• Si Marvel Studios a développé son "Cinematic Universe", les droits cinématographiques d'autres de ses super-héros sont détenus par Sony (Spider-Man) ou dans le cas des X-Men par la Twentieth Century Fox.

    X-Men - Le Commencement - Matthew VaughnLa Franchise X-Men de la Fox, ce sont trois films initiaux, une trilogie, puis en 2011, sous l'égide de Matthew Vaughn, une préquelle : les origines des mutants, à l’Ère atomique, dans un contexte de Guerre Froide !

    On suit d'abord le parcours d'Erik Lensheer (Michael Fassbender) , le futur Magnéto, victime des camps de la mort nazi et des expérimentations d'un savant fou sur son potentiel mutant. On croise ensuite Charles Xavier (James McAvoy), le télépathe et ami d'une jeune Raven (la délicieuse Jennifer Lawrence de Hunger Games). Tous ces mutants annoncent une période nouvelle et coexistent tant bien que mal avec l'humanité!

    Erik se lance ensuite sur la trace de son persécuteur nazi - qui a pris l'identité de Sebastian Shaw (la valeur sûre Kevin Bacon) lui-même mutant qui encaisse l'énergie cinétique. Ce vilain veut déclencher une guerre nucléaire qui réveillerait les gênes mutants dans la population. Il dirige le Club des Damnés et est épaulé par Emma Frost (January Jones), Azazel le téléporteur (Jason Flemyng) et Riptide.

    Beaucoup de personnages du comics donc - même si l'histoire originale est différente ! Et encore pléthore de personnages : Moira MacTaggert, Hank McCoy, Darwin, le Hurleur, Havok, Angel... Et entre autres éléments le Cérébro, William Stryker, entrainement des mutants à Westchester School, l'amitié Xavier, Lensheer et leur désaccord sur la destinée des mutants !

    Mais même si Erik craint un deuxième génocide - sur les mutants cette fois, lui et Xavier font front commun contre Shaw et on assiste à une réécriture des événements de la Crise des Missiles de Cuba !

    A noter une apparition de Wolverine (Hugh Jackman) qui n'a qu'un mot pour Erik et Charles : "Allez vous faire enculer !".

    Un très bon film, à l'esthétique soignée, au récit bien mené avec de bonnes surprises !

    A bientôt !


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  • La Femme de l'année est un film américain de George Stevens, daté de 1942, mêlant à la fois drame et comédie.

    La Femme de l'année - George StevensUn film surtout intéressant pour son casting car il marque la première rencontre entre Spencer Tracy et Katharine Hepburn et le début de leurs amours clandestines.

    Tess Harding est une journaliste brillante, polyglotte, à la belle plume et aux dons d'analyse, vivant entre meetings féministes et diners mondains.

    A l'opposé, Sam Craig est le type du bon gars un peu bourru vivant de plaisirs simple tels les matchs de boxe ou les parties de baseball !

    Comme les contraires s'attirent, Sam rencontre Tess et les deux tombent sous le charme l'un de l'autre et bientôt, ceci se concrétise par un mariage !

    Tess sera élue "femme de l'année". Pourtant très vite des nuages apparaissent dans son couple ! Sam reproche à Tess de ne pas assez s'investir dans leur foyer et trop dans sa vie professionnelle ! Certes, ce propos comme quoi une femme ne peut allier vie professionnelle et vie familiale - là où les hommes y parviennent - peut paraitre très rétrograde à notre époque - mais il ne faut pas perdre de vue que le film date des années 1940 après seulement vingt ans de droits reconnus des femmes aux USA !

    Par "chance" pour nos tourtereaux, deux membres de la famille de Tess se marient et la journaliste écoute avec recueillement le sermon du prêtre sur la bonne épouse et ses devoirs ! Son cas n'est donc pas si désespéré !

    Reste une bonne comédie romantique ! Des acteurs attachants et justes ! Mais un film avec des longueurs, un peu ennuyeux - en plus d'être édifiant - par moment !

    Le contexte historique de la Seconde Guerre mondiale transparait aussi par moment !

    A bientôt !


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  • Michael Bay récidive avec un quatrième opus de Transformers - qui inaugure en fait une nouvelle trilogie, ouvre de nouvelles pistes d'intrigues et renouvelle le casting principal !

    Exit Shia LaBeouf et place à Mark Wahlberg ! Celui-ci incarne un bricoleur de génie mais inventeur sans leTransformers : L'âge de l'extinction - Michael Bay sou, Cade Yeager qui vit avec sa fille Tessa (rôle tenu par Nicola Peltz) et son employé Lucas (T.J. Miller).

    Cinq ans se sont passés depuis la catastrophe de Chicago et un groupe d'humains, mené par un ancien de la CIA traque indifféremment Autobots et Decepticons. Son but est de fournir du Transformium, un métal rare pour le consortium K.S.I. fondé par Joshua Jones (joué par Stanley Tucci) qui récupère et est désormais en mesure d'adapter la technologie des Transformers pour créer leurs propres robots !

    C'est dans ce contexte, qu'Optimus Prime est obligé de se cacher mais il est bientôt découvert et "réanimé" par Cade Yeager. La famille Yeager doit alors prendre la tangente pour fuir les méchants agents de la CIA et est rejointe par Shane, le petit ami de Tessa (interprété par Jack Reynor) !

    Au casting, on retrouve aussi Bingbing Li (vue dans Resident Evil : Retribution) et l'exotisme est aussi représenté par le final à Hong-Kong !

    Les choses se compliquent avec la venue de Lockdown, un mercenaire robotique, allié aux traqueurs humains et qui veut ramener Prime aux Créateurs ! Qui sont ces Créateurs, des machines vivantes comme les Autobots ou une autre race alien. On a peut-être un début de réponse au commencement de ce film quand on assiste à l'extinction des dinosaures du fait d'aliens !

    Ici, sommes- nous en présence d'une possible extinction des Transformers ou des humains ? Sans doute les deux ! Le film contient son lot de cascades improbables, à un côté un peu fouillis parfois et est plutôt violent même si c'est de la violence aseptisée et seulement de la tôle froissée ! Il y a aussi des moments de comédie ou d'horreur pure comme ce passage dans le vaisseau du mercenaire et ses sombres cachots !

    Megatron est de retour et manipule le K.S.I. pour lui construire un nouveau corps : Galvatron ou Megatron 2.0 ! Et le méchant Decepticon a un plan pour s'emparer d'un artefact, la Semence, qui lui permettra de terraformer la Terre à son image !

    Mais Optimus va recevoir l'aide de nouveaux alliés : les Chevaliers - qui ne sont autre que les Dinobots à la puissance de feu destructrice !

    Bref, ce Transformers 4  baptisé Transformers : L'âge de l'extinction est un vrai feu d'artifice !

    Encore faut-il aimer le genre !

    Quoi qu'il en soit, Megatron s'enfuit à la fin - et reviendra - et Optimus part dans l'espace à la rencontre des Créateurs ! D'autres films en perspectives !

    A bientôt !


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  • Will Hunting, film américain de 1997 est un récit extrêmement touchant et un petit chef d’œuvre d'ailleurs maintes fois nominé aux Oscars 1998 (neuf fois !) et en ayant remporté deux !

    C'est un film réalisé par Gus Van Sant qui lança la carrière de deux nouvelles icônes du 7ème art : MattWill Hunting - Gus Van Sant Damon (qui joue le jeune Will) et Ben Affleck (qui joue son pote de la rue Chuckie Sullivan).

    Will Hunting fut autant un succès commercial que critique ! Affleck et Damon coécrivirent le scénario - et reçurent un Oscar pour cette histoire. Au casting figure également Minnie Driver (qui joue Skylar), stellan Skarsgard (qui joue Gerald Lambeau, le mathématicien titulaire de la Médaille Fields qui prend le héros sous son aile) et aussi Robin Williams (dans le rôle de Sean Mac Guire le psychothérapeute) - et un Oscar de meilleur acteur dans un second rôle pour Williams !

    Will Hunting est un jeune homme de Boston Sud qui fait le ménage dans les couloirs de Harvard. Désargenté, il traine avec sa bande de copains en faisant la tournée des bars.

    Mais voilà, Will est un prodigieux génie, à la mémoire photographique, autodidacte et à la langue bien pendu ! Il réussit très facilement à résoudre des problèmes ardu inscrit au tableau noir dans les couloirs du prestigieux campus par le renommé Gerald Lambeau et attire son attention. L'éminent professeur le prend alors sous son aile !

    Mais Will a sa part d'ombre - comme la plupart des génies (?) - et il se révèle asocial. Suite à une altercation, il doit purger une peine de prison. Lambeau obtient sa libération conditionnelle si il suit une thérapie.

    Le jeune homme se rebelle et décourage tous les psys. Entre alors en scène l'atypique Sean Mac Guire, issu de Boston sud comme lui, qui, après un premier contact houleux, donne quelques leçons au garçon, des leçons que l'on n'apprends pas dans les livres mais de l'expérience de la vie !

    Le vieux Sean va cerner les problèmes du jeune Will, la source de son instabilité, ce qui gène son don et son orientation. Will semble rechercher la solitude et une certaine forme de sécurité en refusant tout engagement de peur d'être trahi et abandonné - comme, orphelin, il l'a été par sa mère ou encore battu par son beau-père ! c'est la peur de ne pas être aimé, la peur de faire le premier pas, qui explique ce comportement autodestructeur dont Skylar, la jolie et plaisante étudiante fera les frais !

    Bref, en un certain sens, il n'y a rien de nouveau ! On observe d'ailleurs chez beaucoup de gens précoces intellectuellement une grande peur face à la vie du à une grande sensibilité qui va avec - et qui leur font voir les choses négatives avant tout !

    C'est l'amour qui mène le monde dans ce qu'il a de meilleur !

    La réalisation est classique et efficace. Le jeu des acteurs très juste. Robin Williams n'est pas dans la mièvrerie qu'on peut lui trouver dans certains de ses films même si une fois de plus il est dans le rôle du gentil mentor emprunt d'une certaine sagesse due à l'expérience !

    Matt Damon est excellent tant dans les instants sympathiques du personnage que dans les moments plus torturés, montrant sa palette de registres ! Ben Affleck a un rôle plus effacé - mais est un peu l'ami sur lequel Will s'appuie !

    Minnie Driver campe une jeune femme pleine de charme !

    Un très bon moment de cinéma !

    A bientôt !


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  • G.I.Joe - Le réveil du Cobra - Stephen SommersA l'instar des Transformers, G.I. Joe est à l'origine une licence de jouets de Hasbro, une série de figurines ayant pour thème l'armée. C'est aussi un dessin animé produit par Marvel, en 1985, G. I. Joe - Héros sans frontières ( "Tous des copains et des héros [...] luttent pour la liberté !").

    Ce qui m'avait marqué à l'époque, quand j'étais enfant, dans ce dessin animé, c'est que cela tirait de partout et il n'y avait jamais un mort ! Ce n'est pas le cas dans G.I. Joe - Le réveil du Cobra où il y a des pertes !

    Ce film G. I. Joe - daté de 2009 - est réalisé par Stephen Sommers - à qui on doit déjà les films La Momie ou Van Helsing, des récits distrayants mais guère profonds ! En un sens, Sommers est un sous- Michael Bay et ne rechigne pas non plus devant les explosions et les destructions de masse - à l'instar de cette scène de carambolages dans Paris où la Tour Eiffel est détruite !

    G.I. Joe est une organisation militaire secrète internationale, disposant des meilleurs combattants du monde et des meilleures technologies ! On suit cet organisme par le biais de Duke qui l'intègre dans ce film - le point de vue du néophyte et du spectateur ! Duke est joué par Channing Tatum.

    Mais G.I. Joe a son pendant, l'organisation Cobra dirigée par le redoutable marchand d'armes Mc Cullen aka Destroy. L'industriel de la guerre a mis au point des nanobots capables de détruire n'importe quel matériaux et s'arrange pour se subtiliser sa propre invention en faisant porter le chapeau à l'armée. C'est alors que l'unité d'élite G.I. Joe entre en scène !

    Parmi les héros qui épaulent Duke, nous avons la rousse Scarlett (jouée par Rachel Nicols), "Heavy Duty" Dalton (joué par Adewale Akinnuoye-Agbajé, vu dans Lost et Pompéi), Snake Eyes le ninja (joué par un Ray Park - La Menace Fantôme - masqué). Il y aussi "Breaker" le petit génie de la technologie. Tout ce beau monde est dirigé par le Général Hawk (tenu par le vétéran Dennis Quaid).

    Dans le camp d'en-face, nous avons Mc Cullen et son âme damné le Docteur/Rex, Zartan (joué par Arnold Vosloo, déjà vu dans La Momie), Storm Shadow et surtout la troublante Baronne - qui n'est autre que l'ancienne amour de Duke, retournée par les méchants (et joué par Sienna Miller).

    C'est du divertissement simple et efficace ! Les Joe doivent empêcher un bombardement massif. Ils gagnent à la fin ? Pas sûr car il semble qu'il soit arrivé quelque chose au président des États-Unis et que tout ceci ne soit qu'une diversion pour un plan B !

    La suite dans G.I. Joe - Conspiration avec Bruce Willis en guest star de marque !

    A bientôt !


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  • La Dame du vendredi est un film américain de 1940, réalisé par Howard Hawks, appartenant eu genre de la "screwball comedy".

    La Dame du vendredi - Howard HawksHildy Johnson est une brillante journaliste, sur le point de se (re)marier avec Bruce Baldwin, un agent en assurance. Mais son patron et premier mari, Walter Burns, ne l'entends pas de cette oreille et va user de tous les stratagèmes pour faire capoter ce projet nuptial !

    De plus, un homme qui a tué un policier, le condamné Earl Williams doit être exécuté ! Hilda décide de "rempiler" - dans l'espoir de sauver cet individu - et contre la promesse de l'achat d'une assurance par Burns.

    Hilda se retrouve donc dans la salle de presse du tribunal. Mais Williams s'évade et dès lors Hilda tient son "scoop".

    Vous ne serez pas surpris si cette intrigue vous rappelle celle du film de 1974, Speciale Première, car ces deux films ont le même scénario et sont en fait des adaptations au cinéma de la même pièce de théâtre ! Même personnages - à la différence qu'Hildy Johnson est ici une femme ! -même scènes, séquences et péripéties, quasiment même disposition des lieux et du décor, dialogues identiques !

    Cette pièce a d'ailleurs donné deux autres adaptations, en 1931, par Lewis Milestone (The Front Page) et en 1988, (Scoop) par Ted Kotcheff !

    Mais dans cette adaptation, nous avons dans le rôle de Hildy Johnson, la pétillante Rosalind Russell et dans celui de Walter Burns, le séduisant et charmeur Cary Grant au début de sa légende !

    Je vous renvoie à mon billet sur Speciale Premiere, et si vous être étudiant en cinéma, il peut être intéressant de se livrer à une étude comparée dans le cadre d'un travail universitaire !

    Pour ma part, j'aime bien les deux versions ! Elles ont chacune, en dépit des similitudes, des petites différences et donc, chacune, leur charme propre !

    Deux films qui furent, pour cette raison, proposés dans la collection "Le cinéma du Monde" - Série 18 !

    A bientôt !


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  • Le périple d'Alice Aetherby continue dans le quatrième opus, Resident Evil : Afterlife - tiré du célèbre jeu de Capcom - avec le retour de Paul W. S. Anderson à la réalisation ! Le film est sorti en 2010, en 3D !

    Les Resident Evil sont un peu comme l'enfant caché entre Buffy contre les Vampires et Walking Dead. AvecResident Evil : Afterlife - Paul W.S. Anderson des personnages de femmes puissantes !

    Justement, Alice a gagné une armée de clones à la fin du précédent opus - Resident Evil : Extinction. Dans la première partie de ce nouveau chapitre, elle décide de se rendre à Tokyo liquider le quartier général d'Umbrella Corporation et son président Albert Wesker. Elle y parvient mais au prix de la vie de tous ses clones !

    Puis, Alice se rend en Alaska à la recherche d'Arcadia, le dernier bastion sain de civilisation, espérant retrouver Claire Redfield, K-Mart et les survivants du périple dans le désert du Nevada. Elle fait chou blanc mais croise une Claire amnésique - avec une curieuse broche.

    Alice et Claire, après un périple en biplan, échouent sur le toit d'une prison fédérale où se terre un groupe de survivants. Un nouveau personnage fait son apparition, Chris Redfield, le frère de Claire, un commando d'élite - interprété par Wentworth Miller, décidément "cantonné" aux rôles de prisonniers aptes à l'évasion, sans doute un clin d'oeil volontaire à Prison Break !

    Le groupe doit évacuer en urgence vers Arcadia qui est en réalité un navire. Alice, Claire et Chris découvrent que ce bateau et ce supposé Eden - ne sont en fait qu'un subterfuge de plus d'Umbrella pour capturer des humains vivants et se livrer à de nouvelles expérimentations sur eux ! Les héros font capoter la petite entreprise.

    Mais déjà des équipes d'intervention de la Corporation lancent l'assaut sur le navire, menées par... Jill Valentine !

    La suite dans Resident Evil - Retribution !

    A bientôt !


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  • L'Homme qui tua Liberty Valance est un film en N&B de 1962 de John Ford, le Grand Maitre du Western, adapté d'une nouvelle de Dorothy M. Johnson.

    L'Homme qui tua Liberty Valance - John FordC'est un film plein de nostalgie qui débute par l'arrivée en train du sénateur Ransom Stoddard (interprété par James Steward)en gare de Shinbone. L'homme politique fait son retour dans la ville pour les obsèques de Tom Doniphon (interprété par la légende John Wayne). Le sénateur doit en effet la vie et sa carrière à l'homme qui repose dans un misérable cercueil, l'homme qui tua le hors-la-loi Liberty Valance.

    Cette introduction du film se révèle emprunte de beaucoup de nostalgie. Le Mythe de l'Ouest américain est en train de s'éteindre ! C'est une nostalgie d'un Temps perdu. Le Chemin de Fer a contribué à apporter la civilisation. Stoddard revient sur son passé et raconte l'histoire de Doniphon - s'ouvre alors un flash-back qui dure tout le film.

    Le jeune Ransom Stoddard, des années plus tôt débarque dans l'Ouest mais sa diligence est attaquée et il est battu par Liberty Valance. Il y a tout un jeu d'oppositions dans ce film, entre d'une part l'Ouest Sauvage "traditionnel" des pionniers et le jeune avocat Stoddard qui apporte l'éducation et la législation dans ces étendues sauvages où régnait jusque là la loi des colts !

    Le film comporte aussi moins de scènes de grands espace que d'accoutumé dans les films de Ford et donc plus de scènes d'intérieurs. On préfère la salle de classe au désert stérile. Le territoire (sauvage) est en passe de devenir un État (assurant protection !).

    Au niveau des acteurs, on a d'un côté James Steward qu'on a déjà vu dans des rôles de politiques (voir mon billet sur Mr Smith au Sénat) et de l'autre côté des stars du Western : John Wayne, John Carradine, Lee Marvin (Liberty Valance) ou Lee Van Cleef. Le rôle féminin principal est tenu par Vera Miles.

    On a en fait un affrontement entre Liberty Valance contre Stoddard et Doniphon - donc un duel à trois ! - mais on a aussi un "duel" entre les deux gentils pour le coeur d'Alice !

    Et même si c'est Stoddard qui apporte le loi, c'est - contrairement aux apparences et ce qui nous est révélé dans un flash-back (dans le flash-back) - Doniphon, tenant de la loi du colt, qui abat le hors-la-loi !

    Mais c'est le futur sénateur qui en récolte les lauriers - et arrache la belle ! Il y a donc une imposture.La thèse de Ford serait la suivante : on veut nous faire croire que c'est le législatif qui a construit l'Ouest mais c'est en fait le cow-boy le révolver à la main !

    Le rôle de la presse dans la construction de l'Ouest est également souligné !

    A bientôt !


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  • La franchise cinématographique - tirée du très populaire jeu vidéo - continue avec Resident Evil 2 : Resident Evil : Apocalypse - Alexander WittApocalypse où Alexander Witt succède à Paul W. S. Anderson et réalise un opus qui m'a davantage convaincu que le premier !

    Le cadre de l'intrigue s'élargit - cette fois à la ville entière de Raccoon City qui est la proie de l'infection de zombies dus au virus-T. Le film reprends très précisément où le précédent s'était clôt.

    On retrouve donc la belle et très pêchue Alice Abernathy (jouée par Milla Jovovich), directrice de la sécurité du Hive - qui a fait l'objet d'expérimentations génétiques parallèles au projet Némésis !

    La situation dégénère à Raccoon City et la ville est mise en quarantaine ! Les morts-vivants sont partout et on suit des petits groupes de survivants : Alice et sa bande, les membres des STARS - une unité de police - et des commandos d'Umbrella Corporation -qui n'a vraiment aucune pitié ni aucun scrupule et ne recule devant aucune horreur.

    Alice est bien secondée, notamment par Jill Valentine (jouée par Sienna Guillory) et membre des STARS. Il faut compter aussi avec le commando Carlos Oliveira (jouée par Oded Fehr).

    Les héros survivant se regroupent et doivent jouer des coudes pour quitter la ville avant qu'une bombe thermonucléaire n'explose ! Pour cela, ils sont dans l'obligation de sauver Angela Ashford, la fille du professeur, piégée dans l'école pour que le savant leur donne un ticket de sortie !

    Umbrella, évidemment, leur mets des bâtons dans les roues et active notamment une sorte de super combattant mutant - le projet Némésis - qui n'est autre que l'un des héros du premier volet qui avait été infecté !

    La fin de ce Resident Evil : Apocalypse laisse présager de nouveaux développements dans la suite !

    Enfin, par rapport à la série de jeux vidéo - le film reprend des éléments de Resident Evil 2, Resident Evil : Code Veronica et Resident Evil 3 ! Mais ne connaissant pas les jeux, je ne peux vous en dire plus !

    A bientôt !


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  • Resident Evil est à la base une série de jeux d'aventure type First-Person Shooter dans un climat horreur avec des zombies.

    Resident Evil - Paul W. S. AndersonMais c'est aussi à ce jour - en 2015 plutôt - une franchise de six films cinéma initiée en 2002 par Paul W. S. Anderson (à qui on devra plus tard AVP : Alien VS Predator puis Pompéi) avec Milla Jovovich (l'égérie de Luc Besson dans Le Cinquième Élément et Jeanne d'Arc) qui joue le personnage principale, l'amnésique Alice - sorte de femme forte jouant des poings à la manière d'une Buffy Summers.

    Dans la distribution de ce premier Resident Evil daté de 2002 donc, il faut compter avec Michelle Rodriguez - qu'on verra par la suite brièvement dans la Saison 2  de Lost  - ou un acteur moins "connu", Colin Salmon, qui joue Charles Robinson dans les James Bond avec Pierce Brosnan.

    Umbrella Corporation est une multinationale omnipotente - qui fabrique virus, étudie la génétique et la cybernétique - et possède une usine/laboratoire secrète sous la ville de Raccoon City, le Hive.

    Or un "incident" se produit et un dangereux virus qui transforme les morts en zombies est libéré et la Reine Rouge, le système informatique qui contrôle le Hive, décide de trucider les 400 employés. Pendant ce temps, Alice se réveille amnésique, sous sa douche, dans un manoir et apprend peu après par un commando délégué par Umbrella qu'elle est un agent de la firme chargée de veiller sur le point d'accès que constitue le château.

    Alice retrouve peu à peu la mémoire et découvre qui a provoqué l'"incident" qui a eut lieu au Hive. Dans ce laboratoire, elle affronte zombies, chiens morts-vivants et bien pire encore !

    Le final laisse présager du pire, le virus s'étend propager à Raccoon City puis au monde entier - dans les cinq films suivants que je commenterais plus tard !

    Soyons clair ! Resident Evil est une série Z ! Ce n'est pas un chef d'oeuvre et cela relève plutôt du grand guignol ! Mais les histoires de zombies ont toujours un côté fun et pour cela je consacrerais d'autres billets à cette série ! Ceci illustre aussi les liens entre l'industrie du cinéma et celle du jeu vidéo dans une logique transmédia !

    A bientôt !


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  • Jean-Pierre Melville - de son vrai nom Jean-Pierre Grumbach - est un cinéaste de l'après-guerre - durant laquelle il combattit dans la Résistance. Il est surtout célèbre pour sa trilogie sur l'Occupation et ses collaborations avec Charles Vanel, Lino Ventura, Jean-Paul Belmondo ou Alain Delon.

    Ses méthodes de tournages anticipent déjà celles de la Nouvelle Vague. Dès l'incipit de Deux Hommes dans Deux hommes dans Manhattan - Jean-Pierre MelvilleManhattan, film de 1959, on est frappé par le fait qu'il utilise des images d'archives et d'actualités et filme dans les rues de New York à la manière d'un documentaire !

    Deux hommes dans Manhattan raconte l'enquête d'un journaliste travaillant pour l'AFP¨et d'un photographe "bas de classe" et en rupture de ban à la recherche de Fèvre-Berthier, délégué français à l'ONU - qui semble avoir disparu lors de la dernière session des représentants !

    L'ONU est évidemment un point névralgique du monde nouveau de l'après-guerre et tous les regards du monde sont tournés vers le Conseil ! Une galaxie de journalistes gravite donc autour des politiques ! Moreau (interprété par Melville lui-même) et Delmas (rôle tenu par Pierre Grasset) recherchent donc le disparu - à la manière de policiers ou de détectives. Les journalistes, nouveaux "héros" du genre "film noir" ?

    Fèvre-Berthier était un homme à femmes. Nos deux personnages rencontrent successivement quatre maitresses Judith Nelson (jouée par Ginger Hall), une actrice de Broadway, une chanteuse (jouée par Glenda Leigh), Miss Gloria, une prostituée (jouée par Monique Hennessy) et Bessie Reed, une danseuse de burlesque (jouée par Michèle Bailly). Les mondes de la politique et de l'information ne sont donc jamais très loin de celui du strass et des paillettes !

    Seulement voilà, une de ces femmes - après avoir reçu la visite de Moreau et Delmas, va tenter de se suicider car elle connait le triste sort de Fèvre-Berthier. Nos deux journalistes se ruent à son chevet mais pas par compassion. Delmas prends une photo volé et maquille les faits pour faire du "spectaculaire" ! C'est donc la question de l'éthique journalistique qui est posée ! Choisir entre information honnête et quête du sensationnel !

    Tout le film est illustré par une très belle musique jazzy et des thèmes musicaux courts qui appuient les séquences chocs ! L'esthétique pellicule noir & blanc du film donne un cachet plaisant à celui-ci !

    Un film qui montre que le travail de journaliste n'est pas sans conséquences sur le sujet qu'il cherche à mettre en lumière ! C'est aussi - hélas - souvent un travail de (ré)interprétation !

    A bientôt !


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  • La guerre entre les Autobots et les Decepticons continue dans Transformers 3 - La Face cachée de la Lune par "l'expert en pyrotechnie" Michael Bay !

    Transformers 3 - La Face cachée de la Lune - Michael BayBon, comme je l'ai déja signalé à propos d'autres films du même genre, il ne faut pas s'attendre à autre chose qu'à du divertissement - ici pour kids, ados, jeunes adultes et nostalgiques des jouets et du dessin animé des années 1980 - et pour les actionnaires d'Hasbro éventuellement ! Et encore, même si les attentes ne sont pas énormes, je reste partagé et sceptique à propos de ce film ! Je m'explique !...

    Le film part d'un postulat de base en revisitant des évènements technologiques récents de l'humanité selon la mythologie "Transformers". Dans cette optique, toute la conquête spatiale depuis 1961 - Spoutnik, Apollo XI n'a eu comme seul but -caché - que de récupérer une technologie Autobots sur la Lune. De même, l'accident de 1986 de Tchernobyl n'est que le fruit des Russes de tirer partie d'une technologie alien mal maitrisée ! On nage donc dans le mythe de la conquête lunaire et le vétéran Buzz Aldrin fait d'ailleurs un caméo bien sympathique dans le film !

    Ce film reste néanmoins assez tape-à-l'oeil ! Il y a des moments carrément grotesques comme le comportement de cet employé asiatique ancien ingénieur à la NASA. On appréciera que si l'on aime l'humour potache et pas franchement fin ! Et puis évidemment le quota d'explosions, les cascades improbables -où les héros font des chutes de 50 mètres sans même se froisser un nerf et où l’héroïne s'implique dans des courses poursuite dantesques sans casser ou perdre un seul de ses hauts-talons !

    Du coup, j'ai remarqué qu'on a là le genre de film - bien calibré certes sur le plan spectaculaire et surenchère - mais brouillon côté scénario - à tel points que j'ai du mal - quelques mois après avoir visionné cette première trilogie à me souvenir des différences de récit et d'intrigue au niveau de la saga ! Reste un grand flou !

    Le film a aussi un côté sombre : Chicago est détruite dans une ambiance apocalyptique. il y a certes une forte dose de "violence" et de cruauté qui m'a semblé être moins notable dans les deux premiers films de la franchise ! Mais cela reste manichéen ! On a le gentil Optimus Prime qui choisit de croire en l'Humanité - qui le lui rends mal hormis Sam le héros - contre Cybertron sa propre planète. Cela me rappelle les choix de Superman dans Man of Steel - les scénaristes d'Hollywood se copient ou du moins utilisent les même recettes ! et Megatron, Sentinel Prime le traitre et Zod : même combat !

    Si c'est terrain connu dans le fond, il y a des innovations dans la forme par rapport au dessin animé surtout - une grande place est accordé aux personnages humains - ce qui permet un "jeu" d'acteur classique avec des personnages en chair et en os, évitant l'écueil du film d'animation avec que des robots. L'avantage de placer des machines au coeur du récit est qu'on peut changer le héros humain d'un film à l'autre ! Ainsi Sam Witwicky - Shia LaBeouf - peut être remplacer pour l'opus 4 qui sort ce mois-ci pour une nouvelle trilogie qui s'annonce !

    Les soldats américains - hommage à la célèbre 101ème aéroportée - jouent un rôle de premier plan lors du traditionnel baroud final

    Megan Fox, elle , n'a pas attendu le quatrième volet pour quitter le navire - le vaisseau spatial plutôt - et elle est remplacer par une autre beauté sculptural, à savoir Rosie Huntington, égérie chez Victoria's Secret !

    Parmi les acteurs notable dans ce film, il y a aussi le gentil "Dr Mamour " - Patrick Dempsey - de Grey's Anatomy qui semble d'abord dans son registre habituel de beau gosse séducteur mais qui s'avère en réalité utilisé à contre emploi dans un rôle de méchant, de Faust séduisant ! Le récit comporte en effet son lot de trahisons et de retournements !

    Au final pour un film qui ne possède pas ou peu de profondeur - mais qui reste efficace au plan entertainement ! - j'aurais consacré ici un billet assez long ! Cela doit être mon côté perfectionniste !

    A bientôt !


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  • J.J. Abrams est le nouveau petit prodige d'Hollywood et le visionnage de Super 8 confirme tout le bien que je pensais de lui !

    Le film se déroule dans les années 1970 - aux alentours de 1979 comme en atteste une allusion à laSuper 8 - J.J. Abrams catastrophe de Three Miles Island - et possède une ambiance rétro de bon aloi.

    Joe - qui vient de perdre sa mère dans un accident tragique - tourne avec ses amis, Charles, Preston, Martin, Cary et Alice un film d'horreur amateur avec des zombies, fait de bouts de ficelles et de débrouille. Mais alors que le tournage "bat son plein", un curieux train de l'armée de l'air déraille ! Que contenait ce train ? Débute alors une plongée du réel dans la SF qui dépasse de loin le scénario du film amateur que tournait la petite bande !

    Ce film est par ailleurs un hommage aux jeunes cinéastes amateurs ! Ces bricoleurs qui à l'image d'un Spielberg et d'un J.J. Abrams se sont découvert une passion précoce pour le 7ème Art. C'est aussi un clin d’œil à toute cette génération - les Peter Jackson, les Kevin Smith qui se sont découvert une vocation lors de la projection en 1977 du premier Star Wars !

    En effet, Spielberg est associé à ce film, Super 8, comme producteur. Le récit avec ce complot des militaires rappelle d'ailleurs par certains aspects E.T. l'Extraterrestre dont il est aussi un hommage - et un écho - évident. On est bien dans une tradition, celle qui débute avec les SFX de Harryhausen (dont on voit à un moment une statuette d'une des créations dans la chambre d'un des gamins !), les maquillages de Dick Smith (voir mon billet sur "Le maquillage spécial au cinéma") et les maquettes ! Enfin, c'est aussi un plaidoyer pour la culture Geek et tous ces enfants qui se sentent un peu perdus et différents, réfugiés dans leurs passions !

    Cet aspect film dans le film constitue à l'évidence aussi un métadiscours, une mise en abymes, un film dans le film. C'est finalement ce film dans le film qui fournit la clé de l'énigme qui s'abat sur la ville de Lilian dans l'Ohio, suite au déraillement du train.

    Car on nage aussi en pleine théorie du complot ! Les mystères s’accumulent et des choses et des gens disparaissent ! Il y a toute une atmosphère de films catastrophes, de Guerre Froide et d'"incident" Roswell !

    Soulignons enfin l'interprétation extrêmement juste des jeunes acteurs, Joël Courtney et Elle Fanning en tête ! Tout ceci, avec un scénario et une réalisation béton, contribue à faire un excellent moment de cinéma !

    Quant à moi, en voyant ce film - qui confirme l'impression que m'ont fait les deux Star Trek du même réalisateur, je me dis que le prochain Star Wars Episode VII est entre de bonnes mains avec J.J. Abrams !

    A bientôt !


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  • Non-Stop est un thriller américain de Jaume Collet-Serra avec Liam Neeson et Julianne Moore dans les rôles principaux, sorti sur les écrans en février 2014.

    Non-Stop - Jaume Collet-SerraFilm au suspens haletant, ce film est un huit-clôs aérien - qui renoue aussi avec une certaine tradition des films catastrophes des années 1970 tel que Airport jusqu'à des films des années 1990 tels Passager 57 avec Wesley Snipes ou Air Force One avec Harrison Ford. A chaque fois, ce sont des variations sur des détournements aérien, crash à l'arrivée !

    Le point intéressant de ce film est le personnage de l'Air Marshall Bill Marks qui est joué par Liam Neeson et est un héros torturé, alcoolique, en quête de rédemption. Dans le vol qu'escorte le Marshall, celui-ci reçoit un message d'un pirate de l'air qui menace de tuer un passager toutes les vingts minutes si 150 millions de dollars ne sont pas versés sur un certain compte ! Dès lors les morts se succèdent et Bill devient de plus en plus nerveux.

    Le comble, c'est que les autorités aériennes, l'équipage, les passagers et donc les spectateurs viennent à douter de la santé mentale du Marshall voire à le prendre pour le pirate de l'air.

    Si d'une certaine façon, Neeson porte le film sur ses épaules - on pourra regretter que l'acteur de la Liste de Schindler, l'interprête de Qui-Gon Jinn dans la franchise Star Wars, ne semble désormais plus que se cantonner qu'à des rôles titres dans des séries B, à l'image de ce film ou de la série des Taken. Tous ces films sont par ailleurs des coproductions franco-américaine et l'acteur se tourne vers l'Europe.

    Évidemment, ce film s'inscrit aussi dans la lignée des événements du 11 septembre et des films que ce choc historique a engendré - citons seulement Vol 93 dans une optique plus "documentaire". Les dits évènements sont d'ailleurs mentionnés à la fin du film !

    Bref un film pas exceptionnel mais qui possède un bon suspens. Notre héros déchu devra faire fonctionner ses neurones pour démasquer le pirate de l'air qui lui envoie ses SMS homicides. Il aura un coup de génie qui va changer la donne !

    Enfin, je signale parmi les révélations du film -dans un tout petit rôle - la récemment oscarisée pour 12 years a slave,Lupita Nyong'o dont on n'a sans doute pas fini d'entendre parler !

    Bon visionnage et à bientôt !


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  • Spéciale Première (The Front Page) est une comédie américaine de Billy Wilder, sortie en 1974 et dontSpéciale Première - Billy Wilder l'action se situe en 1929. Au casting, on retrouve Jack Lemmon dans le rôle du journaliste qui veut raccrocher "Hildy" Johnson et Walther Matthau dans celui du directeur de l'Examiner - quotidien de Chicago - Walter Burns. On compte aussi avec une jeune Susan Sarandon qui campe la fiancée Peggy Grant.

    Le film ressort en quelque sorte de la loufoquerie et est bati comme une pièce de théâtre, l'essentiel de l'intrigue se déroulant à huit-clôs dans la salle de presse de la prison de Chicago. Les ressorts comiques, les péripéties sont également théâtrales !

    "Hildy" veut raccrocher du métier de journaliste, lui qui était le meilleur dans ce domaine -pour épouser la respectable Peggy Grant et travailler dans sa famille, dans la publicité, à Philadelphie. Seulement Walter Burns, le magnat de la presse ne l'entend pas de cette oreille et veut garder sa "perle" n'hésitant pas à user de tous les moyens pour le discréditer aux yeux de sa fiancée - en le faisant passer pour un pervers sexuel.

    D'autant que tous les journalistes du Comté, en cette veille d'élection, sont sur les dents à l'approche de l’exécution par pendaison d'Earl Williams, un "dangereux" anarchiste bolchévique - qui relève en réalité davantage du Pied Nickelés et qui dans une production moderne pourrait volontiers être interprété par Rick Moranis. Cela vous donne une idée du type de personnage.

    Par une suite de péripéties improbables, Williams va s'"évader" et tomber entre les mains de Johnson et Burns. "Hildy" va alors rechuter dans ses travers de journalistes ! Est-il possible pour lui de concilier sa profession et son futur mariage ? Le dénouement le laisse penser mais c'est sans compter sur le retors Burns.

    Un film très drôle avec des personnages cocasses - qui passent souvent pour des crétins où des escrocs sans scrupule. La presse se voit "tailler un costume pour l'hiver". il s'agit davantage de vendre plutôt que d'informer ! La meute des journalistes crée une véritable cacophonie et l'information n'est qu'un travestissement à l'exemple de notre gringalet Williams changé par le pouvoir des mots en dangereux criminel. On comprend que Burns déforme la vérité pour son propre intérêt dès le début du film où il tente de compromettre son journaliste.

    Il apparait également dans ce film que la presse est un contre pouvoir politique. On a d'un côté des responsables sans scrupules et de l'autre des reporters du même acabit. Tout le monde est donc pourri et par le cumul des gaffes et entourloupes, l'innocent Williams se retrouve disculpé !

    Bref, une agréable surprise pour moi que le visionnage de ce film !

    A bientôt !


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  • James Bond est de retour - sous les traits de Sean Connery - dans ce film de 1967, On ne vit que deux fois - réalisé par Lewis Gilbert et qui constitue le cinquième opus de la série.

    James Bond 007 - On ne vit que deux foisLe célèbre agent britannique du MI-6 semble pourtant mal engagé puisqu'il est "tué" dans la séquence pré-générique ! Mais il s'agit en fait d'un stratagème pour pouvoir enquêter librement sur des vols de vaisseaux spatiaux qui constituent une menace entre les deux superpuissances USA et URSS en pleine Guerre Froide. Bond est donc en réalité bien vivant, ce qui explique le titre et l'allusion à une deuxième vie !

    Cet opus nous entraine au pays du Soleil Levant et nous fait découvrir les Services secrets japonais - menés de main de maitre par un certain Mr. Tanaka (de son prénom "Tigre"), organisation assez efficace aux protocoles éprouvés et à la rigueur héritée des samouraïs !

    Il y a donc une "ambiance" japonaise tout au long du film : on découvre le sumo, les rites (les religions locales étant -rappelons-le - le Taoïsme et le Shintoïsme), les costumes traditionnels, l'habitat en papier de riz, la nourriture, le saké... Mais ne nous le cachons pas, c'est une "spiritualité" qui nous est montrée qui reste très superficielle, de pacotille et à la sauce hollywoodienne ! On n'est certes pas devant un documentaire ethnologique.

    L'exotisme a cependant toujours été une composante des "James Bond" !

    Tout comme les "James Bond Girls", ici des beautés asiatiques - hormis la présence de l’actrice Karin Dor ! Ces jeunes femmes - alliés ou antagonistes - ont des destins tragiques, ce qui est fréquent dans les films de la franchise ! C'est notamment le cas de Helga Brandt (jouée précisément par Karin Dor) que 007 tente de détourner. Elle est le "bras droit" de Mr. Osato, patron de Osato Chemicals, fer de lance de l'industrie florissante japonaise et couverture d'une organisation criminelle bien connue des fans de 007. Miss Brandt a des méthodes d'interrogatoires d'un genre particulier. elle est en réalité le N°11 du Spectre, car c'est de l'organisation de Blofeld qu'il s'agit ici !

    Blofeld qui est toujours accompagné de son emblématique chat - et qui ne tolère pas l'échec - et à pour cela recours à d'autres animaux - cette fois pas des requins mais des piranhas ! Cette ménagerie ne souligne-t-elle pas le côté bestial du Spectre et de son chef ?

    Les services secrets britanniques fournissent toujours notre agent préféré en "gadgets" : la cigarette tueuse et la "Petite Nelly", laquelle donne lieu à une bataille aérienne entre cette ULM et quatre hélicoptères !

    Le film se termine par une bataille rangée entre les hommes du Spectre et les "ninjas" de Tanaka (leitmotiv que l'on retrouve - la bataille entre deux groupes paramilitaires - dans Opération Tonnerre et Moonraker !). La base de Blofeld est investie mais celui-ci prend la fuite et reviendra  dans le film suivant Au service secret de sa Majesté dans lequel Bond se lance à sa poursuite !

    Enfin, signalons que Sean Connery retrouvera la culture japonaise au cinéma dans un autre film - qui n'est pas un James Bond  - et qui n'est autre que Soleil Levant de Philip Kaufman, œuvre de 1993 où il partage la vedette avec Wesley Snipes.

    A bientôt !


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  • La Belle et le Clochard (Lady and the Tramp) est le 19ème long-métrage d'animation et le 15ème "Classique" La Belle et le Clochard - Walt Disneydes studios Disney. Il est sorti en 1955 et est une adaptation d'une histoire de Ward Green, Happy Dan, the Whistling Dog, parue en 1937.

    Il s'agit d'une histoire de classes sociales qui se rencontrent - mais ici, il s'agit de chiens !

    On a d'une part, la jolie "Miss Lady" - qui est une jeune chienne cocker spaniel anglais que Jim offre à sa femme Darling. Et de l'autre, on a "le Clochard", un chien errant courageux et malin. L'histoire se déroule dans un cadre victorien, en Nouvelle-Angleterre à la Belle-Epoque.

    Nos chiens ont évidemment des raisonnements à la manière des humains et c'est assez amusant. Le récit est parfaitement ficelé et plaisant. Lady est la chouchou de ses maitres et a pour voisins et amis Jock, un terrier écossais et César, un vieux limier de Saint-Hubert - dont on dit, à tort, qu'il a perdu son flair ! Elle mène une vie de patachon mais s'inquiète un jour à la perspective de l'arrivée d'un bébé ! Les propos du Clochard - volontiers cruel mais lucide - ne sont pas pour la rassurer.

    Finalement, un petit garçon nait et Lady a fort à faire pour le protéger de Si et Am les deux siamois infernaux de Tante Sarah. au passage, notons qu'il n'y a pas vraiment de méchant emblématique dans ce film comme la sorcière de La Belle au Bois Dormant ou le tigre du Livre de la Jungle mais plusieurs petits antagonistes et empêcheurs de vivre en paix : les siamois, Tante Sarah, le rat, les chiens de rue et la Fourrière !

    Tante Sarah décide de mettre une muselière à Lady - pour protéger ses "chers petits chéris" - les véritables trouble-fête et la chienne cocker, prise de panique, se retrouve à la rue où elle recroise "le Clochard". Un idylle se noue dont la fameuse scène du restaurant italien "Chez Tony" et la dégustation des spaghettis est le moment d'anthologie ! Tendre et drôle à la fois !

    Un film avec des moments surprenants pour un film pour enfants notamment la scène de la Fourrière où l'on sous-entend que l'on euthanasie les chiens - véritable "camp de concentration" pour animaux !

    Au bout du compte, l'amour aura le dessus ! Le Clochard gagnera une nouvelle forme de liberté, la sécurité d'un toit par son comportement héroïque envers le bébé !

    Un film que j'ai apprécié mais pas autant que mon neveu de 3 ans ! Ce billet t'est dédié, petit Keagan !

    A bientôt !


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  • Lincoln - Steven SpielbergEn 2013, Daniel Day-Lewis reçoit l'Oscar du Meilleur Acteur pour son interprétation magistrale du président Abraham Lincoln qu'il incarne dans le film éponyme de Steven Spielberg. Le film Lincoln a, en réalité, été nominé douze fois aux Oscars 2013 et a aussi remporté celui du Meilleur Film. On retrouve John Williams à la bande originale. Parmi les acteurs, il y a en outre la vétérante confirmée Sally Field et Tommy Lee Jones en Thaddeus Stevens, ardent défenseur de l'égalité de toutes les "races".

    On est loin ici des films d'actions à grands renforts d'effets pyrotechniques. On ne verra pas les champs de bataille, mais plutôt les discussions feutrées de salon pour faire passer des textes de lois et des traités de paix !

    Le film s'attarde sur les derniers mois de la vie de Lincoln - vers la conclusion de la Guerre de Sécession qui dura de 1961 à 1965. Le président doit négocier âprement pour faire passer le XIIIème Amendement de la Constitution Américaine sur l'abolition de l'esclavage - au risque de voir le conflit se prolonger !

    D'autant que le Grand Homme y a des enjeux personnels. Son fils aîné, Robert, désire s'engager les armes à la main et donc Lincoln fait passer l'intérêt général avant celui des siens au grand désespoir de sa femme (jouée par Sally Field, torturée).

    Une reconstitution historique soignée et un film à projeter dans les écoles ! Néanmoins on peut polémiquer sur une certaine vision idéalisée de l'Histoire. L’intérêt du Nord était-il tant que les Noirs aient les même droits que les Blancs ou de priver le Sud de leur main d’œuvre gratuite et assurer ainsi la domination du Nord en matière économique ? Cela a été écrit par nombre d'Historiens et est loin d'être une ineptie ! La réalité est toujours très compliquée et il y avait sans doute des intérêts financiers sous un alibi humaniste ! Les deux motivations devaient être présentes en part variable selon les législateurs !

    Bref, je n'en dirais pas plus sur ce film magistral. Je ferais sans doute un billet plus précis sur les événements historiques relatés dans de métrage - à l'occasion de ma série d'articles "Histoire des Etats-Unis" ou de mes chroniques sur les "Blueberry" !

    Quoi qu'il en soit, Lincoln a payé le prix fort des libertés qu'il a autorisé à un grand nombre d'individus jusque là dans les chaînes !

    A bientôt !


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  • Memphis Belle est un film de guerre, produit par David Puttnam et réalisé par Michael Caton-Jones, sorti sur les écrans en 1990.

    Le Memphis Belle est un B-17F-10-BO Flying Fortress ayant pour numéro de série : 41-24485. Il faisait partieMemphis Belle -Michael Caton-Jones de l'unité 324th Bomb Squadron (H), 91st Bomb Group (H), 1st Combat Wing, 1st Air Division, 8th Bomber Command. Sa base terrestre était Bassingbourn en Angleterre. La Pin-up du nose art est reprise d'une illustration de George Petty.

    Au bout de 25 missions réussies, les équipages américains retournaient aux USA. Dans le film, l'équipage du Memphis Belle réalise sa 25ème mission, le bombardement d'une usine à Berlin, ce qui dans la réalité des faits correspondait à la 21 ème mission !

    En juin 1940, après la défaite de la France, l'Angleterre constitue le dernier bastion en Europe contre le nazisme. L’île va résister grâce à une poignée de pilotes de la R.A.F. Puis, les Anglais, épaulés par des recrues américaines, contre-attaquent en envoyant des équipages, à bord des bombardiers B-17, anéantir l'appareil militaro-industriel allemand ! D'abord des bombardements de nuit puis de jour car ceux-ci vont aller en s'intensifiant ! Avec les risques que cela comporte !

    Ces équipages sont constitués de jeunes volontaires et s'aventurent jusqu'au coeur de l'Allemagne !

    Le bombardement relaté dans le film est une grosse opération qui englobe 360 avions. Nos trompes-la-mort - nos "héros" - vont affronter un ciel en feu. Évidemment, les Alliés comptent des pertes au cours de ces opérations - comme des pertes civiles !

    La technologie a joué un rôle primordial dans ce conflit : invention du radar, construction du Spitfire, conception des bombes atomiques utilisées en Asie - mais ce sont aussi des histoires d'hommes !

    Ce film montre la vie d'un bombardier - et la solidarité des membres d'équipage : chacun à son poste. Ces pilotes sont pour la plupart de jeunes gens !

    Entre les missions, l'attente, tributaire des conditions météos ! Ce sont les aléas de la guerre !

    Au final, on a un film intense et réaliste qui inaugure la tradition des films "réalistes" comme Il faut sauver le Soldat Ryan (Spielberg) ou Stalingrad (Annaud).

    Il y a dans ce film beaucoup de personnages et au début du récit, on a un peu de mal à reconnaitre qui est qui. Mais les personnages sont caractérisés par des surnoms et des réputations. Il y a par exemple "Lascar" et "le Vierge".

    Redisons le encore une fois - nous devons notre paix actuelle au sacrifice de ces hommes !

    A bientôt !


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  • Looper est un film de SF américain de Rian Johnson, de 2012, qui lorgne furieusement du côté du film de gangsters. C'est encore une de ces histoires de boucles temporelles ! Prévoir l'aspirine à priori donc !

    Looper - Rian JohnsonJoe est un looper en 2044. Le voyage dans le temps n'existe pas encore mais sera une réalité encore 30 ans plus tard, dans une période où les mafias contrôlent le monde ! Un monde très délabré !

    Ces mafias de débarrassent des témoins gênants en les envoyant dans le passé, en 2044, où des exécuteurs, les loopers, les trucident. Jusqu'au jour où le looper doit lui-même exécuter son propre moi du futur, ce qui s'appelle "boucler la boucle" et déroger peut avoir de grave conséquences !

    Joe va évidemment se retrouver face à sa version du futur qui veut changer le passé en assassinant le gamin qui deviendra le "Rainmaker", un terrible baron du crime, responsable de la mort de la femme de Joe en 2074 !

    Joe jeune est interprété par Joseph Gordon-Levitt, drogué et paumé, et le Joe âgé est tenu par un vétéran du cinéma, Bruce Willis ! Sarah, la mère du "Rainmaker" est jouée par la star féminine montante du moment, Emily Blunt, plutôt convaincante !

    Parmi les autres éléments qui tiennent une place fondamentale dans l'histoire, il y a l'apparition chez certains individus de pouvoirs TK (autrement dit la télékinésie !), capacités dont disposent Sarah et son fils Cid, celui-ci à un niveau effrayant !

    Un film circulaire où "une mère est prête à mourir pour sauver son fils et un homme à tuer un enfant pour sauver sa femme", avec une structure circulaire où des individus essayent de briser le cercle chacun à un bout (si j'ose dire !).

    La fin est assez imprévisible et devrait vous surprendre !

    Ce film est au final une bonne surprise et a été plutôt bien reçu à sa sortie !

    A bientôt !


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  • De sang-froid est un film dramatique américain de Richard Brooks, sorti sur les écrans en 1967. Il relate unDe sang-froid - Richard Brooks fait divers authentique, le meurtre d'une famille d'agriculteurs du Kansas par deux repris de justice et interroge sur ce passage à l'acte et sur la justice américaine.

    Le film se base sur un roman de 1966 de Truman Capote et relate le parcours de Perry Smith et Dick Hicock, deux petits truands qui commettent un crime crapuleux.

    On part de leurs retrouvailles à la libération conditionnelle de Perry Smith, la préméditation du crime, les préparatifs... Puis, il y a une ellipse sur le crime - qui n'est montré qu'en flashback plus tard dans le film -, la fuite des meurtriers, l'enquête, des explications sur les antécédents familiaux des criminels, leur arrestation, leurs aveux, le procès, leur attente dans le couloir de la mort et leur pendaison !

    Bref, tout le parcours criminel est retracé - et on ne cesse de s'interroger sur le déterminisme du crime. Il en ressort que c'est la synergie des deux truands qui a conduit aux meurtres.

    Alors évidemment, on retrouve un plaidoyer contre la peine de mort - plaidoyer discret qui ne devient évident qu'à la fin du film !

    Côté esthétique, le film est en N&B et tout en clair-obscurs, assez stylisé, faisant penser aux films noirs - avec une bande originale jazzy de Quincy Jones de la meilleure facture !

    On voit aussi dans ce film le poids du déterminisme familial dans le passage à l'acte chez deux individus qui sont jugés sains d'esprit.

    La dernière image - saisissante - est celle de Perry Smith se balançant au bout d'une corde - avec en fond sonore le ralentissement de ses pulsations cardiaques !

    Un film au final très psychologique, assez dur, à la violence contenue et sous-jacente !

    La conclusion est " à quoi cela rime-t-il ?" Quel est le pourquoi du crime et le pourquoi de la punition ? Qu'est-ce que cela changera au final à la société ? Et le bilan : "Rien !".

    On retrouve en policier dans ce film la star de la série Dynastie, John Forsythe et dans le rôle des deux truands Robert Blake et Scott Wilson.

    A bientôt !


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  • La Stratégie Ender - Gavin HoodA l'origine, La Stratégie Ender est le premier des romans du Cycle d'Ender par l'écrivain américain Orson Scott Card - dont je vous ai présenté il y a très longtemps Le septième fils dans Les Chroniques d'Alvin le Faiseur. Ici, il s'agit d'un film de Gavin Hood avec le jeune Asa Butterfield qui joue Ender Wiggin, le petit prodige de la stratégie.

    Dans un futur proche, les Terriens sont en guerre contre les Doryphores, des aliens insectoïdes qui ont tenté de coloniser la Terre - provoquant la mort de 10 millions de gens il y a 50 ans ! Les humains misent tout sur la jeunesse, considérant que les cerveaux des enfants sont doués de plus d'inventivité et trouveront la stratégie de la victoire !

    C'est dans ce cadre que l'officier Graff, joué par Harrison Ford (convaincant dans ce film de SF, ce qui augure du bon pour le prochain Star Wars Episode VII !) a repéré le jeune Ender et mise tout sur lui. Le film nous raconte sa formation et son départ en guerre contre les Doryphores.

    On assiste à des séquences de duels en zéro-gravité par équipe, à des simulations informatiques de batailles spatiales ! La Guerre se joue ici comme un jeu vidéo et la frontière est floue entre réalité et virtualité ! Ender Wiggin mène ses drones tel un chef d'orchestre !

    J'ai trouvé l'ambiance de ce film un peu aseptisée à l'image des couloirs blancs de la station spatiale ! De plus, il y a depuis quelques temps une mode des films mettant en avant des ados (Twilight, Hunger Games) et cela devient un peu lassant. La Stratégie Ender, c'est un peu Poudlard dans l'espace !

    L'autre propos du film est "peut-on manipuler la jeunesse ?". Pensons dans notre histoire aux Jeunesses Hitlériennes ! Ces enfants utilisés et corrompus pour une idéologie monstrueuse ! Dans le film, Ender évoque à un moment la possibilité d'une paix avec les Doryphores mais cette option lui est refusée par l'institution !

    A noter aussi la présence du grand acteur Ben Kingsley !

    Voilà, au final, un film qui dans sa première partie ne m'a pas convaincu mais qui gagne en intérêt au film du récit ! Reste plus qu'à se pencher sur les romans d'Orson Scott Card !

    Ce film manque de peu l'entrée dans ma catégorie "Coups de coeur" !

    Un film qui aurait pu être pamphlétaire comme le Starship Troopers de Verhoeven mais qui au lieu de cela est un simple divertissement pour geeks ados !

    A bientôt !


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  • Un avertissement préalable à la critique de ce film de Roland Emmerich, 10.000 B.C. : il faut le prendre comme un divertissement et rien de plus !

    En effet, ce film multiplie les anachronismes : chasseurs du Néolithique y côtoient les bâtisseurs de 10.000 B.C. - Roland Emmerichpyramides ! Je veux bien que l'Europe ait été en retard sur le Moyen-Orient pour ce qui est de l'entrée dans l'âge des métaux mais tout de même ! Les pyramides de Kheops, Khephren et Mykerinos n'ont été élevées qu'au IIIème millénaire avant J.-C. ! De même, l'utilisation d'une lunette astronomique - invention de Galilée - en fera hurler plus d'un !

    Sans compter que le film est souvent d'une grande naïveté, rempli de clichés et de dialogues fades et attendus !

    Malgré cela, muni de l'idée qu'il ne faut pas trop attendre de ce film, j'ai tout de même passé un bon moment en le visionnant !

    C'est l'histoire du jeune chasseur D'Leh qui voit son village de chasseurs type Cro-magnon razzié par des hommes à chevaux, lesquels ont des métaux, des bateaux et dressent des cartes. Sa bien-aimée Evolet est emmenée captive avec tous les autres. Dès lors, notre héros suit la piste ! Cela a alors une vague ressemblance avec La Guerre du Feu, le film de Jean-Jacques Annaud - qui serait revisité façon Disney.

    D'Leh, avec trois compagnons, traverse alors des montagnes, des jungles et des déserts, affronte divers monstres dont des volatiles carnivores géants et un tigre à dents de sabre. Il découvre qu'il doit accomplir une prophétie qui prend divers aspects selon les endroits ! Il rallie à lui plusieurs tribus d'indigènes victimes comme sa propre tribu d'une sorte de dieu qui vit dans l'"Oeil du Serpent". Dès lors, il est le meneur de la révolte et l'enjeu dépasse vite le sauvetage de l'amour de sa vie !

    Les méchants sont mentionnés comme soit des visiteurs des étoiles, soit comme des descendants des habitants d'une île engloutie. On fait alors le lien avec un autre film de Roland Emmerich et Dean Devlin, le Stargate, la Porte des Étoiles de 1995 - dans le même style pop-corn. On songe évidemment aussi à l'Atlantide !

    Bref, il faut prendre ce film "à la légère", comme une sorte de "conte" - et non comme un documentaire - un récit épique et héroïque !

    Bien entendu, le film fut incendié à sa sortie !

    Pour ma part, je serais plus indulgent avec ce film qu'avec des "bouses" comme Die Hard 5 !

    Et ceci signe mon 800ème billet ! C'est parti pour 800 de plus !

    A très bientôt !


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  • Dieu dit " que la Lumière soit !" Et la Lumière fut !

    Noé - Darren AronofskyLe film Noé, de Darren Aronofsky, met en avant le mythe biblique du Déluge - présent dans maintes mythologies tout autour du monde - revisité à la sauce hollywoodienne !

    Adam et Eve furent chassés du Jardin d'Eden pour avoir goûter au Fruit Défendu, condamnés à travailler et à enfanter dans la douleur.

    Par la suite, l'Ancien Testament relate le mythe de Cain et Abel. Cain tue Abel et fonde la civilisation des hommes à l'est tandis que la lignée de Seth, le troisième fils d'Adam, demeure près du Créateur !

    Puis l'Homme détruit le monde, ravage la Nature, épuise ses ressources et Dieu décide de tout purifier par les eaux. Il choisit Noé et sa famille pour construire une Arche et sauver les Bêtes !

    Casting de choix pour ce film : le magistral Russell Crowe dans un rôle d'envergure, Noé lui-même, Anthony Hopkins en Mathusalem, Jennifer Connelly en Naameh, l'épouse de Noé et ses trois fils, Shem, Ham et Japheth. Et aussi Emma Watson dans le rôle d'Ila, la femme de Shem et continuatrice de la lignée !

    Des libertés avec le mythe biblique... On trouve des éléments oniriques et fantastiques dans ce film tels les Veilleurs, ces Êtres de Lumière enfermés dans des corps de boue et de pierre qui aident Noé à batir son Arche !

    Le Deluge a lieu. Les hommes, derrière leur roi, essaient de sauver leurs peaux - en vain - et l'Arche prend les eaux et se mets à naviguer !

    Mais il y a un passager clandestin à bord !

    Noé est en proie à des dilemmes moraux, jusqu'au-boutiste, décidé à sacrifier l'humanité entière pour la Création, même les filles d'Ila ! Qui retiendra le bras de Noé ?

    Puis l'espoir revient !...

    Un film édifiant - qui a des résonances encore actuelles !

    A bientôt !


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  • Laissez moi vous parler de mon dernier coup de coeur cinématographique en date, la comédie de 1982 de Sydney Pollack, Tootsie, avec Dustin Hoffman.

    Tootsie - Sydney PollackDustin Hoffman est décidément le top des acteurs de composition : autiste dans Rain Man, vieillard dans Little Big Man et femme dans Tootsie.

    Michael Dorsey est un acteur new-yorkais au chômage, que sa forte personnalité et son intransigeance ont éloigné des planches. Il accompagne un jour une amie, Sandy, à un casting pour le soap Grand Hôpital Central qui se voit recaler. Michael, au bout de son parcours professionnel relève alors un des ultimes défis pour un acteur mâle, interpréter une femme !

    Ainsi va naitre Dorothy Michaels - qui interprète Emily dans le soap - et trompe tout son monde. Michael/ Dorothy le transformiste, découvre alors la dure condition féminine, le monde du travail inégalitaire selon les sexes et revendique des valeurs féministes - tout en étant sous le maquillage -paradoxe - un homme. Dès lors, notre Dorothy chérie du public du soap infléchit la direction du feuilleton !

    Mais les choses vont se compliquer ! Toute bonne comédie repose sur un quiproquo et la situation devient de plus en plus difficile à gérer pour Michael, d'autant qu'il tombe amoureux de Julie (Jessica Lange). Il passe tour à tour pour lesbienne et homosexuel. La résolution du quiproquo demeure le moment d'anthologie du film !

    Bref une très bonne comédie - avec des moments de drame et de questionnement existentiel : la place des uns et des autres dans la société, le jeu des apparences, des termes toujours d'actualité !

    Et pour la petite anecdote, on aperçoit dans un rôle secondaire une débutante, Geena Davis !

    J'ai vraiment passé un très bon moment à visionner ce film qui est bien plus profond qu'une simple comédie de divertissement !

    A bientôt !


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  • Prométhéus - Ridley ScottPrometheus est un film de science-fiction/horreur de Ridley Scott, sorti en 2012. Il est une préquelle au film Alien, le huitième passager, deuxième film du même réalisateur en 1979 et clôt la boucle avec ce film puisqu'il se termine quand celui-là commence.

    Néanmoins, Prometheus constitue un projet indépendant, qui s'attarde sur la race des Ingénieurs, des extra-terrestres dont on trouve des traces de l'existence dans diverses civilisations éloignées du Néolithique - et qui auraient été les ancêtres - voire les créateurs - des humains.

    Le héros du film est une héroïne, un avatar de Ripley nommée Elizabeth Shaw, une scientifique, à la fois paléontologue et biologiste. Elle fait partie de l'expédition du vaisseau d'exploration Prometheus qui remonte jusqu'à la supposée planète des Ingénieurs. Elle est incarnée par Noomi Rapace

    On retrouve dans ce film la compagnie Weyland - qu'on avait déjà vue dans les sagas Aliens et Aliens vs Predator. C'est son directeur, sénile et à la recherche de l'immortalité qui finance cette mission. On croise aussi un androïde, David - interprété par Michael Fassbender -, qui comme bien souvent dans ces franchises mène un double jeu et poursuit son propre agenda.

    Le film, qui commence nimbé de mystère, s'enfonce bien vite dans l'horreur quand les scientifiques et les techniciens se retrouvent face aux diverses créatures des Ingénieurs, toutes autant de monstruosités biotechnologiques ! Car, nos héros sont en réalité tombés sur ce qui semble être une installation d'armes biologiques !

    Ce film nous montre en effet différentes sortes de bestioles serpentines qui inséminent tour à tour les humains et sont comme autant de variations aux Facehuggers. On finit même par croiser un Alien.

    Comme c'est un film américain, pays puritain par excellence, il y a un propos théologique ! Bien évidemment avec la figure de Prométhée du titre - qui défie les dieux et en subit les conséquences, mais pas seulement ! En effet, miss Shaw délaisse un moment la croix qu'elle porte au cou, rejette l’œuvre de Dieu pour l’œuvre des Ingénieurs... Cela tourne mal et dès lors, elle reprend sa croix !

    Un film un peu convenu mais néanmoins intéressants. Des fans de ce film ont même mis sur internet des schémas des différentes espèces de créatures de Prometheus et de la manière de les engendrer ! Munissez-vous d'un aspirine si vous tentez de reconstituer ces logiques par vous-même !

    Ajoutons au casting la présence de Charlize Theron !

    Voilà ! Je vous dis à bientôt !


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  • Nous continuons notre voyage dans l'histoire du cinéma français en nous aventurant dans la période 1936 - 1940 avec ce qu'on a appelé le "réalisme poétique" !

    Le terme a été inventé par Georges Sadoul et cela englobe un corpus assez cohérent.

    Ce réalisme poétique consiste en une utilisation du studio de cinéma comme un monde clos. La réalité doit être filtrée afin d’en donner une version plus vraie que nature.

    Mais, c’est aussi un cinéma marqué par le pessimisme. Dans la période qui suit la Crise de 1929, C’est de la même manière le cinéma du Front Populaire.

    La période historique est une période de crise économique, sociale et politique. Les conséquences du Krach boursier de 1929 méritent d'être ici rappelées : montée du nazisme en Allemagne et prise du pouvoir par Hitler en 1933.

    En 1934, en France, ont lieu des affrontements entre les ligues d’extrême-droite et les communistes.

    On constate alors qu'en cinq ans, le cinéma épouse le marasme de la société française.

    Parmi les réalisateurs de cette période, citons Julien Duvivier qui filme La Belle Équipe qui sort en 1936 où on assiste à la mise à mort de microcosmes. Comme d'autres, en 1940, Duvivier part aux États-Unis.

    Une autre figure de l'époque est Marcel Carné. Une équipe prestigieuse se forme autour de lui (avecHistoire du cinéma - Le réalisme poétique notamment Jacques Prévert !).

    Parmi ses films, il y a Drôle de drame en 1937 puis Quai des Brumes en 1938. C’est le mythe de Jean Gabin – l'image de l’ouvrier poursuivi par la fatalité

    Pour Hôtel du Nord, en 1938, le canal Saint-Martin est reconstitué en studio. Il y a aussi Le Jour se lève en 1939.

    De fait, ce cinéma tient à distance la réalité et s'enfonce dans une rêverie morbide. Il aura des influences sur le cinéma américain et le néo-réalisme italien (films de Visconti). Et enfin, il subira des attaques politiques (esthétique démoralisante qui aurait conduit à une IIIème République finissante) !

    Bientôt, le cinéma français connaitra l'Occupation allemande et devra faire des compromis, sinon des compromissions ! Je vous renvoie à un précédent billet sur le sujet !

    A bientôt !


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  • Cinq pièces faciles - Bob RafelsonCinq pièces facile est un film américain de Bob Rafelson de 1970 qui dépeint le personnage de Robert Dupea qui inaugure une nouvelle générations de "héros" du Nouvel Hollywood du cinéma outre-atlantique, la tradition des personnages tout autant rebelles que ne trouvant pas leur place dans une société en déliquescence, American Way of Life et Rêve Américain qui a mal tournée avec la Guerre du Viet-Nam, les mensonges de Nixon et la société de consommation !

    Robert Dupea est issu d'une famille bourgeoise de virtuoses du piano, et est interprété par un jeune Jack Nicholson. C'est un être - on l'a dit - en rébellion et qui cherche à fuir son milieu d'origine choisissant de vivre de petits boulot et comme ouvrier dans l'industrie pétrolière. Il se saoule, joue au poker, trompe sa petite amie Rayette et parle un langage vulgaire et a de violentes colères !

    Au milieu d'origine bourgeois de Robert - milieu sclérosé, névrosé, rongé par l'ennui, bref produisant l'enfermement, le "héros" choisit un langage vulgaire mais direct, libre en un certain sens, sans conventions et opte pour des travaux au grand air.

    Le paternel de la famille Dupea est gravement malade, enfermé dans son propre corps. Robert entreprend alors un voyage - road-movie ? - vers les origines qui montre autant de lieux délabrés de l'Amérique.

    Face au monde, Robert ne croit en rien, ni en son travail, ni en sa famille, ni en lui-même et c'est ce qui explique qu'il joue des "pièces faciles" sans aucune émotion !

    A bientôt !


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  • Les réalisateurs des années 1930 les plus en vues sont principalement Marcel Pagnol, Sacha Guitry, René Clair et Jean Renoir.

    Comme je l'ai déjà écrit, Marcel Pagnol est le théoricien du théâtre filmé. Il cherche à exprimer la vérité du théâtre par le biais du cinéma. Je vous renvoie à mon billet sur Marius.

    Sacha Guitry avait 50 ans lorsqu’il s’est lancé dans le cinéma.Il conserve la trace documentaire de l’artifice et veut dévoiler les mécanismes : la mystification, la fiction avec par exemple les génériques de Guitry où il présente l’envers du décor.

    En 1936,avec Pagnol et Guitry il s'agit de réinjecter la présence du récit romanesque ou théâtral dans le passé du cinéma.

    A l’époque, Pagnol et Guitry étaient victimes des pires quolibets.

    De son côté, René Clair est le passeur entre le muet et le parlant.

    En 1927, il fait des pièces uniquement en images, des pièces qui demandent à l’image de retrouver les attributs du langage.

    Il y a chez lui une surestimation de l’écriture aux dépens de la mise en scène et il fait une série de films qui refusent le parlant (films sonores) : le dialogue est considéré comme vulgaire. il faut éviter la redondance entre l'image et le son et c'est le spectateur qui recompose mentalement une unité.

    Sous les toits de Paris, en 1930, est le premier film parlant de René Clair et est bien accueilli aux USA, en Allemagne et au Japon mais pas en France. Clair montre le petit monde parisien populiste.

    Le Million est une pièce adaptée avec des ajouts, aussi de 1930. il y a dédoublement du chant et de l'image dans un jeu de miroir différé.

    Vive la liberté est un autre film de Clair de 1931, une satire utopiste de la société industrielle, sur le machinisme et un film qui inspirera Chaplin pour Les Temps modernes.

    René Clair sera le premier cinéaste élu à l’Académie Française en 1960.

    Chez Jean Renoir, c'est la parole qui accroît le réalisme de son cinéma.Les réalisateurs français de l'entre-deux-guerres

    Citons La Chienne de 1931 avec Michel Simon, Tony en 1935 et Le crime de monsieur Lange en 1936.

    On remarque son traitement de l’espace : pas nécessairement en studio avec le tournage en milieu naturel qui anticipe le néoréalisme italien.

    Le son participe d’une totalité du monde : il doit y avoir unification, homogène, cohérent sans hiérarchie.

    Chez Renoir, il y a aussi des effets de profondeurs de champ : visuelle et sonore.

    Parmi ses films, mentionnons La Grande Illusion (1937), La Bête humaine (1938) et La Règle du jeu (1939).

    Le cinéma de Jean Renoir est une vision unanimiste. Renoir montre la cruauté, le sadisme et la folie (animalité). C'est une vision absolue.

    René Clair part en Angleterre en 1935 et Jean Renoir en Italie en 1940.

    Pour ces cinéastes des années 1930 se pose de manière aigu la question du parlant !

    A bientôt !


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  • L'Equipée sauvage (The Wild One en VO) est un film de 1953, de Laszlo Benedek, en N&B avec dans les rôles titres de Johnny et Chino, respectivement Marlon Brando et Lee Marvin.

    L'Equipée sauvage - Laszlo BenedikJohnny est un jeune américain des années 1950 et est surtout un rebelle ! Avec sa bande de potes, il sillonne en moto les routes des comtés errant de ville en bourgade sans but précis hormis un rêve de liberté et d'indépendance.

    Evidemment, cela ne rentre pas dans le cadre de l'American Way of Life, basé sur le commerce, la loi et les règles fixées par l'autorité.

    La bande arrive dans une petite bourgade et se retrouve donc en proie à l'hostilité de ceux que l'on appellerais en Europe les bourgeois. Ceci rappelle l'opposition ancienne entre nomades et sédentaires mais aussi entre indiens et cow-boys, barbares et romains...

    Pourtant la bande est plutôt bon enfant, cela chambre à tout va mais elle fait peur aussi. C'est un univers d'homme, une sorte d'Eden aux marges de la société, un rêve de lointain par rapport au quotidien. Il y a aussi un effet de meute, de groupe tant chez les jeunes rebelles que chez les miliciens - qui pousse au pire !

    Au milieu de cela, il y a Johnny. C'est un "mystère", impénétrable, fier, souvent mutique et intransigeant...impénétrable ! Il rencontre une fille, Kathy, la fille de l'autorité, le shérif du coin, mais un shérif dépassé par les évènements, ce vieux mythe du shérif se trouve ici écorné ! Une sorte de rêve américain datant du western qui aurait mal tourné !

    Car si l'Amérique est festive le jour - comme avec ce rallye de motos - elle est aussi angoisse et règlements de comptes la nuit. C'est aussi l’Amérique des milices et des lynchages, en plein Maccarthysme. Ce qui est aux marges est suspect !

    Johnny arrivera-t-il à surmonter les obstacles que dresse la société ? A réconcilier les rivalités de bandes de motards ? Est-il un "raté" comme le clame la "fille", un usurpateur voleur de trophées mais en quête malgré lui de reconnaissance, de sa propre forme de légitimité - selon ses propres règles, c'est à dire aucune sinon son honneur ! Après tout, il est le chef de meute ! Est-il responsable quand les choses vont dégénérées, alcool et tombée de la nuit aidant ?

    Il semble que Johnny (comme Adam) soit destiné à tomber de son Eden à cause de la fille et à se voir crucifié en place publique (comme une figure christique). Le prix, l'enjeu n'est pas tant ici une statuette que l'estime de la fille et au final, c'est elle qui le sauve et les choses rentrent dans l'ordre !

    Voilà, un film sur lequel il y aurait encore beaucoup à analyser avant d'épuiser le "filon". Notamment sur certaines images et certains plans (comme le costume et la robe de mariée dans la vitrine, la bouteille de bière qui gicle ou le jardin nocturne). Un film transgressif sur le fond mais assez dans les clous sur la forme - on est dans le caché !

    Voilà j'ai passé un bon moment à le visionner en tout cas, même si l'archétype du motard rebelle est depuis longtemps dépassé par d'autres formes de contestations plus radicales. Le film aurait été réalisé aujourd'hui, cela ruait sans doute été plus trash et la fille aurait finie violée !

    Les temps changent !

    A bientôt !


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