• Fanfan est à la fois un roman et un film d'Alexandre Jardin, le roman est paru en 1990 et est le troisième roman de l'auteur. Alexandre Jardin se chargea lui-même de son adaptation au cinéma en 1993 avec Sophie Marceau et Vincent Perez dans les rôles principaux !

    Dans le roman, on suit Alexandre qui rencontre Fanfan, une jeune fille du même âge que lui à l'hôtel de Monsieur TI, son précepteur et grand-père spirituel? Le jeune homme est attiré par la jeune femme mais ne vaut pas tromper sa copine du moment, Laure, pour ne pas reproduire la luxure de ses propres parents, des libertins.

    Le roman et le film traitent de l'amour et en particulier de l'usure des sentiments, d'une certaine forme d'amour détaché et idéalisé, pur en quelque sorte !

    Dans le film, Alexandre a tout pour être heureux et il est d'ailleurs resté un éternel adolescent, mais sa relation avec Laure s'englue dans la routine. Là aussi, il tombe éperdument amoureux de Fanfan et décide de ne jamais lui déclarer sa flamme pour éviter le déclin de la passion et les déconvenues de la vie de couple !

    Mais l'amour, c'est aussi affronter le quotidien à deux, dans sa banalité crue ! L'amour est une promesse et rien n'est éternel et Alexandre en est bien conscient !

    Pour tout vous dire, n'ai pas lu le roman et n'ai vu que le film et comment vous dire ? Ca se regarde mais c'est loin d'être un chef-d'oeuvre ! C'est beaucoup trop guimauve et à l'époque, ce genre de propos, "l'amour est grand, l'amour est tout, l'amour est le bonheur" m'était proprement insupportable, moi qui sortait juste d'une rupture sentimentale, un amour non-partagé (merci Isabelle B.) ! Bref c'est naïf voire niais mais je ne doute pas que tous les fans de Sophie Marceau, ici dans son registre familier, adoreront sa performance et ce film - je dédie ce billet à Didier A., collègue de travail et grand fan de Miss Marceau !

    Un film pour midinettes, clairement ! Ca ne me donne pas envie de lire le roman ! Alexandre Jardin fait le main et est bien prétentieux qui prétend connaître le secret de l'amour idéal ! Principe de plaisir et principe de réalité !

    La musique du film est bien sirupeuse aussi ! J'avoue que le thème principal se retient bien.

    A bientôt !


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  • Quel est le pire film que j'ai vu de toute ma vie ? Si on mets de côté certains nanars américains avec Dwayne Johnson, le moment le plus pénible de cinéma que j'ai passé, c'était en 1989 à la séance du film de Raymond Depardon, La Captive du désert, avec Sandrine Bonnaire !

    En soi, le film n'est pas spécialement mauvais et remplit bien l'objectif qu'il se donne ! Il s'agit de nous raconter la captivité d'une jeune femme détenue en otage dans une zone aride - le film a été tourné au Niger ! On suit donc la succession de jours où il ne se passe rien !

    En effet, le film est d'un ennui mortel et si l'objectif était de nous faire sentir le désespoir d'une otage et bien c'est réussi ! Mais est- ce que cela valait le coup d'en faire un film !? J'imagine que La Captive du désert n'a pas "cartonné" au box-office car il ne s'y prête guère !

    On a donc de longs plans séquences de dix minutes, sur un caillou, sur une dune, sur un arbre ! Le temps qui passe tout comme l'espace sont vides et semblent s'éterniser !

    Je me rappelle être allé voir ce film à l'arrache sans même avoir jeté un coup d'oeil sur l'affiche ou sur le pitch, juste au titre, pensant qu'il s'agissait d'une rediffusion du western La Prisonnière du désert  avec John Wayne - sans rapport !

    En réalité, le film fait écho de façon très stylisée à la prise d'otage vécue par Françoise Claustre (puis son mari) au Tchat (Tibesti) dans les années 1970, prise d'otage(s) suivie comme reporter par Raymond Depardon.

    Bref, c'est le spectateur qui est "pris en otage" et la fin du film voit la libération de l'otage et aussi la délivrance du public dans la salle !

    Mais je suis sans doute un Béotien !

    Aussi un film avec des moyens minimalistes, presque documentaire aussi, et qui a bénéficié du Prix Spécial de l'Aide à la Création de la Fondation GAN pour le Cinéma !

    A bientôt !


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  • Deux légendes du cinéma américain, Paul Newman et Robert Redford, se rencontrent à l'écran dans le film de George Roy Hill, sorti sur les écrans en 1969, Butch Cassidy et le Sundance Kid. Paul Newman incarne Butch Cassidy, de son vrai nom Robert Leroy Parker et Robert Redford est le Sundance Kid alias Harry Longbaugh, deux stars du 7ème Art pour incarner deux légendes de l'Ouest dans un Western qui redonne ses lettres de noblesse à un genre qui avait sombré dans le pessimisme dans les années 1960 !

    Ce film inaugure le genre du Buddy Movie, le "film de copains". Il reçut à l'époque un accueil mitigé mais au fil du temps, les cinéphiles lui donnèrent ses lettres de noblesse.

    Butch Cassidy et le Kid sont deux hors-la-loi, excellentes gâchettes et jouant de la dynamite, qui multiplient les attaques de banques et de train à la tête de leur bande, la  "Wild Bunch" (la "Horde Sauvage" ou la gang de Butch Cassidy) renommée dans le film, le "Hole in the Wall Gang" (la " bande du trou du mur") pour éviter toute confusion avec le film La Horde sauvage  de Sam Peckinpah, sorti trois mois plus tôt.

    Bien vite nos deux hors-la-loi vont avoir tous les shérifs et détectives du coin à leurs trousses ! Au milieu du film, ils sont poursuivis sans relâche par six traqueurs implacables. Les deux braqueurs de coffres finiront leur périple en Bolivie, dans le sang, au terme d'une fusillade épique !

    Parmi les autres moments épiques du film, on a notamment la chute d'une falaise !

    Un excellent film, comportant à la fois des dialogues ciselés, des scènes d'action et de l'humour ! Paul Newman avait entamé sa carrière et était devenu célèbre en 1956 avec Marqué par la haine. Robert Redford, lui, est devenu un acteur qui compte avec ce film de George Roy Hill !

    Au casting, on a aussi Katharine Ross qui joue la jeune institutrice de 20 ans, Etta Place, le "love interest" du Kid ! Elle avait reçu auparavant, en 1967, une nomination aux Oscars pour son rôle dans Le Lauréat. Sa présence donne lieu à une autre scène d'anthologie, celle de la balade champêtre à vélo entre Etta et Butch sur la chanson, "Raindrops keep falling on my head", composée par Burt Bacharach sur des paroles de Hal David et interprétée par B. J. Thomas.

    Le scénario/script de ce film fut à l'époque le plus cher d'Hollywood, acheté à William Goldman pour la modique somme de 400.000 $.

    Jack Lemmon, Dustin Hoffman, Marlon Brandon ou Steve McQueen furent un temps pressentis pour les rôles titres !

    Les deux acteurs, Newman et Redford, se retrouvèrent à nouveau à l'écran par la suite dans le film L'Arnaque.

    A bientôt !


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  • Toutes les passionnées de danse connaissent le film d'Adrian Lyne, Flashdance, sorti sur grand écran en 1983, un classique du genre avec Fame! et Dirty Dancing ! C'est une des premières coproductions d'un certain Jerry Bruckheimer et qui a révélé la jeune actrice Jennifer Beals.

    Ce film doit se voir à la manière d'un clip musical et explore le monde de la danse sous tous ses aspects, des classiques écoles de danse aux boites de strip-tease !

    C'est l'histoire de la déterminée Alex Owens (jouée par Jennifer Beals) qui vit à Pittsburgh, capitale de l'industrie sidérurgique, cité dévastée par le chômage où l'avenir parait bien sombre ! Notre jeune femme travaille comme soudeuse sur un chantier, un métier bien peu féminin mais il faut bien gagner sa vie ! Elle a cependant un rêve, intégrer une grande école de danse et ne vit que pour cet art dans lequel elle se révélera assez douée. Pour arrondir ses fins de mois, elle danse dans un cabaret et consacre son temps libre à s'entrainer ! Déterminée donc !

    Un film dont la morale serait "tout est possible, on peut réaliser ses rêves si on s'en donne les moyens !" - une devise qui colle parfaitement au "Rêve américain" pourtant mis à mal dans ce film par la crise industrielle !

    Ce film, relativement convenu, est un classique des années 1980, écrit par Tom Hedley et Joe Eszterhas, futur scénariste de Basic Instinct ! Comme dans le film de Paul Verhoeven, Il se dégage de Flashdance un certain érotisme, du moins un côté glamour indéniable, contrastant avec le côté sale de l'industrie sidérurgique ! Les scènes où Jennifer Beals se prends une douchée d'eau sur la scène du cabaret ou sa prestation lors de l'audition finale sont restées dans toutes les mémoires !

    C'est Jeffrey Hornaday qui a réglé toutes les chorégraphies du film, qui a par la suite opéré sur Chorus Line. L'actrice principale était doublée dans les scènes clés par Marine Jahan, une danseuse française, notamment dans la scène finale ! Ce fut la gymnaste Sharon Shapiro qui effectua les sauts et Crazy Legs, membre du groupe rock Steady Crew réalisa le break dance pour la toupie au sol !

    Jennifer Beals remporta le rôle d'Alex Owens suite à un casting national. Une certaine Demi Moore figurait aussi parmi les finalistes et le choix final dépendit de la question à laquelle fut soumise l'équipe de production : "avec laquelle de ces actrices aimeriez-vous coucher ?" !

    Enfin le film est aussi célèbre pour sa bande originale, vendue dans le monde à vingt millions d'exemplaires ! Un carton et l'un des albums les plus vendus au monde avec les hits "Flashdance...What a Feeling", d'Irène Cara et "Maniac" par Michael Sembello. On retrouve aussi  Laura Branigan et Joan Jett sur cette B.O. !

    Un très bon spectacle !

    A bientôt !


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  • On connaît surtout Tracy Chapman pour son single emblématique "Talkin' ' bout a Revolution" mais son oeuvre est bien plus vaste - l'arbre qui cache la forêt ! -  et c'est de son album Crossroads - de 1989 - dont il va être question ici. J'avais emprunté le CD à mon voisin Rico mais mon PC n'arrive pas à le lire alors finalement, l'ai écouté sur Youtube où on trouve vraiment tout !

    Selon Wikipédia, " Tracy Chapman est une auteure-compositeure-interprète américaine née le 30 mars 1964 à Cleveland (Ohio). Son répertoire, qui comprend une dimension contestataire et engagée, et son style mêlant blues, rock folk et soul lui ont valu le surnom de « Dylan noire » au début de sa carrière."

    Entre 1988 et 2008, cette artiste a sorti huit albums studio, vendus à plus de 40 millions d'exemplaires dans le monde.

    Crossroads  est son deuxième album qui comprends 10 titres et qui ne connaîtra pas un succès comparable au carton du premier album, Tracy Chapman, de 1988. Disons le tout de suite, ça s'écoute bien, c'est bien pensé, réalisé et interprété mais moi, ce Crossroads ne m'a pas fait vibrer - ce qui est un avis sans doute sacrilège vu l'immense stature de cette artiste ! J'en suis désolé par avance !

    Ce deuxième album est néanmoins devenu disque de platine, preuve que la majorité ne partage pas mon appréciation mitigée. Il a été coproduit avec David Kershenbaum.

    Les titres des chansons sont "Crossroads", "Bridges", "Freedom Now", "Be Careful of My Heart",, "Born to Fight" ou" A Hundred Years" pour n'en citer que quelques unes ! On notera sur la chanson qui clot l'opus, "All That You Have Is Your Soul", une collaboration avec Neil Young !

    Crossroads atteignit la première place des charts allemands, britanniques et néo-zélandais. En France il se hissa à la deuxième place. Pas mal au final !

    A bientôt !


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  • Le destin tragique d'Alain-Fournier, tué durant la Grande Guerre, le 22 septembre 1914 dans les Hauts-de-Meuse, à vingt-huit ans, est connu.

    Il est pratiquement l'auteur d'une seul ouvrage, Le Grand Meaulnes. Un seul roman donc, et un deuxième inachevé, de la poésie, des articles à Paris-Journal et une correspondance (principalement avec son beau-frère Jacques Rivière).

    Mais quel roman ! Roman paysan, roman de l'enfance, basé sur des éléments en partie autobiographiques, roman initiatique, roman de l'échec (et non échec du roman !), c'est aussi le premier ouvrage classique du XXème siècle, abondamment étudié à l'école.

    Le Grand Meaulnes est un adolescent qui, un jour d'hiver, découvre le Domaine inconnu, sorte de Paradis Perdu, le mode de l'enfance regretté où l'on trouve des amoureux, des dames évanescentes, des Pierrots, des Fées, des paysans et des enfants.

    Pris par cette ambiance éthérée, le jeune héros n'aura de cesse de retrouver ce lieu isolé, caché et mystérieux et la jeune Yvonne de Galais, princesse du lieu.

    Le drame du frère, Frantz de Galais, abandonné par sa fiancée, simple couturière, laquelle ne veut pas croire à son bonheur, apporte un ancrage réaliste au passage. Le roman oscille en permanence entre merveilleux et réalisme, entre rêve et réalité.

    Le Grand Meaulnes parviendra-t'il à réunir Frantz et Valentine, sortes d'Adam et Eve chassés du Paradis ? Va-t'il y sacrifier son propre bonheur ?

    Le dénouement, elliptique, suggère que le héros retrouve une partie de son enfance et part "vers de nouvelles aventures" avec sa propre fille que lui a donné Yvonne de Galais, qu'il a épousé entre-temps et qui finit par mourir, dans une sorte d'expiation.

    Un roman enchanteur et un incontournable !

    A bientôt !


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  • Hot Shots! 2 - Jim AbrahamsJim Abrahams est un habitué des films parodiques et en 1993, il récidive avec Hot Shots! 2 avec en tête d'affiche Charlie Sheen, accompagné de Lloyd Bridges et Valeria Golino. Comme le film parodie entre autre la série des Rambo,  on retrouve Richard Crenna qui reprends son propre rôle de Colonel dans les films avec Stallone !

    Charlie Sheen joue un héros de films d'action ("action hero" en anglais) et a donc suivi un entrainement spécial pour ce Hot Shots! 2.

    Par une nuit noir, un commando des Forces Spéciales Américaines s'introduit dans le palais de Saddam Hussein pour secourir des prisonniers de la Première Guerre du Golfe et de l'Opération Desert Storm. Mais la Task Force est attendue par les Irakiens et capturée à son tour ! Ceci force le président Benson - joué par Bridges - et déjà dans le premier Hot Shots! a soupçonner une trahison dans son propre camp. Le Colonel joué par Crenna va alors solliciter l'aide du héros Topper Harley - joué par Sheen - qui s'est retiré dans un temple bouddhiste. Après un refus initial, Topper finit par accepter la mission.

    Notre héros improbable se lance alors en Irak avec une petite équipe et rencontre bientôt leur contact qui s'avère être Ramada - jouée par Golino, le "love interest" de Topper. Les deux se remémore alors leur histoire d'amour avortée - ce qui donne lieu à cette occasion à des parodies de films romantiques comme le dessin-animé Disney, La Belle et le Clochard - ce qui est très drôle ! Ramada a ensuite plaqué Topper quand elle a appris que son premier mari, Dexter, était toujours en vie et prisonnier de Saddam Hussein.

    La confrontation avec les Irakiens a lieu notamment sur une rivière mais il en faut plus pour décourager nos héros ! 

    Finalement, Topper confrontera et ridiculisera le dictateur irakien et délivrera Dexter au passage. De plus, le traitre est enfin démasqué !

    Dit comme ça, ça ressemble à un film d'aventures mais en fait c'est truffé de gags le plus souvent exagérés, très outranciers, reposant beaucoup sur le visuel et aussi dans le genre un peu cartoon à la Tex Avery. On retrouve bien le style des Y a-t'il un pilote dans l'avion ? ou des Y a-t'il un flic... ?avec Leslie Nielsen ! Après faut aimer l'humour bien gras et pas toujours fin ! C'est bien absurde aussi !

    La ressemblance de l'acteur Jerry Haleva avec Saddam Hussein est frappante et assez cocasse et à tel point qu'il rejouera le dictateur dans  d'autres films, notamment The Big Lebowski  des Frères Coen !

    On retrouve outre les clins d'œil à Rambo des références à Apocalypse Now !

    A bientôt !


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  • Les années 1980 furent les années frics ! Ca se ressenti du côté de la télévision avec la privatisation de TF1 et la naissance de Canal + , de La 5 et de TV6 devenue par la suite M6. Mais ces dernières chaînes apportèrent sur les écrans nombre de programmes et séries emblématiques de l'époque, je pense au trio K-2000, Tonnerre Mécanique et Supercopter !

    Tout ce cheminement pour en arriver à vous parler de Airwolf, pas tant la série Supercopter dans son titre original américain mais du jeu vidéo de 1985, signé Amsoft qui fut l'un des premiers titres importants du nouveau micro-ordinateur Amstrad CPC 464, 554 et 6128 - mais qui était aussi disponible sur Commodore 64, Atari 8-bit et BBC Micro ! Une première édition est sortie un an plus tôt , en 1984, sur ZX Spectrum.

    Le jeu fait un peu penser à Choplifter de Sega où vous pilotez aussi un hélicoptère de combat. Ici, vous incarnez Stringfellow Hawke (incarné à la télé par Jan-Michael Vincent dans la série de Donald P.Bellisario, sur un thème musical de Sylvester Levay) qui pilote son hélico modèle Bell 222 modifié et qui s'engouffre en vue 2D (c'est à dire la vue qui a court depuis Defender !) dans un réseau de tunnels pour secourir cinq scientifiques !

    Le jeu a le défaut des premiers jeux de l'histoire du jeu vidéo, c'est à dire de laisser très peu de marge de manœuvre ! Ici, vous devrez détruire absolument tout à l'écran si vous voulez progresser !

    Le jeu a été développé, pour la version Amstrad CPC, par Richard J. Chappells pour la société Elite Systems (qui nous donna par la suite des jeux comme Bombjack, l'adaptation des Thundercats, Overlander  ou Beyond the Ice Palace...) et fut distribué par Amsoft par chez nous. Une suite, Airwolf II, vit le jour en 1987, et ces deux jeux furent par la suite inclus dans de nombreuses compilations de logiciels vidéoludiques pour toutes les machines concernées, au premier plan l'Amstrad CPC bien sûr !

    Airwolf  est un jeu particulièrement difficile et donc vous ne verrez pas la fin à supposer qu'il y en ai une ? Comment est-on supposé diriger un hélico dans des lieux aussi confinés ? A côté de ça, on pourrait penser qu'un jeu comme Thunder Blade de Sega vous laisse plus de libertés alors qu'il est en réalité au moins aussi difficile ! Il semble que les jeux d'hélicos demande donc une dextérité certaine ?

    Niveau sonore, à part sur certaines versions, vous ne retrouverez pas toujours la musique de la série mais seulement le bruit du rotor et des pales de votre engin ! Pitoyable ! Ainsi, si il n'y a pas de musique sur ZX Spectrum par exemple - au vu des capacités de la machine, l'Amstrad CPC est mieux loti avec le thème emblématique de Levay !

    A bientôt !


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  • Clint Eastwood est un acteur de grande renommée mais aussi un réalisateur qui nous a donné de très bons films. Parmi ses premières réalisations, il faut compter avec Firefox, l'arme absolue, film de guerre, se déroulant durant l'époque de la Guerre Froide. Ce film mélant action et espionnage, est sorti en 1982, est la huitième réalisation de Eastwood et est basé sur une nouvelle du même nom écrite en 1977 par Craig Thomas.

    Un film qui est par ailleurs assez spectaculaire et tournée en Panavision où Eastwood fait aussi l'acteur puisqu'il y interprête le rôle principal, celui de Mitchell Gant, un pilote de chasse de l'US Air Force à la retraite.

    Notre héros est tiré de sa retraite pour accomplir une mission d'espionnage qui consiste à se rendre en Union Soviétique afin de dérober un prototype ultra-secret d'avion de chasse commandé par la pensée et réputé furtif, le Firefox.

    On retrouve évidemment un héros torturé, toujours par la guerre du Viet-Nam (de nos jours, ce serait par l'Afghanistan et l'Irak !). Gant devra par ailleurs apprendre à penser en russe pour diriger l'avion de chasse et se confronter dans un duel aérien final à couper le souffle à Yuri Voskov, pilote d'essai attitré du Firefox et qui le poursuit à bord du second prototype !

    Dans la nouvelle originale, le Firefox est presque identique au MiG-25 et dans le film, il est basé sur la création du super-avion de combat, le MiG-31 !

    Aux effets spéciaux du film, on retrouve le légendaire John Dykstra, célèbre pour son travail dans Star Wars. Il utilise ici une alternative au bluescreen, qui emploie de la lumière ultraviolette. La séquence de fin figure en effet des avions noirs qui évoluent sur un décor de neige blanche.

    Un bon film d'action qui témoigne de l'époque révolue de la Guerre Froide et donc très daté "années 1980" !

    A bientôt !


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  • En 1986, Claude Berri sort la deuxième partie du diptyque L'Eau des collines d'après les romans provençaux de Marcel Pagnol. On va donc connaitre la conclusion de ce drame qui a vu deux crapules du Midi,  Ugolin Soubeyran - joué par Daniel Auteuil - et son oncle César (dit le Papet) - joué par Yves Montand dans un de ses deux derniers rôles, spolier un pauvre bossu, Jean de Florette, joué par Gérard Depardieu.

    Au début de ce deuxième opus, les deux malhonnêtes profitent de leur entourloupe et la  culture des œillets prospère. Mais dans les collines, une jeune fille rêve de vengeance. Il s'agit de la jeune Manon, la fille de Jean, qui a mal vécu la mort de son père et vit désormais comme une sauvageon dans la garrigue, s'adonnant à des bains de soleil au milieu de ses chèvres. Ce film est l'occasion de révéler une future grande actrice puisque c'est le premier rôle important pour Emmanuel Béart !

    Dès lors, les derniers ressorts du drame se mettent en place quand Ugolin surprends la belle apparition dans les collines, elle dans le plus simple appareil et en tombe amoureux. Evidemment, de cette façon, Manon va avoir l'horticulteur à ses pieds et savourer sa vengeance. Elle va finir par révéler la vérité concernant la mort de son père et la fourberie des deux hommes visant à cacher la source, au cœur de tous les enjeux.

    A la distribution, on note aussi la présence d'Hippolyte Girardot, acteur que j'ai toujours détesté sans savoir pourquoi, ici dans le rôle d'un instituteur insipide plein de bons sentiments.

    Un film qu'à l'époque, j'avais vu lors d'une sortie ciné avec le collège. C'est remarquablement filmé et mis en scène et les acteurs sont tous bons !

    Ne supportant d'être haï par celle qu'il aime, Ugolin finira par se suicider et le Papet perdra tout ! Le moment jubilatoire vient à la fin lorsque César apprends que le Bossu était en réalité son fils. Dès lors, sa malveillance lui a fait tout perdre !

    Par la suite, pour la rubrique people, Daniel Auteuil et Emmanuel Béart formeront couple à la ville. On peut supposer qu'il y a donc eu une certaine alchimie entre ces deux là sur le plateau ! En réalité, ils étaient déjà ensembles au moment du tournage et ce fut délicat pour l'actrice de jouer la haine contre celui qui partageait alors sa vie !

    Et toujours la musique de Jean-Claude Petit avec le magnifique thème de Guiseppe Verdi !

    A bientôt !


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  • Edith Wharton, de son nom de jeune fille Newbold, est née à New-York le 24 janvier 1862 dans une famille très fortunée. C'est pourquoi le roman Le Temps de l'innocence, récompensé du prix Pulitzer en 1921, décrit avec acuité la société aristocratique du New-York des années 1870 - 1880.

    Newland Archer doit épouser la jeune May Welland. La jeune fille est parfaite à tout point de vue mais tellement insipide! Quelques temps avant son mariage, il fait la connaissance de celle qui deviendra sa cousine par alliance si il épouse May, la comtesse Olenska.

    Madame Olenska revient d'Europe où elle a fuit un mari despotique. Elle veut divorcer mais dans l'aristocratie de la Grosse Pomme, cela ne se fait pas ! L'étiquette et les apparences règlent tous les rapports humains.

    Newland Archer et Madame Olenska vont s'éprendre l'un de l'autre et le jeune marié sera alors en butte a son milieu qui fera tout pour préserver la bienséance. Ce roman est un livre sur le conformisme. Faut-il obéir à son milieu pour préserver sa tranquillité, au risque d'une vie morne ou bien réaliser ses rêves au prix du scandale ?

    C'est un roman brillant, bien écrit. On remarquera dans cet ouvrage où règne l'apparat, la récurrence des descriptions dans les visages qui "rougissent" en proie aux émotions.

    Cette aristocratie déclinante va bientôt céder la place à d'autres habitudes telles que l'on peut les voir dans les romans de Scott Fitzgerald.

    Enfin, j'ajouterais qu'Edith Wharton cultivait une grande amitié avec Henry James et la recommanderais à tous ceux qui aiment ce dernier!

    A bientôt !


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  • En parallèle aux jeux sur la licence Star Wars, la société LicasArts a crée et édité tout un tas de soft dans d'autres univers, particulièrement des jeux d'aventures en "Point & Click", dans les années 1990. On pense à Day of the Tentacle, à Maniac Mansion, à Sam and Max Hit the Road, mais aussi aux jeux Indiana Jones, à Loom, la série des Monkey Island, à  Grim Fandango... Ici, il va être question de Full Throttle, jeu vidéo de 1995, développé par Tim Shafer, ambiance motards et Mad Max.

    Je n'ai pas joué à ce jeu mais ai vu quelqu'un y jouer, personne qui adorait ce jeu et m'en a parlé longuement ! Il s'agissait de mon tuteur de stage en Maitrises de biologie/ biologie dans un laboratoire de neurobiologie comportementale, en 1997, un certain Eric M. maître de conférence.

    Dans ce jeu qui se déroule dans un futur dystopique, les individus se déplacent dans des aéroglisseurs antigravité qui ont remplacé les véhicules motorisés? Vous incarnez Ben, un biker, une véritable armoire à glace aux cheveux gominés qui dirige le gang des Putois.

    Le jeu est donc un "pointer-et-cliquer" où, comme d'habitude dans ce genre de jeu, vous aurez à résoudre un bon nombre de puzzle. Full Throttle repose sur le système de jeu SCUMM et le système audio iMUSE. Il a reçut un bon accueille à sa sortie et est depuis considéré comme un jeu culte du genre ! C'est un jeu pour PC et Macintosh à l'origine.

    Ben va se lier d'amitié avec Malcom Corley, directeur du dernier fabricant de moto du pays, alors que ce dernier se rends à l'assemblée générale de sa société dans sa limousine. Mais Adrian Ripburger, le vice-directeur, est en réalité un traître qui assomme le héros et tends une embuscade aux Putois qui escortent la limousine.

    La moto de Ben ayant été saboté, le héros a un accident et est sauvé par Miranda, une photographe qui l'amène jusque dans la petite ville de Melonweed où une mécanicienne appelé Maureen pourra réparer sa moto.

    Ripburger parvient à assassiner Corley et fait accuser le gang de motards. Mais Miranda a photographié la scène mais son appareil photo a été dérobé par un des hommes de main du trait re. Un Corley agonisant révèle à Ben les plans de son vice-directeur et souhaite que sa fille illégitime, qui n'est autre que Maureen, prenne la succession de sa société.

    Maureen va prendre la fuite avec l'appareil photo de Miranda, caméra qu'elle a récupérée tandis que Ben et les Putois sont recherchés !

    Ben devra alors convaincre Maureen de l'innocence des Putois puis développer avec elle les photos et se faire passer pour mort afin de dévoiler les clichés lors de l'assemblée générale. La mécanicienne peut compter sur l'aide de son propre gang, les Vautours ! Les héros triomphent lors de l'affrontement final !

    On le voit un scénario assez bien écrit et ficelé où tout se goupille parfaitement !

    Le jeu est en vue 2D à la troisième personne. La musique d'accompagnement fait de morceaux de rock (le groupe Gone Jackals) et aussi inspirée de BO de Westeen (comme  Little Big Man) vaut aussi le détour !

    Des suites à ce jeu devaient être développées mais c'est finalement tombé à l'eau ! Enfin, Full Throttle  est sorti, adapté en 2017, sur les nouveaux ordis sous Windows, OS X, Linus et sur PlayStation 4 et PlayStation Vita !

    Je ne sais pas si Eric M. est parvenu à terminer le jeu mais je pense que oui ! Nos chercheurs français ne font-ils pas partie de l'élite de la nation, découvrant tous les jours de nouvelles choses ?  Du moins quand ils mènent leurs recherches et ne jouent pas à des jeux vidéo pendant les heures de boulot ! Et oui, c'est une petite pique mon cher Eric mais ce n'est pas pire que de dévoiler à tout le labo que j'avais des soucis de santé, violant le secret médical et trahissant ma confiance lorsque je t'avais fait des confidences à la machine à café !

    Tu as de la chance que je ne t'ai pas collé un procès mon salaud !

    A bientôt !


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  • La Survivante - Tome 1  - Paul GillonLes récits érotiques en bandes-dessinées sont d'autant plus plaisants quand ce n'est pas du sexe pour du sexe et qu'il y a un vrai scénario. C'est le cas de la série en quatre tomes, La Survivante de Paul Gillon qui est un récit érotico-apocalyptique.

    Dans le tome 1, on découvre Aude, une jeune femme forte avenante, travaillant à RTL qui fait de la plongée sous-marine et se retrouve coincée dans une grotte. Lorsqu'elle retrouve la liberté, elle se rends compte que ses compagnons ont péri ! Abandonnée, elle déambule en voiture dans les environs et constate que toute la population a été carbonisée suite à un apocalypse nucléaire. Elle semble être la seule survivante !?

    La jeune femme va d'abord errer nue, presque à l'état de bête puis décidé de se laisser vivre, profiter des restaurants, des hôtels et des magasins, désormais déserts, hantés seulement par les "cybers", ces robots domestiques au service d'une Humanité disparue.

    Il reste bien des survivants et de temps à autre la vie semble renaitre : un moustique par-çi, un bourgeon par là mais l'espoir ne viendra pas du conseil des Ministres au sujet duquel Aude constate, que ceux-ci, à peine sortis du bunker présidentiel, se sont transformés en zombies qui finissent par s'entredévorer !

    Mais les plaisirs de la chair et le contact humain viennent vite à manquer à Aude et celle-ci se livrent à des séquences répétées d'onanisme débridé. Elle a même recours au robot majordome de l'hôtel de Crillon, le brave Ulysse, entièrement dévoué à son plaisir féminin mais incapable de sentiments.

    La fin de ce tome 1 est particulièrement cruel car Aude découvre un autre survivant, Stanny, un astronaute revenu La Survivante - Tome 1  - Paul Gillonsur Terre, mais est aussitôt privée de sa compagnie par un coup du sort ! Les deux deviennent amants par la force des choses, comme un nouvel Adam et une nouvel Eve ! En réalité,  l'homme finira éventré dans la chambre d'hôtel par le robot Ulysse en quelque sorte sujet à une "crise de jalousie".

    La publication de La Survivante a débuté dans les pages de L'Echo des Savanes en  1985 pour être aussitôt après, livré en album aux Editions Albin Michel.

    Paul Gillon est né en 1926, l'année de naissance de ma grand-mère et commence par  fournir des illustrations pour partitions des éditeurs de chansons. Il signera pendant longtemps "Gilon" avec un seul "l". Il deviendra ensuite un dessinateur de presse et fera des reportages dans les théâtres, les cinémas et les music-halls. Il produit des affiches.

    Gillon s'intéresse ensuite à la BD car il entends que c'est un secteur qui paie mieux ! Il se fait engager comme dessinateur réaliste en 194è pat l'hebdomadaire Vaillant; le futur Pif Gadget. Il y signe des séries d'aventures principalement Lynx blanc, Fils de Chine, Capitaine Cormoran ou encore Wango. On est alors dans les années entre 1950 et 1960. Par ailleurs, dans ces années là, il collabore à des journaux pas spécialement destinés à la jeunesse comme Rêves (presse féminine), Radar (faits divers) et Samedi Soir (informations).

    Mais par la suite, Gillon deviendra plus connu comme dessinateur de jolies filles que de baroudeurs et autres aventuriers. En effet, en 1959, il commence à publier dans France Soir un des plus durables et mémorables daily strips français : 13 rue de l'Espoir.

    Une excellente BD qui ne mise pas tout sur le sexe mais propose aussi une réflexion sur la condition humaine.

    A bientôt !


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  • Canon Noir - Parker"A l'abordage les pirates !", "Feu à volonté !". Si il y avait un jeu qui m'éclatait bien lorsque j'avais 10 ans, c'était le jeu de plateau Canon Noir ! C'est un jeu qui s'adresse à toute la famille, crée par  Henri Sala, en 1979, édité par Parker ! C'était avant l'apparition des premières consoles familiales l'Atari 2600, le Vidéopac, la Colecovision ou la Vectrex !

    Le plateau de Canon Noir figure les océans ou vogueront vos flottes de navires. C'est prévu pour 2 à 3 joueurs. Le centre du terrain de jeu est occupé par deux îles figurées par des montagnes en plastiques afin de gêner la ligne de tir du canon noir !

    Les ports des joueurs sont sur les angles du plateau et vous partez avec votre navire pour ralier des croix où se trouve des trésors. Une fois la croix atteinte, vous placez les trésor sur votre bateau. Précisons que les bateaux sont des bouts de cartons placés sur des socles.

    Mais il est possible de gagner/rejoindre un emplacement "Canon Noir" et dès lors, le joueur se saisit d'un petit canon et d'un boulet en plastiques et peut viser un des bateaux adverses. Si il l'abat, il récupère son trésor et le joueur qui a perdu change le carton qui représente son navire par un navire plus petit et à la fin par une image de radeau !

    Le but du jeu est de ramener le plus de coffres aux trésors !

    Un jeu très fun au principe original, stratégie et adresse ! Il a été réédité en 2007 par Winning Moves mais on ne le trouve qu'en occasion désormais !

    Nostalgie quand tu nous tiens !

    A bientôt !


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  • Je vais maintenant vous parler d'un jeu de plateau, création de Robert Harris dont les trois premières éditions virent le jour chez Games Workshop, il s'agit deTalisman qui avait aussi été traduit en VF sous forme de boite plastique imitant un gros livre comme en fit Gallimard lors de sa vague de Livres Dont Vous Êtes Le Héros !

    Sorti en 1986, la version française de Talisman est la traduction de la seconde édition anglaise du jeu. Il s'agit d'un produit pour 2 à 6 joueurs qui incarnent des aventuriers dans un univers médiéval-fantastique inspiré de Warhammer.

    Le but du jeu est de parcourir une série de régions - comme dans un classique jeu de l'oie afin de s'emparer de la Couronne de Commandement. Mais le plateau est subdivisé en trois régions : la région extérieure où débutent les joueurs, la région médiane et la région intérieure. Évidemment, plus vous vous rapprochez de la région intérieure et de la Couronne, plus la difficulté augmente et vous devrez passer à travers la "vallée de feu" et pour cela acquérir un talisman duquel le jeu tire son nom !

    Les joueurs reçoivent un héros qui possède des capacités propres à sa classe ainsi qu'un lieu de départ. On retrouve les traditionnels guerrier, mage, voleur,... Les caractéristiques des héros sont la vie, l'or, la force et l'habileté.

    A noter qu'une erreur de traduction dans l'édition de Gallimard rendait le moine trop puissant en faisant additionner sa force et son habileté !

    Donc vous déplacez vos héros sur le plateau de jeu, tirez des cartes, affrontez des monstres, récoltez de l'or et des objets !

    L'intérêt de ce jeu - jusqu'à sa dernière édition en date, la quatrième édition révisée, en 2008, chez Fantasy Flight Games - est l'existence de nombreuses extensions qui ajoutent des héros, des cartes de rencontres, des objets, voire même agrandissent considérablement le plateau de jeu avec des plateau annexes ! Pour ma part, n'ai acheter que bien plus tard une seule extension consistant uniquement de héros et de cartes et en anglais !

    Je me rappelle avec émotions des parties passionnantes et disputées avec mes cousines Carole et Valérie !

    Un très bon jeu qui réveille la nostalgie !

    A bientôt !


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  • J'apprécie assez le groupe de pop-rock français Superbus, mené par sa chanteuse-leadeuse et auteure-compositrice Jennifer Ayache qui outre d'être un canon de beauté a une très belle voix ! La fille de Chantal Lauby, des Nuls, a lancé cette formation au début des années 2000 et dès le premier album, Aéromusical, sorti en 2002, le public a répondu présent !

    Pour présenter plus avant le groupe, disons qu'auteur de la belle brune enjôleuse, on retrouve le guitariste Michel Giannovetti, là dès le début, remplacé ensuite par un autre guitariste Patrice Focone puis rejoints par François Even, le bassiste. Enfin, le groupe est formé - quatre membres - à l'aube des années 2000 - avec l'adjonction du batteur Guillaume Rousé.

    Superbus, ce sont des ambiances acidulées, une musique acoustique qui emprunte à l'électronique et une voix qui se pose là ! C'est ludique et enjoué !

    Lova Lova  est le quatrième album de Superbus, sorti en 2008 - 2009 alors que la formation change de label et passe de Mercury à Polydor. L'album qui contient douze titres connaitra d'ailleurs très vite une réedition ! L'ambiance tourne autour du Crazy Horse Saloon et on peut voir le titre comme un hommage à la meneuse de revues Lova Moor - et à l'Amour !

    On retiendra surtout les morceaux exploités en singles, le très "addictif" "Addictions", "Apprends-moi" ou "Lova Lova" mais les autres chansons forment un tout cohérent autour des mêmes thématiques que ces trois titres phares, et évoquons, "Nelly", "Call Girl", "A la Verticale", "I Wanna Be U", "London Town" ou "Keyhole"...

    Au final, un album double disque de platine ! Sur le thème du cabaret et du monde de la nuit, mixant des influences de groupes des années 1980.

    C'est Jennifer Ayache qui a écrit tous les textes et composé toutes les musiques de Lova Lova. Un large recours aux synthétiseurs est par ailleurs opéré. Après, on aime ou on aime pas !? Moi, j'adore et mon titre préféré est "Addictions".

    Superbus est vraiment un groupe emblématique des années 2000 avec aussi des clips soignés à l'esthétique léchée et colorée !

    A bientôt !


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  • Dans les années 1990, j'allais beaucoup plus souvent au cinéma que dans ces années 2010 où je suis plus axé séries-télé, internet et streaming ! Je matais aussi pas mal de VHS - avant l'apparition du DVD ! - et il y avait notamment mon brave Tonton Dédé qui me prêtait pas mal de films lorsque je passais des vacances chez ma grand-mère, films qu'il enregistrait sur Canal +.

    Parmi ces nombreux films, il y avait Absolom 2022, film aux décors à l'aspect crade, se déroulant dans un univers carcéral et donc de violence et réalisé par Martin Campbell, sorti sur les écrans en 1994.

    On est un peu dans la thématique de films d'alors comme Fortress  avec Christophe Lambert, ou encore New York 1997. Ca lorgne aussi par certains aspects sur Waterworld et il y aura des similitudes avec Battle Royale.

    Robbins, incarné par Ray Liotta, est un ancien héros de guerre incarcéré pour assassinat dans une prison régie par un directeur sans pitié. Comme le nouveau prisonnier se rebelle, le tortionnaire l'expédie sur Absolom, une ile-prison où sont consignés les pires brutes et criminels, un endroit sans foi ni loin dans ce futur dystopique de l'an 2022.

    Sur Absolom, le directeur a droit de vie et de mort sur les détenus et l'ile, gérée par sa société privée, est surveillée par un satellite à caméra infrarouges et sillonnée par des hélicoptères de combat.

    Deux tribus s'affrontent en ce lieu et le directeur prends un malin plaisir à les voir s'entretuer, provoquant des rixes en déposant la nourriture par hélicoptères sur des terrains litigieux. C'est donc la "loi du plus fort" qui règne !

    Les Extérieurs, la première des deux tribus, sont dirigés par un chef ultra-violents sorti tout droit d'un Mad Max tandis que les Intérieurs  sont conduits par "Le Père", une sorte de guide spirituel qui recherche l'apaisement.

    Robbins, qui a abattu un supérieur, a suivi une formation qui en fait une véritable machine à tuer mais est déchiré entre le Bien et le Mal. Evidemment, en abattant son supérieur, il n'a fait que rendre la justice car le dit supérieur venait de commettre un crime de guerre en faisant massacrer des civils innocents ! Notre héros a donc bien entendu été condamné à tort et victime d'une injustice dans une société en perte de ses valeurs morales.

    Le héros de guerre va donc essayer de s'évader et pour cela, il devra composer avec les deux camps ! Le film raconte son périple sur l'île-prison !

    Un film ultra-violent, voire cruel avec en tout cas beaucoup d'action et des dilemmes moraux pour notre héros ! Un brin manichéen ?

    On retrouve Lance Henriksen - connu pour son rôle de l'androïde dans le film Aliens, le retour de James Cameron - ici dans le rôle du "Père" !

    Absolom 2022 s'inscrit dans la tradition alors en vogue dans ces années 1990 des films d'action avec héros musclés comme les films de Van Damme ou de Bruce Willis !

    Un film qui distrait le temps d'une soirée !

    A bientôt !


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  • En attendant la suite de ma série de billets  "La SF - Historique", je m'attaque aujourd'hui à une série de notes sur les écrivains de ce genre.

    J'ai déjà eu l'occasion de parler de Dan Simmons à l'occasion de son recueil de nouvelles "le Styx coule à l'envers". Il est donc possible que je me répète ici. Cependant, je vais essayer d'être un peu plus complet!

    Simmons est né en 1948 dans l'Illinois et n'a été publié que tardivement dans les années 80. Enfant, il manifestait une curiosité propre aux enfants précoces. A sept ans, il découvre une caisse de romans et de magazines de SF que lui rapporte son frère. Dès lors, il se plonge dans ce genre. Dès l'année suivante, il commence à écrire sous le pseudonyme de Christopher Starr.

    Alors qu'il est au collège, il publie dans la revue subversive The Satyre des nouvelles de SF qui rencontrent un certain succès, qui font au moins sensation.

    Son diplôme en poche, il devient professeur des écoles pendant dix-huit ans pour des classes d'enfants surdoués dans le Colorado.

    Simmons parle naturellement de SF à ses élèves. Il invente des planètes et des mondes qu'il réutilisera plus tard dans sa saga Hypérion.

    A partir de 1979, Simmons tente d'être publié... sans succès. Alors qu'il est sur le point de se décourager, il participe à un atelier d'écriture où une de ses nouvelles tombe entre les mains du romancier Harlan Ellison. Cette nouvelle, c'est "Le Styx coule à l'envers" ! Ellison l'encourage à continuer et la nouvelle est envoyée et acceptée par Twilight Zone Magazine ! C'est le début du succès qui libère notre auteur de ses inhibitions!

    En 1985, il publie Le Chant de Kali et en 1990, coup sur coup L'Echiquier du Mal et Hypérion. Dès lors le succès ne le quittera plus.

    Les récits de Simmons réinvente le genre SF en mêlant les sous-genres. A conseiller à tous les amateurs, Simmons se doit d'être lu au même titre qu'Asimov ou qu'Herbert!


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  • La bêtise est sans doute la chose la mieux partagée et elle est universelle et de tout temps ! Ridicule est un film de Patrice Leconte, sorti dans les salles en 1996, multirécompensé (notamment pas quatre Césars dont meilleur film et meilleur réalisateur) qui se déroule du temps de l'Ancien Régime et montre le fonctionnement de Versailles et le monde des courtisans, qui ne sont pas sans rappeler nos hommes politiques actuels (qui sont pour moi tous pourris jusqu'à la moelle depuis le conseiller municipal jusqu'au président de la République !).

    Un casting savoureux sert ce film avec Charles Berling qui interprète Grégoire Ponceludon de Malavoy, jeune aristocrate de province sans le sous et naïf, qui arrive à la cour de Louis XVI afin d'obtenir des espèces sonnantes et trébuchantes pour assécher les marais de la Dombes, source d'épidémies parmi ses paysans. On retrouve aussi Jean Rochefort qui joue le marquis de Bellegarde qui finira par prêter assistance à notre jeune provincial en lui proposant le gîte et le couvert et en l'introduisant aux us et coutumes de la Cour !

    Car notre lapereau va vite se confronter au monde cruel et mesquin des courtisans, où brille le favori du Roi, l'abbé de Villecourt (joué par Bernard Giraudeau, excellent !) qui use et abuse des mots d'esprits notamment pour briser ses concurrents !Il a la langue mauvaise mais sa gloire est éphémère. On  retrouve aussi des intrigues autour de Madame de Blayax (Fanny Ardant) et Mathilde, la fille du marquis de Bellegarde (jouée par Judith Godrèche).

    Grégoire aura bien du mal à rencontrer le Roi pour lui soumettre son projet car il y a tout un protocole compliqué et les courtisans se disputent les faveurs du monarque. Ceux-ci ne rechignent pas à se rendre ridicules pour arriver à leur fins et l'image est très importante ! Il s'agit de ne pas se faire humilier par la concurrence mais ces nobles n'en sont pas moins ridicule par leurs manœuvres mesquines !

    Le passage de la société féodale à la société de Cour à très bien été décrite par Nobert Elias dans ses ouvrages théoriques. Ici, on voit bien toute la cruauté de la situation, en petites bassesses alors que les vies de paysans sont dans la balance !

    Grégoire va se faire à ce jeu mais trébuchera au sens propre comme au figuré lors d'une réception. Madame de Blayax, trahie par l'abbé, son amant, perdra aussi la face ! Et l'abbé entrera en disgrâce à sont tour ! Grégoire n'obtiendra jamais gain de cause auprès du Roi pour son projet !

    C'est finalement la Révolution française, avec un Grégoire devenu ingénieur, qui asséchera le marais. Tandis que le vieux marquis de Bellegarde, réfugié en Angleterre regarde un ciel emplit de nuages avec un regard nostalgique, éloigné de sa fille Mathilde qui a finit par épouser Grégoire !

    Un film acerbe et plein d'amertume, qui peux être transposé à d'autres époques car comme je le disais au début, la bêtise est aussi partagé que le bon sens ! J'adore ce film qui mérite amplement les nombreuses récompenses et nominations qu'il a obtenu ! De beaux costumes et de beaux décors pour une reconstitution historique poussée et soignée !

    A bientôt !


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  • Pendragon - ChaosiumDans les années 1980, le jeu de rôles sur table faisait une timide entrée en France, surtout restreint à des clubs d'initiés autour des facs parisiennes et de quelques boutiques spécialisées. C'est aussi à ce moment que Gallimard lançait les LDVELH (Livres dont vous êtes le héros) et dans la foulée quelques boites de jeux. Il y eu L'œil Noir mais aussi Le jeu Pendragon, édité outre-Atlantique par Chaosium, crée en 1985 par Greg Stafford (à qui on doit aussi Runequest).

    La boite Pendragon de Gallimard est sortie en 1986 et c'est la seconde édition. Je possédais ce produit mais ai toujours été impressionné par le côté "sérieux ", intimidant du jeu - tant dans le fond que dans la forme. Evidemment, vous l'aurez compris , le cadre de jeu est celui de la Table Ronde et des légendes arthuriennes de la Matière de Bretagne. Une chronologie est fournie et l'"action" démarre du temps du père d'Arthur. Il y a bien entendu des éléments de Merveilleux et on y incarne des Chevaliers.

    Que contient la boite ? Un livret rouge et un livret bleu, une carte géante de l'Angleterre du Roi Arthur, un écran de jeu en quatre volets, une feuille présentant les blasons, un bloc de feuilles de personnages, des dés à 6 faces et à 20 faces et un stylo feutre.

    On est entre l'an 495 et 570 de notre ère. Un des livret présente les règles : création de personnages, importance de la renommée, mécanismes de jeu, traits de personnalité et passions, le combat, le monde de la chevalerie et les lignages et familles… Volontairement, la magie reste floue et n'est pas traduite en mécanismes de jeu. Elle doit rester mystérieuse et exceptionnelle ! On ne balance pas des boules de feu à tout va !

    Il y a un scénario fourni avec l'ensemble qui vous propose de traquer une Bête (un cerf si je me souviens bien ?), une créature magique. Je n'ai joué qu'une fois à Pendragon et c'était au début des années 1990 dans le cadre d'une Journée "Simulation et RPG" à la salle de l'Echiquier du Château de Caen - cadre inspirant pour un jeu se déroulant au Haut Moyen Age !  - et c'était ce scénario là ! En garde un bon souvenir mais pas impérissable !

    Avant la mode de l'Art du Conteur de White Wolf,, Chaosium privilégiait déjà ici la narration et on est dans une longue tradition littéraire, à l'origine de notre littérature en réalité ! Alors certes, n'ai pas pratiqué le jeu de rôles Pendragon (mais ai encore la boite que je m'apprête à revendre à une brocante !) mais en ai tiré de la matière pour mon activité amateure de nouvelliste. Profitable donc !

    Hélas, de manière générale, l'initiative de Gallimard et Folio Junior en ce milieu des années 1980, avec Pendragon, n'a pas pris car le jeu n'a alors disposé d'aucun suivi ! Il faudra attendre les années 1990 et l'éditeur Oriflam pour avoir une gamme plus complète.

    A bientôt !


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  • Le Nom de la rose est à l'origine un fabuleux roman inspiré et à succès de Umberto Eco, érudit et bibliophile, qui se Le Nom de la rose - Jean-Jacques Annaudpasse au Moyen Âge dans une abbaye bénédictine, du nord de l'Italie. C'est un récit qui tourne autour des livres et de l'activité des scriptoria et se présente comme une intrigue policière.

    En 1986, Jean-Jacques Annaud réalise l'adaptation cinématographique, une coproduction franco-italo-allemande, qui deviendra aussi un classique. C'est le charismatique Sean Connery - qui prends ses distances avec James Bond ! - qui incarne Guillaume de Baskerville, venu enquêter sur la mort étrange de plusieurs moines versés en langues anciennes et en enluminures. Ce franciscain très perspicace est accompagné de son jeune novice, Adso de Melk, joué par un jeune Christian Slater. Notez au passage la référence à un autre détective, Sherlock Holmes dans le nom "De Baskerville".

    L'ambiance dans l'abbaye va devenir de plus en plus tendu au fur et à mesure que les morts s'accumulent. La réalisation de Annaud est soigné, et les décors et autres costumes sont magnifiques et servent bien le récit. Les différents moines sont aussi bien campés et ont chacun leur personnalité. Mais Guillaume parviendra-t'il à découvrir les secrets que cache le Jorge, le Vénérable aveugle et doyen de l'Abbaye ?

    Les choses vont se compliquer car une réunion entre plusieurs ordres mendiants, en présence des autorités papales, alors celles d'Avignon, doit se tenir dans l'abbaye. L'Inquisition s'en mêle avec l'arrivée de Bernardo Gui, redoutable officiant de cet ordre, joué par l'inquiétant F. Murray Abraham. On trouve aussi la présence d'une jeune "fille" - jouée par Valentina Vargas - véritable Eve, qui deviendra l'intérêt amoureux du jeune Adso qui perdra son pucelage avec elle dans l'étable. A la fin du récit, le jeune novice confié par son père à l’Église, dira de sa voix de vieillard, les années ayant passées, que la "fille" a été le seul amour de sa vie !

    Guillaume devra se montrer plus malin que Bernardo Gui qui menace déjà la communauté des flammes du bûcher. Mais je voudrais m'attarder sur le dénouement du roman et du film, et la manière dont c'est montré dans le film.

    En effet, à la toute fin, Guillaume et Adso se perdent dans une immense bibliothèque de livres, véritable dédale. Il y a des ouvrages partout à perte de vue ce qui est tout bonnement historiquement impossible mais reflète plus les fantasmes et l'amour des livres du romancier Umberto Eco. Il faut savoir qu'au Moyen Age, les livres et les bibliothèques étaient confinés aux monastères et abbaye et qu'en général, une bibliothèque, c'était quelques dizaines d'ouvrages manuscrits gardés dans une armoire ou deux ou trois coffres et qui circulaient dans tout l'établissement, entre la chapelle, l'office et les cellules des moines ! Pas de millions de livres dont et une bibliothèque de plus de 500 ouvrages était une bibliothèque exceptionnelle et rare pour l'époque, celle des princes ou des papes en général ! La bibliothèque du film finira en fumées ! Se perdre physiquement dans une bibliothèque est aussi une métaphore pour se perdre dans la connaissance.

    Le secret de l'intrigue est la possession exclusive, par un des moines, du deuxième livre de la Poétique d'Aristote, celui qui porte sur la comédie, aujourd'hui perdu !

    La musique est signée du maestro James Horner.

    Un excellent film qui reçut le César du Meilleur film étranger en 1987 et qui doit faire partie de la culture de tout un chacun aujourd'hui. Les années 1980 ont vraiment été un âge d'or pour Jean-Jacques Annaud qui signa à cette période un autre chef-d'oeuvre dont on parla beaucoup, L'ours, avec Tchéky Karyo.

    Une série télé Le Nom de la rose - en huit épisodes - verra le jour sur OCS en 2019 !

    A bientôt !


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  • Au moment de sa sortie, en 1980, le film La Boum de Claude Pinoteau a connu un gros succès avec plus de quatre millions d'entrées en France. C'est une comédie romantique française qui raconte les premiers émois amoureux d'une adolescente de treize ans, Vic Beretton, qui veut prendre sa vie en main.

    Dans le rôle de Vic, on découvre alors une très jeune Sophie Marceau appelée à devenir la star que l'on connaît et qui a été révélée par ce film d'amours adolescentes. On retrouve alors chez elle une certaine fraîcheur et beaucoup d'innocence mais pas de naïveté. Vic sait ce qu'elle veut et est bien entourée par des acteurs et actrices séniors. Son père est joué par Claude Brasseur, un acteur incontournable dans les années 1970 et 1980 et sa mère est incarnée par Brigitte Fossey, également au top de sa célébrité. Ses deux parents, François et Françoise, ne comprennent pas toujours leur fille et on est bien en face d'un conflit de générations.

    Heureusement, Vic peut trouver une oreille et un appui chez son arrière-grand-mère, Poupette, interprétée par la pétillante Denise Grey. La vénérable vieille dame saura couvrir les arrières de Vic dans ses histoires de coeur.

    Dans ce film, Vic est amoureuse d'un certain Matthieu, un ado "avec trois poils au menton" qui joue les hommes et ira même jusqu'à, dans une méprise, se battre physiquement avec François, le père de Vic. Ainsi le jeune premier n'en a que plus d'aura auprès de la jeune fille.Le rôle de Matthieu est tenu par Alexandre Sterling, qui jouait déjà dans les années 1980 dans la série télé Papa Poule, ne fera pas une longue carrière au cinéma mais apparaîtra surtout à la télévision jusque dans le milieu des années 2000.

    Le film est bâti autour des mésaventures sentimentales de Vic, ses romances qui donnent lieu à pleins de péripéties et d'interrogations de la jeune héroïne. Au casting, on a par ailleurs une certaine Sheila O'Connor qui joue Pénélope, la meilleure amie de Vic. Font également des apparitions dans des rôles secondaires, Dominique Lavanant - nimbée du succés des Bronzés, Richard Bohringer et Jean-Pierre Castaldi.

    Les parents Beretton ont également leurs lots de difficultés et ceci permets au spectateur de dresser un parallèle avec la situation de Vic, d'une autre génération. François, par exemple, se méprends et imagine qu'Eric Lehman - joué par Bernard Giraudeau, est l'amant de sa femme alors qu'il n'est que le professeur d'allemand de sa fille !

    Le scénario de La Boum a été écrit par Claude Pinoteau et Danièle Thompson qui a eut l'idée première du film en voyant sa propre fille se rendre à une boum.

    Les boums, ces festivités adolescentes des premiers frissons amoureux où le Pssschit Orange et le Pssschit citron coulent à flots ! Et où les garçons hésitent à inviter les filles pour finalement se retrouver enlacés tendrement sur un slow du moment avec l'élue de leur jeune coeur !

    Sophie Marceau, elle, avait alors treize ans, l'âge de son personnage et avait été retenue à l'issue d'un casting qu'elle avait passé par hasard pour se faire un peu d'argent de poche. Elle devint suite à ce film immédiatement célèbre et on connaît la suite comme quoi le destin tient parfois à peu de choses !

    Le film est également célèbre pour la chanson "Reality" interprêtée par Richard Sanderson et écrite et composée par Vladimir Cosma - auteur de l'ensemble de la B.O. du film - sous le pseudonyme de Jeff Jordan. Le film relança la mode des boums dans les années 1980 - auxquelles aujourd'hui ont succédé des raves parties on-ne-peux-plus bruyantes ! On a perdu en innocence avec des temps plus troublés où la jeunesse est devenue un peu désabusée pour une partie d'entre-elle !

    Une suite La Boum 2, pour surfer sur le succès, est sortie deux ans plus tard, en 1982. Et on peut considéré que le film L'Etudiante s'inscrit dans la même lignée de récits  - où Valentine remplace Vic ! Ces deux derniers films mettent aussi en vedette Sophie Marceau - qui prends progressivement de l'expérience -et sont aussi réalisés par Claude Pinoteau.

    Je dédie ce billet à Didier A., un collègue de travail, qui est un fondu de Sophie Marceau - et qui parle depuis quinze ans de réaliser des films en amateur mais fais du sur-place ! Si tu me lis et si tu as besoin d'un scénariste, Didier, je suis là !

    A bientôt !


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  • Parmi mes souvenirs de lectures précoces, il y a la série d'albums de bandes-dessinées qui conte les aventures de l'Ours Petzi, lequel naviguait avec ses amis sur les bateaux, la Mary I et la Mary ii et vivait des péripéties fantastiques faites de rencontres d'êtres extraordinaires !

    Si ma mémoire est bonne, j'ai du découvrir ce personnage dans le courant de l'année 1977 ou 1978, étant alors encore à l'école maternelle et un de ces albums - alors édités par Casterman, m'avait été offert par la maîtresse.

    Il s'agit - mais je l'ignorais alors ! - d'une création danoise, du couple Vilhelm Hansen (au dessin) et de sa femme Carla Hansen (au scénario) et qui date de 1951. Dans sa langue natale, l'Ours Petzi s'appelle en fait Rasmus Klump. C'est une fierté nationale au Danemark et Petzi est à ce jour traduit dans une dizaine de langues.

    Petzi est apparu très tôt en France, en 1952, dans les pages de La Nouvelle République du Centre-Ouest mais je me souviens surtout de lui dans ses albums à couvertures souples et à bordures orange avec le logo rouge si emblématique ! Mais les albums des premières éditions francophones ont été victimes de coupes parfois conséquentes, à partir des strips danois. La première édition en France était l’œuvre de Casterman !

    Ces histoires ont bien évidemment un fort caractère enfantin, ressemblant à des amusements ou jeux d'enfants. Ceci explique leur succès ! C'est ludique à souhait.

    Au début du premier album, Petzi l'ours et son copain Pingo, le pingouin, observent les bateaux au loin et trouvent un gouvernail échoué. Ceci va leur donner l'idée et surtout l'envie de naviguer. Le premier album intitulé "Petzi et son grand bateau" voit nos amis construire leur navire. Par la suite, ils vont réunir leur équipage ! Petzi, c'est un peu One Piece pour les plus petits et avant l'heure ?

    Vous aurez bien entendu compris qu'il s'agit d'un récit d'animaux anthropomorphisés, pratique courante en BD ! Parmi l'équipage de Petzi, on a donc Riki, le pélican, l'Amiral -un vieux morse,  Petit Canard, en fait une autruche et les "Petits" qui sont une grenouille, une tortue, un perroquet et une petite souris et qui jouent un peu le même rôle que le chat, la souris et le crâne dans la série Léonard de Turk et de Groot ! Par la suite, on vivra avec Petzi est ses amis ses différents voyages !

    Ce n'est pas sans une certaine nostalgie que j'évoque Petzi ! C'était alors le temps de l'insouciance, ma petite enfance ! Il faudrait que j'exhume aujourd'hui ces albums - une trentaine de titres, que je possédais pour la plupart, dans la première des trois éditions francophones ! - mais je ne sais plus dans quel carton "à la cave" c'est rangé à moins que je les ai vendu dans une brocante (je ne pense pas car y était attaché !). J'ai appris à lire avec Petzi !

    A bientôt !


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  • Il existe entre les différents supports culturels des passerelles et les romans se voient adaptés en films, ainsi que les jeux vidéo ! Pour Virus,  sous-titré "It Is Aware", le processus est encore plus tortueux puisqu'il s'agit à l'origine d'un comics de Chuck Pfarrer, John Carpenter et  Howard Cobb, publié par Dark Horse Comics en 1992, adapté en film par John Bruno en 1999 (une bonne série Z en réalité !) et encore adapté la même année en jeu vidéo sur PlayStation !

    La PlayStation  est une console qui a marqué son époque et assura le passage aux nouvelles machines ! Elle disposait d'une énorme logithèque mais Virus  ne lui fait vraiment pas honneur !

    Comme dans le film, une entité extraterrestre qui se manifeste sous forme d'arc électrique investit un satellite puis un navire dont elle prends le contrôle et transforme l'équipage en zombies mi-organiques, mi-mécaniques ! Un film et un jeu horrifique !

    Ce jeu vidéo est un jeu d'action à la Tomb Raider où vous dirigez Joan Averil, une experte en criminologie, dans des phases de tir à la troisième personne ! Mais sorti quelques années après les premières aventures de Lara Croft, Virus  a vraiment une réalisation bâclée, qui pêche par ses nombreux défauts et bugs ! Ce qui fait d'ailleurs dire au Youtubeur "Joueur du Grenier" que ce soft a été "codé par une chèvre" ! Un jeu mauvais !

    L'intrigue du jeu se déroule parallèlement au film et cette fois, exit le navire, vous vous retrouvez dans un hôtel aussi investi par les techno-zombies !

    Virus a reçu de très mauvaises critiques ! Le personnage que vous dirigez à la maniabilité d'un camion-benne ou un camion-citerne ! Ajouter à cela la laideur des graphismes, à l'exception de la cinématique d'introduction où est passé tout le budget visiblement, et la mauvaise musique !

    A oublier donc !

    A bientôt !


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  • Je m'étais dit depuis longtemps que je devais lire du Amélie Nothomb, le personnage étant très charismatique et j'avais promis de chroniquer un de ses ouvrages sur ce blog. J'ai donc commencé avec Journal d'Hirondelle, court roman un peu décalé.

    Amélie Nothomb est une écrivaine belge, auteure prolifique qui publie avec régularité un ouvrage par an. Elle a vécu au Japon et s'est fait connaitre en 1992 avec Hygiène de l'assassin. Elle a reçut plusieurs prix et distinctions et réalise d'excellentes ventes.

    Dans mon entourage, pour la petite histoire, une amie à moi, écrivaine talentueuse, est amie avec l'auteure belge qui a apprécié le premier roman de ma camarade a publié sur Edilivre. Tant mieux pour mon amie car il ne faut pas se leurrer, dans le milieu littéraire comme ailleurs, ça fonctionne par réseaux de copains ! Je dédie ce billet à Ophélie R. mon amie.

    Journal d'Hirondelle est publié en 2006 et raconte l'histoire d'un jeune coursier anonyme qui vient de subir une déception amoureuse et décide de se reconvertir en tueur à gages ! C'est comme si le personnage mettait entre parenthèse son humanité.

    On lui propose alors un contrat : assassiner un ministre et sa famille ! L'ex-coursier s'exécute et trouve pendant sa "mission" le journal intime de la jeune fille du ministre qui est l'Hirondelle du titre ! Avec ce carnet dont le héros entame la lecture,, il a de nouveau accès à l'amour et au sentiment, lui qui vit désormais dans la souffrance et la perte du plaisir des sens, des émotions et de l'acte sexuel.

    On a donc là un personnage typique de l'univers de Nothomb, un être solitaire et misanthrope, détaché des réalités ! 

    Pour ma part, je n'ai pas du tout aimé ! J'ai trouvé ça glauque, malsain et un peu facile ! L'histoire de ce gars qui tue des gens et rentre chez lui ensuite pour se masturber, c'est d'un pathétique ! Peut-être est-ce l'effet recherché ? Mais ce n'est pas le genre de trucs que j'ai envie de lire ! Clairement pas !

    Voila, je redonnerais sans doute sa chance à Amélie Nothomb mais pas tout de suite !

    A bientôt !


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  • Alan Moore est incontestablement un génie de la bande-dessinée avec des œuvres iconoclastes et vraiment originales truffées de références à sa vaste culture. Force est de constater que le 7ème Art ne lui a pas rendu justice et l'artiste a quasiment désavoué toutes les adaptations qui ont été faites de ses récits, que ce soit From Hell, V pour Vendetta, Watchmen  ou encore La Ligue des gentlemen extraordinaires (ou "LXG") dont il va être question ici !

    En 2003, à partir de ce matériaux riche qu'est le comics d'Alan Moore, Stephen Norrington effectue le service minimum et livre La Ligue des gentlemen extraordinaires, un film où le récit mythique de Moore est édulcoré en passant à la moulinette hollywoodienne ! Le potentiel était immense ainsi que l'attente et le résultat est bien fade et c'est une déception. Et même Sean Connery - qui joue Allan Quatermain - ne parvient pas à sauver cette entreprise !

    A la base, la Ligue est un groupe qui rassemble les figures mythiques de la littérature victorienne : Dracula (Via Mina Harker - jouée par Peta Wilson), Allan Quatermain, le Capitaine Nemo, Dorian Gray, Docteur Jekyll et Mister Hyde, l'Homme invisible, Tom Sawyer, tous opposés à Moriarty - avec aussi le MI-6, les Services Secrets britanniques en toile de fond.

    Certes visuellement, c'est assez beau si on aime le style victorien et gothique. Le film a par ailleurs été "descendu" par la critique britannique, même chose en France ! Ce qui aurait du être une "œuvre inclassable et audacieuse" s'avère un nanar, une mauvaise série B qui ne rends pas honneur à l'œuvre de Moore ! Pourtant le film obtint un assez bon succès public attirant les gens en salles.

    Citons rapidement les écrivains auxquels Allan Moore a emprunté les personnages ! Il y a Henry Rider Haggard, Bram Stoker, Jules Verne, Robert Louis Stevenson, H.G. Wells, Oscar Wilde, Arthur Conan Doyle, Mark Twain, et dans une moindre mesure, Gaston Leroux, Ian Fleming et Herman Melville ! Je vous laisse établir les correspondances...

    Il y a quelques différences dans la composition de la Ligue avec le comics ! Mina Harker est un vampire dans le film mais pas dans la BD ! Moore n'a pas fait figurer Dorian Gray pas plus que Tom Sawyer, ajouté pour plaire au public américain et mettre l'accent sur la relation père-fils entre Quatermain et le héros de Mark Twain.

    Du côté de l'intrigue du film, un terroriste, "Le Fantôme", menace la paix mondiale à la veille de 1900. Pour éviter un conflit majeur, qui aura lieu avec la Première Guerre mondiale, l'Angleterre rassemble la Ligue. Un voyage qui ménera nos héros jusqu'à Venise, à bord du Nautilus.

    Ca commence par une attaque musclée de la Banque de Londres par des terroristes armés de technologie d'avant-garde puis un autre assaut sur une usine de zeppelins ! Des tensions surgissent alors entre Royaume-Uni et Allemagne, les deux plus grandes puissances ! Le but du "Fantôme" est de vendre des armes dans un conflit qu'il aura provoqué afin de s'enrichir.

    La Ligue nous est alors présentée comme un groupe d'individus exceptionnels qui existe depuis la nuit des temps et qu'on convoque à chaque crise. La dynamique du film repose bien évidemment beaucoup sur ses personnages.

    Voilà, je ne vous spoile pas davantage et vous laisse découvrir le film par vous même ! On retrouve le même genre d'ambiance dans le film adapté de la série Wild Wild West (Les Mystères de l'Ouest) avec Will Smith et avec une touche steampunk !

    C'est tout pour aujourd'hui ! A bientôt !


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  • Les échecs sont le jeu de stratégie par excellence et je me rappelle que lorsque j'étais au lycée, ils étaient instrumentalisés par les fils de notables, forts en maths, qui ne vous adressaient pas la parole et vous toisaient de haut tant que vous ne les aviez pas battus à ce "sport" !

    Je devais donc mettre un certain bazar lorsque je rappliquais en 1991 avec le jeu Tempête sur l'échiquier, édité par Ludodélire et fruit des cogitations de Pierre Cléquin et Bruno Faidutti et illustré par Gérard Mathieu, bien connu des abonnés du magazine L'Etudiant.

    Disons-le tout de suite, vous gagnerez peut-être quelques parties face à un pro des échecs du fait de l'effet de surprise au début mais bien vite l'"ordre naturel" des choses reprendra le dessus !

    Le principe est relativement simple : les règles sont toujours celle du jeu d'échecs mais vous pouvez influencer le déroulé de la partie en jouant des cartes qui ont des effets particuliers ! Donnons quelques exemples : des cartes pièges à effet différé (comme "Trappe"), des cartes modifiant l'échiquier (comme "Trou noir"), des cartes permettant de modifier la façon de bouger des pièces, soit de manière temporaire (comme "Hallucination passagère") ou définitive (comme "Crabe), des cartes qui changent la place des pièces voire suppriment des pièces (comme "Désintégration"), des cartes modifiant le dernier coup de l'adversaire, des cartes carrément loufoques, des cartes permettant de reproduire des effets ou de rejouer ou de jouer une pièce de l'adversaire !

    La société qui a édité ce jeu en 1991 portait alors bien son nom de "Ludodélire" car ici, c'est véritablement le délire sur l'échiquier ! Un jeu de cartes qui anticipent les jeux de cartes qui viendront par la suite, les Magic : L'Assemblée, Yu-Gi-Oh !  ou sur PC je pense à HearthStone et ses cartes à effets qui modifient la dynamique des parties !

    Au début du jeu, chaque joueur pioche cinq cartes qu'il garde secret puis joue ses coups normalement, peut jouer une carte en plus ou a la place de son coup normal selon la carte et tire une nouvelle carte à chaque fois qu'il en joue une de manière à avoir toujours cinq cartes en main.

    Il existe évidemment des variantes comme la possibilité de jouer en cachant ou en révélant ses cartes, ce qui augmente le côté stratégique ou, pour les pros des échecs, de se donner un malus !

    Le jeu de base compte 72 cartes en N&B et a connu une extension, Tempête sur l'échiquier 2, de 70 cartes, et en 2006 est sortie une édition ultime qui rassemble 140 de ces cartes !

    Ce jeu est la seule variante du jeu d'échecs qui ai véritablement connu un succès commercial ! Il existe un jeu sur le même principe sur le jeu de go, crée par le Groupe Auvergnat du Go, qui se nomme Tsunami sur le goban.

    J'aimais beaucoup ce petit jeu mais pourtant très vite, ai cessé d'y jouer, pris notamment par mes études ! C'était au final une mode passagère !

    A bientôt !


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  • Pour moi, dans le monde du Rap, Claude Honoré M'Barali, plus connu sous son nom d'artiste, MC Solaar, Français d'origine sénégalaise, a toujours émergé du lot ! Des textes d'une poésie rare, porteurs de messages, des musiques planantes, une certaine ironie rafraichissante et jamais blessante, le gars, qui a perfectionné son art en fréquentant assidûment la BPI (la Bibliothèque du Centre Pompidou - Beaubourg) a assurément ses qualités et j'ai adoré son oeuvre dès sa première apparition télé ! C'était au début des années 1990, dans l'émission alors célèbre de Christophe Dechavanne, "Ciel mon mardi !" où notre chanteur interpréta son "Bouge de là !" et se fit aussitôt remarquer ! Depuis, il touche un large public !

    En 1994, MC Solaar sort son deuxième album qui réponds au nom de "Prose Combat" et est d'une grande richesse, comportant en outre pas moins de 15 titres !

    Notre artiste a toujours été habité par une certaine nostalgie ! Il croque la société avec un œil amusé et cela donne des textes d'une grande richesse, plein de figures de styles et de références à toutes sortes de domaines, dans des titres qui se répondent en échos ! L'humour est très présent dans tout l'album excepté peut-être sur des titres comme "Séquelles", un peu amer (et avec Charlotte Gainsbourg qui fait une apparition dans le clip, en forme de clin d'oeil, son père Serge Gainsbourg étant une des inspirations revendiquées de MC Solaar !).

    "Nouveau Western" est une des perles de l'album et dénonce le mode de vie à la manière des Etats-Unis et clame aussi la fin d'un certain nombre de mythes ! MC Solaar mets la lumière sur les méfaits de la société de consommation et du capitalisme, appelle à un mode de vie "plus authentique" dans le titre "Relations humaines" (où il mets le pied à l'étrier à son ami Bambi Cruz !). On se laisse emporté par le flow (débit) rapide mais néanmoins audible du chanteur !

    Bref, MC Solaar parle de la société sans rien dissimuler - encore dans des titres comme "La concubine de l'hémoglobine" où il aborde la violence ! Mais il le fait sans la haine dont font preuve beaucoup de rappeurs d'alors - et ça ne perds pas en efficacité au contraire ! Et aussi il 'capture' les moeurs de nos contemporains, dresse des "instantanés de vie" comme dans "Obsolète", "Superstarr ou "Dévotion". Est-il appelé à faire école comme il apparaît dans "A dix de mes disciples" ? Il a en réalité toujours fait un peu figure d'OVNI je trouve

    Les clips des différents titres parus en singles sont aussi très soignés - particulièrement "Nouveau Western".

    Cet album provient de ma collection personnelle de CD pour une fois et pas de celle de mon voisin et camarade Rico ! Hélas, le CD a pris quelques accros et rayures et ai du écouter les quatre derniers titres sur Youtube car inaudibles sur la galette !  Suis assurément plus soigneux avec mes livres ! Ecoute sur le net donc ! Le plaisir n'en est pas diminué !

    Voilà ! Je ne passe pas en revue les 15 titres de l'album ni n'en dévoile sa génèse à la façon d'un article Wikipédia et pour une fois me contente de vous donner mon ressenti qui est très bon ! Pour la biographie de Claude M'Barali, il sera bien temps de le faire une autre fois car possède au moins deux autres albums de lui - dont une compilation/Best-of !

    A bientôt !


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  • Continuons notre incursion dans les littératures étrangères, avec cette fois-ci un auteur chinois, Dai Sijie !

    Balzac et la Petite Tailleuse chinoise a remporté le Prix Relay du Roman d'évasion en 2000.
    Le cadre est la Chine des années 1970, sous le régime communiste donc.

    On suit le parcours de deux jeunes gens de dix-huit ans, le narrateur et son ami Luo voués à moisir dans un village au fin fond de la campagne dans le cadre d'un programme de "rééducation".

    C'est dans ce cadre qu'ils vont faire la connaissance de la Petite Tailleuse. Le roman se présente donc à ce stade comme un traditionnel triangle amoureux, si ce n'est le cadre dépaysant de l'Asie.

    Mais, c'est aussi un roman sur la littérature. Les deux compagnons ont un ami, le Binoclard, auquel ils vont subtiliser une valise qui contient des romans "subversifs". Vous me voyez venir : il y a dans la valise des romans de Balzac.

    Le dépaysement est bien au rendez-vous. On découvre la vie des paysans chinois, leur dur labeur, leurs conditions misérables. Dans cet univers morne, les deux amis s'évadent par la littérature.

    Je voudrais terminer en précisant que dans la lignée des Don Quichotte et des Madame Bovary, ce roman est aussi l'histoire sur la façon dont la littérature peut nous influencer.

    Au final, Balzac aura le dernier mot!


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  • Vous l'aurez sans doute remarqué, les livres dont je choisis de parler ici sont des livres que j'ai apprécié. Il n'est toutefois pas exclut qu'un jour je publie une critique négative...

    Mais bon, pour l'instant je voulais vous parler d'un roman qui m'a vraiment épaté ! L'élégance du hérisson est un livre dont on a beaucoup parlé. Un bouche-à-oreille très favorable en a fait un best-seller et il a récemment été porté à l'écran.

    Muriel Barbery a signé là un petit bijou d'intelligence, de drôlerie et d'émotion !

    Le roman tourne autour de deux personnages (en fait trois en rajoutant Monsieur Ozu).

    Il y a tout d'abord madame Michel, la concierge d'un immeuble bourgeois de la rue de Grenelle. Elle n'est guère engageante et parait assez rustique. Mais en réalité, il s'agit d'un masque car Renée Michel est une femme autodidacte, très éduquée et remarquablement intelligente. Seulement, elle se méfie des bourgeois et ne veut pas se mêler à leur monde alors elle feint d'être stupide.

    L'autre personnage est une gamine de douze ans redoutablement vive d'esprit et qui ne supporte plus ses parents et sa sœur Colombe. Voulant échapper au "bocal à poisson", elle a décidé de faire une overdose d’anti-dépresseurs le jour de ses treize ans.

    Muriel Barbery exerce ici une plume acerbe et très inspirée. A travers ses personnages, elle pose une interrogation sur le sens de la vie, la nature biologique de l'homme, et avance que le salut vient par l'Art qui nous fait un temps oublier notre condition. Elle se livre aussi à une critique sociale dans une moindre mesure.

    Ses personnages ont une réelle ampleur et profondeur psychologique. D'ailleurs, elle nous livre les états de Paloma, la gamine, à travers des "Pensées profondes".

    La raison du subterfuge de la concierge nous est également expliquée.

    La fin du roman - qu'évidemment je tairais - se conclut sur une note en mi-ton, à la fois triste et tragique pour un des deux personnages et pleine d'espoir pour l'autre (j'en dis déjà trop là :) )

    Il semble par ailleurs -après avoir feuilleté Une gourmandise dans un Relais H, que son premier roman se situe dans le même immeuble de la rue de Grenelle. Avec le hérisson, l'auteur pratique donc le retour des personnages, technique chère à Balzac.

    Voila, précipitez-vous sur cette merveille sans tarder !

    A bientôt !


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