec le jeu de rôles Château Falkenstein. J'étais donc très intéressé par Mortal Engines, film réalisé par Christian Rivers, sorti en 2018, d'après un storyboard/script de Peter Jackson et tiré du premier tome de la saga romanesque de Philip Reeve, Tom et Hester.

    Pourtant le film fut un échec retentissant au box-office avec des critiques mitigées ! Les gens sont blasés de nos jours. Moi j'ai bien aimé ce Mortal Engines ! Scénario simple mais d'intéressants parti-pris visuels !

    Toute la trame repose sur l'idée que dans un monde post-apocalyptique, après "la Guerre des 60 minutes" qui vit les armes quantiques se déchainer, les survivants vivent dans des cités qui ont la particularité originale d'être des cités mobiles - comme si on avait placé une ville entière à la manière d'une pièce montée, sur un char d'assaut ! La dimension de ces trucs est tout simplement épique !

    La Cité de Londres a décidé un jour de franchir le Pont et de s'aventurer sur le continent, avalant les plus petites cités et les bourgades. Il y a quelque chose de sale dans l'esthétique de ce film avec des inventions faites de bouts de ficelles et de scotch. C'est un monde où les ingénieurs font la loi ! C'est aussi une métaphore de la confrontation entre l'Ouest, mercantile, matérialiste et consumériste, et l'Est plus spirituel et en harmonie avec la Nature.

    Dans les hautes sphères de Londres, on trouve Thaddeus Valentine, chef de la guilde des historiens et Seigneur-maire adjoint de Londres qui est dévoré par l'ambition et fait tout pour mettre au point une arme qui lui ouvrira les portes de l'Est en en fracassant la Muraille. Il est interprété par Hugo Weaving, décidément abonné aux rôles de méchants. Il y a aussi sa fille,  Katherine Valentine, une historienne, jouée par Leila George dont on se demande à quoi sert le rôle tant il est sous-exploité !

    Mais les héros de ce récit, ce sont Tom Natsworthy, apprenti historien de Londres, joué par Robert Sheehan et surtout Hester Shaw, interprétée par Hera Hilmar, une jeune femme dont Thaddeus a jadis assassiné la mère lorsque celle-ci a fait une découverte archéologique d'importance, pour se l'approprier. Il a aussi défiguré et abandonné Hester - et sous-entend à un moment qu'il est peut-être son père, à moins que ce soit une ruse ? Celle-ci a été recueillie par  Shrike, un assassin, joué par Stephen Lang grimé par les effets spéciaux, une sorte de cyborg cauchemardesque mais en réalité au grand coeur.

    Au début du film, Hester veut se venger de Thaddeus et tente de l'assassiner mais n'y parvient pas et est contrecarrée par Tom qui croit bien faire ! Le deux jeunes gens se font balancer de la cité de Londres par Valentine qui veut cacher ses méfaits passés et vont dès lors devoir changer leurs plans .

    Par la suite, Tom et Hester se rapprochent, rejoignent la ligue Anti-Tractionniste menée par la rebelle et opposante Anna Fang - jouée par Jihae -et vont tout faire pour arrêter la cité de Londres qui déboule à toute vitesse sur l'Est.

    Finalement, dit comme ça le scénario est assez simple mais le film, je ne sais pas vous, mais moi ça m'a donné envie de lire la saga de Philip Reeve et surtout les tomes suivants !

    A mon avis, un film largement sous-estimé !

    A bientôt !


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  • Il est établi que DC Comics et la Warner Bros. se sont foirés dans la mise en place de leur univers partagé de super-héros comme a réussi à le faire Marvel Studios avec le MCU. Ils ont voulu rassembler trop vite les différents éléments dans le film Justice League et n'ont pas pris le temps de les présenter dans plus de films comme a fait le concurrent.

    Néanmoins, certains films du DCEU sont de beaux petits succès comme le premier Wonder Woman  de Patty Jenkins ou encore Aquaman. D'ailleurs ce super-héros des océans était déjà présent dans Justice League notamment.

    C'est James Wan qui réalise ce film sorti sur les écrans en 2018 avec un beau casting comprenant Temuera Morrison dans le rôle de Thomas Curry le père du héros et Willem Dafoe dans celui du vizir d'Atlantide  Nuidis Vulko. Je n'avais pas reconnus tout de suite Nicole Kidman qui joue Atlanna, mère d'Aquaman et ancienne reine de l'Atlantide ni Dolph Lundgren qui est Nérée, le roi de Xebel. C'est Jason Momoa - qui a fait bien du chemin depuis la série Stargate Atlantis - qui interprête Arthur Curry alias Aquaman.

    Au début de ce film pas avare sur les effets spéciaux, la reine Altanna fuit un mariage arrangé avec le roi Orvax d'Atlantide (personnage seulement évoqué et jamais montré à l'écran) et échoue littéralement au pied du phare ou Tom Curry est gardien. Ces deux-là vont alors vivre une histoire d'amour et prouver que le rapprochement entre leurs deux mondes, la Terre et la Mer est possible ! Ils auront un fils, Arthur. Mais la reine doit se sacrifier pour protéger sa famille et retourner vers son mariage arrangé.

    Des années plus tard, une fois Arthur atteint l'âge adulte, il est devenu un "beau bébé" doté de pouvoirs, capable de soulever un sous-marin dans l'eau, de se propulser telle une torpille, de communiquer avec les poissons et presque indestructible. Il affronte notamment David Kane - joué par  Yahya Abdul-Mateen II - un pirate des mers, provoque le décès du père de celui-ci et se fait un ennemi mortel.

    Pendant ce temps, en Atlantide, le roi Orm Marius - joué par Patrick Wilson, le fils légitime d'Atlanna et du roi Orvax - a des plans pour partir à la conquête des terres des Surfaciens et simule une attaque de ceux-ci avec un sous-marin en fait volé par Kane. Afin de convaincre le roi Nérée de se joindre à lui et unifier les Sept Royaumes ! Le stratagème semble fonctionner !

    Mais c'est compter sans  Mera - jouée par Amber Head, la princesse de Xebel, fille de Nérée et promise d'Orm qui va chercher Aquaman et le prier de venir réclamer le titre de Roi d'Atlantide pour lequel il est légitime en tant qu'ainé d'Atlanna malgré sa bâtardise - et ainsi empêcher la guerre ! Mais Arthur est très réticent, finit par affronter Orm en duel de succession puis par prendre la fuite avec Mera.

    Le film se transforme alors en une chasse au trésor à la recherche du Trident légendaire du roi Atlan tout en affrontant David Kane, ivre de vengeance et devenu entre-temps Black Manta grâce à la technologie atlante ! Pendant ce temps, Orm noue ses alliances.

    Après une séquence digne de Lovecraft dans la Fosse, Arthur et Mera retrouvent une personne que l'on pensait disparue et Aquaman défie le Karathen (déclinaison du Kraken) qui protège le Trident puis récupère l'arme et rallie le monstre.  Cette séquence ou Arthur décroche le Trident rappelle évidemment un autre Arthur, roi lui aussi, qui s'appropriait Excalibur ! Notre héros brandissant le Trident acquiert aussi son iconique combinaison or et verte.

    On a ensuite droit à la bataille finale à grands renforts d'effets numérique mais un peu brouillonne puis tout se termine bien pour cette origin-story.

    Au final, un film qui remplit bien le cahier des charges et se regarde sans déplaisir !

    A bientôt !


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