• Mine de rien la série télé HPI en est déjà à sa Saison 3 et le succès ne se dément pas ! On retrouve avec joie Audrey Fleurot et Medhi Nebbou dans le duo qui fait des étincelles à l'écran, Morgane Alvaro et Adam Karadec, la surdouée anticonformiste et déjantée et le flic droit dans ses bottes ! Et toujours entourés d'une floppée de personnages intéressants, les collègues policiers, Gilles, Daphné et la commissaire Céline Hazan ou la famille de l'héroïne, Théa, Eliott et le très problématique Serge !

    Et c'est reparti pour huit excellents épisodes et on ne boude pas notre plaisir. Des épisodes un peu long mais on ne voit pas le temps passer et la formule ne s'essouffle pas encore selon moi. Huit nouvelles enquêtes et dans le même temps, en fil rouge, un possible rapprochement amoureux entre Morgane et Karadec.

    Karadec rase sa barbe dans cette Saison - même si elle repousse à la fin. Mais surtout il se sépare de Roxane qui a bien compris qu'il avait des sentiments pour notre HPI. Morgane de son côté a une aventure avec un nouveau venu à la Police, le jeune Timothée Guichard - joué par  Jérémy Lewin - sauf qu'en réalité elle use et abuse de la naïveté du jeune homme car il est un excellent cuisinier et un excellent bricoleur et Morgane qui s'est séparée de Ludo emménage dans l'appartement de la mère de Rufus, appart clairement délabré. Au début de cette Saison, elle ne fait plus partie de la DIPJ, va même faire un passage en prison puis sera réengagée !

    Dans cette Saison 3, il y a une plus grande unité d'ensemble. On a eu le temps de développer les personnages au cours de deux Saisons précédentes. On a une autre intrigue sur le long cours avec Serge, le personnage de Patrick Chesnais qui a planqué un pactole chez sa fille sans la prévenir et celle-ci va tomber dessus et pensant que c'est l'ancienne propriétaire qui l'a laissé là le dépenser en totalité !

    Sauf que le magot appartenait à une bande de bikers fous furieux et Serge doit rembourser ! Ce va encore se compliquer quand un tueur-psychopathe venu d'Allemagne de l'Est et une mamie empoisonneuse vont entrer dans le jeu, nous donnant un dernier épisode de Saison très prenant !

    Un ultime twist laisse augurer d'une évolution de la relation Alvaro/Karadec dans la Saison 4 !

    Bref c'est du tout bon et je recommande !

    A bientôt !


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  • Dracula - Tod BrowningLe roman Dracula  de Bram Stoker fut appelé à une longue et belle postérité ! Au cinéma les adaptations commencent avec le film de 1931, Dracula, de Tod Browning alors qu'on est passé seulement depuis quelques années au parlant ! Dans ce premier film, Bela Lugosi, avant Christopher Lee et avant Gary Oldman est le célèbre vampire !

    Précédemment on avait eu une sorte d'adaptation non-officielle de Dracula avec Nosferatu, film muet de Murnau de 1922 !

    Le film diffère un peu du roman en cela que c'est le personnage de l'avocat Reinfeld - joué par Dwight Frye - et non Jonathan Harker qui se rend au début en Transylvanie pour conclure la vente de l'abbaye par laquelle le comte Dracula va s'établir en Angleterre ! Par la suite, le pauvre Reinfeld, en proie à la folie, devient le serviteur du vampire et on est étonné de voir la large gamme d'expressions faciales de l'acteur, expressions issues du cinéma muet.

    Dracula a déjà ici ses principales caractéristiques : pouvoir de se transformer en loup, en chauve-souris ou au brouillard, présence de ses trois épouses, vulnérabilité aux symboles religieux et à certaines plantes, besoin de reposer dans sa terre la nuit et aussi son pouvoir hypnotique qui lui permet de soumettre les gens et auquel seul Van Helsing - joué par Edward Van Sloan,  parce qu'il a une volonté de fer, est capable de résister !

    Le reste du film est assez fidèle à l'histoire de Stoker ! Dracula arrive en Angleterre, transforme en vampire la pauvre Lucy Weston - jouée par Frances Dade - et tente de faire de même avec Mina Seward - jouée par Helen Chandler que son fiancé Jonathan Harker  - interprété par David Manners - qui ne croit d'abord pas aux fables du Pr. Van Helsing tente de protéger !

    Le film est empreint de la poésie des films de cette époque ! On raconte que Bela Lugosi fut tellement imprégné du rôle, qu'il rejouera par la suite au théâtre, qu'il se fit enterrer avec la cape du vampire.

    J'ai beaucoup apprécié ce grand classique même si j'ai trouvé la fin un peu expédié ! A voir donc ainsi que le film Frankenstein  sorti la même année !

    A bientôt !

     


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  • Dans le temps, on était souvent plus inventifs que maintenant dans le domaine de la fiction ! C'est ainsi que début 1958 apparait une nouvelle série dans le genre policier qui relève aussi du jeu télévisé, ce sont Les Cinq Dernières Minutes, concept de Claude Loursais sur la RTF, alors l'unique chaine de télévision française !

    Cette série va durer pas moins de 4 décennies en 149 épisodes et je vais ici vous parler des cinq premiers épisodes ! Mais petit balisage préalable, Les Cinq Dernières Minutes en fait compte trois périodes ou trois séries ! On a la Première Série, de 1958 à 1973 avec Raymond Souplex  qui joue l'inspecteur puis commissaire Antoine Bourrel, un célibataire endurci tout dévoué à la Police, puis après une courte période intermédiaire de quelques épisodes la Deuxième Série, de 1975 à 1992 avec Jacques Debary qui joue Julien Cabrol et enfin la Troisième et dernière Série, de 1992 à 1996 avec Pierre Santini qui joue le commissaire Julien Massard.

    Les premières enquêtes sont présentés de manière très théatrale par des comédiens en plateau qui jouent sur place. Un meurtre est commis et on suit l'enquête du policier. Dans les premiers épisodes, le concept sera abandonné par la suite, pour donner une véritable série télévisée et non plus un mix avec un jeu télé, deux candidats sont devant des écrans de contrôle et suivent l'enquête, voient la même chose que les téléspectateurs.

    Puis Bourrel finit par s'écrier "Bon sang mais c'est bien sûr !" quand il trouve le coupable ! Il invite ensuite à tour de rôle les deux candidats dans son bureau pour qu'ils lui livrent leurs conclusion et qui ils pensent être le coupable selon eux ! Ils ont le droit de revoir deux scènes chacun qu'ils jugent clés dans leurs réflexion. A l'époque, comme les magnétoscopes VHS n'existaient pas et que ça aurait pris trop de temps de réembobiner la classique bobine de film, les acteurs rejouent donc en direct les scènes demandées à l'identique et c'est assez bluffant ! Pour ma part sur ces cinq premiers épisodes, n'ai trouvé que deux fois le coupable, les fois où les deux candidats ont aussi trouvé donc ça devait être les enquêtes les plus faciles !

    Une autre caractéristique de la série, outre qu'elle a fait  défiler des centaines d'acteurs de renom sur presque 40 ans est que et c'est surtout vrai par la suite, elle va consacrer chaque épisode à un milieu professionnel particulier : de l'industrie du 45 Tours à l'exploitation de la Tour Eiffel en passant par le monde des ferrailleurs !

    Dans le premier épisode "La Clé de l'Enigme", on assiste à un empoisonnement à la digitaline le soir du Nouvel An. Dans "D'une pierre deux coups", Bourrel se rend dans la demeure isolé d'un collectionneur de cailloux qu'il retrouve assassiné. "Les Cheveux en quatre" est un de ces épisodes sur un certain milieu professionnel, ici les salons de coiffure. "Réactions en chaine" tourne autour d'un détective privé et de maris trompés et "L'habit fait le moine" voit l'assassinat d'une directrice de théâtre.

    Alors certes cette série date mais comme dit le proverbe, "C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes" ! Par la suite à partir de l'épisode 6, le format de l'enquête (sans les phases avec les candidats) passe de 40 minutes à 90 minutes et je choisis de fixer là une première coupure dans l'ensemble des billets que je vais consacrer aux Cinq Dernières Minutes pour rédiger un premier article ! Je vous donne RDV maintenant après l'épisode 20 je pense ce qui va me demander un certain temps et même un temps certain pour visionner ces 15 épisodes !

    A bientôt !

     


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  • Le film de 1925 de Serguei Eisenstein a longtemps une mauvaise presse du fait qu'il s'agit d'un film de propagande voulu par les Soviétiques et qui commémore des évènements historiques pour les 20 ans de la première Révolution Russe, celle de 1905. Puis ce long-métrage fut "réhabilité" et reconnu pour sa valeur artistique et même choisi en 1958 comme le meilleurs film de tous les temps par 117 critiques internationaux ! Il fait désormais partie du patrimoine cinématographique mondial.

    De quoi s'agit-il ? Ce film muet et en N&B raconte la révolte en 1905 des marins du cuirassé Potemkine contre les officiers du Tsar suite à une histoire de soupe à base de viandes avariés. Il se dégage une certaine émotion du film, à l'image de ce mausolée consacré à la première victime parmi les marins mutinés, Vakoulintchouk, qui va permettre de rallier les habitants d'Odessa à la cause de l'équipage du navire.

    Le film peut être vu comme une succession de tableaux, film découpé d'ordinaire en cinq parties. La plus marquante étant sans doute "L'escalier d'Odessa" ou sur un escalier qui semble interminable, la garde impériale tire sur la foule des civils - avec une scène restée mythique du landau qui dévale ses escaliers à tel point que j'en avais entendu parler avant même de visionner le film ! Et au passage on voit que les Puissants et les dictateurs n'ont pas attendu Macron et les Gilets jaunes pour réprimer le peuple dans le sang !

    La mutinerie du Potemkine eut lieu le 14 juin 1905. Le film se termine lorsque l'équipage rallie les marins des 12 navires venus l'affronter. Finalement  ce film servira l'URSS en montrant la révolte du point de vue des insurgés et en la considérant comme précurseurs de la Révolution d'Octobre 1917 !

    Tout bon cinéphile épris de l'Histoire du 7ème Art se doit d'avoir vu cet incontournable !

    A bientôt !

     


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  • Les dialogues de Michel Audiard pour le cinéma sont restés célèbres ! On a le "les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait" (dont Macron et sa clique de mafieux semblent avoir fait leur devise), "Touche pas au grisbi, salope !" ou "je vais l'éparpiller aux quatre coins de Paris façon puzzle" ! Toutes ces répliques mentionnées viennent d'un film tout aussi fameux de Georges Lautner, Les Tontons flingueurs sorti en 1963, en N&B puis en version colorisée !

    Il s'agit de l'adaptation du roman Grisbi or not grisbi publié en 1955 par Albert Simonin, dernier tome de sa "Trilogie de Max le Menteur". Les adaptations cinématographiques des trois tomes de cette trilogie sont indépendantes et ne présentent pas le caractère de continuité des romans. Avec Les Tontons flingueurs, on a là le plus célèbre film de Lautner !

    A la distribution, on retrouve des "tronches" ; Lino Ventura joue Fernand Naudin qui vient s'occuper de l'héritage du Mexicain, une figure importante du Milieu à la tête d'un vaste Empire criminel qui brasse prostitution, jeux d'argent et vente d'alcools, Bernard Blier et Jean Lefebvre jouent les Frères Volfoni, respectivement Raoul l'excité et Paul le calme, Francis Blanche et Maitre Folace, le notaire du Mexicain,  Robert Dalban est Jean le majordome, ex-cambrioleur de coffres-forts, Sabine Sinjen est la très fantasque et indisciplinée mais brillante et attachante Patricia la fille du Mexicain et Claude Rich est Antoine Delafoy, l'insupportable petit-ami de celle-ci et compositeur d'avant-garde !

    Fernand gère désormais une honnête affaire d'engins de chantier à Montauban mais "replonge" pour le Mexicain et sait donner du poing dont Raoul Volfoni, un des grands ressorts comiques du film par contraste avec son frère fait les frais ! Le personnage de Lino Ventura devra mater la rebellion qui couve dans les rangs des lieutenants du Mexicain, aussi à coups de silencieux  mais le plus dur est peut-être pour lui de cadrer Patricia !

    Le film est franchement hilarant et c'est une comédie qui détourne les codes du film noir (là où le roman dont il est adapté était plus sombre). Ca part un peu puis carrément en vrille à partir de la scène de la réunion dans la cuisine autour d'une bouteille de "vitriol". C'est complétement délirant avec la scène de fusillades à coups de silencieux autour de la maison familiale ! Le tout haussé encore par les dialogues de Michel Audiard mentionnés au début de cet article ! J'adore ! Un film culte et pas pour rien !

    Bref on rigole bien et on passe un moment délicieux !

    A bientôt !

     


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  • Le roman de Victor Hugo Les Misérables est un monument de la littérature française, roman historique, roman d'amour, roman populaire. Il avait déjà été adapté au cinéma dans les années 1930 - en 1934 très précisément -  et Jean-Paul Le Chanois en donne une nouvelle version sur les écran en 1958, en deux "Epoques" et je vais vous parler ici de la première partie ! Cette nouvelle adaptation - et qui ne sera pas la dernière car par la suite Lino Ventura et Gérard Depardieu endosseront le rôle de Jean Valjean - est pour son réalisateur, Jean-Paul Le Chanois "l'aboutissement de sa carrière". Le film est une des quatre coproductions d'alors avec la République Démocratique Allemande (l'Allemagne communiste) et la seule qui fut véritablement un succès ! Bref vous aurez compris que c'est un film d'ampleur ! Les dialogues additionnels sont de René Barjavel qui a collaboré à  plusieurs films à cette époque - dont certains déjà chroniqués sur ce blog mais ne l'ai pas mentionné !

    Jean Gabin incarne Jean Valjean et lui prête tout son imposante stature et sa présence, et il en a ! Je ne reviendrai pas sur l'histoire de Valjean assez connue sinon brièvement ! Sitôt libéré du bagne, l'ancien forçat vole l'argenterie de Monseigneur Myriel - joué par Fernand Ledoux et l'ecclésiastique fait alors une chose qui va surprendre Valjean : il lui achète son âme pour le prix des deux chandeliers !

    Par la suite, Valjean n'a de cesse que de se racheter en devenant Monsieur Madeleine, l'honorable industriel et maire bienfaiteur de Montreuil-sur-Mer. Sa rédemption, il l'aura plus tard par le biais de Fantine - jouée par Danièle Delorme - et de sa fille Cosette - jouée tour à tour par Martine Havet (enfant) et Béatrice Altariba (jeune fille).

    On a aussi Bernard Blier qui joue l'inflexible, incorruptible et psychorigide Javert pour qui il y a les honnêtes gens et la racaille ! En réalité Javert est un rempart de l'ordre bourgeois.

    Ensuite on a la famille Thénardier dont le père est incarné par un Bourvil à contre-emploi et plus inquiétant qu'à l'habitude. Dans la famille on a le célèbre gamin des rues Gavroche Thénardier - joué par Jimmy Urbain et l'inoubliable Eponine Thénardier, un des personnages les plus complexes du roman - jouée par Silvia Monfort, dont je tiens à souligner le passé de Résistante contre les nazis, son action pour le théâtre populaire et à cette époque la compagne de Le Chanois.

    Enfin, on nous introduit le jeune idéaliste sans-le-sou et étudiant en Droit Marius Pontmercy, fils d'un officier d'Empire - joué par Giani Esposito !

    Dans cette Première Epoque, Valjean prend Cosette sous son ailes et ils se réfugient dans un couvent à Paris tandis que les évènements révolutionnaires de 1830 qui vont instaurer la Monarchie de Juillet s'enclenchent ! Il parait que le film prend des libertés par rapport au roman mais je ne saurais vous le confirmer car à mon grand dépit n'ai pas (pour le moment) lu le roman de Hugo !

    A bientôt pour la Seconde Epoque ! Tout est en place !


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  • Alors que la Guerre froide fait trembler la planète, un sympathique film de Julien Duvivier, Le petit monde de Don Camilo, sorti en 1952, retranscrit l'opposition  - et la réconciliation finale - entre les Rouges et les Noirs à travers le conflit hilarant d'un curé bagarreur et d'un maire communiste. On retrouve à l'écran  l'emblématique Fernandel et la star italienne Gino Cervi dans cette coproduction  franco-italienne dans les rôles respectivement de Don Camillo et de Peppone. Un film que mon grand-père adorait et à qui je dédie cet article et un film que je considère comme un "Coup de coeur" de par ses personnages attachant et sa façon de régler les conflits par le compromis et les bons sentiments !

    Peppone, le communiste, vient d'être élu maire d'un village du Nord de l'Italie, dans la Plaine du Po. Cela agace fortement Don Camillo qui est en outre un interlocuteur privilégié de Jésus à qui le Christ parle ! Notre prêtre et notre maire ne perdront pas une occasion de se chamailler comme des gamins, s'envoyant coups de batons ou de bonnes baffes mais au final, ces deux hommes-là, rapprochés dans le maquis durant la Seconde Guerre mondiale, s'apprécient et s'estiment à leur juste valeur, on peut même dire que dans le fond ce sont deux amis qui partagent le même désir de faire le bien du peuple, seulement ils s'opposent sur les méthodes à employer.

    On a là un bel instantanée de la société au début des années 1950, une vraie réussite et un film plein de tendresse qui aura en tout 5 autres suites.  Cette comédie suscitera en son temps la colère des partis politiques mais aura un vrai plébiscite populaire en étant 1er au Box-office français en  1952 avec en plus 13 millions d'entrées en Italie ! Le moindre petit rôle y est très travaillé, film en N&B encore et dont le personnage de Don Camillo, curé de Brescello, vient d'une série de nouvelles humoristiques, crées à partir de 1948 par l'écrivain italien Giovannino  Guareschi.

    Et donc  le film se termine par une Grande Réconciliation entre les parties opposées avec l'inauguration conjointe de la Maison du Peuple de Peppone et la Cité-Jardin de Camillo, ainsi que le mariage des Roméo et Juliette du village ! Un bel appel à la tolérance et à la compréhension mutuelle pour un film plein de bonnes valeurs positives et qui met du baume au coeur en ces temps difficiles !

    Bref je recommande absolument ce film !

    A bientôt !

     


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  • Je vous emmène maintenant dans un univers med-fan post-apocalyptique avec le jeu de l'éditeur Matagot appelé à devenir un classique, Aeon's End. Il s'agit d'un jeu de deck-building de type coopératif pour jusqu'à 4 joueurs qui incarnent des mages qui doivent repousser une Némésis pour protéger le village de Gravehold.

    Au départ, vous disposez d'un certain nombre de cristaux qui vont vous donner de l'éther pour acheter d'autres cristaux et augmenter votre capital d'éther car c'est l'éther qui va vous permettre d'agir !

    Aeon's End - Matagot

    Avec cet éther vous pourrez ouvrir ou stabiliser des brèches dimensionnelles et acheter des sorts ou des reliques. Vous devez ensuite jouer les sorts sur les brèches en les préparant puis en les lancant au tour suivant. C'est ainsi que vous pourrez occasionner des dégats à la Némésis et aux légions de monstres qu'elle invoque. Vous gagnez quand la Némésis n'a plus de points de vie et vous perdez quand votre village, Gravehold perd aussi tous ses points de vie !

    Il faut donc jouer intelligemment en coopérant avec les autres joueurs ! Vous avez 5 cartes dans la main que vous mettez ensuite dans votre Défausse puis dans la pioche ! Votre Deck va donc augmenter de taille et n'est jamais mélangé.

    C'est un très bon jeu, très immersif et aux mécanismes bien rodés ! Pour peu qu'un des joueurs ait lu toutes les régles, il n'aura aucun mal à les expliquer aux autres et elles sont simples à retenir car assez répétitives ! A vous d'élaborer vos stratégies et combos ensuite !

    J'ai fait une partie à 4 joueurs, par un beau samedi, avec mes camarades Gautier, Nicolas et Pierre et ce fut très disputé mais on a réussit à vaincre la Némésis - ce qui ne fut pas simple ! - mais on a particulièrement bien joué même si par moments, on a eu chaud aux fesses ! On doit remettre ça un prochain samedi avec une autre Némésis !

    Un bon jeu pour passer d'agréables moments !

    A bientôt !


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  • La Belle et la Bête est à l'origine un conte de Jean-Marie Leprince de Beaumont publié en 1756. Il y a eu au moins 4 versions au cinéma de cette oeuvre (1946, 1991, 2014 et 2017) sans compter toutes les autres oeuvres qui s'inspirent de son thème (mentionnons juste King Kong). après l'avoir visionné, la version de Jean Cocteau est de loin la meilleure, devant même le dessin animé de Disney ! D'ailleurs Walt Disney abandonna l'idée de produire ce film de son vivant en voyant le film de Cocteau.

    La Belle et la Bête  est donc aussi un célèbre film de Jean Cocteau, génie touche-à-tout, sorti sur les écrans des salles obscures en 1946, un grand classique du cinéma une fois de plus ! Le film est bien évidement en N&B ce qui ajoute à la magie du film.

    Ce film a une âme ! Il est doté d'un très fort pouvoir poétique ! Jean Marais endosse le rôle de la Bête ainsi que le maquillage qui va avec - et que je trouve magnifique - qui nécessita trois heures à chaque pose. Josette Day est la Belle qui vit avec son père, son frère Ludovic et ses deux soeurs Félicie et Adélaïde, deux garces dont elle est un peu à la manière d'une Cendrillon le souffre-douleur.

    Suite à une imprudence de son père, la Belle doit se rendre au château de la Belle et demeurer entre ses murs, pas vraiment captive mais pas vraiment livre non plus. Très vite la Bête s'éprend d'elle et il faudra plus de temps à la Belle pour découvrir ce qui se cache sous l'horrible apparence de la Bête c'est à dire un coeur pur et des manières de prince. Ce film est donc aussi un film sur ce qui se cache au-delà des apparences !

    On a bien sûr les éléments d'un conte dont 5 objets magiques : la rose, le cheval, le miroir, la clé et le gant ! Tout cela est adroitement mis en scène par Cocteau assisté de René Clément dont j'ai eu l'occasion de vous parler à deux reprises très récemment et qu'on retrouve dans ce film aussi !

    Honnêtement je suis tombé amoureux de ce film !

    A la fin, la Belle regarde la Bête "avec les yeux de l'amour "  et la malédiction - dont on ne connaitra jamais l'origine - est levée ! Nos deux amoureux peuvent alors s'envoler vers les étoiles et le royaume magique !

    A voir, vraiment !

    A bientôt !

     


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  • On reste sur la filmographie de René Clément avec un autre grand classique resté dans l'Histoire du Cinéma à savoir Jeux interdits, film de 1952 avec une Brigitte Fossey enfant appelée plus tard à une grande carrière dans le rôle de Paulette et Georges Poujouly, dans le rôle de Michel Dolle, l'autre gamin du film.

    Une fois de plus chez René Clément c'est un film qui se passe durant la Seconde guerre mondiale qui reste toute proche mais dont le traumatisme va aller en diminuant. Le film est écrit par Pierre Bost et Jean Aurenche d'après le roman du même nom de François Boyer. Il a obtenu le Lion d'or à la Mostra de Venise en 1952, un Prix à Cannes et le Prix Fémina la même année et l'Oscar d'honneur du  meilleur film étranger en 1953 parmi d'autres récompenses.

    Le récit tourne autour de deux enfants et ça nous raconte l'innocence de cette période de la vie face aux drames de l'existence, chez des jeunes âmes encore incapables d'en saisir toute la complexité mais qui n'en sont pas moins meurtries. On commence avec l'Exode dramatique de 1940 et je dédie cet article à ma Mémé Ginette qui a 90 ans nous racontait encore cet épisode qui l'avait marqué pour la vie. Paulette, elle, y perd ses deux parents et son petit chien et se retrouve seule, errante dans la nature puis recueillie par une famille de paysans désargentés mais au grand coeur, les Dolle et se lie d'une amitié enfantine avec Michel le plus jeune fils qui a quelques années de plus qu'elle.

    Michel va tout faire pour consoler l'inconsolable Paulette et les deux gamins vont confectionner dans un vieux moulin en ruine un cimetière d'animaux amenant Michel à voler des croix ce qui lui attirera des ennuis avec le curé et attisera la rivalité entre les Dolle et leurs voisins les Gouard. Je signale au passage la présence de Laurence Badie qui étaient encore connue dans les années 80, notamment dans l'Académie des neuf, le jeu télé et qui est avec Brigitte Fossey, la seule actrice que je connais de cette époque !

    On imagine qu'il ne doit pas être facile de diriger des enfants pourtant ici René Clément y parvient et le jeu de la jeune Fossey et du jeune Poujouly sonne très juste ! Ce film est réputé pour être très triste donc très touchant et la fin est un crève-coeur car la gamine finit séparée de son jeune amie, perdue dans la foule et en partance pour l'orphelinat. Le spleen de ce film est amplifié par son célèbre morceau de musique resté célèbre. La bande originale du film est choisie et interprétée par le guitariste  Narciso Yepes qui a fait un léger arrangement de diverses partitions. La mélodie la plus célèbre, Jeux interdits, est depuis devenue un classique de l'apprentissage de la guitare.

    Le film eut un succès retentissant et mérité à tel point que Brigitte Fossey fut même présentée à la Reine Elisabeth II. Bref un classique incontournable du 7ème Art !

    A bientôt !

     


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  • Je vous retrouve pour un Atelier cuisine de Noel avec nos encadrante Elise et Estelle et le public habituel, Manuella, Frédéric, Jean-Marie, Damien notre cuisto de profession et moi-même ! Pour ce repas de fêtes, on était bien car on avait un budget "étendu" - en effet, il nous restait de l'argent des précédents Ateliers et si je ne dis pas de bétises, de mémoire, on avait un budget de plus de 100 euros et on a dépensé 94 euros au final !

    Cette fois-ci on avait décidé de faire le minimum de préparation pour ne pas trop s'embêter et aussi parce que ça s'est trouvé comme ça ! En plat principal on a pris le meilleur de la viande de boeuf à savoir des tournedos accompagné de petits gratins dauphinois. Il faut aussi rappeler qu'on a seulement entre 1 heure et demie et 2 heures pour cuisiner donc on ne peut pas trop prévoir 2 ou 3 recettes compliquées, le but étant que les résidents du Foyer les refasses chez eux ce que à mon grand désarroi je ne fais pas trop pour le moment mais ça va venir, ça fait partie de mes résolution 2024 (bientôt la tarte aux champignons - 2ème tentative). Et ici il faut quand même bien cuire la viande mais on peut compter sur Damien pour ça !

    Et en dessert une bûche pâtissière praliné de Noel, toute prête du commerce, un grand classique !

    Mais je me dois de vous présenter une recette et ce sera l'entrée du repas et c'est une entrée que j'ai proposée au groupe avec des coquilles Saint-Jacques en plat principal qui n'ont pas été retenues, pour l'entrée, il s'agit de feuilletés de foie gras !

    Tout de suite la recette tirée de marmiton.org, le site qui me sert de référence !

    Feuilletés de foie gras simples et délicieux

    Pour 4 personnes, étant 7 on a doublé les quantités bien sûr !

    Ingrédients
    1 pâte feuilletée
    2 cuillères à café de crème fraîche
    4 oignons
    1 bloc de Foie gras pour 4
    1 pincée de ciboulette
    1 jaune d'oeuf
    1 zeste de vin blanc pour donner du gout (pas obligatoire)

    Préparation
    Temps total :
    40 min
    Préparation :
    15 min
    Cuisson :
    25 min

    Étape 1
    Couper le bloc en plusieurs tranches très fines. Puis couper les oignons les faire dorer avec la crème fraiche, le vin, la ciboulette le sel et le poivre. Mixer cette préparation.

    Étape 2
    Couper la pâte feuilletée en 4, positionner sur chaque part de manière proportionnelle les tranches de foie gras et la préparation mixée. Plier en 4 la part, bien fermer et badigeonner chaque part du jaune d'oeuf.

    Étape 3
    Mettre les feuilletés au four 180°C (thermostat 6) pendant environ 25 minutes (surveiller la cuisson ....) bon appétit!!!

    Voilà, on s'est bien régalé comme d'habitude ! J'espère que vous avez passé vous aussi un bon Noel et un bon Réveillon ! Rendez-vous pour la Saison 8 - la Saison 2024 où pas moins de 20 Séances de notre Atelier sont programmées, à raison d'une tous les 15 jours jusqu'en décembre 2024 !

    A bientôt !

     


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  • C'est un plaisir de retrouver le psychanalyste Philippe Dayan dans une Saison 2 de 35 nouveaux épisodes d'En thérapie ! Qui dit nouvelle Saison dit nouveaux patients et nouvelles problématiques.  Alors que la Saison 1 se déroulait fin 2015 pendant les évènements du Bataclan, on est cette fois en mai 2020 pendant la pandémie de Covid après le premier confinement ! Donc avec une ellipse de 5 ans !

    La Saison 2 entretient des liens avec la Saison 1. Dayan - joué par Frédéric Pierrot - est désormais divorcé et a déménagé. Il est de plus empêtré dans un procès avec la famille d'Adel Chibane, parti se sacrifier en Syrie. Et cette fois-ci Dayan est supervisé par Claire, une analyste et essayiste de renom jouée par Charlotte Gainsbourg.

    On suit quatre nouvelles cures psychanalytiques ! Tout d'abord on a Inès, qui travaille dans un cabinet d'avocats et que Dayan a suivi par le passé et qu'il retrouve à l'occasion de son procès ! Une jeune Inès avait avorté à 17 ans et elle doit vivre avec la pression et les attentes que lui met son milieu familial. La jeune femme est d'origine malienne et se débat avec des sentiments contradictoires concernant son désir d'enfant avant de comprendre que sa mère l'a rejeté à la naissance. Inès est jouée par Eye Haidara.

    Le patient du mardi est le jeune Robin, un collégien qui fait aussi le lien avec la Saison 1 car il est le fils de Damien et Léonora, Robin est un garçon intelligent, un peu complexé par son poids et qui va être victime de harcèlement scolaire par son copain Arthur. Robin, joué par Aliocha Delmotte doit aussi composer avec le divorce de ses parents qui était au coeur de la Saison 1.

    Ensuite, on a Lydia, une étudiante,, jouée par Suzanne Lindon qui va devoir se battre contre un cancer ! Lydia est la brave fille qui ne s'accorde pas le bonheur et est toute dévouée à sa famille et à son frère autiste. Au début, elle refuse les soins pour commencer mais Dayan  va la ramener à la raison et elle commencera sa chimio !

    On termine avec Alain, joué par Jacques Weber, comédien que j'adore personnellement ! Alain est un chef d'entreprise en procès parce qu'une de ses employées à fait un burn-out en télé-travail et s'est défénestrée pendant le confinement. Il finira par perdre son boulot et se retrouvera à Saint-Anne suite à l'intervention de sa fille Anouk - jouée par Clémence Coullon. Avec son thérapeute, Alain va évoquer la culpabilité qu'il ressent suite à l'accident qui a couté la vie à son frère quand ils étaient enfants !

    Enfin, on a les séances avec Claire. A cette occasion, Dayan va retrouver Rebecca, son amour de jeunesse quand il avait 15 ans qui est joué par Agnès Jaoui que je n'avais pas reconnue. Avec Claire, Philippe va réveiller des souvenirs sur sa mère et sur son père, souvenirs qu'il a refoulés et Claire va lui "diagnostiquer" un syndrome du Sauveur !

    A la fin de la Saison 2, Dayan est un peu las de sa pratique - car il ne peut sauver tout le monde, même pas son père qui décède du Covid dans ces épisodes !

    Bref j'adore la série d'Eric Toledano et Olivier Nakache inspirée d'une autre série, israelienne. Hélas pas de Saison 3 ! Série qu'on pourra trouver bavarde mais qui va au fond des choses !

    Défi Série N°33.

    A bientôt !

    PS : c'est le 200ème article sur une série télé sur Overblog, Ca représente donc 200 Saisons et des milliers d'épisodes mais en réalité ai visionné bien plus de séries que ça notamment dans la période 2001 - 2004 où j'étais addict à ce média (Cold Case, Les Experts, FBI : Portés disparus,...), séries pas toutes analysées dans ce blog !

     


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  • On se retrouve déjà pour un autre Atelier Cuisine - sixième séance de la septième année ! - avec nos encadrantes Estelle et Elise et toujours avec Manuella, Jean-Marie, Frédéric, Damien et moi, dans notre cuisine spécialement aménagée du Foyer. Cette fois-ci, le menu est constitué de trois plats : entrée, plat de résistance et dessert mais je ne vais détailler cette fois que l'entrée.

    En effet, pour le plat principal, Manuella nous a suggéré des burgers et j'en ai déjà donné une recette sur ce blog ! C'était très bon et la viande était excellente mais je suis un peu revenu des burgers pour être vraiment surpris par ce plat, entre les burgers que je mange au Burger King ou le midi à ma sandwicherie "Saveurs et gourmandises" (burgers normands, espagnols ou savoyards) ou encore les burgers industrielle de marque U ou de marque Marie. On les a accompagné dans notre atelier de salade et pas de frites car un peu de vert, ça ne nuit jamais à la santé.

    Pour le dessert, ce furent des tranches d'ananas découpées en petit dés, rien de bien compliqué et on m'a expliqué un moyen de bien choisir l'ananas par rapport à la façon dont se déploie sa queue mais n'ai pas retenu la leçon. Sinon à l'odeur pour ne pas le prendre trop mur !

    Mais je vais vous donner ici la recette de l'entrée qui était une soupe car l'hiver approche et c'est la saison des soupes et des potages !  Tout de suite donc la recette ! Et c 'est la recette à laquelle j'ai participé ce soir-là !

    Potage parmentier

    Pour 6 personnes

    • Poireau(x) 600 g
    • Pomme(s) de terre 750 g
    • Beurre non salé 22 g
    • Huile d'olive 23 ml
    • Bouillon de poulet 750 ml
    • Eau 375 ml
    •  Un jaune d'œuf
    • Ciboulette 9 g
    • Sel  
    • Poivre  

     

    • Préparation 15 min
    • Cuisson 30 min
    • Repos 30 min

     

    1 - Préparer les légumes: Hacher finement les poireaux. Éplucher et couper les pommes de terre en dés d'environ 2 cm.

    2 - Chauffer le beurre et l'huile dans une casserole. Ajouter les poireaux, couvrir, et cuire à feu doux 7-8 min jusqu'à ce qu'ils soient attendris. Ajouter les pommes de terre et faire sauter le tout 2-3 min. Ajouter le bouillon et l'eau. Saler et poivrer. Porter à ébullition, puis baisser le feu, couvrir et

    3 - Mijoter jusqu'à ce que les pommes de terre soient tendres, environ 25 min. Réduire le potage en purée au mélangeur (merci à Manuella de nous avoir prêté son broyeur de légumes !).

    4 - Séparer le(s) blanc(s) et le(s) jaune(s) d'oeuf. Mettre le(s) blanc(s) dans un bocal en verre avec couvercle et garder au frigo ou au congélateur pour une prochaine utilisation dans une autre recette.

    5 -Mettre le(s) jaune(s) dans un petit bol, y ajouter 1-2 cuillerées de potage et bien mélanger le tout à l'aide d'une fourchette. Remettre le potage dans la casserole sur le feu et y ajouter le mélange d'oeuf. Réchauffer à fond.

    6 - Servir dans des bols. Si désiré, saupoudrer chaque bol de ciboulette haché.

    Voilà, c'est une recette facile à essayer et pas chère en ces temps d'inflation.

    Bon appétit et à bientôt !

     


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  • Encanto : La Fantastique Famille MadrigalTransportons-nous maintenant à la fin du XIXème siècle en Colombie dans la vallée d'Encanto, lieu de magie bien abrité et découvrons une famille très soudée dans le film d'animation de Disney de 2021 Encanto : La Fantastique Famille Madrigal réalisé par Byron Howard, Jared Bush et Charise Castro Smith - et qui a la particularité d'être le 60ème "Classique d'animation" Disney !

    La famille Madrigal a hérité de pouvoirs magiques suite à un drame qui a frappé la grand-mère Abuela Alma Madrigal. Cette magie, matérialisée par une bougie qui ne s'éteint jamais, consiste en la Casita ("petite maison") douée de volonté et dans le fait que tous les descendants d'Alma se voient dotés d'un pouvoir lors d'une cérémonie. Parmi les pouvoirs, on a soigner par la cuisine pour Julieta, avoir des visions de l'avenir pour Bruno et contrôler le climat pour Pepa pour les enfants et pour les petits-enfants, on a faire pousser la végétation pour Isabela, une force herculéenne pour Luisa, une ouïe surnaturelle pour Dolores, se métamorphoser en d'autres humains pour Camilo et communiquer avec les animaux pour Antonio.

    Mais la véritable héroïne du film, Mirabel, s'est vu refuser un pouvoir par la Chandelle et du coup, elle va passer tout le film à chercher sa place dans la famille, à tenter de s'affirmer ! Maladroite, elle a pour elle d'être très sensible et empathique et c'est elle qui va devoir solutionner un gros problème qui va toucher la Fantastique Famille.

    En effet la magie menace de disparaitre or tout le village compte sur les Madrigal ! Bruno, qui a des visions, a été ostracisé car il a vu cette catastrophe dans une de ses prédictions. Tout va reposer sur Maribel.

    Un film d'animation dont la thématique est la famille, les liens entre ses membres et comment on se perçoit et les autres nous perçoivent. Le récit puise dans le réalisme magique propre à la Colombie. C'est aussi une comédie musicale avec des chansons très rythmées et très entrainantes, des rythmes latinos. Et j'aimerai ajouter que l'animation est une fois de plus dans un Disney nickel et j'ai été bluffé par les expressions dans les visages des personnages criantes de vérité alors que ce n'est jamais que du dessin !

    Finalement, la magie va effectivement disparaitre et Maribel va solutionner le problème, resserrer les liens de la famille et la solidarité du village entier va remplacer la magie qui va quand même réapparaitre ! Un très bon film avec je dirais trois points forts : les thématiques, l'animation et les chansons !

    Défi Film N°13.

    A  bientôt !

     


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  • Présenté au Festival de Cannes 2023, un second film sur l'Abbé Pierre, après Hiver 54 avec un jeune Lambert Wilson, sort sur les écrans réalisé par Frédéric Tellier ! Ce film de 2023, c'est L'Abbé Pierre : Une vie de combats. A la différence du premier film, ce nouveau long-métrage revient sur l'ensemble de la vie du célèbre Homme de Foi et pas seulement sur le célèbre Hiver et son discours à Radio Luxembourg qui l'a fait connaitre !

    L'Abbé Pierre, c'est vraiment un destin exceptionnel, un personnage qui a fait sien la Charité chrétienne et l'Amour du Prochain membre de l'Ordre des Capucins qui ont fait voeu de dénouement. L'extrême gentillesse du personnage, son caractère marqué et son extrême humilité en font une figure à part ! Avec ce film, c'est toute notre Histoire que l'on revisite, celle du XXème Siècle marquée par la violence. L'Abbé s'est mis en tête d'éradiquer la misère? Il est interprété ici par Benjamin Lavernhe qui livre vraiment une superbe performance dans  le rôle qu'il tient à merveille en incarnant le personnage de 25 ans à 94 ans. L'Abbé est décédé en 2007 et c'est une honte qu'il ne soit pas canonisé sous prétexte qu'il a rompu une fois son voeu de chasteté !

    On revient sur le rôle qu'à tenu Henri Grouès, fils d'un riche industriel, durant la Seconde Guerre mondiale où il fait partie de la Résistance et obtient son nom d'Abbé Pierre. Après la Guerre, il embrasse la carrière politique, en étant député, espérant sans doute pouvoir changer les choses mais de tous temps les politiciens ont montré leur incompétence et leur peu d'empathie, c'était déjà le cas sous la IVème République et ça va provoquer la colère de l'Abbé !

    Notre Frère des Pauvres va fonder sa première communauté Emmaus à Neuilly-Plaisance en région parisienne aidé par la fidèle et dévouée Lucie Coutaz (dont j'ignorais l'existence) jouée par Emmanuelle Bercot entre le jeu d'Annie Girardot et d'Anémone. La communauté Emmaus va commencer sa longue guerre contre la misère !

    Le quotidien Libération dans sa critique trouve pour sa part que le film de Frédéric Tellier n'évite pas le Pathos, l'exercice scolaire et le style page Wikipédia. Je ne suis évidemment pas d'accord avec eux, j'ai trouvé ce film exceptionnel - mais qui lit encore Libération, ce torchon qui a trahit les idéaux de la Gauche pour les ouvriers là où l'Abbé Pierre n'a jamais trompé les pauvres.

    Bref je recommande ce film et ne peut m'empêcher de me demander ce que l'Abbé Pierre aurait dit de Sarkozy, Hollande et Macron. On a la réponse avec des répliques du film comme " il faut refuser cette société où le plus grand nombre souffre"  ou "un pays qui n'aide pas ses pauvres est un pays sur le décliné" alors nul doute qu'il aurait été révolté comme moi par l'attitude odieuse et infame de ce président de petit calibre qu'est Macron, dont on rappellera qu'il méprise "les gens qui ne sont rien" dans les Gares !

    Et par extension, on se demande si les combats de l'Abbé ont vraiment été utiles vu la situation actuelle : les Gilets jaunes éborgné, les Guerres en Ukraine et à Gaza, les problèmes migratoires. Toutefois l'oeuvre d'Henri Grouès perdure après sa mort avec plus d'une centaine de communautés Emmaus en France et des dizaines d'autres dans le monde ! Le combat continue et il ne faut rien lâcher ! Mais sans l'Abbé Pierre, sans Coluche, qui va reprendre le flambeau ?

    Défi Film N°12.

    A bientôt !


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  • Ces temps-ci, la qualité des productions de Marvel Studios est en dents de scie et le MCU nous offre du très bon - comme Les Gardiens de la Galaxie - Volume 3 - et du très mauvais comme Ant-Man : Quantumania ou Secret Invasion. Pour ma part, je garde entière ma confiance dans cet univers et en Kevin Feige au nom des heures de gloire passées et je ne suis pas du genre "à casser mes jouets" (et ça vaut aussi pour Star Wars chez Disney aussi !).

    Loki - Saison 2 s'inscrit dans la catégories des réussites car après un "ventre mou" au milieu de la série, la fin au terme du 6ème épisode est vraiment grandiose à l'image du "glorieux destin" de son protagoniste central, Loki, joué par Tom Hiddleston, magistral même si on avait pu regretter l'effacement du Dieu du Mensonge dans cette Saison 2 au profit du TVA - le Tribunal des Variations Anachroniques !

    Reprenons où nous en étions au terme de la première Saison ! Sylvie a tué Celui-qui-demeure et suite à ça l'Eternel Flux Temporel se divise en un nombre croissant à l'infini de branches !  A l'origine cette Timeline centrale devait rester unique pour empêcher l'apparition de variants de Kang au risque de déclencher une nouvelle Guerre Multiverselle et le TVA devait veiller à "élaguer" les nouvelles branches au fur et à mesure qu'elles surgissent !

    Mais là rien ne va plus et le système menace de surcharger et d'exploser malgré les efforts du technicien Ouroboros - joué par Ke Huy Quan, excellent ! Il faut alors débloquer toute la machinerie temporelle et pour cela on a besoin de retrouver Ravonna Renslayer et Miss Minute. L'I.A. créé par Celui-qui-demeure devient par ailleurs une meurtrière psychopathe très inquiétante dans ces épisodes et plus la "gentille petite horloge". Au bout du compte, on va se rabattre sur un variant de Celui-qui-demeure appelé Victor Timely, un brave inventeur un peu escroc qui vit au 19ème siècle, interprété aussi par Jonathan Majors, acteur par ailleurs empêtré dans un procès de harcèlement sur sa compagne qui compromet sa présence dans la suite, principalement les deux prochains films Avengers.

    Je vous passe pas mal de péripéties - notamment le retour de Sylvie - jouée par Sophia Di Martino à nouveau - et le fait que cette nouvelle Saison insiste sur le concept de boucle temporelle - pour en venir au moment crucial où nos héros ne parviennent pas à empêcher la catastrophe et où l'Eternel Flux Temporel se désintègre et ou tout le multivers semble condamner à disparaitre ! Mais c'est à ce moment que Loki parvient à maitriser un "mal" dont il souffre en début de Saison 2 et qui se transforme du coup en capacité forte utile à savoir l'errance temporelle ! Il va alors voyager dans le temps en espérant corriger les erreurs commises.

    Hélas ça ne sert à rien et tout parait perdu quoi que Loki fasse ! Tout ceci est dans le 6ème épisode de la Saison 2, le final de la série qui est tout simplement époustouflant ! Loki devra-t'il sacrifier son amie Sylvie ? En réalité il fait un choix bien plus audacieux et embrasse son "glorieux destin" et l'épisode nous gratifie d'une magnifique séquence du point de vue visuel et du point de vue sonore - et en terme d'écriture de personnage - avec en plus une somptueuse vue sur un Yggdrasil multiversel !

    A la fin, les affaires de la TVA reprennent, sans Loki. On peut se demander ce que va nous réserver la suite alors qu'on nous dit que des Kang à profusion surgissent dans le multivers ! On en saura plus dans Avengers : The Kang Dynasty et Avengers : Secret Wars et pour ne rien vous cacher j'ai hâte d'y être ! Et je ne dois pas être le seul !

    Marvel Studios renoue avec les sommets avec cette série ! Maintenant je vous dis rendez-vous en janvier 2024 avec la série Echo qui s'annonce assez violente et inaugurera le label "Marvel Spotlight" qui se focalisera sur des héros en particulier sans avoir besoin d'avoir vu 32 films et 12 séries au préalable !

    Défi Série N°32 !

    A bientôt !

     


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  • La sortie d'un nouvel album d'Astérix, toujours avec un gros tirage, est toujours un évènement et en cette fin d'année 2023 sort "L'Iris blanc" scénarisé par Fabcaro (qui remplace Ferry) et dessiné par Didier Conrad.

    Si les derniers albums d'Uderzo, de son vivant, avaient été plutôt médiocres, force est de constater que ce nouveau récit, "L'Iris blanc" est une franche réussite et je me suis payé une bonne tranche de poilade ! L'album est très généreux en calembours et mots d'esprit très bien trouvés et qui font mouche. Comme toujours avec les aventures de nos Gaulois, c'est ici un prétexte pour croquer les dérives de notre société contemporaine en en rigolant gentiment comme les trottinettes ou la Société Nouvelle des Chars et du Foin (la SNCF) et ses éternels retards !

    Le thème de "L'Iris blanc" est le développement personnel, cette "philosophie" de bas étage censée vous aider à gérer votre burn-out et votre divorce (alors que la philosophie devrait avoir de plus hauts desseins). César toujours aux prises avec notre village d'Irréductibles décide d'envoyer le philosophe Vicévertus pour remotiver les légionnaires du camp de Babaorum. Ce nouveau personnage, mélange entre BHL  et Paulo Coelho n'aura de cesse durant tout l'album de lâcher des maximes bien consensuelles et politiquement correctes !

    Donc Vicévertus assène sa philosophie de l'Iris blanc aussi bien aux Gaulois qu'aux Romains et finalement tout le monde va s'amollir dans une sorte de "consensus mou".  Fini les engueulades et les castagnes, les imperfections qui font que l'on est humain, tout le monde n'est plus qu'amour pour le prochain et seuls Astérix et Obélix semblent épargnés par le lavage de cerveau de l'envoyé de Rome ! Astérix va déployer sa propre verve et contrer Vicévertus qui joue alors sa dernière carte en convainquant Bonnemine de l'accompagner à Lutèce, en réalité pour la livrer à César en déplacement en province ! Nos héros partent alors dans une de leurs escapade dont la série a le secret !

    Voilà un album que je vous recommande chaudement car je vous le répète, c'est une vraie réussite et une bonne surprise qui fait honneur à l'héritage d'Astérix, de Goscinny et d'Uderzo comme à la grande époque ! A lire absolument ! C'est le 40ème tome de la légendaire série !

    A bientôt !


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  • Nouvel Atelier cuisine à la mi-octobre 2023 car on les enchaine tous les 15 jours avec la petite équipe habituelle, à savoir Manuella, Damien, Frédéric, Jean-Marie et moi-même encadrés cette fois-ci par Isabelle en solo dont c'est le dernier Atelier avec nous car elle change de service ! En tout cas, ça a été un plaisir de cuisiner avec elle et elle nous manquera ! En contrepartie, nous retrouverons Elise comme encadrante dans 15 jours, début novembre.

    Au menu cette fois-ci un plat copieux : une salade de chèvre chaud et en dessert des crèmes au citron. C'est moi qui est proposé les crèmes au citron et c'est moi aussi qui ai fait les courses l'après-midi même avec Isabelle, toujours pour 7 euros par personne !

    Sans plus attendre, les recettes !

    Salade de chèvre chaud

    20 min
    facile
    bon marché

    Ingrédients
    100 g de lardons natures
    2 tomates
    1 poivron rouge
    huile d'olive
    4 tranches de pain de campagne
    2 pélardons (fromage de chèvre AOC)
    1 salade verte (batavia, laitue, romaine selon les goûts)
    1 gousse d'ail
    basilic

    Préparation
    Temps total: 20 min
    Préparation:
    15 min
    Cuisson:
    5 min

    Étape 1
    Frotter les quatres tranches de pain de campagne avec la gousse d'ail. Couper les pélardons en deux dans la largeur. Poser sur chaque tranche de pain une moitié de pélardon.

    Étape 2
    Mettez-les sur la plaque de votre four avec du papier cuisson puis arrosez-les d'huile d'olive et de basilic. Faire cuire 15 mn.

    Étape 3
    Pendant ce temps, laver la salade et installer deux ou trois feuilles dans chaque assiette. Laver les tomates, coupez-les en deux et trancher chaque moitié en fines tranches. Posez-les sur la salade.

    Étape 4
    Faire cuire les lardons à votre convenance sans ajouter de matière grasse. Disperser les sur la salade.
       
    Étape 5
    Couper huit lamelles de poivron et faire cuire dans de l'huile d'olive à feu très doux jusqu'à ce que le poivron soit fondant. Déposer quatre lamelles de poivron par assiette.
        
    Étape 6
    Faire la sauce pour la salade (celle que vous préférez, il y a plusieurs recettes sur Marmiton) et déposer les toasts de chèvre chaud sur la présentation. Saupoudrer de basilic ciselé.
        
    Étape 7
    C'est prêt !

    Isabelle avait pris des photos de tous les plats de cet Atelier cuisine mais je me rends compte seulement maintenant que j'ai oublié de lui communiquer mon mail pour les récupérer ! Tant pis, des photos du Net feront l'affaire !

    Ensuite, on a la recette des Crèmes au citron ! Entremets sans lait car le citron ferait tourner le lait bien sûr et cela rend la recette encore plus facile !

    Crèmes au citron

    30 min
    difficulté moyenne
    bon marché

    Ingrédients
    150 g de sucre
    1 c.à.s de maïzena (ne pas hésiter à en rajouter si ça n'épaissit pas)
    2 citrons de taille moyenne
    3 oeufs

    Temps total: 30 min
    Préparation:
    20 min
    Cuisson:
    10 min

    Étape 1
    Laver les citrons et en 'zester' 2, mettre les zestes très fins dans une casserole.

    Étape 2
    Presser les citrons et mettre le jus avec les zestes dans la casserole.

    Étape 3
    Verser le sucre et la Maïzena

    Étape 4
    Remuer, et chauffer à feu doux

    Étape 5
    Battre les oeufs dans un récipient séparé.

    Étape 6
    Une fois les oeufs battus, incorporer tout en remuant le jus de citron, le sucre, la maïzena et les zestes.

    Étape 7
    Mettre à feu fort et continuer à remuer à l'aide d'un fouet. Le mélange va commencer à s'épaissir. Attention : toujours remuer lorsque les oeufs sont ajoutés, car sinon la crème de citron pourrait brûler !

    Étape 8
    Oter du feu et servir dans des ramequins mais vous pouvez aussi mettre le mélange en pots (pots à confiture) pour utiliser plus tard pour faire des verrines ou des tartelettes par exemple. Laisser refroidir, et conserver au réfrigérateur.

    Voilà, on a encore passé un bon repas dans une bonne ambiance de camaraderie et d'entraide !

    Bon appétit et à bientôt !

     


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  • Un autre récit de 2004, pour continuer sur notre lancée, un récit sans super-héros mais avec des samurais et des ninjas et en fait une mini-série en 5 issues : Elektra - The Hand  par Akira Yoshida au scénario et Christian Gossett au dessin.

    La Main est une organisation secrète japonais dans l'univers Marvel dont les origines remontent à la Préhistoire. Mais ici, un sbire de l'organisation raconte à Elektra Natchios un récit qui a trait à leur rituel de résurrection dont la petite amie de Daredevil a bénéficié. On remonte alors au XVIème Siècle dans le Japon médiéval avec les origines de la version moderne de la secte.

    Tout commence avec le jeune Kagenobu Yoshioka qui pour protéger sa mère tue un Occidental, condamnant celle-ci à la peine de mort et lui valant d'être recruté par Saburo Ishiyama, Sensei de sa propre Ecole d'épéistes qui va le former à devenir un samourai. Puis devenu un jeune homme, Yoshioka va parcourir le Japon, apprenant toutes sortes de techniques martiales, avant de venir prendre la succession de son maitre, à la tête de l'école au décès de celui-ci, mission qu'il décide de partager avec son vieux rival, Sasaki.

    Très vite, Yoshioka décide de fonder la Main, en regroupant plusieurs écoles pour former une secte d'assassins qui se donne pour tâche de purifier le Japon de toute présence étrangère.

    Mais très vite, Yoshioka va faire une entorse à son plan d'action en décident de former Eliza, une jeune fille très résolue, née d'un père étranger et d'une mère japonaise qui a été tuée par trois ronins. Eliza se montre très douée dans son apprentissage du Bushido et devient une exécutante de la Main.

    Mais comme on s'en doutait, le maitre et l'élève tombent amoureux et ça ne plait pas à la Main qui décide de laver cette affront dans le sang et les deux amants périssent des mains des hommes de la secte. Et c'est à la fin qu'Eliza est ressuscitée pour devenir une servante docile de l'organisation.

    Une très bonne surprise que cette histoire qui s'aventure sur des chemins originaux et explore le passé. On veut plus de mini-série comme ça !

    A la même époque, en 2004 - 2005, on retrouve aussi la Main dans la série Wolverine, dans l'arc "Ennemi d'Etat" où elle utilise le rituel de résurrection sur Logan pour en faire une arme à son service qui va faire des dégats - mais je vous en parlerai bientôt dans un autre article !

    Mais je dois préciser que je l'ai lue en anglais sur Marvel Unlimited et je ne sais pas si c'est sorti en français. Alors certes la plateforme de comics est payante mais vous croyez quoi ? Que la culture et le divertissement c'est gratuit de nos jours ? En vérité je recommande Marvel Unlimited car vous avez plus de 30.000 comics pour une douzaine d'euros par mois seulement !

    A bientôt !

     


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  • Voici un livre qui devrait ouvrir vos horizons, avec Demain j'étais folle - Un voyage en schizophrénie. Le témoignage autobiographique d'Arnhild Lauveng, une psychologue norvégienne fera le plus grande bien à la communauté des malades en informant sur une maladie mal connue qui touche des personnes qui sont alors stigmatisées et fortement discriminées, maladie que je subis personnellement par ailleurs !

    Et ça fait du bien d'aller un peu contre toute cette stigmatisation comme la pratiquent les journalopes de BFMerde régulièrement avec leurs "schizophrènes-tueurs" ou des gros crétins comme Michel Onfray, "philosophe de PMU" qui utilise aussi souvent le terme médicale "schizophrène" comme une insulte pour qualifier le système politique, ce genre de truc ça a complétement fini de décrédibiliser Onfray à mes yeux et ça vaudrait le coup de lui demander sur sa chaine Youtube si il a un problème avec la schizophrénie ? Digression terminée !

    Donc revenons à Arnhild Lauveng ! Sa particularité outre d'être psychologue est d'avoir souffert très jeune d'une forme violente de schizophrénie (avec des hallucinations visuelles ce qui est plutôt rare dans le tableau clinique). Elle raconte toutes ces épreuves avec retenue et sobriété et comment au fil d'un très très long travail sur elle-même elle en est revenue, a fini par guérir. On dit qu'on ne guérit jamais de cette maladie mais il n'y a rien de plus faux !

    L'auteure ne nourrit aucun ressentiment vis-à-vis du corps médical mais dit que des choses sont à améliorer, bref elle fait une critique assez constructive pointant notamment les effets délèteres des médicaments sur le long terme qui aggravant l'état physique et psychique des malades tout en luttant contre la psychose ! Mais elle précise qu'il ne faut pas les arrêter sans avis médical.

    Arnhild Lauveng parle de ses expériences en milieu hospitalier, s'appuyant aussi sur son expérience de psychologue, métier qu'elle rêvait d'exercer bien avant de tomber malade (ce n'est donc pas un "transfert thérapeutique"). Elle ne voulait pas qu'on lui impose des choses mais qu'on continue à la considérer comme un être humain car la maladie n'est pas tout ! Elle dit aussi très justement qu'avec le diagnostic qui tombe comme un couperet, on restreint les capacités et les aptitudes des patients, on ne les encourage pas à réaliser leurs rêves et ensuite ayant intégré le discours des médecins, ces malades s'autolimitent est c'est déplorable !

    Enfin évidemment, elle confirme le constat que le secteur de la Psychiatrie est en crise un peu partout en Europe ! Moi j'ajoute "merci à cette Europe néolibérale qui fait passer les profits avant les gens !".

    Voilà, je ne vais pas en dire plus sur ce livre ! Il se lit très bien et est très instructif ! J'ai beaucoup aimé et remercie Patricia, une monitrice de mon ESAT qui me l'a prêté !

    A bientôt !

     


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  • Les temps sont durs pour les salles de cinéma qui ne se sont jamais vraiment remises du Covid et tous les block-busters  - hormis quelques-uns - font de gros flops ! Pourtant Spider-Man : Across the Spider-Verse, film d'animation réalisé par Kemp Powers, Joaquim Dos Santos et Justin K. Thompson, d'après un scénario de Phil Lord et Chris Miller, fut un des gros cartons de 2023 !

    Et c'est mérité car le film qui est le deuxième volet d'une Trilogie, après Spider-Man : New Generation  et avant la conclusion dans Spider-Man : Beyond the Spider-Verse est somptueux, mélangeant au moins 5 styles d'animation et a dû demander un travail de fou !

    Le scénario aussi a très peu de défauts et Marvel Studios ferait bien de s'inspirer de Sony Pictures Animation pour le MCU ! Et si l'avenir des films de super-héros, c'était précisément l'animatiojn ? On retrouve ici l'autre Spider-Man,  Miles Morales, apparu dans les comics dans l'Univers Ultimates qui vit sa vie de super-héros après les évènements du premier film et doit aussi gérer, comme le veut la tradition instaurée dès 1961 par Stan Lee gérer des problèmes personnels.

    Miles fait aussi face à un nouveau super-vilain qu'il a lui-même engendré en faisant exploser le Synchrotron, ennemi d'abord présenté comme une sorte de bouffon mais qui  va acquérir énormément de puissance et devenir un adversaire rééllement menacant qui va mettre en danger la famille de Miles.

    Miles retrouve aussi Gwen Stacy, la Spider-Woman de la Terre-65B (car on parle bien ici encore de Multivers) et nos deux héros vont traverser les dimensions, chacune étant caractérisée par une animation propre. On croise d'autres Spider-Men comme le Spider-Man indien ou le Spider-Punk anarchiste et on retrouve aussi Peter B. Parker et sa gamine Mayday.

    On pourra trouver que le film se fait des gros délires et en effet on va même à un moment dans la dimension Légo on retrouve des images de live-action et on voit même Tobey Maguire, Andrew Garfield et une allusion est faite à Tom Holland et Docteur Strange de Doctor Strange in the Multiverse of Madness.

    Evidemment le film fait à fond dans le fan-service et il faudra le revisionner en image par image car quand nos héros vont dans le repaire des Spider-Men, il y vraiment des centaines de Spider-Men, issus des comics, des jeux vidéo, des séries d'animations, même les médias les plus improbable, un Spider-Man cow-boy, un  Spider-T-Rex ou un Spider-Chat !...

    Si ces Spider-Men, menés par leur leader Miguel O'Hara, le Spider-Man 2099, ne sont évidemment pas des méchants, ce sont pourtant les antagonistes de Miles car notre héros va vouloir empécher un évenèment tragique et mortel d'advenir à un des ses proches. Or ce destin-là doit se réaliser sans quoi les réalités risquent de disparaitre ! Miles fait alors face à un dilemme moral : sauver une personne chère ou sauver tout le monde ! Et il fait son choix !

    Le film se termine sur un cliffhanger, avec un Miles en mauvaise posture  sur la mauvaise Terre - tandis que Gwen qui a rassemblé quelques Spider-Men ralliés à la cause de son ami (dont quelques personnages du premier film) arrive à la rescousse !

    Un excellent film ! 10/10 et ça vaut le détour, on ne s'ennuie jamais quoi que j'ai trouvé le film un peu speed par moments !

    Défi Film N°11.

    A bientôt !

     


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  • En parallèle à ce blog et à mes études en fac, j'ai repris de façon intense l'écriture de nouvelles (et aussi de projets de romans) et je viensTerritoires de l'imaginaire - Volume 3 - Sylvain Richard tout juste de publier chez l'éditeur-imprimeur Edilivre Territoires de l'imaginaire - Volume 3 qui vient clore la trilogie !

    Le recueil est plus épais que d'habitude passant de 150 pages pour le Volume 1, 180 pages pour le Volume 2 à cette fois pas moins de 324 pages pour ce troisième opus, un peu plus cher à 20 euros 50 (mais ce n'est pas moi qui fixe les prix et n'ai d'ailleurs toujours pas touché mes droits d'auteurs pour les deux premiers tomes). Vous pouvez le commander sur le site d'Edilivre mais aussi sur Amazon ou FNAC.com et même dans n'importe quelle librairie !

    Je n'ai pas fait le décompte exacte mais il y a cette fois une vingtaine de nouvelles qui composent l'ouvrage toujours écrite sur la période 2005 - 2010 et un peu après mais après j'ai été très pris par mes blogs et mon journal intime.

    J'ai découpé l'ouvrage en 4 sections avec des préambules à chaque fois, en 4 genres avec des titres qui seront probablement ceux de mes prochains ouvrages ! On a la littérature blanche avec "Territoires de l'imaginaire", la SF avec "Galaxies de la Science-Fiction", le Fantastique avec "Cryptes du Fantastique" et le récit historique avec "Palais de l'Histoire".

    Vous pouvez aussi retrouver mes nouvelles sur Wattpad ("Sylvain_Richard") avec un premier recueil sous forme de feuilleton intitulé "L'Epopée des Tigres" ! Il parait que c'est "bien écrit et documenté" !

    Voilà je n'en dis pas plus sur le Volume 3 car tout est expliqué dans les préambules dans l'ouvrage ! Je regrette juste qu'il y ait encore des coquilles mais je n'étais pas prêt à donner 700 euros à Edilivre pour qu'ils embauchent un correcteur et comme je ne suis pas correcteur professionnel ! Mais Edilivre a fait un beau boulot d'impression, a changé ses présentations et le livre est un  bel objet.

    A bientôt !

     


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  • Les Ateliers Cuisine de l'année 2022/2023 et on s'achemine vers la Saison 7 mais en attendant, l'été 2023 est une période de transition à effectif réduit en nombre d'encadrants avec deux séances en juillet en août !

    Cette fois, c'est Estelle seule qui nous encadre et le lieu a changé car nous sommes dans la cuisine aménagée de mon Foyer et nous ne nous déplaçons plus à l'extérieur dans un autre Foyer ! A cette séance, il y a moi, Sylvain, Damien L. et Jean-Marie L..

    Deux séances et nous commençons par la première séance de fin juillet avec deux recettes : une salade de mais/tomates/oeufs dont je ne vous donne pas la recette mais surtout un gâteau au yaourt qui est un classique ! C'est cette recette incontournable que je vous communique ici !

    Gateau au yaourt

    45 min - très facile - bon marché

    Ingrédients
     12 paquet de levure chimique
    2 pots de sucre semoule 
    3 pots de farine
    1 pot de yaourt nature
    12 pot d'huile de colza
    2 oeufs
    1 zeste de citron jaune
     
    Préparation
    15 minCuisson:
    30 min
    - Etape 1

    Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Mélanger tout simplement les ingrédients un à un en suivant l'ordre suivant : levure,

    - Etape 2

    yaourt

    - Etape 3

    huile

    - Etape 4

    sucre

    - Etape 5

    farine

    - Etape 6

    oeuf et zeste

    - Etape 7

    Beurrer ou huilez un moule à manqué à l'aide d'une feuille de papier essuie-tout et y verser la pâte.

    - Etape 8

    Enfourner pour environ 30 minutes de cuisson.

    - Etape 9

    Vérifier la cuisson avec la pointe d'un couteau (elle doit ressortir sèche).

    Nous l'avons agrémenté de confiture de fraise ! On va pas se géner !

    Pour le second Atelier Cuisine de l'été, nous avons fait des croques-monsieur et comme je vous en ai déjà donné la recette dans un autre billet, je ne vous la redonne, j'en avais en effet déjà préparé tout seul chez moi par le passé ! Mais pour l'Atelier, on avait les machines à croques de Damien et Estelle et c'est bien plus pratique, ça va plus vite avec !

    Par contre, je vous donne aussi la recette du dessert de cet Atelier du mois d'août qui était un succulent gâteau de riz !

    Gateau de riz

    Ingrédients

    1 cuillère de vanille
    120 g de sucre
    60 ml de crème fraîche
    200 g de riz rond
    1 l de lait entier
    2 oeufs entiers
    En option : 120 g de raisins secs (auparavant marinés dans du thé ou du rhum)

    Temps total: 1 h 20 min - pour 8 personnes

    Préparation:
    45 min

    Cuisson:
    35 min


    Étape 1
    Pour le caramel : mettre le sucre et l'eau dans une casserole et cuire sans remuer jusqu'à coloration dorée. Napper le moule de caramel, en le tournant, afin que le caramel soit réparti également.

    Étape 2

    Pour le gâteau de riz : Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Mettre le riz rincé à l'eau froide dans une casserole et le recouvrir d’eau. Cuire 3 à 4 min, l'égoutter et le rincer à l'eau froide.

    Etape 3
    Faire bouillir le lait avec la vanille et ajouter le riz égoutté.
        
    Étape 4
    Mettre à feu doux et remuer avec une cuillère en bois pendant 30 mn.

    Étape 5
    Dans un bol, mélanger au fouet, les œufs, le sucre et la crème.
       
    Étape 6
    Incorporer ce mélange au riz au lait et bien mélanger.

    Étape 7
    Transvaser le mélange dans le moule caramélisé et fermer le moule avec un papier aluminium ou un couvercle.
        
    Étape 8
    Cuire à four chaud pendant 30 min et démouler tiède.

    Voilà le gâteau de riz prend un certain temps à refroidir et doit être préparé à l'avance ce qui fait que pour notre Atelier, la pauvre Estelle n'a même pas pu en manger car on se l'ai partagé le lendemain, moi, Damien et Jean-Marie comme il a refroidit toute la nuit chez Damien !

    Je vous dis rendez-vous à la rentrée de septembre 2023 - ou un peu plus tard - pour une nouvelle Saison de recettes délicienses !

    A bientôt !

     


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  • Les adaptations en live de manga, en général ce n'est pas la joie ! Ca nous a donné par le passé de gros ratés comme Dragon Ball Evolution (ou San Goku veut "draguer les filles"  - on a juste envie de se tuer quand on voit ça !), Cowboy Bepop  ou plus récemment Les Chevaliers du Zodiaque, autant de grosses daubes et d'accidents industriels.

    D'un autre côté, on a le "phénomène international" qu'est One Piece, le manga culte et interminable d'Eichiro Oda qui est le manga le plus vendu au monde, les aventures de Luffy, le Chapeau de paille, héros naif mais courageux, qui sait lire les gens et les motiver, un héros au grand coeur qui rêve de devenir le Roi des Pirates ! Un manga et un anime décalé avec tout une galerie de très nombreux personnage, une oeuvre supposée inadaptable en live-action !

    Et voila qu'en 2017, Netflix lance, sous l'égide de Matt Owens, un grand fan de l'oeuvre, l'adaptation en série live de One Piece. C'était très casse-gueule dès le départ ! Mais ce projet a été réalisé sous la supervision de Oda, bien plus impliqué qu'un Toriyama sur Dragon Ball Super. Les premières trailers ont vite rassuré les fans mais que devait-t'on attendre au final ?

    Et bien c'est sorti et c'est une réussite totale ! Ce qui frappe, c'est que la série, au budget de 18 millions de dollars par épisode et dont la Saison 1 - qui raconte la Saga East Blue et compte 8 épisodes - a été réalisée avec le coeur ! C'est très fidèle au manga et à l'anime dans le visuel et le casting est parfait ! Des acteurs impliqués, des effets spéciaux à la hauteur - même dans le rendu des pouvoirs d'homme-élastique de Luffy ! La série live se permet toutefois des changements par rapport au matériau source tout en restant très respectueuse  et se faisant corrige même les "erreurs" du manga ! J'ai adoré cette Saison 1 et il est possible que je la regarde plusieurs fois !

    Une série autant pour les fans que pour les néophytes pour les introduire au monde de Grand Line et de la piraterie !

    Au casting donc, on a le jeune Mexicain Iñaki Godoy Jasso qui a tout compris à son personnage et déborde d'enthousiasme, Mackenyu campe un Zoro très taciturne qui excelle aux sabres, Emily Rudd est la voleuse et navigatrice Nami reconnaissable à ses cheveux roux, Jacob Romero Gibson est le mythomane mais attachant Usopp et enfin Taz Skylar complète l'équipe initiale en tenant le rôle du cuisinier dragueur Sanji.

    On retrouve les arcs d'East Blue et on y croit ! Les ennemis emblématiques sont là, transposés à la perfection, Alvida, Morgan le Hacheur, Baggy le clown et sa fragmentation rendue à la perfection par les SFX avec son allure de Joker flippant, le capitaine Kuro des Chats Noirs, Don Krieg et clou du spectacle l'homme-poisson Arlong ! D'autres personnages sont là comme Shanks le Roux, le Chef Zeff, Kaya l'orpheline richissime, Mihawk qui a vraiment la classe et la Marine avec Garp, joué par Vincent Regan (et introduit plus tôt que dans le manga et l'anime), Kobby, joué par Morgan Davies (un acteur transgenre mais Netflix n'a pas insisté sur ce point) et Ermep !

    La série fonctionne très bien et on y croit malgré les aspects déjantés du manga avec des types à tête de mouton ! Le scénario est parfait, les flash-backs bien utilisé ! Tout est en sobriété et c'est efficace !  Un aspect un peu cosplay par moment ? A peine ! Iñaki Godoy Jasso sera sans doute marqué par le rôle comme Mark Hamill l'a été par Luke Skywalker, Christopher Reeve par Superman ou Hugh Jackman par Wolverine ! On comprend très bien les motivations des personnages et leurs relations entre eux !

    La musique est également de grande qualité avec une reprise de "We Are" au moment opportun ! La VF est très réussie - palme à la voix de Garp restitué par le même type, Bruno Choel, qui double Jack Sparrow dans la Saga Pirates des Caraibes ! Et les décors, mon dieu ! Le Baratie, superbe ! On voit où le budget est passé !

    La série Netflix N°1 du moment et un succès mérité ! Seul point négatif, on est très triste quand on a terminé le huitième épisode car c'est déjà fini ! On en voudrait plus ! Il y aura donc très certainement une Saison 2 ! bon courage pour adapter la suite (Alabasta, Skypiea,  Enies Lobby, MarineFord, la Saga des Hommes-Poissons,...).

    Je vous renvoie aussi à mes articles sur la manga et sur l'anime !

    Un super moment de divertissement ! Chef d'oeuvre de Netflix !

    Défi Série N°26 !

    A bientôt !

     


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  • On approche de la fin de L'Attaque des Titans  en anime avec la conclusion prévue à l'automne 2023 même si le manga est déjà achevé et que la conclusion a généré des polémiques et de la déception. Mais pour ma part, à cette heure, j'ignore encore quelle est le dénouement de Shingeki no Kyojin.

    Le découpage de la Saison 4, Saison finale, est particulier en trois parties avec la troisième partie elle-même découpée en deux morceaux qui sont des films spéciaux plus longs.

    On avait laissé les Pro-Jager unis derrière Eren qui fait alliance par l'entremise de Jelena avec son demi-frère Sieg, ce dernier ayant trahi l'Empire Mahr. Le développement des personnages est toujours aussi intéressant et on approfondit les choses notamment par de nouveaux flash-backs qui permettent un nouveau regard et une réinterprétation.

    Mahr craignant une contre-attaque de l'Île de Paradis après l'assaut sur la ville de Revelio lance une attaque avec ses aéronefs sur les Murs mais ils sont contrés et à cette occasion, Eren s'unit à Sieg de sang royal pour former le Titan Originel, un Titan de taille démesurée à côté duquel même les Titans Colossaux font figure de nains. Eren trahit alors Sieg qui voulait stériliser les Eldiens pour une éradication soft qui aurait réglé le problème et le jeune homme déclenche le Grand Terrassement !

    On verra surtout ce Grand Terrassement à l'oeuvre dans la Partie 3 de la Saison 4 donnant lieu à des scènes cauchemardesques où des enfants se font réduire en bouillie sanglante par les Titans ! L'évolution de la série est assez inattendue car dans le rôle des méchants, on a eu successivement les Titans, puis les Mahr et maintenant c'est un Eren très égoiste et jusqu'au-boutiste qui est l'antagoniste ! On pourrait disserter pendant des heures sur la psychologie et les motivations de ce personnage qui n'a pourtant aucun talent particulier au départ au contraire de ses amis, Mikasa et Armin.

    Donc la fin de la Civilisation est lancée et le reste des héros, les Eldiens de Paradis nouent une alliance au départ improbable avec les Eldiens du Continent au service des Mahr et dépositaires des Titans, à savoir Reiner, Annie, Peak, Falco et Gaby ainsi que le Colonel Magath ! Leur but : arrêter le Grand Terrassement ! On verra ça dans la conclusion de la série si ils parviennent à leurs fins !

    Excellente série pour ma part, le meilleur anime que j'ai vu depuis 10 voire 20 ans !

    Défi Série N°23.

     A bientôt !

     


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  • La série Mental - sur une bande d'adolescents en clinique psychiatrique est une petite série sympathique dont j'aurais aimé avoir plus que 2 Saisons - pourquoi pas une Saison 3 avec de nouveaux patients ! Mais tenons-nous en à la Saison 2 pour l'instant, présentement !

    La série est assez réaliste dans sa description du quotidien de patients en psychiatrie et dans la description des maladies ou d'aspects comme le déni ou la stigmatisation par la société même si elle cède à certaines facilités comme le cliché du schizophrène violent qui nous fait de la mauvaise pub ! J'entends bien rectifier le tir lorsque moi-même je sortirai mon grand roman sur la psychiatrie basé sur mon riche et long vécu personnel.

    Je ne reviens pas sur le casting de la série - les acteurs sont tous excellents et criants de vérité - et vous renvoie à mon article sur la Saison 1. Mélodie s'est donnée la mort par désespoir en se défénestrant le soir de Noel à la fin de la Saison précédente et son fantôme plane sur cette Saison 2 notamment avec Marvin qui la voit en hallucinations, probablement dévoré par la culpabilité de n'avoir été pas correct avec la jeune femme !

    Melodie est remplacée par Max - jouée par Déborah Lukumuena, une jeune femme de couleur en surpoids et boulimique qui veut avoir le contrôle sur tout ce qu'elle fait ! J'avoue, au risque de passer pour un raciste grossophobe, avoir beaucoup de mal avec ce nouveau personnage qui m'est d'abord antipathique (sauf sur la fin de la Saison où elle dévoile plus ses blessures et le pourquoi du comment) car c 'est une jeune femme qui passe son temps à crier sur les autres, ne supporte pas qu'on la chambre (et Simon Bellem ne fait que ça) et pense "moi, moi, moi !" durant tous ses épisodes ! L'actrice joue bien même si ça se résume à deux types de jeux : "vénère" et "encore plus vénère" du fait du scénario ! Maximilienne va peu à peu se rapprocher de Marvin Hennequin et connaitre le début d'une histoire d'amour avec lui et faire disparaitre le spectre de Mélodie, étape obligée de Marvin vers la rémission (et pas la guérison car on ne "guérit" pas de la schizophrénie !). Max devient aussi ami avec Hippolyte !

    Hippolyte, véritable "homme de pierre" de la Saison 1 - joué par Léo Grêlé - se remet à bouger dans cette Saison 2 et le personnage prends de plus en plus d'importance au fil des épisodes. On découvre sa passion pour l'astronomie, sa précocité intellectuelle mais aussi ses doutes et sa peur panique de l'eau dont l'origine nous est expliquée dans le dernier épisode. Le pauvre Hippolyte endosse à lui-seul la responsabilité d'un drame familial qui a brisé toute sa famille et qui nous est révélé à la fin !

    On retrouve aussi Simon, toujours aussi exubérant et à vif, qui réalise un film pour le concours d'entrée en école de cinéma sur les "mutants" en immersion dans une clinique psychiatrique. C'est vraiment encore plus que les autres le personnage le plus hors de contrôle qui frôle avec le Côté Obscur lorsqu'il se prostitue ou_ qu'il malmène ses amis ! C'est aussi un jeune épris de liberté coincé par ses déterminismes familiaux et sociaux. sa relation avec l'encadrant Harmattan - joué par Julien Lopez - est compliquée aussi.

    Estelle entend toujours des voix et, après une tentative ratée d'émancipation dans un boulot, revient aux Primevères et trouve finalement de l'apaisement auprès de Thaiana, joué par Enak Dogit, un autre patient tout aussi innocent qu'elle qui lui apprend à calmer un peu ses voix. Estelle est un peu la petite soeur à protéger du groupe et à la fin de la Saison et de la série, elle forme couple avec Thaiana et les deux s'installent en appartement thérapeutique avec la bénédiction de la mère de la jeune femme.

    Et bien sûr, on retrouve l'équipe soignante très professionnelle et empathique formée principalement autour de la psychologue Gaelle Givors, de l'infirmier Ryad et du psychiatre Bourdon. Tous les corps de métiers des soignants sont donc représentés !

    Une série qui m'a permis de passer de bons moments mais qui certes ne m'a rien appris mais plutôt confirmé dans mes ressentis ! Mental le piège trop facile des clichés et ça c'est plutôt pas mal ! Je recommande donc pour vous ouvrir l'esprit au droit à la différence !

    Défi Série N°21.

    A bientôt !

     


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  • Durant l'été, nous avons fait une sortie à l'Île de Tatihou près de Saint-Vaast-la-Hougue avec nos deux encadrantes Estelle et Isabelle arrivées depuis peu dans mon Foyer. Pour rappel, j'y étais déjà allé, déjà avec le Foyer, en 2012 et j'avais fait à l'article dès cette époque. Mais cette fois-ci je vais m'appesantir sur certains évènements culturels saisonniers propre à ce lieu touristique.

    Nous sommes arrivés à Saint-Vaast-la-Hougue ce samedi 8 juillet 2023 en milieu de matinée et c'était jour de marché et notre groupe a fait une petit balade entre les stands et il y avait pas mal de monde. Puis nous nous sommes mis en recherche de l'embarcadère pour prendre le bateau sur le coup de midi et franchir les quelques centaines de mètres de bras de mer qui nous séparent de l'Île. Je ne me souvenais plus où était le point de départ du bateau depuis la dernière fois mais heureusement les autres ont un meilleur sens de l'orientation que moi ! Durant le voyage, les téléphones mobiles étaient de sortie pour filmer la traversée. Ca allait la mer était calme et le temps plutôt beau !

    J'ai déjà dû vous parler en 2012 de Tatihou et de son histoire, ses fortifications sont l'oeuvre de Vauban et il y a sur le lieu une galerie de grands panneaux qui nous montre les plus belles forteresses du monde aussi bien en Europe qu'en Afrique ou en Asie. Il y a aussi le Musée de la Marine que nous n'avons pas visité cette fois et l'Île a servi autrefois de centre de redressement pour jeunes délinquants.

    Retour à Tatihou

    Mais cet été 2023, il y avait des animations sur l'Île ! D'abord pile ce samedi il y avait la Tatihougue qui est un SwimRun c'est à dire une nage puis une course. Il faut rallier le continent à la nage depuis Tatihou en premier lieu ! Ca s'annonce sportif ! Pas trop mon truc le sport !

    En vérité cet été, on fêtait les 15 ans de l'inscription des fortifications de Tatihou au Patrimoine de l'Unesco ! Les Chimères singulières , une compagnie de femmes faisait une représentation tout autour de l'Ile, mélangeant théâtre et spectacle avec des chevaux ! Elles étaient accompagnées de la conteuse Marie Lemoine à la voix envoutante ! Cette performance durait 2 heures, de 15 heures à 17 heures mais notre petite compagnie n'en a vu que la première halte car nous reprenions le bateau à 15 heures 30.

    Surtout nous avions retenu par Internet pour déjeuner sur l'Ïle au Restaurant Le Carrée. Je ne me rappelle plus pour mes camarades mais moi j'ai pris un "Burger Tatihou" avec du Guacamole et de l'oignon rouge puis une mousse 3 Chocolats qui était un délice ! En plus on a eu droit à la dégustation gratuit d'un petit chou au fromage de chèvre ! Comme les produits doivent être acheminés par bateau depuis le continent, les prix de la carte sont un peu onéreux mais on y mange bien et la serveuse était accueillante, souriante, les plats sont vite arrivés sur notre table et ils étaient à l'écoute en cuisine car ils n'ont pas rechigné à changer la viande d'un collègue dont ils s'étaient trompé sur la cuisson ! Bref une table que je recommande !

    Entre le déjeuner au Restaurant et le début du spectacles des Chimères singulières, on s'est un peu promenés dans les alentours visitant notamment la grande Tour Vauban au bout de l'Île face à la mer dont on jouit d'une très belle vue ! La Tour accueillait une exposition temporaire de Thomas Gwezenneg un artiste qui fait des sculptures en recyclant des débris échoués sur les plages ! J'ai trouvé ses sculptures un peu morbides et ce n'est pas trop ce que j'aime mais tout est affaire de gouts ! Et puis au moins, je reconnais le côté inventif de cet artiste !

    Voilà pour cette très belle journée ! Un grand merci à mes camarades et collègues et à Estelle et Isabelle !

    A bientôt !

     


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  • La Culture c'est bien mais elle ne prend véritablement sens que quand elle permets de faire du lien, de socialiser, soit de mieux comprendre le monde qui nous entoure, soit de s'y immerger ! La Fête de la Pentecôte à Pont-d'Ouilly a eu lieu en cette année 2023 du samedi 27 au lundi 29 mai 2023. C'est un évènement populaire très joyeux et qui connait un vif succès car la foule y afflux ! Je m'y suis rendu en petit comité, il faisait beau et c'était parfait pour se changer les idées. Une fête très ancienne !

    Pont-d'Ouilly est un village (ou une petite ville) de 1000 âmes environs et qui est très actif en matière de festivités (d'autres fêtes y sont organisées comme Les Extraverties, festival "de pleine nature" très couru aussi !). La commune est traversée par l'Orne et se situe en Normandie, dans le Calvados à la frontière de l'Orne. J'ai été très marqué par l'esprit de communauté des habitants qui semblent former véritablement une grande famille où tout le monde se connait mais qui ne rejette pas l'étranger pour autant.

    Qu'y a -t'il durant ces trois jours ? On a le premier jour la Course de caisses à savon, ces "bolides" qui ont pour principe de compter sur leur inertie/ leur poids pour dévaler une pente, le but étant d'arriver en bas et de franchir la ligne d'arrivée ! Ca requiert toute une entreprise en amont pour fabriquer le "véhicule" et permet des échanges père-fils.

    On a évidemment, le dimanche de Pentecôte une Messe, qui se déroule en plein air. A côté on a un terrain de pétanque, un parc, l'Orne où on peut faire du Canoé ou simplement se promener, un pont magnifique au milieu du village, des manèges, auto-tamponneuses, une jeune maquilleuse pour se grimer et bien sûr comme il faut bien se restaurer une guinguette où on vous proposera avec le sourire des sandwiches saucisse, des frites et des boissons (de la bière au Coca, en passant par le café ou la bouteille d'eau). Evidemment, il faut des petites mains pour tout cela et on ne peut que saluer les bénévoles du Comité des Fêtes.

    Le dimanche, on a la cavalcade, qui est un défilé de chars décorés tirés par des tracteurs car oui on est à la campagne. Il n'y a pas vraiment de thèmes mais cette année, c'était un peu orienté jeux vidéo avec un char Mario Bros. un autre Minecraft et un autre Pokémon - ce qui ravit bien évidemment les enfants ! Je n'ai pas vraiment compte mais il devait y avoir entre 6 et 8 chars en tout ! Et il y a affluence car c'est un moment de communion comme on n'en connait plus dans les villes - à moins de payer des places de concerts à plus de 100 euros la place et je ne parle même pas des stades de Foot ! C'est comme je disais au début de cet article toujours bien de socialiser et pas de rester comme beaucoup devant Netflix tout le temps ou le nez sur son téléphone mobile (mais il y a un temps pour tout !) - on est trop esclaves des écrans, votre "serviteur" en premier lieu !

    Je n'ai pas fait les 3 jours mais ai vu qu'il y avait aussi une veillée aux flambeaux et un feu d'artifices.  Comme les caisses à savon, on retrouve encore ces traditions un peu partout dans les petites et moyennes communes, surtout l'été. Le cadre est idéal  : soleil, nature, gens chaleureux,... Une expérience à renouveler l'année prochaine !

    Pour ne pas être embété par les voitures, la commune est fermé ces jours-là de 13 heures à 18 heures et le soir. Les locaux peuvent faire un détour par Falaise ou Thury-Harcourt !

    Une pensée pour Nathalie P. qui aurait dû être avec nous mais la Fatalité en a décidé autrement !

    A bientôt !

     


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  • Marvel Studios connait une crise ces derniers temps car la qualité n'est plus au rendez-vous ! En effet, Ant-Man et la Guêpe : Quantumania  a  été, malgré un trailer prometteur, un gros fiasco ! Juste avant, Thor : Love & Thunder  avait été une purge ! Et du côté des séries Disney +, ce n'est pas la joie non plus avec ce nanar qu'est She-Hulk. Chris Evans et Robert Downey Jr. ont quitté le navire et sans Captain America et Iron Man, l'équipe des Avengers va avoir du mal à garder sa stature et on voit mal Moon Knight et Miss Marvel être à la hauteur comme remplaçant ! Marvel paie aussi le prix de sa politique de la diversité alors que le lecteur de comics est de tout temps un "mâle blanc" !

    Mais voilà que revient James Gunn pour clôturer sa Trilogie des Gardiens de la Galaxie - avec le Volume 3 qui sort là en 2023 - après un Spécial Noel dispensable qui n'a pour seul intérêt que d'établir la parenté entre Star-Lord et Mantis. James Gunn avait pourtant été écarté du projet de cet opus 3 suite à un scandale de Tweets polémiques. Mais qui d'autre que celui qui a propulsé en 2014 des super-héros de comics quasi-inconnus du grand public sur le devant de la scène ! Marvel a tenté par la suite de faire la même chose avec les Eternels mais la sauce n'a pas prise !

    Donc James Gunn revient - et donne au passage des rôles à son frère et à sa femme dans son film - dernier baroud d'honneur chez Marvel Studios avant d'aller s'occuper du DCU de DC Comics et son Chapitre 1 " Gods and Monsters" ! On lui souhaite autant de réussite !

    Passons maintenant au film Les Gardiens de la Galaxie - Volume 3  ! Le film est une vraie réussite et j'ai passé un moment exceptionnel ce lundi au cinéma ! Tout est parfaitement dosé dans cette oeuvre ! On alterne entre les classiques moments d'humour des films du MCU - mais ici humour bien plus fin que les "prout-prout" d'un Taika Waititi sur Thor 3 et 4 - et des moments d'intenses émotions dans des séquences poignantes qui vous arracheront des larmes !

    Car le film est bien plus sombre que les productions habituelles de Kevin Feige. En effet, au début du film, Rocket est blessé par Adam Warlock  - joué par Will Poulter (point du film qui peut géner certains car le personnage plein de sagesses des comics est présenté ici comme un ado attardé - mais c'est une version jeune à peine sortie de son cocon). Rocket est donc dans le coma et ne peut être soigné sans neutraliser un "coupe-circuit" que lui a posé le Maitre de l'Evolution - interprété par Chukwudi Iwuji, un méchant qui torture les animaux et génocide des planètes entières et que vous détesterez à coup sur - celui-ci voulant protéger sa "propriété intellectuelle" ! On revient en effet dans des flash-backs nombreux et conséquents sur la "création" de Rocket !

    Les relations entre les personnages sont aussi très bien écrites ! Peter Quill ne se remets pas d'avoir perdu sa Gamora dans les deux derniers films Avengers en date et sombre dans l'alcool. Gamora d'un passé alternatif qui a rejoint les Ravageurs (c'est toujours un plaisir de retrouver Stallone !). Nebula se voit confier une place plus conséquente dans l'équipe et veille un peu sur Star-Lord à la place de sa soeur. Groot a bien poussé et est maintenant mastoc ! Drax est toujours aussi naif mais également avec un grand coeur ! Et notons aussi la présence de deux pièces rapportées, Kraglin, joué par Sean Gunn - qui a hérité de la Flèche de Yondu - et la chienne russe télépathe Cosmo (qui est un mâle il me semble dans les comics) !

    Nos héros reforment donc la fine équipe et cherche à désactiver le "coupe-circuit". On a droit à une escapade sur un astre organique un peu dégoutant et a une visite de la Contre-Terre. Et évidemment, on a tout notre saoul de scène d'action dont un très spectaculaire et magnifique plan-séquence de combat dans un couloir contre les sbires mutants du méchant qui restera une scène d'anthologie et un moment-fort du film parmi tant d'autres.

    Le Maitre de l'Evolution tient à récupérer Rocket - qui adopte enfin son nom de Raccoon (et dont on découvre que c'est un Terrien) - car la Créature a dépassé le Créateur en faisant preuve d'imagination. Le méchant souhaite donc disséquer son cerveau. Un méchant totalement mégalomane qui se prend pour Dieu et veut supprimer l'imperfection dans l'Univers. Un projet encore plus délirant que le génocide de Thanos.

    Je ne reviens pas sur le casting pour ne pas alourdir mon article mais on retrouve les mêmes : Chris Prat, Zoe Saldana, Vin Diesel, David Bautista, Pom Klementieff,  Bradley Cooper et Karen Gillan.

    Bref, je vous recommande chaudement ce film car c'est l'un des meilleurs Marvel Studios jamais sorti et le meilleur de la Trilogie des Gardiens de la Galaxie. Les effets spéciaux sont au TOP cette fois-ci et la B.O. qui puise encore dans la culture pop est très sympa ! Et à la fin, une page se tourne car on nous fait comprendre que l'actuelle équipe se sépare et une nouvelle se forme !

    Un grand merci à James Gunn pour cette petite pépite !

    Défi Film N°8.

    A bientôt !

     


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  • Je viens de terminer ce dimanche soir la lecture du roman de Thierry Hesse, écrivain de Metz, intitulé Le roman impossible. Et j'ai beaucoup aimé cet ouvrage ! Peut-être parce qu'il parle du quotidien et du travail d'un écrivain, Samuel Richard, alter-ego de l'auteur et aussi parce qu'il comporte toute une partie métatextuelle ! De manière générale, j'aime bien tous les livres qui se rapportent au travail de l'écriture !

    Mais Le roman impossible est aussi une oeuvre dédale, un labyrinthe qui compte nombre de digressions, nous entrainant notamment en Algérie durant la Colonisation avec le Duc d'Aumale, en Iran en 2006 partager le triste sort d'une femme iranienne condamnée à être lapidée, nous narre des épisodes dermatologiques, nous ramène à la Guerre d'Algérie, nous fait entrer dans le bureau de François Mitterrand !

    Mais au coeur de l'Histoire, il y a le "roman de Malik" sur Malik Oussekine car Samuel Richard, choqué par ce crime de la république commis par deux brutes de l'ancêtre de la Brav-M si appréciée actuellement de Macron. Mais Samuel n'arrive pas à l'écrire ce fameux roman, d'où le titre Le roman impossible.

    Il y a d'abord Eugène de Sabreuil, un orthodentiste issu de la noblesse française dont l'ancêtre le Duc d'Aumale, Henri d'Orléans, un des fils de Louis-Philippe a eu son honneur compromis par un écrit du politicien Eric Woerth qui quand il n'escroque pas des vieilles milliardaires écrit des livres comme Le duc d'Aumale : L'étonnant destin d'un prince collectionneur,  avec préface d'Alain Decaux et postface de S. A. l'Aga Khan. Cet affront cause de gros problèmes dermatologiques à Sabreuil qui cherche donc un "nègre littéraire" pour qu'il embellisse la biographie de son ancêtre en échange d'une rétribution rondelette et  son choix se porte sur Samuel Richard ! Mais l'écrit final de notre écrivain peignant le célèbre ancêtre avec une courtisane algérienne nommée Raja Bey va déplaire au commanditaire.

     Par la suite, en réponse à Eric Woerth qui parlait de "lapidation médiatique" à propos de l'Affaire Bettencourt (et relaxé en 2015 car la justice n'est pas la même pour "ces gens-là" que pour le manutentionnaire du coin quand bien même le crime ou délit de la personnalité fut avéré), Samuel parle du procès de Sakineh une docile femme iranienne, condamnée comme toutes les femmes de ce pays obscurantiste à n'être que la "bonniche" pour montrer au politicien français indigne ce qu'est une vraie "lapidation" ! On croise aussi au passage le Shah d'Iran.

    Mais tous ces détours, retardent l'écriture du "roman de Malik" ! Car c'est ensuite à la vie de Nora Bey - qui a perdu son fils Achour assassiné par des policiers français le même mois que Malik Oussekine, policiers couverts par l'Etat français corrompu - que s'intéresse notre écrivain ce qui retarde le projet d'écriture initial ! Et ça nous montre au passage que pour être policier en France, il ne faut pas avoir d'honneur ! Mais pas de craintes, l'IGPN "lave plus blanc" !

    Bref notre Samuel Richard est au fond écoeuré par la noirceur de ce monde qu'il amplifie par le pouvoir de l'écriture pour le dévoiler !

    Enfin, il y a un propos psychanalytique dans ce roman car Samuel "refoule" en quelque sorte le drame de Malik Oussekine en repoussant "le livre de Malik" ! Notre écrivain perdu connait aussi de graves problèmes de peau à la manière d'un symptôme de l'hystérique et comme Sabreuil avant lui ! Le mot de la fin vient de la bouche de son psychanalyste qui lui dit de ne rien changer à sa vie et que "la Prose [l'] aime".

    Un roman brillant qui ne cesse de surprendre et fait réfléchir sur l'état du monde !

    De nombreuses références historiques, philosophiques et sociologiques disséminées dans ce roman exigeant et inclassable de Thierry Hesse !

    Bref, j'en recommande la lecture !

    A bientôt !

     


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