• Quoi de mieux qu'un bon gros Thriller en plein coeur de l'été ? C'est ce que nous offre David Baldacci dans son roman paru dans les années 1990, Une femme sous contrôle, qui parle de trahison, de manipulation ainsi que de piratage informatique. Le livre n'évite pas les clichés et aussi pour ce qui concerne internet alors naissant les grandes naïvetés comme "internet va mettre fin à la misère, au crime et à la guerre" - mais passé tout ceci, l'intrigue est bien ficelée, complexe et on est très content à la fin du récit quand tout s'emboite parfaitement.

    Jason Archer est un employé de Triton Globals, une grosse société dirigée par Nathan Gamble et son second Quentin Rowe, versée dans les hautes technologie. Notre analyste Jason vient de réaliser un audit informatique et a découvert des informations compromettantes qu'il pense alors révéler à une tiers partie mais qui tombe en réalité dans un piège, se fait kidnapper !

    La disparition de Jason se fait concomitamment avec le crash d'un avion de ligne que l'employé modèle aurait dû prendre mais qui a en réalité causé la mort du président de la Fed qui était à bord ! Les deux affaires sont-elles liées ? C'est ce que va devoir découvrir Lee Sawyer, un enquêteur très tenace qui va s'eprendre de Sidney Archer, l'épouse (la veuve  ?) de Jason qui travaille elle pour un cabinet d'avocats qui représente les sociétés Triton et RTG qui se battent toutes les deux pour le rachat d'une troisième boite, Cybercom !

    Tout se passe sur fond de complot industriel et d'échange d'infos confidentielles ! RTG est dans le collimateur mais on comprendra vite que c'est un leurre, le coeur du mystère étant la Fed et ses pouvoirs de contrôle des taux de change. Un chantage sera mis à jour. Et Sidney devra échapper à Kenneth Scales, un tueur sadique, homme de main du mystérieux commanditaire qui dirige tout dans l'ombre ! 

    La jeune femme fera preuve de ressources et fera tout son possible pour décoder une disquette que lui a expédié son mari.

    Voilà un bon livre, surtout dans sa deuxième moitié quand tout commence à se mettre en place ! Un livre qui m'a été donné par mon collègue de travail, François O. mais que je ne vais pas garder dans ma bibliothèque allant le déposer dans la Boite à Livres la plus proche de chez moi !

    C'est le genre de roman à l'imagination débridée mais à l'intérêt littéraire limité (même si c'est une traduction) ! Pas le genre de "bouquin moisi" que je lis pour reprendre la façon dont un pote à moi, Gautier, parle de mes classiques de la littérature, les Balzac, les Hugo ! Nul doute, hein Gautier, que Bernard Werber et Ken Follett, c'est mieux ? Moi j'appelle ça du marketing pas de la littérature, d'ailleurs les libraires chez qui j'ai fait un stage en mai 2019 répugnent à mettre du Follett en vitrine c'est dire !

    Voilà, donc en conclusion, Une femme sous contrôle est du bon divertissement mais pas un truc inoubliable ! Mais on parle de tout sur ce blog !

    "Défi Lecture N°13".

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Qu’est-ce qu’un roman policier ?

    Le roman policier ou polar est un genre de roman qui fonctionne autour d'un ou plusieurs meurtres - avecLe roman policier des éléments caractéristiques et invariant : l'assassin, le mobile, le mode opératoire (arme, lieu du crime...), la victime, l'enquête et l'enquêteur, les témoins etc...

    Ce genre littéraire - parfois considéré comme un genre mineur voire un "mauvais genre"- n'en acquiert pas moins vite ses lettres de noblesses en France, en Grande-Bretagne, aux USA, dans les pays nordiques avec respectivement des auteurs tels que Simenon, Conan Doyle, James Ellroy ou Stieg Larsson.

    Il y a plusieurs de types de romans, notamment le roman noir et le roman à suspense ou thriller, le roman policier historique, le roman à énigme ou le roman d'espionnage.

    Les enquêteurs peuvent être des amateurs comme Miss Marple, Rouletabille, des détective privés à l'instar de Sherlock Holmes, Marlowe ou des inspecteurs tels Maigret ou San Antonio.

    Le genre policier débute - sans remonter à Jane Austen - véritablement avec Edgar Poe qui compose des nouvelles "à énigme" d'après des faits réels autour du personnage de Dupin : La Lettre volée ou Double assassinat dans la Rue Morgue.

    Une des légendes du roman policier est Conan Doyle. Celui-ci créa le détective conseil Sherlock Holmes et son acolyte, chroniqueur et ami, le docteur Watson. Holmes use de la raison et de la méthode scientifique hypothético-déductive, basée sur la logique, pour résoudre ses enquêtes. C'est aussi un héroïnomane avéré.

    Une autre figure britannique du polar est Agatha Christie et son enquêteur Hercule Poirot, célébré dans Le Crime de l'Orient-Express.

    En France, Simenon donne une anthropologie de l'Hexagone des années 1950 dans ses enquêtes du commissaire Maigret, immortalisé à la télévision par Jean Richard puis Bruno Kramer.

    Le polar quitte peu à peu le seul champ littéraire et avec le développement de nouveaux média : audiovisuel et cinéma, envahit de nouveaux champs !

    Il y eu ainsi dans les années 1930 et 1940 toute une vague du film noir, avec notamment Humphrey Bogart et Greta Garbot, les archétypes du flic désabusé et de la "femme fatale". Les sources de ces films, tel Le Grand Sommeil nous viennent de la machine à écrire de gens comme Raymond Chandler.

    Le roman policier n'est pas rutilant. Il manie l'argot et le langage populaire. Un bel exemple de création de néologismes et d'expressions "parlantes" est le style de Frédéric Dard et son San-Antonio.

    Dans les années 1960, se développent aussi le roman d'espionnage - avec Ian Fleming - et le thriller qui donna des œuvres emblématiques au cinéma comme les films autour d'Hannibal Lecter ou Seven de David Fincher !

    Le filon ne se tarit pas depuis, dans les années 1990 comme 2000, que ce soit en France avec les séries télé Nestor Burma, Inspecteur Navarro ou Julie Lescaut, en Allemagne avec Derrick ou Rex. Aux États-Unis, après la mode des tueurs en série, c'est le temps des profilers et des experts des sciences forensics ainsi que des hommes de lois et des juristes dans les films de procès : la franchise Les Experts, NCIS, Bones, Lie to Me etc...

    Parmi les maîtres contemporains du roman policier - et du roman de gare - il y a Harlan Coben et la vague d'auteurs des pays nordiques !

    Voilà pour ce rapide tour d'horizon non exhaustif !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Nous allons retourner au Mont-Saint-Michel ! Moi, pour ma part, il est prévu que j'y refasse une excursion au printemps 2014 mais nous y retournons déjà avec cette critique d'un roman policier de Jean-Pierre Alaux qui se déroule entre la "Merveille de l'Occident" et le Musée des Beaux-Arts de Caen !

    Saint-Michel, priez pour eux !  - Jean-Pierre AlauxJean-Pierre Alaux est homme de radio et de télévision. Il est l'auteur de la série oeno-policière, "Le Sang de la vigne" adaptée sur France 3 et de romans qui se déroulent dans le monde de l'art avec le personnage de Séraphin Cantarel. C'est de lui dont il s'agit ici, dans Saint-Michel, priez pour eux !

    Séraphin Cantarel est conservateur d'art et en charge de la restauration de la grande statue de l'Archange Saint-Michel au sommet du Mont éponyme. La restauration sera effective en 1987 mais là l'intrigue du roman se déroule l'année de la mort accidentelle de Claude François, de l'enlèvement d'Aldo Moro, c'est à dire en 1978. Le Mont-Saint-Michel est pressenti pour entrer au patrimoine de l'Unesco. L'ombre de la marée de l'Amoco Cadiz plane mais ne touchera pas le Mont.

    Comme dans tout roman policier, il y a des meurtres, ici deux. Pour un roman touchant au monde de l'art, on devine que l'intrigue tourne autour soit de spoliation, soit de faussaires en tout cas d'escroquerie. Comme on est au Mont-Saint-Michel, il est question de moines copistes...

    Ce petit roman agréable permet d'apprendre quelques éléments historiques sur le monument ! Il était une prison à la suite de la Révolution française où l'on enfermait les moines insermentés. Puis, dans un XXème siècle bien entamé, des bénédictins s'installèrent sur le lieu qui devint vite très touristique. Pour plus d'infos, je vous signale que j'ai déjà commis ici un billet sur "Le Mont-Saint-Michel" et sur "Les Manuscrits du Mont-Saint-Michel". Il n'est pas impossible que dans l'avenir je fasse, à l'occasion de ma deuxième visite là-bas, un article sur la Mère Poulard ou sur l'abbatiale !

    Voilà, je n'en dit pas plus ! Il y a dans ce roman deux intrigues, les meurtres au Mont et l'autre sur une histoire de restitution d'un tableau de Boudin prétendument volé par les nazis et qui serait à Caen.

    Évidemment, il s'agit ici d'une fiction !

    Je continue à m'initier au genre policier... et vous ferais part de mes prochaines expériences en la matière sur ce blog !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Il se trouve qu'en ce moment, je lis beaucoup de recueils de nouvelles !

    Un petit reconstituant - Elizabeth GeorgeUn petit reconstituant de l'écrivain américaine Elizabeth George rassemble trois nouvelles. Ce sont des nouvelles policières ou des récits à énigmes bien que l'auteure inscrive son œuvre dans la littérature générale. Il est question de péchés capitaux,  de gourmandise, d'envie, d'orgueil.

    Par ailleurs, Elizabeth George a conçu deux personnages d’enquêteurs récurrents parmi d'autres duo de sa plume : Barbara Havers et Thomas Lynley. On retrouve Lynley dans la première nouvelle.

    Dans "Un petit reconstituant", on suit Adèle qui fait parti d'un stage à Cambridge ayant pour objet les monuments historiques. Un petit groupe de participants nous est décrit et très vite on découvre qu'il y a une brebis galeuse, la perturbatrice Noreen, auteur de romans roses, et commère de son état qui a du grain à moudre avec les adultères qui se produisent autour d'elle !

    Noreen est assassinée, un vol est commis. L'énigme est posée ! Pour ma part, j'ai trouvé - et pour chacune des trois nouvelles - la solution avant le dénouement.! Suis-je particulièrement perspicace ? Je ne le pense pas et les énigmes sont relativement faciles pour un lecteur attentif !

    Dans "Moi, Richard",  un professeur de collège écrit un livre pour réhabiliter Richard III, roi d'Angleterre. Il a mis la main sur une preuve historique mais pour l'acquérir doit séduire Betsy, la femme de son copain d'enfance, l'alcoolique et bon à rien Bernie. C'est donc un manipulateur. là encore, les choses vont se tourner contre l'envieux !

    Enfin, on a "La surprise de sa vie" où Douglas imagine que sa jeune femme le trompe et va commettre irréparable - devant une assemblée de témoins impromptus !

    Les deux premiers récits se déroulent en Angleterre et le dernier en Californie !

    Des nouvelles qui se lisent bien mais un peut trop prévisible ! J'aime assez l'idée d'inspecteurs récurrents. Je reviendrais peut-être sur d'autres livres - des romans cette fois - d'Elizabeth George pour me faire une plus ample idée !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Une femme sous surveillance - Patricia Mc DonaldLes romans policiers s'apparentent à des jeux d'énigmes. Et il faut dire qu'avec une femme sous surveillance, Patricia Mc Donald mène bien son petit monde - les lecteurs - par le bout du nez ! Elle multiplie les fausses pistes et les coups de théatre. Nous voila là devant une belle mécanique du genre où chaque élément s'ajuste parfaitement avec tous les autres !

    Laura Reed mène une vie heureuse avec son mari James et son fils Michael. Mais la nuit de la Saint-Sylvestre, un "rôdeur" s'introduit dans le domicile familial et tue le mari. Les choses vont empirer pour Laura, la "femme sous surveillance" car la police - et l'inspecteur Ron Léonard - la soupconne d'avoir fait le coup ! Dès lors, Laura va se sentir traquée. Elle découvrira tout au long de l'intrigue que son entourage n'est que traitrise,  suspicion et malveillance !

    Mais voila, quelques mois après la mort de Jimmy, le mystérieux Ian Turner, qu'elle a connu dans son enfance, fait irruption dans la vie de Laura. Est-ce vraiment le fruit du hasard ? Ou Ian cache-t'il un lourd secret ? La suspicion autour de Laura ne va faire que se renforcer lorsqu'elle va devenir Madame Turner !

    Un roman qui se lit bien ! Des personnages à la psychologie fouillée : Laura, Jimmy, Ian, Gary, Richard, Martha... Certes, j'ai trouvé que les choses et l'intrigue étaient un peu longues à se mettre en place dans la première partie du roman mais cela s'avèrait nécessaire pour arriver à la conclusion. La dernière scène est par ailleurs la parfaite symétrique d'un des premiers moments-clés du roman ou Laura rejoue son drame...

    Comme je l'ai déja dit, l'auteure nous balade quant à l'identité de l'assassin, jouant subtilement sur les zones d'ombres de l'histoire. Enfin, je terminerais que le livre nous enmène dans le milieu de la justice américaine et rappelle en cela la longue tradition des séries de procès US.

    Merci pour cette bonne lecture divertissante madame McDonald !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Voici le premier roman de Tony Hillerman que je lis. Il met en scène deux héros, deux policiers, Jim Chee et Joe Leaphorn qui ont en commun d'être membres de la nation indienne et de mener deux enquêtes parallèles dans une réserve navajo entre Utah, Colorado, Arizona et Nouveau-Mexique.

    Apparemment, si j'ai bien compris, il s'agit de deux personnages que Hillerman a déja utilisé dans d'autres romans. Il y a le jeune policier qui doit faire ses preuves et le vétéran chevronné à la retraite. Une variante au trio de policiers type le bon, la brute et le truand que l'on trouve dans les romans de James Ellroy (voir mon billet sur L.A. confidential).

    AIGLEDans Le premier aigle, il est question d'une épidémie de peste bubonique. Les deux enquêtes de ce roman policier sont d'une part la résolution du meurtre d'un flic, menée par Jim Chee et d'autre part la recherche par Joe Leaphorn d'une biologiste disparue, qui faisait une étude sur les puces infectées. Finalement, les deux affaires ne semblent en faire qu'une et c'est la confrontation entre Chee et le Légendaire Lieutenant.

    A côté de l'aspect médical, le folklore navajo et hopi est omniprésent dans ce livre. A recommander à tous ceux que les indiens d'Amérique passionnent. Je conseille aussi à ceux que cela interesse de se reporter aux billets que j'ai commis sur les ouvrages de Sherman Alexie et à lire ma nouvelle "la légende de l'oiseau-tonnerre" d'après un mythe indien, lisible sur inlibroveritas!

    Voila, la prochaine fois, je vous parlerais de Saint-Exupéry!


    votre commentaire
  • On connaît la réputation du polar nordique, considéré comme une référence dans le domaine et je me suis intéressé à Arnaldur Indridason, un auteur islandais, qui a publié en 2001, La Femme en vert, qui fait partie de la série "Une enquête du commissaire Erlendur" et a raflé plusieurs prix dont je mentionnerais seulement le Grand Prix des Lectrices de Elle de 2007 !

    J'ai été agréablement surpris par cette lecture ! J'envisageais de donner l'exemplaire que je possède car je dois faire de la place chez moi après ma lecture mais vais peut-être le conserver finalement ? Et irais acquérir d'autres polars à ma librairie spécialisée dans le genre préférée, Eureka Street ! Un polar qui vous prend aux tripes, démarre lentement puis tout s'accélère et les rebondissements s'enchaînent dans les 100 dernières pages !

    Je ne m'attarderais pas ici sur le protagoniste principal, le commissaire Erlendur car je suppose que le bonhomme est développé sur l'ensemble de la série ! Ici, le policier a des soucis avec sa fille, Eva Lind, une toxicomane, qui est tombée dans le coma et que sa mère a monté contre son père ! On découvre aussi un secret de famille qui remonte quand Erlendur avait 10 ans, dans une tempête de neige avec son frère ! Accessoirement on en apprend aussi sur ses assistants, ses inspecteurs Sigurdur Oli et Elinborg !

    L'action se passe à Reykjavik, où sur les hauteurs, on découvre un squelette enterré là depuis la Seconde Guerre mondiale ! De qui s'agit-t'il ? Nos policiers remuent ciel et terre et découvre deux pistes ! Ici, près de groseilliers, il y avait jadis une maison d'été louée par un certain Benjamin Knudsen, un riche commerçant à une famille de cinq personnes.

    La première piste est celle de Solveig, la fiancée de Benjamin, jeune femme dont le commerçant était follement épris et qui a disparu un matin et dont on a dit qu'elle s'était suicidée en se jetant dans la mer ! La deuxième piste et celle de la famille qui habitait là, dont le père, Grimur, était un tyran domestique, un de ces "salopards" qui tapent leur épouse quotidiennement la brisant physiquement aussi bien que mentalement ! Le roman développe la thèse que les hommes violents ont souvent été des enfants battus même si je pense que ce n'est pas une fatalité ! C'est le cas de ce Grimur ici et d'un de ses fils, Tomas ! Grimur a-t'il finit par tuer un membre de la famille ou bien a-t'il été occis par son épouse ou par son fils ainé, Simon bien décidé à défendre sa mère ? Ou alors le squelette a-t'il un rapport avec Dave, ce soldat de Brooklyn, qui a fait tomber le despote familial dans une histoire de vol de rations militaires pour protéger la mère dont il est tombé amoureux ?

    Et qui est cette femme en manteau vert que l'on voit près des groseilliers ?

    Ce roman nous relate donc un drame qui se déroule entre quatre murs. Les femmes battues sont une triste réalité et les parricides une autre et ai moi-même eu un ami de collège/lycée qui confronté à son père tyrannique, deviendra lui-même un assassin, connu sous le nom de "parricide de Ouistreham" et qui a fait la une du Nouveau Détective dans les années 2000 !

    Finalement, après avoir joué avec nos nerfs, l'auteur nous dévoile la solution - même si elle est assez prévisible et espérée ! Un premier contact avec le roman nordique qui m'aura laissé une bonne impression même si je me doute qu'il y a de meilleurs romans dans ce sous-genre à commencer par la Saga Millenium !

    A lire et ça donne envie de retrouver Erlendur, ne serait-ce que pour savoir comment va évoluer la relation du commissaire avec sa fille qui sort du coma à la dernière page !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Dans la série des Maigret, je voudrais Le Chien jaune, roman policier écrit par Georges Simenon et publié en 1931. J'avais lu ce livre en classe de Cinquième ou Quatrième je crois et l'ai relu depuis.

    Quatre joueurs de cartes ont l'habitude de se retrouver à l'Hôtel de l'Amiral pour leur parties, dans la ville côtière de Concarneau Des gens honorables selon toutes apparences !  Parmi ces joueurs, M. Mostaguen se prends une balle dans le ventre en fin de soirée, tirée depuis la boite aux lettres d'une maison vide. Maigret est dépéché pour enquêter avec tout son calme olympien et son pragmatisme !

    Deux jours après, un journaliste du nom de Jean Servières disparaît et le siège de sa voiture est retrouvé maculé de sang. Puis M. Pommeret meurt empoisonné ! Emoi dans la petite ville. Le dernier joueur, le docteur Michoux, s'attend à y passer aussi !

    On a ici toutes les bonnes recettes d'un classique du polar ! Simenon sait tout aussi bien mener une intrigue policière que décrire les moeurs de la France profonde en bon écrivain-sociologue ! Une France un peu moisi à vrai dire !

    Sur ces entrefaits, un colosse, un vagabond, est arrêté tandis qu'un chien au poil jaune ne cesse d'errer sur les lieux ! Servières est retrouvé bien vivant à Paris après avoir confié un papier alarmiste au Phare de Brest.

    Maigret voit tout de suite clair dans ce théâtre de dupes et s'intéresse à Emma, la fille de salle de l'hôtel. Partant de là, il commencera à élucider l'affaire !

    Sans vous dévoiler l'intrigue, disons qu'il s'agit là dune histoire de vengeance et que nos joueurs de cartes n'ont pas la conscience tranquille et ont causé du tort à un marin du coin. Maigret découvre le pot aux roses et envoie les vrais coupables de crimes du passé en prison !

    Maigret fait reposer ses conclusions sur l'intuition plutôt que sur la déduction scientifique. Le chien jaune, lui, est un symbole de la peur ambiante.

    Ce récit a été adapté plusieurs fois, notamment au cinéma dès 1932 et deux fois dans la série avec Jean Richard : en N&B en 1968 et en couleurs en 1988.

    Un récit "carré" avec une bonne morale !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • De manière générale, hormis la franchise des Experts, je ne suis pas trop fan des séries policières ! Pourtant la série US de Meredith Stiehm et du pape de la télévision Jerry Bruckheimer, la très bien ficelée Cold Case : Affaires classées a retenu mon attention ! Je ne loupais pas un seul épisode de ce show dans le courant de l'année 2005 puis progressivement mon intérêt s'est relâché !

    De quoi s'agit-il ? Dans le jargon des flics et des inspecteurs de police, un "Cold Case" est un dossier "classé" sur lequel l'enquête s'est arrêtée - au point mort ! faute d'éléments probants ! Cette série va donc exhumer des Cold Cases, le jour où un nouvel indice fait surface, parfois des décennies après !

    Cold Case : Affaires classées - Présentation générale

    C'est ainsi qu'on va suivre des enquêtes se déroulant, au choix, dans les années 1960, 1970, 1980, 1990 voire même dans les années 1940 ou 1920 ! Des histoires très différentes les unes des autres, des énigmes sur lesquelles s'échine l'inspectrice Lillian - "Lilly" Rush - une héroïne donc ! - incarnée à l'écran par la blonde et talentueuse Kathryn Morris ! Elle est épaulée par une équipe de choc, des inspecteurs aussi tenaces qu'elle pour découvrir qui est le coupable qui est passé entre les mailles du filet jusque là ! On a donc l'élégant Scotty Valens - joué par Danny Pino, le vétéran John Stillman, son supérieur, incarné par John Finn. Jerémy Ratchford joue le débonnaire - ne pas s'y fier ! - Nick Vera et on peut compter sur Will Jeffries - joué par Thom Barry - pour tirer les vers du nez !

    Le "schéma" d'un épisode est grosso-modo le même à chaque fois ! Un indice inattendu refait surface qui conduit notre équipe d'inspecteurs à réinterroger les témoins ! Chaque confession amène à un nouveau témoin et, à un moment, il y a une contradiction qui amène à réinterroger les témoins du début jusqu'à la confrontation finale, sachant que dans le lot il y en a un qui ment !

    La série compte en tout sept Saisons et a été diffusée aux Etats-Unis entre 2003 et 2010 ! En France, elle passe sur Canal + à partir de la rentrée 2005 - jusqu'en 2012 puis avec un léger décalage sur France 2 ! Et enfin sur France 4 !

    L'enquête la plus éloignée dans le temps fait "voyager" nos enquêteurs jusqu'en 1910 !

    Un des aspects remarquable de cette série est sa bande sonore ! En effet, si chaque enquête nous entraîne sur une année précise de l'Histoire des Etats-Unis, l'épisode concerné est illustré musicalement par des standards propres à l'année en question ! Et de grands titres généralement ! Mais ces B.O. d'exceptions posent un problème de taille au niveau de l'exploitation en DVD car en effet, les droits des chansons utilisées sont difficiles à négocier ! C'est pourquoi, à ma connaissance, la série Cold Case : Affaires classées ne sera pas disponible sur ce support avant longtemps !

    Signalons enfin que le générique d'ouverture est la chanson Nara du groupe E.S. Posthumus !

    Voilà, ruez-vous sur votre trench-coat de détective pour exhumer quelques vieux cartons !

    A bientôt !


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique