• Dans le mythe de Dracula, œuvre de Bram Stoker, il y a le vampire et il y a le chasseur...Il y a Dracula et il y a Van Van Helsing - Stephen SommersHelsing ! Dans l'imaginaire collectif, ce dernier est associé à l'acteur Peter Cushing - et la fameuse scène des chandeliers croisés qui forment une croix dans je ne sais plus quel film de la Hammer !

    Mais en 2004, Stephen Sommers - qui avait précédemment ramené à la vie la Momie, s'attaque à l'histoire du plus célèbre des vampires et pus encore à Van Helsing - et nous en livre une version plus jeune - et plus pêchue ! - en recourant aux services d'Hugh Jackman - notre Wolverine -pour incarner Van Helsing ! Le héros manie plus les armes de poing ici qu'il ne se plonge dans les bibliothèques ! Plus baroudeur qu'érudit !

    Ce film s'inscrit dans la lignée des films gothiques que nous a livré Hollywood dans la décennie 2000 ! Au nombre de ces films, il faut aussi compter avec Les Frères Grimm (Terry Gilliam - 2005) ou Hansel et Gretel : Witch Hunters (2013) !

    Gabriel Van Helsing est la nemesis de Dracula ! Dans ce film, il est présenté comme un chasseur de monstres redoutable et pas seulement de Dracula ! En effet, au début du film, il élimine Mister Hyde au-dessus de Notre-Dame de Paris, référence claire à Quasimodo !

    Ce Van Helsing  a des allures de James Bond ! C'est en fait une relecture de l’œuvre originale ! Notre héros est d'ailleurs secondé par Carl, qui fait un peu office du Q de la Saga 007 ! Van Helsing va donc utiliser maints gadgets !

    Par la suite, le Vatican envoie le chasseur de monstres en Transylvanie pour mettre fin aux agissements du Comte Dracula ! Tout le Bestiaire de la Hammer y passe puisque le célèbre vampire utilise les travaux du Docteur Frankenstein ainsi qu'un loup-garou pour mener à bien de sinistres projets !

    Van Helsing va devoir jouer des poings, du crucifix, de l'arbalète, du pieu et de l'eau bénite. Tout d'abord, il va être confronté aux trois épouses de Dracula, d'horribles succubes/harpies/vampires qui volent vers notre héros toutes ailes déployées !

    Bien entendu, il faut un contrepoint féminin à notre héros et ici c'est Kate Beckinsale - héroïne de l'autre saga de vampires, Underworld - qui endosse le rôle de Anna Valerious, dont toute la famille a été décimée par le Comte ! Nul doute que la belle brune, toute de cuir vêtue, a de la ressource et sait se défendre - elle sera un allié de poids pour Van Helsing !

    Au final, un film où effets spéciaux côtoient scènes d'actions ! On est aussi dans le registre de l'horreur mais assez édulcorée car ce sont bien les "bastons" qui priment ici ! Un ambiance assez crépusculaire pour un film gothique !

    Je l'ai vu, je n'ai pas détesté mais pas été emballé non plus ! Un film vite oublié ! Stephen Sommers a tenté de reproduire la recette de La Momie - qui a donné lieu à trois films mais n'y est clairement pas parvenu ici ! Ça sent un peu la carton-pâte et le bric et de broc !

    A bientôt !


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  • A la fin des années 1990, une nouvelle franchise de SF était lancée avec l'ambition de rivaliser avec Star Wars ! J'étais très fan de Stargate SG-1 et ses dix saisons - et aussi de Stargate Atlantis et Stargate Universe ! Mais à la base de tout cela, il y a un film de 1994, réalisé par Roland Emmerich et scénarisé par Dean Devlin et le même Emmerich - un duo qu'on allait par la suite retrouver sur Godzilla et Independance Day - bref du film à grand spectacle avec moults explosions !

    Je résume maintenant le principe de base du film - qui sera légèrement remanié pour donner naissance aux séries-télé par la suite ! Durant les Années Folles - 1920 - 1930, des archéologues découvrent un gigantesque anneau fait d'un métal inconnu dans les sables d’Égypte ! De nos jours, ce qui s’avérera être une sorte de dispositif de téléportation entre des planètes, rapatrié entre temps aux USA et gardé dans un entrepôt, est installé dans la base militaire souterraine de Creek Moutain ! Là le docteur Catherine Langford essaie de percer le mystère de l'anneau trouvé par son père en 1928 à Gizeh ! Elle y parviendra avec l'aide du docteur Samuel Jackson, interprété par James Spader, un égyptologue mis au ban parce qu'il clame haut et fort que ce sont des aliens qui ont construit les pyramides !

    Le film surfe donc sur tout un ensemble de théories new-age relatives à l'égyptologie !

    Une fois la Porte des Étoiles activée, il reste à découvrir ce qu'il y a derrière cet étrange horizon bleu ondulant comme une surface d'eau ! Une opération militaire est menée à laquelle prends part le docteur Jackson, dirigée par le colonel Jonathan "Jack"  O'Neil - joué par Kurt Russell ! Le savant espère faire progresser la science mais en réalité,et cela Jackson l'ignore tout d'abord, le colonel a reçu un autre mandat : identifier les menaces potentielles de l'autre côté de la Porte et le cas échéant les détruire ainsi que la Porte !

    L'équipe de militaires se retrouve dans un milieu hostile et désertique qui fait penser à l’Égypte ! Ils débarquent sur Abydos. On peut regretter ici le manque de moyens et d'ambition du film qui nous offre un simple désert en guise de planète alien ! On aurait préféré un truc plus démesuré... mais bon !

    Nos héros découvrent les indigènes d'Abydos - des sortes de Bédouins - et Jackson sympathise avec le jeune Skaara - joué par Alexis Cruz - et sa sœur Sha'uri - jouée par Mili Avital -  avec qui le savant se liera fortement ! Les nouveaux venus sont bien accueilli et célébrés mais les choses tournent court lorsque débarque Râ - joué par Jaye Davidson - qui fait régner la terreur avec ses armées sur ce monde et bien d'autres ! Et Daniel avait raison, les pyramides sont bien des plots d'ancrage pour vaisseaux aliens !

    Il va s'en suivre un combat déséquilibré entre nos héros et les gardes Anubis et Horus de Râ ! La vrai nature de Râ  - à savoir un parasite vermiforme, Goa'uld - qui sera au cœur de la série-télé est à peine évoquée dans le film. Le combat finit par se rééquilibrer lorsqu'inspirés par les visiteurs de la Terre, les habitants d'Abydos se révoltent ! Au bout du compte, Râ est défait !

    Les choses auraient pu en rester là mais la franchise Stargate se développera quelques années plus tard, à partir de la fin de l'année 1997 (rentrée de septembre) ! Richard Dean Anderson remplacera Kurt Russel et Michael Shanks reprendra lui le rôle de James Spader ! Maints nouveaux personnages, planètes (tout un réseau de portes des étoiles en fait !), lieux, concepts, aliens, etc, viendront étoffer largement la mythologie !

    Au début des années 2010, Dean Devlin mentionnait la possibilité de "rebooter" la franchise - les séries s'étant quasiment toutes arrêtées - en en faisant une trilogie à partir du film original et en ne prenant pas en compte les séries ! Depuis, on est sans nouvelle de ce projet et la franchise est au point mort !

    A bientôt !


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  • Mission : Impossible est un film d'action et d'espionnage, de Brian de Palma daté de 1996 - qui inaugurait alors une Mission : Impossible - Brian de Palmanouvelle franchise cinématographique ou l'espion Ethan Hunt - joué par Tom Cruise - reprenait le flambeau du personnage de Jim Phelps - joué par Peter Graves dans la série télé éponyme des années 1960 ! Et c'est bien là le problème !

    Dans les années 1990, quelques séries-télé adaptées au cinéma ont connu le succès alors que d'encore plus nombreuses se sont plantées ! Parmi les réussites, on pense aux Incorruptibles, déjà de Brian de Palma, en 1987 ou encore au Fugitif de Andrews Davis, en 1993, avec Harrison Ford (voir mon billet !)

    Certes, ici, avec Mission : Impossible, c'est de l'excellent cinéma commercial et de divertissement, efficace et qui allait s'avérer une poule aux œufs d'or - vu le succès des suites ! Mais certains choix scénaristiques - dans ce premier opus - me gênent qui ne respectent pas l’œuvre original - j'y reviendrais !

    Les membres d'un commando de la CIA sont envoyés à Prague avec la mission d'intercepter, lors d'une réception de l'ambassade américaine un espion ennemi. Ce dernier est sur le point de dérober un listing des agents de la CIA. Mais l'Agence va doubler tout le monde car persuadée qu'il y a une taupe dans cette première équipe, a envoyé une seconde équipe ! Au final, les choses vont très mal tourner et les décès s'accumuler !

    Le film reprends un unique personnage de la série, à savoir le plus important, Jim Phelps - joué ici, cette fois par Jon Voight ! L'autre équipe est dirigée par Tom Cruise - Ethan Hunt donc ! On fait table rase du passé - ce qui a déplut à pas mal de fans - y compris moi (même si je ne suis pas vraiment fan à la base !). Pire que tout, on s'aperçoit à la fin du film que c'est Jim Phelps qui a tout manigancé et que c'est un traître et lui le méchant du film - ce qui est totalement contraire à la psychologie du personnage !

    Toutefois, l'esprit général de la saga est conservé avec l'enregistrement  - modernisé ici (c'est un CD je crois et plus une bande magnétique) - qui s'autodétruit et surtout ces misions prétendument impossibles qu'une équipe bien organisée va réussir sur le fil du rasoir tells des funambules ! Dans ce premier film, il s'agit surtout de faire irruption dans une chambre forte, à Langley même, siège de la CIA, Tom Cruise accroché à des filins dans un numéro d'équilibriste comme on l'a dit !

    On retrouve la thématique chère à De Palma de l'image utilisée comme tromperie - puisque la séquence d'ouverture, retransmise par des caméras espions est totalement bidon, mise en scène de Phelps pour se couvrir par la suite en se faisant passer pour mort !

    Au casting citons la présence d'Emmanuelle Béart - qui a fait bien du chemin depuis Manon des Sources - qui joue la compagne et complice de Jim Phelps ! Jean Reno - alors auréolé du succès de Léon - est aussi de la partie !

    La séquence finale mets en scène un hélicoptère qui poursuit un TGV dans un tunnel (je crois me souvenir que c'est l'Eurostar) et qui si elle est impressionnante est un peu "too much" et pas du tout réaliste - Ethan Hunt étant propulsé par l'explosion de l'hélico sur le toit du TGV à 300 km/h ! Enfin bref !...

    C'est certes efficace et a le mérite de lancer une franchise qui verra se succéder des réalisateurs talentueux (John Woo, J.J. Abrams,...) mais pas exempts de défauts ! Et pour ma part, cette manie de Tom Cruise - même si son nom sur une affiche rends aussitôt un film "bankable" -  à tirer la couverture à lui, m'agace un tantinet !

    Et on retrouve évidemment le thème emblématique de Lalo Schifrin !

    A bientôt !


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  • Il fut un temps ou Christian Clavier était drôle ! Ça c'était avant de rouler pour Sarkozy ! En effet,  au début des années 1980, Clavier écrivit la pièce de théâtre Papy fait de la résistance avec son collègue Martin Lamotte qui fut adaptée en 1983 par Jean-Marie Poiré au cinéma.

    Le film mets en avant les comédiens de la "nouvelle génération" d'alors - les années 1970 - 80-,  principalement la troupe du Splendid mais aussi Jacques Villeret, Roland Giraud et Pauline Lafont "encadrés" par d'autres comédiens avec "plus de bouteille" comme Michel Galabru ou Jacqueline Maillan. Vous l'aurez compris, Papy fait de la résistance  est une comédie - décapante (le titre annonce d'ailleurs la couleur") ! C'est aussi un film culte !

    Il est question ici de confrontation entre collabos et résistants sous l'Occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale. Après le conflit, on a en effet construit un mythe national, celui de la France qui était entrée en masse dans la Résistance - derrière De Gaulle  -pour effacer la souillure de Pétain, Vichy et la Collaboration - des films comme La Bataille du Rail  de René Clément sont édifiants à ce propos ! En réalité, de nombreux Français collaborèrent avec les  Allemands - et passèrent entre les mailles du filet après la victoire des Alliés. Mais la grande majorité des Français restèrent neutres tâchant seulement de survivre au quotidien de 1940 à 1945 !

    Le film aborde cette période sous l'angle dédramatisant de l'humour, caustique si possible !

    La famille Bourdelle - dont elle, Helena,  est cantatrice et jouée par Jacqueline Maillan - à la suite de la défaite des armées françaises, voit son hôtel particulier investi par les troupes allemandes. Mme Bourdelle, ses filles et leur locataire Michel Taupin - joué par Christian Clavier (le père de famille, André Bourdelle, lui,  - joué par Jean Carmet - a été tué par l'explosion d'une grenade alors qu'il était dans la Résistance) aident par hasard un soldat britannique à s'évader et le cachent chez eux.

    Un personnage extrêmement drôle du film est celui d'Adolfo Ramirez, ancien concierge de l'Opéra, devenu agent de la Gestapo, qui essais de se faire respecter mais est plus ridicule qu'autre chose ! Gérard Jugnot est génial dans ce rôle ! Le personnage, sorte de Joe Dalton, est hargneux et stupide à souhait.

    De l'autre côté, dans l'autre camp, on a Guy-Hubert - joué par Martin Lamotte - coiffeur efféminé qui est en réalité "Super-Résistant", un improbable super-héros en costume ("ça craint !",dira le Général de Gaulle en voyant le costume !)  ! L'influence de Fantomas et de Superman est visible .Michel Taupin, lui, est un maladroit, amoureux des filles Bourdelle, qui tente de rejoindre la Résistance !

    Des personnages savoureux et truculents qui font la grande force du film - et campés avec brio par des acteurs au sommet de leur art comique !

    Helena Bourdelle, la cantatrice, a juré de ne plus chanter tant qu'il y aurait un Allemand en France - pourtant elle se voit contrainte de le faire pour Ludwig van Apfelstrudel, l'improbable demi-frère d'Adolf Hitler, qui est joué par Jacques Villeret - qui aura même droit à un tour de chant ! C'est le gaffeur Michel Taupin qui se voit confier la tâche d'amener une bombe à la réception !

    Papy fait de la Résistance  se termine par une mise en abyme ! il s'agit d'un film dans le film qui donne lieu à un débat télévisé contemporain destiné à aborder la période de l'Occupation et à critiquer la véracité du film. On retrouve, entre autres, sur le plateau Guy-Hubert et Adolfo Ramirez Junior venu de Bolivie pour défendre l'honneur de son père ainsi que Michel Taupin, devenu ministre des Anciens Combattants ! Mais ça tourne mal quand Ramirez insulte les autres participants et se fait passer à tabac !

    Le "Papy", c'est Jean-Robert Bourdelle, joué par Michel Galabru et père d'André Bourdelle ! On retrouve aussi Roland Giraud, Dominique Lavanant, Josiane Balasko, Michel Blanc, Jean-Claude Brialy, Jean Yann, Bernard Giraudeau et Thierry Lhermitte !

    Précisons que ce film ne se moque pas de la Résistance mais des films sur la Résistance comme le film de René Clément mentionné plus haut !

    A bientôt !


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  • Inspecteur la Bavure - Claude ZidiClaude Zidi se moquait déjà de la police, la tournant en dérision, bien avant Les Ripoux, déjà en 1980 avec sa comédie potache, Inspecteur la Bavure ! C'est aussi l'occasion pour Coluche, dans le rôle d'un inspecteur gaffeur et incompétent d'exceller dans son registre habituel - le comique ! - face à un Gérard Depardieu pris à contre-emploi dans un rôle toutefois de "mauvais garçon"' - qui colle plus à son image - mais qui est ici aussi détourné !

    L'intrigue commence dans les années 1950 lorsque le père de notre protagoniste principal devient un héros de la police en arrêtant au prix de sa vie Pierrot le Fou ! Plus tard, le dit fils, Michel Clément - Coluche donc - encouragé par sa mère, jouée par l'inénarrable Marthe Villalonga en mère poule, obtient de justesse, son diplôme d'inspecteur - au regard des exploits de son paternel ! Très vite, il se retrouve muté comme stagiaire au sein de la Police Judiciaire (et se fait au passage tabassé par ses collègue au terme d'une méprise !).

    La route de Michel - qui accumule les gaffes (comme avec ces déménageurs/cambrioleurs ou cet agresseur de petites filles lors d'une reconstitution dans deux des nombreuses scènes cultes du film)  - va bientôt croiser celle de Roger Morzini, l'ennemi public numéro 1 - joué par Depardieu - qui se fait opérer du visage :

    - Même votre mère ne vous reconnaîtrait pas !

    - Qu'est-ce que tu dis ? Même si tu m'avais fait la tête à Frankenstein, elle me reconnaîtrait ma mère ! (dialogue savoureux entre le gangster et son chirurgien plastique qui finira trucidé !).

    Marie-Anne Prossant, une journaliste ambitieuse et fille à papa - jouée par Dominique Lavanant  - nargue Morzini pour obtenir une interview de lui ! Clément assume officiellement sa protection - de manière visible - tandis qu'une équipe de policiers plus compétents se tient en retrait pour arrêter Morzini lorsqu'il approchera la fille ! On voit que ses supérieurs prennent notre inspecteur la Bavure pour un crétin mais il va tous les doubler et emporter le cœur de la belle !

    Morzini approche Clément en se faisant passer pour Antoine Collard, un auteur de polar désireux d'apprendre les truc de la police ! Il abuse de la naïveté de notre héros et kidnappe Marie-Anne puis réclame une rançon à son riche industriel de père ! Cela nous donne droit à une cocasse scène avec une poupée gonflable dans une voiture !

    Michel voit alors rouge mais est arrêté par ses collègues soupçonné d'avoir aidé Morzini - à son insu en fait, croyant à une blague de Collard ! On fait alors évadé notre gaffeur pour le suivre jusqu'au gangster, pensant qu'ils sont complices mais Clément se débarrasse de son manteau muni d'un émetteur/mouchard en le donnant à un clochard !

    Michel Clément peut alors compter sur ses amis - qui lorsqu'ils ne lui causent pas des problèmes avec une bijoutière (ou une brocanteuse ?) et des pistolets Le Page - sont prêts à l'aider, notamment en enlevant la mère de Morzini pour procéder à un échange ! On retrouve alors la personnalité rusée et facétieuse de Coluche derrière son rôle. La maman tuyaute Michel sur la planque possible de son fils et celui-ci s'y rends avec un tracto-pelle !

    C'est une excellente comédie qui est devenu un classique du genre, un des films les plus connus de Coluche ! On retrouve des acteurs du précédent film de Zidi, Les Sous-doués - dont Dominique Hulin qui joue "Presse-purée". On a aussi Richard Anconina en copain de Coluche qui rejouera avec lui dans Tchao Pantin, dans un tout autre registre ! Florent Pagny et Hippolyte Girardot font également des apparitions.

    La musique du film est signée Vladimir Cosma. Une BD /adaptation du film fut réalisée par Cabu et Didier Convard, parue en journaux puis aux éditions Albin Michel.

    Roger Morzini est clairement un pastiche de Jacques Mesrine, abattu par la police l'année précédant la sortie du film !

    Tout le monde n'appréciait par l'humour à cette époque là déjà car Coluche reçut une menace de mort d'un groupe d'extrème-droite appelé Honneur de la Police - ce qui s"ajoutait aux pressions qu'il subissait alors suite à sa candidature à l'élection présidentielle de 1981 !

    A bientôt !


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  • Stanley Kubrick n'a pas attendu de réaliser Full metal jacket pour tourner en dérision les militaires ! Le registre Docteur Folamour - Stanley Kubricksatirique est de mise dans son film en N&B de 1964, Docteur Folamour - sous titré : "ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe".

    La Guerre Froide nous parait loin désormais mais durant un demi-siècle, la menace nucléaire a plané sur la planète ! C'est de cela que parle Docteur Folamour, d'un général américain devenu paranoïaque, qui décide de sa propre initiative de court-circuiter sa hiérarchie et le Président et de lancer sa flotte de bombardier B-52 sur l'URSS !

    Dès lors, le Président des Etats-Unis réunit une salle de guerre !

    De ce pitch, on ferait de nos jours un thriller ou un film catastrophe, Kubrick nous lâche ici, à contrario, une grosse farce qui tient aussi du cauchemar ! Il y a une certaine ironie dans la marche des événements décrits par le film où personne, surtout pas les responsables, ne contrôle rien. La balourdise des militaires est mise en avant - tel ce pilote du bombardier qui s'en va en guerre coiffé d'un chapeau de cow-boy et finit perché sur la bombe lors du largage de celle-ci !

    Le film de Kubrick est en réalité basé sur le roman  de Peter George - sous le pseudonyme de Peter Bryant, 120 minutes pour sauver le monde.

    La présence notable de Peter Sellers dans ce film ! L'acteur britannique de La Panthère rose, tient pas moins de trois rôles ici :  le colonel Mandrake, le Président Muffley et le déjanté docteur Folamour !

    Au casting, on retrouve également George C. Scott, Slim Pickens, James Earl Jones ou Tracy Reed.

    La "Machine infernale" décrite dans le film avait été un temps envisagée par les Soviétiques comme un grand bassin de substances radiologiques ! Le Docteur Folamour, lui, incarne ces savants nazis utilisés après guerre par les USA et l'URSS.

    On remarquera le thème musical lié au folklore américain de When Johnny Comes Marching Home lors du vol du B-52.

    Le film a été nommé aux Oscars en 1964 dans quatre catégories : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario et Meilleur acteur pour Peter Sellers.

    Un journaliste du New York Times a écrit à propos de  Docteur Folamour  qu'il s'agissait de« la plaisanterie macabre la plus choquante que [il] ait jamais rencontrée, et en même temps l'une des pointes les plus ingénieuses et les plus acérées, dirigée contre la balourdise et la folie de l'armée, encore jamais montrée à l'écran ».

    C'est au final une comédie décapante - à message - même si on rit jaune !

    A bientôt !


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  • Alerte ! - Wolfgang PetersenJ'ai déjà eu l'occasion de vous expliquer sur ce blog que les années 1990 ont vu un retour des films catastrophes (Volcano, Twister, Armageddon, Deep Impact,...) ! Ceci est sans doute du à la fin de millénaire oblige ! L'annonce de la fin du monde comme en l'an mille ! L'homme ne se débarrasse pas de ses peurs !

    Une grande peur de l'humanité est la peur des virus et des épidémies ! Songeons au souvenir de la Peste Noire au Moyen-âge ou encore à la grippe espagnole ! Plus près de nous, nous avons le SIDA, Ebola ou la grippe H1N1 ! "Survivrons-nous ?" se demandait la revue Pour la Science dans ces mêmes années 1990 !

    La maladie contagieuse fournit donc une variante pour des films catastrophes !Que l'on songe au film du Japonais Kinji Fukasaku, Virus, sorti en 1980 et qui montrait une humanité presque entièrement éradiquée !

    Mais, en 1995, c'est Wolfgang Petersen, réalisateur allemand célébré pour Das Boot  qui se colle à cette thématique du danger viral ! Dans l'actualité, le virus Ebola et le SIDA défient alors la chronique ! Cela donnera Alerte !, film catastrophe aux perspectives apocalyptiques avec Dustin Hoffman - qui joue le colonel Sam Daniels - Rene Russo (vue dans L'Arme fatale III et IV), Morgan Freeman, Kevin Spacey, Donald Sutherland, Cuba Gooding Jr. et Patrick Dempsey (avant Grey's anatomy).

    Les forêts tropicales - de même que les glaces des pôles - sont des réservoirs à virus contre lesquels l’Humanité est démunie ! C'est ainsi que par l'intermédiaire d'un singe, porteur sain, le virus hémorragique mortel Motaba, est introduit en Californie dans la petite ville de Cedar Creek qui compte quelques milliers d'habitants ! Mais la population de ce lieu va payer un lourd tribut et l'épidémie va menacer de s'étendre à tout le continent américain ! C'est le problème des pandémies à l'heure actuelle : les moyens de transports modernes contribuent à les disséminer plus efficacement et rapidement !

    Les autorités vont réagir en particulier le colonel Sam Daniels, très tôt conscient du danger mortel ! Daniels est spécialisé dans les armes biologiques pour l'armée américaine. Il va s'agir de retrouver le singe pour préparer un antisérum avant que la ville de Cedar Creek ne soit rasée par l'armée !

    La théorie du complot est à l’œuvre dans ce film car Daniels s'aperçoit que sa hiérarchie possède déjà un antisérum et connaissent déjà l'existence de ce nouveau virus ! La destruction de la ville n'est qu'un acte de certains militaires pour ce couvrir ! Daniels devra donc lutter à la fois contre la maladie et contre le culte du secret !

    Un film assez effrayant ! La scène de la contamination aérienne dans le cinéma notamment qui nous rappelle que cela pourrait nous arriver un jour dans la réalité et que ces virus frappent à l'aveugle ! Les séquences où l'on empile et l'on brûle des corps en grand nombre rappellent les plus sombres heures du XXème siècle - je pense à la SHOAH et autres génocides ! Toutefois, au final, un récit qui suit un schéma assez classique, attendu et sans véritable surprise !

    Donc, certainement pas le meilleur film de Petersen ! Un film qui surfe sur la mode évoquée au début du billet et tente de varier ses thèmes ! Y parvient-il ? Pas sur !

    A bientôt !


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  • 2046 - Wong Kar-wai2046 est un film dramatique et romantique du réalisateur hong-kongais Wong-Kar-wai, sorti fin 2004  - et que j'avais vu à l'époque avec mon amie Barbara C. Ce métrage fait partie d'une trilogie avec Nos années sauvages  et In the Mood for Love. On y suit les lendemains de la relation platonique entre Chow-Mo-wan - joué par Tony Leung Chiu-Wai - et Su Li-Zhen - rôle tenu par Maggie Cheung - dans le Hong-Kong des années 1960 mais le film inclut aussi des éléments de Science-Fiction !

    Il y a quatre arcs principaux dans 2046 qui traitent des relations que Chow a tissé avec d'autres femme après avoir perdu Su Li-zhen !

    Le premier arc se nomme  "2046" et est raconté par un personnage de fiction crée par Chow où, dans une dystopie, des tas de gens tentent d’atteindre un lieu mystérieux nommé 2046, dans un vaste réseau planétaire, dans le but de retrouver des amours perdus ! Personne n'est jamais revenu de cet endroit !

    Un second récit principal concerne Chow et Wang Jing-wen, Le personnage central du film vient de perdre son amour idéalisé et part pour Singapour pour quelques années puis reviens à Hong-Kong. De nombreuses femmes partagent son lit !

    Survient alors un récit secondaire ! Le jour de Noël, Chow recroise Lulu du premier film - Nos années sauvages - qu'il avait rencontré à Singapour. Comme elle finit saoûle, il la raccompagne chez elle mais garde accidentellement ses clés. Le numéro de la chambre de Lulu est 2046, le même numéro que celui de la chambre de la "love affair" de Chox avec Su Li-zhen. Chow va louer la chambre voisine, la 2047, et ne parviendra pas à rendre ses clés à Lulu, celle-ci ayant été agressée au couteau entre temps par un petit ami jaloux !

    Chow va donc observer tous les locataires de la chambre 2046. La première étant Wang Jin-wen - interprétée par Faye Wong - la fille du propriétaire au cœur de l'arc "Wang Jing-wen" mentionné plus haut. Celle-ci a un petit copain japonais mais elle va "casser" avec lui et souffrir de dépression et être hospitalisée ! Wang Jie-wen, la plus jeune fille du  propriétaire prends alors sa place dans l'appartement et tente à plusieurs reprises de séduire Chow qui se refuse.

    Peu de temps après, un Chow désargenté se mets à écrire une histoire de SF, intitulée 2046 - un récit bizarre et érotique où se croisent des personnages inspirés des rencontres de l'auteur ! Appréciez au passage la mise en abyme que propose le film !

    La troisième personne a emménagé dans la chambre 2046 est la coquette Bai Ling - jouée par Zhang Ziyi qui s'habille sensiblement de la même façon que l'amour perdu de Chow mais est plus agressive sexuellement ! Elle travaille à la fois dans un nightclub et comme prostituée de luxe à l'occasion mais recherche une relation à long-terme. C'est le troisième arc du film. Chow invitera Bai à dîner et elle acceptera. Ils développent alors une amitié platonique qui ne tarde pas à devenir charnelle ! Chow continue à voir d'autres femmes et doit verser de l'argent à Bai chaque fois qu'il passe la nuit avec elle ! Chow refuse la somme convenue  - qui est peu élevée - et propose une somme plus forte ce qui vexe Bai qui le quitte ! Celle-ci fera désormais passer l'argent en premier sur les sentiments

    Voilà, je ne développe pas plus la retranscription du scénario pour vous laisser la surprise ! Sachez qu'il y a un quatrième arc intitulé "Su Li-Zhen" qui est en réalité le premier chronologiquement ! Puis les arcs "Wang Jin-wen" et "Bai-Ling" reviennent régulièrement par la suite et s'entrecroisent. On voit les personnages évoluer : l'une sort de l’hôpital psychiatrique, l'autre évolue aussi dans son attitude? Donc en fait, on suit aussi les rapports entre Chow et ces différentes femmes. La partie SF "2046" progresse aussi !

    c'est donc, pour résumer, un film sur les relations humaines - compliquées - entre les hommes et les femmes, vaste sujet inépuisable !

    Les amours de Chow semblent ne devoir jamais aboutir à du concret, son épanouissement personnel - et notre protagoniste vivra toujours dans le regret de son amour perdu qu'il retranscrit dans on roman de SF !

    Un film assez brillant et très intéressant - qui a décroché de nombreuses récompenses - et qui nous montre ce que le cinéma asiatique - dont il est trop peu question sur ce blog j'avoue - peut donner de meilleur ! La Bande originale, très riche, vaut également le détour !

    Il est assez ironique que j'ai vu ce film avec Barbara C. - une femme pour qui mon cœur battait à cette époque ! - et que j'ai perdu de vue depuis - et que bien évidemment je n'ai jamais réussi à avoir, ayant tu mes sentiments qui se voyait comme le nez au milieu du visage ! Je pense que la fille n'était pas dupe mais ne m'a jamais encouragé !

    En 2046, 49 ans après la rétrocession de Hong-Kong, je serais très vieux et peut-être même plus de ce monde ! Mon blog comptera alors au moins 10000 articles et aura été repris en main par mes descendants/héritiers j'espère !

    A bientôt !


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  • Il y a tout une tradition du film musical bien ancrée à Hollywood qui trouve ses origines sur la Côté Est à Broadway ! La Mélodie du bonheur - Robert WiseLa Mélodie du bonheur fait partie des chefs d’œuvre du genre, réalisé par Robert Wise, et sorti sur les écrans en 1965, d'après la comédie musicale homonyme de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein qui se base elle-même sur une histoire vraie, le livre autovbiographique de Maria Augusta Trapp, La Famille des chanteurs Trapp.

    Ce film est un divertissement pour la famille, qui respire la joie de vivre et nous offre par ailleurs les superbes paysages alpin de l'Autriche. Ce cadre bucolique où la vie s'exprime en chansons ne mets pourtant pas de côté les drames de l'Histoire !

    L'action se déroule en Autriche, peu avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ! Maria est une jeune femme qui se prépare à prononcer ses vœux de religieuse  à l'abbaye de Nonnberg, à Salzbourg. Mais la Mère supérieure a des doutes sur la vocation de la jeune sœur et décide de la tester en l'envoyant se confronter au monde. Maria est envoyée dans la famille du capitaine George Ritter von Trapp pour officier comme gouvernante des sept enfants du maître des lieux. Il y a quatre filles (Liesl, Louisa, Brigitta et Marta) et deux garçons (Friedrich et Kurt). Au départ, les enfants se montrent rétifs et espiègles mais Maria parvient à les amadouer en leur apprenant le chant !

    Le capitaine est un homme triste depuis la mort de sa femme et qui se montre distant avec ses enfants, menant sa maison comme un navire, avec discipline ! Maria va réussir à l'amadouer ! Même la baronne Schraeder ne pourra se mettre entre eux et devra partir lorsque le capitaine et Maria s'avoue leur amour naissant ! Maria ne deviendra jamais religieuse et va épouser le capitaine !

    Dans le rôle de Maria, on retrouve Julie Andrews, habituée des films musicaux, vue l'année précédente- 1964 - dans le rôle de Mary Poppins pour Disney qui lui vaudra l'Oscar de la Meilleure Actrice en 1965. Elle a aussi brûlé les planches dans My Fair Lady,  mais en 1963, la Warner Bros. lui a préféré Audrey Hepburn, plus connue, pour l'adaptation cinéma de cette pièce !

    Dans les rôles du capitaine Pratt et de la baronne, on retrouve respectivement Christopher Plummer et Eleanor Parker !

    Au niveau de l'aspect comédie musicale, on trouve de nombreuses chansons dans ce film, toutes remarquablement interprétées ! La petite bande d'enfants va former une compagnie de chanteurs qui va se produire au festival de Salzbourg et triompher ! La chanson "La Mélodie du bonheur" a d'ailleurs été reprise au début du film Moulin rouge, film de Baz Luhrmann qui rends ainsi hommage à cet étalon de la comédie musicale !

    Le récit de La Mélodie du bonheur rejoints le tragique de l'Histoire puisque les événements de l'Anschluss - l'annexion pure et simple de l'Autriche par le Reich d'Hitler - se produit dans le second acte du film ! Le capitaine Pratt est résolument hostile aux nazis et va donc entrer en résistance et dans la clandestinité !

    Ce film de Robert Wise est un chef d’œuvre multi-récompensé qui a obtenu notamment cinq Oscars : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur son, meilleur montage et meilleure adaptation musical ! Pour ma part ai emprunté le DVD de ce magnifique et émouvant film à une des bibliothèques de ma Fac et n'ai pas vu passé les 2 heures 47 du métrage !

    Robert Wise est un habitué des comédies musicales à succès puisqu'il signera également West Side Story ! Sa Mélodie du bonheur fut aussi un triomphe au box-office et surpassa même Autant en emporte le vent, numéro 1 au box-office mondial pendant 6 ans en tenant compte de l'inflation !

    A voir absolument !

    A bientôt !


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  • On pourrait croire que le film comique de Gérard Oury, de 1971, La Folie des Grandeurs, est une adaptation d'une pièce de Molière. On peut en effet voir en Don Salluste, l'ignoble, cupide et hypocrite ministre des finances du roi d'Espagne - interprété par l'expansif Louis De Funés une figure d'Harpagon, d'Avare ! En réalité, il s'agit, dans cette coproduction franco-hispano-italo-allemande, d'une adaptation très libre du Ruy Blas, drame romantique de Victor Hugo, dans l'Espagne du XVIIème siècle !

    Gérard Oury venait de connaître deux gros succès coup sur coup avec Le Corniaud en 1965 et La Grande Vadrouille en 1966. Bourvil était d'ailleurs pressenti pour donner une troisième fois la réplique à De Funès en incarnant son valet rusé, Blaze. Mais il devait décéder de son cancer en septembre 1970 ! Sur les recommandations de Simone Signoret, Oury engagea alors Yves Montant pour le rôle du coquin !

    Ce fut une véritable superproduction avec un budget de 20 millions de francs et des tournages en Espagne et en France. Michel Polnareff composa la musique du film en parodiant les bandes originales des "westerns spaghettis" de l'époque. Une attention particulière fut aussi portée aux costumes qui s'inspirent de l’œuvre de Velasquez. Le film remporta un vif succès avec 5 millions de spectateurs mais cependant en dessous des scores de box-offices des deux précédents gros succès de Oury !

    Don Salluste est un ministre des finances corrompu qui profite de sa fonction pour s'enrichir à titre personnel. La reine Marie-Anne de Neubourg - jouée par Karin Schubert (qui devait s'illustrer par la suite dans le genre pornographique !) -  le déteste et réussit à le porter en disgrâce à l'instar de Fouquet en France à la même époque.

    Salluste va alors décider de se venger en faisant appel à son séduisant neveu, César - joué par Gabriele Tinti ! Mais César refuse de marcher dans la combine et Salluste se replie alors sur son valet, le débonnaire Blaze et envoie son neveu aux Barbaresques. Blaze doit se faire passer pour César et séduire la reine.

    Mais en fait de reine, Blaze ne parvient qu'à attiser la flamme de Dona Juana, - jouée par Alice Sapritch, la vieille duègne repoussante ! Notons au passage la capacité reconnue de Sapritch, une femme pleine d'esprit, à se moquer d'elle-même et de son physique particulier !

    La situation se complique avec les nombreux complots - dont une tentative d'empoisonnement ! - qui ont lieu à la cour, ainsi qu'avec le retour de César !

    Au final, César part avec la reine et Salluste part aux Barbaresques, le premier à cause du complot qu'il a ourdi, le second pour avoir refusé d'épouser la duegne qui le poursuivra jusque dans le désert !

    La Folie des grandeurs possède son lot de scènes cultes dont la fameuse scène du bain au début du film ! Ou encore la scène du réveil !

    Un film très drôle et extravagant qui joue sur le cocasse des situations et les caractères outrés des personnages !

    A bientôt !


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  • Les Américains n'en finissent jamais de commémorer la Guerre de Sécession, ce pays qui divisa et ravagea leur nation, et qui 150 ans après demeure un traumatisme ! Officiellement, l'enjeu de cette guerre civile était l'abolition de l'esclavage. En réalité, il s'agissait plus de rivalités économiques entre un Sud agricole et un Nord industriel ! Mais là n'est pas notre sujet !

    Glory est un film américain réalisé par Edward Zwick, sorti en 1989 qui montre en quelque sorte comment les anciens esclaves contribuèrent eux-même à leur émancipation en prenant les armes au sein du 54ème régiment de volontaires du Massachusetts ! Ce fut en effet le premier régiment constitué uniquement de recrues afro-américaines dans un État du Nord !

    Le jeune colonel nordiste Robert Gould Shaw - joué par un tout aussi jeune Matthew Broderick - après la terrible bataille d'Antietam, se voit confier le tout premier bataillon de soldats noirs volontaires après que Lincoln eut proclamé l'abolition de l'esclavage. Le film nous montre l'entrainement de ces hommes et les difficultés qu'ils rencontrent à prouver leur valeur, juste là cantonnés dans des escarmouches et des tâches subalternes !

    Finalement, nos héros noirs vont se voir attribuer un ordre de mission pour le front et vont devoir prendre le Fort Wagner en Caroline du Sud ! Beaucoup de ces soldats n'y réchapperont pas, pas même leur colonel ! En faisant, le sacrifice de leurs vies, ils prouvent ainsi leur bravoure et la noblesse de leur cause !

    Encore un film sur le sacrifice de soi me direz-vous ? Et bien oui, c'est un topos qui est de tout temps à la mode et on pourrait se demander ce qu'il y a d'héroïque à se sacrifier ! Je me le demande !? C'est au fond, si on veut pousser la logique de cette démarche jusqu'au bout, comme si on faisait l'apologie des kamikazes qui crashaient leurs avions sur les navires américains durant la Seconde Guerre mondiale ! Faut-il voir aussi un désir de glorifier le bon ouvrier qui se sacrifie pour le capitalisme sans se poser de questions !?

    Au delà de ce début de semblant de polémique que je soulève ici, Glory est un film qui se regarde ! La reconstitution historique est, d'après mes souvenirs, assez soignée. Un casting d'acteurs afro-américains dans un film sur les noirs qui restent considérés comme des minorités aux USA ! Si cela a pu leur donner plus de visibilité et d'influence alors ce film valait le coup !

    Revenons sur la reconstitution historique ! Les costumes, les décors sont soignés mais il n'est pas exact que le 54ème régiment fut le premier régiment de noirs ! C'est donc au niveau du scénario que pêche la véracité historique. Il y eut avant en effet trois régiments de Louisiane avec des officiers noirs - mais qui furent vite écartés par la politique de discrimination fédérale ! il y eut par ailleurs tellement d'enrôlés pour le 54ème régiment que le 55ème régiment fut formé dans la foulée !

    Enfin, le Fort Wagner ne fut jamais pris ! Sacrifice héroïque mais inutile !? Sacrifice en forme de chemin de croix christique ?

    Signalons qui sont les acteurs qui interprètent les soldats noirs de ce film, ça a son importance ! Outre Morgan Freeman, on retrouve surtout Denzel Washington qui débutait alors et qui obtint pour ce rôle l'Oscar du Meilleur Second Rôle Masculin et le Golden Globe dans cette même catégorie tous les deux en 1990 !

    La musique enfin est de James Horner et décrocha un Grammy Award en 1991 ! Elle ne m'est pourtant pas restée en tête  - contrairement à celle de Danse avec les loups par John Barry, film sorti à peu près à la même époque et où il est question rapidement de Guerre de Sécession au début du film !

    A bientôt !


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  • L'Aile ou la Cuisse est une comédie de Claude Zidi de 1976 qui est en quelque sorte une transmission de flambeau entre deux L'Aile ou la Cuisse - Claude Zidigénérations de comiques ! C'est en effet l'unique rencontre entre Louis de Funès - et son humour Grand-Guignol ! - et Coluche, plus irrévérencieux. De Funès se remettait alors d'un double infarctus et Coluche était sur la pente ascendante !

    Ce film traite avec humour d'un problème qui ne date pas d'aujourd'hui, de José Bové et Jean-Pierre Coffe, à savoir la "malbouffe" et la nourriture industrielle - à une époque où on se voyait manger des pilules dans le futur à l'image des cosmonautes ! Et il est vrai que quand on visite une usine de bouffe industrielle, c'est à vous couper l'appétit !

    C'est donc d'une part, la défense de la bonne "gastronomie française" avec ses chefs étoilés assurée par Charles Duchemin, directeur du guide Duchemin (une sorte de Guide Michelin !) - joué par Louis de Funès et la nourriture industrielle promue par Jacques Tricatel (caricature de l'industriel Jacques Borel !) - joué par Julien Guiomar !

    Au début du film, c'est la consécration pour Charles Duchemin qui est élu à l'Académie Française. Il défends une gastronomie française traditionnelle et de qualité, reflet du bien-vivre et des valeurs nationales ! Mais Le vieux nabab s'apprête à prendre sa retraite et il se doit de passer la flambeau à son fils, Gérard - joué par Coluche - qui est plus intéressé par sa petite troupe de cirque. Chacun des deux est un bon vivant mais à sa manière !

    Mais c'est là que Jacques Tricatel, PDG d'une grosse boite d'agroalimentaire et de restauration présente sur le réseau autoroutier français, fait son apparition et beaucoup de vagues ! L'industriel envisage en effet de racheter - et donc de dénaturer ! - un certain nombre de bonnes enseignes, de restaurants réputés du guide Duchemin ! De plus, Tricatel humilie Duchemin lors d'une émission de télévision, ce qui n'arrange pas l'animosité entre les deux hommes ! Ce sont véritablement deux mondes qui s'opposent !

    Duchemin va donc embarquer son fils Gérard dans sa croisade contre Tricatel ! Le film a bon nombres de bonnes scènes telle la séquence du cirque où Gérard entarte son père et découvre avec horreur après coup que c'est son père qu'il a entarté, ou les scènes ou Duchemin se rends incognito dans des restaurants ! La séquence de l'usine de bouffe industrielle a elle des allures des Temps modernes de Chaplin et confine à l'absurde !

    En choisissant le mode de l'humour, Claude Zidi dénonçait une certaine réalité qui mets en péril notre bien-vivre voire notre santé ! La situation ne s'est pas améliorée depuis les années 1970 - avec tous les scandales sanitaires ! - malgré des réglementations de plus en plus fortes !

    A l'origine, ce n'était pas Coluche mais les Charlots qui devaient donner la réplique à De Funès ! Mais le groupe de comiques se sépara à cette période ! On envisagea alors un temps Pierre Richard mais lui s'était déjà engagé sur On aura tout vu et Le Jouet et donc ce fut Coluche qui obtint le rôle !

    A signaler un figurant de "prestige", en la personne de Gérard Lanvin en membre de la troupe de cirque ! Lanvin obtint ensuite son premier véritable rôle dans  Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine réalisé et interprété par Coluche. Martin Lamotte, un autre grand ami de Coluche, figure également parmi la troupe de cirque ! Philippe Bouvard fait aussi une apparition dans ce film de Claude Zidi en animant l'émission entre Duchemin et Tricatel ! Bouvard créera par la suite une séquence de débat dans la veine de ce moment du film, opposant donc deux personnalités et intitulé L'Huile sur le feu qui lui vint en effet de l'émission du film intitulée elle Tous les coups sont permis.

    Ce film, L'Aile ou la Cuisse est une de ces comédies à l'ancienne des années 1970 mais qui annonçait déjà l'humour des années 1980 !

    A bientôt !


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  • Claude Zidi fut en son temps le grand maitre de la "Comédie à la française" ! On se souvient de ses collaborations avec Coluche. Par la biais de l'humour, il semblait pouvoir aborder tous les sujets !

    Ainsi en 1984, Zidi traite du délicat sujet de la corruption dans la police. Les Ripoux - premier d'une série de films - sort sur les écrans. On retrouve la gouaille et la bonhomie du truculent Philippe Noiret et un jeune Thierry Lhermitte qui commence alors à s'émanciper du Splendid - mais reste toutefois dans le registre comique.! Ces deux là incarnent à l'écran respectivement René Boisrond, inspecteur en poste dans un commissariat du 18ème arrondissement, et l'inspecteur François Lesbuche, nouvel arrivé, plein d'illusions, dans l'établissement !

    Le hic, c'est que René a son petit train-train de vie, tranquille fait de magouilles et de pots de vin et son existence qu'il partage avec Simone - jouée par Régine - une e-prostituée ! Notre bon ripou rêve de mettre de côté une certaine somme afin de s'acheter un petit troquet bar/PMU à Montparnasse ! L'arrivée du jeune idéaliste Lesbuche - qui ne va pas marcher dans ses combines - va faire l'effet d'"un chien dans un jeu de quilles" !

    Notre vieux renard va en quelque sorte "bizuter" le jeune inspecteur, jeune provincial naïf, pétri de hauts principes moraux. Il fait équipe avec Boisrond et peu à peu abandonne les règles qu'il s'est imposées et devient lui-même un magouilleur !

    Au casting également, la belle Grâce de Capitani qui joue Natasha, la copine du jeune inspecteur !

    Loin d'être un film cynique - mais un peu quand même !- Les Ripoux nous montre le parcours d'un Rastignac moderne monté à la Capitale qui, comme son modèle, va être prêt à tout pour se faire sa place ! Avec Boisrond, notre Lesbuche est à bonne école !

    C'est un humour acerbe et cinglant tout en restant léger ! Le duo Noiret/Lhermitte fonctionne à merveille ! Il y a une réelle entente entre les deux comédiens et cela se ressent à l'écran.

    Les Ripoux obtint un vrai succès à la fois public - 5,8 millions d'entrées ! -  et critique. Il reçut, en 1985, cinq nominations aux Césars et obtint ceux du Meilleur Film, du Meilleur Réalisateur et du Meilleur Montage. Philippe Noiret eut aussi une nomination comme Meilleur Acteur ! Le film donna lieu à un jeu vidéo d'aventure, sur Atari ST, Amiga et Amstrad CPC- par Cobra Soft, et à deux suites (en 1989 et 2003) !

    Le plus gros succès de Claude Zidi - plus sérieux que ses comédies troupières et potaches précédentes !

    A bientôt !


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  • Steven Seagal, acteur viril voire misogyne à la ville, s'est spécialisé, à l'instar de Jean-Claude Van Damme ou Chuck Norris, dans le film d'action où il est de bon ton de distribuer des mandales !

    Piège en haute mer s'inscrit dans cette lignée ! C'est un film d'action de Andrew Davis, sorti sur les écrans en 1992 - que j'avais vu à l'époque en salle mais le genre de film en fait parfaitement adapté au marché de la vidéo ! On y retrouve donc Steven Seagal dans le rôle de Casey Ryback, un super-commando rétrogradé à la fonction de cuisinier sur le navire de guerre américain USS Missouri ! Casey sait jouer du couteau et pas seulement pour éplucher les patates !

    Un groupê d'une trentaine de terroriste va prendre possession du navire contre toute attente ! Ces malfaisants sont guidés par Bill Strannix - joué par Tommy Lee Jones ! Leur objectif est de voler les missiles Tomahawk du navire pour les revendre sur le marché de l'armement et en tirer un paquet de billets verts ! Vous savez les Tomahawk, ces missiles qui se sont illustrés lors de la Première Guerre du Golfe en 1991 et qu'on a vu alors sur toutes les télés comme l'a si bien chanté Jean Leloup à la même époque !

    Les terroristes neutralisent l'équipage et prennent le navire mais deux personnes ont réussi à se cacher : Casey Ryback, le cuistot donc d'une part - qui, très en colère, va faire une fricassée de terroristes  - et ensuite Jordan Tate, une Playmate venue à bord pour l'anniversaire du capitaine - jouée par la magnifique Erika Eleniak - plus belle que bonne actrice d'ailleurs - elle-même Playmate  de Juillet 1989 du magazine Playboy de Hugh Hefner (j'avais d'ailleurs son shooting et faisais des folies de mon corps dessus !). Auparavant, miss July 1989 avait joué, enfant, un rôle dans E.T. l'Extraterrestre de Spielberg - la scène en classe où Eliott libère les grenouilles et monte sur un autre enfant pour embrasser une petite fille - la petite fille en question, c'était Erika ! On la reverra avant cet Under Siege (titre V.O.) dans le remake du Blob en 1988 - en victime du monstre - puis ensuite dans des tas de films jusqu'en 2003 !

    Casey Ryback, expert en armes, en explosifs, et surtout en close-combat, va reprendre le navire - malgré le poids mort que constitue la jeune Jordan ! Il finira par enfoncer la tête de Strannix dans l'écran d'une console radar et déjouera ainsi les plans des affreux !

    Le monde libre peut dormir tranquille !

    Ce film connut un beau succès en salles et engrangea même un des meilleurs scores de fréquentation pour un métrage qui n'avait pas auparavant été vu par la critique ! Malgré cela - le fait de ne pas avoir été vu par elle, il obtient aussi d'assez bonne critique - surtout grâce à la performance de Tommy Lee Jones en méchant charismatique et délirant ! Tommy Lee Jones devait par la suite voir sa carrière s'envoler avec des films comme Le Fugitif, Volcano ou les Men in Black notamment !

    Steven Seagal, lui, avec ce film, s'impose comme une figure de premier plan pour les films d'arts martiaux - comme sous-entendu en début de cet article ! Il devait par la suite figurer dans nombre de longs-métrage appartenant à ce genre, films et téléfilms ! Tout en prenant de l'embonpoint !  Avec Casey Ryback, il crée un personnage un peu à la James Bond qu'on reverra d'ailleurs dans une variante en 1995 dans Piège à grande vitesse - sur le même principe du lieu clôt assiégé par des méchants - cette fois un train !

    En tout cas, on a là de l'action qui dépote !

    A bientôt !


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  • L'Aventure intérieure, réalisation de Joe Dante, est un film de 1987 qui s'inscrit dans la lignée des productions "pop-corn" des années L'Aventure intérieure - Joe Dante1980, comme Gremlins ou Les Goonies !

    Le film est aussi en quelque sorte une variation sur le métrage de 1966, de Richard Fleischer, Le Voyage fantastique - qui voit une équipe de scientifiques miniaturisés à l'extrême parcourir l'intérieur d'un corps humain !

    Ici, c'est Tuck Pendleton - joué par Dennis Quaid - lieutenant de la marine américaine, anticonformiste et porté sur la boisson - qui se porte volontaire pour une mission et expérience scientifique très risquée ! Il s'agit pour lui, à bord d'un submersible de poche, réduit à la taille d'une tête d'épingle, de parcourir et d'explorer le système vital de l'organisme d'un lapin !

    Mais les choses capotent à cause d'espions industriels et notre explorateur se retrouve propulsé dans le corps de Jack Putter, employé de supermarché - joué par Martin  Short. De plus, les espions ont volé la puce qui permets d'inverser le processus de miniaturisation et il va s'agir pour Tuck de télécommandé Jack - en améliorant au passage ses capacités - pour récupérer la puce - sous peine d'être condamné à rester microscopique !

    La tâche ne s'annonce pas facile car Jack est dépressif, complexé et hypochondriaque, néanmoins, Tuck parvient à communiquer avec les lui ! Le temps est compté car les réserve d'oxygène du lieutenant s'amenuisent !

    On retrouve aussi au casting de cette comédie d'aventure, la jeune Meg Ryan, alors au début de sa carrière, en petite amie de Tuck, laquelle va donner un coup de main à Jack !

    Un film sympathique qui reçut un bon accueil critique et un certain succès commercial !  Il fut par ailleurs récompensé de l'Oscar des meilleurs effets spéciaux et visuels en 1988 !

    A voir avec du pop-corn donc !

    A bientôt !

     


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  • Gladiator - Ridley ScottAvec Gladiator, film sorti en 2000, Ridley Scott mets au goût du jour le genre du Péplum. Cette œuvre raconte une histoire fictive en reprenant des personnages réels, les empereurs romain Marc-Aurèle, philosophe stoïcien, auteur des Pensées pour moi-même et son successeur Commode - qui lui pour le coup ne l'est pas, commode !

    C'est en réalité l'histoire de la déchéance - puis de la vengeance ! - du général romain Maximus Decimus - interprété par Russell Crowe. Marc-Aurèle est en pleine campagne contre les Germains, au niveau du lime. Il est joué par Richard Harris qui campe ce personnage sur le point de mourir ! Le pouvoir est transmis à Commode - joué par Joaquim Phoenix. Ce dernier est un empereur sadique, ambitieux et maléfique et qui accède au trône en faisant assassiner son prédécesseur. Le fidèle Maximus est alors "mis sur la touche", sa famille passe par les armes sur ordre du nouvel empereur et notre général devient esclave !

    Mais le héros va tirer parti de l'adversité et devenir gladiateur ! Il combattra alors devant le peuple romain -"du pain et des jeux" - et enchainera les victoires, parvenant à se faire aimer de la foule ! Dès lors il deviendra plus populaire que Commode qui se résoudra à l'affronter dans l'arène - dans un moment d'hubris - et y perdra la vie !

    Ce film est du grand spectacle ! C'est évidemment très violent et réaliste ! Le monde des gladiateurs n'est pas un monde de Bisounours ! Les séquences de combats sont très impressionnantes et on voit les différents types de spectacles qui pouvaient avoir lieux dans le Colisée : batailles navales, combats contre des fauves, mises en scènes, etc, ...

    La personnalité intègre de Maximus s'oppose clairement à la fourberie de Commode dont le règne n'est pas légitime ! Le général trouvera une alliée en Lucilla, - jouée par Connie Nielsen, la sœur de Commode ! Mais Maximus, toujours traumatisé par le meurtre de sa femme et de son fils, n'est pas prêt pour une romance et ne pense qu'à sa vengeance ! Intelligent, il évitera tous les pièges que lui tendra le maléfique empereur !

    Ce film qui a bénéficié de gros moyens tant au niveau du scénario, des storyboards, du tournage, de la musique de Hans Zimmer et Lisa Gerrard, a connu un vrai succès au box-office tout autant que critique ! Il reçut de nombreux prix et ne mentionnerait seulement que le fait qu'il a obtenu 5 Oscars, en 2001, dont Meilleur Film et Meilleur Acteur - pour Russell Crowe qui vit sa carrière alors faire un bond !

    Enfin, Gladiator - bien que ne reposant pas sur la véracité historique, a suscité aux Etats-Unis un regain d'intérêt pour l'étude de l'Histoire grecque et romaine !

    A bientôt


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  • Eminem est un rappeur au style corrosif, habitué à perpétrer le scandale avec son personnage de Slim Shady et son autre identité de Marshall Mathers (son vrai état civil !), maniant l'insulte et la blague scatophile ! Il n'en est pas moins un rappeur de talents, bien au dessus du lot !

    Avant d'être révélé par Dr Dre, Eminem a connut des années de galère ! Pas facile de s'imposer dans un milieu trusté par les Noirs quand on est un petit Blanc ! Mais ayant connu les vaches maigres, le jeune rappeur avait la rage au ventre et était tout aussi légitime que n'importe quel Black ! Il a fait ses armes au cours de Battles  - des clashs entre rappeurs - la nuit tombée !

    Ce sont les premières années de la carrière et de la vocation d'Eminem que raconte 8 Mile, film de Curtis Hanson, sorti en 2002 ! Les péripéties que traverse Jimmy "B-Rabbit" Smith Jr., le personnage interprété par Eminem, ressemble à ce qu'il était dans ses jeunes années : Il participe à des Battles et cela ne se passe pas bien puisqu'il se fait humilier à plusieurs reprises !

    Jimmy s'enfonce dans la déprime ! Son quotidien est morne, entre l'usine de tôle de voitures où il travaille et sa cohabitation avec sa mère alcoolique, Stephanie - jouée par une Kim Basinger sur le retour ! - sa sœur Lily et l'ami squatteur de sa mère, Greg !

    Notre jeune homme comprends alors qu'il n'avance pas et, au lieu d'accuser les autres, décide de devenir le seul maître de son destin ! Il décide de laisser tomber le rap - et ses rêves illusoires ! -  et de se prendre en main à l'usine !

    Se sentant alors mieux dans sa peau, Jimmy reparticipe alors à des Battle avec la nouvelle force et la nouvelle confiance qu'il a acquise ! Après avoir fait le ménage dans sa vie et dans sa tête, Jimmy va alors gagner des Battles d'anthologie !

    Un film très volontaire qui parle de confiance en soi !

    J'aime bien ce film aussi pour la présence de Brittany Murphy, déjà vue dans Sin City qui joue ici la petite amie du héros, Alexandra "Alex" Latourno ! Je regrette tellement qu'elle soit décédée si tôt en 2009 d'une infection par un champignon ! J'ai toujours un poster d'elle en petite tenue dans ma chambre !

    Un film qui vaut aussi pour sa bande sonore. Comme l'album 8 Mile Soundtrack qui contient le titre Lose Yourself pour lequel Eminem remporta l'Oscar de la meilleure chanson originale en 2003 et aussi l'album More Music From 8 Mile avec des tubes de l'année 1995 où se déroule le film comme des morceaux du Wu-Tang Clan, de Mobb Deep, OuKast ou encore The Notorious B.I.G. !

    Des artistes connus de rap font des apparitions furtives dans le film comme Proof - ami d'Eminem mort assassiné en 2006, Xzibit, DJ Head - ex-DJ d'Eminem - et Obie Trice !

    Il faut toutefois relativiser mon propos introductif à ce billet ! Si, en effet, beaucoup de fan du chanteur considèrent 8 Mile comme autobiographique, Eminem, lui-même, nuance ce propos en déclarant que le film n'est que semi-biographique ! Le chanteur ne voulait pas que les gens le prennent en pitié en ajoutant néanmoins que sa vie réelle est encore plus pathétique que celle de Jimmy montrée dans le film !

    Enfin, pour être complet, disons que l'action se passe à Détroit, ville connue pour son industrie automobile sur le déclin !

    A bientôt !


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  • Dans les années 1990, la grande mode, au cinéma, était aux tueurs en séries ou serial-killers en VO ! Le plus connuBasic Instinct - Paul Verhoeven étant Hannibal Lecter du Silence des Agneaux ! Ces tueurs étaient rarement des tueuses... Pourtant, il est un cas incarné par la belle et mystérieuse Catherine Tramell interprétée par la star montante d'alors, Sharon Stone, dans le thriller érotique de Paul Verhoeven de 1992, Basic Instinct !

    L'action se déroule à San Francisco où une romancière richissime, Catherine Tramell donc, vit entourée d'anciens meurtriers ! Or voici que son amant, la star du rock Johnny Boz,  est retrouvé assassiné au pic à glace suite à une partie de jambes en l'air qui a mal tournée. Or ceci ressemble à un crime décrit dans un des roman de Tramell.

    Nick Curran - joué par Michael Douglas - un flic au passé chargé se voit confié l'enquête au risque de tomber entre les mains de la "mante religieuse" qu'est la romancière ! Le fin mot de l'affaire est, Catherine, au comportement fort suspect est-elle la coupable ou l'a-t'on piégée ? Le film joue tout du long sur l’ambiguïté du personnage, fan de pratique sado-masochistes !

    L'interprétation de Sharon Stone est assez remarquable ! L'actrice était jusque là connue pour des apparitions dans les films d'Alain Quatermain avec Richard Chamberlain et déjà en 1990 dans le Total Recall du même Verhoeven d'après Philip K.Dick, et avant le jackpot de Casino de Martin Scorsese en 1996 !

    Basic Instinct - Paul VerhoevenLe film a une forte connotation érotique et évidemment provoqua le scandale ! Les associations LGBT critiquèrent violemment le fait qu'une femme bisexuelle soit décrite comme une sociopathe. On reprocha, outre les scènes de sexe à Basic Instinct, une certaine "esthétisation de la violence" ! En effet, cette œuvre est très violente ! Côté sexe, on a surtout retenu la scène de l'interrogatoire de Catherine Tramell où elle croise et décroise les jambes en mini-jupe et ne portant pas de culotte dessous ! De quoi ne pas laisser de marbre le sex-addict à la ville qu'est Michael Douglas !

    Verhoeven devait tenter de renouveler en 1995 cette incursion dans l'érotisme avec Showgirls - avec Elizabeth Berkley de la série pour ados Sauvés par le gong ! - mais ce fut un flop ! Néanmoins, Basic Instinct lança, dans les années 1990, une mode des thrillers érotiques (Sex Intentions, Sex Trouble, etc, ...). Il y eut une suite en 2006, Basic Instinct 2, avec Sharon Stone mais sans Paul Verhoeven !

    Le film contient de nombreuses rebondissements ! La plupart des personnages ont un passé trouble ! La fin du récit reste ouverte et plusieurs interprétations sont possibles !

    Un thriller qui a marqué son époque en suscitant un parfum de scandale ! Le scandale est un peu retombé depuis et Basic Instinct se regarde néanmoins avec plaisir par tous les fans d'intrigues alambiquées et de twist infernaux !

    A bientôt !


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  • L'Arme fatale - Richard DonnerIl est des acteurs qui ont marqué les années 1980 et 1990 ! Harrison Ford, Clint Eastwood,  Kevin Costner, Michael Douglas, Bruce Willis, Keanu Reeves, Brad Pitt, Will Smith plus proche de nous, sont de ceux-là ! Et aussi Mel Gibson ! Ce dernier fut révélé par des films comme L'année de tous les danger de Peter Weir mais il accéda véritablement à la notoriété avec des séries de films comme les opus apocalyptiques de Mad Max  ou encore les aventures policières avec une touche de comédie/comique L'Arme fatale - Lethal Weapon en VO -  de Martin Riggs et son collègue Roger Murtaugh incarné lui par l'afro-américain Danny Glover !

    L'Arme fatale, réalisé par Richard Donner et sorti en 1987 est le premier d'une série de quatre films - qui donna dans les années 2010 - plus récemment en 2016 - aussi une série-télé avec des acteurs différents !  Ce mélange d'intrigue policière, d'action et de comédie autour d'un duo de flics appartient au genre spécifique des "buddy movies" comme Tango et Cash, Bad Boys ou Rush Hour !

    Roger Murtaugh est un policier proche de la retraite qui aspire à la tranquillité ! Seulement voilà, il tombe sur un os ! On lui assigne comme coéquipier Martin Riggs, un jeune flic enragé et suicidaire depuis la mort de sa femme ! Mais les deux se découvrent vite des points commun, notamment d'avoir tous deux participer à la guerre du Vietnam !

    C'est ce conflit qui sert de point de départ à l'intrigue de ce premier épisode ! La fille d'un ami marine de Roger meurt dans des circonstances louches ! Ceci va conduire nos deux inspecteurs sur la piste d'un trafic d'héroïne monté par d'anciens soldats de la "Shadow Company", menés par le général McAllister !

    L'intrigue se passe sur la Côte Ouest des USA, à Los Angeles, "ville de tous les vices et de toutes les excentricités" ! Les deux flics forment un duo détonnant, Riggs utilisant des méthodes peu orthodoxes, et Murtaugh étant un peu le garde-fou du duo ! N'empêche que les deux se portent mutuellement assistance et se sauvent plusieurs fois la mise !

    On rit de voir le débonnaire Roger embarqué dans des plans pas possible par Martin ! Côté action, on est servi, fusillades, explosions... Les adversaires sont des Forces Spéciales comme le personnage de Mel Gibson et ça dépote ! L'alchimie des deux personnages fonctionne à merveille ! Tant mieux car une bonne partie du film repose la-dessus ! Roger Murtaugh va donner à Martin Riggs une nouvelle raison de vivre à al fin du film ! C'est parti pour d'autres aventures !

    Ce film fut un véritable succès à sa sortie, lançant donc une tradition des buddy movies dans lesquels allaient briller Sylvester Stallone, Will Smith, ou Jacky Chan ! C'est aussi un peu la même formule qui est utilisé dans le film Men In Black qui en est une sorte de dérivé dans le domaine de la SF !

    Moi, à l'époque, pris par mes études et mes jeux vidéo, je passais un peu à côté de ce phénomène L'Arme fatale ! Ce fut ma cousine Valérie P. qui m'en parla la première fois et son père, mon oncle Dédé me prêta la cassette vidéo ! Par contre, j'allais voir les opus 3 et 4 au cinéma dans les années 1990 !

    A bientôt !


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  • Fantômas - André HunebelleA l'origine, Fantômas est un personnage de romans crée par Pierre Souvestre et Marcel Allain qui date de 1910 - 1911 : C'est donc une icône de la littérature populaire Belle Epoque, une sorte d'Arsène Lupin retors un maître du crime au coeur de sérials !

    Le personnage sera l'objet de maintes adaptations au cinéma, dès 1913 avec Louis Feuillade en films muets puis des productions en noir & blanc et parlantes dans les années 1930 et 1940 !

    Ce qui va m'intéresser ici, ce sont les films en couleurs et parlants des années 1960 avec Louis de Funès, Jean Marais et Mylène Demongeot, la trilogie d'André Hunebelle : Fantômas, en 1964, Fantômas se déchaine, en 1965 et Fantômas contre Scotland Yard, en 1967 qui clôt le triptyque !

    Nous allons parler ici uniquement du premier opus de 1964, Fantômas, qui pose les bases !

    Ce Fantômas là est un peu la réponse française à James Bond ! James Bond contre Dr No, le premier film date de 1962 ! Il n'y a pour s'en convaincre qu'à se fier à l'importance des cascades dans ces deux séries de films, réalisées pour les films de Hunebelle par Rémy Julienne qui œuvra aussi par la suite sur 007 !

    Fantômas est un voleur de haute volée dont on ignore l'identité réel ! Il commets au début du film un méfait dans une bijouterie tandis que le commissaire Juve - joué par De Funès - annonce son arrestation prochaine ! En réalité le fonctionnaire de police piétine ! Il va pourtant être assisté du journaliste Fandor - joué par Marais - et fiancé d’Hélène - jouée par Demongeot !

    Fandor est dubitatif et croit que Fantômas - qui apparaît toujours masqué - est une invention de la police ! Il bricole une fausse interview du maître du crime, ce qui mets en rage celui-ci qui enlève le journaliste et lui donne 48 heures pour se rétracter !

    Les choses en se passent pas bien  - quand Juve s'en mêle ! - et un second article parait et Fandor est à nouveau kidnappé et placé sous la garde de Lady Maud Beltham, la compagne de Fantômas -jouée par Marie-Helène Arnaud ! Juve tends alors un piège au bandit en le mettant au défi de dépouiller un défilé de mode ! Fantômas réussit alors le "casse" en prenant les traits de Fandor ! Juve est alors persuadé que Fantômas et Fandor ne font qu'un !

    Fantômas prends alors les traits de Juve et mitraille la devanture d'un cinéma afin que le commissaire soit mis en cellule ! Il a aussi enlevé Hélène mais celle-ci et son fiancé sont libérés par Lady Beltham qui a compris que son amant a un faible pour la petite amie du journaliste !

    L'inspecteur Bertrand - joué par Jacques Dynam - mets alors Fandor en cellule avec Juve ! Un vieux gardien les aide alors à s'évader dans une voiture, c'est en réalité Fantômas qui veut se venger des deux hommes ! S'ensuit une série de poursuites en voiture, en moto, en train, en hélicoptère, en bateau - tout y passe ! - et qui se termine sur un sous-marin où s'échappe le grand vilain jusqu'au prochain film !

    Comme vous le voyez, on est, avec cette comédie d'aventures qui attira à l'époque plus de 4 millions et demi de spectateurs, dans le Grand-Guignolesque et le divertissement pur ! Le rôle de Juve devait à l'origine être incarné par Bourvil mais celui-ci déclina l'offre !

    Concernant les cascades précisément, Marais et De Funès ont donné de leurs personnes, le second se faisant même un étirement musculaire à l'épaule dont il mis des années à se remettre !

    C'est donc du cinéma populaire, diffusé maintes fois depuis en boucle à la télé au même titre que la série des Gendarme de Saint-Tropez - avec le même De Funès  - ou La Septième Compagnie  ! De la grande comédie dans la tradition française des années 1960 !

    Enfant, j'étais fasciné et un peu inquiété par le personnage de Fantômas et souhaitait qu'on l'arrêta mais celui-ci s'en sortait toujours, notamment grâce à ses gadgets - là encore James Bond !

    A bientôt !


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  • Les 55 Jours de Pékin - Nicholas RayArrêtons-nous maintenant sur une superproduction américaine de 1963, vaste reconstitution historique romancée, de Nicholas Ray, Les 55 jours de Pékin !

    Au début du XXème siècle, alors que l'Europe colonisait toute la planète, les imaginaires des Occidentaux étaient envahis par l'idée du "Péril Jaune"  -qu'on retrouve dans le personnage de Fu Manchu de Sax Rohmer ! Ceci avait une origine, en 1900, la Révolte des Boxers, où quand des milliers de Chinois montrèrent leur hostilité aux Américains, aux Russes, aux Britanniques, aux Français, aux Allemands et à tous les Européens qui se coalisèrent pour résister !

    Ce sont ces événements que relate ce film ! Et le double jeu des autorités chinoises qui sont alorsdivisées : le général Jung-Lu presse l'impératrice Tsu-Hsi d'arrêter les fanatiques, tandis que le prince Tuan lui conseille de les aider à chasser les étrangers ! Les délégations étrangères organisent leur défense au Quartier des légations !

    Les Américains ont envoyé le major Matt Lewis à Pékin à la tête d'un détachement pour protéger l'ambassade américain ! Lewis est interprété par Chartlon Heston ! Il ne tarde pas à s'entretenir avec la baronne Natacha Ivanoff - la sublime Ava Gardner ! - et l'ambassadeur britannique, Sur Arthur Robertson - joué par David Niven, tout flegmatique ! L'Américain représente l'action, la baronne russe, la charme et le britannique, la diplomatie et la discussion ! Ils devront allier leurs talents pour sauver les délégations !

    Il y a comme on pouvait s'en douter une romance amorcée entre le major et la baronne ! Le siège des ambassades commence le 20 juin 1900 et va durer 55 jours qui donneront autant de scènes d'action dans le film, dans un Pékin reconstitué sur 100 hectares à Las Rosas de Madrid !

    Ce film est une sorte de western qui se passe en Chine ! On pense évidemment à Alamo,  film de John Wayne de 1960 : Une superproduction donc, avec de grands décors, de nombreux figurants, des tas de personnages, des combats etc,... Toutefois on remarque des incongruîtés historiques comme la composition des délégations ou dans la reconstitution du protocole de la Cour de l'Impératrice !

    Un film fleuve aussi puisqu'il dure 2 heures 34 pas moins !

    A bientôt !


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  • Au début des années 1980, les membres de la Bande du Splendid cherchent plus ou moins tous à voler de leurs Pinot simple flic - Gérard Jugnotpropres ailes ! Il faut dire qu'ils sont encore auréolé du succès comique de films comme Le père Noel est une ordure (à l'origine une pièce de théâtre !) et des Bronzés !

    C'est dans ce cadre que Gérard Jugnot se lance dans la réalisation et son premier film, Pinot simple flic, sort en 1984. L'homme à la petite moustache brune (non, pas Hitler ! Jugnot !) est aussi acteur et coscénariste dans les aventures de ce flic pathétique !

    L'affiche du film - qui est une parodie de celle de Rambo - où Jugnot apparaît en Pinot, avec le képi, les vêtements déchirés et la mitrailleuse M60, laisse augurer d'un bon nanard ! En tout cas, il ne fait plus de doute que Pinot est un antihéros ! Au début de sa carrière, Gérard Jugnot campait souvent ce genre de loosers ! Je me rappelle qu'à l'époque, j'habitais avec mes parents dans le IIème arrondissement de Paris, où habitait aussi l'acteur-réalisateur et on le croisait souvent, personnage assez discret !

    Pinot est un quartier de la paix au profil assez banal - un antihéros sans envergure on vous dit ! - et assez maladroit, voire brimé par les racailles de son quartier ! Un jour, notre policier interpelle Josyane Krawczyk, une jeune toxicomane doublée d'une voleuse à la tire et qui s'appelle en réalité Marie-Lou. Le rôle de la jeune femme est tenue par Fanny Bastien dont on ne peut pas dire qu'elle ait fait une carrière qui a marqué les mémoires, ses rôles se raréfiant à partir des années 1990 ! Mais en réalité, elle tourne beaucoup par la suite à l'étranger.

    Pinot va décider d'aider cette "brebis perdue" lorsqu'il découvre qu'elle est originaire de Nanteuil, le même village que lui ! Il la prends donc sous son aile mais ce ne sera pas facile car il faudra se débarrasser de Tony - joué par Patrick Fierry - son dealer dont elle est amoureuse ! En plus de la dépendance à la came, s'ajoute donc l'illusion d'être amoureuse ! Pinot va -t'il se découvrir héroïque ?

    Pinot simple flic - Gérard Jugnot

    Ce film est aussi une gentille critique sociale - mais rien de révolutionnaire véritablement ! On joue avec tous les clichés du monde policier, les bavures, le fourgon de police etc,... Autant de (mès)aventures pour notre brigadier au grand cœur !

    Jugnot s'amuse à croquer les petits travers de ses contemporains dans un film qui sans être un chef-d'oeuvre, demeure attachant et remplit son contrat pour un premier film !

    Au casting, on retrouve aussi le regretté Pierre Mondy (les films de La septième compagnie...), Jean-Claude Brialy (qui lui habitait du côté de chez ma grand-mère !), Sim (qu'on regrette aussi pour ses moments truculents dans les Grosses Têtes !). Jugnot a aussi fait faire des apparitions dans son films aux cinéastes qui l'ont précédemment fait tourner : Némes, Leconte, Poiré ou Galland (je ne détaille pas leur filmographie avec Jugnot !).

    Un film qui s'inscrit dans la veine comique avec déjà un petit côté doux-amer - le quotidien d'une toxicomane ! - côté tragique qui s'accentuera dans les films suivants de Jugnot ! On pense à Une époque formidable et à Monsieur Batignolles ! Et le film se termine par une mise en abyme avec, lorsque Pinot/Jugnot s'éloigne dans son fourgon, un plan large d' l'équipe technique du film et de Jugnot cinéaste sur la chanson "Police, Police, Police Secours" !

    A bientôt !


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  • Jean de Florette - Claude BerriJe ne vous ferais pas l'injure de vous expliquer longuement que Jean de Florette est à l'origine un roman de Marcel Pagnol, première partie du diptyque L'Eau des collines, paru en 1963. Je mentionnerais toutefois que l'écrivain-cinéaste avait réalisé avant cela un film, en 1952, intitulé Manon des sources - et qu'il développa dix ans plus tard l'histoire dans son diptyque.

    On a ici un film de Claude Berri, Jean de Florette,  sorti en 1986 et articulé en deux volets avec sa suite Manon des sources. Dans ses deux longs-métrages, on retrouve une ribambelle d'acteurs et d'actrices de talents : Yves Montand, Gérard Depardieu, Daniel Auteuil, Elisabeth Depardieu, Emmanuelle Béart et Hippolyte Girardot !

    Ce film est une vraie tragédie provençale ! Ugolin (Auteuil) revient du service militaire et retourne aux Bastides Blanches, un petit village perdu dans la garrigue avec le projet de cultiver des oeillets et de faire ainsi fortune ! Mais pour cela, il faut un sol avec beaucoup d'eau et donc une source. Or la seule source du coin est sur le terrain de Pique-Bouffigue !

    Ugolin peut compter sur son vieux "Papet", César Soubeyran (Montand), un sacré roublard celui-ci et rusé avec ça ! Mais le terrain leur échappe et reviens en héritage au neveu du propriétaire, fils de sa soeur Florette, femme qu'avait bien connu le Papet. Jean Cadoret, un homme de la ville (Deparidieu) ayant la particularité d'être bossu, débarque alors avec sa femme et sa petite fille et a bientôt le projet de se lancer dans la culture du maïs ou l'élevage de lapins !

    Mais Ugolin et la Papet ont commis un fort mauvais tour - quasiment criminel, en tout cas immoral ! Ils ont muré la source et donc "Monsieur Jean", sans eau va rencontrer les pires difficultés. Ugolin finira par sympathiser avec lui, tout en ne lui révélant pas qu'il y a une source. Le Papet, lui, restera inflexible, lui qui a tout manigancé !

    Finalement, les plans machiavéliques des Soubeyran auront raison de Jean de Florette qui meurt dans un accident ! Les deux escrocs n'attendront même pas que l'épouse de Jean et sa fille Manon soit parties pour débloquer la source - et la gamine découvrira la vérité !

    La petite Manon aura sa vengeance dans Manon des sources, adapté du roman éponyme Manon des sources, deuxième volet du diptyque L'Eau des collines.

    Mention spéciales pour Depardieu - alors au fait de sa carrière et impliqué dans pas mal de projets alors, pour Montand dans un de ses derniers films avant sa mort, survenue en 1991, et pour Auteuil, récompensé l'année suivante du César du meilleur acteur pour ce film. En réalité, le film de Claude Berri obtint alors sept nominations aux Césars en 1987 !

    Signalons la musique remarquable et le thème principal de Jean de Florette par Jean-Claude Petit - d'après"La Force du Destin" de Verdi. On retrouvera ce compositeur quelques années plus tard, sur Cyrano de Bergerac de Rappeneau pour lequel il obtiendra un César !

    Au final, nous avons là un film très poignant , que j'ai vu pour ma part au cinéma l'année de sa sortie lors d'une séance dans mon bon vieux Cabieu avec le collège ! Déjà à l'époque, ce film m'avait marqué et la fin de Manon des sources, la suite, montrera bien l'ironie du destin qui frappe le Papet, ce vieux filou, et sa famille ! Mais je vous laisse la surprise !

    Et bien sûr les superbes paysages - à perte de vue ! - de la Provence ! Terrassés par la chaleur et la mentalité des habitants !

    A bientôt !


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  • Il est des films qui sont menés tambour battant ! On le sait, Hollywood aime bien les récits avec de l'action et des grandes explosions ! Speed, film de Jan de Bont, sorti en 1994 porte bien son titre ! En effet, "speed" signifie "vitesse" en anglais et le héros de ce film, l'officier du SWAT, Jack Traven - interprété par Keanu Reeves qui lançait ici sa carrière, avant Matrix, va devoir ne pas relâcher l'accélérateur !

    Jack est confronté à un terroriste, psychopathe et ancien officier de police, Howard Payne, joué par Dennis Hopper, dans un rôle de personnage froid et calculateur et qui aime manier les explosifs !

    Notre terroriste est motivé par l'appât du gain et il piège un ascenseur contre une demande de rançon ! Mais déjà, Jack fait échouer son projet morbide ! Cependant, la vrai confrontation va se dérouler dans un bus !

    Car Howard est retors et a aussi piégé le bus ! Si le véhicule repasse en dessous d'une certaine vitesse, il explosera ! De plus, pas question d'évacuer les passagers car le méchants surveille ses cibles grâce aux caméra de surveillance ! Annie Porter - jouée par Sandra Bullock, elle aussi au début de sa carrière, ici dans un rôle qui la fit connaître - est une passagère qui remplace le chauffeur du bus blessé et qui devra garder le pied sur la pédale d'accélérateur tout du long !

    On comprends bien vite que le terroriste ne plaisante pas car il piège et tue le coéquipier de Jack  qui communique avec le héros ! De même, il élimine avec une petite bombe une passagère qui tente de descendre du véhicule !

    Comment Jack et Annie vont-il s'en tirer ? Avec beaucoup d'ingéniosité ! Mais le méchant n'a pas dit son dernier mot et la confrontation finale a lieu dans le métro !

    On le voit, ce film a un scénario assez basique : éviter de faire exploser une bombe et déjouer les plans du terroriste ! L'intérêt repose essentiellement sur le suspens ! La symbolique du récit se base sur la notion de vitesse !

    Speed  a obtenu un assez bon écho à sa sortie, propulsant Keanu Reeves et Sandra Bullock au rang de stars ! Il obtint de plus deux Oscars techniques en 1995 : Meilleur Son et Meilleur Montage Sonore !

    A l'origine, c'est Quentin Tarantino qui devait réaliser ce film mais ce fut finalement Jan de Bont - qui reviendra en 1996, avec Twister , une grosse production autour de chasseurs de tornades ! Enfin Joss Whedon fit ses premières armes sur ce film dans une fonction de script-doctor !

    Il y eut une suite en 1997, réalisé toujours par Jan de Bont, Speed 2 : Cap sur le danger - mais qui obtint beaucoup moins de succès !

    Ce film de 1994 fait partie des bons divertissements efficaces - mais vite consommés - tel qu'Hollywood en produit à la chaîne !

    A bientôt !


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  • La plupart des scénarios de films tournent autour d'un petit nombre d'intrigues ! Il y a notamment le "Voyage duBilly Elliot - Stephen Daldry héros", théorisé par Joseph Campbell ! Plus largement, on trouve dans les histoires des héros confrontés à des obstacles et qui doivent les surmonter !

    Dans Billy Elliot, comédie dramatique britannique de Stephen Daldry, datée de l'an 2000, sur un scénario de Lee Hall, raconte l'histoire d'une jeune garçon, dans une ville minière  du comté de Durham, qui va se prendre, contre toute attente, dans ce milieu viril, d'une passion pour la danse classique et au bout du compte y exceller !

    Les thèmes du film pourraient être qu'il est toujours possible, à force de persévérance - et de chance, à mon avis ! - d'échapper au déterminisme social, notamment par l'art - ou encore le sport !

    Le jeune héros, Billy Elliot, onze ans, est incarné à l'écran par Jamie Bell. Il vit avec son père, son frère et sa grand-mère, sa mère étant décédée et la famille, famille de mineurs, vit dans la grande précarité financière !

    Le père,Jackie, joué par Gary Lewis, inscrit son fils Billy à un cours de boxe, après l'école, persuadé qu'une réussite du petit dans ce domaine pourrait les sortir de l'embarras matériel ! D'autant que le pays connaît une grande grève - les fameuses grèves du milieu des années 1980 qui opposèrent les mineurs à l'inflexible Margaret Thatcher, la Dame de Fer qui n'aimait pas beaucoup les ouvriers !

    Mais Billy n'aime pas la boxe et préfère pratiquer la danse avec les filles de l'autre côté du gymnase - au risque de passer "pour une tapette" ! Le garçon se consacre alors à cette activité en cachette de sa famille, poussé par son professeur Mme Wilkinson - interprétée par Julie Walters  - qui croit en lui au vue de sa détermination ! C'est cette femme qui va persuader son père du talent du jeune Elliot !

    Billy finira par intégrer une grande école de danse et, devenu adulte, deviendra le danseur étoile du Lac des Cygnes !

    Un film très touchant, rempli d'émotion, consacré à l'art de la danse !

    Le scénario de Lee Hall s'inspire partiellement du roman de A. J. Cronin, Sous le regard des étoiles.

     

    La musique tient aussi évidemment une grande place dans ce film avec une B.O. notable avec des titres de T-Rex, de The Style Council, de The Clash, de The Jam et aussi de Eagle-Eye Cherry !  Il y eu aussi une comédie musicale, Billy Elliot The Musical, mise en scène par le même réalisateur, Stephen Daldry, avec une musique composée par Elton John cette fois !

    Pour les petites anecdotes, ce film figure sur la liste du British Film Institute des 50 films à voir avant d'avoir 14 ans, établie en 2005 ! Il a aussi servi d'inspiration à l'épisode Talents Fraternels de la série Cold Case : Affaires classées !

    A bientôt !


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  • Le film d'animation ne se borne par au dessin-animé mais il existe aussi ce que l'on appelle l'"animation en volume" Chicken Run - Nick Park & Peter Lord- songeons par chez nous au Manège enchanté, à Aglaé et Sidonie, à Chapi-Chapo ou à Colargol ! Aux Etats-Unis, ce sous-genre eut même ses lettres de noblesse au cinéma avec Ray Harryhausen !

    Mais nous n'allons pas parler ici de marionnettes mais plutôt de pâte à modeler que tous les enfants dès 3 ans connaissent bien !

    Le studio d'animation Aardman a été crée en 1972 par David Sproxton et Peter Lord et Nick Park est son réalisateur le plus connu auquel on doit la série restée célèbre de Wallace et Gromit - ou le quotidien burlesque d'un maître et son chien !

    On reste dans le comique avec Chicken Run, des mêmes Park et Lord, animation toujours, sorti en 2000 d'une collaboration franco-américano-britannique. On suit le quotidien d'un poulailler, où vit Ginger, une poule pondeuse. qui s'est mise en tête de s'enfuir de ce lieu de réclusion ! Mais la monotonie de l'existence est brisée le jour où M. et Mme Tweedy, les propriétaires, décident d'abandonner la vente des oeufs suite à l'achat d'une machine qui leur permettra la production industrielle de tourtes ! Nos poules risquent toutes de finir un jour en tourtes aux bons offices de ces deux-là !

    Par delà l'aspect comique - et les tentatives toutes plus folles les unes que les autres de Ginger pour ne s'évader et en pas finir dans une assiette, il y a une métaphore assez osée ! En effet, ce n'est ni plus ni moins qu'une allusion aux camps de concentration qui se cache dans ce film  - preuve le clin d'oeil à La Grande Évasion, le célèbre film de John Sturges de 1963 avec Steve McQueen. De plus, le poulailler est bien organisé et décrit comme un casernement avec ses baraquements !

    Ginger ne peut guère compter sur Poulard, un vieux coq sénile qui a fait partie de la RAF mais peut-être sur Rocky, un coq américain hâbleur échappé d'un cirque et qui a atterri dans le poulailler par la voie des airs ! Problème nos poules ne peuvent pas voler ! Qu'importe ! Elle vont construire un avion ! Quand on vous dit que c'est déjanté !

    Côté réalisation l'animation - en pâte à modeler ! - est au top ! L'humour est très présent de même qu'une critique sociale comme  le faisait déjà Wallace et Gromit !

    Au doublage français, on retrouve Gérard Depardieu (Rocky), Josiane Balasko, Valérie Lemercier (Ginger) et Claude Pieplu (Poulard) - entre autres pour les plus connus !

    En conclusion, voilà une excellente surprise - qui a demandé beaucoup de travail - et petits et grands y trouveront différents niveaux de lectures !

    A bientôt !


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  • Angélique, Maquise des Anges - Bernard BorderieIl est des séries de films qui ont fait les beaux jours de la petite lucarne ! C'est le cas avec le cycle de cinq films réalisés par Bernard Borderie, entre 1964 et 1968 autour du personnage d'Angélique qui est aussi à l'origine d'un véritable culte autour de l'actrice Michèle Mercier ! Son rôle emblématique !

    Angélique, Marquise des Anges est le premier de ces succès, réalisé par le sieur précité en 1964, d'après le roman éponyme d'Anne et Serge Golon !  Le film est une sorte de mélodrame historique où les personnages évoluent dans un Versailles de carton-pâte qui n'aurait pas déplu à Stéphane Bern !

    Ma chère Tata Chantal est une grande fan de cette série - possédant même les coffrets collector - et je lui dédie ce billet  tandis que mon Tonton Dédé est par ailleurs un grand fan de vidéos - VHS - depuis les années 1990, m'ayant prêté les films de Jean-Claude Van Damme ou encore les films de Schwarzenegger !

    Revenons à notre Angélique, Marquise des Anges ! Michèle Mercier incarne une jeune fille de bonne famille, fille du baron de Sancé de Monteloup, élevée très librement qui va se retrouver  mêlée à la Grande Histoire en surprenant un complot de Fouquet ourdissant l'empoisonnement du Roi Louis XIV ! La belle dénonce les conjurateurs et son père n'a plus le choix que de l'envoyer cinq ans dans un couvent pour l'éloigner des intrigues !

    A sa sortie du couvent, Angélique apprends que son père est ruiné mais a été remis à flot par un certain comte de Peyrac, un homme bien mystérieux, un peu alchimiste - joué par Robert Hossein. Le baron a promis la main de sa fille au comte dont on raconte qu'il est défiguré, boiteux et un peu sorcier ! Angélique doit donc tirer un trait sur son amour de jeunesse, Nicolas, qui s'enfuit en Amérique après avoir tué un vieux serviteur qui les a surpris dans la grange !

    On est en quelque sorte ici devant un remake de La Belle et la Bête pour tout ce qui touche aux amours de l'héroïne avec le mystérieux Joffrey de Peyrac, qui bien qu'affreux cache une âme magnifique, un grand coeur et un grand courage ! Le dégoût d'Angélique pour son mari va peu à peu se changer en fascination puis en amour ! Elle lui cède finalement lorsqu'il se bat en duel pour elle contre la plus fine lame du Languedoc !

    Le couple "réconcilié" reçoit ensuite la visite du Roi Louis XIV et de sa nouvelle épouse Marie-Thérèse ! Vexé par la beauté d'Angélique qui surpasse celle de sa femme, le Roi repart froidement et fait même conduire Joffrey à la Bastille ! Angélique va donc se retrouver une fois de plus à défier les puissants !

    Angélique va refuser de céder aux avances du Roi et tenter d'échapper à Monsieur l'instigateur du complot qui a entraîné la disgrâce de Fouquet ! Elle peut compter sur le soutien de l'avocat François Desgrez - le savoureux Jean Rochefort !

    Peyrac est accusé de sorcellerie et condamné à être brûlé en place publique ! La jalousie du Roi devant la richesse et le bonheur du comte est sans limite ! Angélique va soudoyer le bourreau pour qu'il étrangle son malheureux mari pour qu'il abrège ses souffrances...

    Mais notre héroïne va rencontrer la Cour des Miracles et son ancien amour Nicolas, devenue "Calembredaine", le voleur qui lui propose d'attaquer le chariot des condamnés et de délivrer Joffrey si Angélique consent à convoler avec lui aux Amériques, marché qu'elle accepte !

    Malheureusement, les voleurs attaquent un chariot qui se révèle être un leurre tandis que Joffrey, déjà en place de grève, meurt dans les flammes . Angélique devient alors la "Marquise des Anges" !

    Vous voyez, c'est hautement romanesque et plein de péripéties à la manière des romans Harlequin ! C'est même devenu un peu kitsch avec le temps ! Ça reste un peu divertissement - surtout si vous avez conservé une âme romantique - de midinette dirons certains !

    Signalons, pour terminer, que c'est une coproduction franco-italo-allemande !

    Le thème musical principal est demeuré célèbre !

    A bientôt !


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  • Quelquefois, le cinéma mélange les genres, c'est le cas avec ce Hidden de Jack Sholder, daté de 1987 qui mêle SF,Hidden - Jack Sholder horreur et policier !

    On retrouve dans ce film l'acteur Kyle MacLachlan, dans un de ses premiers rôles quelques années avant d'être dirigé par David Lynch dans la série Twin Peaks. Cet acteur est décidément en affinité avec le bizarre et le fantastique ! Il joue un drôle d'agent du FBI (déjà !) - mais pas drôle du tout en fait ! - qui est plus que ce qu'il semble être et qui se nomme Lloyd Gallagher !

    Lloyd est adjoint à Tom Beck - joué par Michael Nouri - un flic de Los Angeles pour enquêter sur une série de crimes commis du jour au lendemain - et avec violence ! - par des citoyens jusque là sans histoire : honnête père de famille, strip-teaseuse... Tout cela est bien étrange et morbide !

    En réalité, derrière ces individus ordinaires qui commettent des passages à l'acte, se trouve un même tueur, une créature venue des étoiles, une espèce d'immonde larve d'insecte, un parasite qui en se glissant par la bouche dans le corps de ses victimes prends le contrôle de leur volonté ! Cette idée du parasite extraterrestre n'est pas nouvelle et sera reprise dans  X-Files, Dark Skies, Stargate SG-1 (avec les Goa'ulds), se retrouvait d&jà, il me semble dans The Thing de Carpenter et sera aussi au centre du téléfilm Starship Troopers 2 ; Hero of the Federation - un beau nanar soit dit en passant !

    Donc nos deux flics suivent la piste des cadavres pour remonter jusqu'au tueur en série si particulier ! Bien entendu, Beck ne sait rien de la nature du tueur ou de celle de son coéquipier - qui est également un être des étoiles - mais un parasite de lumière celui-là ! Il s'agit de piéger l'assassin avant qu'il ne saute dans un nouveau corps !

    Bien évidemment, du fait du parasite, le corps contrôlé par celui-ci bénéficie d'une grande résistance - en particulier aux balles ! Mais il se dégrade plus vite et l'alien doit vite en changer !

    Bref, ce film est une sorte de thriller de SF qui tient aussi de la série B ou Z !

    Hidden obtint le Grand Prix du Festival d'Avoriaz en 1988, messe défunte du cinéma fantastique ensuite remplacée par le Festival de Gerardmer !

    Il y eut une suite en 1994, Hidden 2, et un remake, The Seed  en 2008 !

    A bientôt !


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  • Le Batman sorti sur les écrans en 1989 - et oeuvre de Tim Burton - marque un renouveau du film de super-héros - Batman - Tim Burtondepuis le Superman - de Richard Donner - toujours du côté de DC Comics !

    L'ambiance crépusculaire de Gotham City se marie très bien avec les thématiques gothiques du réalisateur Burton. C'est une origin-story qui retranscrit bien l'aspect torturé du héros ! Dans cette ville, tout est pourri mais aussi exubérant !

    Bruce Wayne, l'alter-ego de Batman, est joué par Michael Keaton - qui s'inscrit dans une longue série d’interprètes du personnage, d'Adam West à Ben Affleck. On assiste au meurtre de ses parents qui l'ont laissé solitaire et torturé, avec son seul majordome Alfred. Dès lors, va naître Batman, le héros chauve-souris qui traque les criminels la nuit dans les rues de Gotham !

    On retrouve la BatMobile et le BatPlane ! Largement mis en avant par la promo !

    Le film fut un succès même si les producteurs redoutèrent un temps que Tim Burton fusse trop inexpérimenté, n'ayant alors réalisé alors que le film Beetlejuice - avec le même Michael Keaton ! Le film trop kitsch ! En fait, non et ce premier Batman de la tétralogie des années 1990 fut un succès ! A tel point qu'en 1992, Burton réalisa la première suite, Batman : le Défi avant de passer la main ! Ce premiier film fit aussi l'objet d'un merchandising effréné !

    La distribution de ce film est prestigieuse ! Jack Palance, Kim Basinger, donnent la réplique à Keaton ! Mais on retiendra surtout l'étonnant prestation de Jack Nicholson qui en fait vraiment des tonnes en Joker, la némésis de Batman dans ce film - sous le maquillage ! Un personnage très déjanté - comme son acteur ? Et incroyablement nuisible !

    Batman - Tim Burton

    Signalons enfin la Bande originale du film et particulièrement la chanson titre : "BatDanse" qui est signée du "Kid de Minneapolis", à savoir Prince - ici dans son travail le plus "commercial"  ! Néanmoins, c'est très entraînant et pas dénué d'humour - noir ! - comme le film - ce qui allège un peu le côté dramatique qui serait trop pesant sans la touche d'humour du film !

    Alors certes, le film a pris un coup de vieux devant l'interprétation plus réaliste d'un Christopher Nolan - et sa trilogie ! -  mais cela reste néanmoins excellent !

    A bientôt !


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  • Chérie, j'ai rétréci les gosses - Joe JohnstonEn 1989, Disney voit grand en, paradoxalement, s'aventurant dans le monde de l'infiniment petit ! Chérie, j'ai rétréci les gosses est une comédie américaine, réalisée par Joe Johnston pour la firme aux grandes oreilles !

    Joe Johnston n'est pas inconnu dans le milieu puisqu'il a émergé en travaillant sur le Star Wars de 1977 !

    Au casting, on retrouve l'excentrique et loufoque Rick Moranis - qui était possédé dans Ghostbusters - et qui ici campe une sorte de savant fou mais néanmoins sympathique appelé Wayne Szalinski - qui tente de concilier sa vie de famille et ses expériences !

    On est dans la veine de L'homme qui rétréci - qui lui était un film de SF dramatique ! Il y a de la SF dans Chérie, j'ai rétréci les gosses ! Szalinski joue toute la journée du fer à souder au grand désespoir de ses voisins, les Thompson ! Sa dernière invention est une machine à miniaturiser la matière ! Il la garde bien à l'écart - croit-il ! - de sa femme Diane et de ses deux enfant, Amy et Nick, au fond du grenier !

    Un jour, les deux enfants Szalinski jouent au baseball avec les deux enfants Thompson, Ron et Russ Jr. mais l'un d'eux envoie la balle par mégarde dans le grenier ! Tentant de récupérer l'objet, les quatre kids déclenchent par mégarde la machine à rapetisser qui les réduit à la taille de têtes d'épingles ! Wayne Szalinski, qui ne se doute de rien, jette ensuite la machine à la poubelle pensant qu'elle ne marchera jamais ! Pendant ce temps, les enfants  - qui finissent dans le sac poubelle avec la machine - se retrouvent  dans le jardin qui prends alors l'allure d'une jungle impénétrable !

    L'intérêt de ce film est de découvrir le monde miniature - en quelque sorte notre univers quotidien mais d'un nouveau point de vue ! C'est en quelque sorte de l'exotisme de proximité qui n'aurait pas déplu au personnage d'Ant-Man des Comics Marvel !

    Et évidemment, pléthores d'effets spéciaux ! On a droit à des images de synthèse bien entendu mais aussi à des objets agrandis à taille humaine sur le plateau de tournage ! Dans le jardin des Szalinski, on retrouve divers insectes, tels des fourmis si ma mémoire est bonne, le système d'arrosage pour finir dans un bol de corn-flakes - là encore si ma mémoire est bonne !

    Le film obtint un assez bon succès et marqua les esprits ! Il eut droit à deux suites :  Chérie, j'ai agrandi le bébé (1992) et Chérie, nous avons été rétrécis (1997) ! Je n'ai vu que le premier pour ma part et il y a longtemps ! j'ai bien aimé mais sans plus ! Mais cela plaira à coup sûr aux enfants entre 8 et 12 ans !

    Les parcs Disney créèrent enfin, en 1998, une attraction en 3D intitulé Chérie, j'ai rétréci le public  ! Il y eut enfin une série -télé plus anecdotique en 1997 !

    En salles, lors de sa sortie, ce premier film d'un triptyque loufoque et cocasse était accompagné/précédé du programme court Bobo Bidon, un dessin(animé de Roger Rabbit !

    Si vous avez gardé une âme d'enfant, ce film est fait pour vous !

    A bientôt !


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