• Peu à peu, les shoot-them-up ont délaissé le terrain des guerres intergalactiques pour embrasser celui de la Seconde Guerre mondiale. C'est le cas de 1942, jeu vidéo de Capcom, sorti en 1984, qui a pris un sacré coup de vieux !

    1942 - Capcom

    Dans ce jeu de tir à défilement vertical, vous dirigez un avion P-38 américain, dans la Bataille du Pacifique contre les japonais ! Les graphismes sont assez simples, les ennemis n'ont pas la variété de ceux d'un Flying Shark mais le jeu est tout de même d'une bonne difficulté !

    Vous avez la possibilité d'augmenter la puissance de votre tir ou de vous adjoindre des avions alliés sur les flancs !

    1942 - Capcom

    Ce shoot-them-up s'inscrit dans une série de cinq jeux, dont le dernier, 1944, est sorti en 2000. A l'origine, 1942 a été adapté depuis une borne d'arcade Z80 Based, sur Amstrad CPC, Commodore 64, ZX Spectrum pour les machines les plus connues puis plus tard sur NES, Playstation 2, Xbox et Game Boy Color !

    Votre pilote, baptisé Super Ace, parviendra-t'il à défaire les chasseurs et les bombardiers ennemis et à atteindre Tokyo ?

    Dans ses développements les plus récents, 1942, a été porté en 2017 sur téléphones portables, iOS et Android ! Il est vrai que ces premiers jeux des temps glorieux se prêtent bien aux Smartphones !

    Un jeu au style dépouillé avec des collisions approximatives - ce qui en augmente la difficulté ! Ce sont surtout les nostalgiques qui prendront plaisir à 1942  !

    A bientôt !


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  • Une bonne comédie est capable de faire rire avec des sujets graves et Le Corniaud, film franco-italo-espagnol de Gérard Oury, sorti en 1965 a pris le parti de l'humour en traitant du grand banditisme et du démantèlement de la "French Connection" ! Ici, on s'inspire résolument d'un fait divers, l'affaire Jacques Angelvin , un présentateur de télévision française, qui fut arrêté aux Etats-Unis au volant d'une Buick Invicta dans laquelle on avait dissimulé à son insu cinquante kilos d'héroïne et qui clama son innocence !

    Ce film marque la première - véritable - rencontre au cinéma, en têtes d'affiche, de Bourvil et de Louis De Funès, les deux stars comiques d'alors ! Bourvil revêt encore une fois le rôle de l'abruti que l'on essais de duper et De Funès endosse le costume de l'escroc retors ! Ces deux là devaient se retrouver quelques années plus tard dans  La Grande Vadrouille qui demeura longtemps le plus gros succès du cinéma français en terme d'entrées !

    En fait, Bourvil était déjà à l'apogée de sa carrière - qui joue Antoine Maréchal, le "corniaud" dans ce film tandis que De Funès était sur une ascension fulgurante avec des films comme Le Gendarme de Saint-Tropez et Fantômas (films auxquels j'ai déjà consacré des articles ici !) qui joue ici Léopold Saroyan, le gangster !

    Saroyan, directeur d'une maison d'import-export - en réalité le parrain d'un syndicat de gangsters, cherche un crétin pour convoyer, à l'étranger, drogue, or et pierres précieuses (dont le Youkounkoun, le plus gros diamant du monde). Voilà que le destin le mets sur la route d'Antoine Maréchal, dont il percute, en plein Paris, la 2CV avec sa Rolls Royce alors que le corniaud vient juste de prendre la route des vacances pour l'Italie ! Ceci donne lieu à une scène volontairement outrancière où la 2CV se retrouve en pièces détachées et qui est l'occasion d'un échange savoureux entre les deux comédiens : "Mais qu'est-ce que je vais devenir maintenant ?" " Bah un piéton !". Ou encore "elle va marcher beaucoup moins bien maintenant !".

    Saroyan feint de se montrer bon joueur et offre à Maréchal la possibilité de faire son voyage estival en lui prêtant la Cadillac d'un de ses clients ! En réalité, vous l'aurez compris, le gangster a chargé la bagnole de tout un tas de marchandises illicites à l'insu du pauvre bougre ! L'"aventure "commence !

    Maréchal part donc pour l'Italie, ignorant de toutes ses machinations, suivi de loin par le malfaiteur qui le surveille ! Mais le périple va être émaillé de tout un tas d'incident - techniques notamment  - qui vont conduire Bourvil a requérir aux services d'un garagiste ! Là, il va découvrir le pot aux roses et décider de se venger à sa manière ! Parviendra-t'il à mettre la main sur le Youkounkoun ?

    En fait, ce n'est pas la première rencontre entre Bourvil et De Funès car ils s'étaient déjà côtoyés dans Poisson d'avril (1954), Les Hussards (1955) et surtout La Traversée de Paris (1956). Mais ce fut véritablement la "première rencontre" sur la durée si on considère qu'ils se côtoient cette fois tout au long du film et en sont les têtes d'affiche ! Les deux acteurs ont accepté la proposition de Gérard Oury avec enthousiasme car ils étaient désireux de retravailler ensemble ! Ils portent donc le film !

    La 2CV que Bourvil conduit dans le film était équipée de boutons poussoirs pour se disloquer au bon moment ! Sacré effet spécial !

    Ce film fut le succès en France de l'année 1965, numéro 1 au box-office avec presque 12 millions d'entrées - également gros succès en Espagne et en URSS !

    A bientôt !

    PS : Dédicace à mon collègue de travail, Damien P., qui connaît toutes les répliques des films de Bourvil et De Funès et fais des imitations tordantes de Bourvil : "Retenez la voiture, ah mais retenez la voiture !".


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  • Les Lumières désignent un large mouvement intellectuel du XVIIIème siècle étendu à toute l'Europe (Enlightment  en Grande-Bretagne, Aufklarung en Allemagne...) qui avait pour but l'émancipation de l'esprit qui devait permettre aux hommes de se libérer notamment de la superstition !

    On est donc dans le prolongement d'un mouvement amorcé dès la Renaissance, avec Francis Bacon, notamment, qui pose la Raison et son plein usage comme étalon de la pensée - et qui se prolonge au XVIIème siècle avec le Cogito cartésien !

    Les Lumières permettent aussi la naissance de l'opinion publique et d'organes de presse indépendants - réfugiés aux Pays-Bas (avec Bayle) pour éviter la censure. C'est aussi l'apparition de l'Encyclopédie. On pense enfin que les Lumières ont préparé le terrain pour la Révolution française - mais ceci mériterait une analyse poussée car ce n'est pas le seul facteur.

    En 1784, le philosophe allemand Emmanuel Kant rédige un court opuscule intitulé Réponse à la question : qu'est-ce que les Lumières ? (Was ist Aufklarung ?).

    Dans ce texte, Kant invite l'homme à penser par lui-même - "Sapere aude !" - en montrant combien cela est bénéfique. Il s'agit de se défaire de ses préjugés, notamment ceux inculqués par la religion - le Christianisme - et de tout soumettre au libre examen critique. Ne jamais rien prendre pour une évidence ! On n'est pas loin du doute cartésien !

    En agissant ainsi, on échappera au dogmatisme métaphysique, illusion d'une raison qui voit trop grand et s'épuise dans des questions vaines, prenant les vérités pour acquises (les dogmes religieux). On évite aussi le mysticisme religieux qui est une renonciation à la raison, problématique du point de vue de la liberté. Obéir à la raison est obéir à la loi qu'on s'est prescrite et non pas nous assujettir à la loi d'un autre, fut-ce une institution ou un génie !

    L'homme, précise alors l'auteur des trois Critiques, était jusqu'alors dans un état de minorité, comme un enfant. L’avènement des Lumières doit marquer le passage à la maturité - et accessoirement permettre le développement des sciences qui sont alors vue comme source de progrès (ça c'est moi qui rajoute !). Il faut vivre de sa propre expérience et apprendre de ses échecs, comme un enfant qui apprends à marcher et trébuche au début - et finit par se relever et marcher droit !

    Cet accès à la maturité relève d'une pratique individuelle ! Elle est l'affaire de chacun mais est aussi l'affaire de tous ! Il y a un usage public du raisonnement et Kant défends la liberté d'expression et de publication - alors qu'en cet ans, les ouvrages devaient bénéficier de privilèges royaux pour être publier et la censure était très présente ! La liberté d'expression couplée à la liberté de publication permets de répandre les idées émancipatrices !

    Mine de rien ce petit texte est fondateur et constitue une bonne entrée pour toute étudiant - et tout curieux - qui s’intéresserait à ce phénomène intellectuel que furent les Lumières ! A recommander !

    Et n'oubliez pas "Sapere aude !" !

    A bientôt !


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  • Voici le premier roman, Saint-Denis bout du monde, d'un écrivain de 42 ans, Samuel Zaoui et c'est une réussite !

    L'auteur possède la double appartenance séfarade et algérienne. Son roman, c'est à la fois l'Odyssée et la recherche du père et des origines.

    Tout d'abord il y a Souhad. enfant d'immigré, elle et ses deux frères ont atteint la réussite sociale. Elle est agrégée de lettres, eux sont ingénieur et chirurgien. Mais comme si tout succès avait un prix, il y a eut un troisième frère Jouad, victime d'un crime raciste.

    Or, voila que récemment le père est mystérieusement retourné au bled et dès lors Souhad s'interroge. Elle va rencontré trois vieux arabes et un grand noir. Et avec cet équipe, elle s'embarque à travers un périple en camionnette sur les routes de France, de Saint-Nazaire à Cholet, en passant par Saint-Étienne, Sochaux, Nice. Ils vont faire du tourisme industriel sur les lieux où les immigrés suèrent sang et eau après leur arrivée en métropole.

    C'est toute la difficile condition des immigrés, arabes, tziganes, Roumains, Polonais qui est dépeinte.

    Un livre à mettre entre les mains des racistes et de tous les exploiteurs de peurs et des misères du monde pour les faire réfléchir ! A moins que pour eux ce soit déjà trop tard !

    Au final, un livre très humain!

    Voila, c'était ma chronique du jour! A bientôt !


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  • Dans le mythe de Dracula, œuvre de Bram Stoker, il y a le vampire et il y a le chasseur...Il y a Dracula et il y a Van Van Helsing - Stephen SommersHelsing ! Dans l'imaginaire collectif, ce dernier est associé à l'acteur Peter Cushing - et la fameuse scène des chandeliers croisés qui forment une croix dans je ne sais plus quel film de la Hammer !

    Mais en 2004, Stephen Sommers - qui avait précédemment ramené à la vie la Momie, s'attaque à l'histoire du plus célèbre des vampires et pus encore à Van Helsing - et nous en livre une version plus jeune - et plus pêchue ! - en recourant aux services d'Hugh Jackman - notre Wolverine -pour incarner Van Helsing ! Le héros manie plus les armes de poing ici qu'il ne se plonge dans les bibliothèques ! Plus baroudeur qu'érudit !

    Ce film s'inscrit dans la lignée des films gothiques que nous a livré Hollywood dans la décennie 2000 ! Au nombre de ces films, il faut aussi compter avec Les Frères Grimm (Terry Gilliam - 2005) ou Hansel et Gretel : Witch Hunters (2013) !

    Gabriel Van Helsing est la nemesis de Dracula ! Dans ce film, il est présenté comme un chasseur de monstres redoutable et pas seulement de Dracula ! En effet, au début du film, il élimine Mister Hyde au-dessus de Notre-Dame de Paris, référence claire à Quasimodo !

    Ce Van Helsing  a des allures de James Bond ! C'est en fait une relecture de l’œuvre originale ! Notre héros est d'ailleurs secondé par Carl, qui fait un peu office du Q de la Saga 007 ! Van Helsing va donc utiliser maints gadgets !

    Par la suite, le Vatican envoie le chasseur de monstres en Transylvanie pour mettre fin aux agissements du Comte Dracula ! Tout le Bestiaire de la Hammer y passe puisque le célèbre vampire utilise les travaux du Docteur Frankenstein ainsi qu'un loup-garou pour mener à bien de sinistres projets !

    Van Helsing va devoir jouer des poings, du crucifix, de l'arbalète, du pieu et de l'eau bénite. Tout d'abord, il va être confronté aux trois épouses de Dracula, d'horribles succubes/harpies/vampires qui volent vers notre héros toutes ailes déployées !

    Bien entendu, il faut un contrepoint féminin à notre héros et ici c'est Kate Beckinsale - héroïne de l'autre saga de vampires, Underworld - qui endosse le rôle de Anna Valerious, dont toute la famille a été décimée par le Comte ! Nul doute que la belle brune, toute de cuir vêtue, a de la ressource et sait se défendre - elle sera un allié de poids pour Van Helsing !

    Au final, un film où effets spéciaux côtoient scènes d'actions ! On est aussi dans le registre de l'horreur mais assez édulcorée car ce sont bien les "bastons" qui priment ici ! Un ambiance assez crépusculaire pour un film gothique !

    Je l'ai vu, je n'ai pas détesté mais pas été emballé non plus ! Un film vite oublié ! Stephen Sommers a tenté de reproduire la recette de La Momie - qui a donné lieu à trois films mais n'y est clairement pas parvenu ici ! Ça sent un peu la carton-pâte et le bric et de broc !

    A bientôt !


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  • Bernard Lavilliers est l'archétype du chanteur engagé ! C'est aussi un baroudeur qui parcourt le monde, dénonçant les dictatures et récoltant sons et influences : salsa, reggae, ska, rumba, musiques africaines. Notre artiste s'imprègne de toutes ces ambiances telle une éponge et nous les restitue dans des albums très travaillés à l'image de ce Samedi soir à Beyrouth, production datant de 2008 !

    Notre gringo rebelle dénonce la misère du monde, aborde des thèmes tels que la drogue, les voyous, les voyages, et cela dès les années 1980 - avec son style et sa voix à la Léo Ferret !

    L'opus qui nous intéresse aujourd'hui contient 11 pistes plus un titre bonus avec le groupe Tryo. L'ambiance qui en ressort est fortement reggae - par exemple avec "Maria Bonita" qui parle de "récits d'esclaves et de voyageurs", et de cités d'or.

    Samedi soir à Beyrouth  a été enregistré essentiellement au Tuff Gong Studio de Kingston, en Jamaïque donc, et aux Royal Studios de Memphis. Les musiciens sont très bons : Shawn Mark Dawson (batterie), Robbie Lynn (piano), Mickey Chung (guitare), Georges Baux (orgue) pour n'en citer que quelques uns - des noms qui ne m'évoquent rien et que je reprends de la notice mais qui parleront peut-être aux spécialistes ? Le travail de mixage de cet album très court de seulement 46 minutes est lui aussi très propre. C'est cohérent à tous les niveaux ! du bon voire très bon Lavilliers !

    Le titre de l'album provient du fait que "Samedi soir à Beyrouth" en fut la première chanson achevée ! Mais Lavilliers ce sont surtout des textes forts et poignants, voire cinglants comme dans "Ordre nouveau". Le chanteur est aussi connu pour ses interprétations musclées - il faut bien cela pour dénoncer !

    Autre titre reggae, on a l'ouverture de "Rafales" ou encore "Solitaire" dans le même registre ! "Bosse" m'a bien fait rire avec son "dans le sapin, t"auras plus besoin de rien" ou quelque chose d'approchant ! "Killer" est aussi un titre pêchu mais dans l'ensemble notre artiste s'est "un peu calmé" sur la forme et le disque est assez calme dans l'ensemble !

    Hugo Chavez se voit tailler un bon costard dans  "Balèze" - le bonus avec Tryo - critiqué voire assassiné - Mélenchon n'approuverait pas !

    En résumé, c'est soul et reggae, bien construit, avec une interprétation nickel ! Lavilliers est dans son registre habituel de la revendication. Ce disque se classe parmi les meilleures réalisations de Lavilliers selon ses fans, en dessous de Les Barbares (1976 - le Top !) et Pouvoirs (1979) et assez différent d'autres albums tels que If (1988) ou Les Poètes (1972).

    Pour moi, c'était mon entrée dans le monde de Lavilliers - hormis les chansons qui passèrent durant toutes ces années à la radio - et j'ai beaucoup aimé !

    A bientôt !


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  • Dès les premiers jeux vidéo de l'Histoire, sont apparus maints personnages qui sont devenus des icônes : Donkey Pengo - SegaKong, Pac-Man, Q-Bert... Et aussi un mignon petit pingouin rouge, habitant de l'Antarctique, nommé Pengo.

    De fait, dans Pengo,  jeu vidéo de Sega sorti en 1982, vous dirigez le héros dans un labyrinthe de blocs de glaces que le pingouin peut pousser pour écraser des sortes d'insectes qui cherchent à l'attraper ! Ces créatures, des Sno-Bee - ou littéralement "abeilles des neiges" - sont les antagonistes de Pengo qui doit survivre à chaque round en éliminant les sales bestioles et leurs œufs.

    Pengo dispose de plusieurs méthodes pour éliminer les Sno-Bee ! En leur balançant des blocs, en détruisant les oeufs contenus dans des blocs en écrasant les dits blocs ou en courant sur les ennemis après les avoir assommé contre un mur ! Vous balancez les blocs avec le joystick, en appuyant sur le bouton "feu" et en poussant la manette dans la direction du bloc.

    Au début de chaque stage, il y a un certain nombre de Sno-Bee mais d'autres sortent à partir des œufs en cours de stage ! Ces ennemis peuvent également détruire les blocs pour progresser vers Pengo ! Le contact avec elle est évidemment mortel pour notre petit héros - ce jeu ne serait-il donc qu'une variante de Pac-Man ? il en a des caractéristiques, courses-poursuites dans un labyrinthe et retournements de situations !

    Pengo - SegaIl y a également des blocs contenant des étoiles qui octroient des bonus quand on les aligne. Des points supplémentaires vous sont délivrés lorsque vous écraser plusieurs Sno-Bee d'un seul coup ! Attention enfin, à ce que les Sno-Bee ne finissent pas par se transformer en Blobs, autrement plus rapides et agressifs - ce qu'elles font dans certaines conditions !

    A l'origine, il s'agit évidemment d'un borne d'arcade ! Adapté par la suite sur Atari 2600, Atari 5200, Atari 8-bit family et Sega Game Gear ! Le jeu connu également de nombreux clones !

    Une musique assez addictive sur la borne d'arcade ! il s'agit du tube "Popcorn" !

    Pour ma part, j'y jouais au tournant des années 1980 et 1990 sur un jeu LCD - à cristaux liquide ! Ma sœur et moi adorions ce jeu addictif, aussi dans sa version LCD et rivalisions pour faire le plus haut score ou tenir la partie la plus longue ! Dans cette version Pengo se déplaçait sur les bords de l'écran et poussait les blocs vers ses ennemis avant qu'eux-mêmes ne gagnent les bords !

    A cette époque, l'ai déjà dit, on faisait des jeux avec des recettes simples et de petits moyens ! De nos jours, les jeux vidéo incluent des heures de cinématiques et sont de véritables grosses productions !

    A bientôt !


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  • A la fin des années 1990, une nouvelle franchise de SF était lancée avec l'ambition de rivaliser avec Star Wars ! J'étais très fan de Stargate SG-1 et ses dix saisons - et aussi de Stargate Atlantis et Stargate Universe ! Mais à la base de tout cela, il y a un film de 1994, réalisé par Roland Emmerich et scénarisé par Dean Devlin et le même Emmerich - un duo qu'on allait par la suite retrouver sur Godzilla et Independance Day - bref du film à grand spectacle avec moults explosions !

    Je résume maintenant le principe de base du film - qui sera légèrement remanié pour donner naissance aux séries-télé par la suite ! Durant les Années Folles - 1920 - 1930, des archéologues découvrent un gigantesque anneau fait d'un métal inconnu dans les sables d’Égypte ! De nos jours, ce qui s’avérera être une sorte de dispositif de téléportation entre des planètes, rapatrié entre temps aux USA et gardé dans un entrepôt, est installé dans la base militaire souterraine de Creek Moutain ! Là le docteur Catherine Langford essaie de percer le mystère de l'anneau trouvé par son père en 1928 à Gizeh ! Elle y parviendra avec l'aide du docteur Samuel Jackson, interprété par James Spader, un égyptologue mis au ban parce qu'il clame haut et fort que ce sont des aliens qui ont construit les pyramides !

    Le film surfe donc sur tout un ensemble de théories new-age relatives à l'égyptologie !

    Une fois la Porte des Étoiles activée, il reste à découvrir ce qu'il y a derrière cet étrange horizon bleu ondulant comme une surface d'eau ! Une opération militaire est menée à laquelle prends part le docteur Jackson, dirigée par le colonel Jonathan "Jack"  O'Neil - joué par Kurt Russell ! Le savant espère faire progresser la science mais en réalité,et cela Jackson l'ignore tout d'abord, le colonel a reçu un autre mandat : identifier les menaces potentielles de l'autre côté de la Porte et le cas échéant les détruire ainsi que la Porte !

    L'équipe de militaires se retrouve dans un milieu hostile et désertique qui fait penser à l’Égypte ! Ils débarquent sur Abydos. On peut regretter ici le manque de moyens et d'ambition du film qui nous offre un simple désert en guise de planète alien ! On aurait préféré un truc plus démesuré... mais bon !

    Nos héros découvrent les indigènes d'Abydos - des sortes de Bédouins - et Jackson sympathise avec le jeune Skaara - joué par Alexis Cruz - et sa sœur Sha'uri - jouée par Mili Avital -  avec qui le savant se liera fortement ! Les nouveaux venus sont bien accueilli et célébrés mais les choses tournent court lorsque débarque Râ - joué par Jaye Davidson - qui fait régner la terreur avec ses armées sur ce monde et bien d'autres ! Et Daniel avait raison, les pyramides sont bien des plots d'ancrage pour vaisseaux aliens !

    Il va s'en suivre un combat déséquilibré entre nos héros et les gardes Anubis et Horus de Râ ! La vrai nature de Râ  - à savoir un parasite vermiforme, Goa'uld - qui sera au cœur de la série-télé est à peine évoquée dans le film. Le combat finit par se rééquilibrer lorsqu'inspirés par les visiteurs de la Terre, les habitants d'Abydos se révoltent ! Au bout du compte, Râ est défait !

    Les choses auraient pu en rester là mais la franchise Stargate se développera quelques années plus tard, à partir de la fin de l'année 1997 (rentrée de septembre) ! Richard Dean Anderson remplacera Kurt Russel et Michael Shanks reprendra lui le rôle de James Spader ! Maints nouveaux personnages, planètes (tout un réseau de portes des étoiles en fait !), lieux, concepts, aliens, etc, viendront étoffer largement la mythologie !

    Au début des années 2010, Dean Devlin mentionnait la possibilité de "rebooter" la franchise - les séries s'étant quasiment toutes arrêtées - en en faisant une trilogie à partir du film original et en ne prenant pas en compte les séries ! Depuis, on est sans nouvelle de ce projet et la franchise est au point mort !

    A bientôt !


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  • Mission : Impossible est un film d'action et d'espionnage, de Brian de Palma daté de 1996 - qui inaugurait alors une Mission : Impossible - Brian de Palmanouvelle franchise cinématographique ou l'espion Ethan Hunt - joué par Tom Cruise - reprenait le flambeau du personnage de Jim Phelps - joué par Peter Graves dans la série télé éponyme des années 1960 ! Et c'est bien là le problème !

    Dans les années 1990, quelques séries-télé adaptées au cinéma ont connu le succès alors que d'encore plus nombreuses se sont plantées ! Parmi les réussites, on pense aux Incorruptibles, déjà de Brian de Palma, en 1987 ou encore au Fugitif de Andrews Davis, en 1993, avec Harrison Ford (voir mon billet !)

    Certes, ici, avec Mission : Impossible, c'est de l'excellent cinéma commercial et de divertissement, efficace et qui allait s'avérer une poule aux œufs d'or - vu le succès des suites ! Mais certains choix scénaristiques - dans ce premier opus - me gênent qui ne respectent pas l’œuvre original - j'y reviendrais !

    Les membres d'un commando de la CIA sont envoyés à Prague avec la mission d'intercepter, lors d'une réception de l'ambassade américaine un espion ennemi. Ce dernier est sur le point de dérober un listing des agents de la CIA. Mais l'Agence va doubler tout le monde car persuadée qu'il y a une taupe dans cette première équipe, a envoyé une seconde équipe ! Au final, les choses vont très mal tourner et les décès s'accumuler !

    Le film reprends un unique personnage de la série, à savoir le plus important, Jim Phelps - joué ici, cette fois par Jon Voight ! L'autre équipe est dirigée par Tom Cruise - Ethan Hunt donc ! On fait table rase du passé - ce qui a déplut à pas mal de fans - y compris moi (même si je ne suis pas vraiment fan à la base !). Pire que tout, on s'aperçoit à la fin du film que c'est Jim Phelps qui a tout manigancé et que c'est un traître et lui le méchant du film - ce qui est totalement contraire à la psychologie du personnage !

    Toutefois, l'esprit général de la saga est conservé avec l'enregistrement  - modernisé ici (c'est un CD je crois et plus une bande magnétique) - qui s'autodétruit et surtout ces misions prétendument impossibles qu'une équipe bien organisée va réussir sur le fil du rasoir tells des funambules ! Dans ce premier film, il s'agit surtout de faire irruption dans une chambre forte, à Langley même, siège de la CIA, Tom Cruise accroché à des filins dans un numéro d'équilibriste comme on l'a dit !

    On retrouve la thématique chère à De Palma de l'image utilisée comme tromperie - puisque la séquence d'ouverture, retransmise par des caméras espions est totalement bidon, mise en scène de Phelps pour se couvrir par la suite en se faisant passer pour mort !

    Au casting citons la présence d'Emmanuelle Béart - qui a fait bien du chemin depuis Manon des Sources - qui joue la compagne et complice de Jim Phelps ! Jean Reno - alors auréolé du succès de Léon - est aussi de la partie !

    La séquence finale mets en scène un hélicoptère qui poursuit un TGV dans un tunnel (je crois me souvenir que c'est l'Eurostar) et qui si elle est impressionnante est un peu "too much" et pas du tout réaliste - Ethan Hunt étant propulsé par l'explosion de l'hélico sur le toit du TGV à 300 km/h ! Enfin bref !...

    C'est certes efficace et a le mérite de lancer une franchise qui verra se succéder des réalisateurs talentueux (John Woo, J.J. Abrams,...) mais pas exempts de défauts ! Et pour ma part, cette manie de Tom Cruise - même si son nom sur une affiche rends aussitôt un film "bankable" -  à tirer la couverture à lui, m'agace un tantinet !

    Et on retrouve évidemment le thème emblématique de Lalo Schifrin !

    A bientôt !


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  • Il fut un temps ou Christian Clavier était drôle ! Ça c'était avant de rouler pour Sarkozy ! En effet,  au début des années 1980, Clavier écrivit la pièce de théâtre Papy fait de la résistance avec son collègue Martin Lamotte qui fut adaptée en 1983 par Jean-Marie Poiré au cinéma.

    Le film mets en avant les comédiens de la "nouvelle génération" d'alors - les années 1970 - 80-,  principalement la troupe du Splendid mais aussi Jacques Villeret, Roland Giraud et Pauline Lafont "encadrés" par d'autres comédiens avec "plus de bouteille" comme Michel Galabru ou Jacqueline Maillan. Vous l'aurez compris, Papy fait de la résistance  est une comédie - décapante (le titre annonce d'ailleurs la couleur") ! C'est aussi un film culte !

    Il est question ici de confrontation entre collabos et résistants sous l'Occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale. Après le conflit, on a en effet construit un mythe national, celui de la France qui était entrée en masse dans la Résistance - derrière De Gaulle  -pour effacer la souillure de Pétain, Vichy et la Collaboration - des films comme La Bataille du Rail  de René Clément sont édifiants à ce propos ! En réalité, de nombreux Français collaborèrent avec les  Allemands - et passèrent entre les mailles du filet après la victoire des Alliés. Mais la grande majorité des Français restèrent neutres tâchant seulement de survivre au quotidien de 1940 à 1945 !

    Le film aborde cette période sous l'angle dédramatisant de l'humour, caustique si possible !

    La famille Bourdelle - dont elle, Helena,  est cantatrice et jouée par Jacqueline Maillan - à la suite de la défaite des armées françaises, voit son hôtel particulier investi par les troupes allemandes. Mme Bourdelle, ses filles et leur locataire Michel Taupin - joué par Christian Clavier (le père de famille, André Bourdelle, lui,  - joué par Jean Carmet - a été tué par l'explosion d'une grenade alors qu'il était dans la Résistance) aident par hasard un soldat britannique à s'évader et le cachent chez eux.

    Un personnage extrêmement drôle du film est celui d'Adolfo Ramirez, ancien concierge de l'Opéra, devenu agent de la Gestapo, qui essais de se faire respecter mais est plus ridicule qu'autre chose ! Gérard Jugnot est génial dans ce rôle ! Le personnage, sorte de Joe Dalton, est hargneux et stupide à souhait.

    De l'autre côté, dans l'autre camp, on a Guy-Hubert - joué par Martin Lamotte - coiffeur efféminé qui est en réalité "Super-Résistant", un improbable super-héros en costume ("ça craint !",dira le Général de Gaulle en voyant le costume !)  ! L'influence de Fantomas et de Superman est visible .Michel Taupin, lui, est un maladroit, amoureux des filles Bourdelle, qui tente de rejoindre la Résistance !

    Des personnages savoureux et truculents qui font la grande force du film - et campés avec brio par des acteurs au sommet de leur art comique !

    Helena Bourdelle, la cantatrice, a juré de ne plus chanter tant qu'il y aurait un Allemand en France - pourtant elle se voit contrainte de le faire pour Ludwig van Apfelstrudel, l'improbable demi-frère d'Adolf Hitler, qui est joué par Jacques Villeret - qui aura même droit à un tour de chant ! C'est le gaffeur Michel Taupin qui se voit confier la tâche d'amener une bombe à la réception !

    Papy fait de la Résistance  se termine par une mise en abyme ! il s'agit d'un film dans le film qui donne lieu à un débat télévisé contemporain destiné à aborder la période de l'Occupation et à critiquer la véracité du film. On retrouve, entre autres, sur le plateau Guy-Hubert et Adolfo Ramirez Junior venu de Bolivie pour défendre l'honneur de son père ainsi que Michel Taupin, devenu ministre des Anciens Combattants ! Mais ça tourne mal quand Ramirez insulte les autres participants et se fait passer à tabac !

    Le "Papy", c'est Jean-Robert Bourdelle, joué par Michel Galabru et père d'André Bourdelle ! On retrouve aussi Roland Giraud, Dominique Lavanant, Josiane Balasko, Michel Blanc, Jean-Claude Brialy, Jean Yann, Bernard Giraudeau et Thierry Lhermitte !

    Précisons que ce film ne se moque pas de la Résistance mais des films sur la Résistance comme le film de René Clément mentionné plus haut !

    A bientôt !


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  • La première fois que j'ai entendu parler de La Reine des lectrices, c'était lors d'une émission du week-end sur France-Culture (On y avait aussi parlé du livre de Philippe Vasset, Journal d'un marchand de canon).

    Le sujet - la lecture - m'avait dès lors un peu titillé.

    Or il se trouve que dans ma bibliothèque municipale, comme dans toutes les bibliothèques d'ailleurs - il y a un cahier de suggestions d'achats d'ouvrages. J'y inscrivais le titre de Bennett.

    Et bien depuis, ce livre ne cesse d'être emprunté et j'ai eu beaucoup de mal à l'avoir entre les mains. Il semble rencontrer beaucoup de succès.

    Mais finalement, j'ai "touché" l'objet et je vais vous donner mes impressions.

    La Reine d'Angleterre croise un jours à Buckingham Palace, alors qu'elle promène ses insupportables chiens, un bibliobus. Par politesse, elle emprunte un livre d'Ivy Compton- Burnett et rencontre aussi Norman, un jeune aide cuisinier du palais.

    Peu à peu, la lecture va l'absorber. Elle va faire de Norman son page et "conseiller littéraire" en quelque sorte. Ceci ne va évidemment pas plaire à son entourage. En effet, la Reine ne peut s'empêcher de poser des questions à tout ceux qui l'approchent sur leurs dernières lectures et leur avis sur la littérature.

    Son comportement change laissant croire à certains qu'elle devient sénile. Mais il n'en est rien. En vérité, tout un nouvel horizon s'ouvre à la noble vieille dame.

    A la fin de l'ouvrage, elle se rend compte que lire n'est pas l'action et dès lors annonce lors de son 80ième anniversaire qu'elle va se mettre à écrire.

    Bien entendu, il s'agit d'une fiction et aussi d'une comédie. Ce livre est assez agréable à parcourir avec son humour typiquement anglais mais toutefois j'ai été légèrement déçu qu'il n'y ait pas plus de références littéraires, de titres cités (ceci dit il y en a déjà un grand nombre !). La plupart des références font de plus partie de la littérature anglaise.

    Enfin, je suppose que pour avoir plus de références littéraires, mieux vaut consulter une histoire littéraire. Ici, le sujet est l'attitude de la Reine et son évolution mentale est d'ailleurs bien décrite.

    En résumé, une lecture que je vous recommande même si j'y met un petit bémol (l'attente était sans doute trop grande !).


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  • Quoi qu'en dise un président adepte des talonnettes et des karchers, il n'y a pas que des racailles en banlieue ! Il y a aussi des jeunes filles qui savent manier la plume. Ainsi Faïza Guène est née à Bobigny et a grandi à Pantin. Avec Kiffe kiffe demain, sorti en 2004, elle livre son premier roman ! Elle n'a alors que 19 ans.

    J'ai beaucoup aimé ce récit écrit avec une certaine décontraction. Il s'agit de l'histoire de Doria, une lycéenne de 15 ans, d'origine maghrébine, vivant dans une cité et possédant "un sens aigu de la vanne, une connaissance encyclopédique de la télé, et des rêves plein la tête." C'est écrit à la première personne.

    Pour Doria, sa cité, le Paradis, n'est pas non plus un enfer mais la vie n'y est pas toujours facile. Sa mère bosse dur comme femme de ménage, clairement exploitée et son père s'est barré au Maroc, pour refaire sa vie, abandonnant la mère et la fille seules.

    On retrouve le côté multiculturel de Livry-Gargan avec sa panoplie de personnages hauts en couleurs, les jeunes, les profs, Mme Burlaud, la psychologue au porte-jarretelles, Hamoudi, un grand qui a connu Doria, "grande comme une barrette de shit",  ou encore Aziz, l'épicier du Sidi Mohamed Market avec qui Dora essaie en vain de caser sa mère....

    Doria est une fille intelligente et gageons qu'elle saura échapper aux déterminismes sociaux.

    C'est facile à lire car écrit dans une langue simple et familière mais jamais vulgaire. Derrière un humour acerbe, le livre pointe un certain nombre de problèmes sociaux. On est à l'opposé de l'image des banlieues que donne les médias avec insistance.

    Bref, pour un premier roman, c'est assez prometteur ! Par la suite, l'auteure s'est lancée dans des études de sociologie à la fac de Saint-Denis qu'elle a abandonné pour se consacrer à l'écriture. Elle a aussi réalisé des courts-métrages. Donc une auteure à suivre !

    A bientôt !


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  • Inspecteur la Bavure - Claude ZidiClaude Zidi se moquait déjà de la police, la tournant en dérision, bien avant Les Ripoux, déjà en 1980 avec sa comédie potache, Inspecteur la Bavure ! C'est aussi l'occasion pour Coluche, dans le rôle d'un inspecteur gaffeur et incompétent d'exceller dans son registre habituel - le comique ! - face à un Gérard Depardieu pris à contre-emploi dans un rôle toutefois de "mauvais garçon"' - qui colle plus à son image - mais qui est ici aussi détourné !

    L'intrigue commence dans les années 1950 lorsque le père de notre protagoniste principal devient un héros de la police en arrêtant au prix de sa vie Pierrot le Fou ! Plus tard, le dit fils, Michel Clément - Coluche donc - encouragé par sa mère, jouée par l'inénarrable Marthe Villalonga en mère poule, obtient de justesse, son diplôme d'inspecteur - au regard des exploits de son paternel ! Très vite, il se retrouve muté comme stagiaire au sein de la Police Judiciaire (et se fait au passage tabassé par ses collègue au terme d'une méprise !).

    La route de Michel - qui accumule les gaffes (comme avec ces déménageurs/cambrioleurs ou cet agresseur de petites filles lors d'une reconstitution dans deux des nombreuses scènes cultes du film)  - va bientôt croiser celle de Roger Morzini, l'ennemi public numéro 1 - joué par Depardieu - qui se fait opérer du visage :

    - Même votre mère ne vous reconnaîtrait pas !

    - Qu'est-ce que tu dis ? Même si tu m'avais fait la tête à Frankenstein, elle me reconnaîtrait ma mère ! (dialogue savoureux entre le gangster et son chirurgien plastique qui finira trucidé !).

    Marie-Anne Prossant, une journaliste ambitieuse et fille à papa - jouée par Dominique Lavanant  - nargue Morzini pour obtenir une interview de lui ! Clément assume officiellement sa protection - de manière visible - tandis qu'une équipe de policiers plus compétents se tient en retrait pour arrêter Morzini lorsqu'il approchera la fille ! On voit que ses supérieurs prennent notre inspecteur la Bavure pour un crétin mais il va tous les doubler et emporter le cœur de la belle !

    Morzini approche Clément en se faisant passer pour Antoine Collard, un auteur de polar désireux d'apprendre les truc de la police ! Il abuse de la naïveté de notre héros et kidnappe Marie-Anne puis réclame une rançon à son riche industriel de père ! Cela nous donne droit à une cocasse scène avec une poupée gonflable dans une voiture !

    Michel voit alors rouge mais est arrêté par ses collègues soupçonné d'avoir aidé Morzini - à son insu en fait, croyant à une blague de Collard ! On fait alors évadé notre gaffeur pour le suivre jusqu'au gangster, pensant qu'ils sont complices mais Clément se débarrasse de son manteau muni d'un émetteur/mouchard en le donnant à un clochard !

    Michel Clément peut alors compter sur ses amis - qui lorsqu'ils ne lui causent pas des problèmes avec une bijoutière (ou une brocanteuse ?) et des pistolets Le Page - sont prêts à l'aider, notamment en enlevant la mère de Morzini pour procéder à un échange ! On retrouve alors la personnalité rusée et facétieuse de Coluche derrière son rôle. La maman tuyaute Michel sur la planque possible de son fils et celui-ci s'y rends avec un tracto-pelle !

    C'est une excellente comédie qui est devenu un classique du genre, un des films les plus connus de Coluche ! On retrouve des acteurs du précédent film de Zidi, Les Sous-doués - dont Dominique Hulin qui joue "Presse-purée". On a aussi Richard Anconina en copain de Coluche qui rejouera avec lui dans Tchao Pantin, dans un tout autre registre ! Florent Pagny et Hippolyte Girardot font également des apparitions.

    La musique du film est signée Vladimir Cosma. Une BD /adaptation du film fut réalisée par Cabu et Didier Convard, parue en journaux puis aux éditions Albin Michel.

    Roger Morzini est clairement un pastiche de Jacques Mesrine, abattu par la police l'année précédant la sortie du film !

    Tout le monde n'appréciait par l'humour à cette époque là déjà car Coluche reçut une menace de mort d'un groupe d'extrème-droite appelé Honneur de la Police - ce qui s"ajoutait aux pressions qu'il subissait alors suite à sa candidature à l'élection présidentielle de 1981 !

    A bientôt !


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  • Dans les années 1980, Sega nous a offert des jeux d'arcade avec des Ferrari, des avions de combat F-14 mais onThunder Blade - Sega eut aussi un jeu où l'on pilotait un hélicoptère de combat, j'ai nommé Thunder Blade, borne de 1987 ! La grande époque !

    Bien entendu, il ne s'agit pas ici d'une simulation de pilotage mais plutôt d'un shoot-them-up. Le jeu alterne deux types de phase.

    On a tout d'abord des séquences en défilement vertical où vous voyez votre hélico par le dessus. Vous pouvez changer d'altitude pour mieux viser et dégommer les tanks adverses. Attention toutefois, en slalomant entre les buildings, à ne pas vous emplafonner dans l'un d'entre eux (les buildings, pas les tanks !)

    L'autre type de séquences est une phase en rail shooter - où cette fois-ci, vous voyez votre appareil de derrière. C'est en fait un moment qui rappelle des jeux comme Space Harrier, autre jeu de Sega !

    Quatre stages composent ce jeu qui vous entraîneront dans des villes, sur la mer, dans des déserts, des marais, de jour comme de nuit !

    Histoire de pousser plus loin l'immersion, la borne d'arcade fut déclinée en deux version : une classique - avec toutefois des vibrations du joystick analogique (à "retour de force" ?) et une autre qui reproduit vaguement l'habitacle d'un hélicoptère avec le joystick sur un long manche à balai entre les genoux du joueurs ! Les deux versions sont dotées d'une manette des gaz.

    Le jeu fut adapté par Tiertex sur Amiga, Atari ST - sur lequel j'y jouais, Commodore 64, DOS et les PC de l'époque donc, MSX, Amstrad CPC et ZX Spectrum ! Il était alors vendu avec une cassette audio du groupe de new wave britannique, Art of Noise, contenant dix titres, tirés de l'album In No Sense ? Nonsense ! !

    Il existe aussi une version Mega Drive, rééditée sur Wii en 2007 !

    J'aimais beaucoup ce jeu à la réalisation assez soignée et à la difficulté moyenne ! L'alternance de deux types de phases varie les plaisirs !

    A bientôt !


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  • Je vous propose dès à présent une rapide présentation historique du genre qu'est la Science-fiction (S-F) .

    La matière de ce billet provient d'un ouvrage universitaire dont voici la référence :

    Gilbert Millet - Denis Labbé; La Science-fiction; collection Sujets-Belin

    Je reprendrais le plan du chapitre deux mais vous renvoie à l'ouvrage en question si le sujet vous intéresse car ce livre est une mine d'informations que je ne fais qu'effleurer ici.

    I - Avant 1862 : les prémices

    Certains auteurs des temps passés sont considérés -peut-être à tort - comme des précurseurs du genre SF.

    Ainsi Voltaire et son Micromégas, Jonathan Swift et ses Voyages de Gulliver.

    Dans le premier cas, cela peut s'expliquer par le continuum entre la SF et le conte philosophique qui interrogent tout deux l'humain. Dans le second cas, le récit de Swift s'apparente davantage à une critique sociale.

    Certains textes très anciens et qui ne sont pas de moindre importance traitent comme la SF du futur de l'Humanité.
    Des visions de l'Apocalypse figurent dans La Bible et le Coran. Mais ce ne sont pas là des textes de SF!

    Dans la littérature antique, on citera L'Odyssée et L'Eneide, qui intègrent des éléments du merveilleux paien. Ce ne sont pas non plus des textes de SF.

    On voit bien qu'il faut donc se méfier des faux précurseurs.

    II - 1863 - 1913 : Naissance de la SF

    Dans les faits, on peut considérer que le vrai père de la SF est Jules Verne. Je vous renvoie aux billets que je lui ai consacré sur ce blog.. Cet auteur alterna les grands romans d'aventures et les œuvres de SF. Il se caractérise par un certain "conservatisme" social et une "modernité" scientifique.

    L'autre précurseur de cette fin de XIXème siècle est Herbert George Wells. En 1895, il fait paraitre la Machine à explorer le temps.

    La principale différence entre ces deux écrivains ne se situe pas vraiment dans un supposé optimisme de Verne opposé à un prétendu pessimisme de Wells mais plus dans le fait que les romans du second ont davantage un propos social, se veulent critique sociale. D'ailleurs dans la seconde partie de sa vie, après la Grande Guerre, le britannique composera des essais sur le progrès social.

    La SF est née en France et en Angleterre. La Belle Époque correspond à la foi dans le progrès (Électricité, avion, automobile...) et donc la littérature de SF, par opposition au genre fantastique, prône la gloire de la Science.

    Ceci va être remis en cause avec la Grande Guerre.

    III - 1914 - 1939 : une lente mise en place

    L'Europe ressort détruite physiquement et moralement du conflit. Cela se ressent dans la littérature.  Des œuvres dénoncent la boucherie des tranchées : Le Feu d'Henri Barbusse, Les Croix de Bois de Roland Dorgelès et A l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque.

    Parallèlement, les avant-gardes tels les Surréalistes menés par André Breton refusent la réalité.

    Il apparait une méfiance envers la science (se souvenir des gaz de combat, des avions de combats, du développement prodigieux de l'artillerie). Avec la révolution russe et bientôt l'apparition des régimes fascistes, le pessimisme est de rigueur. Des œuvres littéraires en SF reflètent bien cette idée: ne citons que Le meilleur des mondes (1932) d'Aldous Huxley.

    La SF se déplace comme la prédominance mondiale, de l'Europe vers les États-Unis.

    C'est en Amérique du Nord qu'apparaissent des revues bon marchés - les pulps - qui publient des auteurs de SF. Le genre prédominant est la space-opéra. Parmi les revues citons Amazing Stories (1926, fondée par Hugo Gernsback), Astounding Stories, Marvel Stories, Fantastic Adventures etc.

    Parmi les auteurs citons Abraham Meritt, Edgar Rice Burrought, Ray Cummings, Jack Williamson, Robert Howard et bien entendu H.P. Lovecraft.

    Le terme science-fiction apparait à cette époque dans ces revues.

    Parallèlement la SF et le fantastique se développent au cinéma : King Kong (1933), Frankenstein (1931), L'Homme invisible (1931), Docteur Jekyll et mister Hyde (1931), Le monde perdu (1925).

    En Bande-dessinée, apparaissent dans les années 20-30, Buck Rogers (1929), Flash Gordon (1934), Superman (1938) ou encore Batman (1939).

    Mais déjà un nouveau conflit mondial se profile.


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  • Chase H.Q. est un jeu vidéo de courses d'abord sorti en arcade, en 1988 par le Japonais Taito - "qui est bien plus Chase H.Q. - Taitoqu'un jeu de courses" !

    En effet, vous assumez le rôle de Tony Gibson, un officier de police de la brigade spéciale d'investigation qui a la particularité de se lancer dans des courses folles en voiture pour appréhender les malfrats motorisés.

    Il n'y a donc pas de ligne d'arrivée à franchir en premier dans ce jeu - ce qui le différencie d'un Out Run de Sega et renouvelle le genre ! Vous devez d'abord rattraper le véhicule des suspects - généralement des voitures de sport - puis vous maintenir à sa hauteur - tandis qu'il cherche à vous semer - et lui "rentrer de dedans" pour lui occasionner un certain nombre de dommages qui pousserons le coupable à se ranger sur le bas-côté, son bolide hors-jeu !

    Ce jeu a été assez bien accueilli dans les salles d'arcades, générant toutes sortes de suite comme Special Criminal Investigation  ou Chase H.Q. 2  et de spin-off comme Crime City ou Quiz H.Q.

    Bien évidemment, ce jeu fut porté sur machines de salon de l'époque (par Ocean Software alors habitué aux conversions d'arcades !) : sur ZX Spectrum, Amstrad CPC, Commodore 64, Atari ST et Amiga puis plus tard par Taito sur Game Boy, Sega Master System, TrurboGrafx-16 et Game Gear et enfin dans une compilation de la "Mémoire de Taito" pour PlayStation 2 - mais dans ce cas, uniquement au Japon et plus tardivement, en 2007 !

    Pour appréhender les suspects, vous avez évidemment une limite de temps ! Généralement entre 60 et 70 secondes une fois que vous avez rattrapé les fuyards !  Le jeu comprends cinq niveaux. Les véhicules incriminés vont de la Lotus Esprit à la Porsche en passant par les Lamborghini et les Ferrari ! Dans les suites, vous aurez la possibilité d'utiliser des armes et de tirer depuis votre véhicule de police !

    A bientôt !


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  • J'avais de Keny Arkana l'image d'une rappeuse contestataire - voire altermondialiste ! Mon écoute de son album de 2006 - Entre Ciment et Belle Étoile - qui est en réalité son premier album m'a renforcé dans cette image !

    Dans ce CD, la rappeuse engagée raconte son enfance et son adolescence mouvementées - entre foyers, fugues et vie dans la rue. Elle règle quelques comptes au passage avec éducateurs, psy etc... ("Eh connard" ou "Je me barre").

    A côté de cela, il y a bien évidemment une critique du monde actuel, un monde de prédateurs pourri par l'argent. Un monde où toute une jeunesse est laissée de côté et paradoxalement, c'est de cette jeunesse que pourrait venir le salut ("jeunesse du monde").

    Keny Arkana traite donc de sujets "on-ne -peux-plus" sérieux dans cet opus assez généreux qui contient pas moins de 19 titres ! Des morceaux aux noms évocateurs comme "J'viens d'l'incendie",  " Ils ont peur de la liberté", "Victoria" ou "Nettoyage au Kärcher" qui dénonce l'attitude d'un certain président !

    On notera la présence de quelques chansons plus posées où l'artiste s'accompagne d'une seule guitare mais demeure toute aussi sérieuse !

    J'avoue que c'est ce rap là, engagé, que je préfères ! Quand c'est bien fait ! Et ici, c'est le cas ! Même si parfois ne me sens pas toujours concerné par les messages de la chanteuse - n'étant pas une ado fugueuse de 16 ans !

    A bientôt !


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  • Stanley Kubrick n'a pas attendu de réaliser Full metal jacket pour tourner en dérision les militaires ! Le registre Docteur Folamour - Stanley Kubricksatirique est de mise dans son film en N&B de 1964, Docteur Folamour - sous titré : "ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe".

    La Guerre Froide nous parait loin désormais mais durant un demi-siècle, la menace nucléaire a plané sur la planète ! C'est de cela que parle Docteur Folamour, d'un général américain devenu paranoïaque, qui décide de sa propre initiative de court-circuiter sa hiérarchie et le Président et de lancer sa flotte de bombardier B-52 sur l'URSS !

    Dès lors, le Président des Etats-Unis réunit une salle de guerre !

    De ce pitch, on ferait de nos jours un thriller ou un film catastrophe, Kubrick nous lâche ici, à contrario, une grosse farce qui tient aussi du cauchemar ! Il y a une certaine ironie dans la marche des événements décrits par le film où personne, surtout pas les responsables, ne contrôle rien. La balourdise des militaires est mise en avant - tel ce pilote du bombardier qui s'en va en guerre coiffé d'un chapeau de cow-boy et finit perché sur la bombe lors du largage de celle-ci !

    Le film de Kubrick est en réalité basé sur le roman  de Peter George - sous le pseudonyme de Peter Bryant, 120 minutes pour sauver le monde.

    La présence notable de Peter Sellers dans ce film ! L'acteur britannique de La Panthère rose, tient pas moins de trois rôles ici :  le colonel Mandrake, le Président Muffley et le déjanté docteur Folamour !

    Au casting, on retrouve également George C. Scott, Slim Pickens, James Earl Jones ou Tracy Reed.

    La "Machine infernale" décrite dans le film avait été un temps envisagée par les Soviétiques comme un grand bassin de substances radiologiques ! Le Docteur Folamour, lui, incarne ces savants nazis utilisés après guerre par les USA et l'URSS.

    On remarquera le thème musical lié au folklore américain de When Johnny Comes Marching Home lors du vol du B-52.

    Le film a été nommé aux Oscars en 1964 dans quatre catégories : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario et Meilleur acteur pour Peter Sellers.

    Un journaliste du New York Times a écrit à propos de  Docteur Folamour  qu'il s'agissait de« la plaisanterie macabre la plus choquante que [il] ait jamais rencontrée, et en même temps l'une des pointes les plus ingénieuses et les plus acérées, dirigée contre la balourdise et la folie de l'armée, encore jamais montrée à l'écran ».

    C'est au final une comédie décapante - à message - même si on rit jaune !

    A bientôt !


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  • La religion positiviste d'Auguste ComteLe XIXème siècle, dans la suite de la Renaissance et des Lumières, vit un grand développement des sciences ! C'est en particulier à cette époque - plutôt dans la seconde moitié du siècle ! - qu'apparurent aussi les Sciences humaines : Histoire, Sociologie, Psychologie, Économie,... On croyait alors à l'idée d'un Progrès infini, naïveté conceptuelle qui fut balayé au début du XXème siècle avec le massacre industrialisé de la Grande Guerre !

    Ce XIXème siècle fut aussi le siècle du Positivisme du philosophe Auguste Comte (1798 - 1857). C'est aussi à Comte que l'on doit l'invention du mot "sociologie" ! Comte vouait une foi infini dans la science et pensait qu'elle pouvait et devait conduire la société !

    Dans son Système de politique positive, notre philosophe commence par énoncer la "Loi des Trois États" ! Trois âges se sont succéder au cours de l'Histoire de l'Humanité, trois moments qu'on retrouve aussi bien dans le développement personnel de l'individu ! L'Humanité - et l'homme ! - sont donc passés par l'âge théologique, l'âge métaphysique (intermédiaire) et enfin l'aboutissement, l'âge positif. Ces trois moments sont des étapes obligées !

    Au départ, l'homme cherche à avoir une connaissance intime et absolue des choses. Il appréhende son propre corps et plaque son propre fonctionnement sur les objets et la nature? Ça débute avec le fétichisme puis le polythéisme et la monothéisme, les trois moments de l'âge théologique.

    L'esprit plaque une explication dès qu'il observe quelque chose et la théologie  fournit une explication pratique des choses. Elle explique en effet tout par les dieux. Par la suite, dans l'âge métaphysique, ces entités invisibles sont remplacées par des forces abstraites.

    Enfin, dans l'âge positif, l'humanité renonce à la connaissance absolue - car elle est impossible ! - et se contente d'énoncer des lois qui lient les phénomènes entre eux sans chercher non plus les causalités.

    La seconde loi que Comte énonce est celle de la classification des sciences, de la plus abstraite et éloignée de l'homme à la plus concrète et particulière ! On a a ainsi, découlant les unes des autres, mathématiques, astronomie, physique, chimie, biologie, psychologie et sociologie. Enfin, ces diverses sciences passent successivement par les trois âges.

    La physique sociale se donne le but d'expliquer la société, mais comme les sciences en général n'ont pas pour seul but de développer des objets techniques (inventions), la sociologie se veut prescriptive et doit déboucher sur une réforme de la société. il doit y avoir consensus au moyen d'une éducation scientifique appropriée - les individus adhéreront alors tous au modèle de société réglé sur le principe spirituel des sciences. En effet, les phénomènes de sociétés reposant sur des faits, on ne pourra, ni ne devra rejeter les opinions de la société, ce qui équivaudrait à rejeter la méthode scientifique !

    Comte distingue le pouvoir temporel et spirituel. Le pouvoir temporel induit des gouvernements et des États différents - par exemple, en Europe - mais un pouvoir spirituel - qui traduit des tendances plus que des actes, devra unir plus largement les hommes par -delà les frontières ! Auparavant, c'était le Christianisme, c'est désormais la Science ! On doit faire toute confiance au Savant qui est le dépositaire de ce savoir.

    Personnellement, cette foi - aveugle ?- dans la Scientifique et sa Science me parait au mieux naïve au pire dangereuse ! Je me méfie de tous les discours qui situent la Vérité entre les mains d'une minorité ! Mais peut-être ma lecture de Comte est-elle fautive !?

    Voilà, je clôt ici cet article introductif à la pensée de Comte, y reviendrais dans le futur si j'en viens à analyser plus en détails son corpus d'écrits !

    A bientôt !


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  • Test Drive est une série de jeux de courses de voitures qui compte, actuellement, dans  les années 2010, uneTest Drive - Accolade vingtaine de titres entre la "série principale" et les "séries spin-off" !

    Mais ici, je voudrais vous parler du jeu vidéo original, celui qui a tout lancé, le Test Drive de 1987, développé par Distinctive Software et édite par Accolade !

    A l'époque, il était sorti sur Amiga, Amstrad CPC, Apple II, Atari ST, Commodore 64 et système d'exploitation DOS pour les machines PC ! C'est d'ailleurs sur un PC, en monochrome quasiment, que j'y jouais dans le local informatique -"l'Aquarium" de mon lycée ! Je ne me rappelle plus trop si je n'avais pas aussi la version Atari ST à la maison !

    Test Drive se distingue d'un Out Run, en ce sens que le premier est plus orienté simulation et le second arcade et réflexes purs ! Mais attention, Test Drive n'est pas un logiciel pour passer le code comme on peut en trouver dans certaines auto-écoles - et je signale au passage que je n'ai jamais été capable de passer mon permis de conduite, ayant un peu la trouille en voiture ! Test Drive pour en revenir à lui lance un genre, dans lequel s'illustreront des jeux vidéo comme la série des Need for Speed ou des Gran Turismo plus récents - et auxquels je n'ai jamais joué !

    Dans ce jeu, vous êtes à l'intérieur de l'habitacle de votre véhicule, en vue subjective donc, une autre différence avec Out Run ! Vous avez le choix entre cinq voitures au départ, des modèles de prestige, jugez plutôt : Porsche 911 Turbo, Lamborghini Countach, Lotus Esprit, Chevrolet Corvette et Ferrari Testarossa ! On se doute bien que vous n'allez pas conduire - et encore moins piloter ! - une Twingo (qui n'existait pas à l'époque d'ailleurs !).

    Il s'agira pour vous de roulez le plus vite possible pour éviter les policiers qui veulent vous verbaliser pour excès de vitesse ! Bonjour la civilité ! Vous êtes de plus coincé sur la route entre un ravin et une falaise, dans un décor minimaliste dans ce premier jeu - décor qui évoluera sans doute par la suite mais n'en sais rien car n'ai pas non plus joué aux suites ! Évitez aussi de briser votre pare-brise, synonyme d'accident !

    Enclenchez votre boite de vitesses, écoutez le ronronnement de votre moteur et faites attention aux voitures arrivant en sens inverse lorsque vous doublez ! Pensez aussi à regarder les panneaux de limitation de vitesses (55 MPH) et à vous réapprovisionner en essence à la station service !

    Je garde de très bon souvenir de ce jeu - même si il n'y a pas vraiment,dans mon souvenir de but à atteindre dans ce jeu ! (?) La prise en main est bonne et facile !

    Entendez-vous les gyrophares de la police !

    A bientôt !


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  • J'ai une annonce à faire !

    En 2010, je projette d'ouvrir un second blog qui sera lui consacré à l'Histoire. Pour donner un avant goût du style d'article qui y sera publié, je mets ici un petit billet historique.

    J'ai choisi comme thème " la Belle Époque". Curieusement, la plupart des nouvelles que j'ai écrites et qui ont été acceptées par des comités de lectures se déroulaient durant les années 1880-1914.

    Dans une première partie, je m’intéresserais aux sciences!

    A la fin du XIXème siècle, les individus croient en une sorte de progrès de l'Humanité qui doit résoudre tous les problèmes. A l'Exposition Universelle de 1900, le président Loubet fera un discours dans ce sens:
    "Le XXème siècle verra luire un peu plus de fraternité sur moins de misère. La société contemporaine fait partout effort vers le bonheur ou du moins le bien-être universel."

    Cette époque voit la deuxième Révolution industrielle. Edison met au point la fée électricité. Clément Ader en France et les frères Wright aux Etats-Unis conçoivent les premiers avions. Dans les villes, les automobiles  (Daimler, Panhard-Levassor) vont remplacer les fiacres. Alors que la première Révolution était basée sur le charbon, le train, la seconde le sera sur le pétrole.

    Deux Expositions Universelles ont lieux à Paris, en 1889 et en 1900. La Tour Eiffel est érigée pour la première de ces expositions. Elle devait  être démontée après l’événement mais on lui trouva une utilité comme antenne radioemettrice pour l'armée. La Belle Epoque - 1ère partie
     
    Côté sciences, les savants à l'ancienne, bricoleurs de génie sont peu à peu remplacés par des équipes qui travaillent en collaboration.

    En 1895, Roentgen découvre les rayons X. Dans les mêmes années, Becquerel découvre quant à lui la radioactivité et en 1898, Pierre et Marie Curie isolent le radium, l'élément radioactif de l'uranium.

    En 1905, Einstein énonce la relativité restreinte et l'équivalence masse/énergie.
    En médecine, les travaux de Pasteur et de Koch mènent à la vaccination et aux lois de l'aseptie et de l'antiseptie qui font progresser la chirurgie.

    Dans les sciences sociales, Freud fonde la psychanalyse (L'interprétation des rêves date de 1902).

    Durkheim donne à la sociologie son statut scientifique.

    Ces découvertes scientifiques vont faire progresser l'industrie. Taylor met au point "l'organisation scientifique du travail" qui sera appliquée par Henri Ford aux Etats-Unis.

    En matière d'industrie, l'Allemagne et les Etats-Unis ont une longueur d'avance sur la France et l'Angleterre. Par exemple , la teinture rouge des pantalons garance vient de l'industrie chimique allemande!

    Voila, ce bref exposé ne se veut pas exhaustif. Je vous renvoie aux manuels d'Histoire (ceux de classe de Première traitent de cette période) si j'ai éveillé votre curiosité !

    Parmi les prochains sujets "Belle Époque": les lettres et les arts, les conditions de vie, la diplomatie internationale et les crises.

    A bientôt !


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  • Dans les années 1990, où j'écoutais beaucoup plus de musique que dans les années 2010, suivant même le TOP 50 ou le Hit Machine et l'actualité musicale - mon intérêt s'est depuis sensiblement déplacé vers la littérature, romans et comics, et  ces autres arts du récit que sont les séries-télés, dans les années 1990 donc, j'avais trois groupes de pop-rock préférés, que je suivais quasiment pour les trois depuis leurs débuts, à savoir Texas, No Doubt et Garbage !

    J'avais découvert ce dernier groupe, Garbage, au milieu des années 1990 - leur premier album, éponyme, Garbage, datant de l'été 1996, un peu par hasard en tombant sur le clip de "Queer", cette étrange mise en scène d'un garçon qui tombe entre les griffes de Shirley Manson qui lui rasait le crâne !

    Ce groupe a été formé en 1993 à Madison, dans le Wisconsin et comprends outre la chanteuse guitariste écossaise Shirley Manson, les musiciens américains Duke Erikson (guitare, claviers), Steve Marker (guitare) et Butch Vig (percussions). Les quatre membres aisément reconnaissables, s"investissent tous dans l'écriture et la production !

    Les clips et les chansons de Garbage ont toujours cette atmosphère décalée, punk et un peu trash propre au rock alternatif ! Leur premier album sort donc en août 1995 chez le label Mushroom Records. Il est tout de suite "acclamé" par la critique - sans doute pour ses audaces tant dans les textes que les arrangements musicaux !

    L'opus en question, qui contient douze pistes - se classe vingtième au classement US, le "Billboard 200", et sixième au Royaume-Uni ! Ce sont ses meilleurs classements ! Il reçoit également plusieurs disques de platine tandis que le groupe se lance dans une tournée longue d'une année, se produisant notamment dans des festivals européens !

    Outre "Queer" dont j'ai déjà parlé, un des titres phares de l'ensemble est "Stupid Girl" et son rythme entêtant ! On retiendra aussi "Only Happy When It Rains" et dans une moindre mesure "Milk" qui sont les quatre principales chanson qui ont donné lieux à des singles et des clips !D Des clips qui ont fait le "buzz" certifié par MTV !

    De très bons débuts pour un très bon groupe, coup d'essai confirmé par l'album studio suivant, en 1998, Version 2.0 - dont il sera question une autre fois !

    A bientôt !


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  • Les chansons de geste, dont la plus célèbre demeure la chanson de Roland, sont des poèmes épiques destinés à la récitation orale. Elles précèdent la naissance des premiers romans dans l'histoire de notre littérature. Elles constituent l'un des genres majeurs du moyen-age, à coté des poèmes courtois, des romans de chevalerie, des lais et des fabliaux pour ne citer que cela.

    Ces chansons sont dites épiques car elles se consacrent principalement à relater des exploits guerriers, et sont généralement écrites des siècles après les événements qu'elles relatent.

    Ainsi la chanson de Raoul de Cambrai relate des guerres entre Vermandois et Cambrésis, mais toutefois le lien est très lâche avec l'histoire carolingienne réelle.

    Contrairement au roman de chevalerie qui s'attache à la valorisation d'un seul individu, la chanson de geste relate des événements collectifs. Pensez aux grands poèmes épiques de l'Antiquité tel L'Iliade.

    Raoul de Cambrai aurait été composée autour de l'an 1200 et se divise en trois parties distinctes.

    La première partie chante la révolte de Raoul contre l'empereur Louis, qui l'a dépossédé de son héritage, jusqu'à la mort du baron dans un duel qui l'opposait à son vassal Bernier.

    La seconde partie se consacre à Gautier, le neveu de Raoul qui tient à venger le meurtre de son oncle.

    La troisième et dernière partie montre des élans plus romanesques, nous suivont les aventures de Bernier et de ses deux fils Julien et Henri.

    Ces trois parties sont-elles le fait d'un même auteur? Rien n'est moins sûr...

    Cette chanson de geste se rattache au cycle des barons révoltés ou cycle de Doon de Mayence. En effet, il est d'usage de rassembler ces textes en grands ensembles.

    Enfin, il faut signaler qu'à cette époque, l'imprimerie n'existait évidemment pas. Les ouvrages étaient le fruit du travail de copistes. La notion d'auteur n'existait pas. Maints récits ont donc été perdus. Et les textes que l'on conserve ne sont que la partie émergée de l'iceberg.


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  • j'ai déja eu l'occasion de parler brièvement du dernier Prix Nobel de Littérature, J.M.G. Le Clézio lorsque j'ai posté mon billet sur l'ouvrage de Gérard de Cortanze qui s'attarde sur la vie de cet écrivain avec une riche iconographie à l'appui.

    Cette fois-ci je vous parlerais de Ritournelle de la faim.

    Il s'agit d'une mise en fiction de la vie de la mère de Le Clézio

    Le roman commence sur l'évocation de la Maison Mauve, le projet du grand-oncle d'Ethel, Monsieur Soliman. Mais le vieil homme meurt et la fillette est dépossédée de son héritage par son père Alexandre Brun.

    Alexandre est marié à Justine mais entretient une relation avec Maude, une chanteuse rencontrée avant son mariage.

    Le livre nous montre le déclin d'une époque, la montée du fascisme, la guerre en arrière plan, la famine (d'où le titre) et l'antisémitisme.

    Dans ces périodes troubles, Ethel entretient d'abord une amitié avec Xenia, dont la famille a fuit la Russie bolchevique. Plus tard, elle s'éprend d'un jeune anglais, Laurent Feld, qui fréquente le salon de son père où l'on parle beaucoup de politique et qu'elle retrouvera après la guerre à Nice où les Brun se sont réfugiés après que le père ait ruiné sa famille en faisant des affaires avec des escrocs.

    On peut donc dire que ce roman a une base autobiographique mais Le Clézio nous y remémore avec insistance le poids de l'Histoire. A ce titre, cette lecture se révèle instructive.

    Si, par ailleurs, vous n'avez pas lu l'ouvrage de Gérard de Cortanze Le Clézio : Vérités et Légendes, il est conseillé de s'y reporter en parallèle à la lecture de Ritournelle de la faim, vous ne pourrez qu'en apprendre plus sur l'écrivain!

    A bientôt pour de nouvelles chroniques !


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  • The Last Mission - Opera SoftÉvoquons à nouveau aujourd'hui un de ces vieux jeux vidéo de l'époque glorieuse ! Je vais vous parler de The Last Mission, soft de l'année 1987 - à mi-chemin entre le jeu d'action et le jeu d'énigmes ! Arcade- aventure ?

    Lorsque j'étais à l'école primaire, José, un camarade portugais m'avait fait gober plus ou moins l'histoire comme quoi les Portugais et les Espagnols étaient des leaders dans le domaine des jeux vidéo ! En fait, c'est un peu le cas avec la société Opera Soft qui nous donna The Last Mission !

    Les concepteurs de ce jeu se sont visiblement cassé la tête pour nous fournir un récit d'arrière-plan qui est en réalité bien secondaire ! Comme dans la franchise Terminator, les robots ont pris le contrôle de la Terre et les humains ont fuit dans l'espace pour se réfugier sur la planète Nova ! Mais ils ont décidé de contre-attaquer et ont envoyé le robot OR-CABE-3 dans la base des machines pour en obtenir les plans !

    Vous, le joueur, prenez le contrôle de OR-CABE-3, un robot qui a la particularité de se scinder en deux parties ! Vous avez le châssis, monté sur chenilles et la tête qui peut se détacher et voler dans les airs en balançant des tirs de lasers !

    OR-CABE-5 débute sa mission au fin fond de la base ennemi et doit rejoindre la surface avec les plans et regagner un astronef pour Nova ! Vous devez éviter pour cela tout un tas de robots hostiles ! Le jeu est en 2D et vous devez manœuvrer avec la tête pour contourner et détruire les obstacles et permettre à votre autre section de passer ces barrages !

    Si la tête à lasers - qui perd progressivement de l'énergie lorsque qu'elle est détachée ! - est détruite, vous perdez une vie et si c'est la base sur chenilles qui est détruite, vous recommencez là où elle a disparu ! Le moindre contact avec un ennemi et mortel ! Faites de plus attention à ne pas dégommer votre chassis avec votre propre laser, ce serait "ballot" !

    C'est donc en fait un jeu de casses-têtes et d'adresse ! Un jeu qui partagent certaines caractéristiques avec d'autres jeux comme MGT  de Loriciels - où vous déplacez aussi un robot dans un complexe, mais en 3D ! - et  Head Over Heels d'Ocean Software - où vous dirigez également un héros en deux parties ! Je vous renvoie aux billets que j'ai fait concernant ces jeux !

    The Last Mission est sorti à l'époque sur Sinclair ZX Spectrum, Amstrad CPC (ma version, que je n'ai jamais pu terminer par manque de patience !), Amstrad PCW (l'Amstrad pour la Bureautique), MSX et MS-DOS pour les PC !

    La musique d'intro de ce jeu est là encore assez "rigolote" ! Par contre, le bruit intempestif des tirs de lasers peut vite vous porter sur les nerfs !

    A bientôt !


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  • J'avais beaucoup aimé la lecture de Dix petits Indiens, recueil de nouvelles de Sherman Alexie, que j'ai commenté ici même. C'est pourquoi, partant de cette bonne impression, j'ai voulu renouveler l'expérience et je me suis lancé dans un de ses romans, à savoir Flight.

    Flight signifie vol. Or, il est bien question d'un "vol", d'une expérience mystique.

    Spots est un ado d'origine indienne, vivant à Seattle, en 2007. Sa mère est morte jeune et son père les a abandonnés à sa naissance. Le garçon passe de familles d'accueil en familles d'accueil et a déja fait beaucoup de "conneries".

    En prison, il rencontre un autre  garçon qui se donne le surnom de Justice. il va avoir une mauvaise influence sur Spots et le pousser à faire un carnage à l'arme à feu dans une banque.

    Tandis que Spots s'écroule au sol, mortellement touché par un vigile, son âme s'envole dans le temps, et d'une façon qui rappelle un peu la série télé Code Quantum, il voyage de corps en corps, assiste à des moments clés de l'Histoire indienne.

    Au bout de ce voyage, il va faire une rencontre et va avoir une révélation, des réponses.

    Pour tout vous dire, le dénouement de ce roman, très bien ficelé, m'a époustouflé. Peut-être certains lecteurs trouveront cette fin, ce happy-end, un peu trop mièvre, mais bon ! On réalise à ce stade de lecture la progression de la psychologie de Spots et la leçon qu'il en a tiré : toute vie est sacrée.

    Voila, vous l'aurez compris, si je fais un billet sur ce livre, c'est que comme d'habitude, je vous en recommande la lecture et comme précédemment avec le roman de Paul Auster, Seul dans le noir, il est court, se lit bien et est donc à conseiller !


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  • Que fait un écrivain quand il n'arrive pas à trouver le sommeil ? Il pense à des fictions. Ainsi, durant ses nuits blanches, August Brill imagine une Amérique où le 11 septembre n'a jamais eu lieu mais où les Etats-Unis se déchirent dans une guerre civile.

    C'est dans ce monde alternative qu’apparaît Owen Brick. Venu de notre réalité, il doit y retourner avec l'ordre de tuer Brill afin que la guerre que l'écrivain a imaginé cesse!

    Comme vous le voyez, dans ce roman, les différents degrés de fiction s'entremêlent. Ce qui pourrait être un exercice littéraire risqué est cependant bien mené et Auster retombe sur ses pieds.

    Ce que j'aime dans ce roman, ce son les personnages! August Brill, le septuagénaire, qui a récemment perdu sa femme, Sonia, victime du cancer, Miriam sa fille unique, divorcée depuis cinq ans et Katya, la propre fille de Miriam dont le petit ami, après qu'ils aient rompus, a été tué en Irak dans des conditions horribles. Ces trois personnages vivent sous le même toit et se soutiennent les uns les autres.

    La psychologie des personnages est particulièrement bien décrite et leur biographies nous sont révélées par touche. Le lecteur assemble peu à peu le puzzle de leurs parcours.

    Le livre se termine par le récit de la mort de Titus, le petit ami de Katya et on comprend pourquoi le grand-père imagine un monde sans la guerre en Irak. Certes, l'Amérique où les fédérés de Bush Jr. affrontent les Séparatistes n'est pas franchement "joyeuse" mais notre réalité est peut-être, à mon avis, pire encore car elle, elle est justement bien réelle.

    Voila, décidément Paul Auster est un auteur que je lis et relis avec plaisir à chaque fois.
    Petit bonus : le livre est court - 182 pages, chez Actes Sud, dont ne devrais pas rebuter ceux qui ont parfois quelques difficultés à se plonger dans un livre et à le finir.

    Voila, bonne lecture à toutes et à tous!


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  • Les jeux vidéo sur les arts martiaux n'ont pas commencé avec Street Fighter ! Auparavant, on a eu des softs - et desYie Ar Kung-Fu - Konami perles ! - comme Kung-Fu Master, Karateka  ou International Karate +  - dont il est question ailleurs sur ce blog ! Par la suite, avec Tekken, la 3D s'est imposée !

    Parlons aujourd'hui de Yie Ar Kung-Fu,  à l'origine une borne d'arcade de Konami, sur laquelle on pouvait jouer dès 1985 ! Le titre signifie, en chinois, "Un-Deux Kung-Fu" littéralement (même si pour moi, cela résonne comme "We Are Kung-Fu" !). Ce jeu avec l'autre titre, Karate Champ, sorti en 1984, a posé les bases du jeu de baston moderne (avant la 3D !).

    Vous contrôlez un petit personnage, Oolong - à ne pas confondre avec le cochon métamorphe de Dragon Ball ( qui est peut-être un hommage ? Ou bien est-ce un prénom chinois répandu ? Bref...), dans un décor en 2D représente - en fond - une cascade ou un temps chinois. Vous  devez battre un certain nombre d'adversaires pour obtenir le titre de "Grand Maître" ! Ce nombre d'adversaires - qui ont chacun leurs techniques et armes de prédilection - varie selon les versions : 11 pour borne d'arcade, entre cinq et 13 pour les machines de salon, là encore selon la machine !

    Parlons de la portabilité avant de présenter les adversaires ! Yie Ar Kung-Fu a été adapté sur Famicon/NES, MSX, Commodore 64, ZX Spectrum, Amstrad CPC (ma machine), BBC Micro et Acorn Electron ! Pour tout vous dire, certaines de ces machines - de niches ! - ne m'évoquent rien !

    Les adversaires maintenant ! Dans ma version CPC, celle que je connais, vous aviez  Buchu, un gros sumo, Star, une femme qui utilisait des shurikens - ces petites étoiles pointues si chers au jeu Shinobi, Nuncha - dont la tenue jaune est clairement un hommage au Jeu de la La Mort et à Bruce Lee, utilise un nunchaku, Pole a lui pour arme un Bo, autrement dit une espèce de bâton qu'il manie mortellement; ensuite Club, un autre colosse a un bâton pointu et un bouclier; Sword porte une épée comme son nom l'indique, de même Tonfun manie des Tonfa et est assez rapide ! Le dernier adversaire, avant le titre recherché, est Blues qui n'est autre que votre double - et dispose des mêmes coups que vous !

    Dans la version MSX et NES, le héros s'appelle Lee et affronte en outre : Wang, armé d'un bâton, Tao qui envoie des boules de feu (mais pas encore des Kamehameha !), Chen, Lain, Wu/Mu ou Shwan qui sont des versions spécifiques à ces consoles d'ennemis que je vous ai détaillés pour la version CPC !

    Yie Ar Kung-Fu - KonamiEnfin, dans une version collector des "Hits de Konami", on avait droit à deux ennemis cachés : Bishoo - une femme qui attaque avec des dagues ! - et Clayman - une statue vivante qui vous attaque avec une épée démesurée !

    Sur Amstrad CPC, du moins, la musique, comme souvent pour les jeux de cette époque glorieuse, est simple, marrante, mais obsédante !

    Dans ce jeu, tout est question de positionnement, d'allonge et de qui tape le premier !

    La difficulté est moyenne a pas négligeable selon que vous êtes doué - ou pas ! Moi, je ne l'étais pas car si ma mémoire ne me trahi pas, je crois que je n'ai jamais réussi à finir ce jeu même avec l'aide du "Mirage Imager" !

    Qu'est-ce que le "Mirage Imager", me direz-vous ? En fait, c'est un périphérique qui se branche derrière l'Amstrad CPC - que j'avais commandé en Angleterre - et qui sert officieusement à pirater des jeux ! En effet lorsque vous appuyez sur un petit bouton rouge sur l'appareil, vous gelez le jeu et pouvez copier le contenu de la RAM du CPC sur une cassette ou une disquette ! Officiellement, cela servait à sauvegarder les parties ! Vous pouvez ainsi, pour notre présent jeu de combat, sauvegarder chaque fois que vous battiez un adversaire et ainsi progressez lentement mais sûrement vers la fin - pour peu que les temps de chargement dne vous rebutent pas si comme moi vous n'aviez qu'un magnéto-cassette !

    Il faudra que je vous parle un jour du piratage par cassette sur le CPC avec la joie de l'utilisation d'un micro-tournevis pour régler l'azimutage des petites vis du magnéto ! C'était tout une épopée - qui a la fin, pour moi, a fini par péter l'appareil d'enregistrement !

    Voilà, pour Yie Ar Kung-Fu, un jeu dont je garde d'excellents souvenirs !

    A bientôt !


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  • Bernard Werber fut un temps un auteur que j'appréciais mais cela, c'était avant de me replonger dans les classiques de la littérature et de voir que le style de l'auteur des Fourmis ne soutenait pas la comparaison ! C'est de la littérature facile à l'image d'u Marc Lévy (lui, je n'ai jamais pu terminer un seul de ses livres tellement je m'y ennuie ou un Guillaume Musso). Ce genre d'écrits, je serais capable à la limite d'en produire de semblables - car j'ai pas aussi mal d'imagination en outre ! Mais évidemment, je n'ai pas le piston de ces auteurs !

    Bernard Werber, un imposteur ? Je ne trancherais pas ! C'est un type plutôt sympathique et dans le "camp des gentils" au demeurant !

    Bref désormais, bilan très mitigé sur Werber dont je n'achète plus les derniers romans ! J'ai en outre été très déçu par la fin de son Cycle des Dieux, très fade et pas à la,hauteur de ce qu'il nous avait fait espérer ! Eh oui ! Par contre, des amis à moi, comme mon pote Gautier B., sont de grands fans indécrottables de cet écrivain !

    Ajoutons une pièce à charge ! Un autre roman qui m'a beaucoup déçu : L'Ultime Secret - avec ses innombrables clichés sur la psychiatrie - un domaine auquel je suis très sensibilisé et très informé ! Navrant de la part d'un gars de formation scientifique !

    L'Ultime Secret est le deuxième tome de la trilogie Lucrèce et Isidore - le Cycle des Aventuriers de la Science. e premier tome étant Le Père de nos pères  - sur les origines des hominidés - et le dernier, s'intitulant Le Rire du Cyclope ! Sa thèse, dans L'Ultime Secret, repose sur une expérience mal connue de James Olds sur les sources de la motivation. Il y sera question de syndrome d'enfermement, d'Intelligence Artificielle et de chirurgie cérébrale  Une mise en garde contre les manipulations du cerveau, bref les manipulations mentales, susceptibles de faire de nous des êtres asservis !

    Tout commence avec un certain Ulysse, un honnête banquier qui se retrouve victime d'un accident de la route qui le laisse comme un prisonnier dans son corps, entièrement paralysé ! Avec son médecin, le professeur Fincher, le patient se lance dans une recherche métaphysique - thème récurrent dans les livres de Werber et très intéressant mais jamais très poussé et un peu naïf ! Ulysse va apprendre la psychologie et la neurobiologie, travailler sur les motivations des humains et pardonner à son chauffard !

    Quelques mois plus tard, Fincher remporte un tournoi d'échecs contre une redoutable intelligence artificielle, Deep Blue IV (Werber surfe sur l'actualité de son temps) puis meurt dans les bras de sa femme et top model (bonjour le cliché !) Il semble qu'il soit mort de plaisir !?

    La jeune Lucrèce Nemrod et son ami Isidore Katzenberg vont mener l'enquête qui les mènera en différents lieux : un club épicurien (libertin ?), la chambre d'un top model un couvent pour moines et un asile isolé sur une île (très crédible ça aussi la situation de l'asile !) !

    Nos héros sont poursuiviq par l'organisation Deux Irae qui semble protéger un secret et sympathise avec Umberto, ex-chirurgien viré pour  faute grave qui les conduit sur l'île où se trouve l'asile !

    Là, ils découvrent la méthode de Fincher pour soigner les "fous" ! Sans camisole de force et sans médicaments, par l'art ou le travail ! Chaque pathologie est utilisée dans un domaine professionnel particulier - par exemple, les paranoïaques mettent au point des systèmes de surveillance (très crédible là aussi !).

    Puis, nos deux enquêteurs vont avoir la révélation de l'Ultime Secret au pouvoir et à l'influence redoutable. Ce secret est basé sur l'expérience de James Olds qui découvrit la zone du plaisir dans le cerveau laquelle auto-stimulée, provoque une béatitude éternelle, bref, potentiellement la pire drogue du monde ! Olds aurait, selon la légende, détruit ses travaux !

    Dans ses productions, Werber s'essaie souvent, plus ou moins finement , à des "romans à thèse". Ici, il dresse la liste des 14 choses qui motivent l'être humain, depuis la cessation de la peur jusqu'à l'élévation de la conscience, en passant par la sexualité, les stupéfiants et la religion !

    Au final, pas convaincu par ce roman même si il y a quelques bonnes idées ! Mais c'est trop démonstratif et il y a trop d'incohérences ! Peut-être redonnerais-je sa chance un jour à cet écrivain - que je qualifie quand même d'écrivain, soit ditr-en passant ! Il faudrait que je lise ses derniers livres ! A cela s'ajoute des histoires de plagiats peu ragoutantes... En effet, Werber aurait été plagié sur Les Fourmis et aurait lui-même piqué des idées à de jeunes écrivains qui lui soumettaient des textes, notamment sur Le papillon des étoiles. Après ce ne sont que des rumeurs !...

    A bientôt !  


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  • Aujourd'hui, je voudrais vous présenter une cartooniste en herbe, déjà grande par le talent, à savoir ma camarade Po !

    Le dessin qui illustre ce post est de son fait. Superbe n'est-ce pas ! :)

     

    Les crabouillages de Po


    Son site se nomme "les crabouillages de Po" et je vous invite à suivre le lien. Vous y verrez les aventures de Po, de ses copines, Dingo, Maeva et Alex. Le tout est servi avec beaucoup d'humour et Pö est une adepte de l'autodérision.

    Voici le lien http://demipo.net/

    A bientôt !


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