• Les Bidasses en folie - Claude ZidiFilm à petit budget, se passant dans une ville de province et à l'humour léger qui fait grincer des dents les critiques professionnels, Les Bidasses en folie, film de Claude Zidi de 1971 fait un véritable carton dans les salles !

    On y découvre le talent comique d'un groupe nommé Les Charlots, anciennement nommé Les Problèmes quand ils accompagnaient le chanteur Antoine dès 1965. Le groupe est constitué de cinq larrons en foire à savoir Gérard Rinaldi, Jean Sarrus, Gérard Filippelli, Luis Rego et Jean-Guy Fechner.

    Nos cinq gringalets sous la houlette de Claude Zidi réinventent un vieux genre disparu, celui du comique troupier. Rappelons aussi que Mai 68 est passé par là et la jeunesse se méfie de l'autorité et la fustige donc la pratique qui consiste à se moquer des petits colonels en manque d'autorité et des réglements stupides trouve un écho chez ces jeunes libertaires qui rêvent plutôt de vivre entre potes, de fonder des groupes de rock et de profiter de l'existence en fumant des joints et en courrant les jolies filles !

    Dans le film, notre petite troupe s'exile à la campagne et fonde un groupe de pop-musique, les Tourists qui va se présenter à des radio-crochet en comprenant que la vie de salarié n'est pas pour eux. Ils rencontrent la jolie Crème - joué par Marion Game qui va leur signer un contrat pour leurs prestations scéniques. Claude Zidi est d'ailleurs très malin en adjoignant au film deux groupes à succès de l'époque, le groupe de Gérard Blanc, les Martin Circus et l'autre groupe Triangle ! A coup de pitreries et d'entourloupes, les Tourists remportent la compétition locale mais voilà que les militaires incarnés par le Colonel Jacques Dufilho - très bon dans l'humour absurde - et son subordonné joué par Jacques Seiler les appellent pour leur service militaire !

    Le service militaire dans cette France des années 1970 était encore un rite de passage obligé où toutes les classes sociales se mélangeaient et les officiers tyranniques et les jours de prison pour insubordination se prêtent bien à la satire !

    Le film est donc un enchainement sans temps morts de gags surtout visuels et absurdes. Ca ne vole jamais très haut mais c'est bien drôle !

    Les Charlots commencent alors en 1971 une longue série de collaborations fructueuses avec Claude Zidi et suivront Les Fous du stade (1972), Le Grand Bazar (1973), Les Bidasses s'en vont en guerre  (1974) ou encore Bons baisers de Hong-Kong (1975),...

    Pour ma part ces cinq-là sont loin d'être mon groupe de comiques préférés car leur humour est un peu trop absurde et simpliste pour moi !

    A bientôt !

     


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  • On continue après Le Clan des Siciliens et les films que partagent des têtes d'affiches avec un autre film sur la mafia, sorti l'année suivante, en 1970, je veux parler de Borsalino de Jacques Deray qui réunit à l'écran Alain Delon et Jean-Paul Belmondo. Pour ma part, ma préférence  va a Belmondo qui fait beaucoup plus enjoué, moins froid que son comparse !

    Tiré du roman Bandits à Marseille d'Eugène Saccomano, le récit raconte l'ascension fulgurante de deux voyous qui accèdent au statut de caids de la pègre de la cité phocéenne dans la décennie 1930. Delon est Roch Siffredi et Belmondo François Capella et nos deux compères commencent par se mettre sur la figure à la sortie de prison de Roch qui veut récupérer sa copine Lola, jouée par Catherine Rouvel et qui est devenue entre temps la copine de François. Mais par la suite ils sympathisent très vite et sont comme des frères !

    Au service des gros boss locaux, Roch et François gravissent les échelons en montant diverses combines et arnaques rocambolesques. Il vont notamment bosser pour l'avocat Maitre Rinaldi - joué par Michel Bouquet ou pour Simon Boccace qui vend du pastis - joué par Julien Guiomar.

    Puis les choses sérieuses commencent lorsqu'à l'initiative de Roch, nos deux lascars à Poli puis par ricochet à Marello, les deux chefs mafieux - joués respectivement par André Bollet et Arnoldo Foa. Il faut dire que Capella n'a pas apprécié que Poli exécute Ginette - jouée par Nicole Calfan - sur laquelle il avait craqué ! On voit aussi que le personnel politique est main dans la main avec les gangsters dans ce film, ce qui est toujours le cas aujourd'hui avec la Macronie et toute la Cinquième Ripoublique !

    Réglements de comptes à la sulfateuse, vendetta au couteau, trahisons et dénonciations s'enchainent ! Et cela donne un très bon film où les deux acteurs principaux sont également mis en avant et semblent s'être bien entendus sur le tournage même si il y eu quand même une polémique à sa sortie car le nom de Delon figurait deux fois sur les affiches car ici il est aussi producteur ! Il y aura même une suite en 1974 avec le seul Delon (car François Capella est hors-jeu à la fin du premier film), suite intitulée Borsalino and co dont je vous parlerai peut-être plus tard ?

    Pour la petite histoire, Jacques Deray a reçu des menaces téléphoniques du milieu marseillais qui ne voulait pas que le film se fasse !

    Les deux acteurs s'étaient côtoyés brièvement dans une scène de Paris brûle-t'il ?, avaient tenu des rôles secondaires à leurs débuts dans Sois belle et tais-toi et étaient devenus des vedettes à la même époque, grâce à Plein Soleil pour Delon et A bout de souffle pour Belmondo.

    Enfin mentionnons la musique du film confiée à Claude Bolling dont la mélodie au piano est restée célèbre et a fait un carton à l'époque en 45 Tours.

    Voilà, bon visionnage à votre tour !

    A bientôt !

     


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  • Dans le temps, on était souvent plus inventifs que maintenant dans le domaine de la fiction ! C'est ainsi que début 1958 apparait une nouvelle série dans le genre policier qui relève aussi du jeu télévisé, ce sont Les Cinq Dernières Minutes, concept de Claude Loursais sur la RTF, alors l'unique chaine de télévision française !

    Cette série va durer pas moins de 4 décennies en 149 épisodes et je vais ici vous parler des cinq premiers épisodes ! Mais petit balisage préalable, Les Cinq Dernières Minutes en fait compte trois périodes ou trois séries ! On a la Première Série, de 1958 à 1973 avec Raymond Souplex  qui joue l'inspecteur puis commissaire Antoine Bourrel, un célibataire endurci tout dévoué à la Police, puis après une courte période intermédiaire de quelques épisodes la Deuxième Série, de 1975 à 1992 avec Jacques Debary qui joue Julien Cabrol et enfin la Troisième et dernière Série, de 1992 à 1996 avec Pierre Santini qui joue le commissaire Julien Massard.

    Les premières enquêtes sont présentés de manière très théatrale par des comédiens en plateau qui jouent sur place. Un meurtre est commis et on suit l'enquête du policier. Dans les premiers épisodes, le concept sera abandonné par la suite, pour donner une véritable série télévisée et non plus un mix avec un jeu télé, deux candidats sont devant des écrans de contrôle et suivent l'enquête, voient la même chose que les téléspectateurs.

    Puis Bourrel finit par s'écrier "Bon sang mais c'est bien sûr !" quand il trouve le coupable ! Il invite ensuite à tour de rôle les deux candidats dans son bureau pour qu'ils lui livrent leurs conclusion et qui ils pensent être le coupable selon eux ! Ils ont le droit de revoir deux scènes chacun qu'ils jugent clés dans leurs réflexion. A l'époque, comme les magnétoscopes VHS n'existaient pas et que ça aurait pris trop de temps de réembobiner la classique bobine de film, les acteurs rejouent donc en direct les scènes demandées à l'identique et c'est assez bluffant ! Pour ma part sur ces cinq premiers épisodes, n'ai trouvé que deux fois le coupable, les fois où les deux candidats ont aussi trouvé donc ça devait être les enquêtes les plus faciles !

    Une autre caractéristique de la série, outre qu'elle a fait  défiler des centaines d'acteurs de renom sur presque 40 ans est que et c'est surtout vrai par la suite, elle va consacrer chaque épisode à un milieu professionnel particulier : de l'industrie du 45 Tours à l'exploitation de la Tour Eiffel en passant par le monde des ferrailleurs !

    Dans le premier épisode "La Clé de l'Enigme", on assiste à un empoisonnement à la digitaline le soir du Nouvel An. Dans "D'une pierre deux coups", Bourrel se rend dans la demeure isolé d'un collectionneur de cailloux qu'il retrouve assassiné. "Les Cheveux en quatre" est un de ces épisodes sur un certain milieu professionnel, ici les salons de coiffure. "Réactions en chaine" tourne autour d'un détective privé et de maris trompés et "L'habit fait le moine" voit l'assassinat d'une directrice de théâtre.

    Alors certes cette série date mais comme dit le proverbe, "C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes" ! Par la suite à partir de l'épisode 6, le format de l'enquête (sans les phases avec les candidats) passe de 40 minutes à 90 minutes et je choisis de fixer là une première coupure dans l'ensemble des billets que je vais consacrer aux Cinq Dernières Minutes pour rédiger un premier article ! Je vous donne RDV maintenant après l'épisode 20 je pense ce qui va me demander un certain temps et même un temps certain pour visionner ces 15 épisodes !

    A bientôt !

     


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  • Nous allons maintenant évoquer un film de 1969, une superproduction à la française voulue par Henri Verneuil son réalisateur pour concurrencer les films américains, une histoire de braquage, un Ocean's Eleven  avant l'heure, je veux parler du film Le Clan des Siciliens, d'après un roman d'Auguste Le Breton. A cette occasion, sont réunis à l'écran trois des plus grandes stars d'alors du cinéma français à savoir Jean Gabin - qui joue Vittorio Manelese, le patriarche du Clan des Siciliens (et qui endosse si bien le rôle que Francis Ford Coppola avait d'abord pensé à lui pour jouer Corleone dans Le Parrain), Alain Delon - qui est Roger Sartet, jeune chien fou à la gâchette facile par qui le scandale et le malheur arrive et enfin Lino Ventura - auréolé du succès de L'Armée des Ombres  qui joue le commissaire Le Goff chargé de coincer tout ce beau monde !

    Au début du film, Sartet est en prison et son dossier d'instruction arrive à terme ! Le Clan Manalese le fait évader et le planque en lieu sûr ! Est-ce par gratitude que Sartet les met sur l'affaire d'un vol de bijoux qui pourrait se révéler juteux !? L'alliance entre Delon et Gabin se poursuit alors !

    Mais Sartet va franchir une ligne rouge à ne pas dépasser et en manque de femme, c'est Jeanne Manalese, (l'épouse d'Aldo le fils ainé du Clan, et joués respectivement par Irina Demick et Yves Lefebvre) subjuguée par le caractère violent du "mauvais garçon" qui va partager quelques étreintes torrides sur une plage avec lui ! Hélas elle se fera surprendre par son jeune neveu et le gamin va tout révéler à la fin enclenchant le mécanisme d'un violent réglement de compte ! C'est bien connu on ne plaisante pas avec l'Honneur chez les Siciliens !

    Le vol de bijoux en lui-même est un tour de haute volée qui consisté à détourner l'avion Rome-Paris-New York. Je n'ai juste pas compris l'intérêt de mettre Sartet sur le coup en lui faisant prendre la place de l'assureur de la compagnie car son rôle n'est pas déterminant et c'est cela qui fait découvrir à la police le pot aux roses !

    Un très bon film de Verneuil, mené de main de maitre et où chacun des trois acteurs vedettes est mis en valeur de façon égale, peut-être Ventura un peu en retrait ? J'ai passé un très bon moment à regarder ce film et je le recommande ! Signalons enfin que la musique du film est d'Ennio Morricone et l'air principal reste dans la tête !

    A bientôt !

     


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  • Disons-le d'entrée, je pars avec un a-priori négatif sur Un homme et une femme, film de 1966 car je n'aime pas Claude Lelouch et son cinéma ! Que ce soit  La Belle Histoire, Itinéraire d'un enfant gâté, Tout ça...pour ça !  ou sa risible et ridicule réactualisation des Misérables avec des bombardiers de la Seconde Guerre mondiale ! Pour l'enfoncer encore un peu plus avant de passer au hors d'oeuvre, je dirais que je trouve ses films mièvres et grandiloquents, bref  prétentieux ! Le type nous promettait monts et merveilles à chaque sortie d'un de ses films comme si il avait l'impression de réinventer son art à chaque fois ! En réalité on était loin du compte !

    Pourtant d'un autre côté, Un homme et une femme est le film qui a révélé ce réalisateur et il a obtenu un nombre incroyables de récompenses, plus d'une quarantaine dont la Palme d'or au Festival de Cannes 1966 pour les 20 ans de la compétition et pas des moindre l'Oscar du meilleur film étranger et du meilleur scénario original ! Alors pourquoi ce film confirme  tout ce que je pense de Lelouch et que je n'aime pas sans pour autant détester !

    On ne retirera pas au film qu'il s'inscrit au plus près du Réel dans le sillage de la Nouvelle Vague filmé parfois avec un style un peu documentaire, il narre la rencontre entre deux veufs inconsolables et jeunes parents qui s'interdisent le bonheur et dont on revient sur le passé au cours de pas mal de flash-backs !

    La morale à la fin du film nous est donné par une chanson : "L'amour est plus fort que nous" ! Jean-Louis Duroc - joué  par Jean-Louis Trintignant et Anne Gauthier - interprétée par Anouk Aimée (qui eut le Golden Globe de la meilleur actrice pour ce rôle) vont se rencontrer, se recroiser et finir par s'aimer d'un amour fulgurant et passionné !

    Une romance donc et - je reconnais - une fine analyse du sentiment amoureux ! Mais bon je suis imperméable à ce genre de récits, ces amours idéalisés - n'ayant jamais connu ce genre de situation pour ma part et j'aurais presque tendance à trouver ce genre d'"étalage" indécent !

    Toutefois l'amour n'est pas si parfait ici car Anne Gauthier ne parvient pas à faire partir l'ombre de son mari décédé qui l'obsède, mari cascadeur de cinéma, Pierre Gauthier et joué par Pierre Barouh. Le film propose une réflexion sur le cinéma car Anne est une sorte de scripte/assistante de production sur les tournages là où Jean-Louis est pilote de rallye, un métier aussi dangereux que cascadeur et qui a entrainé le suicide de sa femme après un accident où il a été blessé.

    Voilà, le film ne m'a pas particulièrement emballé mais je lui reconnais des qualités, sinon il n'aurait pas eu un tel succès à sa sortie et ne serait pas resté dans les mémoires notamment avec sa musique et son "Chabadabada" et aussi sa plage de Deauville. C 'est juste moi qui ne suis pas sensible à sa "magie" ! Une indifférence au ciné de Lelouch qui se confirme sur toute mon existence !

    A bientôt !

     


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  • Pour ce nouvel Atelier cuisine, direction la Savoie avec une recette typique dont Wikipédia  nous dit qu'elle a été inventée dans les années 1980 donc tout récemment, la tartiflette, plat très calorique que nous avons équilibrée avec une salade de fruits en dessert ! Cette fois encore, Manuella, Damien, Fred et moi, aidés et supervisés par Estelle et Elise nous activons aux fourneaux dans notre belle cuisine collective de mon Foyer !

    Je passe rapidement sur le dessert car rien de particulier à dire sur sa préparation, juste que nous avons mélangé des pommes, des poires, un pamplemousse, des kiwis et des bananes.

    Tout de suite la recette de la spécialité savoyarde !

    Tartiflette : la vraie recette

    1h15
    très facile
    bon marché

    Ingrédients
    Version veggie

    poivre
    sel
    2 cuillères à soupe d' huile
    1 reblochon bien fait (lorsqu'on appuie sur le côté du reblochon, le doigt doit s'enfoncer un peu)
    200 g d' oignon émincés
    200 g de lardons fumés
    1 kg de pomme de terre
    1 gousse d' ail

    Préparation
    Temps total : 1h15

    Préparation :15 min
    Cuisson : 1 h

    Étape 1
    Eplucher les pommes de terre, les couper en dés, bien les rincer et les essuyer dans un torchon propre.

    Étape 2
    Faire chauffer l'huile dans une poêle, y faire fondre les oignons.

    Étape 3
    Lorsque les oignons sont fondus, ajouter les pommes de terre et les faire dorer de tous les côtés.

    Étape 4
    Lorsqu'elles sont dorées, ajouter les lardons et finir de cuire. Éponger le surplus de gras avec une feuille de papier essuie-tout.

    Étape 5
    D'autre part, gratter la croûte du reblochon et le couper en deux (ou en quatre).

    Étape 6
    Préchauffer le four à 200°C (thermostat 6-7) et préparer un plat à gratin en frottant le fond et les bords avec la gousse d'ail épluchée.

    Étape 7
    Dans le plat à gratin, étaler une couche de pommes de terre aux lardons, disposer dessus la moitié du reblochon, puis de nouveau des pommes de terre. Terminer avec le reste du reblochon (croûte vers les pommes de terre).

    Étape 8
    Enfourner pour environ 20 minutes de cuisson.

    Pour la cuisson des pommes de terres, nous avons procéder différemment, non à la poele mais dans une cocotte avec de l'eau !

    Une fois de plus on a très bien mangé dans une bonne ambiance d'entraide et de convivialité ! Je n'ai hélas pas de photos des plats qu'on a réalisé à vous proposer car on n'a pas pensé à les photographier et donc je mets juste des photos du Net.

    A bientôt !

     


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  • Le film de 1925 de Serguei Eisenstein a longtemps une mauvaise presse du fait qu'il s'agit d'un film de propagande voulu par les Soviétiques et qui commémore des évènements historiques pour les 20 ans de la première Révolution Russe, celle de 1905. Puis ce long-métrage fut "réhabilité" et reconnu pour sa valeur artistique et même choisi en 1958 comme le meilleurs film de tous les temps par 117 critiques internationaux ! Il fait désormais partie du patrimoine cinématographique mondial.

    De quoi s'agit-il ? Ce film muet et en N&B raconte la révolte en 1905 des marins du cuirassé Potemkine contre les officiers du Tsar suite à une histoire de soupe à base de viandes avariés. Il se dégage une certaine émotion du film, à l'image de ce mausolée consacré à la première victime parmi les marins mutinés, Vakoulintchouk, qui va permettre de rallier les habitants d'Odessa à la cause de l'équipage du navire.

    Le film peut être vu comme une succession de tableaux, film découpé d'ordinaire en cinq parties. La plus marquante étant sans doute "L'escalier d'Odessa" ou sur un escalier qui semble interminable, la garde impériale tire sur la foule des civils - avec une scène restée mythique du landau qui dévale ses escaliers à tel point que j'en avais entendu parler avant même de visionner le film ! Et au passage on voit que les Puissants et les dictateurs n'ont pas attendu Macron et les Gilets jaunes pour réprimer le peuple dans le sang !

    La mutinerie du Potemkine eut lieu le 14 juin 1905. Le film se termine lorsque l'équipage rallie les marins des 12 navires venus l'affronter. Finalement  ce film servira l'URSS en montrant la révolte du point de vue des insurgés et en la considérant comme précurseurs de la Révolution d'Octobre 1917 !

    Tout bon cinéphile épris de l'Histoire du 7ème Art se doit d'avoir vu cet incontournable !

    A bientôt !

     


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  • Charlie Chaplin et Buster Keaton sont deux légendes du cinéma muet. Le personnage du vagabond Charlot est resté dans toutes les mémoires avec des films comme La ruée vers l'or.

    Mais peu savent que le personnage apparait en 1914 dans un petit film de 6 minutes intitulé Charlot est content de lui (en VO, Kid Auto Races at Venice, Cal.). Le film se passe pendant une authentique course de "caisses à savon" et Chaplin a tourné durant cet évènement avec son équipe. Son but était de tester la réaction du public - ici ce ne sont ni des acteurs, ni des figurants mais des vraies gens - face à sa nouvelle création de personnage vagabond !

    Charlot arbore ici sa canne et son chapeau ainsi que sa démarche typique et joue les trouble-fêtes joyeux, se plante devant les caméras des reporters présents sur la course et perturbe leur tentative de filmer l'évènement. Il y a une dimension méta-filmique dans ce court-métrage, un film tourné dans le film.

    La prestation de Charlot fut improvisée et le tournage n'a duré que 45 minutes et la foule s'est parait-il bien amusée des pitreries de notre larron.

    Dans la réalité, la première apparition de Charlot est dans le film L'Etrange Aventure de Mabel, tourné avant. Mais comme cet autre film était plus long, plus long à monter, il n'est sorti que deux jours après Charlot est content de lui.

    Expérience concluante pour Chaplin, son nouveau personnage plait et on sera appelé à le revoir souvent dans de nombreux films !

     A bientôt !


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  • Le récit adapté de Victor Hugo, le chef d'oeuvre de la littérature romantique, trouve son dénouement dans la Deuxième Epoque du film de 1958 de Jean-Paul Le Chanois, Les Misérables.

    Les petites destinées individuelles sont généralement balayées dans le flux de la Grande Histoire et ici il s'agit de la Révolution de 1832 qui emmène Marius, dans les pas d'Enjolras - joué par Serge Reggiani, Eponine et Gavroche sur les barricades dans les rues de Paris. Entre temps Marius et Cosette se sont épris l'un de l'autre au grand désespoir d'Eponine.

    Dans l'acte final, Valjean va trouver la rédemption en sauvant la vie de Marius lors d'un périple dans les égouts fétides de Paris qui s'apparente à un voyage aux enfers, suivi d'une renaissance. L'union de Cosette et Marius va pouvoir être célébré et le personnage magistralement incarné par Jean Gabin s'efface, devenu un vieil homme.

    Mention spécial à Javert qui pris de doutes pour la première fois de sa vie, réussit sa sortie en se jetant dans la Seine.

    Je voudrais terminer ce billet en mentionnant ce qui paraitra sans doute des évidences aux cinéphiles avertis mais Les Misérables, le film de Le Chanois marque un peu la fin d'une époque, celle du cinéma de grand-papa qui puisait ses sources et son inspiration dans le théâtre et la littérature, avec des épopées d'ampleur dans de grands décors ou en studios . C'est une nouvelle génération qui entend bien tout révolutionner qui arrive au début des années 1960 avec des films comme Les 400 coups  ou  A bout de souffle,  des réalisateurs de ce que l'on a appelé la Nouvelle Vague. J'en parle ici dans d'autres articles et vous y renvoie !

    Reste que Les Misérables demeure un monument tragique, une leçon sur la nature humaine teintée de tristesse et d'espoir.

    A bientôt !


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  • Le Bossu  est un roman-feuilleton de Paul Feval en 1857 et a vu près d'une dizaine d'adaptations ciné dont la plus connue et la plus diffusée et rediffusé à la télé est celle sorti en France en 1960 avec Jean Marais accompagné de Bourvil, réalisé par André Hunebelle !

    Le roman et le film se déroulent sous l'Ancien Régime et le récit commence au moment où Philippe de Gonzague  - joué par François Chaumette - convoite les titres et biens de son cousin Philippe de Nevers - joué par Hubert Noel. Ce dernier s'est marié secrètement à la fille de Monsieur de Caylus, Isabelle - jouée par Sabina Sesselmann/Selman (qui joue aussi sa fille Aurore) et a eu un enfant avec elle. Après plusieurs tentatives, Gonzague tue son cousin Nevers en parfait lâche d'un coup de fleuret dans le dos !

    Henri de Lagardère - interprété par Jean Marais - va prendre la défense des intérêts de Nevers et fuir avec son enfant, Aurore, pour la protéger alors qu'elle est encore bébé. Son laquais Passepoil l'accompagne dans ses aventures - joué par Bourvil. Evidemment Gonzague fait porter le chapeau à notre chevalier Lagardère qui se retrouve accusé à tort du meurtre de Nevers et d'avoir kidnappé sa fille !

    Nos héros échappent à divers traquenards dans un film de la tradition du genre Cape et d'Epée. Les années passent et dans un deuxième temps, vient le moment de la riposte. Apparait alors un mystérieux bossu !

    De l'action, des grands sentiments, des personnages archétypaux et manichéens forment l'essence de ce film ! Dans les années 1960, le film de Cape et d'Epée comme mentionné plus haut est, comme le Western aux USA, très à la mode ! Avec Jean Marais et Bourvil qui se retrouvent ensemble dans la même configuration dans un autre film très similaire la même année 1960, je veux bien sûr parler du film Le Capitan  du même réalisateur André Hunebelle (à se demander si les deux n'ont pas été tournés en même temps pour réduire les coûts de production ?).

    Quoi qu'il en soit à la fin du Bossu, les méchants sont punis et Lagardère épouse Aurora qui est devenue une femme entre temps et est tombé amoureuse de son sauveur avec qui fort heureusement elle n'entretient aucun lien de parenté, juste une grande différence d'âge qui n'est même pas évoqué et ne semble gêner personne à part moi !?

    A bientôt !

     


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  • Les dialogues de Michel Audiard pour le cinéma sont restés célèbres ! On a le "les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait" (dont Macron et sa clique de mafieux semblent avoir fait leur devise), "Touche pas au grisbi, salope !" ou "je vais l'éparpiller aux quatre coins de Paris façon puzzle" ! Toutes ces répliques mentionnées viennent d'un film tout aussi fameux de Georges Lautner, Les Tontons flingueurs sorti en 1963, en N&B puis en version colorisée !

    Il s'agit de l'adaptation du roman Grisbi or not grisbi publié en 1955 par Albert Simonin, dernier tome de sa "Trilogie de Max le Menteur". Les adaptations cinématographiques des trois tomes de cette trilogie sont indépendantes et ne présentent pas le caractère de continuité des romans. Avec Les Tontons flingueurs, on a là le plus célèbre film de Lautner !

    A la distribution, on retrouve des "tronches" ; Lino Ventura joue Fernand Naudin qui vient s'occuper de l'héritage du Mexicain, une figure importante du Milieu à la tête d'un vaste Empire criminel qui brasse prostitution, jeux d'argent et vente d'alcools, Bernard Blier et Jean Lefebvre jouent les Frères Volfoni, respectivement Raoul l'excité et Paul le calme, Francis Blanche et Maitre Folace, le notaire du Mexicain,  Robert Dalban est Jean le majordome, ex-cambrioleur de coffres-forts, Sabine Sinjen est la très fantasque et indisciplinée mais brillante et attachante Patricia la fille du Mexicain et Claude Rich est Antoine Delafoy, l'insupportable petit-ami de celle-ci et compositeur d'avant-garde !

    Fernand gère désormais une honnête affaire d'engins de chantier à Montauban mais "replonge" pour le Mexicain et sait donner du poing dont Raoul Volfoni, un des grands ressorts comiques du film par contraste avec son frère fait les frais ! Le personnage de Lino Ventura devra mater la rebellion qui couve dans les rangs des lieutenants du Mexicain, aussi à coups de silencieux  mais le plus dur est peut-être pour lui de cadrer Patricia !

    Le film est franchement hilarant et c'est une comédie qui détourne les codes du film noir (là où le roman dont il est adapté était plus sombre). Ca part un peu puis carrément en vrille à partir de la scène de la réunion dans la cuisine autour d'une bouteille de "vitriol". C'est complétement délirant avec la scène de fusillades à coups de silencieux autour de la maison familiale ! Le tout haussé encore par les dialogues de Michel Audiard mentionnés au début de cet article ! J'adore ! Un film culte et pas pour rien !

    Bref on rigole bien et on passe un moment délicieux !

    A bientôt !

     


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  • La Guerre des boutons, film d'Yves Robert, en N&B, sorti en 1962 est la seconde adaptation du roman éponyme de Louis Pergaud, publié en 1912 - après le film La Guerre des gosses de Jacques Daroy et Eugène Deslaw en 1936. Yves Robert nous propose ici un voyage dans nos campagnes et dans le monde de l'enfance. On est ici dans une République des Enfants !

    Les rivalités entre les enfants de Longeverne et ceux de Velrans se déroulent en pleine campagne et c'est au camp qui mettra la raclée à l'autre. Lebrac, un des plus grands, est le meneur des momes de Longeverne, joué par André Tréton et ceux de Velrans par l'Aztec - joué par Michel Isella. On a aussi l'irremplacable Petit Gibus - joué par Martin Lartigue qui "si il aurait su, n'aurait pas venu".

    Les batailles rangées entre les deux communautés de gamins se terminent généralement par des humiliations - j'ai pu constater que dans le monde réel, les enfants sont des vermines entre eux - mais ici ça ne va jamais très loin : on prend les boutons des habits des adversaires pour les faire rosser par leurs parents !

    C'est alors que Lebrac a l'idée de se bagarrer en tenue d'Adam pour ne pas se faire dépouiller ! Les gosses de Longeverne remportent alors une série de victoires éclatantes qui leur permet d'accumuler un "trésor de guerre" de boutons et de bretelles !

    Les adultes se tiennent à l'écart de toutes ces chamailleries. On a  l'instituteur de Longeverne, joué par Pierre Trabaud et les parents dont les pères, joués par MJean Richard, Michel Galabru, Jacques Dufilho ou encore Pierre Tchernia ! A la fin, craignant une rouste, Lebrac fait une fugue et finit en pension  - dans le même établissement que L'Aztec ! Les deux gamins s'empoignent alors amicalement pas pressés de devenir adultes !

    Un film plein de gaieté, témoin d'une France rurale de l'ancien temps quand il y avait encore des foules de gosses dans les villages depuis devenus des déserts. En ce moment, je rédige d'ailleurs des nouvelles sur ce monde de la campagne de mon enfance !

    Ce film a obtenu le Prix Jean Vigo 1962 !

    Je me souviens aussi que dans les années 1980 une BD était parue dans Pif Gadget, dans ses BD Blocs - qui adaptait ce récit. Et autre anecdote amusante, en Classe de Seconde au Lycée, ma prof de Français n'avait pas corrigé ma copie d'une interrogation sur Le Grand Meaulnes que je n'avais pas lu m'étant trompé dans le planning de lecture et que j'avais confondu avec La Guerre des boutons. Seuls points communs : deux romans sur la jeunesse écrit à la même période !

    A bientôt !

     


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  • Les papilles sont à la fête avec nos Ateliers cuisine dans mon Foyer ! Cette fois-ci nouvelle séance du mardi soir, tous les 15 jours, avec Manuella, Frédéric, Damien, Jean-Marie et moi encadrés par Estelle en solo ! La semaine précédente, nous avons convenu du menu et cette fois-ci on part pour le Mexique avec Old El Paso, non pas avec des Tacos comme j'avais annoncé mais des fajitas, de deux sortes, au poulet et à la viande de boeuf hachée !

    Tout de suite, sans plus attendre les recettes !

    Fajitas de poulet

    Je vous donne ici la variante poulet, pour l'autre recette il suffit de remplacer le poulet par de la viande hachée !

    très facile
    bon marché

    Ingrédients

    Version veggie
    poivre
    sel
    1 cuillère à café de cumin en poudre
    1 cuillère à café de chili en poudre
    6 cuillères d' huile
    2 oignons
    1 poivron vert
    1 poivron rouge
    4 blancs de poulet
    2 gousses d' ail
    20 cl de crème fraîche épaisse
    8 tortillas
    1 citron vert

    Préparation

    Temps total : 1h20

    Préparation : 20 min
    Repos : 30 min
    Cuisson : 30 min

    Étape 1
    Couper finement les blancs de poulet, presser le citron vert et écraser l'ail.

    Étape 2
    Dans un plat, mettre le poulet, arroser de jus de citron, puis verser 4 cuillères à soupe d'huile; saupoudrer de chili, cumin, sel et poivre.

    Étape 3
    Mélanger, couvrir et laisser reposer au frigo.

    Étape 4
    Préchauffer le four à 210°C (thermostat 7). Couper les poivrons en lanières, et émincer les oignons.

    Étape 5
    Faire chauffer 2 cuillères à soupe d'huile dans une poêle, mettre les oignons et les poivrons à blondir; garder au chaud.

    Étape 6
    Envelopper les tortillas dans une feuille alu ,et les faire chauffer 10 min au four.

    Étape 7
    Egoutter les morceaux de poulet et les faire dorer. Dès qu'ils sont colorés, les arroser avec la marinade, couvrir et laisser mijoter 5 min.

    Étape 8
    Disposer la viande, les légumes et les tortillas dans un plat différent; et dans une coupelle, verser la crème. Ainsi, chacun garnira à sa convenance.

    A déguster bien chaud !

    Puis vient le dessert avec des iles flottantes sur une crème anglaise !

    Îles flottantes

    Préparation

    Temps total :  55 min

    Préparation : 13 min
    Repos : 7 min
    Cuisson : 35 min

    Étape 1
    Faire bouillir le lait avec la gousse de vanille fendue dans la longueur et en ayant préalablement gratté la gousse.

    Étape 2
    Laisser infuser la préparation 5 minutes, puis retirer la gousse.

    Étape 3
    Séparer les jaunes d'oeufs et les battre avec 80 g de sucre.

    Étape 4
    Ajouter le lait chaud puis remettre sur feu doux pour faire épaissir le mélange. Agiter sans arrêt avec une cuillère en bois et sans faire bouillir la crème. La crème est prise lorsque la mousse blanche en surface disparaît.

    Étape 5
    Mettre au réfrigérateur une fois la préparation refroidie.

    Étape 6
    Dans une grande casserole, mettre 2 l d'eau à bouillir.

    Étape 7
    Monter les blancs en neige avec une pincée de sel et ajouter doucement 30 g de sucre.

    Étape 8
    Former des boules de blancs d'oeuf avec deux cuillères à soupe et les faire cuire toutes les faces dans de l'eau bouillante.

    Étape 9
    Compter 1 min et égoutter sur papier absorbant.

    Étape 10
    Dorer les amandes à la poêle.

    Étape 11
    Faire un caramel blond avec le sucre en morceaux, un filet de citron et 2 cuillères à soupe d'eau.

    Étape 12
    Mettre la crème dans un plat creux. Y déposer les blancs puis décorer avec des filets de caramel et un peu d'amandes.

    Voilà tout ce qu'il faut pour un bon repas pas cher et facile à préparer !

    Je vous dis à la prochaine fois !

     


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  • Le roman de Victor Hugo Les Misérables est un monument de la littérature française, roman historique, roman d'amour, roman populaire. Il avait déjà été adapté au cinéma dans les années 1930 - en 1934 très précisément -  et Jean-Paul Le Chanois en donne une nouvelle version sur les écran en 1958, en deux "Epoques" et je vais vous parler ici de la première partie ! Cette nouvelle adaptation - et qui ne sera pas la dernière car par la suite Lino Ventura et Gérard Depardieu endosseront le rôle de Jean Valjean - est pour son réalisateur, Jean-Paul Le Chanois "l'aboutissement de sa carrière". Le film est une des quatre coproductions d'alors avec la République Démocratique Allemande (l'Allemagne communiste) et la seule qui fut véritablement un succès ! Bref vous aurez compris que c'est un film d'ampleur ! Les dialogues additionnels sont de René Barjavel qui a collaboré à  plusieurs films à cette époque - dont certains déjà chroniqués sur ce blog mais ne l'ai pas mentionné !

    Jean Gabin incarne Jean Valjean et lui prête tout son imposante stature et sa présence, et il en a ! Je ne reviendrai pas sur l'histoire de Valjean assez connue sinon brièvement ! Sitôt libéré du bagne, l'ancien forçat vole l'argenterie de Monseigneur Myriel - joué par Fernand Ledoux et l'ecclésiastique fait alors une chose qui va surprendre Valjean : il lui achète son âme pour le prix des deux chandeliers !

    Par la suite, Valjean n'a de cesse que de se racheter en devenant Monsieur Madeleine, l'honorable industriel et maire bienfaiteur de Montreuil-sur-Mer. Sa rédemption, il l'aura plus tard par le biais de Fantine - jouée par Danièle Delorme - et de sa fille Cosette - jouée tour à tour par Martine Havet (enfant) et Béatrice Altariba (jeune fille).

    On a aussi Bernard Blier qui joue l'inflexible, incorruptible et psychorigide Javert pour qui il y a les honnêtes gens et la racaille ! En réalité Javert est un rempart de l'ordre bourgeois.

    Ensuite on a la famille Thénardier dont le père est incarné par un Bourvil à contre-emploi et plus inquiétant qu'à l'habitude. Dans la famille on a le célèbre gamin des rues Gavroche Thénardier - joué par Jimmy Urbain et l'inoubliable Eponine Thénardier, un des personnages les plus complexes du roman - jouée par Silvia Monfort, dont je tiens à souligner le passé de Résistante contre les nazis, son action pour le théâtre populaire et à cette époque la compagne de Le Chanois.

    Enfin, on nous introduit le jeune idéaliste sans-le-sou et étudiant en Droit Marius Pontmercy, fils d'un officier d'Empire - joué par Giani Esposito !

    Dans cette Première Epoque, Valjean prend Cosette sous son ailes et ils se réfugient dans un couvent à Paris tandis que les évènements révolutionnaires de 1830 qui vont instaurer la Monarchie de Juillet s'enclenchent ! Il parait que le film prend des libertés par rapport au roman mais je ne saurais vous le confirmer car à mon grand dépit n'ai pas (pour le moment) lu le roman de Hugo !

    A bientôt pour la Seconde Epoque ! Tout est en place !


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  • En 1956, la jeune Brigitte Bardot crée le scandale dans un film où elle dévoile toute sa féminité,  Et Dieu...créa la femme, film de Roger Vadim, l'époux de la jeune actrice qui célèbre ici sa femme !

    Le film va déchainer des cascades de sentiments entre passion, idôlatrie et coups de foudre pour certains, indignation, colère et haine pour d'autres. Vue précédemment dans Le Trou normand  avec Bourvil puis dans un petit rôle dans Si Versailles m'était conté...  de Sacha Guitry, la carrière de celle qu'on appellera bientôt B.B. décolle avec ce film de Vadim.

    Bardot joue Juliette Hardy dans ce film, une jeune femme qu'on a sorti de l'orphelinat, fille facile et pas farouche qui fait tourné la tête des hommes dont celle de l'homme d'affaires Eric Carradine - joué par Curd Jurgens qui veut construire un casino à Saint-Tropez et tombe amoureux de la jeune fille.

    Pour construire son établissement, Carradine doit racheter un terrain aux trois frères Tardieu qui fréquentent Juliette. Le premier des frères est Antoine - joué par Christian Marquand - qui sort le premier avec Juliette, se moque d'elle la considérant comme une fille légère mais deviendra son amant ! Le second frère est Michel  - interprété par Jean-Louis Trintignant avec qui la jeune femme se mariera un peu par dépit et le troisième frère est Christian Tardieu, le plus jeune, joué par Georges Poujouly.

    Juliette est une femme fatale qui va faire naitre une rivalité entre Antoine et Michel tandis que Carradine s'associe aux frères Tardieu en leur proposant des parts dans son établissement ! Juliette, femme désirée par tous les hommes, a peur paradoxalement de ne pas être aimée !

    Une des scènes les plus célèbres du film est celle à la toute fin où Bardot/Juliette danse sur un mambo de façon sensuelle et lascive, oubliant ses soucis et se laissant emporter par la volupté !

    A la fin un espoir est perdu pour le mari délaissé, Michel, alors que sa femme semble enfin se rapprocher de lui !

    Ce film est aussi un classique du cinéma de l'immédiate après-guerre alors que la société entrait dans les 30 Glorieuses et se laissait aller à plus de légèreté !

    A bientôt  !

     


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  • Quittons un peu le cinéma des années 50 pour revenir sur le manga des années 2020 avec la suite de Dragon Ball Super dont le tome 21 vient de sortir et qui s'intitule "Confrontation avec le Dr Hedo".

    Qui est le Dr Hedo ? Et bien c'est un génie du mal, un savant fou et surtout le petit-fils du Dr Gero, affilié à l'armée du Red Ribon (Armée du Ruban Rouge en VF, mais qui garde son nom en anglais bizarrement dans le manga) et c'est le Dr Gero qui avait conçu notamment C-17 et C-18, les cyborgs et surtout Cell ! Pour le plus grand malheur à venir de nos héros, le Dr Hedo a gardé en tête les travaux de son ancêtre et compte créer les cyborgs les plus puissants possibles !

    Dans ce tome 21, Son Goku et Vegeta sont absent et sont partis s'entrainer chez Beerus (on ne voit que Goku et Broly dans les dernières pages) et ce sont Trunks, Goten et Mai qui sont mis en avant, du temps de leurs années lycée. Trunks a récupéré précédemment un CD du Dr Hedo dont il ne sait pas qu'il contient les données pour concevoir un Cell Max ! Nos deux ados jouent au super-héros sous les noms de Saiyaman X1 et Saiyaman X2.

    Le Dr Hedo va bien sûr leur envoyer des cyborgs pour récupérer le CD, mais il n'a que des cyborgs de base, des zombies sous la main au début puis des créations de plus en plus puissante comme Béta-1, puis le Dino-Cyborg et encore plus tard après une ellipse de quelques mois Gamma 1 et 2 ! Il a aussi des insectes-cyborgs miniaturisés dont une guêpe qui donnera bien du fil à retordre à Krilin qui est devenu entre-temps officier de police !

    En réalité les tomes présents, après l'arc Granola, de DBS mènent à et reprennent ensuite l'intrigue du film Dragon Ball Super : Super Hero et on pourra juger ça dommage et considérer que c'est une perte de temps car ça n'apporte rien de neuf ! Au moins ça canonise le film !

    Krilin et la police veulent empêcher l'Armée du Red Ribon de contacter le Dr Hedo mais ils le font quand même par la suite et le savant maléfique qui veut épurer ce monde corrompu mene ensuite des travaux dans la base secrète de cette organisation.

    Dans le même temps, Piccolo entraine Pan, la fille de Gohan et Videl alors que la gamine n'a que 3 ans afin d'en faire une bonne combattante. C'est ensuite que Piccolo est attaqué par Gamma 2 qui le croit mort ce qui permet à notre héros à la peau verte, notre Namek de remonter jusqu'à sa base caché et à découvrir les plans des méchants et notamment que Cell Max, plus puissant que le Cell de jadis, est en train d'incuber ! Il part ensuite avertir ses amis pour mobiliser la Z-Team ! La suite au prochain tome !

    A bientôt !

     


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  • Le film 1er au box-office français en 1954 est un projet de grande ampleur, qui n'a rien à envier aux super-productions américaines et comme elles en couleurs ! Il s'agit de Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry !

    Le film est une fresque historique pour laquelle Sacha Guitry, esprit à l'inventivité inépuisable, auteur de 124 pièces de théâtre, d'une trentaine de livres, autant de disques, des centaines d'articles de presse et 38 films a mis les petits souliers dans les grands ! On retrouve à l'écran un casting exceptionnel pour ce récit qui compte toute la crème des acteurs de l'époque : George Marchal, Jean Marais, Gérard Philipe, Edith Piaf, Jean Richard, Bourvil, Brigitte Bardot, Annie Cordy ou Tino Rossi !

    Après la Seconde Guerre mondiale le Château de Versailles - de nos jours le monument français le plus visité par les touristes, avec la Tour Eiffel et le Mont Saint-Michel - était alors  abandonné et en mauvais état. Guitry fait partie de ceux qui veulent lui redonner son prestige en aidant à une collecte de fonds avec son film à succès !

    On passe en revue dans ce film les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI et on croise tous les personnages de ce temps : Henri IV, Madame de Montespan, Racine, Colbert, Vauban, Molière, Bossuet, Madame de Sévigné, D'Artagnan, Madame de Maintenon, Fénelon, Madame de Pompadour, Fragonard, Voltaire, Rousseau, Benjamin Franklin, Rivarol, Marie-Antoinette, Fersen, le Cardinal de Rohan, Beaumarchais, Robespierre, Napoléon, Louis-Philippe, Clémenceau, bref toutes les personnalités importante sur trois siècles.

    Et bien évidemment le film est en totalité tourné à Versailles !

    Le Glorieux Règne du Roi-soleil, le Classicisme, l'Affaire des Poisons, l'Affaire du Collier de la Reine et pour finir la Révolution ! Beaucoup d'évènements mais le film dure 2 heures 48 donc on a le temps de tout évoquer !

    Avec ce film, Sacha Guitry témoigne de son amour pour la France et pour l'Histoire de notre pays ! Par la suite,  inspiré par cet énorme succès, le réalisateur filmera deux autres épopées historiques : Napoléon  (1955) et  Si Paris nous était conté... (1956).

    Ca vaut vraiment le détour, un film qui allie divertissement et cours d'Histoire !

    A bientôt !

     


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  • J'ai déjà parlé du Salaire de la peur sur ce blog mais dans un article sur le roman de Georges Arnaud et j'avais brièvement mentionné le film d'Henri-George Clouzot. Je vais cette fois m'attarder plus sur le film Le Salaire de la peur, qui est un classique du cinéma français, en N&B, sorti en 1953 et qui a alors réussi l'exploit de décrocher la même année, en la Palme d'Or au Festival de Cannes (et en plus le Prix d'interprétation masculine pour Charles Vanel) et le Lion d'Or au Festival de Berlin !

    On a ici un film sombre qui commence dans la crasse et finit dans le drame ! Des mauvais garçons sont piégés, desoeuvrés et sans le sou à Las Piedras une bourgade désolée et pauvre d'Amérique Centrale. Ils souhaitent tous gagner assez d'argent pour prendre l'avion et partir de là mais sont tous au chômage ! Parmi ces hommes, il y a Mario, un Corse joué par Yves Montand qui va se lier avec Jo - joué par Charles Vanel - qui se présente comme un mafieux mais la baudruche va vite se dégonfler !

    Une opportunité d'empocher le pactole va finir par se présenter car un pipeline de la S.O.C. - Southern Oil  Company, l'exploitant de pétrole du coin, va exploser et se transformer en puissant geyser de flammes. Le responsable, Bill O'Brien, interprété par Williams Tubbs - qui est une ancienne connaissance et compère de combines de Jo est bien embêté pour éteindre l'incendie puis va opter pour la solution de souffler le feu avec de la nitroglycérine. Mais pour se faire, il veut véhiculer les jerricans de liquide explosif sur des routes cahoteuses et donc peu sur, la nitro pouvant exploser avec les conducteurs des deux camions qui vont la transporter au moindre choc !

    Finalement, quatre chauffeurs sont sélectionnés : Mario, Jo, Luigi - joué par Folco Lulli et Bimba - joué par Peter van Eyck. Et Linda, la serveuse du coin, rôle tenu par Vera Clouzot, l'épouse brésilienne du réalisateur depuis 1950, disparu très tôt en 1960, ne parviendra pas à convaincre Mario qu'elle aime de ne pas se lancer dans cette mission suicide !

    Abordons maintenant les différences avec le roman, bien que ma lecture du livre date un peu ! La grande partie du récit en roman ou en film raconte les divers obstacles sur le chemin des deux camions ! Dans le roman, le chauffeur remplacant, Smerloff, sabote les freins d'un des camions. Si Smerloff est bien présent et évincé dans le film, nul mention d'un sabotage éventuel. De plus je ne me rappelais pas que dans le livre, le quotidien de tous ses hommes à Las Piedras était aussi détaillé ! On a ici presque 1 heure de film avant l'explosion du puit de pétrole. Et autre détail important dans le roman Mario s'appelle Gérard et Jo est Johnny.

    Un des quatre conducteurs va parvenir au bout du voyage en livrant la nitro puis être rattrapé par le destin à la toute fin du film, à cause d'une imprudence particulièrement stupide ! On nous a fait miroité un happy end mais même si je n'avais pas lui le roman, vue l'ambiance générale du film je savais pertinemment que ça se terminerait très mal !

    A bientôt !

     


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  • Alors que la Guerre froide fait trembler la planète, un sympathique film de Julien Duvivier, Le petit monde de Don Camilo, sorti en 1952, retranscrit l'opposition  - et la réconciliation finale - entre les Rouges et les Noirs à travers le conflit hilarant d'un curé bagarreur et d'un maire communiste. On retrouve à l'écran  l'emblématique Fernandel et la star italienne Gino Cervi dans cette coproduction  franco-italienne dans les rôles respectivement de Don Camillo et de Peppone. Un film que mon grand-père adorait et à qui je dédie cet article et un film que je considère comme un "Coup de coeur" de par ses personnages attachant et sa façon de régler les conflits par le compromis et les bons sentiments !

    Peppone, le communiste, vient d'être élu maire d'un village du Nord de l'Italie, dans la Plaine du Po. Cela agace fortement Don Camillo qui est en outre un interlocuteur privilégié de Jésus à qui le Christ parle ! Notre prêtre et notre maire ne perdront pas une occasion de se chamailler comme des gamins, s'envoyant coups de batons ou de bonnes baffes mais au final, ces deux hommes-là, rapprochés dans le maquis durant la Seconde Guerre mondiale, s'apprécient et s'estiment à leur juste valeur, on peut même dire que dans le fond ce sont deux amis qui partagent le même désir de faire le bien du peuple, seulement ils s'opposent sur les méthodes à employer.

    On a là un bel instantanée de la société au début des années 1950, une vraie réussite et un film plein de tendresse qui aura en tout 5 autres suites.  Cette comédie suscitera en son temps la colère des partis politiques mais aura un vrai plébiscite populaire en étant 1er au Box-office français en  1952 avec en plus 13 millions d'entrées en Italie ! Le moindre petit rôle y est très travaillé, film en N&B encore et dont le personnage de Don Camillo, curé de Brescello, vient d'une série de nouvelles humoristiques, crées à partir de 1948 par l'écrivain italien Giovannino  Guareschi.

    Et donc  le film se termine par une Grande Réconciliation entre les parties opposées avec l'inauguration conjointe de la Maison du Peuple de Peppone et la Cité-Jardin de Camillo, ainsi que le mariage des Roméo et Juliette du village ! Un bel appel à la tolérance et à la compréhension mutuelle pour un film plein de bonnes valeurs positives et qui met du baume au coeur en ces temps difficiles !

    Bref je recommande absolument ce film !

    A bientôt !

     


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  • Je vous emmène maintenant dans un univers med-fan post-apocalyptique avec le jeu de l'éditeur Matagot appelé à devenir un classique, Aeon's End. Il s'agit d'un jeu de deck-building de type coopératif pour jusqu'à 4 joueurs qui incarnent des mages qui doivent repousser une Némésis pour protéger le village de Gravehold.

    Au départ, vous disposez d'un certain nombre de cristaux qui vont vous donner de l'éther pour acheter d'autres cristaux et augmenter votre capital d'éther car c'est l'éther qui va vous permettre d'agir !

    Aeon's End - Matagot

    Avec cet éther vous pourrez ouvrir ou stabiliser des brèches dimensionnelles et acheter des sorts ou des reliques. Vous devez ensuite jouer les sorts sur les brèches en les préparant puis en les lancant au tour suivant. C'est ainsi que vous pourrez occasionner des dégats à la Némésis et aux légions de monstres qu'elle invoque. Vous gagnez quand la Némésis n'a plus de points de vie et vous perdez quand votre village, Gravehold perd aussi tous ses points de vie !

    Il faut donc jouer intelligemment en coopérant avec les autres joueurs ! Vous avez 5 cartes dans la main que vous mettez ensuite dans votre Défausse puis dans la pioche ! Votre Deck va donc augmenter de taille et n'est jamais mélangé.

    C'est un très bon jeu, très immersif et aux mécanismes bien rodés ! Pour peu qu'un des joueurs ait lu toutes les régles, il n'aura aucun mal à les expliquer aux autres et elles sont simples à retenir car assez répétitives ! A vous d'élaborer vos stratégies et combos ensuite !

    J'ai fait une partie à 4 joueurs, par un beau samedi, avec mes camarades Gautier, Nicolas et Pierre et ce fut très disputé mais on a réussit à vaincre la Némésis - ce qui ne fut pas simple ! - mais on a particulièrement bien joué même si par moments, on a eu chaud aux fesses ! On doit remettre ça un prochain samedi avec une autre Némésis !

    Un bon jeu pour passer d'agréables moments !

    A bientôt !


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  • Frédéric Lenoir nous livre avec Jung, un voyage vers soi un très intéressant et très bien conçu ouvrage de vulgarisation pour qui voudrait se lancer dans l'oeuvre propre de Carl Gustav Jung, le psychiatre zurichois,  fils spirituel puis ennemi de Sigmund Freud.

    En France, on connait et on jure davantage par Freud  alors que Jung est plus enseigné dans le monde britannique. Pourtant là où Freud fait preuve d'un pessimisme sur la nature humaine qu'il ne pense qu'en terme de perpétuel déchirement intérieur, Jung est plus positive et plaide pour la réalisation du Soi. On lui doit des concepts comme les archétypes, l'anima et l'animus et l'inconscient collectif.

    Pour ma part, j'aime beaucoup la pensée de Jung . Parmi ses différences avec Freud, j'en mentionnerai deux essentielles? Tout d'abord pour Jung la libido ne se borne pas à une origine dans la sexualité mais s'explique aussi par l'élan vital - thème emprunté à Henri Bergson - et à la recherche de sens que poursuit tout être humain. Et aussi pour Jung, l'inconscient n'est pas constitué que d'affects négative mais contient aussi pleins  de choses positives.

    Jung théorise le Soi qui comprend le moi, la conscience, l'inconscient personnel et l'inconscient collectif. L'homme a une tendance naturel à s'auto-réaliser. L'inconscient collectif est l'ensemble des images propre à l'Humanité et inclus les archétypes qui sont des concepts vides qui prennent telle ou telle signification en fonction du vécu de la personne. ils sont l'interface entre notre monde psychique et le monde physique et responsables des synchronicités, quand deux évènements, sans lien de causalité surviennent à b rèves échéances et prennent sens pour la personne.

    Jung a passé toute sa vie à étudier les rêves, ceux de milliers de ses patients, a recouru à l'imagination active aussi. Grand érudit, certes un peu confus dans ses écrits où il passe du coq à l'âne, il s'est penché sur les mythes, sur l'alchimie ou encore sur les religions qu'il s'agisse du Christianisme ou des religions d'Orient.

    Pour le psychiatre zurichois, là ou Freud voit en la religion une névrose, il y voit un moyen de trouver du sens, un outil pour se réaliser et pense qu'il existe en chacun de nous un besoin religieux ancré dans notre esprit. Nous avons une "'image de Dieu" en nous et aussi parce que nous baignons dans des civilisations imprégnés par le religieux. Il va jusqu'à dire que les gens religieux sont plus heureux, ceux qui ont une vie spirituel dans nos civilisations matérialistes.

    Pour la réalisation de Soi, Jung, père du développement personnel et de la psychologie positive parle de langages (les rêves, les images,, les mythes) et de procédé. Sa pensée en ce domaine  est circulaire et pour se réaliser il faut rendre conscients sa persona, son ombre et son anima ou animus. il n'y a pas qu'une seule voie.

    Bref ça donne furieusement envie de se plonger dans l'oeuvre de Jung, ce que je vais essayer de faire si j'ai le temps. Je vous reparle aussi de spiritualité très prochainement.

    Je tiens à remercier Fred - pas Frédéric Lenoir, un autre Fred qui est mon voisin - qui m'a prêté ce livre que j'ai dévoré en 5 jours. Un voisin très intéressé par tout ce qui touche à la spiritualité.

    A bientôt !


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  • "En avant Fanfan la Tulipe, en avant la Tulipe en avant !"

    Parlons maintenant d'un grand film d'aventure des années 1950 dont le héros est resté célèbre au point d'avoir des récits en bandes-dessinées dans les années 1980 dans Pif  Gadget (récits que je ne lisais pas préférant largement Rahan), je veux bien sûr parler de Fanfan la Tulipe, film de cape et d'épée de Christian-Jaque, sorti en salles en 1952, en N&B et avec à l'écran le jeune premier trop tôt disparu Gérard Philipe dans le rôle-titre qui partage l'écran avec la très sensuelle Gina Lollobrigida dans le personnage d'Adeline la fausse bohémienne, fille du sergent-recruteur, ici dans son premier rôle notable et qui elle est décédée en janvier 2023, à  95 ans.

    L'intrigue se passe durant le règne de Louis XV, précisément pendant la Guerre de Sept ans mais Fanfan lui, qui se sait beau garçon, est plus occupé à courir les filles qu'à faire la guerre provoquant le courroux des pères des jeunes filles. Mais le conflit de ce temps rattrape Fanfan qui se fait berner par Adeline et rejoint une compagnie de soldats du Roi.

    Adeline a commis une fausse prédiction pour notre jeune héros, en se faisant passer pour une voyante, ce qu'elle n'est nullement et lui a promis la gloire et l'amour de la fille du Roi. Or la fille du Roi, Fanfan va croiser son chemin accompagnée de Madame De Pompadour - jouée respectivement par  Sylvie Pelayo et Geneviève Page. Fanfan va même tirer les deux nobles dames d'un mauvais pas en trucidant des brigands qui attaquent leur carrosse en se r"vèlant un bretteur hors-pair ! Dès lors l'idée de séduire Henriette de France ne va plus le quitter et elles vont alors lui remettre une tulipe en or et lui donner son sobriquet !

    Puis Fanfan arrive au camp militaire où on s'entraine entre deux batailles ! Il va provoquer l'hostilité de Fier-à-Bras, maréchal des logis - interprété par Noel Roquevert car il refuse de faire les exercices qu'il trouve stupides. Fier-à-bras est aussi un excellent escrimeur et les deux hommes s'affrontent dans un duel "amical" jusque sur les toits de la caserne.

    On suit donc dans ce film les péripéties que rencontre notre héros qui ne sert que son intérêt propre et profite de la vie ! C'est un rebelle dans l'âme qui sera condamné à mort par le Roi avec son nouvel ami Tranche-Montagne, un autre soldat - joué par Olivier Hussenot - pour s'être introduit dans la demeure de Louis XV - joué par Marcel Herrand - pour tenter de voir la princesse. Les deux compagnons se verront ensuite graciés mais uniquement parce que le Roi s'est mis dans la tête de mettre la belle Adeline dans son lit ! Adeline résiste au souverain et s'enfuit dans un couvent et ne saurait céder aux attentes royales d'autant qu'entre temps, elle est tombée amoureuse de Fanfan, un amour vite réciproque.

    De nouveaux duels à l'épée s'ensuivent, des courses poursuites à cheval et des batailles rangées au milieu de canonnades car la guerre reprend. Tout se terminera bien car par un jeu de circonstances, notre fine équipe va permettre de capturer l'Etat major ennemi, par un coup de chance involontaire pour être plus précis et ne pourrait-on mieux dire ! Fanfan est récompensé en épousant la fille du Roi ou plutôt sa "fille adoptive" car Louis Xv a entre-temps adopté Adeline ! Tout est donc bien qui finit bien !

    On a donc là un film haletant et rythmé qui ne se prend pas la tête et reste dans le pur divertissement ! A voir pour passer un bon moment !

    A bientôt !

     


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  • Les affaires reprennent et les fourneaux s'activent avec un nouvel Atelier Cuisine, notre rendez-vous tous les 15 jours, toujours avec Manuel, Frédéric, Jean-Marie, Damien et moi Sylvain, encadrés cette fois par la seule Estelle car Elise est souffrante et on lui souhaite un bon rétablissement !

    Cette fois-ci ma terre normande est à l'honneur avec des escalopes normandes, recette suggérée par Fred, un grand classique pour lequel on peut choisir la volaille, dinde ou poulet ! On a opté pour la dinde il me semble.

    Et en dessert un autre classique, un dessert glacé, une Banana Split ! Je dédié ce billet à ma défunte Tante Andrée qui quand j'avais 10 ans m'offrait quotidiennement le soir durant les vacances d'été en Corse, à Saint-Florent, des Bananas Split, des Chocolat Liégeois, des Pêches Melba et des Poires Belle-Helène au Salon de Thé/café du coin !

    Mais tout de suite les recettes !

    Escalopes à la Normande

    25 min
    facile
    bon marché

    Ingrédients

    1 cuillère à soupe de fond de veau
    4 escalopes de dinde
    50 cl de crème d'Isigny
    500 g de champignon
    4 cl de calvados
    20 cl de cidre (brut de préférence sinon le sucre ressort à la cuisson)


    Préparation
    Temps total : 25 min
    Préparation : 5 min
    Cuisson : 20 min

    Étape 1
    Faire cuire les escalopes de dinde et les faire flamber au calvados.

    Étape 2
    Dans une casserole, porter à ébullition le cidre et y ajouter une cuillère à soupe de fond de veau.

    Étape 3
    Laisser réduire de moitié.

    Étape 4
    Eplucher les champignons et les faire revenir dans une poêle.

    Étape 5
    Y ajouter le cidre et le fond de veau ainsi que la crème.

    Étape 6
    Incorporer les escalopes à l'ensemble et laisser réduire la sauce 5 minutes.

    Étape 7
    Servir avec un bon cidre.

    Mais bon, nous nous n'avons pas mis de calvados ou de cidre !


    Banana-split

    10 min
    facile
    moyen

    Ingrédients

    4 bananes
    glace vanille
    glace au chocolat

    20 cl de crème chantilly
    100 g de nappage chocolat

    Préparation

    Temps total : 10 min
    Préparation : 10 min

    Étape 1
    Mettre une banane dans chaque plat (de préférence de la même forme).

    Étape 2
    Placer ensuite 2 boules de glace puis napper de chocolat.

    Étape 3
    Ajouter quelques noisettes de chantilly !!!

    Comme vous le voyez, c'est une recette très facile à réaliser !

    Je vous donne rendez-vous très bientôt où on partira pour le Mexique avec une recette de Tacos et en dessert un autre classique, les ïles flottantes sur crème anglaise !

    Une fois de plus bon appétit et à bientôt !

     


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  • Caroline Chérie est un film de 1951 qui tient à la fois de la romance et de la fresque historique ! Le roman de Cecil Saint-Laurent se déroule durant la Révolution Française et est transposé à l'écran avec quelques moyens par Richard Pottier.Les dialogues sont de Jean Anouilh.

    Durant cette période agitée de l'Histoire de France, on suit le parcours romanesque de Caroline de Bièvre, une jeune aristocrate qui fête ses 16 ans le 14 juillet 1789, date de la Prise de la Bastille.  Caroline est une  héroïne d'une grande beauté - incarnée à l'écran par Martine Carol - et usant de volupté durant ces années-là pour manipuler quelques hommes et échapper aux périls dont la guillotine n'est pas le moindre.

    Mais même si elle est mariée à Georges Berthier, un noble qui est aussi parlementaire jacobin incarné par  Jacques Clancy, elle est éprise de Gaston de Sallanches, un autre aristocrate qui va s'engager dans l'armée de la République - interprété parJacques Dacqmine et rencontré dans un grenier alors qu'il était à l'origine destiné à la soeur de l'héroïne !

    On sait que de 1789 à la période de la Terreur, le vent tournait vite et tout ce casting est bientôt promis à l'échafaud et Caroline s'en tire un temps car Gaston la cache chez une autre de ses maitresses,  Mme de Coigny   - jouée par Marie Déa qui finira elle guillotinée. Caroline tente de fuir à Caen mais est violée par un postillon qui lui fait un odieux chantage. Voulant se réfugier chez sa nourrice, femme du peuple rancunière, notre demoiselle est arrêté et en attente de jugement par le tribunal révolutionnaire qui ne chôme pas à cette période !

    Puis Caroline finit dans la sinistre clinique du Docteur Belhomme  - joué par Raymond Souplex qui a monté une combine qui consiste à éloigner des aristocrates du couperet fatal si on lui verse un "loyer". Lieu sordide empli de lâcheté où on cherche des protecteurs et Caroline attachée à la vie ne fera pas exception !

    D'autres péripéties s'enchainent et Caroline chevauche vers la Bretagne. Elle croise la route des Chouans confrontés au terrible Général Hoche et devient la maitresse de Pont-Bellanger qui dirige ces réfractaires.

    Caroline est donc ballotée entre les Bleus et les Blancs. Retrouvera-t'elle l'amour de sa vie ? On a la réponse dans les toutes dernières minutes du film !

    Ce film fait partie d'une trilogie avec Un caprice de Caroline Chérie en 1952 et Le Fils de Caroline Chérie en 1954. Le dernier de ces films se fait sans Martine Carol car le personnage de Caroline n'apparait pas dans l'intrigue ! Puis on eut un remake en 1968 avec France Anglade qui succède à Martine Carol dans la peau de l'héroïne.

    Si vous êtes friands de ce genre de films, vous n'aurez pas pu ne pas noter les ressemblances avec la série de films Angélique, marquise des anges. Il y a en effet bien des similitudes ! Et de même, Martine Carol, icone glamour et héroïne romanesque à la ville entre suicide ratée et hypothétique enlèvement par l'ennemi public N°1 de l'époque, Pierrot le Fou, préfigure des actrices comme Brigitte Bardot qui va l'éclipser par la suite !

    Caroline Chérie est un film plaisant quoi qu'un peu long avec ses 2 heures 18. Comme les films de cette époque, il est en N&B. Je déciderai plus tard si je vous fais des résumés de ses deux suites et du remake.

    A bientôt !


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  • La Belle et la Bête est à l'origine un conte de Jean-Marie Leprince de Beaumont publié en 1756. Il y a eu au moins 4 versions au cinéma de cette oeuvre (1946, 1991, 2014 et 2017) sans compter toutes les autres oeuvres qui s'inspirent de son thème (mentionnons juste King Kong). après l'avoir visionné, la version de Jean Cocteau est de loin la meilleure, devant même le dessin animé de Disney ! D'ailleurs Walt Disney abandonna l'idée de produire ce film de son vivant en voyant le film de Cocteau.

    La Belle et la Bête  est donc aussi un célèbre film de Jean Cocteau, génie touche-à-tout, sorti sur les écrans des salles obscures en 1946, un grand classique du cinéma une fois de plus ! Le film est bien évidement en N&B ce qui ajoute à la magie du film.

    Ce film a une âme ! Il est doté d'un très fort pouvoir poétique ! Jean Marais endosse le rôle de la Bête ainsi que le maquillage qui va avec - et que je trouve magnifique - qui nécessita trois heures à chaque pose. Josette Day est la Belle qui vit avec son père, son frère Ludovic et ses deux soeurs Félicie et Adélaïde, deux garces dont elle est un peu à la manière d'une Cendrillon le souffre-douleur.

    Suite à une imprudence de son père, la Belle doit se rendre au château de la Belle et demeurer entre ses murs, pas vraiment captive mais pas vraiment livre non plus. Très vite la Bête s'éprend d'elle et il faudra plus de temps à la Belle pour découvrir ce qui se cache sous l'horrible apparence de la Bête c'est à dire un coeur pur et des manières de prince. Ce film est donc aussi un film sur ce qui se cache au-delà des apparences !

    On a bien sûr les éléments d'un conte dont 5 objets magiques : la rose, le cheval, le miroir, la clé et le gant ! Tout cela est adroitement mis en scène par Cocteau assisté de René Clément dont j'ai eu l'occasion de vous parler à deux reprises très récemment et qu'on retrouve dans ce film aussi !

    Honnêtement je suis tombé amoureux de ce film !

    A la fin, la Belle regarde la Bête "avec les yeux de l'amour "  et la malédiction - dont on ne connaitra jamais l'origine - est levée ! Nos deux amoureux peuvent alors s'envoler vers les étoiles et le royaume magique !

    A voir, vraiment !

    A bientôt !

     


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  • On reste sur la filmographie de René Clément avec un autre grand classique resté dans l'Histoire du Cinéma à savoir Jeux interdits, film de 1952 avec une Brigitte Fossey enfant appelée plus tard à une grande carrière dans le rôle de Paulette et Georges Poujouly, dans le rôle de Michel Dolle, l'autre gamin du film.

    Une fois de plus chez René Clément c'est un film qui se passe durant la Seconde guerre mondiale qui reste toute proche mais dont le traumatisme va aller en diminuant. Le film est écrit par Pierre Bost et Jean Aurenche d'après le roman du même nom de François Boyer. Il a obtenu le Lion d'or à la Mostra de Venise en 1952, un Prix à Cannes et le Prix Fémina la même année et l'Oscar d'honneur du  meilleur film étranger en 1953 parmi d'autres récompenses.

    Le récit tourne autour de deux enfants et ça nous raconte l'innocence de cette période de la vie face aux drames de l'existence, chez des jeunes âmes encore incapables d'en saisir toute la complexité mais qui n'en sont pas moins meurtries. On commence avec l'Exode dramatique de 1940 et je dédie cet article à ma Mémé Ginette qui a 90 ans nous racontait encore cet épisode qui l'avait marqué pour la vie. Paulette, elle, y perd ses deux parents et son petit chien et se retrouve seule, errante dans la nature puis recueillie par une famille de paysans désargentés mais au grand coeur, les Dolle et se lie d'une amitié enfantine avec Michel le plus jeune fils qui a quelques années de plus qu'elle.

    Michel va tout faire pour consoler l'inconsolable Paulette et les deux gamins vont confectionner dans un vieux moulin en ruine un cimetière d'animaux amenant Michel à voler des croix ce qui lui attirera des ennuis avec le curé et attisera la rivalité entre les Dolle et leurs voisins les Gouard. Je signale au passage la présence de Laurence Badie qui étaient encore connue dans les années 80, notamment dans l'Académie des neuf, le jeu télé et qui est avec Brigitte Fossey, la seule actrice que je connais de cette époque !

    On imagine qu'il ne doit pas être facile de diriger des enfants pourtant ici René Clément y parvient et le jeu de la jeune Fossey et du jeune Poujouly sonne très juste ! Ce film est réputé pour être très triste donc très touchant et la fin est un crève-coeur car la gamine finit séparée de son jeune amie, perdue dans la foule et en partance pour l'orphelinat. Le spleen de ce film est amplifié par son célèbre morceau de musique resté célèbre. La bande originale du film est choisie et interprétée par le guitariste  Narciso Yepes qui a fait un léger arrangement de diverses partitions. La mélodie la plus célèbre, Jeux interdits, est depuis devenue un classique de l'apprentissage de la guitare.

    Le film eut un succès retentissant et mérité à tel point que Brigitte Fossey fut même présentée à la Reine Elisabeth II. Bref un classique incontournable du 7ème Art !

    A bientôt !

     


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  • Le Père tranquille - René ClémentDans l'immédiat lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France a besoin de se reconstruire matériellement et moralement. Certains Français ont collaboré, d'autres plus rares ont été Résistants mais l'immense majorité ont enduré en silence en attendant que ça passe, des "pères tranquilles" en quelque sorte !

    René Clément a réalisé nombre de films sur ce conflit, mentionnons La Bataille du Rail, Jeux interdits et plus tard Paris Brûle-t'il ? Mais en 1946 c'est son film Le Père tranquille  qui sort dans les salles avec Noel-Noel, un chansonnier et acteur français dans le rôle titre et qui en a aussi signé le scénario et les dialogues.

    Ce film, assez édifiant, est là pour permettre aux Français de se réconcilier avec eux-mêmes, d'imaginer que la masse des gens tranquilles étaient en réalité des Résistants, ce qui n'a bien sur par été le cas !

    Le Père tranquille c'est Edouard Martin, le chef secret d'un important réseau de Résistance à l'insu de sa famille qui se dissimule sous les traits d'un homme apparemment sans histoire et dont la seule passion est de cultiver des orchidées. Il est secondé par Paul Pelletier - joué par Jean Varas - secrètement amoureux de sa fille Monique - interprétée par Nadine Alar i- et par Simon - joué par Paul Frankeur.

    Le réseau du Père tranquille est très actif, dynamite des garages et des camions d'essence contre les Allemands, exécute des traitres et de S.S. sans se faire démanteler. Le film n'est pas dépourvu d'une certaine forme d'humour un peu ironique, usant de doubles sens, sans être une comédie.  Pour ma part j'ai beaucoup apprécié ce film malgré son aspect grandiloquent et un peu daté ! Evidemment on est aussi encore dans la période du N&B.

    A la fin, le Père tranquille est découvert puis tiré des griffes des Allemands par son groupe de maquisards.  Son fils Pierre - joué par José Artur -  qui pensait que le Père tranquille était limite un couard ne peut que lui témoigner toute sa fierté ! Que de bons sentiments pour cette période troublée de l'Histoire !

    Je vous parlerai bientôt d'autres films de René Clément et aussi de film de cette période des années 1950.

    A bientôt !

     


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  • Nous voilà repartis pour une nouvelle année de l'Atelier cuisine et 2024 est déjà la huitième Saison - avec toujours une séance tous les 15 jours ce qui nous amène sur environs 20 séances !

    Avec toujours sauf surprises et nouveau venu la même équipe et cette fois aussi Manuella, Frédéric, Damien, Jean-Marie et moi Sylvain encadrés toujours pas Estelle et Elise.

    Au menu cette fois-ci un plat principal - un riz à l'espagnol, intéressante alternative à une paella - et en dessert c'est moi qui ai proposé des entremets chocolat. Chose exceptionnelle pour cette fois-ci et à signaler, les deux photos qui illustrent cet article ne sont pas pour une fois des photos prise sur le Net mais véritablement des images de nos plats qu'Estelle a prise avec son mobile et m'a envoyé par MMS. Vous pourrez voir combien c'est appétissant !

    Mais tout de suite, trève de bavardages et de prolégomènes, rentrons dans le vif du sujet avec les recettes ! C'est moi qui ai fait les courses à Leclerc avec Elise, toujours, pour un budget modique de 7 euros par personne, par convive.

    Riz à l'espagnole

    Ingrédients / pour 3 personnes (doubler les quantités pour notre groupe)

        1 oignon
        chorizo
        1 petite boîte de petits pois
        1 verre de riz
        safran (ou colorant spécial riz à base de safran)
        1 cube de bouillon de pot-au-feu
        2,5 verres d'eau
        1 cuillère à soupe d'huile

    Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 1

    Réalisation

        Difficulté Facile
        Préparation 10 mn
        Cuisson 25 mn
        Temps Total 35 mn

    Préparation

    1 - Emincer les oignons, puis les faire revenir dans un fond d'huile. une fois les oignons brunis, y ajouter le chorizo tranché (à volonté) et la boîte de petits pois égouttés.

    2 - Verser sur le mélange le verre de riz.

    3 - Lorsque le riz commence à devenir translucide, émietter dans la poêle le cube de bouillon de pot-au-feu et verser une dose de safran. Bien mélanger. normalement, il n'est pas nécessaire de saler, le chorizo et le cube de bouillon sont déjà assaisonnés.

    4 - Couvrir la préparation à base de riz des 2, 5 verres d'eau et laisser mijoter jusqu'à absorption du liquide.

    5  - Remuer régulièrement le riz afin qu'il ne colle pas et qu'il n'attache pas. votre plat est prêt ! Vous pouvez le déguster accompagné d'une viande, mais seul il constitue un plat assez complet et nourrissant.

    En ce qui nous concerne, nous avons ajouté deux poivrons rouges, à couper en petits morceaux, et des moules. Damien s'est occupé de la cuisson.

    Pendant ce temps, moi et Fred avec qui je fonctionne bien en binome, nous occupions du dessert !


    Entremets chocolat

    25 min
    facile
    bon marché

    Ingrédients
    1 poivre
    100 g de sucre
    1 l de lait entier
    5 oeufs
    200 g de chocolat pâtissier

     

    Atelier Cuisine - Saison 8 - Séance 1


    Préparation
    Temps total : 25 min
    Préparation :10 min
    Cuisson : 15 min

    Étape 1
    Faire préchauffer le four à 150°C (thermostat 5).

    Étape 2
    Porter le lait à ébullition.

    Étape 3
    Pendant ce temps, mélanger les œufs et le sucre.

    Étape 4
    Dans un saladier, faire fondre le chocolat en versant dessus le lait chaud.

    Étape 5
    Intégrer ensuite progressivement ce mélange dans le mélange œuf/sucre. Mettre au four 15 minutes

    Étape 6
    Verser ensuite dans des ramequins.

    Étape 7
    Laisser refroidir avant de vous régaler.

    On a procédé un peu différemment en laissant toujours le mélange sur le feu, sur des plaques de cuisson et pas au four à la fin, d'abord le lait et en ajoutant le chocolat, le sucre, avec en plus un peu de maizena et les oeufs au fur et à mesure en remuant jusqu'à ce que ça épaississe ! Il n'y a pas qu'une façon de procéder, c'est comme vous le sentez ! Au feeling !

    Apparemment sur Marmiton ils rajoutent du poivre !

    Bon appétit et à bientôt !

     


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  • Nous allons maintenant revenir sur une mini-série en 12 issues sortie fin 2004 autour du personnage de Kurt Wagner alias Diablo, série nommée Diablo en VF et Nirgtcrawler en VO autour de ce personnage mi-mutant, mi-démon qui a la faculté de se téléporter !

    La série est scénarisée par Roberto Aguirre-Sacasa et mise en images par Darick Robertson. Elle est constituée de 3 arcs et d'un épisode stand-alone conclusif mais qui en réalité ouvre sur de futurs développements ! Comme le héros a une apparence de diable et est lié à la magie par sa famille adoptive, la sorcière gitane Margali Szardos et sa fille Jimaine Szardos alias Amanda Sefton, la dirigeante des Limbes, ces trois arcs sont tous des enquêtes surnaturelles !

    Je vais essayer de ne pas trop vous spoiler mais l'ensemble des récits de cette mini-série sont liés et forment un tout qui annonce une Guerre Sainte entre le Paradis et les Enfers dans un hypothétique futur ! A ma connaissance, Marvel n'en a pas encore traité mais je ne connais pas tous les comics et je peux me tromper !

    On a donc le premier récit, en 4 parties, "Le Démon intérieur" où Kurt doit protéger le dernier survivant d'un groupe d'enfant qu'une élite de satanistes a sacrifiés pour invoquer et libérer des démons ! C 'est un récit assez classique mais présenté d'une telle façon que ça ménage encore un petit suspens !

    Aucune surprise dans "les Fantômes du métro" où ce sont bien évidemment des ouvriers de la ligne de métro de New York pour son centenaire en 2004 qui ont eu un accident, n'ont pas été indemnisés et crient vengeance !  Un récit en 2 parties seulement.

    Le dernier récit qui fait 5 parties est plus lotn et s'intitule en VF "L'itinéraire sinueux" ou "The Winding Way" en VO qui est la voie de magie des femmes Szardoz, mère et fille. Ici un démon envoie un subalterne pour récupérer la SoulSword, l'Epée de l'Âme de Magik alors que c'est Amanda Sefton et pas Illyana Rasputin qui détient alors le titre de Magik, souveraine des Limbes ! Le récit revient sur le passé de Kurt car c'est lui qui détient sans le savoir la clé de l'énigme d'où est cachée la SoulSword ! On revient notamment sur le drame de la mort de son frère adoptif Stephen.

    Le dernier épisode est l'anniversaire de Kurt que lui souhaite notamment sa nouvelle petite amie l'infirmière Christine Palmer tandis que Mephisto rend une visite à notre héros pour lui exposer les enjeux d'une guerre future et lui demander de rester à l'écart ce que Kurt refusera !

    Une bonne série mais dont la fin nous laisse un peu sur notre faim !

    A bientôt !


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  • Dans les comics Marvel, Echo/ Maya Lopez est une héroine de troisième catégorie capable de copier les mouvements de ses adversaires. Elle est "montée en grade" récemment en devenant l'hôte de la Force Phénix !

    Dans le Marvel Cinematic Universe,  dans la série Echo, Maya Lopez est incarnée par Alaqua Cox, une jeune actrice qui appartient à la Nation Mohican et est sourde et amputée d'une jambe comme son personnage d'Echo. On l'avait vu dans la série Hawkeye en antagoniste car oui, dans le MCU, Maya est une méchante et ça pose problème !

    Pourquoi une série sur un personnage lambda que personne n'attend ! Les 5 épisodes de cette série sont sortis le même jour sur Disney +, ce qui est une première pour ce format Marvel Studios. Ca permet donc de Binge-watcher ! Le show fait partie du nouveau Label Marvel Spotlight qui se suffit à lui-même et ne demande aucun prérequis de visionnage. Le trailer a généré quelques espoirs en laissant supposer une série violente et plus mature avec le retour de Vincent d'Onofrio en Caid et de Charlie Cox en Daredevil. A ce propos, on est certains désormais que toutes les séries Marvel Television Netflix sont canon (de même que Agents du Shield, Runaways, Inhumans, etc,...). Daredevil - Born Again  sera donc la suite de ce qui a précédé !

    Précédemment, Maya a laissé le KingPin pour mort mais en le blessant seulement à l'oeil. Elle est ici en cavale et retourne dans son village natal où tout le monde la connait, ce qui n'est pas forcément une bonne idée quand on est recherchée ! Elle retrouve sa grand-mère Chula, son oncle Henry et sa cousine Bonnie, tous des Choctaw comme elle ! Mais pour être clair, elle va un peu mettre tout le monde dans la panade en attirant la guerre contre le Caid dans ce petit coin d'Oklahoma !

    Ici, Maya se fait redonner de nouveaux pouvoirs un peu aléatoires qui lui viennent de sa lignée d'ancêtres dont on voit quelques représentants au XIIème siècle puis en 1920 dans des flash-backs ! Mais le problème est "en quoi Maya est digne de ces pouvoirs ?". En effet dans toute la série son seul but et de prendre la place du Caid et elle a passé sa vie à tuer des gens pour Wilson Fisk et sans doute pas mal d'innocents ! Donc comment susciter de l'empathie envers un tel personnage qui a aucun moment ne cherche la rédemption ? Parce qu'elle est handicapée ? C'est un peu court ! Et il aurait fallu qu'elle soit lesbienne et elle cochait toutes les cases !

    Cependant, la série se tient, c'est bien réalisé et il y a de bons moments, les scènes d'actions sont réussis quoi que pas du niveau de la série Daredevil de Netflix ! Mais selon moi, le dernier épisode censé conclure est complétement baclé et expédié ! Bilan mitigé pour cette série Echo !

    Marvel continue son chemin de croix avec des projets OSEF et il serait temps de redresser la barre !

    A bientôt !

     


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