• La soupe au canard - Les Marx Brothers

    Remontons le temps jusqu'en 1933 pour présenter une comédie de quatre farceurs bien connus à l'époque, qui ne seront plus que trois par la suite, les Marx Brothers, à savoir Groucho, Harpo, Chicco et Zeppo. Ce film c'est Le Soupe au canard,  réalisé par Leo McCarey pour Paramount.

    La soupe au canard  est une farce politique, à ranger dans la même catégorie que Le Dictateur  de Chaplin ou Docteur Folamour  de Kubrick et c'est bien entendu un classique. Pourtant les Marx Brothers voyaient leur film comme "une succession d'âneries" où " quatre Juifs cherchent à amuser la galerie".

    Le quatuor a incontestablement un grand sens de la dérision et de l'absurde ! Ici les jeux de mots, calembours et tutti-quanti de gags visuels, numéros chantés se succèdent à un rythme effréné. Groucho joue Rufus T. Firefly qui devient le dirigeant loufoque et déjanté de la Nation de Freedonia suivant les recommandation de la bailleuse de fond du pays, Mrs Teasdale - jouée par Margaret Dumond. Dans le même temps, la Nation de Sylvanie, représentée par son ambassadeur Trentino - joué par Louis Calhern, envoie ses deux agents, ses espions Chicolino (Chico) et Pinky (Harpo) pour compromettre Firefly et fomenter un coup d'Etat !

    Disons le tout de suite, je n'ai pas été emballé par ce film dont je trouve l'humour assez daté. Cependant la fin du film où les deux pays se déclarent la guerre est un festival d'humour et est très drôle pour le coup qui dénonce l'absurdité de la Guerre ! Nos comiques se sont déchainés pour le coup !

    La scène culte du film est la scène du miroir où Pinky qui a cassé un miroir prend la place du reflet de Firefly copiant le moindre de ses gestes ! La scène n'est pas une première et le procédé a déjà été utilisé par Charlot dans un de ces films et sera maintes et maintes fois parodié par la suite dans l'Histoire du cinéma et de la télévision notamment dans I Love Lucy, X-Files  ou Les Griffin ou encore par Bugs Bunny et Mickey Mouse.

    Je n'ai pas su apprécier ce film à sa juste valeur, certainement car n'ai pas la culture pour et je sais qu'il y a nombre de références des années 1920 - 1930 qui me manquent mais néanmoins, je quitte le visionnage du film avec le sourire !

    A voir pour la culture cinématographique et par curiosité ! Or ma curiosité est sans limites !

    A bientôt !

     

    « Un Indien dans la ville - Hervé PaludCasablanca - Michael Curtiz »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :