• On retrouve nos pourvoyeurs de méthamphétamines dans la Saison 2 de Breaking Bad - avec Walter White (joué par Bryan Cranston) et Jesse Pinkman (incarné par Aaron Paul). On en est au point où nos deux personnages principaux en étaient restés à la fin de la Saison1, à savoir qu'ils sont "en affaires" avec Tuco Salamanca (joué par Raymond Cruz), un caïd de la drogue aux accès de violence !

    Ca ne va pas sans aller poser problèmes quand un des hommes du gangster trouve la mort accidentellement et que Tuco pense que nos deux "héros" en sont responsables ! Il va donc les séquestrer et ils n'auront la vie sauve que parce que Hank Schrader (joué par Dean Morris), le beau-frère de Walter, qui travaille aux stups, débarque par hasard et abat le caïd, après que ses prisonniers aient pu s'enfuir.

    Walter s'est lancé dans la fabrication et la vente de méthamphétamines pour soigner son cancer, payer ses frais médicaux plus exactement, et est obligé de mentir en permanence et de jongler avec ses mensonges, ce qui devient de plus en plus difficile pour lui ! Par exemple, Walter fait passer sa disparition pour un épisode de démence du à sa maladie. Sa famille va en faire les frais et notre prof de chimie génial n'aime pas trop que son fils Walter Walt Jr. (joué par RJ Mitte) prenne trop Hank pour modèle et que sa femme qui a repris son travail de comptable pour payer ses frais médicaux, se rapproche trop de Ted son patron !

    Walter et Jesse vont alors monter leur propre réseau en recrutant trois potes du jeune homme et font de gros bénéfices inspirant même la crainte, la communauté des camés croyant que Jesse a tué un junkie, ce qui est en fait un malentendu !

    Mais notre duo a vu trop gros et les ennuis s'enchainent ! Un des vendeurs est arrêté, un autre tué par une bande rivale et le dernier jette l'éponge ! Mais entre temps, Walter et Jesse ont fait la connaissance de l'avocat véreux Saul Goodman (joué par Bob Odenkirk) - qui aura droit à sa propre série par la suite, Better Call Saul - dont je vous parlerai en temps voulu ! C'est par Saul que nos deux associés entrent en contact avec un patron d'une chaine de fast-foods qui est en fait un Baron de la drogue particulièrement discret et prudent, Gustavo Fring (joué par Gustavo Esposito qu'on retrouve notamment en Moff Gideon dans The Mandalorian, acteur que j'aime beaucoup et qui campe admirablement les méchants machiavéliques).

    Jesse, lui, se fait dégager de la maison de sa tante par ses parents et finit par louer un appartement au père de Jane Margolis (jouée par Krysten Ritter - qui est aussi l'interprète de Marvel's Jessica Jones  et que j'apprécie beaucoup aussi !), et qui est aussi sa voisine puis devient sa petite amie ! Mais elle est une ancienne toxicomane et retombe dans la drogue pour finir par mourir d'une overdose auprès de Jesse, shooté lui aussi !

    Concernant Walter, son cancer est finalement en rémission et il se fait opérer à la fin de la Saison. Sa femme Skyler (jouée par Anna Gunn) met au monde une petite fille puis finit par découvrir que son mari lui ment mais refuse qu'il lui dévoile la vérité et decide de quitter la demeure familiale à la fin de cette Saison 2 qui compte 13 épisodes (soit six de plus que pour la Saison 1) !

    Les affaires marchent bien et nos associés - qui deviennent peu à peu des amis en traversant les épreuves même si Walter engueule Jesse plutôt deux foix qu'une - ont fait pour 1,2 millions de dollars de profits qu'ils se partagent en deux parts ! On comprend alors que Walter soit gêné que son fils fasse une quête pour une cagnotte sur internet, ce qui attire la presse et la télévision locale, ! Pauvre Walter qui visait la discrétion !

    La Saison se termine tragiquement par un accident d'avion provoqué sans le vouloir par le père de Jane, Donald (joué par l'acteur à la très longue carrière John de Lancie, Q dans la franchise Star Trek pour ne citer qu'un seul de ses innombrables rôles !), dévoré par la tristesse !

    Une Saison et une série qui décidément oscillent en permanence entre l'humour (le cocasse), l'absurde (l'ironie) le drame, le tragique et l'émotion ! C'est vraiment une très bonne série, considérée par beaucoup de critiques comme la meilleure série de tous les temps ! Je veux bien le croire même si pour moi ce n'est pas ma série préférée !

    Je vous donne rendez-vous bientôt pour la Saison 3 !

    A bientôt !

    PS : Je ne sais pas si je l'ai déjà dit et si c'est déjà le cas, le redit, mais j'ai dépassé récemment les 20.000 visites blogs sur les versions Skyrock de mes blogs (Skyblogs) ! Merci à ceux qui me sont fidèles !


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  • Franchise à succès de l'éditeur Marvel, les X-Men et les mutants stagnaient depuis quelques années ! Or voilà qu'avec ses deux séries House of X  et Powers of X, Jonathan Hickman apporte une véritable Révolution aux enfants de l'atome !

    Pendant longtemps, le rêve de Charles Xavier a été que les mutants s'intègrent aux humains et se fassent aimer par eux. Mais il a finit par comprendre que c'était un rêve vain ! Désormais, les mutants vont devenir une véritable nation, avec une culture, une technologie, des lois et un conseil dirigeant. Tous les Homo superior se retrouvent alors que l'île-mutante de Krakoa et propose à l'Humanité des médicaments miracles issues d' île en échange de la reconnaissance par l'ONU.

    Jonathan Hickman nous livre ici un récit circulaire, sophistiqué et avec de nombreux flash-backs ! Il s'était déjà illustré précédemment sur les Fantastic Four, les Secret Warriors et les Avengers dans autant de récits géniaux qui avaient fait date en leurs temps ! Son scénario brillant est excellemment mis en images par Pepe Larraz et R.B. Silva qui donnent ici le meilleur d'eux-mêmes. C'est novateur dans tous les sens du terme - avec des planches conceptuelles explicatives et une très bonne traduction que KGBen que j'ai eu l'occasion de rencontrer personnellement par le passé alors qu'il traduisait Superman.

    Une des grandes surprises de ce récit est le rôle central donné  à Moira MacTaggert qui est en réalité une mutante possédant le pouvoir de réincarnation et qui en est à sa dixième vie ! Elle est même plus importante que Xavier et Magneto voire l'initiatrice de la Nation Mutante. L'histoire se déroule sur différente temporalités et utilise de nombreux concept de la science-fiction, mettant par exemple le principes des robots tueurs de mutants Sentinelles en phase avec les éléments venus du transhumanisme. On se retrouve ainsi aussi 100 ans dans le futur où les derniers mutants luttent contre l'alliance entre les hommes et les machines et encore 1000 ans plus loin où la Terre fusionne avec un collectif d'I.A. de dimension cosmique, l'Hégémonie !

    Les humains comprenant qu'ils risquent l'extinction vont réagir en lançant le protocole Orchis en orbite autour du Soleil et des X-Men mourront en voulant les stopper ! Mais qu'importe car la bio-technologie de Krakoa permet désormais de ressusciter chaque mutant à l'infini ! Avec aussi une technologie de portails permettant de se rendre aux quatre coins du globe et même sur la Lune et Mars et un langage spécifique crée par Cypher, le Krakoan !

    Tous les mutants sont désormais unis dans leur nouvelle nation, même les super-vilains ! Mais des zones d'ombre demeurent ! Pour n'en citer qu'une, quel est ce membre du Conseil Krakoan dont l'identité reste secrète et n'est connu que d'Emma Frost ? Tout cela va-t'il prendre fin si Moira venait à mourir ? De belles pistes pour la suite, les séries réunies dans les volumes de Dawn of X ! On voit en tout cas que le travail d'Hickman procède ici, comme d'habitude, d'une intense réflexion !

    Il y aurait encore beaucoup à dire sur cette série passionnante mais je veux vous laisser la surprise ! Je vous conseille de vous procurer tous les numéros et de les lire d'une traite deux ou trois fois pour bien apprécier l'oeuvre ! En tout cas, moi, j'ai adoré !

    A bientôt !


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  • The Walking Dead : World Beyond est une série dérivée de The Walking Dead et l'univers zombiesque de Robert Kirkman. C'est en réalité le deuxième spin-off de la franchise après Fear the Walking Dead et elle est censée se conclure en deux Saisons seulement de 10 épisodes chacune.

    La production et la diffusion des séries de The Walking Dead se sont vues, comme beaucoup de films et séries, grandement perturbées par la pandémie de Covid - mais on a fini par avoir ce jour le dernier épisode de la première Saison de ce nouveau spin-off ! Je vais vous en parler ici et vous SPOILERAI dans un deuxième temps mais mettrai un avertissement au moment de le faire !

    Le postulat est le suivant : on va suivre une bande de jeunes qui sont nés dans cet univers postapocalyptique et n'ont donc jamais connu que ça ! J'ai trouvé la série moins sombre que ses deux ainées et visant sans doute aussi un public plus jeune.

    Des communautés se sont constituées comme celle de l'Université où vivent les deux soeurs Bennett, Iris (jouée par Aliyah Royale) et Hope (campée par Alexa Mansour). C'est donc l'histoire de deux soeurs avant tout dont Hope constitue l'élément rebelle mais aussi la plus brillante du point de vue de l'intellect.

    On retrouve la mystérieuse communauté dont on avait aperçu les hélicoptères dans les deux autres séries, le groupe qui est censé avoir récupéré Rick Grimes ! Il s'agit de la République Civique qui tient à garder son emplacement secret, qui est très organisée et fait des recherches pour résoudre le problèmes de Rôdeurs (qu'on appelle ici des "Vidés" !). Elizabeth Kublek, jouée par Julia Ormond, est une des dirigeantes de fer de cette République Civique (R.C.)

    Il se trouve que le Dr Leo Bennett (joué par Joe Holt), le père des deux héroïnes, est un immulogiste plutôt compétent et qu'il a été recruté et est parti pour une destination secrète pour la R.C. mener les fameuses recherches sur le virus zombie. Au début de la série, Iris et Hope sont en communication secrète avec lui et reçoivent des nouvelles inquiétantes comme quoi leur père serait en danger ! Ni une, ni deux, elles qui étaient jusque-là bien à l'abri dans leur communauté, derrière des murs sécurisants, décide de prendre la route, de découvrir le vaste monde pour sauver leur paternel !

    D'autres personnes les accompagnent ! Il y a Elton Ortiz (joué par Nicolas Cantu), un jeune curieux de découvrir le monde et dont la mère a à voir avec la mort de celle de Iris et Hope durant la Catastrophe et Silas Plaskett (joué par Hal Cumpston) qui a tué par accident son géniteur lorsque celui-ci l'a battu une fois de trop et qui passe pour un monstre. Ces quatre jeunes vont développer une profonde amitié, faite d'entraide et de compréhension et surmonter les épreuves du monde extérieur ensemble !

    Deux adultes accompagnent ces jeunes ! Il y a Felix Carlucci (joué par Nico Tortorella) rejeté à cause de son homosexualité par son père avant l'Apocalypse et qui a trouvé en Leo Bennett, un père de substitution, lui est totalement dévoué et lui a promis de veiller sur ses deux filles en son absence. L'autre adulte et l'ex-officier de police de l'armée, surnommée Huck (jouée par Annet Mahendru, qui a un peu du faciès de Scarlett Johansson je trouve !), trouvée un jour sur un radeau et devenue la camarade de Felix.

    Ce groupe de six traverse les Etats à la recherche du laboratoire secret de la R.C.. Mais tout n'est pas comme il semble !

    SPOiLERS maintenant !

    En effet, il y a un traitre dans l'équipe. Sans vous révéler qui c'est disons que l'individu roule pour la R.C. et a infiltré l'autre communauté ! Bon, vous l'aurez compris, il s'agit de Huck qui est en réalité la fille d'Elizabeth ! Elizabeth qui n'a pas hésité à exterminer la communauté de l'Université à la fin du premier épisode - et c'est le seul moment vraiment choquant de la série car aucun de personnages principaux ne connait de sort funeste ! Les demandes d'aide envoyées par Leo Bennett sont en fait des leurres envoyés par la R.C. pour faire venir Hope dans leur communauté car la gamine, véritable surdouée, est un "Atout" pour l'Humanité et ses talents doivent être mis à profit !

    A la fin de la Saison, Hope monte dans un hélicoptère de la R.C. et quitte sa soeur Iris et ses amis pour leur bien mais Elizabeth n'a pas renoncé à leur créer des problèmes car ils en savent trop ! Felix et Iris croisent à la fin un mystérieux groupe avec les logos de la R.C. sur leurs vestes mais probablement en rupture de ban ! a suivre dans la Saison 2 !

    Une série intéressante mais moins spectaculaire que ses ainées ! On semble voir poindre un début d'espoir pour l'Humanité ? Les épisodes prennent le temps de développer correctement les personnages ainsi que les thématiques et les leçons de vie, surtout face à l'adversité et sur les liens familiaux et amicaux.

    J'ai vu ça sur Amazon Prime Video !

    A l'an prochain pour la deuxième et ultime Saison tandis que la série-mère The Walking Dead verra sa conclusion après onze Saisons !

    En ce qui nous concerne, à bientôt !


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  • Laurence Sterne est un écrivain du XVIIIème siècle, et membre du clergé britannique, surtout connu pour une oeuvre, Vie et opinions de Tristram Shandy, gentilhomme, communément abrégeé en Tristram Shandy. Mais ici, c'est d'une autre de ses oeuvres dont nous allons parler à savoir Le Roman politique  qui date de 1759. Il s'agit d'une nouvelle satirique que j'ai lu dans une édition accompagnée de lettres à des contradicteurs et à son éditeur.

    Dans Le Roman politique, Laurence Sterne use de l'allégorie et nous raconte les manoeuvres du sacristain La Tripatouille pour s'approprier divers objets de sa paroisse dont un "manteau de service" et une "vieille-paire-de-culottes-en-peluche-noir". La gars est un gredin prêt à toutes les fourberies pourvu que ça puisse lui rapporter un sou.

    La Tripatouille va donc tromper son supérieur, la Pasteur de la Paroisse et l'affaire prendra des proportions colossales. Il ravive par la même occasion une dispute entre John le Bedeau et la Pasteur.

    Poruquoi est-ce que je dis que Sterne use de l'allégorie ? Parce que Le Roman politique a été perçu comme un roman à clef ! Et des clefs nous sont données par la suite, ! Les objets convoités seraient des Royaumes, le Pasteur et John le Bedeau, des Rois abusés et La Tripatouille, le Roi de France ! Mais d'autres interprétations sont possibles et l'auteur fait plus probablement allusion à des gens de l'Eglise dont il fait partie, des coreligionnaires tels Francis Topham, John Foutayne et d'autres.

    Une nouvelle plaisante et distrayante mais première oeuvre de Sterne, probablement pas son écrit le plus abouti ! Sterne avance caché et balance les gredins, les tricheurs et les canailles ! On n'a pas tellement évolué depuis, notre société contemporaine est toujours gangrénée de gens corrompus, à tous les niveaux, du balayeur de rue au Président de la République (même si le niveau de corruption s'accroit plus on monte dans les échelons !).

    L'édition critique que j'ai_eu entre les mains, chez Tristram, possède près de 150 pages de notes !

    A bientôt !


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  • Ces dernières années, on assiste à une recrudescence des films et des séries qui surfent sur la nostalgie, celle des années 80 - avec le retour de Star Wars, des films comme Sos Fantômes ou l'imagerie de Stranger Things. Dans cette mouvance, on a Cobra Kai, un des plus gros cartons de Netflix (et c'est mérité !)?

    La série est la suite fidèle des films de la franchise Karaté Kid (qui si je ne m'abuse compte cinq films soit une trilogie, Miss Karaté Kid et un reboot plus récent !). Daniel LaRusso avait vaincu en combat singulier Johnny Lawrence en 1984, lors du premier film, au Tournoi de All Valley Karate. L'enseignement du sage Maître Myagi - joué par Pat Morito -  contre le dojo Cobra Kai de John Kreese - joué par Martin Kove - , une sorte de père abusif et violent pour ses élèves.

    Dans la série, on est 34 ans après, Daniel et Johnny ont maintenant la cinquantaine et les rôles sont repris par les mêmes acteurs (idée de génie !) c'est à dire respectivement Ralph Macchio et William Zabka.

    Dans Cobra Kai, on retrouve donc Daniel et Johnny, 34 ans après la défaite cuisante de ce dernier lors du tournoi Alla Valley Karaté. A 50 ans, il noie son amertume dans l’alcool, vit de petits boulots et a abandonné son fils Robby aux bons soins de sa mère peu de temps après sa naissance. Mais pour aider son jeune voisin, il va renouer avec le karaté et ouvrir un dojo.

    De son côté, Daniel est l’heureux père de deux beaux enfants et le propriétaire d’une concession automobile. Mais la mort de son mentor Miyagi  quelques années auparavant l’a profondément bouleversé. Et quand il voit son ancien rival ouvrir son propre dojo, il fera tout pour le faire échouer…

    La série est très fidèle aux films originaux mais introduit de nouveaux personnages. Johnny a une philosophie un peu perturbante : "pas de pitié pour les faibles" mais de fait prend sous son aile tous les gamins têtes de turc au lycée et leur apprend à s'endurcir. C'est ainsi qu'il enseigne à Miguel Diaz - joué par Xolo Mariduena - qui va gagner en assurance et même devenir le petit ami de Samantha, - jouée par  Mary Mouser - la fille de Daniel (fait qu'ignore encore son père à la fin de la Saison !).

    Robby Keene - joué par Tanner Buchanan - afin d'embêter son père Johnny qui l'a donc abandonné (vous suivez ?) et avec qui il est en froid, ment à Daniel et devient son disciple.

    Daniel et Johnny font face aux frustrations du présent à travers la seul forme d'émancipation qu'ils connaissent : le karaté ! La série n'est pas du tout manichéenne, là où le premier film (que je n'ai pas vu !) pouvait peut-être l'être ? C'est aussi un récit qui parle de ce que c'est que d'être un perdant et comment le surmonter. Et ce n'est surement pas une simple série où on se contente d'envoyer des mandales (même si les chorégraphies des combats sont époustouflantes !) mais il y a une vraie, profonde et intéressante caractérisation des personnages !

    Lors du combat final de la Saison au cours du All Valley Karate Tournament, il m'a été difficile de prendre parti pour un des combattants plutôt que pour l'autre car les scénaristes ont réussi à nous rendre également attachants les deux personnages (chacun avec leurs qualités, leurs défauts, leurs forces et leurs blessures) mais l'un des deux ne jouent pas à la loyale !

    Les dernières minutes de la Saison 1 ouvre des perspectives pour la suite, avec Daniel qui va ouvrir sa propre école basée sur les enseignements de Miyagi, le Miyagi-Do, Sam qui ve reprendre le karaté, Johnny qui remet en question ses enseignements et pourrais désormais montrer plus de "pitié" et le retour d'un personnage important du passé !

    Bref cette série est très prometteuse et mérite d'être regardée ! La Saison 3 sort en janvier 2021 et une Saison 4 est déjà commandée pour une série qui avait commencé sur Youtube Red avant d'être rachetée par Netflix et de vraiment décoller !

    A bientôt !


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  • Nous retrouvons Jean Baudrillard et son essai/étude intitulé Le Système des objets dans un deuxième article - toujours dans le cadre de ma fiche de lecture pour ma Licence de Sociologie !

    Notre chercheur a abordé la question des objets fonctionnels mais il existe aussi des objets qui ne remplissent pas de fonctions et dont la nature est d'être porteurs de sens.

     

    Le Système de sobjets - Jean Baudrillard (2ème partie)


    En effet, les objets singuliers et anciens échappent aux règles des objets fonctionnels. L'objet ancien, folklorique où exotique est porteur d'une histoire et sa valeur pratique décroît à mesure que le sens qu'il porte augmente. Ils s'inscrivent dans l'historialité et ils sont purement symboliques. Ce sont des objets qui figure le temps et se veulent authentiques comme le bibelot ou le livre ancien.

    Baudrillard introduire à cette occasion la notion d'authenticité et il note aussi que si les Occidentaux recherchent l'objet ancien, les habitants des pays en voie de développement recherchent l'objet de dernière technologie comme la dernière montre ou le dernier téléphone mais dans les deux cas c'est un rapport au père qui est sous-jacent :  pour les premiers retours vers le père des origines et pour les seconds vers le paternalisme du colonisateur.

    L'objet ancien s'inscrit aussi en effet dans une démarche de prestige social. Un objet à deux fonctions : être pratiqué et être possédé et Baudrillard en vient ensuite à analyser le principe de la collection, ses caractéristiques comme ses investissements pulsionnels, son incomplétude, la volonté de totalité, l'accumulation, la jalousie et la perversion (fétichisme), etc, …

    La collection est, montre notre auteur, au fond un discours à soi-même.

    Dans la section suivante, Baudrillard aborde la question du dysfonctionnement des objets.

    L’automatisme quand il touche les objets restreint la possibilité qu'ils ont d'être modifiés, les clôture en quelque sorte. Il les simplifie par la même occasion.

    la machine suppose l'homme comme utilisateur mais les objets automatisés conduisent à des stéréotypes dans nos comportements. Il existe en nous un désir d’automatisme cependant la fascination qui l'emporte sur l'objet automatisé renvoie à l’autonomie de nos consciences, notre personne, et notre individualité. L’automatisme est l'équivalent de notre autonomie, dans l'objet.

    Lorsque trop de fonctions accessoires envahissent l'objet, on peut alors parler de « gadget ». L'équilibre technique est rompu. Baudrillard évoque le concours Lépine et les obsessions de ses inventeurs qui ne font jamais que contourner des fonctions déjà existants pour produire des objets ultra spécialisés.

    Les objets dont on ne trouve pas la fonction sont qualifiés alors de « machin ». C'est une défaillance conceptuelle pour des objets informulés.

    On satisfait à la croyance que pour tout besoin il existe un objet. C'est l'irrationnel humain et « derrière chaque objet réel il y a un objet désiré ».

    Ainsi le mythe du robot révèle les aspirations de l'inconscient humain à investir dans les objets. Le robot possède un anthropomorphisme stable et l'appareil électroménager en est le précurseur. C’est une phase naïve de l'imaginaire. Le robot est figé dans la ressemblance de l'homme

    Baudrillard pose une contre-finalité de l’objet, entre un système socio-économique de production et un système psychologique de projection. Le système de production, en s’attachant à des traits inessentiels s’opposerait à un avancement technologique réel. En même temps que la technique progresse, le tissus des relations entre les êtres régresse. La technologie souffrirait des mêmes régressions que le processus de socialisation.

    Les objets seraient un substitut aux relations humaines, solution à un conflit social ou psychologique. Les objets satisfont des besoins primaires et jouent un rôle de dérivatif et de solution imaginaire. Le système des objets met en jeu, selon Baudrillard, des processus de domestication de la libido – et lorsque l’objet montre des défaillance, c’est cette libido qui resurgit.

    Je vous dit à bientôt pour la troisième et dernière partie de mon exposé !


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  • Quand on dit Star Wars Holiday Special,  on fait référence à un obscur show télé de 1978, honni par George Lucas lui-même ! Mais LEGO n'a pas choisi de faire des clins d'oeil à cet antique programme si ce n'est à travers l'évocation du "Jour de la Vie" qui se déroule sur Kashyyyk, la planète des Wookiees et qui est un peu l'équivalent de notre Noel terrestre.

    De la part de LEGO, on peut s'attendre à un mélange assez délirant, mixant des éléments des trois Trilogies et même de The Mandalorian (Baby Yoda, "trop meugnon" !). Le show qui dure un peu moins de 50 minutes s'emballe dans la première moitié puis tente d'installer une intrigue et le rythme retombe.

    On est après L'Ascension de Skywalker (bien que je doute que ca soit Canon !) et Rey entraine Finn à devenir un Jedi mais elle doute de ses capacités à le faire. Elle découvre alors la mention d'un temple Jedi sur une obscure planète et décide de s'y rendre. Là, elle met la main sur une pierre - une "clef" - qui permet d'ouvrir des portails temporels et va voyager à différentes époques afin d'observer la relation Maitre-Padawan et croisera Yoda et Luke, Qui-Gonn et Obi-Wan et Obi-Wan et Anakin !

    Mais très vite, cela va déraper et devenir un immense foutoir qui met en l'air la chronologie. Ca donne des scènes plutôt cocasses comme vous pouvez l'imaginer.

    Les scénaristes s'amusent toujours dans les films LEGO à jouer avec leurs figurines comme le feraient des enfants. Et au final, ce LEGO Star Wars Holiday Special (intitulé LEGO Star Wars Joyeuses Fêtes  en VF) n'est jamais qu'une gigantesque pub pour les produits de la firme danoise et notamment pour son calendrier de l'Avent dont le show reprend plusieurs des figurines (comme les Poe Dameron et Dark Vador en pulls moches !). C'est divertissant mais si vous avez de grandes attentes sur ce programme, vous risquez d'être déçu !

    Enfin, ça fait toujours un programme de plus sur Disney + !

    A bientôt !


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  • Le Chapitre "Hadès" des Chevaliers du Zodiaque est la continuation en manga et anime des chapitres originaux, "Le Sanctuaire" et "Poséidon" avec en plus "Asgard" pour l'anime.  Tout semblait devoir mener à ce point et cette fois nos héros rencontrent et affrontent l'ennemi ultime, Hadès, l'Empereur des morts, un dieu à l'instar de la déesse Athéna.

    Cette partie de Saint Seiya comporte trois Saisons en anime et nous allons parler ici de la première Saison - "Le Sanctuaire d'Hadès" qui se passe pour l'essentiel au Sanctuaire dans une tentative de réitérer l'intrigue de la Bataille du Sanctuaire, des héros qui traversent les Douze Maison. Mais ici, Seiya, Shiriu, Shun, Yoga et Ikki sont relégués au second plan au profit des Chevaliers d'Or.

    Précédemment des Chevaliers d'Or sont tombés au combat. Ceux-ci commettent alors l'impardonnable en passant un pacte avec Hadès : la vie éternelle après résurrection contre la tête de Saori. Ce sont d'abord Masque de Mort et Aphrodite qui arrivent devant l'entrée du palais de Mu, le Chevalier du Bélier. Puis Scion,, le maitre de Mû fait son apparition accompagné de Camus, le Verseau, Shura le Capricorne et Saga les Gémeaux viennent en renfort ! Tous ceux-ci sont là pour tuer Athéna.

    Pour protéger la déesse, on peut compter sur Mû, Aldebaran, Shaka, Milo et Ailolia. Cette Saison contient son lot de surprises ! Ainsi Doko, le vieux maitre de Shiriu et Chevalier de la Balance retrouve une seconde jeunesse, Kanon, le jumeau de Saga fait aussi sa réapparition, lui qui avait jadis endossé une Armure de Général de Poséidon, une Ecaille, après avoir été le Chevalier des Gémeaux.

    Un Saison et un chapitre encore plus intéressant et réussi que tout ce qui a précédé tant au niveau de l'intrigue que de la réalisation ! Les combats sont palpitant et il y a des renversements de situation. C'est aussi un plaisir de retrouver les musiques de la série originale.

    Cette Saison a aussi une certaine profondeur voire une portée philosophique particulièrement avec Shaka le Chevalier de la Vierge qu'on savait proche de Bouddha. Shaka nous dispense ainsi un véritable enseignement sur la mort et la série atteint véritablement des sommets.

    Une  Guerre Sainte est sur le point de recommencer, réplique de celle qui eut lieu il y a 243 ans qui ne laissa que deux survivants, Scion et Doko. Les 108 Spectres d'Hadès étaient emprisonnés tout ce temps, sous la surveillance de Doko tandis que Scion devenait Grand Pope. Mais aujourd'hui, les Sceaux faiblissent  et les démons sont libérés, ces Spectres dotés de leur Surplis. Plus d'une quinzaine de Spectres se faufileront entre les murs du Sanctuaire mais n'étant pas les plus forts de leur espèce, et n'étant pas sur leur terrain, ils seront balayés par les Chevaliers d'Or. Ces Spectres obéissent à la mystérieuse et inquiétante Pandore depuis son château qui mène aux Enfers.

    On apprend à la fin les vraies motivations de Scion, Saga et des autres renégats, motivations qui ne sont  pas celle que l'on pense ! On n'avait pas vu arriver le twist. Enfin moi si car ai déjà lu tout le chapitre "Hadès" jadis en manga et vous parlerai du support papier peut-être à une autre occasion, dans un lointain futur.

    A la fin de cette Saison 1 de 13 épisode, il revient encore une fois de plus à Seiya et ses compagnons de secourir Saori/Athéna encore en mauvaise posture, en descendant cette fois aux Enfers par la maitrise du huitième sens. Rhadamanthe leur fait cependant obstacle dans un dernier épisode épique qui clot la Saison ! L'émotion est au rendez-vous notamment dans les adieux de Doko à son ami Scion et le départ à la guerre du Chevalier de la Balance avec Kanon pourvu de l'armure des Gémeaux.

    A suivre donc ! Je recommande fortement et c'est notamment sur Netflix pour l'offre légale du moins !

    A bientôt !


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  • Le Système des objets - Jean Baudrillard (1ère partie)Dans le cadre de ma Licence L3 de Sociologie, je dois réaliser une note de lecture sur un ouvrage en "Sociologie de la consommation". J'ai porté mon choix sur l'ouvrage de Jean Baudrillard qui, dans le cadre de la société de la consommation", s'intéresse aux objets du quotidien. Je vais vous parler de l'essai Le Système des objets (après m'être intéressé à un livre de Gilles Lipovetsky l'an dernier).

    Pour se lancer dans l'étude des objets, il faut disposer d'un système de classification. Les objets possèdent des traits essentiels (l'aspect technologique/la dénotation) et des traits inessentiels et seconds (les aspects culturel et fonctionnel/pratique/ la connotation). Ces traits sont mêlés et peuvent servir de critères de classification. Baudrillard articule les parties de son ouvrages d'après ces traits.

    Au moyen d'une technologie et de "technèmes" évoluant constamment, l'Homme veut obtenir la "maitrise du monde et la satisfaction des besoins." Le système culturel et les pratiques se répercutent sur l'ordre technique.

    La première partie de l'ouvrage dont il va être question dans ce premier billet (sur trois ou quatre articles) s'intitule "Le système fonctionnel ou le discours objectif".

    Baudrillard prend pour modèle d'étude le mobilier d'intérieur. Ce mobilier reflète l'ordre moral, les structures familiales et sociales d'une époque. Ils ont valeur de symboles. De plus, "Etres et objets sont liés". Les objets "ont une âme et une valeur affective"  - une "présence" - le signe social de la propriété. Ces objets sont au centre de rites.

    Les intérieurs évoluent en même temps que les structures familiales et l'on trouve des "séries fonctionnelles". Dans les sociétés contemporaines,  on assiste à une libération sociale de la fonction de l'objet, une émancipation. Il y a en effet libération dans la fonction de l'objet et dans l'usage qu'en fait la personne et non dans l'objet et la personne. l'objet reste en réalité asservi à sa fonction.

    On est passé du symbolique à l'organisationnel et le tactique. Dans les intérieurs anciens bourgeois, on ressent l'unisson de l'âme et de la présence des choses : le Stimmung. A la "présence singulière" d'autan, succède une cohérence d'ensemble d'objets qui communiquent entre eux - tout ressort alors du calcul, il faut mettre de l'ordre, tout devient fonctionnel et on a un espace et non un décor.

    Baudrillard pose que les objets d'intérieur sont le "projet vécu d'une société technique" dont les buts sont la maitrise et le contrôle.

    L'auteur évoque ensuite les "structures d'ambiance". Il analyse les différents éléments qui constituent l'ambiance : les couleurs, le chaud et le froid,... Ainsi le monde des couleurs, trop voyant, s'oppose à l'intériorité ; l'apparence contre l'être. Ces couleurs ont mis du temps à s'imposer dans les diverses modes. La couleur est perçue comme représentation de la pulsion. On lui préfère la sobriété et donc la contrôle, le calcul, la raison.

    Les objets fonctionnels sont représentés d'abord comme une libération puis comme un signe-piège, des alibis, d'une liberté qui n'est pas vécue. En ces domaines, on peut parler d'idéologie culturelle, de préjugés culturels qui s'effacent avec le temps, comme le rejet des couleurs. L'ambiance répond à la cohérence d'un système culturel de signes et non plus à une unité de goût.

    Dans son ouvrage Baudrillard prend des objets en guise d'illustration. Ainsi le miroir comme image du développement de l'individualisme bourgeois. Ou encore le siège comme signe de la sociabilité et de l'interlocution. Ou aussi la matière verre comme signe de la transparence et de la pureté.

    L'objet a une dimension pratique et une dimension culturelle et même les "fonctions viscérales s'effacent devant les fonctions culturalisées". Il y a des contraintes de culture, qui mettent en tension la famille contre la relation sociale et qui font passer de l'affection à la réception.

    Du point de vue de l'aspect purement technologique que l'auteur ne néglige pas, l'outillage se développe avec les nouvelles énergies. Dès lors, les objets manuels et l'outil change. L'Homme est dans une relation gestuel avec ces objets et si l'outil change, cette relation évolue aussi : les gestes deviennent plus simples et gestes d'effort succèdent des gestes de contrôle (praxis des objets).

    Il y a une libération de l'objet en même temps que de l'énergie. Le monde domestique implique une régularité des gestes. Dans le monde actuel, il y a un découpage des gestes qui peut être vue comme une "aliénation" (dans la lignée par exemple de la division du travail et du Taylorisme que Baudrillard n'évoque pas explicitement).

    L'auteur pointe aussi un paradoxe : en même que l'expansion généralisée des activités humaines, il y a une miniaturisation des objets. Les objets techniques sont à la fois le signe de notre pouvoir mais aussi de notre irresponsabilité.

    Parce qu'ils revêtent un sens culturel, les objets ont donc des connotations et la forme compte autant sinon plus que la fonction. On est dans une logique du refus moral de l'instinct (d'où une forme d'hypocrisie). La fonctionnalité est ici la faculté de s'intégrer à un ensemble. Le symbolique disparait au profit de la maitrise. On a d'un côté organisation et calcul et de l'autre connotation et devenir (en lien avec les instinct). Cette première partie de l'ouvrage insiste sur les évolutions de la nature des objets dans nos sociétés post-modernes.

    Voilà pour aujourd'hui ! Je vous donne rendez-vous à plus tard, mais sans doute très bientôt, pour le résumé de la deuxième partie de l'ouvrage de Baudrillard dans un deuxième billet !

    A bientôt donc !


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  • Dans son ouvrage La modularité de l'esprit, le philosophe américain Jerry A. Fodor est sur le terrain de la psychologie des facultés etLa modularité de l'esprit - Jerry A. Fodor explore la boite noire de notre cerveau.

    Il y est question en préambule du néocartésianisme et aussi des théories de Noam Chomsky, puis des processus périphériques et des processus centraux. Une grande partie de notre psyché serait, selon Fodor et d'autres, constituée en modules réservés chacun à un domaine précis. Toutefois, il ne faut pas se leurrer, une grande partie de notre esprit n'est pas modulaire, notamment les fonctions cognitives supérieures et notre ignorance est encore grande de ce fait !

    Le néocartésianisme en sciences cognitives suppose un retour du nativisme ou de l'innéisme. Nos facultés seraient déjà là dès la naissance et l'enfant " nait en sachant" - d'autant que le nombre de stimuli autour de lui est pauvre. Une thèse qui parait assez audacieuse mais qui n'est pas sans rappeler en écho lointain la réminiscence de Platon.

    Nous posséderions des structures psychologiques endogènes organisées de façon computationnelle (à la façon d'un ordinateur). Ai déjà eu l'occasion dans un précédent billet de vous parler de ces mécanismes qui s'appliquent sur des propositions syntaxiques (des contenus propositionnels). On parlera en effet plus de mécanismes que de règles.

    Une faculté est individualisée fonctionnellement. A ce stade, Fodor rappelle ce qu'est la psychologie "horizontale" et la psychologie verticale. Dans le premier cas, l'horizontalité, les facultés se mélangent, s'appliquent à tous les domaines (objets), à des domaines de contenus différents.

    La psychologie verticale remonte à Franz Joseph Gall et implique des compétences dans un certain domaine donnée et les facultés verticales se distinguent alors en fonction de leurs objets. Les domaines sont différents donc les facultés sont différentes ! Une des conséquence est la cartographie du cerveau et du crâne - les aires de Wernicke et de Broca par exemple - et de triste mémoire la phrénologie ! Ces facultés verticales sont aussi en concurrence pour certaines ressources. Le cerveau "est un assemblage d'organes" selon cette perspective. Gall comme Chomsky pensent que nos facultés sont spécifiées de manière endogène.

    Mais qu'en est-il des différences individuelles ? C'est en effet la pierre d'achoppement de ces théories ! Dans le cadre des facultés horizontales, on pourrait supputer un mélange plus ou moins optimal. Dans celui des facultés verticales, si on imagine des facultés avec des domaines différents, les écarts entre les individus pourraient d'expliquer par des degrés de finesses différents entre ces facultés.

    La question de la génétique est abordée et les comportements instinctif des animaux implique un déterminisme génétique mais la réciproque n'est pas vraie. Si les facultés verticales étaient considérées comme des instincts, il ne faudrait pas postuler une faculté verticale pour chaque différence individuelle, même si ces différences sont héritées. Les facultés verticales ne sont pas des instincts !

    Par ailleurs, l'innéisme cher à Chomsky n'implique pas la verticalité telle que la pense Gall. Il faut aussi séparer capacités horizontales et apprentissage.

    Une parenthèse est ensuite consacrée à  l'alternative à la psychologie des facultés qu'est l'associationnisme ! Pour faire bref, cette autre théorie conçoit que nos idées sont articulées en réseaux qui s'appellent les uns les autres. Penser à "boulangerie" et l'idée de "baguette" s'allumera dans votre esprit ! Plus loin dans le livre, Fodor recours à l'associationnisme pour expliquer la rapidité des processus périphériques, tels les processus perceptifs (à ne pas confondre avec la perception - qui a une part cognitive, "réfléchie") et la langage sans que ces processus ne soient pénétrés par des processus supérieurs.

    Des processus computationnels mettent en jeu la logique moderne et recours à un nombre limité d'opérations simples. Les objets de pensée subissent un calcul qui donne un résultat. Pour les associationnistes, les idées sont reliées entre elles et pour les computationnistes, elles subissent des opérations.

    L'esprit fonctionnerait - en partie ? - comme une machine de Turing, un système qui manipule des objets. A la différence près que les esprits échangent en permanence avec leur environnement et pas les machines ! C'est un des défis de l'Intelligence Artificielle de résoudre ce que l'on appelle le "problème du cadre" ou quelles informations doit aller chercher le robot dans son environnement qui se reconfigure sans cesse. Cela, comme on l'imagine, nécessitera des astuces de programmation. On comprend alors les travaux avec les I.A. sur des jeux comme les échecs, le Go ou le jeu vidéo Starcraft II où les possibilités sont de plus en plus grandes.

    Une partie de l'esprit - mais pas toute donc hélas ! - serait modulaire. Comme les processus perceptifs ou le langage. La reconnaissance des objets et des phrases se fait par comparaison avec des prototypes et des universaux (c'est aussi comme cela que fonctionne les I.A. en reconnaissance faciale) mais dans le cas de l'esprit, c'est bien plus rapide et donc ces processus ne vont pas fouiller dans toute notre mémoire. En sciences cognitives, les études sur les mécanismes perceptifs (surtout la vision) et le langage sont parmi les plus avancées. Les mécanismes de la pensée même nous demeurent plus obscurs (et je ne pense pas qu'on ait beaucoup plus avancé depuis le début des années 1980, date de publication du présent ouvrage !).

    Entre les transducteurs et les processus cognitif, il y a les processus périphériques comme les processus perceptifs. Ces derniers sont modulaires mais ils ne sont pas les seuls.

    Ces systèmes périphériques ne sont pas influencés par les croyances du sujet. On dit qu'il sont cloisonnés, qu'ils ne reçoivent pas d'information d'en-haut, ce qui ralentirait leur action ! Les processus qui se situent plus haut vont intéragir avec le produit final du processus périphérique. Celui-ci agit de manière inconsciente et automatique. Par exemple, vous voyez les touches lorsque vous tapez sur votre clavier d'ordinateur mais seriez incapable de restituer leur agencement !

    Dans une dernière partie, Fodor aborde les processus cognitifs supérieurs. il fait une analogie entre la confirmation en épistémologie et les systèmes de fixation de la croyance pour établir que ces processus cognitifs sont isotropes et quinien (et pas cloisonnés) - je reviendrai sur ces deux termes une prochaine fois en entrant plus dans le détail.

    Les processus perceptifs opèrent selon des cablâqes spécifiques alors que dans le cas des processus cognitifs, "ça part un peu dans toutes les directions" au niveau des connexions neuronales - ce qui fait que la pensée demeure encore un grand mystère ! Doit-on compter sur l'imagerie fonctionnelle et la neurophysiologie pour résoudre l'énigme ? Pour avoir été étudiant en Neurosciences, il y a plus de 20 ans, je sais que ce sont des outils prometteurs pour faire de nouvelles expérimentations  - mais ce ne sont que des outils et l'expérience n'est jamais qu'une validation. Sans une bonne théorie derrière, on n'avancera pas...

    Voilà un nouvel article sur les sciences cognitives et certainement pas le dernier car je travaille là-dessus dans le cadre de mon mémoire de Master M1 de Philo ! C'est un domaine passionnant et qui m'intéresse beaucoup mais n'ai fait qu'effleurer la surface de l'iceberg !

    La prochaine fois, je vous parlerai d'articles (en anglais non traduit) d'Hilary Putnam, une autre pointure dans ce domaine !

    A bientôt !


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  • Le personnage d'Ahsoka Tano est très aimé des fans, ce n'est pas un secret ! La jeune Padawan Togruta est apparue dans les séries d'animation The Clone Wars et Star Wars Rebels et des rumeurs courent comme quoi elle apparaitrait sous les traits de Rosario Dawson dans la série live-action à succès The Mandorian (rien n'est sûr mais on devrait être fixé dans les prochaines semaines !). Bref, création de Dave Filoni, elle en est aussi sa chouchou !

    Notre héroîne a survécu, comme Obi-Wan Kenobi, comme Yoda et quelques autres Jedi à l'Ordre 66 et la façon dont elle y est parvenu nous est racontée dans les tout derniers épisodes de la Saison 7 de The Clone Wars ! Dans Star Wars Rebels, elle sort à nouveau de l'ombre sous l'alias de Fulcrum, le contact de la Rébellion de l'équipe du Ghost.

    Le roman Star Wars : Ahsoka de E. K. Johnston est à propos de ce qui s'est passé dans l'espace de quinze ans qui sépare les deux séries d'animation, du moins les premiers mois ! Ahsoka se cache, mène profil bas sur différentes planète ! Elle a déposé ses sabres-laser sur une fausse tombe et en est désormais dépourvue car cela trahirait sa nature.

    Ahsoka se rend notamment sur la planète Raada - après avoir été au service d'une famille de négociants dont une des fillettes a une affinité avec la Force. Sur Raada, qui est une planète à l'écart, dans la Bordure Extérieure qui est en fait un petit centre agricole, miss Tano se fait passer pour une mécanicienne et sympathise avec les autochtones, en particulier les deux soeurs Kaeden et Miara Larte.

    Tout se passe pour le mieux jusqu'à ce qu'un bureaucrate planificateur zélé de l'Empire décide de réquisitionner Raada pour y faire pousser de la nourriture pour les troupes, ce qui va ruiner les sols et faire des esclaves des ouvriers et fermiers présents. La population décide de se rebeller !

    Ahsoka opte d'abord pour la fuite puis revient sur la planète agricole et aide les habitants notamment à évacuer vers Alderaan, le monde de Bail Organa qui construit secrétement la Rébellion ! La jeune Miara, douée avec des explosifs, deviendra par la suite pilote de A-Wing puis de X-Wing.

    Sur Raada, entre temps, Ahsoka a affronté et vaincu le Sixième Frère et fait donc la connaissance des Inquisiteurs ! Mais à la fin, elle se joint à Bail Organa et devient Fulcrum.

    Un bon petit roman, qui comble les vides ! Ahsoka a de la ressource ! Pourtant ça reste anecdotique. Mais on se doute qu'on ne va pas se balader ici dans toute la Galaxie car notre héroïne doit rester discrète.

    Petit à petit, le nouveau Canon se construit. On n'en a pas fini avec Ahsoka Tano !

    A bientôt !


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  • Le Jeu de la Dame est une mini-série de Scott Frank et Allan Scott diffusée depuis peu sur Netflix et qui a elle seule justifie l'abonnement à Netflix ! Adaptée du roman de 1983 de Walter Tevis, intitulée en VO The Queen's Gambit, c'est une vraie réussite, une merveille, un pur bijou ! Je serais vite à court de superlatif pour vous parler de cette mini-série que j'ai visionnée en une seule journée ! On ne s'ennuie pas un seul instant et c'est très bien rythmé ! Bref, je suis tombé amoureux de cette série et de sa splendide et si talentueuse jeune actrice, Anya-Taylor jeune, une argentino-américano-britannique qu'on a déjà aperçue dans le rôle d'Illyana Rapustin (Magik) dans le film Les Nouveaux Mutants et dans la série Peaky Blinders. Son jeu est époustouflant, plein de justesse, de charme et de grâce ! Je lui prédis une grande carrière !

    Le récit tourne autour de la vie d'Elizabeth - "Beth" - Harmon (qui est un personnage imaginaire) - depuis le suicide de sa mère, son placement dans un orphelinat et son titre de championne du monde des échecs ! Et oui ! Une série sur les échecs (avec Garry Kasparov en consultant !) ! Je n'aurais jamais cru qu'on puisse réussir à nous tenir en haleine de bout en bout sur un thème aussi cérébral ! Ca m'a donné envie de me remettre à ce jeu !

    La pauvre orpheline semblait bien mal partie dans la vie mais dans son institution, elle va croiser la route d'un humble gardien, Monsieur Shaibel - interprété par Bill Camp, héros anonyme, qui va l'initier au jeu d'échecs ! Dès lors, Beth se révèle un talent hors du commun pour ce sport ! Femme dans un milieu d'homme, elle va progressivement s'imposer ! On jubile en voyant cette joueuse trucider ses adversaires avec le regard perçant et incisif d'Anya Taylor-Joy lorsqu'elle les met "échecs et mat" !

    Un jeu d'échecs, comme le dit si bien l'héroïne, c'est "le monde dans 64 cases" et en contrôlant les parties, elle a l'impression de contrôler sa vie ! Beth est aussi une "survivante" qui ne peut se permettre de perdre. Mais "chaque don a un prix" et pour Beth, ce sera celui d'une addiction aux médicaments et à l'alcool.

    Au-delà d'un discours féministe, c'est surtout le récit d'une surdouée qui se bat avec ses propres démons !

    La série est très technique mais reste compréhensible pour le profane des échecs ! L'immersion dans ce jeu est totale ! On voit aussi que ce qui est bien plus qu'un loisir peut-être totalement addictif ! Chez notre Beth, la créativité frise la psychose et le génie la folie !

    Un autre coup de chapeau de cette série est la reconstitution ultra-fidèle des années 1950 et 1960 ! Un soin extrême a été apporté aux décors, aux costumes et aux coiffures d'époque ! Sept épisodes qui portent comme titre des termes du jeu d'échecs ! On est aussi en pleine Guerre Froide et l'adversaire ultime de Beth est le champion du monde russe, Vasily Borgov - joué par Marcin Borocinski, -  redoutable et qui semble inébranlable !

    Il parait qu'on a là la série numéro 1 du moment, applaudie par la communauté des joueurs d'échecs ! Et c'est mérité ! Les parties d'échecs sont d'une grande intensité et le suspense est à son comble ! Le scénario est bien ficelé, le récit bien mené, la réalisation au top, le jeu des acteurs irréprochable,... C'est rare d'atteindre un tel niveau de qualité au cinéma alors à la télé !

    Dans la distribution, on a Moses Ingram (Jolene, une orpheline amie de Beth), Isla Jonhston (Beth jeune), Chloe Pirrie (Alice Harmon, la mère biologique de Beth), Marielle Heller (Alma Wheatley, sa mère adoptive), Jacob Fortune-Loyld (Townes, un amour platonique de l'héroïne), Thomas Brodie-Sangster (Benny Watts, adversaire puis ami de Beth) et Harry Melling (Harry Beltik, autre adversaire puis aussi ami de Beth).

    On suit l'ascension de l'héroïne jusqu'à son titre de championne du monde et plus important encore sa victoire sur ses démons et sa réconciliation avec elle-même !

    Et le mot de la fin est "Jouons !" !

    Je vous recommande absolument cette série ! Si vous ne deviez en voir qu'une seule en 2020, ça doit absolument être celle-ci ! Je lui mets la note de 20/20 ! La perfection ! Une série qui fera date assurément !

    Puissant ! Poétique ! Fascinant !

    A bientôt !


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  • Sur Netflix, on trouve aussi d'intéressants documentaires ! On a par exemple Hot Girls Wanted, un documentaire sur l'industrie du porno aux USA et toutes ces jeunes filles, de 18 à 20 ans, qui rêvent de gloire en tournant des films pour adultes.

    De nos jours, "tout le monde mate du porno" et pourtant c'est encore tabou ! De nos jours, les films X sont facilement accessibles, souvent gratutement, via internet dont ils représentent une large part des bénéfices !  Les filles qui nous sont présentées dans ce reportage sont des "filles normales" nourries au porno, sanjs tabous et qui veulent sortir de la routine. Sont-elles pour autant des filles déboussolées ? On a souvent l'image d'une industrie qui détruit et qu'en est-il ? Comme pour le handicap, le regard sur les "travailleuses du sexe" doit changer !

    Ce documentaire, présenté au Festival de Sundance 2015, a suscité la polémique dès sa sortie en salles ! Banalisation du porno et filles prêtes à tout son au programme alors que les  réalisatrices comptaient à l'origine tourner un film sur la consommation de pornographie sur les Campus de Floride et de Californie !

    Le film donne la parole directement à ces filles et les commentaires sont réduits au maximum, pas de jugement de valeur mais le spectateur se fera sa propre opinion - et ces commentaires se résument à des faits.

    L'objectif de ce documentaire est de dénoncer cette tendance qui touche de plus en plus les États-Unis. On y découvre de jeunes filles, tout juste sorties de l'adolescence, avec des rêves plein la tête. Elles veulent à tout prix connaitre la célébrité. Afin d'y parvenir, elles répondent à des annonces postées sur le site américain Craiglist, l'ancêtre du Bon Coin. Rapidement, elles vont déchanter.

    Ces filles ne sont payées qu'une poignée de dollars. Les images sont parfois choquantes, dures, à tel point que les deux réalisatrices Jill Bauer et Ronna Gradus racontent : "On ne pouvait même pas regarder, alors on a demandé à notre monteuse de regarder pour nous et de faire les choix”.

    Parmi les actrices amatrices X qui témoignent, on retrouve Belle Knox, Ava Taylor et surtout Stella May. Les candidates et aspirantes dans ce succès ne manquent pas ! Etoiles filantes et "stars" éphèmères !...

    Plus de gens consultent des sites pornos chaque mois "que Netflix, Amazon et Twitter réunis" ! Ceux qui jugent sont les mêmes qui matent du porno ! Hypocrisie ?

    À travers ce documentaire, ces deux anciennes journalistes veulent dénoncer les pratiques qui ont lieu dans l'industrie de la pornographie qui profite de ces jeunes filles. Hot Girls Wanted, le nom du long-métrage correspond au titre d'une petite annonce postée sur le site américain. Elles espèrent ainsi changer la loi et la façon dont sont traitées les actrices dans le milieu.

    Il existe aussi une série qui prolonge ce film  : Hot Girls Wanted : Turned On !

    Et l'amour dans tout ça ? L'argent d'abord oui ! Argent facile mais à quel prix ?

    A voir donc !

    A bientôt !


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  • On va maintenant reparler de l'excellente série Breaking Bad ! Je vous renvoie à mon article de présentation générale et sur le Pilote qui date d'août 2016 ! Ai mis le temps avant de me décider à me lancer dans la visionnage de cette série mais maintenant c'est bon avec mon récent abonnement à Netflix - reconfinement oblige !

    Je resitue les choses rapidement cependant ! Walter White - joué par Bryan Cranston -  est un honnête prof de chimie, à la vie assez morose mais très doué dans sa discipline ! Il est marié à Skyler White - jouée par Anna Gunn - qui est enceinte de leur deuxième enfant, une petite fille et le couple a déjà un grand fils, Walter "Flynn" White Jr, joué par RJ Mitte, fils qui est handicapé ! La famille ne roule pas sur l'or. Timoré, Walter n'a jamais saisi les opportunités de carrière qui s'offraient à lui et vivote dans un lycée. Mais ça semble lui convenir ?

    Tout s'écroule lorsqu'il apprend qu'il a un cancer du poumon et deux ans maximum à vivre !

    Un peu par hasard, Walter découvre que le trafic de drogues rapporte et il se dit que ça pourrait mettre sa famille à l'abri après son décès. Comme il est un chimiste génial, il va fabriquer la métenphétamine la plus pure à des kilomètres. il s'associe à Jesse Pinkman, - joué par Aaron Paul, un de ses anciens élèves qui deale déjà.

    Dans la Saison 1, les premiers ennuis arrivent, Walter et Jesse sont contraint de tuer deux autres dealers qui veulent les buter et finissent à contrecoeur par les dissoudre dans l'acide sulfurique et par évacuer la bouillie rose qui résulte du traitement dans les WC. Par la suite, Walter décide de ne plus recourir à la violence mais sera pourtant contraint de faire exploser les locaux de Tuco, un grossiste qui tente aussi de rouler le duo. Walter est-il fait pour ce "métier" ?

    En tout cas, notre prof de lycée ne manque pas de ressources et sait bluffer quand il faut ! Pire il va prendre goût à flirter avec l'interdit ! Il connait le plaisir de la transgression et le spectateur en jouit avec lui. Une série politiquement incorrecte qui nous permet d'échapper à nos sociétés contemporaines où on confine les gens et où on leur mets des muselière ! "Bosse et ferme ta gueule !" en gros ! Notre anti-héros se révèle finalement un héros (attention, je ne dis pas qu'il faut vendre de la drogue mais on peut prendre la série comme une métaphore). Walter,dans ses derniers instants et malgré les difficultés, va se sentir plus libre que jamais !

    J'adore lc côté humain de cette série ! Les personnages y sont tourmentés et les épisodes accordent une large place à la psychologie. Je l'ai déjà dit dans mon premier article mais c'est tellement bien écrit !

    A la fin de la Saison 1, en s'associant avec Tuco à qui il force un peu la main, Walter et Jesse commencent à accumuler de substantiels bénéfices - malgré quelques problèmes d'approvisionnement en matière première - et l'étau de la police - incarnée par Hank Schrader, le beau-frère de Walter - joué par Dean Norris - se resserre un peu ! On imagine que dans les prochaines Saisons, notre brillant chimiste va devoir jongler pour cacher la vérité à sa famille.

    On a aussi  Besty Brandt qui incarne Marie Schrader, la belle-soeur de Walter, la soeur de sa femme Skyler. La belle-soeur qui est kleptomane au passage (un moindre soucis !).

    Une très bonne série, plébiscitée, et les sept épisodes de la Saison 1 ne me suffiront pas et je vais de ce pas entamer la Saison 2 !

    A bientôt !


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  • Les Princesses, c'est le grand truc, le grand fonds de commerce de Disney ! Mais depuis quelques années, avec le rachat de Marvel et le lancement du MCU, ce sont aussi les super-héros qui font tourner la boutique ! Alors un cadre génial de la firme aux grandes oreilles a du se dire un beau matin : "Et si on mélangeait les princesses et les super-héros ?". Ca donne le téléfilm Société Secrète de la Royauté, sorti en 2020 sur Disney + et réalisé par Anna Mastro.

    Il y avait peut-être moyen de faire quelque chose de bien avec ce pitch de départ mais le résultat est assez décevant ! C'est trop guimauve à mon goût, prévisible et plein de clichés ! Mais il est vrai que je ne suis certainement pas le public visé et les enfants de 10 - 12 ans pourront y trouver leur compte ! Ca reste un bon divertissement dans le cadre familial néanmoins.

    On va suivre un groupe d'adolescents outsider, des cadets des familles royales, à commencer par Sam, jouée par Peyton Lee. Seconde fille de la Reine d'une toute petite monarchie imaginaire d'Europe, la jeune fille, qui a perdu son père autrefois, est en pleine crise de rebellion contre la monarchie. Elle est envoyée dans un cours qui a lieu l'été et qui est en réalité la couverture de la fameuse mais secrète "société secrète des cadets de la royauté". Il se trouve que tous les cadets des familles royales ont un gène spécial qui leur donne des super-pouvoirs et ceux-ci se regroupent dans l'ombre pour protéger le monde !

    Dans cette classe à l'ambiance de Poudlard sur le mode super-héros, dans ce qui est un énième récit initiatique, Sam rencontre quatre autres jeunes dotés de talents spéciaux dont Tuma, joué par Niles Fitch ou January, jouée par Isabelle Blake-Thomas. Les pouvoirs sont eux assez classiques comme invisibilité, supersens ou copie de pouvoirs par contact !

    Les acteurs viennent de l'écurie Disney comme Peyton Elizabeth Lee. On est un peu dans la même veine que l'autre série Disney Descendants - dont je vous parlerai une autre fois ! C'est avec plaisir que j'ai retrouvé aussi Elodie Yung - qui incarnait Elektra Natchios dans la série Netflix Daredevil dont je vous ai entretenue tout récemment !

    On suit l'entrainement de nos jeunes ! Ceux-ci deviennent bien vite amis puis affrontent le  Détenu 34, un super-vilain qui rêve de détruire les monarchies pour donner le pouvoir au peuple ! Un des cinq jeunes de l'équipe est en réalité un traitre et va aider ce méchant ! C'est le seul vrai rebondissement du film et ne l'ai pas vu venir !

    A la fin, la soeur de Sam, l'héroïne, décide de réformer son royaume une fois devenue Reine en créant un parlement !

    Du divertissement pop-corn à la Disney, pour les plus jeunes et si on n'est pas trop regardant ou exigeant !

    A bientôt !


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  • En mars 2016, Netflix diffuse la Saison 2 de Daredevil après le succès critique et public de la Saison 1 ! Une Saison bourrée d'action etapprofondissant les personnages et leurs relations ! On a aussi son lot de péripéties et de psychologie ! Exit Wilson Fisk mais deux nouveaux personnages emblématiques de Marvel et de l'univers du Diable de Hell's Kitchen sont introduits à ce stade : le Punisher et Elektra !

    La série réussit l'exploit de mener deux intrigues de fond, ce qui donne une certaine complexité à l'ensemble. On a d'une part Frank Castle - interprété par Jon Bernthal qui donne parfaitement vie au personnage. La famille de Castle a été assassinée lors d'une réunion de gangsters à Central Park ! La série Daredevil amène des éléments qui seront développés par la suite dans la série The Punisher. Castle mène sa guerilla contre les gangs et sème les cadavres ! Sa route va croiser celle de Daredevil et les méthodes des deux hommes les opposent. Le Diable de Hell's Kitchen a choisi de ne jamais tuer alors que le Punisher ne s'en prive pas !

    D'autre part, Elektra Natchios - interprétée par Elodie Yung - fait son apparition/son retour plutôt et est un amour de jeunesse de Matt Murdock - toujours joué par Charlie Cox - qu'il a connue à l'université. La jeune femme, experte en arts martiaux, s'est engagée dans une croisade personnelle contre les Yakuzas. Mais en réalité, c'est une organisation secrète plurimillénaire qui agit dans l'ombre : la Main. Un côté mystique est ainsi apporté à la série !

    Frank Castle finit par être arrêté et son procès a lieu ! Le cabinet de Murdock & Nelson assure sa défense. On retrouve ainsi l'acteur Elden Helson - dans le rôle de Franklin - "Foggy" - Nelson -  et l'actrice Deborah Ann Woll  - dans celui de Karen Page qui passe de secrétaire juridique à journaliste dans cette Saison, emploi qu'elle occupera encore dans la série The Punisher.

    Wilson Fisk - joué par Vincent D'Onofrio - apparait au milieu de cette Saison 2 ! Et ce fut une surprise car je ne m'y attendais pas, ne pensant le revoir que dans la Saison 3 ! Daredevil l'a envoyé en prison et le Caïd est parvenu à prendre la direction du pénitencier où il fait régner sa loi !

    Matt a bien du mal à concilier ses deux identités dans cette Saison ! Il doit à la fois mener le combat contre la Main et  assurer la défense de Frank Castle, sans compter qu'en plus de cela, il entame une relation amoureuse avec Karen Page ! Relation qui va vite capoter !

    On retrouve avec plaisir Scott Glenn qui retrouve son rôle de Stick, la mentor de Matt mais aussi d'Elektra ! Il est à la tête du combat contre la Main ! Les combats s'enchainent et dans les derniers instants, on a droit à une révélation sur le leader de la Main et l'identité d'Elektra.

    Daredevil va traverser de dures épreuves dans ces 13 nouveaux épisodes et sa vie va s'écrouler de part en part ! Il finira par avouer son attachement à Elektra.

    Une très bonne Saison pour une excellente série ! Peut-être légérement en dessous de la Saison 1.

    Au casting, notons aussi la présence de Rosario Dawson - qui joue Claire Temple - et Peter Shinkoda  - dans la peau du redoutable et terrible Nobu, revenu d'entre les morts !

    Cerise sur la gâteau et clin d'oeil aux fans : le bâton télescopique de Daredevil fait son apparition à la fin de cette Saison 2 !

    Un grand moment de télévision !

    A bientôt !


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  • En 2011, on retrouve Martin Campbell, réalisateur de Absolom 2022 et de deux James Bond, aux commandes du film Green Lantern qui met en scène le juticier intergalactique de DC Comics, pourvu de son anneau magique de Volonté ! Le scénario est de Greg Berlanti, Michael Goldenberg, Michael Green et Marc Guggenheim, la plupart étant amenés à travailler par la suite sur les séries de l'Arrowverse ! Ce Green Lantern ne fait toutefois pas partie du DCEU, l'équivalent du MCU chez la Distinguée Concurrence !

    Ici, c'est Ryan Reynolds qui endosse le costume vert ! Il est Hal Jordan et la charmante Blake Lively est Carol Ferris, son love-interest qui même si on nous la présente comme une pilote de chasse n'en reste pas moi une faire-valoir voire une potiche ! Au casting, on a aussi Peter Sarsgaard, Mark Strong, Tim Robbins, Temuera Morrison et Taïka Waititi ! Beaucoup de personnages mais le film ne prend pas vraiment le temps de les développer !

    Dans le comics et dans le film, le Corps des Green Lantern, au service des Gardiens de l'Univers veillent sur la Création en se partageant le maintien de l'ordre dans les 3600 secteurs de l'espace ! Or une ancienne menace, Parallax - dont on apprendra qu'il est un Gardien qui s'est fait dévoré par la pouvoir de la Peur - s'est délivré de sa prison ! L'entité provoque le décès prématuré de Abin Sur - joué par Temuera Morisson - et l'alien s'écrase sur Terre. Son anneau désigne un nouveau porteur qui ne doit pas connaitre la peur et c'est Hal Jordan, pilote de chasse pour la société Ferris qui est l'Elu !

    Un tel film nécessite bien sur des effets spéciaux en quantité et ici on est servi même si il n'y a vraiment rien d'extraordinaire ! Hal Jordan/Green Lantern affronte Parallax et évidemment le vainc. On a droit a tout un discours édifiant sur l'Humanité qui doit surmonter sa peur et qui est pleine de promesses ! Ca reste un film assez conventionnel, qui se regarde avec plaisir mais sans vraiment de surprises !

    Le film a d'ailleurs reçu d'assez mauvaises critiques, beaucoup pointant les faiblesses et incohérences du scénario ou la représentation caricaturale des méchants et aussi donc les défauts des effets spéciaux à une époque où on fait beaucoup mieux !

    Green Lantern est parfait pour une séance du dimanche matin sur Netflix mais il n'y a guère plus à en attendre ! On pouvait espérer tellement mieux avec ce super-héros ! Un manque d'ambition flagrant !

    A bientôt !


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  • L'animation a fait d'énormes progrès et nous réserves de très bonnes surprises ! J'ai ainsi découvert le magnifique film Zootopie, un des derniers "Classiques" des Studios Disney, sorti en 2016 et fruit du travail des équipes de Byron Howard, Rich Moore et Jared Bush ! Un petit bijou d'humour et de sensibilité !

    Alors certes l'animation de ce long métrage est nickel et a été salué par la critique mais ce que les professionnels ont encore plus acclamé - avec une certaine unanimité, c'est l'intelligence du scénario, les expressions des personnages et le jeu si juste des acteurs de doublage ! Car disons le, et insistons là dessus, vous pouvez bien réaliser toutes les plus belles prouesses techniques avec vos crayons ou vos palettes graphiques, si vous n'avez pas une bonne histoire, la "sauce" ne prendra pas !

    Les personnages de ce film sont tous très attachants et on suit Judy Hopps, une intrépide petite lapine, qui rêve depuis toute petite de devenir policière. Seulement voilà, dans ce monde d'animaux anthropomorphisés, chacun a sa place ! Il y a les proies et les prédateurs et un gentil petit lapin ne pourra jamais devenir flic ! Mais Judy a de la volonté et finit major de promo à l'Académie de Police ! Elle quitte alors sa campagne et se rend à Zootopie, la ville de tous les possibles !

    C'est donc un film sur l'identité, sur le fait qu'on peut devenir ce que l'on veut, sans s'arrêter aux déterminismes quels qu'il soient ! Une logique assez libérale donc parfaitement en vogue avec le rêve américain !

    Judy, la lapine va croiser la route du renard escroc Nick Wilde, un duo improbable dans cette comédie policière aux accents de buddy-movie !  Le thème des animaux qui parlent - ici uniquement des mammifères, est intelligemment modernisé. Nos deux héros vont enquêter sur la disparition de prédateurs dont on va vite comprendre qu'ils sont retournés à l'état sauvage !

    Un film gentiment subversif, qui porte des thèmes forts et d'actualité, qui questionne l'indentité. On y parle de préjugés, en utilisant brillamment les archétypes animaux, d'une société qui aime bien catégoriser, de déterminismes, de racisme, de discriminations (qu'elles soient négative ou positive !). Dans le monde de Zootopie, il est possible de ne pas être ce que l'on est, la place que la Nature - et la société - nous assignent !

    On rit beaucoup dans ce film avec un humour très fin ! Intelligemment, le film fait des clins d'oeil à d'autres films d'animation emblématiques comme L'Âge de Glace, Tous en Scène !, La Reine des Neiges, Big Hero 6 ou Les Lapins Crétins ! Tout un patrimoine culturel de ces dernières années !

    Zootopie a remporté l'Oscar du Meilleur Film d'animation en 2017.  des critiques élogieuses et un immense succès public avec plus d'1 milliard de recettes, score qu'une poignée de films d'animation ont atteint jusqu'à présent !

    La chanson titre du film "Try me everything" est interprétée par Gazelle, pardon Shakira !

    Un chef d'oeuvre pour un appel à la tolérance ! Un film optimiste et plein d'espoir !

    On parle déjà de deux autres films dans les cartons pour faire une trilogie.

    A bientôt !


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  • En prévision d'un nouveau confinement, et parce que l'abonnement d'une durée d'un mois ne coûte jamais que le prix d'un magazine (et aussi parce que The Mandalorian Saison 2 arrive ce vendredi 30 octobre et n'ai pas envie de choper un virus sur mon PC sur des sites illégaux !), j'ai pris une option sur Disney + et en suis ravi ! Parmi les merveilles de ce site, il y a tous les dessins animés de la compagnie du grand Walt, décennie par décennie depuis les années 1920 - et je commence ici une série d'articles pour vous en présenter l'évolution !

    Steamboat Willie est un court-métrage d'animation américain, initialement muet et une des premières apparitions d'une future icone de la culture des USA, Mickey Mouse ! Il marque la naissance officiel du personnage et parodie Cadet d'eau douce avec Buster Keaton. Il est en N&B, puis agrémenté de musique, est l'oeuvre de Walt Disney et de Ub Iwerks et date de 1928, ce qui n'est pas hier ! Il dure 7 petites minutes pleines de facéties et d'inventivité !

    Mickey est matelot sur le Steamboat Willie, sous les ordres du terrible capitaine Pete (que mon grand-père appelait "Malopatte" !). Mickey tient ferme la barre, brique le pont, embarque des animaux et joue de la musique avec eux, embarque aussi Minnie Mouse et fini dans la soute à éplucher des patates sous l'oeil rigolard d'un perroquet moqueur !

    C'est la première fois qu'on utilise une bande sonore dans l'animation et l'emploi ingénieux de la musique vaudra au film son succès  Avec comme morceau, au début, on a "Steamboat Bill" (1911) d'Arthur Francis Collins, air repris par les sirènes du bâteau. Dans la seconde partie, Mickey interrpète "Turkey in the Straw" avec l'aide des différents animaux, transformés en instruments. On a longtemps débattu sur le compositeur de la musique originale du film, Wilfred Jackson, Carl W. Stalling ou Bert Lewis ? On a aussi des bruitages avec les moyens du bord. Le chef d'orchestre Carl Edouarde supervisa l'enregistrement en septembre 1928. Les voix de Mickey et Minnie sont enfin interprétées par Walt Disney lui-même !

    Ce court-métrage fait partie d'une série de cinq films initiaux dont aussi Plane Crazy, Gallopin' Gaucho et The Barn Dance. Dans Steamboat Willie, Disney déployait déjà son "imagination surréaliste" !

    On peut noter que c'est à nouveau la société Disney qui franchit plusieurs des étapes suivantes dans l'animation avec l'introduction de la couleur (1932), l'invention de la caméra multiplane(1933), la réalisation du premier long métrage (1937), l'utilisation de l'informatique (Tron en 1982) et la réalisation du premier long-métrage entièrement en image de synthèse (Toy Story coproduit avec Pixar en 1995).

    Steamboat Willie était projeté en premier partie du film Gang War. Mickey ne porte pas encore ses gants blancs !

    Un petit moment d'Histoire du 7ème art appelé à faire date !

    A bientôt !


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  • On retrouve la Saison 3 de Stranger Things - huit épisodes que j'ai visionnés d'une traite en moins de 24 heures - avec son lot de "trucs encore plus bizarres". On retrouve surtout notre bande de gamins préférés sauf que cette fois-ci ce ne sont plus des enfants mais des ados qui connaissent des bouleversements émotionnels dans leurs vies ! Une Saison annoncée par les Frères Duffer comme "la plus répugnante de toutes" !

    Précédemment, "Onze", la fille aux pouvoirs télékinésiques, avait réussi à fermer le portail que des scientifiques imprudents avaient ouvert avec le "Monde à l'Envers", coinçant surtout le Flagelleur mental, un redoutable monstre qui possédait Will Byers, un des gamins de la bande.

    Mais les nouvelles sont mauvaises car de l'autre côté du Rideau de Fer, en juin 1984, des savants soviétiques mettent au point une machine infernale pour ouvrir un autre portail ! Mais la tentative semble vouer à l'échec  ? Apprentis-sorciers les russes, comme à Tchernobyl quelques années avant la Chute de l'URSS ?

    Un an plus tard, à l'été 1985, on se retrouve à Hawkins, petit ville "pas si tranquille" de l'Indiana, dans le Midwest. La nouvelle attraction du hameau est le grand centre commercial de Starcourt, qui ruine les petits commerçants du centre-ville dont l'épicerie où travaille Joyce Byers. La routine continue, Jane Ives/"Onze"/"Elfe" mène une romance avec Mike Wheeler au grand dam de son père adoptif, le shériff Jim Hooper, Nancy Wheeler et  Jonathan Byers font un stage bien ingrat dans une feuille de chou locale,  Steve Harrington vends des glaces à Starcourt en compagnie de Robin Buckley (jouée par  la charmante Maya Hawke, nouvelle au casting), Billy Hargrove fait fantasmer les cougars en maître-nageur et Dustin Henderson a passé le début de l'été en vacances en dehors de la ville où il a rencontré la mystérieuse Suzie !

    Ce que tout ce petit monde ignore, c'est qu'une partie du Flagelleur mental, celle qui possédait Will, est restée dans notre monde et va permettre à l'horrible créature assoiffée de vengeance contre "Elfe" de se reconstituer ! La bestiole va posséder un des jeunes puis par son intermédiaire se constituer une petite armée façon L'invasion des profanateurs de sépultures.

    Chacun de son côté, nos héros, en petits groupes, vont vivre des aventures, mener des enquêtes sur des choses suspectes dans les alentours avant que tout ne converge à la fin. Il y a d'abord Will qui sent la présence du Flagelleur ou une réminiscence dans sa nuque. "Elfe" et Max Mayfield enquêtent sur la disparition d'une jeune femme à la piscine et découvrent que quelque chose ne va pas avec une de leurs connaissances.

    De leur côté, Nancy - qui veut faire ses preuves et décrocher un reportage plutôt que servir les cafés en subissant les moqueries, enquête avec son petit copain sur une histoire de rats devenus fous qui mangent de l'engrais dans toute la ville avant de voir une vieille femme manger les mêmes substances ! Le shériff Hopper et Joyce, suite à une lubie de la mère de Jonathan et Will pour des magnets qui n'adhèrent plus au frigo, découvrent des agents russes qui manigancent dans la région, ce que confirment Dustin, Steve et Robin, qui ont embarqué la petite peste de dix ans, Erica Sinclair (jouée par Priah Ferguson), soeur de Lucas, dans leur péril, qui découvrent une base soviétique sous les fondations de Starcourt, en plein territoire Nord-Américain !

    Le Flagelleur mental est véritablement de retour et va faire des victimes, liquéfiant littéralement des innocents (pauvre Heather !) et la menace d'une créature de dix mètres de haut pourvues de tentacules et de dents en pagaille n'est pas à prendre à la légère ! A côté, l'homme de main soviétique, sosie de Arnold Schwarzenegger serait presque une plaisanterie !

    La Saison monte en intensité tout au long des huit épisodes - et c'est ma Saison préféré ! La série mélange action, horreur, drame, émotion, suspens et humour en un savant cocktail ! Nul doute que les Frères Duffer ont trouvé la recette du succès - c'est d'ailleurs une des séries préférées de mon neveu Keagan qui est peut-être un peu jeune pour regarder ça à dix ans (la série est interdite au moins de 12 ou 16 ans selon les épisodes) ! On joue aussi sur la nostalgie des années 1980 - une époque que mon neveu n'a évidemment pas connue mais moi si ! On pressent un final en apothéose et c'est effectivement le cas ! Des personnages importants ne survivront pas à cette Saison et à la fin, la famille Byers Hawkins quitte la ville ! Une conclusion douce-amère comme vous pouvez en juger  !

    Ma Saison préférée pour une série qui est dans mon TOP 5 personnel !

    A voir absolument et peut justifier à elle seule - avec The Umbrella Academy ! - un abonnement à Netflix !

    Il faudra patienter pour voir la Saison 4, repoussée plus tard en 2021, à cause de le pandémie de Covid qui nous aura bien cassé les pieds décidément !

    A bientôt !


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  • On retrouve l'excellentissime série de Steve Blackman, The Umbrella Academy, toujours adaptée d'un comics pour une Saison 2 qui reprend un peu les schémas de la première Saison tout en jouant sur les variation ! Cette fois-ci, nos héros vont être de nouveau confronté à la fin du monde, en l'occurrence une guerre thermonucléaire entre les Etats-Unis et l'URSS !

    A la fin de la Saison 1, les membres de l'Umbrella Academy de Sir Hargreeves ne parvenaient pas à empêcher la moitié de la Lune d'entrer en collision avec la Terre ! Mais grâce au pouvoir de déplacement temporel de Cinq, Luther, Allison, Diego, Klaus, Vanya et Cinq trouvaient refuge dans le passé, au début des années 1960 dans la ville de Dallas ! Hélas, il y eu un petit couac et les différents membres réintégrèrent le continuum espace-temps, dans la même ruelle, mais à des dates différentes, entre 1961 et 1963, Cinq arrivant le dernier et constatant l'Apocalypse nucléaire ! Une fois de plus l'homme de 58 ans dans un corps d'enfant allait devoir rallier sa famille pour éviter le pire !

    Les héros sont donc séparés ! L'intrigue, en novembre 1963, tourne autour de l'assassinat de Kennedy ! Diego, qui se sent l'âme d'un héros, veut éviter cet assassinat mais, au début de la Saison, se retrouve enfermé en hôpital psychiatrique avec une certaine Lila Pitts - jouée par Ritu Arya, nouvel ajout au casting mais qui n'est pas là par hasard ! Evidemment Cinq va commencer par recontacter Diego en premier et l'invite à ne pas faire de vague et à ne pas tenter de stopper Lee Harvey Oswald car on ne sait pas si ce n'est pas ça qui va provoquer la guerre avec les Russes ?

    luther, lui, travaille comme homme de main pour la mafia et en particulier pour Jack Ruby. Allison, elle, a épousé un certain Chester, militant pacifique pour la cause des Afro-Américains et participe elle-même à la lutte en revendiquant ! Vanya, elle, s'occupe du jeune Harlan un enfant autiste dont la mère a renversé la jeune femme en voiture, lui provoquant une amnésie puis la prenant sous  son aile. Une idylle va bientôt naître entre les deux femmes. Klaus pour sa part a fondé une secte et est toujours visité par le fantôme de Ben.

    La Commission est toujours là et sa directrice, qui a échappé à la mort, est de retour. Cette femme perfide, un temps dégradée, va ourdir de sombres machinations, prête à sacrifier tous ses pions, y compris sa fille adoptive, pour parvenir à ses fins ! On trouve aussi un trio de nouveaux tueurs de la Commission baptisés les Suédois !

    Nos héros vont devoir régler chacun leurs soucis personnels et agir ensemble pour découvrir ce qui va provoquer cette nouvelle apocalypse et s'y opposer avant l'échéance fatale ! Comme la Saison 1, la série est riche en surprise et rebondissements et je ne veux pas trop vous en dévoiler ! Disons juste que Vanya, le personnage le plus puissant avec Cinq, joue une fois de plus un rôle central, ce qui entraîne une certaine redites ! On a en fait une variation sur le même thème !

    A un moment, afin d'avancer dans leur enquête, nos héros vont aller jusqu'à rencontrer le Sir Reginald Hargreeves du passé, leur père adoptif, sur lequel la Saison 3 devrait apporter son lot de révélations !

    La Saison 2 est aussi intéressante car elle nous dépeint les moeurs des années 1960 aux USA : la Ségrégation raciale, la difficile condition des gays et des lesbiennes et l'obsession des communistes !

    Voilà, je viens de prendre un abonnement à Netflix - pour être dans la légalité  ! - et ne le regrette pas !

    A bientôt !


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  • Nous allons maintenant aborder Sex in the Comix, la BD érotique, un documentaire très intéressant et instructif de 50 minutes de la plateforme Prime Video. Il y est question de la BD 100% érotique où chaque auteur a son univers et des canons de beauté !

    Le « maitre incontesté du genre » reste Milo Manara !  Ses filles ont l’allure de déesses mais il « dessine toujours la même fille". Clairement un dessin qui s’inspire de la Renaissance italienne (Botticelli, Raphael,..).

    Pourtant l’Italie possède un grand nombre de talents dans le genre de la BD érotique tels Crepax, Magnus, Serpieri, Baldazzini, mais le summum, le « pape » du genre, reste tout de même Manara.

    Robert Crumb, un des fondateurs de la BD « Underground » US, dessine un type de femme qui l’obsède depuis la puberté, des femmes bien en chairs, avec des formes.

    Le Japonais Suehiro Maruo dessine des hommes-animaux ou des hommes-machines, ses travaux mêlent érotisme, macabre et grotesque et il aime user de métaphores. Mélange pervers entre beauté et horreur !

    Maruo cherche à dépeindre des émotions de plus en plus forte et la cruauté, mêlant plaisir et douleur, sont un de ses fantasmes ! Qui a dit sado-masochisme ?

    L’érotisme dans sa dimension sociale est la transgression des normes et des interdits à l’image de l’héroïne Claudia dans la série Le Déclic de Manara. Une situation érotique très forte peut faire perdre les pédales ! La raison mise entre parenthèses !

    Aude Picault, jeune artiste française n’est pas dans la performance érotique et dans son premier album du genre, son héroïne a une libido qui va progressivement envahir tout son univers !

    Au Japon, les mangas érotiques, les fameux Hentai, rencontrent un grand succès et il s’en vend près de 250.000 par jour à l’époque de Pornhub et Youporn sur internet. Il est moins honteux d’acheter des BD érotiques car le dessin ne connait pas les mêmes limites que la photo ou la vidéo. Le film porno donne tout et ne mets pas en jeu l’imagination, l’échange entre l’auteur et le lecteur. Le lecteur n’est pas juste voyeur, il participe à la scène.

    « Dessiner du cul » provoque des émois érotiques chez les auteurs, du moins au début ! Le pouvoir du dessin !

    Bastien Vives dessine dessine Magalie une héroïne entre 14 et 16 ans, à la poitrine opulente, avec une certaine vision romantique. Il est aussi le Papa de Petit Paul un gamin au sexe démesuré !

    Les premières BD érotiques aux USA commencent à paraitre dans les années 1930, moyen de se distraire en pleine période de crise.

    Dans les années 1960 apparaissent les Fumetti en Italie, bandes-dessinées populaires et bon marché, truffées de jeux de mots ! Les années 1970 furent l’âge d’or de la BD érotique !

    Zep, artiste suisse connu pour son héros pour enfants Titeuf est l’auteur de Happy Sex, une BD humoristique sur le sexe ! Le sexe humanise les héros de BD, à contrario de personnages asexués comme Tintin ou Lucky Luke qui vivent des décennies « sans tirer un coup » et auxquels in ne croit plus ! Il a eu plus d’échos de femmes que d’hommes sur cet album iconique qui a eu un vif succès ! S’amuser de sa sexualité est aussi le propos de Zep !

    Ralf König, dessinateur allemand, doté d’un humour vif et amateur des hommes poilus, veut dessiner le sexe tel qu’il est dans la vie dans son aspect impulsif et animal – et pas mignon, tendre et drôle !

    Pour Robert Crumb, dessiner le sexe de façon humoristique est la seule façon de faire ! Et pas de manière romantique ! Mais le sexe qui fait rire n’est pas toujours excitant sauf dans Péchés mignons - d'Arthur de Pins -  où il est les deux !

    Il y a aussi des albums autobiographiques qui parlent de sexe soit tout du long de l’album, soit de manière plus anecdotique ! On ne peut pas raconter sa vie sans évincer le sexe. La BD de Crumb est aussi largement autobiographique et il raconte ses secrets !

    La BD érotique est en outre le reflet de la société comme Rank Xerox qui témoigne à sa façon de la violence des années 1970. C’est aussi un bon moyen de parler politique : Sida, racisme, revendications homosexuelles, féminisme, … Elles peuvent être militantes et parfois, sans le vouloir, faire évoluer la société ! Howard Cruse a ainsi œuvré pour la cause gay dans ses BD.

    Dans les années 1960, les femmes ont investi le domaine de la BD érotiques pour appuyer leurs revendications féministes. Epoque de libération sexuelle ! Les femmes dessinent aussi des BD érotiques ! Mais dans les récits, ce sont souvent les femmes qui mènent les jeux sexuels !

    En BD, on peut aussi dessiner des choses qui ne seraient pas acceptables au cinéma ! La distance du dessin permet de montrer n’importe quoi, déclare Zep. Et donner corps à des choses farfelues et impossibles à filmer ! L’expression de fantasmes que le cinéma n’autoriserait pas, comme des éléments fantastiques, à moins de recourir désormais à des trucages numériques !

    La zoophilie et la pédophilie pourraient aussi être abordées mais ne le sont pas car il y a tout de même des lois ! La pédophilie est aussi évoquée dans le roman comme chez Nabokov dans Lolita car ça reste un concept dans ce cas ! Il est ici question de censure et on pense à certaines cases de Manara ou à Filles perdues d’Alan Moore et Melinda Gebbie où l’on voit des mineures !

    Concernant cette censure, on pense aussi au « Comics Codes » aux USA en 1954 qui signa la mort de la BD érotique pour un temps ! En France, ce fut la Loi de 1949 ! Ceci conduira la pornographie – au nom de l’outrage aux mœurs et de la protection des mineurs – à être clandestine jusque dans les années 1960 et 1970. Ensuite, toujours dans le domaine de la BD érotique, on eut la BD « Underground » ! Le seul moyen pour ces œuvres d’éviter la censure est de démontrer qu’elles ont une utilité morale. La dernière vague de censure fut l’ « Exposition de l’Horrible » de Charles Pasqua en 1987.

    De nos jours, les artistes de BD – mais c’est vrai pour tous les arts ! - peuvent se faire connaitre par le biais du net.

    « Oubliez vos préjugés et plongez dans le grand bain de l’érotisme ! » Je vous donne rendez-vous pour mes articles réguliers sur « Les Grands Classiques de la BD érotique » de Hachette-Collection (et sur mon Skyblog secret) !

    A bientôt !


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  • On nous l'aura décidément servi à toutes les sauces l'histoire de l'invasion extraterrestre et Invaders, film de science-fiction autralien, écrit et réalisé par Luke Sparke et sorti en 2018 - nommé Occupation en VO - n'apporte vraiment rien de nouveau au genre !

    Comme le dit l'affiche française, le film lorgne du côté de L'Aube rouge ou de la série V.

    Il faut donc être indulgent pour apprécier ce énième récit ressassé même si la réalisation est potable, ça manque d'inventivité ! Et la morale à deux balles à la fin - "l'homme a pollué la planète !" - merci bien !

    "Des vaisseaux d’origine inconnue se tiennent en position stationnaire au-dessus des mégalopoles. Dans un déluge de feu, les navires de guerre venus de l’espace transforment les cités en champs de ruine et annihilent les derniers bastions des défenses terriennes. Les humains prisonniers sont envoyés dans des camps de travaux forcés. Mais à l’autre bout du monde, en Australie, une poignée de survivants organise un réseau de résistance. La riposte peut commencer."

    C'est ainsi qu'on nous présente le film mais en réalité on ne verra rien de ces grandes batailles et le film va se résumer à des actes de guerillas entre une bande de "bouseux" et des aliens qui font penser à la créature de la Zone 51. Un petit groupe de gens, au début décontenancés, va reprendre du poil de la bête et reprendre du terrain en harcelant l'ennemi - remportant victoires sur victoires contre un ennemi plus puissant qui prépare son invasion "depuis des siècles" ce qui n'est guère réaliste !

    Au casting, on a des stars locales comme le Maori Temuera Morrison - qui joue un personnage assez violent et en fait un "connard" sur les bord ! On a une dizaine de personnages centraux qui forment notre petite cellule de résistance ! Evidemment  le film exhale le patriotisme et le sacrifice de soi mais pour voir ça, je préfère regarder un documentaire sur la Seconde Guerre mondiale qu'un nanar avec des extraterrestres !

    Parmi les acteurs, on a d'illustres inconnus (du moins pour moi !) tels que Dan Ewing, Charles Mesure ou Stephany Jacobsen !

    C'est fastidieux et on s'ennuie aussi par moments,  bref je déconseille ! Pas folichon l'offre Amazon Prime Video !? Le genre de films Direct-To-DVD !

    A bientôt !


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  • La forme littéraire du dialogue est, depuis les dialogues socratiques de Platon, une forme très courue en Philosophie et c'est cette manière que Diderot adopte dans son Entretien entre D'Alembert et Diderot qui précède immédiatement le très célèbre texte qu'est Le Rêve de D'Alembert. Le philosophe matérialiste y prend quelques libertés avec son comparse de L'Encyclopédie et se met en scène avec lui dans la dialogue qui porte principalement sur la matière.

    Diderot rejette avec force le dualisme de Descartes qui postule une différence de statut voire d'essence entre l'esprit, la res cogitens et le corps, la res extensa. Ceci pose divers problèmes métaphysiques comme "comment un chose qui n'a pas d'étendu peut-elle mouvoir une chose qui en a ?" ou "comme la res cogitens, une et indivisible, peut-elle avoir plusieurs idées en même temps ?".

    Dès l'incipit du dialogue, D'Alembert concède que ces conceptions de l'âme ne peuvent être admises et s'intéresse à la théorie de Diderot et des matérialistes qui postulent une sensibilité à la matière, déclinée en sensibilité inerte - que l'on retrouve dans le marbre par exemple - et la sensibilité active, présente dans chaque fibre des animaux, ce qui donne la sensibilité globale de l'animal. Viendra plus tard dans le dialogue la question de comment on passe à l'être sentant à l'être pensant ?

    Diderot établit qu'il y a un continuité entre l'inerte et le vivant, par-delà la vision métaphorique de l'artiste-sculpteur changeant la pierre en chair ! Mais broyez le marbre et faites-en de l'humus, les plantes vont alors s'en nourrir puis les animaux se nourriront des plantes. On assimile donc l'inerte par l'acte de manger !

    Nos deux interlocuteurs en viennent ensuite à parler de la génération des êtres vivants et Diderot ne croit pas à la théorie des êtres préformés dans les germes car ça supposerait que toutes les générations à venir seraient contenues en l'état dans un ovule ou un spermatozoïde, ce qui suppose alors la matière divisible à l'infini, ce qui est incompatible avec l'étymologie du mot "atome" même, a-tomos : insécable !

    Concernant les êtres pensants, Diderot imagine un clavecin vivant qui serait comme la matière pourvu de sensibilité et comme les êtres vivants de mémoire, un tel clavecin ne serait pas alors instrument de musique mais aussi interprête car il entendrait les mélodies que l'on joue sur ses touches et, se les rappelant, pourrait les recréer de lui-même ! Pour peu qu'il puisse se reproduire et engendrer des petits clavecins...

    Voilà, il y a bien d'autres choses dans ce dialogue mais vous en ai là souligner quelques grandes lignes ! Comme je ne veux pas étaler ma science et en garde pour une dissertation que je dois faire ailleurs, je vais arrêter là mon exposé mais n'en doutez pas on retrouvera Diderot bientôt ! J'ai eu ma période Platon pendant deux étés et ai maintenant ma période Diderot en me plongeant dans ses oeuvres intégrales à commencer par sa philosophie !

    A bientôt !

    PS : Par ailleurs, à un ou deux livres près, ce texte de Diderot est le soixantième ouvrage que je lis en 2020 !


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  • Après Scarlett Johansson, on reste dans les femmes d'action qui prennent en main leur destin avec Kate Beckinsale, alias Selene dans le film de 2006, suite de la franchise qui voit s'affronter la lignée de Vampires et celles des Lycans à savoir Underworld 2 : Evolution signé toujours Len Wiseman.

    En fait, il semble que dans l'opus 1, on n'ai eu affaire qu'aux sous-fifres, Viktor, Kraven et Lucian - et les derniers méchants du premier films sont vite éliminés au début de ce nouveau récit qui en est dans la parfaite continuité ! De l'action et des complots millénaires sont au programme !

    A l'origine du conflit entre les deux lignées de monstres, si on remonte au début du XIIIème siècle, il y a les deux fils d'Alexander Corvinus, Markus le premier Vampire et William le premier Lycan, sortes de Abel et Cain surnaturels. Aux premiers temps, William et sa meute faisaient des ravages et Viktor et Amélia le capturent alors et m'enferment en un lieu secret que seuls des médaillons peuvent ouvrir ! Markus n'est pas trop d'accord mais ronge son frein !

    Des siècles plus tard, Markus décide de passer à l'action de nos jours et de délivrer son frère ! Il se met en quête des médaillons et c'est là que Selene intervient car le secret qui entoure la mort de sa famille et la transformation de la jeune femme en vampire à trait à ces clés et au conflit originel !

    Selene et Michael Corvin - joué par Scott Speedman, le premier hybride vampire/lycan vont donc devoir contrecarrer Markus ! Le film n'est qu'une suite  de scènes d'action et de révélations ! A la fin, nos deux héros, accompagnés d'un commando de nettoyeurs vite balayé, affrontent le duo de frangins !

    Que dire ? C'est du pure divertissement et les héros l'emportent à la fin ! Ceux qui aiment des univers comme ceux d'Anne Rice ou du jeu de rôles Vampire : La Mascarade,  y trouveront peut-être leur compte mais pas certain vu qu'il ne s'agit là que d'une succession de combats ! Ca n'a pas empêché la sortie par la suite d'au moins deux opus supplémentaires !

    Voilà, pas grand chose de plus à en dire ! Passable et vite oublié ! Reste le joli minois et la jolie plastique de l'actrice principale qui enchaine les pirouettes et les sauts dans le vide avec classe !

    A bientôt !


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  • Le Japon est indéniablement un pays de haute technologie, à la pointe de l'informatique et demain du transhumanisme et il était inévitable que cette culture cyberpunk inspire des auteurs  de manga dans le genre science-fiction ! C'est ainsi que Masamune Shirow publia son oeuvre emblématique Ghost in the Shell  en 1989. J'avais vu l'animé qui en avait été produit et réalisé par Mamori Oshii en 1995, premier film d'une longue franchise. Mais là il va être question du film de Rupert Sanders, adaptation américaine de 2017 du récit du Japonais.

    Un film qui mèle à la fois action et reflexions philosophiques sur ce qui fait de nous des êtres humains, la question de notre identité qui réside dans notre âme, ce que le film appelle le Ghost.

    L'interprète principale du film est Scarlett Johansson, qui endosse un rôle aussi musclé que Black Widow. L'actrice a déjà fait ses preuves dans ce genre de rôle tout en muscle mais qui endosse ici une vraie personnalité !

    Il va donc être question des relations entre humains et technologie dans un XXIème siècle que les Laurent Alexandre nous annoncent déjà ! Une époque d'humain augmentés. Mais hybridé à la machine, l'humain conserve-t'il encore son identité ?

    Le Major Mira Killian est la première de son espèce : un esprit humain dans un corps entièrement robotique ! Cette jeune femme, interprétée par Johansson, a été sauvé du trépas en transférant son cerveau dans un robot sophistiqué pour le compte de la société Hanka. Mais suite à ça, elle a a tout oublié de son passé.

    Le Major devient alors une arme au service de la Section 9 pour lutter aux côtés de Batou, un colosse au grand coeur, joué par Pilou Asbaek, contre les terroristes.

    C'est ainsi qu'elle va se mettre sur la piste de Hideo Kuze, un hackeur joué par Michael Pitt - et qui assassine les ingénieurs d'Hanka ! En réalité, Mira va en apprendre plus sur son propre passé qui va ressurgir car elle et Kuze sont tous les deux des marginaux qu'on a arrachés à la rue, puis charcutés pour en faire ce qu'ils sont, le futur des humains mi biologie, mi machine.

    A partir de là, le Major va partir dans une quête personnelle, récupérer sa mémoire et réclamer justice, notamment contre Cutter, joué par Peter Fernandino, l'initiateur du projet !

    Le film donne dans le grandiose conernant la société du futur avec ses villes à la Blade Runner, portées à l'écran en images de synthèse. Un peu au dépens du scénario mais ça reste satisfaisant !

    Au casting, on retrouve aussi la présence de Takeshi Kitano et  Juliette Binoche !

    Mira Killian va-t'elle se perdre dans le Réseau en y noyant son âme, d'où le Ghost in the Shell du titre !

    Un bon film pour rentabiliser mon abonnement forcé à Amazon Prime !

    A bientôt !


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  • Dans le cadre de mon mémoire de Master M1 de Philosophie, je travaille sur le domaine ô combien ardu mais passionnant et fertile des sciences cognitives et de la philosophie de l'esprit. Je vais ici vous parler d'un livre de Jerry Fodor au titre amusant, L'esprit, ça ne marche pas comme ça.

    L'auteur y aborde ce que l'on appelle la Nouvelle Synthèse qui est dans le domaine précité, l'ensemble des Théories Computationnelles de l'Esprit (TCE). Peut-être vous êtes vous entendu dire enfant, si vous aviez de bons résultats à l'école ou si vous veniez de résoudre un problème de maths ardu que vous "fonctionniez comme un ordinateur" ?  C'est cela la TCE, comparer le fonctionnement de l'esprit humain à celui d'une machine, plus précisément d'une machine de Turing !

    Cette théorie pose que les processus mentaux sont en fait des calculs qui s'exercent sur des représentations syntaxiques. Ils ont la particularité d'être des phénomènes locaux et même modulaires ! L'esprit fonctionnerait par modules qui s'acquittent chacun d'une tâche précise (reconnaitre les triangles ou les carrés, additionner, détecter les menteurs, etc,..).

    En réalité, l'esprit ne fonctionne ni par calcul et n'est pas modulaire dans sa globalité. Nos théories scientifiques pensées par notre esprit présentent un certain nombre de caractéristiques (la simplicité, la centralité,...) qui ne vont pas bien avec des processus locaux, c'est le problème de l'abduction ou comment on restreint les hypothèses. Les représentations syntaxiques ne sont pas dépendantes du contexte ! Ainsi "Pierre aime Marie" ou "Jean aime Juliette" ont la même structure syntaxique mais des contextes différents. Comment dès lors l'esprit différencie-t'il ces contextes si ce n'est pas par des calculs locaux ? C'est le rôle de la pensée globale qui n'est donc pas modulaire !

    Noam Chomsky a balisé le terrain de ces représentations syntaxiques, à propos du langage, sur le terrain épistémique. Il pose, dans la lignée de Platon et des rationalistes depuis Descartes, qu'il existe des connaissances innées ! En effet, il observe qu'autrement, les nouveaux-nés, qui évoluent dans un environnement "pauvre en stimuli", ne pourraient faire autrement l'acquisition du langage sans ce matériel innée. C'est donc un nouveau nativisme à peu de frais !

    Et Darwin dans tout cela ? Si on pense les processus cognitifs comme des calculs, on est amené à envisager la modularité et si on croit en la modularité, alors l'adaptation évolutionnaire est invoquée. Nous aurions un bagage à la naissance qui nous permet de nous adapter "à tous les mondes" (et à interagir avec nos congénères qui partagent le même bagage) puis dans notre vie, on acquiert des connaissances empiriques et contingentes qui nous aident à interagir avec notre milieu local. Comme le monde précède l'esprit, on peut raisonnablement envisage que celui-là façonne celui-ci ! Cet argument en faveur de l'évolution tient en tout cas plus la route que ceux de la cohérence, de la téléologie (fonctions) ou de la complexité !

    C'est un domaine vraiment très intéressant comme vous pouvez le voir ici si j'ai bien fait mon boulot ! A la fin de son essai, Jerry Fodor confesse et dresse un constat qu'en un demi-siècle de sciences cognitives, on n'a pas beaucoup progressé et que notre ignorance reste abyssale !

    Ca m'intéresse d'autant plus qu'il y a 25 ans, j'ai obtenu une maitrise de neurosciences (mais c'est encore une autre approche !) et que j'envisage aussi de faire plus tard un cursus de psychologie ! Et comme vous le savez, je suis à fond pour la transdisciplinarité !

    A bientôt !


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  • Je connaissais Pierre Pevel pour sa trilogie Les Lames du Cardinal - dans laquelle je ne suis jamais parvenu à rentrer et qui a donné un jeu de rôles confidentiel chez Sans-Détour ! L'homme est un écrivain de l'imaginaire assez bon dans le domaine de la fantasy. Il a obtenu de nombreux prix comme le grand prix de l'Imaginaire en 2002, le prix Imaginales 2005 ou le David Gemmell Morningstar Award en 2020 ! Mais pour moi, ça ne préjuge pas de son talent car je ne crois pas en ces prix qui sont souvent des renvois d'ascenseur entre copains et des combines d'éditeurs pour vendre ! Du temps où je soumettais des textes à des "fanzines de l'Imaginaires", j'avais remarqué qu'il y avait un petit cercle qui se cooptaient entre eux ! Je le dis sans amertume car j'ai trouvé ma voix ensuite sans passer par ces revues !

    Revenons à Pïerre Pevel et à une autre de ses trilogies, à savoir Le Paris des Merveilles et son tome 1 "Les Enchantements d'Ambremer". Excellent et l'ai dévoré en deux jours ! De la qualité même si ça ne reste que de la littérature de divertissement !

    Pevel y développe un univers très riche ! L'intrigue se déroule à Paris - évidemment ! - à la fin de la Belle Epoque en 1909. On y retrouve tous les éléments du genre fantasy méles à notre réalité d'alors. On croise des fées, des gnomes, des dragons, des chats-ailés, des ogres, des elfes, des gargouilles et aussi des mages regroupés en Cercle Cyan, Cercle Incarnat et Cercle d'Or. Des explications qui arrivent toujours au bon moment, sans alourdir le récit, nous sont faites, sur la magie, sur la nature des fées, etc,...

    Il y a trois mondes que l'on va parcourir dans ce récit : notre Terre, l'Ambremer (le monde des Fées) et l'Onirie (le monde des rêves et des cauchemars).

    Les héros sont en fait un couple. Il y a le mage Louis Denizart Hipppolyte Griffont, plusieurs fois centenaire mais qui parait la quarantaine (la magie, ça conserve !) et son épouse, Isabel de Saint-Gil dont il est séparé et qui est en fait Dame Aurélia, une Fée en disgrace et intrigante, cambrioleuse de surcroit !

    L'histoire va connaitre de nombreux rebondissements même si le lecteur perspicace peut les voir venir ! Au départ, un diplomate mondain, Ruycours, traine dans plusieurs affaires ! Il dirige un trafic d'objets magiques sur lequel Griffont va être amené à enquêter et il a fait dérober une correspondance et une broche en Russie par la baronne de Saint-Gil, Isabel donc, qu'il tente de doubler ! Enfin, il récupère un objet mystérieux à une vente aux enchères.

    Mais ce Ruycours n'est qu'un lampiste et très vite, il apparait que c'est la Reine Noire qui est derrière tout ça ! Dame Aurélia s'est mise dans un foutu guépier et va solliciter l'aide de son époux Louis. Je vous passe les rebondissements car je veux vous laisser la surprise ! Disons seulement que ça tourne autour de sept statuettes et d'un ancien amant-dragon de la Reine Noire !

    On retrouve aussi la géographie de la capitale (la Tour Eiffel, le Parc Monceaux, le cimetière du Père-Lachaise, l'asile Saint-Anne,...) et des éléments de l'époque (Georges Mélies, Lord Dunsany,...). Vous pourrez même croiser Valentin, Pujol et Terrasson des Brigades du Tigre ! Une lecture que je vous recommande donc si vous n'avez pas plus fondamental à lire (je veux dire si vous êtes à jour sur les classiques !) !

    A la fin de ce récit, on a même droit à une petite nouvelle intitulée"Maagicis in mobile" où Mélies fait advenir le Nautilus dans la Seine lors des inondations de 1910 en utilisant une lentille de projecteur magique !

    A bientôt !


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  • La série de BD Valérian s'est arrêtée au bout d'une vingtaine d'albums, une fois toutes les intrigues conclues mais on n'en avait pas fini avec les aventures de nos deux agents spatiotemporels, Valérian et Laureline ! On a eu par la suite des romans, et une autre série de BD, Valérian vu par...

    Christin et Mézières ne se sentaient pas d'attaque pour repartir sur une nouvelle grande saga de leurs héros mais, le passé, le présent et le futur étant relatifs dans leur univers de science-fiction décalé, ils nous ont livré quelques numéros hors-séries dont les deux tomes d'histoires courtes intitulés "L'Avenir est avancé" dont le premier tome est sorti en 2013 et le second plus récemment !

    A la manière de deux historiens qui n'en finissent pas de gloser, nos deux auteurs présentent des petits récits de 4 à 6 pages qui reviennent sur les aventures de leurs deux héros, en dévoilent des aspects méconnus, comme l'arrivée de Valérian dans la forêt d'Arelaune où il rencontra sa compagne, sur une romance et infidélité de l'agent spatio-temporel dans le New York apocalyptique de 1986, sur la première fois où les Shingouz aperçurent nos deux aventuriers de l'espace,... On revient aussi sur Alflolol, on se confronte une nouvelle fois aux Oiseaux du Maitre, aux Héros de l'Equinoxe et on parcourt une fois de plus les Terres Truquées ou à Point Central ! Vous l'aurez compris, l'heure est au bilan et à la nostalgie !

    Et nos deux auteurs multiplient les clins d'oeil  tant dans le texte (avec une référence à Dark Vador) que dans le dessin (avec le Bain Truc d'Ingres) !

    En plus, Mézières nous gratifie de superbes illustrations pleines pages en double pages en ouverture de chaque petit récit façon pastel !

    On a en tout neuf histoires dans ce premier tome appelé à l'origine "Souvenirs de futurs" !

    Voilà, n'ai pas grand chose de plus à en dire sinon qu'on retrouve la qualité qui a fait la série et que ça nous fait aussi ici réviser nos "classiques" sur cet univers très original !

    A bientôt !


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  • L'un des attraits des aventures de Lucky Luke est de nous présenter régulièrement des personnages hauts en couleurs, voire complétement loufoques et souvent inspirés d'authentiques légendes du Far-West ! C'est le cas dans "L'Empereur Smith", le quarante-cinquième album de Lucky Luke (et le dernier scénarisé par Goscinny), paru en 1976, toujours chez Dargaud !

    Comme toujours avec Goscinny, par derrière l'aspect "divertissement et franche rigolade" du récit, il y a une critique sociale - ce qui fait que ces différents niveaux de lectures peuvent intéressés aussi bien les enfants que les adultes (et c'est vrai aussi pour les albums d'Astérix !). Ici, le génial scénariste se livre à une dénonciation des dérives du pouvoir et de tous ceux qui se laissent abuser par les avantages que celui-ci procure !

    De quoi retourne-t'il ici ? Luke va croiser la route de "L'Empereur Smith" qui est en fait un ancien éleveur à qui la richesse soudaine a fait perdre l'esprit et qui se prend désormais pour "l'Empereur des Etats-Unis" (pensez aux clichés de tous ces fous dans les asiles censés se prendre pour Napoléon !). Avec sa fortune, le nouveau monarque s'est acheté une petite armée de gardes impériaux et des dizaines de canons des rebuts de la guerre de Sécession ! Les habitants de Grass Town, amusés par cet excentrique, se plient au jeu et lui font parvenir des lettres des souverains d'Europe qu'en fait ils rédigent eux-mêmes !

    Ceci ne porterait pas à préjudice si l'armée de notre Smith n'était pas opérationnel et un bandit du nom de Buck Ritchie a vent de cette information et ça ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd ! Le desperados va alors manipuler le bon et innocent Smith - et son aide de camp, un certain Gates, ancien cuisinier, pour "reprendre le contrôle du pays" et au passage faire sauter les banques des alentours !

    Grass Town est remise au pas et une folie collective s'empare alors des notables de la ville qui assument ensuite des rôles de plénipotentiaires dans le gouvernement de Smith - oubliant à la fin du récit leur moment d'égarement !

    Lucky Luke parviendra à ramener les choses en ordre, en conduisant certains à l'asile et les autres en prison ! C'est le manque d'argent, nerf de la guerre, qui provoquera la chute de l'"Empire" !

    Pour la petite anecdote, le personnage de Smith s'inspire donc d'une vraie figure de l'Ouest, un dénommé Joshua A. Norton qui, comme le personnage de la BD, péta un câble et se prit pour l'Empereur Norton Ier. Ca se passait en Californie, à San Francisco, au milieu du XIXème siècle ! Là aussi, ce personnage - historique ! - était inoffensif et provoquait l'amusement et la sympathie (mais jamais la moquerie  !).

    Voilà pour cet album ! Je signale qu'en ce moment, résidant dans un Foyer et comme nous avons un cas de Covid, je suis de nouveau confiné et compte en tirer profit pour vous faire quelques comptes-rendus de lectures effectuées à cette occasion contrainte !

     A bientôt !

    PS : Par ailleurs, je vous remercie tous les fidèles lecteurs ce mon eklablog, car sur cette plateforme, où j'avais atteint il y a peu les 400.000 pages vues, je viens de dépasser les 200.000 lecteurs/visiteurs là ! J'avais oublié de signaler le passage aux 100.000 lecteurs et aux 200.000 pages vues mais le fait pour ces deux nouveaux caps qui_représentent le double de ces chiffres ! Merci à vous tous !


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