• Alors que Marvel Studios enchaine les films et les séries dans son MCU, on pouvait craindre un certain essoufflement et des films de super-héros qui "se ressemblent tous", là-dessus arrive Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux, en septembre 2021, réalisé par Destin Daniel Cretton et c'est une véritable claque !

    Allons droit au but, avant de spoiler, ce film est une franche réussite tant point de vue du scénario, de l'écriture des personnages, avec des acteurs tous épatants... Visuellement c'est aussi très beau et le film est un mélange entre les genres super-héroïques, films de karaté et héroic-fantasy ! Et parlons-en des combats d'arts martiaux ! C'est magnifique, superbement chorégraphié et ça ressemble à de la danse ! Ce film marque un vrai renouveau dans le MCU.

    Shang-Chi, le héros, joué par Simu Liu, est très charismatique dans ce film. L'acteur est autant à l'aise dans les moments de légéreté que lorsqu'il doit révèler la vulnérabilité du personnage. Au début du récit, il fuit son passé à San Francisco sous un faux nom et exercant la profession peu reluisante de voiturier mais qui lui convient très bien. Il a pour sidekick la pétillante Katy - jouée par Awkwafina (qui doublait Raya dans Raya et le dernier dragon) dont on craignait qu'elle ne soit qu'un ressort comique mais le personnage est bien plus que ça et connait même une évolution.

    Wenwu, le père de Shaun/Shang-Chi est celui qui porte de nombreux alias dont le Mandarin et qui dirige depuis des millénaires la société des Dix Anneaux et qui doit sa puissance à des artefacts magiques, les fameux Dix Anneaux. Il est interprété par la légende Tony Leung dans le rôle d'un méchant Marvel très nuancé, évoluant comme jadis Killmonger dans une "zone grise", qui abandonne un temps ses projets machiavéliques pour l'amour et le bonheur avec une femme puis est rattrapé par son passé !

    Notre Mandarin rencontre son épouse en cherchant la dimension de Ta-Lo, un royaume de magie et de légendes où l'on trouve des oiseaux de feu et des cochons ailés ! Il est stoppé par Jian Li, jouée par Fala Chen et les deux tombent amoureux, ce qui fait renoncer le Mandarin à ses projets de conquête. Naissent alors Shang-Chi et Xialing, sa soeur qui une fois adulte est interprétée par Meng'er Zhang, une autre bonne surprise du film pour un personnage très intéressant qui dirige une arène de combat.

    Suite au décès de Jian Li,  le Mandarin entraine son fils à devenir un tueur puis perd ses enfants qui quittent le Foyer et reprend sa quête de Ta-Lo pensant que sa femme l'y attend et y est enfermée. En réalité, c'est une créature maléfique qui s'insinue dans sa tête pour le tromper en se faisant passer pour son épouse et inciter le méchant à la délivrer. Shang-Chi, Katy, Xialing vont s'y opposer et organiser la résistance sur Ta-Lo aux côtés de leur tante Jiang Nan, jouée par la star Michelle Yeoh.

    Vous l'aurez compris, ce film a surtout un casting asiatique et est le pendant pour l'Asie à Black Panther pour l'Afrique. Marvel a toujours été de toutes les luttes sociales et pour la diversité, particulièrement ces dernières années dans ses comics.

    Nos héros vont affronter leur père épaulé de ses hommes de main dont Razor Fist - joué par Florian Munteanu et à la tête de son armée de ninjas. Le final est une dinguerie avec un combat entre deux créatures titanesques qui auraient leurs places dans le MonsterVerse !

    Bref j'ai adoré ce film et je lui mets 16/20 (11/20 à Black Widow en comparaison, 18/20 à Avengers : Infinity War).

    Ben Kingsley fait son grand retour et le lien avec les films Iron Man en concluant ce point de l'histoire de fort belle façon.

    Il se dégage une certaine poésie de ce film. Cette fois-ci plus de doute, le MCU est bel et bien de retour en force !

    A bientôt !


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  • On continue notre analyse assez détaillée dans la mesure du possible de Bernard Stiegler !

    On a parlé précédemment du qui et du quoi. Le qui est bouleversé régulièrement par l'histoire du quoi, la société par les avancées technologiques. Elle a toujours un temps de retard, écrit Stiegler. Il y a un déjà-là commun qui voit se succéder les générations et le qui s'accomplit par rapport au quoi, ses prothèses.

    Mais au XXème siècle, un important changement survient, une "désorientation", la délégation des programmes aux machines. L'industrialisation entraine la perte du sentiment d'appartenir à une communauté, puisque la communauté le cède aux machines qui se passent des groupes ethniques.

    Et alors, on assiste à un décentrement de l'individu par la machine. C'est aussi le règne de l'automatisme contre l"intelligence et l'individuation. On a la planification technique avec le Taylorisme.

    De plus, comme le pointe André Leroi-Gourhan le célèbre préhistorien, il y a délégation du savoir dans l'automatisation, les archives numériques (la magnétothèque, l'hypertexte et l'internet).

    Le numérique appelle une nouvelle manière d'élaborer et de classifier les savoirs. Il y a extériorisation de la mémoire individuelle dès l'imprimerie. Avec l'imprimé émergent la philosophie moderne et le Protestantisme. Aucun cerveau humain ne peut désormais appréhender le contenu de toutes les bibliothèques, ce qui était encore possible avant la Renaissance. Fini les Pic de la Mirandole ! Tout ceci annonce aussi l'Intelligence artificielle.

    Dans l'évolution technique, on note que outil et langage sont désormais devenus machine et écriture d'un même mouvement.

    Parlons du style maintenant ! Il se dégage du déjà-là !  Mozart fait de la musique allemande, Proust de la littérature française mais la possibilité du style se dégage comme figure sur le fond d'un style déjà-là dont Mozart et Proust sont les plus hautes figures.

    Bref, le style est occurrence mais dans le même temps, il s'arrache à des déterminismes. L'industrialisation est- elle la fin du style, de l'idiome ?

    Ainsi Stiegler montre que l'obsession de l'Homme semble être la destruction du temps et de l'espace (le calendrier, l'architecture,...). Seul l'ermite se soustrait au temps et à l'espace ! Cependant le temps a priorité sur l'espace.

    Stiegler note aussi enfin l'évolution de la lecture vers des supports imagés (le cinéma, la télévision), la magnétothèque, dans le futur,  supports plus maniables et qui demandent moins d'effort ! Là encore pour gagner du temps ! Je vous renvoie vers son autre livre, De la misère symbolique et l'article que j'ai fait dessus et je vous dis à la prochaine fois !

    "Défi Lecture N°15-Bis".

    A bientôt !


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  • En 2018, sort Sans un bruit qui est un thriller horrifique de John Krasinski. Par les postulats de son scénario, le film reprend un peu le même exercice qu'un épisode de la Saison  4 de Buffy contre les vampires à savoir "Un silence de mort" ("Hush" en VO), un épisode "muet" !

    Nous sommes dans une énième variation d'un monde post-apocalyptique dont on ne nous dit pas comment on en est arrivé là ! Des créatures de cauchemars, super-prédateurs (aliens ou démons) ont envahi la planète et surgissent pour vous éventrer dès que vous émettez le moindre bruit. Et comme on n'a donc pas de son, pas de dialogues dans ce film où les protagonistes gardent  le silence pour leur propre survie, pas de longue scène d'exposition sur le pourquoi du comment, juste quelques coupures de journaux fragmentaires !

    En réalité, en cherchant l'info sur le net, j'apprends que les monstres sont d'origine extraterrestre, arrivés via une pluie de météorites, mais ce n'est pas trop mis en avant ou dit explicitement dans le film ou alors un détail m'a échappé ?

    On suit une famille du Midwest, les Abbott, constituée des parents, Evelyn - jouée par Emily Blunt - et Lee - joué par John Krasinski, des enfants, leurs fille Regan - jouée par Millicent Simmonds, fille sourde de naissance - et leurs fils Marcus - avec Noah Jupe dans le rôle -  et Beau - joué par Cade Woodward. Casting minimal dans une planète désertée !

    John Krasinski est à la fois réalisateur et acteur principal de son film et est marié à Emily Blunt à la ville ! On reste en famille.

    Le film s'ouvre par un drame initial ! En effet, un des enfants, du fait de la négligence d'un autre, commet une imprudence et est emporté par un des monstres.

    Puis la famille s'établit dans une ferme et garde le silence. Or Evelyn attend un enfant et vous voyez comme moi les problèmes qui s'annoncent, un bébé ça crie fatalement. Mais la famille a tout un système D pour parer aux éventualités.

    On découvre donc tout au long du film les règles de ce monde bizarre ! J'ai trouvé qu'il se dégageait une certaine poésie de ce silence contraint. Evidemment à un moment tout dérape avec une issue fatale mais la famille, les survivants, découvrent finalement le point faible des monstres et va pouvoir contre-attaquer.

    On doit admettre que ce film repose sur un postulat original et est un vrai exercice de style. Ce scénario inventif et brillant est signé par Scott Beck et Bryan Woods. L'actrice Millicent Simmonds est réellement sourde dans la vraie vie car le réalisateur ne voulait pas d'"une actrice entendante faisant la sourde".

    Le film a reçu de très bonnes critiques et met nos nerfs à rudes épreuves. Plus qu'un "Alien campagnard" ! Succès en salles aussi !

    Cet article est le 600ème que je réalise sur Overblog dans la catégorie "Cinéma" - donc 600 films sans compter les films X du Skyblog secret !

    A bientôt !


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  • Roland Emmerich est connu pour adorer et abuser des effets pyrotechniques. White House Down, son film de 2013 ne déroge pas à la règle ! On retrouve la recette qui a fait fureur depuis Piège de Cristal, un quidam se retrouve au milieu d'une prise d'otages à la Maison-Blanche et va buter à lui tout seul les terroristes un à un !

    La recette est là même à tel point qu'elle en reprend le cahier des charges ! Une équipe de télé qui s'avère être en fait des terroristes, le flic ou le garde du corps en congés, le membre de la famille innocente pris parmi les otages, la bande de mercenaires qui exige une rançon mais fait en réalité diversion, le petit génie de l'informatique qui épaule les terroristes...

    John Cale postule pour entrer au Secret Service du Président des Etats-Unis. C'est Channing Tatum qui endosse la peau de cet agent de choc et est chargé de protéger le président James W. Sawyer - joué par Jamie Foxx en chef d'état "baroudeur". Cale a mal choisit son moment pour faire visiter la Maison-Blanche à sa fille Emily Cale - jouée par Joey King car des néo-nazis, infiltrés par Martin Walker, le chef du Secret Service, joué par James Woods, qui a trahi ainsi sa collègue Carol Finnery, jouée par Maggie Gyllenhaal.

    Le chef des assaillants, c'est Emil Stenz - joué par Jason Clarke et ces gars-là ne plaisantent pas mais Jason Cale va vite leur rabattre leur caquet ! Notre héros doit protéger le président et sauver sa fille et les otages ! Tâches difficiles !

    Evidemment, ça pète de partout, le genre de divertissement à grand spectacle qu'on regarde pour se vider l'esprit ! Un défouloir en quelque sorte ! De la bonne baston sur fond de complot du complexe militaro-industriel américain ! Avec rien moins que comme enjeu, une apocalypse nucléaire par un des protagonistes mourants qui n'a plus rien à perdre !

    A bientôt !


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  • Les péripéties du petit groupe d'amis, Rachel, Monica, Phoebe, Ross, Joey et Chandler continuent dans déjà la Saison 7 de Friends - période 2000/2001. J'apprécie toujours autant cette "vieille" série indémodable à l'humour juste, mordant, fin voire subtil basé beaucoup sur le cocasse et l'absurde.

    A la fin de la Saison 6, Monica et Chandler se fiançaient ! Qu'ils sont mignons tous les deux et ils forment vraiment le couple parfait uni par un amour pur et sincère. Cette Saison 7 utilise cette romance comme fil rouge et se conclut d'ailleurs sur leur mariage !

    Mais les autres protagonistes ont des amourettes aussi ! Comme Rachel qui va sortir avec Tag - joué par Eddie Cahill, son jeune assistant chez Ralph Laurens. Le jugeant trop immature, elle finira par rompre avec le beau gosse si drôle quand il fait semblant "de parler au téléphone avec son sexe" !

    Ca déménage aussi pas mal au cours de cette Saison. Pour laisser de l'intimité à Chandler et Monica, Rachel emmènage chez Joey et Phoebe part s'installer chez Ross.

    Joey connait des succès à la télé même si son parcours professionnel demeure toujours aussi chaotique. Il est viré de "Mac and Cheese" où il donne la réplique à un robot puis retrouve le rôle du mythique Dr Drake Ramoray dans le coma puis greffé du cerveau d'une femme. Hélas il rate la consécration aux Soap Awards toujours pour "Des jours et des Vies" ou "Les Jours de notre Vie". Feuilleton qui existe réellement !

    Ben, le fils de Ross, a lui bien grandit et est désormais en âge de faire les bêtises que lui enseigne "Tante Rachel" ! Mine de rien, on voit que le temps passe dans la série.

    On a la surprise de retrouver l'interprète de Ross, David Schwimmer, à la réalisation de plusieurs épisodes qui ne détonnent pas dans cette Saison 7. Pour tout vous dire, je n'ai pas fait gaffe si il était déjà à ce poste dans les précédentes Saisons mais c'est fort possible !

    Toujours des stars des années 1990 et 2000 en guests dans la série dans le vent ! On a ainsi la James Bond Girl Denise Richards qui joue Cassie la jolie et envoutant cousine de Ross et Monica qui exerce un certain charme sur nos héros à grands coups de démélages de cheveux et de ralentis langoureux. On a aussi Winona Ryder qui joue une copine étudiante de Rachel qui l'a embrassée à la fac. La grande Kathleen Turner incarne le père transsexuel de Chandler et Gary Oldman joue un acteur, partenaire de Joey.

    Le mariage avance ! Monica découvre que ses parents ont dépensé l'argent qui devait servir à la cérémonie et que ses affaires d'enfance ont pris l'eau et le moisi dans le garage familial.

    Enfin, nos héros prennent 30 ans !  A l'instar de Rachel Green.

    Bref, c'est toujours aussi excellent ! La Saison se conclut par le mariage et le téléspectateur est amené à comprendre de manière subtile que Rachel a fait un test de grossesse positif. Qui est le père e ce qu'elle va faire du bébé sera sans doute au coeur de la Saison 8 ! Plus que trois Saisons avant la conclusion !

    A bientôt !


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  • La Technique et le Temps est la grande somme de Bernard Stiegler qui devait comporter 6 ou 7 tomes mais n'en a que trois. Le décès prématuré du philosophe à l'été 2020 a hélas interrompu cette oeuvre. Nous allons nous intéresser présentement au Tome 2 de ce corpus, tome intitulé "La Désorientation".

    Stiegler commence par faire un rappel de l'évolution de l'écriture, des pictogrammes à l'écriture alphabétique des Phéniciens en passant par l'écriture phonologique.

    La technique/l'écriture en l'occurrence, va plus vite que la société et produit un effet de sidération qui conduit au concept cher à Stiegler de "redoublement épokhal" ! La société va s'adapter à ces nouveaux outils comme elle le fera par la suite avec l'imprimerie puis le numérique et internet.

    La Technique et le Temps - Tome 2 : La Désorientation (1ère partie) - Bernard Stiegler

    Mais surtout, c'est l'écriture qui inaugure la scientificité de l'Occident.

    Stiegler analyse donc Barthes pour la photographie et Bottero pour l'écriture et en tire des notions proches.

    Dans le chapitre suivant, le chapitre 2, Stiegler écrit que "c'est le déterminisme de l'individu qui pose son inscription dans le groupe ethnique qui constitue un "déjà-là".

    Le groupe ethnique suppose et rabaisse l'individualisme via l'écriture et la technique.

    Pendant des siècles, le quotidien des hommes a été immuable. Mais depuis le XIXème siècle, le temps s'est accéléré et est apparu la notion de progrès ! Avec l'Ere scientifique et industrielle, tout est devenu changement et l'homme (le qui) est désormais dépendant des objets, ses prothèses (le quoi).

    Le qui et le quoi sont dans une relation transductive écrit Stiegler et les systèmes de communication - depuis l'écriture, l'imprimerie, la radio, la télé, en passant par le cinéma et jusqu'à l'informatique et internet, n'ont cessé d'évoluer pour s'adapter aux changements induits par l'explosion de l'industrie. L'Homme est dépendant de la technique et de la technologie qui constituent sa mémoire  épiphylogénétique, autrement dit son héritage !

    La faute à Epiméthée qui n'a pas doté l'Humanité selon le Mythe ! L'Humain est donc dans un état de "désorientation" car le social , la société, n'arrivent plus à s'adapter à la technique car cette dernière avance trop vite ! Le "redoublement épokhal" ne peut plus se produire et on est "sidéré" ! Stiegler analyse ceci au début  dans les 4 chapitres du tome 2 de La Technique et le Temps s'intitule "La Désorientation".

    Stiegler explique ensuite que ce qui nous inscrit dans l'historialité, c'est la présence du déjà-là, les objets déjà présents bien avant notre naissance dont les récits des Historiens où les photographies ne sont qu'une petite partie. On revient à la question des traces hypomnésiques, des documents et de l'écriture orthographique qui dit aussi le Droit !

    Stiegler s'appuie sur La Chambre claire, ce texte de Roland Barthes où le sémiologue est frappé par la photographie de sa mère alors décédée qui revient comme un spectre, figure du passé pourtant présente à travers la photo ! Rapport entre studium (le spectateur via la photo - la culture) et punctum (la photo qui touche le spectateur).

    Il y aurait beaucoup à dire sur La Chambre claire mais nous y reviendrons  le jour où j'analyserais l'oeuvre de Barthes.

    L'Homme prend conscience de son "je" lors du stade du miroir mais par la même aussi de son incomplétude et de sa néoténie ! La photographie et le cinéma sont échos là où le miroir est Narcisse et Pandore. Finalement, l'homme recours aux prothèses et le qui se  révèle dans le quoi qui porte aussi l'historialité du quoi.

    La technique est en fait une pensée du temps.

    Ave l'écriture, apparaissent l'Histoire, le Droit, la Poésie, la Philosophie, la Science, la Religion... Elle se veut exactitude et a une visée communautaire. Mise par écrit, la loi ne peut plus être ignorée. De plus, ceci ouvre à l'interprétation, à l'herméneutique et à la glose.

    Enfin,  lorsque je lis un texte de Platon, sauf feinte, j'accède à la pensée  de Platon.

    L'écriture raconte notre passé  et quand nous nous réapproprions les théories mathématiques, nous les réactualisons.

    Et l'écriture conduit aussi à l'autonomia, le citoyen éclairé. La prothèse est déjà là qui nous inscrit dans le temps,  le qui. Nous poursuivrons cet exposé dans la seconde partie !

    "Défi Lecture N°15".

    A bientôt !


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  • Ken Follett est un auteur grand public, spécialiste des romans historiques et d'espionnage. C'est dans ce deuxième genre que se situe Code Zéro, un roman haletant et bien ficelé, basé et qui brode sur un fait divers réel survenu en 1958, le retard à l'allumage de la mise en orbite du premier satellite américain, Explorer I dans un contexte de Guerre Froide, les Soviétiques ayant grillé la priorité aux Américains en expédiant plus tôt leur Sputnik dans l'espace !

    Le roman s'ouvre par un type qui se réveille d'une mauvaise cuite dans les toilettes d'une gare ! Mais celui qu'un autre clochard appelle "Luke" est en réalité bien plus qu'un simple SDF ! Il connait les techniques de combat utilisées pendant la Seconde Guerre mondiale et a des connaissances approfondies sur le lancement des fusées !

    Et donc celui qui est en réalité le Docteur Claude Lucas, qu'on a rendu amnésique, va devoir rassembler les brides de sa mémoire et reconstituer son passé : fils d'une famille de riches banquiers, étudiant à Harvard, combattant pendant le conflit contre les nazis et actuellement acteur sur le lancement d'Explorer I qui doit justement avoir lieu dans moins de 24 heures à Cap Canaveral en Floride ! Le compte à rebours est commencé !

    Luke découvre qu'il est marié à Elspeth Twomey, une jolie secrétaire sur la base des fusées, a pour amie, une femme d'origine juive nommée Billie Josephson, qui travaille dans une clinique psychiatrique à la découverte de la psyché humaine, son amour de jeunesse qui a épousé Bern Rothsten par la suite et Anthony Carroll, un haut placé de la CIA qui n'a de cesse de "neutraliser" notre héros affirmant que Luke est un espion communiste qui veut saboter le satellite. A cette fin, Anthony a utilisé les travaux de Billie depuis la Guerre sur le contrôle mental pour effacer la mémoire du Docteur Lucas!

    En fait, dès qu'Anthony accuse Luke d'être un Rouge la suite est assez prévisible et on se doute qui sont les vrais espions et que le Docteur Lucas a été en réalité rendu amnésique car il voulait les dénoncer ! L'apogée du récit est une lutte effrénée sur une  plage pour empêcher les traitres d'appuyer à temps sur le bouton d'autodestruction de la fusée ! Le Camp du Bien va évidemment l'emporter !

    On sent que Follett peaufine ses romans dans les moindres détails - ici aussi au moyen de flash-backs au moment où le héros retrouve ses souvenirs - donnant un aspect de réel. J'ai beaucoup aimé ce roman même si je considère Follett comme de la littérature facile et commerciale relevant plus du marketing. Mais je ne conserverais pas ce livre et en ferais profiter un usager de la Boite à Livres près de chez moi ! Livre qui m'a aussi été donné par mon pote François O. qui sans cela les jette !

    "Défi Lecture N°14".
     
    A bientôt !

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  • Les romans et la série The Witcher dépeignent un univers d'héroic-fantasy sombre et violent, peuplé de monstres et de magiciennes où le fer parle plus souvent qu'il ne faut. Je suis en train de visionner la Saison 1 de cette série (la Saison 2 arrive bientôt !) mais Netflix nous offre à l'été 2021 un film d'anmation préquel- spin-off autour de Vesemir le mentor et collègue de Geralt.

    Vesemir est donc un sorceleur et cet animé, au dessin magnifique, nous raconte en quelque sorte la chute de l'Ordre, suite à la cupidité de certains sorceleurs. En effet, à la perspective de ne plus avoir de monstres à occire, leur nombre étant en diminution du fait de l'efficacité des chasseurs, des sorceleurs, menés par Deglann, mènent des expériences, notamment sur des jeunes filles elfes, pour créer d'autres créatures infernales. Vesemir va découvrir cette "machination" et s'y opposer mais il est déjà trop tard car les partisans de la sorcière Tetra se rassemblent pour annihiler l'Ordre.

    Le récit a dans ses thèmes récurrent l'idée de la différence et de l'acceptation de l'autre. Les sorceleurs sont aux yeux des humains ordinaires, eux-mêmes des monstres, crées par la magie de vieux mages, chasseurs immortels dotés de capacités surhumaines et soupçonnés à juste titre d'être devenus cupides !

    Le film revient sur la jeunesse de Vesemir et sa formation de sorceleur et ça ne rigole pas ! L'Ordre n'hésite pas à faire trépasser de morts violentes des foules de jeunes garçons pour trouver la perle rare ! Cet univers est violent - un peu trop d'ailleurs, fait un peu dans la surenchère à ce niveau et c'est pour ça que j'ai du mal à accrocher ! - et les premières minutes du film avec ces trois gamines réduites en charpies sanguinolentes par une créature des bois donnent le ton !

    Bref, les fans de cet univers devraient y trouver leur compte mais moi, ça ne me donne pas plus envie de finir la Saison 1 ! Verrais peut-être mon jugement et mon évaluation à la hausse, l'avenir le dira !

    C'est réalisé pour Netflix par le Studio coréen Mir.

    A bientôt !


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  • Voilà une série qui ne paie pas de mine, sur laquelle, il n'y a pas eu énormément de publicité mais qui est pourtant une petite pépite ! Pleine de surprises, de bonnes idées et de rebondissements ! Cette série, c'est Zoo qui dépeint une nouvelle Apocalypse ! Mais après les météorites, après les Kaijus, les cyborgs, les aliens et les zombies, cette fois, ce sont les animaux qui vont causer la perte de l'Humanité !

    "Depuis des millénaires, l'Homme a toujours maltraité les bêtes !"  Descartes ne les considérait-t'il pas comme des machines dénuées de sentiments, juste bonnes à être exploitées comme le reste de la Nature !? Et si les bêtes décidaient de riposter ? Au départ, il y a les théories fumeuses d'un scientifique à moitié fou qui détecte un changement dans le comportement et dans les pupilles des animaux !

    Ce savant fou, c'est le père de Jackson Oz, un biologiste américain - fils joué par James Wolk - fils qui est bientôt témoin d'attaques concertées de lions au Botswana avec son ami Abraham Kenyatta, un local - joué par Nonso Anozie. Le duo sauve la Française Chloé Tousignant - jouée par Nora Arnezeder (une actrice tout aussi française qu'on a vu récemment dans Army of the Dead de Zach Snyder) - et qui est aussi une agent de la DGSE, les services secrets français. Dans le même temps, à Los Angeles, la journaliste/blogueuse Jamie Campbell - jouée par Kristen Connolly - rameute Mitch Morgan, un vétérinaire, - joué par Billy Burke -  à l'occasion d'un accident dans un zoo  - pour enquêter sur les activités de Reiden Global, une multinationale à la pointe des biotechnologies !

    Les attaques d'animaux vont se multiplier aux quatre coins du globe : lions, ours, loups, chats, chiens, rats, oiseaux,... Toute la faune est déchainé et à la fin de cette Saison 1, on comptera plusieurs dizaines de milliers de morts parmi les humains ! Nos cinq héros vont être rassemblés pour former une équipe par un commanditaire qui reste dans l'ombre mais qui en fait joue double jeu avec Reiden Global !

    La série prend souvent des directions inattendues et c'est très plaisant ! Les scénaristes sont visiblement inspirés et multiplient les surprises comme ces mutations d'animaux ! Ca tourne assez vite au film catastrophe ou au film d'horreur ! La série joue sur plusieurs registres et on pense à tous ces films avec des animaux déchainés depuis Les Oiseaux d'Hitchcock jusqu'aux araignées, serpents et autres !

    Notre fine équipe comprend qu'un vecteur génétique façon OGM a fait muter les animaux sur toute la planète et il faut alors trouver un remède ! Mais la Nature semble s'y opposer et on assiste à plusieurs coups du sort ! Il faut aussi lutter contre les agents corrompus de la multinationale maléfique. Les personnalités et motivations des personnages sont aussi bien développées et la Saison se conclut sur un cliffhanger assez intéressant !

    Bref, j'aime bien cette série Netflix qui après un début mollasson, se révèle une bonne surprise ! D'autant qu'il semblerait que Zoo prenne un chemin assez SF dans ses Saisons 2 et 3 ! Faut-il exterminer toute la faune en dernier ressort ?

    La série est librement inspirée du roman Zoo  de James Patterson et compte donc 3 Saisons !

    A voir donc !

    A bientôt !


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  • J'ai déjà eu l'occasion de vous parler des 4 séries de comics ongoing Star Wars interconnectées publiées par Marvel depuis 2020, se situant entre Episode V et Episode VI : Star Wars, Dark Vador et Bounty Hunters. Mais c'est de la quatrième série, publiée avec un peu de retard par chez nous en France : Docteur Aphra, l'archéologue sans scrupules et sans attaches de cette galaxie !

    Je sais que je dois encore vous rédiger si je ne me trompe pas les reviews sur les deux derniers tomes de la première série de 2017 mais ça viendra en temps voulu, passons pour le moment au tome 1 de cette seconde série : "Destin et fortune" !

    Aphra y fait ce qu'elle sait faire de mieux, la chasse aux artefacts anciens et potentiellement dangereux.  Notre Indiana Jones de l'espace a recruté une nouvelle équipe composée de Krrsantan le Noir, le Wookiee, et d'une espèce de jeune vaurien débrouillard nommé Chance. Elle est alors contactée par Detta Yao, une étudiante déconsidérée de l'Académie de l'Ombre qui souhaite finir sa thèse en trouvant les mythiques anneaux de Vaale. Petit détail, ces anneaux qui confèrent vie éternelle et fortune sont accessoirement supposée maudits !

    Pour compléter son équipe, Chelli Aphra contacte et recrute une autre archéologue avec qui elle était très proche (petit rappel : Aphra est lesbienne), le Docteur Eustacia Okka.  Direction la planète Dianth et une cité perdue et hantée, aux ruines parsemées de pièges mortels et de spectres hurlants !

    Mais Aphra n'est pas la seule sur le coup et on découvre le nouvel antagoniste de la série, un certain jeune milliardaire nommé Ronen Tagge, qui se plait à collectionner les oeuvres d'art rares et surtout à les détruire par vanité ! On connait déjà la famille Tagge ! Cassio Tagge est un général de l'Empire qui apparait dans l'Episode IV  de 1977 mais surtout Marvel avait précédemment développé cette famille de puissants industriels, militaires et scientifiques dans sa première gamme de comics Star Wars entre 1977 et 1986. On est donc appelé à retrouver Domina Tagge, la tante de Ronen, dont la prestance orne la dernière page de ce récit, annoncant une suite problématique pour Aphra !

    Notre héroïne affronte les sbires de Ronen et va subir deux trahisons ! Elle mettra bien sûr la main sur les anneaux et devra se confronter au méchant du récit mais saura par la ruse se tirer d'affaires !

    On retrouve Aphra avec plaisir dans une histoire qui prend une nouvelle direction mais reste pour le moment anecdotique. Le scénario est signé Alyssa Wong, une artiste américaine d'origine chinoise et philippine (le personnage d'Aphra a des traits asiatiques) qui apporte ici de nouveaux éléments d'histoire pour la suite. C'est Marika Cresta, une dessinatrice formée notamment par Sara Pichelli qui met en image ce premier arc.

    A bientôt !


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  • La fin de la série d'animation The Clone Wars de Dave Filoni avec sa Saison 7 très attendue (voir mon article !) a marqué la fin d'une époque qui a commencé en 2008. Mais le réalisateur-producteur, "héritier spirituel de et formé par George Lucas" a encore plein d'autres histoires à raconter (ne serait-ce qu'en séries-live avec The Mandalorian, The Book of Boba Fett ou Ahsoka). Mais en attendant, il poursuit le récit des conséquences de la Guerre des Clones dans Star Wars - The Bad Batch dont la Saison 1 diffusée sur Disney + vient de se terminer, au terme de 16 épisodes, là à la mi-août 2021 !

    "The Bad Batch", c'est la Clone Force 99 ! C'est un escadron de 4 "super-clones" modifiés, des soldats d'élites qui seront ensuite considérés comme des rebuts, créés par les Kaminoens , experts en génie génétique ! On avait fait connaissance avec eux dans le premier arc de la Saison 7 de The Clone Wars où on pouvait voir leur efficacité ! La Clone Force 99 est constituée de Hunter, le leader pisteur (au look évoquant Sylvester Stallone), Wrecker, la brute au grand coeur, Tech, le spécialiste, comme son nom l'indique, en technologie et Crosshair, le tireur d'élite revèche ! Dans l'arc de The Clone Wars, l'équipe se voit adjoindre un clone régulier, un "Reg" en la personne d'Echo, un ami du Capitaine Rex que les Séparatistes ont transformé en mi-homme, mi-machine ! Ces cinq là sont les meilleurs dans leur domaine même si Tech et Echo sont un peu redondants !

    La Guerre des Clones vient de s'achever par la victoire de la République que Palpatine/Dark Sidious transforme aussitôt en "la première puissance galactique impériale" ! De grands changements sont à venir et pas pour le meilleur ! De quel côté va se ranger le Bad Batch ? On a vite la réponse quand Hunter couvre la fuite de Caleb Dume (qui deviendra Kanan Jarrus) quand l'Ordre 66 est déclenchée devant les yeux éberlués de l'Escadron et voit la mort de maitre Depa Billaba (dans une réécriture de la BD Kanan ! Comment ça Filoni manque de respect pour les autres auteurs ?).

    Nos héros vont désactiver leurs puces qui n'ont pas fonctionné au cours de la Saison et vont prendre la tangente avec Omega, une autre clone de Jango Fett au même titre que la Clone Force 99, mais une fille,  encore une enfant, leur soeur en quelque sorte ! Fuite de Kamino et entrée dans la clandestinité mais sans l'un d'entre eux, Crosshair, qui a décidé de rester fidèle à l'Empire !

    On voit notamment la transition République/Empire, peut-être un peu trop rapide mais comme on ne voit pas la temporalité ! Fichage de la population (dans le même esprit que le pass sanitaire de Macron ?), destruction des vestiges de l'armée droïde, mise sur la touche de l'armée de clones par des recrues, des conscrits et des engagés volontaires de différentes planètes, et à la fin de la Saison, destruction du complexe de Kamino - une page se tourne ! On se demandait pourquoi on ne voyait pas les Kaminoens dans la Trilogie originale, on sait pourquoi maintenant, ils ont été éradiqués par la poigne de fer de l'Empire comme les Géonosiens plus tard ! Et les derniers Kaminoens, on le devine, sont mis à l'oeuvre sur le plan de clonage de l'Empereur lui-même qu'on voit dans The Mandalorian  et dans L'Ascension de Skywalker !

    On voit aussi la mise au pas des planètes : Saleucami, Raxus Prime (un monde séparatiste) et Ryloth ! L'occasion de revoir des personnages connus comme Saw Gerrera ou la famille Syndulla (avec Cham, Hera et Chopper) et aussi Rex !

    Nos héros se réfugient dans la clandestinité pour aussi échapper à des chasseurs de primes (dont Fennec Shand, toujours de  The Mandalorian, ici en modèle animé 3D et plus jeune) car les Kaminoens veulent en secret de l'Empire remettre la main sur Omega - mais un terme sera mis à leurs projets par la violence des Impériaux ! L'équipe se réfugie alors sur Ord Mantell chez une vieille Trandoshan bourrue mais fiable nommée Cid qui deviendra leur commanditaire. On découvre aussi un peu, encore plus la pègre, dans cette série !

    Que dire des épisodes ? J'ai bien aimé pour ma part ! L'animation s'améliore d'épisode en épisode, de Saison en Saison et de série en série ! Beaucoup de fans ont reproché le côté "filler" de certains de ces épisodes - qui ne feraient pas avancer l'histoire (faut revoir votre définition du terme "filler" les mecs, qui vient des animes par rapport aux mangas !). Moi, je me dis que ce n'est que la Saison 1 et les choses se mettent en place et vont surement se bonifier et s'améliorer avec le temps - Une Saison 2 est annoncée pour 2022 à peine la Saison 1 finie ! Les premières Saisons de  The Clone Wars étaient très moyennes mais on a vu sur quel coup de maitre s'est terminé cette série donc j'ai bon espoir !

    Voilà, je ne vous en dit pas plus et vous laisse découvrir cette série par vous-même qui se conclut sur une sorte de statu-quo pour la Clone Force 99 toujours en fuite !

     A bientôt !


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  • Quoi de mieux qu'un bon gros Thriller en plein coeur de l'été ? C'est ce que nous offre David Baldacci dans son roman paru dans les années 1990, Une femme sous contrôle, qui parle de trahison, de manipulation ainsi que de piratage informatique. Le livre n'évite pas les clichés et aussi pour ce qui concerne internet alors naissant les grandes naïvetés comme "internet va mettre fin à la misère, au crime et à la guerre" - mais passé tout ceci, l'intrigue est bien ficelée, complexe et on est très content à la fin du récit quand tout s'emboite parfaitement.

    Jason Archer est un employé de Triton Globals, une grosse société dirigée par Nathan Gamble et son second Quentin Rowe, versée dans les hautes technologie. Notre analyste Jason vient de réaliser un audit informatique et a découvert des informations compromettantes qu'il pense alors révéler à une tiers partie mais qui tombe en réalité dans un piège, se fait kidnapper !

    La disparition de Jason se fait concomitamment avec le crash d'un avion de ligne que l'employé modèle aurait dû prendre mais qui a en réalité causé la mort du président de la Fed qui était à bord ! Les deux affaires sont-elles liées ? C'est ce que va devoir découvrir Lee Sawyer, un enquêteur très tenace qui va s'eprendre de Sidney Archer, l'épouse (la veuve  ?) de Jason qui travaille elle pour un cabinet d'avocats qui représente les sociétés Triton et RTG qui se battent toutes les deux pour le rachat d'une troisième boite, Cybercom !

    Tout se passe sur fond de complot industriel et d'échange d'infos confidentielles ! RTG est dans le collimateur mais on comprendra vite que c'est un leurre, le coeur du mystère étant la Fed et ses pouvoirs de contrôle des taux de change. Un chantage sera mis à jour. Et Sidney devra échapper à Kenneth Scales, un tueur sadique, homme de main du mystérieux commanditaire qui dirige tout dans l'ombre ! 

    La jeune femme fera preuve de ressources et fera tout son possible pour décoder une disquette que lui a expédié son mari.

    Voilà un bon livre, surtout dans sa deuxième moitié quand tout commence à se mettre en place ! Un livre qui m'a été donné par mon collègue de travail, François O. mais que je ne vais pas garder dans ma bibliothèque allant le déposer dans la Boite à Livres la plus proche de chez moi !

    C'est le genre de roman à l'imagination débridée mais à l'intérêt littéraire limité (même si c'est une traduction) ! Pas le genre de "bouquin moisi" que je lis pour reprendre la façon dont un pote à moi, Gautier, parle de mes classiques de la littérature, les Balzac, les Hugo ! Nul doute, hein Gautier, que Bernard Werber et Ken Follett, c'est mieux ? Moi j'appelle ça du marketing pas de la littérature, d'ailleurs les libraires chez qui j'ai fait un stage en mai 2019 répugnent à mettre du Follett en vitrine c'est dire !

    Voilà, donc en conclusion, Une femme sous contrôle est du bon divertissement mais pas un truc inoubliable ! Mais on parle de tout sur ce blog !

    "Défi Lecture N°13".

    A bientôt !


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  • L'acteur martial Jean-Claude Van Damme, en plus d'être "aware" s'est toujours surinvestit dans ses films pensant le moindre geste, la moindre mimique, la moindre cascade - et sur la fin de sa carrière, il se lance plutôt dans le genre autoparodique et la comédie. Exit Bloodsport, Universal Soldier, Full Contact, Kickboxer  et autres films cultes et place au nanard Le Dernier Mercenaire de David Charhon, arrivé directement sur Netflix.

    Je m'attendais à une comédie pas très fine mais là on bats les sommets de balourdises ! Ce film est d'une nullité abyssale ! Avec un Van Damme sans expression, des dialogues à s'étouffer de gêne, des clichés à foisons (sur les services secrets, la République, les "racailles" de Banlieue). Ce navet ne m'a pas arraché un sourire ! Netflix avec des films pareils s'enfonce dans la médiocrité !

    Van Damme est Richard Brumère, surnommé "la Brume", un mercenaire légendaire, insaisissable et invincible qui suite à une opération foirée au Soudan négocie une immunité pour son fils qui vient de naitre. Le fils, des décennies plus tard, c'est Archibald Al Mahmoud, joué par Samir Decazza, qui suite à une "bavure" d'un fonctionnaire zélé voit ses privilèges sauter or une crapule utilise l'identité et donc l'immunité d'Archibald pour faire du traffic de drogues et d'armes ! Brumère va devoir protéger son fils et renouer les liens avec lui puis démasquer le criminel !

    "Que sont-il allé faire dans cette galère ?". On se pose la question pour Patrick Timsit,Valérie Kaprisky, Miou-Miou et Eric Judor ! C'est poussif et bancal ! Pour compléter le casting, on a la jeune actrice Assa Syla, qui joue une "racaille" et Alban Ivanov, le fonctionnaire "zélé".

    J'espérais une bonne surprise mais suis grandement déçu ! Rien à retirer, à garder de ce flop ! Comme Bruce Willis, les fins de carrières de nos légendes des années 1990 font peine à voir ! Je n'ai regardé ce Dernier Mercenaire jusqu'à la fin que par conscience professionnelle pour ce blog mais aurais tout aussi bien pu m'en dispenser ! Van Damme est cependant toujours aussi en forme dans les scènes d'action qu'on pourrait à la limite sauvées !?

    Je ne m'appesantit pas plus longtemps car ce "film" n'en vaut pas la peine !

    A bientôt !


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  • Dwayne Johnson est l'acteur "bankable" du moment et il avait déjà collaboré avec le réalisateur Brad Peyton dans le nanar San Andreas. On retrouve le duo, en 2018,  dans Rampage : Hors de contrôle, qui tient à la fois du genre SF, aventure-action et film de kaijus, inspiré d'un jeu vidéo de 1986 du même nom, Rampage (voir le billet que j'ai consacré à ce jeu vidéo !). Nos monstres attaquent la ville et détruisent hélicos, tanks et avions dans la ville de Chicago comme dans la borne d'arcade - Chicago à nouveau ravagée comme elle l'était déjà dans la saga Transformers !

    Davis Okoyé - joué par notre monsieur muscle - est un primatologue, ancien militaire et chasseur de braconniers, qui a jadis sauvé George, un gorille albinos des machettes d'une bande de tueurs. Davis n'a guère de sympathie depuis pour le genre humain et a créé une sorte de relation fraternelle avec son animal protégé préféré avec qui il communique par la langue des signes. Tout va désormais bien dans le meilleur des mondes !

    Mais une famille de milliardaires, les Wyden, le frère Brett et la soeur Claire  - joués respectivement par Jake Lacy et  Malin Akerman, des Elon Musk maléfiques (comment ça Elon Musk est maléfique !?) mènent des expériences de génétique avancée pour créer des armes biologiques à bord d'une station spatiale notamment ! La station explose et des échantillons se retrouvent sur Terre, contaminant un loup (Ralph), un alligator (Lizzie) et notre bon George !

    Les animaux vont alors attendre une taille gigantesque accompagnée d'une férocité sans bornes ! Davis perd vite le contrôle de George mais bénéficie de l'aide du Dr Kate Caldwell, jouée par Naomie Harris, une généticienne et biochimiste dont les Wyden ont détourné les travaux.

    Ajoutez à cela Jeffrey Dean Morgan (Negan dans The Walking Dead bien sûr !) qui joue l'agent Harvey Russell, d'une "Autre Agence Gouvernementale" ! Un allié de notre duo de héros, Davis et Kate !

    Les Wyden vont tout faire pour récupérer leur précieux matériel génétique et c'est ce qui causera leur perte ! Bien sûr un antidote existe et George reviendra du "Côté Lumineux de la Force" ! Le gorille affrontera les deux autres monstres dans un duel de titans !

    On a comme résultat un film sans prétentions et assez fun ! Du bon divertissement avec des effets spéciaux au top et un bon suspense à la fin ! Finalement une bonne surprise, bien meilleur que le fastidieux et oubliable San Andreas !

    Un film pouvant "satisfaire le public de bonne humeur pour un blockbuster sans cervelle" !

    A bientôt !


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  • Les séries Marvel de Netflix ont été annulées quand Marvel Studios a décidé de lancer ses propres séries, les excellentes WandaVision, Falcon & le Soldat de l'Hiver ou encore Loki ! Je suis presque à jour sur ses séries Netflix et c'est Iron Fist qui a clôt le bal avec sa Saison 2 après une Saison 1 qui a reçu de très mauvaises critiques !

    Quelque part, c'est un peu dommage car le dernier des 10 épisodes de cette Saison 2 annoncait des choses intéressantes pour une Saison 3 qui ne verra jamais le jour. Quoi que ? Des rumeurs font mention de Charlie Cox en Matt Murdock dans Spider-Man : No Way Home (dont on attend toujours le trailer !) et de Vincent d'Onofrio en Caid dans Hawkeye et Echo. Des Soft Reboots !

    Dans cette seconde Saison des aventures du Poing d'Acier de K'un-Lun, notre héros va être confronté à la convoitise de son frère d'adoption, Davos, qui complote pour lui voler son pouvoir. Davos  - joué par Sacha Dhawan - va s'associer pour cela avec Joy Meachum - toujours interprétée par Jessica Stroup.

    Tandis que Davos avance ses pions, Danny Rand - joué par Finn Jones - et Colleen Wing - jouée par Jessica Henwick - tentent de mener une vie plus paisible mais Danny continue de patrouiller dans le quartier et notre couple va se trouver face à une guerre des gangs entre les Triades des Hachettes et des Tigers - et venir en aide à un groupe de jeunes SDF un peu paumés.

    De plus, Danny fait la rencontre de Mary Walker - jouée par Alice Eve, une jeune femme qui semble perturbée ! Très vite, on apprend qu'elle a une dissociation de sa psyché et plusieurs personnalités, la douce Mary et la violente Walker - le personnage de Typhoïd Mary dans les comics - qui ici travaille en fait pour Joy et donc pour Davos !

    De son côté, Ward Meachum, joué par Tom Pelphrey, se débat avec les drogués anonymes et a une liaison avec sa marraine Bethany.

    Colleen Wing gagne en importance dans cette Saison 2 et vole même la vedette à Danny Rand ! J'adore cette fille, le personnage comme l'actrice qui l'incarne que les geeks ont pu voir ailleurs ! Elle est à la recherche de ses origines et c'est aussi une combattante hors-paire. Enfin, son association avec Misty Knight - qui fait des apparitions dans ces épisodes, toujours jouée par Simone Missick, se profile.

    Donc en fait, toutes les sous-intrigues sont liées et culminent lorsque Davos s'approprie le Poing d'Acier et blesse Danny Rand. Celui-ci se rend alors compte qu'il était addict à l'Iron Fist ! Ce pouvoir va aussi faire tourner la tête à Davos qui s'imagine en parangon de vertus et se lance dans un massacre de criminels dans Chinatown et alentours ! L'identité, nos objectifs dans la vie, le sens qu'on lui donne, la "mission", les dérivatifs comme les addictions, les mensonges qu'on se fait à soi sont au coeur de cette Saison 2 !

    A la fin de la série, le Poing d'Acier a un nouveau possesseur assez inattendu ! Le point fort de la série, ses combats mais pas que !

    J'ai bien aimé cette Saison 2 et la série commencait à gagner en qualité ! Reverra-t'on ces héros à l'avenir dans le MCU ? Je l'espère !

    A bientôt !


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  • Retour sur la franchise vidéoludique  de Capcom Resident Evil déclinée aussi en films (avec Milla Jovovich) et en séries d'animation. Si j'ai chroniqué ici tous les films avec l'actrice du Cinquième Elément, je vous avouerais que je n'ai jamais joué au moindre jeu vidéo de cette série et à vrai dire ne sais pas trop comment s'articulent tous les différents médias entre eux ! J'imagine que la série Resident Evil : Infinite Darkness - dont il est question ici - est canon avec les jeux vidéo mais pas avec les films de cinéma qui sont à part !

    La série de jeux vidéo est dans le genre FPS et Survival Horror. Un virus s'est répandu sur la Terre, qui transforme les gens en zombies (ce qu'au moins le Covid ne fait pas encore si ce n'est que lui il transforme nos dirigeants en abrutis quoi que pour la tête de l'Etat on avait déjà un terrain favorable !). Le point de départ est le drame de Raccoon City où deux personnages, Leon S. Kennedy et Claire Redfield, ont dû batailler à coups de pétoires pour se frayer un chemin au milieu des morts-vivants avant l'oblitération totale de la ville par le feu ! Le premier jeu de la franchise, pour rappel, est sortie en 1996 et la série d'animation dont il est question dans cet article est sortie le 8 juillet 2021 sur Netflix pour coincider avec les 25 ans de la franchise.

    Resident Evil : Infinite Darkness est donc une série d'animation en quatre épisodes d'à peu-près 25 ou 30 minutes chacun. Ca fait donc un film de 2 heures au total. Côté animation, c'est très proche - à dessein - du graphisme des jeux vidéo, loin de la qualité d'un Pixar et pour tout vous dire, je n'aime pas, trouve cela très moche ! Même si un effort a été fait pour se rapprocher de la réalisation d'un film live au niveau des positions de caméras.

    Claire Redfield fait partie de l'ONG TerraSave et découvre une première épidémie de zombies au Penamstan où a été impliquée l'unité de Marines Mad Dog dont fait partie Jason, le "héros du Penamstan". Plus tard, la Maison Blanche subit un piratage informatique et une attaque conjointe de zombies qui est repoussée par Leon, Patrick, Shen May et Jason. Ceci va créer des dissensions avec la Chine soupçonnée d'être l'instigatrice de ces actes.

    Leon, Shen May et Jason sont envoyés dans l'Empire du Milieu pour infiltrer un labo d'armes biologiques mais Shen May et Jason poursuivent leur propre agenda. On découvre qu'un ministre américain tenait les Mad Dogs et donc Jason sous sa coupe au moyen d'un antidote. Un de nos héros va être tué et un autre se transformer en monstre et vouloir tout révéler au monde en instaurant la terreur généralisée ! Deux autres de nos héros vont devoir le contrer !

    Rien de bien nouveau donc au niveau du scénario à base d'épidémies de zombies et de complots gouvernementaux. La série a un happy-end mais non sans pertes donc. Je sjuis assez mitigé sur le résultat final mais ne suis pas vraiment fan de cette franchise à vrai dire comme je vous ai fait comprendre au début de l'article. Je dirais une série dispensable !

    Information prise, cette série se situe entre les jeux vidéo Resident Evil 4 et Resident Evil 5.

    La musique est de Yugo Kanno et c'est réalisé par Eiichiro Hasumi qui a coécrit l'histoire avec Shogo Moto.

    A bientôt !


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  • Donner une suite à la série d'animation culte des années 1980 - par Filmation - des Maitres de l'Univers - est un défi considérable ! Défi qui a été relevé par Kevin Smith, geek notoire qui s'y colle ! Et bien le résultat est plutôt pas mal !

    Les Maitres de l'Univers : Révélation est une série d'animation (un dessin animé !) de 2021 diffusée sur Netflix dont cinq épisodes d'environ 25 - 30 minutes chacun sont sortis dans une première fournée de la Saison 1 - ou plutôt Partie 1. Bien entendu, cette suite est différente de l'oeuvre originale et terme de dessins, d'animations et d'écriture - le récit s'étend sur plusieurs épisodes, sur toute la Saison et on n'a plus le schéma : 1 épisode = 1 histoire ! On ne peut raconter de nos jours une histoire - dans une série-télé - de la même façon que dans les années 80 - et c'est pourtant dans la continuité !

    Ces épisodes reprennent de nombreux personnages et véhicules jadis déclinés en jouets (je vous renvoie au billet que j'ai rédigé début 2021 sur les jouets  He-Man - Masters of The Universe). Cette nouvelle série a le mérite d'approfondir les backgrounds - les "Révélations"  - des protagonistes, donne de nouvelles perspectives, développe le lore et la mythologie, apporte des éclaircissements, ouvre des portes pour étendre les intrigues et la franchise dans de nouvelles directions et oeuvres (on a d'ailleurs un comics chez Dark Horse qui est un préquel  à cette nouvelle série !), bref ça renouvelle cette franchise assez efficacement j'ai trouvé !

    On est un peu dans la même logique et le même esprit que la série Cobra Kaï avec les films Karaté Kid ! Sur Netflix aussi !

    Une fois que l'on s'est habitué au nouveau graphisme, on rentre dans l'histoire ! Skeletor lance un nouvel assaut sur le Château des Ombres et accède à une source de connaissance et de pouvoir infini. Ce faisant, il menace de détruire l'Univers dont Eternia est le centre, le foyer de la magie. Mais Musclor contrecarre ses projets et le paie de sa vie ! Développements assez inattendus ! Adam est absent le plus long des épisodes et on suit Teela et ses compagnons qui se lancent dans une quête pour rassembler les deux morceaux de l'Epée du Pouvoir et la reconstituer. Opposition aussi entre magie et technologie !

    On traverse de nouveaux lieux, on rencontre des figures légendaires, des personnages meurent - mais sans une goutte de sang ! Le graphisme est en 2D avec un petit coup de pouce par ordinateur ! C'est divertissant et rafraichissant mais le trop peu d'épisodes livrés laisse un peu sur sa faim ! On a aussi des alliances inattendues et cette première fournée se termine sur un cliffhanger haletant !

    Le casting des doubleurs en VO est alléchant avec notamment Mark Hamill, Lena Headey et Sarah Michelle Gellar.

    C'est prometteur et suis agréablement surpris. Ai hâte de mater la suite ! Combien d'épisodes ? Combien de Saisons ? De Parties ?

    Une série qui vaut le détour !

    A bientôt !


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  • Nous voilà à la Saison 4 d'Arrow, l'Archer Vert, et cette fois les enjeux sont haussés d'un facteur puissance 10 ! Avec en face un méchant qui a quasi la puissance d'un dieu, il va s'agir pour notre équipe de super-héros de sauver le monde d'une apocalypse nucléaire !

    La série tire intelligemment profit de tout ce qui a été introduit en termes de personnages, d'éléments scénaristiques des trois premières Saisons, y ajoute de nouveaux personnages et tisse des liens/cross-overs avec d'autres séries : l'Arrowverse ! On rencontre ainsi John Constantine (qui a eu droit à sa propre série d'une seule Saison) ou Vixen, la femme au totem (qui elle est au centre d'une mini-série d'animation en 2 Saisons) - l'Arrowverse se complexifie et on a aussi un cross-over avec Flash (avec le personnage de Hawkgirl), cross-over dont je vous parlerai lors de mon billet sur la Saison 2 de Flash. Les protagonistes se mettent en place aussi pour le lancement de Legends of Tomorrow  !

    Au début de la Saison, Oliver et Felicity ont quitté Starling City pour tenter d'avoir une vie paisible ! Mais le devoir et leurs amis les rappellent car un groupe d'importuns, les Fantômes, terrorisent la ville ! Ils sont liés à Damien Darhk, un ancien de la Ligue des Assassins, déjà mentionné dans la Saison 3 et qu'on voit ici sous les traits de Neal McDonough. Ce méchant tire ses pouvoirs de nature magique d'une ancienne idole qui lui transfère l'énergie des morts qu'il cause.

    Les origines de cette idole nous renvoient une fois de plus au passé d'Oliver Queen - toujours joué par Stephen Amell - à travers des flash-backs où notre héros affronte sa part d'ombre et retourne sur l'Île de Lian Yu et rencontre le Baron Reiter qui trafique de la drogue et convoite la mystérieuse statuette précédemment mentionnée ! J'ai trouvé que dans cette Saison les flash-backs présentaient moins d'intérêts et que cette partie de l'intrigue avançait très - trop ? - lentement !

    Oliver est décidé à donner un second souffle à Starling City ! Pour cela, il va se présenter aux Municipales ! Mais Darhk dirige lui le projet Genesis - qui est une forme de Déluge pour repartir de zéro en faisant Tabula rasa ! On apprend qu'il a des liens avec l'organisation HIVE ! Au passage John Diggle retrouve son frère Andy qu'il croyait mort et qui est joué par Eugène Byrd. Mais celui-ci est passé à l'ennemi et la relation entre les deux frangins va être compliquée amenant l'un des frères à prendre une mesure extrème !

    Cette Saison 4 voit le retour de Sara Lance - toujours interprétée par Caity Lotz - qui ne fait qu'une brève apparition le temps d'être ressuscitée par le Puit de Lazare et de voler vers les cieux de Legends of Tomorrow  !

    Felicity Smoakes (baptisée Overwatch dans ces épisodes)  est le grand amour d'Oliver et lui restera fidèle à la fin de la Saison malgré des disputes et des aléas comme le fait pour la jeune femme de se retrouver à un moment dans un fauteuil roulant ! Provisoirement je vous rassure ! Elle retrouve son père, le hackeur de haut-vol et criminel Noah Cuttler - joué par Tom Amandes - et entame un début de réconciliation avec lui en désamorcant des ogives nucléaires !

    S'opposer à Darhk s'avèrera extrèmement dangereux et l'équipe en paiera le prix fort puisqu'un de ses membres va trouver une mort qui semble définitive !

    Face à la puissance du méchant de la Saison qui tire sa force des morts qui s'accumulent, Green Arrow devra contrer sa magie néfaste en lui opposant la volonté de l'ensemble de ceux qui croient en l'espoir, et qu'il saura galvaniser ! C'est un message un peu manichéen mais clair et efficace !

    Voilà, je ne rentre pas plus dans les détails, les personnages de second plan et les intrigues secondaires. La série devient plus ambitieuse et a toujours son côté sombre ! On a aussi un revirement inattendu et un nouveau statu-quo en guise d'épilogue à cette Saison 4. Comme toujours, j'ai adoré et je recommande ! J'aime presque autant le Arrowverse (plus orienté TV) que le MCU (plus cinéma) !

    A bientôt !


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  • Camping est une comédie à la Française, sortie sur les écrans en 2006, un des gros cartons de cette année-là, une sorte de satire sociale Campong - Fabien Onteneinteplus subtile qu'elle n'en a l'air et qui repose sur le principe de la rencontre des opposés, le chirurgien guindé et le prolétaire jovial ! C'est aussi le film qui a propulsé l'humoriste Frank Dubosc - alors déjà en plein succès - vers les sommets !

    A première vue, je n'ai pas été emballé par ce film - c'est sympa mais pas à se rouler par terre ! - puis en avancant dans le film en ai compris le message et vu que c'est plus intéressant qu'il n'y parait !

    Tout se déroule au camping des Flots bleus où se retrouvent chaque été plusieurs familles à la mentalité simple, de ces gens que les "élites", Macron et ses sbires, les éditorialistes méprisent ! Les familles Gatineau et Pic, ce sont à la fois ceux qui ont dit "Non" au référendum de 2005, les Gilets jaunes et ceux qui s'opposent, à juste titre, au Pass sanitaire, ces gens que des sombres connards traitent d'"illettrés" mais qui ont de vraies valeurs, qui se dénigrent à longueurs de journées mais sur qui on peut compter en cas de coups durs et qui ne sont pas rongés par le conformisme, le fric et la corruption (hein Macron ?) !

    Au casting, Franck Dubocs est Patrick Chirac, un playboy, beauf un peu grande gueule, une sorte de grand gamin naïf et attachant et que sa femme a quitté . On a aussi Mathilde Seigner qui est Sophie Gatineau qui avec son mari Paul, joué par Antoine Duléry - qui l'a trompé pour une passade - vient de Nantes. Enfin, les Pic, Jacky, retraité, joué par feu Claude Brasseur et sa femme Laurette - jouée par Mylène Demongeot - qui viennent de Melun et le retraité qui va user de mauvais coups pour récupérer sa place de camping et sera puni en quelque sorte par les attributs divins à la fin du film !

    Tout ce monde se retrouve aux Flots bleus dans un film qui fleure bon les vacances et la Nostalgie avec ses phrases cultes et ses éléments iconiques : le Benco, les Choco BN, le slip moule-burnes, le groupe "Début de soirée", la Chenille en soirée et l'élection de Miss Camping ! Evidemment à la manière d'une enquête anthropologique, il faut introduire un élément extérieur dans ce petit monde, ce sera  Michel Saint-Josse, chirurgien esthétique des stars, un Parisien pur jus, joué par Gérard Lanvin - qui suite à une panne de voiture - la "voiture de James Bond" - se retrouve bloqué avec sa fille, Vanessa, une ado empathique, jouée par Armonie Sanders !

    Nos campeurs ont bien le coeur sur la main et aide le snobinard ! Patrick, totalement désintéressé lui ouvre sa tente et essaye de l'initié aux joies du camping - mais notre praticien garde ses distances ! on sait qu'à un moment on atteindra le point de rupture où chacun assénera ses vérités à l'autre - et après s'être moqué de Patrick - dont il ignorait qu'il était dans la tente à côté, Michel se fait remettre en place par le playboy naif, soutenu par Vanessa ! Michel se trouve qualifié d'égoiste, aveugle aux sentiments des autres, qui n'a même pas remarqué que sa fille qui passe les meilleures vacances de sa vie, était amoureuse d'un garçon du camping !

    Le chirurgien semble alors avoir compris la leçon et aide une femme du camping à accoucher par un temps orageux puis part le coeur plus léger souhaitant bonne continuation  à tout le monde et offrant même un emploi à Patrick aussi au chômage !

    Une caricature grossière ? Peut-être, en tout cas un éloge de la simplicité ! Saint-Josse va s'humaniser au contact de ces gens ! Un film aussi inspiré - de loin - d'un sketch de Franck Dubosc. Devant le succès de ce premier opus, on aura par la suite un Camping 2 en 2010 et un  Camping 3 en 2016 !

    Au final, un très bon film, très plaisant, et porteur de messages et de valeurs positives ! Humaniste quelque part ! Je n'ai pas besoin de vous le recommander car ce film a déjà été vu par plus de 5 millions de Français lors de sa sortie !

    A bientôt !


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  • Star Wars -Bounty Hunters - Tome 2On retrouve Beilert Valance dans le Tome 2 de ses aventures dans la série Star Wars - Bounty Hunters. Notre cyborg est un personnage recanonisé des tous premiers comics Marvel de la période de la Trilogie de 1977 -1983. C'est toujours Ethan Sacks qui est au scénario.

    Le monde de la Pègre dans Star Wars en a toujours fasciné beaucoup car c'est un riche vivier d'histoires ! Le récit qui se poursuit dans ce Tome 2 creuse un peu plus le passé de Valance par des flash-backs judicieusement placés, notamment ses liens avec le Cadet Impérial Han Solo. Et tranquillement, on s'achemine vers le cross-over impliquant les 4 séries régulières de comics Star Wars qui se déroulent entre L'Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi. Ce que fait Marvel sur ses comics Star Wars commence à avoir de la gueule et à être plus ambitieux !

    Mais entrons maintenant dans le vif du sujet ! Ce Tome 2 comprends trois récits de transition et correspond aux issues #6 à #11 de la VO. On commence par "Cible  : Valance" (déclinaison de "Cible : Vador" et avant un "Cible : Skywalker" - les titres des oeuvres Star Wars ont toujours aimé de tous temps se faire écho !). Dans ce premier récit, notre chasseur de primes cybernétisé est poursuivi par ses "collègues" et rivaux 4-LOM et Zuckuss. Il doit dans le même temps protéger la jeune Cadeliah, capable de réconcilier des gangs criminels, que lui a confiée sa mentor Nakano Lash dans le Tome précédent ! Valance parvient à conclure un accord provisoire - un répit ! -  avec le duo de tueurs et confie la jeune orpheline aux Rebelles et aux réfugiés de la planète Lowik.

    L'histoire suivante est "Affrontement au Terminus". Dans la série soeur Star Wars(2020), on sait que la Flotte dispersée des Rebelles à du mal à se rassembler car ses codes de communication ont été crackés par l'Empire. Dans ce contexte, un transport des réfugiés de Lowik se retrouve bloqué dans une zone perdue de l'Espace et attaqué par le gang des pirates d'Hondo Ohnaka, qui a depuis été repris par une certaine Capitaine Skragg, sans pitié ! Elle veut récupérer des informations sur les Rebelles de la part d'un traitre pour les vendre à l'Empire ! Mais tout ne se passe par comme prévu pour nos bandits car Valance intervient et reçoit l'aide de Dengar.

    Le dernier récit est un one-shot (en un numéro) qui nous montre les talents de chasseur du Trandoshan Bossk pris pour cible dans la "Grande Chasse de Malastare", traque qui culmine avec l'affrontement entre l'homme-lézard et le colosse  Dowutin Grummgar qu'on a déjà vu  avec Bazine Netal dans le Château de Maz Kanata dans Le Réveil de la Force.

    Ce Tome 2 et cette série sont très bons et la série gagne en profondeur au fil du temps ! J'ai hâte de lire la suite dans ce qui devrait s'appeler en VF "La Guerre des Chasseurs de primes" ! C'est toujours Paolo Villanelli qui dessine.

    A bientôt !


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  • Plusieurs fois reportée à cause de la pandémie de Covid, Black Widow  a finit par arriver dans les salles de cinéma de l'Hexagone le 7 juilleBalck Widow - Cate Shortlandt 2021 et deux jours plus tard aux USA ! On retrouve donc Scarlett Johansson dans le rôle de l'espionne super-héroique, et Avenger, Natasha Romanoff, la "Veuve Noire" ! C'est une réalisatrice, Cate Shortland qui a dirigé ce film qui inaugure la Phase 4 pour le cinéma !

    Black Widow n'avait pas eu droit à son film solo jusqu'à maintenant mais cette injustice est réparée ! L'action se déroule entre Captain America : Civil War (avec une Natasha en fuite suite aux Accords de Sokovie) et Avengers : Infinity War. Si vous êtes comme moi un afficionado du MCU, vous savez que notre héroïne s'est sacrifiée dans Avengers : Endgame afin d'obtenir la Pierre de l'Âme ! C'est donc on suppose la dernière fois qu'on voit Scarlett Johansson dans cet univers et le film est assez adroit pour opérer une transition avec une autre Black Widow, la soeur de circonstances de Natasha, à savoir Yelena Belova incarnée par la jeune actrice à la carrière déjà multi-primée, Florence Pugh qui est ici très convaincante !

    C'est donc un film de super-héroïne(s) dans le registre "espionnage" (avec une référence à James Bond) qui a un peu une ambiance similaire à Captain America : le Soldat de l'Hiver  ! Le film est plaisant mais pas exceptionnel non plus ! Il réalise de gros scores d'entrées un peu partout surtout je pense du fait de l'absence de films du MCU sur grand écran depuis deux ans, depuis 2019 et Spider-Man : Far From Home ! Pour ses enjeux, le film arrive peut-être trop tard mais peut-être aussi au bon moment si sa finalité est d'introduire Yelena Belova !

    Une famille que l'on peut qualifier de "dysfonctionnelle" est au coeur du récit ! On a donc les deux filles, Natasha et Yelena (Johansson et Pugh) mais aussi le père, Alexei Shostakov - joué par l'excellent David Harbour, l'emblématique shérif de Stranger Things - qui est ici Red Guardian, le Super-Soldat de l'URSS (et qui est à la fois puissant, hilarant, pathétique et touchant) et enfin la mère Melina Vostokoff - jouée par Rachel Weisz. Signalons dans les anecdotes que c'est la jeune Ever Anderson, fille de Milla Jovovich et du réalisateur Paul W. S. Anderson qui joue la Natasha jeune !

    Famille dysfonctionnelle donc car fausse-famille de façade, en fait un alibi pour les deux parents, deux espions de l'URSS en pleine Guerre froide, résidants dans l'Ohio pour récupérer les données d'un programme de contrôle mental développé par le SHIELD (en réalité par l'HYDRA). Couverture grillée, puis fuite précipitée et les deux gamines se retrouvent dans la "Chambre Rouge" (la "Red Room" en VO) où le maléfique général Dreykov  - joué par Ray Winstone - n'hésite pas à trucider des enfants pour sélectionner les plus "prometteuses" et en faire des assassins d'Etat ! C'est l'Histoire des Black Widows, reprise des Comics Marvel et qu'on a déjà pu voir dans le MCU dans la Saison 1 de la série Agent Carter !

    Des années plus tard, Natasha est devenue la "Black Widow", est passée à l'Ouest et est désormais une Avenger, sa deuxième famille ! Elle pensait avoir par le passé assassiné Dreykov dans une explosion mais n'a réussi en réalité qu'à blesser gravement Antonia la fille de celui-ci - qui est jouée par Olga Kurylenko. Dreykov n'a jamais cessé de former et de diriger les Black Widows et dispose même, tel un grand-méchant à la Ian Flemming, d'un réseau de milliers de Veuves qui décident du sort politique du monde, réparties sur tout la planète, parmi ces Veuves, qui n'est pas consciente de l'ampleur du complot, Yelena Belova !

    Yelena, comme Natasha avant elle, réussit à se libérer du contrôle mental de Dreykov et les deux soeurs vont alors tout faire pour éliminer une bonne fois pour toutes le méchant et libérer leurs camarades ! Elles feront face à "l'Homme de main" du général à savoir Taskmaster, le Maitre de Corvée, capable de copier les styles de combat de ses adversaires !

    Mais pour localiser la Chambre Rouge et éliminer Dreykov, nos deux héroïnes vont devoir réunir à nouveau leur "première famille" et retrouver Alexei et Milena ! Ca donne lieu à une réunion de famille dans le film qui est le point fort du récit, à la fois pathétique et émouvant tant les personnages sont maladroits mais ressentent véritablement un amour les uns pour les autres qui va au-delà du simple service pour la patrie et qu'ils ne parviennent pas à exprimer ! Il aurait fallu exploiter plus ce côté-là du film plutôt que de mettre trop de scènes d'actions dont certaines sont "illisibles" comme à la fin du périple quand Natasha affronte les autres Veuves et où on ne parvient pas à distinguer qui est qui car elles ont toute la même combinaison de cuir noir !

    Le projet de ce Black Widow était dans les cartons depuis longtemps et Scarlett Johansson est une grande actrice qui méritait d'avoir son propre film solo dans le MCU - avant d'être trop âgée pour porter le costume ! Marvel Studios a toujours eu des coups de génie pour choisir ses castings !

    Voila un film qui aurait pû être meilleur et qui décevra sans doute ceux qui ne sont pas des fans hardcore de Marvel comme moi ! Moi j'ai bien aimé car ça fait avancer la trame générale du Marvel Cinematic Universe où tout est connecté ! On va avoir encore trois films - sauf aggravation de la pandémie ! - d'ici la fin de l'année : Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux en septembre 2021, Les Eternels en novembre 2021 et Spider-Man : No Way Home en décembre 2021.

    Vue la conjoncture mondiale, nos vies sont peut-être difficiles en ce moment mais pour le MCU, 2022, 2023 et après seront des années prometteuses ! Je suis d'accord, c'est un peu "Du pain et des jeux !" mais comme pour moi, c'est du divertissement de qualité, je ne vais pas bouder mon plaisir - même si étant vacciné, je compte laisser le Pass sanitaire dans un tiroir car ce n'est pas le petit tyran d'opérette Macron qui va décider de mes libertés (j'apprends aux grincheux que la définition d'un "tyran" est : "qui règne par l'arbitraire" et lâchez-moi aussi la grappe avec la Corée du Nord, la différence entre nous et Pyong-Yang n'est pas de nature mais de degrés !) !

    A bientôt !


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  • Tandis que Marvel Studios réinvestit les cinémas avec Black Widow, le 7 juillet par chez nous en France, la déferlante de bonnes séries de super-héros de la Maison des Idées continue sur les plateformes de SVOD ! Loki est arrivé sur Disney + et c'est toujours Tom Hiddleston qui incarne le dieu de la Malice asgardien. Six épisodes d'excellent qualité ! J'ai adoré ! C'est Michael Waldron qui est aux manettes.

    La série fait suite immédiate aux évènements d'Avengers : Endgame où Loki ramasse le Tesseract et déclenche un paradoxe temporel. Il n'en faut pas moins pour provoquer l'intervention de la TVA - le Tribunal des Variations Anachroniques en VF (Time Variance Authority en VO) - une organisation multiverselle qui règle "l'Eternel Flux Temporel" et la Fluidité du Temps.

    Loki se retrouve donc incarcéré dans un monde où la magie est inopérante, gigantesque administration kafkaienne - au design qui rappelle l'ex-URSS - et notre vilain rencontre Môbius - joué par Owen Wilson, brillant acteur toujours aussi convaincant qui campe un personnage attachant. Le dieu de la Malice passe devant la juge Ravonna Renslayer  - jouée par Gugu Mbatha-Raw- qui condamne Loki a être "brouillé", effacé de la Timeline, juge qui cache des choses au sujet des Gardiens du Temps, les Maitres du TVA !

    Mais Môbius a besoin de l'avis d'un Loki pour traquer un autre Loki qui tue depuis longtemps les agents de la TVA pour leur voler leurs appareils effaceurs de réalités déviantes ! Loki comprend assez vite que cet autre variant se cache dans les Apocalypses. Une équipe de Minuteurs se rend dans les années 2050 en plein déréglement climatique.

    On fait alors la connaissance du Variant Loki qui s'appelle en réalité Sylvie, et est une fugitive qui a échappé à la TVA et a juré de la détruire. Elle est incarnée par Sophia Di Martino, actrice que j'ai trouvé incroyable, très charismatique et ce personnage est vraiment intéressant ! Sylvie va mettre le bazar et Loki va prendre la fuite avec elle pour savoir de quoi il en retourne !

    On a alors un épisode de milieu de Saison - un peu de transition sur un monde-Kree mourant, Lamentis-1, dans une Apocalypse ! Sylvie va éveiller des doutes chez Loki sur qui tire réellement les ficelles - et si le TVA était en réalité les méchants !

    Retour à la TVA par la suite avec l'arrestation des deux Loki Variants ! Ca met encore une sacré pagaille et la révolte gronde. Môbius va changer de camp ainsi que le Chasseur B-15, jouée par Wunmi Mosaku (excellente aussi !). Des secrets sont éventés et de nouvelles énigmes se posent !

    Nos héros se retrouvent dans le Néant, à la Fin des Temps, tentent d'échapper à Alioth, une espèce de monstre de fumée, chien de garde de ce monde, chargé d'effacer les anomalies qui échouent là ! Excellent cinquième épisode avec d'autres variants Loki !

    Qui tire les ficelles ? On l'apprend dans le Season Final, grandiose ! On attendait l'apparition de Kang le Conquérant et on a Jonathan Majors qui joue "Celui qui demeure" ! A la toute fin, tout sera bouleversé, sur fond d'histoire d'amour commencant entre Loki et Sylvie - et de trahison ("un Loki ne peut aimer que lui-même !"). Un multivers apparait et une guerre multiverselle  - sous les yeux d'un Loki désemparé mais devenu plus humain, presque un gentil ! On attend avec impatience la suite de ces développements multiversels avec les trois Spider-Men attendus et espérés de Spider-Man : No Way Home et Doctor Strange and the Multiverse of Madness ! Et une Saison 2 de Loki est annoncée à la toute fin !

    Une Phase 4 qui s'annonce très prometteuse ! Pour moi, Loki est pour le moment la meilleure série du MCU de qualité cinéma - avec notamment un excellente bande musicale qu'on doit à Natalie Holt !

     A voir absolument !


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  • Le Tome 14 du manga Dragon Ball Super vient de paraitre et c'est la suite de l'arc avec Moro et qui n'est que la prolongation du combat entre nos héros - impuissants - et le nouveau super-vilain ! Je regrette souvent l'orientation de ce récit qui ne se limite le plus souvent qu'à de l'up-leveling, de l'augmentation de niveau de puissance avec à la clé de nouvelles transformations avec changements de coupe et de couleur de cheveux qui permettront de vendre pleins de nouvelles figurines à tous les gogos !

    La base des Shonen, que ce soit Dragon Ball, One Piece, Bleach ou Naruto (pour ceux que je connais !), c'est toujours un héros qui fait face à l'adversité et essaye de devenir le meilleur dans son domaine, c'est un peu répétitif !

    Revenons à ce Tome 14 : "Son Goku le Patrouilleur Galactique" ! Nos héros étaient précédemment en mauvaise posture quand arrive un Vegeta qui a changé de philosophie de vie, qui essaie de rattraper ses erreurs et crimes du passé et qui prend un temps le dessus sur le méchant en maitrisant une technique enseignée par les Yardrats : "la dissociation forcée de l'esprit". Ceci lui permet de séparer et de priver Moro de l'énergie spirituelle de tous les êtres qu'il a assimilés, ressuscitant même certains de ces derniers comme les Nameks !

    Mais on n'est jamais à l'abri d'un retournement dans cette série et Moro décide d'assimiler Seven-Three et regagne ainsi toute sa puissance voire bien plus ! Il terrasse dont au final Vegeta et même toute l'équipe de nos héros, pour la plupart alors sérieusement blessés. C'est alors qu'un personnage fait son retour.

    Ce personnage, c'est l'Ange Merus, accompagné de Beerus et Whis en simples observateurs. L'ex-patrouilleur galactique entre alors dans le combat et prive Moro des pouvoirs de duplication de Seven-Three avant de disparaitre dans le néant car en tant qu'Ange, il lui était interdit d'intervenir dans les affaires humaines, de pencher vers le Bien ou le Mal !

    C'est alors Son Goku, soigné entre temps par Dendé, qui reprend les choses en main et maitrise désormais le Réflexe Transcendantal ! En hommage à son ami disparu, Merus, Son Goku a le dessus à la fin de ce Tome 14  - mais mon petit doigt me dit qu'il s'apprête à commettre une erreur !

    L'arc Moro devrait donc se termine au prochain Tome et d'ici là, je vous dit à bientôt !


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  • A partir des années 1990, Disney commence à adapter en long-métrages live-action ses classiques de l'animation, habitude qui se poursuit en 2020 avec Mulan. Les 101 Dalmatiens est ainsi transposé de la celluloid aux acteurs en chairs et en os - avec parmi ces interprètes  Glenn Close qui vole la vedette aux chiens dans le rôle de l'hystérique et machiavélique créatrice de mode, Cruella d'Enfer (qu'on reverra en 2021 dans un préquel sur sa jeunesse avec Emma Stone dans le rôle-titre).

    Le film de 1996, réalisé par Stephen Herek reprend presque scène pour scène le classique de l'animation de 1961 ! Outre Glenn Close, Jeff Daniels incarne le nonchalant Roger et Joely Richardson est la brave Anita. Chacun de ces jeunes gens, qui ne se sont pas encore rencontré, ont un dalmatien, Pongo pour Roger et Perdita pour Anita. L'intrigue se déroule à Londres ! Nos deux citadins vont se croiser par l'entremise de leurs compagnons familiers et avoir le coup de foudre ! Bien vite, Perdita attend des chiots et ce sont 15 petits êtres qui naissent, vite convoités par Cruella !

    Car Cruella raffole de fourrures et Anita qui travaillait auparavant pour la virago lui a designé une gamme de manteaux et de vêtements tâchetés en noir et blanc. Elle veut donc mettre la main sur les chiots. Force est de constater que la lutte contre la fourrure a bien avancé dans le monde réel de nos jours, milieu où on recours à des animaux d'élevage et où on n'est pas supposé kidnapper les animaux domestiques ! Dédicace en passant à ma grand-mère Ginette, âgé de 95 ans bientôt,  qui était couturière, spécialisée dans la fourrure !

    Deux hommes de main au service de Cruella et de son "écorcheur", Skinner, deux nigauds nommés Jasper et Horace - joués respectivement par Hugh Laurie et Mark Williams - enlèvent les chiots et les gardent avec d'autres dalmatiens - au nombre total de 99 au final - avant de les transformer en manteau de fourrure ! Mais Pongo et Perdita aidés de la solidarité animale, se lancent à la rescousse ! On peut saluer au passage le travail des dresseurs car pas d'images de synthèse ici mais des animatroniques ! 230 chiots dalmatiens et 20 dalmatiens adultes ont été utilisés pendant le tournage !

    Quelques différences avec le dessin-animé toutefois ! L'intrigue du film se déroule en 1996 et pas en 1961 et Roger est concepteur de jeux vidéo et pas compositeur de musique. Dans le dessin-animé, Anita ne travaille pas.

    Cruella, si elle est la méchante, est cependant une femme libre au contraire d'Anita qui ne rêve que d'être femme au foyer. Je crois que cet aspect de D'Enfer est mis en avant dans le film-préquel de 2021 ! (?) Et il est vrai que Disney n'assume pas ses méchants !

    Les tenues de Cruella ont été crées par le couturier Anthony Powell et la musique est de Michael Kamen.

    Les 101 Dalmatiens est un film familial, à destination des plus jeunes. Une suite Les 102 Dalmatiens verra le jour en 2001 suite au succès de ce premier opus !

    A bientôt !


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  • Je ne sais plus qui a dit : "mettre le concept du voyage dans le temps dans un récit de SF, et vous êtes sûr d'avoir, dans 90% des cas, un scénario de merde.". C'est une chose qui n'est pas facile à manier en effet. Alors The Tomorrow War de Chris McKay à la réalisation, sur un scénario de Zach Dean, sorti en juillet 2021 directement sur Prime Video, parvient-il à être crédible ?

    Le film est ambitieux mais selon moi rate un peu son objectif à cause de facilités scénaristiques, de quelques naivetés (pour plaire au jeune public) et incohérences - mais il y a des moyens en jeu. Je n'irais pas jusqu'à dire, comme certains Youtubeurs (Regelegorila pour ne pas le nommer !) que je me suis ennuyé (ces Youtubeurs sont blasés) ! N'attendant pas grand chose, je n'ai pas été déçu et le spectacle n'est pas un naufrage comme l'a pu l'être Cosmic Sin par exemple !

    En décembre 2022 (alors que le monde a vaincu le Covid ?), un groupe de voyageurs temporels, un bataillon de soldats, arrive en plein milieu de la Coupe du Monde de Foot, porteurs de mauvaises nouvelles. D'ici 30 ans, l'Humanité sera sur la voie de l'extinction - avec à peine 500.000 humains survivants - sous les attaques de créatures extra-terrestres terrifiantes et voraces, les Whitespikes ! Nos voyageurs du futur viennent recruter des combattants dans le passé.

    Le héros est Daniel "Dan" Forester, un ancien membre des forces spéciales devenu prof de biologie - et interprété par Chris Pratt - qui reste donc dans le registre de la Science-Fiction après le MCU. Pour protéger sa femme et sa fille, il va accepter de s'enrôler et partir par le portail temporel pour 2051.

    Là en 2051, la déroute des humains est complète et Dan découvre bien vite que c'est la Colonelle Muri Forester, jouée par Yvonne Strahovski - qui est en réalité la fille de notre héros qui l'a fait venir pour ses compétences en biologie afin de développer une toxine contre les femelles Whitespikes.

    Vous aurez compris que le thème de la famille est très présent dans ce film - avec la relation entre Dan et Muri - mais aussi entre Dan et James Forester, son père  - joué par J.K. Simmons (le J. Jonah Jameson des Spider-Man), et donc grand-père de Muri, un ancien du Viet-Nam.

    Les Whitespikes sont réellement coriaces et bien servis par les effets spéciaux. Ce The Tomorrow War m'a fait penser à Edge of Tomorrow par certains aspects mais il lorgne également du côté de la franchise Alien (les monstres du film sont en fait une arme biologique d'une autre race extra-planétaire). Le film devait initialement être distribué au cinéma par Paramount Pictures mais avec la pandémie de Covid, Amazon Prime a fini par le racheter, ce qui n'est pas si mal car je trouve que les programmes de cette plateforme de SVOD sont un peu en-dessous niveau intérêt de ceux de Netflix et Disney + (mais ce n'est que mon avis très subjectif !).

    Ayant perdu la guerre du futur, une équipe de baroudeurs menée par le héros va essayer d'empêcher la catastrophe dans le présent en 2022, et est introduit au passage un propos écologique (sur la fonte des glaces).

    Voilà pas un chef-d'oeuvre assurément mais pas non plus une catastrophe industrielle ! A voir si vous avez du temps superflu mais pas en priorité !

    A bientôt !


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  • Chronicle, film de 2012, est le premier long-métrage de Josh Trank. C'est un film de science-fiction avec de jeunes "super-héros" qui usent et abusent de leurs pouvoirs. Ce qui commence au départ comme un amusement de jeunes gens va se transformer en drame et en jeu de massacre quand l'un des "héros" perd les pédales !

    Le titre du film, Chronicle, vient du fait qu'un des protagonistes vient d'acquérir une caméra et décide de se filmer au quotidien, de dresser une "chronique". Andrew Detmer - joué par Dane DeHaan - notre jeune "caméraman", n'a pas la vie facile, entre sa mère gravement malade et son père alcoolique et tyrannique. C'est un lycéen perturbé qui manque de confiance en lui. Il n'a pour seul ami que Matt Garetty - joué par Alex Russell - qui est son cousin et l'emmène dans des soirées étudiantes afin d'élargir ses horizons !

    Lors d'une de ces soirées, le duo, accompagné de Steve Montgomery - joué par un jeune Michael B. Jordan - fait une découverte dans la forêt non loin, en pleine nuit, et tombent sur une drôle de structure, visiblement extra-terrestre qui va avoir des effets inattendus sur eux !

    Dès lors, les trois lycéens se mettent à développer des pouvoirs télékinésiques dont la puissance va aller en augmentant. Ils se révèlent même capables de voler et Andrew continue ses vidéos filmant les exploits du trio. Il a même son heure de gloire lors d'une soirée de découverte de nouveaux talents, tout en cachant bien sûr l'origine de leur don, faisant passer ça pour des "trucs de magicien".

    Mais comme je vous l'ai dit la vie d'Andrew n'est pas rose et, en proie aux brimades de son père et dévasté par l'état de sa tendre mère qui décline de plus en plus, il va franchir la ligne rouge, tuer des gens puis complément péter un cable quand sa génitrice décède et que son père l'accuse de l'avoir tuée.

    Le film s'achève sur une séquence de dévastation de ville où Andrew se prenant pour un "super-prédateur" détruit les alentours, envoyant valdinguer dans le décor, voitures, camions et hélicoptères, faisant exploser des immeubles, blessant des innocents et les forces de l'ordre ! L'issue fatale est inévitable !

    A la fin, un seul membre du trio a survécu et il se rend au Tibet pour trouver des réponses.

    Ce qui était au départ un amusement va donc devenir une question de vie ou de mort et on voit une fois de plus que l'adage de l'Oncle Ben se vérifie : "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités".

    Un film au scénario assez basique - avec de nombreux effets spéciaux -  mais qui aborde néanmoins des thèmes comme le sens des responsabilités donc, mais aussi le pouvoir de l'amitié et plus largement la question du Bien et du Mal ! Le personnage de Matt notamment se pose tout le long du film des questionnements philosophiques et c'est par lui que l'on atteindra la résolution de l'intrigue.

    Sans être un méga-blockbuster, ce Chronicle a obtenu des avis critiques honorables et un nombre satisfaisant d'entrées en salles. La fin laisse la porte ouverte à une suite éventuelle. Mais Josh Trank ira se perdre dans le film Les 4 Fantastiques de 2015 qui sera un bide monumental avant d'être débarqué par la suite du projet d'un autre spin-off de Star Wars (possiblement sur Boba Fett je crois ?).

    Un film de super-héros sans costumes, ni capes qui prouve une fois de plus que ce genre est très vivace et diversifié !

    A bientôt !


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  • La première série de comics Star Wars de Marvel - qui a compté 75 issues et 4 annuals et a couru de 2015 à 2020 - couvraient les événements entre Un Nouvel Espoir et L'Empire contre-attaque. Trois artistes principaux se sont succédés au scénario à savoir Jason Aaron, Kieron Gillen (qui a livré la prestation la plus convaincante) et Greg Pak (qu'on oubliera par pudeur !) ainsi qu'une foule de dessinateurs (dont l'horrible Salvador Larroca qui devrait se retirer tant ce qu'il fait est nullissime !). Mais cette première série a fini par s'achever au moment où on arrivait aux évènements de Hoth !

    C'est donc en toute logique que Marvel lance une deuxième série en 2020 (après la parenthèse de Star Wars : Empire Ascendant qui annonce la suite), série qui va de L'Empire contre-attaque au Retour du Jedi fort logiquement ! En réalité, Marvel a désormais quatre séries régulières - et semble avoir trouvé son rythme de croisière - qui racontent cette période entre les Episodes V et VI - les trois autres étant la troisième série Dark Vador, la deuxième série Docteur Aphra et la nouveauté Bounty Hunters. Le tour de force est que ces quatre séries de récits sont interconnectées (ainsi qu'avec les films de la Saga Skywalker, les spin-offs, les séries télé,...) et vont culminer dans le mega crossover publié actuellement en VO : "War of the Bounty Hunters" autour de Boba Fett, Han Solo et le retour d'un personnage du passé. Mais pour la série Star Wars (2020), nous n'en sommes pas encore là et pour le moment, en VF, au Tome 1 : "La Voie du Destin", toujours publié évidemment par chez nous par Panini Comics.

    Quelques précisions utiles et indispensables avant de rentrer dans le vif du sujet, c'est Charles Soule, auteur très prolifique pour les comics Star Wars (qui a déjà écrit sur Lando, Poe Dameron, Anakin et Obi-Wan ou encore Kylo Ren), qui est au scénario et Jesus Saiz au dessin ! J'aime assez les bonnes idées et la bonne exécution de Soule, qui aborde méthodiquement et par ordre les implications de l'Episode V et les développements de son propre récit et  Saiz livre aussi un dessin assez plaisant !

    Qu'en est-il de l'intrigue de ce Tome 1 qui comme souvent pour les TPB (Trade PaperBack) regroupe six issues de 20 pages ? Il y a beaucoup de péripéties et c'est assez dense !

    Après un récit anecdotique pré-Episode V - avec Kes Dameron et Shara Bey (les parents de Poe) qui creusent des galeries pour la Base Rebelle de Hoth sur la planète gelée, l'album, le récit "La Voie du Destin" lui-même, commence par les diverses Flottes Rebelles évacuées de Hoth qui tentent d'échapper aux Impériaux ! C'est la Commandante Zahra, une "groupie" et protégée de feu le Grand Moff Tarkin et qui a survécu à l'explosion de la première Etoile de la Mort (sur ce point le Star Wars Wikia France n'est pas à jour et Dark Vador et Iden Versio, ne sont donc pas les deux seuls survivants de cette déroute impériale du côté de l'Empire !), c'est donc cette Commandante Zahra  - qui en veut aussi beaucoup à la Princesse Leia - qui est chargée de la traque des vaisseaux rebelles dispersés et elle va faire du dégât, anéantissant au moins deux flottes dans ce Tome 1.

    Le Faucon Millénium - qui vient de quitter Bespin et la Cité des Nuages - avec donc à son bord, Leia, Chewbacca, Lando, R2-D2 et C-3P0 et un Luke tout retourné de la révélation que lui a assénée Vador comme quoi il est son père - arrive à la rescousse de la Quatrième Flotte et les Héros Rebelle en prennent la direction. Un problème se fait rapidement jour : l'Empire a cracké les Codes de Transmission de la Rébellion et est donc à même de les localiser et de les éliminer dès qu'ils échangent ! L'Opération Flambeau  - pour remédier à cela - est tout juste lancée - du nom du "Flambeau Stellaire", la Station légendaire de la Haute République (quand on vous dit que "tout est lié !" - c'est comme pour le MCU !).

    Pour différentes raisons, Luke, Leia, Lando et R2-D2 se rendent à nouveau sur la Cité des Nuages ! Il y aura alors quelques péripéties savoureuses et assez inattendues que je ne vous spoilerai pas ! Durant toute cette escapade, Leia a bien sûr Han à l'esprit, Lando pense à son ami Lobot et Luke, doutant de son lien avec la Force, veut retrouver son sabre-laser. Tout n'aboutira pas comme vous le savez déjà !

    Puis par la suite, Luke se rend sur une planète isolée, Serelia, suite à une vision, et fait la rencontre de Verla (qu'on a précédemment aperçue dans la seconde série sur Dark Vador : Dark Vador, le Seigneur Noir des Sith, la mise au pas de Mon Calamari juste à la création de l'Empire 19 ans avant la Bataille de Yavin - ou quelques mois plus tard !). L'accueil de la Padawan à l'égard de Luke est très "froid" surtout quand elle ressent qu'il est le fils de Vador/Anakin Skywalker dont elle connait le secret ! Elle parle alors au jeune héros déboussolé de la Purge des Jedi et de l'Inquisitorius puis finit par lui indiquer une planète avec un temple abandonné datant de la Haute République (une autre connexion avec cette époque, décidément !) où le héros pourra trouver un sabre-laser et des holocrons. Luke part alors pour une autre planète, Tempes, dans ce qui s'avère en réalité un piège posé par Vador (en route lui pour Vendaxa, ce qui établit une connexion avec le Tome 1 de  Dark Vador (2020)) et il affronte un "revenant" du Côté Obscur (tiré de la série Star Wars Rebels) mais le bat ! Luke acquiert alors un antique sabre-laser à lame jaune qu'il brandit devant les Rebelles comme signe d'espoir et de ralliement !

    A suivre donc... Mais ça démarre plutôt bien ! Bien mieux que la série de 2015 car l'Univers s'est bien développé sur le support comics entre temps !

    Il me restera à vous parler du Tome 1 de la nouvelle série Docteur Aphra quand il sera paru en VF (et à me mettre à jour sur quelques comics de la première "vague" : du Aphra et le Tome 13 de Star Wars (2015) - oubliable ? - de Greg Pak !).

    Je trouve aussi la couverture de ce Tome 1 telle que choisie par Panini, superbe ! Elle est signée R.B. Silva.

    Comme toujours, il est temps de vous dire à bientôt !


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  • Ragnarök -Saison 2La Saison 2 de Ragnarök, coproduction dano-norvégienne est rapidement de retour sur Netflix courant 2021 pour une nouvelle fournée de 6 épisodes seulement (mais c'est bien suffisant vu le "calvaire" qu'est cette série, diront certains très énervés !) et on retrouve Magne et Laurits, les deux frères Seier, contre la famille Jutul, dieux nordiques contre géants dans un récit qui mélange péripéties adolescentes et mythologie nordique.

    Et c'est bien le principal reproche qui est fait à cette série, cet aspect "bas de plafond", "ras des paquerettes" (la série n'est même pas mentionnée dans la page Wikipédia en anglais du "Ragnarök" dans les références modernes, c'est dire ! On est bien sûr pas au niveau d'un Richard Wagner mais ici, clairement dans la culture "fast-food" du pauvre). Je ne sais pas quoi ? La mythologie nordique est quelque chose de très riche et on pourrait attendre une fresque épique à la Tolkien ou à la Game of Thrones avec moults effets spéciaux, au lieu de cela, on a une "daube" édulcorée remplie jusqu'à l'indigestion de messages et revendications dans l'air du temps sur l'écologie, les végans, les LGBT... Je n'ai rien contre ces combats-là - ils sont souvent nobles - mais là ce n'est pas l'endroit ! Pathétique et pitoyable !

    On retrouve donc Magne et Laurits ! Laurits, parlons-en, découvre, suite à une révélation de sa mère, qu'il est le fils de Vidar Jutul qui va lui apprendre à son tour qu'il est par conséquent un géant et donc immortel - Loki évidemment ! On frise les sommets du ridicule quand le jeune à l'identité sexuelle floue "accouche" d'un espèce de ténia dégueulasse qui est en réalité le Grand Serpent de la Fin des Temps (qu'il libère à la fin dans la rivière locale - on imagine bien un grand monstre de 30 mètres de longs dans la Saison 3 ! Non je plaisante ! Et si il y a une Saison 3, j'aborderais ce point à la fin !).

    Magne, lui, va trouver des alliés par le biais de la vieille femme de la supérette, en réalité une norne ! C'est ainsi que se constitue un petit groupe de quatre personnes avec l'adjonction de Iman, d'origine pakistanaise je crois (quel rapport avec la mythologie nordique) qui a le pouvoir de suggestions et d'influencer les gens et qui est jouée par Danu Sunth, une totale inconnue par chez nous. Il y a aussi un résident de la maison de retraite du coin qui se révèlera être Wotan, c'est à dire Odin - avec son Oeil Omniscient -  et une espèce de boxeur qui est Tyr le dieu-guerrier !

    Des décès "brutaux et non désirés" vont se produire dans les deux camps, ce qui va conduire Magne - toujours joué par David Stakston (Laurits est lui joué par Jonas Strand Gravli) - à choisir de renoncer un temps à ses pouvoirs, ce qui va le mettre dans la mouise quand les Jutul se font plus menacants ! Dans cette même Saison, le garçon tente de forger Mjollnir et de comprendre comment faire pour y parvenir, ce qui va s'avérer délicat !

    Et c'est bien là un point que je ne comprends pas ! Sommes-nous en présence dans cette série d'une répétition - dans un recommencement/cycle sans fin du Ragnarök - avec de nouveaux avatars réincarnés de dieux ou dans une seule occurrence, d'un événement unique dans l'Histoire et annoncé par des Prophéties ? C'est là que le bats blesse, d'autant que les héros ont l'air de lire des livres sur le sujet et de se tenir au courant, comment ne peuvent-ils anticiper davantage les événements ? Il est vrai que ce sont des ados mais bon ! Ado ne veut pas dire idiot ! Le fait que les Jutul soient vivants depuis le début des temps me fait penser que le Ragnarök ne s'est encore jamais produit ?  

    Et en parlant d'idiots, mention spéciale à Turid Seier - jouée par Henriette Steenstrup, - la mère des deux héros ! Je n'ai jamais vu, ni dans la vie réelle (et pourtant à mon travail, y a de la concurrence et du level sur ce terrain !) ni dans la fiction, de personnage aussi neuneu ! Cette pauvre femme est complétement dépassée par les évènements et ne s'en rend même pas compte ! C'est simple j'ai eu plusieurs fois envie de l'agripper, de la secouer, de lui coller des grosses paires de baffes en lui criant : "mais réveille-toi !" - et d'une naïveté pour ne pas utiliser un autre mot moins plaisant ! Un exemple quand son fils lui dit que ce n'est pas normal que les Jutul l'ait licenciée comme une grosse merde, elle répond : "bon d'accord, ils ont pas été gentils mais faut les comprendre, ils ont des problèmes !" - Sérieux ? Quelle mère de famille censée élevant seule deux enfants à charge dont l'un est un bâtard que lui a fait justement l'employeur qui l'a virée irait dire pareille ânerie ? Carrément surréaliste ! "Trop bon trop con" comme on dit aussi !

    Voilà, je crois qu'il est temps d'arrêter là les frais ! A la fin de cette Saison 2, l'intrigue n'est pas close, loin de là - mais bon on a compris le propos, pas le message car il n'y en a pas ! - et je ne sais même pas si une Saison 3 est prévue, n'ai pas trouvé d'infos à ce sujet, mais n'ai pas vraiment cherché car ça ne m'intéresse pas plus que ça ! La Saison 2 est sortie il n'y a pas si longtemps (fin mai 2021) et Netflix communique rarement ses chiffres d'audiences  - à fortiori si c'est un flop, un bide comme je pense ? - et si Saison 3, il y a, le tournage ne devrait démarrer qu'en septembre 2021 ? Et non, il semble d'après le site melty notamment que la série soit apprécier ! Va comprendre Charles ?

    Je me faisais la réflexion hier soir, pour dévier un peu du sujet, en matant distraitement "la Chanson Challenge" sur TF1 que le niveau de la production télévisuelle n'était pas bien haut  - surtout et de plus en plus hors plateformes de streaming et SVOD ! A qui s'adressent ces émissions, à qui ça peut plaire, à part à des gosses de 12 ans ? Comme McFly et Carlitto si Macron espère se faire élire demain par des gamins de 16 ans sans conscience politique affirmée (ça peut marcher !?) - mais bon je dérape ! J'espère seulement qu'avec des séries comme ce  désastreux Ragnarök  - à qui j'ai pourtant laissé sa chance avalant jusqu'à la gerbe ces 12 épisodes, -  le niveau des programmes des sites de SVOD ne va pas tirer vers le bas aussi ! Mais ici aussi, ce sont les audiences qui font la Loi !

    Si on ne s'arrête pas aux aspects un peu "pathétiques"/ridicules de cette série, et qu'on la prend pour ce qu'elle est, une série pour ados, ça peut être divertissant !
     
    Bref, pour résumer, Ragnarök,  je déconseille ! Il y a tellement de trucs mieux à voir et ça vous fera gagner du temps ! A bon entendeur !

    A bientôt !


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  • Commençons pour être original par décortiquer le titre du film franco-tunisien d'Abdellatif Kechiche de 2007, ce titre est La Graine et le La Graine et le Mulet  - Abdellatif KechicheMulet. C'est très simple en réalité ! La "Graine", c'est la graine de couscous, ce qui n'étonnera pas dans un long-métrage d'un réalisateur issu du Maghreb et le "Mulet", non, perdu !, ce n'est pas le croisement de l'âne et de la jument mais c'est un poisson ! Il va donc s'agir de cuisine traditionnelle typique et pour votre information, le film est aussi appelé dans certains pays, Couscous mit Fish.

    Il y a eu à l'époque un vrai plébiscite autour de ce film, excellente surprise qui a raflé plein de récompenses (j'y reviendrai) et qui mets en scène des acteurs non-professionnels mais "pas pour autant dénoués de sérieux et de talent" dixit le réalisateur enthousiaste à propos de son casting et La Graine et le Mulet  a aussi permis de révéler la jeune actrice Hafsia Herzi, née en 1987 - et donc alors âgée de 20 ans. Avec une bonne direction d'acteurs on peut faire des miracles et ma collègue de travail Brigitte C. qui joue aussi dans des films d'auteurs ne me démentira pas (j'en parlerai aussi un jour prochain), mon autre collègue et voisin, Didier A. qui veut toujours réaliser des films amateurs devrait en prendre de la graine (et du mulet ?).

    Le récit se déroule à Sète où monsieur Beiji, 61 ans, Slimane de son prénom, père de famille divorcée - joué par Habib Boufares, qui travaille sur un chantier naval, est mis à la porte. Avec ses maigres indemnités de licenciement et espérant obtenir un prêt de la banque, il va vouloir réaliser un vieux rêve : ouvrir un restaurant installé sur un bateau racheté aux clous ! Il est surtout soutenu par sa famille et ses amis et pas tant par les décisionnaires locaux, opportunistes et pour certains racistes ! Au premier chef, il est porté et soutenu par sa belle-fille, Rym, - jouée par Hafsia Herzi donc  - qui est un personnage dans le film très énergique, volontaire et qui n'a pas froid aux yeux, ni peur de donner de sa personne (comme en atteste surtout la fin du film !). Dans le récit, la jeune femme de 20 Printemps tient un hôtel avec sa mère, la maitresse du "héros". Rym a trouvé une figure paternelle de substitution.

    La spécialité du restaurant de monsieur Beiji sera donc le "couscous au poisson" dont l'ex-femme de Slimane, Souad - jouée par Bouraouia Marzouk (qui a aussi une belle carrière depuis) - est la grande spécialiste. Ce rôle que reprend Souad dans la vie devenu triste de Slimane, va contrarier et rendre jalouse Latifa - jouée par Haitka Karaoui, la mère de Rym.

    Le film parle aussi avant tout de transmission, de l'héritage qu'on veut laisser à ses enfants. Slimane ne fait pas de différence entre sa famille et sa belle-famille même si certains ne sont pas irréprochables, comme son fils ainé, Majid - joué par Sami Zitouni -  qui "fait le con" en trompant sa jeune compagne en allant voir des prostituées (j'en connais d'autres !) et des maitresses ! "On ne juge pas ses enfants" (et réciproquement ses parents qui font de leur mieux) est une des leçons du film.

    Un film très réaliste, presque un documentaire, tournée au plus proche des "vraies gens", pas ces familles idéalisées à 6000 euros de revenus mensuels qu'on nous montre à longueur de journée à la télévision dans les fictions ! Réaliste car pas idéalisé, loin de là, bien au contraire ! J'ai beaucoup aimé ce film pour tout vous dire car il est très "rafraichissant" ! C'est du cinéma "honnête" dans son propos et ça fait du bien.

    Il est bien évidemment question de la communauté des expatriés du Maghreb, à une période où on dénonce les communautarismes et où on n'en montre que les mauvais côtés ! Un film avec des vraies gens donc, des musulmans et sans l'ombre d'un terroriste, d'un intégriste et même pas une "racaille" (à peine trois gamins farceurs qui chipent une mobylette à la fin). BFMerde nous aurait donc menti sur cette communauté ? La communauté, avec ses solidarités, comme l'a montré le sociologue Georg Simmel, au passage entre les XIXème et XXème siècles, est toujours préférable à la société de contractants rongés par l'individualiste (quand la Sociologique se veut normative ?). Le présent film illustre parfaitement cette thèse ! Là où la banque refuse le prêt et la mairie le permis d'accoster, la famille et les amis viennent à la rescousse !

    Revenons sur les acteurs ! Tous très bon ! J'ai particulièrement été marqué par la sobriété et la justesse de leur jeux, des acteurs et actrices mentionné(e)s plus haut mais mention spéciale à l'actrice "non-professionnelle" (?) qui joue la compagne bafouée de Majid qui est bouleversante de vérité - mais dont malheureusement je n'ai pas noté le nom ni celui de son personnage (il y a beaucoup de personnages, joués tous par des inconnu(e)s et n'ai pas été assez attentif à mon unique visionnage ! Et Wikipédia et Allociné ne sont pas clairs sur cette information). Ah si, recherches et rectifications faites pendant la rédaction de cet article, c'est la talentueuse Alice Houri et elle joue "Julia, la femme de Majid". Le critique Cédric Mal vante dans un livre la "conviction" et la "subtilité" de son jeu ainsi que sa délicatesse ! Elle, à contrario, est bien une actrice professionnelle !

    Un film sur la "solidarité familiale"  et donc aussi un film humaniste et humain. Rien n'est surjoué ! Kechiche filme la joie, la peine, l'entraide mais aussi l'hypocrisie...

    Je ne vais pas m'étaler sur les récompenses innombrables que le film a raflées : Grand Prix du Jury de la Mostra de Venise 2007, Prix Louis-Delluc 2007, Prix Méliès 2007, Prix Lumières 2008, classé 6ème parmi les meilleurs films des années 2000 et meilleur film français de la décennie par les "Cahiers du Cinéma" qui l'ont littéralement encensé (on peut penser à juste titre qu'il s'agit là d'une "revue de snobinards" mais pour une fois ils ont vu juste et il y a consensus). Le long-métrage ("long" car presque 2 heures et demie qu'on ne voit pas passer - ce qui tient du "miracle" et est généralement bon signe !) a été financé par Claude Berri et comparé au cinéma de Maurice Pialat, de Claude Sautet, de Jean Renoir, des néo-réalistes italiens, de John Cassavetes et de Ken Loach.

    Pour parler des Césars 2008, le film a décroché ceux de "Meilleur film", "Meilleur réalisateur", "Meilleure révélation féminine" (pour Hafsia Herzi donc, passé en 2019 à la réalisation avec Tu mérites un amour) et "Meilleur scénario" (il a aussi été écrit par Kechiche qui s'est inspiré de son propre père pour le personnage principal). Une razzia donc !

    Un film qui commence à la façon d'une comédie douce-amère et qui finit en tragédie grecque ! Alors que Slimane est sur le point de concrétiser son rêve, il est en quelque sorte trahi par un des siens qui fait défaut ! Je vous laisse deviner qui ? Rym donne alors de sa personne et exécute une danse orientale, une "danse du ventre" quoi, pour faire patienter des convives fascinés par la jeune femme dans un moment de grande "tension érotique" ! La séquence a demandé un entrainement physique de folie, intense quoi !, à Hafsia Herzi, ici fascinante et dont la plastique pas tout à fait parfaite (un petit bidon !) la rend d'autant plus humaine et réelle quoi qu'inaccessible !

    Ironiquement, seul le SDF du quartier aura son couscous et on peut donc dire que si  monsieur Beiji et sa famille risquent d'échouer sur le plan social,  par leurs actes de charité, ils trouveront  sans doute le salut devant l'Eternel et on sait que le religieux compte beaucoup pour ces gens-là !

    je recommande vivement ! Vous devriez passer un bon moment ! C'est visible notamment sur Disney + qui après The Artist semble collectionner les films français primés !?

    A bientôt !


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  • Si vous suivez régulièrement ce blog, vous savez tout le bien que je pense des productions Pixar ! Luca est leur dernier petit "bijou", sorti directement et exclusivement en streaming, (pandémie oblige !) sur Disney + par chez nous, le 18 juin 2021. C'est une réalisation d'Enrico Casarosa d'après une histoire originale de lui-même, Jesse Andrews, Mike Jones et Simon Stephenson.

    C'est l'histoire de Luca Paguro, un jeune monstre marin adolescent qui vit caché des humains avec les siens au large du petit village de pêcheurs de Portorosso, quelque part dans une Italie de cartes postales ! Un récit qui fleure les vacances d'été riches en possibilités ! Luca finit par s'ennuyer à garder ses poissons-moutons et décide de s'aventurer à la surface car son peuple à la capacité de se transformer en humains dès qu'ils ne sont plus en contact avec l'eau !

    Là il fait la rencontre d'un autre jeune monstre marin, nommé Alberto Scorfano, qui vit seul dans une tour abandonnée sur une petite île déserte et qui est fasciné par la surface, le monde des humains, collectionne leurs objets et rêve d'avoir un jour une Vespa pour faire le tour du monde ! Ces deux-là finiront par se mélanger incognito à la population de Portorosso - même si Daniela et Lorenzo, les parents de Luca vont chercher activement leur fils pour le protéger !

    Nos deux jeunes héros vont faire la connaissance de la pétillante Giulia Marcovaldo, une adolescente qui passe les vacances d'été avec son père manchot et pêcheur, Massimo, et le chat de la famille très méfiant.

    Une course pluridisciplinaire, la Portorosso Cup  - comportant natation, dégustation de pâtes et course à vélo, est organisé tous les étés et a été remportée cinq fois de suite par  Ercole Visconti, petit "tyran" local du haut de ses 16 ans et propriétaire d'une Vespa qui va être l'antagoniste du groupe formé de nos trois "Rebelles" : Luca, Alberto et Giulia.

    L'entente est parfaite entre les trois amis qui s'entrainent pour l'épreuve, les deux garçons tentant de protéger leur secret sur leur nature de monstres marins, secret qui sera finalement éventé. Luca est particulièrement en accord avec Giulia qui lui apprend plein de trucs sur le monde et lui ouvre son horizon, provoquant même le désir chez l'adolescent d'aller avec elle à l'école des humains à la rentrée ! Mais cette complicité déclenche la jalousie d'Alberto et conduit Giulia à découvrir la vérité sur le duo !

    La course a finalement lieu après d'autres rebondissements amusants ! Le village va-t'il chasser Luca et Alberto une fois que tout le monde a découvert qui ils sont ? En réalité non et ils finiront par être acceptés et Luca pourra aller à l'école, ce que raconte le générique de fin au moyen de quelques dessins fixes.

    Un bon Pixar mais un Pixar mineur par rapport aux questions existentielles que pouvaient soulever un Vice-versa un Coco ou un Soul ! Ca reste toutefois très plaisant, très innocent et optimiste car ça parle de liberté, de l'acceptation de soi-même et du respect des différences ! Et comme toujours, c'est techniquement irréprochable avec tous ces effets d'eau et de réverbérations ! Et j'ai particulièrement adoré la bande son, la musique de Dan Romer qui est très réussie !

    Une réussite et un succès de plus pour le studio à la loupiotte ! A voir sans hésitations !

    A bientôt !


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