• L'Incroyable Hulk, mix entre Dr. Jekyll et Mister Hyde et Frankenstein, imaginé par Stan Lee et dessiné par Jack Kirby avait eu droit à une première série de 6 Numéros entre 1962 et 1963 puis sa propre revue avait été abandonnée. A l'époque Marvel ne pouvait diffuser qu'une douzaine de titres et il a fallu faire des choix. Par la suite, fin 1963, le Géant de Jade est apparu dans les premiers épisodes des Avengers et faisait partie de l'équipe !

    Puis Hulk passe au second plan et n'apparait plus que de temps en temps dans des épisodes des Avengers, de Spider-Man ou de Giant-Man. Mais en octobre 1964, il a droit à sa propre série dans les pages de Tales to Astonish, pages qu'il partage avec Giant-Man et la Guêpe (après être apparu dans l'épisode de Giant-Man le mois précédent en septembre 1964), puis Giant-Man laissera la place à Namor/Submariner en août 1965.

    L'Intégrale Hulk 1964 - 1966 (qui va jusqu'à mai 1966) édité par Panini Comics couvre un assez grand nombre d'épisodes du Titan Vert, des issues #60 à #79 mais il est vrai, vous l'aurez compris, que ce sont des récits courts de 10 pages !

    Ces premiers épisodes s'éparpillent un peu je trouve ! Hulk se terre toujours dans sa grotte au sud-ouest des USA tandis que son alter-égo, le Docteur Bruce Banner continue de travailler pour la base militaire toute proche sous les ordres du Général Thaddeus Ross et du Major Glenn Talbot. Banner éveille notamment les soupçons des militaires qui vont bientôt l'accuser de trahison mais il peut compter sur la soutien du jeune Rick Jones et de la fille du Général, Betty Ross !

    Banner est aussi un savant génial qui dans ses pages conçoit une armure surpuissante (qu'un espion va accaparé !) et le Canon-T qui projettera Hulk dans le futur !

    Banner/Hulk enchaine les aventures, va même se rendre en territoire communiste puis revenir aux USA. Mais la grande nouveauté de ces années 1964 - 1966 est l'introduction d'un super-vilain appelé à devenir sa Némésis, à savoir le Leader, être aussi impacté par les Rayons Gammas mais là où ces radiations ont transformé Hulk en brute colossale, ils ont fait du Leader l'être le plus intelligent de la planète, avec une peau verte aussi !

    Le Leader va se servir de Hulk pour gagner en puissance mais va commettre l'erreur de lui demander de lui rapporter un artefact de connaissance absolue depuis la planète du Gardien Uatu et ce sera le décès (provisoire ?) de ce méchant qui n'aura pas supporté l'omniscience !

    Par la suite, Hulk est transporté dans le lointain futur dans une Terre de combat entre armées disposant de Tripodes et aux ordres de... l'Exécuteur ! Oui, il s'agit de l'Asgardien qui apparemment, comme Kang, peut voyager dans le temps !

    A la fin du volume, Rick Jones croyant Banner et Hulk morts révèle le secret de son ami à un Talbot éberlué ! Bruce Banner est Hulk ! Hulk doit encore faire face à l'ambitieux Docteur Zaxon et à Hercule l'Olympien en route pour Hollywood (comme on le verra bientôt dans la série Thor).

    Voilà, des épisodes qui me paraissent un peu fouillis ! On a parfois l'impression que Stan Lee ne sait pas où il veut aller avec ce personnage ? Les dessinateurs changent eux, d'abord Steve Ditko puis Jack Kirby qui  fait les esquisses et le découpage pour que puissent dessiner Mickey Demeo, Bob Powell, Scott Edward (alias Gil Kane), John Romita Sr. puis Bill Everett qui se succèdent à l'illustration ! Ces changements dans la mise en images n'aide pas à donner une impression d'uniformité à la série !

    Bref, c'est un peu décevant !

    A bientôt !

     


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  • On va maintenant donner dans le flou artistique et les perspectives réjouissantes avec Jacques Attali et son essai de 2020, L'économie deL'économie de la vie - Jacques Attali la vie, ouvrage sur le Covid, écrit au milieu de cette année-là et selon moi bien trop tôt pour avoir suffisamment de recul sur cette période et cette crise !

    On ne présente plus Attali, conseiller de Mitterrand et des autres puissants, supposément doté d'une vaste culture et ayant un avis sur tout.

    L'ouvrage commence par un exposé sur l'Histoire des grandes pandémies puis vient un rappel du déclenchement de la pandémie de Coronavirus, partie de Chine. Attali montre comment en Europe, on a mal géré cette crise en prenant exemple sur le modèle chinois - qui a dissimulé bien des choses - plutôt que sur le modèle sud-coréen. On aimerait qu'il ait le courage de citer des noms de dirigeants par chez nous mais bon non, car faudrait pas se fâcher avec Macron et Veran. Ca s'appelle "manger à la gamelle" !

    Puis Attali présente son "économie de la vie", ce qu'il aurait fallu ou faudrait faire : "les activités qui, dans la santé, l’alimentation, l’habitat, par la formation et la culture, protègent nos conditions d’existence, en assurant le respect de la nature, de nos libertés, de notre dignité, de nos droits.". Il craint que nos démocraties ne résistent pas à de futures pandémies. Mais là je dirais qu'il a trois trains de retard car en France, sous Macron appuyé par BFMerde, on est déjà dans une "démocrature" !

    L'essayiste dit "ceci provoquera cela" (qu'en sait-il ?) ou "il faudrait faire ceci" mais n'interroge pas sur le fond ! On reste dans le flou ! Pourquoi nos pays occidentaux sont-ils animés d'une telle inertie, contre les pandémies, contre le réchauffement climatique, contre l'inflation et le chômage ? Je me permets de donner un indice à Attali : parce qu'on est gouverné par des incapables et des corrompus soumis aux ordres de l'oligarchie qui a intérêt à ce que rien ne bouge.

    C'est ce que je reproche au livre, il ne va pas au fond des choses, ne condamne pas les politiques menées depuis 40 ans et fait au contraire appel à plus de mondialisation, ce qu'en tant que souverainiste convaincu m'est inaudible ! On voit à quel point Attali s'illusionne quand il dit que l'Union européenne est appelée à devenir la grande puissance de demain, pas les USA ou la Chine. Je suis plus de l'avis d'un Michel Onfray ou d'un Pierre-Yves Rougeyron sur le déclin de la France et plus généralement de l'Occident !

    Néanmoins l'ouvrage est intéressant pour les nombreuses données qu'il contient - même si elles ne concernent que le début de la pandémie (on n'était alors même pas encore à la deuxième vague pour vous donner une idée !). Attali donne pas mal de chiffres et il y a une annexe à la fin avec des tableaux et des graphiques.

    Mais bon au final, je ne suis pas un partisan d'Attali et du monde qu'il représente !

    A bientôt !

     


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  • On se retrouve en ce dimanche pour une nouvelle tentative de cuisiner avec cette fois un plat de résistance et un dessert - l'objectif étant de préparer de la nourriture pour deux ou trois jours, mon début de semaine.

    Car les plats cuisinés ca dépanne bien mais à un certain âge, ce n'est plus très bon pour la santé !

    J'ai donc fait les courses samedi soir pour prendre de bons produits et vous concocter des croques-monsieur et un flan patissier traditionnel, deux recettes très faciles et rapides à faire !

    Commencons par les croques-monsieur tandis que je dispose mes ingrédients et ustensiles.

    Croques-monsieur

    Ma Cuisine à Ifs - Episode 3

    Très facile et bon marché.

    Ingrédients :

    8 tranches de pain de mie
    50 g de beurre tendre
    100 g de gruyère râpé
    poivre
    sel
    4 tranches de jambon
    8 tranches de toastinette
    4 c.à.s de lait
    1 pincée de muscade

    Préparation :

    Temps total: 15 min
    Préparation: 10 min
    Cuisson: 5 min

    Étape 1
    Beurrez les 8 tranches de pain de mie sur une seule face. Posez 1 tranche de fromage sur chaque tranche de pain de mie. Posez 1 tranche de jambon plié en deux sur 4 tranches de pain de mie. Recouvrez avec les autres tartines (face non beurrée au dessus).

    Étape 2
    Dans un bol mélanger le fromage râpé avec le lait, le sel, le poivre et la muscade.

    Étape 3
    Répartissez le mélange sur les croques-monsieur.

    Étape 4
    Placez sur une plaque au four sous le grill pendant 10 mn.

    Voila mais moi n'en ai fait que deux car n'avais pas assez de beurre et ai hélas oublié d'acheter la salade d'accompagnement !

    On enchaine tout de suite avec le dessert !

    Flan pâtissier traditionnel

    Ma Cuisine à Ifs - Episode 3

    Aussi très facile et bon marché.

    Ingrédients :

    1 pâte brisée (ai pris 1 pâte feuilletée)
    150 g de sucre en poudre
    90 g de maïzena
    1 gousse de vanille
    4 oeufs
    1 l de lait

    Préparation :

    Temps total: 1 h
    Préparation: 20 min
    Cuisson: 40 min

    Étape 1
    Faire bouillir le lait avec la gousse de vanille fendue (dans le sens de la longueur).
        
    Étape 2
    Pendant ce temps, mélanger la Maïzena (tamisée, c'est mieux) avec le sucre.
        
    Étape 3
    Et ajouter les oeufs bien battus.
     
    Étape 4
    Mélanger le tout (bien homogène)
        
    Étape 5
    Et ajouter le lait bouillant (sans la gousse).

    Étape 6
    Cuire la préparation à feu doux sans cesser de remuer pendant environ 1 à 2 min
        
    Étape 7
    Préchauffer le four à 200°C (thermostat 6-7). Foncer un plat rectangulaire ou rond préalablement beurré avec la pâte brisée.
        
    Étape 8
    Piquer le fond.

    Étape 9
    Y verser la préparation.

    Étape 10
    Lisser la surface.

    Étape 11
    Cuire pendant environ 30 à 40 min.

    Étape 12
    Laisser refroidir.
        
    Étape 13
    Déguster.

    Voilà ca fait de bons repas et c'est toujours valorisant de faire un peu de cuisine, de réaliser des trucs soi-même sans forcément vouloir concourir à MasterChef !

    Bon appétit et à bientôt !

     


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  • Ca faisait longtemps que je n'avais pas chroniqué un album des Schtroumpfs ! Nous y revenons mais ne suivant plus les albums dans l'ordre de parution puisqu'on passe directement au tome 38 - dans l'Ere Post-Peyo - un des derniers albums, "Les Schtroumpfs et le Vol des Cigognes", scénarisé par les continuateurs Alain Jost et Thierry Culliford et dessiné par Miguel Diaz Vigoso.

    Si le dessinateur reproduit à la perfection le style de Peyo, se pose la question comme pour Lucky Luke, comme pour Alix, de savoir si le scénario ne souffre pas trop la comparaison avec celui du Maitre défunt ? La première partie du récit m'a à peine arraché un sourire puis l'aventure décolle et ça s'améliore !

    L'univers des Schtroumpfs a été étendu et dans les derniers albums, une place plus grande est accordée aux humains absents des premiers albums hormis les aventures avec Johan et Pirlouit. Là un humain, le sage Homnibus, ami et collègue en sorcellerie du Grand Schtroumpf fête son anniversaire et une délégation réduite des petits lutins bleus se rend chez lui et son valet Oliver ! En petit groupe car le voyage se fait sur le dos de leurs amies les cigognes et comme c'est la saison des pontes, les places sont limitées !

    La fête se passe, dans la joie et la bonne humeur mais les oiseaux ne sont pas au rendez-vous pour le voyage retour ! En effet, un sinistre sire a piégé les oiseaux à la glu pour les capturer et en faire un élevage pour récolter leurs oeufs, censés garantir bonne santé et longue vie selon le dernier grimoire de l'érudit Ambrosius Fortunatus.

    Nos petits héros vont voler sur les dernières cigognes à la rescousse de leurs congénères ailées. Les responsables de ce méfait ne sont autres qu'un certain Arnalphe et son cousin qui est une fois de plus Gargamel, toujours dans tous les mauvais coup ! Les Schtroumpfs vont faire preuve d'ingéniosité pour sauver leurs amies dont on nous gratifie aussi du récit ou un Schtroumpf a sauvé une de leurs parentes, nouant cette amitié de longue date, dans un flash-back !

    Et à la fin, tout évolue pour le mieux car Ambrosius Fortunatus a un malheureux accident qui ruine sa réputation !

    Voilà, c'est sympathique mais sans plus ! Ou alors c'est moi qui ai trop grandi, vieilli ? Je ne crois pas et c'est toujours le problème avec ces prolongations de séries cultes après la disparition de leur créateur !

    A bientôt !

     


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  • Je vais maintenant vous parler d'une série de Netflix toute à fait spéciale, l'étonnant et déroutant Planète Cunk  qui en 5 épisodes de 30 minutes chacun propose rien de moins que de parcourir toute l'Histoire de l'Humanité depuis les Hommes des Cavernes jusqu'à Internet ! C'est une série proposée par Charlie Brooker à qui on doit déjà Black Mirror.

    Mais en fait je vous ai caché un point important car Planète Cunk est en réalité une parodie, un "mockumentaire" accueilli à l'origine sur les ondes de la BBC ! Attention humour anglais en approche ! Tout cela est parfaitement absurde et admirablement écrit !

    On suit au long des 5 épisodes Philomena Cunk personnage d'idiote écrite sur mesure pour l'actrice et humoriste anglaise Diane Morgan qui est vraiment excellente ! Pas une minute de la série ne s'écoule sans une blague décapante ou un bon mot asséné par Philomena et son regard bovin.

    Ce qui est jouissif, c'est que de vrais universitaires descendent de leur chaire pour cette série et font face à l'intervieweuse Cunk qui leur pose des questions stupides et les désarçonne ! Cette série est salutaire car devant la naïveté de Philomena, nos grands érudits osent enfin avouer qu'ils ne savent pas !

    Cette série, c'est en fait plus une critique de notre société, à l'heure des blogueurs et des influenceurs Youtube qu'un exposé historique encore que parfois sous le voile de l'idiotie, les questions de notre journaliste se révèlent bien plus profondes qu'il n'y parait ! C'est fin et subtil !

    On visitera la préhistoire, l'antiquité, la Grèce, Rome puis les temps sombres du Moyen-âge, la Renaissance et la Révolution française, la Révolution Industrielle, deux Guerres mondiales puis la Guerre Froide avec John Fucking Kennedy pour arriver à notre époque actuelle ! Ca va aussi vite qu'une vidéo TikTok ! On apprend quand même des trucs avec cette série et on rigole bien !

    Et à chaque épisode, un gag récurrent qui consiste à nous passer le vieux clip des années 90 de Technotronic : "Pump Up the Jam" !

    Bref je recommande fortement ce "mockumentaire" ! C'est véritablement une pépite !

    Défi Série N°5.

    A bientôt !

     


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  • Leonardo DiCaprio au sommet de sa carrière joue un jeune baroudeur dans La Plage, film réalisé par Danny Boyle et sorti en 2000. C'est unLa Plage - Danny Boyle film sur le Paradis Perdu, le Principe de Plaisir face au Principe de Réalité, la fuite de l'Eden !

    Richard - joué par DiCaprio - atterrit en Thailande sans regarder derrière lui et découvre le dépaysement. Il est à la recherche d'Absolu hors des sentiers balisés mais pour le moment  échoue dans un hôtel miteux. Là il fait des rencontres, un jeune couple de touristes français formé de Françoise - jouée par Virginie Ledoyen - et Etienne - joué par Guillaume Canet, deux comédiens français donc. Mais surtout Richard a un drôle de voisin de chambré, un brin barjot et avec un faux passeport du nom de "Daffy Duck" - rôle tenu par Robert Carlyle ! Daffy donne une carte censée mener à un mythe urbain, une île paradisiaque cachée - avant de s'ouvrir les veines et de répandre du sang partout !

    Richard rameute Françoise - pour qui il aura des sentiments - et Etienne et ils se lancent à la recherche de l'ile ! Ils la trouvent mais découvrent vite qu'il y a en effet deux communautés sur l'ile : des paysans armés qui cultivent une plantation secrète de cannabis - et un groupe d'une trentaine de "beatniks" qui ont crée une petite société autarcique et idyllique ! Sal - interprétée par Tilda Swinton- est la cheffe de cette communauté et elle accueille le trio dans son groupe !

    S'ensuit une période de bonheur et d'insouciance autour de la plage et du lagon ! Ce Paradis Perdu peut être vu comme un retour à la matrice originelle, le ventre de la mère car c'est un milieu liquide et clot. On peut aussi faire une analogie évidente avec le Mythe d'Adam et Eve. Ce lieu est aussi en totale opposition avec la Civilisation qui "se goinfre sur la planète" !

    Mais la Mort rattrape ce Paradis Perdu et préservé jusque là avec une attaque de requin qui fait une victime trépassée et un blessé  - blessé que la communauté, désireuse de ne pas voir son bonheur égoiste troublé, finit par abandonner dans la jungle, signant ainsi une sorte de Péché Originel qui va justifier ce qui leur arrive à la fin du film : ils ne sont plus dignes du lieu ! Mais on se doute qu'avec la mise en place des trafiquants de drogue comme éléments du récit se prépare le drame final ! Cette Utopie est en péril !

    Car Richard a commis une grave erreur qu va mettre le feu aux poudres et lancer une série d'évènements qui va transformer cet Eden en Enfer ! Il a en effet fait une copie de la carte de Daffy qu'il a laissé à deux touristes qui lui ont offert une bière ! Les deux gars rappliquent avec deux nanas et connaitront un sort tragique au moment où Richard sombre carrément dans une forme de folie temporaire !

    Je ne vous dévoile pas le final ! Comment tout ceci va-t'il se terminer ? Les paysans armés vont-ils faire passer de vie à trépas les insouciants dans un déluge de feu et de sang ? La communauté va-t'elle devoir s'exiler ? Ou est-ce que ça va être le statu-quo ? A vous de voir !

    La musique du film mérite d'être signalée avec de nombreuses chansons des années 1990 - 2000 dont la plus mise en avant est "Pure Shores" du groupe éphèmère All Saints. La musique est ici un parfait complément aux images tantôt idylliques tantôt dramatiques !

    Un propos écologique dans La Plage ? Le film a été tourné dans le Sud de la Thailande, à l'Hôtel On On de Phuket et sur l'île de Koh Phi Phi Lee (au sud de Koh Phi Phi Don) dont l'écosystème aurait été fortement affecté par le tournage. L'acheminement du matériel de tournage sur l'île aurait fait de nombreux dégâts à sa faune, sa flore et son récif. L'information a été démentie par la production, qui, après le tournage, entama une opération de dépollution du site. La plage et ses abords furent totalement nettoyés. Cependant, une tempête quelques mois plus tard ramena autant de déchets qu'il en avait été enlevé. Tout ceci jette un peu une ombre sur le projet !

    Ah et j'ai oublié de vous dire et j'ajoute à la fin pour être complet que c'est une adaptation d'un roman d'Alex Garland qui comporte certaines différences avec le film ! Le film a eu un très bon accueil commercial ! Moi j'ai su apprécier !

    Défi Film N°3.

    A bientôt !

     


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  • Gregory Bateson fait partie de ces intellectuels pluridisciplinaires car ses champs d'expertises sont variés, depuis la psychiatrie jusqu'àVers une écologie de l'esprit 1 - Gregory Bateson l'anthropologie, en passant par la Théorie des jeux, l'Evolution, la communication chez les mammifères, l'épistémologie ou la logique. Et il a su infléchir, modifier sa pensée au contact de la cybernétique après la Seconde Guerre mondiale ou la Théorie des types logiques de Bertrand Russell. Il a aussi ouvert la pensée occidentale au Zen et au Taoisme.

    Bateson considère que pour comprendre la psychologie d'un individu il faut tenir compte du "contexte" et des relations qu'il tisse avec d'autres individus - ce qui parait une évidence aujourd'hui. Ca implique donc d'étudier les grands écosystèmes et leurs réseaux de communication.

    Bateson a étudié les sociétés (en anthropologie) aussi bien que les individus (en psychiatrie). On lui doit des études sur les Iatmuls et la société balinaise. Il théorise dans Vers une écologie de l'esprit 1 qui regroupe des textes et des conférences donnés à partir des années 1930 et leurs corrections et additifs le concept de "schismogénèse" qui pose là encore des relations entre les sociétés soit sur le modèle de la compétition soit sur le modèle de la complémentarité suivant diverses modalités. Les sociétés se lancent parfois dans des rapports où elle surenchérissent l'une sur l'autre dans des escalades qui mèneraient à leur effondrement par épuisement si Bateson n'avait su mettre à profit la notion de "feedback" issue de la cybernétique qui conduit à la stabilisation du système et de ces sociétés !

    Dans ce livre, Bateson se livre aussi à une intéressante reflexion sur l'Art et ses rapports à l'inconscient et à l'existence d'un système de communication iconique qui précède par son caractère archaique la communication par le langage qui elle ressort du symbolique ! Par exemple, les rêves qui sont les productions de l'inconscient procèdent des images tandis que la Psychanalyse expose les contenus latents par la symbolisation et en les exprimant.

    Regroupant donc des textes de toute sa carrière (né en 1904, Bateson est décédé en 1980), ce livre est publié en 1972 et l'auteur résume ainsi sa démarche :

    "« Étalés sur une période de trente-cinq ans, ces textes une fois réunis proposent une nouvelle façon de concevoir les idées et ces agrégats d'idées que je désignerai sous le nom générique d'“esprit”. Je désigne cette conception du nom d'“écologie de l'esprit” ou écologie des idées, une science qui, en tant que branche de la théorie de la connaissance, n'existe pas encore ».

    Une lecture éclairante et enrichissante mais un brin complexe et ardue ! On n'a rien sans peine !

    A bientôt !

     


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  • Pour tout vous dire, je déteste la télévision française, ce ramassis hanounesque de stupidités qu'elle est devenue avec les chaines d'infos en continue qui vous lavent le cerveau pour peu que vous les regardiez de 8 heures à 22 heures. Néanmoins, des chaines comme ARTE produisent encore quelques perles comme la brillante série d'Eric Toledano et Olivier Nakache (à qui l'ont doit le succès Intouchables qui a lancé Omar Sy), j'ai nommée En thérapie, récit du quotidien d'un psychiatre-psychanalyste.

    En thérapie est l'adaptation libre d'une série israélienne (BeTipul) qui a aussi donné lieu à une adaptation américaine (En analyse).

    La série compte 2 Saisons de 35 épisodes chacune d'une durée unitaire d'environ 25 minutes - le temps d'une séance de psy ! Les Saisons sont aussi organisées en semaines avec un épisode par patient à jour et heure fixe dans la semaine. Le psychanalyste quinquagénaire, c'est Philippe Dayan - interprété par Frédéric Pierrot. Et les patients, ce sont Ariane, une chirurgienne - jouée par Mélanie Thierry - le lundi à 9 heures, Adel, un flic de la BRI - joué par Reda Kateb - le mardi à 10 heures, Camille, une jeune nageuse accidentée - interprétée  par Céleste Brunnquell, le mercredi à 11 heures et  Leonora - jouée par Clémence Poesy -  et Damien - joué par Pio Marmai, son époux, un couple en crise, le jeudi à 17 heures. Et le vendredi soir, Dayan se fait superviser par Esther, une autre psychanalyste chevronnée, jouée par Carole Bouquet.

    La série débute deux jours après la tuerie du Bataclan et les personnages en sont affectés, surtout Ariane la chirurgienne et Adel le flic qui étaient aux premières loges ! Une société en crise et un réel qui se rappelle à nos souvenirs !

    Ariane est une jeune femme de 30 ans qui a perdu sa mère d'un cancer et s'est occupée de son père. Elle a subi un abus sexuel de la part de Serge un ami de son père, croyant s'offrir à lui, en fait fuyant son quotidien d'alors déprimant. Elle fait un transfert puissant vers Dayan ce qui pose problème à l'analyste qui a aussi des sentiments pour elle. Esther viendra lui rappeler les problèmes d'Ethique que ça pose mais Ariane a l'air sincère et au-delà d'une simple lubie alors ? La situation est d'autant plus compliquée que le couple de Philippe Dayan avec sa femme Charlotte  - jouée par Elsa Lepoivre -  bats de l'aile et que sa femme le trompe ! Dayan a aussi des soucis avec sa fille Lisa qui traine avec des mauvais garçons (et fille qu'on n'aperçoit que très peu dans la Saison) et son fils Adam, respectivement joués par Louise Labèque et Milo Machado Graner.

    C'est encore plus chaud pour Adel qui vit un véritable trauma depuis qu'il est entré dans la salle du Bataclan avec sa brigade d'intervention. Français d'origine algérienne et fils d'un père assez froid, ce massacre du 13 novembre 2015 va éveiller un souvenir en lui, un autre massacre dans les années 2000 perpétré par le GIA. Ca va très mal se finir pour lui !

    Camille, elle, se juge responsable de tous les problèmes qui lui arrive, et elle a tenté de se suicider. Dayan va lui faire comprendre que les adultes, son entraineur qui a abusé d'elle, son père et sa mère ne doivent pas la mêler à leurs problèmes d'adultes ! Elle va voir sous un autre angle ses relations avec son entourage après sa cure et comprendre que son père n'est pas là pour elle !

    Damien et Leonora ne s'entendent plus et ne font que se déchirer ! Ex-grosse quand elle était adolescente, Leonora qui a maigri depuis a gardé une violence en elle et la déverse sur son mari qui n'est pas en reste ! Le couple ne communique plus que suivant ce mode ! Ils finiront par envisager sérieusement de divorcer malgré leurs peurs respectives de l'abandon. Venus à l'origine pour déterminer si ils doivent conduire une seconde grossesse de Leonora à terme, l'épouse fera une fausse couche en pleine séance !

    Et enfin on a Esther à qui Dayan reproche d'être trop froide affectivement et avec qui il se prendra le bec quand elle ne va pas dans son sens. Ils parlent de ses patients à lui, de sa pratique, d'Ariane et de Charlotte mais aussi du père neurochirurgien et arrogant de Dayan qui a quitté sa mère pour une patiente plus jeune !

    Ca se terminera mal pour certains patients (un mort et un divorce) mais d'autres thérapies seront extrêmement riches et fécondes ! Les patients restent libres de leurs choix une fois que la psychanalyse a réussi à mettre en lumière leurs déterminants psychiques ! Mais je vous parlerai à d'autres fois de cette théorie et pratique comme je fais cette année des études de Psychologie et ai un cours sur Freud dont je lis l'oeuvre chronologiquement en ce moment !

    Une série brillante, avec des acteurs tous exceptionnels, beaucoup d'émotions et d'affects... des dialogues riches et bien écrits dans une série très bavarde, un peu pour intellos mais pas seulement pour eux, pour tous les gens qui s'intéressent à l'humain. On se sent parfois de trop, comme un voyeur dans certaines scènes tant c'est intense, s'en est presque génant ! Enfin, le récit est bien construit et ne laisse passer aucun détail et multiplie les surprises !

    C'est une série de 2021 - donc assez récente - qui n'a hélas pas été renouvelée au-delà de la Saison 2 et que j'ai découvert un peu par hasard en fouinant sur Disney +. Vous raurez compris que je vous la recommande ! C'est pour moi la bonne surprise et ma série préférée que je visionne en ce début d'année 2023 !

    Défi Série N°4 !

    A bientôt !


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  • Je vous disais encore récemment qu'on était généralement déçus par les adaptations à l'écran de jeux vidéo ! Il semble que ce ne soit pas la cas avec le passage au format série-télé, par HBO et chez nous sur Prime Vidéo, de The Last of Us d'après le célèbre jeu de 2013 sorti sur PlayStation 3 qui a même eu une suite et on suit Joel Miller et Ellie Williams deux survivants se lancer dans un Road-Trip dans un monde post-apocalyptique dévasté par une énième épidémie et invasion zombies ! C'est Naughty Dog qui a produit et réalisé ce chef-d'oeuvre vidéoludique !

    Je vais m'intéresser ici seulement au Pilote de la série - qui dure 1 heure 28 (car les épisodes s'annoncent longs et consistants). A la base, le jeu vidéo est hautement narratif et basé sur les relations très fouillées entre les personnages.  Je précise que je n'ai jamais joué au jeu vidéo.

    Ce premier épisode a fait l'unanimité sur Internet, obtenant une note record de 9,6/10 dès sa sortie sur IMDb. Ca dure 1 heure 28 et pourtant on ne s'ennuie pas une seule seconde, c'est très bien réalisé, les dialogues sont excellents et la narration parfaite ! On pouvait trouver dès le début que Pedro Pascal (Game of Thrones, Narcos, The Mandalorian  mais aussi hélas Wonder Woman 1984) et Bella Ramsey (sosie de notre Anne Roumanoff, vue en Lyanna Mormont dans GoT) n'avaient pas le physique de respectivement Joel Miller et Ellie Williams, personnages du jeu mais les deux jouent si bien que ça le fait !

    La série est une cocréation de Neil Druckmann qui n'est autre que le créateur du jeu d'origine et de Craig Mazin à qui on doit la série Chernobyl (et aussi Very Bad Trip 2 et 3 et Scary Movie 3 et 4), série déjà crépusculaire et à l'ambiance apocalyptique qu'on retrouve dans la série avec Joel Miller et Ellie Williams !

    La série est très fidèle au jeu vidéo mais ajoute des scènes supplémentaires comme cette introduction avec John Hannah de la franchise de films La Momie en invité qui prophétise sur un plateau-télé l'avènement prochain des champignons qui sont déjà capables de contrôler et zombifier des fourmis. En fait, la comparaison avec The Walking Dead  s'arrête vite car ici on ne suit pas un groupe, une famille de survivants qui s'établissent quelque part mais juste un duo de personnages en mouvement et leur relation !

    Dans une scène-prologue, on assiste au déclenchement de l'épidémie et à la mort de Sarah Miller, jouée par Nico Parker, la fille de Joel ! Ca se passe en 2003 dans la série puis on a une ellipse qui nous mène en 2023 (alors que dans le jeu on est dix ans plus tard !).

    Et c'est là la force de la série aussi et Druckmann a été visionnaire car dans ce monde en proie à la mort, la FEDRA (Federal Disaster Response Agency) dirige la société recluse dans des villes fortifiées et isolées à la manière d'un régime totalitaire ! Pour répondre à la menace de l'épidémie, on confine et on a restreint nos libertés, ça ne vous rappelle pas des évènements récents du monde réel ?

    Joel survit à Boston et va partir à la recherche de son frère Tommy - joué par  Gabriel Luna. Il est avec sa nouvelle compagne,  Theresa "Tess" Servopoulos - interprétée par Anna Torv. Dans ce monde, les Lucioles luttent pour la liberté et combattent la FEDRA au moyen d'actions terroristes et Marlène est leur chef à Boston - jouée par Merle Dandridge. C'est elle qui va confier à Joel et Tess la mission d'emmener Ellie en un autre lieu en échange d'un véhicule. Le secret d'Ellie n'est pas révélé dans ce Pilote qui est qu'elle est résistante à l'épidémie et aux champignons et pourrait servir à fabriquer un remède !

    Bref, ça s'annonce comme une très bonne série ! La Saison 1 aura 9 épisodes et devrait raconter le premier jeu ! J'ai hâte de suivre ça !

    A bientôt !


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  • Stupid Planet - Idiocracy est une excellente comédie satirique de science-fiction, grincante et acerbe, qui n'a pas eu la sortie cinéma qu'elle Stupid Planet - Idiocracy - Mike Judgeaurait mérité en 2006, restant assez confidentielle. Néanmoins ce film de Mike Judge est devenu culte avec sa sortie en DVD qui a généré 20 fois plus de profits que ses entrées cinéma.

    L'idée de base est géniale et repose sur le dysgènisme. Et si les mauvais gènes - ici ceux de la bêtise - se répandaient plus facilement que les bons gènes ? La vidéo d'intro du film nous montre un couple de HPI qui conscient de l'état du monde hésitent à avoir un enfant  et une famille de cassos dont la femme multiplie les grossesses ne sachant pas utiliser la pilule ! On ne gachera pas notre plaisir en accusant le film de promouvoir involontairement l'eugénisme et le mépris de classe !

    Joe Bauers  - joué par  Luke Wilson - est l'archétype de l'Américain moyen et c'est un bibliothécaire de l'armée qui va l'utiliser pour une expérience de cryogénie censée ne durer qu'un an. Il est congelé avec une civile, Rita - jouée par Maya Rudolph - une vulgaire pute mais pleine de ressources et de débrouillardise.

    Mais ça ne se passe pas comme prévu et Joe et Rita se réveillent cinq siècles plus tard dans une société remplie uniquement d'abrutis et de crétin. La bêtise, la vulgarité, le sexe - et la violence et la saleté - règnent en maitre dans ce futur !

    Joe est très désappointé et tente d'argumenter logiquement mais les indigènes sont trop cons pour le comprendre ! Puis il va utiliser son intelligence pour se dépatouiller, finit à la Maison Blanche comme l'homme "le plus intelligent du monde" et est chargé par le président des USA, Camacho - joué par Terry Crews - de résoudre le problème de la production agricole.

    Le film nous montre bon nombre de situations cocasses même si cette bétise crasse a aussi quelque chose d'angoissant ! D'ici 50 ans, au train où l'on va  - avec la téléréalité, les réseaux sociaux, l'Education Nationale détruite,... - il y a fort à parier qu'Idiocracy devienne un documentaire ! Cette bétise systémique touché déjà en France notre personnel politique, il n'y a qu'à voir la stupidité d'un Macron et de ses députés LREM/Renaissance !

    Joe nourrit l'espoir d'utiliser la machine à remonter le temps dont lui a parlé Frito, un autre crétin - joué par Dax Shepard - avant de s'apercevoir à la fin qu'il s'agit d'un manège et qu'il est coincé en 2505. Mais comme il parvient à redresser un peu ce monde en déclin, il devient président des USA et épouse Rita qui lui donne 3 enfants, les "plus intelligents du monde" !

    On rigole bien avec ce film, en espérant que la réalité ne dépasse pas un jour la fiction ! Une critique de nos société qui a pris de l'audience avec l'élection de Donald Trump !

    Toutefois on peut se demander comment cette bande de crétins du film arrive encore à faire marcher une technologie du futur ?

    Défi Film N°2.

    A bientôt !

     


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  • Les films inspirés de jeux vidéo n'ont jamais donné de résultats probants à l'écran pourtant Free Guy,  réalisé par Shawn Levy et sorti en 2021 qui se déroule dans des univers informatiques est une très bonne surprise !

    Ryan Reynolds y incarne Guy, un PNJ (Personnage Non-Joueur) dans Free City, un jeu vidéo qui s'inspire pas mal de GTA. Il mène sa petite routine quotidienne d'employé de banque en n'ayant pas conscience de ce qu'il est jusqu'au jour où il apercoit la joueuse en ligne molotovGirl qui est l'avatar de Millie Rusk - jouée par Jodie Comer - qui est une programmeuse informatique qui s'est fait volé son projet de monde virtuel par Antwan Hovachelik - joué par Taika Waititi - qui en a fait son Free City et Millie qui est en procès avec lui.

    Guy va tomber amoureux de Millie et "l'Homme à la chemisette" va se comporter comme un joueur mais en décidant d'aider les autres PNJ au lieu de les buter comme le font les joueurs. Il va aider la jeune femme spoliée - qui peut aussi compter sur son binôme Walter « Keys » McKey  - joué par Joe Keery (le Steve Harrington de Stranger Things) - qui a toujours ses entrées chez Soonami, la boite d'Antwan. Guy va aussi permettre à Millie de retrouver une archive qui prouve la spoliation !

    En réalité, Millie se rend compte bien vite que Guy n'est pas un joueur mais un PNJ qu'elle a codé et qui est devenu la première I.A. qui soit désormais vivante ! C'est un crève-coeur pour elle d'annoncer au PNJ au grand coeur qu'il n'est en quelque sorte pas réel ! Guy est perdu mais son pote Buddy, un autre PNJ - joué par Lil Rel Howery lui démontre que leur amitié, elle, est bien réelle tout comme son amour pour Millie !

    Guy devient un phénomène viral sur Internet et réveille aussi tous les autres PNJ qui se mettent "en grève" ! Millie est proche de remettre la main sur son projet original qu'Antwan a caché dans Free City ordonnant à ses programmeurs de coder par-dessus ! Mais le boss perfide ne l'entend pas de cette oreille ! Le temps est compté car Free City  doit être effacé quand Free City 2  sera lancé dans 48 heures. Antwan en viendra même à détruire les serveurs à coups de hache !

    Un film très sympathique qui véhicule un message résolument positif sur la liberté notamment ! Le scénario est assez brillant et ça nous donne une oeuvre originale et une comédie bien décalée ! J'ai adoré tout comme les références à la culture Geek notamment au Marvel Cinematic Universe et à Star Wars, deux autres licences de Disney qui a produit ce Free Guy chez 20th Century Studios.

    A la fin, dans un nouveau monde virtuel utopique, Guy fait comprendre à Millie qu'il est une lettre d'amour qu'elle a codée et que son véritable amour est pour "Keys" dans le monde réel ! Tout se finit bien !

    Un très bon film qui vous fera passer un bon moment ! Je valide !

    Défi Film N°1.

    A bientôt !

     


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  • Incapable de créer de nouvelles franchises juteuses et des univers originaux, les studios recyclent et jouent à fond sur la nostalgie, celle des années 80 qui forment les séniors actuels ! C'est ainsi que le film Willow  de 1988 d'après une histoire de George Lucas et réalisé par Ron Howard donne à son tour une série qui sort fin 2022 et dont la Saison 1 compte 8 épisodes.

    On retrouve Warwick Davis dans le rôle du sorcier Ufgood une génération après les évènements du film qui ont vu la défaite de Bavmorda. Si Val Kilmer, dont la santé est défaillante n'est pas de l'aventure en Madmartigan mais on retrouve son épouse Sorsha, devenue Reine - jouée par Joanne Whalley  qui a eu deux enfants de MadMartigan, la princesse Kit Tanthalos - interprétée par Ruby Cruz et son frère jumeau le prince Airk Tanthalos - joué par Dempsey Bryk qui est enlevé dès le Pilote par les Gales, trois créatures maléfiques et magiques au service de la Sorcière ancestrale - jouée par Rosabell Laurenti Sellers sous l'apparence de Lili pour tromper le prince et le rallier dans la Cité immémoriale.

    Airk est donc kidnappé et Kit se lance dans une longue quête pour le récupérer accompagnée de Jade Claymore - jouée par Erin Kellyman (Enfys Nest dans  Solo : A Star Wars Story et vue aussi dans Falcon et le Soldat de l'Hiver) une guerrière de la cour qui wokisme oblige va nouer une relation amoureuse Kit - on ne peut plus voir un film, une série ou une pub sans y croiser un couple LGBT de nos jours, et si ils ont adopté un enfant de couleur, ils cochent toutes les cases !). Il y a aussi le vétéran  Thraxus Boorman - joué par Amer Chadha-Patel (qui accompagnait jadis MadMartigan dans la recherhce de la légendaire Armure Kymérienne),  le prince Graydon Hastur - avec Tony Revolori dans le rôle - qui va développer des talents de sorcier et surtout Dove ou Brunhilda, une jeune cuisinière -jouée par Ellie Bamber - qui était le love interest de Airk et qui tient à retrouver son chéri !

    A ce groupe se joint Willow Ufgood sorti de sa retraite qui révèle que Dove porte la marque et est en fait Elora Danan, le bébé du film, appelé à devenir la magicienne la plus puissante du monde dans le Camp du Bien et à qui on avait caché son héritage ! Dès lors va commencer sa formation sur le chemin.

    Cette série est clairement une série pour ados ! C'est plutôt une réussite même si par moments, me suis un peu ennuyé mais les deux derniers épisodes sont intéressants, le début aussi mais ça s'étire au milieu !

    Le groupe va traverser divers contrées et lieux : plaines, forêts, mine, océan à marée basse pour parvenir jusqu'à la Cité immémoriale où Airk a finalement été "retourné"  ! Du coup, nos héros n'arrivent-ils pas trop tard N

    La toute fin du générique nous révèle que cette Saison 1 présentée sous forme de livre n'était que le Volume I et il y a deux autres Volumes dans la bibliothèque ! On semble donc parti pour un total de 3 Saisons ?

    Ca fait plaisir de voir que Disney et Lucasfilm redonnent vie aux autres oeuvres de George Lucas en dehors de l'incontournable Star Wars ! On va aussi avoir bientôt un cinquième Indiana Jones.

    A voir pour la nostalgie que la série réussit à raviver ! Une offre alternative et plus légère que Rings of Power ou House of the Dragons dans un registre différent. La série est totalement raccord avec le film et développe le lore de cet univers  !

    Défi Série N°3 !

    A bientôt !

     


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  • J'ai découvert en ce début d'année deux séries géniales avec des psy ! Il y eut d'abord En thérapie dont je vais vous parler bientôt mais aussi, mon amie Anouck/Mescalinette m'a recommandé la série Mental  et j'ai tout de suite accroché ! Si vous me suivez, vous devez savoir que je connais le milieu de la psychiatrie car ai un passé en rapport avec ça (voir un de mes billets " Ma Trajectoire éclectique") et depuis l'an dernier, fais de plus des études de Psychologie.

    Mental  est une web-série française, réalisée par Slimane Baptiste Berhoun et tournée à Clermont-Ferrand qui est en ligne depuis octobre sur France tv Slash et ensuite sur Netflix. Elle compte deux Saisons de 10 épisodes chacune. C'est une série pour ado et chaque épisode dure une vingtaine de minutes !

    On suit le quotidien thérapeutique de quatre ados hospitalisés dans la clinique fictive Les Primevères en pédo-psychiatrie. Il y a Marvin interpelé par la police qui fait son admission dans l'établissement et qui est notre point d'entrée dans cet univers. Marvin a du mal à gérer ses émotions et n'est pas conscience de son problème, on appelle cela l'anosognosie. il a des relations tendues avec son père et sa future belle-mère. Il est joué par Constantin Vidal.

    Ensuite on a Mélodie dont la vrai nom est Kenza. Elle est une jeune fille bipolaire et passionnée qui fait des tutos beautés sur sa chaine Youtube Meli-Melo. Elle a perdu son père dans un accident de voiture et a honte de ses origines maghrébines et se blanchit à outrance. Elle va vivre une romance avec Marvin faite de hauts et de bas. C'est Alicia Hava qui assume le rôle.

    On a ensuite Simon, un patient Borderline qui est le révolté de la bande, qui organise des défis, fait s'échapper la petite bande de la clinique, arrête son traitement puis le reprend. Il est bisexuel. Dans la série, Louis Perès est Simon.

    Enfin, on a Estelle la plus jeune qui entend sa peluche-hibou commenter ses actions et est schizophrène et surtout très maladroite. Elle est amoureuse de Simon. son problème est aussi qu'on la prend pour une gamine et qu'elle interprête mal le réel, commet des bourdes. C'est Lauréna Thellier dans le rôle.

    Bref 4 ados qui se débattent avec leurs difficultés mais qui sont très attachants et bien campés. On ne peut qu'être très triste quand l'un d'eux réussi son suicide à la fin de la Saison 1. La série a le mérite de montrer aussi "l'étiquetage des fous" et la discrimination !  Dans nos sociétés de merde ! Je sais j'ai vécu cette discrimination et de la part de grands professeurs de fac notamment qui ont pignon sur rue et aiment donner des leçons de morale et se faire passer pour des parangons de vertu, ce qu'ils ne sont pas étant plus proches des salauds ! Et on donne la Légion d'Honneur à ces pourritures !

    Un autre problème évoqué dans la série et dans la Saison 1 est le manque cruel de moyen de l'hôpital et particulièrement de la psychiatrie. On voit dans l'équipe soignante, Ryad l'infirmier, joué par Riad Gahmi et Gaelle la psychologue, rôle tenu par Nicole Ferroni ! On n'est pas dans Vol au-dessus d'une Nid de Coucou et l'équipe est bienveillante.

    Pour avoir connu la psychiatrie, je peux vous dire que la série est réaliste - si on passe sur quelques idioties comme laisser les jeunes monter sans surveillance quand ils veulent sur le toit de l'hôpital ou s'introduire la nuit dans le bureau de la psy comme dans un moulin - on sent un laxisme certain à ce niveau et ce n'est pas aussi "cool" dans la réalité ! Bref c'est une bonne comédie dramatique que je vous recommande vivement !

    Des jeunes en souffrance mais surtout des adolescents avant tout avec les thématiques et préoccupations de leur âge ! La série met aussi en avant l'amitié, la solidarité et l'entraide.

    Beaucoup de recherche et de documentation pour cette série !

    A bientôt !

    PS : Ah et puis si, la série nous ressort un éléments qu'on trouve souvent dans les récits sur les fous, un truc qu'on voit aussi dans le film Un Homme d'exception et qu'ici on voit venir à 10 km ! C'est un peu dommage ! Si vous voulez savoir de quoi je parle sans vous spoiler aller voir les dernières minutes de l'épisode 9 et avant-dernier de la Saison 1 !

    PPS : Défi Série N°2 !

     


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  • On retrouve Claudia Christiani, nymphomane malgré elle, dans Le Déclic 4 qui clot la célèbre série de BD érotiques qui a fait connaitre son auteur Milo Manara. Il aura fallu attendre sept  ans après Le Déclic 3 et 2001 pour voir la parution de cet ultime opus chez Albin Michel puis ensuite réédité dans diverses intégrales avant la version couleur en 2009.

    Dans ce volume, on débute chez Aleardo Christiani, le mari avocat de Claudia mélé à des scandales et des affaires de corruption qui doit défendre Berti et sa société GlobalChimie dont un des produits a rendu des gens aveugles. Parmi ces victimes il y a le professeur Boralevi et la fille de celui-ci Angelina, un brin exhibitionniste et dépravée, est prête à tout pour faire tomber Berti et son avocat Christiani. Elle opte pour la stratégie discutable de plonger la femme de l'avocat dans un scandale sexuel en espérant provoquer un adultère !

    C'est alors qu'Angelina croise la route du Docteur Fez et son boitier infernal. Le savant fou n'a pas de mal à intéresser la fille Boralevi en faisant la démonstration de son invention lors d'un défilé de haute couture amenant la pauvre Claudio hors de contrôle à nouveau à se caresser devant les photographes sur scène !

    Sommé par Berti de calmer les ardeurs de sa femme, Aleardo envoie Claudia se faire exorciser au couvent du Divin Spasme mais peine perdue et la victime de Fez se livre encore en tout impudeur devant le père Balthasar.

    Ensuite, Angelina, diabolique, emmène Claudia dans les vestiaires de l'équipe de foot de Berti où elle pourra assouvir tous ses élans lubriques. On voit à cette occasion le côté potache de Manara qui envoie Claudia traverser le terrain de foot dans le plus simple appareil en ayant le temps de faire une turlutte au gardien de but !

    La fin du récit me semble un peu plus expédiée avec l'implication d'un réseau de proxénétes et une sombre histoire impliquant la servante maure de Claudia. On se demande ce que ça vient faire là et c'est rapidement résolu.

    La conclusion du récit tourne bien pour Claudia qui par le biais de sa domestique récupère le boitier magique honni et la jeune servante de poser la morale de l'histoire : "Un peu de sexe n'a jamais fait de mal à personne." Bien au contraire !

    Le dessin de Milo Manara est toujours aussi bien exécuté mais l'effet de surprise de l'idée de départ du scénario de la série s'est amoindri dans ce quatrième volet !

    A bientôt !

     


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  • Rantanplan est le chien plus bête que son ombre, apparu dans la série Lucky Luke dans l'album "Sur la piste des Dalton" en 1962. Sa caractéristique principale est d'être complétement stupide néanmoins il aide parfois involontairement les autres personnages.

    Entre 1987 et 2011, Rantanplan est la héros de sa propre série de bande dessiné, BD de commande, composée de dix grandes aventures et dix recueils de gags. "La Mascotte" est le premier de ces albums.

    "La Mascotte" est dessinée par Michel Janvier (qui avait déjà signé sur Lucky Luke "Le Ranch maudit") et Frederik Garcia. Xavier Fauché et Jean Léturgie sont les scénaristes de ces premiers albums ! Ils se sépareront par la suite en mauvais termes avec Morris suite à l'affaire Kid Lucky.

    Le récit de "La Mascotte" se déroule au 7ème de Cavalerie qui doit recevoir la visite du président de l'Union James A. Garfield pour entériner la paix avec le chef indien Sitting Full. Or le Colonel du 7ème de Cavalerie est un homme superstitieux et il croit que sa chance a tourné quand la mascotte porte-bonheur du régiment, Fifi VI, a disparu.

    Il faut trouver une autre mascotte et le Colonel jette son dévolu sur Rantanplan, le chien du pénitencier voisin et son gardien Pavlov. Très vite, le chien se montre très stupide comme à son habitude et cause des soucis aux autres personnages.

    En réalité, c'est Turner, le commerçant ambulant qui a enlevé Fifi VI car le chien permettait de maintenir la paix avec les indiens et c'est mauvais pour ses affaires ! Il va donc tenter de se débarrasser de Rantanplan/Fifi VII qui se retrouve chez les indiens qui le prennent pour le Fils du Grand Manitou. Pour couronner le tout, le président est kidnappé par les indiens !

    Tout se conclue en démasquant Turner et ses plans et en récupérant Fifi VI. La paix revient et Rantanplan et Pavlov retrouvent leur cher pénitencier en attendant de futurs aventures !

    A bientôt !

     


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  • Le Juste et le Vrai (sous-titré "Etudes sur l'objectivité des valeurs et de la connaissance") est un ouvrage très éclairant du sociologue Raymond Boudon. Il part d'un constat selon lequel aujourd'hui le Relativisme règne  dans le domaine de la morale et de la connaissance. Tout serait question du point de vue d'où l'on parle ! La connaissance est ainsi dévalorisée et la Science n'expliquerait pas plus le monde que les Mythes archaiques.

    Pourtant, ces idées relativistes contredisent les observations car aujourd'hui encore les individus adoptent des décisions morales avec une forte conviction. De même chaque décision gouvernementale est soupesée du point de vue de la morale et il y a parfois des consensus qui se forment.

    Les individus croient à ce qu'ils croient pour de bonnes raisons? Une certaine forme de rationalité subsiste même lorsqu'il s'agit de croyances fausses. Les individus apportent leurs justifications et contrairement à ce qui a été dit par des penseurs comme Pareto, ça ne relève pas que du domaine émotionnel.

    Nous avons un certain nombre d'-a-priori à propos de nos croyances, à-priori qui ne sont pas que Kantiens mais relèvent aussi de la société dans laquelle on baigne !

    Boudon appuie ses théories en cherchant des exemples chez Tocqueville et Marx, deux incontournables, deux piliers des Sciences humaines.

    En résumé, il y a une discordance entre le discours des philosophes et l'existence de sentiments moraux forts et consensuels.

    Des alternatives au Relativisme serait le Contractualisme, l'Utilitarisme et la Théorie de l'Action.

    Le livre de Boudon est une collection de conférences qu'il a données et d'articles qu'il a écrits où s'appuyant sur la sociologie, la psychologie, l'économie, l'anthropologie, il présente la théorie cognitiviste dans un effort de généralisation et de synthèse. Quelle est l'origine des sentiments moraux et des jugements de valeur ?

    Boudon conclut que le Juste comme le Vrai existent et si vous vous intéressez comme moi à l'Epistémologie, c'est un ouvrage qu'il faut lire !

    A bientôt !

     


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  • Cobra - Buichi Terasawa"Androides et robots, c'est l'univers zéro mais votre roi est là et votre roi c'est Cobra." Le générique de l'anime Cobra,  sorti au Japon en 1982 et en France en 1985 dans l'émission Cabou-Cadin sur Canal + est resté emblématique ! Toute ma génération se rappelle des paroles de "Paul Persavon" qui n'est autre que l'animateur Antoine de Caunes !

    Cobra est un personnage créé par l'imagination de Buichi Terasawa dans les années 1970. Ca donne lieu à un manga puis à plusieurs animes, en 1982 et en 2010, à des OAV, des jeux vidéo (dont un chez Loriciels dont j'ai eu l'occasion de parler) et même à un jeu de rôles français en 2013 par Pulp Fever Editions.

    Cobra est le type même de l'aventurier ! Il sait tout faire dans la série : du ski, de la natation, de la lutte, jouer aux échecs, au billard, reprogrammer un ordinateur !... Mais surtout Cobra se caractèrise par son Rayon Delta (psychogun en VO) un rayon-laser mortel dissimulé sous son bras gauche avec lequel il abat les Pirates de l'Espace, ses ennemis ! Il est secondé par l'androide-cyborg Armanoïde, un bijou de haute technologie et il possède son vaisseau équipé d'une piscine, d'un garage, d'un hangar à sous-marin et d'un grappin ! Un homme multitâches et multitalents !

    Au début des  31 épisodes que compte la série de 1982, Cobra est amnésique et retrouve la mémoire dans un scénario à la Total Recall ! Il est le légendaire Cobra, l'ennemi des Pirates de l'Espace et était présumé mort mais a en réalité changé de visage ! Et ce visage est connu puisqu'il s'inspire de celui de l'acteur français Jean-Paul Belmondo !

    31 épisodes donc ! Des one-shots mais aussi beaucoup d'arcs de entre 2 et 4 épisodes ! Cobra affronte l'Homme de Verre, Sandra et Salamandar. Il secourt les filles du Capitaine Nelson, Jane, Catherine et Dominique, pour retrouver son fameux trésor. Il participe à des braquages, à une guerre, évite une révolte de robots et s'aventure dans les fonds marins ou combats des épées vivantes !

    Un des arcs les plus fameux de cette série est sans doute celui au milieu de l'anime, la compétition de Rug-Ball qu'on peut assimiler à du base-ball sauf qu'on a le droit de cogner à mort ses adversaire ! Ca donne 4 épisodes bien badass d'anthologie !

    Un univers space-opera à la Star Wars avec des méchants bien typés et des jolies filles dévétues à tout bout de champ ! La série a marqué les esprits !

    C'est visionnable actuellement sur Netflix !

    A bientôt !

    PS : Pour 2023, je lance un Défi Série et un Défi Cinéma, histoire de savoir au 31 décembre 2023 si j'ai regardé plus de séries ou de films !

    Donc là : Défi Série N°1 !

     

     


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  • Les Silly Symphonies sont les premiers courts-métrages d'animation de Walt Disney et ses associés dans les années 30. En quelques minutes, ces dessins-animés reprennent des thèmes généralement bucoliques pour illustrer un morceau de musique classique ! Ca se veut un moyen de montrer le savoir faire de la maison des années avant le premier long-métrage que fut Blanche-Neige.

    On connait  dans cette série, la Silly Symphony "Steamboat Willy" qui introduit le personnage de Mickey et dont j'ai déjà parlé. Mais aujourd'hui, nous allons en cette période de Noel nous pencher sur "L'Atelier du Père Noel" un dessin-animé de 7 minutes sorti en 1932 et réalisé par Wilfred Jackson. On y retrouve toute l'imagerie lancé à cette époque par Coca-Cola autour du vieux monsieur à barbe blanche et ses lutins !

    On a différentes séquences ! Tout d'abord, le Père Noel ouvre les lettres des petits enfants et en lit le contenu tandis qu'un de ses lutins regarde dans le grand livre si le bambin a été sage ! Le texte de cette séquence est versifié et c'est assez réussi ! C'est d'ailleurs assez rare qu'on ait des dialogues dans les Silly Symphonies !

    Puis dans la scène suivante, on visite l'Atelier du Père Noel proprement dit où les lutins fabriquent les jouet à la chaine en appliquant les processus du Taylorisme. On aura d'ailleurs dans la même décennie Les Temps modernes  de Chaplin sur le même phénomène de société.

    Enfin, les jouets forment une procession et défilent pour entrer dans la large hotte bien pleine du Père Noel ! On a même une poupée de Charlot pour renforcer la référence dont je parlais plus tôt ! Le film est très marqué par les années 20 - 30 avec son jouet char d'assaut façon Première Guerre mondiale où des représentations particulières des asiatiques et des noirs façon ambiance coloniale à tel point que Disney se croit obligé de plaider pour plus d'inclusivité et de dénoncer des visions dépassées ! Le Wokisme et la cancel-culture, ces deux fléaux, ont encore frappé !

    C'est la première Silly Symphony à utiliser le système RCA Photophone. Dans la musique utilisée ici, on a d'ailleurs une "Marche militaire" de Franz Schubert.

    Finalement, le Père Noel s'envole sur son traineau sous les hourras des lutins et va faire sa tournée . Avez-vous été sages ? Un dessin animé festif et chaleureux !

    A bientôt !

     


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  • Daredevil est un héros urbain Marvel bien loin des enjeux cosmiques de la Maison des Idées. Il est aussi "The Man Without Fear" - l'Homme Sans Peur et son alter-égo est Matt Murdock, avocat au barreau et devenu aveugle après avoir percuté la cargaison de futs radioactifs d'un camion devenu fou.

    Suite à cet accident, le jeune Matt va développer un sens radar très perfectionné et s'entrainer pour acquérir des réflexes fulgurants et une endurance hors-norme. Matt Murdock a en réalité des sens plus développés que les valides et devient le Diable de Hell's Kitchen et va commencer par faire payer à ceux qui ont assassiné son père, le boxeur Jack "Battling" Murdock qui a refusé de "se coucher" pour la pègre et l'a payé cher !

    Par la suite, Matt ouvre son cabinet d'avocats avec son collègue et ami d'études Foggy Nelson et les deux hommes ont aussi en commun une passion pour leur belle secrétaire, Karen Page ! Là encore, Stan Lee nous sort une histoire d'amour où les protagonistes sont timorés et n'osent se déclarer ! On a eu la même chose avec Don Blake et Jane Foster, Tony Stark et Pepper Potts et Peter Parker et Betty Brant, c'est un classique de la maison !

    La production 1964 - 1965 couvre les 11 premières issues. La revue est bimestrielle puis à partir du N°11 devient mensuelle ! C'est Stan Lee et Bill Everett qui sont aux commandes puis Wally Wood devient le dessinateur de la série (avant d'être remplacé par John Romita Sr. au N°12 en 1966).

    Daredevil affronte divers super-vilains dans ces pages appelés à devenir emblématiques comme Killgrave, l'Homme-pourpre au pouvoir de suggestion (qui a fait les belles heures récemment de la Saison 1 de la série Netflix Jessica Jones), le Hibou, l'improbable Homme aux échasses, l'Organisateur et ses hommes-bêtes. Daredevil affronte même Namor, le Prince des Mers !

    A chaque fois, notre héros l'emporte en usant de toutes ses ressources. Durant l'année 1965, il apparait aussi dans la série Fantastic Four où il guide nos 4 héros qui ont perdu leurs pouvoirs ! DD est décidément plein d'ingéniosité !

    Une série qui a eu un départ moins grandiloquant que les autres séries mais qui va bientôt attendre sa vitesse de croisière et à laquelle Frank Miller donnera des épisodes mythiques dans les années 80 ! Mais on n'en est pas encore là et on en parlera le moment voulu !

    A bientôt !

     


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  • J'ai découvert un anime que je ne connaissais pas et qui s'avère aussi une réussite, l'anime Chainsaw Man, d'après le manga de Tatsuki Fujimoto ! Ca parle de démons, de devil hunters, c'est violent et gore mais plein de surprises et de rebondissements ! Un récit atypique qui nous emmène toujours là où on ne l'attend pas !

    Le héros est Denji, un adolescent un peu looser qui vit dans la misère mais s'est lié d'amitié avec un démon - car oui les démons sont courant dans cette histoire qui se déroule au Japon de nos jours ! L'ami de Denji est une sorte de démon-chien tronconneuse Pochita.

    Mais Denji a sa vie menacée par un mafieux et est sauvé par Pochita qui lui donne son coeur de démon. L'adolescent peut dès lors se transformer en homme-tronçonneuses et est recruté par Makima, la cheffe de la Section Spéciale 4, personnage angélique mais en réalité très inquiétante et qui cache bien son jeu. Denji en tombe amoureux et devient alors un Devil Hunter !

    Notre héros rejoint l'équipe de devil hunters de la Sécurité Publique dont font partie Power, une hominidémone du sang aux manières assez frustres et Aki, Himeno et Kobeni,  d'autres devil hunters dont chacun à son histoire bien développée.

    Cette troupe a un objectif : trouver et buter le démon-flingue, un très puissant démon qui a tué un million de personnes en tirant un énorme projectile ! L'équipe combat différents démons, signe des pactes avec d'autres démons et subit des pertes !

    Cette première fournée de 12 épisodes se conclut par le combat dans un hôtel contre Samourai Sword, le petit-fils du mafieux et ses yakusas ! Cette première salve d'épisodes n'est en fait qu'une introduction car les choses sérieuses ne vont commencer vraiment que par la suite ! "Nous ne sommes pas prêt !" !

    Un manga et un anime au ton très adulte, qui nous surprend tout le temps et l'adaptation en animé qui nous en met plein la figure est signée par le Studio Mappa et elle est de grande qualité !

    A bientôt !

     


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  • Ichigo Kurosaki revient en animé en 2022 pour l'adaptation du dernier arc du manga : "La Guerre sanglante de 1000 ans". Ce retour de Bleach  était très attendu et l'enjeu était grand ! Qu'en est-il du résultat ?

    Et bien on peut dire que c'est une Masterclass ! Ce Bleach - 1000 Year Blood War nous offre de grands moments épiques. Des révélations aussi et des moments d'émotion ! Ichigo est un héros de Shonen qui poursuit une quête d'identité et ici on a de nouvelles informations sur son passé qui lient très bien tous les éléments ensemble ! Et question animation, on est au TOP aussi !

    Ce nouveau Bleach s'organise en 4 fournées qu'on appelle des cours. Le premier cour fait 13 épisodes !

    Le Roi des Quincy vient de se réveiller d'un sommeil de 1000 ans et rassemble ses troupes ! Ca commence dans le vif avec l'assaut sanglant des troupes Quincy, les Stern Ritters, sur la Soul Society ! Et c'est un massacre ! Nos héros sont en déroute et Ichigo est coincé dans le Hueco Mundo qui est aussi attaqué !

    Les Qujncy ont été éradiqués jadis par les hommes de Yamamoto car ils menacaient l'équilibre du monde. La défaite de la Soul Society est totale et Ywach, le Roi des Quincy parvient même à tuer le Capitaine-Général Yamamoto ! Mais l'ennemi finit par se retirer et les héros pansent leurs plaies.

    Nouvelles révélations pour Ichigo qui apprend que sa mère, Masaki, était une Quincy ! Il doit par ailleurs faire reforger son Zanpakuto et rencontre la Division Zéro qui le soigne avec Renji. Mais on refuse de l'aider tant qu'il n'aura pas éclairci son passé !

    C'est alors qu'on a un flash-back sur le père d'Ichigo et sa mère - avec les complots d'Aizen dans le récit.  Masaki est blessé par un Hollow et sauvée par le père d'Ichigo. Dès lors, elle aura un Hollow en elle dont héritera son fils ! On en apprend alors plus sur le Zanpakuto Zengetsu d'Ichigo et l'origine de ses pouvoirs et c'est très intéressant !

    On suit également les autres capitaines de la Soul Society comme Zaraki Kenpachi dont la puissance est vraiment démesurée.

    Et par ailleurs, Uryu Ishida, le Quincy ami d'Ichigo, est placé devant un dilemme et rejoint Ywach à la fin de cette première partie !

    Le récit se mets en place de façon magistrale et ça donne furieusement envie de voir la suite ! Pari réussi pour cette nouvelle Saison ! La deuxième partie s'appellera "The Separation" et sortira sur nos petits écrans en juillet 2023 !

    A bientôt !

     


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  • En 1963, Stan Lee et Steve Ditko créent un personnage de sorcier pour ajouter le pan de la magie à leur nouvelle univers Marvel. C'est la création dans les pages de Strange Tales du "Docteur Strange, maitre des Arts Mystiques" dont nous allons nous intéresser ici à l'Intégrale 1963 - 1966 qui couvre les numéros de Strange Tales #110 à 141 au début de l'année 1966.

    Beaucoup d'issues dans cette Intégrale car ce sont en effet des récits courts de 8 pages en deuxième partie de magazines en complément de "Human Torch" puis de "Nick Fury, Agent du Shield" ! Le Docteur Strange nous emmène dans des dimensions mystiques, des mondes psychédéliques auxquels le dessin de Steve Ditko rend justice ! Récemment la vérité s'est faite jour ! Ditko écrivait aussi les scénarios du Docteur Strange et Stan Lee se contentait des dialogues ! Stephen Strange est bien une création de Ditko !

    Stephen Strange est un chirurgien qui a un accident de voiture et perd l'usage de ses mains. Être égoiste à la base, il va s'ouvrir à de nouvelles réalités en se rendant dans l'Himalaya où il rencontre l'Ancien, l'actuel Sorcier Suprême qui va lui enseigner la magie. Muni de l'Oeil d'Agamotto et de sa cape de lévitation, Strange combat le mal !

    Dans ces épisodes, Strange se confronte à d'autres magiciens, des ensorceleurs, des maisons hantées, des êtres extradimensionnels. Mais le récit tourne souvent autour de sa rivalité avec le Baron Mordo, un sorcier maléfique aussi formé par l'Ancien. Puis l'histoire culmine avec la rencontre avec Dormammu, le Seigneur de la Dimension Noire. Le Docteur Strange les affronte d'abord séparément puis ensemble ! Il peut compter sur l'aide de Clea, une servante de Dormammu !

    En effet, la fin de l'album est un récit qui s'étend sur une dizaine d'issues où Dormammu confère une partie de ses pouvoirs à Mordo. Strange est alors en fuite, traqué par le sorcier maléfique de par le monde. Le récit se termine sur notre héros qui défait Mordo puis Dormammu à tour de rôle. Mais la fin est ouverte car des disciples maléfiques de Mordo ont place une bombe dans le Sanctum Sanctorum, le repaire de Strange, bombe qui menace d'exploser tandis qu'on assiste aussi à l'exil de Clea ! A suivre donc !

    Le récit de Strange fait clairement dans le psychédélique et développe son propre vocabulaire mystique : Hoggoth, Vishantis et autres sont de la partie !

    Des histoires courtes mais efficaces !

    A bientôt !

     


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  • Au-delà du principe de plaisir est un ouvrage de Sigmund Freud, publié en 1920 qui marque un tournant important dans l'oeuvre puisqu'il Au-delà du principe de plaisir - Sigmund Freudintroduit les notions de pulsion de mort (Thanatos) et pulsion de vie. C'est un texte assez difficile ou Freud se permet des audaces et des conjectures théoriques assez poussées !
     
    L'énergie psychique parcourt le système, au gré du plaisir et du déplaisir. Stabilité et instabilité sont en lien avec l'augmentation ou la diminution du plaisir et du déplaisir ! Le plaisir rapproche de la stabilité et le déplaisir en éloigne et les deux accompagnent toutes les compulsions conscientes. Le système animique (l'âme) a  tendance à maintenir l'excitation en lui aussi basse que possible. L'excitation est donc liée au déplaisir.
     
    Le principe de plaisir est subordonné par ailleurs au principe de réalité à des fins de conservation du moi et de l'organisme. Les pulsions refoulées sont une source de déplaisir.
     
    Dans le contexte de l'après-Guerre de 14 - 18, Freud étudie les névroses traumatiques. Les rêves, là encore, sont comme un moyen privilégié pour étudier les névroses traumatiques. On note une réminiscence du trauma.
     
    Freud observe le "jeu de la bobine" chez son petit-fils Ernst. L''enfant très jeune fait disparaitre et revenir une bobine de fil à la manière des disparitions/ réapparitions de sa mère. L'enfant se rend maitre de la situation par le jeu qui génère déplaisir puis plaisir !
     
    La psychanalyse est avant tout un art d'interprétation. Et faire en sorte que le patient, le malade névrosé prenne conscience du refoulé. La contrainte de répétition fait revivre le refoulé et la résistance du moi  conscient est au service du principe de plaisir.
     
    La conscience est localisée à l'extérieur du système psychique en contact avec le monde et sur le cortex cérébral. Le processus d'excitation  ne dure pas, envoie dans les autres systèmes psychiques une modification des éléments de la conscience. Il se propage ailleurs et se volatilise en devenant conscient. Du fait qu'il est contigu au monde extérieur.
     
    Freud imagine ensuite la forme la plus simple de vie : une vésicule isolée du monde extérieur, vésicule indifférenciée  de substance stimulable. En embryologie, l'appareil nerveux vient de l'ectoderme, la surface externe. Cette couche externe reçoit les stimulis mais est aussi un pare-stimuli et les stimulis qui parviennent à passer sont les stimulis traumatiques. Un trauma perturbe le fonctionnement énergétique de l'organisme et met en mouvement les mécanismes de défense ! L'appareil psychique va "lier" psychiquement cet afflux d'énergie : le contre-investissement.
     
    La névrose traumatique est donc une effraction large du pare-stimuli. Les rêves tendent à maitriser ce trop-plein de stimulis dans la névrose traumatique. C'est un accomplissement de souhait. Mais ces rêves relèvent aussi davantage de la répétition.
      
    Les pulsions veulent réinstaller de "l'antérieur" - à l'image des saumons qui fraient dans leur lieu d'origine. Les pulsions organiques sont conservatrices. L'Evolution est donc à mettre au compte d'influences externes.
     
    En posant que la vie pulsionnelle sert à faire arriver la mort, l'état de de non-vie qui existait avant la vie, Freud découvre la pulsion de mort. C'est le grand apport de ce texte de 1920 ! Les pulsions sexuelles veulent maintenir à un état antérieur. Freud ne croit pas à une "pulsion interne de perfectionnement". Mais les pulsions refoulées conduisent à la sublimation. C'est la tendance à la persévération et à la régression qui domine.
       
    Les "pulsions du moi", narcissiques, précoces et tournées vers soi-même sont opposées aux "pulsions sexuelles" tournées vers l'objet du désir. Ces pulsions du moi poussent à la mort car elles veulent réinstaurer l'état antérieur à la vie. Les pulsions sexuelles ramènent à des états primitifs et veulent fusionner les cellules germinales !
     
    Il y a opposition entre pulsions du moi de mort et pulsions sexuelles de vie. A partir des métazoaires et chez les pluricellulaires, on a la partie périssable du soma et une substance immortelle, le germen. Pour Schopenhauer, "la mort est la finalité de la vie". La pluricellularité augmente la durée de vie des organismes car même les protistes immergés dans les produits et déchets de leur métabolisme meurent ! Quand apparait la pulsion de mort dans ce contexte ?
     
    La copulation agit dans le sens du rajeunissement. Les pulsions de vie neutralisent les pulsions de mort. Le principe de plaisir semble être au service des pulsions de mort.
     
    A la fin de son texte, Freud rappelle que tout ceci n'est que spéculations et hypothèses mais pas invalides pour autant ! Il dit que cela doit encore être étayé par l'observation clinique. On voit que la Psychanalyse est une Recherche au long cours !
     
    A bientôt !

     


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  • Les récits de Spider-Man de cette Intégrale 1965 suivent la même logique que pour les autres super-héros de Stan Lee, à savoir que ces histoires s'inscrivent désormais dans une trame plus globale qui se poursuit d'une issue à l'autre ! Pour l'année 1965, la production couvre les N°20 à 31 d'Amazing Spider-Man !

    La vie de Peter Parker est compliquée. Il a déjà bien assez avec ses difficultés de monte-en-l'air mais il doit aussi gérer ses histoires de coeur avec la secrétaire Betty Brant - et voit apparaitre un rival en la personne du journaliste Ned Leeds, gérer la brute épaisse qu'est Flash Thompson, pourtant le président du fan-club de Spidey ironiquement ou encore ramener des photos pour le Daily Bugle de J. Jonah Jameson quand son patron n'est pas en train de fabriquer un super-vilain comme le Scorpion ou de lancer un robot anti-Araignée contre notre héros !

    Notre super-héros connait aussi des problèmes d'intendance notamment avec ses costumes. Niveau super-menaces, il affronte durant cette année 1965 le Scorpion à la force démesurée, ou le Scarabée en duo avec la Torche Humaine. Le Bouffon Vert va également lui poser de grosses difficultés, ennemi dont on ignore encore l'identité civile et dont le scénariste s'amuse à nous laisser de fausses pistes pointant vers J. Jonah Jameson. En réalité, Norman Osborn n'a pas encore été introduit mais le sera bientôt quand Peter va entrer à l'Université où il rencontrera le fils Harry Osborn et Gwen Stacy ! L'apparition de Mary-Jane Watson est aussi sans cesse retardée !

    On retrouve aussi le Cirque de la Menace avec son RingMaster détroné par Princesse Python ! Ou encore le Maitre du Crime et quelques gangsters locaux ! Un Peter surmené dont la santé mentale va sembler vaciller à un moment !

    L'année s'achève sur la première partie d'un récit qui en comptera trois qui verra revenir un ancien adversaire de Spidey - tandis que Peter Parker a décroché son diplôme et quitté le lycée ! Hélas sa Tante May va connaitre de gros problèmes de santé et notre héros va se démener pour elle !

    Bref, ce que fait le sel de l'Araignée et de son alter-ego Peter Parker est la façon dont notre héros commet des actes de bravoure tout en se démenant dans le quotidien ! C'est la recette de la nouvelle formule revendiquée depuis 1961 et les 4 Fantastiques par Stan Lee et c'est très mis en avant dans cette Intégrale Spider-Man 1965 ! Et donc là aussi l'univers s'enrichit !

    On a aussi droit à un Amazing Spider-Man Annual #2 avec le Docteur Strange, personnage dessiné comme Spider-Man ici par Steve Ditko, et dont je vous parlerai bientôt !

    Ca donne évidemment envie de lire la suite et j'y vais de ce pas !

     A bientôt !

     


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  • Plongée dans une cité dans un contexte d'émeutes, dans les années 1990,  le film La Haine de Mathieu Kassovitz, sorti sur les écran en 1995 et tourné en N&B nous montre que la police n'a pas attendu les Gilets jaunes pour faire des abus de pouvoir. On va suivre trois jeunes de cité, Vinz le Juif, joué par Vincent Cassel aux accents DeNiroesques, Said l'Arabe joué par Said Taghmaoui et Hubert le Noir joué par Hubert Koundé, aux milieu de leurs familles, des petits caids, dealeurs de shit, taggeurs, rappeurs et breakers que viennent régulièrement déranger des flicaillons qui jouent les cow-boys !

    La Haine est considérée comme un film culte du cinéma français qui a lancé les carrières de Kassovitz et Cassel. Un film adulé par toute la génération Skyrock et plus vrai que nature. Les trois personnages se complètent trop bien. Said est un peu le naif là où Vinz est la tête brûlé et Hubert le modéré.

    La cité s'embrasse car un jeune du quartier a été blessé par un policier et est dans le coma. Certains planifient des projets de vengeance en brûlant des voitures, des salles municipales ou en agressant des flics ! Là dessus les journalistes charognards se font rembarrés. Triste réalité !

    Des personnages en errance, au parler fleuri mais maladroits et attachants ! Un film au ton acerbe et grincant ! Un instantané de notre monde contemporain et une référence ! Des personnages qui restent des "petits cons" très réalistes !

    Le film a été tourné à Chanteloup-les-Vignes. Le film s'appuie très peu sur la musique là où on aurait pu s'attendre à un déballage de rap - on a bien DJ Cut Killer au début qui mixe Sound of da police de KRS-1 !

    Le film se termine mal pour nos trois protagonistes avec une bavure policière et une fin ouverte où on ne sait pas qui tire le dernier coup de feu ?

    Lorsque le film a été projeté à Cannes en mai 1995, notre Police Nationale a encore une fois de plus montré sa légendaire bêtise en tournant  le dos à l'équipe de La Haine lors de la montée des marches !

    Le film a reçu un bon accueil en salles et de bonnes critiques ! Toutefois lors de projections en cités, les avis ont été plus partagés, suscitant parfois des émeutes. Certains ont dit que le film avait dix ans de retard sur la réalité et donnait une image trop caricatural et d'autre que c'était un reflet fidèle des choses ! "L'attitude des policiers est vraisemblable" !

    La Haine a obtenu le César du Meilleur Film en 1996.

    "Ce qui compte, c'est pas la chute, c'est l'atterrissage !" !

    A bientôt !

     


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  • On continue dans le Marvel avec l'Intégrale 1965 des 4 Fantastiques qui confirme ce que je disais plus tôt à propos des Avengers, que Stan Lee continue à enrichir son univers partagé ! On va bientôt voir apparaitre des idées de génie comme les Inhumains, le Wakanda ou Galactus mais n'allons pas trop vite...

    Si l'année 1965 voit le retour inévitable d'anciens méchants comme Diablo - qui donne la vie à l'Homme-Dragon - et les Skrulls, c'est aussi l'année qui voit la naissance du groupe des Terrifics formé de l'union d'anciens antagonistes de la Torche Humaine : le Sorcier et Pete Pot-de-Colle rebaptisé le Piégeur, joints à l'Homme-Sable et Madame Medusa. Cette fois-ci ces méchants s'attaquent à tout le groupe de nos héros et vont s'avérer redoutables puisqu'ils vont les mettre en déroute deux fois, la première fois leur faisant perdre leurs pouvoirs - provisoirement bien sûr - et la seconde fois retournant au moyen d'un lavage de cerveau la Chose contre sa famille !

    Daredevil sauvera la mise à nos héros affaibli durant cette Saison !

    L'année 1965 voit aussi la parution de l'Annual 3 avec un évènement qu'on nous teasait depuis plusieurs numéros déjà qui est le mariage de Reed Richards avec Susan Storm ! C'est l'occasion pour Stan Lee de faire défiler tous ses héros et vilains dans une mélée épique, solutionnée par le Watcher/Gardien !

    C'est toujours Jack Kirby qui est à l'illustration. Ca couvre les issues #34 à 45 !

    Par la suite, sur la fin de 1965, le scénariste introduit progressivement la race des Inhumains dont Madame Medusa s'avère être une représentante ! Pour la petite histoire, il me semble que l'album LUG "Les Inhumains sont parmi nous !" était le premier tome des récits des Fantastiques à la fin des années 1970 en France !

    le récit s'enrichit et comme pour Thor, se poursuit tout du long d'un épisode à l'autre ! Ca ne donne qu'une envie, lire la suite au plus vite !

    A bientôt !

     


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  • Je vais maintenant rédiger toute une salve d'articles sur les comics Marvel de l'année 1965 comme j'ai fini de lire la totalité de la production de cette année.

    On commence par les Avengers et l'Intégrale 1965. Cette année voit un gros changement puisque l'équipe va varier de composition pour la première fois. Les premiers épisodes de 1965 voient toujours Thor, Giant-Man et la Guêpe et Iron Man constituer les rangs de l'équipe. On affronte à nouveau le groupe des Maitres du Mal, ou encore le Comte Nefaria. Moment de tension aussi pour Hank Pym quand la vie de sa partenaire la Guêpe est menacée.

    Puis par la suite, Thor prend la tangente pour subir le "procès des dieux" sur Asgard et Iron Man qui a des problèmes avec sa pile cardiaque électrique fait de même ! Enfin, Giant-Man et la Guêpe (dont la propre série s'est aussi arrêtée) partent en vacances !

    Qui comme remplacant ? Stan Lee prend le parti risqué de mettre en avant trois héros jusque là considérés comme des criminels ! On a tout d'abord Oeil de Faucon/Hawkeye allié de la Veuve Noire/Black Widow et ennemi dans les pages d'Iron Man qui est recruté. On a ensuite le frère et la soeur Pietro et Wanda Maximoff qui ont quitté la Confrérie des Mauvais Mutants suite au rapt de Magneto par l'Etranger ! Quand on vous dit que tous ces comics sont liés !

    Lee rencontre alors un problème car ces nouveaux héros - chapeautés par Captain America - n'ont pas la puissance de feu d'un Thor et il faut donc leur trouver des adversaires à leur mesure. On aura donc le Minotaure, le Commissaire, Swordman ou Power Man comme ennemis désignés !
     
    L'année 1965 voit le retour d'un adversaire de poids à savoir Kang avec la présentation de son aimée Ravonna ! Une nouvelle dynamique d'équipe se met en place avec Hawkeye qui conteste l'autorité du Captain !
      

    C'est illustré par Kirby suppléé par Don Heck lorsque celui-là est débordé ! L'année 1965 s'étend des issues #12 à 23.

    L'univers Marvel dans ces premières années de l'Âge d'Argent ne cesse de se complexifier et introduit de nouveaux personnages !

    A bientôt !

     


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  • On continue sur du Marvel, en comics avec la série Thor qui paraissait dans Journey into Mystery en 1965 avec les issues #112 à 123.

    Dans ces épisodes, la manière de mener le récit s'est un peu modifié puisque Stan Lee opte pour une intrigue sur le long terme qui se poursuit sur les différents numéros. Don Blake/Thor doit toujours ronger son frein et garder pour lui son secret sur sa véritable identité vis-à-vis de Jane Foster qu'il aime secrètement et qui l'aime tout aussi secrètement en retour ! Que son fils se soit entiché d'une mortelle déplait fortement à Odin le Père et celui-ci va mener son fils, le Dieu du Tonnerre devant un "Trial" qu'on peut tout aussi bien traduire en VF par "Jugement" ou "Epreuve" !

    Dans le même temps, Loki, le frère maudit et félon menace toujours le trône d'Asgard et la tranquillité de la Terre et confère ses pouvoirs à Crusher Creel, un détenu, brute épaisse, qui devient l'Homme-Absorbant qui donnera bien du fil à retordre à notre héros.

    Thor et Loki doivent se confronter au Jugement des Dieux et Loki l'emporte en trichant ! Pour prouver la duperie, Thor se rend sur Terre, en Asie Communiste pour récupérer les Pierres des Nornes dont s'est servi Loki - mais il en égare une au passage (ce qui fera d'un sorcier local le redoutable Démon).

    Thor parvient à battre Creel mais Loki assigné à résidence avec le mage de la cour ramène l'Homme-Absorbant et veut s'emparer du trône grâce à lui. Mais Odin ne s'en laisse pas conter !

    Dans le même temps, Thor se fait piéger par un journaliste qui séquestre Jane Foster afin de découvrir l'identité civile de Thor. Il parvient à ses fins et demande contre son silence de pouvoir visiter Asgard !

    On retrouve dans ces issues en seconde partie, toujours un court récit des Tales of Asgard/les Contes d'Asgard qui reviennent en 1965 sur les jeunes années de Loki qui cherche des alliés pour plus tard et on débute un récit ou les deux frères, Thor et Loki, s'embarque avec un équipage de braves sur un navire vers les confins du monde afin d'éviter Ragnarok !

    Bref, le récit prend de la profondeur et l'Homme-Absorbant occupe le devant de la scène pour cette année 1965. Dans le même temps, Thor a quitté les Avengers dans l'autre série éponyme ! On a hâte de découvrir la suite !

    C'est toujours illustré par le Maitre Jack Kirby dont le style évolue sensiblement !

    Pour être complet, mentionnons la sortie en cette année 1965 d'un Annual qui mets Thor face au Lion de l'Olympe, Hercule !

    Excelsior ! A bientôt !

     


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  • Nous nous retrouvons ce mardi 6 décembre 2022, moi, Damien L., Yves L. et Jean-Marie L. pour un nouvel Atelier Cuisine encadré par Ludivine, sa collègue Elise étant absente car malade. On lui souhaite un prompt rétablissement ! Harmonie, une collègue, était notre invitée et est venue la remplacer.

    On a décidé cette fois de cuisiner des burgers maison et si cela s'avéra peu comme toujours, peut-être un peu trop copieux pour moi qui en mange souvent le midi à ma boulangerie "Saveurs et gourmandises" de Leclerc ! Pour accompagner ce plat de résistance, on a opté pour une Salade de fruits automnale. Comme d'habitude je reprends les recettes du site marmiton.org mais on les a légèrement modifiées dans la pratique, par exemple pour les burgers, on a enlevé les cornichons et rajouté des oignons frits !

    Bon appétit !

    On commence avec la recette du :

    Burger maison

    Très facile
    Bon marché

    Ingrédients (pour 1 personne/par personne)

    1 viande hachée pur boeuf
    1 tomate (si de saison)
    1 oignon jaune ou rouge selon les goûts
    emmental
    ketchup
    cornichons aigres-doux
    salade verte
    mayonnaise maison
    1 pain pour hamburger

    Temps total: 40 min
    Préparation:
    30 min
    Cuisson:
    10 min

    Étape 1
    Tranchez de fines lamelles d'emmental afin de recouvrir la partie inférieure de votre pain à burger. Mettez ensuite au four sur le mode grill le temps de faire fondre le fromage.
        
    Étape 2
    Coupez l'oignon de manière à obtenir de fines et grandes lamelles. Coupez la tomate en grandes tranches également. Coupez 2 à 3 grandes feuilles de salade en lamelles fines et longues.
        
    Étape 3
    Hachez en tout petits morceaux les cornichons et mélangez-les à la mayonnaise préalablement préparée.
        
    Étape 4
    Mettez au four la partie supérieure de votre pain à burger.
        
    Étape 5
    Faites ensuite cuire à votre convenance votre steak haché dans une poêle avec du beurre ou de l'huile ou utilisez un grill. Assaisonnez généreusement en sel et poivre.
        
    Étape 6
    Sortez ensuite les deux parties de votre pain à burger. Disposez sur la partie avec le fromage fondu votre steak haché sur lequel vous allez étaler votre mayonnaise. Déposez ensuite une à deux grandes tranches de tomate puis la salade verte.

    Étape 7
    Sur la partie supérieure de votre pain, étaler du ketchup de manière à le recouvrir complètement, puis disposez vos lamelles d'oignons.

    Étape 8
    Refermez. Bon appétit !

    Nous avons accompagné ces burgers avec des frites cuites au four !

    On enchaine avec la :

    Salade de fruits d'automne

    Très facile

    Ingrédients

    2 pommes
    2 bananes
    2 poire
    2 kiwis
    2 oranges
    Du sucre

    Temps total: 15 min
    Préparation:
    15 min

    Étape 1
      .
    Détaillez les kiwis, les pommes et les poires en dés, les bananes en rondelles. Séparez les oranges.

    Etape 2

    Préparez un sirop de sucre en faisant fondre du sucre dans de l'eau pendant 10 minutes de cuisson à feu doux.

    Etape 3
    Laissez reposer.

    Vraiment très facile cette recette même si je suis resté vague sur le sirop de sucre car c'est mon collègue et ami Damien qui en a le secret, c'est peut-être quelques minutes sur le feu en réalité, à vous de surveiller et de voir au jugé pour que ca ne devienne pas du caramel !

    Voila, on s'est régalé !

    Mais cet Atelier fut particulier pour moi et le coeur n'y était pas complétement car je venais d'apprendre le décès d'une proche le matin même !

    Je dédie donc cet article Cuisine à ma Mémé Ginette R., bonne cuisinière qui nourrisait bien ses petits-enfants, sa famille, et nous préparait de bons petits plats !

    Dernier atelier de 2022 ! Rendez-vous en 2023 !

    A bientôt !

     


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  • En 2018, le premier film Black Panther a été un véritable carton et ouvrait la porte à un cinéma de la diversité avec un casting presque entièrement afro-américain. Une suite est immédiatement envisagée, réalisée par la même personne, Ryan Googler, et qui sera Wakanda Forever, film qui vient clore la Phase IV du MCU ! Hélas un drame vient ternir ce projet, le décès de l'acteur principale, le très apprécié Chadwick Boseman d'un cancer du côlon en 2020 alors que le film est sur les rails !

    Ce Black Panther 2, sorti en novembre 2022, doit donc s'entendre comme un film hommage et je trouve personnellement que Marvel Studios a trouvé le ton juste, n'en faisant ni trop, ni trop peu et ne voyant aucun calcul mercantile dans cette entreprise !

    Le film rejoint la réalité et au-début de ce nouveau récit, le Roi T'Challa meurt d'une maladie fulgurante sans que sa soeur Shuri  - interprêtée par Letitia Wright - ne parvienne à resynthétisé l'herbe-coeur dont Killmonger a précédemment incendié la ressource, fleur qui pourrait sauver T'Challa ! On assiste donc aux obsèques du Roi, l'actuel Black Panther !

    La réécriture en cours de processus du scénario a donc orienté le film autour de la thématique du deuil  - surtout qu'il n'y en a pas qu'un seul dans ce film et la Famille Royale du Wakanda est durement frappée à plusieurs reprises.

    Un film tout en émotions donc mais aussi avec son lot d'action ! L'antagoniste est aussi très nuancé puisque qu'il s'agit de Namor, le Sub-Mariner des comics, le premier super-héros Marvel dont la génèse remonte à 1939 de la plume de Bill Everett - et qui nous est aussi présenté comme un "Mutant" (afin d'introduire plus tard les X-Men). Ce n'est pas vraiment un méchant, ni dans les comics ni dans le MCU disons qu'il défend son peuple et ses intérêts avec des moyens expéditifs et critiquables ! Le rôle est tenu à l'écran par Tenoch Huerta. La différence avec les comics est que  - pour se différencier du Aquaman de la Distinguée Concurrence - le personnage a été réécrit sous l'angle de la culture méso-américaine maya. Agé de 500 ans, K'uk'ulkan règne sur Talocan.

    Les nations du monde essaient de mettre la main sur le vibranium du Wakanda et pense à tort cette nation affaiblie ! Mais la Reine Ramonda - jouée par une Angela Bassett magistrale - et son armée de Dora Milaje, guerrières impitoyables menées par Okoye  - interprêtée par Danai Gurira - veillent ! Il se trouve qu'une jeune Américaine précoce et surdouée a mis au point un détecteur de vibranium à partir de pièces de rebuts. En faisant cela, la jeune Riri Williams, la future Ironheart (qui aura aussi bientôt sa propre série où elle affrontera The Hood) - Dominique Thorne endossant le rôle - ne sait pas encore qu'elle est devenue une cible !

    En effet du vibranium a été découvert en plein coeur de l'Océan Atlantique, menacant la cité de Talocan et le peuple de Namor. Celui-ci propose alors une alternative au Wakanda et à la Reine Ramonda : soit lui livrer Riri afin qu'il l'élimine (car dans le MCU, la rétro-ingénierie on connait pas ?) soit s'allier avec lui pour attaquer les nations de la surface ! Dilemme inacceptable que nos héroines vont bien sûr refuser !

    S'ensuit une série de batailles, attaque du Wakanda et contre-attaque ! Que va faire la Wakanda sans son Black Panther ? Mais la technologie de Shuri trouve la solution et grâce à l'aide involontaire de Namor, elle synthétise l'herbe-coeur avec son imprimante 3D et prend la succession de T'Challa comme Black Panther ! Elle peut aussi compter sur la nouvelle armure de Riri et le soutien de M'Baku, joué par Winston Duke, excellent aussi ! Signalons aussi la présence de Nakia, l'amour de T'Challa - jouée par Lupita Nyong'o qui va perpétrer aussi son  héritage à travers la descendance qu'elle lui laisse !

    Ludwig Goransson délaisse The Mandalorian  pour signer la musique de ce Black Panther 2  et Rihanna en chante la chanson-phare : "Lift Me Up".

    Le film dure plus de 2 heures 40 mais on ne les voit pas passer ! J'ai passé un excellent moment devant ce Wakanda Forever que je suis allé voir dans le cadre d'une "sortie ciné" avec une encadrante de mon Foyer et les membres de mon Atelier Cuisine (prochain Atelier Cuisine ce mardi 6 décembre 2022 à propos !) ! Je recommande ! Si la Phase IV du MCU a connu des ratés, semblant ne pas choisir de direction précise, force est de constater qu'elle se termine bien ! Et comme Thor à la fin de Thor 4, "Black Panther will return !".

    A bientôt !

     


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