• Dans les années 1990, j'allais beaucoup plus souvent au cinéma que dans ces années 2010 où je suis plus axé séries-télé, internet et streaming ! Je matais aussi pas mal de VHS - avant l'apparition du DVD ! - et il y avait notamment mon brave Tonton Dédé qui me prêtait pas mal de films lorsque je passais des vacances chez ma grand-mère, films qu'il enregistrait sur Canal +.

    Parmi ces nombreux films, il y avait Absolom 2022, film aux décors à l'aspect crade, se déroulant dans un univers carcéral et donc de violence et réalisé par Martin Campbell, sorti sur les écrans en 1994.

    On est un peu dans la thématique de films d'alors comme Fortress  avec Christophe Lambert, ou encore New York 1997. Ca lorgne aussi par certains aspects sur Waterworld et il y aura des similitudes avec Battle Royale.

    Robbins, incarné par Ray Liotta, est un ancien héros de guerre incarcéré pour assassinat dans une prison régie par un directeur sans pitié. Comme le nouveau prisonnier se rebelle, le tortionnaire l'expédie sur Absolom, une ile-prison où sont consignés les pires brutes et criminels, un endroit sans foi ni loin dans ce futur dystopique de l'an 2022.

    Sur Absolom, le directeur a droit de vie et de mort sur les détenus et l'ile, gérée par sa société privée, est surveillée par un satellite à caméra infrarouges et sillonnée par des hélicoptères de combat.

    Deux tribus s'affrontent en ce lieu et le directeur prends un malin plaisir à les voir s'entretuer, provoquant des rixes en déposant la nourriture par hélicoptères sur des terrains litigieux. C'est donc la "loi du plus fort" qui règne !

    Les Extérieurs, la première des deux tribus, sont dirigés par un chef ultra-violents sorti tout droit d'un Mad Max tandis que les Intérieurs  sont conduits par "Le Père", une sorte de guide spirituel qui recherche l'apaisement.

    Robbins, qui a abattu un supérieur, a suivi une formation qui en fait une véritable machine à tuer mais est déchiré entre le Bien et le Mal. Evidemment, en abattant son supérieur, il n'a fait que rendre la justice car le dit supérieur venait de commettre un crime de guerre en faisant massacrer des civils innocents ! Notre héros a donc bien entendu été condamné à tort et victime d'une injustice dans une société en perte de ses valeurs morales.

    Le héros de guerre va donc essayer de s'évader et pour cela, il devra composer avec les deux camps ! Le film raconte son périple sur l'île-prison !

    Un film ultra-violent, voire cruel avec en tout cas beaucoup d'action et des dilemmes moraux pour notre héros ! Un brin manichéen ?

    On retrouve Lance Henriksen - connu pour son rôle de l'androïde dans le film Aliens, le retour de James Cameron - ici dans le rôle du "Père" !

    Absolom 2022 s'inscrit dans la tradition alors en vogue dans ces années 1990 des films d'action avec héros musclés comme les films de Van Damme ou de Bruce Willis !

    Un film qui distrait le temps d'une soirée !

    A bientôt !


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  • La bêtise est sans doute la chose la mieux partagée et elle est universelle et de tout temps ! Ridicule est un film de Patrice Leconte, sorti dans les salles en 1996, multirécompensé (notamment pas quatre Césars dont meilleur film et meilleur réalisateur) qui se déroule du temps de l'Ancien Régime et montre le fonctionnement de Versailles et le monde des courtisans, qui ne sont pas sans rappeler nos hommes politiques actuels (qui sont pour moi tous pourris jusqu'à la moelle depuis le conseiller municipal jusqu'au président de la République !).

    Un casting savoureux sert ce film avec Charles Berling qui interprète Grégoire Ponceludon de Malavoy, jeune aristocrate de province sans le sous et naïf, qui arrive à la cour de Louis XVI afin d'obtenir des espèces sonnantes et trébuchantes pour assécher les marais de la Dombes, source d'épidémies parmi ses paysans. On retrouve aussi Jean Rochefort qui joue le marquis de Bellegarde qui finira par prêter assistance à notre jeune provincial en lui proposant le gîte et le couvert et en l'introduisant aux us et coutumes de la Cour !

    Car notre lapereau va vite se confronter au monde cruel et mesquin des courtisans, où brille le favori du Roi, l'abbé de Villecourt (joué par Bernard Giraudeau, excellent !) qui use et abuse des mots d'esprits notamment pour briser ses concurrents !Il a la langue mauvaise mais sa gloire est éphémère. On  retrouve aussi des intrigues autour de Madame de Blayax (Fanny Ardant) et Mathilde, la fille du marquis de Bellegarde (jouée par Judith Godrèche).

    Grégoire aura bien du mal à rencontrer le Roi pour lui soumettre son projet car il y a tout un protocole compliqué et les courtisans se disputent les faveurs du monarque. Ceux-ci ne rechignent pas à se rendre ridicules pour arriver à leur fins et l'image est très importante ! Il s'agit de ne pas se faire humilier par la concurrence mais ces nobles n'en sont pas moins ridicule par leurs manœuvres mesquines !

    Le passage de la société féodale à la société de Cour à très bien été décrite par Nobert Elias dans ses ouvrages théoriques. Ici, on voit bien toute la cruauté de la situation, en petites bassesses alors que les vies de paysans sont dans la balance !

    Grégoire va se faire à ce jeu mais trébuchera au sens propre comme au figuré lors d'une réception. Madame de Blayax, trahie par l'abbé, son amant, perdra aussi la face ! Et l'abbé entrera en disgrâce à sont tour ! Grégoire n'obtiendra jamais gain de cause auprès du Roi pour son projet !

    C'est finalement la Révolution française, avec un Grégoire devenu ingénieur, qui asséchera le marais. Tandis que le vieux marquis de Bellegarde, réfugié en Angleterre regarde un ciel emplit de nuages avec un regard nostalgique, éloigné de sa fille Mathilde qui a finit par épouser Grégoire !

    Un film acerbe et plein d'amertume, qui peux être transposé à d'autres époques car comme je le disais au début, la bêtise est aussi partagé que le bon sens ! J'adore ce film qui mérite amplement les nombreuses récompenses et nominations qu'il a obtenu ! De beaux costumes et de beaux décors pour une reconstitution historique poussée et soignée !

    A bientôt !


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  • Le Nom de la rose est à l'origine un fabuleux roman inspiré et à succès de Umberto Eco, érudit et bibliophile, qui se Le Nom de la rose - Jean-Jacques Annaudpasse au Moyen Âge dans une abbaye bénédictine, du nord de l'Italie. C'est un récit qui tourne autour des livres et de l'activité des scriptoria et se présente comme une intrigue policière.

    En 1986, Jean-Jacques Annaud réalise l'adaptation cinématographique, une coproduction franco-italo-allemande, qui deviendra aussi un classique. C'est le charismatique Sean Connery - qui prends ses distances avec James Bond ! - qui incarne Guillaume de Baskerville, venu enquêter sur la mort étrange de plusieurs moines versés en langues anciennes et en enluminures. Ce franciscain très perspicace est accompagné de son jeune novice, Adso de Melk, joué par un jeune Christian Slater. Notez au passage la référence à un autre détective, Sherlock Holmes dans le nom "De Baskerville".

    L'ambiance dans l'abbaye va devenir de plus en plus tendu au fur et à mesure que les morts s'accumulent. La réalisation de Annaud est soigné, et les décors et autres costumes sont magnifiques et servent bien le récit. Les différents moines sont aussi bien campés et ont chacun leur personnalité. Mais Guillaume parviendra-t'il à découvrir les secrets que cache le Jorge, le Vénérable aveugle et doyen de l'Abbaye ?

    Les choses vont se compliquer car une réunion entre plusieurs ordres mendiants, en présence des autorités papales, alors celles d'Avignon, doit se tenir dans l'abbaye. L'Inquisition s'en mêle avec l'arrivée de Bernardo Gui, redoutable officiant de cet ordre, joué par l'inquiétant F. Murray Abraham. On trouve aussi la présence d'une jeune "fille" - jouée par Valentina Vargas - véritable Eve, qui deviendra l'intérêt amoureux du jeune Adso qui perdra son pucelage avec elle dans l'étable. A la fin du récit, le jeune novice confié par son père à l’Église, dira de sa voix de vieillard, les années ayant passées, que la "fille" a été le seul amour de sa vie !

    Guillaume devra se montrer plus malin que Bernardo Gui qui menace déjà la communauté des flammes du bûcher. Mais je voudrais m'attarder sur le dénouement du roman et du film, et la manière dont c'est montré dans le film.

    En effet, à la toute fin, Guillaume et Adso se perdent dans une immense bibliothèque de livres, véritable dédale. Il y a des ouvrages partout à perte de vue ce qui est tout bonnement historiquement impossible mais reflète plus les fantasmes et l'amour des livres du romancier Umberto Eco. Il faut savoir qu'au Moyen Age, les livres et les bibliothèques étaient confinés aux monastères et abbaye et qu'en général, une bibliothèque, c'était quelques dizaines d'ouvrages manuscrits gardés dans une armoire ou deux ou trois coffres et qui circulaient dans tout l'établissement, entre la chapelle, l'office et les cellules des moines ! Pas de millions de livres dont et une bibliothèque de plus de 500 ouvrages était une bibliothèque exceptionnelle et rare pour l'époque, celle des princes ou des papes en général ! La bibliothèque du film finira en fumées ! Se perdre physiquement dans une bibliothèque est aussi une métaphore pour se perdre dans la connaissance.

    Le secret de l'intrigue est la possession exclusive, par un des moines, du deuxième livre de la Poétique d'Aristote, celui qui porte sur la comédie, aujourd'hui perdu !

    La musique est signée du maestro James Horner.

    Un excellent film qui reçut le César du Meilleur film étranger en 1987 et qui doit faire partie de la culture de tout un chacun aujourd'hui. Les années 1980 ont vraiment été un âge d'or pour Jean-Jacques Annaud qui signa à cette période un autre chef-d'oeuvre dont on parla beaucoup, L'ours, avec Tchéky Karyo.

    Une série télé Le Nom de la rose - en huit épisodes - verra le jour sur OCS en 2019 !

    A bientôt !


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  • Au moment de sa sortie, en 1980, le film La Boum de Claude Pinoteau a connu un gros succès avec plus de quatre millions d'entrées en France. C'est une comédie romantique française qui raconte les premiers émois amoureux d'une adolescente de treize ans, Vic Beretton, qui veut prendre sa vie en main.

    Dans le rôle de Vic, on découvre alors une très jeune Sophie Marceau appelée à devenir la star que l'on connaît et qui a été révélée par ce film d'amours adolescentes. On retrouve alors chez elle une certaine fraîcheur et beaucoup d'innocence mais pas de naïveté. Vic sait ce qu'elle veut et est bien entourée par des acteurs et actrices séniors. Son père est joué par Claude Brasseur, un acteur incontournable dans les années 1970 et 1980 et sa mère est incarnée par Brigitte Fossey, également au top de sa célébrité. Ses deux parents, François et Françoise, ne comprennent pas toujours leur fille et on est bien en face d'un conflit de générations.

    Heureusement, Vic peut trouver une oreille et un appui chez son arrière-grand-mère, Poupette, interprétée par la pétillante Denise Grey. La vénérable vieille dame saura couvrir les arrières de Vic dans ses histoires de coeur.

    Dans ce film, Vic est amoureuse d'un certain Matthieu, un ado "avec trois poils au menton" qui joue les hommes et ira même jusqu'à, dans une méprise, se battre physiquement avec François, le père de Vic. Ainsi le jeune premier n'en a que plus d'aura auprès de la jeune fille.Le rôle de Matthieu est tenu par Alexandre Sterling, qui jouait déjà dans les années 1980 dans la série télé Papa Poule, ne fera pas une longue carrière au cinéma mais apparaîtra surtout à la télévision jusque dans le milieu des années 2000.

    Le film est bâti autour des mésaventures sentimentales de Vic, ses romances qui donnent lieu à pleins de péripéties et d'interrogations de la jeune héroïne. Au casting, on a par ailleurs une certaine Sheila O'Connor qui joue Pénélope, la meilleure amie de Vic. Font également des apparitions dans des rôles secondaires, Dominique Lavanant - nimbée du succés des Bronzés, Richard Bohringer et Jean-Pierre Castaldi.

    Les parents Beretton ont également leurs lots de difficultés et ceci permets au spectateur de dresser un parallèle avec la situation de Vic, d'une autre génération. François, par exemple, se méprends et imagine qu'Eric Lehman - joué par Bernard Giraudeau, est l'amant de sa femme alors qu'il n'est que le professeur d'allemand de sa fille !

    Le scénario de La Boum a été écrit par Claude Pinoteau et Danièle Thompson qui a eut l'idée première du film en voyant sa propre fille se rendre à une boum.

    Les boums, ces festivités adolescentes des premiers frissons amoureux où le Pssschit Orange et le Pssschit citron coulent à flots ! Et où les garçons hésitent à inviter les filles pour finalement se retrouver enlacés tendrement sur un slow du moment avec l'élue de leur jeune coeur !

    Sophie Marceau, elle, avait alors treize ans, l'âge de son personnage et avait été retenue à l'issue d'un casting qu'elle avait passé par hasard pour se faire un peu d'argent de poche. Elle devint suite à ce film immédiatement célèbre et on connaît la suite comme quoi le destin tient parfois à peu de choses !

    Le film est également célèbre pour la chanson "Reality" interprêtée par Richard Sanderson et écrite et composée par Vladimir Cosma - auteur de l'ensemble de la B.O. du film - sous le pseudonyme de Jeff Jordan. Le film relança la mode des boums dans les années 1980 - auxquelles aujourd'hui ont succédé des raves parties on-ne-peux-plus bruyantes ! On a perdu en innocence avec des temps plus troublés où la jeunesse est devenue un peu désabusée pour une partie d'entre-elle !

    Une suite La Boum 2, pour surfer sur le succès, est sortie deux ans plus tard, en 1982. Et on peut considéré que le film L'Etudiante s'inscrit dans la même lignée de récits  - où Valentine remplace Vic ! Ces deux derniers films mettent aussi en vedette Sophie Marceau - qui prends progressivement de l'expérience -et sont aussi réalisés par Claude Pinoteau.

    Je dédie ce billet à Didier A., un collègue de travail, qui est un fondu de Sophie Marceau - et qui parle depuis quinze ans de réaliser des films en amateur mais fais du sur-place ! Si tu me lis et si tu as besoin d'un scénariste, Didier, je suis là !

    A bientôt !


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  • Alan Moore est incontestablement un génie de la bande-dessinée avec des œuvres iconoclastes et vraiment originales truffées de références à sa vaste culture. Force est de constater que le 7ème Art ne lui a pas rendu justice et l'artiste a quasiment désavoué toutes les adaptations qui ont été faites de ses récits, que ce soit From Hell, V pour Vendetta, Watchmen  ou encore La Ligue des gentlemen extraordinaires (ou "LXG") dont il va être question ici !

    En 2003, à partir de ce matériaux riche qu'est le comics d'Alan Moore, Stephen Norrington effectue le service minimum et livre La Ligue des gentlemen extraordinaires, un film où le récit mythique de Moore est édulcoré en passant à la moulinette hollywoodienne ! Le potentiel était immense ainsi que l'attente et le résultat est bien fade et c'est une déception. Et même Sean Connery - qui joue Allan Quatermain - ne parvient pas à sauver cette entreprise !

    A la base, la Ligue est un groupe qui rassemble les figures mythiques de la littérature victorienne : Dracula (Via Mina Harker - jouée par Peta Wilson), Allan Quatermain, le Capitaine Nemo, Dorian Gray, Docteur Jekyll et Mister Hyde, l'Homme invisible, Tom Sawyer, tous opposés à Moriarty - avec aussi le MI-6, les Services Secrets britanniques en toile de fond.

    Certes visuellement, c'est assez beau si on aime le style victorien et gothique. Le film a par ailleurs été "descendu" par la critique britannique, même chose en France ! Ce qui aurait du être une "œuvre inclassable et audacieuse" s'avère un nanar, une mauvaise série B qui ne rends pas honneur à l'œuvre de Moore ! Pourtant le film obtint un assez bon succès public attirant les gens en salles.

    Citons rapidement les écrivains auxquels Allan Moore a emprunté les personnages ! Il y a Henry Rider Haggard, Bram Stoker, Jules Verne, Robert Louis Stevenson, H.G. Wells, Oscar Wilde, Arthur Conan Doyle, Mark Twain, et dans une moindre mesure, Gaston Leroux, Ian Fleming et Herman Melville ! Je vous laisse établir les correspondances...

    Il y a quelques différences dans la composition de la Ligue avec le comics ! Mina Harker est un vampire dans le film mais pas dans la BD ! Moore n'a pas fait figurer Dorian Gray pas plus que Tom Sawyer, ajouté pour plaire au public américain et mettre l'accent sur la relation père-fils entre Quatermain et le héros de Mark Twain.

    Du côté de l'intrigue du film, un terroriste, "Le Fantôme", menace la paix mondiale à la veille de 1900. Pour éviter un conflit majeur, qui aura lieu avec la Première Guerre mondiale, l'Angleterre rassemble la Ligue. Un voyage qui ménera nos héros jusqu'à Venise, à bord du Nautilus.

    Ca commence par une attaque musclée de la Banque de Londres par des terroristes armés de technologie d'avant-garde puis un autre assaut sur une usine de zeppelins ! Des tensions surgissent alors entre Royaume-Uni et Allemagne, les deux plus grandes puissances ! Le but du "Fantôme" est de vendre des armes dans un conflit qu'il aura provoqué afin de s'enrichir.

    La Ligue nous est alors présentée comme un groupe d'individus exceptionnels qui existe depuis la nuit des temps et qu'on convoque à chaque crise. La dynamique du film repose bien évidemment beaucoup sur ses personnages.

    Voilà, je ne vous spoile pas davantage et vous laisse découvrir le film par vous même ! On retrouve le même genre d'ambiance dans le film adapté de la série Wild Wild West (Les Mystères de l'Ouest) avec Will Smith et avec une touche steampunk !

    C'est tout pour aujourd'hui ! A bientôt !


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  • Les Valseuses, film de Bertrand Blier de 1974, a véritablement contribué à lancer trois grands acteurs : Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou. Depardieu y arbore déjà sa légendaire truculence, Dewaere y laisse transparaître  son caractère d'"écorché vif" et Miou-Miou y joue une ingénue dont se gaussent les hommes !

    Ce film est en réalité une comédie dramatique, volontairement crue et satirique ! C'est assez caustique et on est dans la comédie de mœurs où ça parle de libération sexuelle post-Mai 68. C'est donc dans l'air du temps ! On a tous en tête la fameuse somme où Depardieu et Dewaere balance Mio-Miou courte vêtue dans un lac !

    C'est l'histoire de Jean-Claude (Depardieu) et Pierrot (Dewaere), deux petits voyous sans envergure qui s'entichent de Marie-Ange (Miou-Miou), une shampouineuse qui devient leur complice et qui n'est pas farouche !

    Ces deux là ne sont pas les derniers pour "faire des conneries" comme harceler une dame avec un chariot de supermarché, voler et remettre à sa place une DS sous le regard d'un patron de salon de coiffure qui appelle la police et blesse Pierrot à l'entrejambes. Les deux voyous prennent alors la clé des champs avec Marie-Ange, l'employée et maîtresse du patron du salon de coiffure. Le film raconte leurs pérégrinations cocasses !

    Au casting, on a aussi une jeune Isabelle Huppert dans son premier rôle - une jeune femme en révolte contre l'autorité paternelle ! -  et des personnalités confirmées comme Jeanne Moreau qui joue une taularde tout juste sortie de prison qui devient la maîtresse des deux voyous. On a aussi deux figures montantes du Splendid, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte dans des petits rôles !

    C'est paillard et déjanté à souhaits, un peu poétique et ca donne dans la critique sociale. On analyse aussi des sexualités dites "marginales" alors comme la bisexualité., la prostitution occasionnelle, le voyeurisme, la différence d'âge, le fétichisme ou la défloration (ici en pleine nature !) Et enfin, le triolisme et les partenaires multiples ! C'est aussi le fossé entre une jeunesse transgressive, post-Mai 68 et une France conservatrice, pompidolienne et bourgeoise. Évidemment, à l'époque, ce film devenu culte, fit scandale !

    Je n'ai pas besoin de souligner que le titre, Les Valseuses, peut faire référence aux testicules ou roubignolles !

    A bientôt !


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  • Nous allons maintenant parler d'un film français sorti sur les écrans de cinéma en 1981 et signé Patrice Leconte alors auréolé du succés des Bronzés.

    Dans Viens chez moi, j'habite chez une copine, Le réalisateur retrouve Michel Blanc qui se lance alors dans une carrière solo comme la plupart des membres du Splendid. Michel Blanc y incarne Guy, qui travaille comme pompiste dans une station service mais se fait renvoyer parce qu'il arnaque les clients et drague les clientes ! Il retrouve alors son copain Daniel - interprété par Bernard Giraudeau, qui va le dépanner ! Mais Guy va attirer la mouise sur Daniel !

    On retrouve ici un peu la recette fameuse qui a connut maintes fois le succès au cinéma de deux comparses dont l'un est un boulet qui attire des ennuis à un brave type, recette de L'Emmerdeur, en 1973, avec Jacques Brel et Lino Ventura ou des Compères en 1983 avec Pierre Richard et Gérard Depardieu. Ici, Guy et Daniel se révèlent au final deux galériens vivant dans un monde de débrouilles et de combines.

    Guy va vivre chez Daniel et sa compagne Françoise - jouée par Thérèse Liotard - et fréquenter une artiste de cirque échangiste, rôle tenu par la truculente et faussement ingénue Anémone !

    Daniel va donc héberger Guy et le faire entrer comme déménageur dans la boite où lui-même travaille mais notre invétéré magouilleur va encore initier quelques combines comme voler des caisses de Château Margaux.

    Ce film est en réalité une comédie douce-amère ! Daniel par la faute de Guy va perdre son boulot et se faire mettre à la rue par sa copine ! Mais la réconciliation finira par arriver et la fin est heureuse même si on pressent que Guy n'a pas fini de faire des siennes ! Le type est plus gaffeur et inconscient, sans-gène et roublard, pique-assiette, que vraiment malveillant ! Mais une calamité quand même qui contraste avec la bienveillance du couple Daniel/ Françoise ! Il a des points communs, le côté dragueur, avec un certain Jean-Claude Dusse !

    Dans la distribution, on retrouve aussi Marie-Anne Chazel, autre figure du Splendid !

    Un film amusant qui tire partie du comique des situations et où on s'amuse des déboires des héros !

    Et le film est resté célèbre pour la chanson de Renaud au titre éponyme !

    A bientôt !


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  • Parlons maintenant de Science-Fiction et d'utopie ou de dystopie, c'est selon ! De nos jours, dans les années 2010, on constate, même si ce n'est pas l'impression qu'a le commun des mortels, une baisse des crimes de sang et moins de guerre dans le monde mais avec toutefois des épisodes encore très violents comme en Syrie ! Tendons-nous vers la société dépeinte dans le film de 1993 de Marco Brambilla, une société aseptisée sans aucune trace de crimes et de violences ?

    On est en 2032 et un grain de sable va venir perturber cette belle société ! Simon Phoenix - joué par Wesley Snipes alors au début de sa carrière et cantonné dans des rôles de méchant, est un psychopathe arrêté en 1996 et condamné à être cryogénisé ! Or, en semant derrière lui les cadavres lors d'une affreuse boucherie, Simon va s'échapper dans le monde du futur. Qui pourra l'arrêter ?

    Nul autre que le sergent de police John Spartan, le "Démolisseur" - joué par Sylvester - "Sly" - Stallone, celui qui l'a interpellé en 1996 mais qui a aussi été plongé en stase car l'opération initiale fut un fiasco scellant le sort de 30 otages ! Le bon et le vilain vont donc jouer au chat et à la souris dans une Los Angeles ultra-sécurisée !

    En quelque sorte, comme tout œuvre de science-fiction, ce film projette nos espérances et ici nos peurs en l'avenir ! Car cette société sans crimes et sans violences est aussi une société sans libertés - où jeter un mégot par terre est même impensable ! La lieutenant Lenina Huxley - jouée par Sandra Bullock - fait office de thermomètres et est horrifiée par les actes de Phoenix et Spartan ! On notera au passage l'emploi du nom Huxley qui est sans doute une référence à Aldous Huxley, auteur de la dystopie Le Meilleur des Mondes.

    Dans les aléas du casting,  Steven Seagal fut pressenti pour jouer Spartan et Jean-Claude Van Damme pour jouer Phoenix !  On est donc bel et bien dans un bon vieux film d'action et de castagne où on distribue des mandales à la pelle ! Pas étonnant donc qu'on ai d'abord pensé à ces deux stars du montant du film d'action ! Jackie Chan a aussi été approché pour le rôle de Phoenix mais a refusé, ne voulant pas ternir son image joviale en jouant un méchant !

    On notera que la bande musicale de ce film contient de nombreuses interprétations de Sting : "Shape of my Heart" et "It's Probably Me "étant les deux titres que je connais le mieux !

    Un film d'action/science-fiction dans la moyenne qui livre en plus une petite critique de la société qui se profile !

    A bientôt !


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  • D'un côté, on a un monument national de la bande dessinée, Astérix le Gaulois, de l'autre, on a une légende de la comédie au cinéma, Claude Zidi ! Le personnage emblématique d'Uderzo n'avait jamais été porté au cinéma, en ce qu'on appelle désormais le "live-action" (c'est à dire avec des acteurs de chairs et d'os) avant 1999, date de sortie de Astérix et Obélix contre César. On avait bien eu des dessins animés et autres films d'animation cependant !

    Qui allait pouvoir incarner Astérix et Obélix à l'écran ? Le choix du réalisateur se porta sur Christian Clavier pour le petit Gaulois rusé et sur Gérad Depardieu pour le bon gros Gaulois porteur de menhirs. On a de plus toute une panoplie d'acteurs et d'actrices français assez connus, habitués des comédies pour donner vie aux habitants du petit village "qui résiste encore et toujours à l'envahisseur" ! On a en effet Michel Galabru (Abraracourcix), Claude Pieplu (Panoramix), Pierre Palmade (Assurancetourix), Sim (Agecanonix), Daniel Prévost, Jean-Pierre Castaldi, Arielle Dombasle et Laetitia Casta.

    Le résultat est un film très visuel, qui mêle des éléments de différents albums. En gros, un Romain traître et fourbe, Détritus, joué par Roberto Benigni, décide de comploter contre César pour prendre sa place et enlève Panoramix. L'infâme personnage veut forcer le druide à lui livrer le secret de la potion magique. Mais nos deux héros, Astérix et Obélix, s'infiltrent dans le camp romain pour délivrer leur vieil ami et au passage faire tourner leurs ennemis en bourrique.

    Évidement, ça se termine bien car les Gaulois se montrent plus malins que leurs ennemis, au moment où ceux-ci décident d'attaquer le village.

    Le village a été reconstitué en studio.

    C'est Claude Berri qui produit et Jean-Jacques Goldman compose et interprète la ballade d'Obélix pour Falbala, "Elle ne me voit pas".

    Astérix et Obélix contre César  a été en France, le plus gros succès de l'année 1999, devant le Tarzan de Disney et devant le pourtant très attendu Star Wars - Episode I - La Menace Fantôme ! Il totalise dans l'Hexagone 9 millions d'entrées en salles ! Du point de vue de la critique, on a salué la fidélité de l'adaptation à la BD mais un peu moqué ses effets spéciaux "cheap" et son aspect franchouillard !

    Je suis assez d'accord pour dire que, l'ayant vu à l'époque, ce n'est pas un long-métrage inoubliable ! Le film suivant, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, réalisé par Alain Chabat et sorti en 2002, est bien plus intéressant et a réalisé 14 millions d'entrées en France, prends un peu plus de libertés et vaut surtout pour la prestation surjouée et outrancière de Jamel Debbouze. Mais ceci, il en sera question une autre fois !

    A bientôt !


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  • Princess Bride, film de Rob Reiner, sorti en 1987 est un long-métrage qui possède bien des qualités ! Notamment une histoire enchanteresse à la manière des contes de fées et aussi des personnages atypiques, hauts-en-couleurs et auxquels on s'attache !

    Il s'agit à la base d'un roman éponyme de William Goldman, paru en 1973. Le récit nous est présenté via le biais d'un grand-père qui lit une "histoire de princesse et de vengeance" à son petit-fils malade et alité. Le narrateur, ce grand-père donc, n'est autre que l'acteur Peter Falk, mondialement célèbre pour son rôle de l'Inspecteur Columbo !

    Je vous parlais de personnages marquants ! On a ainsi Inigo Montoya, joué par Mandy Patinkin (rendu célèbre depuis par la série Esprits criminels), qui est un maître d'escrime d'origine espagnole et à la recherche de l'homme à six doigts qui a tué son père et l'a balafré ou encore Fezzik, gigantesque lutteur danois et poète d'un tempérament doux - joué par le catcheur André The Giant.

    L’héroïne centrale du récit est une nommée Bouton d'or - jouée par Robin Wright (qui avant d'épouser l'acteur Sean Penn, était dans ces années 1980 - 1990 célébrissime pour son rôle dans le soap Santa Barbara !).

    L'intrigue comprends de nombreux rebondissements et coups de théâtre et est en réalité assez alambiquée ! Bouton d'or vit dans le pays de Florin et finit par se rendre compte que son valet de ferme, le palefrenier Wesley  - joué par Cary Elwes - , est amoureux d'elle ! Les deux se jurent alors fidélité ! Mais Wesley prends la mer et est suppose tué par le terrible pirate Roberts ! La jeune fille se résous alors à épouser le prince Humperdinck mais elle est enlevée par un trio de bandits d'allures assez comiques : le Sicilien Vizzini, Inigo Montoya et Fezzik !

    C'est alors qu'un Homme en noir très mystérieux se lance sur la trace du trio ! Il finira par révéler son identité à la grande surprise de tous ! On découvrira aussi que c'est Humperdinck qui a engagé les trois bandits pour faire accuser un royaume voisin et provoquer une guerre !

    Je ne vous en dit pas plus sur l'intrigue pour ne pas vous gâcher les nombreuses surprises de ce film - qui repose beaucoup sur ses Twists - et vous laisser le découvrir par vous-même !

    Vengeance, faits d'armes, coups de théâtre, amour, complots et humour !... Ce film reprends des éléments des contes de fées, des romans picaresques, eux-mêmes dérivées des romans de chevaleries, des moments dignes des drames shakespeariens, du roman d'aventure et du roman-feuilleton, du sérial, du récit de capes et d'épées et de l'héroic-fantasy ! Ca donne au final un film très riche et très séduisant qui demeure un film-culte pour beaucoup de gens notamment dans le milieu du jeu de rôles sur table, façon storytelling et interprétation !

    Princess Bride  a d'ailleurs reçu de nombreuses récompenses en 1988, l'année suivant sa sortie sur les écrans : Saturn Awards (meilleur film fantastique et meilleurs costumes), Prix Hugo (meilleur film), Antenne d'or du Festival d'Avoriaz et la liste ne s'arrête pas là  ! Et même une nomination aux Oscars pour la meilleure chanson originale pour Willy DeVille pour "Storybook Love" !

    C'est un film que vous vous devez de voir si vous aimez la fantaisie car ce long-métrage der Rob Reiner possède toujours un charme indéniable et a très bien vieilli !

    A bientôt !


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  • Rétrospectivement, les années 1990 peuvent être considérées comme de bonnes années - même si pour ma part, je les ai trouvé plutôt insipides et comme le tournant où la qualité des productions culturelles a commencé à décliner - surtout en musique et au cinéma !

    En tout cas, ce furent des années dorées pour un certain acteur bodybuildé d'origine autrichienne, Arnold Schwarzenegger qui allait enchaîner les succès (Terminator 2, True Lies, L'Effaceur, Last Action Hero, Un Flic à la Maternelle, Running Man,...) durant cette décennie avant de se lancer dans la politique et devenir Gouverneur de Californie.

    En 1999, on approchait du début du nouveau millénaire et les prophètes de mauvaises augures nous promettaient l'Apocalypse - au moins un "Bug de l'An 2000" Peter Hyams est donc parfaitement dans l'air du temps lorsqu'il sort son film La Fin des temps cette année là !

    C'est l'histoire du Diable himself - incarné par Gabriel Byrne - qui revient sur Terre pour engrosser une femme, Christine York,  - jouée par Robin Tuney, faire naître l'Antéchrist et ouvrir les portes de l'Enfer ! Des rituels sataniques ont en effet été pratiquées sur la malheureuse vingt ans plus tôt !

    C'est à ce stade qu'intervient Jericho Cane - joué par Schwarzy - qui a vent par un prêtre agonisant, trois jours avant Noël, de la menace qui se prépare ! D'abord sceptique, notre homme, un ancien policier reconverti dans la sécurité, consulte alors les Prophétie et prends la mesure de la situation ! Il va alors être le dernier rempart contre Satan et protéger sa future victime !

    Gabriel Byrne campe évidemment un Satan bien malsain qui agit via ses agents sur Terre, les entraîne encore plus dans la corruption ! Mais ici, la situation ne se règle pas à coup de sortilèges mais de grosses bastos envoyées par des gros flingues ! Au niveau des scènes malsaines, il y a notamment cette séquence onirique -  dont on ne sait si elle se concrétise ou pas ? - ou le Diable imagine la femme et la fille de son principal agent sur Terre faire l'amour ensemble ! Ca m'avait assez perturbé à l'époque je dois dire tellement c'était malsain !

    Mais en fait, le film n'est pas si déviant que cela sur le fond et respecte le cahier des charges d'Hollywood ! Happy End à la fin après un déchainement de violence et de fureur ! Si je me rappelle bien, le Diable revêts sa vraie forme monstrueuse gigantesque dans une église !

    Dans ce film, l'ambiance est à la Fin du monde avec bâtiments délabrés, SDF, couleurs à dominantes rouge (le feu) et noire (l'obscurité) !

    La bande sonore est composée de metal alternatif et de rock industriel et contient même un morceau de Guns'N'Roses !

    Je n'ai vraiment pas trouvé ce film extraordinaire ! Sorti à la fin de la décennie 1990, le film de Peter Hyams marque le début du déclin pour la carrière de son acteur vedette ! Les critiques ont été très mauvaises et le film fut un échec commercial par rapport à ce qu'il avait coûté ! Schwarzenegger obtint le Razzie Award du Pire Acteur pour ce film ! bref, on s'en dispensera et je ne fais cet article que pour être complet sur la carrière de notre cher Arnold !

    A bientôt !


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  • Guillermo del Toro aime bien les univers gothiques et les ambiances à la Lovecraft ! On lui doit un des opus de Blade, les deux Hellboy, Pacific Rim, Le Labyrinthe de Pan et La Forme de l'eau ! Mais nous allons parler ici d'un de ses tout premiers films, Mimic qui date de 1997 !

    Dans ce film, Mimic, à la croisée entre fantastique et film d'horreur, le spectateur part à la découverte des entités maléfiques qui se cachent dans les recoins de l'humanité ! Le film surfait sur l'actualité des OGM en introduisant un cafard mutant et anthropomorphe qui se cachent dans les couloirs et tunnels de lignes désaffectées du métro ! Le terme "Mimic" fait référence à la capacité d'imitation de la sale bestiole - qui contrefait la silhouette d'un SDF pour se jeter sur ses infortunées proies !

    Guillermo del Toro a de multiples cordes à son arc : scénariste, réalisateur, producteur et romancier ! Pas d'inquiétudes, il sait porter - en théorie - une histoire à l'écran !

    Dans Mimic, l'héroine est une jeune et brillante entomologiste et généticienne, le docteur Susan Tyler - interprétée par Mira Sorvino. Puisqu'on parle du casting, signalons la présence de Norman Reedus - le Daryl Dixon de The Walking Dead ! - ici dans un rôle secondaire !

    C'est en quelque sorte la généticienne, notre héroïne, qui provoque le malheur de l'Humanité ici en luttant contre une épidémie transmise par les cafards en en créant une sous-espèces, les "Judas" qui vont muter par la suite ! Encore un film sur les "dérives" de la science ! Je vous renvoie à la phrase célèbre de Rabelais que je ne rappelle pas ici !

    A l'origine de ce film, il y a une nouvelle de 1942, parue à l'époque dans la revue pulp Astonishing  Stories. Elle devait ensuite initialement, dans les années 1990, être adaptée par Miramax comme segment d'un film à sketches intitulé Light Years mais finalement donna un long-métrage classique !

    Le réalisateur Guillermo del Toro demeura longtemps assez amer par rapport à ce film car le studio, Miramax donc, lui mit des bâtons dans les roues et il souffrit de restrictions drastiques de budget qui ne lui permirent par de réaliser le film qu'il souhaitait ! Mais quelques années plus tard, il put réaliser une version "Director's Cut" à partir des archives de la société de production !

    Il ressort de ce film une atmosphère crépusculaire, oppressante ! Ca grouille de vermine et on est vraiment dans les ordures et les bas-fonds de l'Humanité ! C'est un film avec un bon suspens mais certainement pas un chef-d'oeuvre !

    Il donna lieu à deux suites : Mimic 2 : le Retour - en 2001 - et Mimic : Sentinel - en 2003, que je n'ai pas vus ! Il faut savoir s'arrêter et j'imagine que ce sont là deux nanars directement pour le marché vidéo !?

    A bientôt !


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  • House of 9 : Le Piège est un film (téléfilm ?) particulièrement anxiogène qui relève de la catégorie horreur et que je House of 9 : Le Piège  - Steven R. Monroerangerais dans la même catégorie que des oeuvres comme la trilogie Cube, Battle Royale ou dans une moindre mesure des Saw - sans le côté gore ! On est ici plus dans l'horreur "psychologique" !

    Ce long-métrage est sorti en mai 2004 et est l'oeuvre de Steven R. Monroe d'après un scénario de Philippe Vidal.

    Neuf individus totalement lambda et étrangers les uns aux autres se révèlent dans une immense demeure dont toutes les issus, portes et fenêtres sont murées !

    Une voix s'élève alors annonçant qu'un seul de ces neuf individus pourra s'échapper de ce lieu une fois que les huit autres seront passés de vie à trépas ! Une forte somme d'argent est également à la clé ! Nos personnages vont alors avoir le choix entre s'entretuer ou collaborer pour essayer de s'enfuir !

    Parmi les "prisonniers", qui ont été choisis pour "ce qu'ils représentent", on a en effet un Prêtre, le Père Duffy - joué par le vétéran Dennis Hopper, un flic, un jeune premier et d'autres infortunés ! L'héroïne principale est en réalité Lea, jouée par Kelly Brook. On notera aussi la présence du Français Hippolyte Girardot qui joue encore le salaud de service, un acteur que je n'ai jamais aimé, sa tête ne me revenant pas !

    Le film nous montre donc les décisions que vont prendre ces neuf captifs, certains faisant preuve de "bonne volonté", d'autres se la jouant solo ! Ca va évidemment comme vous vous en doutez finir en bain de sang ! Un film qui vous fera désespérer de la nature humaine !

    Côté réalisation on peut dire que ce métrage est assez pauvre et minimaliste !

    Un ou une seul(e) de ces neufs là va s'en sortir - je ne dit pas qui mais il ne faut pas être grand devin pour le découvrir ! - et à la fin cette personne franchit la porte de la demeure pour se retrouver dans une autre demeure avec de nouveaux individus qui ont chacun triomphé du même défi : trucider leurs congénères et être le dernier ! "Le vrai jeu peut commencer !". Ce film, House of 9, est donc un cauchemar sur pellicule et je dois dire qu'il m'a un peu perturbé !

    A bientôt !


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  • Le film Terminator marque une date clé dans la pop-culture et le cinéma de science-fiction ! Oeuvre fondatrice, ce métrage lance véritablement la carrière d'un jeune réalisateur, James Cameron, appelé par la suite à crée deux des plus gros cartons de toute l'histoire du box-office mondial, Titanic  et Avatar ! On peut dire qu'à de nombreuses reprises, cet homme a révolutionné le 7ème Art à l'instar d'un Spielberg ou d'un Lucas !

    Terminator, sorti en 1984, est un film d'anticipation, et le premier d'une franchise juteuse, déclinée en d'autres films, une série, des jeux vidéo et des comics ! En 2029, l'Humanité est au bord de l'extinction, acculée qu'elle est par les machines contre lesquelles les derniers survivants livrent une guerre sans merci !

    Un des propos du film tourne autour de l'Intelligence Artificielle et de la Singularité technologique qui font tant gloser les Transhumanistes aujourd'hui ! Il est intéressant de noter que ce film est sorti à une époque où l'usage d'internet était encore limité à quelques militaires et aux scientifiques du CERN ! Les films ultérieures inclueront la thématique du Réseau dans leurs scénarios !

    Un autre thème est celui des voyages temporels - et là comme à chaque fois avec cette thématique, il faut s'attendre à des paradoxes et des mal de tête ! Skynet, l'intelligence artificielle du film envoie un Terminator, un cyborg modèle T-800 dans le passé, en 1984, abattre Sarah Connor, la mère de John, le leader de la Résistance qui a finalement remporté le combat dans le futur contre les machines ! La redoutable I.A. veut donc tuer l'opposition à la source !

    Le Terminator est un tueur qui ne fait pas de quartier et c'est Arnold Schwarzenegger, auréolé de son succès dans  Conan la Barbare, qui confirme ici son titre de star du film d'action ! Il donne une interprétation qui peut paraitre monolithique mais qui est toute à fait adaptée aux "sentiments" d'une machine ! Son jeu s'étoffera dans les films suivants de la franchise !

    La Résistance a aussi envoyé un guerrier dans le passé, un certain Kyle Reese, interprété par Michael Biehn, pour protéger Sarah Connor, une simple serveuse - jouée par Linda Hamilton ! En voulant la protéger, il va tomber amoureux d'elle et concevoir de fait John Connor puisque Reese n'est autre que son père et le leader du futur savait très bien ce qu'il faisait en l'envoyant dans le passé !

    De même, c'est cette incursion de machines du futur dans le passé qui va rendre possible l'émergeance de Skynet dans les années 1990 - surtout dans les deuxième et troisième films ! On a là une sorte de boucle temporelle auto-réalisatrice !

    Ce premier film  conserve encore un aspect artisanal - avec ses maquettes et ses maquillages ! Les films suivants verseront plus dans l'imagerie 3D avec les travaux d'ILM reconnu pour cette prestation ! Enfin, Terminator possède un petit côté "film d'horreur" ! Des répliques sont restées célèbres comme le Terminator sonnant à la porte de quidam en demandant "Sarah Connor ?" avant d'occire la personne - ce qui donnera lieu à des  parodies notamment en France par Les Nuls !

    Ce film fit sensation à sa sortie, notamment au Festival du Film Fantastique d'Avoriaz en 1985 - dont il reçut le Grand Prix alors ! Pour ma part, je ne le découvrit que quelques années plus tard en VHS !

    C'est devenu un classique de la SF !

    A bientôt !


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  • Le Vieux Fusil - Robert EnricoLes guerres sont toujours des traumatismes et de ce point de vue là l'impact de la Seconde Guerre mondiale fut énorme ! A la Libération, il y eut certes des procès de collabos mais l'heure était au rassemblement du fait de De Gaulle et à la réconciliation ! On ne pouvait décidément pas mettre en prisons tous les industriels qui avaient collaborer ! Des films tels La Bataille du Rail ou Le père tranquille de René Clément exaltaient la Résistance ! L'immense majorité des Français n'avaient été ni collabos ni résistants mais tentaient de survivre !

    A partir des années 1980, avec François Mitterrand et Helmut Kohl, l'heure était à la réconciliation franco-allemande mais déjà dès 1957 avec Jean Monnet et le Traité de Rome et la constitution de l'Europe !

    Dans les années 1970, Robert Enrico délivre sur les écrans un film qui s'inspire directement du massacre d'Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944, en pleine débâcle allemande où la Panzerdivision "Das Reich", des fanatiques de la Waffen-SS, ont exterminé tous les habitants d'un village ! Heures noires de la fin du conflit !

    Ce film, sorti en 1975, dont le scénario dans le registre hautement dramatique a été écrit pas Robert Enrico avec Pascal Jardin - pour les dialogues - et Claude Veillot, c'est Le Vieux Fusil ! C'est l'histoire d'un médecin  - incarné par Philippe Noiret, praticien dévoué à la vie et pacifiste de nature  qui venge les morts violentes de son épouse - incarnée par Romy Schneider - et de sa fille sauvagement assassinées par des soldats SS sans pitié ! Ainsi que tout un village !

    Un film poignant donc qui divisa initialement la critique professionnelle ! ll y a beaucoup de pathos dans ce film qui joue avec nos tripes ! Mais Le Vieux Fusil fut un énorme succès ensuite - le cinquième plus grand succès français en 1975 au box-office, et nommé dans neuf catégories aux Césars, il en remporte trois (meilleur film, meilleur acteur pour Philippe Noiret et meilleure musique pour François de Roubaix). Et oui, la musique du Vieux Fusil a aussi marqué les esprits toute empreinte de la nostalgie d'un temps idyllique disparu ! Le bonheur humain demeure dans la mémoire ! Le film a aussi reçu un "César des Césars" en 1985 !

    Julien Dandieu, notre chirurgien humaniste, va subir une profonde transformation mentale et morale en découvrant que sa femme a été violée et brûlée vive au lance-flammes ! Il va utiliser des tactiques de guérilla, connaissant bien le château ou se passe l'intrigue et tuer un à un les tortionnaires ! Doit-on voir dans ce film un prémice aux film de Bruce Willis (Piège de Cristal), de Jean-Claude Van Damme et de Steven Seagal où un héros isolé bute des méchants un par un en se faufilant comme une ombre ! Ca a l'air d'une boutade mais il y a certaines similitudes même si le ton du Vieux Fusil est beaucoup plus grave ! On songera aussi à des films comme Un justicier dans la ville, sorti à la même période, autre film de "justice expéditive" !

    Ce film a été tourné dans le Tarn-et-Garonne. Des scènes ont aussi été filmées à Montauban. Le rôle du médecin devait initialement être confié à Lino Ventura qui avait déjà tourné avec Robert Enrico puis fut finalement confié à Noiret qui avait aussi déjà tourné avec le réalisateur. On notera aussi la présence de Jean Bouise.

    On a reproché au film des invraisemblances dans le scénario, la lourdeur des flash-backs et surtout son manichéisme !

    Bref un film intéressant à voir mais pas exempt de défauts ! On appréciera la performance de Philippe Noiret qui tient le film et la présence à l'écran à lui seul ! Pour la beauté de Romy Schneider aussi !

    A bientôt !


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  • Les Sous-doués - Claude ZidiPasser le Baccalauréat n'est pas une aventure de tout repos mais c'est assurément un rite de passage moderne ! Telle va être le défi que va devoir relever notre groupe de personnages dans le film de Claude Zidi, le maître de la Bouffonnerie à la Française dans le film Les Sous-doués, comédie potache, sortie sur les écrans en 1982 !

    On découvrait dans ce film un jeune Daniel Auteuil alors au début de sa carrière qui s'est par la suite plutôt orienté vers des rôles dramatiques !

    L'histoire se passe dans une école privée où nos cancres sont bien décidés à ne pas en faire lourd ! En effet, le Cours Louis XIV affiche 100% de recalés au Bac, à l'image de "Bébel" - Daniel Auteuil - qui repasse pour la quatrième fois l'examen ! Autour de lui, on retrouve une petite bande constituée de Julien, le copain aux cheveux longs de Bébel, Jeanne et Caroline, les deux filles, Gaétan, un peu enrobé, Graffiti qui trafique des combines et Togo, fils d'un diplomate africain ! Ceux-là multiplient les facéties et sont bien décidés à ne rien branler, et pourraient se placer sous le patronage de Gaston Lagaffe !

    Mais Maria Pacôme qui joue la directrice de l'établissement est bien décidé à prendre le taureau par les cornes et à secouer cette bande de fainéants et de fumistes ! Mais c'est un dilemme de passer le Bac quand on a décidé de ne rien foutre !

    Les choses tournent mal avec l'association d'un pétard, d'une bombe et d'une couscoussière, lesquels explosent et détruisent le lycée ! Dès lors, la petite bande se retrouve placée en face d'un ultimatum, à quinze jours du Bac : la réussite ou la prison !

    Mention spéciale à la "machine à apprendre" qui distribue baffes et sucres d'orge ! Mention spéciale aussi à Dominique Hulin, au physique imposant et remarquable, qui quittera l'établissement sur un "coup de tête" au sens littéral !

    Comment réussir le Bac quand on n'a pas travaillé de l'année ! C'est là que les Papas interviennent qui vont mettre au point toute une panoplie d'antisèches et de méthodes de triche : réponses sur les langes du bébé de la fille-mère, messages morse au tam-tam,... Quelle imagination !

    Au casting aussi, font de petites apparition, Michel Galabru et Richard Bohringer.

    Le film eut droit à une suite, Les Sous-doués en vacances, en 1982, avec Guy Marchand dans le rôle d'un inénarrable crooner !

    Voilà, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais c'est très amusant ! La télévision française l'a bien compris qui a multi-diffusé ce film - et sa suite ! - de nombreuses fois depuis trente ans !

    A bientôt !


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  • Déjà dans Liaison fatale, thriller d'Adrian Lyne, sorti en 1987, Michael Douglas jouait, avant Basic Instinct, un type poussé par ses pulsions, lui l'acteur connu pour être un sex-addict dans la vraie vie !

    Ce film est tiré du scénario d'un court-métrage nommé Diversion - qui date de 1980 - et a été réalisé par James Dearden pour la télévision britannique ! Mais comme Hollywood recycle tout !

    C'est l'histoire d'un avocat new yorkais bien sous tout rapport, Dan Gallagher, qui vit une aventure d'un soir avec Alex Forrest, une éditrice, jouée par Glenn Glose, ici très vénéneuse? Celle-ci, célibataire, et obsessionnel n'entends pas que ce "coup d'un soir" en reste là et elle jette son dévolu sur Dan qui est marié et père de famille ! La virago esseulée va se transformer en cauchemar pour toute la famille !

    Liaison fatale est en quelque sorte aussi un remake d'Un frisson dans la nuit, film de 1971 réalisé par Clint Eastwood !

    Au casting, on a aussi Anne Archer qui joue Beth Gallagher, l'épouse trompée !

    Notre mari volage va d'abord devoir cacher son incartade à son épouse Beth puis finalement, la famille va devoir faire front ensemble car Alex va se révéler dangereuse jusqu' à tous les menacer physiquement !

    Ce film inaugure la vague des thrillers et en ai un des premiers à al fin des années 1980, avant la déferlante des années 1990, particulièrement friandes de ce genre !

    On a ici un processus d’envoûtement puis de détérioration de la relation ! Les cyniques diront que c'est le lot de toute relation ! Alex Forrest est véritablement une femme démoniaque, qui avance masquée ! Le duo femme létale et homme fasciné, en quelque sorte une veuve noire !

    Adrian Lyne montre ici les risques inhérents à l'infidélité mais ne se montre pas moralisateur pour autant !

    A la fin, il y a une confrontation entre Dan et Alex qui se termine par la mort de celle-ci alors qu'elle veut attenter à la vie de l'homme marié ! Une fin alternative avait été tournée où Alex se suicidait en faisant accuser Dan ! Mais le studio a souhaité une fin plus convenue !

    Liaison fatale est un film assez effrayant qui pour un peu nous ferait voir des déséquilibré(e)s à chaque coin de rue. Le film commence en effet dans une absolue normalité puis ça dérape !

    A bientôt !


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  • Quand l'acteur britannique shakespearien - portant aussi à l'occasion la casquette de réalisateur s'attaque à l’œuvre culte de Mary Shelley, cela donne, avec ce Frankenstein  de 1994, un film assez fidèle à l'original romanesque !

    A la fin du XVIIIème siècle, Siècle des Lumières Européennes et de la Raison, un jeune savant de Genève, Victor Frankenstein (et oui ! Frankenstein est en fait le nom du savant et pas de la Créature !) va se prendre pour Dieu en voulant créer un être à partir de morceaux de cadavre ! Quand il réalise la portée de cet acte infâme, il est trop tard et la Créature lui échappe !

    On retrouve ici des moments-clés du roman de Shelley, le bateau pris dans les glaces, la Créature tuant un enfant, son désir d'avoir une "Fiancée", etc,... En même temps, je n'ai jamais lu le roman original mais en connais les grandes lignes !

    A noter pour l'anecdote personnel, qu'en 1994, notre ami François G. , maître de jeux de rôles, nous proposa une partie de Château Falkenstein adapté de ce film et de ce roman - même si les dates ne correspondent pas (1792 pour le film et les années 1860 pour le cadre de jeu !).

    L'Histoire est en fait un long flash-back où un homme retrouvé errant dans les glaces de l'Arctique et sauvé par un équipage de navire, raconte son histoire à propos de la Créature qu'il traque ou qui le traque !

    Je ne reviendrais pas sur la trame de l'histoire - ne parlerais au moment d'aborder le roman peut-être un jour dans un autre billet ! Kenneth Branagh joue Victor Frankenstein et Robert De Niro - qui sait être effrayant - comme il l'a montré à la même époque dans Les Nerfs à vif ou Heat - campe le monstre ! Qui est damné la Créature ou le Créateur ? Les deux,  mon capitaine !

    On a aussi Helena Bonham Carter (La Planète des Singes, Sweeney Todd  - actrice fétiche de Tim Burton par la suite !) qui joue Elisabeth la fiancée de Victor, laquelle aura le cœur arraché par le monstre, se verra ressuscitée et se suicidera en s'immolant et mettant le feu au manoir familial par la même occasion !

    On retrouve la thématique des éléments naturels, attributs de Dieu, que le savant détourne dans ce film : l'électricité, l'eau, le feu, la glace,...

    L'ambiance est évidemment gothique ! Avec ses cimetières et ses vieux manoirs ! Rappelons qu'à l'origine le roman fut écrit à l'occasion d'une soirée où l'on jouait à se faire peur !

    Autre anecdote : Gérard Depardieu a refusé le rôle de la Créature !

    Le film reçut plusieurs nominations, notamment une aux Oscars 1995 pour le Maquillage et une au BAFTA Award pour les décors cette même année - mais si j'ai bien compris, ne reçut aucun prix ! La concurrence était dure dans ces années-là !

    En conclusion, l'adaptation, à ce jour encore, la plus fidèle au livre - bien plus que les films de la Hammer, les films avec Bela Lugosi ou Boris Karloff, dans les années 1930 - mais qui prends quand même quelques libertés que je ne vous détaillerais pas (je vous renvoie à la page Wikipédia !).

    A bientôt !


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  • Napoléon est un monument du 7ème Art ! D'une durée de plus de cinq heures, sorti en 1927, et réalisé par Abel Gance, cette œuvre fait figure de grand film historique, de fresque épique narrant les grandes étape d'une personnalité de premier plan, Napoléon Bonaparte, dont on peut dire qu'il a achevé la Révolution française ! C'est évidemment, en raison de sa date de sortie initiale, un film muet et en N&B, bénéficiant à l'époque d'un dispositif particulier, projeté en effet sur plusieurs écrans simultanés !

    Dans le rôle de l'Empereur des Français, on découvre Albert Dieudonné. On raconte que l'acteur fut tellement marqué par le rôle qu'il en serait arrivé avec les années à se prendre pour son personnage et donna en tout cas plus tard des conférences sur Napoléon et écrivit même, en 1928, un curieux roman, Le Tsar Napoléon. On peut considérer que ce fut le rôle de sa vie. Il endossera à nouveau ce costume dans Madame Sans Gène, en 1941, aux côtés d'Arletty ! On dit aussi qu'il se fit enterré avec son costume de Napoléon !

    Puisqu'on en est à parler du casting, notons qu'il y a parmi les acteurs de ce film un autre personnage d'envergure de l'Entre-Deux-Guerre, le poète Antonin Artaud, qui interprète ici le rôle de Marat ! Assassiné par Charlotte De Corday (le patronyme complet de Charlotte Corday) !

    Le film s'organise en tableaux ! C'est assez édifiant dans le propos, avec des scènes épiques, lyriques voire parfois carrément hallucinées ! On nous fait bien comprendre que Napoléon est, dès son plus jeune âge, destiné à un avenir exceptionnel !

    A l'origine, Abel Gance, très marqué par Naissance d'une nation de D. W. Griffith avait envisagé non pas un film mais une gigantesque fresque en six à huit épisodes ! Il du, suite à la faillite de son bailleur de fond, se résoudre à un seul film mais d'une longueur considérable !

    Le film débute de manière presque bucolique par une bataille de boules de neige à l’École militaire de Brienne où Napoléon montre déjà de grandes qualités de stratèges !

    Les périodes suivantes comprennent la Révolution française - avec des épisodes "joyeux" comme Rouget de Lisle présentant sa "Marseillaise" à une foule enthousiaste et évidemment les moments sombres et tragiques de la Terreur qui horrifient Napoléon ! Je ne reviens pas sur sa biographie, exposée par la suite dans le film : la Campagne d’Égypte, le Directoire, le sacre comme Empereur, la lutte contre l'Europe monarchique coalisée, Austerlitz, Waterloo, le premier exil, les Cent Jours et la mort à Sainte-Hélène !

    Il existe enfin une version sonorisée de 1935, intitulée Napoléon Bonaparte et Napoléon, vu et entendu par Abel Gance - qui est en réalité bien plus qu'une simple version avec des dialogues sonorisés qui remplacent les cartons ! En effet, la structure narrative en a été profondément remaniée en faisant un autre film !

    Vous l'aurez compris, le  Napoléon d'Abel Gance constitue un moment clé dans l'Histoire du Cinéma, un des tous premiers films d'envergure de cet art !

    Le film connut aussi différentes versions liées aux différentes restaurations ! Celle que j'ai visionnée est celle à l'initiative de Francis Ford Coppola et son studio Zoetrope ! Elle est d'assez bonne qualité !

    A bientôt !


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  • Dans les années 1990, j'étais un bon client des vidéoclubs et ai découvert par leur entremise de nombreux films (deLa Main sur le berceau - Curtis Hanson nos jours, en 2018, suis plus "streaming" !). C'est ainsi que je visionnais ce film de 1992, La Main sur le berceau ("est celle qui dirige le monde" dit un slogan du film !), réalisé par Curtis Hanson.

    Ce film s'inscrit dans la vague des thrillers dont nous ont largement abreuvé les années 1990 - mettant en scène tueurs en séries, psychopathes et autres dégénérés aux mauvaises intentions ! Or ici, le causeur de trouble est une femme, Peyton Flanders - interprétée par la révélation d'alors, la blonde Rebecca De Mornay - à qui on prédisait alors une grande carrière  ! Cette Peyton, sous la fausse identité de Mme Mott va terroriser un jeune couple qui vient d'avoir un bébé, les Bartel !

    Tout commence avec Claire et Michael Bartel, un jeune couple uni. Enceinte de son second enfant, Claire consulte un gynécologue qui a un geste équivoque ! Les Bartel portent alors plainte et le praticien fautif se suicide pour éviter la honte ! Il laisse alors Peyton, sa veuve (nous y voilà !) si désemparé qu'attendant elle aussi un bébé, elle fait une fausse couche et devient stérile ! La malheureuse perds alors la raison et décide, sous une fausse identité, de se faire engager comme gardienne par les Bartel afin de se venger de Claire - et essayer de lui voler sa famille !

    Les Bartel sont joués par Annabella Sciorra et Matt McCoy dont on peut dire qu'il n'ont pas fait une grande carrière sauf si on tient compte du fait que la première a jouer dans Jungle Fever de Spike Lee en 1991 puis  d'avoir tenu le rôle de Gloria Trillo, la maîtresse de Tony Soprano dans la fameuse série télé Les Sopranos.

    Peyton va essayer de faire le vide autour des Bartel, éloignant les personnes qui nourrissent des soupçons à son égard ! Notamment un pauvre simple d'esprit ! Ce qui est agaçant dans ce film, c'est - si je me souviens bien  !? - le mari Michael qui est particulièrement nunuche et ne voit rien venir du tout !

    Évidemment, la méchante sera découverte quand Claire fera le rapprochement avec le gynécologue ! Évidemment aussi, ça se terminera dans un déchaînement de violence !

    Au final, on a là un film au suspens bien dosé, suivant les recettes classiques du thriller américain et dont la tension monte crescendo ! Mais en 2018, ça reste un film assez anecdotique !

    A signaler au casting, la présence de Julianne Moore !

    Le film et Rebecca de Mornay furent récompensés au Festival du film policier de Cognac 1992 : Grand Prix, Prix du public et Prix de la meilleure actrice ! Certains critiques rangent aussi bizarrement ce film dans les "films d'horreur" - ce qui me parait un peu excessif !

    A bientôt !


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  • Chaque décennie voit passer son lot de sex-symbols et dans les années 2000, Brad Pitt faisait rêver nombre de femmes tandis qu'Angelina Jolie faisait fantasmer ces messieurs ! Les deux sont par ailleurs, à cette époque, couple à la ville et l'idée de les réunir en couple aussi à l'écran pouvait sembler logique !

    Le résultat est une comédie d'action romantique, Mr. & Mrs. Smith, écrite par Simon Kinberg et réalisée par Doug Liman et sorti sur les écrans en 2005 !

    Doit-on voir dans cette comédie un remake de La Guerre des Rose, film ou le couple Michael Douglas et Kathleen Turner se déchirait à l'écran ! Il y a un peu de cela dans l'idée puisque les deux époux de Mr. & Mrs. Smith  mène chacun de leur côté une carrière d'assassin international - les meilleurs ! - sans que leur conjoint soit au courant ! Comble d'embarras, ces deux-là travaillent pour des agences opposées et vont recevoir la mission de s'éliminer l'un l'autre !

    En fait, ce film pourrait s'apparenter à une grosse de ménage poussée à l’extrême ! c'est assez caricatural en fait et les ficelles sont un peu grosses ! Bien sûr, à la fin, ils se "réconcilient" et se retrouvent alliés contre un ennemi commun !

    Le nom "Smith" est l'équivalent d'un "Dupond" par chez nous comme pour souligner la banalité de ce couple ! Mais tout n'est qu'apparences !

    Au début du film, notre couple bat de l'aile, trouve sa vie trop routinière ! C'est toute l'ironie de la situation ! Mr. & Mrs. Smith  va faire la part belle aux cascades, allant même jusqu'à faire exploser le domicile familial ! Les pétoires vont parler contre des hordes d'assassins secondaires lancés aux trousses du couple !

    Finalement, au début comme à la fin du film, les Smith se retrouvent devant un conseiller conjugal mais leur situation à pas mal changé et s'est considérablement épicée !

    Au final, ce métrage joue pas mal sur l'ironie des situations et la mise en défaut des apparences - le bon petit couple propret qui s'avère être des tueurs !

    Au casting, on retrouve aussi Vince Vaughn, Michelle Monaghan ou Adam Brody ! Mais Brad Pitt et Angelina Jolie volent l'affiche !

    Ce film a assez bien marché sans réaliser des scores incroyables ! A l'époque, ce fut le plus gros succès du couple phare avant qu'ils ne fassent mieux chacun de leur côté par la suite, Pitt avec World War Z et Jolie avec Maléfique !

    J'ai vu ce film à l'époque, ai trouvé ça distrayant mais sans plus ! C'est un film d'action - teinté de comédie - assez classique au final !

    A bientôt !


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  • Toy Story est le film qui inaugure l'ère Pixar ! Le célèbre studio d'animation, fondé à l'origine par George Lucas puis racheté par Steve Jobs se mets à produire des films à partir de 1995 en collaboration avec Disney avant d'être racheté par la firme aux grandes oreilles en 2006 !

    On doit à Pixar des chefs-d'oeuvre comme les Toy Story, 1001 Pattes, Cars, Le Monde de Nemo, Monstres & Cie, Les Indestructibles, Ratatouille ou encore Wall-E  ! Mais ici il sera question de Woody le cow-boy et de et Buzz l’Éclair !

    Toy Story est un film d'animation de John Lasseter, sorti en 1995 et qui révolutionne à l'époque tout ce qui se fait dans le genre en animation par ordinateur ! Le domaine est alors en pleine mutation et il ne faut pas oublier que c'est aussi dans ces années-là, milieu des années 1990, qu'on a le "choc" Jurassic Park avec son T-Rex de synthèse ! Tout ceci découle d'une évolution logique liée aux progrès de l'informatique !

    Mais le premier Toy Story  de ce qui deviendra une franchise vaut aussi pour l'originalité et l'inventivité de son scénario ! Ne vous êtes vous pas demandé, enfant, ce que faisaient vos jouets quand vous ne les utilisiez pas ? Le film de Lasseter nous apprends qu'ils ont une vie toute en sociabilité ! Mais c'est un secret bien gardé !

    Woody le cow-boy est le jouet préféré d'Andy mais l'anniversaire du gamin approche quelques jours avant le déménagement de la famille ! Arrive alors la figurine de Buzz l’Éclair, héros des étoiles, tout en électronique ! Le torchon brûle avec Woody, simple figurine en bois !

    Woody va tout faire pour se débarrasser de Buzz, y parvient puis regrette devant l'assemblée des autres jouets ! Par un enchaînement d'événements, les deux jouets se retrouvent ensemble égaré dans la nature et doivent tout faire pour échapper à Sid, un autre gamin, voisin d'Andy et "destructeur de jouets" !

    Dans la maison de Sid, nos deux héros rencontrent toute une galerie de jouets inquiétant, éclopés et doivent aussi prendre garde à Scud, le chien de Sid. Avec une voiture téléguidée, les deux compagnons d'aventure parviennent à rattraper le camion de déménagement !

    C'est vraiment un film très divertissant, et intelligent ! En VO, Woddy est doublé par Tom Hanks et Buzz l’Éclair par Tim Allen ! On appréciera aussi la galerie des autres jouets de Woody qui ont chacun leur personnalité : Mr Patate, Zigzag, le chien ressort, Rex le Tyrannosaure (hommage à Jurassic Park ?), Bayonne le cochon ou encore la Bergère !

    Toy Story 2  sera encore meilleur avec ses hommages à Star Wars, le personnage du geek collectionneur de jouets ou encore l'apparition de la poupée Barbie ! J'y reviendrais une autre fois !

    John Lasseter reçut un Oscar spécial en 1996 pour son travail sur "le premier film d'animation en images de synthèse" ! Cette œuvre eut aussi trois autres nominations aux célèbres statuettes (musique, chanson originale et scénario) ! Elle a aussi  reçut un accueil critique très favorable et a cartonné au box-office international !

    Pour la petite anecdote sur ce film humaniste, Joss Whedon, avant de lancer sa série Buffy contre les Vampires, a travaillé sur le scénario de ce premier Toy Story  comme script doctor !

    Voilà, il y aurait encore beaucoup à dire mais je m'en tiendrais là !

    A bientôt ! "Vers l'infini et au-delà !"


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  • Les années 1990 furent vraiment les années Van Damme ! Le comédien belge, féru et expert en arts martiauxMort subite - Peter Hyams enchaîna en effet les films, depuis Bloodsport et Kickboxer, dessoudant les méchants à tour de bras rien qu'avec ses muscles ! Il s'inscrivait ainsi plus dans la lignée d'un Bruce Lee que d'un Schwarzy ou un Stallone, plus adeptes des pétoires !

    Mort subite est un film de 1995, réalisé par Peter Hyams (pour qui Van Damme avait tourné l'année précédente dans Timecop), que j'avais vu avec un pote d'alors nommé François-Olivier T. Un bon petit film d'action qui rappelle sur son schéma les films à l'époque de Steven Seagal, Piège en haute mer  et Piège à grande vitesse !

    Le schéma est simple en vérité ! Une bande d'une douzaine de terroriste prennent d'assaut un lieu public, le cernent et le verrouille et font des otages - parmi lesquels une personnalité et/ou un membre de la famille du héros.  Ils expriment alors des revendications intenables ! Mais un héros s'est glissé dans le lieu et élimine ces méchants un par un ! En réalité, c'est le schéma qui vit le jour avec le film Piège de Cristal, de John McTiernan, en 1988 !

    Le héros, c'est Darren McCord, interprété par Jean-Claude Van Damme, un ancien pompier de Pittsburgh au passé torturé à cause d'une intervention ratée  Le lieu, c'est le Civic Arena où il emmène ses enfants, Emily et Tyler voir un match de hockey, la finale de la Coupe Stanley entre les Penguins de Pisttburgh et les Blackhawks de Chicago !

    Parmi les otages, on aura le Vice-président des Etats-Unis et le Maire de Pittsburgh ! Les terroristes sont au nombre de quinze, emmenés par un agent des services secrets, Joshua Foss - joué par Powers Boothe ! Qui est Powers Boothe ? Un acteur qu'on a vu dans L'Aube rouge, La Forêt d'émeraude, les Sin City  ou encore Avengers - et aussi dans la série 24 Heures Chrono ! Sinon, pas d'acteurs notables dans ce film hormis Van Damme !

    Ce groupe d'importuns réclame des transferts de fonds vers des pays alliés sinon ils menacent de faire sauter la patinoire avec du C-4 ! Voilà pour les enjeux !

    Ceux-ci étant posés, le déchaînement de violence va pouvoir commencer ! Van Damme balance les patates et les coups de pieds latéraux, joue au chat et à la souris, rétame les méchants un par un et circonscrit la menace ! C'est assez classique !

    Un film d'action efficace mais assez convenu ! On est en terrain connu et il n'y a pas trop de surprises ! Un film qu'on oubliera vite une fois fini le paquet de pop-corn ! A voir toutefois si vous êtes fan de l'acteur belge et suivez toute sa filmographie !

    On a droit à tous les jeux de mots tirés du domaine des sports collectifs ! Le "Mort subite" est ce premier goal marqué durant les prolongations qui signifie la fin du match ! Je crois que c'est à ce moment là que le C-4 doit exploser dans le film ? Notons aussi que sur l'affiche, "l'action jour les prolongations" !

    Je ne savais pas que les pompiers étaient des champions d'arts martiaux !

    A bientôt !


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  • L'Effaceur - Chuck RussellOn sait qu'Arnold Schwarzenegger s'est d'abord spécialisé dans les films d'action avant de se diversifier un peu dans la comédie ! Ce tournant fut pour lui le moyen de se démarquer de son grand "rival" d'alors, Sylvester Stallone !

    Mais bon, au bout d'un moment, il devient difficile de faire varier la recette d'un bon film d'action ! Sur quels éléments jouer ? On peut varier les ennemis, les enjeux, faire affronter au héros des Viet-congs, des Islamistes, voire Satan lui-même mais ça tourne un peu en rond ! La formule commençait déjà un peu à s'épuiser avec L'Effaceur, film de Chuck Russell de 1996.

    Dans L'Effaceur, il est question d'un héros qui veut révéler au grand jour un scandale du complexe militaro-industriel concernant une arme top-mortelle ! L'entreprise Cyrez, fournisseur du Département de la Défense des Etats-Unis a en effet développé un rail gun d'épaule, un fusil qui envoie des projectiles à si grande vitesse qu'il peuvent même traverser les murs !

    Or Cyrez se livre à un trafic d'armes illégal avec des destinataires russes. La docteure Lee Cullen - jouée par Vanessa Lynn Williams - veut dénoncer ces manigances mais se retrouve donc menacée de mort ! C'est là qu'intervient Schwarzy qui campe le marshal John Kruger, du programme de protection des témoins !

    Sa tâche ne va pas être facilitée car ses ennemis n'hésitent pas à faire usage du rail gun ! On a donc des séquences très impressionnante où cette arme - par ailleurs très vue au cinéma, dans les séries, les jeux vidéo ou la pop culture en général, tire donc à travers les murs, couplée à des lunettes à détection thermique !

    Mais John Kruger est encore plus dangereux que le rail gun et aligne vite un bon ratio de décès précoce parmi les méchants ! Et je ne vous dis pas à la fin quand il parvient à s'emparer du rail gun !

    Ce film ne réussit pas à renouveler le genre ! Mais il est très efficace ! Il s'inscrit aussi dans une lignée de films - qui dépasse le cadre des films d'action ! - où le héros ou l’héroïne doit démonter des complots de grosses firmes - comme L'Affaire Pélican ou Erin Brockovich  ! Les années Clinton, avec la série X-Files aussi, sont en effet celles qui voient fleurir et monter en puissance les théories du complot ! On a aussi ici les thèmes du lanceur d'alertes contre la Raison d’État ou la mise en avant du programme de protection des témoins, réutilisé dans maintes histoires ! Il est vrai que dans la réalité, il y eut dans le monde maints scandales révélés ("Sang contaminé", Vache Folle, etc, ...). Mais bon je digresse !

    La solution de John Kruger est d'occire tout le monde semble-t'il !?

    A bientôt !


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  • Souvent, au cinéma (mais pas qu'au cinéma !), on essais de recycler des formules qui marchent ! Ainsi, pour ma Bad Boys - Michael Baypart, je vois Bad Boys (Flics de chocs), film d'action policière de Michael Bay, sorti en 1995 comme une reprise du canevas de succès comme la série des Arme fatale, en mettant en scène des duos de flics !

    La nouveauté est que cette fois, le duo de flics du récit est constitué de deux afro-américains ! On va à l'encontre du cliché qui veut que les noirs soient habituellement du côté des voyous et cette fois-ci, ils sont du côté de la justice mais ils conservent du "monde de la rue" des méthodes peu orthodoxes !

    L'action se passe à Miami et on retrouve dans la peau des deux flics/détectives, Will Smith - dont c'est l'un des premiers succès qui l'ont lancé ! qui joue le séducteur Mike Lowrey et Martin Lawrence est Marcus Burnett, son opposé, l'époux marié et rangé ! On retrouve donc l'antagonisme habituel de ce genre de duo ! La relation de ces deux là est explosive (normal me direz-vous pour un film de Michael Bay et ça débouche sur le terrain sur maintes explosions - au sens propre !).

    Un vol de drogue a lieu dans les locaux de la brigade des stups et ça mets hors de lui le capitaine Howard - joué par Joe Pantoliano ! Mike Lowrey va se retrouver impliqué dans cette affaire à titre personnel car un crime lié à tout ceci a lieu dont la victime est la meilleure amie du flic séducteur, assassinée lors d'un règlement de comptes entre criminels !

    Mais le meurtre de la copine a eut une témoin, une certaine Julie Mott  - jouée par Téa Léoni, qui parvient  à s'échapper et ne veut parler qu'à Mike Lowrey ! Mais celui-ci étant absent, Marcus se fait passer pour son collègue avec qui il échange son identité !

    Au casting, on retrouve Tchéky Karyo qu,i si ma mémoire est bonne, endosse encore le rôle d'un méchant retors, un certain Fourchet !

    Voilà c'est du bon film d'action avec un brin de comédie ! Ça pète dans tous le sens et ça flingue à tout va ! Le film marcha plutôt bien, lança Will Smith - qu'on retrouvera par la suite dans des hits comme Men In Black et Independance Day ou encore Wild Wild West ! C'est évidemment Jerry Bruckheimer, le producteur attitré de Michael Bay, qui tire les manettes ! Ça a tellement bien marché qu"on eut un Bad Boys 2 , du même réalisateur, en 2003 et qu'un troisième volet serait dans les cartons !

    Ce que j'ai surtout retenu de ce film, c'est sa bande-son très Rap et R'N'B et en particulier la chanson phare, "Shy Guy" par Diana King - j'avais le CD 2 titres !

    A bientôt !


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  • P.R.O.F.S. - Patrick SchulmannP.R.O.F.S. est une comédie française franchement potache écrite et réalisée par Patrick Schulmann et sortie sur les écrans en 1985 ! Je me rappelle très bien être allé le voir à l'époque avec mon camarade de collège, Yann G. et sa maman.

    C'est l'histoire de quatre professeurs de lycée à l'attitude très "cool" qui vont se trouver en lutte contre les habitudes plus austères de leur établissement ! En tête de ce quatuor, on retrouve Frédéric Game, jeune professeur de Lettres - joué par Patrick Bruel - alors en pleine BruelMania et que menait de front musique et cinéma. Avec ses amis Michel, professeur d'arts plastiques - joué par Fabrice Luchini, Laurent Birdil, professeur d'EPS - joué par Laurent Gamelon et Francis Cèze, le documentaliste - joué par Christophe Bourseiller, cette petite bande décide de bousculer et rénover l'institution !

    Il y a un peu d'outrance dans ce film car il ne vaut pas exagérer, les lycées des années 1980 ne sont pas ceux des années 1950, la discipline s'est relâché et ça commence même à partir en vrille ! Mai 68 est passé par là ! Faut-il le regretter ?

    De même, les profs portraiturés sont carrément dans le registre de la caricature ! Le prof "cool" est forcément prof de lettres, la prof intello, Julie - jouée par Yolande Gilot - est prof de philosophie, la prof de sciences naturelle est une sadique, bref...

    Chacun de ses profs a ses propres méthodes ! Ainsi Frédéric qui tente d'inculquer l'esprit critique et l'insoumission à l'autorité à ses élèves "délocalise" ses cours, Michel, prof de dessin , essaie d'ouvrir sa classe à toutes les formes de l'art même les plus hétéroclites et finira dépressif quand un élève aura plus de succès que lui ! Gérard finira aussi dépressif lorsque Julie le quittera, et lui aussi introduit des sports atypiques comme la planche à voile, le boomerang, le hula hoop - ça change du handball et du basket ! - mais chacun de ses cours se termine systématiquement par un accident ! Francis le documentaliste est lui adepte du moindre effort dans le classement de son CDI !

    Ceux-là mettront tout en œuvre niveau stratagèmes pour évincer certains professeurs qu'ils jugent nuisible en procédant à des relookages façon Hitler ou en provoquant des explosions de produits chimiques !

    Mais l'institution sera plus forte car ces quatre là ne finiront pas l'année et se mettront en arrêt maladie - un autre cliché, celui du prof en arrêt maladie, dépressif et broyé par le système !

    Bref, ça ne vole pas bien haut ! C'est plaisant mais vite oublié ! On ne côtoye pas les sommets de la comédie française à la Zidi et Bruel n'est pas Coluche ou De Funès !

    Une allusion à M.A.S.H. film de Robert Altman qui en reprends la typographie en acronyme et qui raconte le parcours de quatre chirurgiens dans l'armée US ! Ici, on passe des médecins aux profs mais toujours contre le système !

    A ne pas confondre avec Les Profs, dans les années 2010, l'adaptation ratée d'une BD déjà pas terrible !

    A bientôt !


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  • Le cinéma actuel est surtout caractérisé par les blockbusters, mode lancée dans les années 1970 par des films comme Les Dents de la Mer (et la tradition du film de l'été !) et surtout Star Wars !

    Mais on n'a pas attendu les années 2000 pour avoir de grosses superproductions ! Je vais ici parler de Cecil B.DeMille dont on a surtout retenu Les Dix Commandements et qui signe des films d'ampleur ! Sous le plus grand chapiteau du monde  est un autre film de ce réalisateur, conçu en 1952 - et qui rafla les Oscars 1953 du Meilleur Film et de la Meilleure Histoire originale et les Golden Globes la même année du Meilleur Film Dramatique et du Meilleur Réalisateur !

    C'est un film sur le monde du cirque - comme son titre l'indique ! - et qui est un peu une manière aussi de renouer avec les origines du cinéma, à l'origine attraction de foire !

    On ne se souvient plus aujourd'hui des noms du casting : Cornel Wilde, Dorothy Mamour, Gloria Grahame, Lyle Bettger !... Seuls Charlton Heston - qui joue Brad Braden (Marc Braden dans la version française) - et James Stewart - dans le rôle de Buttons (Patoche en VF !) évoque encore quelque chose aux moins cinéphiles !

    Le directeur d'un grand cirque, Brad Braden, fait face à de grosses difficultés financières. Il décide de restreindre la tournée aux grandes villes et pur rassurer sa troupe a engagé le "grand" Sébastian, un trapéziste hors-pair ! Mais  le "grand" Sébastian - joué par Cornel Wilde -  a aussi la réputation d'être un "tombeur de dames" !

    A côté de cela, un arnaqueur, Henderson, - joué par Lawrence Tierney - veut se faire de l'argent sur le dos du cirque et paie un homme de main, Jack Lawson - joué par John Parrish. ce dernier doit se faire discret pour éviter les foudres de Braden !

    Sébastien devient la tête d'affiche de la tournée et relègue Dolly - jouée par Betty Hutton sur une piste secondaire  (le cirque possède en effet plusieurs pistes !  Il est immense !). Pour Dolly, qui était la star en titre et qui partage de tendre sentiment avec le directeur Braden, c'est un crève-cœur ! S'en suit une rivalité où les deux artistes s'échinent chacun à produire le numéro le plus spectaculaire !

    Il y a donc dans ce film un conflit permanent entre les sentiments et l'intérêt !

    Des tensions surviennent et le clown Patoche - qui ne se démaquille jamais, tente de maintenir l'harmonie ! Dolly n'est de plus pas insensible au charme de Sébastian !

    Des duels de trapézistes, sans filets, où chacun frôle donc la mort ont lieu ! Dolly utilise de plus un matériel inapproprié ! Braden qui ne peut occulter ses sentiments pour la trapéziste la rappelle à l'ordre et l'enjoint de ne plus prendre de tels risque, preuve de la force de ce qu'il ressent pour elle !

    Braden découvre le trafic de Lawson et le chasse ! La vengeance d'Henderson surviendra-t'elle ?

    Il y a aussi  un trio amoureux entre Angel, une ancienne conquête déçue de Sébastian - jouée par Gloria Grahame, Klauss, le dompteur d'éléphant- joué par Lyle Bettger -  très amoureux de la jeune femme - et très jaloux ! - et Sébastian !

    Mais Sébastian va tenter un numéro hors-normes et spectaculaire : un double saut périlleux sans filet ! Hélas, il se rate et finit à l'hôpital grièvement blessé ! Il reviendra quelques mois plus tard sans avoir changer d'attitude et annoncera qu'il a signé un contrat avec un cirque concurrent, le Cirque Columbia ! En fait, Sébastian agit ainsi pour cacher qu'il a le bras droit paralysé et surtout de Dolly qui prise de remords décide de vivre avec lui !

    Sébastian distribuera désormais les bonbons et laisse tomber Braden par compassion pour le trapéziste ! Ca ne plaît pas à Angel qui décide de séduire le directeur maintenant qu'il n'est plus avec Dolly ! Klauss va se venger de l'affront que lui fait subir Angel puis entrer dans les combines de Lawson.

    Patoche remarque alors que le bras de Sébastian est de nouveau sensible au toucher mais garde cette info pour lui ! Il finira plus tard par en informer Braden qui informe à son tour Sébastian qu'il pourrait refaire du trapèze un jour !

    S'ajoute à cela un agent du FBI qui vient enquêter sur le cirque, recherchant un ancien chirurgien qui a tué sa femme et qui pourrait être dans l'équipe ! Il interroge le directeur mais Braden ne reconnaît par le fugitif. Il ne faut pas beaucoup d'astuce à ce stade au spectateur du film pour soupçonner Patoche, le "clown qui ne se démaquille jamais" ! Et quelle aubaine pour le bras de Sébastian si le clown est chirurgien !?

    Lors d'un transfert du cirque d'une ville à une autre au moyen de deux trains, le premier contenant  le matériel, les bêtes et la recette, Lawson et Klauss subtilisent l'argent ! Puis Lawson veut provoquer un accident avec le second train, celui de la troupe. Klauss tente de l'en empêcher, les deux sont tués et l'accident a lieu ! Les fauves s'échappent, le matériel est détruit et on compte beaucoup de blessés !

    Patoche qui était sur le point de s'enfuir (devinez pourquoi ?) fait demi-tour et sauve Braden en lui recousant une artère, sous l'oeil de l'agent du FBI, tandis que Sébastien lui sert de donneur de sang.

    Dolly va ensuite prendre les choses en main pendant que Braden se repose - la dernière parade est un succès ! Dolly et Braden finissent par reconnaître leur amour réciproque tandis que l'agent du FBI arrête Patoche malgré le respect qu'il a désormais pour lui ! Angel et Sébastian convolent eux aussi en justes noces ! Tout est bien qui finit bien !

    Ce film est vraiment du grand spectacle -avec un scénario bien écrit - et mérite le coup d'oeil - pour retrouver le cirque de notre enfance, spectacle émaillé de plusieurs histoires d'amour et drames !

    A bientôt !


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  • Les Nuls furent, avec les Inconnus la grande révélation comique des années 1990, introduisant un ton irrévérencieux Didier - Alain Chabatdans la société ! En 1994, ils perçaient avec brio au cinéma avec La Cité de la Peur, film qui surfe avec l'absurde et le non-sens !

    Trois ans plus tard, en 1997, sort Didier ! Avec ce film, Alain Chabat - qui est à la réalisation et joue le héros - un chien ! - de l'histoire fait ses premiers pas vers une émancipation et une carrière solo ! Il aura une belle carrière individuelle au cinéma avec aussi Gazon Maudit ! de Josiane Balasko à la même époque - pour ne citer qu'un exemple de ses succès !

    Didier, c'est l'histoire d'un chien - joué par Alain Chabat ! Un clébard, me direz-vous ? Comment peut-il être interprété par un comédien ? Parce que du jour au  lendemain, un labrador, le chien d'Annabelle, une journaliste  -jouée par Caroline Cellier, prends une apparence humaine ! C'est alors Chabat qui incarne Didier, le labrador en question - qui garde le comportement d'un chien !

    Ceci survient au moment ou Jean-Pierre, agent de football, joué par Jean-Pierre Bacri, garde le labrador ! Vous imaginez sa surprise ! Cet état de fait va provoquer un certain nombre de situations cocasses et de quiproquos - pour n'en citer qu'une, Didier continue à renifler le cul des femelles ! Et se montre aussi très joueur !

    Comment Jean-Pierre va-t'il expliquer cette situation à Annabelle à son retour de congés ? D'autant qu'il a d'autres ennuis avec son club de foot et ses joueurs blessés ! Contre toute attente, c'est Didier qui va lui sauver la mise en se révélant un excellent joueur de foot - notez au passage la critique du milieu du foot, auquel même un chien peut se confronter avec succès ! Didier va remplacer les joueurs blessés - encore faudra-t'il qu'il comprenne les règles !

    Je n'irais pas jusqu'à dire que Chabat fait le cabot dans ce film mais il est en effet très drôle et en fait des tonnes ! on sent qu'il a bien observé la gente canine ! Finalement, il arrange tout pour Jean-Pierre et le réconcilie même avec sa petite amie Maria - jouée par Isabelle Gélinas !

    Présents dans le casting, Chantal Lauby, Dominique Farrugia, Josiane Balasko, Dieudonné et Claude Berri font des caméos ! ils ne sont pas les seuls !

    De nombreux clins d'oeil aussi, à "Les Nuls, le livre", à "Chez Wam" la société de production de Chabat, à Pierre Lescure, alors PDG de Canal +, à Objectif Nul, à Michel Hazanavicius, le réalisateur de "Les Nuls l'émission" ! C'est donc pleinement auto-référencé !

    C'est un bon film, amusant, auquel il manque peut-être un petit quelque chose pour faire partie des films cultes du genre comique ! Pour ma part, j'avais bien apprécié la séance de cinéma à l'époque !

     Avec Didier, Chabat signe sa première réalisation et obtiendra le César du Meilleur Premier Film en 1998 !

    A bientôt !


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  • Une bonne comédie est capable de faire rire avec des sujets graves et Le Corniaud, film franco-italo-espagnol de Gérard Oury, sorti en 1965 a pris le parti de l'humour en traitant du grand banditisme et du démantèlement de la "French Connection" ! Ici, on s'inspire résolument d'un fait divers, l'affaire Jacques Angelvin , un présentateur de télévision française, qui fut arrêté aux Etats-Unis au volant d'une Buick Invicta dans laquelle on avait dissimulé à son insu cinquante kilos d'héroïne et qui clama son innocence !

    Ce film marque la première - véritable - rencontre au cinéma, en têtes d'affiche, de Bourvil et de Louis De Funès, les deux stars comiques d'alors ! Bourvil revêt encore une fois le rôle de l'abruti que l'on essais de duper et De Funès endosse le costume de l'escroc retors ! Ces deux là devaient se retrouver quelques années plus tard dans  La Grande Vadrouille qui demeura longtemps le plus gros succès du cinéma français en terme d'entrées !

    En fait, Bourvil était déjà à l'apogée de sa carrière - qui joue Antoine Maréchal, le "corniaud" dans ce film tandis que De Funès était sur une ascension fulgurante avec des films comme Le Gendarme de Saint-Tropez et Fantômas (films auxquels j'ai déjà consacré des articles ici !) qui joue ici Léopold Saroyan, le gangster !

    Saroyan, directeur d'une maison d'import-export - en réalité le parrain d'un syndicat de gangsters, cherche un crétin pour convoyer, à l'étranger, drogue, or et pierres précieuses (dont le Youkounkoun, le plus gros diamant du monde). Voilà que le destin le mets sur la route d'Antoine Maréchal, dont il percute, en plein Paris, la 2CV avec sa Rolls Royce alors que le corniaud vient juste de prendre la route des vacances pour l'Italie ! Ceci donne lieu à une scène volontairement outrancière où la 2CV se retrouve en pièces détachées et qui est l'occasion d'un échange savoureux entre les deux comédiens : "Mais qu'est-ce que je vais devenir maintenant ?" " Bah un piéton !". Ou encore "elle va marcher beaucoup moins bien maintenant !".

    Saroyan feint de se montrer bon joueur et offre à Maréchal la possibilité de faire son voyage estival en lui prêtant la Cadillac d'un de ses clients ! En réalité, vous l'aurez compris, le gangster a chargé la bagnole de tout un tas de marchandises illicites à l'insu du pauvre bougre ! L'"aventure "commence !

    Maréchal part donc pour l'Italie, ignorant de toutes ses machinations, suivi de loin par le malfaiteur qui le surveille ! Mais le périple va être émaillé de tout un tas d'incident - techniques notamment  - qui vont conduire Bourvil a requérir aux services d'un garagiste ! Là, il va découvrir le pot aux roses et décider de se venger à sa manière ! Parviendra-t'il à mettre la main sur le Youkounkoun ?

    En fait, ce n'est pas la première rencontre entre Bourvil et De Funès car ils s'étaient déjà côtoyés dans Poisson d'avril (1954), Les Hussards (1955) et surtout La Traversée de Paris (1956). Mais ce fut véritablement la "première rencontre" sur la durée si on considère qu'ils se côtoient cette fois tout au long du film et en sont les têtes d'affiche ! Les deux acteurs ont accepté la proposition de Gérard Oury avec enthousiasme car ils étaient désireux de retravailler ensemble ! Ils portent donc le film !

    La 2CV que Bourvil conduit dans le film était équipée de boutons poussoirs pour se disloquer au bon moment ! Sacré effet spécial !

    Ce film fut le succès en France de l'année 1965, numéro 1 au box-office avec presque 12 millions d'entrées - également gros succès en Espagne et en URSS !

    A bientôt !

    PS : Dédicace à mon collègue de travail, Damien P., qui connaît toutes les répliques des films de Bourvil et De Funès et fais des imitations tordantes de Bourvil : "Retenez la voiture, ah mais retenez la voiture !".


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  • Dans le mythe de Dracula, œuvre de Bram Stoker, il y a le vampire et il y a le chasseur...Il y a Dracula et il y a Van Van Helsing - Stephen SommersHelsing ! Dans l'imaginaire collectif, ce dernier est associé à l'acteur Peter Cushing - et la fameuse scène des chandeliers croisés qui forment une croix dans je ne sais plus quel film de la Hammer !

    Mais en 2004, Stephen Sommers - qui avait précédemment ramené à la vie la Momie, s'attaque à l'histoire du plus célèbre des vampires et pus encore à Van Helsing - et nous en livre une version plus jeune - et plus pêchue ! - en recourant aux services d'Hugh Jackman - notre Wolverine -pour incarner Van Helsing ! Le héros manie plus les armes de poing ici qu'il ne se plonge dans les bibliothèques ! Plus baroudeur qu'érudit !

    Ce film s'inscrit dans la lignée des films gothiques que nous a livré Hollywood dans la décennie 2000 ! Au nombre de ces films, il faut aussi compter avec Les Frères Grimm (Terry Gilliam - 2005) ou Hansel et Gretel : Witch Hunters (2013) !

    Gabriel Van Helsing est la nemesis de Dracula ! Dans ce film, il est présenté comme un chasseur de monstres redoutable et pas seulement de Dracula ! En effet, au début du film, il élimine Mister Hyde au-dessus de Notre-Dame de Paris, référence claire à Quasimodo !

    Ce Van Helsing  a des allures de James Bond ! C'est en fait une relecture de l’œuvre originale ! Notre héros est d'ailleurs secondé par Carl, qui fait un peu office du Q de la Saga 007 ! Van Helsing va donc utiliser maints gadgets !

    Par la suite, le Vatican envoie le chasseur de monstres en Transylvanie pour mettre fin aux agissements du Comte Dracula ! Tout le Bestiaire de la Hammer y passe puisque le célèbre vampire utilise les travaux du Docteur Frankenstein ainsi qu'un loup-garou pour mener à bien de sinistres projets !

    Van Helsing va devoir jouer des poings, du crucifix, de l'arbalète, du pieu et de l'eau bénite. Tout d'abord, il va être confronté aux trois épouses de Dracula, d'horribles succubes/harpies/vampires qui volent vers notre héros toutes ailes déployées !

    Bien entendu, il faut un contrepoint féminin à notre héros et ici c'est Kate Beckinsale - héroïne de l'autre saga de vampires, Underworld - qui endosse le rôle de Anna Valerious, dont toute la famille a été décimée par le Comte ! Nul doute que la belle brune, toute de cuir vêtue, a de la ressource et sait se défendre - elle sera un allié de poids pour Van Helsing !

    Au final, un film où effets spéciaux côtoient scènes d'actions ! On est aussi dans le registre de l'horreur mais assez édulcorée car ce sont bien les "bastons" qui priment ici ! Un ambiance assez crépusculaire pour un film gothique !

    Je l'ai vu, je n'ai pas détesté mais pas été emballé non plus ! Un film vite oublié ! Stephen Sommers a tenté de reproduire la recette de La Momie - qui a donné lieu à trois films mais n'y est clairement pas parvenu ici ! Ça sent un peu la carton-pâte et le bric et de broc !

    A bientôt !


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