• Dans le domaine cinématographique, la période dite du "Film Primitif", appelée ainsi rétrospectivement à la fin des années 1920, englobe la période 1895 - 1914.

    Les origines du cinéma - Le Film PrimitifOn peut faire une analogie avec la "peinture primitive" ou sans perspective et ce cinéma des débuts se caractérise par un aplatissement de la vision du monde, par une vision frontale. On citera l'exemple de Méliès et ses toiles peintes.

    Deux mouvements vont diverger : d'une part, le fantastique de Méliès, d'autre part le réalisme des  Frères Lumières. En réalité, c'est plus complexe !

    Le cinéma est l'héritier d'une tradition fantasmagorique, produit de créations bien antérieures, de l'ordre du mirage et qui s'appuie sur l'imaginaire enfantin.

    Dans cette tradition fantasmagorique, on peut citer la "Caverne de Platon", les formes de fantastiques du XVIIIème siècle (Théâtre d'ombre de Séraphin, la lanterne magique citée par Proust).

    1892 voit l'apparition du dessin animé français, avec, au Musée Grévin, les premières bandes animées (Emile Reynaud, Autour d'une cabine, 1893).

    Le cinéma naissant est la proie d'attaque, de critiques, notamment de l’Église : lecture fantasmagorique, attraction de foire...

    Mais le cinéma est aussi l'héritier d'une tradition scientifique : travaux sur l'analyse et la décomposition du mouvement, travaux d'Etienne-Jules Marey, invention du chromatographe.

    Les Frères Lumières (Auguste et Louis) se livrent aussi à des expériences - Le Cinématographe voit le jour en décembre 1895 au Salon Indien du Grand Café. C'est une apogée scientifique - dans une Ère de Progrès qui ne sera démentie que par la Grande Guerre - qui ramène de vieilles croyances populaires.

    Il y a surtout une indécision quant au statut des images. Les Lumières organisent le réel en fiction par la suite et le public impose ce contrat de fiction. Cette construction fictionnelle implique ses propres figures de style et l'art cinématographique va naitre !

    C'est aussi la construction d'un espace (éclatement de l'espace, figures plastiques) : profondeur de champ (Arrivée du train en gare de la Ciotat), effets de mouvements de caméra, Trucages (Démolition d'un mur), effets de lumière et visions stéréoscopiques.On a aussi recours aux toiles peintes. Enfin, il faut mentionner le Naturalisme théâtral d'Antoine.

    A partir de 1910 - 1920, une grande partie de la production Lumières est perdue ! Par la suite, un autre cinéma plus industriel se met en place. Des intellectuels s'emparent du cinéma...

    J'aurais l'occasion de revenir plus en détail sur ces débuts du cinéma: Méliès, le comique, le Film d'Art etc...

    Le propos de ce billet s'appuie sur le cours de cinéma  - et mes notes - dispensé par Noël Herpe en 2007 à la fac de Caen.

    A bientôt !

     


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  • Le deuxième film de la nouvelle trilogie Le Hobbit de Peter Jackson, adapté de Tolkien, intitulé La Désolation Le Hobbit - La Désolation de Smaugde Smaug nous permet enfin de voir à quoi ressemble un dragon dans la Terre de Milieu et Smaug le Tyrannique est une belle bête !

    Je précise tout de suite que si j'ai lu presque en totalité la trilogie du Seigneur des Anneaux, je n'ai pas - encore - lu Bilbo le Hobbit mais je crois savoir qu'il s'agit avant d'être un prélude à l'affrontement contre Sauron, d'un conte pour enfants. Sa structure doit donc rester relativement simple.

    Or ici, c'est l'inverse qui se produit ! Peter Jackson a pensé Le Hobbit après Le Seigneur des Anneaux. Il a donc rajouter des personnages - comme l'elfe Legolas - et des intrigues pour faire le lien. Je doute que Sauron soit par ailleurs si présent dans le conte original. J'invite tous les spécialistes de Tolkien à laisser d'éventuels commentaires à la suite de ce billet pour éclairer mes lanternes !

    Nos treize nains, Bilbo le Hobbit et Gandalf sont toujours ne route pour la montagne des nains, le Mont Erebor pour récupérer une pierre infiniment précieuse qui permettrait à Thorin Ecu-de-Chêne de rallier tous les nains. Cette pierre, c'est l'Arkenstone !

    De nouvelles péripéties donc à commencer par une rencontre avec Beorn, le dernier des change-peaux, puis une attaque d'araignées géantes dans la Forêt Noire. Ensuite, notre compagnie est secourue par des elfes Sylvestres menés par Legolas (Orlando Bloom) et Tauriel (Evangeline Lilly dans un autre registre que Lost) pour être ensuite jeté dans les geôles des habitants de la forêt.

    On a droit ensuite à une évasion acrobatique en tonneau et l'arrivée des orcs.

    Ce sont ensuite les humains qui entrent en scène. Les habitants de Lacville qui sont les descendants de victimes de Smaug. Le batelier/contrebandier - et fils de héros - Bard entre en scène et porte assistance à la compagnie.

    Thorin et sa troupe se mettent ensuite en route pour la montagne proprement dite, résolvent une énigme pour y entrer puis Bilbo exerce ses talents de voleur mais échoue. La confrontation entre la compagnie et le dragon est inévitable et on a droit à un final apocalyptique !

    Le film se termine sur un cliffhanger assez dantesque où des menaces - Smaug étant la plus immédiate mais pas la seule ! - se profilent !

    Signalons aussi que pendant, ce temps, Gandalf qui a quitté le groupe avant la Forêt Noire enquête sur la résurgence du mal et se confronte à Sauron.

    Enfin, parmi les choses plus réjouissantes, il y a ce triangle amoureux entre Legolas, Tauriel et Kili le nain.

    Peter Jackson a développé de manière exponentielle le conte de Tolkien - en se basant sur les écrits du maitre, les encyclopédies de la Terre du Milieu. Personnellement, je m'en réjouis et ne raterait le final pour rien au monde ! Au final, on aura un joli corpus de six films éblouissants et très beaux visuellement !

    A bientôt !


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  • Mr Smith au Sénat - Frank CapraMr Smith au Sénat ! Voilà un film de Frank Capra, de 1939, à mille lieues des surenchères pyrotechniques et technologiques du cinéma américain actuel, en noir et blanc de surcroit et pourtant, c'est une petite perle comme seule la collection Le cinéma du Monde sait en proposer ! Le film a comme acteurs, un jeune James Steward qui incarne l'idéaliste boy-scout Jefferson Smith et la charmante Jean Arthur qui incarne la secrétaire Clarissa Saunders qui tombe évidemment amoureuse de notre Don Quichotte et lui est d'un précieux secours !

    Comment classer ce film ? Comédie dramatique je dirais ! Tout commence par la mort par crise cardiaque d'un sénateur qui était un maillon essentiel dans une magouille politique orchestrée par l'homme d'affaire richissime Jim Taylor autour d'un barrage. Taylor fait alors pression auprès du gouverneur Hopper pour qu'il choisisse un sénateur qui serait à sa botte. Mais le jeune fils de Taylor propose Jefferson Smith, un responsable de camps pour la jeunesse.

    Smith devient alors sénateur et accompagne un autre élu - un de ses amis - Joseph Paine à Washington. Taylor, Paine dans la combine, et leur clique espèrent bien profiter de la naïveté du jeune homme idéaliste, fidèle aux idées des Pères Fondateurs et de Lincoln, pour l'entourlouper et faire passer leur projet mercantile.

    Mais vous vous en doutez, notre Jefferson Smith se révélera moins candide après certaines désillusions et sera le "grain de sable dans la machine". Est alors monter contre lui une montagne de calomnies montées de toutes pièces pour le briser après avoir tenté en vain de le corrompre !

    Smith est un temps brisé mais c'est sans compter sur l'appui de Clarissa Saunders et du dernier journaliste intègre de l'état ! Smith se relève et engage la lutte - avec l'appui de ses boy-scouts. Il défend l'idéal démocratique contre un système politique au service des grands industriels et des médias aussi à la botte !

    Tout cela peut sembler très naïf ! La première partie du film est un peu de ce registre avec notre héros qui "rêve" devant la statue de Lincoln - et je me suis demandé si on était pas un peu dans la parodie et si il fallait prendre tout ceci au premier degré - mais bon cette impression est sans doute du au décalage avec notre époque. il faut ajouter que Capra fera des films de propagande pour les États-Unis durant la Seconde Guerre Mondiale (série Pourquoi nous combattons) - donc quelque part, oui il faut prendre cet idéalisme qui nous semble aujourd'hui naïf au premier degré mais le replacer dans le contexte.

    Mais cependant la deuxième partie du film - qui semble aller vers le triomphe du cynisme en politique - jusqu'au triomphe de Smith à la toute dernière minute du film - fait évoluer le film vers des tons plus sombres !

    Un bon petit film - témoignage du cinéma d'avant-Guerre et de son esprit patriotique !

    Un message sur une certaine vision de la politique... Attention, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, je ne fais aucun amalgame avec la situation politiques dans nos états aujourd'hui, aux USA ou en Europe car on a vite fait de tomber dans une forme de populisme qui facilite la montée des extrêmes. Cependant ce film nous rappelle qu'il faut rester vigilant sur nos acquis !

    A bientôt !


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  • Le sulfureux David Lynch ! C'est de ce réalisateur hors-norme et touche-à-tout (cinéma, série-télé, musique, arts plastiques...) dont je vais vous entretenir maintenant !

    A vrai dire, j'étais assez fan de Lynch au sortir de l'adolescence, dans les années 1990, au moment où je commençais à m'intéresser à la culture et au moment où lui devenait plutôt célèbre. J'adorais sa série Twin Peaks (culte au même titre que Lost).

    En 1990, j'allais voir Sailor et Lula au cinéma - je me suis remis en tête des extraits marquants et la premièreSailor et Lula - David Lynch demi-heure pour rédiger ce billet - ce film est une véritable claque visuelle et sonore mais il est aussi très dérangeant ! Jugez plutôt !

    Sailor et Lula, film qui a remporté la Palme d'or au Festival de Cannes de 1990, est une adaptation d'un polar de Barry Gifford C'est un film violent lorgnant vers le thriller mais s'apparentant davantage au road-movie : en effet, le couple de jeunes amants héros du récit, incarnés par Nicolas Cage et Laura Dern, fait un parcours en voiture depuis Cape Fear jusqu'à la Californie.Ils vont faire une succession d'improbables rencontres dans le genre Freaks qu'affectionne Lynch depuis Elephant Man.

    La violence est présente dès le début avec une scène d'autodéfense qui vire au meurtre. Violence dans le fond et violence dans la forme. C'est un mélange de sexe, trash, de provocation et de rock'n roll. A ce propos la musique est du compositeur attitré de Lynch, à savoir Angelo Badalamenti.

    Le périple de Sailor et Lula a pour but de les mettre à l'abri de Marietta, la mère folle  et possessive de Lula. Cette virago est assimilé à la sorcière et le Magicien d'Oz est une clé d'interprétation du film. Le roman de L. Frank Baum et la figure de Judy Garland font profondément partie du patrimoine culturel des Etats-Unis. Ici, ce patrimoine est subverti et ce sont des USA de pacotilles que nous livre David Lynch à l'image des interprétations kitsch que Sailor fait des tubes d'Elvis Presley, icône kitsch par excellence !

    Le réalisateur, dans la forme, enchaine les séquences hallucinées, multiplie les fondus enchaînés dans les couleurs chaudes, et les images de briquets et d'allumettes en transition de séquence, comme pour appeler à une purification par le feu (?).

    La folie règne, folie qui est pratiquement toujours chez Lynch meurtrière. Il y a aussi - et cela rejoint le côté kitsch qui ne se prend pas au sérieux - un côté Grand Guignol qui peut virer au glauque si on ne saisit pas l'ironie sous-jacente.

    La passion de Sailor et Lula est torride, consumante et le couple roule vers sa destruction. Sailor a le chic pour se mettre dans des embarras comme ce braquage foireux qui tourne au massacre !

    Marietta apparaît comme une vieille pute qui met tous les hommes à ses pieds, tous sauf Sailor qui parce qu'il a refusé à ses avances - et risque de sortir les cadavres dans les placards s'attire des ennuis. Heureusement pour elle, Marietta peut compter sur les coups de main de Johnny Farragut (un privé comme dans tout bon polar) et Marcello Santos (un truand). Farragut est interprété par Harry Dean Stanton, un des acteurs fétiches de Lynch.

    Bref le monde de Sailor et Lula est un monde de déchets et de pourriture où l'amour trouve son chemin (mais de manière assez naïve). C'est une vision noire et désespérante du monde qui court d'ailleurs sur tous les films de Lynch, ce qui pour ma part à fini par me lasser. De plus, Lynch devient au fil du temps de plus en plus cérébral et cryptique !

    Néanmoins, c'est un film à connaitre comme toutes les Palmes d'or de Cannes !

    A bientôt !


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  • Hunger Games - Gary RossAlors qu'il y a peu - fin 2013 - est sorti dans les salles Hunger Games : L'Embrasement, je vous propose de revenir sur le premier tome, Hunger Games, réalisé par Gary Ross, adaptation sur les écrans du début de la trilogie éponyme et à succès écrite par Suzanne Collins.

    Les livres de Suzanne Collins de cette trilogie font parties incontestablement des phénomènes de la nouvelle littérature jeunesse (ado) avec la saga Twilight de Stephenie Meyer. Après, on aime ou pas mais on peut difficilement passer à côté !

    Hunger Games, le roman et le film appartiennent à un sous-genre du genre action/aventure que je nommerais arbitrairement les Survival Games (encore que cela désigne un genre du jeu vidéo sans rapport !). Je veux parler de ces films où on organise des jeux mortels et sadiques à grand renfort de médiatisation. Dans cette lignée, on a eu Le Prix du Danger (nouvelle de Robert Sheckley, film de Yves Boisset), Running Man (roman de Stephen King, film de Paul Michael Glaser) ou Battle Royale. On a aussi pléthore de téléfilms sur cette vague - l'un de ceux qui m'a marqué est le très dérangeant House of 9. Même l'univers Marvel surfe dessus avec le comics Avengers Arena !

    Historiquement, on retrouve deux influences dans ces œuvres. Tout d'abord, les jeux du cirque de l'Empire Romain - "du pain et des jeux" pour garder dans la ligne une population décadente. Enfin, les jeunesses hitlériennes sont un rapprochement possible, le régime nazi faisant la promotion de la jeunesse en la corrompant ! Bref deux tristes pages historiques !

    Le film, Hunger Games, a lancé véritablement la carrière de Jennifer Lawrence qui incarne Katniss Everdeen. On retrouve aussi dans la distribution des vieux routards: Woody Harrelson en mentor bienveillant et désabusé et Donald Sutherland en Président Snow.

    La société de Panem, qui ressemblerait aux USA post-nouvelle Guerre civile a créer les Hunger Games comme sanction et moyen d'intimidation pour les 12 Districts. Périodiquement, un tribu de deux jeunes gens est prélevé par loterie, un garçon et une fille, et tous ces "désignés" doivent s'affronter à mort pour satisfaire les caprices de vieillards séniles et opulents ! Les Hunger Games - les "jeux de la faim" sont aussi une allégorie pour les privations et les épreuves de la guerre.

    L'ambiance du film donne dans les couleurs froides - tout se passe en forêt - dans des teintes de verts, de bruns et de bleus. Il n'y a que la robe de feu de Katniss qui se démarque. On est dans un environnement contrôlé par ordinateur depuis des salles aseptisées : hologrammes, guêpes OGM (ridicule !), molosses, baies empoisonnées...

    Mais on est dans une production hollywoodienne, alors on retombe assez vite dans un certain manichéisme avec les méchants tribus et les gentils participants eux-même divisés en deux catégories : les victimes et ceux qui ont de la force comme Katniss.

    Je suis généralement assez méfiant de ce genre de film qui en même temps qu'il dénonce la violence,l'exhibe de manière gratuite et sadique !

    Il y a un sous-propos politique à tout ceci - qui se développera dans les deux opus suivants : l'Embrasement et la Révolte. Katniss se bat pour sauver sa vie mais aussi au final contre cette société tyrannique et pervertie. Au final, l'héroïne fait un choix qui surprend et déroute les organisateurs, un premier acte de rébellion. On a toujours dans ces films le héros qui combat - et parfois renverse - le système établi !

    Bref un film à voir mais sans plus !

    A bientôt !


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  • Birdy est un film du réalisateur britannique Alan Parker, alors déja auréolé du succès de Midnight Express etBirdy - Alan Parker Fame, d'après un roman de William Wharton. Le film est sorti en décembre 1984 aux USA et en mai 1985 - au Festival de Cannes - où il a remporté le Grand Prix du Jury cette année-là.

    Il s'agit de l'histoire de deux copains de jeunesse, Birdy et Al Columbato, qui vont être tous les deux traumatisés par la Guerre du Viet-Nam.

    Après leurs engagements dans l'armée, les deux amis sont marqués à vie : Al est défiguré et Birdy se réfugie dans le mutisme au fond d'un hôpital psychiatrique militaire. Al va alors essayer de faire sortir son copain de ses retranchements.

    Il parait évident, au premier abord, que ce film utilise des métaphores sur l'oiseau comme symbole de liberté et le monde comme une cage. Dès les premières images, le ton est donné : un ciel puis un grillage de fenêtre. C'est encore un film sur le Viet-Nam, la folie et les syndromes post-traumatiques mais pas seulement, car un élan poétique traverse ce récit filmé !

    Je passe vite fait sur la BO de Peter Gabriel qui est intéressante et réussit mais n'éclipse pas les images et sait se montrer discrète. Je signale au passage que les musiques ont toujours été importantes dans les films d'Alan Parker par exemple dans Fame mais plus encore dans The Commitments, un film de 1991 (dont j'ai pour ma part les deux albums de BO !).

    Dans les rôles principaux, on retrouve Matthew Modine (Birdy) et Nicolas Cage (Al) dans un de ses premiers rôles importants. L'action se déroule dans les quartiers populaires de Philadelphie.

    Birdy n'a qu'une passion dans la vie, les oiseaux ! Il veut évidemment réaliser le vieux rêve de l'humanité de voler (avec des ailes à la manière des oiseaux !). Birdy est donc un rêveur mais cet aspect de lui-même le rend inadapté social !Les filles ne l'intéressent pas, contrairement à Al, et il a la tête dans les nuages ! Dans ce film, les rapports parents/enfants sont également un des pivots du récit.

    Birdy va peu à peu confondre rêve et réalité et s'enfermer dans une prison mentale, lui qui désire plus que tout s'évader. Il s'évade de la réalité dans son monde intérieur qui n'est qu'une nouvelle prison..ou un refuge ? Le traumatisme du Viet-Nam va accentuer le repli de Birdy sur lui-même. il adopte des postures d'oiseaux dans sa chambre d’hôpital.

    Alan Parker a su intelligemment éviter de refaire Vol au dessus d'un nid de coucou même si on n'échappe pas au psychiatre qui abuse de son autorité et se montre inflexible. Al doit lutter contre ce cerbère !

    Ce n'est pas seulement un film sur le Viet-Nam... Je vois plus la guerre comme un prétexte ici à une réflexion poétique et philosophique, une manière d'être dans le monde.. Pourtant le film sert aussi la cause des rescapés de ce conflit. Il y a quantitativement peu d'images du Viet-Nam, surtout des images de l’hôpital et des flash-backs sur la jeunesse des deux protagonistes. Les images de l'Asie surviennent surtout vers la conclusion à des fins élucidatoires !

    Un film qui s'inscrit dans une double longue tradition : le film du Viet-Nam et le film sur la folie mais réussi à s'en démarquer !

    A voir !

    A bientôt !


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  • Taxi Driver - Martin ScorceseTaxi Driver est un film important dans l'histoire du cinéma mondial. Il est l’œuvre d'un cinéaste non moins prestigieux, Martin Scorsese, et a contribué - avec Raging Bull - à lancer Robert de Niro vers les sommets tant l'acteur est impressionnant dans ce récit et porte presque à lui seul tout le film - Jodie Foster, dans son premier film, dans un personnage de prostituée de 12 ans, Harvey Keitel en maquereau manipulateur et Cybill Shepherd n'ayant pas démérités !

    L'histoire - d'après un scénario de Paul Schrader écrit en cinq jours, en partie autobiographique, raconte le parcours de Travis Bickle, un ancien marine démobilisé du Viet-Nam qui se retrouve taxi à New York et supporte mal l'atmosphère putride et mal famée d'une ville au taux de criminalité parmi les plus élevés du pays.

    Travis va alors décider de réagir et s’éprend de Betsy, une militante du parti - "Nous somme le peuple" de Charles Palantine. Mais, notre personnage central est très maladroit et emmène la jeune femme voir un film porno ce qui provoque leur rupture avant toute relation naissante.

    Blessé par cette rupture sentimentale, Travis semble proche de sombrer dans la folie, développe une fascination pour les armes à feux et rêve de "faire le ménage".Il se prend aussi pour un surhomme et développe des idées de meurtres.

    Cependant, on ne sait jamais dans le film - ou alors cela m'a échappé !? - si ses instincts meurtriers sont dirigés contre le sénateur ou contre Betsy ! Alors qu'il s’apprête à passer à l'acte contre Palantine et son entourage, il est déjoué et renonce en prenant la fuite.

    La frontière du bien et du mal est ténue et Travis manque de rejoindre tous ces dérangés de l'Histoire, assassins de présidents et de politiques qu'ils tiennent comme des bouc-émissaires des problèmes de la société et de leurs propres problèmes. Pourtant Taxi Driver, tourné en 1975, et Palme d'Or à Cannes en 1976, trouve malheureusement des échos dans l'actualité américaine, française et internationale (Richard Durne, Andreas Breivik...) de ces dix dernières années ! On ne résout rien par la violence surtout pas sur le terrain politique où il vaut mieux montrer son désaccord éventuel en confrontant ses idées ! Voilà, en aucun cas, le film - ou moi-même - n’incitons au meurtre !

    Contre toute attente, Travis se "rattrape aux branches" et exerce sa vindicte sur "Sport" - Matthew, le proxénète d'Iris - jouée par Jodie Foster que notre "héros" a rencontrée précédemment et qu'il souhaite tirer de la prostitution. Le film se termine sur une note douce amère : la jeune fille est sauvée et reprend ses études, Travis est célébré mais est-il pour autant heureux ?

    La quête du bonheur est notre lot à tous. Dans ce film, c'est le combat d'un homme pour ne pas se laisser envahir par une société qui salit tout et contre ses démons intérieurs.

    Pour ma part, ce film m'a bluffé ! Ambiances du New York nocturnes, néons et enseignes en tout genres ! Attention, la fin est très violente !

    A bientôt !

     


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  • Si Jim Phelps était la figure emblématique des séries-télé Mission : Impossible et Mission : Impossible - Vingt ans après, Ethan Hunt, (interprété par Tom Cruise - que je déteste à la ville !) est le héros des quatre opus Mission Impossible 4 : Protocole Fantômecinématographiques de la licence.

    Le passage de flambeau s'est en effet effectué à l'occasion d'un film de Brian de Palma, sorti en 1996, de manière assez inélégante et improbable, Jim Phelps étant le traître du film !

    Cette fois-ci c'est Brad Bird qui réalise Mission : Impossible 4 - Protocole Fantôme, sous la houlette du studio Bad Robot et J.J. Abrams.

    Le schéma est toujours le même ! Il y a une mission initiale qui tourne au fiasco total - par suite d'une trahison - ici on dérobe des codes nucléaires du fait d'une assassin jouée par Lea Seydoux, l'actrice montante de La Vie d'Adèle - puis l'équipe est désavouée et Ethan Hunt doit résoudre des casse-têtes de logistique avec les moyens du bord !

    Les missions suivantes sont toujours des mises en place de stratagèmes impossibles - comme les missions - et sont toujours réussies sur le fil du rasoir !

    Dans ce volet 4, Hunt doit arrêter Cobalt, une espèce de cinglé qui veut déclencher l'hiver nucléaire en espérant que cela revigorera la civilisation ! Taré je vous dis !

    Hunt recrute trois comparses, Jane, Benji et Brandt. Ce dernier est joué par Jeremy Renner, vu dans Les démineurs et surtout Avengers dans l'optique d'une possible passation de flambeau dans l'éventualité d'un M:I 5 !

    Les films MI contiennent leur lot d'action et de gadget à l'instar d'un James Bond mais en raison des stratagèmes mis en place, ils sont plus "cérébraux" si j'ose dire !

    Le film contient aussi son lot d'exotisme puisque l'on nous promène à Moscou (en réalité tourné à Prague), Dubai et Mumbai (en réalité Vancouver).

    Voici une recette filmique extrêmement efficace et qui commence à être bien rodée ! Au point de nous faire oublier Peter Graves ?

    A bientôt !


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  • "L'Espace, frontière de l'infini, vers laquelle voyage le vaisseau spatial Enterprise.

    Sa mission : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations et au mépris du danger, avancer vers l'inconnu."

    Star Trek (2009) - J.J. AbramsTelle est l'accroche des épisodes de la série originelle de Star Trek de 1966 à 1969, oeuvre du génial Gene Roddenberry.

    Star Trek, c'est cinq séries, une série d'animation, douze films, des centaines de romans, des jeux vidéo, des jeux de rôles, des conventions depuis plus de 40 ans ! Ne comptez pas sur moi pour me lancer dans un débat pour savoir qui a le plus gros (univers) : Star Trek ou Star Wars ! Je suis évidemment un fan de la création de George Lucas mais je ne méprise pas l'équipage de l'Enterprise pour autant dont le public français n'a en tête que les tenues assimilées à des pyjamas et le côté kitch. Certes, je suis moins connaisseur de ce dernier mais j'ai tout de même quelques bases !

    D'autre part, on a J.J. Abrams, petit prodige Hollywood, vu par certains comme le nouveau Spielberg, à l’œuvre sur des séries comme Alias, Lost ou Fringe, chef d'orchestre de Mission Impossible III, de Cloverfield, de Super 8 et ayant la lourde charge de livrer en 2015 l'opus VII de Star Wars. C'est vous dire si j'aime le bonhomme !

    La question qui se pose tout d'abord dans le nouveau film Star Trek de 2009, réalisé par J.J. Abrams qui doit relancer la franchise est - capitale pour les Trekkies - est-t'on fidèle à l’œuvre original, au "background" ?

    Et bien, en fait oui - et non ! Oui, l'univers est respecté dans ses moindres détails : on retrouve James Tiberius Kirk, Spock, Uhura, Scotty, Sulu, Tchekhov, McCoy et même le capitaine Pike. certains "détails" sont respectés comme la prédisposition de Sulu pour l'escrime, la famille de Spock et d'autres que je n'ai pas recensé. Mais le film introduit un renouveau car il réécrit l'histoire à base de voyage temporel et de réalités parallèles. C'est comme-ci on reprenait le récit au point de départ et qu'on le réécrivait tout en respectant les éléments de l'univers !

    Dans le futur, la planète Romulus est détruit et un capitaine Romulien revanchard (joué par Eric Bana) remonte le temps pour changer le cours des choses. Le père de Kirk meurt avec son vaisseau, la planète Vulcain est détruite et Amanda Grayson, la mère humaine de Spock (jouée par Winona Ryder) périt lors d'un cataclysme (et là on se dit que quelque chose a été réécrit par rapport au canon !). L'équipage nouvellement formé de l'Enterprise devra empêcher que la Terre, siège de la Fédération, ne subisse le même sort que Vulcain !

    Un des points intéressants du film -outre le traitement entre respect et réécriture - est la naissance de l'amitié entre Kirk et Spock qui commence par une opposition : d'un côté le caractère fougueux de Kirk et de l'autre la logique froide de Spock (joué par Zachary Quinto, révélé par la série Heroes). Les personnages sont véritablement héroïques.

    Star Trek est une œuvre qui se veut à l'origine optimiste, ayant foi dans un avenir d'une humanité unifiée après une troisième guerre mondiale. Rappelons que Roddenberry en eut l'idée en pleine Guerre Froide. Ce point de vue est un peu atténué par les versions modernes de la franchise mais le récit se termine néanmoins par la victoire des gentils !

    En 2013 est sortie une suite à cet opus 2009 : Star Trek - Into Darkness !

    Paix et prospérité !

    A bientôt !


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  • A l'origine, Kick-Ass est un comics américain de Mark Millar avec John Romita Jr au dessin et qui a donné lieuKick-Ass - Matthew Vaughn à un film (et une suite), sorti en 2010. Le film est réalisé par Matthew Vaughn.

    Dave Lizewski est un jeune homme, geek de surcroit et donc féru de BD de Super-héros. Or un jour, il s'interroge devant ses amis : pourquoi avec tous ces personnages de comics, personne n'a eu l'idée de revêtir un costume et d'embrasser une carrière de justicier capé. Dès lors, il commande un costume de plongée et prend le surnom de Kick-Ass et va aider les personnes en difficultés !

    Mais la vie de super-héros, quand on n'a pas de pouvoirs, n'est pas des plus faciles et il se prend un coup de couteau... Mais il remet vite son costume vert de Kick-Ass.

    D'autant plus qu'il rencontre vite d'autres super-héros, ex-flic ou gamine de 10 ans formée dès son plus jeune âge au métier de tueuse : entrent en scène Big Daddy et Hit-Girl qui trucident les truands à la pelle !

    Le méchant du film est un caïd de la drogue, dont le fils , Chris Genovise revêt lui le costume de Red Mist et se proclame acolyte (side-kick) de Kick-Ass pour en réalité mieux le piéger.

    Dans la distribution, on a Aaron Johnson dans le rôle de Dave Lizewski, Nicolas Gage dans celui de damon MacReady alias Big Daddy et Chloé Grace Moritz (révélation du film) qui joue sa fille Mindy alias la très punchy Hit-Girl !

    Plusieurs reproches ont été faites au film -qui est cependant une oeuvre qui vaut le coup d'oeil : les fans de la BD de Millar lui ont reproché son côté trop Hollywoodien. D'autre part, le film donne dans l'ultra-violence avec un petit côté grand-guignol qui en atténue un peu l'aspect choquant : le type dans le micro-onde géant, un autre écrasé par un concasseur de voitures, une prostituée embrochée contre une porte, des types brulés et tabassés à la pelle, des exécutions sommaires etc..

    C'est là le côté violent de la société américaine qui est mis en avant pas le comics et le film. Quelle est le point de vue critique que portent les auteurs sur cette violence, la dédramatisent-ils ou la cautionnent-ils ? On peut s'interroger ! Et n'oublions pas le Deuxième Amendement de la Constitution américaine !

    Mais je vous renvoie au film pour savoir si Kick-Ass et Hit-Girl vont triompher des méchants !?

    A bientôt !

    PS : je voudrais aussi signaler qu'hier soir, le 21 septembre 2013, c'était les 5 ans de bibliothèque-éclectique (d'abord biblio-drizzt !). Bon blogiversaire !


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  • Il y a des moments où il faut savoir s'arrêter. Die Hard 5, réalisé par John Moore et sorti en 2011 est l'opus de trop de la franchise Die Hard - le premier de la saga a avoir reçu des critiques largement négatives. Je ne dérogerais pas à la règle !

    Il n'y a en effet aucun panache dans ce film : la recette est usée jusqu'à la corde, le scénario insipide et vite mené, avec des slow-motions lourdingues et improbables ! Le pire, c'est qu'un Die Hard 6 - avec Jack McClane (interprété par Jai Courtney), le fils de John McClane (Bruce Willis himself) est possiblement sur les rangs !

    J'aime assez Bruce Willis, acteur phénoménal (Pulp Fiction, L'armée des douze singes, Le 6ème sens...). Il a d'ailleurs été lancé en 1988 avec Die Hard - Piège de cristal - et la série Clair de Lune. A l'époque, il réduisait déjà à néant des terroristes dans la tour du Nakatomi Plaza. Puis il récidivait en 1990 dans 58 minutes pour vivre et en 1995 dans Une journée en enfer avec au casting Samuel L. Jackson et l'épatant Jeremy Irons !

    Mais les choses se gâtaient avec l'opus 4 - et dans ce cinquième film, on a voulu effectuer un passage de flambeau entre le père et le fils - un peu à la manière d'Indiana Jones et le crane de cristal - mais c'est raté ! La relation père/fils du film est tout ce qu'il y a de téléphoné, de cliché !

    John McClane et son fils vont en Russie protéger un type qui détient des preuves compromettantes sur un ministre. Le type s'avère en fait être un traitre qui trafique de l'uranium pour son compte et cela nous conduit à Tchernobyl et un énième discours moralisateur sur l'insanité de l'URSS, ce qui est assez agaçant et là encore très simpliste !

    Bref un film tout juste à la hauteur d'un téléfilm - ou un épisode de la série 24 - et encore un très mauvais épisode !

    A éviter !

    A bientôt !


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  • The Avengers terminait la phase I du Marvel Cinematic Universe et c'est à Iron Man 3 qu'il revient d'ouvrir la phase 2.

    Iron Man 3 - Marvel StudiosCette seconde phase comprendra, outre le troisième opus de Tête-de-Fer : Thor - le Monde des Ténèbres, Captain America - le Soldat de l'Hiver, Guardians of the Galaxy et The Avengers 2 - Age of Ultron !

    Dans Iron Man 3, Tony Stark le charismatique playboy milliardaire va subir des revers ! Depuis les évènements de New York dans The Avengers, il a réalisé qu'il n'était qu'un humain, bricoleur de génie certes, mais un simple humain, dans un monde de dieux nordiques, de monstre gamma, de Super-Soldat et d'extraterrestres. Il ressent donc régulièrement des crises d'angoisses ! De plus, dans cet opus, sa résidence en Californie va être détruire et Pepper Potts mise une nouvelle fois en danger !

    Mais Stark apporte des innovations à sa technologie dont l'armure contrôlable à distance ! Et puis, il y a la technologie Extremis - qui est une innovation récente dans le comics : des humains améliorés !

    Les ennemis de ce troisième volet sont Le Mandarin, qui est vraiment le méchant emblématique attitré d'Iron Man dans les comics - mais qui est traité différemment dans le film ! Et puis, il y a un superscientifique de l'A.I.M. qui est celui qui développe précisément la technologie Extremis pour nuire !

    Tony Stark va donc devoir surmonter ses angoisses et faire preuve d'inventivité pour supplanter les aléas du sort ! C'est un bricoleur de génie et il s'en sortira !

    Un troisième Iron Man qui est certes meilleur que le précédent mais qui laisse quand même un peu sur sa faim ! On voudrait notamment une réponse plus clair concernant le fait si Tony Stark s'approprie l'Extremis à la fin, ce qui voudrait dire qu'il n'est plus tout à fait humain (comme dans le comics en fait où il intègre son armure dans son corps, peut se connecter à distance à n'importe quel ordinateur etc...).

    Ah si, j'allais oublier ! Certaines choses changent ! C'est Shane Black qui remplace John Favreau à la réalisation (Favreau restant producteur exécutif et fait un caméo). On retrouve par contre -cela, ça ne change pas ! - Gwyneth Patrow et Don Cheadle au casting : War Machine devient Iron Patriot (apparu dans Dark Reign dans les comics !).

    Bonne séance de cinéma ! Ou de Home DVD !

    A bientôt !


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  • Iron Man, le héros en armure est de retour en 2010 dans le deuxième film de sa franchise, film toujours entre les mains de John Favreau et qui apporte une brique de plus au MCU (Marvel Cinematic Universe) alors que dans le même temps sont lançés Thor et Captain America, en attendant de tous les réunir dans Avengers de Joss Whedon dans ce qui est appelé la Phase I de ce vaste ensemble !

    Nouvel opus et nouveaux héros ! On retrouve Nick Fury (Samuel L. Jackson, très impliqué dans les films Marvel et un vrai fan), introduit à la fin du premier film en post-générique. Mais il y a surtout une recrue de charme et de choc - experte en arts martiaux - à savoir Black Widow, Natasha Romanov, interprétée par la troublante Scarlett Johansson !

    Iron Man 2 - Marvel Studios

    On retrouve aussi James Rhodes, ce colonel afro-américain ami de Tony Stark (interprété cette fois par un autre acteur que dans le premier film, Don Cheadle) qui endosse une armure Mark II de Tony Stark, et, après que celle-ci soit upgradée par Justin Hammer, devient War Machine, partenaire de Tête de Fer !

    Il y a aussi de nouveaux méchants, Justin Hammer, un industriel de l'armement sans scrupule et puéril, et Ivan Vanko, dont le père se jugea spolié par Howard Stark, le géniteur de Tony, et qui a transmis sa haine et son savoir technologique à son fils, interprété par un Mickey Rourke sur le retour et néanmoins donnant une beau jeu d'acteur.

    L'histoire repose donc sur le fait que le gouvernement US - et les autres nations - désirent obtenir la technologie Iron Man. Les USA investissent dans les projets de Hammer et de son côté, Vanko, avide de revanche, développe son propre réacteur ARC. Les deux méchants font alliance et vont affronter Tony Stark dans un grand déluge d'effets spéciaux, encore plus spectaculaires que lors du précédent film.

    Ajouter à cela un dilemme pour Tony qui s'empoisonne lentement avec son réacteur au palladium et va trouver la clé de son futur dans le passé et l'héritage paternel !

    Je vous dis à bientôt !


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  • En 2013 est sorti le film Pacific Rim, un projet de et avec Guillermo Del Toro aux commandes. Le réalisateur, grand fan de films de monstres japonais à la Godzilla commet là un rêve de gosse. il s'amuse à faire se combattre les Kaijus sortis du fond d'une faille du; Pacifique et les robots géants façon mécha. Les méchas sont un autre élément de la culture japonaise moderne, guerriers géants de métal inspirés des samouraï et dans une longue tradition depuis Goldorak (ah les soirées après l'école de mon enfance devant Récré A2 !), Battletech, Robotech, Gundam Wing etc...

    Pacific Rim - Guillermo Del Toro

    Les réalisateurs, en dehors du Japon, ont commencé à s’intéresser aux monstres géants à la fin des années 1990. on peut citer Godzilla de Roland Emmerich ou Cloverfield. Avant cela, ces films étaient l'apanage des nippons et produit par la Toho. ils sont l'incarnation des préoccupations de l'archipel après le drame d'Hiroshima et les considérations écologiques dûes au surpeuplement.

    Revenons à Pacific Rim ! Comme le dit l'introduction du film, on pensait que la vie extraterrestre viendrait de l'espace. Or c'est du fond de l'océan - Pacifique - qu'elle a surgi. Un portail s'est ouvert et les kaijus en sont sorti. Au début, l'humanité se trouva désemparée. Puis, les ingénieurs créèrent les Jaegers, des robots géants qui remportèrent quelques succès... Pour un temps !

    Car il s'agit - comme le découvre un savant fou qui se connecte au cerveau d'un kaiju d'une invasion alien préméditée ! Une seule solution apparait alors : refermer la faille dimensionnelle avec une charge nucléaire !

    Tous les petits garçons ont joué enfants à faire se cogner des robots contre des gros lézards, Del Toro le fait ici avec des moyens et des effets spéciaux. Mais est-ce que cela suffit pour faire un film ?

    Encore faut-il une histoire ! L'histoire, ce sont les liens qui se tissent entre deux pilotes de Jaeger dont les cerveaux doivent être connectés pour piloter le géant. Il y a Raleigh Becket, pilote retiré après un drame et qui reprend du service devant l'aggravation de la situation et Mako Mori, pilote japonaise novice.

    Cette fusion entre deux pilotes, en l’occurrence ici un homme et une femme, me fait penser à la théorie des androgynes de Platon. Ouhla, je vais loin, me direz-vous !? Pourtant c'est bien d'une parfaite harmonie dont il s'agit pour remporter la victoire finale face à l'adversité du monde !

    Mais un propos philosophique, il n'y en a pas vraiment dans Pacific Rim, celal reste avant tout de la grosse bastonnade et un gros défouloir, bref une série Z améliorée !

    Uniquement du divertissement mais dont j'ai cru bon vous faire un compte-rendu pour varier mes billets, entre Diogène de Sinope et Sylvain Tesson !

    A bientôt !


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  • Un autre billet consacré à un film du Marvel Cinematic Universe - Phase 1 - en l’occurrence à Captain America - The First Avenger, réalisé par un vieux briscard Joe Johnston !

    A vrai dire, le Captain est loin d'être un de mes super-héros préférés - en raison du caractère "Gloire à Captain America - Marvel Studiol'Amérique" ! Mais en fait, Steve Rogers incarne bien au delà des USA, et met en avant les valeurs de liberté, d'équité et de justice. Dans le comics, il lui est, me semble-t'il, notamment dans le crossover de 2007 Civil War d'aller à l'encontre de son pays lorsque celui-ci s'engageait sur la mauvaise voie ! Plus qu'un drapeau, ce sont donc des valeurs qu'il incarne !

    A l'origine, le personnage du comics est crée en 1941, en pleine Seconde Guerre Mondiale, par Joe Simon et Jack Kirby, réellement à but de propagande, pour "botter les fesses" des nazis comme le faisait déjà Superman avant lui chez la concurrence !

    Puis, en 1963, il est tiré de son hibernation par Stan Lee qui en fait la clé de voute des Vengeurs. Depuis, des scénaristes comme Mark Millar ou Ed Brubaker récemment ont revisité le personnage.

    Le film de Marvel Studios et Paramount reprend les éléments du comics. Le frêle Steve Rogers veut impérativement s'engager mais il est sans arrêt réformé. Heureusement, un savant va lui faire bénéficier du programme du Sérum du Super-soldat, l'ayant choisi pour ses qualités morales.

    Le film fait aussi d'entrée de jeu le lien avec d'autres films du MCU. Le Tesseract, objet de pouvoir fait le lien avec Thor et réapparaitra au centre d'Avengers. Hugo Weaving, qui joue Crane Rouge met la main dessus et représente dès lors une menace à la tête de l'Hydra - "Coupez une tête et deux prendront sa place".

    Le lien avec les films Iron Man s'opère à travers le personnage d'Howard Stark, fabricant d'armes au service des alliés et père de Tony.

    il y a aussi des clins d'oeil sympa aux comics et à d'autres éléments de l'univers Marvel qui n'ont pas encore donner lieu à des films comme une furtive apparition sous cloche de la première "Torch". Il y a aussi le sergent Fury - jamais nommé par son nom toutefois pour laisser subsister un flou - et ses Howling Commandos (Dum Dum Dugan et ses comparses), Bucky Barnes, qui reviendra en tant que "Soldat de l'Hiver" dans Captain America - The Winter Soldier en 2014 - un apport récent au comics d'Ed Brubaker. Et enfin Peggy Carter, une ancêtre de l'agent Sharon Carter. Cette dernière étant le grand amour de Steve dans les comics !

    Bref Captain America n'était pas mon personnage de comics favori mais avec ce film, il a regagné du galon.

    Ah j'allais oublier un point important :  le Captain est interprété par Chris Evans, épatant et très charismatique !

    Un film très divertissant, à voir !

    A bientôt !


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  • "Dans un trou vivait un Hobbit." C'est par cette phrase que s'ouvre le roman de J.R.R. Tolkien Bilbo le Hobbit. Ce n'est au départ qu'une des histoires que le professeur de vieil anglais à Oxford et jeune père de famille invente pour ses propres enfants. Tolkien a ensuite mis cette histoire sur le papier, histoire plutôt destinée aux enfants avec une narration linéaire et des adresses au lecteur. Le fils de son éditeur adora cette histoire ce qui fit que le père la publia en 1936.

    Tolkien est le créateur de la Terre Du Milieu, un ensemble d'écrits de grande ampleur dont les piliers sont la trilogie du Seigneur des Anneaux et le Silmarillion. Au cours de quatre ages, depuis la nuit des temps, sur ces terres se côtoient les hommes, les nains, les elfes, les hobbits, les orques, les trolls, les gobelins... Races qui allaient fournir autant d'archétypes aux écrivains ultérieurs de fantasy et au plus ancien des jeux de rôles Donjons et Dragons...

    Longtemps, il parut impossible de restituer l'ampleur épique des aventures en Terre du Milieu au cinéma. Pourtant Peter Jackson y parvint avec brio en 2001, 2002, 2003 lorsqu'il donna aux écrans son adaptation - avec quelques libertés - de la trilogie.

    Il récidive depuis 2011 avec une nouvelle trilogie autour de The Hobbit. Une trilogie pour un simple roman pour enfant ? Eh oui, Jackson a pris encore plus de liberté avec le matériau en y développant des personnages qui n'y apparaissaient pas : Galadriel, Elrond, Legolas, Saroumane... afin de mieux assurer le lien entre les deux trilogies.

    Mais comme le roman, le film The Hobbit s'adresse plutôt aux enfants !

    Les nains vivaient jadis dans la Montagne Solitaire. Mais le Roi nain fut pris d'une folie pour l'or ce qui attira l'attention d'un dragon, Smaug ! Les nains furent délogés de leur foyer par la créature titanesque !

    Des années plus tard, Thorin EcudeChêne se met à la tête du compagnie de 13 nains pensant que le temps est venu de reconquérir son royaume. Il est en effet le petit fils du roi nain. La compagnie s'adjoint les services de Gandalf le Gris ( toujours joué par Ian Mc Kellen) et de Bilbo Sacquet. Une longue quête -qui se prolongera dans La Désolation de Smaug et Histoire d'un aller et retour - peut commencer.

    The Hobbit : Un voyage inattendu - Peter Jackson

    Les embuches seront nombreuses : trolls, gobelins, un ancien rival orque et la menace du retour du Roi-Sorcier d'Angmar !

    C'est durant cette aventure que Bilbo croise Gollum et s'empare de l'Anneau Unique - dont il ignore encore la vraie nature !

    Bref, une bonne histoire qui donne un bon film. Bon divertissement ! La preuve, je n'ai pas vu passer les 2 heures 40 qu'il dure !

    Excellent du point de vue des aménagements narratifs qui enrichissent l'histoire et très beau visuellement : la Nouvelle-Zélande est toujours aussi magnifique ! En prime la superbe musique d'Howard Shore qui reprend des thèmes du Seigneur des Anneaux !

    A bientôt !


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  • Les super-héros au cinéma sont revenus à la mode depuis les années 2000 et connaissent une apothéose.Iron Man - John Favreau - Marvel Studios Or au début, on vit fleurir des adaptations de Spider-Man (par Sam Raimi) , des X-Men ( par Bryan Singer) et des 4 Fantastiques pour les plus renommés mais tout cela en dehors du giron de Marvel.

    Or, les droits cinématographiques de ces héros ayant été négociés avec des compagnies différentes (Sony,Twentieth Century Fox), la possibilité de cross-over, les faisant se rencontrer restait très improbable.

    Or, en 2008, Marvel Studios lance le "Marvel Cinematic Universe" (MCU), univers partagé comme dans les comics avec deux films : Hulk et Iron Man

    Iron Man - qui compte trois épisodes à ce jour - est une réalisation de John Favreau avec comme acteurs, Robert Downey Jr, l'acteur le mieux payé d'Hollywood en 2013 et la très charismatique et sympathique Gwyneth Paltrow. Le film reprend des éléments de la BD en les transposant au XXIème siècle.

    Dans le premier comics Iron Man dans Tales of Suspense #39 de 1963, Tony Stark, le playboy milliardaire et génie de la conception technologique tombe aux mains de soldats d'une nation opposée aux Etats-Unis et avec l'aide d'un vieux sage, met à profit sa détention pour concevoir une armure qui lui permet de s'évader : Iron Man est né !

    Dans le comics d'origine, l'incident à lieu à la frontière du Viet-Nam du Nord. Ici, au cinéma - et dans une version plus récente du comics - il se déroule en Afghanistan ! Il est aussi fait allusion au fait que Tony a un morceau de schrapnel près du cœur...

    Dès lors, Tony Stark, rentré au Etats-Unis prend conscience de ses responsabilités de marchand d’armes et améliore son armure.

    Mais tout ceci - l'incident, sa capture - a été fomenté par son bras droit Obadiah Stane - un autre personnage des comics qui intervient plus tardivement dans la BD. Ce méchant vole la technologie de l'Homme de Fer et conçoit sa propre armure. Le film se termine après un combat de titans !

    Un film très spectaculaire et à l'humour présent tout du long ! Un moment de cinéma qui réussit - comme le comics - à rendre sympathique un personnage qui ne l'est pas à priori au cahier des charges !

    Iron Man reviendra dans Iron Man 2 et 3 et dans Avengers 1,2 et 3 qui sont les films déja sortis ou planifiés pour l'instant. Avec ce film, le MCU partait sur de bonnes bases !

    A bientôt !


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  • Transformers 2 - La RevancheLe genre cinéma pop-corn est né dans les années 1980. La trilogie initiée par Michael Bay, grand aficionado des films d'actions, de films Transformers dans les année 2000 est dans le prolongement de cette tradition. Du pur divertissement donc que l'on peut apprécier, à condition de laisser son cerveau au vestiaire et de se laisser emporter par des images toutes plus spectaculaires à grand renfort d'effets spéciaux.

    Transformers, à l'origine, est une gamme de jouets Hasbro, le leader mondial du jouet, déclinée d'abord en une première série d'animation toujours dans les années 1980, donnant lieu dans le même temps à des comics (par Marvel et IDW), puis d'autres séries en animation 3D et enfin aux trois films avec au casting Shia LaBeouf et la sculpturale Megan Fox, fantasme ambulant pour ados prépubères. Car c'est à eux et aux "adulescents" que le film s'adresse !

    Les films - et Transformers 2 dont il est question ici - raconte le combat entre les gentils Autobots et les méchants Decepticons (et oui c'est manichéen !). Dans le premier volet, ils se battent pour la possession du Cube, un artefact qui permet de créer de nouveaux Transformers et Mégatron, le chef des Decepticons sort de son sommeil dans les glaces de l'Arctique. Le héros Sam Witwicky (LaBeouf) et sa copine Mikaela (Fox) vont prêter main forte aux Autobots pour contrer Mégatron. Au final, le Cube est détruit.

    Dans La Revanche, les Decepticons se rallient à la figure du Fallen (le Déchu) et se mettent en quête d'une nouvelle source d'Energon. Le couple des deux ados poursuit sa relation et ses aventures. Le film se déroule deux ans après le premier volet et le Nest, alliance militaire entre humains et Autobots a été crée pour contrer les menaces entre temps et traquer les derniers Decepticons. Mais ceux-ci se révèlent au grand jour à l'Humanité et lancent une attaque d'envergure.

    Il y a tous les ingrédients de ce genre de film : héros qui refuse la quête dans un premier temps, fonctionnaire têtu qui lui met des bâtons dans les roues. Le Bien l'emportera, on n'en doute pas et encore une fois, ce sont les USA qui sauvent le monde ! Que ferait-on sans l'Oncle Sam !? :) Un final de film qui nous mène en Égypte !

    Du pop-corn, je vous dis !

    A bientôt !


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  • A sa sortie en 1977, Star Wars - Episode IV, pas encore baptisé alors Un Nouvel Espoir, avait fait un carton sans précédent au box-office. Or George Lucas - le créateur - avait dans ses cartons des projets de suites - et même d'autres trilogies, les épisodes d'alors étant le triptyque central.

    Or, généralement, au cinéma, les suites déçoivent toujours par rapport à l'original. Ce ne fut pas le cas pourStar Wars - Episode V - L'Empire contre-attaque l'Empire contre-attaque. Lucas en confia la réalisation - tout en gardant un contrôle - à Irvin Kershner, pourtant perçu par Hollywood comme un cinéaste de la "Vieille École" et qui avait été professeur de Lucas à l'USC. Kershner su pourtant s'adapter, réglant maints problèmes techniques sur le plateau (R2D2 refusant de rouler sur la neige, Wampa ne fonctionnant pas...) grâce au Système D, et livra un chef-d’œuvre qui sort le 25 mai 1980 -et le 20 août de la même année en France (moi, je le vis avec mon Papa au Grand Rex !).

    Dans l’Épisode V, les choses se compliquent pour la Rebellion - et les personnages, déjà définis, connaissent des évolutions. Luke Skywalker s'engage dans une quête mystique sur le chemin de la Force. Han Solo, lui, se montre plus sentimental. De nouveaux personnages emblématiques sont par ailleurs introduits : Yoda, Lando Calrissian, Boba Fett, l'Empereur.

    Les héros subissent défaites et revers et le film se conclut sur un cliffhanger : Luke apprend le secret de ses origines !

    Tout débute par la traque des Rebelles par Vador qui les débusque sur Hoth, la planète des glaces. Les héros sont dispersés : Luke rencontre Yoda, Han et Leia se réfugient sur Bespin et sont trahis. Le film ouvre des possibilités par sa fin.

    Des scènes cultes sont à retenir dans ce film magnifique : le baiser dans la chambre de congélation, entre Han Solo et Leia, et la révélation de Vador à Luke au- dessus du vide.

    La musique de John Williams, compositeur attitré, contient un morceau d'anthologie : "La Marche Impériale" (en plus du "Thème de Yoda").

    On retrouve pour le scénario, fait de Leigh Brackett, décédée d'un cancer en 1978, durant la préproduction, Lawrence Kasdan qui reprend les rênes. Ce scénario est plus sombre, ambitieux et complexe. Les dialogues sont aussi savoureux ("Autant embrasser un Wookie !" "Ah mais je peux arranger ça !" )

    Aventurez-vous dans les plaines glacées de Hoth, suivez le Faucon Millenium au centre d'un champ d'astéroides, explorez Dagobah et les mystères de la Force ou admirez les vues de la Cité des Nuages de Bespin...

    A bientôt !


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  • Avatar - James CameronJe vais maintenant consacrer un billet au blockbuster de James Cameron qui a, à sa sortie, pulvérisé tous les records du Box-Office, dérobant ce titre de champion du palmarès à Titanic, autre film du même réalisateur, décidément bien inspiré !

    Ce film, c'est Avatar, sortie en 2009, qui allait inaugurer la dernière invention technologique du cinéma, après le parlant et la couleur, à savoir la 3D (au moyen de lunettes électroniques).

    Mais Avatar n'est-ce pas au fond une nouvelle interprétation du mythe du Western où les humains seraient les cow-boys et les Na'vi les indiens ? Le film se déroule pourtant dans le futur de l'humanité qui a exploré l'espace - c'est donc un film de S-F (domaine de prédilection de Cameron depuis Aliens !). Il s'agit aussi d'une fable écologique où un ex-marine paraplégique va à la rencontre d'une civilisation proche de son écosystème et se faisant, notre héros se retrouve vite en bute aux intérêts néolibéraux des humains venus sur Pandora pour exploiter un précieux minerai !

    Notre marine s'appelle Jake Sully et il remplace son frère jumeau, mort bêtement, dans le projet des Avatars car possédant le même patrimoine génétique que lui. Au moyen d'une interface informatique, son esprit humain est transféré dans le corps d'un hybride humain/na'vi et dès lors, retrouvant l'usage de "ses" jambes dans cet avatar, il se lance dans l'exploration de la planète et rencontre les indigènes dont il va bientôt épouser les intérêts !

    Sa loyauté sera au début tiraillée entre le Dr Grace Augustine (Sigourney Weaver qui retrouve ainsi son réalisateur porte-bonheur !) et le Colonel Miles Quaritch, chef de la sécurité qui fait miroiter de nouvelles jambes à Sully si il espionne l'exobiologiste pour son compte !

    Pour ma part, j'aime bien le personnage de Trudy Chacon (jouée par Michelle Rodriguez), qui là encore n'est pas sans rappeler le personnage de femme-soldat Vasquez, toujours dans Aliens !

    L'histoire reste morale, les gentils gagnent à la fin et on est dans le happy-end hollywoodien ! Sauf que les humains ont un peu le mauvais rôle !

    Reste de superbes images, conçues pour mettre en valeur le spectacle 3D ! Pour ma part, je n'ai pas vu ce film en 2009 au cinéma mais seulement plus tard en DVD... Par contre ayant vu depuis Man of Steel avec ce procédé, je peux dire que c'est convaincant !

    Plus convaincant en tout cas que l'expérience télévisuelle de 1982, La Créature du Lac Noir dans la Dernière Séance ! Avec les fameuse lunettes en papier bleues et rouges !

    Voilà, je n'en dirais pas plus sur ce film sur lequel beaucoup a déjà été écrit ! Les quatre points à retenir : immense carton au box-office, début de l'ère 3D, Western écologique et des actrices épatantes !

    A bientôt !


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  • Aujourd'hui, je vais vous parler du film Intouchables. Certes, je ne vais pas apporter de grosses révélationsIntouchables par rapport à tout ce qui a déjà été écrit sur ce succès phénoménal au box-office mais c'est pour marquer le coup car ce fut un de mes cadeaux d'anniversaire et j'ai par ailleurs apprécié ce film !

    Ce film est le fruit du travail d'Olivier Nakache et Eric Toledano. C'est le film français le plus vu hors de France, battant le record jusque là détenu par Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain.

    On nous raconte l'improbable -et pourtant inspirée d'une histoire vraie ! - rencontre en un jeune noir de cité, en rupture de ban, et un millionnaire cultivé et tétraplégique. Chacun, à sa façon, se retrouve exclu de la société. Au début du récit, Philippe, lourdement handicapé (joué par François Cluzet) fait passer, avec son assistante Magalie (jouée par Audrey Fleurot) des entretiens d'embauche en vue de recruter un assistant médical pour l'aider dans ses tâches quotidiennes. C'est dans ce contexte que débarque, Driss (joué par Omar Sy), comme un cheveu sur la soupe, pas fraichement motivé par le poste et qui vient plutôt chercher une signature pour les Assedic.

    L'aspect authentique et le franc-parlé de Driss vont plaire à Philippe, lassé de l'hypocrisie des autres candidats. Il l'engage finalement, aussi un peu par défi.

    Finalement, dans cette comédie à l'humour acerbe, comme on pouvait s'y attendre, les deux hommes vont se lier d'amitié et résoudrent ensemble leurs problèmes respectifs.

    Ainsi, Driss, en rupture avec sa famille, va reprendre confiance en lui et Philippe sortir de son isolement. c'est aussi la confrontation de deux mondes d'exclus.

    Un film épatant -mais peut-être un peu convenu, quoique politiquement incorrect par lègères touches par moment ! On a le schéma classique : rencontre choc, apprivoisement réciproque et situations cocasses, amitié franche, rupture, manque, retrouvailles, dénouement !

    C'est aussi la révélation d'Omar Sy de Omar et Fred et du SAV des émissions sur Canal Plus !

    Je remercie ici mes potos et en particulier G. et N. de m'avoir offert ce film. Promis les gars, je regarde aussi Very Bad Trip très bientôt !

    Justement, à bientôt !


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  • James Bond 007 -  Tuer n'est pas jouerTimothy Dalton est le quatrième acteur, après Sean Connery, George Lazenbie et Roger Moore, à endosser, avec ce film de 1987 - de John Glen ! - le costume de James Bond. Il incarne un 007 plus terre à terre et dans Tuer n'est pas jouer il affronte un trafiquant d'armes, ancien mercenaire à la Bob Denard qui s'est associé avec un espion ripoux du KGB pour tromper le MI-6.

    Les lieux de l'action sont l'Europe de l'Est, des dernières années avant la Chute du Mur, et plus précisément la Tchécoslovaquie et Bratislava et l'Autriche - et Vienne - frontalière. On fait aussi un détour par l'Angleterre, Gilbraltar - dans le prégénérique -Tanger et l'Afghanistan.

    Côté James Bond Girls, c'est service minimum ! Il n'y a que Mariam d'Abo dans ce film, qui joue Kara Milovy, violoncelliste amoureuse qui nous change des bimbos sexy et torrides puisqu'elle est davantage un personnage romantique, voire fleur bleue mais qui accompagne Bond dans ses aventures mouvementées.

    Côté Gadgets, on a une Aston Martin rééquipée et son "porte-clé magique" !

    Le film débute par l'évasion d'un transfuge d'URSS, Georgi Koskov. L'opération est un succés mais Bond flaire quelque chose qui cloche. L'ex-espion du KGB veut accabler le général Puschkine. En réalité, celui qui manipule tout le monde est Brad Whitaker, à seule fin de faire de l'argent !

    Koskov est "repris" par les hommes de Whitaker se faisant passer pour des Russes -un seul tueur à gage en fait, habillé en laitier ! - et Bond remonte sa piste grâce à Kara qui a aidé , par amour pour Georgi, à maquiller son passage à l'Ouest.

    Le piste de Koskov et Whitaker mène Bond jusqu'en Afghanistan où il combat au côtés des Moudjahidines. Finalement, Bond règle leurs comptes aux méchants et repart vers de nouvelles aventures, en l'occurence Permis de tuer (vboir le billet correspondant sur ce blog !).

    A bientôt !

    PS : Il est amusant de voir que l'acteur qui joue le méchant Brad Whitaker, à savoir Joe Don Baker et sa gouaille - joue un gentil, Jack Wade, à plusieurs reprises dans les films de la franchise avec Pierce Brosnan !

    PPS : Pour ma part, je me souviens aussi de The Living Daylights (titre original) pour la chanson du générique interprétée par le groupe des années 1980, A-Ha, et pour le jeu vidéo éponyme que j'empruntais à cette époque dans une logithèque - pour Amstrad CPC dans mon cas - et sur lequel je m'arrachais les cheveux !


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  • Avant de vous parler de Cloverfield, je voudrais signaler que c'est présentement le 100ème billet de "Biblio-Cloverfield - J.J. Abramsdrizzt version 2" sur la nouvelle version d'overblog ! J'attends que la plateforme autorise le rapatriement des billets de l'ancien blog ce qui portera le total à plus de 400 voire presque 450 billets. Toutefois, si vous me lisez sur bibliothèque-éclectique, le dernier décompte est celui qui fait loi !

    La tradition du film catastrophe était bien ancrée dans les années 1970 - L'Aventure du Poséidon, la Tour Infernale - époque ou l'ambiance virait au pessimisme avec l'enlisement du conflit au Viet-Nam, les mensonges de Nixon et la fin des Trente Glorieuses et deux chocs pétroliers.

    Cette tradition est remise au goût du jour avec les années 2000,années qui ne sont pas du plus bel optimisme depuis le drame du 11 septembre 2001 !

    Dans Cloverfield, on assiste en effet à maintes scènes de destructions et de panique en plein coeur de Manhattan, la ville du spectacle, le coeur des USA ! New York a nouveau en proie au chaos, le cinéma comme reflet de la réalité !

    J.J. Abrams est un petit génie touche à tout, tant à la télévision (Alias, Lost, Fringe) qu'au cinéma (Star Trek, Super Huit et bientôt Star Wars épisode VII !). Il utilise la vision subjective en filmant son film du point de vue d'un des protagonistes, camescope à l'épaule. On est en effet dans la génération de l'internet et de la télé réalité. Le film a d'ailleurs parfaitement sut utiliser le web pour faire le buzz !

    Le film catastrophe qu'est Cloverfield se double d'un film de monstre dans la lignée des King-Kong, des Godzillas (allusion au Japon d'ailleurs au début du film) et d'une histoire sentimentale.

    Le principe de la caméra subjective à été auparavant utilisée à la fin des années 1990 avec le Projet Blair Witch, puis par la suite avec la série des REC et les Paranormal Activity. Le genre use de mauvais cadrage, de plans saccadés, d'interruption mais en réalité tout est calculé au millimètre sous des airs d'improvisation et de spontanéité du témoignage. D'autant que dans le film de J.J. Abrams, il y a recours à pas mal d'effets spéciaux assez élaborés et aussi une tendance à utiliser des plans qui suggèrent plus qu'ils ne montrent !

    Le monstre de Cloverfield ne peut m'empêcher de me faire penser à une sorte de Gros Cthulhu.

    Les protagonistes sont Rob et Jason, deux frères qui habitent à New York. Rob a une liaison avec la superbe Beth, Jason est entiché de Lily. Il y a aussi Marlena et "Hud".

    Rob doit partir au Japon et sa relation avec Beth connait une crise. Une soirée d'adieu pour Rob est organisée. C'est dans ce contexte qu'un monstre débarque et ravage la ville ! Dans la panique la plus totale, Rob accourt pour retrouver Beth !

    Enfin, il faut être juste avec le réalisateur car si c'est bien J.J. Abrams qui a porté le projet en tant que producteur, le réalisateur est Matt Reeves.

    Pas de Happy End pour ces jeunes gens beaux et brillants, avenir de l'Amérique. Et cela me laisse un goût amer après le visionnage. Néanmoins, un film divertissant mais un peu facile !

    A bientôt !


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  • Il est toujours difficile de reprendre le rôle d'une icone du cinéma populaire, surtout quand ce personnage a 007 - Skyfallété incarné par des acteurs de renom et qu'on est soi-même quasiment inconnu du grand public !

    Autant dire que ce n'était pas gagné lorsque le blond Daniel Craig se glissait dans la peau de James Bond après Sean Connery, George Lazenby, Roger Moore, Timothy Dalton et Pierce Brosnan ! A vrai dire, Craig avait plutôt au départ le physique d'une petite frappe de la mafia russe que d'un espion de carrure internationale !

    Pour ma part, pour accentuer mon a-priori négatif, Casino Royal, avec son style loin des gadgets et plus "réaliste" ne m'avait pas du tout convaincu ! A vrai dire, je m'étais même ennuyé ! De plus, il s'agissait d'un "reboot" d'une réécriture et d'une transposition dans les années 2000 des origines - et du mythe - de James Bond ! Seuls des personnages comme M (Judi Dench) assurent la transition avec l'incarnation précédente, Pierce Brosnan. Beaucoup comme moi ont sans doute été déroutés. Mais cela a plu a beaucoup d'autres !

    Je n'avais même pas été voir Quantum of Solace et ne l'ai toujours pas vu à ce jour !

    Mais, il me semble que progressivement Daniel Craig entre dans le rôle. Je viens de visionner Skyfall en DVD et c'est une petite merveille ! Peut-être un des meilleurs James Bond de tous les temps, à l'opposé d'un Moonraker et même de Casino Royal !

    L'histoire commence par un fiasco. James Bond, laché par sa hiérarchie, échoue à récupérer un disque de données qui contient la liste de tous les agents infiltrés de l'OTAN. Pire, James Bond passe pour mort tandis que M et le MI-6 sont l'objet d'une attaque en règle !

    James Bond revient des morts et découvre -qu'une fois encore ! - un ancien espion lâché par le service est derrière tout cela ! Sylvain, le méchant du jour est un vrai petit génie de machiavélisme : si son but est de tuer M, on peut dire qu'il approche du but !

    J'ai noté que la thématique des catacombres -infestés de rats qui plus est - est très présente dans le film : sous-sol du nouveau QG du MI-6, tunnels du métro londonien, souterrain de la demeure familiale des Bond. On peut y voir une métaphores des secrets de famille des personnages mais j'y vois plutôt - en rapport avec un discours de M devant ses juges - les dangers invisibles incarnés par des individus isolés, les terroristes, et non plus par des nations de la Guerre Froide qui menacent le monde civilisé.

    Bon film donc avec une montée en puissance sur la fin: retour sur les terres de la famille Bond, allusions à l'enfance de 007, mort d'un personnage majeur, découverte des origines de MoneyPenny... Du tout bon donc avec une chanson du générique interprétée par Adele récompensée d'un Oscar pour celle-ci !

    A voir de toute urgence donc!

    A bientôt !


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  • Amadeus - Milos FormanMilos Forman est un réalisateur emblématique, auréolé des succès critiques et publiques de Vol au dessus d'un nid de coucou et Larry Flint. C'est de son film de 1984, Amadeus, récompensé par 8 Oscars dont celui du meilleur film dont je vais vous parler maintenant !

    La filmographie de Forman s'attarde en effet sur les destins hors-normes voire les déviances ou encore sur les individus qui ont osé s'affranchir de la voie commune.

    Dans Amadeus, on assiste à une sorte de "réhabilitation" de Salieri dans son opposition à Wolfgang Amadeus Mozart où il apparaît d'entrer comme le perdant, le "médiocre", celui que Dieu a abandonné.

    Le récit débute en 1781, lorsque Mozart entre au service du roi Joseph d'Autriche et quitte le service du prince-archevêque de Salzbourg. Il y a un contraste entre Salieri qui a voué sa vie à la musique pour célébrer l'amour de Dieu et qui nourrit un profond désir pour sa passion mais ne doit au fond son succès davantage au travail qu'au talent et a fait vœu de piété et chasteté. Et de l'autre côté, il y a la "créature", arrogante et paillarde, Amadeus mais qui fait montre d'un tel talent et d'une telle facilité que l'on ne peut que se rendre à l'évidence que Dieu s'exprime à travers lui.

    Vous l'aurez compris, devant cette "injustice", Salieri va en venir progressivement à blasphémer et à renier Dieu. Le film est en effet une longue confession de Salieri devant un prêtre où il raconte comment il a tué la créature de Dieu, Mozart.

    Mozart - et c'est un fait bien connu - était un enfant précoce et il restera constamment soumis à son père même lorsqu'il essaie de s'en affranchir. La mort de Léopold va peser sur son destin et sa musique avec la composition de Don Giovanni - le Commandeur - et le Requiem !

    Dans le film, on assiste à des reconstitutions des œuvres de Mozart, celles-précitées et aussi Les noces de Figaro et La Flûte enchantée.

    Salieri semble adopter un moment le parti de son rival - pour mieux le faire tomber - mais il n'en demeure pas moins qu'il est peut-être le seul à prendre la mesure de son génie et à le comprendre !

    Amadeus, c'est aussi l'histoire de la rivalité entre musique italienne et musique allemande ! Et une histoire de l'opéra !

    La vie de Mozart s'achève tragiquement et précocement : il meurt dans la misère, comme si il avait voulu brûler trop vite la chandelle !

    Il n'en reste pas moins un film grandiose -et dramatique - qui confirme tout le bien que je pense de Forman !

    A bientôt !


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  • Tout d'abord, je souhaite à tous mes lecteurs (trices) une bonne année 2013 qui sera riche en nouveaux Rain Manbillets.

    Nous allons commencer par un film célébrissime de Barry Levinson, film sorti en 1988 qui n'est autre que Rain Man.

    Rain Man est l'histoire de la rencontre de deux frères dont l'un est un autiste, l'ainé,et dont le plus jeune ignorait jusqu'alors l'existence. Or à la mort de son père - avec lequel il était en conflit - Charlie Babbitt, revendeur de voiture de luxe de Los Angeles, criblé de dettes, voit son héritage lui passer sous le nez, comme une ultime pirouette du père tant détesté !

    En réalité, Charlie a un frère, qui vit dans une institution depuis des décennies car il est autiste. il s'agit de Raymond Babbitt. Je n'ai pas précisé que Charlie était interprété par Tom Cruise et Raymond par le bluffant Dustin Hoffman.

    On a tant dit de la performance de Dustin Hoffman dans ce film. Il a reçu l'oscar du meilleur acteur pour ce film cette année là. Hoffman semble avoir un dos pour endosser des masques très variés, du vieillard de Little Big Man au travesti de Tootsie. On devine que le rôle a du lui demander un travail conséquent de documentation ! Mais à vrai dire, de manière général, jouer des autistes ou des malades psychiques exige toujours une bonne performance des acteurs : je citerais par exemple dans cette catégorie, Jack Nicholson dans Vol au dessus d'un nid de coucous ou Tom Hanks dans Forrest Gump ! Ce sont ce que l'on appelle un peu cyniquement des films à Oscars !

    Tom Cruise qui donne la réplique à Dustin Hoffman n'est pas mal non plus dans son rôle de frère au départ cynique qui finit par s'attacher à son ainé ! Soyons clair, je n'aime pas Tom Cruise, pas tant pour son jeu que pour son image à la ville -oui je sais c'est très subjectif ! - mais là, dans ce film, il est très bon !

    Bref, Rain Man est une histoire d'amour fraternel plus fort que les aléas du sort - et aussi un improbable road-movie. Il y a évidemment des scènes cultes : la boite d'allumette, le coup de l'annuaire téléphonique, les scènes au casino !

    Toutefois, si le film a fait connaitre l'autisme dans le monde, le cas de Raymond Babbitt n'est pas représentatif de cette maladie. Il y a certes des constantes, en particulier l'incapacité à nouer des liens avec autrui, le repli sur soi et l'impossibilité d'analyser ses sentiments. Mais le Rain Man n'en reste pas moins un autiste surdoué ! Dans d'autres cas, on trouve les autistes Asperger dont Daniel Tammet -dont je vous recommande la lecture du livre Embrasser le ciel immense - est un exemple.

    Bref, au delà du divertissement, il ne faut pas attendre de Rain Man qu'il vous apporte toutes les réponses sur l'autisme. Ce n'est pas un documentaire et cette maladie -dont je connais moi-même très peu de choses - est éminemment compliquée et diverse !

    Il n'en reste pas moins un film qui pourra peut-être vous arracher quelques larmes ! Sait-on jamais !

    A bientôt !


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  • James Bond 007 - GoldfingerNous retournons dans le monde des espions avec le troisième volet des aventures de James Bond, c'est-à-dire le film Goldfinger, réalisé par Guy Hamilton et sorti en 1964.

    L'agent britannique commence alors à véritablement prendre son essor au cinéma. Par ailleurs, à cette époque, c'est Sean Connery qui tient le rôle. Hamilton (qui réalisera 4 James Bond) est aux commandes, en alternance avec Terence Young.

    Vous connaissez sans doute déja la formule des James Bond : espions, belles pépés, gadgets, méchants machiavéliques... Cette combinaison est déja appliquée ici, mais certes pas de façon aussi spectaculaire que dans les années 1980 avec des films tels Moonraker ou Dangereusement vôtre qui mettront plus en avant les cascades et les effets pyrotechniques que l'histoire !

    James Bond est ici opposé -une fois n'est pas coutume - à un industriel mégalomaniaque, Auric Goldfinger, qui comme son nom l'indique, est obsédé par le métal jaune. Selon lui, le XXème siècle se doit de voir son génie du crime... et il ne projette rien que moins que de mettre la main sur la réserve d'or de Fort Knox !

    Le méchant a bien évidemment son bras droit, ou plutôt Goldfinger est le cerveau et Oddjob, un serviteur coréen qui a une curieuse façon -mortelle - de manier le chapeau melon. Il est un des tueurs à gage emblématiques de la franchise au même titre que Requin ! On peut dire, pour être complet, que le "courant passe" entre lui et 007 !

    Les gadgets sont aussi là.. et la voiture ! Cette fois-ci, c'est l'Aston Martin DB5, servie par Q et donc bien évidemment doté de mitraillettes à l'avant, de dissipateur de brouillard et de flaques d'huile et de siège éjectable passager !

    Passons maintenant aux James Bond Girls ! Vous avez peut-être en mémoire l'image choc du film : la belle  Jill Masterson, punie par Goldfinger pour sa trahison et recouverte de peinture d'or : l'allusion au mythe de Midas et à son toucher est ici évidente ! Sa soeur, Tilly Masterson, connaitra le même destin funeste en voulantla venger. Enfin, il y a Pussy Galore et son Flying Circus, complice du méchant mais qui va sauver la mise à James Bond !

    Un film - un James Bond - de l'Age d'Or ! C'est un de mes préférés et une valeur sûre ! On alterne entre séquences spectaculaires (poursuite en voitures, bataille dans Fort Knox) et séquences plus "intimistes" (partie de golf où la duperie et la roublardise de Goldfinger apparaissent au grand jour)...  Il faut signaler aussi qu'avec ce troisième opus, les génériques de la franchise entre dans une nouvelle dimension : on connait tous la chanson du générique, "Goldfinger" interprétée par ShirleyBassey. La Bande-Originale du film est signé par un grand du genre, John Barry !

    Je vous dis à bientôt et vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année 2012 !


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  • Star Wars - La Guerre des Etoiles - Episode IV - Un Nouvel EspoirLe phénomène Star Wars, qui perdure depuis 35 ans, voit le jour dans l'esprit de son créateur, George Lucas, en réalité dès 1972. Mais il explose sur grand écran lors de sa sortie américaine le 25 mai 1977.

    Il y aurait beaucoup à dire sur ce seul film, tant au niveau de sa conception, des scripts, des dessins conceptuels de Ralph Mac Quarrie, au tournage difficile, de la naissance d'ILM à l'apparition du merchandising, des personnages emblématiques aux fondements mythologiques et historiques. Tous les aspects de ce film qui a lancé le cinéma dans l'ère du pur divertissement et des effets spéciaux pourraient faire l’objet de dizaines de futurs billets.

    Ici, je me contenterais de brosser à grands traits la trame générale de l'intrigue et parlerais de mon expérience de cinéphile !

    Donc, pour ma part, j'ai vu ce film en famille, à l'âge de 6 ans : c'était à l'été 1978 lors d'une reprise estivale sur la Côte de Nacre. L'image obsédante de ces deux croiseurs, le petit Tantive IV et l'immense Star Destroyer Devastator, qui traversent l'écran au dessus de Tatooïne, sous les tirs de lasers, les impressions de dépaysement devant l'amas de droïdes du Char des Sables Jawa où l'étrange bigarrure des aliens de la Cantina de Mos Eisley me sont longtemps restés en mémoire et ont forgé mon imaginaire d'enfant.

    Les Rebelles ont remporté leur première victoire sur le maléfique Empire Galactique, en subtilisant les plans d'une arme secrète redoutable (comme l'indique le générique du début avec son célèbre et typique menu déroulant). Mais la Princesse Leia, modèle pour toutes les petites filles, est capturée dans sa fuite, par Dark Vador, l'âme damnée du tyran.

    Leia ne correspond pas tout à fait à la traditionnelle "damoiselle en détresse" : elle est un leader née et manie le blaster !

    Par un jeu de dominos, Lucas introduit ses personnages. Les plans de l’Étoile de la Mort, superarme impériale, dérobés par les Rebelles transitent entre les circuits de deux droïdes pour finir entre les mains de Luke Skywalker ("Court-le-ciel"), par un coup du destin (ou guidés par la Force !). Luke est un jeune fermier en quête d'idéal et d'aventures spatiales mais il est bloqué au sol par le pragmatisme de son oncle.

    Luke va alors entamer une quête initiatique -qui courra sur toute la Trilogie de 1977 à 1983 - où il découvrira son héritage de Jedi, les anciens protecteurs de la République disparue. La route du jeune homme va croiser celle se son mentor Ben - Obi-Wan Kenobi - héros de la Guerre des Clones, qui dit avoir connu le père du garçon.

    Le père de Luke était en effet un héros de guerre dont Obi-Wan prétend qu'il a été tué par Dark Vador, Seigneur des Sith, lorsque ce dernier a trahi l'Ordre Jedi et se tourna vers le côté Obscur de la Force, sorte de fluide unifiant la Galaxie et donnant des aspects religieux à la Saga.

    Plus tard, le groupe de Luke, Ben et des deux droïdes finira, par un autre coup du destin, par se lancer dans l'aventure. Leur chemin rencontre alors celui de Han Solo, mauvais garçon, Corellien, porte-flingue et contrebandier au grand cœur et de son copilote poilu, le Wookiee Chewbacca (qui est aussi la conscience du pilote).

    D'aventures en aventures, de périls en périls, Luke accomplit la première étape de son destin, délivre la Princesse et détruit l’Étoile Noire contre toute attente !

    Un film très spectaculaire pour l'époque, novateur et inventif qui propulse le jeune Lucas, au terme d'un tournage épuisant, lui qui est scénariste, producteur et réalisateur du projet, au rang de personnage majeur du cinéma indépendant - et de toute l'industrie hollywoodienne qu'il va changer. Lucas avait réalisé auparavant le bizarre THX-1138, sorte de récit d'anticipation à la Fahrenheit 451 et avait connu un petit succès commercial et critique déjà avec American Graffiti, virée nostalgique dans l'Amérique des sixties.

    Star Wars, titre auquel à été accolé quelques années plus tard, au moment d'une ressortie la mention "Episode IV - A New Hope" (signe d'un plus vaste ensemble allant jusqu'à compter à un moment 12 films, soit 4 trilogies), sort  à une époque marquée par le pessimisme dans la société occidentale, à l'image du Watergate, de la Guerre du Viet-Nam qui s'enlise, des deux Krachs pétroliers, de la Guerre Froide en général et de la peur du péril atomique qui s'exprime dans les films catastrophes alors très en vogue !

    La Guerre des Étoiles va profiter d'un faisceau de conjonctures et arriver dans les salles au moment opportun ! Toutefois, le phénomène Star Wars, qui va aller en s'amplifiant, ne doit pas tout au hasard... ¨Même si personne à Hollywood n'a encore trouvé la recette du succès garanti !

    Signalons que le film a aussi permis de lancer la carrière d'Harrison Ford !

    J'aurais l'occasion de vous parler de nouveau de la Trilogie classique et de l’Épisode IV dans quelques temps, avec une longue série de billets sur la vie de George Lucas, la mise en place de Lucasfilm et la genèse de ces films mythiques auxquels je voue une passion non démentie depuis tout ce temps !

    Il sera par ailleurs temps plus tard de vous parler de la Prélogie et des futurs Épisodes VII à IX depuis le rachat récent par Disney. Pour patienter, vous pouvez toujours aller consulter la Rubrique "Star Wars" sur ce même blog, qui parle des romans, comics, jeux vidéo, séries télé, jeux de rôles etc... Tout cela va encore s'étoffer au fil du temps !

    A bientôt !


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  • Le 4ème Pouvoir ! Le pouvoir des Médias !James Bond 007 - Demain ne meurt jamais

    Pierce Brosnan, la cinquième incarnation de James Bond, reprends, dans Tomorrow never dies, le rôle du célèbre agent britannique, 007, pour la seconde fois.

    La menace est cette fois représentée par un magnat des médias, mélange d'un William Randolph Hearst démoniaque et d'un Bill Gates diabolique, le psychopathe ambulant, Eliott Carver, interprété par Jonathan Pryce qui en fait des tonnes ! Cet odieux et néanmoins puissant personnage se prend pour le Jules César de l'info, le Napoléon des Bouquets Numériques et est davantage adepte de la manipulation et de la désinformation que de la révélation de la Vérité !

    Son plan machiavélique consiste à dresser l'Empire Britannique et la Chine l'un contre l'autre afin d'"avoir l'exclusivité des droits de diffusion pour cinquante ans". Seulement voila ! James Bond, définitivement débarassé des menaces soviétiques, va contrecarrer ses plans.

    Le célèbre espion va, pour cela, remuer le passé en la présence d'un amour de jeunesse, la belle Pâris, aujourd'hui épouse Carver. La belle, interprétée par la délicieuse Teri Hatcher (Lois et Clark, les nouvelles aventures de Superman) va le payer de sa vie des mains d'un terrible "Doktor".

    Mais, cette fois-ci, Bond ne va pas être entouré que de femmes comme autant de potentielles victimes. Sa route croise celle d'une espionne chinoise pleine de ressources, la dynamique Wai Lin, jouée par la magnifique Michelle Yeoh.

    Les lieux où se déroulent l'action sont cette fois, dans un premier temps, l'Allemagne (et plus précisément la ville de Hambourg) où a lieu une scène de poursuite en voiture dans un parking exigu où 007 n'est "même pas au volant" ! (Regardez la scène et vous comprendrez !)

    On se rend évidemment en Asie, dans la Mer de Chine, au Viet-Nam (pour un tournage en Thaïlande), pour cette fois une scène de chute en parachute, de la plongée, une poursuite entre une moto et un hélicoptère et le final sur un "navire furtif".

    Un James Bond au final assez classique, si ce n'est que l'acteur Pierce Brosnan prend véritablement ses marques après Goldeneye.

    Comme je l'ai signalé, les James Bond girls prennent aussi une nouvelle ampleur !

    Un bon film pour des soirées glamour !

    A bientôt !


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  • Abordons maintenant un genre de récits mythiques : le western !

    Je vais pour vous parler de ce sujet me servir du compte-rendu d'une émission de France Culture (de 2012) et d'un article de France Culture Papiers N°3 (Automne 2012). Il s'agit d'une interview avec Yves Pédrono, auteur de Et Dieu créa l'Amérique ! De la Bible au Western : l'histoire de la naissance des USA.

    Le Western est en effet un Mythe Fondateur de la nation américaine, comme  l'Iliade et l'Odysée le sont à la Grèce antique et La Chanson de Roland à la France.

    Ce genre cinématographique (qui a attiré les plus grands, acteurs ou réalisateurs) est brillant entre 1946 et 1964. La première date correspond à l'Après-Guerre. Les USA sont alors quasi-hégémoniques et revendiquent un besoin de justifier leurs origines. Les Etats-Unis sont - et ont toujours été - un vaste melting-pot de vagues d'immigrations : Protestants d'Europe, Italiens, Irlandais, Chinois, Esclaves d'Afrique, Latinos... Un mythe se doit d'être partagé par tous et a donc fonction d'unification !

    Certes, il y a eu des westerns avant 1946 ! Notamment La Chevauchée fantastique du maître du genre, John Ford ! Mais si on y regarde de plus près, on s'aperçoit que ce film n'est autre qu'une transposition de Boule de Suif de Guy de Maupassant ! Un récit européen donc ! Et si on remonte plus loin, on trouve aussi en 1903, Le Vol du grand rapide.

    Parmi les grands réalisateurs du genre, on compte avec John Ford et Anthony Mann pour n'en citer que deux.

    Les pélèrins du Mayfloyer et leurs descendants considèrent les territoires d'Amérique du Nord comme la Terre Promise. On retrouve cette idée dans les western où l'homme blanc se retrouve confronté aux incertitudes, aux indiens récalcitrants, aux bêtes sauvages, aux rigueurs du climat, avec seulement une Winchester dans une main et une Bible dans l'autre. L'homme de l'Ouest est un fermier, un cultivateur, bref un entreprenuer. En un sens, c'est Abel !

    Mais le western est l'évolution d'une société et le genre va reculer dès 1964 au moment où les premiers cercueils reviennent de la Guerre du VietNam ! Le Western devient cynique. Il revêt aussi un aspect moins consensuel et commence à dénoncer les violences faites à l'indien (dans Little Big Man d'Arthur Penn en 1970 notamment !). On est alors entré dans la déconstruction de l'épopée !

    A bientôt !


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