• La série de fantasy mythique dano-norvégienne nous conduit à sa conclusion au cours de sa Saison 3, dernière Saison, et ses 6 épisodes comme de coutume ! Je vous renvoie à mes billets sur les précédentes Saisons pour le casting et on retrouve Magne, jeune adulte de la ville norvégienne fictive d'Edda dominée par la famille d'industriels, les Jutul !

    Magne est en réalité la réincarnation du dieu nordique Thor et les Jutul sont une famille de Géants et le Ragnarök doit opposer ces deux peuples à la fin des temps ! Le Nouvel Ordre Mondial en est l'enjeu et pas des moindres !

    Précédemment les dieux avait pris l'avantage en forgeant le marteau Mjollnir et en éliminant le patriarche des Géants, Vidar ! Depuis le clan Jutul, formé de Fjor, Saxa et Ran vit dans la peur et sous la menace que fait peser sur leur destin "l'arme la plus puissante du monde". Mais Magne chope un peu la "grosse tête" et développe un début d'addiction au marteau allant même jusqu'à blesser les sentiments de sa copine Signy.

    Ragnarök - Saison 3

    Saxa va essayer de tirer son épingle du jeu en devenant pendant quelques temps la nouvelle petite amie de Magne, évinçant la précédente ! Les autres dieux nordiques à commencer par Wotan vont essayer de faire en sorte que Magne retombe les pieds sur Terre avant la catastrophe finale. Pendant ce temps, Laurits fait grandir dans le lac le serpent de la légende, en réalité une espèce de ténia géant dégueulasse et se considère comme sa "maman" (ce qui est ridicule au plus haut point mais bon toute la merde Woke est passée par là !). La mère de Magne, Turid Seier, est toujours autant à côté de la plaque de toute la série et pour moi fait vraiment office de grosse débile qui m'énerve au plus haut point !

    Une série qui aurait pu être mieux mais qui tombe par moments dans le ridicule et l'anecdotique et je ne m'attarderai pas plus longtemps dessus ! Pas de Saison 4 et c'est tant mieux ! Le marteau Mjollnir a aussi un aspect particulièrement miteux !

    Bon maintenant je dois SPOILER si je veux terminer mon propos !

    Attention SPOILERS !

    La fin de la série est particulière et surprenante et on pourra trouver cela au choix génial ou au contraire affligeant et je n'arrive pas à me décider !

    On nous refait en effet le même coup que dans le film de Ron Howard Un homme d'exception  ou dans l'épisode 6 de la Saison 6 de la série Buffy contre les vampires,  "A la dérive", l''épisode le plus dérangeant de tout le show de Joss Whedon !

    Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Et bien Magne est ce qu'on appelle un narrateur non fiable. Victime de traumatisme d'enfance qui se sont réactivés (la mort de son père, la mort d'une amie), il a en réalité tout imaginer ! Tout cela se passe dans un tête, n'est qu'un délire puisé dans une BD de son enfance ! Il n'est pas un  dieu réincarné mais en fait un pauvre schizophrène ! Et un "schizophrène tueur" comme BFMerde fait ses choux gras si la mort de Vidar est effective et non accidentelle ?

    Je commence à en avoir ras la casquette qu'on fasse des fictions de merde au dépens des schizophrènes, les plus mal lotis avec les TDI (Troubles de l'Identité) ! Magne a tout rêvé ? Ce n'est pas ça la schizophrénie, pas du  tout. Cette série n'est pas du tout réaliste ni valide médicalement ! Pour faire une analogie c'est comme si on disait que les cancéreux se transforment en mutants zombies cannibales ! Bref c'est totalement débile !

    Passée la stupéfaction de cette fin qu'on aurait pu voir venir car sans originalité, je suis assez déçu par cette série au bout du compte ! Dispensable et aussi très cheap !

    Heureusement je vous parlerai bientôt de One Piece live-action que j'ai presque fini de visionner, série autrement de bien meilleure qualité ! Restez à l'écoute !

    Défi série N°25.

    A bientôt !

     


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  • La décennie 1970 est pour Marvel Comics l'époque des comics d'horreur et de monstres ! A cette période sont lancés des comics sur Dracula et Frankenstein dont Marvel a acquis les droits mais aussi des comics sur des personnages originaux. On aura ainsi Morbius en 1971, Ghost Rider en 1972 et Moon Knight en 1975 ainsi que bien sûr Blade dans les mêmes années, en 1973. Mais celui qui nous intéresse aujourd'hui, c'est Jack Russell qui est le protagoniste lycanthrope de Werewolf by Night, , un autre comics de 1972 !

    Pour Halloween 2022 et avec un peu d'avance sur la date, Marvel Studios lance le premier de ses "Marvel Special" sur Disney +, qui tiennent à la fois du format d'un épisode de série et d'un petit film du MCU. Marvel se diversifie avec Werewolf by Night,  une petite pépite d'horreur et d'action réalisé par  Michael Giacchino, habituellement compositeur de musiques de film qui s'occupe de ce programme télévisé !

    Et on peut dire que Marvel Studios a des couilles car le programme qui se veut un hommage aux films d'horreurs pionniers des années 1930 est en N & B, emprunte l'esthétisme de ce cinéma classique, ses codes, jusque dans les trous dans la pellicule !

    On retrouve Jack Russell, interprété par Gael Garcia Bernal et Elsa Bloodstone,  rôle tenu par Laura Donnelly qui sait très bien transcrire la peur ! Une demi-douzaine de chasseurs de monstres ont été convoqués par la compagne du défunt Ulysses Bloodstone, le plus réputé d'entre eux, possesseur de la Pierre de Sang (et qui dans les comics est né durant l'âge hyborien de Conan et a plus de 10.000 ans). Ces gens-là vont devoir affronter un monstre dans un labyrinthe pour devenir le nouveau détenteur de la Pierre de Sang qui confère pouvoir contre les monstres et immortalité ! Parmi ces chasseurs, il y a Jack qui se fait passer pour l'un d'eux !

    Car le monstre à affronter n'est pas comme on pouvait croire le Loup-Garou mais Man-Thing, la Chose des Marais, Ted de son petit nom, un monstre tout à fait inoffensif quand on ne cherche pas à la tuer. Jack est son ami et est venu pour le délivrer ! Il va faire alliance avec Elsa, conclure un marché avec la jeune femme et affronter les autres  chasseurs !

    Maquillage de loup-garou à l'ancienne qui fait très personnage de l'Entre-Deux-Guerres en effets, éclairages, musiques, effets grand-guignolesques, tout contribue à l'ambiance et je trouve que ce Werewolf by Night  est une vraie réussite, une bonne surprise qu'on n'attendait pas forcément ! Ca rattrape un peu le  navet que fut Thor : Love & Thunder  ou le bide qu'est la série She-Hulk  en ce moment, série woke dont je vous parlerai la semaine prochaine ! Marvel Studios pas encore mort !?

    Bref, Un téléfilm atypique et étonnant, et qui ne ressemble à rien d'existant dans l'univers Marvel, et qui promet d'emmener le MCU dans des recoins encore inexplorés !

    A bientôt !

     


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  • Dans les années 1980, l'heroic-fantasy est à la mode ! Conan au cinéma avec Schwarzy, Donjons et Dragons sur les tables de jeu et... les Maitres de l'Univers dans les chambres des gamins !

    Mon premier contact avecles figurines proprement dites de la gamme "Les Maitres de l'Univers" date de 1985 - 1986 lors d'un voyage scolaire en Angleterre, près d'Exeter. Le gamin de 8 ans de la famille qui nous logeait, dont le père était un joueur de football amateur, avait les figurines de Musclor et ses comparses. Moi, j'avais alors 13 - 14 ans et j'étais un peu vieux pour jouer à ça - mais avais pris acte de l'ampleur du phénomène  qui avait débuté un ou deux ans plus tôt avec un dessin animé par Filmation à la télé dans Récré A2 ! Pour faire ce billet, je me suis basé sur le documentaire Netflix de la série "The Toys That Made Us" (mais il y a un autre documentaire plus long sur cette même plateforme !).

    "Par le pouvoir du crâne ancestral" ! Par ces mots et en brandissant son glaive, le prince Adam devient Musclor qui affronte Skeletor pour la puissance du Château des Ombres ! Des figurines assez originales et diversifiées lancées par la société Mattel, la firme de la poupée Barbie !

    Les jouets Musclor et les Maîtres de l'Univers

    Au début des années 1980, les figurines Star Wars de Miro-Meccano/Kenner dominent le marche, Mattel s'en mord les doigts car ils ont refusé le contrat et du coup leur gamme Big Jim s'écroule. Les concepteurs de Mattel interrogent alors les kids et s'intèressent aux thèmes de la police, de l'armée, de la SF et de la Fantasy. Les barbares à la Frank Frazetta ont alors la côté et cela tombe dans l'oreille de Roger Sweet, un inventeur de jouets ! La gamme "Barbare" est alors mise en avant et Sweet sculpte un Big Jim avec de l'argile pour créer trois prototypes. On pense surfer sur le succès du film Conan le Barbare mais le film est interdit aux moins de 13 ans ! C'est Roger Sweet qui donne le nom de Musclor (He-Man en VO) au prototype de Barbare ! Ces figurines "ont le pouvoir" !

    C'est Mark Taylor qui a un style similaire a Frazetta qui va créer l'esthétique des personnages de la gamme des "Maîtres de l'Univers". Musclor, le Maître d'armes, Teela, Skeletor, le Monstre, Zodac, Stratos, Oceanor (les huit personnages de base) vont envahir les étagères des supermarchés et des  marchands de jouets ! On redouble d'invention ! Le tigre vert de Musclor, Gringer, est par exemple une modification du tigre d'un set de Big Jim Safari ! La porte du Château des Ombres dû être repensée pour être à la taille des figurines !

    Pour stimuler l'imaginaire des enfants, on lancera bien vite un dessin animé, puis plus tard, au moment où le succès retombe par un effet de saturation - un film avec Dolph Lundgren ! Mais dès le départ, les figurines étaient vendues avec de petites BD ! On eut aussi un comics de DC Comics ! Des jeux vidéo, d'autres séries animées, etc,...

    Le succès culmina jusque vers 1987 avant que tout ne s'effondre ! En attendant, on eut droit à plusieurs dizaines de figurines et de véhicules ! On tenta de reproduire le succès de Musclor pour les petites filles avec la gamme "She-Ra, Princesse du Pouvoir", la soeur de Musclor qui affronte la Horde de Hordak !

    Des années plus tard, on aura le lancement d'autres gammes, soient plus SF, soient pour les collectionneurs nostalgiques mais on n'arrivera jamais à reproduire le succès du départ !

    Voilà, j'aurais l'occasion de vous reparler de Musclor si je fais un jour un article sur le dessin animé ou sur le  film !

    A bientôt !


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  • Je connaissais Pierre Pevel pour sa trilogie Les Lames du Cardinal - dans laquelle je ne suis jamais parvenu à rentrer et qui a donné un jeu de rôles confidentiel chez Sans-Détour ! L'homme est un écrivain de l'imaginaire assez bon dans le domaine de la fantasy. Il a obtenu de nombreux prix comme le grand prix de l'Imaginaire en 2002, le prix Imaginales 2005 ou le David Gemmell Morningstar Award en 2020 ! Mais pour moi, ça ne préjuge pas de son talent car je ne crois pas en ces prix qui sont souvent des renvois d'ascenseur entre copains et des combines d'éditeurs pour vendre ! Du temps où je soumettais des textes à des "fanzines de l'Imaginaires", j'avais remarqué qu'il y avait un petit cercle qui se cooptaient entre eux ! Je le dis sans amertume car j'ai trouvé ma voix ensuite sans passer par ces revues !

    Revenons à Pïerre Pevel et à une autre de ses trilogies, à savoir Le Paris des Merveilles et son tome 1 "Les Enchantements d'Ambremer". Excellent et l'ai dévoré en deux jours ! De la qualité même si ça ne reste que de la littérature de divertissement !

    Pevel y développe un univers très riche ! L'intrigue se déroule à Paris - évidemment ! - à la fin de la Belle Epoque en 1909. On y retrouve tous les éléments du genre fantasy méles à notre réalité d'alors. On croise des fées, des gnomes, des dragons, des chats-ailés, des ogres, des elfes, des gargouilles et aussi des mages regroupés en Cercle Cyan, Cercle Incarnat et Cercle d'Or. Des explications qui arrivent toujours au bon moment, sans alourdir le récit, nous sont faites, sur la magie, sur la nature des fées, etc,...

    Il y a trois mondes que l'on va parcourir dans ce récit : notre Terre, l'Ambremer (le monde des Fées) et l'Onirie (le monde des rêves et des cauchemars).

    Les héros sont en fait un couple. Il y a le mage Louis Denizart Hipppolyte Griffont, plusieurs fois centenaire mais qui parait la quarantaine (la magie, ça conserve !) et son épouse, Isabel de Saint-Gil dont il est séparé et qui est en fait Dame Aurélia, une Fée en disgrace et intrigante, cambrioleuse de surcroit !

    L'histoire va connaitre de nombreux rebondissements même si le lecteur perspicace peut les voir venir ! Au départ, un diplomate mondain, Ruycours, traine dans plusieurs affaires ! Il dirige un trafic d'objets magiques sur lequel Griffont va être amené à enquêter et il a fait dérober une correspondance et une broche en Russie par la baronne de Saint-Gil, Isabel donc, qu'il tente de doubler ! Enfin, il récupère un objet mystérieux à une vente aux enchères.

    Mais ce Ruycours n'est qu'un lampiste et très vite, il apparait que c'est la Reine Noire qui est derrière tout ça ! Dame Aurélia s'est mise dans un foutu guépier et va solliciter l'aide de son époux Louis. Je vous passe les rebondissements car je veux vous laisser la surprise ! Disons seulement que ça tourne autour de sept statuettes et d'un ancien amant-dragon de la Reine Noire !

    On retrouve aussi la géographie de la capitale (la Tour Eiffel, le Parc Monceaux, le cimetière du Père-Lachaise, l'asile Saint-Anne,...) et des éléments de l'époque (Georges Mélies, Lord Dunsany,...). Vous pourrez même croiser Valentin, Pujol et Terrasson des Brigades du Tigre ! Une lecture que je vous recommande donc si vous n'avez pas plus fondamental à lire (je veux dire si vous êtes à jour sur les classiques !) !

    A la fin de ce récit, on a même droit à une petite nouvelle intitulée"Maagicis in mobile" où Mélies fait advenir le Nautilus dans la Seine lors des inondations de 1910 en utilisant une lentille de projecteur magique !

    A bientôt !


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  • J'ai déjà fait une demi-douzaine de billets sur H.P. Lovecraft, cet écrivain fort sous-estimé de son vivant mais vais vous parler maintenant de son Intégrale disponible en trois tomes dans "la Pléiade du Pauvre" à savoir la collection Bouquins chez Robert Laffont ! Mais aujourd'hui, je me bornerais au tome 1, celui qui parle des "Mythes de Cthulhu" ("Les Contrées du Rêve" étant dans un autre tome ainsi que les collaborations et les travaux de "nègre").

    Petite présentation rapide car je reviendrais plus dans le détail dans de futurs articles !  Cette édition, mise en forme par Francis Lacassin, débute par une biographie de Lovecraft qui mentionne, outre les dates de publication dans des pulps et des fanzines de ses textes, les nombreuses amitiés qu'il entretenait, amitiés littéraires et d'esprit, autour d'un cercle d'écrivains, ses voyages et sa correspondance !

    Puis on attaque le vif du sujet à savoir ce que, je vous l'ai déjà mentionné par ailleurs, ce que August Derleth a désigné comme le "Mythe de Cthulhu" ici conjugué au pluriel ! Je vous prépare une série de billets nommée "Les Mythes de Cthulhu" dont je vous ai d'ores et déjà livré la première occurrence !

    Je connaissais la plupart des textes de cette section, ceux de la main de Lovecraft, à l'exception de quelques uns. Les récits qui appartiennent au Mythe poulpique proprement dit sont aux alentours d'une vingtaine selon les sources et les éxègètes ! il faudrait demander confirmation à ma copine Mescalinette, "grande prêtresse de Nyarlathotep" !

    On retrouve donc dans cette section - je ne vais pas tous les citer ! Seuls ceux qui me viennent là à l'esprit sans regarder le sommaire de l'Intégrale ! - "L'Appel de Cthulhu" (qui a donné son titre à un jeu de rôles célèbrissime !), "La Couleur tombée du ciel", "L'Abomination de Dunwich", "Le Cauchemar d'Innsmouth", "Les Montagnes hallucinées" ou "La Maison de la Sorcière".

    Ensuite, on passe à la section "Légendes et Mythes de Cthulhu" qui présente des travaux des continuateurs (mais pas ceux d'August Derleth, réservés pour un autre tome, hormis deux nouvelles du gars ici présentes !). Ca permets d'élargir le Bestiaire du Mythe avec notamment les Chiens de Tindalos ou les Lloigors pour ne citer que deux des plus célèbres ! Mentionnons ces contributeurs : Frank Belknap Long (2 récits), Clark Ashton Smith (3 récits), Robert E. Howard, le Papa de Conan (3 récits), le facétieux Robert Bloch (3 récits), Henry Kuttner (1 récit), August Derleth (les 2 récits sus-évoqués), J. Vernon Shéa, J. Ramsey Campbell, Brian Lumley, James Wade et Colin Wilson (1 récit chacun). Même Stephen King a produit des histoires lovecraftiennes mais elles ne sont pas dans cette Intégrale. Et à la fin de la section, on a une courte présentation de chaque auteur !

    J'ai eu l'occasion de faire un article sur les "Premiers Contes" de Lovecraft, ses récits pas si maladroits que ça, rédigé pendant son enfance et ses jeunes années . Je vous y renvoie !

    On aborde ensuite une section importante mais qui ne représente que 200 pages sur les 1200 pages de ce tome 1 - mais qui sera précieuse à tout chercheur en littérature : "L'Art d'écrire selon Lovecraft", elle-même divisée en plusieurs sous-section !

    On a droit aux inévitables "Brouillons et notes" avec notamment une note sur le "canular littéraire" qu'est le Necronomicon !

    Puis c'est "le Livre de Raison" qui est une sorte de petit Vade-mecum du Maître de Providence où il expose ta technique pour composer ses récits d'épouvante, des "recettes" en quelques sortes, suivit d'une liste d'idée et d'ébauche d'histoire et recension d'éléments fantastiques.

    "Sur la Fantastique" réunit des articles de Lovecraft sur la théorie de ce genre littéraire : sur la fiction interplanétaire (si typique des pulps), sur les Fées, sur Lord Dunsany, sur un texte de Clark Ashton Smith et des lettres de courrier des lecteurs à des directeur/rédacteur en chef de pulps célèbres dans lesquels Lovecraft sera par ailleurs publié (Weird Tales en premier lieu évidemment !) !

    On est presque à la fin et on a d'autres articles dans la section "Lettres et écrivains" plus généraux sur la littérature dans son ensemble, sur le vers libre, sur la littérature de Rome (Lovecraft était assez de culture classique !), un hommage à Edgar Allan Poe à travers l'évocation de ses lieux d'habitation, à une poétesse et à un autre auteur aujourd'hui oubliés et enfin une nécrologie de son ami Robert E. Howard !

    J'ai particulièrement apprécié le dernier texte du tome où en une trentaine de pages, Lovecraft dresse l'inventaire des lectures recommandé pour acquérir une très bonne culture dans tous les domaines aussi bien littéraires que scientifiques et je garde cette liste sous le coude !

    Voilà, il va sans dire que si vous êtes fan de Lovecraft, ces Intégrales, pas si chères que ça, sont une acquisition indispensable !

    Poulpiquement vôtre !

     A bientôt !


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  • J'ai décidé de lire par le menu tout le contenu des mes cinq bibliothèques, ce qui risque de me prendre plusieurs années et j'ai commencé par "L'Intégrale Lovecraft" - Tome 1 sur le coin en haut à gauche de mon premier meuble ! J'ai déjà eu l'occasion de vous parler de "L'Appel de Cthulhu", notamment du jeu de rôles paru chez Sans-Détour (qui en a perdu les droits depuis), nous allons ici aborder quatre premières courtes nouvelles du Maître de Providence, à savoir "Dagon", "Nyarlathotep", "La Cité sans Nom" et "Le Molosse" !

    Lovecraft est véritablement un maitre de l'épouvante ! Il fut hélas pour lui méconnu de son vivant, publiant essentiellement dans des pulps tel Weird Tales et des journaux ou des fanzines de sa main. Mais il ne vit jamais de livre publié sous son nom de son vivant ! On doit sa renommée à l'acharnement d'un de ses premiers continuateurs, dès les années 1930 et sa mort, August Derleth qui organisa notamment la Cosmologie des Grands Anciens à grosses doses de réécritures !

    En France, Lovecraft devient connu dans le tournant des années 50 dans la vague pour l'ésotérisme inaugurée par Jacques Berger et Lucien Pauwels (marqués très à Droite) et leur Matin des Magiciens qui lança la mode de l'archéologie alien, notamment autour des pyramides d’Égypte, dont le film et la série Stargate, la Porte des Etoiles  et Stargate SG-1 - avec le Docteur Samuel Jackson - s'inspireront !

    Commençons par la très coutre nouvelle "Dagon", écrite en 1917, le premier récit qui inclut des éléments du Mythe à savoir le Seigneur des Profonds, Dagon. L'histoire est celle d'un naufragé de la Grande Guerre, qui échoue sur un île inconnue avec des constructions de pierre impies et se retrouve face à une large créature ichtyoïde et blasphématoire qui lui fait perdre la raison !

    Des critiques ont pointé que Lovecraft avait du s'inspirer de la nouvelle de Irvin Cobb, "Fishhead" qui introduit une créature mi-homme, mi-poisson. En tout cas, cette apparition cauchemardesque de Dagon préfigure celle de Cthulhu lui-même, dans un peu près les mêmes conditions mais dans un récit plus élaboré, dans sa nouvelle la plus connue, "L'Appel de Cthulhu" de 1926. Comme vous le savez peu-être, on retrouvera les Profonds et leur culte pour Père Dagon et Mère Hydra dans le récit "Le Cauchemar d'Insmouth" !

    "Nyarlathotep" est un texte encore plus court, de 1920, qui est un poème en prose. Un texte que j'ai trouvé d'abord difficile et que je ne suis pas sûr d'avoir compris et qui semble parler d'une figure de mage, Nyarlathotep qui se rend de ville en ville de par le monde pour donner des représentations qui transportent les gens à la fin des temps, parmi les ruines ! Il faut sans doute y voir une allégorie !?

    "La Cité sans Nom" me fait penser à cette imagerie des aventuriers dans les années 20 et 30, matinée ici d'horreur ! C'est un texte un peu plus conséquent et qui date de 1921 et a été publié dans le fanzine The Wolverine. Le narrateur - qui est peut-être aussi celui du récit ultérieur "Le Descendant", explore l'antédiluvienne "Cité sans Nom" au delà des sables d'Arabie et est le premier humain à s'y aventurer au prix de sa santé mentale !

    On retrouve ici ces éléments de la géographie imaginaire de l'auteur qui comprends des villes mystérieuses et inquiétante comme Irem, la "Cité des Piliers", Ib, Sarnath ou Kadath ! Notre "archéologue" s'enfonce, dans les profondeurs de la Terre, sous les sables et découvre une civilisation de Non-Humains ressemblant à des crocodiles pour qui l'homme est un bétail !

    Terminons pour ce premier billet de la série sur le Bouquins avec "Le Molosse", récit de 1924, de Weird Tales. Ici, le narrateur acculé, qui s'apprête à se tirer une balle dans la tête au terme de son récit est un "Décadent", un "Vampire", comprenez non un suceur de sang mort-vivant mais bien un humain dégénéré moralement qui pille les sépultures pour en extraire les cadavres et se constituer un musée morbide dans son château ! Il officie avec son acolyte, Saint-Jean et il vont mal tomber !

    En effet, lors d'un périple en Hollande, ils vont déterrer le corps d'un sorcier et volé son amulette qui s'avéra maudite ! Dès lors, un monstre à l'allure de chauve-souris, colossal et surnommé "le Molosse" va les poursuivre, évidemment, et c'est là le talent de Lovecraft, plus suggéré que montré et qui finira par déchiqueter Saint- Jean !

    A la fin, le narrateur réouvre le caveau du sorcier pour y redéposer l'amulette et a une horrible surprise qui le remplit d'effroi et le pousse au suicide !

    Voilà ces textes sont de petits bijoux qui valent le détour et qui sont devenus des classiques du genre !

    A bientôt !


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  • Game of Thrones, c'est terminé et cela va évidemment créer un vide dans le paysage audiovisuel ! Bien malin, la chaîne Netflix surfe sur la vague et nous présente sa nouvelle série med-fan, The Witcher comme "le nouveau Game of Thrones" ! Qu'en est-il ?

    A la base, on a une série de romans de l'auteur polonais Andrzej Sapkowski qui ont pour titre Le Sorceleur. Déjà déclinée dans un téléfilm et une série polonaise, au début des années 2000, la saga connaît surtout un grand succès en jeux vidéo. Avant que Netflix ne lance, en 2019, son propre projet de série télé, avec déjà deux Saisons de huit épisodes chacune sur les rails !

    Un Sorceleur ou Witcher est une sorte de chasseur de monstres ! D'origine mutante, ces individus sont eux-même vus comme des monstres par la population. Ils manient l'acier et la magie et vont par les routes. Dans la série Netflix, on suit le parcours de Geralt de Riv, qui en impose par sa stature et sa présence et est incarné par Henry Cavill, connu jusque là pour son rôle de Superman.

    Le premier épisode s'ouvre par une scène d'action où notre héros occis un monstre arachnéen à tête d'homme dans un marais putride et sordide. Le moins qu'on puisse dire est qu'il n'est pas accueilli à bras ouverts par la suite dans la bourgade voisine ! Là il rencontre Renfri, jouée par la charmante Emma Appleton puis le magicien Stregobor, joué par Lars Mikkelsen, dans sa tour aux illusions.

    Pendant ce temps, la Reine Calanthe - jouée par Jodhi May, qui règne sur le Royaume de Cintra, voit ses fiefs menacés par les armées des Nilfgaardiens. L'invasion est inévitable et la souveraine, blessée au combat, finit par se jeter du haut d'une tour tandis que l'ennemi mets sa capitale à feu et à sang, ne laissant aucun survivant ! Seule sa petite fille, Cirilla, la "lionne du Cintar", jouée par la jeune actrice Freya Allan, parvient à s'échapper, exfiltrer par le magicien de la cour et avec pour mission de trouver Geralt de Riv.

    En réalité, Renfri comme Cirilla semble posséder des pouvoirs ! Stregobor raconte au Sorceleur la légende de Lilith et lui parle aussi de la Malédiction de la Lune Noire qui vit un jour bien précis naitre soixante femmes, dotées de "mutations internes" et qui prépareront le retour de la reine-démon, Lilith donc, en versant le sang à travers le monde !

    C'est ainsi que Stregobor a ordonné jadis qu'on assassine Renfri, une de ces soixante jeunes femmes, à la base innocentes, et dans le cas de Renfri, une princesse qui déchut ! La pauvre fut alors violée par l'assassin envoyé par le magicien avant de parvenir à tuer la brute épaisse avec sa broche. Depuis, Renfri ne rêve que de vengeance !

    A contrecoeur, le Sorceleur va s'interposer et mettre un terme au projet de la princesse déchue avec laquelle il avait commencé à sympathiser et parce qu'il n'a pas réussi à la raisonner ! Le diabolique Stregobor use ensuite de son influence pour faire expulser de la ville le chasseur de monstres ! Les monstres les plus terribles sont donc encore les humains !

    Un début prometteur mais on n'est pas au même niveau que la série de Benioff et Weiss ! Néanmoins, la quête de Cirilla, pourvue d'enjeux à l'échelle du monde, et dont les tenants et aboutissants sont encore cachés, donne envie de voir la suite ! On verra ce que donne la série par la suite mais en tout cas des moyens sont mis dans la réalisation ! On retrouve le cocktail détonnant de sexe et de violence de Game of Thrones !

    A bientôt pour un article sur la Saison 1 complète !


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  • On reviens sur Le Cycle des Dieux du romancier Bernard Werber, trilogie d'aventures prometteuse mais qui selon moi accouche d'une souris à la fin du Tome 3 ! Pour le moment, restons en au Tome 2, intitulé "Le Souffle des dieux" où nous retrouvons les protagonistes de "Nous les dieux", toujours se livrant à une compétition de civilisations au sein, d'Aeden, le "domaine des dieux", pour devenir eux-même des divinités !

    Le héros principal, c'est Michael Pinson qui mène toujours son peuple d'hommes-dauphins - qui possède des caractéristiques du Peuple Elu, les Juifs - à travers le jeu d'Y. il s'agit toujours de gérer une civilisation !

    Ce postulat de base est l'occasion pour Werber de retracer à grands traits les millénaires de l'Histoire humaine.

    A côté de cela, l'auteur mène plusieurs intrigues - secondaires ? - dont la relation de son héros, Pinson, avec la déesse de l'amour Aphrodite ! Grâce à Hermaphrodite, et à son ami historique Raoul Razorback, notre élève-dieu se détache de la divinité toxique et se rapproche de Mata Hari !

    Parallèlement, un tueur en série sévit et des élèves disparaissent, certains éliminés au cours du jeu d'Y ! Grâce à Mata Hari, Michael Pinson va défier les dieux d'Aeden ! Le jeune héros résous de plus l'énigme du Sphinx et accède à Zeus !

    Zeus apporte alors des garanties à notre héros concernant la survie de son peuple d'hommes-dauphins tout en lui faisant un cours sur la croyance et la naissance des mythologies ! Il révèle à Pinson des aspects de la personnalité de notre jeune élève-dieu !

    Mais la surprise du roman est qu'il existe une autorité et une puissance supérieure à celle de Zeus ! Ce sera l'objectif de Michael Pinson de découvrir de quoi il s'agit dans le troisième et ultime tome, "Le Mystère des dieux" ! Et c'est là que la Montagne accouchera d'une souris ! Comme je disais au début !

    Un roman très agréable à lire mais qui laisse sur sa faim ! Un roman qui révèle ses mystères par paliers comme des niveaux de jeu vidéo (cette trilogie aurait d'ailleurs du donner naissance à un jeu vidéo de type RTS mais le projet fut abandonné !) !

    On apprécie particulièrement l'aspect "panorama historique" qui brasse large ! Bernard Werber n'a jamais confirmé s'être inspiré de l'Histoire des Hébreux pour ce roman ! Mais le doute n'est pas permis ! On suit aussi les destins de trois individus dont Michael Pinson est l'ange-gardien ! Le collectif (la civilisation) et le destin individuel se croisent dans ce récit !

    Enfin comme toujours dans les livres de Werber, on a des extraits de son "Encyclopédie du savoir relatif et absolu" !

    Bernard Werber est un auteur très accessible que l'on conseillera à ceux qui ont quelques réticences vis-à-vis de la lecture ! C'est un des auteurs avec lequel j'ai commencé ma pratique assidue de la lecture fin 2005 !

    Dorénavant, je vais dédier mes billets publics à des ami(e)s comme je dédie les articles de mon blog secret à mes copines ! Je dédié donc cet article à mon très sympathique et fidèle ami Gautier B., lui-même fan de Bernard Werber et de Ken Follet, qui me "reproche" gentiment de lire des "livres moisis" et qui est aussi un hardcore gamer - et mon ex-voisin au début des années 2010 !

    A bientôt !


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  • Qu'est-ce que la fantasy ? - Les Indés de l'ImaginaireSi la SF, le Fantastique et la fantasy ont bonne presse dans les pays anglo-saxons, force est de constater que le traitement qu'on leur fait subir est plus violent, leur lisibilité plus faible en France ! Concernant la fantasy, qu'on aurait tort de limiter à l'héroic-fantasy ! - les Éditions Mnémos, les Moutons Électriques et le site web Actu SF ont décidé de fonder un collectif, "Les Indés de l'Imaginaire" et ont publié une petite brochure d'un peu plus d'une vingtaine de pages - "Qu'est-ce que la fantasy" - à titre gratuit et que j'ai eu l'occasion de lire en format numérique sur mon Smartphone ! Cette initiative, la fondation du collectif, remonte à fin 2012 !

    La brochure dresse une présentation très rapide du paysage de la fantasy qu'on pourrait résumer en raccourci à tous ce qui relève du merveilleux ! Conan le Cimmérien n'en est qu'un des aspects et ne se réduit pas à un tas de muscles muni d'une épée, l’œuvre de Howard étant en réalité bien plus fine et profonde - mais un certain film avec Schwarzy en a laissé une fausse image ! On a aussi l’œuvre de Tolkien qui est bien évidemment fondatrice du genre, connu un grand succès dès la sortie du Seigneur des Anneaux - les livres avant les films - et pose les bases. Le philologue britannique, créateur de la langue elfique, a créer un monde complet, ce qui lui prit des décennies de gestation ! Par la suite, cette méthode de travail inspirera George Lucas ou George R. R. Martin mais cet aspect de l'histoire est très connu !

    La fantasy ne se limite toutefois pas à une vague retranscription du Moyen âge avec des elfes, des nains et des dragons ! La saga Harry Potter relève du même genre ! Il y a aussi une fantasy russe, japonais, etc... Aujourd'hui tout le monde sait ce qu'est un elfe ou un nain mais qu'en est-il des Onis, ces démons japonais ?

    A côté d'une fantasy de consommation qui développe toujours les mêmes poncifs, on a des œuvres vraiment originales pour un genre qui ne cesse de se renouveler !

    La fantasy française s'est développée depuis une vingtaine d'années avec des auteurs comme Mathieu Gaborit, Pierre Grimbert, Pierre Pevel, Ange,  Michel Pagel, Jérôme Noirez, Jean-Philippe Jaworski et quelques femmes comme Estelle Faye, Léa Silhol ou Nathalie Dau. Les auteurs de l'Hexagone créent aussi des univers détaillés mais attache aussi une grande importante à écrire des histoires intéressantes et prenantes (et pas seulement du matériel pour des jeux de rôles !), travaillent aussi la forme et le style dans la plus pure tradition littéraire française !

    En France, la fantasy reste boudée par le cinéma et la télévision - même si cela risque de changer avec le succès international de Game of Thrones ! C'est surtout, par chez nous, dans les jeux vidéo, les dessins animés et surtout les jeux de rôles qu'il faut rechercher son influence ! Nos auteurs français ont baigné dans Donjons & Dragons et pour mentionner un jeu français dans  Légendes celtiques !

    Le paysage de la fantasy est un terrain propice à développer l'imaginaire des nouvelles générations - contre la logique marchande de la société ! En effet, le retour au Merveilleux peut être aussi perçu historiquement comme une réaction au Culte du Progrès hérité des Lumières, à la Révolution industrielle, en prônant un retour à la Nature notamment ! L’École de Francfort a montré comment la Philosophie des Lumières avait été dévoyé ! Elle nous a conduit à la Grande Guerre, à Auschwitz et à Hiroshima !

    Voilà ! J'aurais l'occasion de revenir sur ces thématiques à l'avenir, notamment en vous présentant des auteurs de fantasy et leurs œuvres !

    A bientôt !


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  • L'auteur prolifique et populaire qu'est Bernard Werber continue de nous narrer les aventures de son personnage Michael Pinson qui, après Nous les dieux - Bernard Werberavoir exploré le continent des morts dans Les Thanatonautes et avoir été un ange dans L'Empire des Anges, va suivre ici une formation accélérée d'apprenti- dieu au sein d'une promotion  de 144 élèves. Tel est en effet le sujet de sa trilogie du "Cycle des Dieux" !

    L'action se passe en Aeden et les professeurs sont les douze dieux de la mythologie grecque. Chaque élève se voit confier un peuple qui réfère à une sorte d'animal-totem et on ne sera pas étonné que Michael Pinson se voit confier le peuple des hommes-dauphins tandis qu'Edmond Wells est en charge des hommes-fourmis, insectes chers à l'auteur qui ont lancé son succès. Mais les espèces sont nombreuses ! On trouva aussi Raoul Razorback en charge des hommes-aigles et il y a aussi des rats, des baleines, des tigres, des guêpes, des paons, des cochons, des cerfs, des hérons, des faucons, des cerfs, des coqs, des ours, des requins, des harengs, des lions, des scarabées, des rossignols, des chevaux, des iguanes, des oursins et la liste est en réalité beaucoup plus longue !

    Il s'agira pour chaque candidat de mener la destinée d'un peuple ! Werber nous retrace ainsi tout le cheminement de l'Humanité depuis la Préhistoire jusqu'aux civilisations de l'Antiquité, Egypte, Grèce en passant par la mythique Atlantide ! Il ne faut pas être grand clerc pour deviner que les hommes-dauphins sont en réalité les Juifs !

    Gare à l'échec car à chaque session de cours, le plus mauvais candidat est emporté par des centaures et on ne le revoit plus jamais ! 

    Il y a aussi quelques grands mystères dans ce livre ! Un tueur de dieu sévit et assassine les élèves ! S'agit-il de l'anarchiste Proudhon élevé ici au rang d'antagoniste ? Ce qui renseigne sur les opinions politiques de Werber ? Un autre mystère concerne ce qui se trouve au sommet de la montagne d'Olympie dont l'accès est interdit à Pinson et aux autres élèves !

    Parallèlement , Michael Pinson poursuit son rôle d'ange-gardien en guidant les destinées de trois humains, ce qui permet à l'auteur de donner dans la psychologie ! On suit en parallèle les cheminements de sociétés, de peuples à l'échelle d'un monde et de trois individualités  - couplés à des passages de "L'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu" qui comme dans les livres précédents s'intercalent entre les chapitres de l'action !

    Je vous le dis tout de suite, j'ai trouvé ce roman et ses deux suites passionnants mais hélas ai été déçu par la fin que l'auteur donne à son cycle - idée battue et rebattue dont je vous parlerais en temps voulu ! Werber fait monter l'attente sur le secret de la montagne et finalement la montagne accouche d'une souris !

    En attendant, on appréciera ce Nous les dieux pour ce qu'il est, de la littérature facile et abordable qui aura au moins le mérite d'attirer des gens qui ne lisent pas d'ordinaire à la lecture !

    Il était question pendant un temps d'adapter cette trilogie en jeu vidéo mais force est de constater que le projet a été abandonné ! Ca nous aurait donné un énième jeu de simulation Populous-like !

    A bientôt !

    Compte à rebours - 20


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  • En son temps, H.P. Lovecraft a su créer des récits horrifiques avec une patte particulière, mettant en jeu des forces oppressantes et indicibles, des monstres et des entités cosmiques pour lesquelles l'Humanité est partie négligeable !

    L'auteur de Providence a su rester suffisamment vague dans les descriptions de ses monstres pour faire travailler notre imagination et suffisamment précis pour montrer/inspirer la malveillance de ces créatures ! L’œuvre de cet écrivain a influencé quantités d'artistes de Houllebecq à Maxime Chattam ou encore Metallica !

    Sandy Petersen est l'homme qui a apporté au monde le jeu de rôles L'Appel de Cthulhu, chez Chaosium et en France chez Jeux Descartes puis chez Sans-Détour ! A la fin des années 1980, il nous livrait deux guides de descriptions des créatures de Lovecraft, un pour les monstres les plus "courant" et un autre pour les habitants des Contrées du Rêve ! ces deux guides était aussi rempli d'illustrations pleine page en vis-à-vis du texte qui se voulait un exposé scientifique ! Une bibliographie fictive de chercheurs en métaphysique était même fourni en fin d'ouvrage !

    Le guide Cthulhu - Les Créatures du Mythe, co-édité par Bragelonne et Sans-Détour, reprends ces deux précédents ouvrages, les réactualise notamment en changeant les dessins originaux pour de magnifiques illustrations de Loic Muzy qui relève la gageure de donner corps à des monstres indicibles ! C'est aussi du matériel que l'on peut retrouver sous forme de fiches dans les derniers suppléments du jeu de rôles L'Appel de Cthulhu  - Septième Édition ! Évidemment, dans ce guide de Bragelonne, nulles statistiques pour le jeu de rôles, tout est ici question d'"ambiance" !

    Autour d'Azathoth au centre de l'Univers, on retrouve les Grands Anciens, Cthulhu, Cthugha, Hastur, et leurs semblables ! Mais aussi  les Dieux Extérieurs et les Dieux Très Anciens puis les créatures et les Races Indépendantes : Fungis de Yuggoth, Goules, Profonds étant les plus connues ! Cette cosmologie et son organisation précise n'était pas à l'origine chez Lovecraft mais est le fruit du travail de ses continuateurs !

    De quel courage et témérité ont su faire preuve les courageux chercheurs de l'occulte pour approcher des Horreurs Chasseresses ou de Sombres Bêtes de la Nuit ! Beaucoup l'ont payé de leur vie ou de leur santé mentale ! Ce guide rassemble la somme de leurs connaissances !

    On a aussi les Contrées du Rêve avec des bestioles moins connues comme les Hémophores, les Oiseaux Magah, Serviteurs de Karakal ou encore Dragons-Papillons ! On n'est précisons le ici pas dans un bestiaire de monstres à dégommer, car ces choses sont puissantes et chacune d'elle peut être le centre d'une nouvelle,d'un scénario, ou d'une campagne.

    A bientôt !

    PS : Ça y est, ! J'ai atteint les 5000 visites blogs cumulées sur mes Skyblogs !


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  • L'Empire des anges - Bernard WerberL'Empire des anges est la suite directe du roman de Bernard Werber, Les Thanatonautes et donc le deuxième tome de la duologie du Cycle des anges.

    On y retrouve le personnage de Michael Pinson qui explorait précédemment le continent des morts et a trouvé la sienne dans un accident d'avion à la fin du volume précédent. Dans L"Empire des anges, le héros se retrouve en quelque sorte "réincarné" sous la forme d'un ange !

    On retrouve dans ce roman l'idée d'"ange-gardien" puisque Michael se voit confier la destinée de plusieurs humains qu'il va devoir guider ! Ces humains sont au nombre de trois : Venus, une actrice américaine sujette aux migraines, Igor, un soldat russe roi du poker et Jacques, un angoissé chronique. Son mentor, Edmond Wells, a bien expliqué les règles du jeu à Michael et celui-ci devra exaucer tous les vœux de ses protégés, aussi aberrants soient-ils !

    En soi, suivre la destinée, de ces trois humains, avec toutes les péripéties d'une vie est assez passionnant ! Werber recyclera cette idée dans le cycle suivant, le Cycle des dieux, où Michael Pinson se verra confier les rênes de toute une civilisation ! Ça a quelques côtés, Les Sims en réalité, jeu sorti à la même époque il me semble et qui a peut-être inspiré notre auteur ?

    Le roman pose aussi la question : "Y- a-t'il des paradis extraterrestres ?".

    Werber évite soigneusement de nous livrer ses croyances personnelles et se base sur un tas de mythologies et religion, notamment celles qui reposent sur l'idée de réincarnations et/ou de tribunal des âmes ! On pense au Bouddhisme où à l'ancienne religion égyptienne ! Le but dans le roman étant là encore de sortir de ce cycle des réincarnations, en se perfectionnant, et d'atteindre à la Béatitude !

    C'est au final du bon Werber ! J'ai lu ce roman il y a presque une décennie et me rappelle l'avoir lu assez rapidement, pris par l'intrigue ! En fait, cela se lit même trop vite et on en redemande !

    Je vous donne rendez-vous pour une analyse du Cycle des dieux !

    A bientôt !


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  • Le destin de l'homme est irrépressiblement lié à la Terre ! Nous n'avons que cette petite Planète Bleue comme foyer et nous la mettons en danger avec le réchauffement climatique et la Sixième Extinction ! Alors le salut est-il de partir pour les étoiles ?

    Tel est le thème du Papillon des étoiles, roman de Bernard Werber paru en 2006. Le récit est celui d'une colonisation de l'espace par l'humanité ! Un thème qui a été maintes fois exploré  - par moi-même dans une de mes nouvelles de même ! Le traitement de Werber ne brille pas par son originalité et c'est sans doute pour cette raison que j'ai lâché cet auteur par la suite - surtout après la déception que fut pour moi la fin du Cycle des Dieux !

    Yves Kramer est un responsable de l'Agence spatiale qui, dégouté par les tendances autodestructrices de l'humanité, décide de construire un voilier solaire ! Il s'agit pour une partie de gens triés sur le volet de fuir une planète vouée à la destruction en partant pour les étoiles !

    Mais très vite, le projet Dernier Espoir rencontre l'hostilité ! De la part des politiques, des religieux et d'une grande partie de la population qui se sent exclue du projet !

    Le roman s'articule en trois parties : les préparatifs en sont le premier mouvement puis c'est el voyage dans l'espace ! Le Papillon des étoiles est gigantesque et embarque le chiffre biblique de 144000 individus  (référence aux Elus après l'Apocalypse !). Très vite, les embarqués modifient l'environnement du vaisseau en créant montagnes, vallées et lacs ! Mais un premier crime a lieu et on doit se résoudre à renoncer à cette utopie en créant des tribunaux ! Enfin, une certaine Satine décide, à la tête d'un groupe, de se rebeller et d'utiliser le Moucheron pour retourner sur Terre !

    Le millénaire suivant à bord de l'arche n'est que guerres et violences et des 144000 voyageurs, on ne compte que six survivants !

    La troisième partie est l'arrivée sur un nouveau monde et là, Werber nous refait le coup du mythe d'Adam, Lilith et Eve ! La boucle est bouclée !

    Voilà ! Que dire de ce livre ? C'est divertissant mais sans surprise ! Quand comme moi, on lit beaucoup, on est en droit d'attendre un peu plus de la littérature ! Pour moi, Werber est plus un journaliste scientifique vulgarisateur qu'un auteur de génie - certes il a de l'inventivité mais son style, pitié !

    Au rayon scientifique, Werber relaie aussi ici les théories de la panspermie - où une des origines possibles de la vie sur Terre !

    A bientôt !


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  • World of Warcraft  est devenu un élément incontournable de la pop-culture qui s'est en plus pérennisé ! C'est bien World of Warcraft - Chroniques - Tome 1sûr le succès jamais démenti depuis 2004 du MMORPG - mais avant cela la révolution du jeu RTS avec la série des Warcraft !

    Il fallait à un moment une Bible pour cet univers, un ouvrage qui synthétise - sans forcément résumer - tout le "lore", les légendes, les mythes, les événements de ce monde d'héroic-fantasy qui n'a cessé de s'enrichir ! Ce bel ouvrage, c'est le magnifique World of Warcraft - Chroniques - qui est prévu pour se décliner en trois volumes - gageons qu'il y en aura davantage !

    Je ne vais pas ici vous faire une de mes "Chroniques de WoW" en forme de compte-rendu de mes sessions du MMORPG car ne peux plus jouer à ce jeu depuis au moins 2 ans car suis passé sous Linux ! Je vais donc vous parler de World of Warcraft - Chroniques - Volume 1, dans les grandes lignes car avait aussi commencé mes nouvelles "Chroniques de WoW" en détaillant le lore d'après cet ouvrage ! Ici, ce sera un survol général que je vous  proposerais !

    Le Volume 1 fait dans les 160 pages, avec un texte aligné dans une présentation sobre et efficace, entrecoupé toutes les 4 ou 5 pages d'une grande illustration pleine page !

    On commence avec la naissance de l'Univers, les Titans et la Création ! Mais il y aura bien vite un ver dans le fruit et les mondes sont l'enjeu de guerres entre l'Ordre et le Chaos, entre la Lumière et le Vide ! Un Titan, Sargeras, va combattre les démons de la Ténèbre de l'Au-Delà puis être corrompu à son tour et crée la Légion ardente organisant ces démons ! Dans ce cadre, Azeroth est un monde clé car il renferme l'embryon d'un Titan très puissant qui ne doit pas tomber entre les mains des forces du Vide ! Sargeras n'aura alors de cesse de tenter de détruire Azeroth !

    Le premier chapitre se nomme "Mythe" et parle des forces primordiales, Titans en tête ! Le deuxième chapitre s'intitule lui "Azeroth Primordiale" et concerne les premières entités régnantes sur ce monde, les Dieux Très Anciens, N'Zoth, C'Thun, Y'Shaarj, et Yogg-Saron - ce qui confère une touche lovecraftienne à l'ensemble, mais il est aussi question des Élémentaires ! Tout ce monde se livre donc la guerre sur une planète à l'unique continent alors !

    Les Titans vont alors forger des émissaires pour purifier ce monde capital pour eux - à cause du Titan qu dort en son sein ! Ils créeront alors les Forgés par les Titans qui vont à leur tour donner tout une ensemble de serviteurs et de races ! des moments méconnus de l'histoire d'Azeroth des premiers temps !

    Le chapitre  III s'attarde sur l'"Ancienne Kalimdor" ! A ce stade, pas encore d'humains, mais des empires trolls et/puis elfes ! Tout cela côtoie les Pandarens et les Mantides et autres insectoïdes... Parmi les épisodes important, l'avènement du Roi-Tonnerre !

    Mais un cataclysme se profile, une partie des trolls se métamorphose en elfes de la nuit au contact du Puit d’Éternité au centre du monde ! La Légion Ardente tente alors une première invasion d'Azeroth attirée sur ce monde par l'addiction à la magie de ces elfes de la nuit ! Ce sera la Guerre des Anciens qui verra la destruction du Puit d’Éternité et la fragmentation de l'unique continent en un ensemble disséminé de plus petits continents  !

    S'ouvre alors l'ultime et dernier chapitre de ce tome 1 - le chapitre IV : 'Un Nouveau Monde" - dernier chapitre de ce tome mais pas du lore de World of Warcraft car on s'arrête bien avant "la Porte des Ténèbres" et les événements de Warcraft : Orcs & Humans ! Il n'est pas non plus question de Draenor, la patrie de la futur Horde des Orcs - tout cela ce sera pour le Volume 2 qui traite de la corruption des Orcs par Gul'dan et de la Première et Seconde Guerres !

    Dans ce chapitre IV, on parle alors des elfes du soleil, des vestiges des empires troll, des gnomes, des nains, de la constitution du premier Royaume humain, Arathor, et ses villes, Strom, Alterac, Dalaran, Gilneas, Lordaeron et Hurlevent qui vont faire sécession ! On termine via le Conseil de Tirisfal sur l'évocation d'Aegwynn la Gardienne, ce qui nous conduit à son fils, Medivh, le "Dernier Gardien", porte ouverte pour Sargeras et la Légion ardente !

    Un très bel ouvrage donc, signé par Chris Metzen, Matt Burns et Robert Brooks, illustré par Peter C. Lee et Joseph Lacroix !

    A un de ces jours pour le Volume 2 qui est déjà en ma possession et est encore plus épais !


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  • Les Thnatonautes - Bernard WerberBernard Werber est un auteur populaire, une sorte de "Jules Verne contemporain", connu pour ses romans à succès ancrés dans la vulgarisation scientifique. Il est connu pour ses cycles de récits, principalement la Trilogie des Fourmis où beaucoup n'ont vu, à tort, qu'un simple récit entomologique alors qu'il s'agit d'un récit plus philosophique !

    Les Thanatonautes fait partie d'une duologie - avec L'Empire des Anges - suivie plus tard par la Trilogie des Dieux. Un Thanatonautes est étymologiquement un "navigateur de la mort" - un explorateur d'un continent inconnu et terrifiant ! Ce roman est sorti en 1994, partiellement rédigé en "écriture automatique", confesse Werber - et s'inscrit dans une tradition ouverte 4 ans plus tôt, en 1990, par le film L'Expérience Interdite - avec une Julia Robert débutante - et qui nous montrait des étudiants en médecine se plongeant en état de mort simulée pour découvrir ce qu'il y a au-delà !

    Évidemment, ce genre de protocole n'est pas sans risque ! Dans le roman de Werber, on va avoir trois temps ! Le temps des bricoleurs, le temps des pionniers et le temps des professionnels  - d'où Werber à tiré les titres des trois adaptations en BD de son roman, parues entre 2011 et 2013 !

    On va voir une foule de personnages se presser dans Les Thanatonautes qui vont petit à petit repousser les limites et découvrir de nouveaux territoires ! Il y a Michael Pinson, le protagoniste central, Raoul Razorbak, Amandine Ballus, Felix Kerboz, Rose Solal, Freddy Meyer, le vieux de la montagne (si cher à Assassin's Creed) et d'autres !

    Michael Pinson découvre la mort très tôt et elle l'intrigue. Il va faire des études de médecine et va étudier l'hibernation des marmottes avec Raoul Razorbak. Un événement survient lorsque le président français Lucinder vit une EMI (Expérience de Mort Imminente) et décide alors ensuite de financer la recherche sur les NDE (Near-Death Experience - vous savez la lumière au bout du tunnel !). Le roman traite donc d'un sujet on ne peut plus sérieux, "vitale", et plutôt déconsidéré !

    La thanatonautique va exiger son tribut de vivants et un scandale éclate. Néanmoins une cartographie sommaire du  "continent des morts" est établie ! Je vous renvoie au jeu de rôle Wraith : Le Néant - et aux grandes religions, au Phédon de Platon aussi éventuellement !

    Après le territoire bleu, s'étend le territoire noir, celui des ténèbres et de l'angoisse ! Ces territoires ont pour but de vous retenir dans l'au-delà ! Les thanatonautes, le franchir en ayant recours aux pratiques bouddhistes - d'où la spiritualité à "bon marché" des romans de Werber !

    Quoi de plus puissant que l'angoisse, sinon que le plaisir sexuel et charnel ? Derrière le deuxième mur comatique, s'étend en effet le territoire rouge, l'ensemble se trouverait dans Sagittarius A, un trou noir !

    L'opposition va alors apparaître sous le forme d'armées d'ectoplasmes et une guerre des religions va avoir lieu ! Freddy Meyer va constituer une armée ectoplasmique, l'"armée de l'alliance" ! En découleront des règles régissant le paradis.

    Après la zone d'attente des ectoplasmes, s'étend la zone jaune ou la connaissance absolue ("délier son âme de son corps pour contempler la vérité ultime" clame la philosophie antique !). Puis, c'est la zone verte, celle de la Beauté idéale, par delà les Idées - Werber a bien retenu ses cours de philosophie de Terminale !

    Toutefois, ce genre de voyage ne va pas plaire à certaines Autorités supérieures et transcendantes et l'équipe de thanatonautes, comble de l'ironie, meurt, façon Destination finale, dans un crash d'avion et les mémoires des gens concernant cette expérience de thanatonautique sont effacées ! L'Humanité n'est pas encore prête !

    C'est globalement un bon roman d'un auteur qui est tombé ensuite dans la facilité ! A partir du Mystères des dieux et sa conclusion bancale - pas originale en tout cas et où la montagne accouche d'une souris ! - j'ai trouvé moins d'intérêt à le lire ! Y reviendrais peut-être un jour cependant ! De plus Werber a des idées, mais au niveau du style, on voit bien qu'il n'est pas de formation littéraire ! Journalistique à la rigueur !

    A bientôt !


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  • Voilà, je continue à publier sur mes blogs mes anciennes nouvelles - surtout orientées SF et Fantastique ! Mais à vrai dire, il y a eut un "changement de plan" car dans les mois à venir, je mettrais ici moins de textes de ces productions qu'initialement prévu !

    En effet, je suis sur le point de signer un "contrat de publication" avec l'éditeur en ligne EdiLivres et donc un recueil Territoires de l'Imaginaire (Volume 1) va paraître prochainement et sera disponible sur leur site et sur Amazon et qui contiendra une douzaine de nouvelles ! Ils ont donc l'exclusivité de mes nouvelles - que je retire du coup au fur et à mesure d'Inlibroveritas ! Cependant, comme "Cataclysme" ne fait pas partie du contrat...

    Cataclysme - Episode 2

    Résumé de l’Épisode précédent : Dans les cieux de Sol III, l'armada de vaisseaux de l'Imperium Draconis se mets en place pour le combat. Les Greys s'apprêtent à répliquer. L'amiral Tss'enk ne cache pas sa nervosité... Pendant ce temps, l'érudit Tiss'harl scrute l'avenir !

    Le vieil érudit avait travaillé toute la nuit précédente à l’élaboration d’une théorie magique de transmutation des métaux. Son scribe attitré, épuisé par le labeur, s’était endormi sur son pupitre, renversant la bouteille d’encre, dans la salle d’étude. Tiss’harl lui commençait à s’impatienter de ne pas être mis en liaison instantanément avec le responsable de la flotte. Son temps était précieux et il aurait souhaité ne pas avoir a traité avec la guerre. Les érudits de Sol III n’approuvaient pas toujours la politique de l’Empereur. D’un certain point de vue, selon ne dérangerait pas l’Empire si ils venaient à disparaître. Cependant, l’Empereur Rex tenait à profiter le plus longtemps des savoirs magiques.

     

    Sur le pont du Seshenna, le navire amiral de commandement de l’amiral Tss’enk, les opérateurs s’agitaient. Il en était toujours ainsi particulièrement en période de conflit. Une opératrice massive à la crête d’os et aux trois cornes frontale pianotait sur son terminal informatique. Des diagrammes de données stratégiques et tactiques, des rapports d’avaries et de pertes –des escadrons avancés avaient engagé le combat contre des éclaireurs Gris près de Mars et au voisinage de Pluton - s’affichaient en continue sous forme d’hologrammes dans la langue des Sauriens. Une corvette des Gris avait même été abattue au dessus de Pluton et s’était crashée à sa surface. L’amiral Tss’enk jeta un coup d’œil furtif sur les diagrammes et les rapports, tandis que des commis raptors échangeaient des consignes sous ses pieds. Tss’enk se dit que la flotte des Gris semblait s’être dispersée, peut-être le commandant Gris tentait-il une manœuvre de tenaille - ça ne présageait rien de bon- mais peut-être était-ce un leurre. L’amiral détestait la logique pointue des Gris.

     

    Enfin, la communication s’établit. Tss’enk appuya sur un bouton de son gros doigt massif sur l’accoudoir de son trône de commandement qui dominait le pont en hauteur. Aussitôt un hologramme de son interlocuteur apparut.

     

    « Consul Tiss’harl, je me réjoui de vous voir en bonne santé. » dit l’amiral « L’empereur s’inquiète vivement du sort des votres. »

    « Epargnez moi vos condoléances ! » répondit Tiss’harl qui n’aimait pas les militaires et les politiciens et à qui on ne la faisait pas. « Quelle est la situation ? Avons-nous des raisons de nous inquiéter ? »

    « La menace est réel, j’en ai peur » émit Tss’enk d’une voix tendue. « Autrement nous nous ne permettrions pas de gêner votre étude ! »

    Cette remarque fit se plisser les lèvres au coins du bec de Tiss’harl, faciès qui exprimait l’ironie que ressentait le Consul. Toutefois, l’amiral ne le remarqua pas car cette expression fut furtive et déformée par la mauvaise liaison holographique.

    Tss’enk poursuivit. « Nos sondes ont repéré 37 vaisseaux lourds des Gris, des destroyers semble t’il, ainsi que des vaisseaux d’escorte plus léger plus un grand nombre de navettes rapide- sans doute des éclaireurs. »

    « Il n’ y a pas de barges de débarquements ? » demanda Tiss’harl.

    « Il semble que non, hormis celles qui pourraient se trouver dans les soutes des destroyers. Il en faudrait toutefois plus pour lancer une invasion. J’en déduis que ce n’est pas dans leurs intentions. » Répondit Tss’enk, confiant ainsi son analyse sur la question.

    « Si il ne veulent pas débarquer, quel est leur plan d’action alors ? » questionna à nouveau le consul.

    « A mon avis, ils veulent monter un blocus et obtenir un moyen de pression comme ils ont fait sur Gorell IV » dit Tss’enk qui se remémora que l’action sur Gorell IV s’était terminé par un génocide.

    « … Ou peut-être veulent-il nous détruire ! » Songea Tiss’harl.

    Comme si il pouvait lire les pensées de son interlocuteur, l’amiral proclama « La flotte de l’Empereur ne permettra pas que l’on détruise une autre de ses colonies. Je peux vous l’assurer »

     

    Cataclysme - Episode 2

     

                                                                             ***

     

    Quelques révolutions de Sol III plus tard, un message diplomatique parvint sur les persocoms du vaisseau amiral de Tss’enk.

    La délégation des Gris réclamait un sommet pour discuter d’une trêve. Ceci déclencha une vague de transmissions et de pourparler entre les dirigeants et les responsables militaires Sauriens. Comme la situation dégénérait sur de nombreux autres fronts, l’empereur apposa son accord sur un document officiel.

    On allait engager une conférence sur Sol III. Elle devait avoir lieu dans trois cycles.

     

    La conférence qui devait avoir lieu fut bientôt baptisée le Sommet. On espérait y régler bien des problèmes. Du moins les Gris l’espéraient, mais les Sauriens également. Toutefois ces derniers souhaitaient gagner du temps pour sortir de nouveaux vaisseaux et armements de leurs usines.

     

    Les Ptéridraconis allaient être aux premières loges. Il fallait prendre des mesures pour le bon déroulement des négociations. On organisa les dates des réunions, le lieu, quels seraient les intervenants, avec quelle force militaire seraient-ils autorisés à venir.

     

    En parallèle au Sommet, des agitateurs Sauriens ne cessaient de provoquer des troubles. Ils prophétisaient la fin du monde prochaine, clamant partout que le dieu Yig ferait bientôt payer un lourd tribut à l’Imperium qui des millions d’années de cela avait exterminé ses rejetons, le jadis puissant Peuple-Serpent.

     

    Les services de sécurité draconides avaient pris toutes les mesures. Non pas que l’on craignisse un coup fourré de la part des Gris. Mais on redoutait plutôt que les semeurs de troubles et autres prophètes ne soient instrumentés par les Enfants de Yig.

     

    On n’avait plus eu de nouvelles du Peuple-Serpent depuis environs 20000 ans. Ceux-ci avaient fui il y a des éons de cela quand Valusia était tombée sous les effets des bombardements orbitaux et du débarquement des troupes de choc Rex. Les ruines de la Grande Cité de l’Empire Valusia avaient été rasée et les Serpents s’étaient réfugiés sous très profondément sous Terre. Il y avait bien eut au cours des millions d’années qui suivirent des tentatives de leur part de reprendre la planète et de reconstruire Valusia mais ses initiatives avaient toutes échouées. C’était généralement des conflits très localisés et qui duraient sur des millénaires. Les combattants des deux camps, d’une part les Serpents, d’autres part les Sauriens, étant des individus à sang froid, ceci expliquait la durée des conflits car leur métabolisme se ralentissait chaque fois que revenait l’hiver.

     

    Le Peuple-Serpent bâti des cités souterraines quasi inaccessibles depuis la surface et se situant très profondément enfouies près de sources chaudes.

    Ils changèrent alors de tactique.

    Une nouvelle espèce venait de faire son apparition au sein des Sauriens et ce fut cette espèce qui se fit confier la gestion de la troisième planète du système de Sol III. Les Pteridraconis devinrent de bons administrateurs.

    Puis, alors que 30 millions d’années se furent écoulées, que des espèces de dinosaures avaient disparu, d’autres évolué sur Sol III, une nouvelle variété de végétale fit son apparition : la Fleur à Nectar. Les Pteridraconis ne tardèrent pas – au bout de 15000 ans – à en découvrir les propriétés analgésiques et planantes. Ce qu’ils ignoraient alors, c’est que cette plante fut crée dans les profondeurs de leur cavernes par le Peuple-Serpent qui espérait bien que leur ennemis Saurien en deviendrait dépendants.

     

    Ce fut ce qui se produisit, la production de Fleur à Nectar fut organisée dans de vastes champs de récolte. Elle connu un bond phénoménale et sa consommation également. Des navettes vinrent même en exporter vers d’autres planète de l’Imperium, d’abord légalement puis en contrebande quand on s’aperçut que la Fleur à Nectar avait des effets plus pernicieux sur les autres espèces de Sauriens notamment les Rex qu’elle n’en avait sur les Pteridraconis, chez qui elle stimulait la créativité. Après une longue ivresse, les Rex qui en avaient absorbés, connaissaient des crises de violences. C’est ainsi qu’un cousin de l’empereur de l’époque, massacra toute sa famille et ses héritiers et qu’un neveu du même empereur déclencha un conflit local contre les Essaims Tl’ikannis dans la Nébuleuse de Korok.

     

    Certains murmurent même que la lignée des empereurs fut corrompue par la Fleur de Nectar de Sol III et ceci eut pour conséquence, des millions d’années plus tard, de déclencher le conflit à grande échelle contre les Nations des Gris et leurs alliés.

     

    A bientôt pour la suite et fin de ce triptyque !


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  • Bonsoir à mes fidèles lecteurs ! Et lectrices !

    Entre 2005 et 2010, je me lançais de manière assidue dans la rédaction de nouvelles - presque une centaine à ce jour ! - qui sont pour la quasi-totalité publiées sur le site Inlibroveritas - et bientôt j'espère dans deux ou trois recueils EdiLivres !

    Mais afin d'en faire profiter tout mon public - et ceux qui me suivent de façon suivie, j'ai décidé de les publier une par une en étalant cette entreprise de "visibilité" - et en découpant le texte à chaque fois en entre 3 et 6 billets en moyenne !

    On commence aujourd'hui avec une nouvelle de SF qui raconte le conflit entre une race de Sauriens et les traditionnels Petits Gris lors de la Préhistoire de la Terre ! A l'époque, ce texte fut aussi publié sur le site Anice-Fiction !

    Commençons donc avec :

    Cataclysme - Épisode 1Cataclysme - Episode 1

    Les colonnes de vaisseaux de l’Imperium Draconis s’étendaient au delà de Saturne. Les retardataires venaient à peine de sortir de l’hyperespace et de s’aligner dans le système. Les aléas étaient des événements inévitables. Malgré les rigueurs qu’impliquait la discipline militaire, les personnels de bord ne pouvaient s’affranchir de certains paramètres inhérents aux protocoles de navigation et qu’on ne pouvait jamais complètement maîtriser. Pour le cycle présent, les navires spatiaux s’alignaient comme à la parade et sur les diverses passerelles de commandement, on procédait aux routines de check-up. Les longues silhouettes effilées, bardées d’antennes de communication et de batteries de lasers, les structures argentées reflétaient les rayons lumineux de l’astre Sol.

     

    Sur le pont de son destroyer, l’amiral Tss’enk méditait sur les turpitudes du passé, l’agitation du présent et les incertitudes de l’avenir. Il se frottait de sa main griffue la peau cornée qu’il arborait au menton.

     

    Aucun militaire ne pouvait ignorer les faits : la civilisation des Sauriens traversait une grave crise. L’empereur Rex désireux d’étendre ses domaines par delà les lointaines colonies, notamment dans l’Amas d’Andromède, dans le Bras d’Hercule et dans des galaxies voisines.

     

    Tss’enk se rappelait encore avec frémissement et excitation le discours du suzerain devant l’Assemblée des Grandes Familles. A la suite de ce discours, les usines tournèrent à plein rendement pour produire des armes. Les chantiers orbitaux ne désemplissaient pas : de nouvelles frégates venaient régulièrement agrandir la flotte et il n’y avait même plus de place en rade pour les navires marchands. Il était évident que les Sauriens, amalgame de races belliqueuses entraient en guerre.

     

    Les hostilités furent une succession de conflits armées localisés et éparpillés avec les peuplades indigènes des territoires tant convoités. . Ces êtres étaient étranges. Ils n’avaient pas la robustesse ou l’agilité des physionomies Sauriennes. Excepté quelques raretés comme les Méduses chromatiques d’Hélicon III où les Arbres Chanteurs de Pacoma, la majorité des espèces rencontrées avait une morphologie humanoïde. L’Imperium avait commencé par accumuler les réussites militaires et annexé des territoires sur des centaines d’années lumières. Puis, un jour, les flottes bombardèrent un monde aux larges steppes herbeuses occupées par de pacifiques rongeurs intelligents et ne possédant d’autre technologie que des chariots à voile. Les bombes à plasma avaient soulevé et retourné le sol dans un maelström de violence, Des colonnes de feu nucléaire avait carbonisé les frêles rongeurs. Purification nécessaire avant la terraformation.

     

    Malheureusement, les Rongeurs semblaient disposer de protecteurs. Une race très énigmatique, nommé la race des Anciens, surveillait de près le peuple des Rongeurs intelligents. Cette race très mystérieuse avait ensemencé quantité de planètes avec les germes de la vie des éons auparavant. On prétendait qu’elle était presque aussi vieille que cet univers. Les Anciens ne tardèrent pas à répliquer. Ils étaient par nature non violents mais agissaient via le biais de races vassales qui leur servaient de bras armé. Parmi ces races dévouées à la cause, il y avait les Gris, assemblés en République en plusieurs endroits de l’univers. Les Gris, création des Anciens, étaient eux-mêmes des généticiens et avaient engendré d’autres espèces. Les nefs des Gris fondirent un jour sur les flottes des Sauriens qui étaient éparpillés dans la Voie Lactée, la Galaxie d’Andromède et la Galaxie du Cygne. Les Gris semblaient avoir des intérêts particuliers, des expériences en cours dans ces zones de l’espace. Les Sauriens subirent de cuisantes défaites. Les flottes des deux protagonistes étaient de puissances similaires mais les Gris semblaient plus doués en matière de stratégie. Leur esprit mathématique dominait l’esprit reptilien et impulsif des Sauriens. Un général Gris qui voyait qu’il perdait la bataille avait tendance à ne pas s’entêter et à se retirer avant l’irréparable alors que les chefs de flottes de l’Imperium étaient orgueilleux et jusqu’au-boutistes.

     

    Aujourd’hui, le monde de Sol III était menacé. Il s’agissait d’une paisible colonie de l’Imperium, un peu à l’écart des voies fréquentées. Jadis, l’Imperium avait conquis ce monde, l’arrachant aux Valusians et forçant le Peuple-Serpent à se replier sous terre. L’empereur y avait établis sa race et maintenant y vivait un peuple de Sauriens ailés tourné vers la méditation. C’étaient des mystiques éclairés qui cherchaient à percer les voies d’un art nommé Magie et dont certaines implications intéressaient l’Empereur. Sur Sol III, on pouvait rencontrer d’autres espèces de Sauriens mais qui étaient elle dénuées d’intelligence.

     

    L’amiral Tss’enk ouvrit son persocom depuis la passerelle de son navire. Il souhaitait vivement s’entretenir avec le consul de Sol III un personnage éminemment érudit et tourné vers la méditation qui s’appelait Tiss’harl La liaison mettait un peu de temps à s’établir car l’ennemi tentait de brouiller les communications. De plus, il fallait mettre en place un cryptage. L’heure était critique.

     

    Tiss’harl se tenait sur un perchoir somptueux d’or massif et de rubis au dernier étage de sa tour d’agrément. Il tenait son communicateur persocom miniaturisé dans son aile droite. Il scrutait l’horizon et les plaines herbeuses des vallées environnantes en attendant d’avoir son correspondant en ligne. Un troupeau d’herbivores broutait la végétation qui se faisait de plus en plus rare dans les plaines en contre bas. Il s’agissait d’un troupeau de diplodocus. Les Sauriens ailés et intelligent de Sol III se servait de ses placides animaux comme bêtes de somme pour cultiver les champs de Fleurs à Nectar onirique dont il était friand. Du nectar, on extrayait des vapeurs volubiles en suivant un procédé artisanal de distillation. Les prêtres Sauriens et les érudits de Sol III s’immergeait dans ces vapeurs pour mieux entrer dans les sphères de la méditation. Souvent, il en sortait une nouvelle théorie mathématique, architecturale, une idée politique ou littéraire mais le plus souvent un bon mal de tête. Depuis quelques années, le peuple saurien de Sol III était entré dans une phase de déclin, trop poussé vers la rêverie, coupé des réalités. Ils n’arrivaient même plus à résoudre le problème des ressources alimentaires que les reptiles primitifs consommaient en grande quantité.

     

    Je vous dit à bientôt pour la suite (Épisode 2) !


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  • Nous laissons tomber - pour un temps indéterminé mais probablement long ! - Tarlab le chasseur humain et ElyraSwann la mage de sang elfe pour nous consacrer sur le lore de World of Warcraft, de manière générale, détaillée et chronologique !

    Je suis en effet, depuis quelques mois, dans l’impossibilité de jouer à ce MMORPG - Windows 10 ayant planté sur mon PC et le jeu ne tournant plus sur mon Ubuntu !

    Parallèlement, je continuerais à chroniquer les romans World of Warcraft - et aborderais Chroniques de World of Warcraft X _ Cosmologieaussi bientôt des ouvrages encyclopédiques sur cet univers comme le World of Warcraft - Chroniques - Volume 1 et Le Guide d'Azeroth ! Enfin, cette série de chroniques dédiée sera mise en sommeil - où plutôt renommée en "Encyclopédie World of Warcraft" (ce qui me permettra d'ouvrir en parallèle une série "Encyclopédie Star Wars"  - mais cela, c'est encore une autre histoire !).

    Entamons le sujet du jour : la cosmologie de l'Univers de Wow !

    Le jeu éponyme se déroule principalement sur le monde d'Azeroth ! Mais il s'agit en réalité d'un petit monde perdu dans un vaste univers peuplé de magies puissantes et redoutables !

    Parmi les Forces Primordiales, nous avons la Lumière et l'Ombre ! Elles sont contradictoires et reliées et gisent aux limites de la réalité. Les Naaru sont des entités bienveillantes faites de lumière et d'énergie sacrée. Ils ont juré d'apporter la paix à l'univers ! A l'opposée, nous avons les Seigneurs du Vide qui sont des entités monstrueuses de pure énergie de l'Ombre ! Tiraillés par une faim insatiable, ils cherchent à dévorer toute l'énergie et la matière de la réalité ! Entre ces deux forces, se situe donc la Réalité aussi appelée "la Ténèbre de l'Au-delà" !

    La Ténèbre de l'Au-delà est l"univers physique, constitué de milliards de mondes ! Azeroth et Draenor ne sont que deux mondes parmi cette multitude !

    Parmi les autres oppositions fondamentales, nous avons Vie et Mort ainsi qu'Ordre et Désordre !

    La sphère de la Vie est représentée par les Forces de la Nature. Ce sont les dieux sauvages à l'aspect d'animaux géants. A l'autre bout du spectre, la mort et les forces de décomposition animées par la Nécromancie ! C'est le domaine des morts-vivants !

    L'Ordre a pour meilleures "incarnations" les Titans !  Ce sont des êtres divins colossaux, constitués de la matière primordiale qui donna naissance à l'univers ! Ils arpentent ces espaces infinis à la recherche de leurs semblables en gestation dans le cœur des planètes et organisent ces mondes à cette fin ! Sargeras est un Titan qui a mal tourné et source de nombreux problèmes dans l'univers !

    Le Néant Distordu est un royaume parallèle à la Ténèbre de l'Au-delà ! C'est dans ce Néant Distordu que vivent les démons qui constitueront plus tard la Légion Ardente pour une partie d'entre eux, propageant le Désordre et la désolation !

    Voilà pour ce petit cours de cosmologie warcraftienne !

    A bientôt !

    PS : enfin une petite mise au point qui n'a rien à voir avec cet article et qui concerne la version Skyblog de mon blog !

    Sur ce Skyblog, la publication des articles a commencé en juillet 2015 ! Mais le blog - dans ses versions Overblog et eklablog - date de septembre 2008 !

    J'ai donc décidé de transférer les articles antérieurs à juillet 2008 sur le Skyblog mais comme il est impossible de les antidater et de les placer à leur date d'origine, je les publierais à raison d'un par jour à partir de ce mois d'octobre 2016 aux dates de 2016 et au-delà ! Cela risque de faire de la matière supplémentaire pour le Skyblog pour au moins les cinq prochaines années !

    Avec des bizarreries comme "Joyeux Noël 2009" ou des billets dans le désordre ! Mais bon, je ne peux pas faire autrement !


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  • A la fin du mois d'août 2016, sort une nouvelle extension du jeu vidéo World of Warcraft, extension très attendue et baptisée "Légion" qui marque précisément le retour de la Légion ardente, l'ennemi ultime, sur Azeroth ! A cette occasion, Blizzard - avec l'éditeur Milady - pour le coup a publié le roman World of Warcraft : Illidan qui éclaire l'intrigue du jeu et narre le parcours d'Illidan Hurlorage jusqu'à sa Chute ! Parallèlement, sont apparus d'autres projets partenaires, la série de vidéos "Présages" ou le roman audio "La Tombe de Sargeras" !

    World of Warcraft : Illidan - William KingQui est Illidan Hurlorage ? C'est un personnage complexe, elfe de la nuit, Kal'dorei, amoureux de Tyrande et frère de Malfurion, le druide légendaire ! Il prit pas à la Guerre des Anciens, il y a onze mille ans, qui vit débarquer pour la première fois la Légion Ardente sur Azeroth et se termina par la destruction du Puit d’Éternité ! Illidan rejoignit alors le camp des ennemis - et est depuis surnommé le Traitre ! Suite à cela, il fut capturé et emprisonné jusqu'aux événements actuels - pendant onze mille ans donc, ce qui est "long" ! - et gardé par Maiev Chantelombre et ses Gardiennes !

    En réalité, même si il est à moitié démon, Illidan n'est pas aussi mauvais qu'il n'y parait ! Si il a rejoint la Légion ardente, c'est pour mieux l'espionner et ainsi la contrecarrer ! Il est prêt à toutes les compromissions pour vaincre les démons - et durant son interminable captivité rendue possible par la quasi immortalité de sa race ! - le Traître a eu le temps de réfléchir aux moyens de vaincre Sargeras le Titan Déchu ! Plan qu'il va pouvoir mettre à exécution lorsque Tyrande vient le délivrer afin qu'il les aide lors de la Troisième Guerre ! Illidan se mettra brièvement au service de Kil'jaeden pour contrer le Roi-Liche qui a trahi la Légion !

    Illidan va alors lever une armée et se rendre maître de l'Outreterre, le monde détruit par lequel sont arrivés les Orcs par la Porte des Ténèbres ! Il va battre des généraux de la Légion Ardente, créer des gangr'orcs avec leurs sang, lier des démons, s'allier aux Roués, aux elfes de sang et aux nagas ! Mais surtout, il va transformer d'autres elfes de la nuit, victimes de la Légion, en "chasseurs de démons" (la nouvelle classe jouable de l'extension "Légion"), des créatures à son image et les lancer contre Sargeras et ses lieutenants !

    Mais c'est sans compter sur Maiev Chantelombre, obsédée par son désir de vengeance, voulant à tout pris capturer à nouveau le Traître ! La Gardienne apparaît dans ce roman - et de manière générale dans toutes les histoires où elle figure ! - extrêmement antipathique, bornée, peu ouverte au dialogue ! Elle va faire à son corps défendant le jeu des ennemis réels d'Azeroth !

    Illidan, lui, se voue à son grand projet de battre la Légion et ses démons sur ses propres mondes, là ou ces êtres malveillants ne peuvent revenir à la vie ! La Légion dont on mesure ici à quel point elle est terrifiant ayant anéanti toute forme de vie jusqu'au dernier cafard, au moindre brin d'herbe sur des millions de mondes ! Le Traitre va remporter une première victoire éclatante avec ses chasseurs de démons, en détruisant le monde des Nathrezims puis en recherchant Argus, la planète de Sargeras et ses lieutenants Eredars, Archimonde et Kil'jaeden pour y envoyer à nouveau ses troupes !

    On suit par ailleurs l'évolution et la transformation en demi-démon de l'elfe de la nuit Vandel ! On ne peut pas dire que les rituels mis en jeu soit particulièrement ragoutant, ni que les êtres qui en résultent soit des modèles de stabilité mentale !

    Je ne vous dirais pas si Illidan parviendra à ses fins d'autant que Maiev se précipite vers lui, dans le final - "La Chute" - les armes à la main suivie par les armées de l'Alliance et de la Horde, débarquées en Outreterre, alliées à l'Aldor, aux naarus, aux Clairvoyants et aux Cendrelangues ! Dans ce roman intéressant, on en apprends encore un peu plus sur les factions de l’ancienne Draenor !

    Mon seul regret est de ne pouvoir, pour l'instant, pas rejouer à World of Warcraft pour des raisons que j'ai évoqués dans un précédent billet !

    A bientôt !


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  • Andor e​st un jeu de plateau de type coopératif créé par Michael Menzel. Ces mécanismes s'apparentent aux jeux vidéos où l'on découvre les niveaux - ici les légendes - et les règles au fur et à mesure !

    L'univers d'Andor est de type héroic-fantasy ou médiéval-fantastique ! Vous pouvez jouer jusqu'à quatreAndor - Michael Menzel personnes et incarnez chacun un des quatre héros : le guerrier, la magicienne, l'archère et le nain ! Des héros supplémentaires sont disponibles sur le site web de l'éditeur et dans les boites d'extension !

    ​Andor ​est un jeu qui a remporté de nombreux prix de "meilleur jeu" dans de nombreux pays. Il plait beaucoup aux jeunes joueurs et aux anciens rôlistes car en effet il contient des mécanismes de jeu de rôles ! La boite de base contient un abondant matériel de qualité pour un prix modique !

    J'ai eu l'occasion d'y jouer longuement un vendredi après-midi avec deux potes, Gautier et Nicolas, et on doit remettre cela dans quinze jours !

    Le pays d'Andor est menacé ! Il vous faudra sauver le château des attaques des terribles Skrals, trouver la sorcière de la forêt, apporter l'herbe médicinale au vieux roi Brandur, contrecarrez le sombre mage Varkur, explorer les mines des nains et affronter Tarok le dragon !

    On ne peut être qu'admiratif devant la fluidité des règles ! C'est une belle mécanique qui a du demander bien des cogitations à son auteur, Michael Menzel ! Le jeu a par ailleurs bénéficié d'un financement participatif Ulule !

    Un jeu qui fait intervenir le hasard ! Vous lancez des dés, parcourez une carte, retournez des jetons "puits" ou "brouillard", achetez des objets chez le marchand, combattez seul ou en groupe ! Du hasard certes mais aussi de la réflexion et de la tactique dans ce jeu de coopération ! Le jeu nécessite un temps de préparation plutôt long mais ce n'est pas gênant !

    Le mécanisme principal du jeu repose sur des tours de jeu avec des cartes que l'on tire à certains moments et qui déclenchent des évènements !

    Pour ajouter du matériel aux 5 légendes de la boite de base, des extensions existent ! Il y a ​La Légende de Gardétoile, ​Voyage vers le Nord ​(première grosse extension et deuxième volet d'une trilogie !),​Nouveaux héros ​(permettant de jouer jusqu'à 6 joueurs) et ​Chada et Thorn (des légendes pour deux joueurs) ! On attend le troisième volet de la trilogie !

    Parmi les nombreux prix remportés par​ ce jeu citons l'As d'Or 2013 catégorie Grand Public !

    Bref, c'est excellent et ai hâte d'y rejouer ! On pourra rétorquer que une fois les 5 légendes jouées, l'intérêt diminue - mais déjà il faut terminer ces 5 légendes de base ! ​Andor ​est en effet plutôt ardu et on ne peut guère faire n'importe quoi, agir comme des Gros Bills !

    A bientôt !​


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  • H.G. Wells est, avec Jules Verne, un des "grand-pères" de la science-fiction moderne. Il est né le 21 septembre 1866, à Bromley dans le Kent au Royaume-Uni et mort le 13 août 1946 à Londres. Outre ses récits d'anticipation : La machine à remonter le temps, L'île du docteur Moreau et L'Homme invisible, H. G. Wells réalisa des ouvrages de vulgarisation, des essais sur l'éducation et s'intéressait à la condition des plus pauvres en Angleterre.

    La Guerre des mondes - H. G. WellsLa Guerre des mondes est un roman de SF de 1898 qui s'est développé dans le contexte d'un débat scientifique sur la découverte de "canaux" sur Mars. Le livre est aussi imprégné de l'esprit de conquête, de domination et du colonialisme de l'époque !

    1894 : des astronomes sont témoins d'étranges activités sur la planète Mars. En réalité, de gigantesques canons sont en train d'expédier des cylindres vers la Terre ! Le premier s'écrase en Angleterre, dans la Surrey, provoque d'abord la curiosité puis l'effroi lorsque des tripodes en sortent. Les machines de guerre martiennes vont tout dévaster sur leur passage avec leur rayon de la mort et leur brume létale. La marine britannique ainsi que l'armée sont vite mises en déroute.

    Très vite, les hommes n'ont plus rien à quoi se raccrocher et sombrent dans la folie ! Même la religion ne les protège plus ! C'est finalement un ennemi invisible qui aura raison des Martiens !

    Le roman La Guerre des mondes est un grand classique du genre qui a donné lieu à pléthores d'adaptations : à la radio, en bande-dessinées, au cinéma ! Parlons des plus marquantes !

    La Guerre des mondes fut donc aussi une émission radio, diffusée le 30 octobre 1938 sur le réseau CBS aux États-Unis, écrite et racontée par Orson Welles.

    L'émission restera marquante car elle aurait causé un vent de panique à travers les États-Unis, des dizaines de milliers d'auditeurs croyant qu'il s'agissait d'un bulletin d'informations et qu'une attaque extraterrestre était en cours. Mais il s'agit d'une légende forgée par les journaux de l'époque et encore davantage exagérée au fil du temps.

    Des adaptations ciné furent aussi produites ! Je ne m'attarderais pas dessus ici - car leur consacrerait probablement des articles dédiés un jour ! On a le film de 1953, La Guerre des mondes de Byron Haskin et enfin le War of The World de Steven Spielberg en 2005 avec son acteur fétiche, Tom Cruise !

    Vous l'aurez compris, ce roman de SF est donc un pilier de l'anticipation ! Il faut l'avoir lu ! Comme tous les livres d'H. G. Wells !

    A bientôt !


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  • E.T. l'Extraterrestre est un film de Science-Fiction de Steven Spielberg, sorti en 1982 et qui reste associé pour beaucoup de gens de ma génération à la magie de l'enfance.

    Spielberg reprends la thématique qu'il avait initié dans Rencontres du Troisième Type, plus à destination duE.T. l'Extraterrestre - Steven Spielberg jeune public, avant bien plus tard dans les années 2000, les aliens agressifs de La Guerre des Mondes.

    Un vaisseau extraterrestre se pose en Californie, dans une forêt et suite à un "incident", repart en oubliant un de ces passagers. E.T. l'Extraterrestre se retrouve seul sur un monde inconnu et hostile, tandis qu'une équipe de chasseurs d'OVNI est sur ses trousses.

    La créature va croiser la route d'Elliott un jeune garçon (joué par Henry Thomas), accompagné de sa sœur Gertie (une très jeune Drew Barrymore, bien avant Charlie's Angels). On retrouve aussi au casting Erika Eleniak brièvement, une playmate des années 1990 et star d'Alerte à Malibu.

    E.T. n'a dès lors qu'un souhait : rentrer chez lui en "téléphonant Maison" !

    Elliott recueille E.T. et joue de stratagèmes pour le cacher au monde des adultes. Ce film, c'est un peu l'innocence de l'enfance face au monde des adultes. C'est aussi un hommage à la culture geek de Spielberg : parties de Donjons & Dragons, références à Star Wars...

    Comme d'habitude, c'est John William qui se colle à la musique ! Son thème principal est enchanteur et mémorable et illustre de très belles scènes/images comme celle du vélo d'Elliott volant dans les airs devant la lune !

    Un film multirécompensé - qui a d'ailleurs fait l'objet d'une version - Édition Spéciale - pour son vingtième anniversaire avec des scènes additionnelles !

    Un film attachant autour d'une créature au physique remarquable et au caractère non moins attachant !

    A bientôt !


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  • Revenons maintenant sur l'Âge d'Or de la Science-Fiction dans les années 1950 aux États-Unis. A cette époque, il était habituel de publier de courts récits - des nouvelles - dans des magazines bon marchés, des pulps et nombre d'auteurs prestigieux comme Isaac Asimov ou Ray Bradbury ont débuté comme cela !

    Chroniques martiennes - Ray BradburyChroniques martiennes est donc un recueil de SF écrit par Ray Bradbury, publié pour la première fois aux USA en 1950. La plupart des récits ont en effet été composés entre 1945 et 1950 ! Chaque nouvelle, à laquelle est associée une date, raconte une histoire qui s'intègre à une histoire globale que l'on lit comme un roman !

    Il y a une trentaine de nouvelles s'étendant de 1999 à 2026, commençant par l'arrivée des premières fusées terriennes. On découvre les autochtones et Mars apparaît un peu comme un nouveau Far-West ! Ce livre est surtout une réflexion sur l'avenir de l'Humanité et son rapport à l'altérité.

    Les Terriens arrivent de plus en plus nombreux sur Mars tandis que la civilisation indigène est déclinante, et bien vite dépassée, finit par disparaître ! puis une guerre se déclarent sur Terre et les colons, hormis quelques uns repartent !

    Je ne détaillerais pas ici les nouvelles - parce que c'est une tâche harassante, pas utile et je veux préserver la surprise ! Il n'y a pas vraiment de personnage principal mais quelques uns réapparaissent dans au moins deux nouvelles !

    Ce livre a fait l'objet d'une adaptation télévisuelle en 3 parties en 1980 - que j'avais vu à l'époque et qui m'avait marqué (on assiste entre autre à l'explosion de la Terre !).

    C'est une œuvre classique du genre que Chroniques martiennes. On ne peut se dire fan de SF sans l'avoir lu - au même titre que Fondation, Dune ou La Planète des Singes !

    A bientôt !


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  • Je reviens maintenant sur des romans que j'ai lu il y a près d'une décennie et que je n'avais pas chroniqué à l'époque - mon blog n'existant alors pas !

    Parlons de La Fontaine pétrifiante, roman S-F de Christopher Priest, étrange objet en vérité La Fontaine pétrifiante - Christopher Priestoù la narration s’emmêle et nous embrouille !

    Ce récit se déroule dans l'Archipel du Rêve, récurrent dans l’œuvre de Priest et, d'après son auteur, est une clé pour le reste de ses livres !

    Le personnage principal se nomme Peter Sinclair, qui se retrouve au chômage, dans une Angleterre des années 1980 en proie au libéralisme le plus débridé pourvoyeur de crise. De plus, notre "héros" souffre d'une rupture sentimentale ! C'est donc une période très difficile pour lui alors il décide de se retirer dans un cottage anglais pour rédiger sa biographie et alléger ses peines !

    Sinclair rédige alors le récit d'un homme, dans un univers de fiction, qui a gagné à une loterie un ticket pour l'Archipel du Rêve en vue d'acquérir l'immortalité ! Simple récit exutoire de S-F dans un récit cadre ? Pas si simple !

    En effet, très vite, les frontières se brouillent et le récit encadré se mélange à la "réalité", déborde, les deux se recoupent, se mélangent et on ne sait plus où se situe la réalité ? Peter Sinclair souffre-t'il d'hallucinations, tombe-t'il dans la schizophrénie ? On peut se le demander légitimement !

    Quand j'ai lu ce roman fin 2005, j'ai été assez dérouté - car c'est déroutant ! Et inattendu ! Mais un peu déçu aussi car on n'a pas de vrai réponse, de solution sur le pourquoi du comment ? Plus on progresse dans les pages et plus tout devient un flou orchestré ! Néanmoins, en terme de technique narrative, c'est étonnant et intéressant ! Où est le réel et où est l'imaginaire dans ce(s) récit(s) ?

    Un roman de Science-Fiction sur l'art d'écrire de la Science-Fiction avec un personnage névrosé à la psychologie fouillée ! La S-F va-t'elle le sauver ou va-t'il se noyer, se "pétrifier" dans cette Fontaine ?

    Une autre fois, je vous parlerais du roman Le Prestige du même auteur !

    A bientôt !


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  • Dans ma famille, ma mère est aussi fan de Game of Thrones que je peux l'être de Star Wars - et c'est elle la spécialiste !

    Nicolas Lamour nous offre un guide non-officiel chez l'éditeur Archipels qui présente pas mal d'informations intéressantes ! C'est Le Livre des Sept Couronnes - Un guide du monde de Game of Thrones.

    On commence avec une partie "Histoire" qui brosse les grands événements de l'antiquité de ce monde fictif de G.R.R. Martin : l'arrivée des Premiers Hommes et leur guerre avec les Enfants de la Forêt - qui se conclut pas le Pacte, l'Age des Héros puis la Longue Nuit, enfin l'arrivée des Andals, puis plus tard la conquête d'Aegon Targaryen et la naissance du Trône de Fer, bien loin des péripéties du règne de Robert Baratheon.

    Ceci est ce qui concerne Westeros, sur un autre continent, Essos, s'étend le Royaume de Ghis qui sera supplanté par Valyria, qui soumettra aussi les Rhoynars et les Andals puis disparaitra durant le Fléau !

    Vient ensuite une présentation des personnages des romans/ de la série - chaque support possédant ses spécificités - et les différentes Maisons : Stark au Nord, Lannister à Castle-Roc, Greyjoy dans les îles de Fer, Baratheon sur les Terres de l'Orage, Martell à Dorne, Arryn au Val d'Arryn, Tully dans le Conflans et Targaryen en exil ! Toutefois, dans ce guide, c'est la version télévisuelle qui fait loi puisque les photos des personnages en sont tirées - de même que certains détails - comme Talisa, épouse de Rob Stark, ce qui n'est pas le cas dans les romans !

    Ensuite, on a droit à une présentation des lieux les plus connus ! Je me dispense de les énumérer ici - et je vous renvoie à mon billet sur les "cartes de GoT" !

    La dernière partie est un dictionnaire des termes qui dressent certaines analogies avec le monde réel pour montrer où l'auteur à puiser son inspiration comme par exemple les Thuata de Danae pour les Autres, Excalibur pour les épées valyriennes, le Mur d'Hadrien pour le Mur ou l'Atlantide pour l'Ancienne Valyria ! Et je ne parle même pas de la Guerre des Deux Roses !

    Voilà, une très bonne lecture pour le fan - et un livre que je vais de ce pas refiler à ma Maman - en attendant de vous parler d'autres guides sur le sujet non-officiels ou encore mieux officiels comme GoT - Les origines de la Saga !

    A bientôt !


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  • Le Necronomicon est un ouvrage fictif mentionné dans les écrits et nouvelles de Lovecraft, l'auteur du gothique-horreur de Providence. C'est censé être un manuscrit arabe du VIIIème siècle écrit par un dément Abdul Al-Hazred et traduit par la suite en grec puis en anglais notamment. Cet ouvrage renferme les plus noirs secrets de l'Univers et censé "ouvrir la Porte" aux Grands Anciens.

    Or, il existe plusieurs ouvrages sur le marché qui se revendiquent de l'"héritage" du Necronomicon : version Hay et version Simon. S'agit-il de canulars ? C'est fort probable, en tout cas d'opportunités commerciales sans aucun doute !

    Le Necronomicon de Simon a été initialement publié en 1977 par la librairie ésotérique new-yorkaise, "TheNecronomicon - Simon Warlock Shop" à l'initiative d'un certain Simon qui serait un prêtre orthodoxe. Son histoire est assez cocasse ! A l'origine, il y a deux prêtres "errants" - autoproclamés - qui mettent la main sur des manuscrits volés ! L'un de ces livres est un ouvrage nommé Les noms morts - en grec qui nécessita un travail de traduction et s'avère être un recueil de magie sumérienne !

    Simon écrira par la suite d'autres ouvrages : Les Portes du Necronomicon et Le Livre de Sorts du Necronomicon. Ces "livres de sorts" sont censés être très puissants et permettent d'ouvrir une succession de Portes. En réalités, ces Spellbooks sont très prisés des lycéens américains !

    En 2013, Bragelonne propose une nouvelle édition du Necronomicon, de plus de 700 pages qui incluent le texte Les noms morts et explique la genèse du projet ainsi que des considérations sur Sumer.

    Un parallèle est établi entre les créations littéraires de Lovecraft et les dieux de Sumer, ainsi qu'avec la magie d'Aleister Crowley ! Convaincant, oui en tout cas dans la manière dans les choses sont présentées même si on est souvent dépassé par l'aspect hyper-pointu du débat qui demanderaient d'autres investigations de la par du lecteur !

    Alors faut-il "croire" au Necronomicon ? Y-a-t'il eu un manuscrit de Sumer dont Lovecraft aurait eu connaissance ? Difficile à dire mais on aimerait le croire ! Pour ma part, je suis un esprit rationnel et ne crois pas à la magie - enfin pas dans le sens où elle va produire des effets physiques ! Nul tentacule ne sortira de terre ! Par contre, je pense que la pratique de rituels peut avoir un effet sur le psychisme de l'exécutant si on y croit ! Une lecture à faire avec recul donc !

    Voilà, fermons ici provisoirement les Portes du Necronomicon !

    A bientôt !


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  • Nous continuons notre exploration des romans du Trône de Fer par George R. R. Martin avec Le Donjon Rouge - qui est en fait le tome 2 selon la tomaison adoptée par la traduction française chez J'ai Lu. Cela correspond aussi à la deuxième partie du premier volume américain et à la fin de la Saison 1 chez HBO !

    Mais parlons un peu de l'auteur, George R.R. Martin, chose que je vous avais promis la dernière fois !

    Au départ, Le Trône de Fer n'était qu'une ébauche de nouvelle qui a pris par la suite considérablement d'ampleur ! Si bien que les deux derniers tomes US - le tome 6 et le tome 7 - tardent à paraitre et l'intrigue des romans risque de bientôt se faire doubler par celle de la série-télé !

    George R. R. Martin, né en 1948 dans le New Jersey, grandit dans un milieu modeste avec un père docker et deux sœurs. Durant sa jeunesse, il se nourrit de comics - notamment ceux de Marvel. A cette époque, il écrit des fan-fictions et remporte ses premiers prix fort modestes alors : un Alley Award réservé aux fan-fictions !

    En 1971, il sort diplômé en journalisme et, ne trouvant pas de travail dans cette branche, passe son temps à écrire des nouvelles et se découvre alors une vocation d'écrivain.

    Ensuite objecteur de conscience pendant la Guerre du Viet-Nam, il écrit des nouvelles de SF et obtient le Prix Hugo du meilleur roman court en 1975 pour sa Chanson pour Lya. Cette même année, il se marie mais divorce quatre ans plus tard, en 1979, moment où il devient écrivain à plein temps !

    En 1980, il remporte d'autres prix ! D'abord le Prix Hugo, puis le Prix Locus et enfin le Prix Nebula avec sa nouvelle Les Rois des sables. Martin a pour genre de prédilection la Science-Fiction mais conçoit aussi des écrits d'horreur avec ses romans Riverdream (1982) et Armageddon Rag (1983).

    C'est aussi à partir des années 1980 qu'il commence à travailler pour la télévision... Mais pour le moment, on n'en dira pas plus et nous poursuivrons cette biographie dans de prochains billets !

    Parlons maintenant du Donjon Rouge. Attention SPOILERS !

    Suite à l’enlèvement de Tyrion Lannister par Catelyn Stark - conséquence de la tentative d’assassinat du fils de celle-ci Bran, les choses dégénèrent. Et ce d'autant plus que les Lannister, l'entourage proche du Roi Robert Barathéon, risquent de voir un de leurs secrets compromettants révélé : l'héritier de Robert et Cersei, Joffrey, n'est pas le fils du roi et donc ne pourrait prétendre au Trône de Fer

    Eddard Stark, en tant que main du roi, découvre cette vérité - qui a coûté la vie à son prédécesseur Jon Arryn et commets l'erreur de menacer la Reine - pour lui laisser une porte de sortie ! La Lionne Lannister passe à l'action et fait assassiner le roi lors d'une partie de chasse !

    C'est là que l'engrenage commence à s'affoler ! La Guerre entre le Nord - les Stark - et le Sud - les Lannister - s'engage !

    Un personnage important va perdre sa tête et ceci a constitué un choc pour des millions de lecteurs et de spectateurs de la série-télé !

    A la fin de la saison 1/ tome 1 américain du Trône de Fer/ Game of Thrones, les Stark sont en déroute mais Robb Stark tient encore bon et deviens le "Roi du Nord".

    Pendant ce temps, les Marcheurs Blancs et les Sauvageons attendent leur heure par delà le Mur et de l'autre côté de la mer, Daenerys Targaryen réveille le Dragon !

    L'écriture de ce tome 2 en VF reprends le point de vue par les différents personnages ! A ce stade, il n'y a pas encore de grosses différences dans le cheminement de l'intrigue par rapport à la série-télé, pas non plus dans l'ordre des scènes ! Il y a cependant peut-être plus de détails et aussi l'usage de flash-backs, de longues digressions explicatives, de pensées intérieures qu'on ne voit pas chez HBO !

    Bref, cela reste un récit de grande qualité, servi par une bonne traduction laquelle a pourtant suscité des critiques ! Moi, tout cela me convient et je suis très fan !

    Voilà, on se retrouve dans quelques temps pour le volume 3 - Intégrale 2 - en tomaison J'ai Lu, à savoir La bataille des Rois !

    A bientôt !


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  • Attention nanar ! La sage Resident Evil continue avec Resident Evil : Retribution 3D et il semble que Paul W. S. Anderson, le mari de Milla Jovovich à la ville soit désormais en manque d'inspiration !

    Autant j'avais aimé les opus 3 et 4 : Extinction et Afterlife, autant ce Retribution a un scénario bien minceResident Evil : Retribution - Paul W. S. Anderson avec de nombreuses incohérences ! Alice est supposée être privée de ses pouvoirs or elle continue à faire des bonds de 20 mètres et à dézinguer des dizaines de zombies avec un antivol de vélo; Wesker le grand méchant n'est plus mort et est de retour comme allié ! Il est vrai que l'on est dans un monde de morts-vivants et de clones !

    Alice est recapturée par Umbrella au début du film. L'assaut sur le cargo est donné et tout le monde semble avoir péril (exit Claire, Chris et K-Mart ?). L'héroine se retrouve en Russie dans un autre complexe de la corporation qui sert de centre de tests et d'expérimentations d'armes biologiques.

    Alice doit donc s'enfuir du complexe - qui est en quelque sorte la "map" du jeu. Elle est aidée en cela par une asiatique, Ada Wong, une agent de Wesker et un commando de cinq hommes dont Luther - qui est de retour - et Léon Kennedy, un autre personnage du jeu vidéo. C'est un monde de clones - plusieurs clones donc plusieurs vies comme dans les jeux vidéo ? - et les personnages joués par Obed Fehr, Colin Salmon et Michelle Rodriguez sont de retour en version clonée ainsi que la Reine Rouge qui veut anéantir l'humanité. Elle dispose pour cela des mercenaires d'Umbrella, de technologies (dont des dispositifs de contrôle des humains) et d'armées de morts-vivants mutants !

    Parmi les nouveautés dans l'arsenal des zombies, le parasite Las Plagas qui permet à ces créatures de tirer à la mitraillette ou de conduire des véhicules - et aux humains de régénérer !

    La guerre contre les zombies et contre Umbrella continue. On est toujours dans le survival-horror avec des relents de Terminator. Le QG de la Résistance -sous la conduite de Wesker - est à Washington et le combat continuera dans le tome 6 - le chapitre annoncé comme conclusif.

    Il est en effet temps que cela s'arrête si la qualité est autant à la baisse. Certes, il subsiste des combats assez bien chorégraphiés mais cela reste une série Z - à l'aspect très kitsch (est-ce voulu ?) - à l'image de la tenue en latex bleue fluo de Jill Valentine !

    A bientôt !

    PS : Ceci constitue déjà mon 850ème billet - et le 30ème de ce mois de juillet 2014 - ce qui remplit mon "quota/contrat" mensuel !


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  • La franchise Resident Evil continue son voyage dans l'horreur et l'action ! Après le premier opus en 2002, le second -sous-titré "Apocalypse" en 2004, voici Resident Evil : Extinction en 2007. Cette fois-ci, c'est Russell Mulcahy, réalisateur australien dont les premiers films furent Razorback et le premier Highlander qui est aux commandes ! Je dois tout de même signaler sur Paul W.S. Anderson, le réalisateur du premier Resident Evil est toujours dans les parages du "tome" 2 et du "tome" 3 puisqu'il scénarise et produit ! De là, découle une certaine cohérence entre ces films à travers notamment des personnages récurrents et une progression dramatique.

    Le cadre du film s'élargit une fois de plus puisque l'on n'est plus à l’échelle d'une ville - Raccoon City - mais cette fois, c'est le monde entier qui est touché par le Virus-T et l'humanité en voie d'extinction - si elle n'est pas déjà éteinte !

    Le film débute comme un écho du premier puisque l'on revoit Alice dans les couloirs du Hive - et son fameux couloir aux lasers - mais, comme cette "Alice" meurt, on s'aperçoit bien vite qu'il s'agit d'un clone !

    Umbrella Corporation, ses dirigeants et ses cadres poursuivent leurs recherches sans éthique et constitue une aussi égale sinon une plus forte menace pour les derniers survivants de l'Humanité.Comme dans Walking Dead, la menace vient aussi des humains ! A côté de cela, nos héros doivent affronter hordes de morts-vivants, chiens zombies auxquels viennent s'ajouter dans cet opus, corbeaux mort-vivants, zombies "intelligents et rapides" - issu du sang d'Alice - et un Dr Isaac, le cerveau maléfique de l'affaire, transformé en un méchant emblématique du jeu !

    Mais nos survivants ne sont pas dénués de ressources - même si leur nombre s'amenuisent ! Ils s'organisent - en convoi, qui parcourt le désert du Nevada - mené par une certaine Claire Redfield (jouée par Ali Larter, une des héroïnes de la série Heroes !). Cela donne d'ailleurs au film des allures de "road movie'" voire lorgne du côté de Mad Max ! On retrouve aussi là la distribution la chanteuse Ashanti et Obed Fehr - qui reprend le rôle de Carlos Oliveira. C'est aussi le retour de la Reine Rouge - dans un autre complexe souterrain d'Umbrella semblable au Hive, à croire que ces gens aiment agir dans l'ombre ! - sous la forme d'une autre I.A. plus sympathique, une sorte de Reine Blanche !

    Alice, enfin, a des ressources - il lui en faut pour lutte contre ces horreurs - puisqu'elle développe des pouvoirs psioniques/TK !

    La fin est encore une fois ouverte ! Alice se constitue une armée d'une nature inattendu et on découvre un potentiel nouveau méchant, le Big Boss de la Corporation !

    Le film m'a semblé encore plus pêchu mais guère optimiste et guère porté vers la "réflexion philosophique" mais c'est un divertissement "fun" !

    A bientôt !


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  • On clôt la trilogie de romans The Walking Dead par Jay Bonansinga, guidé par Robert Kirkman avec le The Walking Dead - La Chute du Gouverneur - Kirkman & Bonansingatroisième opus : La Chute du Gouverneur.

    Pour rappel, dans les deux premiers opus, L'Ascension du Gouverneur et La Route de Woodbury, on suivait respectivement les Frères Blake depuis Savannah, sur les routes jusqu'à la ville de Woodbury puis la jeune étudiante Lilly Caul - avec son équipe - vers la même destination. Brian/Philip Blake prenait alors le destin de la petite ville en main et devenait un despote sanguinaire, ultime barrage de ces gens contre la Peste et Lilly en subissait les conséquences.

    Ce tome 3 revient donc à Woodbury et sur les événements qui entourent la venue de Rick Grimes, Glen et Michonne lorsqu'ils rencontrent les gens du Gouverneur, en suivant la piste d'un hélicoptère qui s'écrase ! Ce sont donc les mêmes évènements - narrés dans le tome 5 de la BD si je ne me trompe pas - mais d'un point de vue/ regard différent, celui de Lilly Caul !

    Rick et les siens n'entrent pas tout de suite en scène. D'abord Lilly part en expédition de ravitaillement avec Martinez, Austin et quelques autres dans un vieux Wall-Mart abandonné comme tout le reste. C'est au retour qu'ils croisent l'appareil volant et se portent au secours de la passagère survivante. Celle-ci connaitra d'ailleurs un sort funeste des mains de Philip - ce qui sert en sorte de prélude et d'avertissement au sort que le Gouverneur réserve aux étrangers !

    Ensuite, le trio de la prison fait son entrée et on y assiste de loin, suivant toujours Lilly qui se rapproche d'Austin.

    En réalité, on suit surtout les mauvais traitements que le Gouverneur inflige à Michonne. A la fin du volume, il en subit les conséquences lorsque celle-ci se venge et le laisse quasiment pour mort - le récit s'arrête là - et on n'assiste pas à l'assaut en tank de la prison.

    Lilly et Austin apprennent alors qu'ils vont avoir un bébé et toute la confiance nouvellement acquise de la jeune femme se reporte alors sur la communauté de Woodbury et le Gouverneur. Elle pense que cela se passera bien ! On sait qu'il n'en sera rien et que le "protecteur". Cela inviterait donc à un quatrième tome ou une nouvelle trilogie autour du jeune couple !

    Parmi les éléments horrifiques repris, on retrouve les combats dans l’arène, la gamine zombie et les aquariums avec des têtes ! Et parmi les personnages, on a aussi le Docteur Stevens et Alice.

    Voilà, un bon épisode "conclusif" - qui ne conclut pas en fait - mais que j'ai trouvé moins bon par l'effet de redite de la BD. Pour tout vous dire, je préfère avoir de l'inédit !

    A bientôt !

    PS : En effet, j'apprends que la trilogie est devenue quadrilogie avec "La Chute du Gouverneur - Partie 2" aux USA !


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