• Frenchy Tour - Eddy MitchellNous allons parler maintenant de "Schmoll", la légende Eddy Mitchell ! Si Johnny Hallyday a ses fans, "Monsieur Eddy", son copain et complice de toujours a les siens ! Ainsi Marc, le cousin de ma mère collectionne tous ses disques et mon père - à qui j'ai offert la discographie complète du grand artiste - en est aussi un admirateur fervent !

    Les grands tubes de Mitchell sont répartis sur une cinquantaine d'albums, sur plus de 50 ans de carrière ! Mais nous allons nous intéresser aujourd'hui à un album de 2004 qui a l'avantage de regrouper certaines de ses meilleures chanson, le Frenchy Tour où Eddy montre qu'il est aussi une bête de scène qui assure sur les planches !

    En mai 2003, la maison de disques de l'artiste publie un CD Double nommé Collection qui offre à l'amateur un survol de 50 ans de arrière en autant de tubes et chansons marquantes dont on retrouvera des échos dans la "set list" du Frenchy Tour à venir !

    Dans le même temps, Eddy Mitchell sort un nouvel album qui lui s'appelle Frenchy qui contient d'agréables surprises et quelques audaces et mélange mythes, couleurs rock/ jazz/ country, le tout accompagné d'une efficace campagne de promotion avec parutions promo, DVD making-of et clips !

    Un mois plus tard, en juin 2003, le journaliste Thierry Liesenfeld publie chez Saphir la bio définitive des Chaussettes Noires avec une iconographie "renversante". A la rentrée de septembre 2003 sort enfin la BD/ l'ouvrage illustré Les Chansons de Mr Eddy - chez Soleil - qui présente quelques une des plus célèbres œuvres de l'artiste comme Lèches-bottes blues, Pas de boogie-woogie, Le Cimetière des éléphants, La Dernière Séance,... Pour cette BD, quelques unes des plus belles plumes officient comme Mézières, le papa de Valérian, Blanc-Dumont ou Floch attaché à la ligne claire.

    Au milieu de cette actualité foisonnante, et de cette pluie de parution, est donné le coup d'envoi du Frenchy Tour, à l'Olympia, du 23 septembre au 5 octobre 2003. "Schmoll" arrive sur scène en costume rose, allusion aux excentricités d'artistes du rhythm'n'blues comme James Brown ou Solomon Burke ! Il s'agit aussi de faire abondement référence à la longue carrière du chanteur et en particulier à Collection et Frenchy !

    Pour être complet, disons aussi que c'est le 24 septembre 2003 que sort le film de Stéphane Clavier (le frère de Christian) intitulé Lovely Rita, sainte patronne des désespérés avec Eddy Mitchell à l'artiste - qui a toujours considéré le cinéma comme une autre de ses passions et un autre de ses talents !

    Puis, à partir de l'automne 2003, le Frenchy Tour sillonne la France ! Devant le succès, Eddy remets ça au Boulevard des Capucines, du 2 au 20 mars 2004 tandis que les 3 et 4 mars est enregistré l'album éponyme de la tournée ! - qui ne parait qu'en novembre de la même année flanqué d'un DVD double avec un entretien entre l'artiste et Pierre Lescure.

    Le CD Frenchy Tour est donc une sorte de best-of saisi en public, un "Live 2004" décrit modestement par la pochette !

    Le disque rentre dans le vif du sujet dès l'intro avec le titre Mister JB - hommage à  James Brown sous le patronage duquel se place notre artiste ! Un album tourné vers le passé et la nostalgie avec des chansons comme La Dernière Séance ou Un portrait de Norman Rockwell ou encore Sur la route de Memphis (en duo avec Michel Sardou ) !

    Des tubes emblématiques, il y a en a sur cette galette ! On retrouve en effet : Rio Grande, Couleur menthe à l'eau, Le Cimetière des éléphants, Lèches-bottes blues, 18 ans demain !... Parmi les musiciens qui accompagnent le chanteur, on a aussi Basile Leroux, Michel Ansellem, Michel Gaucher et Jean-Yves Lozac'h, que des pointures hexagonales !

    Cet album et cette tournée s'inscrivent dans la tradition des grands live de "Schmoll"  - entre le Live 2000 et le Jambalaya Tour de 2007 ! La presse va évidemment couvrir largement ce "Live 2004" pour lequel Eddy recevra un disque de platine !

    J'aurais l'occasion de vous reparler à de nombreuses reprises d'Eddy Mitchell puisque mon paternel possède toute sa discographie par mes soins !

    A bientôt !


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  • Une fois n'est pas coutume, je vais parler de culture populaire, à savoir les comics Marvel connus pour ses héros Spider-man, X-men, Fantastic Four, Hulk, Iron Man, Avengers etc...
     
    Je me suis remis à la lecture de ces histoires en 2005, publiés en France tous les mois par la maison Panini qui était auparavant surtout connue pour ses images autocollantes.

    Il y a quelques années, après 500 numéros, le groupe de superhéros, les Vengeurs (Avengers en VO) a du lutter contre la folie d'un de ses membres, la Sorcière Rouge. Après avoir essuyé des pertes, le groupe s'est séparé. Cet événement mettait fin à la série et se nommait "Avenger Disassembled".

    Mais à l'occasion de la visite du Raft, une prison pour super-vilains, le groupe se reforme avec de nouveaux membres (dont Spider-Man et Wolverine) et prend le nom de Nouveaux Vengeurs.L'équipe va poursuivre des évadés du Raft en Terre Sauvage et découvrir de bizarres agissement d'agents du SHIELD.

    Concernant le SHIELD, des choses bizarres se produisent en effet depuis la disparition de Nick Fury suite à sa Guerre Secrète (un autre événement, œuvre de Gabriel del'Otto)
    Mais le problème de la Sorcière Rouge demeure entier. Celle-ci a trouvée refuge à Genosha avec son père Magnéto et son frère Vif-Argent. Elle va modifier la réalité et crée le monde de House of M (nom du cross-over éponyme). Une conséquence de cette autre mini-event sera de réduite le nombre de mutants sur la planète à 198 au lieu de plusieurs milliers précédemment.

    Après le drame de Stamford, le gouvernement US va voter la loi de recensement des super-héros qui va diviser la communauté en deux camps. C'est l’événement "Civil War" dont une des conséquences sera la mort de Captain America aka Steve Rogers. Lors de cette histoire, Spider-Man va révéler son identité secrète mais les choses rentreront dans l'ordre suite aux séries "Back in Black" et surtout "One more Day" très controversée et qui efface 20 ans de continuité!

    Il y a quelques temps, un groupe de leader de super-héros, les Illuminatis ont décidé d'envoyer Hulk dans l'espace. Ce sont les événements de "Planète Hulk". Le Titan Vert reviendra sur Terre dans "World War Hulk" et mettra les héros costumés -qui peinent à s'unir de nouveau après "Civil War" - en déroute. Mais Hulk sera finalement vaincu.

    Les X-Men auront aussi droit à un cross-over des titres X dans la série "le complexe du Messie" et son prologue "Espèce en danger" qui visent à contrecarrer l'extinction des mutants post "House of M".

    La dernière grosse série en date et actuellement en cours de publication en France est "Secret Invasion". Depuis que le scénariste Brian M. Bendis a pris les rênes des titres Marvel (juste après "Avengers Disassembled"), les Skrulls, des extra-terrestres métamorphes ont infiltré la communauté super-héroique et remplacé certains de ses membres par des imposteurs dissimulés. Désormais l'invasion de la Terre est en marche. Bendis avait planifié la trame de cette histoire depuis 4 ans !

    Puis en 2010, ce sera l'ère "Dark Reign".

    Pour être complet, il faut aussi signaler chez Marvel le relaunch des sagas à caractère cosmique notamment "Annihilation", "Annihilation Conquest", " Emperor Vulcain" et "War of the Kings".

    Voila cette présentation ne vous dira certainement rien si vous êtes allergiques aux histoires de héros costumés - remis au goût du jour par le cinéma - et vous fera même sourire. Mais si comme moi vous avez passé la trentaine et avez grandi enfant et ado en lisant Strange, Titans, Spidey et Nova, n'hésitez pas à l'occasion à feuilleter une de ces revues car la qualité est de nouveau au rendez-vous chez Marvel après le passage à vide des années 90 !
     
    Voila !


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  • "Marina Lewycka est née à la fin de la guerre de parents ukrainiens dans un camp de réfugiés à Kiel en Allemagne, et à grandi en Angleterre. Elle est mariée, mère d'une fille aujourd'hui adulte et vit à sheffield, où elle enseigne à Hallam University. " Telle est la notice que fournit Une brève histoire du tracteur en Ukraine, qui est son premier roman.

    Ceux d'entre vous qui liront cet excellent roman verront que l'auteure partage bien des points communs biographiques avec Nadezhda, le personnage principal.

    Nadezhada - Nadia - et Véra sont les deux filles adultes de Nikolaî, un vieil Ukrainien de quatre-vingts quatre ans qui a rencontré Valentina, une ukrainienne dans la trentaine et qui n' a qu'un but ; jouir des plaisirs qu'offre la civilisation occidentale par rapport à son pays en proie au crime organisé.

    Valentina va donc s'arranger pour épouser Nikolai. elle va venir habiter chez lui - espèce de bimbo vulgaire - avec son fils Stanislas - petit génie supposé.
    Dès lors un combat commence pour les deux filles pour chasser l'intruse. Combat psychologique et bataille juridique avec le Home Office et l'immigration.

    Le récit oscille entre le comique, voire le loufoque, et le tragique. Parallèlement, Nikolai écrit "une brève histoire du tracteur en Ukraine" où il parle des progrès de la mécanisation agricole.

    Au bout du compte, cette histoire fort plaisante -dont, vous vous en doutez je vous recommande la lecture - est l'occasion de découvrir les secrets de famille de Nikolai et ses deux filles, notamment concernant un certain camp de prisonniers à Kiel...

    En vous souhaitant à tous de bonnes lectures!


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  • Il y a tout une tradition du film musical bien ancrée à Hollywood qui trouve ses origines sur la Côté Est à Broadway ! La Mélodie du bonheur - Robert WiseLa Mélodie du bonheur fait partie des chefs d’œuvre du genre, réalisé par Robert Wise, et sorti sur les écrans en 1965, d'après la comédie musicale homonyme de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein qui se base elle-même sur une histoire vraie, le livre autovbiographique de Maria Augusta Trapp, La Famille des chanteurs Trapp.

    Ce film est un divertissement pour la famille, qui respire la joie de vivre et nous offre par ailleurs les superbes paysages alpin de l'Autriche. Ce cadre bucolique où la vie s'exprime en chansons ne mets pourtant pas de côté les drames de l'Histoire !

    L'action se déroule en Autriche, peu avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ! Maria est une jeune femme qui se prépare à prononcer ses vœux de religieuse  à l'abbaye de Nonnberg, à Salzbourg. Mais la Mère supérieure a des doutes sur la vocation de la jeune sœur et décide de la tester en l'envoyant se confronter au monde. Maria est envoyée dans la famille du capitaine George Ritter von Trapp pour officier comme gouvernante des sept enfants du maître des lieux. Il y a quatre filles (Liesl, Louisa, Brigitta et Marta) et deux garçons (Friedrich et Kurt). Au départ, les enfants se montrent rétifs et espiègles mais Maria parvient à les amadouer en leur apprenant le chant !

    Le capitaine est un homme triste depuis la mort de sa femme et qui se montre distant avec ses enfants, menant sa maison comme un navire, avec discipline ! Maria va réussir à l'amadouer ! Même la baronne Schraeder ne pourra se mettre entre eux et devra partir lorsque le capitaine et Maria s'avoue leur amour naissant ! Maria ne deviendra jamais religieuse et va épouser le capitaine !

    Dans le rôle de Maria, on retrouve Julie Andrews, habituée des films musicaux, vue l'année précédente- 1964 - dans le rôle de Mary Poppins pour Disney qui lui vaudra l'Oscar de la Meilleure Actrice en 1965. Elle a aussi brûlé les planches dans My Fair Lady,  mais en 1963, la Warner Bros. lui a préféré Audrey Hepburn, plus connue, pour l'adaptation cinéma de cette pièce !

    Dans les rôles du capitaine Pratt et de la baronne, on retrouve respectivement Christopher Plummer et Eleanor Parker !

    Au niveau de l'aspect comédie musicale, on trouve de nombreuses chansons dans ce film, toutes remarquablement interprétées ! La petite bande d'enfants va former une compagnie de chanteurs qui va se produire au festival de Salzbourg et triompher ! La chanson "La Mélodie du bonheur" a d'ailleurs été reprise au début du film Moulin rouge, film de Baz Luhrmann qui rends ainsi hommage à cet étalon de la comédie musicale !

    Le récit de La Mélodie du bonheur rejoints le tragique de l'Histoire puisque les événements de l'Anschluss - l'annexion pure et simple de l'Autriche par le Reich d'Hitler - se produit dans le second acte du film ! Le capitaine Pratt est résolument hostile aux nazis et va donc entrer en résistance et dans la clandestinité !

    Ce film de Robert Wise est un chef d’œuvre multi-récompensé qui a obtenu notamment cinq Oscars : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur son, meilleur montage et meilleure adaptation musical ! Pour ma part ai emprunté le DVD de ce magnifique et émouvant film à une des bibliothèques de ma Fac et n'ai pas vu passé les 2 heures 47 du métrage !

    Robert Wise est un habitué des comédies musicales à succès puisqu'il signera également West Side Story ! Sa Mélodie du bonheur fut aussi un triomphe au box-office et surpassa même Autant en emporte le vent, numéro 1 au box-office mondial pendant 6 ans en tenant compte de l'inflation !

    A voir absolument !

    A bientôt !


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  • Le livre dont je vais vous parler aujourd'hui est un recueil de nouvelles (neuf au total) qui ont toutes en commun la ville de Seattle et la communauté des indiens spokanes.
    L'auteur, Sherman Alexie est lui-même spokane par sa mère. C'est une des figures montantes de la littérature américaine du XXIème siècle, en bonne position dans plusieurs classements établis par des magazines.

    Dix petits Indiens a été publié en 2003 et traduit en France dans la collection "Terres d'Amérique" chez Albin Michel.

    L'écriture y est plutôt réaliste. Ca parle du sentiment d'être indien. Plusieurs clichés y sont détruits comme celui de l'indien folklorique, la figure du shaman. Les indiens comme les Blancs sont confrontés aux problèmes de la société post-11 septembre : la misère, l'alcoolisme, la maladie, les maris et les femmes trompés, l'illettrisme.

    Les héros de Sherman Alexie sont tous attachants à leur façon que ce soit la jeune étudiante de "Moteur de recherche", le couple de "Sais-tu où je suis ?" ou le quadragénaire de "Qu'est-ce qui est arrivé à Frank Snake Church ?"

    Bref, encore un auteur à découvrir !

    PS : Dans un proche avenir, j'aurais l'occasion de vous parler d'une auteure ukrainienne et d'un auteur persan. C'est cela que permet aussi la littérature : s'ouvrir à d'autres cultures.


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  • Lorenzaccio est un drame romantique d'Alfred de Musset qui ne fut jamais représenté du vivant de son auteur. La pièce fourmille en effet de personnages, de décors, mêle les registres...

    Il faudra attendre 1896 pour voir la première représentation où le rôle de Lorenzaccio sera tenu par une femme, la célèbre Sarah Bernard!

    L'intrigue de la pièce se passe à Florence en pleine Renaissance. Pour composer sa pièce, Musset s'est servi d'un matériau de George Sand, une conjuration en 1537, scène historique elle même puisée dans la storia fiorentina de Benedetto Varchi.

    Alors que dans la chronique de Varchi, l'action se déroule de 1521 à 1538, l'action est condensée dans la pièce de Musset.

    Alexandre de Médicis est le souverain d'une république fantoche à Florence. Il n'est qu'un pion de Charles Quint et Florence n'est plus "qu'une grande prostituée".

    Alexandre a un cousin, Lorenzo, dont la jeunesse fut un modèle de vertu mais qui depuis est devenu l'entremetteur du souverain, un débauché.

    Mais Lorenzo porte un masque. il projette d’assassiner Alexandre pour restaurer la république et les modèles antiques. Mais sa vengeance prendra une allure plus personnelle.

    Les républicains sont mené par Philippe Strozzi et ses fils Pierre et Thomas. Mais Philippe n'est qu'un rhéteur et les mots ne mènent pas à l'action.

    Le meurtre politique que commettra Lorenzo ne conduira à rien et  le héros finira noyé par la foule, "sans tombeau".

    La pièce de Musset est d'une grande richesse, foisonnante. A contrario de Victor Hugo, Musset ne se voit pas comme un "poète-prophète". Il ne pense pas que l'écrivain doive avoir un rôle politique. Il ne doit que décrire la société "comme on dissèque un cadavre". Après la désillusion de 1830, nombreux sont ceux qui pensent que la société est corrompue. Musset est de ceux-là.

    Une excellente pièce qui illustre bien ce qu'est le drame romantique!


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  • Il semble depuis quelques années que la jeunesse reprenne goût à la lecture, en témoigne le succès des Harry Potter et autres Peggy Sue, Eragon et Narnia.

    Mais dans ce billet, je vais m’intéresser aux lectures pour les 3 - 5 ans, celles que papa -maman pourront leur faire avant de se coucher pour les habituer plus tard à l'objet livre et à la magie des contes.

    Je laisserais de coté les contes de Perrault pour m’intéresser à des albums, devenus des classiques et que j'ai découvert dans un cours que je suis à l'université, dispensé par Serge Martin et qui s'intitule "littérature de jeunesse - fable et oralité".

    Max et les maximonstres est un album de Maurice Sendak. Le jeune Max un peu trop turbulent est envoyé sans dîner dans sa chambre en punition. Max a revêtu un costume de loup et va s'évader dans l'imaginaire. Il va voguer vers l’île des maximonstres où il va devenir le roi. C'est alors une sorte de carnaval qui s'ensuit. Mais au petit matin Max doit revenir à la réalité et regagne sa chambre où l'attend un dîner "tout chaud".

    Un très bel album où l'image, superbe, compte autant que le texte et envahit progressivement tout l'espace. Il faut noter que Françoise Dolto a vivement critiqué ce livre car, en effet, on y voit un nounours pendu!

    La Maison la plus grande du monde de Leo Lionni raconte l'histoire d'un escargot qui a voulu posséder la plus grosse coquille que l'on ai jamais vu à tel point qu'au final, il fut incapable de bouger. C'est un papa escargot qui raconte cette histoire à son petit. Là encore de superbes illustrations.

    Monsieur le lièvre, voulez-vous m'aider ? de Charlotte Zolotov et Maurice Sendak est l'histoire d'une petite fille qui voulait faire un cadeau à sa maman. Pour cela, elle fait la rencontre d'un lièvre, sorte d'ange avec ses grandes oreilles -les ailes. Là encore, les illustrations sont superbes et rappelle des classiques de la peinture comme "le déjeuner sur l'herbe".

    Maintenant pour les instituteurs ou institutrices qui désireraient une approche théorique sur la littérature de jeunesse, deux ouvrages:

    Marie-Claire Martin et Serge Martin; Quelle littérature pour la jeunesse ?; Klincksieck aborde le sujet en 50 questions.
    Et aussi
    Marcoin F. et Chelebourg C. La littérature de jeunesse; Armand Colin propose aussi une approche historique.

    Voila !


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  • Florent Pagny est devenu au fil du temps une figure incontournable du paysage musical français ! Pour ma part, si jeRéaliste - Florent Pagnyreconnais un indéniable talent à cet artiste - qui possède une voix puissante qui lui permets de chanter de l'opéra !- et si je l'aimais bien à ses débuts - et avec des titres forts et marquants comme Savoir aimer, je suis un peu plus mitiger sur l'homme qui a choisi de s'exiler de France pour fuir le fisc ! Mais bon aujourd'hui, restons sur le registre musical !

    Pagny est une star médiatique qui fut souvent la cible de la presse à sensations ! Cela date de son idylle avec Vanessa Paradis qu'au début de sa carrière et cela continue en 2017 - 2018 à propos de ses interventions comme jury et coach dans The Voice, la plus belle voix, depuis 2012 ! Artistiquement parlant, Pagny a toujours beaucoup de projets, participations à des albums d'autres artistes, album en espagnol, nouvelle album,etc,...

    Son premier album, sorti en 1990, s'intitule Merci et devient très vite disque d'or ! Le succès est donc là dès le départ ! Son deuxième album, Réaliste, sorti en 1882, n'est pas un succès, lui par contre, et plombe un peu la carrière de notre artiste ! Il faudra attendre 1994 et le troisième opus, Rester vrai,  dont il écrit lui-même cinq titres et qui marque aussi une collaboration, sur trois titres avec Jean-Jacques Goldman sous le pseudonyme de Sam Brewski !

    Mais, nous allons parler ici de "l'album qui fâche", à savoir Réaliste ! il corresponds à une période plus sombre de la vie de Pagny qui vient de rompre avec Vanessa Paradis et qui connaît aussi le début de ses problèmes fiscaux ! La presse - à scandales notamment dont il est la cible privilégié ! - le boycotte toujours suite à une chanson de son album précédent,  Presse qui roule ("me casse les couilles" !).

    Dans ce contexte, Pagny prépare son second album dans une maison de la banlieue parisienne aménagé en studio au sous-sol. Il retrouve ses collaborateurs Jean-Yves d'Angelo et Franck Langolff et s'adjoint aussi David Rhodes, arrangeur de Peter Gabriel entre autres nouveaux !

    Le premier single extrait de l'album porte sur la séparation et le lassitude des couples et s'intitule Tue-moi et est en fait une reprise de Franck Langolff et le seul titre de la galette auquel le chanteur n'a pas participé à l'écriture des paroles ! C'est pourtant le titre le plus marquant - assez émouvant ! - du disque, celui qu'on a retenu dans la postérité ! Le second extrait se nomme Qu'est-ce qu'on a fait ? L'ombre de Vanessa plane sur ces titres !

    C'est un album marqué par la douleur en quelque sorte, en tout cas rattrapé par la vie, donc réaliste ! Principe de plaisir et principe de réalité !

    On signalera aussi une collaboration avec la chanteuse Viktor Lazlo, grande star des années 1980 ! C'est le premier duo de Pagny avec le titre Paupières closes !

    L'album ne rencontra pas beaucoup d'écho - tout est relatif ! Ne restera que 11 semaines dans les classements des ventes avec comme meilleure place, le rang 20 !

    Comme quoi, la peine,si elle accouche parfois de chefs-d’œuvres, n'est pas toujours bonne conseillère ! Mais Pagny saura rebondir deux ans plus tard et rencontrera la gloire qu'on lui connaît par la suite !

    J'ai écouté cet album prêté par mon ami Rico d'une oreille assez peu concentré et n'en retiens pas de grands moments marquants ! L'album s'ouvre avec Tue-moi, et l'intérêt diminue par la suite sur les neuf chansons suivantes ! Dispensable !

    A bientôt !


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  • Dans l’histoire littéraire française, on oppose traditionnellement l’époque classique et le courant romantique.

    En effet, les romantiques conçoivent leur art, dans le roman, la poésie et le théâtre comme une réaction aux règles prescrites par les classiques, notamment par Boileau dans son Art poétique.

     

    Ceci est particulièrement vrai pour le théâtre. Rappelons quelles sont les règles du Classicisme :

    ·         Les trois unités (de lieu, de temps et d’action)

    ·         La bienséance

    ·         La vraisemblance

     

    Au XIXème siècle, les auteurs romantiques vivent ces règles comme des carcans et décident de s’y soustraire.

    Citons les romantiques majeurs : Victor Hugo, Stendhal, Alfred de Musset, Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Lamartine, Vigny, Benjamin Constant…. Le cas de Balzac est un peu à part car son écriture possède, avant Flaubert, des touches réalismes, notamment dans les descriptions.

     

    Cette aspiration à la liberté de l’écriture est aussi nourrie par les influences étrangères. Madame de Staël fait découvrir dans De l’Allemagne, la littérature de ce pays. Par ailleurs, Shakespeare provoque l’engouement chez les romantiques. Il est joué à Paris en 1828 avec le célèbre acteur Kean.

     

    Des traités et des essais exposent le nouveau théâtre français : Stendhal écrit Racine et Shakespeare et Hugo compose la préface de son Cromwell.

     

    Qu’est-ce que ce nouveau théâtre ?

     

    Les auteurs romantiques veulent dépeindre la vie dans ce qu’elle à la fois de sublime et de grotesque. L’écriture se caractérise donc par le mélange des registres (élevé, moyen, bas).

     

    Non aux classifications, aux limitations, aux hiérarchies, aux contraintes du théâtre classique au nom du vrai, du réel ! On ne se soucie pas d’équilibre, de symétrie pour refléter l’irrégularité de la vie.

     

    Mais attention, il ne faut pas non plus faire n’importe quoi. Il faut prendre le caractéristique et savoir l’agrémenter de réflexion.

     

    Le drame romantique va connaître son essor avec la pièce de Hugo, Hernani, dont la première a lieu le 25 février 1830. Le spectacle est autant sur scène que dans la salle.

     

    C’est donc une période charnière pour le théâtre français mais aussi dans l’histoire du pays. Rappelons le, en juillet 1830, survient une Révolution et Louis-Philippe accède au pouvoir. Ce sera une grande désillusion pour toute une génération. Mais ceci dépasse notre propos littéraire.

     

    J’aurais l’occasion d’illustrer ce qu’est le drame romantique en postant prochainement sur Lorenzaccio de Musset !


    A bientôt !


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  • Vittorio Giardino nous emmène à la découverte d'un continent mystérieux sans même quitter notre lit ! Il nous Little Ego - Vittorio Giardinoraconte en effet les aventures oniriques d'une jeune femme à l'imagination débridée dans une série de petite scénettes érotiques comprises dans l'album paru en 1989, Little Ego !

    Ego est une jeune et jolie femme aux rêves tourmentés. Lorsqu'il entama la réalisation de l'album qui nous intéresse ici, Giardino a cherché un modèle dans l'Histoire de la bande-dessinée pour raconter ces histoires érotiques. Au final, les aventures d'Ego sont un hommage à l'un des pionniers de la BD, Windsor MCay et son personnage de Little Nemo.

    Les fantasmes inconscients d'Ego se succèdent, et la naïve demoiselle passe de bras inconnus en bras étrangers et se réveille toujours éberluée !

    Des histoires toujours totalement déconcertantes comme lorsqu'Ego prodigue des caresses à des doubles d'elle-même sortis du miroir, s'accouple dans sa baignoire avec un crocodile, se rends à une soirée en ayant oublié ses vêtements ou à des démêlés résultant de la mauvaise utilisation d'un parapluie récalcitrant !

    Dans les mondes oniriques, le moindre objet prends vie, comme ses fleurs qui donnent du plaisir à notre jeune fille ou sa paire de seins qui enfle à vue d'oeil !

    Parfois Ego a de la suite dans les idées et fait des séries de rêves qui s’enchaînent ! Ainsi la blonde Onis - qui n'est pas la dernière des nymphomanes, emmène Ego en balade en avion dans un Orient fantasmé où le calife sait jouer de ses attributs et place Ego dans son harem !

    Ego ne laisse donc indifférent ni les hommes, ni les femmes - comme cette shampouineuse qui s'occupe de sa foufoune - ni les bêtes, ni les objets ! Tout semble conspirer pour lui donner du bien-être à l'entrecuisse ! Frustrée Ego ?

    A l'origine, Vittorio Giardino ne se destinait pas à faire de la BD érotique. Il est né le 24 décembre 1946 de parents bolonais. Vittorio fut d'abord ingénieur en électronique à partir de 1969 puis il bifurque et embrasse sa passion de toujours, le dessin ! Son style est clair, aérée, un peu dans la ligne claire précisément !

    Little Ego - Vittorio GiardinoLes idoles de jeunesse de Giardino sont Donald Duck, Tintin ou Corto Maltese, très tôt dès la petite enfance !

    En 1979, le dessinateur italien crée son premier grand personnage, le détective Sam Pezzo, moustachu et qui fume la pipe comme son créateur ! Un peu gauche avec les femmes aussi ! Quatre albums des Enquêtes de Sam Pezzo  paraîtront. Les éditions en Noir & Blanc souligne le style "ligne claire" de l'auteur.

    En 1982, l'artiste, s'inspirant de l'actualité internationale qui est son moteur, signe Max Fridman, thriller sur fond de contre-espionnage soviétique qui scelle sa carrière hors d'Italie, qu'il conforte avec Jonas Fink, sa troisième série d'envergure. Giardino aborde ainsi dans ses œuvre le totalitarisme communiste et les conditions de vie dans les Pays de l'Est ayant de fait une clientèle en Tchécoslovaquie qu'il ne rencontrera qu'au moment de la Chute du Mur de Berlin, en 1989.

    Giardino a une préférence pour les fresques historiques mais va peu à peu se tourner vers des récits plus légers dont l'album érotique Little Ego constitue le summum. En fait, il n'a  jamais cesser de réaliser des historiettes dans cette tonalité. Il se spécialise aussi dans l'hommage, à Federico Fellini, à Hugo Pratt, Carl Barks et Magnus, cinéastes ou bédéastes !

    Little Ego  parait  dans les magazines italiens Special Glamour International Magazine en 1983 et dans Comic Art  en 1985, compilée ensuite en 1990 mais traduite et publiée chez nous en album un an plus tôt chez Glénat, réédité en 1994 et 2001.

    Par la suite, Giardino réalise un soap opéra en 2004 avec Giovanni Barneri mélangeant espions virils et jeunes filles en fleurs dans Eva Miranda.

    Little Ego nous parle de rêves érotiques ! Les scientifiques estiment qu'ils représentent environs 8 pourcents des rêves. Si ils sont souvent déroutant, surtout quand ils touchent à des interdits (comme l'inceste par exemple !), ils sont en réalité susceptibles interprétations comme les rêves "normaux" et on n'a pas attendu Sigmund Freud pour le faire, des "clés des songes" existants dès l'Antiquité ! Certains y voient également l'occasion d'un besoin de relâchement qui ne relève pas nécessairement de la sexualité.

    Enfin, Giardino s'est bel et bien inspiré de Little Nemo, bande-dessinée de Windsor McCay dont les premières planches parurent en 1905 et où un petit garçon de 7 ou 8 ans faisant des rêves - pas érotiques bien sûr pour le coup ! - dans une bande-dessinée américaine alors à ses balbutiement. Windsor McCay voulait dès le départ briser les codes de cet art naissant avec des dessins qui débordaient des cases ou encore des images toujours en mouvement ! Ce strip se terminait invariablement par la chute du petit Nemo de son lit !

    En tout cas, la jeune Ego, quant à elle, est pleine de charme et son côté ingénue et innocente la rends encore plus irrésistible !

    A bientôt !


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  • La Bibliothèque d'AlexandrieAprès la mort d’Alexandre le Grand, Ptolémée, un de ses généraux devint roi d’Égypte sous le nom de Ptolémée Ier Soter. Il décida alors de faire d’Alexandrie, la ville fondée par le Conquérant, la capitale culturelle du Monde hellénistique. Il fonda alors la Bibliothèque d’Alexandrie.

    La Bibliothèque contenait 400000 volumes à ses débuts et 700000 au temps de César. Les livres qui arrivaient dans la ville sur les navires étaient confisqués, traduits et recopiés, ce qui permit de constituer le fond.

    Les savants déambulaient dans les couloirs de la bibliothèque, effectuant leurs recherches. Le lieu fut dirigé par Aristophane de Byzance, Aristarque de Samothrace ou Apollonios de Rhodes.

    Les livres étaient dans des niches dans l’épaisseur des murs. On lisait à voix haute dans les péripates, des promenoirs couverts, ou dans les jardins.

    Au IIème siècle avant notre ère, la Bibliothèque d’Alexandrie n’avait pour seule rivale que celle de Pergame.

    La Bibliothèque fut détruite à plusieurs reprises, une première fois, en 50 avant J.-C. lors de la guerre civile romaine entre César et Pompée ou en 642 de notre ère sur ordre du calife Umar Ibn al-Khattâb lors de la conquête musulmane.

    A bientôt !


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  • Fils d'un père mécanicien et d'une mère institutrice, François Bon se passionne très tôt pour les livres.
    Après avoir travaillé dans l'industrie, il publie en 1982 un premier livre, Sortie d'usine. Depuis, il n' a jamais cessé d'écrire.

    François Bon est aussi un spécialiste des ateliers d'écriture. Il pratique cet exercice auprès de personnes en difficultés tels des SDF ou des détenus.

    Prison  relate un de ces ateliers d'écriture qui a eut lieu à la prison de Bordeaux. C'est l'occasion pour ces individus en rupture de ban de prendre la parole.

    Dans ce livre, on croise Brulin - assassiné dans un squat - Christian, Tignasse, Séfia, Ciao. On découvre des fragments de leurs textes et l'on s'aperçoit que dès l'enfance ceux-ci ont été rejetés aux abords des villes.

    François Bon nous décrit le monde pénitentiaire et quelques destins d'hommes brisés qui ont beaucoup en commun. C'est un peu à chaque fois la même histoire : une enfance difficile, l'abandon livré à soi-même, les petites combines, les potes, les rivalités de quartier, l'errance...

    A travers leur façon de s'exprimer sur le papier si maladroite, les détenus se dévoilent.

    Un livre plein d'humanité que je vous recommande chaudement !


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  • La musique n'est pas mon domaine de prédilection mais ai décidé toutefois de m'y mettre ! Mon voisin d'en face et ami Rico me prête ses CD et me fais découvrir sa collection d'albums !
    C'est ainsi que j'ai pu écouter le groupe britannique UB40 !

    A priori, à l'époque de sa gloire, UB40 n'a jamais été ma tasse de thé ! Leur registre est le reggae et même si je trouve cette musique sympa, cela ne m'a jamais attiré plus que cela ! Ça doit être la politique "vive les joints !" qui y est associée ! Je ne vais pas me faire des amis mais suis contre la légalisation du cannabis car on n'a pas trouvé mieux si vous voulez vous déclencher une schizophrénie, comme je l'ai observé chez certains proches qui pointent désormais à la MDPH !

    UB40 est un groupe fondé en 1978 à Birmingham, au Pays de sa Très Gracieuse Majesté donc ! Ils mélangent des influences irlandaises, galloises, écossaises, yemenites, africaines et bien évidemment jamaïcaines. Leur nom est tiré d'un formulaire britannique de demande des droits au chômage ! UB40, une "bande de branleurs" ?

    Des mecs cools en tout cas avec une musique assez groovy qui prends aussi ses racines dans le Blues. Leur style musical, issu de ce mélange, est assez unique !

    Parmi ses faits d'armes, UB40 compte une des premières tournées d'un groupe européens en URSS, en 1987, alors que le Rideau de Fer était sur le point de se fendiller ! Ils ont donné de grandes tournées de par le monde, avec des concerts prestigieux, notamment aux USA ! De nos jours, ils effectuent encore de ces grandes virées, par exemple en Australie en 2015 - même si ils sont un peu moins dans l'actualité !

    C'est aussi un groupe qui s'est engagé pour de grandes causes, notamment contre le racisme ou le chômage des années Thatcher - ce qui me les rendrait sympathique, contre l'Apartheid aussi du temps où il existait encore.

    Le groupe a compté une douzaine de membres dont le plus connu est Ali Campbell à la guitare et au chant principal.

    L'album que j'ai écouté est Labour of Love II, opus de 1989 qui fait suite à un Labour of Love de 1983 et précède des opus III de 1998 et IV de 2010. Ces travaux de l'amour exhalent la paix et la liberté !

    Ce sont des chansons d'un âge "où la musique était faite par des hommes et non par des machines", où l'on dansait dessus déjà certes mais de manière moins frénétique. Il ressort une vraie émotion de ces 14 morceaux !

    On retiendra surtout les titres - largement exploités à la radio et parmi les plus connus de l'album : "Here I Am (Come and Take Me)", "The Way You Do the Things You ddo" qui vous fera bouger les hanches !

    Plus connu encore est le single "Kingston Town", reprise de Lord Creator ou encore la chanson "Homely Girl" - hymne à la femme !

    Un bon album - pour un groupe dont je ne suis pas spécialiste et que je ne fais que découvrir en le survolant de manière, je le reconnais, trop superficiel ! Cela s'écoute très bien et fournit un bon fond sonore pour une ambiance de soirée cool et relax !

    A bientôt !


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  • Si les deux premiers opus de Double Dragon ont marqué le monde des Beat them all, il y eut un précédent ! En effet, sorti en borne d'arcade en décembre 1986, le jeu Renegade, développé par Technos Japan préfigure la série avec les Frères Lee et est un pionnier du jeu de combat à progression. Le jeu se termine plus vite que Double Dragon et est moins abouti ! Un coup d'essai !?

    Vous y incarnez un expert en combat de rue qui affronte des personnages, armés ou non, dans différents lieux : métro, docks, rue nocturne etc,... Vous vous défendez en balançant des coups de poings et des coups de pieds en faisant attention à ne pas vous faire encercler !

    Dans ce type de jeu, pour avancer dans le niveau, il vous faudra battre tous les adversaires. Il y a de temps en temps des boss et les derniers adversaires peuvent vous envoyer ad patres d'un seul coup de pistolet !

    Le jeu d'arcade, si il a été développé par Technos Japan en Asie, est un produit de la firme Taïto sur le marché américain ! Il fut, comme de coutume alors, adapté sur différentes machines de salon, ordinateurs et consoles : Amstrad CPC (sur lequel j'y jouais !), Commodore 64, ZX Spectrum, NES, DOS, Thomson, Amiga, Atari ST et Sega Master System  ! Tout cela vit le jour entre 1986 et 1993 ! Certaines versions comme Amiga et Atari ST, sont très rares !

    Ocean Software, qui récupéra les droits pour les machines de salon, a produit deux suites, respectivement en 1988 et  1989, sur consoles 8-bits uniquement, Target : Renegade et Renegade III : The Final Chapter  !

    A côté des jeux de combat à progression, on eut, dans la même période, à la fin des années 1980, les jeux de combat en face à face : Street Fighter, Mortal Kombat ou Tekken !

    A bientôt !


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  • On pourrait croire que le film comique de Gérard Oury, de 1971, La Folie des Grandeurs, est une adaptation d'une pièce de Molière. On peut en effet voir en Don Salluste, l'ignoble, cupide et hypocrite ministre des finances du roi d'Espagne - interprété par l'expansif Louis De Funés une figure d'Harpagon, d'Avare ! En réalité, il s'agit, dans cette coproduction franco-hispano-italo-allemande, d'une adaptation très libre du Ruy Blas, drame romantique de Victor Hugo, dans l'Espagne du XVIIème siècle !

    Gérard Oury venait de connaître deux gros succès coup sur coup avec Le Corniaud en 1965 et La Grande Vadrouille en 1966. Bourvil était d'ailleurs pressenti pour donner une troisième fois la réplique à De Funès en incarnant son valet rusé, Blaze. Mais il devait décéder de son cancer en septembre 1970 ! Sur les recommandations de Simone Signoret, Oury engagea alors Yves Montant pour le rôle du coquin !

    Ce fut une véritable superproduction avec un budget de 20 millions de francs et des tournages en Espagne et en France. Michel Polnareff composa la musique du film en parodiant les bandes originales des "westerns spaghettis" de l'époque. Une attention particulière fut aussi portée aux costumes qui s'inspirent de l’œuvre de Velasquez. Le film remporta un vif succès avec 5 millions de spectateurs mais cependant en dessous des scores de box-offices des deux précédents gros succès de Oury !

    Don Salluste est un ministre des finances corrompu qui profite de sa fonction pour s'enrichir à titre personnel. La reine Marie-Anne de Neubourg - jouée par Karin Schubert (qui devait s'illustrer par la suite dans le genre pornographique !) -  le déteste et réussit à le porter en disgrâce à l'instar de Fouquet en France à la même époque.

    Salluste va alors décider de se venger en faisant appel à son séduisant neveu, César - joué par Gabriele Tinti ! Mais César refuse de marcher dans la combine et Salluste se replie alors sur son valet, le débonnaire Blaze et envoie son neveu aux Barbaresques. Blaze doit se faire passer pour César et séduire la reine.

    Mais en fait de reine, Blaze ne parvient qu'à attiser la flamme de Dona Juana, - jouée par Alice Sapritch, la vieille duègne repoussante ! Notons au passage la capacité reconnue de Sapritch, une femme pleine d'esprit, à se moquer d'elle-même et de son physique particulier !

    La situation se complique avec les nombreux complots - dont une tentative d'empoisonnement ! - qui ont lieu à la cour, ainsi qu'avec le retour de César !

    Au final, César part avec la reine et Salluste part aux Barbaresques, le premier à cause du complot qu'il a ourdi, le second pour avoir refusé d'épouser la duegne qui le poursuivra jusque dans le désert !

    La Folie des grandeurs possède son lot de scènes cultes dont la fameuse scène du bain au début du film ! Ou encore la scène du réveil !

    Un film très drôle et extravagant qui joue sur le cocasse des situations et les caractères outrés des personnages !

    A bientôt !


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  • Les romans Star Wars de l'Univers "Légendes" adoptent des formats bien différents ! On a ainsi des one-shots, des Star Wars - Les X-Wings Tome 1 : L'escadron Roguetrilogies ou des méga séries de près de vingt livres comme Le Nouvel Ordre Jedi ! La série Les X-Wings - dont le premier tome "L"escadron Rogue" a été initié par Michael A. Stackpole - est à mi-chemin puisqu'elle compte une dizaine de romans - et fait pendant à la série de BD Rogue Squadron !

    Dans Les X-Wings, exit les Jedi ! On suit une escadrille de pilotes de Aile-X - d'où le titre - après la Bataille d'Endor. L'escadron Rogue a - pour rappel - été constitué par Luke Skywalker et Wedge Antilles au lendemain de la Bataille de Yavin à partir des restes du Red Squadron ! Une série de jeux vidéo - sur Nintendo 64 et PC - a par ailleurs été consacrée aux Rogues durant cette période de la Guerre Civile Galactique ! Ce sont encore les Rogues qui ralentissent l'Empire durant la Bataille de Hoth ! Puis par la suite, Luke, accaparé par sa formation de Jedi, laisse les commandes de ce groupe de pilotes experts à Wedge.

    Qu'en est-il du Tome 1, "L'escadron Rogue" ? Ce livre fut classé à sa sortie par le magazine de jeu de rôles Backstab dans la rubrique "Poubelle" ! Je dis "pourquoi tant de haine ?". Il ne faut pas s'attendre à de la grande littérature mais à du pur divertissement !

    On commence le roman par un combat spatial ! Tie et X-Wings s'affrontent dans l'espace profond. En réalité, on apprends bien vite qu'on est dans un simulateur. Par rapport aux BD éponymes, l'action des romans est postérieure. On sera marqué par le fait que la description des batailles  - allocation de l’énergie aux lasers, écrans, moteurs, par exemple, fait fortement penser aux procédures des jeux de la série de LucasArts, X-Wing !

    Wedge recrute ses pilotes dans ce Tome 1 et donc les entraîne. En effet, les effectifs tournent régulièrement. Le livre vaut surtout pour la description des batailles mais il dresse également une vaste galerie de portraits de pilotes dont certains vont périr !

    Au niveau de l'intrigue générale, il s'agit pour la Rébellion/ Nouvelle République de forcer le passager vers Coruscant. Pour cela, les Rogues vont devoir attaquer la planète Wayland, un bastion impérial. Mais le nom de Wedge Antilles fait trembler l'ennemi !

    Ce récit a un fort parfum de Science-fiction militaire ! Normal me direz vous dans Star Wars, il y a "guerre" ! La première partie de la série s’étend sur les quatre premiers tomes - la suite étant consacré à un escadron d'espions, L'escadron Spectre ! - et donc Stackpole a le temps de développer son intrigue et ses personnages, notamment Corran Horn, héros corellien appelé à jouer un grand rôle par la suite dans l'Univers Étendu d'alors !

    Au final, contrairement à l'avis de Backstab, j'ai trouvé ce roman pas si nul ! Ca se lit vite. Encore faut-il prendre le temps de lire l'ensemble du cycle pour en apprécier le schéma général bref toute la saveur ! Mais il est cependant vrai que c'est une lecture qu'on oubliera vite mais qui pose certaines bases pour la suite de l'Univers Star Wars "Légendes".

    Et les couvertures sont superbes si on aime les vaisseaux spatiaux de la Saga !

    A bientôt !


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  • Phoenix - Amstar ElectronicsSpace Invaders a pratiquement inauguré - dans l'histoire des jeux vidéo - l'ère du shoot them up ! Mais d'autres softs devaient se lancer dans la brèche tels Galaxian, Galaga, Scramble, Defender, Astéroids ou encore Phoenix dont il va être question ici !

    Phoenix est donc un shoot them up, daté de 1980, sorti d'abord en borne d'arcade puis sur la console de salon Atari 2600 ! Je me rappelle les publicités illustrées pour ce jeu, moi qui ne possédait pas cette console - devant me contenter d'une Vidéopac 7200 - mais pouvais y jouer les mercredi après-midi, gamin, à la Samaritaine, dans le IIème Arrondissement de Paris !

    Dans ce jeu, vous affrontez de drôles d'oiseaux dans cinq tableaux successifs ! Vous dirigez, comme dans Space invaders ou Galaga un vaisseau qui se déplace horizontalement en bas de l'écran et qui peut tirer vers le haut ! Les ennemis sont des oiseaux qui attaquent en piquet ! L'innovation technique de ce jeu est un bouclier qui peut vous protéger des attaques - sauf que quand vous l'activer, vous ne pouvez plus vous déplacer et vous devez  attendre cinq secondes pour l'utiliser à nouveau !

    Les cinq phases du jeu consistent en ce que nous allons décrire maintenant ! Dans les deux premières phases,vous opposent à des escadrons d'oiseaux extraterrestres, à la façon de Galaxian. Puis dans les deux phases suivantes, vous affrontez des œufs qui éclosent, révélant des oiseaux géants ! Enfin, dans la dernière phase, vous affrontez le premier boss de toute l'Histoire du jeu vidéo, le vaisseau-mère contrôlé par un extraterrestre assis en son centre ! Vous devez percer ses défenses puis lui porter un coup au but ! Attention aux escadrilles qui l'escortent !

    Ce jeu fait figure de classique ! Plus récemment, il a été réédité dans la compilation "Taito Legends" sur PlayStation 2, Xbox, PSP et PC !

    Mais en 1980, c'était encore le temps où les jeux vidéo n'étaient encore que timidement rentrés dans les salons et le temps glorieux des machines de café et des salles d'arcade ! Et je suis assez vieux pour avoir connu ça dans les années 1990 avant leur disparition !

    A bientôt


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  • Les Américains n'en finissent jamais de commémorer la Guerre de Sécession, ce pays qui divisa et ravagea leur nation, et qui 150 ans après demeure un traumatisme ! Officiellement, l'enjeu de cette guerre civile était l'abolition de l'esclavage. En réalité, il s'agissait plus de rivalités économiques entre un Sud agricole et un Nord industriel ! Mais là n'est pas notre sujet !

    Glory est un film américain réalisé par Edward Zwick, sorti en 1989 qui montre en quelque sorte comment les anciens esclaves contribuèrent eux-même à leur émancipation en prenant les armes au sein du 54ème régiment de volontaires du Massachusetts ! Ce fut en effet le premier régiment constitué uniquement de recrues afro-américaines dans un État du Nord !

    Le jeune colonel nordiste Robert Gould Shaw - joué par un tout aussi jeune Matthew Broderick - après la terrible bataille d'Antietam, se voit confier le tout premier bataillon de soldats noirs volontaires après que Lincoln eut proclamé l'abolition de l'esclavage. Le film nous montre l'entrainement de ces hommes et les difficultés qu'ils rencontrent à prouver leur valeur, juste là cantonnés dans des escarmouches et des tâches subalternes !

    Finalement, nos héros noirs vont se voir attribuer un ordre de mission pour le front et vont devoir prendre le Fort Wagner en Caroline du Sud ! Beaucoup de ces soldats n'y réchapperont pas, pas même leur colonel ! En faisant, le sacrifice de leurs vies, ils prouvent ainsi leur bravoure et la noblesse de leur cause !

    Encore un film sur le sacrifice de soi me direz-vous ? Et bien oui, c'est un topos qui est de tout temps à la mode et on pourrait se demander ce qu'il y a d'héroïque à se sacrifier ! Je me le demande !? C'est au fond, si on veut pousser la logique de cette démarche jusqu'au bout, comme si on faisait l'apologie des kamikazes qui crashaient leurs avions sur les navires américains durant la Seconde Guerre mondiale ! Faut-il voir aussi un désir de glorifier le bon ouvrier qui se sacrifie pour le capitalisme sans se poser de questions !?

    Au delà de ce début de semblant de polémique que je soulève ici, Glory est un film qui se regarde ! La reconstitution historique est, d'après mes souvenirs, assez soignée. Un casting d'acteurs afro-américains dans un film sur les noirs qui restent considérés comme des minorités aux USA ! Si cela a pu leur donner plus de visibilité et d'influence alors ce film valait le coup !

    Revenons sur la reconstitution historique ! Les costumes, les décors sont soignés mais il n'est pas exact que le 54ème régiment fut le premier régiment de noirs ! C'est donc au niveau du scénario que pêche la véracité historique. Il y eut avant en effet trois régiments de Louisiane avec des officiers noirs - mais qui furent vite écartés par la politique de discrimination fédérale ! il y eut par ailleurs tellement d'enrôlés pour le 54ème régiment que le 55ème régiment fut formé dans la foulée !

    Enfin, le Fort Wagner ne fut jamais pris ! Sacrifice héroïque mais inutile !? Sacrifice en forme de chemin de croix christique ?

    Signalons qui sont les acteurs qui interprètent les soldats noirs de ce film, ça a son importance ! Outre Morgan Freeman, on retrouve surtout Denzel Washington qui débutait alors et qui obtint pour ce rôle l'Oscar du Meilleur Second Rôle Masculin et le Golden Globe dans cette même catégorie tous les deux en 1990 !

    La musique enfin est de James Horner et décrocha un Grammy Award en 1991 ! Elle ne m'est pourtant pas restée en tête  - contrairement à celle de Danse avec les loups par John Barry, film sorti à peu près à la même époque et où il est question rapidement de Guerre de Sécession au début du film !

    A bientôt !


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  • Apparu dans une séquence du Star Wars Holiday Special, en 1978, Boba Fett est devenu une icône de la Saga Star Wars ! Son aura de mystère vient précisément du fait qu'on en sait très peu sur lui !

    En 2002, George Lucas nous livre L'Attaque des Clones et lève une partie du voile sur les origines de Boba Fett ! Il est un clone de son père, le déjà chasseur de primes, Jango Fett ! L'Episode II nous montre à quel point Jango est un traqueur efficace !

    Dans le film de 2002, Jango Fett est embauché par le Comte Dooku, outre pour servir de modèle à l'armée de clones, mais aussi pour éliminer la Sénatrice Amidala ! Pour cela, il s'associe à la Clawdite Zam Wesell, une alien métamorphe aux traits féminins - interprétée par Leeanna Walsman alors connue pour sa prestation dans la série Hartley, cœurs à vif. Mais la collègue de Jango - et amie de Boba - connaît un sort funeste dans cet Episode !

    La série Star Wars - Le Côté Obscur a été lancée de même en 2002 par les Editions Delcourt et le tome 1 de cette série s'intitule "Jango Fett et Zam Wesell" ! On découvre comment s'est tissé la "collaboration" -peut-on parler d'amitié vu que le professionnel passe avant tout !?

    L'album contient deux récits qui s'enchainent, l'un consacré à Jango Fett et l'autre à Zam Wesell, scénarisés tous les deux par Ron Marz et illustrés respectivement par Tom Fawler et Ted Naifeb. L'intrigue tourne autour de l'acquisition musclée auprès d'une tribu d'indigènes d'une petite idole de pierre ! Dans la seconde partie, on découvre que des activistes veulent se servir de la statuette pour activer une super-arme et détruire Coruscant !

    Un récit finalement assez anecdotique, pour ne pas dire quelconque ! Le dessin est qui plus est assez passable, voir franchement "moche" ! Une histoire qui n'apporte rien à la trame générale - si ce n'est la relation entre Jango et Zam ! On aurait préféré un récit plus inspiré ! A noter la présence du Maître Jedi Yarael Poof et aussi l'explication de pourquoi on ne le voit plus dans l’Épisode II ! Vous l'aurez compris cette intrigue se situe juste avant le film de 2002 !

    A bientôt !


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  • L'Aile ou la Cuisse est une comédie de Claude Zidi de 1976 qui est en quelque sorte une transmission de flambeau entre deux L'Aile ou la Cuisse - Claude Zidigénérations de comiques ! C'est en effet l'unique rencontre entre Louis de Funès - et son humour Grand-Guignol ! - et Coluche, plus irrévérencieux. De Funès se remettait alors d'un double infarctus et Coluche était sur la pente ascendante !

    Ce film traite avec humour d'un problème qui ne date pas d'aujourd'hui, de José Bové et Jean-Pierre Coffe, à savoir la "malbouffe" et la nourriture industrielle - à une époque où on se voyait manger des pilules dans le futur à l'image des cosmonautes ! Et il est vrai que quand on visite une usine de bouffe industrielle, c'est à vous couper l'appétit !

    C'est donc d'une part, la défense de la bonne "gastronomie française" avec ses chefs étoilés assurée par Charles Duchemin, directeur du guide Duchemin (une sorte de Guide Michelin !) - joué par Louis de Funès et la nourriture industrielle promue par Jacques Tricatel (caricature de l'industriel Jacques Borel !) - joué par Julien Guiomar !

    Au début du film, c'est la consécration pour Charles Duchemin qui est élu à l'Académie Française. Il défends une gastronomie française traditionnelle et de qualité, reflet du bien-vivre et des valeurs nationales ! Mais Le vieux nabab s'apprête à prendre sa retraite et il se doit de passer la flambeau à son fils, Gérard - joué par Coluche - qui est plus intéressé par sa petite troupe de cirque. Chacun des deux est un bon vivant mais à sa manière !

    Mais c'est là que Jacques Tricatel, PDG d'une grosse boite d'agroalimentaire et de restauration présente sur le réseau autoroutier français, fait son apparition et beaucoup de vagues ! L'industriel envisage en effet de racheter - et donc de dénaturer ! - un certain nombre de bonnes enseignes, de restaurants réputés du guide Duchemin ! De plus, Tricatel humilie Duchemin lors d'une émission de télévision, ce qui n'arrange pas l'animosité entre les deux hommes ! Ce sont véritablement deux mondes qui s'opposent !

    Duchemin va donc embarquer son fils Gérard dans sa croisade contre Tricatel ! Le film a bon nombres de bonnes scènes telle la séquence du cirque où Gérard entarte son père et découvre avec horreur après coup que c'est son père qu'il a entarté, ou les scènes ou Duchemin se rends incognito dans des restaurants ! La séquence de l'usine de bouffe industrielle a elle des allures des Temps modernes de Chaplin et confine à l'absurde !

    En choisissant le mode de l'humour, Claude Zidi dénonçait une certaine réalité qui mets en péril notre bien-vivre voire notre santé ! La situation ne s'est pas améliorée depuis les années 1970 - avec tous les scandales sanitaires ! - malgré des réglementations de plus en plus fortes !

    A l'origine, ce n'était pas Coluche mais les Charlots qui devaient donner la réplique à De Funès ! Mais le groupe de comiques se sépara à cette période ! On envisagea alors un temps Pierre Richard mais lui s'était déjà engagé sur On aura tout vu et Le Jouet et donc ce fut Coluche qui obtint le rôle !

    A signaler un figurant de "prestige", en la personne de Gérard Lanvin en membre de la troupe de cirque ! Lanvin obtint ensuite son premier véritable rôle dans  Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine réalisé et interprété par Coluche. Martin Lamotte, un autre grand ami de Coluche, figure également parmi la troupe de cirque ! Philippe Bouvard fait aussi une apparition dans ce film de Claude Zidi en animant l'émission entre Duchemin et Tricatel ! Bouvard créera par la suite une séquence de débat dans la veine de ce moment du film, opposant donc deux personnalités et intitulé L'Huile sur le feu qui lui vint en effet de l'émission du film intitulée elle Tous les coups sont permis.

    Ce film, L'Aile ou la Cuisse est une de ces comédies à l'ancienne des années 1970 mais qui annonçait déjà l'humour des années 1980 !

    A bientôt !


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  • Bonjour à tous!

    Comme promis dans un précédent post, je vais maintenant passer en revue des romans Star Wars à commencer par L'épreuve du Jedi.

    Ce roman se déroule durant la Guerre des Clones, 20 ans avant la Bataille de Yavin (la bataille finale du film de 1977 qui sert de repère chronologique pour tous les romans, BD et autre). Cependant avec la sortie récente de "The Clone Wars" la série d'animation, il est possible que la date soit reporté en 22 avant BY pour plus de cohérence.

    En effet, à la fin de ce roman, Anakin Skywalker, qui a montré d'impressionnantes capacités de stratège en remportant la bataille de Praesitlyn, est promu au rang de Chevalier Jedi alors qu'auparavant il n'était que le Padawan d'Obi-Wan Kenobi.

    On ne peut pas dire que ce roman s'attarde sur la psychologie des personnages. Par contre, il y a de nombreuses descriptions de maints aspects de la bataille au cœur du récit.

    Praesitlyn est un important centre de communication et va être disputé âprement par la République et les Séparatistes.
    Certains passages du livre ne sont pas sans évoqué des guerres réelles de notre monde. Ainsi les descriptions de pilonnage sur des positions enterrées rappellent la guerre des tranchées de 14-18 !

    Les romans Star Wars ont l'avantage de permettre de mettre en avant de nouveaux personnages car Anakin et autres sont la propriété de Lucas et les auteurs ne peuvent se permettre trop de liberté avec eux.
    C'est pourquoi Sherman et Cragg développent les personnage de Neeja Halcyon, du capitaine Slayke, Erk et Odie.

    On voit avant les romans estampillés proprement " The Clone Wars" le fonctionnement d'une armée de la République.

    Voila une lecture pour tous les fans de Star Wars, même si ce livre est loin d'être parmi les meilleurs romans de la franchise.

    Pour continuer je dirais quelques mots d'autres romans Star Wars notamment de :

    Star Wars - The Clone Wars de Karen Traviss

    Le premier d'une série de cinq romans en parallèle aux épisodes de "The Clone Wars 3D". Les deux prochains seront "Wild Space" et "No prisonners!".

    Ce premier roman est en fait la novélisation du film d'animation sorti au cinéma en août 2008 et assez froidement accueilli.

    Le roman se laisse lire mais n'apporte rien de plus.

    Karen Traviss a par ailleurs déclarer dans une interview qu'elle n'avait pas développé les pensées intérieures d'Ahsoka, la padawan d'Anakin en raison des zones d'ombres qui persistent sur le personnages et qui seront dans doute dévoilée par les concepteurs de la série télé !

    L'intrigue : le fils de Jabba le Hutt a été enlevé et c'est à Anakin et sa padawan qu’incombe la tâche de le retrouver. En échange de quoi, les Hutts ouvriront leurs routes hyperspatiales à la République.

    Voila, à bientôt pour de nouvelles chroniques!


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  • Stormbringer - ChaosiumL’œuvre de Moorcock est éminemment épique ! C'est un univers de Sword&Sorcery avec le Cycle d'Elric de Melniboné,le roi-sorcier maudit par son épée-démon ! Cela valait bien une adaptation en jeu de rôles !

    C'est la maison Chaosium - déjà célèbre pour L'Appel de Cthulhu - qui s'en charge au début des années 1980, avec le jeu Stormbringer - traduit quelques années plus tard en France par Oriflam !

    L'Empire de Mélniboné est une civilisation ancienne, aux mœurs raffinées mais violente et décadente ! Elle est crainte par l'ensemble des Jeunes Royaumes, peuplés par les humains. Mais les princes-dragons sont devenus indolents, addicts aux drogues et aveugle au destin qui les attends ! Seul Elric semble percevoir ce que le futur réserve à sa civilisation...

    Elric tranche avec les autres personnages des univers d'Heroic-fantasy car il est véritablement un anti-héros. Son auteur, le Britannique Michael Moorcock est lui-même une sorte de punk décadent mais très inspiré. En résumé, c'est un héros tragique qui renoue avec la tradition shakespearienne. Elric s'en veut d'avoir tué sa fiancée et erre de par le monde avec son épée-démon Stormbringer qui donne son titre au jeu.

    Elric est aussi une incarnation du Champion Éternel qui a de multiples autres avatars et joue un rôle dans la lutte immémorielle entre Loi et Chaos !

    Le cadre de ce jeu est truffé de dangers mortels et d'ennemis puissants : sorciers maléfiques, démons machiavéliques, dragons terrifiants... La magie est également très présente ! L'ambiance de l’œuvre littéraire est très bien restituée : tragique, cynisme et décadence. Les personnages-joueurs ne sont que des pions dans la lutte de forces qui les dépassent.

    Stormbringer a bénéficier de plusieurs éditions - au moins cinq - ainsi que d'une déclinaison sous les titres Elric et, en 2017, Mournblade ! Il utilise une variation du système de Chaosium, le Basic Role-Playing System, à base de compétences et de pourcentages. Vous incarnez essentiellement des humains - qui ont des caractéristiques hors-normes. Le système de combat est assez rapide et vite mortel. La magie, elle, est liée au Chaos et demande de savoir notamment négocier avec les démons !

    J'ai joué à ce jeu fin des années 1980 - quand je commençais à me mettre aux jeux de rôles avec les Frères B. , Xavier et son jeune frère Pierre-Antoine qui était notre meneur de jeu. Je me rappelle que nos personnages étaient surpuissants, réussissant à chaque fois des jets de dés critiques, bref un peu "cheatés" ! Je jouais alors un voleur qui possédait des gants démons. Je me rappelle notamment une partie où une porte sans gonds - c'est à dire un leurre, une fausse porte, nous était tombé dessus !

    Embarquez pour une guerre apocalyptique dans un monde décadent et crépusculaire avec Stormbringer  !

    A bientôt !


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  • X-Files – Aux frontières du réel

     

     

    Qu’est-ce qu’une série télévisée ?

     

    Une série télévisée est une œuvre de fiction audiovisuelle, pour la télévision, constituée de plusieurs épisodes, voir de plusieurs saisons, construits autour d'un ou plusieurs éléments communs (personnages, thèmes, ambiances…).

     

    Au fil des ans, depuis l'origine de la télévision, de nombreux genres et formes ont été développés autour de ce principe : feuilleton, anthologie, sitcom, telenovela, soap...

     

    Les origines d’X-Files

     

    X-Files est l’œuvre de Chris Carter. Dans l’histoire de la télévision américaine, il y a eu des séries pré-X-Files qui le scénariste a d’ailleurs regardé.

     

    On citera Kolchak : The Night Stalker, un journaliste qui enquêtait sur des phénomènes paranormaux. Dans Kolchak, chaque semaine voyait l’apparition d’un nouveau monstre, et l’inspiration a rapidement quitté la série. Chris Carter ne fera pas les mêmes erreurs.

     

    Le héros, à l’image d’un David Vincent, était solitaire et faisait face à un monde incrédule. Il n’était pas non plus suffisamment approfondi.

     

    Carter a crée les deux agents Mulder et Scully avec des caractères opposés, de manière à ce qu’ils puisent échanger leurs points de vue, sur des enquêtes dont la base est véridique.

     

    On peut aussi mentionner la série Colonel March of Scotland Yard, datée de 1954, une série anglaise qui reprend le concept de l’enquêteur du surnaturel. Boris Karloff (Frankenstein) interprétait un simili-Sherlock Holmes dont les déductions se situaient aux limites du champ scientifique.

     

    Chris Carter, le créateur de la série

     

    Christopher Carl Carter, né le 13 octobre 1956 à Bellflower, Californie, est un scénariste et producteur américain et le père de X-Files, sa série la plus célèbre.

     

    Il a suivi des études de journalisme au collège, diplômé de l’Université Long Beach de l’Etat de Californie. Son frère W. Craig Carter est professeur de Sciences des Matériaux et d’Ingénierie au MIT (Massachusetts Institute of Technology).

     

    A la sortie du collège, Carter commença à écrire pour le magazine Surfing. Dans les cinq années qui suivirent, il voyagea dans le monde comme écrivain freelance et éditeur associé du magazine.

     

    En 1985, Jeffrey Katzenberg des Studios Disney lit un de ses scripts et l’engage aussitôt comme collaborateur. En parallèle à ce travail, Carter écrit et produit des téléfilms pour la télévision et des pilotes tels Cameo by night et The Nanny (sans aucun lien avec Une nounou d’enfer). Il coproduit la seconde saison de la série Rags to Riches et en 1989, il est le créateur et le producteur exécutif d’une série de comédie intitulée Brand New Life pour les dimanches soirs de la chaîne Disney.

     

    En 1993, il crée et produit la série X-Files ainsi que sa propre compagnie Ten Thirteen Production. 

    A coté de X-Files, il écrira et produira des épisodes de Millenium, Harsh Realm, The Lone Gunmen, le spin-off d’X-Files ainsi que le film X-Files : Fight the future en 1999.

     

    X-Files, un OVNI télévisuel

     

    Autrefois, les épisodes d’une série télévisée étaient indépendants les uns des autres. Hormis que l’on y retrouvait parfois les même protagonistes, chaque épisode pouvait être regardé indépendamment des autres et il n’y avait pas de continuité, ni même de chronologie entre les épisodes.

     

    Dans les années 1980 apparaît la série-feuilleton, de nombreux épisodes racontent une histoire complète, mais une trame longue et lente qui se joue sur toute la série s'y rajoute.

     

    On parle alors de story-arc. Dans certaines séries, un arc couvre une saison (soit une année), on citera Buffy contre les vampires, voir toute la durée de la série comme dans X-Files.

     

    Cette trame longue permet de fidéliser le téléspectateur. Dans ce nouveau style de série, l’univers de fond évolue et il faut regarder tous les épisodes dans l’ordre de tournage pour bien apprécier ce phénomène.

     

    Dans le cas de X-Files, la plupart des épisodes est une enquête indépendante sur un phénomène paranormal (quelquefois l’intrigue se joue sur deux épisodes tel Tunguska ou Le commencement). Mais sur le long cours de la série, on découvre le story-arc (appelé aussi mytharc ou « mythologie de la série ») de la Conspiration gouvernementale. On peut voir aussi évoluer la relation sentimentale entre les deux protagonistes principaux, Mulder et Scully.

     

    Des personnages récurrents sont également créés tel l’agent russe Krycek qui revient dans plusieurs épisodes à intervalle de temps.

     

    Si le téléspectateur manque quelques épisodes, il ne perd pas complètement le fil, puisque la trame longue se développe lentement et sur plusieurs épisodes.

     

    Ce nouveau genre de série télévisée, la série feuilleton, va connaître un succés foudroyant et se propager sur toutes les télévisions du monde.

     

    Mais les séries tels X-Files ont généré d’autres innovations que l’intrigue développée sur plusieurs épisodes, le story-arc et les personnages récurrents.

     

    On peut aussi citer le phénomène des séries spin-off.

     

    Ce sont des séries qui reprennent des personnages de la série principale et les déplace dans un autre cadre.

    Le spin-off  a été fréquemment employé dans le genre soap-opéra (Dallas et son dérivé Cote Ouest, Beverly Hills, Melrose Place et Model Inc.) et encore davantage dans le genre sci-fi – fantastique (Star Trek  et ses quatre spin-off, Buffy et Angel, Stargate SG-1 et Stargate Atlantis, Hercule et Xena…la liste est loin d’être exhaustive...). Mais aussi dans le genre policier avec les trois séries des Experts et celles des New-York Police Judiciaire.

     

    Le spin-off d’X-Files s’intitule Les Lone Gunmen – Au coeur du complot. Il n’a guère rencontré de succès et fut annulé au bout de 13 épisodes.

     

    Les cross-overs

     

    Le phénomène – et la technique narrative que l’on nomme cross-over – viennent de la culture comics. En effet, lorsqu’une série de comics voit ses ventes baisser, les auteurs s’arrangent pour faire venir des personnages d’une autre série ou d’envoyer les personnages de la série qui périclite vivrent d’autres aventures dans un autre titre. Souvent, il arrive qu’une histoire commence dans un titre et se termine dans un autre, obligeant à suivre plusieurs séries.

     

    Ce phénomène fut ensuite appliqué aux série télés, entre des séries spin-off souvent mais pas toujours. On pense ainsi à une histoire qui commença dans la série Le Caméléon et se conclua dans la série Profiler. On peut aussi mentionner des cross-over plus récent entre Les Experts et FBI : portés disparus ou entre Les Experts Manhattan et Cold Case (toutes des séries de Jerry Bruckheimer).

     

    Outre les apparitions des Lone Gunmen, il y a un cross-over qui fit couler beaucoup d’encre dans l’une des dernières saisons de X-Files, l’investigateur Frank Blake de Millénium vint prêter main forte aux agents du FBI dans un épisode qui s’intitule précisément Millénium, une sombre histoire de zombies.

     

    Si les séries sont dérivées en multiples variations, c’est en raison du succès qu’elles rencontrent. C’est dans cette même logique que rentre le phénomène du merchandising.


    Ainsi, pour s’en tenir à X-Files, la série de Chris Carter a été déclinée en romans, en cartes à collectionner, en jeux vidéos (avec les acteurs originaux et qui s’insèrent dans la trame de la série), en statuettes, en mugs, et, consécration suprême, a même été adaptée au cinéma X-Files - Fight the future en 1998.


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  • Les historiens s'accordent à dire que la Guerre de 14-18 marque la fin d'une période, celle de la Belle Époque et l'entrée dans le XXème siècle.

    Il faut rappeler brièvement que ce conflit résulte d'un climat de tensions croissante au début du siècle, du jeu des alliances et dont le déclencheur fut l’assassinat de François-Ferdinand et son épouse à Sarajevo.

    En France,  la guerre de mouvement - la course à la mer - devait bien vite se transformer en guerre des tranchées.

    Ce fut un conflit d'un type nouveau par l'ampleur des moyens de destructions employés (nombre de mobilisés, mitrailleuses, emploi des gaz, aviation etc...)

    Cette guerre trouva son règlement dans le Traité de Versailles qui allait mettre l'Allemagne à genou et entrainer la Seconde Guerre Mondiale des décennies plus tard.

    Pour la partie littérature, je présenterais deux livres.

    Le premier a donné lieu à une adaptation en 2004 par Jean-Pierre Jeunet avec Audrey Tautou.

    Il s'agit de :

    Un long dimanche de fiançailles de Sébastien Japrisot

    Je reprend la notice laissée dans "des livres et vous" de Janvier 2009 - sélection de lectures proposée par les bibliothécaires de Caen, Hérouville Saint-Clair et Ifs car elle est très bien faite.

    "Suite à un accident survenu dans son enfance, Mathilde est devenue handicapée. Un jour, elle rencontre Manech, un fils d'ouvrier du voisinage et débute entre eux une grande histoire d'amour.

    Janvier 1917. Cinq hommes sont condamnés pour mutilation volontaire. ils en avaient assez de cette guerre qui durait depuis trois ans. Manech est l'un d'eux, il a 20 ans, c'est un Bleuet à moitié fou. La condamnation est sans appel : ils seront jetés, les bras liés dans le dos, devant la tranchée ennemie attendant qu'ils prennent une balle perdue.

    La paix venue, Manech sera porté pour mort, mais Mathilde se battra pour connaître la vérité et le retrouver mort ou vivant. Elle y sacrifiera ses jours et, malgré le temps, malgré les mensonges, elle ira jusqu'au bout de l'espoir insensé qui la porte".

    J'ai lu ce livre il y a quelques années. J'ai aussi vu le film qui est très fidèle au roman. De plus, il me semble qu'il existe une édition en folioplus classique avec un dossier sur la Grande Guerre très bien fait.

    L'autre livre dont je voulais parler est :

    A l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque

    Un autre livre sur la survie dans les tranchées,  récit par un écrivain allemand qui a connu le conflit. C'est donc cette fois-ci le point de vue de l'autre camp qui est montré.
    La aussi, l'auteur dénonce l'absurdité de cette guerre et milite pour plus jamais cela !

    il faut aussi signaler les écrivains touchés dans leur chair par ce conflit, soit qu'il ait été tués comme Charles Peguy, blessés mortellement comme Apollinaire ou qu'il y ait participé comme Louis Ferdinand Céline et Blaise Cendrars.

    Maintenant, je vais indiquer quelques livres documents parmi tant d'autres :

    S. Audoin-Rosejean, J. J. Becker; Encyclopédie de la Grande Guerre 1914 - 1918; Bayard

    J-B. Duroselle ; La Grande Guerre des Français 1914-1918 ; Perrin

    P. Miquel; Le gâchis des généraux : les erreurs de commandements pendant la guerre de 14-18

     (et la saga de P. Miquel : les enfants de la patrie)
    M. MacMillan; Les artisans de la paix; JC Lattès


    Enfin pour terminer ma modeste contribution un poème de mon cru sur mes deux grand-oncles disparus dans ce conflit:

    La tranchée 

     

    Les mortiers, les obus et les grenades

    Pluies de mort et de souffrance

    Pauvres soldats ! Vous êtes dans la panade !

    Dans la tranchée, des cadavres monte une odeur rance.

     

    L’appel du combat ne saurait tarder !

    Derrière le capitaine, a l’assaut en rang serrés

    Plus tard, on érigera un mausolée

    A tous ces héros pour la patrie qui sont tombés.

     

    Entre deux combats vient l’accalmie

    Parmi les rats, les poux et le froid

    D’espérer il est encore permis

    Cela n’est plus l’apanage des rois.

     

    Pour les puissants, des nations se sont étripées

    Pour un prince héritier tombé en Serbie

    Une génération entière on a saigné

    Tous ces jeunes gens qui tenaient à la vie.

     

    Dans ce conflit qu’on appelle la Grande Guerre

    Deux de mes ancêtres ont disparus

    Pour éviter à leur famille la ruine et la misère

    Grands oncles que je n’ai guère connus.

     

    Les hommes n’ont guère retenus les leçons du passé

    Des cris de haine se firent bientôt entendre.

    Aux dieux du génocide, et cela sans compter

    Des Peuples serviront bientôt d’offrandes.

     

    Aujourd’hui nous construisons l’Europe

    N’oublions pas le sacrifice de nos aïeux

    Ne soyons ni sourds ni myopes

    Et pour nos enfants choisissons ce qu’il y a de mieux !


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  • Une autre fiche de lecture !

    Le Père Goriot                                                    

     

     H. Balzac

     
    Date de publication : 1834

    Édition poche ; Folio 784

     

    Résumé

     

    La maison Vauquer est une pension bourgeoise de Paris, entre le quartier latin et le faubourg Saint-Marceau. En cette année 1819, plusieurs personnes y logent. Eugène Rastignac est un étudiant en Droit plein d’ambition qui rêve de conquérir Paris. Sa famille, restée en Province, se saigne financièrement pour lui. Madame de Beauséant, sa cousine, l’introduit dans les hautes sphères sociales de la capitale. Il rencontre ainsi madame de Restaud, qui le congédie de son salon suite à un impair qu’il commet et se rabat sur sa sœur Anastasie de Nucingen, épouse d’un banquier. Rastignac s’éprend d’Anastasie.

     

    A la pension Vauquer, logent également Madame Couture et Victorine Taillefer sa protégée, une jeune héritière rejetée par son père. Il y a aussi un vieillard nommé Poiret et un homme mystérieux appelé Vautrin. Poiret est un homme fort stupide et Vautrin est en réalité un criminel dont le surnom est Trompe-La-Mort.

    Au troisième étage de la pension, il y a deux chambres occupées, l’une par une vieille fille nommée Mademoiselle Michonneau et l’autre par le Père Goriot. Ce dernier, ancien vermicellier qui a connu des jours meilleurs voue une adoration sans limite à ses deux filles qui ne sont autres que Delphine de Restaud et Anastasie de Nucingen. Goriot vend ses derniers biens pour rembourser les dettes et les lettres de créances de ses filles. Celles-ci ne sont pas heureuses avec leurs maris respectifs. Rastignac, apprenant la vérité sur Goriot, se lie d’amitié avec le vieil homme qui essuie les plaisanteries de tous les pensionnaires lors des repas. Par ailleurs, Rastignac vient à éprouver des sentiments partagés pour Anastasie. Il espère grimper dans l’échelle sociale grâce à la jeune fille.

     

    Vautrin a  comprit les ambitions et les projets de Rastignac. Il lui propose de devenir son disciple et d’épouser Victorine Taillefer dont il planifie la mort de l’unique frère. Il pense ainsi que le père qui la rejette pour le moment serait obligé d’en faire sa seule héritière. Si Rastignac l’épouse, le jeune homme et Vautrin pourront se partager une fortune. Vautrin a un complice qui provoquera le frère en duel. Effectivement, le jeune homme trouve la mort au cours du duel mais Vautrin voit son identité de Trompe-La-Mort révélée par les actions de la mademoiselle Michonneau. Trompe-La-Mort est arrêté sous les yeux de tous les pensionnaires. Ceux-ci chassent la Michonneau qui est suivie par Poiret qui ne quitte plus la vieille fille. Victorine Taillefer et madame Couture iront vivre chez le père de la première. La pension se vide au désespoir de madame Vauquer.

     

    Rastignac emménage dans un appartement que lui a trouvé madame de Nucingen.

    Une visite de ses filles, accablées par leurs époux, provoque une crise nerveuse chez Goriot qui se met à agoniser. Il est veillé par Rastignac et Bianchon, un externe de la pension, étudiant en médecine. Goriot finit par mourir dans des conditions déplorables, abandonné par ses deux filles.

     

    Eugène de Rastignac se promet alors du haut de la butte du cimetière de se lancer à l’assaut de la Société parisienne.

      

    Analyse

     

    Le Père Goriot trouve sa place dans la Comédie Humaine dans les Scènes de la vie privée. C’est un roman- carrefour où apparaissent plusieurs des personnages récurrents de l’œuvre de Balzac tels Rastignac, Bianchon, Marsay, Nucingen ou Vautrin pour ne citer qu’eux.

     

    Les thèmes du roman sont la volonté de puissance, la société, l’argent, l’arrivisme et la passion unique. Ce sont des thèmes chers à l’auteur.

     

    Pour Balzac, la société est scélérate. Il n’y a plus qu’une solution : la vaincre.

    Le pouvoir et même le bonheur sont des choses dont on peut jouir par personne interposée : nouveau thème qu l’on retrouvera plusieurs fois dans la Comédie Humaine.


    Ainsi Vautrin va tenter d’envoyer Rastignac dans la société à sa place. Mais Eugène refusera d’être le complice de celui-ci.

    Pour Balzac, l’homme seul est une sorte d’infirme, de paralytique qui ne peut se sauver que si il trouve un aveugle pour le porter. C’est le jeu des alliances, des associations : famille influente, mariage, amitié, groupe, complot. Rastignac trouve des alliées en Madame de Beauséant, Madame de Nucingen. Avant, il piétinait.

     

    Un autre thème, celui du lion : ces jeunes gens nés trop tard pour Napoléon et freinés dans leur élan par la Gérontocratie de la Restauration.

     

    L’argent est là dès les premières lignes et sous sa forme la plus précise : des chiffres. Montant des rentes de Goriot, prix des chambres de la pension, pension de Rastignac. Drame de l’amour paternel, le Père Goriot est aussi un drame d’argent.

     

    Balzac condamne la passion unique. Le Père Goriot n’a qu’une passion : ses filles Cette passion est unique, absolue, contrebalancée par rien. Elle envahit l’homme au point de le supprimer.

     

    A sa manière, Goriot est un saint. Mais ce n’est pas la bonne manière. Où sont les miracles de Goriot ? Il a gâté ses filles ; résultat : elles sont pourries. Cet amour paternel n’a apporté que le malheur. Parce qu’il était unique, absolu, Balzac le condamne, comme il condamne, dans d’autres de ses romans, l’amour chez Louise de Chaulieu, l’absolu de l’argent chez Gobseck l’absolu de la luxure chez le baron Hulot qui sont pour ces gens aussi des passions uniques.

    Au culte de l’amour fatal, il oppose l’amour qui construit. L’œuvre de Balzac est un hymne à la vocation.

     

    Est-ce le cri d’alarme d’un Balzac qui, lui aussi, était possédé par une passion unique et qui devait finir par en mourir ? Mais pour lui, cette passion s’appelait la Comédie Humaine.


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  • Dans quelques mois, je pense ouvrir un second blog consacré à l'Histoire de la Littérature!
    Je posterais des textes sur les époques, les genres, les grands auteurs.
    Mais en attendant, je continue ce blog et pour étendre mon propos, je vais maintenant ajouter des biographies de penseurs!

    Pour commencer  cette série, voici une fiche sur Aristote le philosophe grec.

    Aristote est né à Stagire en Macédoine, en 384 avant J.-C. et décédé à Chalcis, en Eubée en 322 avant J.-C.Aristote

    Il fréquenta l'Académie de Platon dont il fut le disciple. Par la suite, il devait être le précepteur d'Alexandre le Grand.

    En 335 avant J.-C, il fonde le Lycée à Athènes, dit aussi école péripatéticienne.

    Son approche se veut encyclopédique. Il conçoit un univers fini, "rigoureusement hiérarchisé selon le rapport en tout être de la forme et de la matière, et s'offrant globalement à l'emprise d'une pensée humaine dont les modalités doivent s'adapter à chaque objet d'étude."

    Il est l'auteur de nombreux traités de logique, de politique, de biologie, de physique et de métaphysique.

    L’œuvre d'Aristote exerça une influence majeure sur la science et la philosophie de l'Islam à ses débuts aussi bien que sur la pensée chrétienne médiévale

    Parmi ses œuvres :                                                                                                 

    Organon (logique)

    Éthique à Nicomaque

    Politique

    Physique

    Métaphysique

    Sa Poétique est toujours un ouvrage de référence en ce qui concerne la définition des genres littéraires. Il y définit la diégésis (narration) et la mimésis (représentation théatrale), auquel on rajoutera la poésie lyrique.

                                                                                                  Source : adapté de Le Petit Larousse illustré 2007


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  • On retrouve feu la petite société de jeux vidéos des années 1980, j'ai nommé Loriciels avec un autre de leurs titres Mach 3 - Loricielsde l'époque, à savoir le trépidant Mach 3, sorti en 1987 !

    Sur la jaquette et l'écran titre du jeu une pin-up pulpeuse célèbre le départ d'un pilote qui monte dans sa fusée spatiale ! Mach 3 est en effet un  shoot them up futuriste où vous dirigez un vaisseau spatial qui fonce un toute allure dans un décor en fausse 3D !

    L'impression de vitesse, élément essentiel du jeu, n'est pas trop mal rendue ! A vous de dégommer les vaisseaux adverses ! Bref, c'est un shoot them up assez classique et il n'y a pas beaucoup plus à en dire ! Outre les spationefs ennemis, vous devrez aussi vous frayer un chemin au travers de pluies de météores qui vous tombent dessus !

    Faisant partie de la lignée de jeux vidéo comme Space Racer - chez le même éditeur, Mach 3 est d'une difficulté assez mesurée ! Avec un peu de ténacité, il était possible d'en venir à bout assez facilement !

    Pilotez votre engin de jour comme de nuit ! Les adversaires les plus retors sont peut-être ces espèces de "têtes" - de plus en plus affreuses ! - qui viennent vous tirer dessus et qui vous demanderont de bouger en permanence ! Il y a aussi des vagues d'ennemis en files indiennes qui vous foncent dessus, des mines et des portiques à franchir pour plus de points et obtenir un high score ! Une voix féminine digitalisée vous gratifie alors d'un "Well done !".

    Il n'y a pas vraiment de "stages" et l'action est continue une fois le jeu lancé et la musique de générique - trépidante aussi ! - zappée !

    Le jeu est sorti sur Atari ST, Thomson MO6/TO7 et Amstrad CPC en 1987 puis sur Amiga en 1988 et "enfin" sur ZX Spectrum et MSX en 1989 ! Pour ma part, je ne me rappelle plus trop si j'y avais joué sur mon Amstrad CPC 464 ou sur mon Atari ST 512 ?

    A bientôt !


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  • Aujourd'hui, je vous présente un extrait d'un dossier que j'ai réalisé l'année dernière pour ma licence de Lettres. Le sujet en est le tome 1 des chroniques d'Alvin le Faiseur.

    Alvin le Faiseur – Tome 1 : Le septième fils

     
    Présentation de l’auteur : Orson Scott Card

     

     en 1951 dans l'État de Washington, aux États-Unis, Orson Scott Card a grandi en Californie, en Arizona, et dans l’Utah. Il a été missionnaire au Brésil au début des années 70. Il est membre de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (mormons) et enseigne actuellement à Salt Lake City.

     

    En 1977, il publie une première nouvelle, pour laquelle il obtient le prix John Campbell (meilleur nouvel auteur en science-fiction). En 1979, il publie son premier roman, Une planète nommée trahison.

     

    En 1985, il publie la Stratégie Ender, récompensé à la fois par le prix Hugo et par le prix Nebula. La suite de ce roman, la Voix des morts, reçoit à nouveau le prix Hugo et le prix Nebula, une première dans l'histoire de la science-fiction.

     

    Au cours des années 1990, il participe à la réalisation de plusieurs jeux vidéo chez LucasArts comme Loom, The Dig ou The Secret of Monkey Island.

     

    Malgré le succès du cycle d'Ender, cet auteur est plutôt orienté vers la fantasy (Magic Street, Enchantement, Lost Boys…).

    Card écrit également de la fantasy biblique (Stone Tables, Rachel et Leah). On lui doit  les Chroniques d’Alvin le Faiseur (six tomes à ce jour, le septième en préparation), et de la poésie (An Open Book).

     

    En 2005, il scénarise deux mini-séries de comics Ultimate Iron Man pour Marvel Comics dessinées par Adam Kubert et Pasqual Ferry.

     

    Il a récemment assumé une position de professeur d’Écriture et de Littérature à l’Université de Virginie du Sud.

     

    Il vit actuellement à Greensboro, Caroline du Nord, avec sa femme, Kristine Allen Card, et leur plus jeune enfant, Zina Margaret.

     

     

    Thématique du roman :

      

    Les Chroniques d'Alvin le Faiseur - Orson Scott CardL’histoire se déroule aux alentours de 1800. Le thème de la colonisation des territoires américains est au cœur du récit. Dans le tome I, les premiers colons s’installent à l’ouest des Appalaches. A cette époque, historiquement, il y avait environs 100000 colons au-delà de ces montagnes (ils seront des millions à la moitié du XIXème siècle). Cependant, les noms de certaines villes dans le roman de Card ne correspondent pas à la réalité historique – l’auteur a pris quelques libertés !

     

    Dans le tome II, la menace des Peaux-Rouges (qui sont en filigrane dans le premier volume) va se préciser et des guerres indiens/colons vont avoir lieu.

     

    Enfin, l’un des grands thèmes de la série est la superstition religieuse, que l’on peut rapprocher de l’épisode des Sorcières de Salem.

     

    La famille Miller représente un certain paganisme. Cette famille qui pratique la sorcellerie –pour de vrai mais de manière discrète – est un peu en porte à faux avec la famille puritaine et sur ce point n’est pas typique. Cependant, souvent dans les grandes religions, on retrouve des éléments assimilés de mythes paiens – ce n’est donc pas au fond si contradictoire qu’il n’y parait. Le révérend Thrower représente la position de l’Église (protestante ici). Reste à déterminer comment la mythologie du Faiseur/ Défaiseur va s’intégrer) à la thématique Dieu/ Diable dans les tomes suivants. 

     

    Le Fantastique et la SF aux Etats-Unis

     


    Les genres fantastiques et de Science-fiction ont connu un large développement aux États-Unis depuis la fin du XIXème siècle. Peut-être, les auteurs américains ont-ils voulu s’approprier un genre naissant et largement délaissé en Europe ?

     

    En Europe, le genre se développe également à la fin du XIXème siècle. On peut citer entre autres La Horla de Maupassant, le Dracula de Bram Stocker et Frankenstein de Mary Shelley pour les plus connus.

     

    Mais parmi les plus grands auteurs de Fantastique et surtout par la suite de SF, on compte beaucoup d’Américains.

     

    Tout d’abord Edgar Poe, qui excella dans les genres policiers (Les histoires du chevalier Dupin) et fantastique (Les aventures d’Arthur Gordon Pym), mêlant souvent les deux.

     

    Plus tard, dans les années 1920, Howard P. Lovecraft, écrivain du Massachusetts, développe toute une mythologie fantastique autour de divinités extraterrestres hostiles à l’humanité que ses nombreux continuateurs nommeront mythe de Cthulhu.

     

    A partir de la Guerre Froide, la Science-fiction se développe : l’invasion extraterrestre se substituant à la menace communiste. La SF se subdivise en différents genres et sous genres : la hard-SF (SF a fondement technologique), le space opéra, l’héroic-fantasy, la dark fantasy, le steampunk, l’uchronie, le cyberpunk…

    La liste des auteurs est longue : Isaac Asimov (Fondation, les robots), Ray Bradbury (Chroniques martiennes) Frank Herbert (Dune), P.K Dick (Total Recall), P.J Farmer (Riverworld), A.C. Clarck (2001), B. Aldiss (Helliconia), D. Simmons (Hypérion), Gibbons et Card. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive.

     

    De nos jours, la SF interroge encore davantage l’Homme sur son avenir. L’inquiétude augmente avec le développement du clonage, la montée des intégrismes. Il a été dit que la SF et le Fantastique étaient des genres qui connaissaient leur apogée lors des grandes crises de civilisation. Alors la SF a encore de beaux jours devant elle !


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  • Autrefois, quand j'avais un peu plus de temps (en 2006!), je rédigeais des fiches de lecture. Je vais vous en proposer quelques unes sur ce blog car j'ai remis la main dessus.
    Attention, ces fiches contiennent des résumés complets! Ainsi, qu'une brève analyse!

    Pour commencer, voici :

    L’appel de Cthulhu -  H.P. Lovecraft

     et        

    Légendes du Mythe de Cthulhu Tome 1 -  A. Derleth                  

     

    Édition poche ; Presses Pocket 5347

     

    Préface par A. Derleth

     

    L’appel de Cthulhu par H.P. Lovecraft ; The Call of Cthulhu, 1928

    Talion  par C.A. Smith; The retrun of the sorcerer, 1933

    Ubbo-Sathla par C.A. Smith; Ubbo-Sathla, 1933

    La Pierre noire par R.E. Howard ; The Black Stone, 1931

    Les Chiens de Tindalos par F.B. Long ; The Hounds of Tindalos, 1929

    Les Mangeuses d’espace par F.B. Long ; The Space Eaters, 1928

    L’Habitant de l’ombre par A. Derleth ; The Dweller in Darkness

    Au-delà du seuil par A. Derleth ; Beyond the Threshold, 1941

    Le Tueur stellaire par R. Bloch ; The Shambler from the Stars

     

    Résumés

     

    L’appel de Cthulhu

    L’héritier et exécuteur testamentaire du professeur George Gammel Angell, décédé dans d’étranges circonstances prend connaissance de documents laissés par son grand-oncle. Il découvre ainsi les témoignages d’artistes, Henry Anthony Wilcox en tête, concernant des rêves montrant une cité engloutie aux dimensions cyclopéennes. Ces rêves ont tous été faits durant la même période de 1925. Le professeur Angell a également consigné l’enquête de l’inspecteur Legrasse sur un odieux culte démantelé dans les marécages reculés de la Louisiane en 1907. Tout ceci semble se recouper et témoigner d’une adoration aux quatre coins du globe et depuis la nuit des temps pour une entité démoniaque répondant au nom de Cthulhu qui attend dans la cité de R’lyeh, le jour de son réveil. Enfin, le jeune héritier du professeur Angell découvre le témoignage du dernier marin survivant du navire l’Emma. Johansen, un norvégien, décédé récemment à Oslo aurait abordé sur une ile qui semble correspondre à R’lyeh. Cthulhu aurait tué tous les autres membres de l’équipage. La cité engloutie aurait momentanément émergée puis Cthulhu aurait replongé dans son sommeil, laissant un répit à l’Humanité.

     

    Talion

    John Carnby, un savant retiré du monde, engage un jeune homme pour l’assister dans ses recherches. Il étudie la sorcellerie et la démonologie. Le jeune homme, pour mieux le seconder sera logé chez Carnby. Il demande à son assistant de lui traduire un passage du Nécronomicon. En réalité, John Carnby a tué et dépecé à la scie son frère jumeau qui était meilleur sorcier que lui. Mais le frère avait passé des pactes occultes et revient de la mort pour dépecer à son tour son jumeau. L’assistant quitte la maison horrifié.

     

    Ubbo-Sathla

    Paul Tregardis découvre un cristal laiteux qui a jadis appartenu à Zon Mezzamalech, un sorcier d’Hyperborée. Tregardis et Mezzamalech ont tous les deux plongés leurs regards dans l’objet, à des époques différentes et ont remontrer le temps jusqu’à la soupe primitive avant de disparaître.

     

    La Pierre noire

    Près de Stregoicavar, en Hongrie, se dresse un mystérieux Monolithe Noir. Le narrateur a étudié le folklore de la région. Le poète Justin Geoffrey a dépeint l’endroit dans Le Peuple du Monolithe avant de devenir fou. Finalement, le narrateur se rend en Hongrie, sur place et sur le lieu même où se dresse la pierre, assiste halluciné au cours d’une nuit obscure à une cérémonie sacrificielle impie, dédié à une monstruosité baveuse, surgie du fond des ages telle une vision démoniaque. La Pierre est en réalité la flèche d’une citadelle enfouie qui domina cette terre il y a des éons.

    Les Chiens de Tindalos

    L’écrivain occulte Halpin Chalmers a découvert une nouvelle drogue qu’il expérimente et qui lui permet de remonter la dimension du temps. Mais il remonte trop loin et attire sur lui l’attention de créatures redoutables qui vivent dans les angles du Temps. Il est retrouvé mort chez lui quelques jours plus tard.

      

    Les Mangeuses d’espace

    Howard, un écrivain d’horreur, explique à Frank, un ami, qu’il cherche à décrire une nouvelle forme de terreur. C’est alors qu’Henry Wells vient leur annoncer qu’il a été agressé dans le bois de Mulligan par une chose filamenteuse qui a creusé un trou vers son cerveau. Puis Wells s’enfuit en hurlant. Howard et Frank le suivent dans le bois et sont confronté à la « chose ». Réfugiés avec Wells dans une grange, ils font venir un médecin pour qu’il extrait la chose qu’il a dans le cerveau. Le chirurgien repart terrifié et Wells, revenu à l’état animal, décède. Howard et Frank fuient le bois Mulligan par bateau tandis que les arbres brûlent. La « chose » disparaît. Howard s’efforce de retranscrire dans un récit l’horreur indescriptible de cette nuit malgré les avertissements de Frank. Howard deviendra le prêtre de la « chose » et sera tué par le « Maitre ».

     

    L’Habitant de l’ombre

    Le lac de Rick, dans le Wisconsin, est un lieu sinistre au milieu d’une forêt sur lequel courent des légendes sinistres. On dit qu’une créature mi-homme mi-bête rôde dans les environs. Le professeur Upton Gardner se rend sur place pour enquêter et disparaît. Son assistant Laird demande à Jack de venir avec lui dans la cabane près du lac pour découvrir ce qui se passe. Sur place, les deux hommes passent plusieurs nuits au cours desquels ils observent et entendent des phénomènes bizarres et inquiétants : bruit du vent, arbres immobiles, sons de flûtes, hurlements inhumains. Ils obtiennent sur un dictaphone des recommandations semblant venir de Gardner qui leur demande d’invoquer Cthugha pour détruire ce bois maudit. Les deux hommes interrogent le professeur Partier qui en connaît long sur les Grands Anciens ainsi qu’un métis qui vit à l’orée du bois. Ils consultent aussi les notes de Gardner et trouvent une pierre gravée de dessins immondes dans la forêt. La nuit, ils sont confronté à l’Etre-Sans-Visage, Nyarlathotep qui prend même l’apparence de Gardner pour récupérer les documents et notes du véritable Gardner. Finalement, Cthugha est invoqué et détruit le bois.

     

    Au-delà du seuil

    Frolin Alwyn appelle son cousin Tony car il s’inquiète de l’état de son grand-père Josiah Alwyn qui s’est lancé dans des recherches occultes sur les traces du grand-oncle Léandre dans la demeure familiale. Il recherche un « seuil » qu’il ne faut pas franchir. La nuit, des phénomènes étranges et inquiétants se produisent et s’arrêtent aussi secs suite à l’intervention des deux cousins : bruits du vent, sons de flûte, cris inhumains. Finalement, le grand-père ira au bout de ses investigations et sera emporté dans l’espace par Ithaqua le marcheur du vent. La toile peinte par Léandre qui trônait  dans la maison cachait en réalité un passage secret vers une grotte par laquelle a surgit le Wendigo

     

    Le Tueur stellaire

    Un écrivain oisif en manque d’inspiration met la main sur un exemplaire du De Vermis Mysteriis. Il se rend chez un ami et lui met ce livre entre les mains. L’ami imprudent récite alors une formule en latin et attire sur lui la fureur d’un vampire stellaire qui le vide de son sang. L’écrivain qui a acheté le livre repart en brûlant la maison.

     

    Analyse

     
    On retrouve dans ces quelques nouvelles l’idée d’entités démoniaques très anciennes, à la malfaisance et à la  puissance incommensurable contre lesquels on ne peut lutter. Les Grands Anciens correspondent à des esprits élémentaires. Cthulhu est l’esprit de l’eau, Nyarlathotep l’esprit de la terre et Cthugha celui du feu. Nyarlathotep est aussi très clairement le messager des autres dieux. Il est capable de prendre apparence humaine.

    On retrouve également ici plusieurs ouvrages occulte, le Livre d’Eibon, le De Vermis Mysteriis parmis tant d’autres et en tête le plus fameux, le Nécronomicon.

    Les écrivains inspirés et correspondants de Lovecraft apportent ici quelques contributions au Mythe de Cthulhu, créatures et ouvrages : les Chiens de Tindalos par Frank Belknap Long, Ithaqua et Cthugha d’Auguste Derleth, le Livre d’Eibon de Clark Ashton Smith, l’Unaussprechtlichen Kulten de Von Juntz de Robert E. Howard, le  De vermis Mysteriis de Ludvig Prinn de Robert Bloch.

    L’appel de Cthulhu est le troisième récit du Mythe de Cthulhu écrit par Lovecraft, en 1926. Le terme du Mythe commençait alors à émerger dans son esprit.


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  • Dans ce blog, il sera aussi question de temps à autre, à coté des grands classiques de la littérature française, d'oeuvres moins prestigieuses - certains diront plus commerciales.
    Je parlerais donc aujourd'hui de paralittérature et de la franchise Star Wars.

    On sait que lorsqu'il conclut son contrat avec la Fox dans les années 1970, George Lucas remporte la mise en s'octroyant les droits sur les produits dérivés. A l'époque, le concept de merchandising n'existait pas. En vérité, c'est Lucas  qui l'a crée. On connait bien les figurines et les nostalgiques des débuts de la franchise se souviennent avec émoi des bonhommes "La Guerre des Etoiles" commercialisés par Meccano ( bien avant Hasbro!)

    Mais il y eu aussi très tôt les romans. Tout d'abord, peu avant la sortie de L'Empire contre-attaque, Brian Daley fut l'auteur de la première suite littéraire du film de 1977 : Splinter of the mind's eye (non encore traduit à ce jour chez nous sauf en version BD du temps de Dark Horse France : La pierre de Kaiburr).

    Puis ce furent The Han Solo Adventures et The Lando Calrissian Adventures.

    Mais le véritable essor des romans Star Wars se fit en 1991 - quand il fallut relancer la machine commerciale avant la sortie de la prélogie -avec la parution de L'Héritier de l'Empire, écrit par Timothy Zahn, premier tome de la trilogie la croisade noire du jedi fou, dont l'intrigue se situe après Le retour du Jedi durant la période que l'on appelle Nouvelle République.

    A ce jour, plus d'une centaine de romans sont parus, édités en France chez Fleuve Noir. Mais il faut doubler ce nombre si on compte les séries de romans pour la jeunesse (Les Jeunes Chevalier Jedi, Les Apprentis Jedi, Galaxie de la peur...).

    Je vais dans de prochains posts commenter certains de ces romans. Je commencerais par un roman de la série Guerre des Clones, en l’occurrence L’Épreuve du Jedi dont je suis en train de terminer la lecture!

    A bientôt !


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