Nous continuons donc nos articles à partir de notre second "point d'entrée" de 2005 avec un récit en 5 issues, scénarisé par Brian Michael Bendis, magnifiquement dessiné par Gabriele Del'Otto et intitulé Secret War (sans "s" à "War" ce qui permet de le différencier des "Guerres Secrètes" de 1984, le premier crossover officiel de Marvel et de Secret Wars, un autre évènement plus récent de 2015 et d'une toute autre ampleur) ! Ici on est en réalité dans "La Guerre Secrète de Nick Fury" dans un contexte Post-11 Septembre où le Terrorisme est la grande obsession des USA traumatisés.

Car Nick Fury a mené ses investigations et s'est rendu compte que tous les super-vilains de bas étages n'ont pas les finances pour se payer leurs équipements technologiques et il subodore à raison que quelqu'un, via le Bricoleur, est en train d'armer toutes ces menaces en vue d'une attaque de grande envergure sur le territoire des USA ! Mais le Président des Etats-Unis fait la sourde oreille et veut régler ça par la diplomatie quand Fury lui expose que la source de la menace est Lucia von Bardas qui a succédé à Fatalis à la tête de la Latvérie. Le patron du S.H.I.E.L.D. va donc monter une opération clandestine non autorisée en recrutant une demi-douzaine de super-héros.

Ça c'était le passé il y a quelques mois car Bendis procède par flash-backs à partir du présent où les membres de la petite équipe de Fury sont  attaqués par les hommes augmentés de von Bardas. Luke Cage est grièvement blessé et Captain America force Nick Fury à révéler la vérité !

L'équipe se composait de Captain America, de Daredevil, de Luke Cage, de Spider-Man, de Wolverine, de Balck Widow et aussi de Daisy Johnson, aussi connue sous le pseudo de Quake, la protégée de Fury ! L'opération supposée secrète de Fury a conduit à l'assassinat ciblé de la dirigeante latvérienne puis celui-ci a effacé la mémoire des membres de l'équipe hormis celle de Captain America, sans doute par respect.

Mais Lucia von Bardas a survécu sous forme de monstre cyborg et elle contre-attaque et ça se termine dans une bataille à la périphérie de New York entre tous les héros concernés plus les 4 Fantastiques. Face à son implication, Nick Fury prend le large.

Un récit intéressant parce qu'assez sombre et nuancé. Personne n'y est tout blanc ou tout noir. On notera qu'avec cette histoire, en voyant la composition de l'équipe de Fury,, c'est comme si Bendis testait une configuration de héros avant de lancer quelques mois plus tard après Avengers : La Séparation la série des New Avengers.

Le dessin de Gabriele Del'Otto est superbe et élaboré à tel point que je crois qu'il y a eu un retard à la publication sur cette mini-série ? Effectivement car après vérification, c'est sorti entre février 2004 et décembre 2005 en VO.

A bientôt !

La chanteuse Kylie Minogue a opéré un virage radical au début des années 2000. On se souvenait de la petite chanteuse toute joyeuse et naïve des années 80, une sorte de lycéenne aux tubes acidulés et bien inoffensifs. Mais elle revient au début des années 2000 avec le tube "Can't get you out of my head" (dans l'album Fever), qui va propulser sa carrière vers les cimes et où elle apparait plus glamour et plus sensuelle ! Fini le temps de l'innocence ! Entre temps, on a eu les années 90, années sous ecstasy qui était aussi la décennie où on a mis en avant le phénomène des Stars du X ! Les années 2000 ne pouvaient donc qu'être plus sexy et provocantes !

Après cette introduction sur le contexte, venons-en à Body Language, 9ème album de Kylie Minogue qui essaie de reproduire le succès de Fever en 2001. C 'est de la dance-pop, de l'électro-pop et du R'n'B. Il a été enregistré durant l'été 2003 au Royaume-Uni, en Irlande et en Espagne pour une sortie à l'automne.

Body Language est une référence à une ligne dans le premier titre, "Slow". L'album contient 12 titres hormis les versions australiennes et japonaises qui contiennent une chanson bonus "Slo Motion" et la version japonaise a en plus une seconde chanson bonus "You make me feel". La version pour les USA contient deux chansons bonus : " Cruise Control" et aussi "You make me feel". Pourquoi ces différences de traitements ? Sans doute en fonction des fandoms de la chanteuse !

Un concert a soutenu l'album intitulé "Money can't buy" le 15 novembre 2003 au HMV Hammersmith Apollo à Londres. Les singles qui ont été tiré de l'album entre novembre 2003 et juin 2004 sont au nombre de trois : "Slow", "Red Blooded Woman" et "Chocolate".

Un album très dans la style Justin Timberlake ou Sugarbabes dont les influences vont de Daft Punk à Prince. Body Language est aussi un bon représentant des techniques de production artistique au début du XXIème siècle, plus qu'une performance de chanteuse.

Au final cet album n'atteint pas les sommets de Fever  et a un style aussi très Madonna et Kylie Minogue comme Madonna font partie de ces chanteuses qui essaient de se maintenir sur la durée.

A bientôt !

PS : cela faisait longtemps que je n'avais pas fait d'article sur la musique, une des raisons en est que je ne suis pas très "musique", j'écoute surtout les années 80, et ma culture dans ce domaine est très lacunaire. Une autre raison est que mon "dealer d'albums", Eric, qui avait la gentillesse de m'en préter pleins et occasionnellement camarade est hélas décédé en 2022 et c'est une grande perte et je lui dédie ce billet ! Et maintenant je vais écouter la musique sur Youtube Music.

Vous savez que je fais sur ce blog des comptes-rendus de tous les comics Marvel de super-héros depuis l'année 1961 et le début de l'Âge d'Argent. Mais comme ça ne va pas assez vite que je veux dans mes lectures j'ai décidé de poser un nouveau point d'entrée, en janvier 2005 qui est aussi le moment où j'ai repris les comics de mon enfance, abandonnés dans les années 90 au profit de mes études à la fac.

On commence donc avec une issue de janvier 2005 de ce qui est une tradition chez Marvel, un peu délaissé à partir des années 2010 à savoir le N° de Noel, soit le mois précédent, le Marvel Holiday Special 2004 autour de Noel.

Ce N° contient trois récits d'une douzaine de pages à vue de nez chacun (sauf le premier de 26 pages), scénarisé  par Tom DeFalco pour le premier autour de Spider-Man (ou plutôt de Jonah J. Jameson, reprenant la surexploité "Conte des Trois Fantômes" de Dickens), le second et le troisième, respectivement sur les X-Men et les 4 Fantastiques sont écrits par Roberto Aguirre-Sacasa.

Bien entendu on s'en doute ces trois histoires célèbrent des valeurs positives, principalement celle de se retrouver tous ensemble entre collègues de travail, entre amis, en famille pour communier autour de cet évènement spirituel.

Dans "Jonah Holiday Carol" (oui, désolé, je l'ai lu en anglais sur Marvel Unlimited mais je crois que c'était sorti à l'époque en VF peut-être dans feu le magazine Comic Box ?), on suit donc le directeur irascible du Daily Bugle - J.J. Jameson - mais qui a finalement bon coeur sous ses airs bougons - lors d'une pause où il rêve à son passé, son présent, son futur. Il voit les bons moments de son enfance, le drame qui a touché sa première femme, la distance qui s'est créée avec son fils John, puis le présent avec son reporter Peter Parker (dont il ignore bien sûr encore à ce stade la double identité), les super-héros qui fêtent Noel et les combats auxquels ils font face, et enfin le futur comme un avertissement de ce qu'il pourrait être si il n'y prend pas garde, la victoire et le règne des super-vilains, la mort de Peter prenant trop de risque et la ruine du Daily Bugle ou la perte de son fils. A la fin il prend donc de bonnes résolutions et tout se termine pour le mieux ! C'est dessiné par Takeshi Miyazawa dans le plus pur style manga qui fait un peu enfantin !

Le récit suivant "An X-Men X-Mas", est dessiné par Roger Cruz et c'est Noël à l'Ecole pour Jeunes Surdoués de Westchester et tous les mutants, profs comme élèves, partent passer les fêtes en famille. Tous sauf un Mutie dont le pouvoir de faire vieillir les choses effraie la famille d'accueil qui refuse donc de l'accueillir ! Ceci fait très mal au coeur à la directrice de l'institution Emma Frost, la Reine Blanche, qui dessine de s'occuper du garçon pour les fêtes avec son compagnon Scott Summers, Cyclope ! Au programme, shopping dans les magasins de jouets et de jeux vidéo, patinoire, cinéma et enfin soirée dun réveillon de Noel où Emma met à profit sa mutation secondaire de pouvoir se transformer en diamant pour pouvoir tenir la main du jeune durant la soirée. Là aussi bonne morale à la fin !

Enfin on termine avec les 4 Fantastiques illustrés par Duncan Rouleau dans  "The True Meaning of.." où Franklin Richards, le fils de Reed et Sue doit faire un devoir, sans doute pour l'école, sur "quel est le sens de Noel ?". Il passe donc un moment avec chaque membre de la Fantastique Famille, dans l'ordre Johnny, Sue, Ben puis Reed en leur posant à chaque fois ses questions et certains apportent des réponses différentes mais qui se rejoignent toute sur l'idée de consacrer du temps à ceux qu'on aime et d'aider les gens dans le besoin, de faire preuve de solidarité. A la fin il pose la question qui tue à son supra-génie de père de savoir si Dieu - à quoi Reed répond qu'il le voit partout y compris dans le sourire de sa femme et de ses enfants, Franklin et Valeria. Belle réponse, un brin déiste !

Un comics anecdotique mais assez enjoué et sympathique - qui ne fait pas avancer la Continuité évidemment (mais quels récits Marvel le font ?) - et qu'on lira avec indulgence et bienveillance.

A bientôt !

Alors que la 4ème séance de cette Saison de l'Atelier cuisine a lieu mardi prochain, je vous rédige ici et vous livre mon compte rendu de la 3ème séance avec un peu de retard, que voulez-vous je n'arrive pas à suivre et je suis un homme très occupé entre le travail, les lectures, les études et la rédaction de mes nouvelles !

On retrouve la "fine équipe" encadrée par Estelle et Isabelle, à savoir Manuella, Jean-Marie, Frédéric, Damien et moi. Au menu cette fois-ci, des concombres au yaourt, un poulet basquaise, spécialité du Sud-Ouest, par chez Manuella et des Poires Belle-Hélène ! C'est Damien qui fait encore les courses et la prochaine fois ce sera moi, toujours pour un budget de 7 euros.

Pour le concombre au yaourt, pour 7 à 8 personnes, 2 concombres suffisent (ils sont de toutes façons vendus par deux dans mon supermarché), à laver, éplucher, couper en fines lamelles (pas trop grosses en effet !) et mélanger ensuite avec un ou deux yaourts nature (deux dans l'idéal mais pour nous un seul a suffit), saler et poivrer à votre convenance !

Je zappe volontairement la recettes des Poires Belle-Hèlene, dessert avec de la glace - dont je me régalais en Corse quand j'avais 10 ans avec ma Tante Andrée - car il me semble que je l'ai déjà donné dans un précédent et très vieille article sur l'Atelier cuisine ! A vous de chercher un peu sinon c'est sur Marmiton !

Passons sans plus tarder à la recette du poulet basquaise !

Poulet basquaise

Ingrédients
1 kg de tomate
700 g de poivron (verts et rouges)
3 oignons émincés
6 c.à.s d'huile d'olive
sel
poivre
1 poulet coupé en 6 morceaux
3 gousses d'ail
20 cl de vin blanc
1 bouquet garni

Préparation
Temps total: 1 h 20 min

Préparation:
20 min
Cuisson:
1 h

Étape 1
Hacher l'oignon et l'ail. Couper les tomates en morceaux et détailler les poivrons en lanières.
    
Étape 2
Faire chauffer 4 cuillères à soupe d'huile dans une cocotte. Y faire dorer les oignons, l'ail et les poivron. Laisser cuire 5 min.
    
Étape 3
Ajouter les tomates à la cocotte, saler, poivrer. Couvrir et laisser mijoter 20 min.
    
Étape 4
Dans une sauteuse, faire dorer dans l'huile d'olive les morceaux de poulet salés et poivrés.
    
Étape 5
Lorsqu'ils sont dorés, les ajouter aux légumes, couvrir, ajouter le bouquet garni et le vin blanc et c'est parti pour 35 min de cuisson.

Cela va sans dire que c'était très bon et qu'on s'est régalé comme toujours dans une ambiance très conviviale ! Il ne tient maintenant qu'à vous de reproduire ces recettes, et en attendant, moi, je vous dis, à bientôt !

PS : Par ailleurs dans le cadre de "Ma cuisine à Ifs", j'ai récemment essayé de préparer chez moi une tarte aux champignons mais le résultat n'était guère concluant ni mangeable alors soit la recette ne va pas soit plus probablement j'ai fait n'importe quoi ! Je posterai cet autre article quand j'aurais refait cette recette avec de meilleurs résultats, je pense notamment procéder comme pour mes quiches lorraines en mélangeant les ingrédients, la garniture dans un saladier plutôt que dans la poele à même le feu et on verra bien !

On continue notre panorama de tous les comics Marvel de super-héros depuis 1961, la période Stan Lee/Jack Kirby/Steve Ditko, ce qu'on a ensuite appelé le "Silver Age" ! Et au passage je vous informe que comme j'avance trop lentement sur ces lectures à mon goût, j'ai fixé un deuxième point de départ de ces comics à janvier 2005, moment où j'avais moi-même commencé à racheter des comics (engrainé par un collègue de l'AFPA, le traducteur actuel des X-Men, KGBen) et qui est aussi le post Avengers : Disassembled. Iron Man : Extremis  qui a inspiré fortement Iron Man 3 de Jon Favreau, à venir bientôt sur ce blog !

Parlons maintenant de l'Intégrale 1966 d'Amazing Spider-Man ! En 1966, les aventures du Tisseur continuent à gagner en profondeur. Le héros, Peter Parker franchit un cap en entrant à la fac mais préoccupé par sa mission de super-héros et la santé défaillante de Tante May, il délaisse un peu ses études et surtout se met à dos les autres étudiants en se montrant taciturne et distant ce qui est pris pour de la pédanterie. Parmi ces étudiants, deux seront appelé à un grand rôle dans la série, la fameuse Gwen Stacy (encore bien vivante à ce stade, vous voyez  bien sûr à quel épisode fondateur futur je fais illusion ?) et Harry Osborn ! Flash Thompson est là aussi !

Pour rester sur l'alter-égo Peter Parker, il semble que sa relation avec Betty Brant soit belle et bien terminée et celle-ci e soit consolée avec Ned Leeds un journaliste.

L'année 1966 commence par un récit poignant et plein d'enjeux pour l'Araignée où il affronte à nouveau Otto Octavius afin de récupérer le seul remède qui pourrait sauver la fragile Tante May (pas si fragile que ça puisqu'en 2023, elle est toujours de ce monde, plus en forme que jamais !). Le docteur Curtis "Curt" Connors aka le Lézard revient dans la série dans sa forme humaine pour une assistance scientifique à notre jeune héros.

Par la suite deux autres super-vilains font leur retour, Kraven le Chasseur (qui aura son film à l'été 2024 chez Sony si ce n'est pas encore repoussé, film qui s'annonce violent !) et l'Homme de Métal !

On a encore après ça trois récits plus one-shot, contre le Météore qui doit comme son nom l'indique ses pouvoirs à un aérolithe, puis une menace robotique et enfin un certain Joe où un looser qui devient une menace.

Mais le vrai grand retour de cette année 1966, c'est le Bouffon Vert qui va faire pas moins que de démasquer Spidey, et en contrepartie, Peter va enfin apprendre qui se cache sous le masque du sinistre lutin aéroporté tout droit sorti d'Halloween ! Je fais durer le suspense mais vous savez certainement via les films de Sam Raimi qu'il s'agit de Norman Osborn, le père d'Harry, ce qui posera des problèmes inextricables par la suite.

Les récits de Spidey ont tendance à s'étendre désormais sur plusieurs issues et après le Bouffon Vert, Spider-Man affronte le Rhino, une brute épaisse qui menace la vie de John, le fils astronaute de Jonah Jameson, le héros de l'espace par ailleurs infecté par des spores qui vont lui donner un temps des pouvoirs (il deviendra l'Homme-Loup dans le futur mais on n'y est pas encore !). Spidey va utiliser les aptitudes scientifiques de Peter pour vaincre l'invincible en apparence Rhino.

Cette Intégrale 1966 regroupe les issues #3é ) #4" plus l'Annual #3 dans lequel Spidey est sur le point d'être recruté par les Vengeurs mais échoue lors du test en s'autosabordant sur un malentendu et en montrant trop d'empathie envers un certain Titan Vert ! Il est encore loin le temps où notre héros finira par rejoindre les New Avengers sous la plume de Bendis !

Au dessin, John Romita Sr. prend le relais de Steve Ditko cette année-là !

On commencera l'année 1967, après cette année 1966 bien remplie, avec un autre récit qui cette fois voit le retour de la forme reptilienne et violente du Dr. "Curt" Connors. On en parlera la prochaine fois !

A bientôt !

La série télé The Walking Dead avait fini par s'épuiser au bout de 11 Saisons et a susciter moins d'engouement. Puis un terme y a été mis avec l'arrivée du Commonwealth. La franchise s'est ensuite diversifiée avec trois mini-séries censées apporter du renouveau.

The Walking Dead : Dead City  qui se passe à New York avec Maggie et Negan était bien mais pas transcendante. On aura prochainement The Walking Dead : The Ones Who Lives avec Michonne et le retour de Rick Grimes (ce qui devait être à l'origine une trilogie de films avant qu'AMC se rende compte de l'impasse. Mais là on a pu visionné The Walking Dead : Daryl Dixon autour d'un personnage qui n'est même pas dans les comics de Kirkman, interprété par Norman Reedus et qui n'en demeure pas moins une figure importante et forte appréciée des fans .

On va voyager en France pour cette Saison 1 de Daryl Dixon, qui compte les 6 épisodes "traditionnels". Daryl avait quitté le Commonwealth sur sa moto pour parcourir le monde à la fin de la Saison 11 de la série-mère et pour une raison très logique qui nous sera expliquée plus tard au cours de flash-back, il échoue en France, sur une plage près de Marseille puis remonte vers le Nord.

Avec la série principale, on avait un effet de distanciation car les zombies infestaient les Etats-Unis dont le paysage urbain n'est pas le même que par chez nous. Ici, choc pour le public français, on voit des gens de faire bouffer dans  le métro parisien, la Tour Eiffel à moitié effondrée et la France en ruines. En tout une douzaine d'années se sont écoulées depuis le début de l'Apocalypse et on a découvert dans la courte série The Walking Dead : World Beyond que le virus zombie était venu de France !

Qui dit action en France dit casting en partie français, on a donc Clémence Poésy qui joue Isabelle qui a échappé au pire en se réfugiant dans un couvent (près de Lourdes si j'ai bien compris ?) et est devenu bonne soeur. Elle veille sur son neveu Laurent - joué par Louis Puech Scigliuzzi - né lorsque tout a commencé à partir en vrille. Laurent, garçon très intelligent, pacifique et donc dans ce contexte, forcément religieux est vu comme le Messie par l'Union de l'Espoir, un groupe de survivant dont la base principale est au Mont Saint-Michel.

Dans les antagonistes, on a d'abord Stéphane Codron - un guerrier parfaitement entrainé - joué par Romain Lévi - et qui croyant que Daryl a tué son frère a un grief contre lui. Il va perpétrer un massacre au couvent où entre temps s'est réfugié Daryl.

Un petit groupe formé de Daryl - qui souhaite rejoindre le dernier port en état de France, Le Havre, pour trouver un navire et repartir en Amérique - , Isabelle, Laurent et une autre nonne,  Sylvie, jouée par Laika Blanc-Francard va se diriger vers Paris pour ensuite aller vers le Nid, le refuge du Mont Saint-Michel.  Après avoir croisé un groupe d'orphelins et un chef d'orchestre fou, ils arrivent à Paris et trouvent une autre communauté de l'Union de l'Espoir. On notera la présence de Dominique Pinon au casting. Et il y a aussi une Boite de Nuit, le Demimonde, dirigé par Quinn, un Britannique, l'ex d'Isabelle, joué par Adam Nagaitis

Paris est le domaine du  "Pouvoir des Vivants", un groupe paramilitaire (dont Codron fait partie de la branche marseillaise) groupe dirigé par Marion Genet - interprétée par Anne Charrier, qui ne supporte pas la concurrence de l'Union de l'Espoir, vecteur de fausses espérances selon elles ! Elle mène aussi d'étranges expériences sur les zombies, les "Affamés" en leur injectant des espèces de shoot style adrénaline qui les rend berserks ! L'intérêt de ces recherches ? Cette partie et l'explication sont laissé dans l'ombre pour l'instant !

En tout je suis admirative car dans cette France fantasmée par les scénaristes américains, où Daryl ne comprend pas un mot de Français, tous les survivants parlent parfaitement l'anglais sans accent, que ce soit des petits gamins abandonnés dans leur école maternelle lors du désastre, ou des vieillards !  C'est bien connu que nous les Français, on est très bien placés dans les classements en langues hein ?!

La série d'après ce que j'ai cru voir remporte un gros succès. Elle est assez bien écrite il faut dire. La fin est ouverte et on ne sait pas si Daryl prend le bateau qui doit d'abord l'emmener en Angleterre où reste avec Isabelle et Laurent pour les aider ! Tout est possible à ce stade ! Par contre pour visionner cette série en France par une offre légale, c'est la galère !

A la New York Comic Con d'octobre 2023, il a été annoncé que la Saison 2 devrait arriver en 2024 avec le retour inattendu de Melissa McBride en Carol Peletier, personnage que personnellement je ne peux pas saquer car je la trouve trop caricaturale, et ça va s'appeler logiquement "The Book of Carol".

Bon bilan pour ces six épisodes au final !

Défi Série N°30.

A bientôt !

Dragon Ball est vraiment un phénomène au Japon mais prospère essentiellement sur les figurines et le merchandising car ses mangas et animes n'apportent désormais plus grand chose comme si  Toriyama n'en avait plus rien à faire !

Dans ce contexte on a au Japon, mais pas en Europe, les bornes d'arcades Super Dragon Ball Heroes qui utilisent tous les héros de "l'iceberg Dragon Ball", tous ses spin-offs improbables qui forment une sorte de multivers. J'avoue ne pas être assez fan pour connaitre toutes ces variantes des héros et des vilains ! Et on a le programme court sur Youtube de Super Dragon Ball Heroes - qui est censé se passer après Dragon Ball Super - et donc la Canonicité est sujette à débat. Début 2022 est lancée une nouvelle "Mission" : l'Ultra God Mission et son premier arc "Kaio Shin du Temps".

Aios est la Suprême Kaio Shin du Temps et elle détient les Rouleaux du Temps qui décident de la persistance des différentes Timelines. Dans la dizaine d'épisodes de ce nouvel arc;, elle organise le Super Tournoi de l'Espace-Temps pour faire le grand ménage dans les temporalités alternatives car c'est devenu un sacré bordel ! On retrouve donc tout un tas de personnages, des variantes de nos héros, des ennemis oubliés ou anecdotiques.

Puis Aios dévoile ses vrais objectifs à la tête de sa bande de guerriers vé*êtus de leurs tuniques amples qui cachent leurs identités. Les choses se compliquent encore quand Maijin Demigra, un puissant seigneur-démon débarque et s'approprie les Rouleaux du Temps, Aios est dépassée et la situation lui échappe.

Mais le Goku de la "Timeline principale", celle que l'on suit vient à la rescousse avec son Ultra Instinct et il peut compter sur l'aide du Goku SSJ4  vu dans Dragon Ball GT - de nouveaux combats épiques ont lieu car la franchise ne se résume plus depuis longtemps qu'à ça  (d'où le manque de créativité que je déplorais au début de cet article) et les méchants sont défaits !

A la fin, on a droit à un combat entre  Goku Ultra Instinct et Goku Super Saiyan 4 ! Car c'est un vieux débat chez les fans de savoir lequel des deux est le plus puissant ? On a enfin la réponse !

En attendant le prochain arc !

Défi Série N°29.

A bientôt !

Les temps sont durs pour les salles de cinéma qui ne se sont jamais vraiment remises du Covid et tous les block-busters  - hormis quelques-uns - font de gros flops ! Pourtant Spider-Man : Across the Spider-Verse, film d'animation réalisé par Kemp Powers, Joaquim Dos Santos et Justin K. Thompson, d'après un scénario de Phil Lord et Chris Miller, fut un des gros cartons de 2023 !

Et c'est mérité car le film qui est le deuxième volet d'une Trilogie, après Spider-Man : New Generation  et avant la conclusion dans Spider-Man : Beyond the Spider-Verse est somptueux, mélangeant au moins 5 styles d'animation et a dû demander un travail de fou !

Le scénario aussi a très peu de défauts et Marvel Studios ferait bien de s'inspirer de Sony Pictures Animation pour le MCU ! Et si l'avenir des films de super-héros, c'était précisément l'animatiojn ? On retrouve ici l'autre Spider-Man,  Miles Morales, apparu dans les comics dans l'Univers Ultimates qui vit sa vie de super-héros après les évènements du premier film et doit aussi gérer, comme le veut la tradition instaurée dès 1961 par Stan Lee gérer des problèmes personnels.

Miles fait aussi face à un nouveau super-vilain qu'il a lui-même engendré en faisant exploser le Synchrotron, ennemi d'abord présenté comme une sorte de bouffon mais qui  va acquérir énormément de puissance et devenir un adversaire rééllement menacant qui va mettre en danger la famille de Miles.

Miles retrouve aussi Gwen Stacy, la Spider-Woman de la Terre-65B (car on parle bien ici encore de Multivers) et nos deux héros vont traverser les dimensions, chacune étant caractérisée par une animation propre. On croise d'autres Spider-Men comme le Spider-Man indien ou le Spider-Punk anarchiste et on retrouve aussi Peter B. Parker et sa gamine Mayday.

On pourra trouver que le film se fait des gros délires et en effet on va même à un moment dans la dimension Légo on retrouve des images de live-action et on voit même Tobey Maguire, Andrew Garfield et une allusion est faite à Tom Holland et Docteur Strange de Doctor Strange in the Multiverse of Madness.

Evidemment le film fait à fond dans le fan-service et il faudra le revisionner en image par image car quand nos héros vont dans le repaire des Spider-Men, il y vraiment des centaines de Spider-Men, issus des comics, des jeux vidéo, des séries d'animations, même les médias les plus improbable, un Spider-Man cow-boy, un  Spider-T-Rex ou un Spider-Chat !...

Si ces Spider-Men, menés par leur leader Miguel O'Hara, le Spider-Man 2099, ne sont évidemment pas des méchants, ce sont pourtant les antagonistes de Miles car notre héros va vouloir empécher un évenèment tragique et mortel d'advenir à un des ses proches. Or ce destin-là doit se réaliser sans quoi les réalités risquent de disparaitre ! Miles fait alors face à un dilemme moral : sauver une personne chère ou sauver tout le monde ! Et il fait son choix !

Le film se termine sur un cliffhanger, avec un Miles en mauvaise posture  sur la mauvaise Terre - tandis que Gwen qui a rassemblé quelques Spider-Men ralliés à la cause de son ami (dont quelques personnages du premier film) arrive à la rescousse !

Un excellent film ! 10/10 et ça vaut le détour, on ne s'ennuie jamais quoi que j'ai trouvé le film un peu speed par moments !

Défi Film N°11.

A bientôt !

Nouvelle Atelier Cuisine à la fin du mois de septembre 2023 avec des recettes faciles à réaliser et à refaire chez soi pour notre groupe de résidents composé de Manuella, Elise, Fred, Jean-Marie, Damien et moi-même encadrés par Estelle. Je ne vais pas mettre de recettes dans cet article car en entrée nous avions une recette de salade thon/maïs et tomates et je suis sûr que vous arriverez à la refaire sans la recette (il suffit de mélanger les ingrédients) et en dessert nous avions des meringues avec de la glace caramel et vanille et de la chantilly et là nous avons tout acheté tout prêt !

En fait la grosse recette du jour a été le plat principal qui consistait en des tagliatelles à la carbonara, un classique. Seulement voilà ne vous mettrais pas ici la recette car je crois que j'ai déjà fait un article sur ce blog il y a quelques années avec cette recette et ça ne sert à rien de se répéter !

Je vais donc plutôt faire un rapide historique sur cette recette - en m'aidant de Wikipédia - mais les recettes reviendrons bientôt ici dès la Séance 3 de cette Saison 2023 -  2024.

"Les pâtes à la carbonara (en italien : pasta alla carbonara) sont une spécialité culinaire à base de pâtes, très souvent des spaghetti, imbibées d'une émulsion d'un peu d'eau de cuisson des pâtes avec du pecorino râpé, servies ensuite dans l'assiette avec un jaune d'œuf, du poivre noir et de la charcuterie italienne, le guanciale (joue de porc), taillée en petits lardons.

De nombreuses variantes existent, notamment avec des légumes de saison (artichauts, asperges). La recette varie également en fonction des régions : la crème est rarement utilisée en Italie, mais fréquemment à l’étranger, comme l’ail. Dans les pays anglo-saxons, le bacon remplace souvent le guanciale⁹.

En France, la variante de recette de la carbonara est différente de la recette originale italienne, elle est composée de crème fraiche en remplacement de la crème de jaunes œufs (même si un jaune d'œuf peut être ajouté en plus après la cuisson), et avec des lardons souvent industriels, ou à base de porc français à la place du guanciale italien. Cette recette fait souvent l'objet de critiques et de polémiques principalement en Italie de la part des Italiens qui se disent dégoûtés et scandalisés de la carbonara à la Française et la trouve répugnante.

Le premier exemple d’association entre œuf et pâtes attesté dans la littérature culinaire italienne apparaît dans Il cuoco galante (Le Cuisinier galant), ouvrage important du napolitain Vincenzo Corrado publié en 1773, à la même époque que l’ouvrage de cuisine « théorico-pratique » (Cucina teorica-pratica) d’Ippolito Cavalcanti.

Le nom « pâtes à la carbonara » signifie « pâtes à la charbonnière » en italien.

Plusieurs hypothèses coexistent sur la naissance du plat proprement dit. Il est probable que la disponibilité des rations militaires américaines en Italie juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale ait favorisé sa création, et le mariage des œufs et bacon américains avec les pâtes et fromage italiens a rendu la recette immédiatement populaire aussi bien aux États-Unis qu’en Italie."?

Voilà pour ces quelques infos de culture culinaire ! Par ailleurs, pour ceux qui suivent mon activité de nouvelliste, je rédige actuellement un récit fictif sur deux apprentis d'une école de cuisine italienne sous Mussolini qui vont s'exiler et faire connaitre la recette des pâtes "al dente" à l'internationale, je ne parle heureusement pas de pâtes à la Carbonara car on vient de voir qu'il y aurait eu un anachronisme !

A très bientôt !

L'année 1966 est une année importante pour la première famille de l'Univers Marvel et l'Intégrale 1966 en  témoigne avec toujours Stan Lee et Jack Kirby à la manoeuvre. On va en effet avoir en l'espace de quelques mois l'introduction de personnages ilmportants, si importants que par la suite, ils auront tous leurs propres séries de comics.

Commençons notre présentation et vous allez vite comprendre ! On a tout d'abord les Inhumains qui sont en réalité apparus à la fin de l'année 1965 - une race suprahumaine qui vit dans les montagnes d'Attilan, fruits des expériences génétiques des Krees - qui seront présentés plus tard. Ils sont très puissants et sont dirigés par Flèche Noire qui ne cesse de se défaire de son frère Maximus le Fou qui condamne la Cité d'Attilan à rester enfermée derrière une barrière d'énergie noire  - au grand désespoir de Johnny Storm, notre nouvel étudiant - qui est tombé amoureux de l'Inhumaine Crystal. On a aussi Medusa, Karnac, Gorgone, Triton ou le chien téléporteur Gueule d'Or qui va balader la Torche et son ami Wyatt Wingfoot tout au long de ces épisodes ! Intrigue secondaire encore non résolue à la fin de l'année !

Un autre élément introduit en 1966 est la dimension cosmique des aventures des 4 Fantastiques avec une menace sur la planète Terre que cette fois ils semblent bien incapables de contrecarrer, je veux bien sûr parler de Galactus le "Dévoreur de mondes" qui prend toute son ampleur sous les crayons de Kirby ! Tout est démesure dans ces épisodes qui feront date ! Mais nos héros trouvent des alliés, le Gardien Uatu que l'on connait déjà mais surtout le Surfeur d'Argent très années hippies "peace and love" avec sa planche cosmique.  Le Silver Surfer est un héros tragique dont les origines seront explicitées plus tard. Galactus reviendra plusieurs fois menacer la Terre dans les décennies suivantes et sera à chaque fois défait.

Enfin, le dernier ajout de cette année 1966 est le Wakanda et son Roi T'Challa qui règne sur la nation la plus avancée technologiquement du monde ayant développé une technologie basée sur la ressource qu'elle est la seule à posséder : le Vibranium ! T'Challa est aussi la Panthère Noire et le premier héros noir de Marvel. En soit c'est aussi une petite révolution. L'antagoniste est Ulysses Klaw le maitre du son qui connaitra plusieurs évolutions.

Vous l'avez compris l'année 1966 est très riches, que des coups de maitre ! Et elle se termine sur un cliffhanger qui voit le retour de Fatalis qui s'approprie les pouvoirs cosmiques du Surfeur ! Avec en prime la menace de l'Homme-Sable et du Sorcier mais qui semblent des "petits joueurs" en comparaison de la menace du souverain de Latvérie ! A suivre donc dans l'Intégrale 1967 et je vous en parlerai bientôt !

L'Intégrale 1966 contient les issues #46 à #57 plus le quatrième annual qui fait revenir la première Torche humaine, l'androïde de la fin des années 1930, comme un clin d'oeil de l'Âge d'argent à l'Âge d'or des comics !

A bientôt !

Dans la vigne du texte  est un recueil du philosophe Ivan Illich qui contient le texte éponyme suivi d'un autre essai sur l'alphabétisation. C'est un ouvrage très érudit, pointu et très intéressant !

Dans cette publication du CNRS, le philosophie Ivan Illich, largement méconnu et disparu en 2002 se penche dans un essai publié pour la première fois en 1991, sur la figure du penseur et théologien mystique Hugues de Saint-Victor (1096 - 1142)  et plus particulièrement sur son texte L'art de lire  ou Didascalicon, écrit en 1137.

Hughes de Saint-Victor dans cet écrit de la fin de sa vie célèbre la lecture de son temps comme l'éveil de la formation intellectuelle ou le texte est censé illuminer le lecteur, le livre manuscrit rayonnant véritablement. On passe alors de la lecture monastique - ou un moine lettré lisait les textes à voix haute pour tous ses Frères - à la lecture scolastique, des Universités où l'on se livre à des gloses à n'en plus finir et qui se fait de manière muette, pour soi-même. Dans le même temps - entre le XIIème et le XIIIème siècle, le livre connait un certain nombre de révolutions bien avant celle de l'imprimerie mais qui la prépare - avec l'écriture cursive, l'adoption progressive du papier, les sommaires, les index, etc,...

Dans ces temps-là, la lecture consiste à lire, méditer, étudier et se souvenir. Le livre d'Illich a véritablement une dimension anthropologique et interroge sur la sociologie du lectorat qui est dans la quête d'une perfection très chrétienne pour conduire l'âme au repos et à la joie. Cette pratique de la lecture demandait alors une grande discipline et le savoir et la connaissance devait être recherchés afin de s'améliorer. La découverte de la Vérité !

Illich insiste particulièrement sur cette dimension mystique. Concernant le titre, la vigne renvoie au treillis qui la porte qui renvoie lui-même au texte qui est "tissu" entremêlé.

Enfin l'auteur évoque aussi le présent et le passage au numérique en disant ne pas vouloir dénigrer ce présent même si il regrette ce passé glorieux. L'Homme a  perdu sa concentration désormais quand il lis et ne le fait plus avec autant de profondeur et de recueillement. La Communication est en train de tuer la lecture ! L'"Ere du Livre" est en train de se terminer. On a ici aussi des pages sur l'Histoire des Médias avec ABC, l'alphabétisation de l'esprit populaire, rédigé avec Barry Sanders, un professeur de langues américain.

Un bien bel ouvrage dont la lecture m'a passionné !

A bientôt !

L'Intégrale 1966 de Daredevil tente de nouvelles choses - avec un comics passé au rythme de parution mensuel à la fin de 1966 en emmenant notre "Héros sans peur" sous d'autres cieux, le plus dépaysant étant la Terre Sauvage où il rencontre le sauvage Ka-Zar et son tigre à dents de sabre Zabu qu'on a déjà croisés dans les pages des X-Men. C'est l'occasion pour Stan Lee et Jack Kirby de poser les origines de cette homme de la jungle façon Tarzan (un tarzanide) qui n'avaient pas été abordé jusque là. On découvre donc Kevin Plunder, fils d'un aristocrate britannique et frère de Parnival Plunder, the Plunderer, un pirate qui convoite l'anti-métal !

On a aussi droit durant cette année 1966 à une nouvelle rencontre entre Daredevil et Spider-Man (après avoir affronté précédemment le Ringmaster et son cirque) mais cette fois ils sont opposés l'un à l'autre et le Masked Marauder, un patron du crime aux inventions mortelles oeuvre dans l'ombre.

Mais surtout cette même année, Foggy Nelson va être une source de tracas pour Daredevil car le collègue de Matt Murdock afin de séduire Karen Page va se faire passer pour le super-héros au costume rouge faisant de lui une cible. Le vrai Daredevil va donc devoir le protéger et le faire renoncer à cette mascarade pour leur sécurité à tous. C'est aussi l'occasion pour un super-vilain appelé à devenir un antagoniste important de faire son apparition, le Gladiateur !

Et comme is ça ne suffisait pas le Hibou, un des premiers vilains de la série, refait des siennes !

Ces épisodes de 1966 se terminent sur le retour du Masked Marauder qui s'allie au Gladiateur et créé le Tri-Man, un androïde qui cumule les capacités de trois bandits ayant des capacités hors-normes : agilité, force et intelligence respectivement ! Mais Daredevil saura le vaincre devant le public de la Maggia et se retrouve paumé en Europe, par une sorte de téléportation, sans argent ni costume de rechange. Une péripétie pour ce début d'année 1967 !

Cette Intégrale couvre les issues #12 à #23 et très vite Jack Kirby cède la place au dessin à John Romita Senior, puis à Gene Colan dont je n'aime pas trop le style graphique !

A bientôt !

Si la série The Mandalorian  continue avec prochainement sans doute une Saison 4, Dave Filoni développe le FiloniVerse avec plusieurs séries qui doivent ensuite converger vers un film au cinéma, peut-être en 2026. La série Ahsoka avec Rosario Dawson qui joue l'ancienne Padawan d'Anakin Skywalker fait partie de ce canevas. Une Saison 1 vient d'être diffusée qui comporte 8 épisodes !

Cette série  Ahsoka peut être vue comme une suite des 4 Saisons du show animé Star Wars - Rebels car on retrouve post-Retour du Jedi la fine équipe : Sabine Wren, la générale Hera Syndulla et Ezra Bridger qu'on vient ramener de son exil, respectivement incarnés par Natasha Liu Bordizzo,  Mary Elizabeth Winstead et Eman Esfandi. On a bien sûr aussi le droide Chopper et seul Zeb Orrelios est absent mais on l'a vu croiser ailleurs la route de Din Djarin.

L'enjeu de la série est le retour du Grand Amiral Thrawn, joué par Lars Mikkelsen, stratège de génie qui représente un danger pour une Nouvelle République qui nous est dépeinte pour l'instant enlisée dans les procédures administratives ! Morgan Elsbeth - interprétée par Diana Lee Inosanto est libéré de sa prison républicaine par deux Jedi Noirs, Baylan Skoll - joué par le charismatique Ray Stevenson, acteur hélas décédé entre temps - et sa disciple Shin Hati, jouée par Ivanna Sakhno, les deux loups de la mythologie nordique qui avalent le Soleil et la Lune. Morgan qui est en réalité une Sorcière de Dathomir va construire un gigantesque anneau de propulsion hyperspatiale pour voyager jusqu'au monde de Peridea dans une galaxie voisine !

Car désormais Star Wars n'est plus limité à une seule Galaxie mais Peridea est introduite, présentée comme le cimetière des Purrgils, ces baleines de l'espace et le monde d'origine des Matriarches Dathomiri !

Ahsoka va donc devoir empecher le retour de Thrawn. Elle est secondée par Huyang, un droide instructeur Jedi déjà rencontré dans The Clone Wars. Elle prend Sabine comme Padawan alors qu'elle n'est pas très sensible à la Force voire pas du tout au début de la Saison et aura une vision d'Anakin - avec le retour de Hayden Christensen et de la Guerre des Clones dans le Monde entre les Mondes ! Sabine va conclure un "arrangement" avec Baylan, ce qui lui permet de retrouver Ezra qui pratique désormais le Karaté Force !

Thrawn va finalement faire son grand retour dans notre Galaxie avec ses Night Troopers et une mystérieuse cargaison de milliers de sarcophages. La Saison se termine sur plusieurs cliffhangers.

Qu'est-ce que j'ai pensé de cette série ? Elle est plaisante à regarder même si pour en profiter pleinement il faut avoir vu toutes les autres séries de Filoni. La qualité de la série va en s'améliorant et les trois derniers épisodes sont très bons ! Pour ma part, ai hâte de voir la suite et cette nouvelle galaxie ouvre des possibilités !

On sera amené à reparler du FiloniVerse ici !

Défi Série N°28 !

A bientôt !

Nouveau retour d'Ichigo Kurosaki, comme annoncé, en juillet 2023 et sur Disney + en SimulCast (diffusion simultanée avec le Japon dans la 2ème partie des quatre parties que comptera la nouvelle histoire de  Bleach Thousand Year Blood War aussi nommée Saison 2 ou Cour 2 avec comme pour le premier lot de récits, 13 épisodes.

Précédemment, Yhwach et ses Quincies ont attaqué la Soul Society et le Seireitei occasionnant de grosses pertes parmi les Shinigamis et cette fois-ci ils reviennent pour lancer l'assaut final et ça va barder !

Ces 13 épisodes se présentent comme une succession de combats entre les Shinigamis et les Stern Ritters. Mais Kisuke Urahara se pointe sur les lieux avec une méthode pour récupérer les Bankais que les Quincies ont volé. Cependant ça ne freine pas l'ennemi qui libère alors sa vrai puissance.

Je ne vais pas revenir sur tous les noms des protagonistes car ils sont nombreux et je ne les ai pas tous en tête. C'est peut-être ce qu'on pourra reprocher à cette 2ème partie, de trop s'éparpiller et aussi des incohérences de scénario, des facilités et une échelle de puissance des adversaires un peu étrange.

Le Seireitei est réduit à l'état de ruines par les Stern Ritters. Je me suis laissé dire qu'il y avait en tout 26 Stern Ritters. Je déplore de ne pas avoir lu le manga dont est tiré cet anime mais je me fie au déclaration du Youtubeur le Chef Otaku pour qu'il l'essai est manqué et l'anime ne montre pas son plein potentiel en corrigeant les erreurs du manga !

Parmi les Stern Ritters, on a des profils très divers et très variés, ça va du simple gars qui manipule le feu, à celui qui joue sur la peur. On a aussi le type qui utilise le pouvoir de l'imagination et qui est vaincu par Kenpachi Zaraki alors que sa puissance devrait être sans limite. On a aussi la jeune Bambi qui balance des boules d'énergie et connaitra un sort triste et cruel en étant transformée en zombie par une de ses acolytes.  On a Pépé, ennemi complétement grotesque, une espèce de vieux pervers qui manipule le pouvoir de l'amour ou encore ce grand lutteur et son fan qui le rend immortel qui perdra son combat en commettant l'imprudence de zigouiller la source de son immortalité !

Chad et Orihimé font aussi le retour dans le Seireitei depuis le Hueco Mundo et Ichigo revient depuis les cieux sur la terre ferme en quittant la Division  Zéro - pour y retourner ensuite - dans la 3ème partie à venir ! Rukya et Renji sont également là avec des pouvoirs boostés et Ishida révèle aussi sa présence sur les lieux mais comme il est un Quincy, au côté d'Yhwach !

Le but du chef des Quincies est révélé quand avec sa garde d'élite il se confronte à la Division Zéro à la fin de ces 13 épisodes ! Il veut "détruire ce monde pour en reconstruire un meilleur" - c'est un "gentil" alors ? Non car ça implique tuer tout le monde et régner sur le monde suivant - et pour y parvenir il doit attendre le Roi Spirituel, cet être qui nous demeure encore très énigmatique !

En ce qui concerne l'animation - et bien que n'étant pas un spécialiste de ce domaine - ça me semble encore très correct. C'est du côté du scénario que ça pêche ! On est en dessous du niveau de qualité de la 1ère partie, clairement ! Espérons que ça redresse la barre par la suite, dans les parties 3 et 4 ? A la fin de cette Saison 2, les Quincies semblent tous vaincus mais comme je vois mal Ishida se faire tuer, je pense que les apparences sont trompeuses et qu'on nous prépare un autre rebondissement dont l'anime est coutumier !

La 3ème partie s'intitulera "The Conflict" et sortira en 2024 !

Défi Série N°27 !

A bientôt !

Si les Avengers sont une équipe de justiciers, les 4 Fantastiques une famille, que sont les X-Men ? On peut les voir comme un groupe d'activistes, une petite société qui revendique des Droits pour une minorité et en les créant en 1963, Stan Lee a voulu donner la parole à toutes ces fractions de la population  américaine qui sont persécutés ou dominés, les Noirs, les femmes, les homosexuels, etc,... Les X-Men sont au nouveau départ des comics Marvel depuis 1961 la BD la plus politique du lot !

Stan Lee et Kirby écrivent de nouveaux chapitres de la longue saga des Enfants de l'Atome en 1965 ! Des épisodes emblématiques puisqu'ils introduisent notamment le Fléau alias Cain Marko, le frère du Professeur X, doté de la Gemme de Cyttorak et les Sentinelles appelés à devenir pour ce qui les concerne des ennemies récurrentes et le symbole de la Chasse anti-mutants qui est au coeur des récits des X-Men !

Mais on commence avec un récit  qui oppose le Professeur X à un vieil ennemi, Lucifer, responsable de sa paralysie des jambes et qu'on reverra très peu par la suite à ma connaissance ! C'est l'occasion d'une confrontation entre les X-Men et les Avengers !

Ensuite, on continue avec une histoire en Terre Sauvage, ce monde que n'aurait pas renié Conan Doyle, peuplé de dinosaures et d'hommes-singes (et qu'on a aussi entraperçu dans la série Daredevil) et on y rencontre Ka-Zar qui est une sorte de Tarzan blond accompagné de son tigre Zabu qui est un revenant - dans une nouvelle version - d'un héros de Timely Comics dans les années 1930 et qui si je ne dis pas de bêtises a commencé sa carrière en romans, avant les comics, dans des pulps !

Puis on a un récit qui semble réglé pour un temps seulement le sort de Magnéto, la Némésis principal de nos héros, et fait venir sur Terre l'Etranger qui est un des Doyens de l'Univers. Ceci laisse le champ libre à Wanda et Pietro Maximoff de s'affranchir de sa tutelle et de rejoindre les Avengers dans une autre série.

On a ensuite les épisodes avec le Fléau qui fait figure de méchant inarrêtable et il faudra compter avec l'intervention de la Torche Humaine pour en venir à bout.

Et enfin, on a une histoire qui se terminera dans l'Intégrale 1966 avec le Professeur Bolivar Trask qui met au point la toute première génération de robots traqueurs de mutants Sentinelles et leur base, le Moule Initial et qui finissent par se retourner contre l'Humanité tout entière !

Cette série de comics passe à la toute fin 1965 d'un rythme de publication bimestriel à un rythme mensuel comme les autres titres. Cette Intégrale 1965 de Panini regroupe donc les issues #9 à #15 mais pour "allonger la sauce", l'éditeur y a adjoint des récits de fin 1967 - début 1968 qui sont en fait des additifs aux histoires principales à ce moment-là dans les issues #38 à #47 et qui racontent en quelques sortes les origines de ces premiers X-Men à tour de rôle et comment Charles Xavier les a recruter. On commence par Scott Summers/Cyclope et Bobby Drake/Iceberg - bien entendu ces origines seront bien plus développées par la suite dans le futur (notamment pour Cyclope avec ses parents et ses deux frères !). Dans ces épisodes, nos deux mutants sont déjà confrontés à des foules en colère et aussi au "premier mutant dévoyé" en la personne de Jack Diamond.

Voilà, des récits encore assez simplistes mais pas inintéressant ! On sait qu'il faudra attendre Giant-Size X-Men #1, la nouvelle équipe et la reprise en main du titre après une ellipse par Chris Claremont à partir de 1975 - 1976 pour que la série devienne un succès considérable ! Mais nous n'y sommes pas encore. Patience !

A bientôt !

La BD Obi-Wan est une sorte d'anthologie où un vieil Obi-Wan Kenobi, retiré sur Tatooine, à l'approche d'une tempête de sable plus forte que de coutume, consigne sur papiers des souvenirs qui lui reviennent du passé. On a donc ici cinq récits scénarisés par Christopher Cantwell et illustrés par différents dessinateurs tels que Ario Anindito, Luke Ross, Alessandro Miracolo,  Madibek Musabekov et Adriana Melo.

Le recours à différents dessinateurs permet de bien différencier les histoires racontées dans ce tome sous-titré "Le rôle du Jedi" car Kenobi s'interroge sur sa mission, il a eu le temps de ressasser son échec sur Tatooine. Pour ma part, j'ai des réserves par rapport à ce choix du format anthologie car ça n'autorise pas à développer des intrigues très compliquées et le lien entre tous les récits est un peu artificiel. il y a aussi en effet ici des renvois d'un récit à l'autre notamment d'autres histoires  mettant en jeu un certain commandant Mekedrix pendant la Guerre des Clones !

La période pré-Episode I est encore très peu explorée si on ne tient pas compte de la série de la Haute République, disons la période immédiatement avant La Menace Fantôme  ainsi que celle entre les Episodes I et II mais ça c'est une autre histoire !

On commence avec "Le défi du Novice" où un très jeune Obi-Wan qui n'est pas encore Padawan doit se résoudre à laisser son amie Gehren quitter le Temple Jedi pour aller aider son père suite à une vision qu'elle a eu.

Puis dans "L'ombre s'abat sur le Padawan" qui met en scène Kenobi et son maitre Qui-Gon Jinn, on a un récit de type enquête/énigme/horreur qui n'est qu'une longue métaphore sur l'Obscurité.

La Guerre des Clones est abordée dans "Les Ténèbres avant l'Ombre" où il est amusant de constater qu'une allusion rapide est faite aux Batailles de Dantooine et d'Hypori et de ce fait à la série de Genndy Tartakovsky Clone Wars 2D  de 2003 qui fait pourtant partie du Legends et pas du nouveau Canon. Ca nous raconte une des premières batailles de la Guerre des Clones avec l'officier de Roon, Mekedrix dont je vous parlais plus haut !

Dans "Le soleil se couche, puis se lève", on retrouve ce Mekedrix qui a peté un câble et se la joue Marlon Brando dans un remake de la fin d'Apocalypse Now ! C'est un peu facile ! A croire qu'ils écrivent leurs scénario avec Chat GPT !?

On termine le "recueil" alors que la tempête est terminée et que la nuit est tombée où Kenobi vient en aide à un Stormtrooper, un conscrit dont la troupe a été massacrée par les Tusken Raiders dans "Ben", la mission du Jedi étant avant tout de protéger la vie.

Voilà, un recueil pas exceptionnel qui est sorti en même temps que la série Disney + Kenobi  pour surfer sur la vague et alors que cette année 2023, on nous sert un autre comics aux USA, Obi-Wan Kenobi qui est une simple adaptation de cette série télé ! Entre les Kenobi, Obi-Wan et  autre Obi-Wan Kenobi, on s'y perd !

A bientôt !

En 1966, le comics qui publie les aventures de Thor, le Dieu du Tonnerre change de nom et est rebaptisé de Journey into Mystery  en Thor car notre héros a désormais gagné ses galons ! L'Intégrale de cette année là prend un tournant résolument cosmique et introduit encore de nouveaux éléments phares de l'Univers Marvel !

Côté sentiment Thor va enfin concrétiser sa romance avec l'infirmière dévouée Jane Foster malgré l'opposition initiale de son père Odin. Don Blake, son alter-égo, finit par révéler à la jeune femme son identité secrète mais avant cela on a encore des péripéties. Car les récits de Thor, avant la romance, ce sont avant tout de l'action et de l'épique !

On élargit encore le panthéon Asgardien  - notamment dans les histoires annexes des Contes d'Asgard où cette fois notre héros s'embarque pour une quête qui doit mener au Ragnarok, et où on croisera des nuées d'ennemis et même un dragon, le célèbre Fafnir fin 1966. Mais surtout, on a aussi le panthéon grec qui est amené avec les Olympiens dont on avait précédemment fait la rencontre d'Hercule aussi fort que notre dieu nordique du Tonnerre. Il se noue une amitié entre les deux dieux qui font alliance contre Pluton (Hadès) pour le salut du fils de Zeus.

Je disais que cette année 1966 apporte des éléments appelés à avoir une belle postérité. On a principalement les Rigelliens qui vont nous amener dans la Galaxie Noire où Thor se confrontera à Ego la Planète Vivante ! Car hormis peut-être Hulk, la puissance de Thor est sans commune mesure et il semble que notre scénariste Stan Lee ait jugé qu'il n'y ai plus de défis à sa taille sur Terre et donc l'envoie dans des aventures cosmiques magnifiquement rendues par le trait de Jack Kirby dont le dessin ne cesse d'évoluer.

L'autre ajout est le Maitre de l'Evolution, ici dans son armure rouge, le personnage récemment mis à l'honneur dans le film  Les Gardiens de la Galaxie -Volume 3 mais c'est dans l'issue #134 de Thor de novembre 1966 qu'il est apparu pour la première fois et à la fin du récit il fait s'envoler sa forteresse de Wundagore vers les étoiles !

On a donc dans cette Intégrale Panini 1966 les issues #124 à #135 et c'est une bonne année même si Thor n'est pas mon personnage Marvel préféré !

A bientôt !

Miguel de Azambuja est un psychanalyste d'origine péruvienne, arrivé en France en 1984 et qui nous livre avec Où étiez-vous ? Un livre d'architecte qui traite d'horizontalité, des rapports entre les individus, qu'ils soient amicaux ou amoureux. En réalité entre ces pages, il est surtout question d'apparitions et de disparitions où comment à cause des hasards de la vie des personnes entrent et sortent de nos vie. Telles sont nos vies !

Le livre est une sorte d'essai autobiographique ou de journal de la pratique psychanalytiques de son auteur avec les précautions déontologiques  adéquates en anonymisant les patients pour respecter le secret professionnel. C'est aussi un livre assez érudit mais qui reste accessible au lecteur d'essais typique avec nombres de références culturelles assez éclectiques allant de Shakespeare à Bob Dylan, de Cortazar à Lionel Messi. C 'est aussi une suite de petits chapitres assez bref autour des thèmes évoqués plus haut.

Car au fond la cure analytique est un processus d'apparition et de disparition ou le patient tantôt se défile tantôt se révèle. C'est le propre de l'inconscient d'avancer masqué. Le libre est aussi écrit un peu sur le principe de l'association libre et de l'attention flottante propre à la technique psychanalytique. Les choses viennent pèle-mèle et un peu en désordre mais ça reste cohérent.

On pourra donc reprocher ce désordre apparent dans le livre à son auteur mais on portera à son crédit qu'il ne se noie pas sous les termes techniques. Un livre qui invite à la méditation en le reportant à son propre vécu.

Enfin, cet opus d'une centaine de pages est aussi un hommage à l'ami absent, Jean-Bertrand Pontalis, philosophe, psychanalyste, éditeur et écrivain français décédé en 2013.

A bientôt !

Nouvel Atelier cuisine et reprise de notre activité avec Estelle et Isabelle qui assurent l'encadrement ! La première séance de cette nouvelle Saison a eu lieu début septembre 2023 ! Nous étions cinq usagers cette fois-ci, un record ! Etaient présents, moi, votre "serviteur", Damien, Elise de retour et deux petits nouveaux, Manuella et Fred. Toujours pour la modique somme de 7 euros.

En dessert, nous avons eu des profiteroles que nous avons achetés tout prêt au supermarché alors qu'au départ nous étions partis sur des meringues glacées mais ce sera pour la prochaine fois peut-être car il faut 6 heures de préparation.

Cette fois les séances ont toujours lieu dans notre Foyer même, comme pour les deux séances de cet été 2023, et plus dans une autre Résidence à l'extérieur, ce qui n'est pas plus mal.

On est donc parti  pour une tarte au thon, proposée par Isabelle car c'est une recette qu'elle a l'habitude de faire. C'est parti !

Tarte au thon, tomates et moutarde

Une Révolution silencieuse est en marche depuis au moins les années 2010, c'est la montée en puissance progressive de l'Intelligence artificielle, appelée à régenter nos vies, à prendre des décisions à notre place, à évacuer la part d'incertitudes de l'existence. Le risque n'est pas tant de voir notre emploi confisqué par des machines mais plutôt d'assister à la confiscation de ce qui fait notre humanité, notre liberté, notre pouvoir de décision et tout ce qui rend l'humain unique !

Dans son essai, L'intelligence artificielle ou l'enjeu du siècle, Eric Sadin qui s'est spécialisé depuis une quinzaine d'années dans la réflexion sur le Numérique, dénonce les dangers de l'I.A. Ce n'est pas tant un scénario à la Terminator avec les hordes de Skynet qui nous enverraient dans l'au-delà qu'il craint mais plutôt que la machine nous fasse passer pour des choses périmées, en nous marchandisant au passage, dans une société où on compare tout à tout, en accord avec l'esprit de compétition prôné par le néolibéralisme. Bref on assiste actuellement à l'émergence d'un "anti-humanisme radical" ! Le livre est d'ailleurs sous-titré "Anatomie d'un anti-humanisme radical".

Quelque part on est assez proche de films à la  Wall-E  - pour le caractère "humain pris en charge par la machine" ou  de Minority Report  pour l'aspect "société dont l'imprévu et le risque sont exclus". On peut tout aussi bien relire 1984  de George Orwell, opus majeur sorti en 1948, l'année où Norbert Wiener présentait sa Cybernétique !

Le rapprochement avec la Cybernétique est évident - et c'est d'ailleurs mon sujet de recherche en Master M1 de Philosophie. Seulement historiquement, cette Science qui se voulait transdisciplinaire a périclité à la fin des années 1950. Pourtant elle revient en force, soixante ans plus tard et se concrétise dans l'I.A. après un détour par les Sciences cognitives où elle s'était dissimulée ! Je serais appelé à vous en parler de nouveau !

Sadin n'est pas tant un prospectiviste ou un futurologue, ni un décliniste mais il profère une mise en garde et appelle à une prise de conscience et à être vigilant ! Le futur qu'il décrit est terrifiant avec l'Homme mis au ban, transformé en simple consommateur que l'on doit satisfaire à l'image du cocon maternelle que sera la voiture autonome. Il revient aussi sur le Crédit Social Chinois, pour "le meilleur des mondes" où toute déviance sera bannie. J'ajouterai qu'il faut se méfier de roublards comme Macron car c'est le type de "société"  dont ce genre de politicien nuisible rêve sans nous l'annoncer clairement ! Mais peut-on encore parler de "société" car les hommes n'auront plus rien en commun, plus rien à partager. Ce monde de l'I.A. sera à n'en pas douter une nouvelle forme de Totalitarisme !

Voilà il y aurait beaucoup à dire encore mais je garde quelques cartouches pour plus tard !

A bientôt !

En parallèle à ce blog et à mes études en fac, j'ai repris de façon intense l'écriture de nouvelles (et aussi de projets de romans) et je viens tout juste de publier chez l'éditeur-imprimeur Edilivre Territoires de l'imaginaire - Volume 3 qui vient clore la trilogie !

Le recueil est plus épais que d'habitude passant de 150 pages pour le Volume 1, 180 pages pour le Volume 2 à cette fois pas moins de 324 pages pour ce troisième opus, un peu plus cher à 20 euros 50 (mais ce n'est pas moi qui fixe les prix et n'ai d'ailleurs toujours pas touché mes droits d'auteurs pour les deux premiers tomes). Vous pouvez le commander sur le site d'Edilivre mais aussi sur Amazon ou FNAC.com et même dans n'importe quelle librairie !

Je n'ai pas fait le décompte exacte mais il y a cette fois une vingtaine de nouvelles qui composent l'ouvrage toujours écrite sur la période 2005 - 2010 et un peu après mais après j'ai été très pris par mes blogs et mon journal intime.

J'ai découpé l'ouvrage en 4 sections avec des préambules à chaque fois, en 4 genres avec des titres qui seront probablement ceux de mes prochains ouvrages ! On a la littérature blanche avec "Territoires de l'imaginaire", la SF avec "Galaxies de la Science-Fiction", le Fantastique avec "Cryptes du Fantastique" et le récit historique avec "Palais de l'Histoire".

Vous pouvez aussi retrouver mes nouvelles sur Wattpad ("Sylvain_Richard") avec un premier recueil sous forme de feuilleton intitulé "L'Epopée des Tigres" ! Il parait que c'est "bien écrit et documenté" !

Voilà je n'en dis pas plus sur le Volume 3 car tout est expliqué dans les préambules dans l'ouvrage ! Je regrette juste qu'il y ait encore des coquilles mais je n'étais pas prêt à donner 700 euros à Edilivre pour qu'ils embauchent un correcteur et comme je ne suis pas correcteur professionnel ! Mais Edilivre a fait un beau boulot d'impression, a changé ses présentations et le livre est un  bel objet.

A bientôt !

En février 2016, dans le cadre de mes études, j'avais eu l'occasion de visiter mais vite fait, le Mémorial de Caen. Nous y sommes retournés en septembre 2023 avec ma camarade de promo Laura. On a trouvé ça très intéressant, l'exposition est bien conçue et exhaustive quoi qu'un peu longue, ne comptez pas en faire le tour en moins d'1 heure 30, le temps qu'il nous a fallu - et encore comme en février 2016, on a zappé la partie sur le D-Day proprement dite, l'expo temporaire sur le monde après 1945 et le cinéma du Musée ! Je vous envoie à mon article de 2016 pour la présentation générale et à ma série que j'ai laissé en chantier sur la Seconde Guerre mondiale !

L'expo est très bien organisée de manière chronologique puis par thématiques. L'entrée est de 19 euros 50 en tarif normal pour l'expo de base et de 5 euros sur justificatif comme quoi vous habitez à Caen ou que vous êtes étudiant. Une fois qu'on a passé le guichet où on nous valide nos tickets on descend une longue rampe dans une pièce aux murs noirs qui revient sur le terrain qui a entrainé le conflit de 39 - 45, la fin de la Première Guerre mondiale, le Traité de Versailles mal vécu par les Allemands, la Crise de 1929, tout ce qui devait entrainer l'accession au pouvoir en janvier 1933 d'un certain Adolf Hitler de sinistre mémoire. Mais on comprend vite qu'il n'était pas le seul sociopathe dans l'histoire et que son parti nazi rassemblait tous les tortionnaires sadiques et félés de l'Allemagne !

On suit donc le déroule chronologique avec l'Anschluss, les Accords de Munich puis la "Drôle de Guerre". On a bien entendu une mise en parallèle des discours de De Gaulle et de Pétain au moment de la Défaite de Mai 1940. Puis on se concentre sur la France, le quotidien sous l'Occupation, la Résistance et la Collaboration, avec les très riches et très variées collections du musées d'objets, d'uniformes, d'armes, de journaux, de photos, de cartes, de films, etc,... On trouve même une tirelire cochon à l'effigie du "porc Hitler" !

Ensuite on étend le conflit aux terres d'Afrique, au Front de l'Est et au Pacifique ! On a aussi des salles spéciales sur des thématiques secondaires comme la culture sous l'Occupation ou la Propagande !

Mais la partie la plus poignante et la plus saisissante du Musée est sans contestation possible celle sur la Shoah et les autres crimes nazis qui est très détaillée et il est difficile d'imaginer l'horreur que ça a été ! On a eu quantité de films et de livres sur le sujet mais la réalité dépasse ce qu'on peut imaginer ! Comment des humains ont pu faire subir ça à d'autres humains ? C'est important de témoigner et de ne pas oublier !

La visite continue avec le tournant de Stalingrad, les défaites de Rommel avec l'Afrika-Korps jusqu'à la victoire, les suicides de nazis fanatisés jusqu'au bout et Hiroshima et Nagasaki puis la création de l'ONU. Il manque toutefois quelques éléments car n'ai rien vu sur l'attentat contre Hitler par des hauts-gradés allemands (mais ai peut-être mal regardé !).

Bref ça vaut la visite même si c'est un peu cher ! Pour faire tout le musée, il faut arriver le matin et repartir le soir et promis il faut que je me trouve un moment pour me faire les expos que je n'ai pas faites dans ce Mémorial ! Rien que pour vous en faire un article ! L'expo sur la Guerre Froide me tente particulièrement et je proposerai bien ça aux gens de mon Foyer mais j'ai peur qu'ils n'aient pas la capacité de concentration nécessaire comme moi et ma collègue Laura !

A bientôt !

La traduction du Tome 20 du Shonen Dragon Ball Super est enfin dispo par chez nous chez Glénat en ce mois de septembre 2023. Elle s'est un peu faite attendre mais je crois qu'il y a eu une coupure au Japon dans la publication.

Ce Tome 20 s'appelle "Combat à pleine puissance" et marque la fin de l'arc Granola avant d'enchainer sur un autre pan de l'histoire qui se révèle bien peu intéressant voire carrément enfantin pour ne pas dire débile !

Goku et Vegeta poursuivent leur combat harassant contre Gas que des Dragon Ball ont rendu le "Guerrier le plus fort de l'univers".  Les Heater donnent du fil à retordre à nos héros et Vegeta utilise l'Ego Transcendantale que lui a enseigné le dieu de la destruction Beerus tandis que Goku recourt à une forme atténué de l'Ultra Instinct qui lui permet de ne pas mettre de côté ses émotions. Granola reprend aussi du poil de la bête et vient les épauler et les dons du Namek Monite pour soigner les gens ne seront pas de trop !

Finalement Gas va perdre car sa surpuissance nouvellement et artificiellement acquise entraine chez lui un vieillissement prématuré du fait du voeu qu'à fait son frère Elec, sommet d'égoïsme. Il finit par ressembler à une espèce de zombie puis est tué par un personnage inattendu qui fait son apparition : Freezer !

Car la fin du combat nous tease la suite, une future confrontation entre le tyran de l'espace devenu par la force de 10 ans d'entrainement intense dans une Salle de l'Espace et du Temps Black Freezer qui rétame nos deux héros d'un seul coup de poing. L'écart de puissance semble immense et Freezer est bien "le plus fort de l'univers" car il était dans une autre dimension quand Elec a fait son voeu concernant son benjamin Gas. A suivre donc...

La suite, est comme je disais, beaucoup moins intéressant puisqu'on retrouve la nouvelle génération Trunks et Goten qui jouent les super-héros redresseurs de tort sur Terre. C'est bien de mettre ces personnages jusque-là sous-employés à leur tour en avant mais c'est très mal fait ! Et depuis quand Trunks a peur des fantômes ? Alors qu'il créait des "Super Fantômes Kamikazes" dans l'arc Boo ! Est-ce que Toriyama chapeaute vraiment l'ensemble ou est-ce qu'on se paie notre tête ?

Donc on a une sombre histoire de gang de zombies qui détraquent les robots de la Capsule Corps. et un sbire de l'Armée du Ruban Rouge qui refait son apparition car cet arc est en fait un prologue au film de 2022 Dragon Ball Super : Super Hero, allant même jusqu'à faire redite ! La suite ne s'annonce donc pas passionnante pour le moins et on espère passer vite au 28ème Tenkaichi Budokai avec l'apparition de Oob là où  le Tome 42 de la série originelle et l'anime Dragon Ball Z s'étaient arrêtés.

A bientôt !

Les Ateliers Cuisine de l'année 2022/2023 et on s'achemine vers la Saison 7 mais en attendant, l'été 2023 est une période de transition à effectif réduit en nombre d'encadrants avec deux séances en juillet en août !

Cette fois, c'est Estelle seule qui nous encadre et le lieu a changé car nous sommes dans la cuisine aménagée de mon Foyer et nous ne nous déplaçons plus à l'extérieur dans un autre Foyer ! A cette séance, il y a moi, Sylvain, Damien L. et Jean-Marie L..

Deux séances et nous commençons par la première séance de fin juillet avec deux recettes : une salade de mais/tomates/oeufs dont je ne vous donne pas la recette mais surtout un gâteau au yaourt qui est un classique ! C'est cette recette incontournable que je vous communique ici !

Gateau au yaourt

Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Mélanger tout simplement les ingrédients un à un en suivant l'ordre suivant : levure,

- Etape 2

yaourt

- Etape 3

huile

- Etape 4

sucre

- Etape 5

farine

- Etape 6

oeuf et zeste

- Etape 7

Beurrer ou huilez un moule à manqué à l'aide d'une feuille de papier essuie-tout et y verser la pâte.

- Etape 8

Enfourner pour environ 30 minutes de cuisson.

- Etape 9

Vérifier la cuisson avec la pointe d'un couteau (elle doit ressortir sèche).

Nous l'avons agrémenté de confiture de fraise ! On va pas se géner !

Pour le second Atelier Cuisine de l'été, nous avons fait des croques-monsieur et comme je vous en ai déjà donné la recette dans un autre billet, je ne vous la redonne, j'en avais en effet déjà préparé tout seul chez moi par le passé ! Mais pour l'Atelier, on avait les machines à croques de Damien et Estelle et c'est bien plus pratique, ça va plus vite avec !

Par contre, je vous donne aussi la recette du dessert de cet Atelier du mois d'août qui était un succulent gâteau de riz !

Gateau de riz

Ingrédients

1 cuillère de vanille
120 g de sucre
60 ml de crème fraîche
200 g de riz rond
1 l de lait entier
2 oeufs entiers
En option : 120 g de raisins secs (auparavant marinés dans du thé ou du rhum)

Temps total: 1 h 20 min - pour 8 personnes

Préparation:
45 min

Cuisson:
35 min

Étape 1
Pour le caramel : mettre le sucre et l'eau dans une casserole et cuire sans remuer jusqu'à coloration dorée. Napper le moule de caramel, en le tournant, afin que le caramel soit réparti également.

Étape 2

Pour le gâteau de riz : Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Mettre le riz rincé à l'eau froide dans une casserole et le recouvrir d’eau. Cuire 3 à 4 min, l'égoutter et le rincer à l'eau froide.

Etape 3
Faire bouillir le lait avec la vanille et ajouter le riz égoutté.
    
Étape 4
Mettre à feu doux et remuer avec une cuillère en bois pendant 30 mn.

Étape 5
Dans un bol, mélanger au fouet, les œufs, le sucre et la crème.
   
Étape 6
Incorporer ce mélange au riz au lait et bien mélanger.

Étape 7
Transvaser le mélange dans le moule caramélisé et fermer le moule avec un papier aluminium ou un couvercle.
    
Étape 8
Cuire à four chaud pendant 30 min et démouler tiède.

Voilà le gâteau de riz prend un certain temps à refroidir et doit être préparé à l'avance ce qui fait que pour notre Atelier, la pauvre Estelle n'a même pas pu en manger car on se l'ai partagé le lendemain, moi, Damien et Jean-Marie comme il a refroidit toute la nuit chez Damien !

Je vous dis rendez-vous à la rentrée de septembre 2023 - ou un peu plus tard - pour une nouvelle Saison de recettes délicienses !

A bientôt !

Les adaptations en live de manga, en général ce n'est pas la joie ! Ca nous a donné par le passé de gros ratés comme Dragon Ball Evolution (ou San Goku veut "draguer les filles"  - on a juste envie de se tuer quand on voit ça !), Cowboy Bepop  ou plus récemment Les Chevaliers du Zodiaque, autant de grosses daubes et d'accidents industriels.

D'un autre côté, on a le "phénomène international" qu'est One Piece, le manga culte et interminable d'Eichiro Oda qui est le manga le plus vendu au monde, les aventures de Luffy, le Chapeau de paille, héros naif mais courageux, qui sait lire les gens et les motiver, un héros au grand coeur qui rêve de devenir le Roi des Pirates ! Un manga et un anime décalé avec tout une galerie de très nombreux personnage, une oeuvre supposée inadaptable en live-action !

Et voila qu'en 2017, Netflix lance, sous l'égide de Matt Owens, un grand fan de l'oeuvre, l'adaptation en série live de One Piece. C'était très casse-gueule dès le départ ! Mais ce projet a été réalisé sous la supervision de Oda, bien plus impliqué qu'un Toriyama sur Dragon Ball Super. Les premières trailers ont vite rassuré les fans mais que devait-t'on attendre au final ?

Et bien c'est sorti et c'est une réussite totale ! Ce qui frappe, c'est que la série, au budget de 18 millions de dollars par épisode et dont la Saison 1 - qui raconte la Saga East Blue et compte 8 épisodes - a été réalisée avec le coeur ! C'est très fidèle au manga et à l'anime dans le visuel et le casting est parfait ! Des acteurs impliqués, des effets spéciaux à la hauteur - même dans le rendu des pouvoirs d'homme-élastique de Luffy ! La série live se permet toutefois des changements par rapport au matériau source tout en restant très respectueuse  et se faisant corrige même les "erreurs" du manga ! J'ai adoré cette Saison 1 et il est possible que je la regarde plusieurs fois !

Une série autant pour les fans que pour les néophytes pour les introduire au monde de Grand Line et de la piraterie !

Au casting donc, on a le jeune Mexicain Iñaki Godoy Jasso qui a tout compris à son personnage et déborde d'enthousiasme, Mackenyu campe un Zoro très taciturne qui excelle aux sabres, Emily Rudd est la voleuse et navigatrice Nami reconnaissable à ses cheveux roux, Jacob Romero Gibson est le mythomane mais attachant Usopp et enfin Taz Skylar complète l'équipe initiale en tenant le rôle du cuisinier dragueur Sanji.

On retrouve les arcs d'East Blue et on y croit ! Les ennemis emblématiques sont là, transposés à la perfection, Alvida, Morgan le Hacheur, Baggy le clown et sa fragmentation rendue à la perfection par les SFX avec son allure de Joker flippant, le capitaine Kuro des Chats Noirs, Don Krieg et clou du spectacle l'homme-poisson Arlong ! D'autres personnages sont là comme Shanks le Roux, le Chef Zeff, Kaya l'orpheline richissime, Mihawk qui a vraiment la classe et la Marine avec Garp, joué par Vincent Regan (et introduit plus tôt que dans le manga et l'anime), Kobby, joué par Morgan Davies (un acteur transgenre mais Netflix n'a pas insisté sur ce point) et Ermep !

La série fonctionne très bien et on y croit malgré les aspects déjantés du manga avec des types à tête de mouton ! Le scénario est parfait, les flash-backs bien utilisé ! Tout est en sobriété et c'est efficace !  Un aspect un peu cosplay par moment ? A peine ! Iñaki Godoy Jasso sera sans doute marqué par le rôle comme Mark Hamill l'a été par Luke Skywalker, Christopher Reeve par Superman ou Hugh Jackman par Wolverine ! On comprend très bien les motivations des personnages et leurs relations entre eux !

La musique est également de grande qualité avec une reprise de "We Are" au moment opportun ! La VF est très réussie - palme à la voix de Garp restitué par le même type, Bruno Choel, qui double Jack Sparrow dans la Saga Pirates des Caraibes ! Et les décors, mon dieu ! Le Baratie, superbe ! On voit où le budget est passé !

La série Netflix N°1 du moment et un succès mérité ! Seul point négatif, on est très triste quand on a terminé le huitième épisode car c'est déjà fini ! On en voudrait plus ! Il y aura donc très certainement une Saison 2 ! bon courage pour adapter la suite (Alabasta, Skypiea,  Enies Lobby, MarineFord, la Saga des Hommes-Poissons,...).

Je vous renvoie aussi à mes articles sur la manga et sur l'anime !

Un super moment de divertissement ! Chef d'oeuvre de Netflix !

Défi Série N°26 !

A bientôt !

La série de fantasy mythique dano-norvégienne nous conduit à sa conclusion au cours de sa Saison 3, dernière Saison, et ses 6 épisodes comme de coutume ! Je vous renvoie à mes billets sur les précédentes Saisons pour le casting et on retrouve Magne, jeune adulte de la ville norvégienne fictive d'Edda dominée par la famille d'industriels, les Jutul !

Magne est en réalité la réincarnation du dieu nordique Thor et les Jutul sont une famille de Géants et le Ragnarök doit opposer ces deux peuples à la fin des temps ! Le Nouvel Ordre Mondial en est l'enjeu et pas des moindres !

Précédemment les dieux avait pris l'avantage en forgeant le marteau Mjollnir et en éliminant le patriarche des Géants, Vidar ! Depuis le clan Jutul, formé de Fjor, Saxa et Ran vit dans la peur et sous la menace que fait peser sur leur destin "l'arme la plus puissante du monde". Mais Magne chope un peu la "grosse tête" et développe un début d'addiction au marteau allant même jusqu'à blesser les sentiments de sa copine Signy.

Saxa va essayer de tirer son épingle du jeu en devenant pendant quelques temps la nouvelle petite amie de Magne, évinçant la précédente ! Les autres dieux nordiques à commencer par Wotan vont essayer de faire en sorte que Magne retombe les pieds sur Terre avant la catastrophe finale. Pendant ce temps, Laurits fait grandir dans le lac le serpent de la légende, en réalité une espèce de ténia géant dégueulasse et se considère comme sa "maman" (ce qui est ridicule au plus haut point mais bon toute la merde Woke est passée par là !). La mère de Magne, Turid Seier, est toujours autant à côté de la plaque de toute la série et pour moi fait vraiment office de grosse débile qui m'énerve au plus haut point !

Une série qui aurait pu être mieux mais qui tombe par moments dans le ridicule et l'anecdotique et je ne m'attarderai pas plus longtemps dessus ! Pas de Saison 4 et c'est tant mieux ! Le marteau Mjollnir a aussi un aspect particulièrement miteux !

Bon maintenant je dois SPOILER si je veux terminer mon propos !

Attention SPOILERS !

La fin de la série est particulière et surprenante et on pourra trouver cela au choix génial ou au contraire affligeant et je n'arrive pas à me décider !

On nous refait en effet le même coup que dans le film de Ron Howard Un homme d'exception  ou dans l'épisode 6 de la Saison 6 de la série Buffy contre les vampires,  "A la dérive", l''épisode le plus dérangeant de tout le show de Joss Whedon !

Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Et bien Magne est ce qu'on appelle un narrateur non fiable. Victime de traumatisme d'enfance qui se sont réactivés (la mort de son père, la mort d'une amie), il a en réalité tout imaginer ! Tout cela se passe dans un tête, n'est qu'un délire puisé dans une BD de son enfance ! Il n'est pas un  dieu réincarné mais en fait un pauvre schizophrène ! Et un "schizophrène tueur" comme BFMerde fait ses choux gras si la mort de Vidar est effective et non accidentelle ?

Je commence à en avoir ras la casquette qu'on fasse des fictions de merde au dépens des schizophrènes, les plus mal lotis avec les TDI (Troubles de l'Identité) ! Magne a tout rêvé ? Ce n'est pas ça la schizophrénie, pas du  tout. Cette série n'est pas du tout réaliste ni valide médicalement ! Pour faire une analogie c'est comme si on disait que les cancéreux se transforment en mutants zombies cannibales ! Bref c'est totalement débile !

Passée la stupéfaction de cette fin qu'on aurait pu voir venir car sans originalité, je suis assez déçu par cette série au bout du compte ! Dispensable et aussi très cheap !

Heureusement je vous parlerai bientôt de One Piece live-action que j'ai presque fini de visionner, série autrement de bien meilleure qualité ! Restez à l'écoute !

Défi série N°25.

A bientôt !

On continue ces blogs après la fermeture des Skyblogs (et en attendant l'ouverture prochaine d'un Blogger) avec la Saison 6 (10 épisodes) de Rick et Morty, la dernière Saison dispo en date, c'est notamment  sur Netflix !

Avec ces épisodes, on est toujours dans des trips bien délirants (mais cohérents) avec une bonne dose de propos métatextuels. Rick Sanchez est quasiment l'égal d'un dieu et fait face à divers aliens d'autres Galaxies voire d'autres Univers et aussi à des super-héros et super-vilains. Rick et Morty  est vraiment la série Geek par excellence et les références à la pop-culture abondent (notamment à Marvel Studios, Star Wars et aussi au Arrowverse).

Les intrigues fils rouges passent au second plan dans cette Saison. On a la Citadelle des Ricks dans le premier épisode puis une mention de l'Ennemi Juré dans l'épisode 10 mais à part ça, on est plutôt sur des Stand-Alones qui sont autant de trouvailles scénaristiques.

Les autres membres de la famille Sanchez ont aussi leurs moments de gloire. Ainsi Summer nous rejoue "Piège de Cristal" dans une salle d'arcades alien dans "Une mort-vie bien vécue",  Beth et sa clone entament une liaison amoureuse pour le moins bizarre dans "Bethic Instinct" et même le looser Jerry bat le Roi de la Pisse (sic) dans "De mal en pisse" ! Série qui aime donc à la fois faire dans le trash et prolonger des éléments mis en place dans les Saisons précédentes !

Et les scénaristes n'hésitent pas à introduire de nouvelles organisations ou menace : le retour des Dinosaures de l'Espace, le Conseil de l'Orbe ou encore les Chevaliers du Soleil et des autres planètes de notre Système ! C'est déjanté et très distrayant et moi j'adore !

Il y a aussi un épisode très métatextuel dans la prolongation du précédent "Train des Récits" qui mets notamment en scène le théoricien des Mythes si cher à George Lucas notamment, Joseph Campbell !

Il semble que nous ayons devant nous encore de très nombreuses Saisons de Rick et Morty, surtout si ça fait comme Les Simpson  ou South Park. La série rencontre un vif succès donc il n'y a pas de raisons qu'elle s'arrête et elle a ses fans inconditionnels !

Défi Série N°24.

A bientôt pour la Saison 7 !

Comme vous ne le savez peut-être pas ce blog existe en trois versions. Sur Overblog, sur eklablog et sur les Skyblogs ! Cette "entreprise culturelle" a débuté fin 2008 sur Overblog puis s'est étendue en 2012 sur eklablog et ensuite en juin 2025 sur les Skyblogs, phénomène de société !

Mais Skyrock après avoir fermé son Chat, ferme son site et supprime les Skyblogs ! C'est la fin d'une Institution ! Je me rends bien compte sur sur Skyrock plus que sur Overblog et eklablog, le public du site n'était sans doute pas le public visé par "la bibliothèque-éclectique" (qui s'est au début appelé "Biblio-Drizz't" en hommage à mon pseudo d'alors sur le Net inspiré du personnage d'elfe noir des Royaumes oubliés de D&D, Drizz't Do'Urden !). En effet, un article pointu comme j'ai pu en commettre sur Hegel va beaucoup moins interésser la petite frappe de banlieue ou la bimbo qu'un article sur les voitures de sport ou un tuto maquillage ! Néanmoins plus de 26.000 visites sur ces Skyblogs ! Merci ! On n'a pas l'impression de bosser pour rien même si je regrette la rareté des commentaires !

Fin de mes Skyblogs qui vont aller rejoindre les archives du Net de la BnF et de l'INA ! Quel honneur !

Progressivement j'avais décidé de copier-coller les articles d'avant juin 2015 d'Overblog et eklablog vers les Skyblogs et ça n'arrivera jamais au bout, les Skyblogs fermant alors que je n'en suis qu'au début de 2010 (13 ans déjà !). Je remercie toutefois les personnes qui m'ont témoigner de l'intérêt sur mes Skyblogs : Mescalinette, Seraphielle, Pink-Lemon, Kristinaz14, Kiss-Me-26 et j'en oublie !

Je vais prochainement ouvrir un nouveau blog - peut-être sur Blogger ? - mais je ne copie-collerai pas tous les anciens articles (plus de 3000) car ça fait trop de boulot ! Je regrette que les 242 articles Bonus du Skyblog secret, plus personnels, aillent se perdre car ils ne sont nulle part ailleurs que dans ce Skyblog secret si ce n'est dans mes fichiers personnels Word où je conserve ces "archives" !

Voilà, "L'aventure Skyblogs" se termine mais pas "L'aventure bibliothèque-éclectique" bien au contraire je vais redoubler de créativité d'ici décembre 2023 et les années suivantes avec bientôt la parution de mon troisième recueils de nouvelles Territoires de l'imaginaire - Volume 3 puis avant Noel le Tome 1 de mes Pensées fragmentées (clin d'oeil à ma schizophrénie !) et un autre recueil de nouvelles sur la Seconde Guerre mondiale qui inaugurera une nouvelle série de livres sur des périodes de l'Histoire. Et en 2024, le premier volume d'une nouvelle Trilogie des Territoires de l'imaginaire !

A bientôt !

Le S.H.I.E.L.D. est une agence de renseignement de l'Univers Marvel qu'on a vu récemment dans le MCU et notamment dans la série-télé Marvel's Les Agents du SHIELD.  L'acronyme signifiait au départ « Strategic Homeland Intervention Enforcement Logistics Division » mais je crois que ça changera par la suite. L'espionnage entre dans les comics Marvel dès l'année 1965 en reprenant le personnage de Nick Fury qui a été créé en 1963 dans la série de récits de guerre de Sgt. Fury and his Howling Commandos se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale (puis Fury fera une brève apparition dans la série des 4 Fantastiques, l'épisode avec la Maitre de la Haine).

Le lecteur attentif aura remarqué qu'en 1962 est sorti sur les écran le premier film de l'Agent 007 : James Bond contre Docteur No et le personnage de Ian Fleming connait un certain succès au cinéma. Stan Lee et Jack Kirby emboite donc le train en marche du récit d'espions.  La série Nick Fury, Agent du...S.H.I.E.L.D parait dans Strange Tales en complément des récits du Docteur Strange dès le N°135 d'aout 1965 et Panini a publié un petit nombre d'Intégrales déjà dont la première qui nous intéresse ici est le Tome qui regroupe les N°135 à 153, et estampillé 1965 - 1967 (du milieu de l'année 1965 à février 1967 en réalité).

Comme dans James Bond, l'espion Fury qui dirige l'Agence du SHIELD utilise nombre de gadgets, la technologie de l'Agence étant créé par Tony Stark (quand il n'est pas occupé à être Iron Man). Fury  est secondé par son comparses des Howlings Commandos, Dum-Dum Dugan et peut aussi compter sur l'Agent Sitwell. Pour déjouer les nombreuses tentatives d'assassinat dont il fait l'objet de la part de l'HYDRA notamment, il peut compter sur les LMD (Life Model Decoy), des robots de substitution qui font office de doublures.

L'ennemi principal du SHIELD, c'est bien entendu l'HYDRA, ces descendants du IIIème Reich et la lutte fait rage. Grâce à la fille du Suprême Leader qui trahi, l'HYDRA est dans un premier temps battu. Fury et ses hommes affrontent alors d'autres menaces comme le Fixer et Mentallo puis une organisation de Druides.

Le gros morceau vient après quand l'A.I.M devient aussi une menace ainsi que l'Empire Secret et le groupe mystérieux THEM (qui donne lieu à un petit crossover avec la série Captain America). Planifiant ses opérations depuis son Héliporteur, Nick Fury comprend que toutes ces nouvelles organisations sont en fait des écrans pour l'HYDRA qui reprend des forces et réapparait fin 1966 avec de nouvelles armes et un nouveau leader mystérieux.

A la fin de cette Intégrale 1965 - 1967, la menace de l'HYDRA demeure !

Quant au personnage de Nick Fury, il est dépeint comme un type bourru et colérique mais toutefois très compétent, courageux et intelligent. Il n'hésite pas à se mouiller lui-même et aime ses hommes. On n'est pas tout à fait dans la configuration d'un James Bond donc !

On attends la suite avec impatience quand on sait l'importance que le SHIELD et l'HYDRA vont prendre par la suite dans les comics et au cinéma, dans le MCU. La suite nous réserve de plus un style très psychédélique et expérimental au niveau du dessin je crois ?

A bientôt !

On approche de la fin de L'Attaque des Titans  en anime avec la conclusion prévue à l'automne 2023 même si le manga est déjà achevé et que la conclusion a généré des polémiques et de la déception. Mais pour ma part, à cette heure, j'ignore encore quelle est le dénouement de Shingeki no Kyojin.

Le découpage de la Saison 4, Saison finale, est particulier en trois parties avec la troisième partie elle-même découpée en deux morceaux qui sont des films spéciaux plus longs.

On avait laissé les Pro-Jager unis derrière Eren qui fait alliance par l'entremise de Jelena avec son demi-frère Sieg, ce dernier ayant trahi l'Empire Mahr. Le développement des personnages est toujours aussi intéressant et on approfondit les choses notamment par de nouveaux flash-backs qui permettent un nouveau regard et une réinterprétation.

Mahr craignant une contre-attaque de l'Île de Paradis après l'assaut sur la ville de Revelio lance une attaque avec ses aéronefs sur les Murs mais ils sont contrés et à cette occasion, Eren s'unit à Sieg de sang royal pour former le Titan Originel, un Titan de taille démesurée à côté duquel même les Titans Colossaux font figure de nains. Eren trahit alors Sieg qui voulait stériliser les Eldiens pour une éradication soft qui aurait réglé le problème et le jeune homme déclenche le Grand Terrassement !

On verra surtout ce Grand Terrassement à l'oeuvre dans la Partie 3 de la Saison 4 donnant lieu à des scènes cauchemardesques où des enfants se font réduire en bouillie sanglante par les Titans ! L'évolution de la série est assez inattendue car dans le rôle des méchants, on a eu successivement les Titans, puis les Mahr et maintenant c'est un Eren très égoiste et jusqu'au-boutiste qui est l'antagoniste ! On pourrait disserter pendant des heures sur la psychologie et les motivations de ce personnage qui n'a pourtant aucun talent particulier au départ au contraire de ses amis, Mikasa et Armin.

Donc la fin de la Civilisation est lancée et le reste des héros, les Eldiens de Paradis nouent une alliance au départ improbable avec les Eldiens du Continent au service des Mahr et dépositaires des Titans, à savoir Reiner, Annie, Peak, Falco et Gaby ainsi que le Colonel Magath ! Leur but : arrêter le Grand Terrassement ! On verra ça dans la conclusion de la série si ils parviennent à leurs fins !

Excellente série pour ma part, le meilleur anime que j'ai vu depuis 10 voire 20 ans !

Défi Série N°23.

 A bientôt !