• Avec sa Saison 5, la série d'animation South Park  prend véritablement son envol pour atteindre des sommets trois Saisons plus tard, vers la South Park - Saison 5Saison 8. Pour cette Saison 5, on a droit à 14 épisodes que vous pouvez visualiser en 2022 sur Prime Vidéo hormis un épisode !

    En effet, si Trey Parker et Matt Stone repoussent sans cesse les limites, ils sont obligés de se censurer aussi et l'épisode "Les Super Meilleurs Potes" a été retiré du visionnage car on y voit une représentation de Mahomet ! Une fois de plus, on s'est encore couché devant les Islamistes ! D'ailleurs cette Saison 5 est la Saison de l'année 2001, année où surviendront les attentats du 11-Septembre qui ont changé l'Histoire ! On a alors droit en cours de Saison à l'épisode "Oussama Ben Laden a le cul qui pue" où on se moque du leader d'Al-Qaida en parodiant Tex Avery et où on pointe aussi les mesures ultra-sécuritaires prises aux USA et la psychose ambiante !

    Un des meilleurs épisodes de la série est peut-être "Scott Tenorman doit mourir" où Cartman, moqué par un adolescent de 16 ans, se venge en lui faisant littéralement bouffer ses parents - y avait-il encore besoin de montrer tout le côté sociopathe de ce gamin ? A un moindre degré, l'épisode "Cartmanland" où Eric hérite d'un million de dollars de sa grand-mère défunte, le petit gros achète un parc d'attraction pour en profiter pour lui tout seul, ce qui fait désespérer Kyle le garçon juif de la justice divine, lui qui a par ailleurs des hémorroïdes  !

    Un nouveau personnage, le jeune handicapé humoriste Jimmy Valmer est introduit dans l'épisode "Combat d'infirmes". Et le petit Butters, pressenti pour remplacer Kenny dans la bande après la mort - définitive ? - de celui-ci a droit à son épisode tout en humour noir : "L'Episode de Butters".

    Mr Garrison assume enfin son homosexualité et Mme Crockelpaf succombe aux plaisirs de la chair dans " Du bon usage du préservatif", épisode assez osé.

    On aborde toujours des problèmes de société dans la série comme le racisme, ici d'une façon assez fine et détournée en parlant d'une ségrégation des riches, tous noirs dans l'épisode "Les riches débarquent" - remplacez "riches" par "noirs" et le message devient plus clair. On retrouve Oprah Winfrey, Will Smith, Snoop Dogg et Puff Daddy !

    Certains épisodes comme "Servietski" tombent dans le pur délire - ici avec une bonne dose d'action ! C'est ça qu'on appelle l'humour absurde.

    Humour absurde, humour noir, South Park  sait varier le ton et les approches. Aussi le mélodrame avec "Kenny se meurt" !

    Une très bonne Saison 5 qui m'a surpris avec ce qu'elle ose montrer, allant toujours plus loin dans l'outrance ! Pour notre plus grand bonheur !

    A bientôt !

     


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  • Pour cet article, on reste encore dans les univers de Marvel ! La série des Frères Whedon, Joss et Jed, tire sa révérence avec cette Saison 7 de Marvel - Les Agents du Shield qui comme la Saison 6 ne compte que 13 épisodes.

    On repart dans cette Saison sur la thématique des voyages dans le temps car nos héros disposent désormais d'un Zephyr qui outre qu'il peut voyager dans l'espace peut voyager dans le temps suite à un gros bricolage de Jemma Simmons (jouée par  Elizabeth Henstridge) et de Leopold Fitz (joué par Iain Caestecker ) - absent les trois quarts de la Saison jusqu'à la fin où il ressort du Royaume Quantique (oui, celui d'Ant-Man) pour rattacher deux temporalités.

    Mais commençons par le début ! Jemma, assistée du Chronicom, sorte d'androide hyper-sophistiqué et immortel, Enoch (joué par Joel Stoffer), récupère son équipe à la sortie du temple d'Izel, la divinité alien maléfique de la Saison 6 avec le Zéphyr et direction New York dans les années 1930. En effet, l'équipe suit la trace du reste des Chronicoms, nettement moins amicaux qu'Enoch, qui veulent conquérir la Terre pour cela en annihilant le Shield avant même sa création !

    Rappelons la constitution de l'équipe. On a Daisy Johnson que les médias ont surnommé Quake (jouée par Chloe Bennet), Melinda May (jouée par Ming-Na Wen vue depuis dans The Mandalorian et Le Livre de Boba Fett et donc habituée des rôles avec de l'action, ce qui la change d'Urgences). L'équipe est dirigée par Alphonso "Mack" Mackenzie (joué par Henry Simmons) et comprends aussi Elena "Yo-yo" Rodriguez (jouée par Natalia Cordova Buckley) et sa vélocité ainsi que l'évadé du futur, le transfuge Deke Shaw (joué par Jeff Ward). Et surprise, Phil Coulson (joué par Clark Gregg) est de retour avec sa personnalité et tous ses souvenirs dans le corps d'un LMD/Chronicom bricolé aussi par Simmons, Fitz et Enoch !

    Le Zéphyr va suivre l'ennemi à la trace et bondir d'une époque à une autre, pendant la Grande Dépression, puis dans les années 50 du temps du S.S.R. - recrutant au passage en lui sauvant la vie Daniel Sousa (vue dans la série Agent Carter et joué par Enver Gjokaj) - puis un passage par la Zone 51 et ensuite les années 70 pour finir dans les années 80. Détail amusant, chaque générique a un logo "Agents du Shield" en rapport avec l'époque dans l'épisode !

    Cette Saison construit sur le déjà-bâti de la série désormais très riche, faisant des références en les revisitant aux éléments des Saisons précédentes. On retrouve ainsi la famille Malick - dont Nathaniel (joué par Thomas E. Sullivan) va poser des problèmes en dupliquant des pouvoirs des Inhumains et s'allier à Sybil (jouée par Tamara Taylor), la prédictrice des Chronicoms et un jeune Agent John Garrett (jouée par James Paxton). Comme potentiels alliés, on retrouve les Inhumains d'Outremonde menés par Jiaying (jouée par Dichen Lachman) qui n'a pas laissé un très bon souvenir mais qui ici n'a pas encore viré du côté obscur et a des soucis avec Kora (jouée par Dianne Doan) qui ne maitrise pas encore son pouvoir et qui est la soeur ainée de Daisy.

    La Timeline va se trouver complétement bouleversée ! Ces voyages dans le temps, c'est toujours un problème et on a aussi droit à l'épisode de la Boucle Temporelle qui est un classique dans l'univers des séries (Star Trek : la Nouvelle Génération, Stargate SG-1, X-Files, Buffy contre les Vampires, je n'y reviens pas ! Mais le scénario est brillant et retombe sur ses pattes puisqu'à la fin, Fitz ramène tout le monde dans la Timeline d'origine et on retourne au début de la Saison pour régler la guerre contre les Chronicoms !

    Marvel -Les Agents du Shield est terminé et ça fait bizarre de se dire qu'on ne va pu revoir nos "copains" -on sent déjà la nostalgie ! La série a mené sa barque sans encombre du début à la fin s'améliorant à chaque Saisons et osant des trucs - en marge du MCU par rapport auquel la question de la Canonicité de cette série se pose ! Mais comme on est désormais dans un Multivers, tout est possible ! La série a commencé à bien diverger du MCU à partir de la Saison 5 et les films n'ont jamais fait références à la série alors que l'inverse est vrai.

    J'ai passé un très bon moment durant toutes ces années à regarder Marvel - Les Agents du Shield  mais il est temps de passer à autre chose !

    A bientôt !

     


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  • Je vais maintenant vous parler d'un moment méconnu de l'Histoire de Marvel Comics, qui remonte à juin 1961 - dans ce qu'on a appelé l'Âge d'Argent des comics. Découvrons un maitre des arts mystiques, non pas Docteur Strange mais avant lui et avant-même les 4 Fantastiques en novembre 1961, le Docteur Droom !

    Tout commence dans les pages d'Amazing Adventures où le Docteur Anthony Droom entend parler d'un vieux mystique mourant au Tibet et décide de se porter à son secours espérant acquérir un peu de sa sagesse. De ce point de vue, Droom ne sera pas déçu puisqu'en réalité, l'Ancien (qui sera par la suite apparemment le même personnage que le mentor de Stephen Strange) se cherche un successeur pour lutter contre les forces du mal partout dans le monde. Il fait subir un tas d'épreuves à Droom, pour tester son désintéressement, son courage et sa dévotion puis fait de lui un mystique en dévoilant ses pouvoirs cachés.

    Droom est maitre des techniques des Yogis, la concentration et la volonté de fer, peut hypnotiser les foules, résister aux balles, projeter sa pensée ou sa voix et est aussi un expert en judo. Dans la quelque demi-douzaine d'épisodes qui suivent en 1961 - que l'on peut retrouver en VF dans l'Intégrale Marvel Rarities 1961 - 1961, le Docteur Droom fait face aux Atlantes, démasque des sorciers extraterrestres, ou encore déjoue des invasions de ces extraterrestres (un classique des comics Marvel d'alors !).

    A l'oeuvre sur ces quelques comics, on a Stan Lee, son frère Larry Lieber et Jack Kirby. A chaque aventure, Droom mène une enquête, se montrant plus sceptique et rationnel que véritablement pratiquant la magie ! Il dira même que la Magie n'existe pas, il n'y a que des techniques !

    Par la suite, le Docteur Droom - pour ne pas qu'on le confondes avec le Docteur Doom - connue chez nous sous le sobriquet Docteur Fatalis - sera renommé Docteur Druid - et tirera plus sa magie de ses ancêtres, une lignée de druides. Il fait partie du panthéon des magiciens de l'Univers Marvel avec Docteur Strange, la Sorcière Rouge, Frère Vaudou, Agatha Harkness ou Magik ! Mais je ne vous cache pas que c'est un personnage de troisième ou quatrième plan ! Je crois même que son statut actuel, en 2022, dans le récit est "décédé" !?

    A bientôt !

     


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  • Une nouvelle série Marvel vient de se terminer sur Disney +, en 6 épisodes, la série Moon Knight, chapeautée par Mohamed Diab qui nous emmène dans une ambiance de mystères et d'horreur à l'oriental ! Le personnage  de Moon Knight, parfois considéré comme un "sous-Batman" de chez Marvel, a été créé en 1975 par le scénariste Doug Moench et le dessinateur Don Perlin.

    Ce "Chevalier de la Lune" est un avatar du dieu égyptien Konshu, qui est un dieu de la vengeance et ce Moon Knight a pour tâche de punir les criminels ! Sous la cape blanche, on trouve Marc Spector - incarné à l'écran dans la série par Oscar Isaac (notre Poe Dameron de Star Wars) qui livre ici une prestation vraiment épatante ! Car en effet, Marc Spector, suite à un traumatisme de l'enfance, a développé un TDI (Trouble Dissociatif de l'Identité) que les fictions confondent généralement avec la schizophrénie or ce n'est pas ça ! Mais Marvel Studios aborde bien cet aspect des choses car ils ont fait appel à un "Mental Health Consultant" pour traiter ce dédoublement de la personnalité du héros.

    Si Marc Spector est un mercenaire qui a signé un pacte avec Konshu au seuil de la mort pour être son Avatar, son autre personnalité, Steven Grant, est un modeste employé de musée un peu penaud à Londres mais néanmoins calé en Egyptologie ce qui s'avèrera utile dans l'aventure. Steven dort mal et est conscient d'avoir des problèmes psys sans en connaitre la vraie nature ! Il découvre la vérité lorsqu'il se réveille dans les Alpes poursuivi par les sbires de la secte d'Arthur Harrow (joué par Ethan Hawke tout en sobriété), l'Avatar de l'autre déesse-crocodile égyptienne Ammit qui punit les pécheurs avant que leurs crimes ne soient commis.

    De fil en aiguille, Marc Spector et Steven Grant se confrontent l'un à l'autre et cohabitent dans le même corps et font équipe avec Layla El-Faouly (jouée par May Calamawy), fille d'un égyptologue décédé et femme de Spector pour stopper Harrow. Ceci les conduit en Egypte où le méchant cherche la tombe d'Ammit pour la libérer et répandre son jugement sur le monde.

    Lorsque les choses se compliquent, Marc Spector revêt l'armure régénératrice de Moon Knight et Steven Grant le costume de Mister Knight. On retrouve une ambiance à la Indiana Jones dans cette série assez déconnectée du reste du MCU et avec ce nouveau héros de Moon Knight appelé, selon Kevin Feige, à apparaitre ensuite dans les films. Le costume de Moon Knight est très réussi par ailleurs !

    Sur la fin de la série, Marc Spector se réveille dans un asile de fous ou Harrow est son psychiatre ! A-t'il halluciné toutes ses aventures ? C'est plus compliqué que cela car l'hôpital est en fait une projection mentale et Marc/Steven, abattu de deux balles dans la poitrine dans le tombeau d'Ammit, est en fait aux portes de l'Au-delà égyptien, prêt à subir le jugement de la Balance, assisté par la déesse hippopotame Taouret ! On pourrait crier au génie devant ce retournement de situation de l'asile psychiatrique mais ne réalité c'est un ressort usé des séries tél, déjà vu dans les séries Star Trek, Code Quantum, Smallville et Buffy contre les Vampires !

    J'insisterai ici sur le jeu des acteurs qui sont tous épatants en particulier Oscar Isaac qui joue brillamment deux personnalités totalement différentes et facilement discernables par sa façon de les interpréter ! Chapeau l'artiste ! Le personnage de Layla est également intéressant qui devient la première super-héroïne égyptienne, l'Avatar de Taouret, munie d'ailes de métal, dans le dernier épisode ! On regrettera la disparition précoce dans un accident de ski de l'acteur français Gaspard Ulliel qui jouait ici un antagoniste.

    Le meilleur épisode de cette série est sans conteste l'épisode 5 qui revient sur l'origine des traumatismes de Marc Spector, enfant battu par sa mère suite à l'accident mortel de son jeune frère dont elle le rend responsable. On découvre dans la scène post-générique à la toute fin, la troisième personnalité de Marc Spector, très inquiétante et dont on soupçonnait nous l'existence mais pas le héros à savoir le très brutal et dénoué d'éthique Jack Lockley ! Dans quelles directions nous emmènera la suite du traitement de Moon Knight par rapport à ça ?

    Bref une bonne série ! Le nombre de super-héros du MCU devient désormais très important et ça offre de belles possibilités ! Je suis vraiment fan de toutes ces séries Marvel de Disney + et j'en redemande et serai bientôt comblé avec Ms. Marvel, début juin 2022  puis She-Hulk, à une date encore indéterminée ! ca s'enchaine dans cette Phase IV.

    A bientôt !

     


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  • EDGE Studio a donc repris le flambeau de feu Sans-Détour pour les suppléments de L'Appel de Cthulhu. Sans-Détour avait fait un excellent boulot et traduit la plupart des livres, que reste-t'il donc à la filiale d'Asmodée ? Des livres de EDGE au premier abord de bonne facture sur la forme, papier glacé, tout en couleurs mais très cher ! Compter 90 euros pour les deux livres de base de la V7 de L'Appel de Cthulhu  et 60 euros pour Cthulhu Mythos ! Et sur le fond ?

    Aux Portes de l'Horreur  est un livre peu épais qui contient trois petits scénarios conçus pour l'initiation de nouveaux joueurs et joueuses, des scénarios testés en conventions. Ils permettent de se frotter aux trois grands genres que permet ce jeu à savoir l'aventure (ou le pulp), l'enquête et l'horreur ! Mais je les ai trouvé décidément trop maigres en taille et durée et il y aurait vraiment un travail du MJ/Gardien à effectuer pour les étoffer. Des personnages pré-tirés sont disponibles pour chacun de ces récits ce qui au moins leur donne un côté prêt-à-jouer. On table sur des parties de 1 à 2 heures pour chaque récit  - le malheur de notre époque, on n'a plus de temps pour rien et tout doit être vite expédié ! Où sont passées les campagnes d'envergure comme Par-delà les Montagnes hallucinées (où on devait gérer la moindre boite de petits pois) ou Les Masques de Nyarlathotep qui se jouaient sur 2 - 3 ans en une soixantaine de séances ? Là on est dans l'excès inverse !

    Dans "La Nécropole", les investigateurs explorent une tombe égyptienne d'un pharaon maudit et se retrouvent piégés avec une Abomination.

    Dans "La Chose de la Cave", les héros doivent innocenter un ami du meurtre de sa femme en prouvant qu'une chose horrible venue d'une autre dimension s'est réveillée dans la cave de son chalet !

    Et enfin dans "Le Pensionnaire", un adorateur/cultiste pratique sur lui-même un rituel qui tourne mal et fait venir une Entité malveillante dans cette petite pension tranquille de Providence pendant la Grande Dépression au grand dam de ses voisins, les personnages-joueurs !

    Vous le voyez les synopsis sont très courts !

    Je voudrais terminer par un coup de gueule en condamnant les choix pour faire "politiquement correct" de ces abrutis de chez EDGE d'adopter l'écriture inclusive (donnant des trucs illisibles comme "le-la-logeur-se" ), le "pronom" "iel" bref faisant l'apologie du wokisme et de ses ayatollah, police de la pensée moderne et de la non-binarité, cette névrose/mensonge que certains malades mal dans leur peau et leur tête veulent faire accepter à leur entourage (surtout que les non-binaires en 1920, cadre des aventures, ça devait pas être très fréquent !), je conchie tous les tenants se revendiquant de cette pensée de merde ! Je pensais déjà que des scénarios si courts, c'était un peu du "foutage de gueule" mais c'est confirmé par la forme ! Epoque en manque de repères et en perdition ! Trop triste !

    A bientôt !

     


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  • Les Guerriers de Waterdeep  est un jeu vidéo pour mobiles et tablettes qui se situent dans l'univers de Donjons & Dragons et plus particulièrement dans le monde des Royaumes Oubliés d'Ed Greenwood. Vous dirigez une équipe de quatre aventuriers parmi un choix de huit qui ont pour camp de base l'Auberge du Yawning Portal à Waterdeep (Eauprofonde en VF) et vous devez mener des raids dans des donjons pour gagner des XP et ramasser des trésors en terrassant des monstres parmi lesquels kobolds, orcs, ogres, squelettes ou zombies !

    Le jeu se déroule dans une sorte de tour-par-tour simplifié où les protagonistes attaquent les uns après les autres en choisissant leurs actions. Chaque donjon est constitué de trois parties chacune constituée de trois salles avant d'arriver au boss final. L'histoire tourne autour de la Horde qui a envahi les alentours de la ville, menée par des géants de feu et de mines infestées de morts-vivants. Les autorités, à travers Laeral Silverhand, vous ont chargé de faire le ménage.

    Les combats reposent sur des mécanismes connus -  mais simplifiés - de D&D comme l'Initiative ou la CA (Classe d'armure).

    Après chaque combat où vous déployez vos guerriers et vos lanceurs de sorts, vous récupérez des cartes d'équipement dont vous pouvez munir vos héros ou bien revendre ces cartes ! Les 8 héros comprennent Guerrier, Clerc, Mage, Barde et autres parmi des humains, elfes, halfelins ou demi-orcs !

    Il y a aussi un mode Défi pour gagner des Dés qui vous permettent de tirer des bonus au sort à la fin. Et un mode Bataille pour affronter les équipes d'autres joueurs !

    Le jeu est relativement simple mais assez répétitif ! Les donjons se font entre 5 et 10 minutes et on peut donc y jouer à tout moment de la journée. Evidemment, on peut jouer sans payer mais la Carte bleue vous débloquera des avantages ! Ai pour politique de ne pas payer à ces jeux !

    Un jeu amusant mais un brin décevant au regard de la richesse de l'univers des Royaumes oubliés ! Mais bon, on retrouve le monde de Donjons & Dragons et moi, ça me donne  envie de refaire des parties sur table, hein Gautier, Nicolas et Pablo ?

    Le jeu est developpé par Ludia Inc. qui est un studio de Montréal.

    A bientôt !

     


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  • South Park - Saison 4Matt Stone et Trey Parker sont toujours inspirés pour la Saison 4 de South Park, leur série d'animation satirique. Dans ce monde absurde où les adultes déraisonnent, Cartman fait toujours des siennes et Kenny trépasse toujours périodiquement ! 17 épisodes pour cette Saison 4.

    Ce qui m'a frappé dans cette Saison 4, c'est que pour la première fois véritablement, la série tente d'établir une vraie continuité entre les épisodes. Pour en donner un seul exemple, on a tous les épisodes où Mr Garrison cesse l'enseignement pour disparaitre dans les bois, n'assumant pas son homosexualité mais finissant par faire son coming-out ! De ça et là dans la Saison, des allusions sont faites à des épisodes précédents, les tentatives de Cartman de "gagner 10 millions de dollars" (avec l'accent !) ou son séjour en prison pour mineurs.

    On revoit aussi dans cette Saison 4 le gentil Petit Caca Noel, notre grosse merde préférée. Des retours d'anciens personnages mais aussi des nouveaux comme Timmy, un petit handicapé en fauteuil roulant qui va fonder un groupe de rock, adopter une dinde famélique et même voyager dans le temps !

    On commence à être bien familiarisé désormais avec les familles Marsh, Broflosvki, la mère de Cartman et les McCormick. Le petit frère de Kyle, Ike, ce petit génie, rentre à la maternelle ! Et nos petits héros, eux, entrent au CM1 avec une nouvelle prof aux seins qui tombent !

    Cartman, toujours aussi égoiste, va provoquer des catastrophes dans cette Saison comme quand il refuse de donner un rein à Kyle, qu'il achète un Super-Classeur qui se comporte comme le Skynet de Terminator, qu'il se transforme en évangéliste cupide, qu'il envoie en prison tous les adultes de la ville ou qu'il ruine la santé d'une bande de petits gros en faisant de la contrebande de sucreries. Quel sale gosse celui-là ! Il ferait mieux de "rentrer à sa maison".

    Au cours de cette Saison, on a aussi droit à un nouveau générique complétement azimuté à l'image de la série.

    On termine par un épisode méta où les 4 gamins réalisent un dessin animé !

    On se fend toujours autant la poire avec cette série qui est aussi le témoin de son temps et des évolutions de la société !

    A bientôt !

     


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  • Sorti en 2021, Spider-Man : No Way Home  clôt la Trilogie "Home" du Tisseur réalisée par Jon Watts et ce 27ème film du MCU - en droits partagés avec Sony - est toujours réalisé par le même Jon Watts ! Soyons clair le film a été un gros succès et pour l'avoir vu je dirais que c'est peut-être le meilleur film sur Spider-Man avec le Spider-Man 2 de Sam Raimi et le film d'animation : Spider-Man : New Generation (Into the Spider-Verse).

    Ce Spider-Man : No Way Home introduit aussi le Multivers dans la MCU et certains parlent déjà de "Saga du Multivers" après la "Saga de l'Infini" avec Thanos et son Gant. Le Multivers a déjà été présenté dans cette phase 4 dans la série Loki et dans la série animée What If...?  Et on le reverra au moins dans Doctor Strange in the Multiverse of Madness et dans Ant-Man et la Guêpe : Quantumania  ! Ca promet de grands moments !

    Le film surfe sur la nostalgie et permet de connecter les trois films de Spider-Man de Sam Raimi avec Tobey Maguire et la duologie "Amazing Spider-Man" avec Andrew Garfield.

    Précédemment, dans  Spider-Man : Far From Home, le vilain Mystério a fait passer sa propre mort pour un meurtre de Spider-Man et a révélé son identité secrète de Peter Parker ! Celui-ci, toujours joué par Tom Holland, voit sa vie bouleversée ainsi que celles de ses proches : M.J. (jouée par Zendaya), Ned Leeds (joué par Jacob Batalon) et Tante May (jouée par Marisa Tomei). Il fait bien appel à l'avocat Matt Murdock (joué par Charlie Cox qui reprend son rôle de la série Netflix) mais comme ça ne suffit pas et qu'en plus, il se fait recalé du M.I.T., il décide d'aller trouver le Docteur Strange (interprété par Benedict Cumberbatch) pour qu'il lance un sort d'amnésie afin que le monde entier oublie son identité secrète.

    Mais le rituel est perturbé et cela ouvre les portes du Multivers. Les vilains des autres films Sony, "ceux qui savent que Peter Parker est Spider-Man" débarquent dans notre univers ! On a donc le retour d'Alfred Molina en Docteur Octopus, de Willem Dafoe en Norman Osborn/ Bouffon Vert, de Thomas Haden Church en Flint Marko/l'Homme-Sable pour la Trilogie de Raimi et de Jamie Foxx en Max Dillon/Electro et pour finir de  Rhys Ifans aka Curt Connors ou le Lézard (qui lui fait un peu de la figuration). La tâche pour Peter va alors être de les capturer avec l'aide de Strange et de ses compagnons lycéens pour les renvoyer chez eux.

    Mais voilà que notre jeune héros se met en tête de soigner ces cinq super-vilains de leurs super-pouvoirs comme une forme de rédemption pour eux. Mauvaise idée car Norman Osborn ne voit pas ça comme une malédiction mais se prend pour un dieu et va provoquer la mort tragique et brutale d'un proche de Peter !

    On retrouve dans ce film la substance qui fait Peter Parker, à savoir un héros en proie au doute, un peu looser sur les bords et pas un teenager avec un costume high-tech conçu par Tony Stark. Le Peter Parker des comics est continuellement fauché et fait souvent de mauvais choix !

    Peter/Tom Holland va avoir besoin d'aide et Ned qui se découvre des dons de sorcier fait venir sur notre monde du MCU sans vraiment le vouloir les deux autres Peter Parker : Maguire et Garfield ! Les trois Parker vont faire face en équipe aux méchants !

    C'est le grand moment du film : les trois Spider-Men évoluant ensemble ! Force est de constater que ce soit avec les méchants ou les autres Peter, tout est parfaitement raccord et cohérent avec les autres sagas du Tisseur ! Très bien joué tout en nous promettant le Multivers pour Docteur Strange 2 car le problème n'est pas réglé !

    A la fin, notre Peter Parker du MCU prend un nouveau départ, tous ses amis l'ayant oublié car tel est le prix pour protéger notre réalité ! Une seconde Trilogie de l'Araignée avec Tom Holland va pouvoir commencer ! Après les années lycée, les années fac !

    Un très bon film, très réjouissant ! Avec beaucoup de fan-service mais bien amené ! Je recommande !

    A la fin, on a droit à une connexion avec les films Venom !

    A bientôt !

     


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  • La série de Trey Parker et Matt Stone, South Park, continue sur sa lancée avec la Saison 3 faisant le choix de l'humour décapant et irrévérencieux allant dans ce domaine bien plus loin que Les Simpson de Matt Groening. Et tenez vous le pour dit, vous devez mater cette série et cette Saison 3 sinon Cartman "va venir vous later les couilles" !

    Cartman, du quatuor de  gamins qu'il forme avec Kyle, Stan et Kenny, est vraiment le plus sale gosse de la bande ! Egoiste, mal-poli, malhonnête, il en est drôle tellement il en devient caricatural ce "gros lard" ! Dans cette Saison 3 de 17 épisodes, il va faire les 400 coups avec l'apothéose à la fin de la Saison en faisant en sorte que la planète entière se chie dessus grâce au Bruit marron ! Il est aussi tordant lorsqu'il se balade dans l'épisode d'Halloween avec une poupée gonflable de sa mère, la "folle du cul", poupée qui a les traits d'Antonio Banderas !

    Cette série lancée à la fin des années 1990 est aussi le témoin de son époque avec des clins d'oeil assassins à Antonio Banderas donc mais aussi Courtney Love, Bill Clinton, Rod Stewart, les Pokémons ou les Backstreet Boys. Un humour souvent absurde comme dans l'épisode "Les Jakovasaures" !

    La Saison reste fidèle à son style graphique mais inclut par moment des séquences live-action filmées avec des comédiens.

    Nos quatre gamins sont particulièrement innocents par rapport à certains aspects de la vie comme dans l'épisode "Combustion spontanée" où Kyle va chez l'épicier pour acheter une érection pour son père victime de pannes sexuelles, où dans "Dieu es-tu là ? C'est Jésus à l'appareil" où ils prennent des saignements anaux  pour leurs menstruations !

    Dans cette série, ce sont souvent les adultes qui sont totalement immatures et délirants comme dans l'épisode "Médaille de connerie avec palmes" où ces adultes ivres morts, menés par Cartman et Jimbo vont jusqu'à refaire la Guerre de Sécession jusqu'à Washington D.C.

    Les épisodes 7, 8 et 9 de cette Saison forment un triptyque où on suit à tour de rôle chacun des gamins vivre une aventure séparément lors d'une Nuit des Etoiles filantes.

    On notera aussi dans cette Saison 3 le retour des Ethernopiens - avec Pascal la Dalle - et de Monsieur Hanky, le petit caca Noel (South Park aime bien aussi faire dans la scatophilie) dans un épisode musical de chants de Noel !

    Je pourrais multiplier les anecdotes drôles mais vais m'arrêter là ! La série est volontairement vulgaire et scatophile mais c'est précisément pour ça que c'est drôle, parce que c'est outrancier ! Avec South Park,  on rit de nos travers et des travers de la société, des bons sentiments et du politiquement correct car le trait est exagéré ! Personnellement j'adore !

    A bientôt pour la Saison 4 !

     


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  • L'universitaire Manuel Tostain a publié il y a plus d'une vingtaine d'années un livre aux presses universitaires de Grenoble pour nous expliquer en quoi consiste la morale, et comment elle s'acquiert et dont découle la psychologie morale. Dans Psychologie, morale et culture, on repart de la définition de base donnée par Emmanuel Kant qui croyait en une morale inconditionnelle et universelle car basée sur la rationalité elle-même partagée par tous. Mais par la suite, le point de vue universaliste va se heurter aux points de vue culturaliste et relativiste.

    Pour savoir comment l'individu acquiert la morale il faut remonter aux travaux de Piaget qui outre le développement des capacités cognitives et de raisonnement de l'enfant, s'est intéressé à la morale. Selon le modèle piagétien, l'enfant, bien que capable très tôt de prendre en compte les intentions des acteurs, est facilement influencé dans son jugement par les conséquences matérielles des conduites. L'enfant possède une responsabilité objective qui néglige les raisons qui ont poussé les personnes à agir. De plus l'enfant croit fréquemment en un monde juste où tout est noir ou blanc et jamais gris.

    La morale initiale de l'enfant est donc très  rudimentaire car il reste soumis à l'adulte et il n'acquiert aussi une morale plus subtile qu'avec le développement de ses capacités intellectuelles vers 11 - 12 ans.

    Un autre chercheur,  Kohlberg complète le tableau de Piaget en montrant l'aspect souvent conventionnel de la morale des enfants mais aussi des adultes et établit 6 stades où les conduites morales sont fréquemment motivées par un besoin d'approbation par les autres et selon leur conformité à des prescriptions sociales admises et partagées mais discutables.

    Les six stades de la morale de Kohlberg vont du plus simple où l'individu ne prend en compte que son propre intérêt puis s'étend progressivement à l'entourage, à la société puis au bien de l'humanité tout entière ! Les plus hauts stades moraux selon lui ne sont l'apanage que des gens qui ont fait des études supérieures et des philosophes voire des Saints ! Ce modèle a été très critiqué car il postule que les sociétés traditionnelles ou primitives ont un degré de morale moindre. En réalité, Kohlberg adopte trop le point de vue occidental et libéral ! Chez Kohlberg, les six stades se succèdent au cours du temps.

    Kohlberg est notamment interrogé par Turiel qui fait lui la distinction entre différents sortes de prescriptions morales selon leur nature. Il y a ce qui relève de l'ordre moral général et ce qui relève de conventions relatives et spécifiques à un groupe, à une culture. Avec Turiel, le relativisme fait son entrée.

    La morale de Kohlberg s'applique aussi davantage à des hommes qu'à des femmes et c'est ce que montre Gilligan, les femmes ne sont pas moins morales que les hommes mais du fait de leurs expériences de vie ont une morale différente, qui est basée sur la sollicitude, l'aide à autrui là où celle des hommes est fondée sur la justice.

    La morale varie donc selon les cultures mais il reste cependant un socle commun. Les prescriptions morales possibles sont si diverses qu'une culture donnée ne saurait toutes les adopter et opère un choix. A l'heure où la question du multiculturalisme et du choc des cultures, des peuples de morales différentes - aucune n'étant supérieure à une autre - peuvent-ils trouver un terrain d'entente, ne serait-ce qu'au niveau juridique ?

    Le dernier chapitre aborde l'aspect social de la morale et parle notamment d'éducation des enfants en opposant une version "autoritaire" de l'éducation - qui serait le propre des classes populaires - et une éducation "humaniste" apanage des classes huppées ! Il va sans dire que je ne souscris pas à cette vision, Ténardier et Cosette, c'est fini - on peut cependant comprendre qu'un mode de vie plus difficile et paupérisé accroit les risques  - de délinquance notamment - et exige un encadrement plus ferme.

    J'ai aussi beaucoup apprécié la distinction opérée entre "rationalisation" et "internalisation" des comportements - qui consiste dans le premier cas à atténuer soi-même un dilemme et une souffrance morale lors d'une action entreprise par la personne et dans le second cas à ramener à soi-même l'origine de son comportement qui est en fait causé par des éléments extérieurs - dans ce deuxième cas, la manipulation mentale n'est pas loin !

    Voilà, un livre très intéressant mais qui date un peu ! J'imagine que la recherche a progressé depuis !? Je vous tiens au courant !

    A bientôt !

     


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  • Il y a deux sortes de films de guerre : ceux qui dénoncent l'absurdité du recours à la violence, comme Full Metal Jacket  ou Outrages et à l'opposé, ceux qui exaltent et commémorent l'héroisme des soldats à travers leur abnégation et leur sens de la fraternité. Assiégés, film de Rod Lurie de 2020 fait partie de cette seconde catégorie.

    Inspiré donc de faits réels et adapté du livre de Jake Tapper, The Outpost : An Untold Story of American Valor, le film de Rod Lurie nous montre l'Afghanistan en 2009 et nos "bons soldats américains qui sont là-bas, bronzés à la vitamine D, nourris aux fibres équilibrés" qui occupent et défendent l'avant-poste Keating - ou Fort Kamdesh - dans la province de Kamdesh au Nouristan. Mais les officiers et le commandement a créé là une base "indéfendable" car logée dans une cuvette cernée par trois montagnes desquelles les Talibans harcèlent les Américains tous les jours.

    On suit donc ces soldats jusqu'à la Bataille de Kamdesh, le 3 octobre 2009 qui sera un déferlement de violence et un déluge de feu où 54 Américains et 140 soldats afghans vont repousser 300 Talibans en ayant très "chaud aux fesses" !

    On s'y perd un peu au niveau du casting avec ce film et tous ces personnages ! J'ai retenu les figures du sergent-chef Romesha (joué par Scott Eastwood, le fils de l'Inspecteur Harry),  Callegos, Carter ou Mace mais pour les autres, dans le feu de l'action difficile de savoir qui est qui si on est pas attentif ! Et je n'avais pas reconnu Orlando Bloom  - qui a pris un coup de vieux ! - qui joue le capitaine Keating et qui se fait tuer au début du film ! Et on a aussi Milo Gibson, le fils de Mel Gibson qui joue le capitaine Yllescas. Enfin, petite anecdote, Daniel Rodriguez, un ancien soldat qui a participé aux événements joue son propre rôle.

    La guerre est l'une des expériences les plus intenses et les plus traumatisantes qui soit et cet aspect n'est pas éludé à la fin, ce que j'ai étudié cette année dans mes cours de Psychologie et qui s'appelle le PTSD (Post-Traumatic Stress Disorder). L'Afghanistan aura été un bourbier et pour quel résultat aujourd'hui puisque la vermine talibane est finalement revenue au pouvoir au début des années 2020 !

    Le générique de fin du film apporte un bonus qui nous ancre et nous ramène dans la réalité avec les photos des 8 morts dans l'armée américaine (contre 75 talibans occis - le film nous donne l'impression d'un plus gros carnage chez l'ennemi !) et des témoignages face caméra. On a aussi l'énumération des médailles remises à ces "héros" : Silver Stars,  Bronze Stars, Médailles d'Honneur,...

    Un film qui peut se regarder comme un document historique ou de manière plus basique comme un divertissement guerrier mais qui ne traite pas du fond du conflit juste d'une péripétie !

    A bientôt !

     


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  • House exerce toujours la médecine dans la Saison 2 de Dr House, série de David Shore et mène ses investigations médicales à la manière d'un Dupin ! Il est toujours interprété par Hugh Laurie et le médecin sarcastique est assisté par les docteurs Eric Foreman (joué par Omar Epps), Allison Cameron (jouée par Jennifer Morrison) et Robert Chase (joué par Jesse Spencer). Il doit batailler avec la doyenne le docteur Lisa Cuddy (jouée par Lisa Edlestein) qui supporte ses humeurs et peut compter sur le soutien de l'oncologue James Wilson, son ami (joué par Robert Sean Leonard).

    Gregory House s'est forgé une sorte de carapace. Handicapé à la jambe, il a pris l'habitude de tout intellectualiser et traite au quotidien des "moutons à 5 pattes", des cas qu'on ne voit jamais dans la vie réelle ou très rarement.

    Dans cette deuxième Saison, House va accepter de laisser travailler Stacy Warner (jouée par Sela Ward), son ancienne compagne, avocate, au Princeton-Plainsboro son hôpital. Celle-ci s'est remis en couple avec un autre homme, Mark Warner (joué par Currie Graham) qui est dans un fauteuil roulant. La relation entre House et Stacy va être compliquée, faite d'amour et de détestation et le médecin acerbe et génial va essayer de la reconquérir. Mais à la moitié de Saison, il se rendra compte que cela risque de se terminer comme la première fois et Stacy partira avec son nouveau mari.

    Par la suite, House verra une aggravation du mal à sa jambe, se shootera à la Vicodin, car il vit mal cette nouvelle rupture. Il continue à soigner des cas d'exception dans cette Saison 2 mais je ne reviens pas là-dessus car c'est la base et le fonds de commerce de la série. Au cours de la Saison, Chase couchera avec une Cameron sous drogue. Et Foreman récupérera d'une maladie cérébrale.

    Dans le 24ème et dernier épisode de la Saison 2, House se fera tirer dessus par le mari mécontent d'une ancienne patiente, dans l'épisode "House à terre". Cuddy va en profiter pour tenter un traitement expérimental à base de Kétaminep pour guérir sa jambe mais au dépens de l'esprit brillant de House qui souffrira alors d'hallucinations et finira par éviscérer un patient...avant que l'on se rende compte que tout n'est pas comme il semble !

    Une Saison très appréciable ! Les péripéties médicales sont parfois difficiles à suivre pour le non-initié et je dois dire qu'il m'arrive par moment de trouver que Hugh Laurie cabotine. Le rôle du type misanthrope peut finir par lasser mais l'aspect enquête est passionnant !

    A bientôt pour la Saison 3 (et pour un article que je vous dois aussi sur la Saison 1) !

     


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  • Je ne sais pas trop quoi penser de Lucy,  film de science-fiction français de Luc Besson dans nos salles en 2014. Faut-il y voir une réflexionLucy - Luc Besson philosophique ou une suite d'esbrouffes et d'épates tape-à-l'oeil ? J'aurais tendance à pencher pour la deuxième option ! Quoi qu'il en soit en 2014, c'était le plus gros succès pour un film français à l'étranger !

    Un casting de premier ordre pour ce film avec Scarlett Johansson qui interprète Lucy Miller, une jeune femme vivant à Taiwan qui va se retrouver impliquée dans un trafic de drogue en tant que mule, et Morgan Freeman qui est Samuel Norman un professeur spécialiste du cerveau.

    Lucy va se retrouver à transporter malgré elle du CPH4, une nouvelle drogue de synthèse expérimentale mais le sachet va se rompre dans son abdomen et la substance diffuser dans son organisme è- ce qui va faire exploser ses capacités physiques et mentales.

    Le film part du postulat qu'on entend parfois dans certaines oeuvres de fiction - qui est en réalité une théorie fumeuse relayée entre autres dans les prospectus de la Scientologie pour vous escroquer avec des kits de développement personnel - que l'Humain n'utilise que 10% de son cerveau ! C'est encore heureux car que se passerait-il si dans une IRM toutes les zones étaient en rouge ? Personnellement, ce postulat idiot m'a toujours profondément agacé mais bon passons...

    Lucy va donc développer tout une panoplie de pouvoir surhumains et tout y passe : dons des langues, sens accrus, mémoire absolue, télékinésie, transformation de son corps, télépathie, contrôle mental, manipulation des champs électriques, savoir absolu, prescience, téléportation, et même voyage dans le temps à la fin. Il y a un côté effrayant dans ce film car Lucy n'est plus humaine et se rapproche d'un Dieu, omniscient et omnipotente. La fin est très frustrante et pose tout un tas de questions sans réponses !

    On est donc ici un peu dans le film de super-héros, mais pas dans la style de Black Widow ! Il y a aussi un côté film de gangsters asiatiques. La musique enfin est comme presque toujours avec Besson signé Eric Serra et mêle tonalités électroniques et symphoniques ! Des effets spéciaux assez sophistiqués aussi !

    Voià, bref je n'ai pas été conquis même si c'est distrayant ! L'aspect métaphysique n'est pas assez poussé car Besson n'est pas Kubrick et Lucy  n'est pas 2001, l'Odyssée de l'espace ! Pour tout vous dire, je préférais le Besson des débuts et je l'avais un peu délaissé depuis Jeanne d'Arc, film qui  a plus de 20 ans !

    Le mieux pour vous, c'est encore de mater le film pour vous faire vous-même votre avis.

    A bientôt !

     


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  • Le Règne de la Terreur - L'Appel de CthulhuL'éditeur Sans-Détour a fait un superbe travail sur la gamme L'Appel de Cthulhu mais cela ne l'a pas empêché de déposer la clé sous la porte en 2020. C'est ensuite EDGE qui reprend la licence de Chaosium et sort les suppléments à un rythme assez soutenu - des livres sur du beau papier et en couleurs mais assez chers !

    Le Règne de la Terreur est un supplément de Mark Morisson. Le cadre habituel du jeu est les années 20 et ce livre nous en éloigne puisque le contexte de cette mini-campagne est la Révolution Française, ce qui est assez bienvenue. Le supplément fournit donc aussi un décor de campagne, des infos sur la période, une campagne en deux scénarios (en 1789 et 1794) et des ébauches et idées pour d'autres parties.

    Le Règne de la Terreur peut aussi être vue comme un préquel à la campagne Terreur sur l'Orient-Express (sortie chez Jeux Descartes, republiée par Sans-Détour et encore prochainement par EDGE) puisqu'on y retrouve le personnage du Comte Fenalik qui est un vampire qui possède le Simulacre de Sedefkar (central dans la campagne de l'Orient-Express) !

    Le Comte est ici au sommet de sa gloire et va bientôt connaitre sa chute ! C'est un aristocrate décadent et pervers qui donne des orgies mortelles dans son domaine de Poissy. Les personnages-joueurs sont des prétirés, des soldats de l'armée royale et bientôt de la Garde nationale qui vont devoir enquêter sur ce sinistre noble. Le premier des deux scénarios du livre prend toutes les précautions pour être raccord avec la campagne de 1923.

    La chute de Fenalik va faire les bonnes affaires du citoyen Rigault, le médecin personnel de Marie-Antoinette et du Dauphin. Il va mettre la main sur des ouvrages maudits ayant appartenus au Comte et développer un rituel autour des flots de sang que va entrainer le recours massif à la guillotine sous la Terreur pour invoquer Azathoth, espérant devenir l'Être Suprême de la Révolution. Les PJ devront l'empêcher de parvenir à ses fins si ils ne veulent pas que Paris soit détruite !

    On retrouve aussi dans cette campagne, Dietrich Zann, un ancêtre d'Erich Zann, le musicien maudit de la nouvelle de Lovecraft.

    On a bien sûr une chronologie et une bibliographie et je regrette que cette dernière n'ait pas été adaptée ne VF - car il n'y a que des ouvrages historiques en anglais comme si on n'avait pas de bons historiens de la Révolution Française en France (François Furet pour n'en citer qu'un seul !).

    Voilà, je compte bientôt faire jouer mes copains Nicolas D. et Gautier B. à Cthulhu en commençant par Le Règne de la Terreur  en enchainant sur Terreur sur l'Orient-Express et comme je sais qu'ils ne viennent jamais sur mes blogs...

    A bientôt !

     


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  • On a souvent parmi les étudiants en Philosophie l'image d'Arthur Schopenhauer comme un Philosophe pessimiste voire misanthrope qui n'aimait que son caniche ! Il n'en reste pas moi que pour moi c'est un de mes philosophes préférés. Son maitre ouvrage - qui inspira Nietzsche - est Le monde comme volonté et comme représentation  qui ne rencontra de l'écho que sur le tard.  Mais ici je vais vous parler des trois petits essais de Esthétique et métaphysique qui fait partie de l'ensemble plus vaste qu'est Parerga et paralipomena,  publié en 1851 et qui reprend des concepts de son oeuvre maitresse.

    Pour Schopenhauer, il y a deux choses dans le monde, la Volonté d'une part et la Représentation d'autre part. La Volonté est la véritable essence derrière les choses et elle n'est pas connaissable, elle demeure cachée et insondable et selon mon interprétation elle préfigure un peu les concepts vitalistes que défendra plus tard un Bergson  - ou encore le "vouloir vivre" de Nietzsche.

    La Volonté mène le monde et s'instancie objectivement dans les idées, les êtres et nous-mêmes. Elle est notre part subjective. La Volonté se montre dans la représentation qui est sa manifestation, découle d'elle mais elle, elle demeure inatteignable !

    Dans le premier essai, Schopenhauer se penche sur le destin, le fatum et la Providence ou pour le dire autrement sur le contingent et le nécessaire. La Volonté rend-t'elle le monde nécessaire ? Tout découle de la causalité qui découle de la Volonté et l'Homme court vers son malheur dans une vie de souffrances. Ce n'est pas le bonheur qui constitue la positivité mais la souffrance, le bonheur est une circonstance par défaut.

    Ce premier essai a pour titre : " Spéculation transcendante sur l'apparente préméditation qui règne dans la destinée de chacun" où notre auteur démontre qu'on ne peut prédire l'avenir car si la Physique fait effectivement des prédictions sur le monde - en fonction de lois qui découlent du général et de l'universel, l'astrologie ne saurait faire de même car elle s'intéresse aux destins singuliers et nulle loi ne peut être tiré du singulier.

    Le second essai porte sur la question du génie. Il s'intitule " Pensées se référant sous tout rapport d'une manière générale à l'intellect". On peut voir aussi cette essai comme un traité de psychologie avant la fondation véritable de cette discipline par Wundt et confrères. Schopenhauer y mentionne notamment les mécanismes de la mémoire.

    Qu'est-ce que l'intelligence ? Et qu'est-ce par rapport à la Volonté ? Il y a l'intelligence pour les choses communes et le surplus d'intelligence qui n'est véritablement pure et objective que quand elle est dégagée de la Volonté et du subjectif.

    Schopenhauer dresse une ligne de partage entre les gens du commun, engoncés dans leurs affaires triviales, obéissant à leur ventre et ne s'intéressant qu'au négoce et aux choses matérielles et les génies - qui sont rares - et flottent un peu dans l'éther de l'esprit, ont une vision claire et parfaite du monde et sont désintéressés. Le génie n'oeuvre pas pour la postérité et il offre son savoir à l'Humanité qu'il fait progresser, savoir qu'il ne tient de personne. Je vous laisse deviner où Schopenhauer se situe en sous-texte ?

    Le troisième et dernier essai, " Esthétique et métaphysique du Beau" parle d'arts et Schopenhauer y expose ses idées sur la peinture, la sculpture, l'architecture, la musique (dans des pages très savantes qui dépassent de loin mes compétences en la matière), l'opéra, le drame, le roman, l'Histoire et même brièvement la mode et le journalisme. Certaines considérations sur les artistes rejoignent celles du deuxième essai sur les génies.

    De manière générale, Schopenhauer semble regretter les artistes de l'Antiquité, les Anciens, et pense que l'art contemporain, l'art de son époque n'est que décadence ! C'est un constat qu'on retrouve à beaucoup d'époques chez beaucoup de critiques.

    Voilà pour cette bref présentation ! Livre très intéressant, pas très épais, parfait pour la culture philosophique en attendant de se pencher dans les 2 gros tomes du Monde comme volonté et comme représentation.

    A bientôt !

     


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  • Strange Tales (1963) : The Human TorchReprenons notre critique des Strange Tales chez Marvel, année par année, avec 1963. En réalité, je vous ai déjà présenté le début de cette année-ci - qui comprend les issues #104 à 115 - dans mon article précédent sur les issues #101 à #106. Il va être bien sûr question ici du plus jeune des 4 Fantastiques, Johnny Storm alias la Torche Humaine.

    Passons donc directement au numéro 107 et on commence très fort puisque la Torche y affronte pas moins que Submariner, un héros de l'Âge d'or qui avait refait surface chez les 4 Fantastiques. Johnny décide de le défier et ça se termine par un match nul - force est de constater que le Prince des Mers est dans toutes les séries car il apparaitra bientôt dans les comics Avengers et X-Men ! Ce n'est qu'encore plus tard qu'il aura sa propre série !

    Les super-vilains se succèdent et les 4 Fantastiques font des apparitions de temps à autres. On a droit à un peintre maléfique dont les tableaux se réalisent, à un sorcier qui manie la Boite de Pandore,  ou encore à Asbestos Man (l'Homme d'Amiante je crois en VF ?).  Mais surtout on a le retour d'ennemis récurrents du jeune Storm à savoir le Wizard (le Sorcier en VF) et Pete Pot-de-Colle qui s'allient ici contre notre héros.

    La Torche affrontera aussi PlantMan et l'Anguille, appelé à réapparaitre très vite pour ce dernier !

    Mais il faut signaler le numéro 114 de novembre 1963 où notre tête brulée est face à... Captain America ! Un Captain America maléfique mais qui est en réalité un imposteur. Marvel et Stan Lee testaient en fait ici la fanbase pour connaitre la popularité de Cap avant de le faire revenir très vite dans Avengers #4 moins de 6 mois plus tard, le vrai Cap cette fois !

    Enfin, la rivalité des débuts entre Johnny Storm et Spider-Man est connue et Johnny va avoir mailles à partir avec un ennemi du Tisseur : l'Homme-Sable.

    Voilà pour cette année 1963 - des histoires sommes toutes assez classiques avec des vilains très typés autour d'une thématique. Signalons tout de même qu'à partir de cette année 1963 Strange Tales va accueillir aussi, en plus, dans ses pages épisodiquement/occasionnellement puis régulièrement le Sorcier Suprême, notre bon vieux Docteur Strange mais je vous en parlerai dans des articles dédiés aux Intégrales Docteur Strange un peu plus tard !

    Pour ces épisodes de Human Torch, pas encore d'Intégrales dédiées chez nous par Panini Comics mais certains de ces récits figuraient dans certains numéros des "Aventures des Fantastiques", de temps en temps au début des années 1980 par les éditions lyonnaises LUG, qui publiait Strange.

    Ces épisodes de Human Torch sont scénarisés par Stan Lee aidé parfois pas d'autres personnes comme Jerry Siegel et illustrés par Dick Ayers ou Jack Kirby.

    A bientôt !


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  • Nouvelle Saison de l'Atelier Cuisine avec dans mon Groupe 1, moi, Damien L. et Nathalie P . encadrés par Elise et Ludivine !

    Hélas la Saison précédente – la Saison 4 qui devait nous emmener visiter des saveurs autour du monde ne nous aura emmené qu'en Thaïlande, à cause de la pandémie de Covid et des restrictions sanitaires. Puis ensuite, Rubèn, l'encadrant, ex-cuisinier diplômé a changé de boulot et de poste !

    Pour cette Saison 5, nous changeons également de lieu et nous situons à Ifs, près de Caen ! L'Atelier avait lieu dans un nouveau Foyer à la mi-mars 2022 pour cette Séance 1  - en comité réduit (pas plus de 6 à table !).

    Au menu  : Salade rafraichissante aux endives, pommes et noix (c'est votre serviteur qui s'en est chargé !), Tarte à l'oignon rapide et en désert des Pommes au four  (avec de la glace à la vanille) - en faisant les courses, nous en avions pour 19 euros et quelques mais nous avions déjà l'huile, le vinaigre et la moutarde - et Damien a apporté les boissons payées de sa poche.

    Tout de suite, les recettes (extraites du site Marmiton) !

    - Salade rafraichissante aux endives, pommes et noix

    6 endives selon leur grosseur
    2 pommes golden
    100 g d'emmental coupé en cubes
    16 noix
    1 cuillère à soupe (c.à.s.) de miel ou de sucre
    6 c.à.s. d'huile à vinaigrette (nature ou autres...)
    1 cuillère à café  de moutarde
    1 c.à.s de vinaigre balsamique ou de noix
    poivre
    sel


    Préparation:
    15 min

    Étape 1
    Ôter et jeter les première feuilles des endives puis les couper en fines lamelles.

    Étape 2
    Casser les noix et les concasser sans faire trop de petit débris.

    Étape 3
    Couper les pommes en dés après les avoir pelées.

    Étape 4
    Dans un saladier : y déposer les endives en premier, puis les pommes, l'emmental et les noix.

    Étape 5
    Pour la sauce, mettre la moutarde dans un bol, puis mettre l'huile et battre avec une fourchette.

    Étape 6
    Y mêler le miel ou sucre, le vinaigre, saler et poivrer selon votre convenance.
     
    Le plat de résistance ensuite !

    - Tarte à l'oignon rapide

    1 pâte brisée
    5 oignons
    poivre
    sel
    20 cl de crème fraîche
    2 oeufs
     

    Atelier Cuisine - Saison 5 - Séance 1


    Temps total: 45 min
    Préparation:
    15 min
    Cuisson:
    30 min

    Etape 1
    Faire suer les oignons émincés finement dans une poêle avec de l'huile, saler et poivrer.

    Étape 2
    Battre les oeufs avec la crème fraîche.

    Étape 3
    Lorsque les oignons ont blondi, ajouter hors du feu le mélange oeufs/crème.

    Étape 4
    Verser le tout sur la pâte brisée étalée dans un moule, faire cuire 30 min au four à 200°C (thermostat 6-7).
     
    Et pour terminer le dessert tout aussi simple voire encore plus !

    - Pommes au four
     
    5 pommes (style reinette)
    sucre en poudre

     

    Atelier Cuisine - Saison 5 - Séance 1


     
    Temps total: 35 min
    Préparation:
    5 min
    Cuisson:
    30 min
     
    Étape 1
    Préchauffer votre four à 180°C (thermostat 6). Equeutez les pommes.

    Étape 2
    Placez les dans un plat allant au four puis piquez-les avec une fourchette (environ 3 fois)

    Étape 3
    Saupoudrez de sucre.

    Étape 4
    Versez un verre d'eau au fond du plat.

    Étape 5
    Mettre au four pendant environ 1/2 heure.

    Étape 6
    Servir chaud !

    Voilà ! On s'est régalé une fois de plus avec des recettes pas chères et faciles à faire - ces recettes sont évidemment pour 5 personnes !

    Le prochain Atelier Cuisine - Saison 5  - Séance 2 aura lieu à la toute fin de mai 2022, le menu a déjà été décidé mais je ne l'ai plus en tête ! Comme cela, ce sera la surprise pour vous !

    Bon appétit et à bientôt !


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  • Depuis cette semaine, je vois partout dans ma ville des affiches pour la nouvelle "série Originals" Disney + à savoir Parallèles, une oeuvre de science-fiction française, ce qui est assez rare pour être souligné et qui compte six épisodes tous dispos à l'origine.

    La série a été créé par Quoc Dang Tran et est aussi un teenage movie autour de quatre ados liés par une amitié indéfectible qui vont se perdre dans des mondes parallèles suite à la mise en marche d'un accélérateur de particules. Mais attention rien à voir avec Sliders : les mondes parallèles ! Il y a un côté plus terre à terre, un peu Plus belle la vie dans cette série.

    Disons le tout de suite, la série est honnête ! Les jeunes comédiens ne sont pas mauvais et ça se regarde sans déplaisir et même le dernier épisode est assez haletant même si je n'ai pas tout compris sur ces voyages dans le temps et les dimensions !

    On a les deux frères Samuel -"Sam" - Deslandes - joué par Thomas Chomel et Victor Deslandes le gosse surdoué mais à fleur de peau  - joué par Maxime Bergeron à 13 ans et Jules Houplain à 17 ans. On a aussi Bilal  Belkebirs - joué par Timoté Rigault à 14 ans et Omar Mebrouk à 30 ans - et dont la mère Sofia Belkebirs - jouée par Naidra Ayadi - travaille à l'ENR, le collisionneur et va jouer un rôle majeur par ses connaissances dans la résolution du problème. Enfin, on a la touche féminine à savoir Romane Berthauds, radieuse - jouée par Victoria Ebers à 14 ans et la très convaincante Jade Pedri à 17 ans. Un quatuor vraiment attachant ! L'alchimie entre les acteurs fonctionne.

    Nos quatre amis décident de se réunir un soir dans leur local en pleine forêt pour fêter l'anniversaire de Bilal sans se douter qu'ils sont au mauvais endroit au mauvais moment car l'ENR a créé ici un vortex dimensionnel et Sam se retrouve dans un univers - rejoint pas un Bilal venu du futur mais amnésique - et Victor et Romane dans un autre. Victor et Romane vont par ailleurs développer des pouvoirs ! Pour lui accélérer le vieillissement et pour elle arrêter le temps ! Ces jeunes vont tout faire pour rejoindre leur univers d'origine !

    Au rayon "banalité du quotidien", Victor a des rapports conflictuels avec ses parents, dont le père est joué par Gil Alma de Nos chers voisin et Romane doit gérer Hervé, son beau-père addict au jeu et endetté et protéger sa mère cardiaque et sa petite soeur Camille ! Enfin, on a Guillaume Labbé qui joue un flic sympa, l'inspecteur Retz !

    Enfin une série de SF française réussie qui mérite vraiment que vous la regardiez pour encourager de telles initiatives ! Sobre et efficace et encore une fois les acteurs sont supers et on leur souhaite une longue carrière surtout à Jade Pedri mon coup de coeur ! Je m'interroge maintenant, y a-t'il matière à une Saison 2 si le succès est au rendez-vous ? Ne vous attendez pas non plus à un déluge d'effets spéciaux !

    Parallèles, c'est un peu le Stranger Things  à la Française ! Et la troisième série française de Disney +.

    A bientôt !

     


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  • La série spin-off Fear the Walking Dead prend toujours des directions inattendues ! Si il ne reste plus qu'Alicia Clark et Victor Strand du casting initial, le récit tourne désormais autour de Morgan Jones (transfuge de The Walking Dead, joué par Lennie James) et on avait laissé celui-ci en bien mauvaise posture à la fin de la Saison 5, blessé et en proie aux Rôdeurs !

    Dans cette Saison 6, on apprend que quelqu'un lui a sauvé la vie et désormais, Morgan vit à l'égard, guettant une opportunité de tirer des griffes de Virginia - jouée par Colbie Minifie ses amis qui ont été intégré de force à la ville de Lawton et aux communautés autour que celle-ci gère d'une main de fer, c'est à dire Alicia et Strand mais aussi John Dorie Jr., June Dorie, Althea « Al » Szewczyk-Przygocki, Dwight, Luciana Galvez, Grace Mukherjee (enceinte), Sarah Rabinowitz, la jeune Charlie et Daniel Salazar. Ceux-ci effectuent diverses tâches pour Virginia afin de rester en vie.

    Mais Virginia a des rapports compliqués avec Dakota, sa "soeur", jouée par Zoe Colletti qui n'est pas loin de la haïr. La jeune fille sera un des enjeux de la Saison. Morgan, lui, va créer la communauté du Barrage et le "problème" Virginia sera réglée à mi-Saison, Saison au format habituel de 16 épisodes.

    Car les Saisons de Fear the Walking Dead  s'articulent toujours en deux temps et dans la seconde moitié, on découvre une inquiétante communauté qui rêve de tout détruire par le feu et que Virginia craignait. Ces individus taggent partout "La fin, c'est le commencement" et sont dirigés par un dingue fanatique, le tueur en série Theodore - "Teddy" - Maddox  -joué par John Glover - qui a attendu dans le couloir de la mort pendant 40 ans et que l'Apocalypse a permis d'endoctriner un tas de gens désespérés. Ce n'est rien moins que les ogives nucléaires du sous-marin échoué USS Pennsylvania que Teddy veut déchainer sur nos héros ! Mais John Dorie Sr. - joué par Keith Carradine - veut se mettre en travers de sa route et de son projet dément !

    Nos héros ne parviendront pas à éviter le pire et le feu nucléaire s'abat ! A la fin de la Saison, tout le monde est séparé, dans différents abris anti-atomiques et la République civique fait même une apparition créant du lien avec les autres séries de la franchise. Il y aura des morts durant cette Saison comme à chaque fois et parmi les personnages principaux dont un héros que j'appréciais particulièrement. Too Sad !

    On a hâte de visionner la suite et la Saison 7 mais ce ne sera pas pour tout de suite ! Une Saison 6 au scénario complexe qui demande d'être attentif aux détails, pas évident si comme moi vous la suivez en deux ou trois blocs d'épisodes à trois mois d'intervalles. C'est dispo en mars 2022 enfin sur Prime Video.

    A bientôt !

     


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  • Kevin Smith nous livre la seconde partie de cinq épisodes de sa série Les Maitres de l'Univers : Révélation, suite des épisodes précédents où la première fournée se terminait sur un cliffhanger haletant !

    Skeletor l'a emporté ! Il a mis la main sur l'Epée du Pouvoir et investit le Château des Ombres, devenant une sorte de super-Skeletor ! Le Prince Adam est revenu d'entre les morts et ne peut plus, dépourvu de son glaive, devenir Musclor. Tout semble alors tourner mal !

    Ces épisodes font passer Musclor au second plan et mettent en avant le personnage de Teela, appelé à remplacer sa mère en tant que nouvelle Sorcière ! La jeune femme n'a appris sa parenté que récemment avec la mort de la magicienne et c'est elle qui a la main dans le récit.

    Adam décide d'invoquer le pouvoir du Crâne ancestral sans le glaive et devient une sorte de brute épaisse blonde sans cervelle car sans le Glaive, on ne peut canaliser le pouvoir. Les héros prennent la fuite, Savage Musclor, Teela et la recrue  Andra et retrouvent le camp du Roi Randor.

    Mais au Château des Ombres, où est retenu le Maitre d'armes, Skeletor contemple la vraie nature chaotique de l'Univers dont Eternia est le centre. C'est alors qu'il se fait déposséder de son pouvoir par Demonia, sa fidèle lieutenante qui dans un geste de désespoir planifie de détruire la Création pour faire cesser la souffrance.

    La série se conclut provisoirement à ce point sur une grande bataille devant le Château des Ombres où Randor et les peuples d'Eternia affrontent les armées des démons. Pendant ce temps, le Prince Adam et Skeletor font tout pour contrecarrer Demonia avant que celle-ci ne soit défaite par Orko et Teela !

    La "Saison" se conclut à ce stade, la paix est revenue - mais un autre cliffhanger se pointe avec la menace de "Carte-Mère" qui annonce le retour de la Horde !

    Une bonne série qui se permets des choses étonnantes comme tuer des personnages (R.I.P.  Panthor !) et est donc beaucoup plus adulte que la série d'origine. J'attends de voir si on aura une "Partie 3" ou une "Saison 2"  - bien que certains sites classent plutôt cette Partie 2 comme une Saison 2 - moi je m'en tiens à ce que mets Netflix : Partie 2 (de ce qui doit être la Saison 1 ?) ! En réalité, on ne parle pas de Saisons mais de Parties pour cette série !

     

    A bientôt !

     


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  • On a eu très récemment le scandale des EHPAD ORPEA mais il y a d'autres situations révoltantes et anomalies dans la France macroniste de 2022 notamment le cas des ESAT (Etablissements et Services d'Aide par le Travail) et des travailleurs handicapés qui triment dans ces structures ! C'est ainsi que le journaliste Thibault Petit a donné la parole à ceux que les médias invisibilisent pour narrer leur quotidien de galères ! Une enquête qui a duré 6 ans et fait l'objet du livre  Handicap à vendre !

    Ces hommes et ces femmes - dont je fais partie ! - ne sont même pas considérés comme des salariés mais comme des usagers et dépendent du Code de l'Action sociale et de la famille, pas du Code du Travail - ce qui veut dire pas de syndicats et pas de prud'hommes !

    Notre situation est révoltante car on nous infantilise ! Les ESAT sont des lieux de ségrégations et de discriminations dont on ne sort jamais pas le haut ! On y perd le peu d'estime de soi qu'on peut encore avoir. Et si les anciens CAT sont devenus des ESAT en 2005, désormais la rentabilité y règne au dépend de l'action sociale ! Quant à l'insertion, n'y comptez même pas !

    Le paradoxe est qu'on demande aux handicapés de s'adapter au travail et pas l'inverse ! On doit bosser comme des mules mais on n'est pas vraiment reconnu. Et la rémunération y est misérable. Thibault Petit ne veut pas utiliser les termes d'esclavage et d'exploitation mais c'est un peu ça. Les entreprises donneuses d'ordres recourent aux ESAT en sous-traitance pour être exonérées des charges qu'elles devraient payer si elle n'emploient pas un quota de 6% d'handicapés pour plus de 20 salariés.

    Désormais, on trouve beaucoup d'handicapés psychiques et sociaux dans ces structures et moins de handicaps lourds.

    Dans mon ESAT, la Passerelle Verte, à Ifs, dirigé par la Mutualité Française, les locaux sont vétustes et sales, une pissotière est HS depuis quatre mois, la porte du garage pour les livraisons est pétée, le parking est un terrain vague, on nous a supprimé la salle de pause, la psychologue et le chargé d'insertion, et aussi les activités de soutien (Gym, lecture) - à la trappe aussi le repas de Noel et la sortie d'été - la misère totale ! C'est purement scandaleux et j'envisage de démissionner ! La paie est misérable, 5% du SMIC sur la production, le reste en aide de l'Etat !

    Le journaliste donne la parole à de nombreux usagers d'ESAT - qui sont dans la souffrance comme moi -, des moniteurs d'ateliers et des directeurs d'ESAT ! Un reportage sans parti-pris au ras du réel !

    Je vous recommande chaudement cette lecture ! Le livre a évidemment suscité une levée de bouclier des directeurs d'ESAT ! Quelle bande de cons !

    A bientôt !

     


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  • J'ai déjà abordé sur ce blog les théories de Daniel Kahneman, prix Nobel d'économie 2002, sur les Systèmes 1 et 2 de la pensée, grosso-modo l'intuition et l'analyse. Mais on va revenir ici un peu plus en détails (mais pas trop non plus et si ça vous intéresse il y a une fiche Wikipédia bien faite)  sur son livre Système 1/Système 2 : Les deux vitesses de la pensée.

    Notre cerveau, capable de si prodigieux exploits, est fainéant et fonctionne pourtant au moindre effort. Lorsqu'une situation à besoin d'être évaluée rapidement, il recourt au Système 1 qui tire de l'environnement un ensemble d'informations incomplet et en dresse un récit qui se veut cohérent et rassurant ! Le Système 1 ne connait pas le doute et nous induit en erreur ! Le Système 2, lui, analyse plus en profondeur les choses !

    Kahneman s'est aperçu que les humains maitrisaient bien mal les outils statistiques et s'appuient plus sur une forme de logique et de représentativité - à travers des stéréotypes notamment - que sur les probabilités et les taux de base. Dans le domaine des statistiques, la loi des petits nombres nous trompe. Dans un petit échantillon, on a plus de chance de trouver des valeurs aberrantes et nous faisons l'erreur d'en déduire des causalités qui n'ont pas lieu d'être.

    Le livre de Kahneman se veut aussi un recueil d'épistémologie et fournit des méthodologies aux chercheurs en particulier sur les échantillonnages en Sciences sociales. Le prix  Nobel n'épargne pas non plus les experts et pense qu'il vaut mieux se fier aux algorithmes, avis que ne partage pas Gary Klein. On voit que dans le domaine des traders et des entreprises, rien n'est ordonné et tout est dû au hasard. Une expertise n'est alors pas possible ! En Affaires, la chance compte plus que le talent et on est susceptible de succomber à l'illusion rétrospective et au biais de résultat !

    Les individus ont tendances aussi à résoudre les questions qu'ils se posent en leur substituant des questions plus faciles ! On appelle cela précisément la substitution. Les choses doivent être cadrées. L'homme aura plus confiance dans ses intuitions s'il est dans un registre d'aisance cognitive mais ceci aussi est trompeur !

    Kahneman montre aussi que nos choix que nous croyons libres et réfléchis sont influencés par le contexte et on appelle cela l'amorcage ou comment influer sur nos décisions par des messages parfois subliminaux. On n'en est pas conscient mais ces techniques, les publicitaires les connaissent bien et en abusent !

    On ne peut prédire le futur et l'auteur parle du phénomène de régression vers la moyenne qui fait que les phénomènes vont se stabiliser autour d'une valeur moyenne ! Ainsi le sportif qui aura eu une saison exceptionnelle aura des résultats plus faibles la saison suivante en comparaison et celui qui était faible remontera dans le classement ! Là encore le Système 1 y voit des causes mais c'est illusoire là encore !

    Il faut réfléchir aussi au biais de représentativité et à son heuristique qui fait que les évènements mis en avant par les médias nous semblent les plus importants alors qu'ils ne sont pas les plus fréquents et sont juste surreprésentés et "valorisé" - ce qui a des conséquences sur l'opinion publique et les décisions politiques ! Un exemple : qu'est-ce qui fait le plus de morts ? Les accidents de voiture ou le terrorisme ? Pourtant on ne parle jamais des premiers alors que les seconds font la Une.

    Il y a aussi un excès de confiance des gens dans leurs capacités et leurs prédictions mais Kahneman avertit que bien peu de gens sont capables d'avoir un avis sensé et juste quant au réel avec lequel il y a toujours un filtre, le récit !

    Une autre approche consiste à s'extirper des problèmes à adopter une vision externe, plus qu'une vision interne !

    Voilà, il y aurait encore beaucoup à dire sur ce gros pavé de 700 pages mais ça n'en finirait pas et je vais en rester là - si vous vous intéressez à des domaines comme la Psychologie et/ou l'Economie, ce livre brillant et pointu est à lire !

    A bientôt !

     


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  • En mars 2022, nos Ateliers Cuisine vont reprendre - par groupes de 3 ou 4 avec deux encadrantes (à cause des restrictions sanitaires). Mais auparavant, ce week-end, ai fait un peu de cuisine moi qui ne mange habituellement que des plats cuisinés Fleury Michon ou Marie - et des sandwiches et burgers quand je travaille ! Pas très diététique tout ça d'autant que je fais du cholestérol !

    Dans le cadre de la prise en charge des résidents dans le Foyer où j'habite, on a fait ce dimanche une petite recette moi seul supervisé de loin par l'AMP Elise après avoir été acheter plein de matériel de cuisine neuf à Leclerc ce jeudi et ayant fait personnellement les courses samedi soir à Super U. Elise m'a choisi une recette facile, une quiche lorraine sur le site Marmiton.org !

    Et si on en croit Wikipédia : "La quiche lorraine est une variante de quiche / tarte salée de la cuisine lorraine et de la cuisine française, à base de pâte brisée ou de pâte feuilletée, de migaine d'œufs, de crème fraîche et de lardons. ".

    Ma Cuisine à Ifs - Episode 1

    Passons à la recette ! Pour 4 personnes !

    Ingrédients :

    200 g de pâte brisée

    200 g de lardons

    30 g de beurre

    20 cl de crème fraîche

    20 cl de lait

    muscade

    sel

    poivre

    3 oeufs

    Préparation :

    Temps total: 55 min

    Préparation :
    10 min

    Cuisson :
    45 min

    • Étape 1

    Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Etaler la pâte dans un moule,

    • Étape 2

    la piquer à la fourchette. Parsemer de copeaux de beurre.

    • Étape 3

    Faire rissoler les lardons à la poêle puis les éponger avec une feuille d'essuie-tout.

    • Étape 4

    Battre les oeufs, la crème fraîche et le lait.

    • Étape 5

    Ajouter les lardons.

    • Étape 6

    Assaisonner de sel, de poivre et de muscade.

    • Étape 7

    Verser sur la pâte.

    • Étape 8

    Cuire 45 à 50 min.

    • Étape 9

    C'est prêt

    • Étape 10

    Déguster

    J'ai fait quelques boulettes comme retirer la feuille de papier sulfurisé, oublier d'égoutter le gras des lardons ou ne pas acheter de salade pour accompagner la quiche - surtout qu'il me restait assez d'argent - une recette pas chère en effet en plus d'être facile à faire !

    Il est prévu que je fasse une recette le week-end tous les 15 jours ou 3 semaines, au moins une fois par mois !

    Bon appétit et à bientôt !

     


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  • La tradition des albums de BD de Noel remonte au début du XXème siècle mais lorsqu'en 1990 Les Humanoïdes associés publient leur album "Noëls fripons", c'est bien un recueil pour adultes pas sages qu'ils ont en tête ! Cet album est le premier d'une série de cinq qui comprend aussi "Eté fripon" et "Dessous fripons" et ca a été maintes fois réédités et encore récemment chez Hachette-Collection pour "les Grands Classiques de la BD érotique" dans la série "Fripons" ! Il va être question ici de "Fripons" - Tome 1 qui correspond aux "Noëls fripons" et est une oeuvre collective de 13 récits.

    Allons directement dans le vif du sujet ! Petit inventaire !

    Qui dit "Noël fripon" dit Mère Noel et on commence avec une Mère Noel pourvue de splendides atours, en l'occurrence une poitrine de 95 de TP qui va rendre fou Amalio un pauvre client de grande surface ! Dans un supermarché, lors des achats de Noel, ce monsieur  très digne parti faire les courses avec son épouse tombe sur le stand  "Body Master" qui propose des kits de gymnastique pour affermir les seins ! Amalio va littéralement s'enticher de la belle pin-up qui est sur le stand,  ça tournera à l'émeute et on ne pourra plus les séparer !  Récit de Miguelanxo Prado ! On commence donc par une touche d'humour !

    "Le Dindon de Noel" nous est servi par Boro Pavlovic et Patrick Galliano ! C'est l'histoire durant le Moyen-âge d'un couple d'entourloupeurs qui prend plaisir à copuler devant le bourgeois pour lui vendre ensuite des herbes supposées aphrodisiaques ! Wolfgang et Bernadette s'enrichissent par ce moyen mais Wolvy sera le dindon de la farce car l'exhibitionnisme va manquer à Bernadette !

    Horacio Altuna est un cador de la BD érotique et ses histoires paraissaient dans les années 90 dans le Playboy France ! Dans "Otages de Noël", un personnage tiré d'"un film porno tournée par Spike Lee"  oblige une  star de cinéma solitaire et un pauvre type à la Woody Allen à faire l'amour  entre eux sous la contrainte dans une ruelle le soir de Noël !  Mais ça se retournera contre lui car les deux "otages" vont y prendre plaisir !

    Dans "Spartacus" d'Alex Varenne, un mari trompé donne une leçon de sado-masochisme à sa femme avant qu'on ne s'apercoive que tout ceci était un rêve du mari et que  c'est en réalité lui le soumis !

    On appréciera le style graphique très coloré et précis de Fred Beltran (qui signe aussi la couverture originale du recueil)  qui nous raconte comment le soir de Noël une superbe concierge demande à un jeune homme de se déguiser en père Noël avant finalement de lui faire l'amour puis de devoir disparaitre. Tout comme cette concierge, qui n'est pas celle qu'il pensait, par la suite !

    "Smuty" de Philippe Bertrand, avec son style très cartoon, est comment dire ? Une expérience que l'on pourrait qualifier de loufoque ou délirante (et très courte) !

    Dans "Les Noels de Finette" d'Annie Goetzinger, un directeur d'import-export et une maitresse domina se livrent  à des jeux sado-masochistes le soir de Noël en endossant les rôles du Père et de la Mère Noel !

    Autre jeu de rôles du même acabit dans "La Divine Enfant" de Paul Gillon où une vagabonde trouve refuge dans une étable le soir de Noël et entre l'âne et le boeuf et goûte au gros gourdin du Père Noel !

    Dans "Cordes raides", de Mezzo et Pirus, récit très bizarre et un brin violent, le Père Noël apporte des cadeaux aux petits enfants mais n'oublie pas d'honorer la maman ! Provoquant la jalousie de Lisa qui va tendre un guet-apens homicide au gros bonhomme !

    On assiste à un Noël chez les  Bourgeois dans "Le coup du Père Noel" de Daniel Ceppi ou la bourgeoise Marion rejoint une bande de mauvais garçons durant une soirée tandis que son vieux mari candauliste se réjouit  d'assister à la scène et à ses ébats au balcon avec une paire de jumelles ! Un brin pervers !

    Dans "Noël au Balcon" de Jean-Pierre Gibrat, la belle Madame Jaubert du service contentieux, bien fournie côté mammaire convoque le technicien de service de la boite pour réparer les ordinateurs ! Pour le remercier, elle le laisse embrasser ses seins et il la finit sur le bureau...avant d'être réveillé de son songe érotique par la sonnerie du téléphone  ! C'est Madame Jaubert qui a un problème d'ordi ! Rêve ou réalité ! Ce récit était déjà paru dans les années 90 dans la revue de BD pour adultes Yéti lancée par feu le Professeur Choron et c'est là que je l'avais vu à l'époque !

    Un peu de Mythologie d'Outre-Mer dans "Noël Créole" de Michel Faure, récit au style graphique très assuré et recherché, le Père Noël se fait voler sa hotte et est victime de Gran'Mère Kal et de sa ménagerie, une sorcière  locale, qui lui fait subir les pires outrages ! En quelque sorte le cadeau de cette démone !

    On termine l'album avec un récit un brin psychédélique et métaphysique avec "Coeur de Pierre" de Philippe Marcelé et Thierry Smolderen où un trio de baiseurs a un accident d'hélicoptère en haute montagne et où la femme est sauvée par le Père Noël qui va lui faire goûter à son gros gourdin ! Celle qui dit avoir un coeur de pierre verra ses ébats gravés dans la roche ! Un brin surnaturel aussi !

    Voilà pour ce "Noëls fripons", la diversité des auteurs fait que ces 13 récits sont très variés ! L'exercice se reproduira dans les albums suivants de la série dont je vous parlerai en temps voulu !

    A bientôt et sortez couverts !

     


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  • Chaque sortie d'un nouveau Pixar est toujours un évènement - tant le studio ne se départ pas de sa réputation de qualité - et un grand moment de divertissement mais bien plus que cela le gage d'emotions et d'une dose de réflexion philosophique pour des films plus profonds qu'il n'y parait !

    Le dernier film de mars 2022, réalisé par Domee Shi dont c'est le premier long-métrage pour cette femme, s'intitule Alerte rouge et mets à la fois en avant la communauté asiatique et est aussi un hommage aux femmes, mères, grand-mères et tantes.

    Meilin - "Mei" - Lee est une adolescente canadienne qui vit à Toronto en 2002. Elève modèle , elle fait tout pour plaire à sa mère Ming et aide ses parents à tenir un petit temple local dédié aux ancêtres et à une sorte de dieu-panda roux. La gamine a aussi un trio de copines en les personnes de Miriam, Abby et Priya. Cette petite bande voue par ailleurs un "culte" au Boys-band 4*Town qui doit se produire bientôt au Skydome de la ville.

    Mais voilà, la famille a un secret et Alerte rouge est aussi un film métaphorique sur le passage à l'âge adulte car à la puberté toutes les jeunes filles de la famille se transforment en panda roux à la moindre émotion ! Imaginez la surprise et la panique de Mei lorsque ceci se produit un matin ! Tout cela parce qu'une ancêtre a fait un voeu pour protéger les siens en temps de guerre !

    Mei va d'abord s'efforcer de cacher sa transformation puis va en tirer parti et ses copines puis tout le collège seront vite au courant et le panda roux va devenir une star ! Ceci va même permettre aux 4 adolescentes de pouvoir s'acheter les tickets pour les 4*Town !

    Mais tout cela n'est pas du goût de Ming, la maman qui est passée par là aussi et cette mère est un peu trop "collante"  ! Elle interdit à sa fille d'aller au concert ! D'autant que l'évènement doit avoir lieu à la prochaine lune rousse quand doit se dérouler aussi le rituel pour débarrasser Mei de son panda roux !

    Le film ménage bien ses effets ! Le style est cartoon, assez exubérant et "Girl Power" et le scénario est brillant comme toujours avec Pixar ! Les péripéties vont crescendo pour finir par un déferlement d'émotions jamais guimauve ou larmoyant ! Tout cela est d'une grande finesse et fait mouche ! Je suis une fois encore épaté !

    La question est Mei va-t'elle réussir à s'affirmer et va-t'elle garder son panda roux ? La fin est surprenante et enjoué !

    Bref encore un 18/20 pour Pixar ! Des films comme ça on en redemande ! C'est disponible directement sur Disney + dans les pays où la plateforme est dispo, c'est à dire la plupart des pays et en salles ailleurs. On peut toujours regretter que ces chefs-d'oeuvres ne sortent plus au cinéma, c'est le cas depuis Soul  et Luca  mais dans le canapé, c'est bien aussi et moi perso, ne supporte plus mes semblables et les salles de cinéma !

    La musique est de Ludwig Goransson, vous savez le compositeur de The Mandalorian, très en vue en ce moment !

    Et concernant la réalisatrice Domee Shi, c'est une sino-canadienne comme son héroïne et qui a été oscarisée pour le court-métrage Bao chez Pixar qui parlait déjà de relations familiales. Son Alerte rouge  contient par ailleurs des éléments autobiographiques ! Elle a aussi puisé dans le style très expressif de l'animation japonaise.

    A bientôt !

     


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  • On reste dans du Dragon Ball avec le Tome 16 de Dragon Ball Super qui entame un nouvel arc et est intitulé "Le Meilleur Guerrier de l'Univers" ! Toujours Toriyama qui supervise de loin et Toyotaro aux commandes dont le style s'améliore ! On se fait à tout !

    Qui est le meilleur guerrier de l'univers ? Goku ? Vegeta ? Ceux-ci s'entrainent dur avec l'Ange Whis pour Goku qui essaie de maitriser le Réflexe Transcendantale sous sa forme normal et pour Vegeta avec le Dieu de la Destruction Beerus pour devenir potentiellement un Hakaishin ! Mais ce ne sont pas eux les plus puissants !

    Le lore de Dragon Ball continue de se développer notamment autour de l'armée de Freeza avec les Heaters - ces "magouilleurs" de l'espace ! On voit aussi le nouveau personnage Granola, un Céréalien, le dernier survivant de son peuple qui vit avec son grand-père, la Namek Monite sur une planète reculée, ancien havre des Céréaliens, revendu par les Heaters aux Sugariens après le passage des Saiyans aux ordres de Freeza !

    Granola rêve de se venger et deux Dragon Balls conçues par Monite vont lui permettre de réaliser ce voeu ! Il va demander, au prix d'un sacrifice, à être le plus fort de l'Univers et se révèle en tout cas plus fort que Oil et Maki, deux des Heaters  - qu'en est-il de Elec et Gas, les deux autres Heaters ?

    Les Heaters vont alors concevoir un plan pour se débarrasser de Granola en montant un bobard et en jouant sur sa haine des Saiyans pour l'amener à combattre Goku et Vegeta, les vainqueurs de Moro ! Le tome 16 s'achève alors que le combat en question vient à peine de commencer !

    La suite au tome 17 !

    Un tome 16 intéressant qui pour une fois n'est pas que combats (mon reproche récurrant à la série et à la franchise) mais prend le temps de poser les choses, de faire du développement de personnages et de contexte ! Une bonne direction est prise ! Encore faut-il en "avoir à battre de Granola" ?

    A bientôt !


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  • Avec la Big Bang Mission, et ses Arcs "Création de l'Univers" et "Spécial II", soient respectivement 8 et 12 épisodes, l'anime promotionnel Super Dragon Ball Heroes se poursuit ! Rappelons qu'il s'agit bien d'un anime promotionnel pour des bornes d'arcades disponibles uniquement au Japon et qui marchent avec des cartes à jouer et à collectionner ! Chaque épisode ne fait qu'une dizaine de minutes, générique compris !

    Fu fait encore des siennes dans cette nouvelle Mission et il a créé un Arbre-Univers à partir de la Graine de Vie de l'Arc précédent. Au début de l'Arc, la Kaio du Temps envoie Trunks et Pan à la recherche de l'Oiseau magique Tokitoki, ce qui les amènent à rencontrer nos héros, Goku, Vegeta, Gohan et Piccolo. La situation est grave car les 12 Seigneurs de la Destruction, derrière Beerus, se pointent sur Terre !

    L'Arbre-Univers de Fu, aidé de l'Oiseau maléfique Dogidogi, puise son énergie dans les planètes de l'Univers-6. De nouveaux combats contre les sbires de Fu, venus de tous les Univers alternatifs se profilent. Au bout du processus, Fu créé aussi un nouvel univers à partir de rien où nos héros affrontent de nouveaux périls !

    Voilà pour le scénario qui pourrait tenir sur un Post-it ! Comme la borne d'arcades, l'anime Super Dragon Ball Heroes (SDBH) mélangent les univers et les timelines ! On retrouve donc plusieurs versions de Goku et Vegeta, venues de Dragon Ball Super ou de Dragon Ball GT, même des versions maléfiques, plusieurs (Golden) Freezer, le Broly des vieux OAV et des tas d'autres personnages - y compris un improbable retour de Cell ! Ca se résume à de la baston qui vous lassera vite si vous n'avez plus 6 ans et l'âge de "jouer à la bagarre" dans la cour de récré ! Je rédige juste ce billet parce que je suis la franchise mais n'ai pas été emballé par cet anime dont le seul intérêt est de créer un multivers et de recanoniser en quelque sorte des trucs !

    A la fin, Fu est défait mais la suite s'annonce déjà avec Aios une ancienne Kaio Shin du Temps apparue à la fin du présent Arc dont il est question ici, entourée de mystérieux guerrier encapuchonnés, encore des version alternatives ! Cet univers SDBH a aussi des liens avec les jeux vidéo Dragon Ball Online et Dragon Ball Xenoverse !

    Bref, bof, bof !

    A bientôt !


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  • L'Âge d'argent des comics Marvel prend son essor en 1963 avec les séries qui se multiplient. Henry Pym, notre bon Ant-Man poursuit sa carrière de justicier masqué dans les pages de Tales of Astonish - et sa série voit deux gros changements cette année-là, preuve que Marvel et Stan Lee ne restent pas dans un statu-quo mais tentent des trucs qui se révèleront payants !

    Avant de continuer plus loin ici, je ne saurais trop vous recommander si vous êtes comme moi à fond dans la fantasy Marvel de vous abonner au site Marvel Unlimited qui recèle près de 30.000 trésors ! Bon, bien sûr c'est en anglais !

    Revenons à Ant-Man ! Il commence l'année en affrontant un scarabée mutant (épisode que j'avais placé à tort dans l'année 1962 mais qui ouvre en fait 1963 ! Je ne rectifie pas mon précédent billet !) puis il est face à des vilains encore un peu "folkloriques" comme un Prédicateur à la voix hypnotisante, le retour de Crâne d'Oeuf, ou encore un savant trahi qui contrôle l'écoulement du temps ! Notre Ant-Man n'a pas la tâche facile !

    Alors qu'il est confronté à un monstre venu du Cosmos qui va assassiner un brillant astrophysicien, Henry Pym s'adjoint comme partenaire la fille de celui-ci, la pétulante Janet Van Dyne et va faire d'elle la Guêpe (The Wasp en VO), capable aussi de rétrécir et même de voler grâce à une paire d'ailes à partir de tissus greffés qui s'activent et font apparaitre les ailes quand elle rétrécit, idem pour une paire d'antennes permettant de communiquer avec les insectes ! C'est relaté dans l'issue 44 de juin 1963.

    On pourra trouver agacant pour les plus féministes d'entre nous que Janet soit toujours présentée comme une fille légère qui passe son temps à se faire belle et à tenter de séduire Pym.

    Nouvelle série de vilains ensuite : un cyclope en Grèce qui s'avère être un robot alien (toujours le thème cher à Marvel de la tête de pont extraterrestre venue évaluer l'Humanité !),  le Porc-Epic (que je connais surtout comme ennemi d'Iron Man), the Eraser, un autre envahisseur d'une autre dimension (quand ce n'est pas l'Espace !) et une Toupie humaine qui va donner bien du fil à retordre au duo (sur un double épisode à cheval entre 1963 et 1964) !

    Mais j'ai parlé de deux changements ! Seconde innovation de cette année 1963  - année qui couvre les issues 39 à 50 de Tales to Astonish (vol.1) - Pym modifie sa formule et peut désormais s'agrandir et devenir Giant-Man ! Utile quand il a besoin de force de frappe ! C'est dans l'issue 49 de novembre 1963 et la série est renommée en VO "Giant-Man and the Wasp" !

    Il y a un autre changement majeur que je ne dois pas oublier d'évoquer mais qui a lieu dans un autre comics, c'est la fondation de l'équipe des Vengeurs/Avengers en 1963 - dont fait partie notre duo - mais j'y reviendrai quand je parlerai de "Avengers - L'Intégrale 1963 - 1964" ! En attendant à quand une Intégrale Ant-Man chez Panini ? Pour Ant Man and the Wasp : Quantumania ?

    A bientôt !


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  • Plusieurs films portent le titre de Sans issue, il y a un film de 1986, un autre de 2012, un épisode de Buffy contre les vampires mais le film qui nous intéresse présentement est le Sans issue  de Damien Power (No Exit en VO), sorti en 2022. Il s'agit d'un thriller qui se passe en huis-clôt par une tempête de neige au coeur des USA, entre des protagonistes pas tous bien intentionnés dans un Office du Tourisme !

    Thriller qui mélange action et suspense et se termine par un bain de sang, ce film met en avant la jeune Darby Thorne - interprétée par la jeune actrice Havana Rose Liu - qui au début du récit suit une cure de désintoxication à la drogue. Mais alors qu'elle semble lassée et blasée, elle reçoit un appel l'informant que sa mère a fait un AVC et est hospitalisée à Salt Lake City. N'attendant ni une ni deux, Darby prend la tangente pour aller voir sa génitrice malgré la désapprobation de sa famille ! Voilà pour l'héroïne du film !

    Darby se retrouve bloquée par une tempête de neige sur la route et rejoint un Office du Tourisme ou quelques-uns prennent déjà leur mal en patience ! Il y a Ed, un afro-américain, ancien Marine - joué par Dennis Haysbert (que je connais surtout sur ce blog pour son rôle de David Palmer dans 24 Heures Chrono) et sa femme Sandi - jouée par Dale Dickey - qui est infirmière. Il y a aussi le très perturbé  Lars - joué par David Rysdhal - et le "beau gosse" séducteur Ash - joué par Danny Ramirez. A première vue, la tempête va durer et l'ennui guette !

    Mais on ne s'ennuiera pas car en cherchant des "barres" pour son Smartphone près du séquoia, Darby découvre qu'une gamine - qui se nomme  Jay - jouée par Mila Harris  - a été kidnappée et est détenue dans un van sur le parking ! Que va faire Darby ? Elle comprend vite que tous les résidents du gite improvisé sont suspectés d'être le ou les kidnappeurs ! Elle va devoir  la jouer fine si elle ne veut pas faire tuer tout le monde !

    Une première partie du film est une sorte de bluff où il s'agit de savoir qui est le kidnappeur et le mystère est assez vite levé ! Mais ce n'est pas si simple car qui dit que le kidnappeur a agi seul ?

    La seconde partie du film est plus orientée action et connait des retournements de situation. On n'est pas au bout de nos surprises avec ce film ! Ca finit dans un déchainement de violences après s'être regardé en chiens de faïence !

    Un thriller assez classique comme sait nous en pondre Hollywood ! C'est bien sûr tiré d'un roman, ici en l'occurrence le livre No Exit de Taylor Adams paru en 2017. Ca se regarde volontiers mais ça s'oubliera vite !

    C'est sorti directement sur la plateforme Hulu puis chez nous sur Disney + où je l'ai visionné.

    A bientôt !


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  • On reste chez Marvel mais dans les comics ! Au début des années 1960, Stan Lee réoriente toute la ligne éditoriale des principaux titres Marvel en y créant une pléthore de super-héros ! Nous avons déjà vu les Fantastic Four, Hulk, Ant-Man (rejoint bientôt par la Guêpe - voir mon prochain article !), Spider-Man, Thor ou Docteur Strange ! Mais en mars 1963, Stan Lee donne naissance au Playboy milliardaire et industriel de l'armement Anthony Stark et suivant sa recette miraculeuse il lui donne une faille qui le rend plus humain !

    Nous pouvions alors retrouver Tony Stark aka Iron Man - "Tête de Fer" en VF - dans les pages de Tales of Suspense  à partir du numéro 39 ! Dans ce même magazine, on trouvait comme pour d'autres magazines des récits plus classiques de SF en complément, souvent des aliens qui envoient un éclaireur pour savoir si ils peuvent conquérir la Terre ou alors des récits de magie noire ! Les méchants y sont  toujours punis par l'ironie du sort, montrant le caractère moral de la chose !

    Mais revenons à Tony Stark ! Si dans la nouvelle version de 2008 du MCU sur Grand Ecran, Iron Man nait dans les sables de l'Afghanistan (dans une version réactualisée mine de rien), dans la première mouture, Monsieur Stark est blessé au Viet-Nam alors qu'il teste ses armes sur le terrain dont sa superbe invention des mini-transistors ! Ce sont ces merveilles de technologie miniaturisées qui vont lui permettre au fond d'une grotte aidé par un vieux savant asiatique de construire la toute première armure assez grossière d'Iron Man et de défier le Seigneur de Guerre local qui l'a capturé après le traquenard initial. Par la suite, Tony porte une plaque de métal sur le torse qu'il recharge régulièrement à une prise électrique pour empêcher un morceau de shrapnel d'atteindre son coeur, ce qui le maintient en vie !

    Tony Stark retourne donc en Amérique et reprend par la suite son business et ses conquêtes ! Il créé d'autres inventions et garde secrète l'identité réelle de son nouveau garde du corps, Iron Man, qui n'est autre que lui-même si vous avez bien suivi ! Au fil du temps, il améliore son armure pour lutter notamment contre les "Commies", les Rouges, les Communistes, quelques aliens et quelques sorciers ! Bien vite de grise, son armure devient dorée puis rouge et or lors du dernier épisode de décembre 1963 où il affronte Mr. Doll et ses figurines magiques !

    Au cours de cette année 1963 sont intégrés le personnage de "Happy" Hogan comme chauffeur et garde-du-corps de Stark, ancien boxeur au grand coeur qui se querelle à longueur d'épisode avec la secrétaire du patron, Pepper Potts qui n'est pas encore le "love-interest" de Stark !

    Au niveau des antagonistes, citons pêle-mèle Gargantus, un robot alien, le Barbare Rouge, l'inévitable communiste ! Stark voyage dans les profondeurs de la Terre et rencontre la Reine Kala et dans le passé, il croise aussi Cléopatre, se moquant des paradoxes temporels ! Pour Kala, on sera appelé à la revoir avec les autres dirigeants du monde souterrain (comme l'Homme-Taupe bien plus tard dans un Hors-série de Spider-Man aux J.O. d'Hiver au Canada) et pour Cléopâtre, "Tête de Fer" affronte le Pharaon Fou !

    Parmi les curiosités, on a Docteur Strange, un ennemi aux allures de méchant de James Bond et sans rapport - hormis le nom - avec le Maitre des Arts Mystiques qui apparaitra par la suite dans sa propre série . On a aussi Jack Frost, la Dynamo Pourpre alias Vanko (qui deviendra un ennemi emblématique d'Iron Man au sein de la Garde Soviétique) et enfin le Fondeur (The Melter en VO) !

    Voilà, dans ces récits, Tony fait tourner ses méninges et son talent d'ingénierie pour triompher d'ennemis retors ! Stan Lee a tout de même réussi à faire qu'on s'intéresse à un marchand de canons !

    Ce sont Jack Kirby, Don Heck et Steve Ditko qui illustrent à la suite les uns des autres ces premieres aventures d'Iron-Man (et grosso-modo dans cet ordre !).

    En VF, on retrouve ces épisodes dans la première Intégrale Iron Man chez Panini Comics qui couvre 1963 mais aussi 1964 (mais ai préféré faire deux articles !) !

    Iron Man a fait les beaux jours de Strange !

    A bientôt !


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