• La série Game of Thrones ne cesse de me réjouir ! Attention chef d’œuvre en perspective !

    Je ne dévoilerais que peu de détail sur cette saison 3 pour ne pas vous spoiler ! Disons que chaque personnage continue son petit bout de chemin !

    Au delà du Mur, la Garde de Nuit connaît un gros revers, la menace des Marcheurs Blancs se précise. Ailleurs, d'autres personnages continuent leurs errances à travers les Sept Couronnes : Arya "rejoint" un temps la Fraternité puis retrouve le Limier, Jon et Sam tentent de rejoindre Château Noir, Bran et sa petite troupe sont sur la piste de la Corneille à Trois Yeux et Jaime regagne Port-Réal !

    Les méchants semblent gagner pour un temps : la famille Stark subit trahisons et revers, Theon Greyjoy est torturé sans fin tout du long de la saison. Et Joffrey est toujours aussi tyrannique, pervers, "qualités" que n'égalent que sa stupidité et son impulsivité.

    Pendant ce temps, Daenerys du Typhon, mère des Dragons, libère une à une les cités-esclaves du continent d'Essos !

    Game of Thrones - Saison 3

    Tyrion, Arya, Jon, Daenerys sont mes personnages préférés. Ayant à peine commencé la lecture des romans, je en suis pas plus avancer. C'est de cela dont je voudrais parler maintenant : éléments narratifs et lien avec les romans de G.R.R. Martin !

    Chaque saison correspond grosso- modo à une intégrale de l’œuvre romanesque, ce qui signifie aussi que chaque saison - comme chaque Intégrale - rassemble trois romans "normaux" de l'édition française ! Car ces intégrales sont des pavés : entre 800 et 1200 pages à chaque fois. Moi gros lecteur, ce n'est pas moi qui m'en plaindrais !

    Je ne sais plus si j'ai déjà dit que chaque personnage pouvait mourir dans cette saga épique. Chaque second rôle a également droit à son traitement. De plus, les personnages, hormis des gars comme Joffrey, sont "gris" et ce n'est pas manichéen ! Un vaste fil géopolitique et de destins entrecroisés.

    Enfin, je voulais pousser un "coup de gueule" sur ceux qui condamnent le téléchargement dit "illégal". Quelle hypocrisie ! Pour ma part, j'ai regardé ces trois saisons d'abord en streaming et j'ai la conscience tranquille car devant la qualité de la série, j'en ai aussitôt fait l'acquisition en DVD (Saisons 1 et 2) ainsi que de toutes les Intégrales parues à ce jour !

    Tout cela pour dire que quand on propose au public des séries de cette qualité, le téléchargement ne nuit pas et procède d'un bouche à oreille - on constate que le phénomène Game of Thrones prend de l'ampleur et possède un fandom fidèle et qui s'élargit ! Évidemment si on nous propose des séries de daube, le téléchargement ne peut que nuire !

    Je l'ai aussi mauvaise concernant les lois anti-copie ayant acheté en 2012 le Blu-ray Avengers et espérant le lire sur le lecteur Blu-ray de mon nouveau PC acheté exprès pour cela ! Et bien, non ! Non content de m'avoir fait acheter un Blu-ray à 30 euros, on veut que j'achète une clé pour pouvoir lire les Blu-ray sur le PC, j'appelle vraiment cela se foutre des gens et c'est pas comme cela qu'on va endiguer le piratage !

    Pour en revenir à Game of Thrones, c'est vraiment une excellente série - qui détrône Lost dans mon palmarès personnel. Il faut attendre mars 2014 pour la Saison 4 !

    Je parlerais plus tard des Intégrales des romans et à cette occasion ferais des fiches sur les personnages, les Maisons et les régions de Westeros !

    L'Hiver vient !

    A bientôt !

     


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  • Si vous suivez régulièrement ce blog, vous savez que je chronique à intervalle plus ou moins régulier les Les Oripeaux du Roi - L'Appel de Cthulhudifférentes publications de l'éditeur de Jeux de rôles Sans-Détour concernant la version 6 de L'Appel de Cthulhu !

    Or, si vous connaissez par ailleurs cette gamme et êtes très attentif, vous aurez noté que j'ai volontairement zappé le volume 3 de cette collection qui s'intitule Les Oripeaux du Roi et qui est un recueil de scénarios !

    En effet, à l'origine, je ne voulais pas chroniquer les recueils de scénarios pour ne pas les déflorer ! J'attendais de les avoir fait jouer comme Gardien des Arcanes pour ensuite écrire un texte ou un compte-rendu plus détaillé de partie dessus... Et puis, j'ai chroniqué un autre recueil similaire, Terreurs de l'au-delà puis Etranges Epoques I & II alors pourquoi passer les Oripeaux sous silence plus longtemps ?

    Les Oripeaux du Roi est davantage une campagne qu'un recueil de scénarios ! Elle débute à Londres par la représentation d'une pièce d'après Le Roi en Jaune à savoir "Carcosa - la Reine et l’Étranger". Or Le Roi en Jaune - et donc la pièce - ont la réputation de faire sombrer les gens dans la folie ! La représentation va donc mal se dérouler. Ceci va orienter les joueurs sur différentes branches d'un culte d'Hastur qui va les conduire dans la province arriérée de l'Angleterre, en Italie et au Tibet !

    Je ne veux pas en dire plus pour -donc - ne pas gâcher la surprise. Mais il me semble que pour une première publication dans la gamme de matériel "jouable", c'est une bonne idée d'offrir une mini-campagne. Toutefois, elle me semble un peu difficile et pas pour des débutants ! La partie finale en Inde/Tibet/ Népal est délicate et il est très probable que les Personnages Joueurs aient à faire le sacrifice suprême !

    Une campagne qui n'a certes pas l'envergure de la suite : Par-delà les Montagnes Hallucinées, Les Masques de Nyarlathothep ou Le Rejeton d'Azathoth mais qui a le mérite d'exister - à titre d'entrainement à des périls plus grands !

    A bientôt !

     


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  • Docteur Strange - Season OneLa gamme de Marvel Graphic Novels, Season One, lancée il y a peu a pour objectif de mettre au goût du jour les origines des super-héros de la Maison des Idées, sans changer le récit de départ mais en l'enrichissant plutôt. C'est aussi une porte d'entrée pour les nouveaux lecteurs dans cet univers.

    La plupart des grosses pointures de la société Marvel ont déjà eu droit à leur Season One : Spider-Man, Hulk, 4 Fantastiques, Daredevil, X-Men, Ant-Man, Iron Man, Wolverine et aussi Docteur Strange. Strange signifiant "étrange" en anglais, quel meilleur nom pour cet adepte de la magie, crée en 1963 par Stan Lee et Steve Ditko.

    Stephen Strange n'est pas un ado mais déjà un homme mur avec un passé - et des travers - qui est un chirurgien renommé qui fait payer cher ses consultations. C'est donc un homme égoïste mais qui renferme une petite parcelle de générosité au fond du cœur.

    Suite à un accident de voiture, il perd l'usage de ses mains et ne peut plus pratiquer son métier. Il se met alors en quête de l'Ancien, un mythe de l'Himalaya, un sorcier qui serait capable de le guérir.

    Comme dans le récit original de 1963, Strange trouve l'Ancien et celui-ci le met à l'épreuve. Le vieil homme a par ailleurs un autre disciple, Mordo, qui complote contre lui et invoque le démon Dormammu.

    Dans le Season one qui lui est consacré, Strange se met en quête de trois anneaux magiques qui lui permettront de contrôler les Vishantis, de puissante entités mystiques ! Il est aidé dans sa quête par Wong, qui deviendra son serviteur et protecteur et Sofia, une archéologue. Au bout de cette quête, Strange dévoilera sa vraie nature.

    Un album qui revisite un moment important des origines d'un monde Marvel avec ses éléments magiques. Le scénario est de Grek Pak (à qui on doit des sagas sur Hulk) et le dessin d'Emma Rios, dessin qui jongle avec le style psychédélique des années 1960 mais que personnellement je trouve un peu confus et surchargé. Le scénario en lui-même est assez classique et vaut pour l'épisode des trois anneaux qui est l'apport de Greg Pak il me semble.

    Si je devais donner une note à cette BD, je donnerais 12/20 !

    En attendant de découvrir les autres Season One !

    A bientôt !


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  • Voici une écrivain, Agnès Abécassis - à ne pas confondre avec Eliette Abécassis qui écrit des romans plus cérébraux - qui je crois a le vent en poupe. Née en 1972, scénariste, illustratrice et écrivain, cette femme s'est fait une spécialité d'écrire pour les femmes de sa génération. Sa cible est donc les jeunes femmes et femmes entre 30 et 40 ans, plutôt bobo, qui s'assument et sont malheureuses en amour.

    Or, étant un homme, de 40 ans, célibataire par choix et étant plutôt apathique devant tout ce qui relève du registre de la comédie, ce genre de livre, Soirée Sushi, ne pouvait pas me parler !

    Pourtant, le livre à des qualités mais je trouve que les ficelles sont un peu grosses. C'est un peu comme du roman Harlequin, mais un roman Harlequin corrosif et décomplexé où les nanas auraient envoyé bouler leurs mecs ! Je me suis toutefois surpris à rire surtout vers la fin, le temps d'entrer dans le jeu malgré mes apriori négatifs, ayant tendance à considérer ce genre de livre comme de la "littérature de bimbo".

    Rebecca est dessinatrice et malheureuse en amour. De même, Hortense, qui travaille dans un institut de beauté et Séraphine, astrologue ont été trahies par la gente masculine, décidément si volage. Elles se consolent en se faisant des soirées repas et en particulier une soirée sushi où elles vont tenter de cerner le fond du problème aidées en cela par Rubis, la soeur d'Hortense, une jeune femme bien dans ses formes, entourée de geeks dans son travail, portant des jeans moulants et assumant sa sexualité.

    Le livre tourne autour de cette soirée repas et en 180 pages, c'est un peu court j'ai trouvé ! Agnès Abécassis a pourtant raison d'écrire pour ce public car sous nos latitudes, les derniers lecteurs sont des lectrices. Mais en lisant ce roman, on a l'impression de feuilleter les pages d'un magazine féminin avec ses rubriques psycho, sexo, beauté, cuisine et astrologie. Cela fait un peu clichés souvent !

    Mais il reste un ton libéré -malgré le cadre convenu - et "décomplexé". Je vois bien d'ici les lectrices de la dame - demoiselle ? - dire en tournant les pages "c'est tout à fait cela !".

    L'auteure utilise souvent des phrases qui font mouche comme des slogans publicitaires. Le plus gros du texte est fait de dialogues et il y a quelquefois des petites réflexions sur la société - hors des propos archi rabattus sur les rapports hommes/femmes - notamment sur internet et les NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication).

    Bref, ça se lit vite, ça ne déplait pas à la lecture mais cela ne transcende pas non plus le lecteur !

    A bientôt !


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  • En 2013 est sorti le film Pacific Rim, un projet de et avec Guillermo Del Toro aux commandes. Le réalisateur, grand fan de films de monstres japonais à la Godzilla commet là un rêve de gosse. il s'amuse à faire se combattre les Kaijus sortis du fond d'une faille du; Pacifique et les robots géants façon mécha. Les méchas sont un autre élément de la culture japonaise moderne, guerriers géants de métal inspirés des samouraï et dans une longue tradition depuis Goldorak (ah les soirées après l'école de mon enfance devant Récré A2 !), Battletech, Robotech, Gundam Wing etc...

    Pacific Rim - Guillermo Del Toro

    Les réalisateurs, en dehors du Japon, ont commencé à s’intéresser aux monstres géants à la fin des années 1990. on peut citer Godzilla de Roland Emmerich ou Cloverfield. Avant cela, ces films étaient l'apanage des nippons et produit par la Toho. ils sont l'incarnation des préoccupations de l'archipel après le drame d'Hiroshima et les considérations écologiques dûes au surpeuplement.

    Revenons à Pacific Rim ! Comme le dit l'introduction du film, on pensait que la vie extraterrestre viendrait de l'espace. Or c'est du fond de l'océan - Pacifique - qu'elle a surgi. Un portail s'est ouvert et les kaijus en sont sorti. Au début, l'humanité se trouva désemparée. Puis, les ingénieurs créèrent les Jaegers, des robots géants qui remportèrent quelques succès... Pour un temps !

    Car il s'agit - comme le découvre un savant fou qui se connecte au cerveau d'un kaiju d'une invasion alien préméditée ! Une seule solution apparait alors : refermer la faille dimensionnelle avec une charge nucléaire !

    Tous les petits garçons ont joué enfants à faire se cogner des robots contre des gros lézards, Del Toro le fait ici avec des moyens et des effets spéciaux. Mais est-ce que cela suffit pour faire un film ?

    Encore faut-il une histoire ! L'histoire, ce sont les liens qui se tissent entre deux pilotes de Jaeger dont les cerveaux doivent être connectés pour piloter le géant. Il y a Raleigh Becket, pilote retiré après un drame et qui reprend du service devant l'aggravation de la situation et Mako Mori, pilote japonaise novice.

    Cette fusion entre deux pilotes, en l’occurrence ici un homme et une femme, me fait penser à la théorie des androgynes de Platon. Ouhla, je vais loin, me direz-vous !? Pourtant c'est bien d'une parfaite harmonie dont il s'agit pour remporter la victoire finale face à l'adversité du monde !

    Mais un propos philosophique, il n'y en a pas vraiment dans Pacific Rim, celal reste avant tout de la grosse bastonnade et un gros défouloir, bref une série Z améliorée !

    Uniquement du divertissement mais dont j'ai cru bon vous faire un compte-rendu pour varier mes billets, entre Diogène de Sinope et Sylvain Tesson !

    A bientôt !


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  • Ca y est ! Nous y voilà ! Le 500ème billet !

    Pour cette occasion, je vais enrichir la rubrique "Musique" - avec des compositeurs classés en quatre périodes : baroque, classique, romantique et moderne. Mais aussi avec des chanteurs de variété, depuis les icônes des années 1970 et 1980 : Michel Sardou, Jean-Jacques Goldmann, Dalida, Sheila. Des artistes actuelles, Zaz, Renan Luce et aussi des coups de cœur personnels comme Orelsan !

    Je commence donc cette série avec Renan Luce - présentation biographique bref - puis introduction à son premier album, de 2006, Repenti.


    Renan Luce est né le 5 mai 1980 à Paris mais c'est un breton d'adoption. Il passe son enfance près de Repenti - Renan LuceMorlaix dans le Finistère.

    Il entame précocement sa carrière musicale en participant à une chorale avec son frère Damien et sa soeur Claire puis prend des cours de piano classique avec son frère. Passage au conservatoire de Brest et de Saint-Brieuc, ajout du saxophone et de la guitare à ses talents !

    La notice Wikipédia nous apprend ensuite qu'après le lycée, il se produit dans des bars et quelques festivals, en premières parties. Il entreprend des études de commerce durant lesquelles il enregistre deux chansons au bénéfice d'une association humanitaire.

    Débuts ensuite à Paris avec les fans de la première heure, Renaud et Bénabar. Il signe un contrat chez Barclay en 2005.

    Son premier album, Repenti, sort en septembre 2006. Il est réalisé par Jean-Louis Piérot.

    Renan Luce y place sa voix avec brio en s'accompagnant de sa guitare. Ses textes sont le fruit d'une belle écriture, poétique (ce qui est rare à notre époque je trouve !), douce-amère, jouant souvent sur la tonalité ironique et le sous-entendu. C'est le monde de l'enfance et des premières amours qui ressurgit chez l'auditeur. Un disque qui parle de fêlures, de blessures, de tendresse...De la Nature aussi ! Comique souvent ! A un moment, cela m'a fait penser à Henri Salvador dans certains de ses titres nostalgiques !

    Les titres phares de l'album sont Repenti, Les Voisines et La Lettre

    Je n'étais pas fan de Renan Luce mais dans mon projet de refaire "à ma sauce" les billets de collègues pour le journal de mon entreprise, je me suis attelé à ce billet sur Renan Luce. Il a donc bien fallu que j'écoute au moins un album pour me faire une idée ! Ce sont donc là mes premières impressions et ô surprise, elles sont positives. Pourtant, à priori, ce n'était pas "ma tasse de thé"!

    Un album empreint de nostalgie pour un jeune artiste attachant qui fait petit à petit sa place !

    Bravo Monsieur Luce !

    A bientôt !


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  • Je vais revenir dans le monde de la philosophie avec un billet - le 499ème - sur le plus célèbre des six Diogène de l'Antiquité, Diogène de Sinope (413 - 327 avant JC), celui dont on disait qu'il vivait dans un tonneau. En fait, il s'agissait d'une grande amphore, la barrique étant une invention des Gaulois !

    Diogène de SinopeIl faut rester très prudent sur les biographies des hommes de l'Antiquité, biographie que l'on ne reconstitue que par morceaux et qui mélangent la légende forgée par les disciples.

    Ce Diogène là était né d'un banquier véreux qu'il accompagna en exil. Arrivé à Athènes, Diogène s'attacha au pas d'Antisthène, un philosophe qui plaidait pour le plus grand dépouillement et dont l'enseignement était centré sur l'éducation, précepte qu'il tenait lui-même de Socrate.

    Diogène fut d'abord tenu à l'écart - à coup de bâtons, par les autres disciples d'Antisthène mais il fut finalement accepté en leur groupe !

    Diogène développa sa propre philosophie par la suite, au sein de sa pithos -son amphore - et vivait à contre-courant de la cité grecque, se disant "citoyen du monde". Il voyageait d'ailleurs beaucoup, d'Athènes à Corinthe, au fil des saisons. Il se rapprochait ainsi de l'idée de mondialisation telle qu'Alexandre le Grand put la mettre en œuvre.

    Une autre caractéristique des cyniques avec le dépouillement est leur liberté de paroles -même avec les Puissants - et leur liberté d'action. Diogène n'hésitait en effet pas à se livrer à la copulation en public. Le terme cynique a pour racine le chien car on les accusait de vivre comme des chiens.

    Diogène voulait "choquer le bourgeois". C'était plutôt une mise en scène qui rappelle celle des prophètes bibliques. il s'agit pour les cyniques et Diogène de remettre en question la société et ce que nous tenons pour des valeurs sures et qui ne sont souvent que des préjugés. Diogène est donc un contestataire.

    Pour Diogène, il y a la Nature et c'est tout ! On est donc dans une pensée matérialiste,à l'opposé de l'idéalisme de Platon. Matérialisme et idéalisme, ces deux courants opposés de pensée de la philosophie sur lesquelles Michel Onfray discours abondement depuis 11 ans dans sa "Contre-Histoire de la Philosophie".

    Ce que professe Diogène, au final, c'est une recherche de la liberté, en vivant en autarcie, avec les moyens les plus simples, afin de trouver le bonheur. Un franciscain avant la lettre ?

    Pour clore ce billet, je dirais que je l'ai rédigé avec sur les genoux le livre de Lucien Jerphagnon, Histoire de la pensée, un excellent ouvrage que j'ai déjà utilisé pour mes articles !

    A bientôt !


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  • Je vais consacrer ce 498ème billet au volume 17 de la Gamme L’Appel de Cthulhu Version 6 des règles de Les Terres de Lovecraft - Innsmouth - L'Appel de CthulhuChaosium, chez Sans-Détour.

    Innsmouth -sous titré Avant et Après la Chute - est un autre tome, après Arkham, Dunwich et L'Université Miskatonic qui explore et développe directement les lieux où se déroulent les nouvelles d'H.P. Lovecraft, le Maitre de Providence.

    Cette fois-ci nous découvrons une ville entière sous l'influence des créatures du Mythe. Comme Arkham et Dunwich, le Mythe est présent à Innsmouth mais de manière encore plus flagrante et donc moins insidieuse. Comme Dunwich, Innsmouth montre des signes de délabrement et de corruption. Ses habitants portent le "Masque d'Innsmouth". En effet, en ces rues, le Capitaine Obed Marsh rapporta jadis de ces tournées maritimes en Asie des richesses et aussi des accords tacite pour unir la population de ses partisans de la ville cotière au peuple Profonds, des êtres à face de grenouilles vivants sous le Récif du Diable, dans la cité Profonde d'Y'Ha-nthlei.

    Au fil des générations, les humains ont procréé avec les Profonds donnant naissance à des hybrides qui prenaient le contrôle de la ville repoussant les autres cultes plus orthodoxes.

    Mais en 1928 - et relaté dans la nouvelle Le cauchemar d'Innsmouth (reproduite en ouverture du volume de jeu de rôles) - un jeune homme emprunte le bus de Joe Sargent pour Innsmouth. Il va découvrir alors les vraies racines de sa famille. Ceci déclenchera le Raid des Autorités Fédérales sur la ville maudite et le pilonnage par un sous-marin des environs du Récif du Diable. Sous le couvert de secret, des Profonds seront incarcérés et soumis à des expériences. C'est suite à ces évènements que Delta Green est crée ! Mais cela c'est une autre histoire relatée dans une autre série de billets.

    Le guide ci-présent nous décrit la ville par quartier et on peut jauger que l'emprise des Profonds et des hybrides est grande, étendant même leurs tentacules -le mot est adapté ! - jusqu'à Arkham.

    Deux séries de scénarios complètent l'ouvrage ! Quatre se déroulent avant la Chute donc avant le Raid, trois autres nous proposent de jouer le Raid enfin une autre histoire explore les conséquences de l'assaut - après la Chute !

    Pour être vraiment complet, on doit ajouter que l'on peut trouver sur le site internet de Sans-Détour, un sixième "objectif" pour le Raid sur Innsmouth.

    On le voit, c'est un supplément pour Cthulhu qui a priori devrait donner lieu à des moments orientés enquête - prendre connaissance de l'ampleur du fléau directement -seuls - en territoire ennemi puis une partie moins enquête et plus action lors du Raid.

    Par contre, une fois la ville soumise, ce supplément ne semble plus guère présenter d'utilité ! C'est un one-shot et c'est son seul défaut !

    A bientôt !


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  • Un autre billet consacré à un film du Marvel Cinematic Universe - Phase 1 - en l’occurrence à Captain America - The First Avenger, réalisé par un vieux briscard Joe Johnston !

    A vrai dire, le Captain est loin d'être un de mes super-héros préférés - en raison du caractère "Gloire à Captain America - Marvel Studiol'Amérique" ! Mais en fait, Steve Rogers incarne bien au delà des USA, et met en avant les valeurs de liberté, d'équité et de justice. Dans le comics, il lui est, me semble-t'il, notamment dans le crossover de 2007 Civil War d'aller à l'encontre de son pays lorsque celui-ci s'engageait sur la mauvaise voie ! Plus qu'un drapeau, ce sont donc des valeurs qu'il incarne !

    A l'origine, le personnage du comics est crée en 1941, en pleine Seconde Guerre Mondiale, par Joe Simon et Jack Kirby, réellement à but de propagande, pour "botter les fesses" des nazis comme le faisait déjà Superman avant lui chez la concurrence !

    Puis, en 1963, il est tiré de son hibernation par Stan Lee qui en fait la clé de voute des Vengeurs. Depuis, des scénaristes comme Mark Millar ou Ed Brubaker récemment ont revisité le personnage.

    Le film de Marvel Studios et Paramount reprend les éléments du comics. Le frêle Steve Rogers veut impérativement s'engager mais il est sans arrêt réformé. Heureusement, un savant va lui faire bénéficier du programme du Sérum du Super-soldat, l'ayant choisi pour ses qualités morales.

    Le film fait aussi d'entrée de jeu le lien avec d'autres films du MCU. Le Tesseract, objet de pouvoir fait le lien avec Thor et réapparaitra au centre d'Avengers. Hugo Weaving, qui joue Crane Rouge met la main dessus et représente dès lors une menace à la tête de l'Hydra - "Coupez une tête et deux prendront sa place".

    Le lien avec les films Iron Man s'opère à travers le personnage d'Howard Stark, fabricant d'armes au service des alliés et père de Tony.

    il y a aussi des clins d'oeil sympa aux comics et à d'autres éléments de l'univers Marvel qui n'ont pas encore donner lieu à des films comme une furtive apparition sous cloche de la première "Torch". Il y a aussi le sergent Fury - jamais nommé par son nom toutefois pour laisser subsister un flou - et ses Howling Commandos (Dum Dum Dugan et ses comparses), Bucky Barnes, qui reviendra en tant que "Soldat de l'Hiver" dans Captain America - The Winter Soldier en 2014 - un apport récent au comics d'Ed Brubaker. Et enfin Peggy Carter, une ancêtre de l'agent Sharon Carter. Cette dernière étant le grand amour de Steve dans les comics !

    Bref Captain America n'était pas mon personnage de comics favori mais avec ce film, il a regagné du galon.

    Ah j'allais oublier un point important :  le Captain est interprété par Chris Evans, épatant et très charismatique !

    Un film très divertissant, à voir !

    A bientôt !


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  • La Conquète de la Gaule par Jules CésarRome intervient dans le destinée de la Gaule dès 154 avant JC, à la demande de Marseille dont les colonies d'Antibes et de Nice sont assiégés par les Ligures.

    Mais la présence militaire romaine ne se précise qu'à partir de 125 avant JC toujours pour secourir Marseille.

    La Guerre des Gaules - De Bello Gallico - est la chronique que le grand tribun romain, Jules César, fit de sa pacification du territoire, récit parti-pris et à but de propagande. La Conquête de la "Gaule Chevelu" ou Gaule cisalpine par César se déroula de 58 à 52 avant JC.

    Entre 125 et 58 avant JC, Rome renforce son influence sur le sud de la Gaule - dite Gaule transalpine - en établissant des colonies : Narbo (Narbonne), Lugdunum (Lyon). Ce sont des éléments extérieurs - les Cimbres et les Teutons - qui déclenchent les premières difficultés sérieuses en transalpine. Marius écrase les Teutons à Aix-en-Provence en 102 avant JC. La création de la Gaule transalpine renforce les liens entre la Gaule et Rome.

    Entre 62 et 60 avant JC, les Germains conduits par Arioviste s'installent en Haute-Alsace. En 58 avant JC, les Helvètes de Suisse, directement menacés , optent pour une émigration vers l'ouest chez les Santons et traversent la Province. César s'y oppose et les Helvètes passent alors par le territoire des Eduens (Bourgogne) qui en appellent alors aux Romains.

    L'offensive de 58 avant JC de Jules César marque la défaite des Helvètes près de Bibracte (site d'Autun) et le retour de ce peuple dans son pays. Les cités gauloises demandent alors à César de les aider contre Arioviste. César, après l'échec de négociations, bat les Germains dans la région de Mulhouse. César organise alors ses quartiers d'hiver chez les Séquanes et s'installe pour longtemps.

    L'année 57 avant JC voit la soumission d'une partie des peuples de la Belgique. A l'exception des Rèmes (Reims) qui se déclarent pour Rome, les autres coalisés sont battus sur les rives de l'Aisne. Suessions (Soissons), Nerviens, Viromandiens (Saint-Quentin), Atrébates (Arras) et Atuatuques de la Meuse résistent mais voient César s'imposer.

    En 56 avant JC, son lieutenant Crassus est en Armorique pour mater la révolte des Vénètes (Vannes). Ceux-ci ont des bateau de très bonne qualité mais l'absence de vent le jour de la bataille leur vaut une défaite face aux légions romaines. Les Vénètes sont alors soumis en esclavage.

    Crassus soumet ensuite les peuples aquitains et César, dans le nord, mate les Ménapes et les Morins.

    En 55 avant JC, César tente une expédition au delà du Rhin contre les Germains et en 55 et 54 avant JC, un débarquement renouvelé sans succès dans l'ile de Bretagne.

    La fin de l'année 54 voit les mouvements de résistance se multiplier chez les Carnutes et la Gaule du Nord. Le chef éburon Ambiorix massacre douze cohortes romaines et assiège le camp de Quintus Cicéron, le frère de l'orateur. Mais César réussit encore à mater la révolte et l'année suivante, en 5" avant JC, il réorganise son armée, reprend en main le pays en réprimant les Nerviens et les Eburons.

    La Grande Révolte de 52 se prépare avec l'offensive de Vercingétorix, fils du noble arverne Celtill. César remporte des victoires à Avaricum (Bourges) et à Lutèce mais échoue au cœur du pays arverne devant Gergovie.

    Les Eduens se joignent à la révolte et à Bibracte, Vercingétorix est confirmé comme chef des Gaulois. César se retire vers le sud pour défendre la Province. Il repousse un assaut de cavalerie des Gaulois qui se retirent à Alésia (voir le billet concerné "Le siège d’Alésia").

    A bientôt !


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  • Lorant Deutsch n'est pas seulement comédien, il est aussi un passionné d'Histoire et un amoureux de Paris.

    En 2009, il publie Métronome, l'histoire de France au rythme du milieu parisien qui donnera lieu à une émission télévisée et à un livre illustré : Métronome illustré, avec des illustrations de Cyrille Renouvin et des photos de Greg Soussin.

    Le projet Métronome propose un parcours ludique dans Paris à la poursuite de l'Histoire au gré des stations de métro. L'Histoire est un témoignage du passé qui, à partir du XIXème siècle, se base sur la documentation des sources.

    C'est aussi restituer un passé disparu à partir de traces -écrites la quasi totalité du temps (le temps d'avant l'écriture : la préhistoire !), les archives - mais aussi les monuments et les découvertes archéologiques.

    Lorant Deutsch nous promène, en une vingtaine d'étapes, sur 2000 ans d'Histoire, de Lutèce au quartier moderne de la Défense, qui amène le XXIème siècle, en passant par le temps des Francs, l'époque de l'Université, la Renaissance, le Grand Siècle, la Révolution Française et le XXème siècle agité de conflits.

    Métronome illustré - Lorant DeutschIl y a eu une polémique autour de Métronome. Je ne me suis pas du tout intéressé à cette polémique et ne sait donc pas de quoi il retourne mais je suppose que les historiens du métier reprochent au comédien un manque de rigueur, un amateurisme, bref une non appartenance au sérail qui empiète sur leurs plates bandes ! Bref de vulgariser !

    Et alors ! Pourquoi le lecteur ne pourrait-il pas lire Métronome et un livre de Le Goff dans le même temps, s’intéresser aux éclairages de Deutsch et aux découvertes de Chartier. Amateurisme et professionnalisme devraient s'exclure ? Ou se compléter ! Bien des découvertes sont le fait d'amateurs éclairés par ailleurs !

    Pour illustrer le propos de Métronome, je m'intéresserais dans ce billet au IIème arrondissement, celui où j'ai grandi avant de partir en Normandie !

    Le cœur de Paris s'organise autour de la place du Châtelet. Avec les travaux du baron Haussmann, sous le Second Empire, cette place est devenue le centre d'une croix destinée à rendre les communications plus fluides. Le boulevard de Sébastopol fut percé rive droite vers le nord et prolongé rive gauche vers le sud par le boulevard Saint-Michel. La rue de Rivoli, elle, relie l'est et l'ouest.

    2, place du Châtelet se trouve le théâtre Sarah-Bernard devenu théâtre de la Ville. On peut encore y visiter la loge de la Divine avec baignoire, lavabo, paravent, affiches, photos.

    Non loin de là, la rue de la Vieille-Lanterne, venelle sinistre où, un matin de janvier 1855, Gérard de Nerval fut retrouvé pendu aux barreau d'une grille.

    Mais le centre de Paris est aussi le Ventre de Paris (de Zola) et connu pour ses Halles. Le 24 juin 1188, Philippe Auguste chasse les Juifs de son royaume. Dans le quartier où ils vivaient, il fait édifier un marché qui devient alors le plus connu de la capitale. Ce furent les bases de ce qui allait devenir les Halles.

    Au XIXème siècle, pour résoudre les problèmes d'organisation et d'hygiène des Halles, un concours d'architecture fut lancé en 1848 et remporté par Victor Baltard.

    De tous les pavillons Baltard, couverts de vitrages, édifiés entre 1852 et 1870 et qui furent abattus -par bétise !- après 1969, seul subsiste aujourd'hui un pavillon, déplacé à Nogent-sur-Marne, comme studio de télévision.

    Le Forum des Halles, construit dans les années 1980, montre, après seulement 30 ans, des signes de fatigue. Il va être rasé et remplacé par la "Canopée".

    Vous pourrez lire et apprendre tout cela dans Métronome...

    ... Et bien d'autres choses encore !

    Bonnes lectures et bonnes promenades !

    A bientôt !


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  • Sylvain Tesson est un aventurier et un écrivain, membre de la Société des explorateurs. Il a déjà écrit plusieurs ouvrages dont un récit de voyage "sur les pas des évadés du Goulag".

    Il retourne en Sibérie, logé dans une petite cabane près du lac Baïkal, de février à juillet 2010. Dans les forêts de Sibérie constitue donc un journal intime, un journal d'ermitage !

    Dans la Taïga sibérienne, l'écrivain découvre la vraie liberté, celle qui maitrise le temps et l'espace - et permet l'introspection. Loin du trépignement des villes et de la confrontation, dans le milieu urbain, avec ses semblables, soumis à la société de consommation. Sylvain Tesson relate son expérience - expérience du réel par nature incommunicable - comme la beauté de la Nature, à l'opposé du "bavardage du monde civilisé".

    C'est un nouveau rapport au monde qui s'établit, ainsi qu'une nouvelle perception des choses. Les plus petits éléments - le givre, la neige, les mésanges - tout se dote d'une plus intensité dans la relation.

    Car la Taïga est un milieu vierge, non transformé, sans Histoire (sinon géologique) éloigné de l'industrie (propre à la paresse et à la contemplation) de la technique (où l'homme transforme lui-même les ressources à proximité). Le progrès désubstantialise en effet. C'est un retour aux sources !

    Plus qu'une Robinsonnade, c'est un véritable essai philosophique débordant d'enseignement, de sagesse, plus proche du mode de vie des ermites de taïga que des Pères du désert du IVème siècle (fait de privation).

    Sylvain Tesson emporte des livres dans une malle, livres qui émaillent son propre texte qui joue sur l'intertextualité dans une mise en abyme : Rousseau, Sade, Nietzsche, Defoe, Tournier etc...

    Une lecture rafraichissante, qui ouvre l'esprit et qui montre qu'il existe encore des voies vers le Bonheur !

    A bientôt !


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  • Les périples des clans Skywalker et Solo continuent près de 35 ans après Le Retour du Jedi. C'est Troy Star Wars - Le Destin des Jedi - Tome 3 : Abysse - Troy DenningDenning qui prend la plume, après Aaron Allston et Christie Golden.

    Des jeunes Jedi sont touchés les uns après les autres de folie. Les autorités galactiques voient alors l'Ordre Jedi d'un mauvais œil et Luke Skywalker est contraint à l'exil. Il enquête alors avec son fils Ben sur ce qui a poussé son neveu Jacen vers le côté Obscur dans la série précédente L'Héritage de la Force.

    Dans ce troisième volume de la série Le Destin des Jedi, de nouveaux Jedi deviennent fous. Leia, Han, Jaina et les Jedi décident alors des les éloigner de Coruscant et de Daala, la chef de l'Etat, qui fait intervenir les commandos Mandaloriens.

    Luke et Ben se rapproche de la Gueule - l'Amas de Maw - et découvrent la station Sinkhole. Il semble que quelque chose se soit déréglé dans cette station spatiale, soeur de feu la Station Centerpoint. Luke rencontre les Arpenteurs d'Esprit et connait une expérience stupéfiante. Les Arpenteurs le guident vers le monde de l'Esprit et des ombres en le faisant quitter son corps. On retrouve là certaines religions et spiritualités -asiatiques surtout - de la Terre bien réelles.

    Luke "arpente" alors une curieuse vallée où réside la Fontaine du Pouvoir et le Trône de l’Équilibre. Tout cela semble lié à l'ancienne race préhistorique des Célestes ! Des chapitres vertigineux qui posent plus de questions qu'ils n'en résolvent. En dernier recours, Luke est sauvé par Ben, les Sith de la Tribu Perdue entrent alors dans la danse.

    La dernière intrigue concerne les Sith, partis à la recherche de Vaisseau, derrière Vestara et Dame Rhéa. Sur une planète de plantes carnivores, ils se trouvent confrontés à l'énigmatique et inquiétante entité Abeloth.

    Les pièces du puzzle se mettent progressivement en place !

    A bientôt !

     


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  • Accordons un billet à la littérature savante avec Une histoire de l'édition à l’époque contemporaine - XIXèmeUne histoire de l'édition à l'époque contemporaine - Elisabeth Parinet - XXème siècle d'Elisabeth Parinet dans l'excellente collection Points Seuil Histoire !

    J'avais déjà fait un billet sur "Essor de la presse au XIXème siècle" - je vous y renvoie par ailleurs ! Mais cette fois, nous allons parler du livre et non plus seulement du journal !

    Au XIXème siècle, le libraire-imprimeur de l'Ancien Régime, qui se chargeait de la diffusion des livres, va se scinder en professions distinctes : libraires, imprimeur et éditeur.

    Les chemins de fer se développent et le livre va être plus facilement distribué. Dans le domaine de la papeterie, on invente de nouveaux procédés de concevoir la pâte à papier. Dans l'imprimerie, on améliore, d'abord en Angleterre les presses qui gagnent en vitesse, la rotative, la stéréotypie galvanoplastique,la lithographie et la gravure sur bois. Les tirages vont s'en trouver augmentés à une époque où on accède à l'alphabétisation par les lois Guizot et Ferry.

    Les éditeurs vont produire des livres populaires à bas prix (telle la Petite Bibliothèque Charpentier à 3 F 50) ou des ouvrages de luxe pour bibliophiles. La littérature enfantine, la littérature de vulgarisation scientifique, les encyclopédies et dictionnaires voient le jour tandis que la littérature de colportage de Troyes régresse et va disparaitre.

    Le marché du livre éducatif et du manuel scolaire va passer des mains des religieux à des éditeurs laïcs comme Hachette. Ce sont les livres attribués aux remises de prix longtemps chères aux familles, et qui constituent donc un marché important.

    Hachette installe à partir de 1852 des bibliothèques de gare, lance plusieurs collections dont des guides touristiques (les guides bleus notamment).

    Les grands éditeurs du XIXème siècles sont Michel Lévy (d'abord spécialisé dans le théâtre), Hachette, les Frères Garnier, Hetzel (l'éditeur de Jules Verne), Larousse et son dictionnaire Larousse illustré en 1905), les éditeurs scientifiques, Charpentier, Flammarion. La Guerre de 14-18 marque la fin d'une époque. Et le XXème siècle qui naît et prolonge ces évolutions est aussi riche d’événements éditoriaux avec de nouveaux acteurs d'importance tel Gallimard, Grasset ou les Éditions de Minuit dans une moindre mesure.

    On peut saluer le travail très exhaustif et sérieux d'Elisabeth Parinet ! Pour les férus de Littérature et d'Histoire (comme moi !).

    A bientôt !


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  • La famille française de 1900 à 1968La famille, au fondement d'une certaine vision politique et sociale - républicaine et bourgeoise a vu son statut changé, "sapé" au cours du XXème siècle. Sa défense - on l'a vu au cours des manifestations anti-mariage pour tous - le plus souvent liée à la religion, fait figure de conservatisme.

    Au cours du siècle, l'Etat va prendre des mesures destinées à l'encadrer car la famille est le garant de la stabilité politique.

    En 1945, est crée la Sécurité sociale, mesure phare de la Libération, qui va révolutionner la société. l’État, au moyen de transferts sociaux, choisit de couvrir l'ensemble de la population contre les risques de maladie et contre la vieillesse.

    Dans le même temps, les allocations familiales - dont le principe a été posé dès 1932 - sont généralisées. Cette mesure devait à l'origine remédier à la dépopulation suite à la Guerre de 14-18.

    Dès 1913, le congé de maternité avec indemnités est accordé aux mères qui travaillent. Puis, en 1919, la Chambre bleu institue la Fête des Mères et en 1920 instaure la médaille de la famille française.

    La politique familiale des années 1930 produit ses effets dès avant le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale. Les familles à enfant unique et celles à plus de 4 enfants diminuent en nombre.

    Il faut aussi compter avec la réduction du coût des transports publics pour toute famille dès le troisième enfant.

    Ensuite, c'est le temps du Baby-Boom, dès 1943. Les foyers s'équipent en appareils électroménagers, en automobiles (2CV, 4CV), en mobylettes, radio, télévision, jouets, vêtements pour enfants...

    Le modèle familial est toujours régi par le Code Napoléon de 1804 qui donne toute autorité au pater familias, quelque soit le milieu social. Cette toute puissance finit par s'éroder à partir de 1960. En 1965, la femme peut avoir un compte en banque à son nom et signer ses chèques elle-même.

    L'émancipation de la femme est affirmée par Simone de Beauvoir dans Le Deuxième sexe, le droit de vote pour les femmes est instauré en France en 1944.

    En littérature, la famille n'est pas toujours à la fête : on pense au "familles, je vous hais" d'André Gide, auteur des Nourritures terrestres (1899) et de l'Immoraliste (1902).

    A bientôt !


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  • Quand Dark Horse, l'éditeur de comics indépendant, récupère la licence Star Wars en 1991, elle entame sa Star Wars -L'Empire des Ténèbres - Tom Veitch & Cam Kennedyligne éditoriale avec une série épique : Dark Empire, bientôt suivi de Dark Empire II et de Empire's End.

    La licence comics Star Wars était précédemment détenue, de 1977 à 1986, par le géant Marvel qui développa 107 numéros, 3 annuals et 4 numéros sur Le Retour du Jedi. Mais ensuite, la saga entra en sommeil sur tous les fronts : films, comics, jouets...

    Mais au début des années 1990, la prélogie se met lentement en branle et la machine du merchandising se remet en marche. Avec tout d'abord, un roman, L'Héritier de l'Empire par Timothy Zahn, livre auquel j'ai déjà consacré un billet, et dans le même temps avec la BD traduite en français sous le titre L'Empire des Ténèbres et qui vient de reparaitre en juin 2013 en intégrale chez Delcourt.

    Avec cet opus de Tom Veitch et Cam Kennedy, on fait dans la démesure ! Les vestiges impériaux reprennent Coruscant et l'Empereur revient plusieurs fois à la vie en transférant son essence dans des clones de lui-même. Luke, comme Son père avant lui, bascule du Coté Obscur et ne doit son salut qu'à Leia. L'Empereur dispose de nouvelles armes : les Dévastateurs de Monde et le Canon Galactique. Il a un nouveau centre de pouvoir, la planète Byss, dans le Noyau Profond. Bref, tout est démesuré !

    Le style graphique est particulier aussi : des dessins pleines pages, des couleurs assez uniformes, on aime ou on n'aime pas !

    Certes du temps où c'était encore la période vache maigre pour les comics Star Wars, le fan pouvait être content d'avoir cette série sous la main mais depuis Dark Horse a fait beaucoup mieux : la série Chevaliers de l'Ancienne République par exemple ou encore la Génèse des Jedi, Dark Times ou Agent de l'Empire sont d'une toute autre qualité bien meilleure !

    Une curiosité donc et au final une série assez bizarre, qui fait dans l’exagération et la surenchère ! Pour complétiste donc... Et si vous voulez connaitre le sort final de Palpatine !

    May the Force be With you !

    A bientôt !


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  • Game of Thrones - Saison 2Les Saisons de la série télé à succès Game of Thrones ne comportent que 10 épisodes chacune. Mais qu'est-ce qu'il se passe de choses dans chaque saison. L'intrigue est minutieusement décortiquée - en fait, il y a surabondance d'intrigues - si bien qu'on peut parfois avoir l'impression que individuellement elles n'avancent pas !

    A la fin de la Saison 1, j'ai eu la surprise d'assister à la décapitation de "Ned" Stark par le bourreau sur ordre du Roi Joffrey. Le Roi Robert est en effet décédé lors d'un accident de chasse et c'est son fils -qui est n'est en fait pas son fils ! - qui lui succède. Or Joffrey est enclin à la violence et au sadisme. On suit donc de très près l'avancée des armées de Robb Stark pour renverser le Roi et les Lannister.

    Mais il y a plus de deux Rois qui s'affrontent ! Le Roi du Trône de Fer et le nouvel autoproclamé Roi du Nord doivent compter avec les deux frères Barathéon, frères du Roi Robert. Il y a Stannis, secondé et influence par une prêtresse du Feu et le plus jeune frère Renly allié de la Maison Tyrell. A cela la Maison Greyjoy vient compliquer la donne avec la trahison de Theon envers la Maison Stark.

    Les intrigues se complexifient à outrance. Les romans sur lesquels reposent la série - et que je me propose bientôt de lire - sont eux-même de véritables pavés !

    Certains personnages comme Joffrey sont vraiment sombres et diaboliques au possible alors que d'autres telle la fille Targaryen sont plus nobles. La série est-elle pour autant manichéenne ? Je ne le pense pas car il y a des personnages plus gris, qui oscillent entre le bien et le mal, changent de camps etc...Pas si simple donc !

    Une de mes séries préférées depuis Lost ! Basé sur des romans, son écriture est nettement plus élaboré que la série lancée en 2004 par J.J. Abrams ! Elle pourrait devenir la nouvelle série numéro 1 de mon classement personnel !

    La Saison 2 se termine sur la Bataille de Port-Réal, un moment épique !

    Une série qui ne cesse de surprendre !

    A bientôt en Westeros !


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  • Georges Dumézil est un comparatiste des mythologies européennes et indiennes qui a longtemps fondé sa méthodologie sur des principes linguistiques jusqu'à une rupture épistémologique au début des années 1940.

    Loki, son essai sur une figure nordique contestée, voit le jour en 1948. Dumézil a auparavant publié ses premiers livres entre 1921 et 1928 dans les Annales du musée Guimet. Mais son travail reste une affaire de spécialistes, spécialistes de Rome, du monde germanique, de l'orient, du Caucase. Loki ne rencontre donc que peu d'échos... jusqu'à sa republication en 1986 !

    Dans ses premiers ouvrages, le chercheur trouve des similitudes linguistiques entre un terme grec ambrosia et le nom indien amta. De là, il pose une origine commune au mythe de l'ambroisie, le nectar des dieux, dans la civilisation qui ne s'est pas encore coupée en branches européenne et indienne. C'est donc sur une base linguistique que se fondent ses travaux.

    Mais en 1938, Dumézil s'affranchit de la langue ! Il a en effet l'intuition fulgurante de ce qui va donner la classification des sociétés indo-européennes en trois classes : les prêtres, les guerriers et les producteurs, système de castes qui a cours jusque sous l'Ancien Régime.

    Dans Loki, Dumézil se penche sur une figure de dieu qui n'est pas attesté dans les mythes nordiques originels mais principalement connu part un auteur irlandais du XIIIème siècle, Snorri, fils de Sturla dont les écrits livrent l'essentiel de ce que nous savons sur Loki. S'agit-il d'une invention tardive ? Dumézil va retrouver des traces d'une pareille figure dans d'autres civilisations cousines de la civilisation nordique, le décepteur ossète Syrdon, ce qui attesterait de son ancienneté. Il s'agit en fait de la figure que les anglo-saxons appellent Le Trickster.

    Loki est révolutionnaire car il offre une étude scientifique des contes. il étudie tout un folklore européen. Il y a bien une origine commune au folklore des Germains d'une part, des Scythes et des Alains, ancêtres des Ossètes de l'autre.

    Bref un livre discret de 1948 mais qui change notre vision de la civilisation indo-européenne !

    A bientôt !


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  • Le Trône de Fer est à l'origine une série de romans de fantasy de George R.R. Martin. Puis c'est devenu une Game of Thrones - Saison 1série télévisée - qui a débuté en 2011 - sous la houlette de David Benioff et D.B. Weiss. Au casting -sur lequel je m’appesantirai une prochaine fois, on compte notamment Sean Bean (interprète de Boromir dans le Seigneur des Anneaux, donc habitué à la fantasy).

    L'intrigue se déroule sur les continents fictifs de Westeros et Essos. Des familles de nobles nourrissent des intrigues pour le pouvoir au sein des Sept Royaumes.

    La Saison 1 débute à Winterfell, dans le Nord. C'est le siège de la Maison du Loup, celle des Stark, dirigé par Eddard - "Ned" - Stark (Sean Bean). Celui-ci, avec la Garde de Nuit, veille sur le Mur qui retient des horreurs de l'extrémité du monde. Il a quatre fils - dont un batard - et deux filles. Ce sont clairement les héros de l'histoire.

    Puis il y a le Roi Robert de la Maison du Cerf, les Baratheon. Il a été installé au pouvoir par Ned Stark en remplacement du "Roi Fou". C'est un ivrogne marié à une fille de la Maison Lannister.

    La Maison du Lion est la plus riche de Westeros, celle des Lannister. Ils ne cessent de comploter et abritent des amours incestueux. Ils n'hésitent pas à tuer pour conserver leurs secrets ! Une des intrigues de la série tourne autour de la rivalité entres Stark et Lannister ! Les Lannister comptent dans leurs rangs Cersei, la Reine, Jaime et Tyrion le gnome.

    Il y a en effet tout un passé antérieur à la Saison 1, des évènements évoqués en continue par les protagonistes. La Saison 1 commence par la nomination de Ned Stark en tant que Main du Roi par Robert pour remplacer le précédent qui a en réalité été assassiné ! Devinez par qui ?

    La seconde intrigue se déroule sur l'autre continent, Essos, où les Targaryen, des descendants d'un Roi déchu, ayant du sang de dragon, négocient une alliance avec les nomades à chevaux, les Dothraki et leur chef Khal Drogo. Daenerys, la soeur Targaryen épouse Drogo et échappe à son frère Viserys qui voulait regagner son trône.

    La troisième et dernière intrigue tourne autour des dangers qui attendent derrière le Mur.

    La Saison 1 s'oriente progressivement vers une bataille rangée entre Stark et Lannister !

    Une série qui connait un vif succès et les romans de George R. R. Martin génèrent un bon nombre de produits dérivés.

    c'est une série de la chaine HBO (qui a produit notamment Rome et Deadwood) et en tant que tel elle comporte des scènes de violence et de sexe. Elle a par ailleurs été accusée de sexisme. Quoi qu'il en soit c'est une bonne série qui est parfaitement à mon goût et que je vous recommande !

    A bientôt !


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  • En 1963, Charles Xavier réunit, dans son École pour Jeunes Surdoués, ceux qui seront les premiers X-MenFirst X-Men - Neal Adams & Christos Gage et qui lutteront pour tenter de faire accepter les Mutants par l'Humanité. On a vu récemment, avec Avengers VS X-Men que les choses ne se sont pas si bien passées !

    Cette année, en 2013, les X-Men - et les Avengers - fêtent leurs 50 ans d'existence. Christos Gage, scénariste et Neal Adams au dessin, nous révèlent un pan caché de la mutanité, les premiers X-Men, avant Charles Xavier, avant Magnéto et sa Confrérie des Mauvais Mutants, avant le programme Sentinelle et avant l'Arme X.

    Logan, le mutant aux griffes bien connu, prend conscience de l'émergence d'une génération d'être aux dons génétiques et du fait que le gouvernement les traque. Il décide en s'associant à Victor Creed de le rassembler et de les entrainer en vue de constituer une armée capable de se défendre. Parmi ces véritablement premiers X-Men, il y a Holo, Bomb, Yéti, Météor mais l'affaire tourne court ! Le groupe est confronté à Virus, un autre mutant capable de contrôler les âmes et les corps. Le groupe de jeunes mutants est décimé et Creed garde une dent contre Logan, à l'origine de leurs rivalités.

    On croise au passage Charles Xavier et Erik Lehnsherr ( ce dernier traque les nazis en Amérique du Sud). ils n'ont pas encore constitué leurs groupes respectifs mais l'"Affaire First X-Men" va leur déclencher une prise de conscience. L'intrigue de cette série de comics se déroule entre 1955 et 1963.

    Un scénario pas révolutionnaire mais une curiosité pour les complétistes (ceux qui veulent lire toutes les intrigues de l'univers Marvel , dont je vais partie). Le dessin de Neal Adams est particulier et on aime ou on aime pas. Moi, j'ai tendance à trouver ça "bof" !

    Pas une BD inoubliable mais je me devais de la chroniquer ! Il y aura d'autres chroniques de comics Marvel à l'avenir à foison !

    A bientôt !


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  • Qu'il doit être bien difficile certains jours d'être dans la peau du Dr Cal Lightman !

    Lie to Me - Présentation générale et Episode piloteCet homme a en effet la capacité de détecter le mensonge à coup sûr ! Oh rien de surnaturel là dedans, seulement une analyse très fine des microexpressions corporelles . Car pour ce spécialiste, "le corps ne ment jamais" !

    Cet capacité est d'autant plus redoutable que pour le brave docteur "vérité et bonheur s'excluent" et "tout le monde ment" !

    Lightman - littéralement "homme de la lumière, qui apporte la lumière (de la vérité ?)" est un de ces personnages des séries télé des années 2000 - 2010, faussement cynique, un peu misanthrope et roublard dans la lignée d'un Dr House ou d'un Horatio Caine. On suit ses aventures dans 48 épisodes de Lie to Me, répartis en trois saisons.

    Notre bonhomme, après avoir travailler pour le programme de détection du mensonge du Pentagone et avoir étudier les tribus indigènes au fond de nulle part, a ouvert son propre cabinet d'aide et d'expertise aux hommes de loi et autres procureur pour démêler les affaires douteuses ou difficiles. Il ne provoque pas l'unanimité au sein des cercles de puissants et il anime notamment des séminaires sur sa "science" qu'il illustre de photo de George Bush, Bill Clinton, O. J. Simpson, Nicolas Sarkozy ou Silvio Berlusconi supposés pris en train de mentir.

    Cette science le "décryptage facial" repose-t-elle sur une réalité ? Je n'en sais rien mais il est probable que la série exagère des techniques d'investigations psychologiques réelles comme peuvent le faire les séries des Experts avec les sciences forensics !

    Tout va pour le mieux au cabinet Lightman Entreprise. Cal gère la boite entre son bras droit, le docteur Gillian Foster et ses associés Eli Loker et Ria Torres. Dans le même temps, il veille sur sa fille, enfant de divorcés. Précision: Cal Ligthman est interprété par le charismatique et débonnaire Tim Roth.

    Dans l'épisode pilote, "Les Affres de la tentation" , Cal est son équipe doivent disculper un jeune garçon de 17 ans accusé du meurtre de sa prof. Ils parviennent à démêler les apparences et touchent à une affaire d'abus sexuel sur mineure.

    Dans le même temps, Ria Torres, sa nouvelle assistante -qui possède un don naturel rare pour le "décryptage" enquête sur les rapports entre un membre du congrès et une prostituée. Là encore apparences... !

    Bref, une excellente série, que malheureusement je n'ai pas eu la possibilité de suivre avec assiduité à sa sortie entre 2009 et 2011 - je me rattrape en streaming ! - et qui a le défaut d'avoir été annulée faute d'audience satisfaisante ! Conclusion, n'hésitez pas à soutenir vos séries préférées !

    Quoi, je vois que vous n'êtes pas convaincu, vous froncez les sourcils !

    A bientôt !


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  • "Dans un trou vivait un Hobbit." C'est par cette phrase que s'ouvre le roman de J.R.R. Tolkien Bilbo le Hobbit. Ce n'est au départ qu'une des histoires que le professeur de vieil anglais à Oxford et jeune père de famille invente pour ses propres enfants. Tolkien a ensuite mis cette histoire sur le papier, histoire plutôt destinée aux enfants avec une narration linéaire et des adresses au lecteur. Le fils de son éditeur adora cette histoire ce qui fit que le père la publia en 1936.

    Tolkien est le créateur de la Terre Du Milieu, un ensemble d'écrits de grande ampleur dont les piliers sont la trilogie du Seigneur des Anneaux et le Silmarillion. Au cours de quatre ages, depuis la nuit des temps, sur ces terres se côtoient les hommes, les nains, les elfes, les hobbits, les orques, les trolls, les gobelins... Races qui allaient fournir autant d'archétypes aux écrivains ultérieurs de fantasy et au plus ancien des jeux de rôles Donjons et Dragons...

    Longtemps, il parut impossible de restituer l'ampleur épique des aventures en Terre du Milieu au cinéma. Pourtant Peter Jackson y parvint avec brio en 2001, 2002, 2003 lorsqu'il donna aux écrans son adaptation - avec quelques libertés - de la trilogie.

    Il récidive depuis 2011 avec une nouvelle trilogie autour de The Hobbit. Une trilogie pour un simple roman pour enfant ? Eh oui, Jackson a pris encore plus de liberté avec le matériau en y développant des personnages qui n'y apparaissaient pas : Galadriel, Elrond, Legolas, Saroumane... afin de mieux assurer le lien entre les deux trilogies.

    Mais comme le roman, le film The Hobbit s'adresse plutôt aux enfants !

    Les nains vivaient jadis dans la Montagne Solitaire. Mais le Roi nain fut pris d'une folie pour l'or ce qui attira l'attention d'un dragon, Smaug ! Les nains furent délogés de leur foyer par la créature titanesque !

    Des années plus tard, Thorin EcudeChêne se met à la tête du compagnie de 13 nains pensant que le temps est venu de reconquérir son royaume. Il est en effet le petit fils du roi nain. La compagnie s'adjoint les services de Gandalf le Gris ( toujours joué par Ian Mc Kellen) et de Bilbo Sacquet. Une longue quête -qui se prolongera dans La Désolation de Smaug et Histoire d'un aller et retour - peut commencer.

    The Hobbit : Un voyage inattendu - Peter Jackson

    Les embuches seront nombreuses : trolls, gobelins, un ancien rival orque et la menace du retour du Roi-Sorcier d'Angmar !

    C'est durant cette aventure que Bilbo croise Gollum et s'empare de l'Anneau Unique - dont il ignore encore la vraie nature !

    Bref, une bonne histoire qui donne un bon film. Bon divertissement ! La preuve, je n'ai pas vu passer les 2 heures 40 qu'il dure !

    Excellent du point de vue des aménagements narratifs qui enrichissent l'histoire et très beau visuellement : la Nouvelle-Zélande est toujours aussi magnifique ! En prime la superbe musique d'Howard Shore qui reprend des thèmes du Seigneur des Anneaux !

    A bientôt !


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  • Si l'on dit que la France est le berceau de la danse, elle est en réalité née en Italie, à la Renaissance, au XVème siècle. Dans les cours ducales de Milan ou Florence, se donnent des balli ou balletti.

    Mais les Italiens s'implantant à la Cour Française par le biais des Médicis, la danse franchit bientôt les Alpes et s'installe sur les terres d'Henri II (marié à Catherine de Médicis). Ce sont alors mascarades et danses mesurées puis les ballets de cour, mêlant danse, musique, chant et machineries comme Le Ballet comique de la Reine donné à l'occasion du mariage d'un favori d'Henri III.

    Histoire de la danseSous son règne, Louis XIV, le Roi Soleil voue très tôt une passion pour la danse et la pratique lui-même. La danse est alors enseignée au fils de familles riches au même titre que l'équitation ou l'art de la chasse..En 1661 est crée l'Académie Royale de danse qui doit alors codifier la "belle danse" par opposition à la "basse danse" des bals populaires. La danse passe alors de la salle de plein pied à la scène de théâtre à l'italienne.

    En 1669, Louis XIV crée, toujours dans une perspective de prestige des arts et de la France, l'Académie royale de musique qui deviendra l'Opéra. Un corps de ballet y est constitué. Le ballet de l'Opéra cesse d'être exclusivement une troupe masculine en 1681 puis en 1713, Louis XIV crée l’École de danse de l'Opéra (qui fête donc en 2013 son tricentenaire !).

    Gagnant en technique, la danse évolue en Angleterre et en Autriche vers la pantomime mais reste secondaire par rapport aux autres arts scéniques. Mais en 1760, le Français Jean Georges Noverre expose les règles du "ballet d'action", tandis que C. W.Gluck isole la partie dansée à la fin de son Orphée et Eurydice (1762).

    A la fin du XVIIIème siècle, la pantomime acquiert ses lettres de noblesse puis le ballet romantique s'installe au XIXème siècle. Les ballerines sont alors des nymphes pâles et graciles qui montent sur leurs pointes. La danse, sur ces bases, peut désormais se réinventer !

    Le renouveau se fait en Russie par un Français expatrié, Marius Petipa, maitre de ballet à Saint-Pétersbourg à partir de 1862. Il crée des classiques comme La Belle au bois dormant (1890) ou Le Lac des cygnes (1895) et influence les générations suivantes de danseurs et chorégraphes comme Noureev.

    Mais le XXème siècle est plus encore une ère de changement, de progrès techniques, d’industrialisation et de technologies. La "danse libre" venue des États-Unis apparait ! Sa figure phare est Isadora Duncan qui ouvre la voie de la modern dance.

    Dans le même temps dès 1907 en Russie et à partir de 1909 en France, les Ballets russes de Serge de Diaghilev bouleversent les codes classiques par le fond. Ceci s'opère au temps de compositeurs tels Stravinsky, Debussy, Ravel... Les décors sont peints pas Picasso, Braque, De Chirico...On peut citer le danseur et chorégraphe Vaslav Nijinski et sa performance dans L'Après-midi d'un faune (1912) et Le Sacre du printemps (1913).

    Des figures émergent : Serge Lifar qui dirige le Ballet de l'Opéra de Paris de 1930 à 1958, Roland Petit, Yvette Chauviré, George Balanchineet le New York City Ballet, Mikhail Barychnikov, Peter Martins, Jerome Robbins. Il y a aussi bien évidemment la scène de Broadway dont j'ai déja parlé dans un billet.

    Aux Etats-Unis, la danse moderne s'impose avec la Denishaw School fondée à Los Angeles en 1915 par Ruth Saint Denis et Ted Shawn (formant Martha Graham, Charles Weidman et Doris Humphrey)

    En Allemagne, il faut compter avec les travaux de Rudolf Laban puis Mary Wigman qui font émerger la "danse d'expression" déclinée respectivement par eux en "théatre de danse" (Kurt Jooss, professeur de Pïna Bausch) et en "danse absolue".

    La danse, on le constate, se perpétue au fil du temps par la tradition orale et le passage de flambeau entre danseurs. Les écoles des différents pays ne manquent pas de s'influencer les unes les autres et on pourrait citer les exemples et les filiations. Pour plus de détails, je vous renvoie pages 98 à 107 du numéro 3 de l'éléphant à partir duquel j'ai repris cet article.

    La danse, c'est avant tout l'expression du corps et c'est un art extrêmement ancien et varié, du classique au contemporain, le moderne, le jazz, la danse africaine, le hip-hop. Elle raconte les mythes et crée l'émotion !

    Je dédie ce billet à ma sœur Sophie qui a dansé une bonne partie de sa vie !

    A bientôt !


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  • Voici l'ultime saison qui clôt la série de Dave Filoni, Star Wars - The Clone Wars, une saison qui règle le sort de nombreux personnages : certains meurent , d'autres subissent des changements radicaux !

    Le tout premier arc se déroule sur quatre épisode, et met en scène les rebelles d'Ondéron qui lutte contreStar Wars : The Clone Wars - Saison 5 les Séparatistes et le roi illégitime qui est leur pantin. Ils reçoivent l'appui des Jedi et notamment d'Ahsoka qui retrouve Lux Bonterri à cette occasion. On peut aussi voir les "Beast" d'Ondéron (planète introduite dans les comics "Tales of the Jedi" dans les années 1990). Ce petit groupe de guérilla préfigure l'Alliance Rebelle.

    L'arc suivant tourne autour de jeunes padawans qui se rendent sur Ilum, la planète des glaces, sanctuaire des Jedi, pour fabriquer leurs sabres-lasers. C'est donc un rite initiatique pour ces jeunes Jedi, encadrés par Ahsoka Tano, très présente au cours de cette saison. Mais les choses dégénèrent avec l'arrivée du pirate Hondo puis du général Grievous !

    L'arc suivant s'adresse au plus jeunes - sans doute - et n'est pas vraiment une réussite ! Un petit général de 15 cm de haut, à la forme de batracien, mène une équipe de droid dans une mission de renseignement ! C'est ennuyeux au possible - et bavard ! Le seul point positif est la magnifique explosion de la fin de l’épisode qui clôt ce chapitre.

    Les deux derniers arc règlent le sort de Dark Maul et son frère Savage Opress pour le premier et de la padawan d'Anakin pour le second.

    Maul et son frère font alliance avec les Mandaloriens du Death Watch pour prendre le contrôle de la planète de Satine. Le chef du Death Watch et la duchesse vont périr au cours de l'intrigue puis Savage Opress à son tour des mains de Dark Sidious ! Un épisode dont la fin parait insuffisante et comme en suspens. Le sort de Mandalore n'est pas vraiment réglé et si Opress meurt, Dark Sidious a d'autres plans pour Maul !

    Le dernier arc montre les conséquences des agissements d'un Jedi Noir qui commet un attentat dans le temple. L’identité du Jedi Noir est des plus improbables en regard de l'Univers Étendu ! Ahsoka se retrouve accusé à tort et s'allie à Asajj Ventress, fugitive elle-aussi, pour se disculper. Elle y parviendra mais la confiance avec l'Ordre et rompu et son sort se règle dans le final, ce qui explique pourquoi elle n'est pas dans l'épisode III.

    Une saison conclusive ? Oui et non car Ahsoka est toujours en vie et on pourrait la revoir plus tard. Que fait -t-elle durant la Guerre Civile Galactique ? La question reste posée !

    La série se clôt - du fait du rachat de Lucasfilm par Disney qui a d'autre projets, notamment une autre série d'animation pour 2014 : "Rebels" entre les épisodes III et IV !

    "Toujours en mouvement est l'avenir..."

    A bientôt !


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  • Les super-héros au cinéma sont revenus à la mode depuis les années 2000 et connaissent une apothéose.Iron Man - John Favreau - Marvel Studios Or au début, on vit fleurir des adaptations de Spider-Man (par Sam Raimi) , des X-Men ( par Bryan Singer) et des 4 Fantastiques pour les plus renommés mais tout cela en dehors du giron de Marvel.

    Or, les droits cinématographiques de ces héros ayant été négociés avec des compagnies différentes (Sony,Twentieth Century Fox), la possibilité de cross-over, les faisant se rencontrer restait très improbable.

    Or, en 2008, Marvel Studios lance le "Marvel Cinematic Universe" (MCU), univers partagé comme dans les comics avec deux films : Hulk et Iron Man

    Iron Man - qui compte trois épisodes à ce jour - est une réalisation de John Favreau avec comme acteurs, Robert Downey Jr, l'acteur le mieux payé d'Hollywood en 2013 et la très charismatique et sympathique Gwyneth Paltrow. Le film reprend des éléments de la BD en les transposant au XXIème siècle.

    Dans le premier comics Iron Man dans Tales of Suspense #39 de 1963, Tony Stark, le playboy milliardaire et génie de la conception technologique tombe aux mains de soldats d'une nation opposée aux Etats-Unis et avec l'aide d'un vieux sage, met à profit sa détention pour concevoir une armure qui lui permet de s'évader : Iron Man est né !

    Dans le comics d'origine, l'incident à lieu à la frontière du Viet-Nam du Nord. Ici, au cinéma - et dans une version plus récente du comics - il se déroule en Afghanistan ! Il est aussi fait allusion au fait que Tony a un morceau de schrapnel près du cœur...

    Dès lors, Tony Stark, rentré au Etats-Unis prend conscience de ses responsabilités de marchand d’armes et améliore son armure.

    Mais tout ceci - l'incident, sa capture - a été fomenté par son bras droit Obadiah Stane - un autre personnage des comics qui intervient plus tardivement dans la BD. Ce méchant vole la technologie de l'Homme de Fer et conçoit sa propre armure. Le film se termine après un combat de titans !

    Un film très spectaculaire et à l'humour présent tout du long ! Un moment de cinéma qui réussit - comme le comics - à rendre sympathique un personnage qui ne l'est pas à priori au cahier des charges !

    Iron Man reviendra dans Iron Man 2 et 3 et dans Avengers 1,2 et 3 qui sont les films déja sortis ou planifiés pour l'instant. Avec ce film, le MCU partait sur de bonnes bases !

    A bientôt !


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  • Delta GreenDelta Green est une gamme de suppléments de jeu de rôles dérivée -mais indépendante - de L'Appel de Cthulhu publiée par les Éditions Sans-Détour. C'est aussi le titre du livre de base.

    On y retrouve une ambiance "Théorie du complot", Roswell, Men in Black (sans le côté humour donc rien à voir avec le film de 1997 !) matinée du Mythe de Cthulhu. On ne serait pas dépaysé non plus d'y croiser les agents Mulder et Scully !

    Les joueurs incarnent des agents au service d'agences nationales, à priori des Etats-Unis, FBI, CIA, NSA, DNA, IRS, NCIS (à priori autant d'instances rendues célèbres par le cinéma, les séries télé et BD...). Mais bien vite, les investigateurs sont confrontés au surnaturel et à l'horreur. Ils sont alors recrutés en sous main par l'organisation secrète et clandestine "Delta Green" qui depuis 1928 et le Raid sur Innsmouth, lutte contre le Mythe !

    Le livre reprend les règles de la V6 de L'Appel de Cthulhu. Il contient des pages et des pages de présentation des agences et des scénarii et une campagne. Mais présente aussi Delta Green et ses opposants!

    Parmi ces opposants, il y a Majestic-12 qui est l'entité qui, depuis 1947 et Roswell, négocie avec les Grey pour l'acquisition de technologies aliens. Un marché de dupe en réalité et les Mi-Go ne sont pas loin...

    Il y a ensuite la Karotechia, un rassemblement d'anciens nazi qui tiennent des sorciers fous et cannibales. Comme la gamme Delta Green est remise à jour depuis sa première publication dans les années 1990, les antagonistes d'époque ont été conservés et leurs statistiques remises à jour à la date de 2010, ce qui donne des choses étranges comme des méchants, humains, de l'âge de Jeanne Calment !

    Il y ensuite, la Destinée, un club et une organisation criminelle de New York mené par le mystérieux Stéphane Alzis, club qui suit des buts difficiles à cerner et semble très puissant. Sur la Destinée plane l'ombre de Nyarlathothep !

    Et pour finir, l'organisation SaucerWatch est fournie. Il s'agit cette fois de férus d'ufologie qui pourront aider les investigateurs où fouiner là où ils ne devraient pas !

    Bref une bonne gamme -qui n'a à ce jour que 4 livres - à l'ambiance très sombre et au combat perdu d'avance.

    Pour se replonger dans l'ambiance X-Files à l'époque contemporaine, le XXIème siècle !

    A bientôt !


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  • En 2012, je vous parlais de la Cité de la Mer de Cherbourg ! Plus récemment, je faisais une visite à Saint-Malo... Cette fois-ci, je vais donc vous parler du Grand Aquarium de Saint-Malo.

    Le Grand Aquarium de Saint-MaloL'exposition/le musée vous présente, au fil d'une soixantaine de vitrines plus d'une centaine d'espèces dans des écosystèmes reconstitués et rassemblés en thématiques : Atlantique, Pacifique, mangroves... Il y est aussi question de requins...

    Saviez-vous à propos des requins qu'ils sont à l'origine d'une centaine de décès humains par an, prenant les nageurs et les véliplanchistes pour des otaries ou des phoques ?! Ce sont des faits divers dramatiques et ma compassion va aux familles mais ce n'est pas une raison pour exterminer les sélaciens ! A titre de comparaison, le moustique cause 75000 morts par an (paludisme, malaria) et l'homme tue 3 millions de requins par an ! Il faut donc savoir raison garder !

    Après ce plaidoyer pour le requin, je vous parlerais des corsaires qui sont un emblème de Saint-Malo ! On ne les confondra pas avec les pirates, les flibustiers, les boucaniers ou les forbans. il s'agissait d'hommes embarqués sur des navires de guerre privés, autorisés par un roi à rançonner l'ennemi moyennant une part du butin. Cette guerre dite "de course" rentre dans le cadre légal de la lettre de marque. Les deux plus renommés corsaires malouins furent René Duguay-Trouin (1673-1736) et Surcouf (1773-1827).

    Ces corsaires sillonnaient les mers, notamment l'Atlantique - dont de nombreuses espèces sont présentes à l'Aquarium - océan qui s'étend de l'Islande à l'Océan Antarctique sur 15000 km, entre les continents européens et africain à l'est et américain à l'ouest. Sa profondeur maximale est de 9218 mètres, au large de Porto Rico. C'est actuellement le premier océan par l'intensité du trafic naval et il est soumis à une pêche très active !

    Le Grand Aquarium présente les merveilles des Océans et il y aurait beaucoup à dire - et j'y reviendrais - c'est un domaine qu'il faut préserver, non seulement parce que l'homme a une responsabilité vis à vis des autres espèces vivantes (cf. plus haut sur les requins) mais parce qu'il y a aussi un intérêt ! En effet, les Océans sont une mine pour les industries pharmaceutiques. Certaines espèces de gorgones possèdent des propriétés anti-tumorales, les éponges de mer pourraient permettre de lutter contre la leucémie. Les grands fonds - et les sources chaudes - recèlent par ailleurs des espèces encore méconnues !

    Voilà, si vous passez par Saint-Malo, vous savez ce qui vous reste à faire... Et vous pourrez même piloter un petit sous-marin !

    A bientôt !


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  • Le Maitre de Jeu - Corbeyran, Charlet & HorneVoici un second billet consacré à la série de BD autour des mystérieuses entités antédiluviennes que sont les Stryges, série dérivée en six tomes du Chant des Stryges.

    A la fin du tome 3 du Maitre de Jeu, les jeunes adultes faisant offices de héros quittaient une île maudite après avoir incinéré des espèces d'hybrides entre humains et Stryges.

    Mais au début du tome 4, "Descendance", on apprend que les hybrides ont survécu au feu, ont été récupérés par les autorités et son étudier dans un laboratoire parisien. De même que le Manuscrit de Veroncius !

    De son côté, le milliardaire Von Harbow n'a pas renoncer à s'accaparer pour lui même le pouvoir des Stryges et il convainc Kurt, son homme de main, à retourner une fois de plus sa veste et à l'assister dans sa quête folle. Kurt subtilise un embryon d'hybride tandis que d'autres groupe se lancent dans la course : un groupe au service de l'occultiste Sandor G. Weltman et un autre qui combat les Stryges. Avec Von Harbow et nos jeunes héros, cela ne fait pas moins de trois ou quatre groupes sur la piste !

    Le jeune Quentin, lui, continue à rêver d'une Stryge féminine qui est en fait son ange gardien et lui révèle les secrets de l'ile. Le premier Von Harbow de la lignée était un disciple de Weltman et tentait sur son ordre de créer des hybrides. Ce ne sont donc pas directement les Stryges qui sont à l'origine des évènements de l’ile mais bien des humains trop ambitieux.

    Le final du tome 6 réunit à nouveau tous les protagonistes sur l'île pour un nouveau bain de sang ! Comment cela va-t-il se terminer ? A vous de le découvrir !

    Le dessinateur change avec les tomes 5 et 6 , "Ennemi" et "Rêve", et il s'agit cette fois-ci de Horne.

    A bientôt avec les Stryges !


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  • Invictus - Clint EastwoodClint Eastwood est pour moi l'un des plus grands réalisateurs américain du circuit. Je vais vous parler d'Invictus, son film de 2009, qui raconte comment la nation sud-africaine, longtemps fracturée par l'Apartheid s'est retrouvée derrière un sport, le rugby et son équipe des Springboks.

    Nelson Mandela sort de prison le 11 février 1990, après quasiment 30 ans d'incarcération pour "terrorisme" et pour son militantisme au sein de l'ANC pour la fin des violences contre les noirs.

    Dès lors, tout change, les noirs acquièrent enfin le droit de vote et Mandela est élu président le 27 avril 1994. Bien évidemment, ne faisant pas ici un article sur Mandela, je simplifie, il y eu encore des émeutes, des massacres et des assassinats entre 1990 et 1994 !

    Le Rugby est alors le sport des blancs, "un sport de voyou pratiqué par des gentlemens" tandis que les noirs s'adonnent plus volontiers au soccer. Or les Springboks sont en pleine déroute ! Il est question de supprimer l'équipe mais Mandela, fin analyste, sent bien que ce serait là conforter les blancs dans leurs peurs que de leur ôter leur équipe fétiche.

    Au contraire, Madiba sent bien qu'il doit fédérer toute la nation, blancs et noirs, derrière un symbole et le rugby est tout indiqué. Il va rencontrer le capitaine de l'équipe et les deux communautés vont faire chacune un pas vers l'autre !

    Qui d'autre que Morgan Freeman -dont la ressemblance physique est évidente - pouvait jouer Mandela !? Il est impeccable de sobriété et de sagesse -la sagesse d'un homme qui a su pardonner à des hommes qui l'ont enfermés la moitié de sa vie dans une cellule où un adulte peut à peine étendre les bras ! Le capitaine des verts et or, François Pienaar, est interprété avec force et conviction par Matt Damon. Même les seconds rôles -comme les gardes du corps - sont épatants ! C'est à travers notamment les gardes du corps - blancs et noirs - que l'on constate le rapprochement fraternel !

    Et pour fédérer derrière le rugby, le défi qui est relevé est de gagner la coupe du monde de Rugby à XV organisée en 1995 en Afrique du Sud. Contre toute attente, et avec une montée en puissance, les Boks s'imposeront et pas contre n'importe qui, la Nouvelle-Zélande excusez du peu !

    Et oui, Clint Eastwood est vraiment un maitre du 7ème art ! J'ai passé un très bon moment en visionnant ce film qui porte un message plein d'espoir !

    Je vous dis à bientôt !


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  • Souvenez-vous, je vous ai déjà parlé ici d'Isabelle Dethan, scénariste, dessinatrice et spécialiste de l'Egypte... C'était pour la critique du Tombeau d'Alexandre, une chasse au trésor se déroulant au XIXème siècle.

    Ici, nous remontons plus loin dans le temps, sous le Nouvel Empire et le règne de Ramsès II, plus précisément l'an 39 du règne. Je vais vous parler ici du tome 1, "Khaemouaset ou la loi de Maat" de la série Sur les Terres d'Horus !Sur les terres d'Horus - Tome 1 - Isabelle Dethan

    Le Seigneur Khaemouaset est le fils de Pharaon et le Grand Prêtre de Ptah, le dieu des artisans. Au début du récit, il enquête sur une profanation de sépulture dans la Vallée des Reines. Il découvre l'existence d'un culte du mauvais côté du dieu Seth. Il confie alors l'enquête à sa suivante, Meresankh, "celle qui aime la vie" et à Imeni son garde personnel.

    Le duo va poursuivre ses investigations et découvrir un complot d'ampleur dans le sud-est, qui pratique les sacrifices humains de villages entiers et cherche à mettre la main sur des réserves d'or. C'est donc l'autorité de Pharaon qui est en danger et son fils fera tout pour défendre ses intérêts.

    A ceci, s'ajoute une intrigue sentimentale, Meresankh est veuve, à un fils et le Grand Prêtre de Ptah est secrètement amoureux d'elle. Seulement voilà, il a un rival en la personne d'Imeni.

    A la fin du tome I, les autorités envoient Meresankh et Imeni enquêter sur place dans le sud-est. Khaemouaset, plein de dépit, remet le sort de la belle au destin et au jugement de Seth. La suite dans le tome 2 !

    Le volume que j'ai eu entre les mains, chez Delcourt, est accompagné d'un carnet de croquis et d'un glossaire, ce qui prouve le sérieux du travail préparatoire d'Isabelle Dethan. L'histoire est assez basique, complots doublés d'un triangle amoureux mais est agréable à lire, servi par un dessin clair et une colorisation dans les teintes bruns-clairs et chaudes.

    Une petite BD sympathique à découvrir !

    A bientôt !


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