• Depuis le rachat par Disney, les femmes sont bien mises en avant dans la Saga Star Wars (Ahsoka Tano, Jyn Erso, Rey,...) mais la figureStar Wars - Leia : Princesse d'Alderaan - Claudia Grayemblématique reste la Princesse Leia Organa d'Alderaan (on trouve aussi Aldorande comme désignation - ce serait bien d'uniformiser les traductions entre les romans, comics et guides et encyclopédies !). Carrie Fisher, sa regrettée interprète, a marqué les coeurs et les esprits !

    Claudia Gray nous offre le roman Star Wars - Leia : Princesse d'Alderaan qui nous raconte la jeunesse de la Princesse aux macarons, son engagement au sein du comité législatif de la jeunesse et son rôle au coeur de la Maison Royale d'Alderaan. On en apprends plus sur Bail Organa, sa femme Breha, les parents adoptifs de la fille de Padme Amidala et sur la planète qui sera anéantie par la première Etoile Noire.

    Leia prend conscience des réalités politiques, de la cruauté de l'Empereur Palpatine et la tyrannie qu'il fait régner sur la Galaxie. Elle veut alors passer à l'action, tout en devant suivre les épreuves pour la succession. Elle participe à des missions humanitaires notamment à partir du Tantive IV. Naive, elle commence par commettre des erreurs.

    Mais surtout, elle découvre que ses parents adoptifs conspirent contre l'Empire, ce qui n'est pas sans danger pour sa planète pacifique ! On sait ce qu'il adviendra... On croise Mon Mothma, Saw Gerrera et ses Partisans, Amilyn Holdo, le Moff Panaka. On  va sur Naboo, Crait et Coruscant entre autres. Ce roman était sorti en 2017 au moment de la sortie des Derniers Jedi dans un "voyage introductif" à ce film. On a les prémices de la Rébellion.

    Claudia Gray écrit très bien et ceux et celles qui adorent le personnage de Leia seront comblé(e)s par la façon dont l'auteur dévoile sa psychologie. Le personnage de Breha jusque ici cantonné à l'arrière-plan (juste aperçue furtivement à la fin de La Revanche des Sith) est également bien décrit.

    J'ai bien aimé ce roman qui est au-dessus du lot ! Ah si ! A la base, c'est un roman jeunesse - comme Etoiles perdues, un autre roman Star Wars jeunesse de Claudia Gray ! Ca pose aussi des connexions dans tous les sens !

    "Défi Lecture N°7"

    A bientôt !


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  • J'attendais beaucoup de la série Anne with an E, série qui était prometteuse mais en réalité la série m'a un peu déçu ! La Saison 3 semble clore le récit de la jeunesse de Anne Cuthbert et on retrouve toute la petite bande de jeunes gens d'Avonlea aux alentours de 1900.

    Si la série m'a déçu, c'est par son côté un peu "guimauve" ! Ca dégouline trop parfois de bons sentiments à tel point que par moments, on s'attendrait presque à voir les acteurs se tourner vers la caméra et nous faire un clin d'oeil !

    Anne est une jeune fille tentant de s'émanciper dans une époque pleine de misogynie ! La série n'est jamais aussi bonne que quand elle montre de la maturité et dénonce les injustices de ce temps-là, qu'il s'agisse du racisme envers les Noirs, de la tentative de déculturer les enfants du peuple indien, des différences de classes sociales ou de la condition des femmes condamnées à n'être que de "bonnes épouses dévouées".

    La fin de la Saison est plus intéressante - avec notamment Anne qui découvre son amour pour Gilbert, le drame des Indiens, la censure du journal étudiant, et nos jeunes gens qui s'envolent pour l'université !

    On suit la vie de cette communauté, avec ses drames (le décès de Mary - jouée par Cara Ricketts, les amours contrariés de Anne, l'incendie de nuit de l'école suite aux manigances du conseil municipal, la brouille - temporaire - entre Anne et Diana,...) et ses moments de joie (la découverte de l'amour, l'entrée à l'université, la recherche des origines de l'héroïne, la défense des justes causes,...).

    Donc si, la série vaut le coup si on passe outre l'aspect anecdotique des destins individuels pour s'intéresser au cadre en arrière-plan, la peinture d'une société disparue.

    Nous quittons l'Île-du-Prince Andrews à la fin de cette Saison 3 ! Je n'ai pas entendu que la série avait été reconduite pour une quatrième Saison ! Cette Saison 3 est donc bien conclusive !

    Une pensée pour mes connaissances qui ont choisi de s'expatrier au Canada/Québec, Cyril D. et ma Tante Danielle !

    Des virées touristiques sont organisées sur les lieux du tournage de l'Île-du-Prince-Andrews ! Une pratique qui se faisait déjà avec Game of Thrones  !

    A bientôt !


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  • Waouh, la dernière Saison de Breaking Bad, la Saison 5, est tout bonnement époustouflante ! Je n'hésite pas à crier au génie car j'ai rarement vu une série avec une telle intensité dramatique ! Conclure une série est toujours un exercice délicat et Game of Thrones s'y était cassé les dents. Mais ici, aucune fausse note, dénouement parfait !

    On peut voir Breaking Bad à travers ses effets d'humour et d'ironie mais les aspects "folkloriques" de la série de Vince Gilligan ne doivent pas nous tromper ! Par-delà les junkies azimutés ou les cadavres dissous dans l'acide de manière grand-guignolesque, Breaking Bad demeure avant tout une série dramatique, le drame de la vie de Walter White, confronté à ses choix.

    Dans cette Saison 5, le roi de la "méthamphétamine bleue" va franchir plusieurs fois la ligne rouge. Après avoir dézingué Gustavo Fring, notre anti-héros va avoir les yeux plus gros que le ventre et vouloir développer son propre empire de la drogue. Bryan Cranston est magistral dans son interprétation, toute en finesse et en nuances et on est pris pas moment de sympathie envers son personnage mais aussi à d'autres moments on en vient à le prendre en pitié voire même à le haïr - quand je disais que les scénaristes de cette série sont des génies !

    Tous les interprètes sont brillants !  Même le jeune RJ Mitte qui joue Walter White Jr. le fils handicapé de notre chimiste virtuose ! Mention spéciale aussi à Anna Gunn, dans le rôle de Skyler White, qui a parfaitement compris comment interpréter la dépression que traverse son personnage, quand vous êtes totalement déconnectée du monde - on se demande où elle est allée puiser pour jouer ça  - et je suis à même de bien juger ayant traversé moi-même des épisodes dépressifs dans ma jeunesse !

    Bref comme je l'ai dit Walt "déconne" dans cette Saison - tout en continuant à se montrer un véritable génie, évitant de se faire coincer (un temps !) et ayant toujours deux ou trois coups d'avance. Mais il manipule Jesse Pinkman - joué par Aaron Paul - et lui ment. Pire, il a du sang sur les mains, tue Mike dans un moment de panique ainsi que ses neuf associés. Il a le malheur de s'associer à une belle bande d'ordures, des gros "connards" de Suprémacistes Blancs, menés par Jack et son neveu Todd - qui vont provoquer la mort d'un gamin et de plusieurs personnages importants de la série auxquels on s'était attaché (et c'est un brise-coeur !).

    Du côté de la famille, Walt va pratiquement provoquer la ruine de la sienne ! Il exerce un chantage sur son beau-frère Hank  - joué par Dean Norris - bref détruit sa famille ! Il est séparé de ses enfants. Et il faut dire que le beau-frère, promu à la direction des stups, va finir par découvrir le pot-aux-roses et dès lors ressentir une grande colère contre Walt. Il n'aura alors de cesse de le coincer. Notre flic va se révéler très malin et apparemment, c'est de famille !

    Avec Jesse Pinkman, c'est compliqué aussi car le jeune homme est rongé par la culpabilité, surtout depuis la mort d'un gamin et les soupçons qu'il a envers Walt concernant l'empoisonnement du fils d'Andrea. Pinkman file donc un mauvais coton dans cette Saison 5 néanmoins, Walt lui est vraiment attaché et ressent même une forme d'amour paternel pour lui. Il lui sauve d'ailleurs la vie à la fin de la série.

    Walter White est-il le méchant de Breaking Bad ? Comme chaque élément du scénario est justifié, on comprend qu'il ne s'est jamais remis d'avoir vendu ses actions pour 5000 dollars dans la société qu'il a créée étant jeune et qui vaut aujourd'hui plus de 2 milliards de dollars ! Avec la meth, il va accumuler les millions et surtout "se sentir vivre", lui condamné par le cancer ! La série reste morale et tous les méchants sont punis à la fin, Walt trouvant sa rédemption ! Le rôle des méchants est assumé à la fin de la Saison par les Suprémacistes Blancs, vraiment des salauds de la pire espèce - et par l'arriviste Lydia Rodarte-Quayle, une espèce de "salope" dénuée de scrupules, jouée par Laura Fraser.

    Breaking Bad, une série multirécompensée (je ne donne pas la liste de tous ses prix et vous renvoie à Wikipédia), "meilleure série de tous les temps" pour beaucoup de critiques (ai déjà dû le mentionner ?). Un chef-d'oeuvre sans une fausse note qu'il faut voir absolument ! Remarquablement écrit, interprété, filmé, un mélange de drame, d'humour amer, d'action, de suspens et d'émotion ! Si je devais mettre des notes comme à l'école, je lui mettrais 20/20. Une des meilleures séries que j'ai vu ces dix dernières années (et d'ailleurs, tous mes ami(e)s qui l'ont vu ont adoré !). Je me dis que si vous ne l'avez pas encore vu, vous êtes chanceux car vous allez vous éclater !

    Pour ma part, il me reste à voir El Camino, un film "Breaking Bad" sur la rédemption de Jesse Pinkman et la série Better Call Saul  sur le personnage de l'avocat véreux Saul Goodman - joué par Bob Odenkirk et ses contacts dans le Milieu, série dérivée, spin-off qui est un préquel je crois !?

    A bientôt !


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  • Ridley Scott revient à ses premières amours avec la Saga Alien. Les scénaristes à Hollywood n'ont-ils plus d'inspiration pour ressortir les vieilles recettes - même si elles ont fait leurs preuves.

    Alien : Covenant  est sorti sur les écrans en 2017 et c'est le sixième film de la franchise, et le troisième que réalise Ridley Scott. C'est aussi une suite directe à Prometheus. Un mélange de SF et de film d'horreur !

    Un des côtés intéressants du film est la vision du futur qu'il offre ! Il anticipe sur ce que seront peut-être les voyages spatiaux dans un avenir plus ou moins lointain ! Sinon, le film reprend les schémas classiques de la série : une équipe de colons intercepte un appel de détresse, se pose sur une planète perdue, trouve un vaisseau des Ingénieurs et est contaminée par un parasite ! Puis le massacre peut  commencer !

    On retrouve donc les affreux Xénomorphes et ces saletés de Facehuggers.  Si il est fait mention de Elizabeth Shaw, l'héroïne de Prometheus qui était jouée par Noomi Rapace, on a une nouvelle héroïne dans cet opus, le personnage de Daniels - "Dani" - Branson, officier de terraformation du vaisseau de colonisation "Covenant" ! Elle est jouée par Katherine Waterston - dans la grande tradition des héroines de la saga depuis Ripley et Sigourney Weaver !

    Mais on retrouve surtout Michael Fassbender dans un rôle multiple de deux androïdes, David 8 et Walter One. Le thème de l'androîde est abordé de nouveau. Et la question de savoir si les androïdes peuvent créer - ce que fait David mais l'androide du film précédent est devenu maléfique et ses créations sont en fait différents Xénomorphes !

    On enchaine donc les tueries et les massacres des pauvres colons ! Avec un David bien décidé à détruire l'Humanité ! La fin est ouverte et appelle une suite ! Et ça ne s'annonce pas bien !

    L'Homme, via l'androïde, a donc tenu un rôle dans la création de l'Alien."'Un film qui se veut ludique tout en ne perdant pas en noirceur." Et on évite le nanard ! Un film qui s'inscrit dans une mythologie tout en divertissant.

    La Saga Alien se poursuit donc 40 ans après !

    A bientôt !


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  • Warrior Nun,  des Bonnes Soeurs guerrières, à priori, ça s'annonce comme une bonne vieille série Z ! Et pourtant la série de Simon Barry, Warrior Nun - Saison 1d'après un comics de Ben Dunn intitulé Warrior Nun Areala,  ne se limite pas à cela ! J'ai notamment été bluffé par son final avec des coups de théâtre magistraux et des retournements de perspective et qui se conclut sur un cliffhanger haletant.

    La série a révélé la jeune actrice portugaise Alba Baptista, qui n'est pas que jolie, mais aussi habile à faire passer des émotions qu'à jouer des scènes d'action. Ce genre de série me faisait penser au départ à des oeuvres comme Buffy contre les vampires - pour l'aspect "Girl Power" - ou au film Bloody Mallory, avec un côté irrévérencieux qui lorgne vers le jeu de rôles décalé à succès des années 1990, INS/MV.

    Donc on suit Ava Silva - jouée par Alba Baptista  - une orpheline tétraplégique depuis un accident de voiture et qui atteint sa majorité. La Saison commence mal pour elle puisqu'elle atterrit à la morgue. Mais son chemin de souffrance croise celui de l'Ordre de l'Epée Cruciforme, un groupe de nonnes combattantes qui luttent contre les démons. Les Soeurs sont tombées dans un guet-apens et Shannon, leur leader, décède mais a le temps de transmettre le "Halo", un artefact magique puissant qui confère de grands pouvoirs. Devinez sur qui cela tombe ? Sur Ava qui dès lors revient d'entre les morts !

    Ava va donc pour la première fois prendre son destin en main. N'étant plus tétraplégique, dotée d'un pouvoir de guérison, pouvant phaser dans les solides, projetant des vagues d'énergie, va-t'elle pour autant épouser le combat des nonnes-guerrières ?

    Parmi ces nonnes, on a Soeur Mary alias "Shotgun Mary" - jouée par  Toya Turner, Soeur Lilith - interprétée par Lorena Andrea (qui aurait dû être la porteuse suivante du Halo), Soeur Camila  - jouée par Olivia Delcan ou encore Soeur Béatrice - jouée par Christina Tonteri-Young. Ces Soeurs ont vraiment l'esprit de groupe là où Ava est plutôt individualiste ! Ce groupe est chapeauté par le père Vincent - joué par Tristan Ulloa.

    L'Ordre va rencontrer divers antagonistes. Les attaques de démons se multiplient, qu'il s'agisse de démons éthérés qui prennent possession d'humains ou des redoutables machines de guerre des Enfers que sont les Tarasques.  La science va aussi poser des soucis avec les recherches de Jillian Salvius  - interprétée par Thekla Reuten - et sa société qui portent sur le "Divinium", un métal divin tiré de l'armure d'un ange et lié au Halo. Jillian, présentée au début comme une méchante potentielle, oeuvre en réalité pour sauver son jeune fils, tente d'ouvrir un portail sur la Paradis et va au final se révéler une alliée pour Ava et ses compagnes.

    Le Vatican a toujours été un lieu d'intrigues et  le Cardinal Francesco Duretti  - joué par Joaquim de Almeida - manigance pour prendre le pouvoir. Il est soupçonné d'avoir oeuvré contre Shannon, démantèle l'Ordre de l'Epée Cruciforme à un moment car il veut aussi le diriger. Pire que tout, les Soeurs pensent qu'il veut commander aux démons ! En réalité, c'est bien plus compliqué et bien plus simple à la fois !...

    Sur la fin de la Saison, on va en apprendre plus sur le Halo. Il a été confié avant les Croisades à la première porteuse par l'Ange Adriel - joué par William Miller. Nos Soeurs vont devoir retrouver le tombeau de l'ange devenu mortel suite au don du Halo et pour cela se rendre à Saint-Pierre. Cette Saison 1 comme je vous l'ai mentionné au départ de cet article se termine sur un gros twist de fou car on découvre que la légende d'Adriel n'est pas ce que disent les textes ! Qui est le véritable ennemi ? Jillian Salvius, le Cardinal Duretti, Adriel ou Lillith ? Entre le Blanc et le Noir manichéens le récit introduit des touches de Gris et nous laisse sur un suspense haletant ! Il faudra attendre l'année prochaine pour la suite !

    A voir, ne serait-ce que par curiosité, si vous aimez l'action et plus encore les séries avec plusieurs niveaux de mystères et remplies de complots !

    A bientôt !


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  • Je continue à enchainer les épisodes de la vieille série des années 1990, Friends  - qui ne se démode pas tout en restant emblématique de cette époque. J'en suis à la Saison 4 mais ne suis pas au bout de mes peines puisque comme vous le savez peut-être il y a 10 Saisons !

    On retrouve donc la bande de copains ! Ross, Rachel, Chandler, Monica, Joey et Phoebe dans toute une série de péripéties comiques et amoureuses. Un des fils rouges demeure bien évidemment la romance contrariée entre Ross et Rachel ! Mais je vous avoue que j'aime bien aussi l'histoire du canard et du coq de Joey et Chandler ou l'échange des deux appartements cette Saison entre les filles et les garçons suite à un pari perdu par les filles !

    Nous avions quitté le groupe à la fin de la Saison 3 sur une plage tandis que Ross sortait avec Bonnie (jouée par Christine Taylor). Ici, dans cette Saison 4, dès le début, il décide de rompre avec Bonnie en espérant se remettre avec Rachel mais des désaccords subsistent entre nos deux tourtereaux.

    Rachel veut en effet que Ross accepte l'entière responsabilité de leur rupture, ce à quoi il ne consent évidemment pas. Donc ils se séparent rapidement.

    De gros bouleversement cette Saison 4 pour la brave Phoebe qui apprend que l'autre Phoebe est en réalité sa mère biologique et elle en informe aussitôt sa soeur jumelle Ursula (jouée aussi par Lisa Kudrow) qui à sa stupéfaction, lui laisse entendre qu'elle l'a toujours su ! Sympa la relation entre les deux frangines !

    Mais autre gros changement pour l'interprète de "Tu pues le chat !", elle tombe enceinte dans la série car elle accepte de se faire inséminer pour porter l'enfant de son demi-frère et de la copine de celui-ci, Alice (qui est stérile). Au terme de la fécondation in-vitro, Phoebe se retrouve avec des triplés dont elle n'accouchera pas avant la Saison 5.

    Enfin, Phoebe qui perd son boulot de masseuse dans cette Saison et envisage de s'associer avec Monica dans un service de cuisine à domicile.

    Chandler rencontre une fille du nom de Kathy (jouée par Paget Brewster) qui sort avec Joey. Ces derniers — qui suivent les mêmes cours d'art dramatique — se séparent après que Kathy a embrassé Chandler, alors que Joey était sorti. La relation entre Kathy et Chandler ne dure pas très longtemps car Chandler fait preuve d'une jalousie maladive.  On a frôlé le fameux "Trouple" dont on parle beaucoup en ce moment (c'est le nouveau concept débile des merdias pour le triolisme qui existe depuis la nuit des temps !) mais on n'a pas évité le "trouble" !

    En ce qui les concernent, Ross et Rachel commencent à sortir avec des personnes chacun de leur côté. Rachel s'entiche de Joshua Burgin (joué par Tate Donovan), récemment divorcé (et pas prêt à se remettre en couple hélas pour Rachel) et qui vient dans la boutique de mode où travaille la jeune femme pour renouveler sa garde-robe.

    Ross, lui, sort un temps avec Cheryl, une très jolie paléontologue (jouée par Rebecca Romijin-Stamos - qu'on retrouvera par la suite en Mystique dans les films X-Men) - mais ça ne dure pas car la nana s'avère très souillon et désordonnée. Puis, Ross accepte d'emmener à l'opéra Emily Waltham (jouée par Helen Baxendale), une Anglaise, fille du patron de Rachel afin que cette dernière puisse sortir avec Joshua. Ross et Emily finissent très vite par se rapprocher sentimentalement et par faire couple. Une histoire d'amour commence entre ces deux-là !

    Mais Ross souffre toujours d'un sentiment d'abandon et précipite les choses. Comme sa relation avec Emily devait se terminer par le retour de celle-ci en Angleterre, il décide de la demander en mariage pour qu'elle vienne vivre aux Etats-Unis. Les quatre ou cinq derniers épisodes de cette Saison 4 tournent autour de cet événement et de ses préparatifs.

    Mais à la fin, Rachel se rend compte de ses sentiments pour Ross et décide d'aller à Londres pour faire capoter le mariage puis devant le bonheur de Ross y renonce ! L'union va donc pouvoir être sacrée si ce n'est qu'un imprévu survient à savoir une bourde de Ross. La Saison 4 nous laisse sur ce cliffhanger.

    Les derniers épisodes sont tournés à Londres. On a aussi le départ d'une intrigue sentimentale amenée à se développer par la suite dans les Saisons 5 et suivantes - comme Chandler et Monica couchent ensemble.

    Une série qui multiplie les intrigues et les péripéties désormais et qui est réjouissante !

    A bientôt !


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  • The Order est une série télévisée fantastique et horrifique, de Dennis Heaton, assez étonnante - en raison de ses rebondissements inattendus et de la direction narrative qu'elle n'a pas peur de prendre - comme tuer des personnages principaux !

    Dans une ambiance que n'auraient pas renié les jeux de rôles de la gamme du Monde des Ténèbres (avec Mage et Loup-garou), la série repose autour de l'Ordre hermétique de la rose bleue, une société de puissants mages qui exerce sur un campus américain, l'Université de Belgrave.  Jake Morton - joué par Jake Manley - n'a qu'un seul souhait au début des dix épisodes de la Saison 1, c'est rentrer dans cette ordre en y réussissant les épreuves initiatiques. Il est aidé pour cela par la jeune et belle Alyssa Grave, une adepte plus avancée - jouée par  Sarah Grey.

    En réalité,  Jack, avec son grand-père, poursuit un autre but ! Si il veut entrer dans l'Ordre, c'est pour se rapprocher et se venger de  Edward Coventry, le Grand Mage, chef de l'Ordre, joué par  Max Martini qui est en réalité son père biologique qui ignore son existence et qui a jadis pousser la mère du jeune homme au suicide.

    Jack va trouver quelques alliés puissants en les personnes des membres de l'Ordre de Saint-Christophe, une autre société secrète, celle là composée de loups-garous qui combattent les sorciers. Jack va dont devenir une sorte d'"agent double" entre les deux ordres. Jack va combattre le mal aux côtés de trois autres avatars loups-garous !

    Le Grand Mage poursuit une quête secrète pour gagner plus de pouvoir. Il veut mettre la main sur les quatre parties du  Vade-mecum Infernal, un contrat magique qui permet de tout faire, donne une puissance illimitée.  Edward est-il bien le Grand Méchant de la série, et quels souhaits va-t'il demander à la formule magique ? Vera Stone - jouée par Katharine  Isabelle - est une autre Mage de l'Ordre qui ne voit pas tout cela d'un bon oeil !

    Une série qui possède des aspects horrifiques à bien des égards ! Le sang coule à flots et les morts s'accumulent ! Certains personnages sont complexes et d'autres assez caricaturaux comme Lilith Bathory, une fille dont le seul registre de comportement semble être de jouer la fille agacée, ce que  Kawennahere Devery Jacobs, son interprète fait à la perfection ! Ou encore Louriza Tronco qui joue une "connasse" dévorée par l'ambition dont on n'a qu'une envie, qu'elle se fasse trucider !

    Coventry parviendra-t'il à mener son rituel ? Quelles en seront les conséquences ? Jack terminera-t"il sa vengeance ?

    C'est une série de 2019, visible sur Netflix !

    A bientôt !


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  • Marvel Studios, en entamant sa Phase 4, après la "Saga de l'Infini", a décidé de passer à la vitesse supérieure en ajoutant des séries aux films déjà programmés. En théorie, il est possible de voir les unes sans avoir vu les autres mais c'est mieux si vous n'en perdez pas une miette ! Avec la pandémie de Covid, la sortie des films a été grandement perturbée et le planning cinéma sans cesse décalé  - surtout concernant Black Widow et Les Eternels. Kevin Feige le maître d'oeuvre du MCU se rabat donc sur les séries dont les premières sont WandaVision (9 épisodes), Falcon & Le Soldat de l'Hiver et Loki (chacune 6 épisodes - des formats courts et concentrés donc !). Tout ceci passe évidemment sur Disney +.

    Nous allons parler ici de WandaVision  dont vous avez peut-être remarqué à son lancement la campagne publicitaire dans les abri-bus ! Les trailers étaient aussi intriguants voire même déroutants ! Jac Shaeffer est créditée comme créatrice et elle a fait du bon travail ! Matt Shakman est à la réalisation. Cette série vous permet de passer d'excellents moments ! Le scénario est bien ficelé, tous les éléments sont bien amenés et s'imbriquent parfaitement dans ce qui est l'"origin-story" véritable de la Sorcière Rouge (je vais spoiler modérément !) et on sent que les acteurs et actrices prennent leur pied à l'image de la parfaite alchimie entre Elizabeth Olsen (grande comédienne !) et Paul Bettany dans les rôles respectifs de Wanda Maximoff et Vision.

    La destinée de Wanda aura été marquée par des deuils à répétition ! Ses parents sont morts du fait d'une bombe Stark Industries, son frère Pietro des mains d'Ultron puis Vision dans Avengers : Infinity War du fait de Wanda puis de Thanos. Sa santé mentale est alors vacillante ! Wanda va finir par se réfugier dans un monde à elle qu'elle a modelé de toutes pièces !

    La série se veut un hommage à 70 ans de sitcoms de l'Histoire de la télé américaine à partir des années 1950 et I Love Lucy. On reconnait aussi Ma Sorcière bien-aimée !, et plus près de nous Malcom et The Office. Il y a une géniale mise en abyme, une fiction dans la fiction, et une Wanda surpuissante manipule les habitants de Westview, une petite ville du New Jersey, telles des marionnettes, leur faisant rejouer les sitcoms sécurisantes de son enfance en Sokovie et allant aussi jusqu'à recréer Vision et à donner existence à deux enfants, Tommy et Billy, deux futurs Young Avengers !

    C'est aussi là qu'est le génie des réalisateurs, d'avoir su capter et s'approprier à la perfection les codes de chaque décennie de fictions dans les moindres détails et pour notre plus grand plaisir ! Alors certes, la série peut dérouter, surtout dans les premiers épisodes.

    Mais bien vite, on nous montre ce qu'il se passe à l'extérieur du HEX, la "bulle" de Westview. Le S.W.O.R.D, l'organisation chargée dans les comics Marvel de la défense contre les infiltrations extraterrestres et interdimensionnelles, se rend sur place et essaie de percer les mystères du HEX. On découvre ainsi le personnage de Monica Rambeau adulte, la fille de l'amie de Captain Marvel vue dans le film du même nom et jouée ici par Teyonah Parris qui acquiert dans la série les pouvoirs de Spectrum/Photon et qu'on sera appelé à revoir dans Captain Marvel 2 et sans doute aussi avec les Skrulls dans Secret Invasion. Au casting aussi, on a Josh Stamberg qui joue Tyler Hayward, directeur du S.W.O.R.D, le "connard" de service que Rambeau découvre à la tête de l'organisation  créée par sa mère lorsque Monica revient du Blip de Thanos !

    Signalons aussi la présence de Kat Dennings qui reprend son rôle de Darcy Lewis, vue dans les premiers films de Thor  et de James - "Jimmy" - Wong - un agent du FBI plein de ressources déjà vu dans Ant-Man et la Guêpe interprêté de nouveau par Randall Park.

    Dans les habitants de Westview, on retiendra surtout la présence de Agnès qui se révèlera être (Attention Spoiler !) la puissante sorcière Agatha Harkness, détentrice du Darkhold, (grimoire entraperçu dans Marvel's Les Agents du Shield  et dans Runaways  - mais est-ce toujours canon ?) qui est la mentor de Scarlet Witch dans les comics mais ici la principale antagoniste  - et qui est jouée par la brillantissime  Kathryn Han (qui surjoue à dessein par moments car le personnage est grandiloquant !). Enfin, il y a la présence d'Emma Caufield qui jouait la démone Anyanka dans la série Buffy contre les vampires et qui a ici un rôle mineur en tant qu'habitante sous contrôle de Westview !

    Ah et si, j'allais oublier ! Pour semer le trouble dans nos esprits, Marvel Studios emploie Evan Peters pour jouer Pietro Maximoff alors qu'il endossait le rôle dans les films X-Men de la Fox et pas dans le MCU ou c'était Aaron Taylor-Johnson ! On est perdu et on échafaude toutes sortes de théories à propos de cette série ! Ce "Pietro" n'est pas ce qu'il semble être et les théories sur lui - et toutes les autres théories qui vont faire le buzz sur le net durant 2 mois, trouveront pour la plupart des réfutations dans la série, les choses s'avérant en réalité bien plus simples !

    Wanda va devoir gérer le mensonge dans lequel elle s'enferme et avec elle les innocents habitants de la petite ville ! L'enjeu est la maitrise de son pouvoir qui parait sans limites ! Sera-t'elle l'antagoniste principal de cette Phase 4 et suivantes - ou tout du moins tiendra-t'elle un rôle sans doute majeur dans Doctor Strange and the Multiverse of Madness ?

    Superbe série que je recommande - avec des moments brillants comme cette phrase proférée par Vision, le plus humain des Synthézoïdes, vers la fin de la série (fin douce-amère en suite logique de ce qui a précédé !) : "qu'est-ce que le deuil, sinon de l'amour qui refuse de s'éteindre." Phrase qui résonne en chacune de nous ! Et aussi la mention du Bateau de Thésée en plein combat !

    Avec cette série, Marvel Studios ne repose pas sur ses lauriers et opte pour une vraie prise de risques qui s'avèrera payante ! La série fait la quasi-unanimité pour elle ! Espérons que les autres séries à venir seront du même acabit mais la barre est d'ores et déjà placée très haute ! Vous l'aurez compris, j'ai adoré (mias j'adore tout le MCU à la base et les comics Marvel !).

    Je vous recommande aussi les vidéos d'analyses particulièrement pertinentes des Youtubeurs, Captain Popcorn, Iro Sef, Cult'N'Click ou landri. 

    A voir séance tenante en Binge-watching maintenant que tous les épisodes sont dispos ! Avec les séries Star Wars, comme  The Mandalorian et les séries du MCU comme WandaVision, et dans 15 jours, mi-mars 2021,  Falcon & le Soldat de l'Hiver puis Loki en mai, Disney + diffuse des pépites qui font ses succès d'audiences ! Avec l'arrivée du panel "Star", il faut absolument vous abonner !

    A bientôt !


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  • Depuis peu, je me suis mis aux échecs ! Je suis d'ailleurs inscrit sur chess.com et j'apprends petit à petit le jeu mais ne suis encore qu'un néophyte. Je ne suis pas encore en capacité de me mesurer à Gilles ou Damien P., les deux "champions" de mon Foyer mais je progresse !

    Je décide ce jour de commencer une série sur l'Histoire des champions d'échecs à travers les âges ! Ce sport est à la mode avec la diffusion du Jeu de la Dame sur Netflix (série que j'ai adorée et je vous renvoie à mon article dessus !).Iil se dit même que depuis les ventes de jeux d'échecs ont été multipliées par 300 et d'ailleurs mon Espace Culturel Leclerc d'Ifs saisit aussi cette opportunité et a dressé un stand de livres sur le jeu - bien que je déplore qu'on ne trouve aucun échiquier en vente dans la grande surface (des jeux de dame, oui !).

    Je vais vous parler aujourd'hui de Ruy Lopez de Segura, né à Zafra, près de Badajoz en 1540, qui devint par la suite prêtre et est considéré comme le premier champion du monde d'échecs à une époque où la théorie de ce jeu était encore balbutiante. Il était fils d'une famille de la noblesse d'Estrémadure et fut ensuite confesseur et conseiller du roi Philippe II d'Espagne. Il est mort à Madrid en 1580.

    Notre prêtre espagnol était amateur passionné d'échecs depuis l'enfance et surprenait ses contemporains en battant ses "adversaires" à l'aveugle, c'est à dire en visualisant l'échiquier uniquement de mémoire  - et donc en mémorisant les coups au fur et à mesure.

    Au XVIème siècle, la domination aux échecs était italienne. Mais Ruy Lopez de Segura avait son mot à dire et battit les maitres italiens, les joueurs les plus prestigieux donc, à Rome en 1560. Il fut alors considéré comme le meilleur joueur de l'époque. Il existe un tableau de l'artiste italien Luigi Mussini, une peinture à l'huile, qui représente Ruy Lopez opposé à son éternel rival, Leonardo da Cutri, à Rome précisément en 1560.

    En 1561, Ruy Lopez publie, à Alcala de Henares, son chef d'oeuvre Libro de la invencion liberal y arte del juego del Axedrez (Livre de l'invention de l'art libéral des échecs), rempli de conseils utiles pour améliorer son jeu et de recommandations pour les coups effectués en parties réelles ! Certains conseils nous paraissent naïfs aujourd'hui comme laisser son adversaire jouer face au soleil de manière à l'éblouir et à le déconcentrer ! Mais dans la partie du livre consacrée à l'analyse proprement dite, la profondeur de son esprit est manifeste.

    C'est à Ruy Lopez que l'on doit l'une des ouvertures les plus utilisées par les joueurs d'échecs, même de nos jours, l'ouverture dite "à l'espagnole" (qu'affectionne particulièrement Rubèn dans mon Foyer !). Elle se caractérise par la séquence 1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fb5 (j'utilise la notation des échecs !).

    En 1573, lors d'un nouveau séjour à Rome, Ruy Lopez met en déroute de nouveau les meilleurs joueurs italiens dont Leonardo da Cutri et c'est pour cela qu'il est considéré comme le premier champion du monde officieux car à la Renaissance, pas de compétitions internationales ou de classement mondial bien sûr !

    En 1575, Philippe II organisa à la cour de Madrid un nouveau tournoi auquel il convia les meilleurs joueurs espagnols, Ruy Lopez donc mais aussi Alfonso Ceron (un autre joueur de Grenade, lui aussi prêtre) ainsi que les Italiens da Cutri et Paolo Boi. Ruy Lopez démarra favorablement la compétition puis se mit à perdre, affaibli par une santé défaillante ! Ce fut son rival Leonardo de Cutri qui remporta la rencontre, le tournoi. Le vainqueur de ce tournoi légendaire reçut alors mille ducats, une cape d'hermine et son lieu de naissance Cutri en Calabre fut exonéré d'impôts pendant vingt ans.

    Dans cette rencontre, Ruy Lopez renonca à son ouverture favorite et opta pour le "gambit du roi", une ouverture très appréciée des joueurs d'attaque trois siècles plus tard au XIXème siècle. 1. e4 e5 2.f4.

    Mais par la suite, les Noirs que maniait Leonardo da Cutri, Ruy Lopez ayant ouvert avec les Blancs, commettent une erreur dont l'Espagnol va profiter au coup suivant, une erreur bien connue aujourd'hui mais pas à l'époque ! 2. ...d6 3. Fc4 c6 4. Cf3 Fg4.

    La suite consiste en 5. fxe5 dxe5 6. Fxf7+ Rxf7 7. Cxe5+ Re8  8. Dxg4. Les Blancs ont récupéré le fou sacrifié, ont gagné deux pions et privent de surcroit le roi noir de la possibilité de roquer. L'avantage des Blancs pour un joueur expérimenté d'aujourd'hui, est décisif. Ruy Lopez continue à jouer avec une grande précision et punit aussitôt la nouvelle erreur commise par Leonardo.

    Et pour finir 8... Cf6 9. De6+ De7 10. Dc8+ Dd8 11. Dxd8+ Rxd8 12. Cf7+ 1 - 0. Finalement, les Noirs abandonnent en raison de leur énorme infériorité.

    Pas trop perdu !? N'hésitez pas à sortir un échiquier et à réviser les notations pour visualiser ! Je ferai peut-être bientôt un article pour repréciser ces notations pour les néophytes !

    A bientôt !

    Source : Cours de jeu d'échecs - Volume 1; RBA


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  • La magie est de mode dans les productions télvisuelles et je vois la nouvelle série Destin : La Saga Winx comme largement inspirée de Harry Potter ! Même cadre : une école avec des jeunes gens mais au lieu de sorciers, on a ici des Fées.

    A l'origine, on a une série d'animation, Winx Club, oeuvre de l'Italien Iginio Straffi. La série télévisée en live-action est un nouveau dérivée de la franchise et on suit six jeunes fées qui étudient à Alféa, une enclave féérique dans le monde des humains, point d'entrée vers le monde magique de Solaria.

    Cinq parfaites inconnues sont amenées à partager le même dortoir. Il y a Aisha, une athlète accomplie, qui maitrise les pouvoirs de l'eau. Terra, elle, peut manipuler et faire croître les plantes à volonté. Musa est une fée de l'esprit, douée d'empathie et qui peut lire les émotions. Stella contrôle la lumière et est une princesse, fille de la reine Luna de Solaria et enfin, il y a Bloom, le personnage central de la série, une fée du feu, qui cherche à connaitre ses origines, elle la changelin - confiée à des humains. Ajoutée à cela, Beatrix, une rebelle manipulant les éclairs  qui intrigue pour percer les mystères de l'école et les secrets de sa directrice et délivrer une ancienne fée considérée comme morte mais en fait retenue prisonnière sous l'école laquelle est une fanatique ! Et enfin, tout un casting masculin complète la série  car l'école abrite aussi des garçons qui sont les Protecteurs et s'entrainent au combat en appui des fées !

    Je passe sur le casting car il y aurait trop de noms à énumérer ! Aux côtés de  la rousse Abigail Cowen qui incarne Bloom, on trouve  Hannah van der Westhuysen, Precious Mustapha, Eliot Salt, Elisha Applebaum, et Sadie Soverall. L'actrice séniore Eve Best - vue dans Le Discours d'un Roi - joue la directrice Farah Dowling. Mais en réalité si ce casting semble sorti d'un podium de mannequins de mode, on n'a pas vraiment de figure charismatique.

    La série joue beaucoup sur les secrets ! La directrice et son équipe auraient des cadavres dans le placard - la destruction de la cité d'Asterdale ! A moins que  la fée prisonnière Rosalind - jouée par Lesley Sharp - ne manipule Bloom et Beatrix en modifiant ses versions de l'Histoire !

    Le final de cette Saison 1 - qui ne comprend que six épisodes - voit Bloom découvrir l'étendue de ses pouvoirs dans un déchainement de magie pour contrer les Brulés, des créatures maléfiques de retour dans la région - et qui prennent d'assaut Alféa !

    Une série qui devrait plaire aux adolescentes mais qui moi ne m'a pas emballé !

    A bientôt !


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  • J'ai vraiment du mal avec ceux qui ont repris les rênes de la destinée de notre célèbre "cow-boy solitaire". Ai déjà dit que le trait d'Achdé était plus rond que celui de Morris (si on fait exception du Morris des début !) mais sur le Tome 9 des "Nouvelles Aventures de Lucky Luke - d'après Morris" (prend-t'on soin de nous préciser!), son dessin fait carrément "pas terminé" par moment, limite si on voit encore les crayonnés et les ébauches en dessous ! Quant au scénario de Jul, si il nous  arrache parfois un sourire, ce ne sont plus les fous rires de la période Goscinny !

    Ce nouvel album - qui est sorti fin 2020 - a pour titre  "Un cow-boy dans le coton". Le sujet n'avait jamais été abordé nous dit-on dans la série, à savoir l'esclavage et la condition des Noirs dans les terres du Sud Américain. Sujet grave si il en est, qui colle à l'actualité du Black Lives Matter - sans doute dans un grand élan d'opportunisme de la part des deux auteurs. Ca donne une tonalité particulière à l'album, à la limite du drame, un ton qui selon moi ne colle pas à la série ! Comme ici  l'humour n'est pas à la hauteur, ca ne fait pas contrepoids, ça ne désamorce pas le côté pesant !

    On retrouve les ressorts qu'on avait déjà eu à l'époque dans "L'Héritage de Rantanplan", à savoir qu'un des personnages, ici Luke, hérite d'un bien immobilier. Il s'agit de la plantation d'esclave Pinkwater et notre héros se rend sur place en Louisiane avec la ferme intention de distribuer les biens aux Noirs affranchis. Les Dalton sont de la partie !

    On n'évite pas les clichés ! Le Ku Klux Klan, l'aristocratie du sud, le méchant Q.Q. alias Quincy Quarterhouse (qui connaitra un sort funeste (pas de pitié pour les esclavagistes !), la jeune Noire nommée Angela, maitresse d'école. L'éducation revient plusieurs fois dans les thèmes abordés dans ce récit car le racisme est avant-tout une question d'éducation. On croise aussi Tom Sawyer et Huckleberry Finn, un clin d'oeil est fait par rapport à la remontée du Mississipi qu'avait effectué le héros dans un des premiers albums de Goscinny et Morris ! Plus perturbant, une case quasi pleine page, ce qui n'était pas un procédé de Morris hormis pour présenter des décors comme des rues de ville de l'Ouest mais pas un gros plan de Lucky Luke sur trois quart de pages pointant du doigt une tornade !

    On retrouve aussi la culture cajun, les Blancs Français descendus du Canada, le Bayou et plus intéressant, on nous présente le personnage de  Bass Reeves, un shérif noir qui arrêta plus de 3000 Coyotes. C'est le point historique de la fin d'album qui nous dit qu'en réalité 25% des cow-boys étaient des Noirs et que c'était une activité misérable, le reste étant hispanique et pas blond aux yeux bleus (comme  Terence Hill qui interpréta Lucky Luke au cinéma).

    Ce n'est pas du Goscinny et même pas à la hauteur d'un Morris seul mais c'est finalement moins pire que ce à quoi je m'attendais - mais bon, je continue de les acheter pour la collection.

    Morris nous a quitté en 2001, vingt ans cette année déjà, lui qui était né en 1923, la même année que mon défunt grand-père !

    Et ne vous inquiétez pas, je continue de chroniquer les albums "classiques" dans l'ordre de parution ! Le prochain sera "7 Histoires de Lucky Luke" !

    A bientôt !


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  • Pour certains critiques, Breaking Bad est la meilleure série de tous les temps ! C'est vrai qu'elle est assez phénomènale et la Saison 4 le prouve ! Vince Gilliganzqr toujours le maitre d'oeuvre de 13 épisodes haletants avec à chaque fois un pré-générique énigmatique qui vous tient en haleine !

    On retrouve nos chimistes, trafiquants, dealers, caïds et drogués ! "La drogue, c'est mal !" est un des leitmotiv de la série avec son lot de junkies défoncés et ses squats glauques ! Dans cette Saison 4, Walter White, joué par Bryan Cranston, essaie de "trouver un plan de sortie".

    Précédemment, Jesse Pinkman - joué par Aaron Paul - a tué le chimiste qui travaillait pour Gus. Le patron de Los Pollos Hermanos a décidé de se débarrasser de Walt et va s'évertuer a semer la discorde entre celui-ci et Jesse.  Nos deux "héros" continuent de "cuisiner" dans le sous-sol de la blanchisserie. Jesse vit mal par ailleurs le fait d'avoir commis un meurtre. Chacun essaie donc de rapatrier ses pions !

    Mais Gus a d'autres problèmes ! Le Cartel Mexicain de Don Eladio lui livre une guerre d'abord larvée puis ouverte - en interceptant ses camions de méthamphétamine - maquillés sous les couleurs de la chaîne de fast-foods - dans le désert. On en apprend un peu plus sur le passé de Gus Fring - toujours joué par le brillantissime Giancarlo Esposito !

    Un autre problème pour notre "Roi de la méths" est posé par Henry - "Hank" - Schrader, joué par Dean Norris. En effet, le beau-frère de Walt, diminué suite à la tentative d'assassinat des Mexicains, continue son enquête en free-lance et est sur le point de démasquer et coincer Gus. Notre flic des stups est un sacré Sherlock pour le coup mais ses manoeuvres prennent Walt entre deux feux : ne pas révéler à Hank qu'il est le chimiste de Gus et protéger le gros bonnet de la drogue et entre temps que Gus n'aille pas faire éliminer le beau-frère. C'est une perpétuelle jonglerie pour lui !

    De son côté, Skyler - jouée par Anna Gunn - est au courant depuis le début de la Saison 3 des activités illégales de son mari et elle décide de le couvrir pour protéger sa famille ! Cette fois-ci, elle va même investir dans une station de lavage pour  blanchir l'argent de la drogue - mais elle rencontrera aussi son lot de soucis avec Ted, son ancien patron et amant, poursuivi par le fisc.

    Gus va se révéler impitoyable dans cette Saison 4, jouant du cutter, empoisonnant ses rivaux et déjouant les autorités en affichant un (faux-)profil de respectabilité ! Walt et Jesse vont avoir chaud aux fesses ! Notre ancien prof de lycée aura l'idée de recourir à nouveau aux services de Saul Goodman - joué par Bob Odenkirk, pensant un moment disparaitre avec sa famille sous une nouvelle identité puis il va tout faire pour assassiner Gus ! Y parviendra-t'il ?

    Jesse Pinkman prend de nouvelles responsabilités au cours de cette Saison. Il effectue des "missions" avec Mike Ehrmantraut - joué par Jonathan Banks !

    Une série vraiment très bien écrite, bien réalisée et bien interprétée ! Chaque Saison apporte son lot de rebondissement !

    Il ne nous reste que l'ultime Saison 5 à visionner !

    A bientôt !


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  • Il est temps de présenter succinctement la Section 3 d'Anthropologie structurale de Claude Lévi-Strauss, qui comme son entête l'indique, est consacrée à la "magie et religion".

    C'est notamment dans ces chapitres, après avoir parlé des systèmes de parenté que l'auteur va revenir sur l'analyse des mythes, constitués de mythèmes qui sont par analogie, l'équivalent des phonèmes en Linguistique.

    Notre anthropologue est connu pour avoir brassé un grand nombre de mythes et de récits indigènes pour en dresser les similitudes et variations et en découvrir la structure cachée, inconsciente qui est à l'origine de toutes ces légendes. Il établit aussi par la suite une relation, un parallèle avec les systèmes de parentés, suggérant que tel mythe est lié à tel système de parenté, tel filiation et telle lignée.

    Il m'est bien sûr impossible ici de rentrer dans le détail de l'analyse des mythes telle que la pratique Lévi-Strauss. Il prend soin de préciser que pour mieux comprendre les structures, il est amené à dresser des tableaux comparatifs et plus encore des "grilles" en trois dimensions voire encore plus de dimensions ! Un travail considérable encore à effectuer à l'heure actuelle alors que ces tribus primitives disparaissent sous les assauts de la mondialisation ! Un travail que je pourrais faire en mémoires et thèse de Sociologie sauf que je travailerai plutôt sur l'I.A. au quotidien et sur la "réinsertion des handicapés psychiques dans le Calvados" !

    Lévi-Strauss décrit assez précisément un certains nombre de rituels et de mythes dans les chapitres 11 et 12 de son livre et c'est assez technique ! Il analyse aussi à titre d'exemple le Mythe d'Oedipe, revient sur les travaux de collègue, dévoile certains éléments mythiques comme les antagonismes avec les dieux, la rôle symbolique d'activités come la cueillette l'agriculture et la chasse ! Dans les faits, rites et mythes sont liés mais plus surprenant, il arrive aussi qu'un mythe d'une peuplade évoque des pratiques rituelles et des usages sociaux qui sont ceux d'autres peuples que la tribu concernée.

    Il est aussi question de sorciers et de magie, notamment le mythe très cocasse du "garçon enceint". Un jeune sorcier refusa un jour de confier ses secrets à un vieux sorcier venu avec sa femme - pour la simple raison que ce jeune homme n'avait pas encore accumulé de savoir ! En punition, le vieux sorcier le mettra enceint et ce seront des animaux magiques qui feront avorter le pauvre garçon.

    Sur les sorciers à proprement parler, Lévi-Strauss montre la fonction psychologique du sorcier et la fonction sociale. Le sorcier - qui si ses pratiques relèvent la plupart du temps du charlatanisme et de la manipulation - arrive à influencer les esprits de ses patients.  Ce n'est pas parcequ'il guéri qu'il est un bon sorcier mais parce qu'il es tun bon sorcier qu'il guérit.

    L'auteur établit un parallèle entre chamanisme et psychanalyse, dit à juste titre que nos sociétés à nous Occidentaux, sont passées de mythes collectifs - et donc avec leurs prêtres et chamans - à des mythes individuels - qui relèvent alors du Divan du thérapeute et autres psychologues. Je trouve très juste quand il dit que celui qui connait une bouffée délirante essaie en fait, inconsciemment sans doute ? - de donner du sens à une existence qui en est dépourvu - même si c'est une symbolique qui est délirante ! Pensée "normale" et pensée "pathologique" ont chacune  leurs vertus ! Une connaissance à moi, très étroite d'esprit et pas prête à remettre en questions ses dogmes, m' a dit " non la bouffée délirante et la folie, c'est chimique et c'est le cerveau qui déconne" (donc on traite par médocs et pas par la parole !). Moi, je pense que les deux explications - le biologique et la symbolique - ne s'excluent pas et que le cerveau fige ensuite dans ses circuits les contenus traumatisants ! Mais revenons à nos moutons !

    Le sorcier qui n'est plus reconnu socialement, est mis au ban et perd ses pouvoirs  - car à côté de la psychologie, il y a la fonction sociale du sorcier et du chaman !

    Voilà, je vais m'arrêter là et vous donne rendez-vous pour la quatrième partie sur la Section suivante qui parle d'Art (ce qui va plaire à ma camarade Nesha !).

    A bientôt !


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  • La Mission est un film de 2020, réalisé par Paul Greengrass, tenant à la fois du western et du road-movie où un vieux capitaine et une jeune fille jadis capturée par les Indiens traverse le Far-West au lendemain de la Guerre civile.

    Ce film, sorti sur Netflix, chez nous en France le 10 février 2021, est adapté du roman de Paulette Jiles, News of the World, publié en 2016.

    On est à peu près certain de voir un spectacle intéressant quand l'acteur vétéran Tom Hanks est au casting ! Il joue ici le capitaine texan Jefferson Kyle Kidd qui gagne sa vie en allant de ville en ville pour lire les nouvelles des journaux. L'intérêt de ce récit est de nous montrer un Sud - qui a perdu la Guerre de Sécession - qui est brisé, humilié, sous occupation des soldats du Nord et qui rêve de se rebeller mais hormis quelques comtés ne le peut pas.

    La révélation du film est la jeune actrice allemande, Helena Zengel, nommée notamment comme Meilleure actrice dans un second rôle au Golden Globes 2021. Née en 2008 et donc âgée de seulement 12 ans, elle endosse très bien le rôle de Johanna, une fillette de 10 ans dont la famille a été jadis massacrée par les Indiens du coin, les Kiowas, et qui a été "adoptée" par eux. Notre capitaine fait sa rencontre après qu'elle ait été libérée des Indiens et devant être acheminée par un esclave noir - affranchi ? - à ses derniers parents allemands ! Hélas, son chaperon a été pendu par les racistes du coin et la gamine se retrouve donc seule quand le héros croise sa route.

    Comme notre vétéran a bon coeur, il va parcourir l'énorme distance pour la ramener chez elle en dépit des dangers sur la route. Ils croiseront des bandits qui voudront acheter la gamine pour la mettre sur le trottoir, sur un notable autoproclamé dirigeant d'un bled local puis enfin sur les Indiens, les survivants de la tribu qui avait enlevé la jeune fille. Johanna dite Cigale va-t'elle rester chez les Indiens ? Ou comme on s'y attend un peu/beaucoup le héros va-t'il l'adopter ? A-t'elle encore de la famille à Castroville ?

    Sur la route aussi, Jefferson va repasser par une ville qui contient les fantômes de son passé, son épouse, et devoir s'y confronter ! Johanna sera sa rédemption !

    Le tournage a eu lieu au Nouveau-Mexique. Au casting aussi, Elizabeth Marvel que j'avais déjà vue dans les dernières Saisons de la série Homeland.

    Un film intéressant - avec de bons acteurs et des moments d'émotions -  mais assez conventionnel ! La peinture sociale du Sud est le point fort du film. Ca se regarde mais ça ne fera pas date même si Helena Zengel est très bien et fait le boulot sans se laisser impressionner par Tom Hanks.

    A bientôt !


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  • Voici une série qui m'a été recommandée per une collègue de travail ! Messiah est une production américaine de 2020, créée par Michael Petron et diffusée sur Netflix. Elle aurait dû avoir une Saison 2 mais la pandémie de coronavirus a tué ce projet dans l'oeuf.

    Un mystérieux jeune homme, d'origine irakienne et détenteur d'un charisme avéré surgit de nulle part au Proche-Orient et sa venue s'accompagne de miracles apparents ! Ainsi une énorme tempête de sable tel qu'on n'en a pas vue depuis longtemps stoppe les forces de DAESH en Syrie. Celui qu'on nomme alors Al-Massih - le "Messie" - joué par Mehdi Dehbi, un acteur belge de 35 ans au physique de mannequin et polyglotte - est-il envoyé de Dieu ?

    Très vite, Al-Massih attire à lui des fidèles, en Syrie, à la Frontière israélienne et en Palestine ! De plus en plus de gens vont alors voir en lui le Sauveur ! Cela attire l'attention de la C.I.A. en la personne de Eva Geller, incarnée par Michelle Monaghan, en proie au doute tout au long des épisodes, et d'Aviram Dahan, un officier israélien.

    Le doute subsiste tout au long de la série. Si la famille Iguero derrière Felix le père, joué par John Ortiz, un homme d'Eglise dont la communauté a été victime d'une tornade, a Foi en Al-Massih, d'autres doutent ! Ainsi le président des Etats-Unis et son staff ne voient pas d'un bon oeil la popularité croissante du nouveau venu, d'autant que si il est vraiment un Jésus 2.0, cela signifiera que l'Apocalypse est arrivée.

    La série ne donne pas vraiment dans le fantastique mais s'en tient à la lisière. Certes à un moment, il semble qu'Al-Massih soit capable de marcher sur l'eau mais on apprend alors aussi que l'un de ses parents était un illusionniste de métier, qu'il a de plus été interné en hôpital psychiatrique où on lui a diagnoitiqué, outre une grande intellligence, un complexe du Messie. Et enfin pour parachever le tableau, il est en contact avec un agitateur russe qui prône le désordre pour abattre la société.

    Alors Messie ou imposteur ?  Le doute est permis ! Je pencherai plutôt pour l'imposteur mais en vient à souhaiter, à la fin de cette unique Saison où il est trainé dans la boue, qu'il soit vraiment le Fils de Dieu tant ses adversaires, les sbires du président, optent pour des méthodes viles.

    Une série un rien tape-à-l'oeil et qui se finit en queue de poisson. Ai-je perdu mon temps à regarder ces 10 épisodes ? En l'absence de suite et de véritable conclusion en ai bien l'impression !

    Donc je ne recommande pas ! Je n'ai sans doute pas la Foi.

    A bientôt !


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  • J'avais tout particulièrement aimé le roman Star Wars - Battlefront  : Twilight Company d'Alexander Freed qui nous éloignait des grandes figures de la Saga pour nous plonger dans la peau de soldats anonymes. Ce nouveau roman Star Wars - L'Escadron Alphabet nous fait accompagner cette fois-ci des pilotes, de nouveaux héros dans ce qui est le premier tome d'une trilogie ! Ce premier volume, fort de 600 pages, est particulièrement copieux et l'auteur prend le temps d'installer le décor, ses personnages et son intrigue ! Alexander Freed est un des auteurs du nouveau Canon et je pense qu'on est appelé à le revoir officier sur cet univers.

    On est Post-Endor, quelques mois, à peine quelques années après, entre Le Retour du Jedi et la Trilogie romanesque Riposte. L'Empereur a lancé post-mortem l'Opération Cendres qui est une abomination qui ne vise qu'à semer le chaos et punir les peuples de la Galaxie (on a entendu parler pour la première fois de cette campagne de destruction planifiée dans le comics paru très tôt Les Ruines de l'Empire puis dans le jeu vidéo d'EA Battlefront 2 - la campagne solo).

    Dans ce contexte, la 204ème, une escadre de pilotes de TIE redoutée va commettre son lot de massacres et cela va peser lourd sur la conscience de l'héroïne centrale de ce roman, une dénommée Yrica Quell qui va faire défection pour la Nouvelle République. Par ailleurs, on a déjà vu la 204ème dans le comics TIE Fighter que j'ai refeuilleté pour l'occasion et sur lequel j'ai déjà fait un article ! Dans ce comics, on ne suivait pas toute "L'Escadre de l'Ombre" mais seulement l'Escadron Cinq mais on découvrait déjà la Commandante Shakara Nuress  - dite "Grand-Mère" - et le Major Soran Keize (officier que l'on est appelé à revoir dès le Tome 2 de cette Trilogie).

    Du côté des Rebelles, pardon de la Nouvelle République, on retrouve la Twi'lek Hera Syndulla (apparue dans la série d'animation Star Wars Rebels, le roman Une Nouvelle Aube et les séries de comics Star Wars (2015) et Docteur Aphra (2015)). Ici, elle dirige une flotte et apparait surtout dans la deuxième moitié du roman quand elle offre ses hangars et sa logistique en soutien à l'Escadron Alphabet.

    Mais qu'est-ce que cet "Escadron Alphabet" ? Il est ainsi nommé car il accueille cinq chasseurs stellaires qui appartiennent aux cinq modèles d'engins de ce type utilisés par l'Alliance Rebelle. On a donc un X-Wing (piloté par Yrica Quell), un Y-Wing (avec aux commandes Nath Tensent, un pilote impérial qui a changé de camp dès la Guerre Civile Galactique et a perdu tout son Escadron du fait de la 204ème), Kairos est un être mystérieux caché sous des oripeaux, un vrai colosse de sexe féminin qui possède un instinct de tueuse et qui pilote un U-Wing ! Enfin Wyl Lark, un Polynéen et Chass na Chadic, une Theeline pilotent respectivement un A-Wing et un B-Wing et sont les derniers survivants de deux autres escadrons rattachés à une flotte républicaine qui a entièrement péri en cherchant la base arrière de l'Escadre de l'Ombre dans l'Amas d'Oridol.

    Ces cinq-là, pour des motifs différents (le rachat, la rédemption, la vengeance, le remord,..) vont être rassemblés par Caern Adan, un Balosar et agent de renseignement de la Nouvelle République pour neutraliser la 204ème ! Celui-ci, aidé par un droïde de torture IT-0 reconverti en psychologue, va tenir Quell sous son joug et la manipuler, allant même jusqu'à mettre la main sur des informations compromettantes concernant la jeune femme ! Le point culminant du roman est l'affrontement final contre l'Empire sur le monde de Pandem Nai et ses couches d'atmosphères explosives et inflammables, près de tourner au fiasco. Au fil des missions, les liens entre les membres de cet Escadron Alphabet vont se renforcer.

    Si vous aimez tout ce qui touche à l'aspect "combats spatiaux" dans Star Wars, ce roman est pour vous (si vous préférez les Jedi, il n'y en a pas trace - sinon une allusion brève à un moment - dans ce récit !). La lecture m'en a rappelé une autre, celle que j'avais faite à la fin des années 1990 de la série de romans X-Wing - Rogue Squadron avec en officiant principal l'écrivain Mickael A. Stackpole (dans l'Univers "Légendes"). ! Ce nouveau récit est de bien meilleure qualité ! On pourrait aussi évoquer les jeux vidéo, que ce soient les simulations de la série des X-Wing - jusqu'au récent Star Wars - Squadrons - ou les jeux plus tendance shoot-them-up comme les éponymes X-Wing Rogue Squadron ou X-Wing Rogue Leader. Pour être complet, il y a aussi des comics X-Wing - Rogue Squadron et Disney a annoncé fin 2020 prévu pour 2023 avec Patty Jenkins, la réalisatrice des Wonder Woman aux commandes, issue d'une famille d'aviateurs, le film Rogue Squadron dont on ne sait encore rien, ni le casting, ni la période, ni le pitch !

    Le roman dont il est question dans le présent article est assez plaisant et une bonne entrée en matière pour justifier une trilogie de livres. C'est bien construit et cohérent. J'ai beaucoup aimé aussi ! La période Post-Endor est une mine de récits possibles qu'on a à peine commence à explorer dans le nouveau Canon !

    "Défi Lecture N°6"

    A bientôt !


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  • L'arc narratif autour de Moro, le nouveau méchant surpuissant, dit aussi "évadé de la Prison Galactique", continue dans le Tome 13 du manga Dragon Ball Super. Ces évènements prennent place après le Tournoi du Pouvoir et sont inédits par rapport à l'anime dont on ignore encore à sa jour la date de nouvelle diffusion.

    Le titre de ce Tome 13 est "Combats divers" et il n'y aura pas grand chose à en dire car ça résume bien : de la baston, plus de baston et encore de la baston ! Je ne suis pas assez spécialiste de manga et même du dessin pour vous dire si l'action est bien retranscrite par le style de Toyotaro (mais ça m'a l'air correct !). On est dans le déjà-vu mis à part peut-être la séquence du combat des auras entre Son Goku et Moro (quoi qu'il me semble qu'on ait un moment similaire au début de l'affrontement entre Son Gohan et Cell ?).

    Moro et son armée débarque sur Terre ! On comprend bien vite que le grand méchant, sorte de Galactus dévoreur de planètes a boosté les capacités de ses guerriers et la Z-Team va avoir fort à faire tandis que Goku et Vegeta ne sont pas encore arrivés. Des combats ont lieu en divers endroit contre ces sbires, en guise de prélude au véritable affrontement entre Goku et Moro.

    Cela donne l'occasion de décrire toute une flopée de personnages, que ce soit un metalman, une sorte de panda, ou le trio de filles composé de Kikaza, Miza et Iwaza bien entendu confrontées au toujours libidineux Maitre Roshi (dit Tortue Géniale ne VF - très  upgradé récemment, qui a beaucoup trop gagné en puissance !).

    La Z-Team (composée de Piccolo, Gohan, Krilin, Yamsha, Ten-Shin-Han, Chaoz et les deux cyborgs C-17 et C-18) parvient à neutraliser la plupart des sous-fifres  - confiés alors à la garde de la Patrouille Galactique - mais tombe sur un os en la personne de Saganbo, le chef des bandits en cavalier et lieutenant de Moro ! Ce Saganbo est une vraie brute et même en s'y mettant à quatre (Gohn, Piccolo et les deux cyborgs), nos héros sont à la peine.

    C'est alors que Goku débarque ! Moro finit par booster trop son lieutenant dont le corps finit par lâcher suite à ce trop fort afflux d'énergie. Le combat qui devrait être le combat final s'engage alors.

    On ne cesse aussi de nous dire que le niveau de Goku s'est bien accru, créant un fossé avec ses amis !

    Mais Goku, bien que s'étant entrainé avec Merus, ne maitrise pas encore le Réflexe Transcendantal - dit aussi "Ultra-Instinct", juste les prémisses ! Il semble sur le point de perdre ! Débarque alors à son tour Vegeta qui a acquis la téléportation des Yardrats et aurait aussi maitrisé une autre technique de ce peuple qui devrait avoir raison du grand méchant bouc, Moro. Vegeta parait sûr de lui mais le Prince des Saiyans est réputé pour avoir toujours été un peu roublard. La suite dans le Tome 14.

    Voilà, cet arc "Moro" s'achemine vers sa fin et force est de constaté que ça retombe un peu comme un soufflet ! il y avait tant de possibilités qui s'offrait en creusant le passé de Moro mais les maitres d'oeuvres, Toriyama et Toyotaro n'ont hélas pas choisi cette voie et ça se réduit une fois de plus à des combats !  Même si c'est l'essence de Dragon Ball, un peu de complexité serait la bienvenue ! On préfère assurer les ventes que d'effectuer une "prise de risques" !

    A bientôt !


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  • Intéressons-nous maintenant à la deuxième section du recueil d'articles de Claude Lévi-Strauss connu sous le titre d'Anthropologie structurale. Cette seconde question est consistante et se nomme "Organisation sociale".

    Rappelons que l'Ethnographe a pour tâche de collecter des données sur les peuples (dits "primitifs") sur le terrain. Ensuite, c'est au tour de l'Ethnologue de rassembler les données empiriques des différents ethnographes pour tenter d'en dégager une synthèse. On sait que le terrain de recherche de Claude Lévi-Strauss a été, durant les années 1930, l'Amérique du Sud et en particulier le Brésil et il parle longuement de ce qui a constitué sa première période (les 4 tomes des Mythologiques en constituant la seconde, nettement plus théorique) dans le livre Tristes Tropiques - qui se lit comme un roman - et l'a révélé au grand public, en 1955 (soient trois ans avant Anthropologie structurale).

    Au Brésil, Claude Lévi-Strauss a cotôyé les populations connues sous le terme générique de peuples des Gé et en particulier les indiens Nambikwara qui sont un peuple autochtone du Nord-Ouest du Mato Grosso (Brésil central). Il est aussi question des Bororo.

    La section nommée "Organisation sociale" est constituée de deux gros chapitres. Précédemment dans le même ouvrage, l'auteur s'était interrogé sur le terme de "Primitifs" concernant ces peuples. Sont-ils désignés ainsi parce que ce sont des mini-sociétés qui ne font que survivre et n'ont aucun avenir dans notre monde moderne et technologique ?

    En réalité, c'est plus une question épistémologique et de définition car ces peuples et les ethnologues qui les étudient ont une vision de leurs organisations sociales qui est fausse ! Lévi-Strauss plaide pour un retour généralisé au travail de terrain pour avoir une appréhension plus juste de ces réalités.

    Qu'en est-il exactement ? Qu'est-ce que moi, avec l'auteur, j'entends par là ? Longtemps a prévalu en anthropologie une version dualiste de ces sociétés, c'est à dire qu'on les conçoit - et les indiens se pensent aussi eux-même comme ça, comme des organisations fondées sur deux groupes qui échangent des ressources, en particulier des femmes qui sont plus une ressource économique que sexuelle (le célibataire est voué à dépérir dans ces sociétés !). Claude Lévi-Strauss étudie les échanges exogamiques et endogamiques - mais ces termes sont problématiques chez lui car un échange peut être exogamique au sein des familles tout en étant endogamique dans l'ensemble qu'est le clan.

    Le livre fournit de nombreux schémas dans ces deux chapitres sur la disposition des huttes et la symboliques des différentes zones. On voit notamment apparaitre une disposition concentrique. L'auteur aborde des thématiques comme les lignées patrilinéaires (par rapport aux mâles) ou à contrario matrilinéaire. Je ne perdrais pas de temps ici à définir les termes de cousins croisés bilatérales et autres joyeusetés car c'est assez compliqué ! On a là une étude très pointue dont la conclusion est que le modèle dualiste qui a eu si souvent cours est caduc ! Il y a échange de femmes d'une famille à une autre puis entre une à trois générations plus tard suivant les modèles, la famille qui a donné une femme en reçoit une à son tour de la famille à qui elle a fait ce don.

    Voilà, j'en reste là pour le moment. On peut dire que les moeurs qui sont présentées ici sont assez dépaysantes avec leurs ob:ligations et interdits pour nos sociétés occidentales où on est censé pouvoir épouser qui l'on veut (à l'exception de ses frères et soeurs bien entendu car l'interdit de l'inceste est universel !).

    A bientôt pour la section 3 qui traitera de la magie.

    PS : Quant à moi, je fête ce soir l'obtention de ma Licence de Sociologie !


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  • Abordons maintenant - dans le cadre de mon Master M1 de Philosophie - l'oeuvre de Claude Lévi-Strauss et son livre de 1958, Anthropologie structurale - Claude Lévi-Strauss (1ère partie)Anthropologie structurale qui est un recueils d'articles scientifiques et de conférences émis durant les deux décennies précédentes. L'auteur y pose les fondements de sa discipline notamment en lançant un certain nombre de passerelles avec la linguistique. L'enjeu est de rapprocher les sciences humaines des sciences dures en termes de rigueur scientifique. Ce premier billet d'une série va s'intéresser à la première section nommée "Langage et parenté" et qui, si on inclut l'introduction de tout le livre, comporte cinq articles.

    Lors de son énorme thèse, Les structures élémentaires de la parenté, Lévi-Strauss s'est interrogé sur les liens familiaux. Les différentes ethnies possèdent des organisations de la famille spécifiques qui répondent à certaines configurations. L'auteur a étudié les liens entre le mari, la femme, l'oncle maternel et le neveu en qualifiant la nature de ces liens - dans des couples d'antinomies (tels proche ou hostile) et cela donne un certain nombre de combinaisons.

    Claude Lévi-Strauss s'inspire ici des progrès phénoménales et la linguistique - et de surtout de la phonologie - pour établir ce qu'il appelle des structures. Les phonèmes sont reconnus, depuis Saussure, par diiférenciation les uns par rapport aux autres  - et il en est de même des éléments qui composent ces structures.

    A côté de la linguistique, l'auteur questionne les rapports entre l'Histoire et l'ethnographie, au niveau des méthodes. L'ethnographe doit-il tenir compte de l'Histoire des sociétés primitives si tant est qu'il puisse la retracer. Il ne travaille pas sur des documents écrits comme l'historien.

    Les normes de la société, des sociétés, sont des choses conscientes mais qui reposent sur des structures sous-jacentes inconscientes que l'anthropologue doit mettre au jour. Ceci doit nous permettre de révéler les structures de l'esprit humain !

    Une autre question est de savoir quels sont les rapports entre langage et culture ? Les structures sociales sont-t'ellse le reflet des structures de langage ? Sont-t'elles basées sout les deux sur les structures inconscientes ? Pour Lévi-Strauss, sur ce parallèle entre culture et langage, sont-t'elles liées, se chevauchent-t'elles, la réponse est oui mais seulement de manière partielle. Les choses que l'on nomme n'auraient pas de rapport avec le mot qui les nomme selon la théorie de l'arbitraire du signe de Saussure. Lévi-Strauss montre qu'en réalité, aux différents sons, le cerveau attribue ensuite des connotations (et pas seulement pour les poètes) comme des couleurs par exemple. Le signe n'est donc pas si arbitraire que cela !

    Lévi-Strauss analyse différentes structures familiales de plusieurs aires. Dans ces modèles familiaux, on échange les femmes qui ont donc une valeur à ce titre.  Cela choquera les féministes d'aujourd'hui mais en réalité, il faut bien se rappeler qu'on est dans le cadre de sociétés primitives (en évitant tout jugement de valeurs) et qu'on était alors dans les années 1950, autres temps, autres moeurs... Je parlerai probablement une autre fois de la prohibition de l'inceste.

    Je ne détaille pas davantage car chaque chapitre du livre mériterait au moins un article - mais ce billet n'est que le premier d'une série et j'y reviendrai.

    Ceci constitue mon 2000ème billet (déjà !) sur mes Skyblogs et le Défi Lecture N°5 de 2021 !

    A bientôt !


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  • Troisième série Marvel sur Netflix, la série Luke Cage continue de développer les "Héros urbains" ! Cette fois-ci, on retrouve un colosse noir, un "Héros à louer", résistant aux balles et qui a Harlem pour "terrain de jeu".

    Le personnage de Luke Cage avait déjà été introduit dans la Saison 1 de l'autre série, Jessica Jones. Il est incarné par Mike Colter, assez charismatique, aussi à l'aise dans les scènes de drame que dans les scènes d'action. On retrouve aussi Rosario Dawson en Claire Temple, "l'Infirmière de  Nuit", personnage invité et récurrent dans toutes les séries Marvel Netflix (elle avait déjà soigné Daredevil !). L'inspectrice Mercedes "Misty" Knight, autre personnage important des comics, est interprétée par Simone Missick et sera une autre alliée du héros une fois qu'elle aura surmonté quelques doutes.

    Dans la Saison 1 - qui compte suivant le format habituel treize épisodes - met Carl Lucas - aka Luke Cage - face à l'intriguant Cornell "Cottonmouth" Stokes - joué par Mahershala Ali (qui endossera aussi le rôle de Blade, le demi-vampire, dans son futur reboot dans le MCU !). Ce dernier se présente comme un homme d'affaires de Harlem où il veut imposer sa loi. Il est en réalité mouillé dans nombre de trucs louches, ventes d'armes ou de drogue et  sa parente, la politicienne véreuse Mariah Dillard, avec Alfre Woodard dans le rôle, blanchit l'argent sale et s'en sert pour monter dans les échelons.

    Luke Cage, ancien taulard, envoyé en prison sur une machination, et après ses aventures avec Jessica Jones, s'est réfugié dans le salon de coiffure de Henry "Pop" Hunter - joué par Frankie Faison, sorte de "zone neutre" dans le quartier noir où se règleny les différends ! Mais "Cottonmouth" viole ce lieu lorsqu'un de ses lieutenants zélé tue le vieil homme qui avait pris notre héros sous son aile. Luke va alors se lancer dans une guerre contre le crime.

    On revient aussi sur les origines de l'invulnérabilité de Luke Cage ! Dôté de pouvoirs suite à un traitement médical très spécial, illégal et clandestin dans les sous-sols de la prison de Seagate !

    Les méchants vont compliquer la vie à notre (super-) héros en essayant de le faire passer pour un  criminel et Luke aura fort à faire avec tous ces hommes de main menés par Hernan "Shades" Alvarez - joué par Theo Rossi. En milieu de Saison, un changement important intervient et un nouveau protagoniste - qui tirait les ficelles au-dessus de "Cottonmouth" - fait son entrée ! Le redoutable Willis Stryker - aka Diamondback a une grosse dent contre Luke Cage - qui est en réalité son demi-frère ! Ce sinistre personnage souffre du fait que leur père commun ait toujours préféré Carl Lucas, son fils légitime à lui-même son bâtard !

    Action, rebondissements, drame sont au menu de cette série ! Luke Cage devra lutter pratiquement seul contre tous  - et son corps blindé ne sera pas du luxe pour le coup !

    Mention spéciale à la bande originale jazzy et soul évidemment !

    Voilà pour mon article sur cette Saison 1 ! Je vous renvoie également au Skyblog de ma camarade "passion-geek" qui a aussi fait un article sur cette série.

    A bientôt !


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  • Enfant prodige, diplômé à 18 ans, philosophe, logicien et professeur au M.I.T., Norbert Wiener pose, après la Seconde Guerre mondiale, les bases de la Cybernétique, science qui étudie l'automation, le rapport entre l'homme et les machines et comment ces dernières, en reproduisant des fonctions de l'Homme, peuvent par exemple nous renseigner sur son esprit et son mental. D'une certaine façon, on peut voir Wiener comme un précurseur de nos actuels débats sur l'Intelligence Artificielle et le Transhumanisme. Par ailleurs, je lui consacre mon mémoire de Master M1 de Philosophie cette année et l'année prochaine.

    Dans Cybernétique et société, son second ouvrage sur le sujet (paru après La Cybernétique donc) qui eut deux éditions, dans le contexte du Maccarthysme, en 1950 et 1954, l'auteur vient à prendre en considération les implications morales et éthique de la nouvelle discipline qu'est la cybernétique. Appelées à remplacer dans un premier temps les travailleurs manuels, les machines ne vont-elles pas conduire à une "crise de la société" ? De plus, entre les mains de dictateurs, les ordinateurs naissant ne mèneront-ils pas à des communautés déshumanisées ?

    Cet ouvrage de Wiener montre la vaste érudition de ce philosophe, qu'il nous parle du langage chez les chimpanzés, de l'organisation sociale des fourmis, des deux Révolutions industrielles d'alors (on est actuellement dans la troisième !) ou encore évoque les usines automatisées, les prothèses pour les sourds ou les paralysés, les machines à jouer aux échecs ou les canons anti-aériens ! C'est souvent très technique et seul un ingénieur dans ces domaines pourra pleinement apprécier ces propos.

    Il est aussi question de "Théorie et Histoire du Langage et de la Communication", dans la lignée des travaux d'un Shannon. On a aussi droit à une évocation de la "Théorie des Jeux" - dans un contexte de Guerre froide, volumineux ouvrage qui fit date, coécrit par John von Neumann et Oskar Morgenstern. La Cybernétique considère le sujet sous l'ordre de l'Information qui est une manière de s'opposer à la deuxième Loi de la Thermodynamique, l'augmentation de l'Entropie ! Le réel peut tout entier "s'interpréter en termes de messages".

    Mais au final et dès les années 1950, Wiener tire dans ce livre les leçons sociales, morales, politiques ou pédagogiques de ses travaux, de son grand ouvrage de 1948 :  La Cybernétique - Information et régulation dans le vivant et la machine. Ce second ouvrage, Cybernétique et société, porte comme sous-titre : L'usage humain des êtres humains.

    Malgré quelques passages assez ardus - car notamment "techniques", ça se lit bien ! De manière général, j'aime bien les intellectuels qui "zoome et dézoome" sur un sujet et Wiener passe de propos philosophiques et antrhopologiques généraux à, par exemple, des considérations sur la technologie assez précises.

    Si vous vous intéressez comme moi à la Philosophie, Wiener demeure un auteur assez peu connu du profane mais fondamental et donc à lire obligatoirement ! Ca permet aussi de comprendre les développements du regretté Bernard Stiegler (que j'adorais et écoutais comme "parole d'Evangile" !) sur la technique (et le numérique).

    "Défi Lecture N°4"

    A bientôt !


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  • Quarante-sixième tome des aventures de Lucky Luke, Le Fil qui chante est peut-être mon album préféré du cow-boy solitaire. Ce récit fut publié en album en 1977 après avoir agrémenté les pages de Paris-Match. 1977 est une année marquante dans l'Histoire du 9ème art puisque c'est cette année-là que sortent notamment le premier tome de la série Léonard  par Turk et De Groot ainsi que le premier volume de Thorgal par Rosinski et Van Hamme (deux séries chroniquées sur mes blogs).

    Mais Le Fil qui chante est hélas le dernier album du cow-boy scénarisé par René Goscinny - avec toujours bien sûr Morris, le papa spirituel du héros au dessin ! En effet, le destin a voulu que le papa d'Astérix décède le 5 novembre 1977 lors d'un banal test d'effort chez son cardiologue ! Que de merveilles de scénarios nous ont été confisquées par ce cruel coup du sort ! Par la suite, quelques autres récits du génial inventeur d'histoires qu'était Goscinny, autour de Lucky Luke, seront exhumés des tiroirs et encore publiés, je ne mentionne ici que La corde du pendu ou Daisy Town.

    Ce quarante-sixième album se présente comme un road-movie et reprend un schéma plein de péripéties et très didactique, déjà mis en oeuvre dans Des Rails sur la prairie (1957) ou La Diligence (1968). Goscinny part de faits réels, la mise en chantier de la liaison télégraphique entre l'Ouest et l'Est de la jeune Nation américaine, entre Carson City dans le Nevada et Omaha dans le Nebraska. Bien entendu, Goscinny agrémente l'histoire à sa sauce en y ajoutant maints détails pittoresques.

    On croise dans cet album des personnalités comme Abraham Lincoln (en 1961, juste à la veille de la guerre de Sécession), Brigham Young, chef de la communauté mormone de Salt Lake City où les deux équipes de télégraphistes, celle  partie de l'Ouest - à laquelle se joint Lucky Luke - et celle venue de l'Est - convergent et se rejoignent. On a aussi Washakie, chef des Indiens Shoshones, Hiram Sibley, dirigeant de la Western Union, la maitresse d'oeuvre du télégraphe ou encore Stephen J. Field, président de la Cour Suprême de Californie. Goscinny travaille comme toujours sur une solide base documentaire et se montre d'ailleurs pédagogue au début du récit en nous rappelant l'Histoire des communications entre les deux côtes des USA.

    Lucky Luke accompagne James Gamble - qui prend les traits de Robert Redford (du moins il me semble ?), l'ingénieur de l'équipe de Carson City. Le récit est une suite de mésaventures où les ouvriers du télégraphes vont face à maints accidents naturels (sables mouvants, feux de prairies, éboulements, torrents, attaque des indiens ou sols rocailleux) et à d'autres problèmes causés par la main de l'homme !

    Car en effet, quelqu'un a eu la mauvaise idée de proposer au départ du projet une prime de 100.000 dollars à la première des deux équipes qui atteindrait Salt Lake City - ce qui inquiète Luke qui comprend que ceci va susciter des convoitises  - et il n'a pas tort car si Edward Creighton, ll'ingénieur de l'Est est un type intègre et honnête, on ne peut guère en dire autant de Willard Bradwell, le vilain de l'album, caricaturé d'après l'acteur britannique de l'Entre-deux-guerres (années 1920 - 1930), Brian Donlevy, spécialisé dans les rôles de méchants. Celui-ci engage un saboteur qui va intégrer l'équipe de Gamble et Lucky Luke et leur causer tout un tas de problèmes ! Son identité reste secrète dans l'histoire jusqu'à ce qu'il soit démasqué - ce qui est assez bien vu de la part du scénariste !

    Le Fil qui chante est le nom que les indiens donnent au télégraphe car il "chante" lorsque le vent l'anime.

    Voilà comme toujours une excellente BD qui demeure un grand classique et marque la fin d'une époque ! La qualité de la série va baisser par la suite tout en restant honorable ! Mais l'époque Goscinny, c'est la "Grande Epoque" de notre célèbre cow-boy ! Une page se tourne ! Il y a encore plus d'une cinquantaine d'albums après celui-là et la série se poursuit encore en 2021 (avec un récit sur la condition des esclaves noirs !).

    A bientôt !


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  • Depuis Les Dents de la Mer (Jaws) de Spielberg, on ne compte plus les films autour d'histoire de requins au cinéma (jusqu'à l'improbable série de longs-métrages Sharknado !). En Australie, on ne compte plus les faits-divers concernant des attaques de requins sur des surfeurs ! Mais si ce sont quelques dizaines de nageurs qui sont blessés ou tués par des squales, ce sont des centaines de milliers de requins qui périssent chaque année du fait de la pêche à outrance ! Mais bon la psychose est là et le grand requin blanc a sa réputation de "tueur des mers" !

    Instinct de survie est un film de 2016 de Jaume Collet-Serra, à qui on doit par ailleurs le thriller de 2014, Non-Stop avec Liam Neeson (chroniqué ailleurs sur ce blog !). Classé dans le genre film d'horreur, Instinct de survie est une histoire assez angoissante !

    Nancy est une jeune étudiante américaine - incarnée par Blake Lively - qui décide d'aller faire du surf la plage cachée sur laquelle allait sa mère au moment de sa naissance ! Elle a retrouvé ce petit coin de Paradis - mais qui va bientôt se transformer en enfer pour elle !

    On apprécie d'abord les magnifiques images de décors paradisiaques et la magnifique plastique de la belle Blake Lively (on apprécie aussi son jeu de comédienne évidemment !). Puis on a ensuite des séquence ou l'horreur prend le pas sur le plaisir !

    Car alors qu'elle s'attarde sur la plage, après le départ de deux autres surfeurs, Nancy est attaquée et blessée par un Grand Blanc attiré per la cadavre d'une baleine qui s'est échouée sur les récifs ! Elle se réfugie in-extremis sur le cadavre de la baleine puis sur un rocher et enfin sur une bouée de balisage !

    Les morts vont s'enchainer et sont assez spectaculaires et gores (quoi que j'ai vu bien pire au cinéma  ! Les Destination finale ou les Saw pour ne pas les nommer !).

    Le titre français du film met en avant l'instinct de survie, capacité héréditaire et innée de l'homme et des animaux ! On peut y voir une allégorie de l'existence à l'image du sort de la mère de l'héroîne ! En effet alors que la vie de cette maman était idyllique, le cancer, comme le requin dans la vie de Nancy, a surgit sans crier gare ! La mère s'est certes battue mais a fini par succomber !

    Quel sort attend Nancy ? Va-t'elle s'accrocher jusqu'au bout ou finalement capituler elle aussi ? Je vous laisse voir le film, disponible notamment sur Netfli,x pour le découvrir !

    Initialement confié au Français Louis Leterrier, sur un script autour d'une histoire de requin intitulé In the Deep écrit par Anthony Jaswinski. c'est finalement suite à un différent artistique avec le réalisateur initial que le film a été confié à Jaume Collet-Serra ! Le titre en VO est The Shallows !

    A bientôt !


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  • Les choses se compliquent pour Walter White dans la Saison 3 de Breaking Bad. Dans ces treize nouveaux épisodes, notre chimiste-expert va devoir jouer avec sa moralité ! Toute la question étant : jusqu'où peut-il aller et se compromettre pour sauver ses miches ? Cette fois-ci il va franchir un cran de plus en butant des mecs, certes des dealers !

    Skyler a découvert le pot aux roses à la fin de la Saison 2 et au début de la Saison 3, elle demande le divorce et a par ailleurs une aventure avec son patron. Mais comme des coups du sort vont frapper sa famille, sa soeur et son beau-frère, elle va mettre de côté ses principes et se proposer de gérer une société écran qui permettrait de blanchir l'argent de Walter !

    Tandis qu'une catastrophe aérienne a frappé la ville d'Albuquerque, Jesse se remet difficilement de la mort par overdose de sa petite amie, Jane Margulis, étouffée dans son vomi ! Il va partir en cure de désintoxication ! Si il ne touchera plus aux produits, il essaiera de continuer à dealer et produira tout seul la drogue, ce qui mettra le Hank Schrader, le beau-frère de Walter, de la Brigade des Stups, sur sa piste  ! Acculés, nos protagonistes principaux seront obligés de détruire le camping-car qui leur servait de labo !

    Le Cartel Mexicain est par ailleurs sur le pied de guerre ! Un contrat est sur la tête de Walter pour avoir causé la mort de Tuco ! Les cousins du dealer, deux brutes épaisses qui font office de tueur à cages pour le Cartel, passent la frontière pour assassiner notre héros ! "Gus", le "patron" de Walter, toujours joué par la génial Giancarlo Esposito (qui joue un certain Moff Gideon dans une autre série que j'adore !), parvient à détourner les deux assassins de leur cible initiale en en désignant une nouvelle pour leur vengeance : ca va barder pour les fesses de Hank Schrader, qui est en réalité celui qui a abattu, bel et bien buté Tuco ! Ca se termine en bain de sang dont je ne vous révelerai pas l'issue !

    Il y a aussi en sous mains à plus large échelle une guerre des Cartels, entre l'organisation de "Gus" et celle des Mexicains !

    Gustavo - "Gus" - Fring convainc Walter de reprendre ses éprouvettes et l'installe pour produire des quantités industrielles de méthamphétamine dans un labo dernier cri, sous une buanderie en guise de couverture ! Walter s'arrange pour dégager l'associé qu'on lui colle et s'adjoint de nouveau les services de Jesse Pinkman, devenu aussi très calé en chimie !

    Mais les choses vont déraper car Jesse découvre que les dealers qui ont fait tuer Combo par un gamin travaillent en fait pour "Gus" et que le gamin est le petit frère d'Andrea Cantillo - jouée par Emily Rios - qui devient sa nouvelle copine alors que le jeune associé et ami de Walter tentait de monter son propre réseau avec sa bande de pieds-nickelés en détournant une petite partie de la  méth !

    Ca part carrément en vrille quand les trafiquants abattent le gamin de 12 ans et on voit alors que Walter White ne plaisante pas pour protéger les siens, sa famille et ses amis ! Fring est alors sur le point de faire liquider Walter une fois qu'il aura transmis son savoir-faire à un de ses hommes ! Mais Walter ruse ! Il va faire en sorte de devenir indispensable et pour cela Jesse devra faire un acte que la morale réprouve et la loi réprime ! La Saison 3 se clot sur ce dilemme moral - sur un cliffhanger !

    Au fil des Saisons, Breaking Bad installe son petit univers de manière très cohérente ! On oscille toujours entre le drame et l'humour absurde ! Pour compenser des aspects qui seraient trop sombres sinon ! On a vu depuis le début de la série qu'elle ne donnait pas une version idéalisée de la drogue ! Les junkies de cette série sont au mieux pathétiques, au pire des épaves ! Et les tueurs professionnels de cette Saison 3 qui découpent leurs victimes à la hache, noircissent encore plus le tableau ! Là où une série comme Weeds  aurait tendance à présenter la drogue (le cannabis en l'occurrence) comme une "activité festive" et les dealers comme de joyeux contestataires du système, vision et point de vue partisan qui me posent un gros problème !

    Evidemment, on retrouve Saul Goodman - joué par Bob Odenkirk -  et la distribution des Saisons précédentes : Bryan Cranston, Aaron Paul, Anna Gunn, Dean Norris et Betsy Brandt. Tous très excellents dans leurs rôles respectifs !

    A bientôt !


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  • "Mille fois merci" à Pixar et à Lee Unkrich et Adrian Molina qui ont sorti en 2017 peut-être le plus grand Disney de tous les temps avec Coco. Ces gars-là sont de vrais artistes et tentent des paris créatifs audacieux ! Le film a eu un succès largement mérité, qui s'est fait sans promo tapageuse, par un excellent bouche-à-oreille ! La conclusion du film vous submergera dans un torrent d'émotions ! C'est bien simple : j'étais en larmes !

    Premier parti pris risqué : prendre le sujet de la Fête des Morts et qui plus est dans une culture qui n'est pas dominante, la culture mexicaine ! Ca me faisait penser au départ au vieux jeu de LucasArts, Grim Fandango ! Le film bénéficie d'un excellent scénario, très bien construit et qui amène avec subtilité des rebondissements scénaristiques ! On s'attache aux personnages !

    Et évidemment, côté réalisation, on est au top ! On sera frappé par l'aspect très coloré - et donc généreux - de ce long-métrage d'animation !

    Il est question du deuil, de l'oubli et de la transmission ! Ca parle de réaliser ses rêves mais plus encore de la famille -  tout en évitant de le faire de façon réac' !

    Un jour un homme qui aimait sa famille, son épouse et sa fille Coco décida de partir pour vivre sa passion pour la musique ! Suite à son départ, sa femme interdit la musique dans son foyer et se lança dans la cordonnerie de génération en génération. Aujourd'hui, cinq générations plus tard, le petit Miguel ressent l'amour pour la musique de son arrière-arrière-grand-père et a pris pour modèle Ernesto de la Cruz, le "plus grand chanteur de tous les temps" ! Reconnaissant la guitare de son ancêtre, le jeune garçon qui a un don est persuadé d'être le descendant de son idole !

    Désireux de se produire à un concours de talent, Miguel va voler la guitare d'Ernesto dans son mausolée, prenant ainsi à un mort le jour de la Fête des Morts, il se retrouve maudit et entre le monde des vivants et le Monde des Ancêtres ! Il retrouve son arrière-arrière-grand-mère et a besoin de sa bénédiction pour retourner dans notre monde - mais il refuse la condition de renonçer à la musique ! Il va alors essayer de voir Ernesto de la Cruz pour obtenir sa bénédiction à lui !

    Se faisant Miguel croise, parmi les morts, Hector, un autre musicien un peu filou dont tout le monde est sur le point de perdre le souvenir sur notre Terre, le menaçant de disparition définitive ! Avec Hector, le jeune garçon va découvrir les secrets de sa famille et que son idole est en réalité un imposteur !

    Voilà, je ne veux pas vous en révéler plus car l'impact et la surprise seront d'autant plus grandes moins vous en saurez ! C'est remarquablement construit au niveau du scénario ! L'aspect coloré donne un ton gai à un propos plutôt triste et donc à la fin du film, je pleurais comme un bébé !

    En un mot : sublime ! Franchement, je ne m'attendais pas à prendre une telle claque. Visuellement il est magnifique.

    A bientôt !


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  • Pour être honnête - et au risque d'en choquer certains, la série de BD Twenty - qui raconte le périple d'une jeune blonde obsédée par le sexe - serait plus à ranger du côté de la pornographie que de l'érotisme ! Au fil de ces pages, en effet, tout y passe : dépucelage de vierges, clubs de strip-tease, clubs échangistes, bordels, sodomie, triolisme, exhibitionnisme (sur une scène ou un parking), plaisirs saphiques, sado-masochisme, double pénétration, films pornos, glory holes ! Âmes sensibles s'abstenir ! Je ne suis pas prude mais là Erich von Gotha, l'auteur, y va fort ! Le tome 1 est paru en 1999.

    Twenty est une jeune fille qui vient d'avoir 18 ans et intègre suivant les dernières volontés de ses parents, disparus dans un accident, un établissement leur ayant appartenu. Les cours qui sont dispensés à Cliffords ne concernent qu'une discipline : l'éducation sexuelle et cela va bien changer Twenty du couvent de bonnes soeurs où elle était précédemment !

    Vous avez compris que la série n'évite pas les clichés du genre ! A l'Institut, Twenty va rencontrer Gilbert qu'elle épousera, un libertin comme elle ! Si elle accepte et raffole de ce mode de vie où elle s'offre à tous les hommes qui passent, elle comprend assez vite que son mari, par ailleurs producteur de film X ne l'aime pas et elle se détourne aussi de David, son jeune amant !

    Au début du récit - qui est en grande partie un flash-back -, Twenty se confie à sa camarade de l'Institut, Mandy, aussi dépravée qu'elle ! Puis la vérité se fait jour, Gilbert ne l'a épousé que pour la priver sa sa fortune, héritée de ses parents qui possèdaient quantités de club libertins et qu'il a assaissiné avec l'aide de Miss Palmer, la directrice de Clifford ! Mais grâce à ses amis David et Mandy, Twenty pourra s'échapper tandis que le duo de méchants périra dans l'explosion de leur yacht !

    La série Twenty est donc l'oeuvre d'Erich von Gotha, un auteur de BD érotiques dont la véritable identité est longtemps restée mystérieuse ! Il est né en 1930 à Londres, de son véritable nom Robin Ray. Voulant devenir artiste-peintre, il a suivi pendant quatre ans les cours de la Saint Martins college of Art and Design où il apprend les techniques académiques de dessin. Il débute sa carrière ensuite en tant que portraitiste mais il a durant sa formation acquis une solide connaissance du corps humain qu'il mettra à profit dans ses BD interdites aux moins de 18 ans !

    Le graphisme de Twenty se caractérise par une profusion de petites cases de BD ! C'est assez minutieux dans le détail et il faudrait même parfois recourir à une loupe  sans exagérer ! Et donc c'est très cru ! Excitant  ? Je ne sais pas ? Sans doute un peu ?

    On lui doit outre Twenty, et dans le même genre, la série Les Malheurs de Janice et les illustrations du Sex Maniac's Diary, un guide de tous les lieux "chauds" des grandes villes d"Europe pour les libertins !

    Je vous donne rendez-vous pour le tome 2 ! Dans quelques temps, le temps de me remettre de mes émotions !

    A bientôt !


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  • C'est avec un grand plaisir qu'en ce début d'année 2021, je retrouve la série Cobra Kai avec sa Saison 3 et dix nouveaux épisodes ! Des acteurs toujours excellents, des personnages bien écrits pour une série qui joue sur la nostalgie !

    Notre petit monde de karatékas est bien bouleversé suite à la bagarre généralisée du lycée de la fin  de la Saison précedente. Robby avait expédié un coup de pied dévastateur à Miguel, motivé par une rivalité amoureuse autour de Sam et le jeune latino a fait une chute d'un étage sur une barre métallique et est désormais dans le coma ! Il ne tardera pas à s'en réveiller pour découvrir qu'il est paralysé des jambes !

    Kreese profite du désarroi général pour prendre la main sur la direction du dojo Cobra Kai ! Il évince Johnny Lawrence et entraine la rivalité avec l'autre dojo, celui de Daniel Russo, le Miagy-Do. La Saison 3 met l'accent  sur les différentes manières d'aborder le karaté et donc de voir la vie !

    Dans ces épisodes, les Cobra Kai, "repris en main" par Kreese se comportent comme de vrais voyous - d'autres dirons "des gros connards" qui "sèment la terreur", cassent des bras, etc.. La pauvre Sam sera même traumatisée par sa "rivale", Tori, fille qui mène sa propre existence "à la dure" !

    La série nous offre aussi un sympathique voyage à Okinawa, dans le passé de Maitre Miagy, sur les terres des événements de Karaté Kid 2 ! C'est l'oaccsion de retrouver l'autre "méchant",  Chozen qui donnera un enseignement d'arts martiaux à Daniel Russo venu au Japon pour sauver sa concession de voitures !

    Au rayon nostalgie, mais du côté de Johnny Lawrence, son ex-petite amie, Ali Mills Schwarber, contactée via Facebook refait son apparition dans sa vie ! Au moment où celui-ci entame une romance avec Carmen Diaz, la mère de Miguel !

    Kreese est le grand méchant du moment ! Il recrute toutes les petite frappes du lycée ! Et encore, même lui a un parcours douloureux dans sa jeunesse - au Viet-Nam - qui explique que sa vision du karaté soit : "écrase tes affaires sans pitié car la vie est un combat cruel et permanent" ! A l'opposé, Daniel Russo prône la voie de la bonté et de l'empathie, teintées de respect pour l'"adversaire" ! L'école de l'attaque contre l"école de la défense  !

    Comme Kreese élimine les élèves les plus faibles des Cobra Kai, ceux-ci rejoignent Johnny quand celui-ci forme un nouveau dojo, "l'Aigle venimeux" ! Et alors qu'on approche d'un nouveau Tournoi de la Vallée pour les espoirs, Daniel et Johnny finissent par unir leurs dojo pour contrer Kreese  !

    Miguel, grâce à son sensei, Johnny retrouvera l'usage de ses jambes, et finira par se rapprocher à nouveau de Sam  - ce qui déplaira à Robby tout juste sorti de la détention où il avait été envoyé pour avoir blessé Miguel ! Robby est clairement le personnage le plus sous-exploité et le plus mal écrit de cette Saison 3 ! Un autre jeune, "l'Aigle" jadis maltraité devient un tortionnaire dans cette Saison et un gros abruti ! Et un coup méchant, un coup gentil ! Ces types du Cobra Kai de Kreese méritent vraiment une bonne raclée, ce que permettra sans doute la "réconciliation" de Johnny et Daniel, à l'initiative des femmes, Ali,  l'ex-copine et Amanda et Sam, la mère et la fille ! On a toutefois encore droit à une "baston générale" dans le dernier épisode de la Saison (où Sam fait face à son démon, incarnée par Tori !). Le clou du spectacle est l'affrontement des trois sensei !

    Pour le casting, je vous renvoie à mes billets sur les Saisons 1 et 2 ! Le nouveau championnat est en ligne de mire dans la Saison 4 !

    A bientôt !


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  • Chuck Wendig termine  sa Trilogie avec le roman Star Wars  - Riposte : Chute de l'Empire qui va nous mener à la célèbre Bataille de Jakku qui voit la défaite ultime des Impériaux !

    On retrouve l'équipe de personnages des deux précédents romans, c'est à dire Norra Wexley, brisée à la fin du tome 2, Jas Emari, Jom et Sinjir, Temmin et Monsieur Os. Précédemment, Norra avait retrouvé son mari Brentin libéré d'une prison impériale, mais lui, avait subi un lavage de cerveau par l'Empire qui l'avait programmé en tueur qui avait visé Mon Mothma.

    Dans le même temps, la Grande Amirale Sloane s'était vue manipulée par Gallius Rax, un protégé de Palpatine surgit de nulle part et qui l'avait dépossédée de l'Empire ! Sloane et Brentin sont donc des fugitifs et se rendent sur Jakku où les derniers Vestiges Impériaux se rassemblent, pour se venger de Rax ! Norra etson groupe se lancent à leur poursuit mais la mère de Temmin et Jas se retrouvent coincées sur cette planète de sables attendant l'arrivée de la Nouvelle République et de ses flottes !

    Une partie du roman traite de politique, aspect cruellement absent dans Le Réveil de la Force - mais à contrario très présent dans la Prélogie ! On voit les tractations des uns et des autres pour obtenir un vote qui décidera de l'envoi des troupes du nouveau régime sur Jakku ! Sinjir, Temmin, Han Solo et une Leia Organa qui accouchera de Ben Solo à la fin du roman manoeuvrent en coulisses !

    Sloane et Brentin d'un côté et Norra et Jas de l'autre sont capturés par l'Empire ou par ses sbires telle Niima la Hutt. Finalement la confrontation des principaux protagonistes a lieu, entre Norra, Sloane et  Rax. Il y aura plusieurs morts à la fin de ce roman !

    La Bataille de Jakku se déroule alors sous nos yeux ! Je vous renvoie aux nombreuses vidéos sur Youtube qui racontent le déroulé de cette ultime Bataille de l'Empire sous sa forme première ! Un des nouveaux Starhawk va faire une action d'éclat et entrainer avec lui le Super-Destroyer Ravageur dans sa chute - au sens propre !

    Le plan de Gallius Rax est révélé et celui-ci veut détruire à la fois les ex-Rebelles et l'Empire qui selon le voeu de Palpatine ne doit pas survivre à l'Empereur, ceci en faisant exploser la planète Jakku ! Mais nos héros vont se démener pour empêcher cela !

    Le roman possède comme les deux précédents des Interludes qui ici concluent des intriques secondaires, celle de Cobb Vanth, celle d'une "reine pirate" et celle des Acolytes de Vador ! Ca ajoute un plus intéressant !

    Voilà j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette Trilogie qui a mon avis est incontournable par les évènements qu'il décrit !

    "Défi Lecture N°3"

    A bientôt !


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  • Marvel continue de développer le personnage de Beilert Valance dont j'ai retracé le parcours éditorial précédemment dans mon article sur Star Wars - Cible : Vador. Il est vrai que le personnage à du potentiel ! Et surtout tous ces récits mettant en jeu des chasseurs de primes sont l'occasion de mettre en avant le monde de la pègre et des gangs dans l'univers de Star Wars qui aurait dû être dévoilé plus avant dans la série live-action mise sur les rails en 2005 -  Star Wars : Underground - et finalement abandonnée mais milieux qu'on retrouve aujourd'hui dans The Mandalorian ! Le jeu vidéo lui aussi avorté Star Wars 1313 aurait dû aborder ce thème !

    Ici, on suit une équipe de chasseurs de primes parmi les plus réputés : Valance et sa mentore Nakano Lash mais aussi évidemment Boba Fett et Bossk ! Tout remonte à un épisode du passé qui nous est montré dans un flash-back au début du récit et une guerre entre deux syndicats du crime puissant : le Clan des Inflexibles et le Cri de l'Endeuillé ! Nakano Lash dirige une équipe qui doit escorter l'héritier d'un des deux gangs pour assassiner l'héritier de l'autre mais les choses tournent mal suite à une décision de Nakano ! L'équipe se sépare sur une brouille et Nakano disparait dans la nature !

    Dans le présent qui se déroule peu après la Bataille de Hoth, Nakano refait surface ! Tous les chasseurs de primes  - dont ses anciens coéquipiers survivants - se mettent sur sa piste pour récupérer les récompenses promises par les deux syndicats. La Nautolan a cependant un secret !

    Boba Fett, Valance et d'autres chasseurs vont s'engager dans une courses de vitesse pour retrouver Lash ! Celle-ci sait se défendre et protège une gamine qui pourrait résoudre le conflit entre les deux syndicats criminels. Ooris, un Thisspiasien (de la même race que le Maitre Jedi Oppo Rancisis) va regretter de ne s'être pas assez méfié de Lash !

    Valance retrouve celle qui le prit sous son aile jadis et tandis que sa mentore finit par se sacrifier décide d'assurer la protection de la jeune Cadeliah qui est l'héritière à la fois des deux syndicats et on a l'explication rétroactive de la décision de Nakano Lash qui fit échouer la mission jadis et provoqua maintes rancoeurs et règlements de compte !

    Un récit intéressant et très bien agencé, oeuvre du scénariste Ethan Sacks qu'on a déjà vu sur les comics Star Wars notamment sur Star Wars - Galaxy's Edge et sur Star Wars : Allegiance. Le dessin, très dynamique, voire nerveux, lui, est une contribution de Paolo Villanelli, déjà actif sur un des épisodes de Vador : Sombres Visions et de Star Wars - Jedi Fallen Order : Dark Temple.

    En prime, on a un récit court situé juste avant la Bataille de Hoth et issue du recueil Star Wars - Empire ascendant - où Valance doit amener les plans du générateur de bouclier à la base Echo - et qui était un des quatre récits qui lancent les quatre séries ongoing Star Wars que Marvel publie depuis 2020 (à savoir Star Wars, Dark Vador, Docteur Aphra et Bounty Hunters) !

    Et petit détail mais je vais arrêter de le souligner sinon je vais passer à tort pour un homophobe mais Disney se croit encore obliger de mettre un couple homo dans chacun de ses récits Star Wars et il y en a encore un ici ! Qui a dit racolage vers les LGBT ?

    A bientôt !


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  • Bernhard Schlink est un écrivain allemand né à la fin de la Seconde Guerre mondiale qui est surtout connu pour son roman, paru en 1995, Le liseur qui parle de la Shoah mais aussi de l'acte de lire qui est ici à l'origine de l'intrigue; On eut une adaptation au cinéma de ce livre, en 2008, avec Ralph Fiennes et Kate Winslet.

    Le récit se déroule sur plusieurs époques durant les années 1950 et 1960. Michael Berg est un adolescent de 15 ans qui rencontre par hasard une femme plus âgée, Hanna Schmitz, contrôleuse de tramway, dont il ne sait pas grand chose mais dont il devient l'amant. Ils ont alors le même rituel : ils font l'amour mais auparavant, il lui lit de grandes oeuvres de la littérature. Mais un jour, subitement, cette femme de 35 ans disparait brusquement sans laisser d'adresse !

    Des années plus tard, Michael étudie le Droit. Le roman pose la question du passé nazi de l'Allemagne et d'une génération entière qui s'est compromise avec Hitler. Je rappelle au passage que l'antisémitisme est plus une  conséquence de l'arrivée du dictateur au pouvoir qu'une cause ! En effet, les Allemands "crevaient de faim" et Hitler leur avait promis le "plein-emploi", ce qu'il parvint à faire en réarmant l'Allemagne ! Tout ça pour dire que le problème, ce n'est pas #Blacklivesmatter de nos jours, mais les inégalités sociales ! Le Libre Marché conduit à la fin de la Démocratie et notre dirigeant actuel, le petit Macron, incapable et irresponsable aura des comptes à rendre si il amène le RN au pouvoir ! Voilà c'est un peu hors-sujet (pas tout à fait !) mais voulait caser cela quelque part !

    Michael recroise la route de Hanna, au banc des accusées, car elle a un passé de géôlière dans les camps de la mort nazi ! Le procès se déroule et l'ancien amant y assiste, voit comment Hannah se défend mal, n'exonère pas son passé de tortionnaire et est plutôt comme "anesthésié" par l'horreur des chefs d'accusations ! Il se demande "avoir aimé une criminelle fait-il de moi un criminel ?".

    Mais en réalité, Hanna a un secret que notre narrateur, le jeune Berg, fini par découvrir ! Il comprend que la femme qu'il a aimée est analphabète et a préféré devenir une criminelle - en renonçant à une formation chez Siemens pour entrer dans l'administration des camps - pour ne pas que sa "tare" soit découverte . Michael a-t'il alors le droit de révéler ce secret au juge ?

    Michael découvre aussi que Hanna se faisait lire des romans par les prisonnières juives les plus faibles ! Etait-ce pour les sauver ou pour les manipuler ? Le doute demeure !

    Une église en feu, des prisonnières incinérées, Hanna, ne sachant ni lire, ni écrire, n'a pu rédiger le rapport mais préfère se taire pour ne pas révéler son secret et même s'accuser !

    Par la suite, le narrateur envoie de nouvelles cassettes audios de lectures à Hanna en prison à perpétuité où elle apprend finalement à lire et écrire.

    Un bon roman que j'ai lu en une nuit, d'une seule traite ! Ca pousse à la réflexion, çà interroge que ce qu'est la liberté, les déterminismes et la responsabilité !

    Devenu rapidement un best-seller mondial, Le Liseur (Der Vorleser) fait entendre la voix des Allemands nés immédiatement après la guerre. Le livre est à la fois un roman d’amour et un roman qui pose des problèmes d’éthique, ceux de la culpabilité et du rapport entre comprendre et juger. Il évite l'écueil de la banalisation des crimes de guerre nazis qui aurait pu lui être reproché.

    Peut-on retranscrire l'Indicible - la Shoah  - par le langage ? Et qu'adviendra-t'il de la Mémoire lorsque le dernier rescapé des camps aura disparu ?

    "Défi Lecture N°2"

    A bientôt !


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