• Si les deux premiers opus de Double Dragon ont marqué le monde des Beat them all, il y eut un précédent ! En effet, sorti en borne d'arcade en décembre 1986, le jeu Renegade, développé par Technos Japan préfigure la série avec les Frères Lee et est un pionnier du jeu de combat à progression. Le jeu se termine plus vite que Double Dragon et est moins abouti ! Un coup d'essai !?

    Vous y incarnez un expert en combat de rue qui affronte des personnages, armés ou non, dans différents lieux : métro, docks, rue nocturne etc,... Vous vous défendez en balançant des coups de poings et des coups de pieds en faisant attention à ne pas vous faire encercler !

    Dans ce type de jeu, pour avancer dans le niveau, il vous faudra battre tous les adversaires. Il y a de temps en temps des boss et les derniers adversaires peuvent vous envoyer ad patres d'un seul coup de pistolet !

    Le jeu d'arcade, si il a été développé par Technos Japan en Asie, est un produit de la firme Taïto sur le marché américain ! Il fut, comme de coutume alors, adapté sur différentes machines de salon, ordinateurs et consoles : Amstrad CPC (sur lequel j'y jouais !), Commodore 64, ZX Spectrum, NES, DOS, Thomson, Amiga, Atari ST et Sega Master System  ! Tout cela vit le jour entre 1986 et 1993 ! Certaines versions comme Amiga et Atari ST, sont très rares !

    Ocean Software, qui récupéra les droits pour les machines de salon, a produit deux suites, respectivement en 1988 et  1989, sur consoles 8-bits uniquement, Target : Renegade et Renegade III : The Final Chapter  !

    A côté des jeux de combat à progression, on eut, dans la même période, à la fin des années 1980, les jeux de combat en face à face : Street Fighter, Mortal Kombat ou Tekken !

    A bientôt !


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  • On pourrait croire que le film comique de Gérard Oury, de 1971, La Folie des Grandeurs, est une adaptation d'une pièce de Molière. On peut en effet voir en Don Salluste, l'ignoble, cupide et hypocrite ministre des finances du roi d'Espagne - interprété par l'expansif Louis De Funés une figure d'Harpagon, d'Avare ! En réalité, il s'agit, dans cette coproduction franco-hispano-italo-allemande, d'une adaptation très libre du Ruy Blas, drame romantique de Victor Hugo, dans l'Espagne du XVIIème siècle !

    Gérard Oury venait de connaître deux gros succès coup sur coup avec Le Corniaud en 1965 et La Grande Vadrouille en 1966. Bourvil était d'ailleurs pressenti pour donner une troisième fois la réplique à De Funès en incarnant son valet rusé, Blaze. Mais il devait décéder de son cancer en septembre 1970 ! Sur les recommandations de Simone Signoret, Oury engagea alors Yves Montant pour le rôle du coquin !

    Ce fut une véritable superproduction avec un budget de 20 millions de francs et des tournages en Espagne et en France. Michel Polnareff composa la musique du film en parodiant les bandes originales des "westerns spaghettis" de l'époque. Une attention particulière fut aussi portée aux costumes qui s'inspirent de l’œuvre de Velasquez. Le film remporta un vif succès avec 5 millions de spectateurs mais cependant en dessous des scores de box-offices des deux précédents gros succès de Oury !

    Don Salluste est un ministre des finances corrompu qui profite de sa fonction pour s'enrichir à titre personnel. La reine Marie-Anne de Neubourg - jouée par Karin Schubert (qui devait s'illustrer par la suite dans le genre pornographique !) -  le déteste et réussit à le porter en disgrâce à l'instar de Fouquet en France à la même époque.

    Salluste va alors décider de se venger en faisant appel à son séduisant neveu, César - joué par Gabriele Tinti ! Mais César refuse de marcher dans la combine et Salluste se replie alors sur son valet, le débonnaire Blaze et envoie son neveu aux Barbaresques. Blaze doit se faire passer pour César et séduire la reine.

    Mais en fait de reine, Blaze ne parvient qu'à attiser la flamme de Dona Juana, - jouée par Alice Sapritch, la vieille duègne repoussante ! Notons au passage la capacité reconnue de Sapritch, une femme pleine d'esprit, à se moquer d'elle-même et de son physique particulier !

    La situation se complique avec les nombreux complots - dont une tentative d'empoisonnement ! - qui ont lieu à la cour, ainsi qu'avec le retour de César !

    Au final, César part avec la reine et Salluste part aux Barbaresques, le premier à cause du complot qu'il a ourdi, le second pour avoir refusé d'épouser la duegne qui le poursuivra jusque dans le désert !

    La Folie des grandeurs possède son lot de scènes cultes dont la fameuse scène du bain au début du film ! Ou encore la scène du réveil !

    Un film très drôle et extravagant qui joue sur le cocasse des situations et les caractères outrés des personnages !

    A bientôt !


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  • Les romans Star Wars de l'Univers "Légendes" adoptent des formats bien différents ! On a ainsi des one-shots, des Star Wars - Les X-Wings Tome 1 : L'escadron Roguetrilogies ou des méga séries de près de vingt livres comme Le Nouvel Ordre Jedi ! La série Les X-Wings - dont le premier tome "L"escadron Rogue" a été initié par Michael A. Stackpole - est à mi-chemin puisqu'elle compte une dizaine de romans - et fait pendant à la série de BD Rogue Squadron !

    Dans Les X-Wings, exit les Jedi ! On suit une escadrille de pilotes de Aile-X - d'où le titre - après la Bataille d'Endor. L'escadron Rogue a - pour rappel - été constitué par Luke Skywalker et Wedge Antilles au lendemain de la Bataille de Yavin à partir des restes du Red Squadron ! Une série de jeux vidéo - sur Nintendo 64 et PC - a par ailleurs été consacrée aux Rogues durant cette période de la Guerre Civile Galactique ! Ce sont encore les Rogues qui ralentissent l'Empire durant la Bataille de Hoth ! Puis par la suite, Luke, accaparé par sa formation de Jedi, laisse les commandes de ce groupe de pilotes experts à Wedge.

    Qu'en est-il du Tome 1, "L'escadron Rogue" ? Ce livre fut classé à sa sortie par le magazine de jeu de rôles Backstab dans la rubrique "Poubelle" ! Je dis "pourquoi tant de haine ?". Il ne faut pas s'attendre à de la grande littérature mais à du pur divertissement !

    On commence le roman par un combat spatial ! Tie et X-Wings s'affrontent dans l'espace profond. En réalité, on apprends bien vite qu'on est dans un simulateur. Par rapport aux BD éponymes, l'action des romans est postérieure. On sera marqué par le fait que la description des batailles  - allocation de l’énergie aux lasers, écrans, moteurs, par exemple, fait fortement penser aux procédures des jeux de la série de LucasArts, X-Wing !

    Wedge recrute ses pilotes dans ce Tome 1 et donc les entraîne. En effet, les effectifs tournent régulièrement. Le livre vaut surtout pour la description des batailles mais il dresse également une vaste galerie de portraits de pilotes dont certains vont périr !

    Au niveau de l'intrigue générale, il s'agit pour la Rébellion/ Nouvelle République de forcer le passager vers Coruscant. Pour cela, les Rogues vont devoir attaquer la planète Wayland, un bastion impérial. Mais le nom de Wedge Antilles fait trembler l'ennemi !

    Ce récit a un fort parfum de Science-fiction militaire ! Normal me direz vous dans Star Wars, il y a "guerre" ! La première partie de la série s’étend sur les quatre premiers tomes - la suite étant consacré à un escadron d'espions, L'escadron Spectre ! - et donc Stackpole a le temps de développer son intrigue et ses personnages, notamment Corran Horn, héros corellien appelé à jouer un grand rôle par la suite dans l'Univers Étendu d'alors !

    Au final, contrairement à l'avis de Backstab, j'ai trouvé ce roman pas si nul ! Ca se lit vite. Encore faut-il prendre le temps de lire l'ensemble du cycle pour en apprécier le schéma général bref toute la saveur ! Mais il est cependant vrai que c'est une lecture qu'on oubliera vite mais qui pose certaines bases pour la suite de l'Univers Star Wars "Légendes".

    Et les couvertures sont superbes si on aime les vaisseaux spatiaux de la Saga !

    A bientôt !


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  • Phoenix - Amstar ElectronicsSpace Invaders a pratiquement inauguré - dans l'histoire des jeux vidéo - l'ère du shoot them up ! Mais d'autres softs devaient se lancer dans la brèche tels Galaxian, Galaga, Scramble, Defender, Astéroids ou encore Phoenix dont il va être question ici !

    Phoenix est donc un shoot them up, daté de 1980, sorti d'abord en borne d'arcade puis sur la console de salon Atari 2600 ! Je me rappelle les publicités illustrées pour ce jeu, moi qui ne possédait pas cette console - devant me contenter d'une Vidéopac 7200 - mais pouvais y jouer les mercredi après-midi, gamin, à la Samaritaine, dans le IIème Arrondissement de Paris !

    Dans ce jeu, vous affrontez de drôles d'oiseaux dans cinq tableaux successifs ! Vous dirigez, comme dans Space invaders ou Galaga un vaisseau qui se déplace horizontalement en bas de l'écran et qui peut tirer vers le haut ! Les ennemis sont des oiseaux qui attaquent en piquet ! L'innovation technique de ce jeu est un bouclier qui peut vous protéger des attaques - sauf que quand vous l'activer, vous ne pouvez plus vous déplacer et vous devez  attendre cinq secondes pour l'utiliser à nouveau !

    Les cinq phases du jeu consistent en ce que nous allons décrire maintenant ! Dans les deux premières phases,vous opposent à des escadrons d'oiseaux extraterrestres, à la façon de Galaxian. Puis dans les deux phases suivantes, vous affrontez des œufs qui éclosent, révélant des oiseaux géants ! Enfin, dans la dernière phase, vous affrontez le premier boss de toute l'Histoire du jeu vidéo, le vaisseau-mère contrôlé par un extraterrestre assis en son centre ! Vous devez percer ses défenses puis lui porter un coup au but ! Attention aux escadrilles qui l'escortent !

    Ce jeu fait figure de classique ! Plus récemment, il a été réédité dans la compilation "Taito Legends" sur PlayStation 2, Xbox, PSP et PC !

    Mais en 1980, c'était encore le temps où les jeux vidéo n'étaient encore que timidement rentrés dans les salons et le temps glorieux des machines de café et des salles d'arcade ! Et je suis assez vieux pour avoir connu ça dans les années 1990 avant leur disparition !

    A bientôt


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  • Les Américains n'en finissent jamais de commémorer la Guerre de Sécession, ce pays qui divisa et ravagea leur nation, et qui 150 ans après demeure un traumatisme ! Officiellement, l'enjeu de cette guerre civile était l'abolition de l'esclavage. En réalité, il s'agissait plus de rivalités économiques entre un Sud agricole et un Nord industriel ! Mais là n'est pas notre sujet !

    Glory est un film américain réalisé par Edward Zwick, sorti en 1989 qui montre en quelque sorte comment les anciens esclaves contribuèrent eux-même à leur émancipation en prenant les armes au sein du 54ème régiment de volontaires du Massachusetts ! Ce fut en effet le premier régiment constitué uniquement de recrues afro-américaines dans un État du Nord !

    Le jeune colonel nordiste Robert Gould Shaw - joué par un tout aussi jeune Matthew Broderick - après la terrible bataille d'Antietam, se voit confier le tout premier bataillon de soldats noirs volontaires après que Lincoln eut proclamé l'abolition de l'esclavage. Le film nous montre l'entrainement de ces hommes et les difficultés qu'ils rencontrent à prouver leur valeur, juste là cantonnés dans des escarmouches et des tâches subalternes !

    Finalement, nos héros noirs vont se voir attribuer un ordre de mission pour le front et vont devoir prendre le Fort Wagner en Caroline du Sud ! Beaucoup de ces soldats n'y réchapperont pas, pas même leur colonel ! En faisant, le sacrifice de leurs vies, ils prouvent ainsi leur bravoure et la noblesse de leur cause !

    Encore un film sur le sacrifice de soi me direz-vous ? Et bien oui, c'est un topos qui est de tout temps à la mode et on pourrait se demander ce qu'il y a d'héroïque à se sacrifier ! Je me le demande !? C'est au fond, si on veut pousser la logique de cette démarche jusqu'au bout, comme si on faisait l'apologie des kamikazes qui crashaient leurs avions sur les navires américains durant la Seconde Guerre mondiale ! Faut-il voir aussi un désir de glorifier le bon ouvrier qui se sacrifie pour le capitalisme sans se poser de questions !?

    Au delà de ce début de semblant de polémique que je soulève ici, Glory est un film qui se regarde ! La reconstitution historique est, d'après mes souvenirs, assez soignée. Un casting d'acteurs afro-américains dans un film sur les noirs qui restent considérés comme des minorités aux USA ! Si cela a pu leur donner plus de visibilité et d'influence alors ce film valait le coup !

    Revenons sur la reconstitution historique ! Les costumes, les décors sont soignés mais il n'est pas exact que le 54ème régiment fut le premier régiment de noirs ! C'est donc au niveau du scénario que pêche la véracité historique. Il y eut avant en effet trois régiments de Louisiane avec des officiers noirs - mais qui furent vite écartés par la politique de discrimination fédérale ! il y eut par ailleurs tellement d'enrôlés pour le 54ème régiment que le 55ème régiment fut formé dans la foulée !

    Enfin, le Fort Wagner ne fut jamais pris ! Sacrifice héroïque mais inutile !? Sacrifice en forme de chemin de croix christique ?

    Signalons qui sont les acteurs qui interprètent les soldats noirs de ce film, ça a son importance ! Outre Morgan Freeman, on retrouve surtout Denzel Washington qui débutait alors et qui obtint pour ce rôle l'Oscar du Meilleur Second Rôle Masculin et le Golden Globe dans cette même catégorie tous les deux en 1990 !

    La musique enfin est de James Horner et décrocha un Grammy Award en 1991 ! Elle ne m'est pourtant pas restée en tête  - contrairement à celle de Danse avec les loups par John Barry, film sorti à peu près à la même époque et où il est question rapidement de Guerre de Sécession au début du film !

    A bientôt !


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  • Apparu dans une séquence du Star Wars Holiday Special, en 1978, Boba Fett est devenu une icône de la Saga Star Wars ! Son aura de mystère vient précisément du fait qu'on en sait très peu sur lui !

    En 2002, George Lucas nous livre L'Attaque des Clones et lève une partie du voile sur les origines de Boba Fett ! Il est un clone de son père, le déjà chasseur de primes, Jango Fett ! L'Episode II nous montre à quel point Jango est un traqueur efficace !

    Dans le film de 2002, Jango Fett est embauché par le Comte Dooku, outre pour servir de modèle à l'armée de clones, mais aussi pour éliminer la Sénatrice Amidala ! Pour cela, il s'associe à la Clawdite Zam Wesell, une alien métamorphe aux traits féminins - interprétée par Leeanna Walsman alors connue pour sa prestation dans la série Hartley, cœurs à vif. Mais la collègue de Jango - et amie de Boba - connaît un sort funeste dans cet Episode !

    La série Star Wars - Le Côté Obscur a été lancée de même en 2002 par les Editions Delcourt et le tome 1 de cette série s'intitule "Jango Fett et Zam Wesell" ! On découvre comment s'est tissé la "collaboration" -peut-on parler d'amitié vu que le professionnel passe avant tout !?

    L'album contient deux récits qui s'enchainent, l'un consacré à Jango Fett et l'autre à Zam Wesell, scénarisés tous les deux par Ron Marz et illustrés respectivement par Tom Fawler et Ted Naifeb. L'intrigue tourne autour de l'acquisition musclée auprès d'une tribu d'indigènes d'une petite idole de pierre ! Dans la seconde partie, on découvre que des activistes veulent se servir de la statuette pour activer une super-arme et détruire Coruscant !

    Un récit finalement assez anecdotique, pour ne pas dire quelconque ! Le dessin est qui plus est assez passable, voir franchement "moche" ! Une histoire qui n'apporte rien à la trame générale - si ce n'est la relation entre Jango et Zam ! On aurait préféré un récit plus inspiré ! A noter la présence du Maître Jedi Yarael Poof et aussi l'explication de pourquoi on ne le voit plus dans l’Épisode II ! Vous l'aurez compris cette intrigue se situe juste avant le film de 2002 !

    A bientôt !


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  • L'Aile ou la Cuisse est une comédie de Claude Zidi de 1976 qui est en quelque sorte une transmission de flambeau entre deux L'Aile ou la Cuisse - Claude Zidigénérations de comiques ! C'est en effet l'unique rencontre entre Louis de Funès - et son humour Grand-Guignol ! - et Coluche, plus irrévérencieux. De Funès se remettait alors d'un double infarctus et Coluche était sur la pente ascendante !

    Ce film traite avec humour d'un problème qui ne date pas d'aujourd'hui, de José Bové et Jean-Pierre Coffe, à savoir la "malbouffe" et la nourriture industrielle - à une époque où on se voyait manger des pilules dans le futur à l'image des cosmonautes ! Et il est vrai que quand on visite une usine de bouffe industrielle, c'est à vous couper l'appétit !

    C'est donc d'une part, la défense de la bonne "gastronomie française" avec ses chefs étoilés assurée par Charles Duchemin, directeur du guide Duchemin (une sorte de Guide Michelin !) - joué par Louis de Funès et la nourriture industrielle promue par Jacques Tricatel (caricature de l'industriel Jacques Borel !) - joué par Julien Guiomar !

    Au début du film, c'est la consécration pour Charles Duchemin qui est élu à l'Académie Française. Il défends une gastronomie française traditionnelle et de qualité, reflet du bien-vivre et des valeurs nationales ! Mais Le vieux nabab s'apprête à prendre sa retraite et il se doit de passer la flambeau à son fils, Gérard - joué par Coluche - qui est plus intéressé par sa petite troupe de cirque. Chacun des deux est un bon vivant mais à sa manière !

    Mais c'est là que Jacques Tricatel, PDG d'une grosse boite d'agroalimentaire et de restauration présente sur le réseau autoroutier français, fait son apparition et beaucoup de vagues ! L'industriel envisage en effet de racheter - et donc de dénaturer ! - un certain nombre de bonnes enseignes, de restaurants réputés du guide Duchemin ! De plus, Tricatel humilie Duchemin lors d'une émission de télévision, ce qui n'arrange pas l'animosité entre les deux hommes ! Ce sont véritablement deux mondes qui s'opposent !

    Duchemin va donc embarquer son fils Gérard dans sa croisade contre Tricatel ! Le film a bon nombres de bonnes scènes telle la séquence du cirque où Gérard entarte son père et découvre avec horreur après coup que c'est son père qu'il a entarté, ou les scènes ou Duchemin se rends incognito dans des restaurants ! La séquence de l'usine de bouffe industrielle a elle des allures des Temps modernes de Chaplin et confine à l'absurde !

    En choisissant le mode de l'humour, Claude Zidi dénonçait une certaine réalité qui mets en péril notre bien-vivre voire notre santé ! La situation ne s'est pas améliorée depuis les années 1970 - avec tous les scandales sanitaires ! - malgré des réglementations de plus en plus fortes !

    A l'origine, ce n'était pas Coluche mais les Charlots qui devaient donner la réplique à De Funès ! Mais le groupe de comiques se sépara à cette période ! On envisagea alors un temps Pierre Richard mais lui s'était déjà engagé sur On aura tout vu et Le Jouet et donc ce fut Coluche qui obtint le rôle !

    A signaler un figurant de "prestige", en la personne de Gérard Lanvin en membre de la troupe de cirque ! Lanvin obtint ensuite son premier véritable rôle dans  Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine réalisé et interprété par Coluche. Martin Lamotte, un autre grand ami de Coluche, figure également parmi la troupe de cirque ! Philippe Bouvard fait aussi une apparition dans ce film de Claude Zidi en animant l'émission entre Duchemin et Tricatel ! Bouvard créera par la suite une séquence de débat dans la veine de ce moment du film, opposant donc deux personnalités et intitulé L'Huile sur le feu qui lui vint en effet de l'émission du film intitulée elle Tous les coups sont permis.

    Ce film, L'Aile ou la Cuisse est une de ces comédies à l'ancienne des années 1970 mais qui annonçait déjà l'humour des années 1980 !

    A bientôt !


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  • Bonjour à tous!

    Comme promis dans un précédent post, je vais maintenant passer en revue des romans Star Wars à commencer par L'épreuve du Jedi.

    Ce roman se déroule durant la Guerre des Clones, 20 ans avant la Bataille de Yavin (la bataille finale du film de 1977 qui sert de repère chronologique pour tous les romans, BD et autre). Cependant avec la sortie récente de "The Clone Wars" la série d'animation, il est possible que la date soit reporté en 22 avant BY pour plus de cohérence.

    En effet, à la fin de ce roman, Anakin Skywalker, qui a montré d'impressionnantes capacités de stratège en remportant la bataille de Praesitlyn, est promu au rang de Chevalier Jedi alors qu'auparavant il n'était que le Padawan d'Obi-Wan Kenobi.

    On ne peut pas dire que ce roman s'attarde sur la psychologie des personnages. Par contre, il y a de nombreuses descriptions de maints aspects de la bataille au cœur du récit.

    Praesitlyn est un important centre de communication et va être disputé âprement par la République et les Séparatistes.
    Certains passages du livre ne sont pas sans évoqué des guerres réelles de notre monde. Ainsi les descriptions de pilonnage sur des positions enterrées rappellent la guerre des tranchées de 14-18 !

    Les romans Star Wars ont l'avantage de permettre de mettre en avant de nouveaux personnages car Anakin et autres sont la propriété de Lucas et les auteurs ne peuvent se permettre trop de liberté avec eux.
    C'est pourquoi Sherman et Cragg développent les personnage de Neeja Halcyon, du capitaine Slayke, Erk et Odie.

    On voit avant les romans estampillés proprement " The Clone Wars" le fonctionnement d'une armée de la République.

    Voila une lecture pour tous les fans de Star Wars, même si ce livre est loin d'être parmi les meilleurs romans de la franchise.

    Pour continuer je dirais quelques mots d'autres romans Star Wars notamment de :

    Star Wars - The Clone Wars de Karen Traviss

    Le premier d'une série de cinq romans en parallèle aux épisodes de "The Clone Wars 3D". Les deux prochains seront "Wild Space" et "No prisonners!".

    Ce premier roman est en fait la novélisation du film d'animation sorti au cinéma en août 2008 et assez froidement accueilli.

    Le roman se laisse lire mais n'apporte rien de plus.

    Karen Traviss a par ailleurs déclarer dans une interview qu'elle n'avait pas développé les pensées intérieures d'Ahsoka, la padawan d'Anakin en raison des zones d'ombres qui persistent sur le personnages et qui seront dans doute dévoilée par les concepteurs de la série télé !

    L'intrigue : le fils de Jabba le Hutt a été enlevé et c'est à Anakin et sa padawan qu’incombe la tâche de le retrouver. En échange de quoi, les Hutts ouvriront leurs routes hyperspatiales à la République.

    Voila, à bientôt pour de nouvelles chroniques!


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  • Stormbringer - ChaosiumL’œuvre de Moorcock est éminemment épique ! C'est un univers de Sword&Sorcery avec le Cycle d'Elric de Melniboné,le roi-sorcier maudit par son épée-démon ! Cela valait bien une adaptation en jeu de rôles !

    C'est la maison Chaosium - déjà célèbre pour L'Appel de Cthulhu - qui s'en charge au début des années 1980, avec le jeu Stormbringer - traduit quelques années plus tard en France par Oriflam !

    L'Empire de Mélniboné est une civilisation ancienne, aux mœurs raffinées mais violente et décadente ! Elle est crainte par l'ensemble des Jeunes Royaumes, peuplés par les humains. Mais les princes-dragons sont devenus indolents, addicts aux drogues et aveugle au destin qui les attends ! Seul Elric semble percevoir ce que le futur réserve à sa civilisation...

    Elric tranche avec les autres personnages des univers d'Heroic-fantasy car il est véritablement un anti-héros. Son auteur, le Britannique Michael Moorcock est lui-même une sorte de punk décadent mais très inspiré. En résumé, c'est un héros tragique qui renoue avec la tradition shakespearienne. Elric s'en veut d'avoir tué sa fiancée et erre de par le monde avec son épée-démon Stormbringer qui donne son titre au jeu.

    Elric est aussi une incarnation du Champion Éternel qui a de multiples autres avatars et joue un rôle dans la lutte immémorielle entre Loi et Chaos !

    Le cadre de ce jeu est truffé de dangers mortels et d'ennemis puissants : sorciers maléfiques, démons machiavéliques, dragons terrifiants... La magie est également très présente ! L'ambiance de l’œuvre littéraire est très bien restituée : tragique, cynisme et décadence. Les personnages-joueurs ne sont que des pions dans la lutte de forces qui les dépassent.

    Stormbringer a bénéficier de plusieurs éditions - au moins cinq - ainsi que d'une déclinaison sous les titres Elric et, en 2017, Mournblade ! Il utilise une variation du système de Chaosium, le Basic Role-Playing System, à base de compétences et de pourcentages. Vous incarnez essentiellement des humains - qui ont des caractéristiques hors-normes. Le système de combat est assez rapide et vite mortel. La magie, elle, est liée au Chaos et demande de savoir notamment négocier avec les démons !

    J'ai joué à ce jeu fin des années 1980 - quand je commençais à me mettre aux jeux de rôles avec les Frères B. , Xavier et son jeune frère Pierre-Antoine qui était notre meneur de jeu. Je me rappelle que nos personnages étaient surpuissants, réussissant à chaque fois des jets de dés critiques, bref un peu "cheatés" ! Je jouais alors un voleur qui possédait des gants démons. Je me rappelle notamment une partie où une porte sans gonds - c'est à dire un leurre, une fausse porte, nous était tombé dessus !

    Embarquez pour une guerre apocalyptique dans un monde décadent et crépusculaire avec Stormbringer  !

    A bientôt !


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  • X-Files – Aux frontières du réel

     

     

    Qu’est-ce qu’une série télévisée ?

     

    Une série télévisée est une œuvre de fiction audiovisuelle, pour la télévision, constituée de plusieurs épisodes, voir de plusieurs saisons, construits autour d'un ou plusieurs éléments communs (personnages, thèmes, ambiances…).

     

    Au fil des ans, depuis l'origine de la télévision, de nombreux genres et formes ont été développés autour de ce principe : feuilleton, anthologie, sitcom, telenovela, soap...

     

    Les origines d’X-Files

     

    X-Files est l’œuvre de Chris Carter. Dans l’histoire de la télévision américaine, il y a eu des séries pré-X-Files qui le scénariste a d’ailleurs regardé.

     

    On citera Kolchak : The Night Stalker, un journaliste qui enquêtait sur des phénomènes paranormaux. Dans Kolchak, chaque semaine voyait l’apparition d’un nouveau monstre, et l’inspiration a rapidement quitté la série. Chris Carter ne fera pas les mêmes erreurs.

     

    Le héros, à l’image d’un David Vincent, était solitaire et faisait face à un monde incrédule. Il n’était pas non plus suffisamment approfondi.

     

    Carter a crée les deux agents Mulder et Scully avec des caractères opposés, de manière à ce qu’ils puisent échanger leurs points de vue, sur des enquêtes dont la base est véridique.

     

    On peut aussi mentionner la série Colonel March of Scotland Yard, datée de 1954, une série anglaise qui reprend le concept de l’enquêteur du surnaturel. Boris Karloff (Frankenstein) interprétait un simili-Sherlock Holmes dont les déductions se situaient aux limites du champ scientifique.

     

    Chris Carter, le créateur de la série

     

    Christopher Carl Carter, né le 13 octobre 1956 à Bellflower, Californie, est un scénariste et producteur américain et le père de X-Files, sa série la plus célèbre.

     

    Il a suivi des études de journalisme au collège, diplômé de l’Université Long Beach de l’Etat de Californie. Son frère W. Craig Carter est professeur de Sciences des Matériaux et d’Ingénierie au MIT (Massachusetts Institute of Technology).

     

    A la sortie du collège, Carter commença à écrire pour le magazine Surfing. Dans les cinq années qui suivirent, il voyagea dans le monde comme écrivain freelance et éditeur associé du magazine.

     

    En 1985, Jeffrey Katzenberg des Studios Disney lit un de ses scripts et l’engage aussitôt comme collaborateur. En parallèle à ce travail, Carter écrit et produit des téléfilms pour la télévision et des pilotes tels Cameo by night et The Nanny (sans aucun lien avec Une nounou d’enfer). Il coproduit la seconde saison de la série Rags to Riches et en 1989, il est le créateur et le producteur exécutif d’une série de comédie intitulée Brand New Life pour les dimanches soirs de la chaîne Disney.

     

    En 1993, il crée et produit la série X-Files ainsi que sa propre compagnie Ten Thirteen Production. 

    A coté de X-Files, il écrira et produira des épisodes de Millenium, Harsh Realm, The Lone Gunmen, le spin-off d’X-Files ainsi que le film X-Files : Fight the future en 1999.

     

    X-Files, un OVNI télévisuel

     

    Autrefois, les épisodes d’une série télévisée étaient indépendants les uns des autres. Hormis que l’on y retrouvait parfois les même protagonistes, chaque épisode pouvait être regardé indépendamment des autres et il n’y avait pas de continuité, ni même de chronologie entre les épisodes.

     

    Dans les années 1980 apparaît la série-feuilleton, de nombreux épisodes racontent une histoire complète, mais une trame longue et lente qui se joue sur toute la série s'y rajoute.

     

    On parle alors de story-arc. Dans certaines séries, un arc couvre une saison (soit une année), on citera Buffy contre les vampires, voir toute la durée de la série comme dans X-Files.

     

    Cette trame longue permet de fidéliser le téléspectateur. Dans ce nouveau style de série, l’univers de fond évolue et il faut regarder tous les épisodes dans l’ordre de tournage pour bien apprécier ce phénomène.

     

    Dans le cas de X-Files, la plupart des épisodes est une enquête indépendante sur un phénomène paranormal (quelquefois l’intrigue se joue sur deux épisodes tel Tunguska ou Le commencement). Mais sur le long cours de la série, on découvre le story-arc (appelé aussi mytharc ou « mythologie de la série ») de la Conspiration gouvernementale. On peut voir aussi évoluer la relation sentimentale entre les deux protagonistes principaux, Mulder et Scully.

     

    Des personnages récurrents sont également créés tel l’agent russe Krycek qui revient dans plusieurs épisodes à intervalle de temps.

     

    Si le téléspectateur manque quelques épisodes, il ne perd pas complètement le fil, puisque la trame longue se développe lentement et sur plusieurs épisodes.

     

    Ce nouveau genre de série télévisée, la série feuilleton, va connaître un succés foudroyant et se propager sur toutes les télévisions du monde.

     

    Mais les séries tels X-Files ont généré d’autres innovations que l’intrigue développée sur plusieurs épisodes, le story-arc et les personnages récurrents.

     

    On peut aussi citer le phénomène des séries spin-off.

     

    Ce sont des séries qui reprennent des personnages de la série principale et les déplace dans un autre cadre.

    Le spin-off  a été fréquemment employé dans le genre soap-opéra (Dallas et son dérivé Cote Ouest, Beverly Hills, Melrose Place et Model Inc.) et encore davantage dans le genre sci-fi – fantastique (Star Trek  et ses quatre spin-off, Buffy et Angel, Stargate SG-1 et Stargate Atlantis, Hercule et Xena…la liste est loin d’être exhaustive...). Mais aussi dans le genre policier avec les trois séries des Experts et celles des New-York Police Judiciaire.

     

    Le spin-off d’X-Files s’intitule Les Lone Gunmen – Au coeur du complot. Il n’a guère rencontré de succès et fut annulé au bout de 13 épisodes.

     

    Les cross-overs

     

    Le phénomène – et la technique narrative que l’on nomme cross-over – viennent de la culture comics. En effet, lorsqu’une série de comics voit ses ventes baisser, les auteurs s’arrangent pour faire venir des personnages d’une autre série ou d’envoyer les personnages de la série qui périclite vivrent d’autres aventures dans un autre titre. Souvent, il arrive qu’une histoire commence dans un titre et se termine dans un autre, obligeant à suivre plusieurs séries.

     

    Ce phénomène fut ensuite appliqué aux série télés, entre des séries spin-off souvent mais pas toujours. On pense ainsi à une histoire qui commença dans la série Le Caméléon et se conclua dans la série Profiler. On peut aussi mentionner des cross-over plus récent entre Les Experts et FBI : portés disparus ou entre Les Experts Manhattan et Cold Case (toutes des séries de Jerry Bruckheimer).

     

    Outre les apparitions des Lone Gunmen, il y a un cross-over qui fit couler beaucoup d’encre dans l’une des dernières saisons de X-Files, l’investigateur Frank Blake de Millénium vint prêter main forte aux agents du FBI dans un épisode qui s’intitule précisément Millénium, une sombre histoire de zombies.

     

    Si les séries sont dérivées en multiples variations, c’est en raison du succès qu’elles rencontrent. C’est dans cette même logique que rentre le phénomène du merchandising.


    Ainsi, pour s’en tenir à X-Files, la série de Chris Carter a été déclinée en romans, en cartes à collectionner, en jeux vidéos (avec les acteurs originaux et qui s’insèrent dans la trame de la série), en statuettes, en mugs, et, consécration suprême, a même été adaptée au cinéma X-Files - Fight the future en 1998.


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  • Les historiens s'accordent à dire que la Guerre de 14-18 marque la fin d'une période, celle de la Belle Époque et l'entrée dans le XXème siècle.

    Il faut rappeler brièvement que ce conflit résulte d'un climat de tensions croissante au début du siècle, du jeu des alliances et dont le déclencheur fut l’assassinat de François-Ferdinand et son épouse à Sarajevo.

    En France,  la guerre de mouvement - la course à la mer - devait bien vite se transformer en guerre des tranchées.

    Ce fut un conflit d'un type nouveau par l'ampleur des moyens de destructions employés (nombre de mobilisés, mitrailleuses, emploi des gaz, aviation etc...)

    Cette guerre trouva son règlement dans le Traité de Versailles qui allait mettre l'Allemagne à genou et entrainer la Seconde Guerre Mondiale des décennies plus tard.

    Pour la partie littérature, je présenterais deux livres.

    Le premier a donné lieu à une adaptation en 2004 par Jean-Pierre Jeunet avec Audrey Tautou.

    Il s'agit de :

    Un long dimanche de fiançailles de Sébastien Japrisot

    Je reprend la notice laissée dans "des livres et vous" de Janvier 2009 - sélection de lectures proposée par les bibliothécaires de Caen, Hérouville Saint-Clair et Ifs car elle est très bien faite.

    "Suite à un accident survenu dans son enfance, Mathilde est devenue handicapée. Un jour, elle rencontre Manech, un fils d'ouvrier du voisinage et débute entre eux une grande histoire d'amour.

    Janvier 1917. Cinq hommes sont condamnés pour mutilation volontaire. ils en avaient assez de cette guerre qui durait depuis trois ans. Manech est l'un d'eux, il a 20 ans, c'est un Bleuet à moitié fou. La condamnation est sans appel : ils seront jetés, les bras liés dans le dos, devant la tranchée ennemie attendant qu'ils prennent une balle perdue.

    La paix venue, Manech sera porté pour mort, mais Mathilde se battra pour connaître la vérité et le retrouver mort ou vivant. Elle y sacrifiera ses jours et, malgré le temps, malgré les mensonges, elle ira jusqu'au bout de l'espoir insensé qui la porte".

    J'ai lu ce livre il y a quelques années. J'ai aussi vu le film qui est très fidèle au roman. De plus, il me semble qu'il existe une édition en folioplus classique avec un dossier sur la Grande Guerre très bien fait.

    L'autre livre dont je voulais parler est :

    A l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque

    Un autre livre sur la survie dans les tranchées,  récit par un écrivain allemand qui a connu le conflit. C'est donc cette fois-ci le point de vue de l'autre camp qui est montré.
    La aussi, l'auteur dénonce l'absurdité de cette guerre et milite pour plus jamais cela !

    il faut aussi signaler les écrivains touchés dans leur chair par ce conflit, soit qu'il ait été tués comme Charles Peguy, blessés mortellement comme Apollinaire ou qu'il y ait participé comme Louis Ferdinand Céline et Blaise Cendrars.

    Maintenant, je vais indiquer quelques livres documents parmi tant d'autres :

    S. Audoin-Rosejean, J. J. Becker; Encyclopédie de la Grande Guerre 1914 - 1918; Bayard

    J-B. Duroselle ; La Grande Guerre des Français 1914-1918 ; Perrin

    P. Miquel; Le gâchis des généraux : les erreurs de commandements pendant la guerre de 14-18

     (et la saga de P. Miquel : les enfants de la patrie)
    M. MacMillan; Les artisans de la paix; JC Lattès


    Enfin pour terminer ma modeste contribution un poème de mon cru sur mes deux grand-oncles disparus dans ce conflit:

    La tranchée 

     

    Les mortiers, les obus et les grenades

    Pluies de mort et de souffrance

    Pauvres soldats ! Vous êtes dans la panade !

    Dans la tranchée, des cadavres monte une odeur rance.

     

    L’appel du combat ne saurait tarder !

    Derrière le capitaine, a l’assaut en rang serrés

    Plus tard, on érigera un mausolée

    A tous ces héros pour la patrie qui sont tombés.

     

    Entre deux combats vient l’accalmie

    Parmi les rats, les poux et le froid

    D’espérer il est encore permis

    Cela n’est plus l’apanage des rois.

     

    Pour les puissants, des nations se sont étripées

    Pour un prince héritier tombé en Serbie

    Une génération entière on a saigné

    Tous ces jeunes gens qui tenaient à la vie.

     

    Dans ce conflit qu’on appelle la Grande Guerre

    Deux de mes ancêtres ont disparus

    Pour éviter à leur famille la ruine et la misère

    Grands oncles que je n’ai guère connus.

     

    Les hommes n’ont guère retenus les leçons du passé

    Des cris de haine se firent bientôt entendre.

    Aux dieux du génocide, et cela sans compter

    Des Peuples serviront bientôt d’offrandes.

     

    Aujourd’hui nous construisons l’Europe

    N’oublions pas le sacrifice de nos aïeux

    Ne soyons ni sourds ni myopes

    Et pour nos enfants choisissons ce qu’il y a de mieux !


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  • Une autre fiche de lecture !

    Le Père Goriot                                                    

     

     H. Balzac

     
    Date de publication : 1834

    Édition poche ; Folio 784

     

    Résumé

     

    La maison Vauquer est une pension bourgeoise de Paris, entre le quartier latin et le faubourg Saint-Marceau. En cette année 1819, plusieurs personnes y logent. Eugène Rastignac est un étudiant en Droit plein d’ambition qui rêve de conquérir Paris. Sa famille, restée en Province, se saigne financièrement pour lui. Madame de Beauséant, sa cousine, l’introduit dans les hautes sphères sociales de la capitale. Il rencontre ainsi madame de Restaud, qui le congédie de son salon suite à un impair qu’il commet et se rabat sur sa sœur Anastasie de Nucingen, épouse d’un banquier. Rastignac s’éprend d’Anastasie.

     

    A la pension Vauquer, logent également Madame Couture et Victorine Taillefer sa protégée, une jeune héritière rejetée par son père. Il y a aussi un vieillard nommé Poiret et un homme mystérieux appelé Vautrin. Poiret est un homme fort stupide et Vautrin est en réalité un criminel dont le surnom est Trompe-La-Mort.

    Au troisième étage de la pension, il y a deux chambres occupées, l’une par une vieille fille nommée Mademoiselle Michonneau et l’autre par le Père Goriot. Ce dernier, ancien vermicellier qui a connu des jours meilleurs voue une adoration sans limite à ses deux filles qui ne sont autres que Delphine de Restaud et Anastasie de Nucingen. Goriot vend ses derniers biens pour rembourser les dettes et les lettres de créances de ses filles. Celles-ci ne sont pas heureuses avec leurs maris respectifs. Rastignac, apprenant la vérité sur Goriot, se lie d’amitié avec le vieil homme qui essuie les plaisanteries de tous les pensionnaires lors des repas. Par ailleurs, Rastignac vient à éprouver des sentiments partagés pour Anastasie. Il espère grimper dans l’échelle sociale grâce à la jeune fille.

     

    Vautrin a  comprit les ambitions et les projets de Rastignac. Il lui propose de devenir son disciple et d’épouser Victorine Taillefer dont il planifie la mort de l’unique frère. Il pense ainsi que le père qui la rejette pour le moment serait obligé d’en faire sa seule héritière. Si Rastignac l’épouse, le jeune homme et Vautrin pourront se partager une fortune. Vautrin a un complice qui provoquera le frère en duel. Effectivement, le jeune homme trouve la mort au cours du duel mais Vautrin voit son identité de Trompe-La-Mort révélée par les actions de la mademoiselle Michonneau. Trompe-La-Mort est arrêté sous les yeux de tous les pensionnaires. Ceux-ci chassent la Michonneau qui est suivie par Poiret qui ne quitte plus la vieille fille. Victorine Taillefer et madame Couture iront vivre chez le père de la première. La pension se vide au désespoir de madame Vauquer.

     

    Rastignac emménage dans un appartement que lui a trouvé madame de Nucingen.

    Une visite de ses filles, accablées par leurs époux, provoque une crise nerveuse chez Goriot qui se met à agoniser. Il est veillé par Rastignac et Bianchon, un externe de la pension, étudiant en médecine. Goriot finit par mourir dans des conditions déplorables, abandonné par ses deux filles.

     

    Eugène de Rastignac se promet alors du haut de la butte du cimetière de se lancer à l’assaut de la Société parisienne.

      

    Analyse

     

    Le Père Goriot trouve sa place dans la Comédie Humaine dans les Scènes de la vie privée. C’est un roman- carrefour où apparaissent plusieurs des personnages récurrents de l’œuvre de Balzac tels Rastignac, Bianchon, Marsay, Nucingen ou Vautrin pour ne citer qu’eux.

     

    Les thèmes du roman sont la volonté de puissance, la société, l’argent, l’arrivisme et la passion unique. Ce sont des thèmes chers à l’auteur.

     

    Pour Balzac, la société est scélérate. Il n’y a plus qu’une solution : la vaincre.

    Le pouvoir et même le bonheur sont des choses dont on peut jouir par personne interposée : nouveau thème qu l’on retrouvera plusieurs fois dans la Comédie Humaine.


    Ainsi Vautrin va tenter d’envoyer Rastignac dans la société à sa place. Mais Eugène refusera d’être le complice de celui-ci.

    Pour Balzac, l’homme seul est une sorte d’infirme, de paralytique qui ne peut se sauver que si il trouve un aveugle pour le porter. C’est le jeu des alliances, des associations : famille influente, mariage, amitié, groupe, complot. Rastignac trouve des alliées en Madame de Beauséant, Madame de Nucingen. Avant, il piétinait.

     

    Un autre thème, celui du lion : ces jeunes gens nés trop tard pour Napoléon et freinés dans leur élan par la Gérontocratie de la Restauration.

     

    L’argent est là dès les premières lignes et sous sa forme la plus précise : des chiffres. Montant des rentes de Goriot, prix des chambres de la pension, pension de Rastignac. Drame de l’amour paternel, le Père Goriot est aussi un drame d’argent.

     

    Balzac condamne la passion unique. Le Père Goriot n’a qu’une passion : ses filles Cette passion est unique, absolue, contrebalancée par rien. Elle envahit l’homme au point de le supprimer.

     

    A sa manière, Goriot est un saint. Mais ce n’est pas la bonne manière. Où sont les miracles de Goriot ? Il a gâté ses filles ; résultat : elles sont pourries. Cet amour paternel n’a apporté que le malheur. Parce qu’il était unique, absolu, Balzac le condamne, comme il condamne, dans d’autres de ses romans, l’amour chez Louise de Chaulieu, l’absolu de l’argent chez Gobseck l’absolu de la luxure chez le baron Hulot qui sont pour ces gens aussi des passions uniques.

    Au culte de l’amour fatal, il oppose l’amour qui construit. L’œuvre de Balzac est un hymne à la vocation.

     

    Est-ce le cri d’alarme d’un Balzac qui, lui aussi, était possédé par une passion unique et qui devait finir par en mourir ? Mais pour lui, cette passion s’appelait la Comédie Humaine.


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  • Dans quelques mois, je pense ouvrir un second blog consacré à l'Histoire de la Littérature!
    Je posterais des textes sur les époques, les genres, les grands auteurs.
    Mais en attendant, je continue ce blog et pour étendre mon propos, je vais maintenant ajouter des biographies de penseurs!

    Pour commencer  cette série, voici une fiche sur Aristote le philosophe grec.

    Aristote est né à Stagire en Macédoine, en 384 avant J.-C. et décédé à Chalcis, en Eubée en 322 avant J.-C.Aristote

    Il fréquenta l'Académie de Platon dont il fut le disciple. Par la suite, il devait être le précepteur d'Alexandre le Grand.

    En 335 avant J.-C, il fonde le Lycée à Athènes, dit aussi école péripatéticienne.

    Son approche se veut encyclopédique. Il conçoit un univers fini, "rigoureusement hiérarchisé selon le rapport en tout être de la forme et de la matière, et s'offrant globalement à l'emprise d'une pensée humaine dont les modalités doivent s'adapter à chaque objet d'étude."

    Il est l'auteur de nombreux traités de logique, de politique, de biologie, de physique et de métaphysique.

    L’œuvre d'Aristote exerça une influence majeure sur la science et la philosophie de l'Islam à ses débuts aussi bien que sur la pensée chrétienne médiévale

    Parmi ses œuvres :                                                                                                 

    Organon (logique)

    Éthique à Nicomaque

    Politique

    Physique

    Métaphysique

    Sa Poétique est toujours un ouvrage de référence en ce qui concerne la définition des genres littéraires. Il y définit la diégésis (narration) et la mimésis (représentation théatrale), auquel on rajoutera la poésie lyrique.

                                                                                                  Source : adapté de Le Petit Larousse illustré 2007


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  • On retrouve feu la petite société de jeux vidéos des années 1980, j'ai nommé Loriciels avec un autre de leurs titres Mach 3 - Loricielsde l'époque, à savoir le trépidant Mach 3, sorti en 1987 !

    Sur la jaquette et l'écran titre du jeu une pin-up pulpeuse célèbre le départ d'un pilote qui monte dans sa fusée spatiale ! Mach 3 est en effet un  shoot them up futuriste où vous dirigez un vaisseau spatial qui fonce un toute allure dans un décor en fausse 3D !

    L'impression de vitesse, élément essentiel du jeu, n'est pas trop mal rendue ! A vous de dégommer les vaisseaux adverses ! Bref, c'est un shoot them up assez classique et il n'y a pas beaucoup plus à en dire ! Outre les spationefs ennemis, vous devrez aussi vous frayer un chemin au travers de pluies de météores qui vous tombent dessus !

    Faisant partie de la lignée de jeux vidéo comme Space Racer - chez le même éditeur, Mach 3 est d'une difficulté assez mesurée ! Avec un peu de ténacité, il était possible d'en venir à bout assez facilement !

    Pilotez votre engin de jour comme de nuit ! Les adversaires les plus retors sont peut-être ces espèces de "têtes" - de plus en plus affreuses ! - qui viennent vous tirer dessus et qui vous demanderont de bouger en permanence ! Il y a aussi des vagues d'ennemis en files indiennes qui vous foncent dessus, des mines et des portiques à franchir pour plus de points et obtenir un high score ! Une voix féminine digitalisée vous gratifie alors d'un "Well done !".

    Il n'y a pas vraiment de "stages" et l'action est continue une fois le jeu lancé et la musique de générique - trépidante aussi ! - zappée !

    Le jeu est sorti sur Atari ST, Thomson MO6/TO7 et Amstrad CPC en 1987 puis sur Amiga en 1988 et "enfin" sur ZX Spectrum et MSX en 1989 ! Pour ma part, je ne me rappelle plus trop si j'y avais joué sur mon Amstrad CPC 464 ou sur mon Atari ST 512 ?

    A bientôt !


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  • Aujourd'hui, je vous présente un extrait d'un dossier que j'ai réalisé l'année dernière pour ma licence de Lettres. Le sujet en est le tome 1 des chroniques d'Alvin le Faiseur.

    Alvin le Faiseur – Tome 1 : Le septième fils

     
    Présentation de l’auteur : Orson Scott Card

     

     en 1951 dans l'État de Washington, aux États-Unis, Orson Scott Card a grandi en Californie, en Arizona, et dans l’Utah. Il a été missionnaire au Brésil au début des années 70. Il est membre de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (mormons) et enseigne actuellement à Salt Lake City.

     

    En 1977, il publie une première nouvelle, pour laquelle il obtient le prix John Campbell (meilleur nouvel auteur en science-fiction). En 1979, il publie son premier roman, Une planète nommée trahison.

     

    En 1985, il publie la Stratégie Ender, récompensé à la fois par le prix Hugo et par le prix Nebula. La suite de ce roman, la Voix des morts, reçoit à nouveau le prix Hugo et le prix Nebula, une première dans l'histoire de la science-fiction.

     

    Au cours des années 1990, il participe à la réalisation de plusieurs jeux vidéo chez LucasArts comme Loom, The Dig ou The Secret of Monkey Island.

     

    Malgré le succès du cycle d'Ender, cet auteur est plutôt orienté vers la fantasy (Magic Street, Enchantement, Lost Boys…).

    Card écrit également de la fantasy biblique (Stone Tables, Rachel et Leah). On lui doit  les Chroniques d’Alvin le Faiseur (six tomes à ce jour, le septième en préparation), et de la poésie (An Open Book).

     

    En 2005, il scénarise deux mini-séries de comics Ultimate Iron Man pour Marvel Comics dessinées par Adam Kubert et Pasqual Ferry.

     

    Il a récemment assumé une position de professeur d’Écriture et de Littérature à l’Université de Virginie du Sud.

     

    Il vit actuellement à Greensboro, Caroline du Nord, avec sa femme, Kristine Allen Card, et leur plus jeune enfant, Zina Margaret.

     

     

    Thématique du roman :

      

    Les Chroniques d'Alvin le Faiseur - Orson Scott CardL’histoire se déroule aux alentours de 1800. Le thème de la colonisation des territoires américains est au cœur du récit. Dans le tome I, les premiers colons s’installent à l’ouest des Appalaches. A cette époque, historiquement, il y avait environs 100000 colons au-delà de ces montagnes (ils seront des millions à la moitié du XIXème siècle). Cependant, les noms de certaines villes dans le roman de Card ne correspondent pas à la réalité historique – l’auteur a pris quelques libertés !

     

    Dans le tome II, la menace des Peaux-Rouges (qui sont en filigrane dans le premier volume) va se préciser et des guerres indiens/colons vont avoir lieu.

     

    Enfin, l’un des grands thèmes de la série est la superstition religieuse, que l’on peut rapprocher de l’épisode des Sorcières de Salem.

     

    La famille Miller représente un certain paganisme. Cette famille qui pratique la sorcellerie –pour de vrai mais de manière discrète – est un peu en porte à faux avec la famille puritaine et sur ce point n’est pas typique. Cependant, souvent dans les grandes religions, on retrouve des éléments assimilés de mythes paiens – ce n’est donc pas au fond si contradictoire qu’il n’y parait. Le révérend Thrower représente la position de l’Église (protestante ici). Reste à déterminer comment la mythologie du Faiseur/ Défaiseur va s’intégrer) à la thématique Dieu/ Diable dans les tomes suivants. 

     

    Le Fantastique et la SF aux Etats-Unis

     


    Les genres fantastiques et de Science-fiction ont connu un large développement aux États-Unis depuis la fin du XIXème siècle. Peut-être, les auteurs américains ont-ils voulu s’approprier un genre naissant et largement délaissé en Europe ?

     

    En Europe, le genre se développe également à la fin du XIXème siècle. On peut citer entre autres La Horla de Maupassant, le Dracula de Bram Stocker et Frankenstein de Mary Shelley pour les plus connus.

     

    Mais parmi les plus grands auteurs de Fantastique et surtout par la suite de SF, on compte beaucoup d’Américains.

     

    Tout d’abord Edgar Poe, qui excella dans les genres policiers (Les histoires du chevalier Dupin) et fantastique (Les aventures d’Arthur Gordon Pym), mêlant souvent les deux.

     

    Plus tard, dans les années 1920, Howard P. Lovecraft, écrivain du Massachusetts, développe toute une mythologie fantastique autour de divinités extraterrestres hostiles à l’humanité que ses nombreux continuateurs nommeront mythe de Cthulhu.

     

    A partir de la Guerre Froide, la Science-fiction se développe : l’invasion extraterrestre se substituant à la menace communiste. La SF se subdivise en différents genres et sous genres : la hard-SF (SF a fondement technologique), le space opéra, l’héroic-fantasy, la dark fantasy, le steampunk, l’uchronie, le cyberpunk…

    La liste des auteurs est longue : Isaac Asimov (Fondation, les robots), Ray Bradbury (Chroniques martiennes) Frank Herbert (Dune), P.K Dick (Total Recall), P.J Farmer (Riverworld), A.C. Clarck (2001), B. Aldiss (Helliconia), D. Simmons (Hypérion), Gibbons et Card. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive.

     

    De nos jours, la SF interroge encore davantage l’Homme sur son avenir. L’inquiétude augmente avec le développement du clonage, la montée des intégrismes. Il a été dit que la SF et le Fantastique étaient des genres qui connaissaient leur apogée lors des grandes crises de civilisation. Alors la SF a encore de beaux jours devant elle !


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  • Autrefois, quand j'avais un peu plus de temps (en 2006!), je rédigeais des fiches de lecture. Je vais vous en proposer quelques unes sur ce blog car j'ai remis la main dessus.
    Attention, ces fiches contiennent des résumés complets! Ainsi, qu'une brève analyse!

    Pour commencer, voici :

    L’appel de Cthulhu -  H.P. Lovecraft

     et        

    Légendes du Mythe de Cthulhu Tome 1 -  A. Derleth                  

     

    Édition poche ; Presses Pocket 5347

     

    Préface par A. Derleth

     

    L’appel de Cthulhu par H.P. Lovecraft ; The Call of Cthulhu, 1928

    Talion  par C.A. Smith; The retrun of the sorcerer, 1933

    Ubbo-Sathla par C.A. Smith; Ubbo-Sathla, 1933

    La Pierre noire par R.E. Howard ; The Black Stone, 1931

    Les Chiens de Tindalos par F.B. Long ; The Hounds of Tindalos, 1929

    Les Mangeuses d’espace par F.B. Long ; The Space Eaters, 1928

    L’Habitant de l’ombre par A. Derleth ; The Dweller in Darkness

    Au-delà du seuil par A. Derleth ; Beyond the Threshold, 1941

    Le Tueur stellaire par R. Bloch ; The Shambler from the Stars

     

    Résumés

     

    L’appel de Cthulhu

    L’héritier et exécuteur testamentaire du professeur George Gammel Angell, décédé dans d’étranges circonstances prend connaissance de documents laissés par son grand-oncle. Il découvre ainsi les témoignages d’artistes, Henry Anthony Wilcox en tête, concernant des rêves montrant une cité engloutie aux dimensions cyclopéennes. Ces rêves ont tous été faits durant la même période de 1925. Le professeur Angell a également consigné l’enquête de l’inspecteur Legrasse sur un odieux culte démantelé dans les marécages reculés de la Louisiane en 1907. Tout ceci semble se recouper et témoigner d’une adoration aux quatre coins du globe et depuis la nuit des temps pour une entité démoniaque répondant au nom de Cthulhu qui attend dans la cité de R’lyeh, le jour de son réveil. Enfin, le jeune héritier du professeur Angell découvre le témoignage du dernier marin survivant du navire l’Emma. Johansen, un norvégien, décédé récemment à Oslo aurait abordé sur une ile qui semble correspondre à R’lyeh. Cthulhu aurait tué tous les autres membres de l’équipage. La cité engloutie aurait momentanément émergée puis Cthulhu aurait replongé dans son sommeil, laissant un répit à l’Humanité.

     

    Talion

    John Carnby, un savant retiré du monde, engage un jeune homme pour l’assister dans ses recherches. Il étudie la sorcellerie et la démonologie. Le jeune homme, pour mieux le seconder sera logé chez Carnby. Il demande à son assistant de lui traduire un passage du Nécronomicon. En réalité, John Carnby a tué et dépecé à la scie son frère jumeau qui était meilleur sorcier que lui. Mais le frère avait passé des pactes occultes et revient de la mort pour dépecer à son tour son jumeau. L’assistant quitte la maison horrifié.

     

    Ubbo-Sathla

    Paul Tregardis découvre un cristal laiteux qui a jadis appartenu à Zon Mezzamalech, un sorcier d’Hyperborée. Tregardis et Mezzamalech ont tous les deux plongés leurs regards dans l’objet, à des époques différentes et ont remontrer le temps jusqu’à la soupe primitive avant de disparaître.

     

    La Pierre noire

    Près de Stregoicavar, en Hongrie, se dresse un mystérieux Monolithe Noir. Le narrateur a étudié le folklore de la région. Le poète Justin Geoffrey a dépeint l’endroit dans Le Peuple du Monolithe avant de devenir fou. Finalement, le narrateur se rend en Hongrie, sur place et sur le lieu même où se dresse la pierre, assiste halluciné au cours d’une nuit obscure à une cérémonie sacrificielle impie, dédié à une monstruosité baveuse, surgie du fond des ages telle une vision démoniaque. La Pierre est en réalité la flèche d’une citadelle enfouie qui domina cette terre il y a des éons.

    Les Chiens de Tindalos

    L’écrivain occulte Halpin Chalmers a découvert une nouvelle drogue qu’il expérimente et qui lui permet de remonter la dimension du temps. Mais il remonte trop loin et attire sur lui l’attention de créatures redoutables qui vivent dans les angles du Temps. Il est retrouvé mort chez lui quelques jours plus tard.

      

    Les Mangeuses d’espace

    Howard, un écrivain d’horreur, explique à Frank, un ami, qu’il cherche à décrire une nouvelle forme de terreur. C’est alors qu’Henry Wells vient leur annoncer qu’il a été agressé dans le bois de Mulligan par une chose filamenteuse qui a creusé un trou vers son cerveau. Puis Wells s’enfuit en hurlant. Howard et Frank le suivent dans le bois et sont confronté à la « chose ». Réfugiés avec Wells dans une grange, ils font venir un médecin pour qu’il extrait la chose qu’il a dans le cerveau. Le chirurgien repart terrifié et Wells, revenu à l’état animal, décède. Howard et Frank fuient le bois Mulligan par bateau tandis que les arbres brûlent. La « chose » disparaît. Howard s’efforce de retranscrire dans un récit l’horreur indescriptible de cette nuit malgré les avertissements de Frank. Howard deviendra le prêtre de la « chose » et sera tué par le « Maitre ».

     

    L’Habitant de l’ombre

    Le lac de Rick, dans le Wisconsin, est un lieu sinistre au milieu d’une forêt sur lequel courent des légendes sinistres. On dit qu’une créature mi-homme mi-bête rôde dans les environs. Le professeur Upton Gardner se rend sur place pour enquêter et disparaît. Son assistant Laird demande à Jack de venir avec lui dans la cabane près du lac pour découvrir ce qui se passe. Sur place, les deux hommes passent plusieurs nuits au cours desquels ils observent et entendent des phénomènes bizarres et inquiétants : bruit du vent, arbres immobiles, sons de flûtes, hurlements inhumains. Ils obtiennent sur un dictaphone des recommandations semblant venir de Gardner qui leur demande d’invoquer Cthugha pour détruire ce bois maudit. Les deux hommes interrogent le professeur Partier qui en connaît long sur les Grands Anciens ainsi qu’un métis qui vit à l’orée du bois. Ils consultent aussi les notes de Gardner et trouvent une pierre gravée de dessins immondes dans la forêt. La nuit, ils sont confronté à l’Etre-Sans-Visage, Nyarlathotep qui prend même l’apparence de Gardner pour récupérer les documents et notes du véritable Gardner. Finalement, Cthugha est invoqué et détruit le bois.

     

    Au-delà du seuil

    Frolin Alwyn appelle son cousin Tony car il s’inquiète de l’état de son grand-père Josiah Alwyn qui s’est lancé dans des recherches occultes sur les traces du grand-oncle Léandre dans la demeure familiale. Il recherche un « seuil » qu’il ne faut pas franchir. La nuit, des phénomènes étranges et inquiétants se produisent et s’arrêtent aussi secs suite à l’intervention des deux cousins : bruits du vent, sons de flûte, cris inhumains. Finalement, le grand-père ira au bout de ses investigations et sera emporté dans l’espace par Ithaqua le marcheur du vent. La toile peinte par Léandre qui trônait  dans la maison cachait en réalité un passage secret vers une grotte par laquelle a surgit le Wendigo

     

    Le Tueur stellaire

    Un écrivain oisif en manque d’inspiration met la main sur un exemplaire du De Vermis Mysteriis. Il se rend chez un ami et lui met ce livre entre les mains. L’ami imprudent récite alors une formule en latin et attire sur lui la fureur d’un vampire stellaire qui le vide de son sang. L’écrivain qui a acheté le livre repart en brûlant la maison.

     

    Analyse

     
    On retrouve dans ces quelques nouvelles l’idée d’entités démoniaques très anciennes, à la malfaisance et à la  puissance incommensurable contre lesquels on ne peut lutter. Les Grands Anciens correspondent à des esprits élémentaires. Cthulhu est l’esprit de l’eau, Nyarlathotep l’esprit de la terre et Cthugha celui du feu. Nyarlathotep est aussi très clairement le messager des autres dieux. Il est capable de prendre apparence humaine.

    On retrouve également ici plusieurs ouvrages occulte, le Livre d’Eibon, le De Vermis Mysteriis parmis tant d’autres et en tête le plus fameux, le Nécronomicon.

    Les écrivains inspirés et correspondants de Lovecraft apportent ici quelques contributions au Mythe de Cthulhu, créatures et ouvrages : les Chiens de Tindalos par Frank Belknap Long, Ithaqua et Cthugha d’Auguste Derleth, le Livre d’Eibon de Clark Ashton Smith, l’Unaussprechtlichen Kulten de Von Juntz de Robert E. Howard, le  De vermis Mysteriis de Ludvig Prinn de Robert Bloch.

    L’appel de Cthulhu est le troisième récit du Mythe de Cthulhu écrit par Lovecraft, en 1926. Le terme du Mythe commençait alors à émerger dans son esprit.


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  • Dans ce blog, il sera aussi question de temps à autre, à coté des grands classiques de la littérature française, d'oeuvres moins prestigieuses - certains diront plus commerciales.
    Je parlerais donc aujourd'hui de paralittérature et de la franchise Star Wars.

    On sait que lorsqu'il conclut son contrat avec la Fox dans les années 1970, George Lucas remporte la mise en s'octroyant les droits sur les produits dérivés. A l'époque, le concept de merchandising n'existait pas. En vérité, c'est Lucas  qui l'a crée. On connait bien les figurines et les nostalgiques des débuts de la franchise se souviennent avec émoi des bonhommes "La Guerre des Etoiles" commercialisés par Meccano ( bien avant Hasbro!)

    Mais il y eu aussi très tôt les romans. Tout d'abord, peu avant la sortie de L'Empire contre-attaque, Brian Daley fut l'auteur de la première suite littéraire du film de 1977 : Splinter of the mind's eye (non encore traduit à ce jour chez nous sauf en version BD du temps de Dark Horse France : La pierre de Kaiburr).

    Puis ce furent The Han Solo Adventures et The Lando Calrissian Adventures.

    Mais le véritable essor des romans Star Wars se fit en 1991 - quand il fallut relancer la machine commerciale avant la sortie de la prélogie -avec la parution de L'Héritier de l'Empire, écrit par Timothy Zahn, premier tome de la trilogie la croisade noire du jedi fou, dont l'intrigue se situe après Le retour du Jedi durant la période que l'on appelle Nouvelle République.

    A ce jour, plus d'une centaine de romans sont parus, édités en France chez Fleuve Noir. Mais il faut doubler ce nombre si on compte les séries de romans pour la jeunesse (Les Jeunes Chevalier Jedi, Les Apprentis Jedi, Galaxie de la peur...).

    Je vais dans de prochains posts commenter certains de ces romans. Je commencerais par un roman de la série Guerre des Clones, en l’occurrence L’Épreuve du Jedi dont je suis en train de terminer la lecture!

    A bientôt !


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  • George Perec est l'auteur de la disparition et de la vie mode d'emploi. Il se livre à des jeux d'écriture en s'imposant certaines règles. Il a appartenu à l'Oulipo.

    Mais je m’intéresserais à W ou le souvenir d'enfance qui est la tenue parallèle de deux récits dont la liaison ne s'effectue qu'à la fin.

    D'un coté, on a le récit autobiographique de l'enfance de l'auteur. Connaissant mal la vie de Perec, je ne saurais vous dire dans quelle mesure cette biographie est véridique ou fictionnelle. On remarque toutefois que l'auteur n'est pas sur de ses souvenirs et souvent la mémoire lui fait défaut.

    L'autre récit qui alterne avec les souvenirs d'enfance est l'exposition de la vie sur l'ile de W toute entière dédié au sport. Mais en réalité, le propos est autre. Plus on avance dans la connaissance de W, plus on constate avec un certain effroi que cette société est absurde et cruelle. On en vient à se demander très vite si Perec -qui aurait rédigé le texte sur W à l'âge de douze ans - ne décrit pas là une société fasciste. Ceci est confirmé à la fin avec le rapprochement avec les camps de concentration - Perec, d'origine juive, a eu une partie de sa famille, notamment sa mère, qui est morte dans ces camps.

    Les plus pessimistes pourront aussi voir dans l'idéal sportif de W et la compétition, une métaphore pour toute existence.

    Un très bon livre, qui fait réfléchir ou alterne la peinture de plus en plus choquante de W et les récits d'enfance plus léger, comme un contrepoint!

    Sur le même thème - la Shoah - je suis en train de lire le récit très poignant, récit de la réadaptation d'une survivante,  par une auteure non juive, Soazic Aaron et qui s'intitule le non de Klara.

    A très bientôt pour une nouvelle chronique !


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  • Claude Zidi fut en son temps le grand maitre de la "Comédie à la française" ! On se souvient de ses collaborations avec Coluche. Par la biais de l'humour, il semblait pouvoir aborder tous les sujets !

    Ainsi en 1984, Zidi traite du délicat sujet de la corruption dans la police. Les Ripoux - premier d'une série de films - sort sur les écrans. On retrouve la gouaille et la bonhomie du truculent Philippe Noiret et un jeune Thierry Lhermitte qui commence alors à s'émanciper du Splendid - mais reste toutefois dans le registre comique.! Ces deux là incarnent à l'écran respectivement René Boisrond, inspecteur en poste dans un commissariat du 18ème arrondissement, et l'inspecteur François Lesbuche, nouvel arrivé, plein d'illusions, dans l'établissement !

    Le hic, c'est que René a son petit train-train de vie, tranquille fait de magouilles et de pots de vin et son existence qu'il partage avec Simone - jouée par Régine - une e-prostituée ! Notre bon ripou rêve de mettre de côté une certaine somme afin de s'acheter un petit troquet bar/PMU à Montparnasse ! L'arrivée du jeune idéaliste Lesbuche - qui ne va pas marcher dans ses combines - va faire l'effet d'"un chien dans un jeu de quilles" !

    Notre vieux renard va en quelque sorte "bizuter" le jeune inspecteur, jeune provincial naïf, pétri de hauts principes moraux. Il fait équipe avec Boisrond et peu à peu abandonne les règles qu'il s'est imposées et devient lui-même un magouilleur !

    Au casting également, la belle Grâce de Capitani qui joue Natasha, la copine du jeune inspecteur !

    Loin d'être un film cynique - mais un peu quand même !- Les Ripoux nous montre le parcours d'un Rastignac moderne monté à la Capitale qui, comme son modèle, va être prêt à tout pour se faire sa place ! Avec Boisrond, notre Lesbuche est à bonne école !

    C'est un humour acerbe et cinglant tout en restant léger ! Le duo Noiret/Lhermitte fonctionne à merveille ! Il y a une réelle entente entre les deux comédiens et cela se ressent à l'écran.

    Les Ripoux obtint un vrai succès à la fois public - 5,8 millions d'entrées ! -  et critique. Il reçut, en 1985, cinq nominations aux Césars et obtint ceux du Meilleur Film, du Meilleur Réalisateur et du Meilleur Montage. Philippe Noiret eut aussi une nomination comme Meilleur Acteur ! Le film donna lieu à un jeu vidéo d'aventure, sur Atari ST, Amiga et Amstrad CPC- par Cobra Soft, et à deux suites (en 1989 et 2003) !

    Le plus gros succès de Claude Zidi - plus sérieux que ses comédies troupières et potaches précédentes !

    A bientôt !


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  • On sait pertinemment que c'est l'audimat qui décide du sort des programmes à la télévision ! On ne compte plus les Dark Skies : L'Impossible Véritéséries télé annulées après même pas une saison - comme encore récemment, en 2017, la série 24 : Legacy pour ne donner qu'un seul exemple !

    Dans les années 1990, il y avait une série que je regardais, une sorte de clone entre Les Envahisseurs et X-Files ! Il s'agissait de Dark Skies : L'Impossible Vérité !

    L'intrigue se passe dans les années 1960 ! Cette série de 20 épisodes nous fait accompagner les personnages de Kimberly Sayers - jouée par Megan Ward - et John Loengard  - joué par Eric Close - qui emménagent à Washington, siège du pouvoir américain et mondial - en pleine Guerre Froide. John a en effet un nouveau travail comme assistant parlementaire dans cette ville !

    Mais Loengard va se retrouver à enquêter sur une mystérieuse organisation appelé Majestic ! On est en plein dans la mode des théories du complot, remise au goût du jour par la série de Chris Carter avec Mulder et Scully ! Ici, les showrunners Bryce Zabel et Brent Friedman nous emmènent dans une veine très similaire comme on l'a déjà évoqué !

    Si je me rappelle bien de cette série - que je regardais sur M6 dans "La Trilogie du Samedi" dans mon petit studio étudiant d'alors - il n'y a pas vraiment d'épisodes One-shots isolés comme dans X-Files mais plutôt un arc narratif mené tout du long ! John et Kimberly épluchent les couches de mystères et découvrent que Majestic, précédemment citée, lutte contre une  invasion extraterrestre en cours ! Là on est plus dans la veine du film Hidden de Jack Sholder avec Kyle McLachlan ou encore des Goa'ulds de la franchise Stargate puisque nos aliens - qu'on voit très peu par ailleurs ! - sont, outre les Petits Gris, des parasites qui prennent le contrôle de corps humains !

    Kim et John vont se retrouver impliqués dans ce combat, pris entre deux feux, d"un côté les aliens et de l'autre Majestic ! La série revisite l'Histoire américaine de ces années-là à la lumière des théories du complot extraterrestre (Assassinat de Kennedy, bien entendu, un classique, concert des Beatles etc,..). La série a - malheureusement ? -  été annulée au bout d'une saison malgré des cliffhangers pleins de mystères qui laissaient espérer une suite haletante ! Il était prévu qu'il y ait cinq saisons en tout dont chacune aurait exploré une décennies jusqu'à l'an 2000 !

    Moi, j'aimais assez cette série ! Cela aurait pu être intéressant si on lui avait donné sa chance mais il est vrai que ça patine un peu par moment donc son annulation n'est finalement pas si dramatique que cela !

    A bientôt !


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  • Karateka - Broderbund SoftwareLorsque moi et mes amis lycéens jouions sur nos temps de pause dans le local informatique de notre établissement aux jeux vidéo sur des machines avec MS-DOS, les jeux Broderbund Software remportaient un vif succès ! Il y avait Lode Runner et aussi Karateka !

    Karateka  est un jeu vidéo de combat en 2D crée en 1984 par Jordan Mechner  - qui allait créer plus tard le jeu Prince of Persia, en 1989 ! Initialement développé sur Apple II, le jeu fut ensuite porté sur Amstrad CPC, Atari 800XL, Atari 7800, Commodore 64, DOS donc, Atari ST, NES et ZX Spectrum !

    Ce jeu bénéficie d'une réalisation soignée et d'une vraie mise en scène ! Le vil Akuma a enlevé la princesse Mariko et l'a enfermée dans sa forteresse ! Pour vous le héros, il va s'agir de la délivrer en triomphant du seigneur et de ses gardes - en ayant recours aux arts martiaux !

    Un récit avec une mise en scène donc, notamment lorsque l'on voit Akuma dépêcher ses gardes pour vous stopper !

    Les combattants sont vus de profil et s’affrontent dans des duels un contre un ! On est loin du style d'un jeu comme Kung-Fu Master où les ennemis vous tombent dessus par dizaines à la fois ! Ici, il vous faudra gérer la précision de vos coups de poings et de pieds et maîtriser vos enchaînements ! Un ancêtre de Street Fighter ou Tekken ? Plus dans le genre d'International Karaté + aussi !

    Chaque coup peut être porté à trois endroits différents (haut, milieu, bas) ! Luttez bien car vous n'avez qu'une seule vie avec une jauge d'une dizaine de points de vie ! Il est possible de récupérer des points de vie en se reposant ! De plus, il est bon de savoir qu'il n'y a pas de sauvegarde - en raison de la durée assez courte d'une partie !

    Si vous tardez à prendre la princesse dans vos bras, celle-ci vous adressera un coup de pied mortel !

    Karateka se vendit a un demi-million d'exemplaires lors de sa sortie en 1984 ! En novembre 2012, il a fait l'objet d'un remake sur Xbox Live Arcade, Playstation Network et Steam !

    Ça reste un très bon jeu à la difficulté moyenne voire ardue si vous n'êtes pas familier des jeux de combat !

    A bientôt !


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  • La main d'Obéron est le quatrième tome de la saga des princes d'Ambre qui en compte dix. J'ai déjà eu l'occasion sur ce blog de commenter Le signe de la licorne.

    Je ne m’appesantirais pas sur l'intrigue pour ne rien dévoiler. Si ce n'est que les complots semblent sur le point, dans ce volume, d'arriver à leur terme. Corwin, le héros, interroge les différents protagonistes et met progressivement, avec le lecteur, en place les éléments du puzzle.
    Cette histoire s’achèvera dans le tome cinq et dans les cinq derniers tome, c'est une nouvelle saga qui se met en place autour d'un autre personnage, Merlin, me semble-t'il.

    Mais je n'en suis pas encore là dans ma lecture. Pour ce billet, je me propose de revenir sur la biographie de l'auteur Roger Zelazny.

    Roger Zelazny (1937 - 1995) publie ses premières nouvelles dans la revue Amazing stories en 1962. Il a remporté tout au long de sa carrière de nombreux prix dont le prix Hugo en 1968 pour Seigneurs de Lumière.
    Il publie également des romans qui reprennent des grandes figures mythologiques.
    Ainsi l'hindouisme est évoqué dans Seigneurs de lumière. L'auteur joue avec les mythes égyptiens dans Royaume d'ombre et de lumière ou indiens dans L’œil de chat et bien sûr para-celtique dans la série des Princes d'Ambre.

    Les princes d'Ambre a connu récemment une réédition en Folio SF mais il est a noter que l'ancienne édition poche  chez Présence du Futur bénéficie d'admirables illustrations de couverture par Florence Magnin, qui sont restées célèbres chez les connaisseurs.

    Ai-je eu l'occasion de dire dans mon précédent post sur Zelazny que dans les années 90, la saga d'Ambre a bénéficié d'une adaptation en jeu de rôle. Ambre ayant la particularité d'être un jeu de rôle sans dés basé sur un système d'enchères et privilégiant ce que les anglosaxons appellent le storytelling par rapport à l'aspect technique de ces jeux.

     Voila, j'aurais sans doute l'occasion de revenir sur Zelazny dans le futur.

     En attendant, si vous aimez la fantasy, qu'attendez vous pour vous plonger dans les Princes d'Ambre ?


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  • Super Mario Land - NintendoLors du Noël 1991, on m'offrait une Game Boy ! Vous savez la première console portative de Nintendo, celle encore en Noir & Blanc ! Elle était alors disponible dans une formule avec le jeu Super Mario Land !

    Ce jeu très prenant qui mets en scène notre plombier italien, Mario - découvert une décennie plus tôt dans le légendaire Donkey Kong où il sauvait sa fiancée du grand gorille - est particulièrement addictif ! Au son d'une musique lanscinante, vous dirigez Mario dans ses aventures - en 2D - qui court, saute, le long de nombreux décors parsemés de tuyaux et de plate-forme !

    Ce jeu vidéo est en effet un jeu de plates-formes sorti en 1989 au Japon et aux Etats-Unis sur la Game Boy puis en France en septembre 1990 où elle "faisait partie des titres de lancement de la Game Boy dans les trois pôles du marché" - nous dit la notice Wikipédia !

    Le jeu se déroule dans le Royaume de Sarasaland - et pas au Royaume Champignon comme dans les autres jeux de la série ! Mario doit sauver la Princesse Daisy de l'horrible Tatanga le Maléfique, un homme mystérieux venu de l'espace !

    Le concepteur de ce jeu est Satoru Okada et non pas Shigeru Miyamoto - ce qui explique les différences de décors et de personnages avec les précédents volets !

    Moi, j'y ai joué pendant toutes les vacances de Noël 1991 ! Je me souviens ! J'étais alors plongé dans d'intenses séances de révisions de mes cours de DEUG de Biologie et j'alternais avec des parties effrénées de Super Mario Land ! je parvins même du coup à finir ce jeu plusieurs fois ! Par la suite, en 1995, alors que ce jeu faisait partie de mes cartouches préférées sur la Game Boy, je décidais à contrecœur de m'en séparer en le vendant à une solderie type Cash Converters, pour récolter quelques malheureuses piécettes espérant ainsi éponger une facture de minitel conséquentes ! Ca et le jeu Marble Madness qu'on m'a volé lors d'une hospitalisation, sont mes deux grands regrets concernant la Game Boy !

    Vous l'aurez deviné, ce jeu fut un très grand succès commercial puisque les chiffres hauts estiment qu'on en a vendu près de 18 millions de copies dans le monde ! Ajouter à cela d'excellentes critiques à l'époque dans la presse spécialisée vidéoludique ! Carton assurée donc !

    Dans la même série, citons Super Mario Bros. 1 à 3 puis Super Mario Land 2 : 6 Golden Coins - dernier jeu de 1992 que je possédais également il me semble - et que j'ai revendu en même temps je crois bien et enfin Wario Land : Super Mario Land 3, jeu lui de 1994 ! Je ne parvins pas à finir l'opus 2 par contre !

    Mario traverse les terres de Sarasaland, divisées en quatre parties : Birabuto, Muda, Easton et Chai  avec des décors évoquant l’Égypte antique et ses pyramides, l’Île de Pâques et ses moais ou encore une caverne pleine d'araignées ! Les ennemis sont récurrents dans la série : les Goombas, les Koopa Troopa ou les plantes Piranhas ! Vous devez bondir dessus pour les éliminer la plupart du temps ! Des boss finaux sont également là à la fin de chaque monde !

    Le jeu est linéaire avec un scrolling assez rapide et continu de la gauche vers la droite ! Dans le même genre, on a le jeu Wonder Boy chez la concurrence Sega ! Ou encore Sonic the Hedgehog, bien entendu ! Dans Super Mario Land, il y a un temps limite ! Vous pouvez donner des coups de tête dans les blocs constituant les plateformes pour récolter des bonus dont des piécettes ! enfin, il y a des niveaux bonus et cachés ! Le bouton A sert à sauter et le bouton B maintenu vous permets de courir ! En effet, pas de temps à perdre !

    Dans les second et quatrième mondes, il y a des phases de shoot-them up assez différentes du reste du jeu où Mario pilote successivement un sous-marin et un avion !

    La bande-originale est composée par Hirokazu - "Hip"- Tanaka également compositeur d'autres musiques de jeux Nintendo dans le passé comme Kid Icarus et Metroïd, deux jeux phares de la NES. La musique est ensuite arrangée par Ikuro Fujiwara et jouée par le Mario Freaks Orchestra. Lors des phases d'invincibilité, la musique est une reprise du Cancan, lui-même tiré de l'opéra-bouffe Orphée aux Enfers de Jacques Offenbach. La bande originale comporte 10 pistes pour un total de 34 minutes et 54 secondes. Elle est sortie au Japon le 1er septembre 1989 sous le label Columbia Records.  

    Rectification, ce n'était pas Super Mario Land qui était vendu avec la Game Boy mais Tétris  - encore que je crois que certains packaging incluait le jeu qui nous intéresse ici ! Pour ma part, j'achetais la Game Boy -on m'offrait pardon ! - avec Tétris et acquérait le jeu sur Mario séparément mais en même temps ! Dans ma famille, c'est plutôt ma Maman qui est fan des jeux de puzzle genre Tétris !

    Super Mario Land est, en résumé, en plus d'être un carton commercial et critique qui s'inscrit dans une digne série et qui propulsa la Game Boy au sommet, la mis en valeur, une légende dans l'Histoire des jeux vidéo !

    A bientôt !

    PS : Et oui, effectivement, en recherchant une photo pour illustrer cet article, j'ai confirmation en voyant son packaging que je possédais bien Super Mario Land 2 : 6 Golden Coins ! Mais pas l'opus 3, cela c'est certain !


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  • Le tome 2 de la trilogie Star Wars -"L'Académie Jedi" - s'intitule "Sombre disciple" et est toujours écrit par Kevin J. Anderson ! Le tome 1 n'était qu'une mise en bouche ! Luke y avait rassemblé ses élèves et le groupe avait fondé une Académie Jedi sur Yavin IV !

    Pendant ce temps, Han Solo et Chewbacca étaient confrontés à l'Amiral Daala, qui protégeait avec sa flotte un chantier de développement de super-armes impériales et venait en aide à Kyp Durron, un jeune garçon au potentiel de Jedi mais qui moisissait dans les mines de Kessel !

    Deux intrigues se détachent dans ce tome 2 !

    D'abord, sur Yavin IV, un mal ancien est tapi au fond des temples massassis, édifices dont les BD "La Légende des Jedi" - sur lesquelles Kevin J. Anderson a aussi œuvré en parallèle -  nous dévoilaient l'origine et la construction ! Ce mal ancien se réveille et passe à l'attaque, plongeant Maître Luke - Skywalker - dans le coma et ses étudiants dans le désarroi, corrompant au passage l'un d'entre eux ! Il s'agit d'Exar Kun, un ancien Sith depuis oublié !

    Kevin J. Anderson, Palpatine et Vador n'étant plus là, réussi donc par un tour de passe-passe scénaristique à ressusciter la menace Sith ! La menace d'un fantôme cette fois et pas la menace fantôme ! Celle-là, elle était un peu facile, je vous l'accorde !

    Kyp Durron est l'étudiant qui va se retrouver à passer du Côté Obscur, du moins à flirter avec ! Précédemment, il avait volé avec Han Solo, le Broyeur de Soleil, un vaisseau capable de transformer les astres en supernovas et par là détruire tout un système astral ! Or Kyp est poussé par la colère - qui mène, comme on le sait, au Côté Obscur du fait de l'embrigadement forcé de son frère dans l'Armée de l'Empire !

    Le Broyeur de Soleil inquiète donc fortement la Nouvelle République ! C'est la débandade compète du côté de ses dirigeants ! Mon Mothma est mourante, Leia tiraillée entre sa famille et ses responsabilités politiques et Ackbar s'est exilé depuis qu'il a crashé son B-Wing sur la Cathédrale des Vents de la planète Vortex ! Le versant politique de ce tome 2 est, à vrai dire, le moins intéressant du roman ! Ça tergiverse et s'apitoie beaucoup !

    Les menaces sont toujours présentes ! Il faut compter aussi avec l'Amiral Daala ! Ça commence mal pour l'Académie Jedi de Luke ! Tout se réglera dans le tome 3 : "Les Champions de la Force" !

    A bientôt !


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  • Steven Seagal, acteur viril voire misogyne à la ville, s'est spécialisé, à l'instar de Jean-Claude Van Damme ou Chuck Norris, dans le film d'action où il est de bon ton de distribuer des mandales !

    Piège en haute mer s'inscrit dans cette lignée ! C'est un film d'action de Andrew Davis, sorti sur les écrans en 1992 - que j'avais vu à l'époque en salle mais le genre de film en fait parfaitement adapté au marché de la vidéo ! On y retrouve donc Steven Seagal dans le rôle de Casey Ryback, un super-commando rétrogradé à la fonction de cuisinier sur le navire de guerre américain USS Missouri ! Casey sait jouer du couteau et pas seulement pour éplucher les patates !

    Un groupê d'une trentaine de terroriste va prendre possession du navire contre toute attente ! Ces malfaisants sont guidés par Bill Strannix - joué par Tommy Lee Jones ! Leur objectif est de voler les missiles Tomahawk du navire pour les revendre sur le marché de l'armement et en tirer un paquet de billets verts ! Vous savez les Tomahawk, ces missiles qui se sont illustrés lors de la Première Guerre du Golfe en 1991 et qu'on a vu alors sur toutes les télés comme l'a si bien chanté Jean Leloup à la même époque !

    Les terroristes neutralisent l'équipage et prennent le navire mais deux personnes ont réussi à se cacher : Casey Ryback, le cuistot donc d'une part - qui, très en colère, va faire une fricassée de terroristes  - et ensuite Jordan Tate, une Playmate venue à bord pour l'anniversaire du capitaine - jouée par la magnifique Erika Eleniak - plus belle que bonne actrice d'ailleurs - elle-même Playmate  de Juillet 1989 du magazine Playboy de Hugh Hefner (j'avais d'ailleurs son shooting et faisais des folies de mon corps dessus !). Auparavant, miss July 1989 avait joué, enfant, un rôle dans E.T. l'Extraterrestre de Spielberg - la scène en classe où Eliott libère les grenouilles et monte sur un autre enfant pour embrasser une petite fille - la petite fille en question, c'était Erika ! On la reverra avant cet Under Siege (titre V.O.) dans le remake du Blob en 1988 - en victime du monstre - puis ensuite dans des tas de films jusqu'en 2003 !

    Casey Ryback, expert en armes, en explosifs, et surtout en close-combat, va reprendre le navire - malgré le poids mort que constitue la jeune Jordan ! Il finira par enfoncer la tête de Strannix dans l'écran d'une console radar et déjouera ainsi les plans des affreux !

    Le monde libre peut dormir tranquille !

    Ce film connut un beau succès en salles et engrangea même un des meilleurs scores de fréquentation pour un métrage qui n'avait pas auparavant été vu par la critique ! Malgré cela - le fait de ne pas avoir été vu par elle, il obtient aussi d'assez bonne critique - surtout grâce à la performance de Tommy Lee Jones en méchant charismatique et délirant ! Tommy Lee Jones devait par la suite voir sa carrière s'envoler avec des films comme Le Fugitif, Volcano ou les Men in Black notamment !

    Steven Seagal, lui, avec ce film, s'impose comme une figure de premier plan pour les films d'arts martiaux - comme sous-entendu en début de cet article ! Il devait par la suite figurer dans nombre de longs-métrage appartenant à ce genre, films et téléfilms ! Tout en prenant de l'embonpoint !  Avec Casey Ryback, il crée un personnage un peu à la James Bond qu'on reverra d'ailleurs dans une variante en 1995 dans Piège à grande vitesse - sur le même principe du lieu clôt assiégé par des méchants - cette fois un train !

    En tout cas, on a là de l'action qui dépote !

    A bientôt !


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  • On connait Maupassant comme un nouvelliste prolifique. Son œuvre compte des centaines de nouvelles, souvent appelées "contes" dont l'action se passe la plupart du temps en Normandie.

    Toutefois, l'écrivain a aussi composé six romans dont Pierre et Jean, roman court, qui nous intéresse aujourd'hui.

    Ce récit est le récit de la vie d'une famille : Monsieur Roland, sa femme Louise et ses deux fils Pierre, l'ainé et Jean, le cadet.
    Les liens qui unissent les membres de cette famille vont changer le jours où Jean - et Jean uniquement - reçoit un héritage d'un ami de la famille, Maréchal.
    Progressivement, le doute va s'insinuer dans l'esprit de Pierre: Et si Jean était le fils de Maréchal?

    Dès lors, on assiste aux tourments de l'ainé. Puis aux deux tiers du roman, on change de point de vue et à la fin Pierre est mis sur la touche.

    Le père Roland est le seul à ne rien comprendre de bout en bout du roman.

    Le récit se conclu comme il a débuté : par une scène de navigation, si ce n'est que les membres d'équipage ont changé: Pierre est absent.

    Un roman cruel et qui pose la thématique de l'adultère, motif fréquent chez Maupassant.

    Les œuvres de cet écrivain, qui sombra dans la folie, sont de petits bijoux à mon goût et je prend toujours plaisir à les lire et les relire!


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  • Bob Winner - LoricielsJ'avais totalement zappé l'existence du jeu vidéo d'action-aventure Bob Winner, édité par Loriciels et sorti en 1986 sur Amstrad CPC et MS-DOS puis en 1987 sur Atari ST et les machines Thomson (MO6; TO8,....) et enfin en 1988 sur Commodore 64 ! Pourtant, Bob Winner était un de nos jeux fétiches, à nous les lycéens de mon établissement - dans la salle informatique en libre-service avec des machines fonctionnant sous MS-DOS !

    Un jeu à la réalisation soignée, particulièrement en ce qui concerne les graphismes et dans une moindre mesure l'animation ! Vous incarnez Bob Winner, un androïde à la recherche de civilisations disparues qui se lance dans une série de duels contre différents adversaires !

    Vous progressez sur différents écran en évitant maints obstacles - guêpes, cailloux, barils, marécages,... - et devez ramassez six objets pour terminer votre aventure !

    Parmi les objets à récupérer, il y a une chaussure, un gant de boxe et un pistolet qui vous permettront d'affronter - dans des duels ! - respectivement un pratiquant de la savate, un boxeur et un cow-boy ! Chaque fois que vous battez un de ces adversaires, vous récupérez une des trois clés qui vous donneront accès à un temple précolombien à la fin du jeu ! Parvenu au terme de l'aventure, vous aurez à résoudre quatre énigmes !

    Bob Winner - Loriciels

    Bob Winner est donc un globe-trotteur en recherche d'aventures ! Tout cela aux milieu de graphismes en CGA ou en EGA sur PC qui offrent un excellent rendu et un très bon niveau de détails ! C'est magnifique et qui plus est ce jeu a une musique pas mal entraînante !

    A bientôt !


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  • Parlons aujourd'hui un peu de la Game Boy, console portable et emblématique des années 1990 qui fit un carton ! Castlevania : The Adventure - KonamiElle bénéficiait de très bon jeux ! Parmi ces jeux, la série des Castlevania - de Konami - bénéficia d'une belle réalisation pour ce support - encore une histoire de vampires !

    A vrai dire, je ne connais pas trop la série des Castlevania ! Je sais juste que vous y incarnez un chasseur de vampires, Simon Belmont, dont l'ennemi principal est le célèbre comte Dracula - et qui sortit initialement sur la NES.

    Le jeu pour la Game Boy se nomme Castlevania : The Adventure ! Assez ardu, il représente un bon défi pour les gamers en herbe ! Il sortit initialement en 1989 puis on vit une version pour la Game Boy Color quelques années plus tard et encore plus tard, on eut une version "ReBirth" pour la Wii.

    Vous incarnez un ancêtre de Simon Belmont, nommé Christopher Belmont, un siècle avant le jeu d'origine ! Il se lance lui aussi dans une quête pour vaincre Dracula ! Vous devrez venir à bout de 4 stages, sans disposer d'armes autre que votre fouet, et récolter des cœurs pour restaurer votre santé - votre jauge de vie ! Vous n'avez que trois vies - c'est bien peu vue la difficulté du jeu ! Vous pouvez améliorer votre fouet en fouet barbelé ou en fouet de flammes, et devrez escaladez des cordes, car il n'y a pas d'escaliers comme dans les autres jeux de la série !

    C'est donc un jeu de plateformes où vous devrez faire preuve d'agilité et sauter au bon endroit au bon moment tout en éliminant les nombreux ennemis ! A la fin de chaque niveau, vous affrontez un "Mal élémentaire" - un boss de niveau quoi ! Possibilité de récolter aussi d'autres bonus, croix qui confère l'invulnérabilité, gel des ennemis ou des "Extra-Lifes" ! Enfin, chaque stage a une limite de temps - ce qui augmente d'autant la difficulté déjà grande ! Et donc la durée de vie du jeu !

    Un jeu avec de beaux graphismes et une musique bien composée avec des morceaux mémorables ! Castlevania : The Adventure reçut pourtant un accueil mitigé en raison de sa trop grande difficulté ! Pour ma part, je restait bloqué au moment où les murs et les plafonds se rapprochent de vous, vous demandant de bouger encore plus vite sans trop prendre le temps de respirer, ni de réfléchir !

    Le jeu - et le personnage de Christopher Belmont - furent aussi l'objet d'une adaptation en comic books en 2005 : Castlevania : The Belmont Legacy par et chez IDW Publishing ! Il y a bien une franchise et un univers Castlevania !

    A bientôt !


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  • L'Aventure intérieure, réalisation de Joe Dante, est un film de 1987 qui s'inscrit dans la lignée des productions "pop-corn" des années L'Aventure intérieure - Joe Dante1980, comme Gremlins ou Les Goonies !

    Le film est aussi en quelque sorte une variation sur le métrage de 1966, de Richard Fleischer, Le Voyage fantastique - qui voit une équipe de scientifiques miniaturisés à l'extrême parcourir l'intérieur d'un corps humain !

    Ici, c'est Tuck Pendleton - joué par Dennis Quaid - lieutenant de la marine américaine, anticonformiste et porté sur la boisson - qui se porte volontaire pour une mission et expérience scientifique très risquée ! Il s'agit pour lui, à bord d'un submersible de poche, réduit à la taille d'une tête d'épingle, de parcourir et d'explorer le système vital de l'organisme d'un lapin !

    Mais les choses capotent à cause d'espions industriels et notre explorateur se retrouve propulsé dans le corps de Jack Putter, employé de supermarché - joué par Martin  Short. De plus, les espions ont volé la puce qui permets d'inverser le processus de miniaturisation et il va s'agir pour Tuck de télécommandé Jack - en améliorant au passage ses capacités - pour récupérer la puce - sous peine d'être condamné à rester microscopique !

    La tâche ne s'annonce pas facile car Jack est dépressif, complexé et hypochondriaque, néanmoins, Tuck parvient à communiquer avec les lui ! Le temps est compté car les réserve d'oxygène du lieutenant s'amenuisent !

    On retrouve aussi au casting de cette comédie d'aventure, la jeune Meg Ryan, alors au début de sa carrière, en petite amie de Tuck, laquelle va donner un coup de main à Jack !

    Un film sympathique qui reçut un bon accueil critique et un certain succès commercial !  Il fut par ailleurs récompensé de l'Oscar des meilleurs effets spéciaux et visuels en 1988 !

    A voir avec du pop-corn donc !

    A bientôt !

     


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  • Star Wars - Le Côté Obscur - Tome 10 : La Ballade de Jango FettLa série de comics Dark Horse/ Delcourt (par ailleurs désormais "Légendes") "Le Côté Obscur" est une série anthologique Star Wars autour des grandes figures de méchants de cet univers ! Les histoires se déroulent donc à toutes les époques en principe !

    Le Tome 10 est consacré à Jango Fett, et explore les origines du chasseur de prime mandalorien, découvert en 2002 dans  L'Attaque des Clones, père de l'armée de clones et de Jango Fett ! Ce récit - scénarisé par Haden Blackman et dessiné magnifiquement par Ramon F. Bachs - raconte aussi comment Jango est recruté par Dark Tyrannus/Dooku pour fournir la patrimoine génétique des clones ! Il va en effet subir une sorte de test mortel sur la planète Galidraan !

    L'histoire s'organise en deux temps et tourne autour de la nature guerrière des Mandaloriens ! Des décennies de cela, un drame va se jouer sur la planète Concord Dawn. Le groupe de Mandaloriens, "Death Watch", mené par un certain Vizsla est d'avis qu'ils doivent conquérir la galaxie (comme du temps des Guerres Mandaloriennes !?) et s'oppose aux Mandaloriens légitimes menés par Jaster Mereel pour qui son peuple doit juste représenter l'élite des mercenaires - avec un code d'honneur !

    L'Honneur, Vizsla et ses hommes semblent en être dépourvus ! Ils assassinent la famille du jeune Jango, les Fett ! Celui qui n'est encore qu'un gamin est alors pris sous l'aile sous Jaster !

    Les années passent et Jango devient un guerrier mandalorien aguerri (il est Mandalorien de naissance à la base car Concord Dawn est une colonie de Mandalore !) Les batailles se suivent et sont sanglantes ! Mais des trahisons surviennent et ce ne sont pas les dernières ! Au cours d'une série d'escarmouches, Jaster est tué par Vizsla ! Jango Fett va alors lui succéder !

    Ceci se termine sur le monde de Galidraan, une planète de forêts enneigées ! Fett et son groupe tombent dans une embuscade tendue par le Gouverneur local et par Vizsla ! Mais il y  a pire car ces derniers ont trouvé le moyen d'impliquer un groupe de Jedi menés par le comte Dooku ! C'est un massacre ! Quasiment tous les Mandaloriens sont tués et seul Jango Fett en réchappe !

    Mais de nombreux Jedi sont morts aussi durant l'opération et, des années plus tard, ceci suscite l'intérêt de Dark Sidious et de son nouvel apprenti Dark Tyrannus pour Jango Fett, devenu par la force des choses "tueur de Jedi" et le candidat idéal pour l'armée de clones de la République qui sera chargée d'exécuter plus tard l'Ordre 66 ! Voilà pour ce récit fondateur d'une lignée de méchants !

    L'album contient un second récit beaucoup plus court : "La Voie du Guerrier" par Pater Alilunas et Will Conrad ! Jango et son jeune fils Boba s'associent et usent de ruse pour venir à bout d'un groupe de maraudeurs ! Pas grand chose à en dire ! Ça se lit mais est très en deça du récit précédent !

    Pour être vraiment complet, je dois mentionner le jeu Star Wars - Bounty Hunter sorti tout début 2003 sur Playstation 2 et Gamecube uniquement ! Il est le complément de cette BD - se déroule entre celle-ci et l'Épisode II - et constitue l'ultime test que Dooku fait subir à Jango qui consiste à défaire une secte menée par une disciple sombre de la Force ! On retrouve le personnage du Mandalorien Montross - rapidement aperçu dans la BD chroniquée dans le présent billet ! On essaie décidément de tout relier chez Lucasfilm, cela n'a pas changé avec Disney même si les "compteurs" ont été remis à zéro !

    A bientôt !


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