• La liste de mes envies - Grégoire DelacourtJe vais être honnête avec vous, cette fois, je n'ai pas lu le livre dont je vais vous parler. Mais j'ai pris connaissance du deuxième roman de Grégoire Delacourt, la liste de mes envies, (après l'écrivain de la famille) par le biais d'une troupe de théatre amateur, lors des journées de Passages de témoins #4, le Festival du Livre de Caen.

    Cette troupe, amateure mais talentueuse, était constituée de personnes venues des PIAF (Greta), des CATTP Caen Est et Ouest, de l'Ecole des Parents et Educateurs, du Foyer Soleil, du CAT de Lébisey et du Foyer Léone Richet, avec le concours des bibliothèques de Caen.

    Les romans de Grégoire Delacourt mettent en scène des personnages du tout commun qui sont touchés par un coup du destin. Dans son troisième roman, là où le regard se pose, un quidam voit Scarlett Johansson (qui malheureusement - et bizarrement - n'était pas à la représentation !) débarquer chez lui mais dans la liste de mes envies, c'est Jocelyne, une femme mariée et d'âge mûr qui tient un commerce de broderie - et un blog - qui va toucher le gros lot à la loterie. Elle est marié à Jocelyn, un homme assez quelconque qui va se faire la malle avec le chèque et va vite réaliser son erreur. Il y a des personnages étonnants, les jumelles de Coiff'Esthétique, la psychologue de la Française des Jeux, le vieux Papa sénile... Bref un roman coloré qui s'inscrit un peu dans la tradition de La tête en friche !

    La morale pourrait être que même si on ne peut se passer d'argent pour vivre, le bonheur ne peut être donner par l'argent, le bonheur c'est davantage être aimé et prendre conscience de sa chance de l'être !

    Une adaptation au cinéma est d'ailleurs en cours de préparation avec Mathilde Seigner et Marc Lavoine.

    S'en est suivi après cette représentation enthousiasmante, un échange de dialogues avec l'auteur qui nous dit s'être inspiré de sa maman, décédée pour camper Jocelyne et d'autres personnages de sa famille, mais en précisant que ce n'était pas tant la part autobiographique qui importait mais la part de vérité qu'on pouvait trouver dans son livre !

    Bref, une excellente matinée de découverte littéraire qui m'inspire de vous dire de songer à sortir au théatre de temps en temps, même pour des troupes amateurs !

    A bientôt !


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  • Nous allons nous intéresser aujourd'hui à une légende de Normandie, relatée dans le texte du moyen-âge, les Chroniques de Normandie et redécouvert au XIXème siècle par Amélie Bosquet, une accointance de Gustave Flaubert et George Sand.La légende de Robert le Diable

    Qui est le Robert le Diable de la légende ? On n'en est pas sûr avec certitude et on ne peut que spéculer sur Robert Ier, le père de Guillaume le Conquérant.

    Robert le Diable reprend un motif des Saintes Ecritures, l'Homme né de la Femme. Robert est né de Inde alors que le mari de celle-ci était parti chasser en forêt de Rouvray, et du Diable.

    Enfant, Robert se fit coupable de méchancetés et d'atrocités sans pareils : il tua son maître d'école pendant son sommeil puis à la plénitude de sa jeunesse, il pille les églises, ravage les monastères, tue les maris, enlève les femmes. Pour le salut de l'âme de son fils, Inde veut le faire chevalier et racheter un comportement somme toute assez coutumier de monde de la féodalité d'alors par la religion.

    Robert accepte avec répugnance d'être fait chevalier et la veille des armes, au lieu de passer la nuit en prière et déshononore la plus belle des religieuses d'un monastère de femmes, situé à une lieue de Rouen.

    Il massacre ensuite ses adversaires lors d'un tournoi et prend la tête d'une bande de mauvaises gens qui pillent à tout va !

    Mais il finit par demander des comptes à sa mère et apprend avec horreur la promesse que celle-ci a fait au Diable. Desespéré, il cherche la rédemption et va voir le Saint-Père qui lui demande alors trois choses : de contrefaire le fou, de garder un complet mutisme et de ne se nourrir qu'en volant la nourriture aux chiens. Robert va alors montrer le même excés dans sa quête de repentir. Il devient alors el bouffon de l'empereur

    La chronique de Robert se termine brusquement lorsque celui-ci de Robert le Diable devient Robert le Saint.

    On peut encore voir de nos jours le Chateau de Moulineaux, dominant la Seine, près de Rouen qui est un témoignage de cette légende !

    A bientôt !


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  • Cette année 2013, le Tour de France cycliste, fondé en 1903 - et interrompu pendant les conflits mondiaux - fête ses 100 ans !

    Les origines du Tour de FranceC'est l'occasion pour moi de revenir sur les origines de cet évènement sportif - si décrié ces dernières années à cause des scandales de dopage mais pourtant si populaire - qui fait la joie de ma Maman notamment !

    La Grande Boucle nait dans l'esprit de Géo Lefèvre qui souffle à son patron Henri Desgrange, directeur de L'Auto l'idée d'organiser une grande course cycliste par étapes entre les grandes villes du territoire national.

    Or l'Auto est un journal sportif qui a été crée principalement pour concurrencer un autre journal Vélo qui est connu pour être dreyfusard et qui pratique des tarifs publicitaires assez élevés. Desgrange voit là l'occasion d'organiser un évènement spectaculaire qui propulsera son journal. c'est ce qui se produira et Vélo cessera de paraitre en 1904.

    Le premier Tour de France a lieu en 1903 et est émaillé de nombreuses fraudes, certains concurrents et industriels les finançant - les équipementiers - n'hésitant pas à endommager le matériel ou a empoisonner les coureurs. Desgrange est alors constamment obligé d'affiner le réglement de la course.. Pour contourner ces abus et ces coups bas, le créateur du Tour instaure en 1930 les équipes nationales. Ce sera alors une longue tradition de "guerre" entre ces équipes à l'image de Gino Bartali, un coureur de l'Italie du Nord, poussé par Mussolini en 1938 à promouvoir le fascisme.

    Le Tour permet à des générations d'écoliers d'alors d'apprendre la géographie. Ainsi Paul Vidal de la Blache, marchand de carte, voulant isoler sa discipline de l'Histoire, fait figurer le parcours du Tour, qui a cette époque varie peu d'une année sur l'autre, sur ces cartes et en vends des milliers aux communes.

    En 1906, le Tour fait étape à Metz et à Nancy alors dans l'Alsace-Lorraine de possession allemande depuis la défaite de 1870. En France, on rêve de revanche et l'épreuve est l'occasion d'exprimer le sentiment national.

    Le Tour va rapidement faire des étapes de montagnes sur les routes payées par Napoléon III pour lui permettre d'aller prendre les eaux et sur les voies reliant les forteresses des Alpes construites suite à la signature de la Triple Alliance en 1882 entre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et l'Italie.

    Le Tour, c'est aussi la "Caravane du Tour" qui compte en 2013 près de 150 "exposants". L'un des premiers sponsors à parcourir les routes de France et à distribuer ses produits fut le chocolat Meunier.

    Par la suite, le Tour prend de l'ampleur et les congés payés de 1936 lui amènent plus de public. L'Equipe succède à l'Auto et Fausto Coppi, Jacques Anquetil, Raymond Poulidor, Bernard Hinault, Laurent Fignon et Greg Lemon entrent dans la légende.

    Comme vous le voyez, le Tour a partie lié avec l'Histoire de France dans laquelle il s'inscrit !

    Bon Tour 2013 et à bientôt !

    PS : je tiens à signaler que les infos de ce billet proviennent de l'excellent magazine "l'éléphant" dont je ne saurais que trop vous conseiller l'acquisition et la lecture !


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  • Voici un supplément très technique pour le jeu de rôles L'Appel de Cthulhu, qui est l'oeuvre de RomualdLe Manuel des Armes - L'Appel de Cthulhu Calvayrac (un habitué du site TOC - Tentacules.net), Le Manuel des Armes, qui doit fournir aux Investigateurs, sinon les moyens de venir à bout des Créatures du Mythe, du moins des antagonistes humains et autres sectateurs.

    Disons le tout de suite, je ne suis pas un fanatique des armes - du moins dans la réalité ! De même, autour d'une table de jeu de rôles, certaines situations demandent plus de finesse que de force de frappe !

    Néanmoins, l'ouvrage, même si il n'est pas un des plus indispensable de la gamme, est très précis, du bel ouvrage, très pointu et technique, qui présente d'abord des généralités sur le fonctionnement des armes tels que pistolets, révolvers et fusils. Il y a ensuite différents chapitres : les intemporelles (depuis les épées moyen-ageuses pour Cthulhu An Mil ou les arts martiaux) puis un découpage en trois périodes : la Belle Epoque, les Années 20 et la période contemporaine.

    Sont alors passés en revue, pistolets, révolvers, fusils, canons, mitrailleuses, explosifs, armes chimiques, poisons, armes biologiques, bombes atomiques, grenades, fusils d'assaut, armes antichars etc...

    Il faut plutôt penser cet ouvrage comme un "dictionnaire de référence que comme un livre à lire d'une traite. L'Histoire des armes au cours des derniers siècles, de la Guerre de Secession, la Guerre Franco-prussienne, les deux Guerres Mondiales et les conflits post décolonisation et de la Guerre Froide...

    Une curiosité mais sans plus !

    A bientôt !


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  • Aujourd'hui, il sera question de littérature mexicaine avec un roman de Laura Esquivel surtout connue pour son succès, Chocolat amer, en 1990.

    Vif comme le désir, comme son titre l'indique, est un roman sur l'amour mais aussi sur la communication. Lluvia, née un jour de pluie, y parle de sa famille et en particulier de ses parents, de son papa Jubilo.

    Jubilo a un don ! Il est capable de ressentir les moindres messages du cosmos - et d'arranger les rapports entre les gens en facilitant la communication. Il n'est donc pas étonnant qu'il adopte le métier de télégraphiste, dans un Mexique post révolution de Pancho Villa.

    Jubilo a un amour dans la vie : la belle Lucha, femme d'un charme indéniable. Tout deux brulants de désir, ils passent leurs journées à faire l'amour !

    Mais la communication peut présenter une double facette : tantôt aisée, tantôt brouillée. Et Jubilo de regretter, comme sa grand-mère maya, une certaine forme de "progrès", l'abrutissement des masses par les médias, un besoin de luxe qui va susciter des insatisfactions chez son épouse.

    Et puis, Jubilo a le tort de se faire un ennemi en la personne du très vulgaire - et très influent - Don Pedro. En un sens, il est l'exact opposé de Jubilo et les évènements vont se précipiter -les malentendus - qui vont générer des "secrets de famille" qui vont conduire au drame et à la séparation des deux époux !

    c'est ce secret , caché dans le silence que Lluvia va essayer d'éclaircir pour rapprocher ses deux parents. Y parviendra-t-elle ?

    Un roman lumineux et optimiste - traversé pourtant par des touches sombres - narré tantôt à la première, tantôt à la troisième personne ! Une lecture agréable d'un auteure que je ne connaissais pas et que j'ai découvert avec un certain plaisir !

    A bientôt !


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  • The Runaways - les Fugitifs en VF - est une création récente des comics Marvel (2003) de Brian K Vaughan.Les Fugitifs - Génération Perdue - Joss Whedon

    Il s'agit d'une équipe de jeunes humains aux superpouvoirs, enfants de plusieurs couples qui sont autant de duos maléfiques, composant le Cercle. Nos jeunes héros découvrent le secret de leurs parents et mettent fin à leurs actes. Par la suite, des membres de la jeune équipe vont disparaitre et d'autres les remplacer.

    Je ne présenterais pas ici en détails leurs pouvoirs car je veux plus m'attarder sur l'album "Génération Perdue" qui est une petite merveille tant scénaristique (Joss Whedon) que du point de vue du dessin (Michael Ryan). Disons simplement qu'il y a Nico Minoru, la sorcière, Chase Stein et son raptor, Molly Hayes à la superforce, Karolina Dean, la fille arc-en-ciel, Victor Mancha, un cyborg et Xavin un/une SKrull.

    L'histoire de "Génération Perdue" est un classique de la SF : le voyage temporel. En réalité, nous sommes ici en présence d'une boucle temporelle où une vieille femme, protégée par un "ange" est en proie aux remords perpetuels de l'amour perdu.

    Joss Whedon nous offre un voyage en 1907 qui est l'occasion pour lui de dépeindre une vaste galerie de superhéros originaux et typiques de cette époque victorienne. On ne les appelle pas encore superhéros ou mutants mais "Merveilles". il y a le Rôdeur, le Gratin, le Mangeur d'Homme, le Moteur Differentiel, Lillie, Black Maria et même le "Yellow Kid"clin d'oeil à cet ancêtre de la BD US !

    Le tout est servi par le dessin que je trouve magnifique de Michael Ryan réhaussé d'un superbe travail de colorisation. Les couvertures de Jo Chen , qui a aussi oeuvré sur les comics Buffy ou les comics Star Wars Invasion sont sublimes de même.

    Cerise sur le gateau, il y a une petite réflexion sociale : travail des enfants, luttes syndicales, mariages forcés, puritanisme.

    Bref, sur un thème relativement convenu, Whedo réussit un tour de force ! Ce type ne cesse de m'épater autant dans Buffy que dans Avengers au cinéma !

    Si vous vous interessez aux Comics Marvel, c'est la BD à acquérir ce mois de mai 2013 !

    A bientôt !


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  • The Walking Dead : La Route de Woodbury - Kirkman & BonansingaComment survivre en cas d'Apocalypse Zombie ? Seul, c'est impossible ! Alors vaut-il mieux un petit groupe d'amis sûrs ou une communauté plus vaste ?

    La saga de comics The Walking Dead a commencé par suivre le petit groupe de Rick puis, à partir de la douzaine d'albums, on a vu apparaitre des communautés plus vastes.

    Cependant,une des premières communautés apparut dans la série est celle de Woodbury, dirigée par le dérangé "Gouverneur". Dans le roman précédent - avec déja Jay Bonansinga aux commandes - L'Ascension du Gouverneur, on suivait le parcours des frères Blake et la prise de contrôle de l'un d'entre eux de la communauté d'une cinquantaine d'âmes. On reprend l'histoire là où elle en était resté dans ce second tome -qui nous mènera à la BD - en commençant par un autre point de vue, celui de Lilly Caul.

    Lilly est une jeune femme qui, au début de l'histoire, a rejoint un vaste groupe de plus de cent personnes dans la campagne de Georgie. Mais les choses tournent mal - comme toujours dans ce monde dévasté - et Lilly prend la route avec Josh, un afro-américain qui sera son compagnon, Bob, un ancien ambulancier militaire alcoolique et Megan et Scott deux junkies paumés.

    D'aventures en mésaventures - et après maints éclatages de crânes de zombies - les cinq vont rejoindre la communauté de Woodbury. Cette assimilation va sceller le destin du petit groupe des cinq et Lilly va alors mettre au point une conspiration contre le Gouverneur.

    Or, Philip Blake, le Gouverneur, est toujours là dans la BD donc ce complot à échoué. Reste à savoir ce qu'il advient de Lilly ?

    Ce roman est d'assez bonne qualité pour un roman de gare dérivé d'une série qu'elle soit de BD ou une série télé, plus intéressant en tout cas que les romans Lost ou 24 !

    Pour ma part, j'attends de voir si il y aura d'autres opus ? A n'en pas douter vu le succès de la franchise !

    A bientôt !


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  • Le Naturospace de HonfleurCette fois-ci, nous allons faire un petit intermède bucolique au milieu des papillons du Naturospace d"Honfleur.

    Il s'agit d'un espace réservé -et préservé - à la Nature, une serre de 30°C avec 80% d'humidité où des papillons de beaucoup d'espèces tropicales de trois continents volètent librement au milieu des visiteurs. Il y a aussi des carpes dans un bassin et quelques oiseaux dissimulés par ci par là parmi la végétation.

    Petit cours de zoologie pratique : les papillons sont des arthropodes, dotés de membres articulés et d'un exosquelette, c'est ce qui les distingue des mollusques et des vertébrés.

    Ensuite, les papillons appartiennent à la classe des insectes, corps en trois parties, tête avec deux antennes, thorax avec six pattes et abdomen. On voit que les araignées, qui ont huit pattes ne sont pas des insectes (mais bien des arthropodes par contre).

    Enfin, les papillons sont dans l'ordre des lépidoptères à quatre ailes

    Ces papillons proviennent de la fôret tropicale ombrophile avec des conditions telles que celles qui sont reproduites dans la serre. Dans ce monde, c'est la lutte entre les espèces, tant végétales -pour la lumière et la photosynthèse - qu'animales et les papillons ont de nombreux prédateurs dans leur milieu naturel.

    " A partir de la fin du XVI ème siècle, les explorateurs se mirent à importer à grande échelle des épices et autres richesses naturelles inconnues en Europe". C'est ce que nous apprend le "Guide de la Serre à Papillons" que vous pourrez acheter sur place pour 5 euros. Mais ce n'est que depuis peu que les serres à papillons ont été crées. Vous l'aurez compris, ces petites bêtes qui passent par un stade chenille puis se transforment dans une chrysalide, ont un meilleur taux de survie en serre que dans la Nature !

    Voilà, si vous n'êtes pas totalement insensible à la poésie de la Nature et si vous passez par Honfleur, allez à la serre aux papillons. Pour ma part, j'ai payé mon entrée 6 euros 90 ! Il y a des panneaux qui vous expliquent l'attraction le long du parcours.

    A bientôt !


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  • James Bond 007 -  Tuer n'est pas jouerTimothy Dalton est le quatrième acteur, après Sean Connery, George Lazenbie et Roger Moore, à endosser, avec ce film de 1987 - de John Glen ! - le costume de James Bond. Il incarne un 007 plus terre à terre et dans Tuer n'est pas jouer il affronte un trafiquant d'armes, ancien mercenaire à la Bob Denard qui s'est associé avec un espion ripoux du KGB pour tromper le MI-6.

    Les lieux de l'action sont l'Europe de l'Est, des dernières années avant la Chute du Mur, et plus précisément la Tchécoslovaquie et Bratislava et l'Autriche - et Vienne - frontalière. On fait aussi un détour par l'Angleterre, Gilbraltar - dans le prégénérique -Tanger et l'Afghanistan.

    Côté James Bond Girls, c'est service minimum ! Il n'y a que Mariam d'Abo dans ce film, qui joue Kara Milovy, violoncelliste amoureuse qui nous change des bimbos sexy et torrides puisqu'elle est davantage un personnage romantique, voire fleur bleue mais qui accompagne Bond dans ses aventures mouvementées.

    Côté Gadgets, on a une Aston Martin rééquipée et son "porte-clé magique" !

    Le film débute par l'évasion d'un transfuge d'URSS, Georgi Koskov. L'opération est un succés mais Bond flaire quelque chose qui cloche. L'ex-espion du KGB veut accabler le général Puschkine. En réalité, celui qui manipule tout le monde est Brad Whitaker, à seule fin de faire de l'argent !

    Koskov est "repris" par les hommes de Whitaker se faisant passer pour des Russes -un seul tueur à gage en fait, habillé en laitier ! - et Bond remonte sa piste grâce à Kara qui a aidé , par amour pour Georgi, à maquiller son passage à l'Ouest.

    Le piste de Koskov et Whitaker mène Bond jusqu'en Afghanistan où il combat au côtés des Moudjahidines. Finalement, Bond règle leurs comptes aux méchants et repart vers de nouvelles aventures, en l'occurence Permis de tuer (vboir le billet correspondant sur ce blog !).

    A bientôt !

    PS : Il est amusant de voir que l'acteur qui joue le méchant Brad Whitaker, à savoir Joe Don Baker et sa gouaille - joue un gentil, Jack Wade, à plusieurs reprises dans les films de la franchise avec Pierce Brosnan !

    PPS : Pour ma part, je me souviens aussi de The Living Daylights (titre original) pour la chanson du générique interprétée par le groupe des années 1980, A-Ha, et pour le jeu vidéo éponyme que j'empruntais à cette époque dans une logithèque - pour Amstrad CPC dans mon cas - et sur lequel je m'arrachais les cheveux !


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  • Il semblerait que Delphine de Vigan ait une affinité avec les personnages en souffrance, en errance. C'est ce qui rend par ailleurs son écriture très humaine !

    Dans Les Heures souterraines, deux destins sont narrés en parallèles - Celui de Mathilde et celui de Thibault... Les deux histoires vont-elles se croiser à un moment ? Je ne vous dis rien !

    Mathilde est une veuve, mère de trois enfants qui est victime de harcélement au travail. Le "salopard" qui lui pourri la vie se nomme Jacques, encore un de ces petits chefs hargneux et mesquins comme il y en a tant et qui sont la plaie de la civilisation.

    Delphine de Vigan nous décrit un monde urbain gagné par l'absurdité - et qui est pourtant aujourd'hui le lot quotidien de millions de personnes. il y a d'une part le rituel quotidien de se rendre au boulot - transports en commun - qui devient insupportable dès lors que l'entreprise est devenu un enfer : blessures faites au corps.

    Et puis, il y a le monde de l'entreprise, décrit ici - et là encore c'est une situation qui existe et qui est fréquente - qui est le lieu des petites bassesses, des rivalités, des mesquineries, de la loi du plus fort !

    L'autre personnage est Thibault. Lui vit une histoire d'amour qui n'en est pas vraiment une. Il aime Lila mais Lila ne montre aucun geste de tendresse ou d'attachement, ne l'aime que pour le sexe. Il est médecin ambulatoire et voit toute la misère du monde : la solitude qui dévore les vieux, la mort qui guette même les trentenaires. Bref, lui aussi est au bout du rouleau !

    En disant tout cela, vous devez vous dire : "voilà un roman bien déprimant !" . Peut-être, je ne sais pas... En tout cas, il aura le bénéfice de vous dessiller les yeux si vous vivez dans l'univers des Bisounours et, plus encore si votre propre vie est pénible, de vous montrer que des écrivains ont su saisir - prendre conscience et acte de - cette réalité !

    Tout cela, dans le style tout en finesse et avec une ironie subtile de Delphine de Vigan qui est vraiment une auteure parmi mon TOP 10 personnel des auteurs du XXIème siècle.

    Avec Emmanuel Carrère, Michel Houellebecq entre autres...

    Le seul point négatif est la fin que je trouve baclée pour le moins à moins de faire des suppositions plutôt hasardeuses entre les lignes !

    Cela n'en reste pas moins un très bon roman !

    A bientôt !


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  • Dans Le Kabbaliste de Prague, Marek Halter nous introduit dans la culture et la sagesse juive de la Le Kabbaliste de Prague - Marek Haltercommunauté hébraïque de Prague au XVIème siècle.

    Le narrateur est David Gans, un érudit juif qui étudie la Torah, le Talmud, le Zohar et d'autres textes sacrés. il va quitter Cracovie au début du roman pour rejoindre le MaHaRal, le plus sage des sage qui vit à Prague. Là, il va se lier d'amitié avec deux autres étudiants Isaac et Jacob.

    Or toujours au début du roman Isaac va se marier avec la fille du MaHaRal. Jacob a de même trouvé une épouse. Les deux amis se font alors une promesse devant Dieu : l'un aura une fille et l'autre un fils et ils les uniront. Promesse qui laisse David Gans dubitatif.

    Isaac a en effet une fille, Eva et Jacob un fils Isaie.

    Les années passent. David continue ses études et sa méditation. Les enfants grandissent et David se voit confier la tâche par le MaHaRal d'enseigner les Mathématiques à sa petite-fille car celle-ci est en demande de savoir. Mais une épidémie de peste se déclare et les Chrétiens - les "Gentils" - s'en prennent aux Juifs : le MaHaRal fait une autre demande à David, celle d'emmener Eva loin de Prague pour un temps. David se rapproche alors d'Eva, ce n'est encore que de l'amitié mais le lecteur peut déja anticiper la suite des évènements.

    L'Empereur Rodolphe, petit-fils de Charles Quint, accorde alors sa protection aux Juifs. Avide de savoir, l'Empereur veut se tenir informé de toutes les découvertes en Europe. C'est pourquoi le MaHaRal envoie David Gans en Europe auprès de Galilée, de Giodarno Bruno et de Tycho Brahé. Ce dernier savant viendra s'installer avec son observatoire à dix lieues de Prague sur la demande de l'Empereur.

    Finalement, Eva se refuse à épouser Isaie et s'enfuit. Par la suite, elle tombe malade, est possédée par un Dibbouq, un esprit malfaisant, et revient à Prague sur la demande de David.

    Car Eva est celle qui doit persuader le MaHaRal de donner un moyen aux Juifs de la ville de se protéger : c'est ainsi que le grand sage crée le Golem et inscrit le mot "Vérité" - EMET - sur son front. Le Golem devient le protecteur du peuple élu mais les choses vont dégénérer.

    Je vous laisse découvrir par vous-même la fin de ce roman plein de péripéties !

    J'ai bien aimé, l'intrigue est bien amenée, les évènements s'enchainent... Un bon moment de lecture et le côté ésotérique et fantastique n'est pas pour me déplaire ! Un conte philosophique mais certes pas un grand roman...

    A bientôt !


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  • Star Wars  Le Destin des Jedi - Tome 2 : Présage - Christie GoldenLa quête des Skywalkers, Luke et son fils Ben, pour élucider le mystère de la chute de Jacen Solo vers le Côté Obscur continue. Cette fois-ci, le duo s'aventure dans la Faille de Kathol, nébuleuse inexplorée, et rencontrent les Aing-Tii, des aliens isolationnistes qui montrent des capacités particulières de la Force telle "remonter le flux du temps". Les moines Aing-Tii sont apparus pour la première fois dans une campagne du jeu de rôle Star Wars de West End Games : la campagne Darkstryder, en 1996.

    Sur Coruscant, les choses ne s'améliorent pas. Natasi Daala, le chef de l'état est toujours aussi méfiante vis-à-vis des Jedi d'autant qu'on recense désormais deux cas supplémentaires de folie parmi eux ! J'ai particulièrement apprécié le passage de la visite du couple Han et Leia Solo à la Foire aux Bestiaux de Coruscant, occasion d'avoir un panorama des animaux de cette galaxie lointaine...

    Il semble, de plus, qu'un nouvel obstacle va bientôt se mettre sur le chemin des Jedi ! Un vaisseau Sith s'est en effet écrasé sur la planète Kesh, 5000 ans avant la Bataille de Yavin, du temps de Naga Sadow et de la Grande Guerre de l'Hyperespace. Les rescapés ont formé la civilisation de la Tribu Perdue des Sith. On retrouve leur histoire dans le recueil de nouvelles, en VO, de John Jackson Miller, Lost Tribe of the Sith et dans la BD La Tribu Perdue des Sith : Spirale, parue en partie en ce mois de mai 2013 dans Star Wars Comics Magazine N°3 !

    On suit le parcours de Vestara Khai, une jeune apprentie Sith qui va permettre à la Tribu de quitter enfin la planète et de se lancer à la (re) conquête de la Galaxie !

    Enfin, il semble aussi que quelque chose de sombre, maléfique et puissant se cache dans la Gueule ( The Maw près de Kessel), ce qui rejoint l'impression de la petite Allana dans le tome 1.

    Ce roman est signé Christie Golden qui remplit ici bien son cahier des charges. J'ai hâte de lire le tome 3 !

    Je suis toujours émerveillé par ces passerelles que jettent les différents auteurs entre les diverses histoires et périodes de Star Wars au sein de l'Univers Etendu !

    A bientôt !


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  • Avant de vous parler de Cloverfield, je voudrais signaler que c'est présentement le 100ème billet de "Biblio-Cloverfield - J.J. Abramsdrizzt version 2" sur la nouvelle version d'overblog ! J'attends que la plateforme autorise le rapatriement des billets de l'ancien blog ce qui portera le total à plus de 400 voire presque 450 billets. Toutefois, si vous me lisez sur bibliothèque-éclectique, le dernier décompte est celui qui fait loi !

    La tradition du film catastrophe était bien ancrée dans les années 1970 - L'Aventure du Poséidon, la Tour Infernale - époque ou l'ambiance virait au pessimisme avec l'enlisement du conflit au Viet-Nam, les mensonges de Nixon et la fin des Trente Glorieuses et deux chocs pétroliers.

    Cette tradition est remise au goût du jour avec les années 2000,années qui ne sont pas du plus bel optimisme depuis le drame du 11 septembre 2001 !

    Dans Cloverfield, on assiste en effet à maintes scènes de destructions et de panique en plein coeur de Manhattan, la ville du spectacle, le coeur des USA ! New York a nouveau en proie au chaos, le cinéma comme reflet de la réalité !

    J.J. Abrams est un petit génie touche à tout, tant à la télévision (Alias, Lost, Fringe) qu'au cinéma (Star Trek, Super Huit et bientôt Star Wars épisode VII !). Il utilise la vision subjective en filmant son film du point de vue d'un des protagonistes, camescope à l'épaule. On est en effet dans la génération de l'internet et de la télé réalité. Le film a d'ailleurs parfaitement sut utiliser le web pour faire le buzz !

    Le film catastrophe qu'est Cloverfield se double d'un film de monstre dans la lignée des King-Kong, des Godzillas (allusion au Japon d'ailleurs au début du film) et d'une histoire sentimentale.

    Le principe de la caméra subjective à été auparavant utilisée à la fin des années 1990 avec le Projet Blair Witch, puis par la suite avec la série des REC et les Paranormal Activity. Le genre use de mauvais cadrage, de plans saccadés, d'interruption mais en réalité tout est calculé au millimètre sous des airs d'improvisation et de spontanéité du témoignage. D'autant que dans le film de J.J. Abrams, il y a recours à pas mal d'effets spéciaux assez élaborés et aussi une tendance à utiliser des plans qui suggèrent plus qu'ils ne montrent !

    Le monstre de Cloverfield ne peut m'empêcher de me faire penser à une sorte de Gros Cthulhu.

    Les protagonistes sont Rob et Jason, deux frères qui habitent à New York. Rob a une liaison avec la superbe Beth, Jason est entiché de Lily. Il y a aussi Marlena et "Hud".

    Rob doit partir au Japon et sa relation avec Beth connait une crise. Une soirée d'adieu pour Rob est organisée. C'est dans ce contexte qu'un monstre débarque et ravage la ville ! Dans la panique la plus totale, Rob accourt pour retrouver Beth !

    Enfin, il faut être juste avec le réalisateur car si c'est bien J.J. Abrams qui a porté le projet en tant que producteur, le réalisateur est Matt Reeves.

    Pas de Happy End pour ces jeunes gens beaux et brillants, avenir de l'Amérique. Et cela me laisse un goût amer après le visionnage. Néanmoins, un film divertissant mais un peu facile !

    A bientôt !


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  • Les Terres de Lovecraft : Dunwich - L'Appel de CthulhuLe 15ème ouvrage de Sans-Détour pour la gamme de jeu de rôle, L'Appel de Cthulhu est un nouvel opus de la série "Lovecraft's country" qui après Arkham nous transporte - pour le pire surtout -dans la région de Dunwich.

    Cette région est connue dans les écrits du Maitre de Providence pour être le décor de la nouvelle "L'Abomination de Dunwich". Résumons l'intrigue !

    Au début du XXème siècle, Lavinia Whateley, descendante d'une famille corrompue accouche de jumeaux sans père (on a donc à la fois la figure d'une Marie qui serait maudite et le mythe de la gémellité).

    L'un des deux jumeaux grandit précocement et devient l'habile sorcier Wilbur Whateley, tandis que l'autre est une monstruosité inhumaine qui atteint vite des proportions gigantesques et va ravager les environs. Seule l'intervention du docteur Armitage de l'Université Miskatonic pourra éviter le désastre.

    Les Terres de Lovecraft : Dunwich nous décrit une région à l'écart de toute civilisation, lieu de dégénérescence et de décrépitude ou chaque batisse semble cacher un sombre secret du genre meurtre d'enfants, viols, rituels impies. C'est comme si il y avait quelque chose de pourri dans l'air - or c'est réellement le cas !

    Il y a dans cette vallée, notamment, une petite communauté de sorciers nommée les Croyants mais qui n'est pas la pire chose qu'abrite la région !

    Et puis, il y a le monde souterrain ! En effet, les cavernes sous la vallée abritent l'héritage de deux races du Mythe et cachent même une déité du Mythe.

    Il y a enfin deux scénarii dont l'un se nomme "Retour à Dunwich" et propose d'enquêter sur la possible survie de l'Abomination de Dunwich et sert en fait de prétexte à introduire maints mystères des environs.

    Signalons enfin que cet ouvrage est l'oeuvre du regretté Keith Herbert, une pointure des écrits ludiques Lovecraftiens !

    Sur ces mots, à bientôt !


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  • Le Musée de la Mine du Molay-Littry se situe en Basse-Normandie, près de la forêt de Cerisy, entre BayeuxLe Musée de la Mine du Molay-Littry et Saint-Lô.

    Tout commence il y a 280 millions d'années... On trouvait alors une forêt tropicale à Littry. Les végétaux qui poussaient en bordure des lacs s'accumulèrent ensuite à leur mort au fond de ceux-ci et se transformèrent lentement en charbon.

    Des éons plus tard, un paysan découvre un affleurement de charbon à Littry en 1741.

    Ces terres appartenaient alors à Jacques de la Cour, marquis de Balleroy, qui pour des raisons politiques fût prier de quitter la cour de Louis XV et d'aller s'occuper de sa propriété. En 1744, il reçoit la concession de la mine de Littry, dont le charbon, de mauvaise qualité en raison de présence de schiste, sert pour alimenter les forges mais surtout par la suite pour fabriquer de la chaux.

    Mais en 1747, le marquis de Balleroy vend sa concession à une compagnie nouvellement crée, la Compagnie des Mines de Littry.

    De 1749 à 1756, on installe une pompe à feu à Littry.

    Progressivement, plusieurs gisements sont découverts : en 1759, on ouvre la fosse Frandemiche à l'emplacement du musée actuel puis en 1763, la fosse Sainte-Barbe du nom de la patronne des mineurs. Ensuite, en 1784, on ouvre la fosse Saint-Georges au moment ou Pierre-Olivier Noël prend la direction de la Compagnie.

    Avec l'invention de la vapeur à la fin XVIII ème - début du XIXème siècle, on installe la première machine à vapeur à rotation sur la fosse Saint-Georges. Dans le même temps, Louis Héricart de Thury, élève-ingénieur présente son Mémoire sur la houillière de Littry à l'Ecole des Mines de Paris.

    En 1804, on fonde la chapelle des mineurs, dédiée à Sainte-Barbe.

    En 1836, Pierre-Olivier Noël décède et est remplacé par son gendre, Philippe Guillaume Lance en tant que directeur de la Compagnie.

    L'activité bat encore son plein en 1844 avec le début de la remontée de la houille à Saint-Martin-de-Blagny au lieu-dit Fumichon mais la houille française est sévèrement concurrencé par la houille anglaise. Les puits de Fumichon seront les seuls qui demeureront en 1864. La Compagnie cesse ses activités, face à la concurrence et des coûts trop importants et une activité pas assez rentable en 1880.

    Une reprise d'activité aura lieu provisoirement durant la Seconde Guerre Mondiale, de 1941 à 1949, sous l'égide de la Compagnie des Mines de Soumont et la Société Metallurgique Normande (SMN).

    Le Musée de la Mine existe depuis 1907 et est l'un des plus anciens musées d'Histoire des mines en France sur l'emplacement de la fosse Frandemiche, inauguré alors dans les mêmes batiments que l'Ecole de dentellerie construits grâce aux dons de messieurs Labbey et Durand. Il a connu une rénovation et des fouilles archéologiques qui ont permis d'exhumer un puit de mine en 1996 - 1997.

    C'est un très beau musée dont je vous recommande fortement la visite.On peut y voir la machine à vapeur à rotation, une galerie de mine reconstituée et une maquette de la mine de Bruay-en -Artois exposée en 1900 à l'Exposition Universelle parmi les pièces maitresses mais pas les seules exposées.

    Il y aurait encore beaucoup à dire sur le travail et la vie des mineurs mais vous pourrez découvrir tout cela lors d'une visite ou en vous procurant "le Charbon en Normandie" aux éditions OREP par Philippe Bernouis, par ailleurs directeur de ce musée et aussi du musée du Moulin de Marcy non loin de là !

    A bientôt !


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  • Star Wars : Le Livre des Sith - Daniel WallaceJ'ai déja eu l'occasion ici de vous parler du "Manuel du Jedi" du même auteur, Daniel Wallace. Cette fois, nous retrouvons son équivalent Sith, le Côté Obscur à l'Honneur.

    Le livre, traduit chez Larousse qui a fait un très beau travail éditorial ici, se présente comme un document authentique à "l'intérieur" de l'univers de La Guerre des Etoiles.

    Je m'explique ! Le Manuel du Jedi se présentait comme un guide de formation à l'attention des Padawans et des apprentis Jedi. Ici, on a affaire à un ensemble de fragments de six textes de différentes périodes de l'Histoire Sith (qui remonte à 7000 ans avant la Bataille de Yavin et bien davantage si l'on considère les Jee'daii de Tython), fragments recueillis et mis sous clé par Luke Skywalker des années après Le Retour du Jedi.

    Comme pour son équivalent Jedi, Le Livre des Sith est annoté en marge, par Luke Skywalker, par Yoda, par Dark Sidious, par Quinlan Vos et par Asajj Ventress notamment. Il se réfère à beaucoup de périodes de l'univers étendu et parfos à des faits anecdotiques ou obscurs, ce qui ravira les connaisseurs !

    Je détaille rapidement les six parties :

    Le premier "livre" est le fait d'une suivante Sith d'Ajunta Pall, le Sith qui s'opposa aux Jedi lors d'un schisme et des "Cent Ans d'Obscurité", fut banni avec ses disciples et trouva la planète Korriban et asservi son peuple, les Sith de race. C'est ainsi que des Jedi Noirs devinrent des Sith et que le terme apparu !

    Le second livre est un journal personnel de Darth Malgus, le méchant des bandes-annonces de Star Wars TOR, le MMORPG qui reprend du poil de la bête. On voit comment il se plaint de ses supérieurs et donc les tensions au sein de l'ordre.

    La troisième partie se réfère à Darth Bane, mille ans avant la Bataille de Yavin, lorsque les Sith disparurent à la Bataille de Ruusan et que Bane reforma l'ordre dans le secret suivant la "Règle des Deux".

    La partie suivante est un peu particulière puisqu'elle met en avant d'autre utilisateurs -utilisatrices en fait - du Côté Obscur que les Sith à savoir les Soeur de la Nuit, les Sorcières de Dathomir et en particulier Mère Talzin vue dans la série animée The Clone Wars ! Leur "magie" est particulière aussi parce que shamanique et reposant sur les forces de la nature.

    L'avant-derniere partie est constituée des notes de Dark Plagueis et ses recherches sur les midi-chloriens pour prolonger sa vie eternellement. Jusqu'à ce qu'il soit assassiné par son disciple, Palpatine alias Dark Sidious !

    Car la dernière partie nous raconte, de la main dun nouvel Empereur comment il compte mettre en place son Empire et le faire durer -avec lui et les travaux de son maitre qu'il a poursuivis et détournés par le clonage et le transfert d'esprit - eternellement !

    Bref,encore une très bonne source d'informations, synthétique et complète dans un livre à la présentation soignée qui rejoint ma collection personnelle et peut-être bientôt la vôtre si vous êtes fan de Star Wars !

    A bientôt !


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  • Envolons nous vers les étoiles - et le rêve - avec cette biographie/témoignage/ouvrage de vulgarisation de l'astronome/ astrophysicien Trinh Xuan Thuan d'origine - comme son nom l'indique - vietnamiennne et qui a fait sa scolarité à l'école française et sa recherche aux Etats-Unis.

    Un livre qui pour un peu aurait presque réussi à me réconcilier avec le monde de la recherche en sciences dure (physique, astronomie) et appliquées (biotechnologies)...

    En effet, il y a désintérêssement certains des jeunes à l'encontre de ces sciences - et le brave André Brahic appelant aux vocations chaque année lors de la Nuit des Etoiles n'y changera rien tellement la recherche français est un repaire de nababs accrochés à leurs prérogatives et privilèges. Aux Etats-Unis, les physiciens français passent limite pour des rigolos à vrai dire ! les jeunes préfèrent le monde des affaire, le Droit et la Medecine...

    Revenons au livre du jour : le chercheur nous raconte son parcours en trois temps : "ce que je suis" , "ce que je recherche" et "ce que je crois".

    Dans "ce que je suis", il revient sur sa biographie : son enfance à Hanoï puis à Saigon. Né en 1948, il aura connu la Guerre d'Indochine et la Guerre du Viet-Nam. Il est bercé de culture bouddhiste et confucéenne. Emigré en Suisse puis aux Etats-Unis, sur la Côte Ouest puis en Virginie, ils nous parlent de ses maitres, Richard Feynman, Gordon Garmire, Spitzer, etc...de ses excursions magiques aux monts Palomar et Wilson (où se trouvent des télescopes réputés). On a donc à la fois un ouvrage qui brasse un pan d'histoire de la Guerre Froide et l'histoire d'une discipline, l'astronomie...

    Dans ce "que je recherche", Trinh Wuan Thuan nous explique ces travaux sur les galaxies naines et l'expansion de l'univers. Citant Laplace, il nous parle des fulgurantes intuitions des chercheurs mettant en jeu l'inconscient...

    Enfin, dans "ce que je crois", le chercheur vulgarisateur discute de la nécessité et de la finalité de l'univers en confrontant pensée asiatique, en particulier bouddhisme et sa discipline, l'astrophysique. Assez passionnant, je dois dire !

    Au final, Trinh Xuan Thuan me semble un chercheur assez sympathique, qui pourrait susciter des vocations - si on ne mettait pas dans de bâton dans les roues des meilleures volontés - à l'opposé des scientifiques imbus d'eux-même qui travaillent sans se préoccuper de questions d'éthique (je pense au clonage ou aux OGM ainsi qu'aux chercheurs de l'atome et de l'armement, évoqués par ailleurs dans le livre).

    Un ouvrage à la croisée des disciplines : sciences, religion, philosophie, histoire, éthique...

    Bref encore une lecture conseillée. Pour ma part, j'ai dévoré ces 257 pages en une soirée !

    A bientôt !


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  • Bleach - Saison 2Les aventures d'Ishigo Kurosaki se poursuivent dans la saison 2 (suivant la nomenclature nippone) de Bleach, c'est à dire durant les épisodes 21 à 41 que l'on pourrait baptiser "A l'assaut de la Soul Society - le Sauvetage de Rukia".

    Dans la saison 1 - petit rappel - Rukia, une Shinigami qui traque les esprits tourmentés des morts - perdait ses pouvoirs au profit d'Ishigo Kurosaki, un jeune lycéen bagarreur qui peut percevoir les défunts. A la fin de cette même saison, elle était rapatriée par ses pairs, des capitaines de la Soul Society, vers l'au-delà pour y être jugée !

    Ishigo décide alors de s’entraîner auprès de Kisuke pour aller la sauver. La jeune fille est en effet condamnée à mort !

    La saison 2 rassemble la fine équipe des héros principaux autour d'Ishigo. Il y a Ishida, le Quincy, Orihimé, Chad et un mystérieux chat. Ils sont refoulés à la porte du Seiretei, le domaine des Shinigamis par un des capitaines Ichimaru Gin. Mais ils vont se trouver des alliés en la personne de Shiba Ganju, Shiba Kuukaku et d'un jeune guérisseur de l'escouade quatre, Hanataru.

    La société des Shinigamis est en effet organisée en 13 divisions dirigées par des capitaines, secondés par des vice-capitaines et des lieutenants. Il est un peu difficile de ne pas se perdre devant la profusion de personnages. Les génériques de clotûre des épisodes concernés sont autant de vignettes centrées autour d'un capitaine et de ses lieutenants. il faudrait presque prendre des notes. Même si je suis à l'aise avec la langue anglaise, regarder ces épisodes en anglais n'aide guère à identifier qui est qui !

    Les amis sont vite séparés dans le Seiretei dans lequel il sont entré grâce à un canon spirituel de Shiba Kuukaka. Ishigo affronte ses premiers adversaires Shinigamis : Ikkaku, Renji et Zaraki Kenpachi, le capitaine de la neuvième division. La puissance d'Ishigo croit de façon assez exceptionnelle au cours de la saison : il fait corps avec son arme, son épée, du fait qu'il connait son nom, Zangetsu (la lune tranchante) et libère son Zanpakuto.

    La saison se termine sans vraiment se terminer : Ishigo, Ganju et Hanataru se retrouvent en présence de Rukia mais sont bloqués sur une passerelle par un capitaine.

    Une intrigue secondaire qui va prendre tout le devant de la scène commence dans cette saison : un capitaine de division, Aizen Sosuké, est apparemment assassiné. De ce fait, le Seiretei est en état de guerre. L'histoire d'Aizen nous menera plus tard aux saisons des Arrancars. Je n'en dis pas plus pour l'instant !

    A bientôt !


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  • Le Banquet de Platon est probablement le texte de référence de la littérature occidentale sur l'Amour.

    On distingue trois termes grecs principaux pour le désigner : Eros, Agapé et Phyllia.

    Alain Finkielkraut récidive ici ce qu'il avait fait avec Un coeur intelligent en proposant un essai qui regroupe des analyses littéraires. Il y en a quatre ici autour de l'Amour et de Madame de Lafayette, Ingmar Bergman, Philip Roth et Milan Kundera. A part Ingmar Bergman, j'ai déja eu l'occasion de lire -et relire - tous ces auteurs.

    L'attitude de La Princesse de Clèves reste une énigme qui a fait verser tant d'encre entre les pages du Mercure Galant. Son renoncement à l'amour de Monsieur de Nemours est inexplicable et heurte la vraisemblance si l'on considère qu'il est le fait d'une jeune fille de 20 printemps qui précisément connait si peu à l'amour. Mais la princesse a été éduquée par sa mère et ses précepteurs qui lui ont raconté des récits d'amours inaccomplis et elle croit fermement que l'Amour n'est pas eternelle. Ce faisant, elle se mure dans sa solitude ! C'est infiniment plus compliqué que cela et j'aurais l'occasion de développer si un jour je fais un billet sur ce roman si cher au président Sarkozy !

    Ce que ces textes que Finkielkraut a choisi sont censés nous apporter une expérience sur la vie. Je le dis au passage car cela implique que l'on soit persuadé que le texte n'est pas que "forme" et "structure" mais aussi pointe vers un référentiel.

    Philip Roth, dont j'ai récemment commenté à peu de temps deux romans récents, aime bien mettre en scène des "érudits libertins", des universitaires qui découvrent des expériences nouvelles. Car l'Amour, si lié à la mort, n'est pas l'apanage de la jeunesse.

    De la même façon, je n'en dis pas plus sur Milan Kundera (qui a fait son entrée de son vivant en Pléaide). Tomas, le héros de l'insoutenable légéreté de l'être, cavaleur invetéré qui collectionne les conquètes, est "pris au piège"de son amour pour Tereza. Il va ressentir de l'empathie pour elle et tombe en quelque sorte amoureux de sa finitude et a peur de la perte de l'être aimé, emporté par la mort.

    Souvent, l'on croit être amoureux d'un destinataire, mais l'on est en réalité qu'amoureux de son propre état amoureux qui nous valorise. Après le temps de l'innocence d'Adam, le temps de Narcisse...

    Voilà, je me rends bien compte que ce billet est plus que sommaire et part un peu dans tous les sens. Le mieux à faire est de lire tous ces auteurs puis les analyses (en 120 pages au total) de Finkielkraut. Le propos est intéressant et assez facile à suivre pour les lecteurs assidus et motivés.

    A bientôt et à vos amours !


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  • Voici un roman efficace contre la morosité ambiante, écrit par un suédois, né en 1961, Jonas Jonasson et qui Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire - Jonas Jonassonmêle deux trames en parallèle autour d'un centenaire facétieux, Allan Karlsson.

    Mais qui est le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ? Il s'agit d'un centenaire, né en 1905 qui la veille de son anniversaire à la maison de retraite décide de se faire la malle parce que Soeur Alice lui casse les pieds.

    Par un jeu de domino, le vieux blagueur va rencontrer une foule de personnages tous aussi cocasses les uns que les autres, des gangsters maladroits et malchanceux auxquels il subtilise une valise contenant cinquante millions de couronnes, Julius un escroc sexagénaire, Benny un vendeur de hot-dogs surdiplômé et Mabelle qui use de jurons à chaque phrase et protège Sonya, une éléphante.

    De quiproquo en malentendus, le vieillard et sa "bande" sont vite confondus avec un groupe de tueurs en série - des morts aussi ridicules qu'improblable de gansters ont lieu sur leur passage - et l'inspecteur Aronsson se lance sur leur piste.

    Parallèlement, on suit la biographie invraisemblable d'Allan Karlsson depuis sa naissance. Supposé limite crétin congénitale, il fait preuve de malice et semble avoir neuf vies lorsqu'il traverse le siècle.Il a la manie de tout faire exploser et se retrouve donc dans la Guerre Civile Espagnole au côté des communistes avant de sauver la vie de Franco par "mégarde".

    Ensuite, son parcours est tout aussi invraisemblable et est une véritable réécriture de l'Histoire officielle : il travaille sur la bombe atomique à Los Alamos, rencontre Truman, va en Chine, traverse l'Himalaya, est "kidnappé" par les hommes de Staline, met en colère Staline, est envoyé au goulag, détruit Vladivostok, se retrouve en Corée puis prend une retraite à Bali !

    Un roman qui raconte une histoire improbable mais désopilante. On s'attache vite à Allan Karlsson et c'est à regret que l'on referme le livre. Mais, on espère retrouver sa magie bientôt lors de l'adaptation cinématographique.

    A bientôt !


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  • Angel & Faith - Tome 2 : La figure du pèreNous continuons aujourd'hui d'explorer la vie du vampire en quête de rédemption, Angel. Il est dans ce tome 2 de ce spin-off à la saison 9 de Buffy contre les vampires, toujours à Londres, accompagné de Faith Lehane et tente de réparer sa dernière erreur, qui a consisté à tuer Rupert Giles, en ressuscitant celui-ci !

    Mais faire revenir à la vie un être mort de mort naturelle dans un monde privé de magie n'est pas simple !

    Angel, pour parvenir à ses fins, s'est fait mettre un percing egyptien afin de rassembler les neuf parties de l'âme de Giles en lui-même. Il explore donc différentes parties de la vie de l'Observateur.

    Or durant sa jeunesse, Giles et ses compagnons de l'époque furent confrontés à un démon lorophage, qui absorbe au moyen de sa trompe et de ses griffes les peurs et les douleurs psychiques de gens. Angel retrouve la trace de ce démon qui sorti de son sommeil a rejoint le service de Drusilla et a débarassé la vampire de sa folie.

    Drusilla veut donc soumettre Angel aux soins du démon lorophage. Finalement, c'est Faith qui va quérir les services de la "fille" d'Angel dès lors que le père de la Tueuse brune est revenu dans sa vie et a réveillé d'atroces souvenirs.

    Mais, et c'est la leçon de ce tome 2 : la figure du père - ,nos remords, nos peines ne sont pas "un simple P.V." ! Ils sont là, même si ils nous font souffrir, comme garde-fous pour nous empêcher de commettre les même erreurs. Angel et Faith vont finalement se débarasser du démon lorophages et le statut-quo est rétablit. Angel peut poursuivre sa quête au service de Giles !

    S'ensuit une petite aventure ou le vampire et la Tueuse rencontrent les deux grandes-tantes de Giles qui usent et abusent de magie à des fins cosmétiques. elles les renseignent sur la vocation de leur neveu et leur donne des conseils :poursuivre leur quête pour la ressurection de l'Observateur mais en gardant prudence !

    Un excellent tome - comme l'avait été le tome 1 ! Personnellement, j'ai hâte d'avoir la suite sous les mains et j'aime particulièrement le trait clair de la dessinatrice Rebekah Isaacs !

    A bientôt dans le Buffyverse !


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  • Stargate Universe est la troisième - si on excepte Stargate Infinity - série dérivée du film Stargate la Porte Stargate Universe - Saison 1des Etoiles, le film de Roland Emmerich en 1994, un nouvel acte dans la franchise.

    Elle a été tournée à Vancouver en 2009 et diffusée entre 2010 et 2011. Elle compte deux saisons et nous allons nous intéresser ici à la saison 1 !

    Les Portes des Etoiles comptent neuf chevrons. Pour aller sur une autre planète, il faut composer 7 chevrons, le huitième envoie dans la Galaxie de Pégase (Stargate Atlantis) et là on découvre le rôle du neuvième chevron : il permet de rallier le Destinée, un gigantesque vaisseau éclaireur des Anciens lancé à des Galaxies de distance sur la trace d'autres vaisseaux qui déposent les Portes sur les planètes.

    Suite à un accident sur une planète éloignée, une attaque de l'Alliance Luxienne, un groupe de civils et de militaires se retrouve coincé sans espoir de retour sur la Terre, sur le Destinée. La série a une ambiance radicalement différente des autres séries Stargate basées davantage sur l'exploration. Ici, on est dans le huit-clos limite oppressant et les bras de fer psychologiques.

    Les relations entre personnages sont davantages poussés. De fait, il y a plus de personnages donc plus d'intéractions. Il y a les civils, les militaires et les scientifiques.

    Le Docteur Nicolas Rush (Robert Carlyle) est un des pivots de la série, savant génial mais caractériel, le Destinée devient son obsession ! Il sera kidnappé par une nouvelle race d'alien à la peau bleue durant la saison.

    Everett Young (Justin Louis) est le chef des militaires, une sorte d'O'Neill dans sa jeunesse. Il est intransigeant mais juste et s'oppose au Docteur Rush.

    Eli Wallace(David Blue) est le petit génie de service, sorte de geek, qui résous tous les problèmes mathématiques et les équations des Anciens. il a été recruté par le SGC via un jeu vidéo qui contenait une énigme. Il est secrétement épris de Chloé.

    Chloé Armstrong (Elyse Levesque) est la fille "sensationnelle et sexy" de la série. Elle est la fille d'un sénateur. Son père se sacrifie dans les premiers épisodes. Elle est aussi kidnappée par les aliens hostiles de la série et va peu à peu se transformer - physiquement notamment - sous leur influence dans la saison 2.

    Matthew Scott (Brian J. Smith) est un jeune lieutenant de 26 ans qui est épris de Chloé et remporte ses faveurs. C'est l'homme de terrain énergique et héroïque.

    Ronald Greer (Jamil Walker Smith) est un marine afroaméricain, battu par son père enfant, et qui a tendance à réagir par la violence dans les situations de crise - et ce genre de situation survient souvent sur le Destinée !

    Tamara Johansen (Alaina Huffman) est aussi une militaire et aide médicale. Elle entretient une relation amoureuse avec Everett Young -qui trompe donc sa femme - et est enceinte de lui dans la saison 1. Va-t-elle accoucher si loin de la Terre ?

    Camille Wray (Ming-Na) est une DRH d'une organisation civile de contrôle du programme Stargate. elle est souvent en butte aux autres dirigeants du groupe pour le contrôle du Destinée et la prise de décisions.

    On le voit, on a là un casting complet, assez jeune et renouvelé. Une saison 1 où l'équipage découvre les fonctionnalités du vaisseau -il se recharge dans les étoiles - fait face à des menaces dans des galaxies très lointaines.

    La saison se termine sur des épisodes mettant en jeu l'Alliance Luxienne, apparue suite à la débandade des empires Goa'uld, dans les dernières saisons de Stargate SG-1, un ramassis de criminels et de contrebandiers...

    une série qui s'avérait prometteuse mais qui a été abandonnée trop tôt ! Depuis la franchise Stargate est en friche !

    A bientôt !


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  • Star Wars - The Clone Wars : Pas de prisonniers - Karen TravissOn reste dans l'univers de Star Wars avec l'un des romans The Clone Wars écrit par Karen Traviss, la spécialiste des Mandaloriens. Mais ici, il est question de Jedi dissidents et de clones.

    Pas de prisonniers raconte le sauvetage de l'agent secret Hallena sur la planète JanFathal. Sur ce monde, la République s'est alliée à un tyran contre les Séparatistes et l'agent secret est donc en proie au doute.

    Or il se trouve que le commandant du Leveler, un croiseur de la République n'est autre que son fiancé. qui plus est, il s'agit de Gilad Pellaeon, un personnage dont on découvre ici la "jeunesse" introduit par Timothy Zahn dans l'Héritier de l'Empire. Gilad va voler au secours d'Hallena aux côtés d'Ahsoka Tano, du capitaine Rex et de son escouade, d'une bande de Jedi faisant partie d'un schisme et rejoint ensuite par Anakin Skywalker. Obi-Wan est le grand absent de ce roman !

    Le schisme Jedi dont il est question ici est un groupe mené par le Maitre Djinn Altis, groupe qui n'interdit pas l'attachement. On retrouve là encore d'autres personnages déja connu tel Callista qui apparait dans le roman Les enfants du Jedi qui se déroulent près d'une décennie après l'épisode VI, roman écrit par Barbara Hambly - et pas l'une des plus grosses réussites de la franchise !

    L'intêret de ces Jedi atypiques est d'introduire un autre point de vue ! Ils possèdent des pouvoirs différents tel une faculté de contrôle des machines. Altis est sur le point de voir clair en Anakin sur son attachement à Padmé...

    Un roman sympathique... Traviss jongle bien avec l'univers Star Wars mais le cahier des charges semble avoir été léger et au final cette aventure reste anecdotique ! A lire pour ceux qui veulent vraiment tout connaitre de cet univers !

    A bientôt !


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  • Il existe pléthores d'ouvrages de références sur l'Univers de la Guerre des Etoiles.Star Wars -Tout sur la Trilogie - David West Reynolds

    Je vais vous parler ici d'une gamme d'ouvrages publiés dans les pays anglo-saxons par l'éditeur DK et traduit en France par Nathan. Il s'agit essentiellement de trois gammes .

    Il y a d'abord les livres "Tout sur" : Tout sur la Trilogie, Tout sur la Menace fantôme, Tout sur l'Attaque des Clones et enfin Tout sur la Revanche des Sith. L'ensemble est regroupé dans l'ouvrage Tout sur la Saga ! Je vais vous parler plus en détail d'un des ces livres dans quelques instants.

    Parallèlement à ces "encyclopédies visuelles" (Visual Dictionnaries en VO), il y a les séries "Vaisseau et engins de" et "Les lieux de" dont je n'ai pas besoin d'expliciter les thématiques tant les titres parlent d'eux-même ! Il y a là encore tous les six films déclinés suivant le schéma précédent.

    Tout sur la trilogie comme les ouvrages de la gamme "Tout sur" s'interesse plus aux personnages et aux objets des films. Donc dans le cas cité ici de la Trilogie originale.

    Je me rappelle avoir vu l'épisode IV- Un nouvel Espoir (qui ne s'appelait pas encore comme cela à l'époque !) à l'été 1978 lors de vacances sur la Côte de Nacre, puis l'épisode suivant, L'Empire contre-attaque, au Grand Rex à l'Hiver 1980 et enfin Le retour du Jedi en Normandie à nouveau, en 1983 !

    Tout sur la Trilogie se penchent sur les épisodes IV à VI - là ou les autres ouvrages de la gamme se focalisent sur un seul épisode de la Prélogie ! Je me rappelle l'émerveillement qui fut le mien - et la bride lachée à mon imagination d'enfant, en 1978 devant cette foule d'extra-terrestres et de robots bizarres - tous plus bizarres les uns que les autres - à l'écran ! L'autre sentiment était un ressenti de peur et de fascination mélangés pour la figure de Dark Vador lors de sa première apparition dans les couloirs du Tantive IV !

    Mais revenons à l'ouvrage du billet présent - je m'éloigne encore dans mes souvenirs personnels ! Tous les personnages sont passés en revue : Luke Skywlaker (depuis son évolution de fermier naîf à chevalier Jedi - le parcours du héros selon Campbell !), la Princesse Léia (et ses coiffures et tenues improbables), le séduisant et intrépide - et un peu voyou - Han Solo ( qui lança Harisson Ford !), son coéquipier Chewbacca, les deux droids C3PO ( à l'origine Z6-PO en VF) et R2D2, Yoda et Ben Kenobi, Mon Mothma, l'Amiral Ackbar...

    Enfin les méchants sont décrits ensuite : Dark Vador (Darth Vader - "Darth" titre Sith traduit par "Dark" en VF), l'Empereur Palpatine (Dark Sidious dans la Prélogie) et tout l'arsenal de l'Empire : les Stormtroopers et leurs engins de mort !

    Viennent ensuite, la Pègre, Jabba le Hutt et Boba Fett avec les chasseurs de primes (IG-88, Dengar, Bossk, 4-Lom et Zuckuss) et pour conclure quelques races indigènes : Tusken Raiders, Jawa et Ewoks.

    Le tout est accompagné de nombreuses photos d'accessoires de tournages avec renvois fléchés à du texte explicatif. On nous explique par exemple comment fonctionne un blaser ou la composition d'une armure des troupes de chocs !

    Un bon guide très visuel, mais certes pas le plus détaillé au niveau des informations. Pour les plus exigeants, on preferera - à condition de lire l'Anglais - les "Essentials Guide to" et les "Essentials Atlas to" ainsi que les suppléments pour les différents jeux de rôles Star Wars de West End Games, Wizards of the Coast et Fantasy Flight Games successivement. J'ai déja eu l'occasion de faire ici un billet sur "Le Guide de l'Allaince Rebelle" de WEG.

    Que la Force soit avec vous et à bientôt !


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  • Vie d'Emile Zola - X - De l'Affaire Dreyfus aux "Quatre Evangiles"Nous allons maintenant terminer cette série de billets biographiques sur Emile Zola avec les années 1898 - 1902, année de son décès. Des années mouvementées marquées par des combats politique de l'auteur des Rougon-Macquart.

    Je ne reviens pas sur les détails de l'Affaire Dreyfus (dans un contexte de rivalité entre France et Allemagne et antisémitisme), j'aurais sans doute l'occasion d'y consacrer un billet un jour.

    Fin 1897, Zola, convaincu par Leblois, Bernard Lazare et Scheurer-Kestner de l'innocence de Dreyfus va mettre son nom et sa plume au service du condamné à la déportation à l'Ile du Diable.

    C'est le célèbre J'accuse qui parait le 13 janvier 1898 dans l'Aurore, le journal de Clémenceau, article en une qui va susciter de nombreuses et vives réactions ! Cet article replace l'Affaire au centre du débat politique et oppose nationaliste et militariste à la gauche radicale et socialiste.

    Zola est injurié à répétition par les ligues d'extrèmes-droites, inculpé de diffamation à l'égard des officiers qu'il a pointé et jugé par la cour d'assises de Paris du 7 au 23 février 1898, condamné à un an de prison et trois mille francs d'amende.

    Le jugement est d'abord cassé le 2 avril puis confirmé par la cour de Versailles le 18 juillet 1898. Zola,sur les conseils de ses amis, choisit alors de s'exiler en Angleterre. Sa vie d'homme paisible et réputé est devenue celle d'une personne traquée !

    Mais son action a déclenché un mouvement irréversible pour la réhabilitation de Dreyfus.

    La cour de cassation rend un arrêt le 3 juin 1899 pour la révision du procès du capitaine

    En septembre 1899, Dreyfus est rejugé, à nouveau condamné (pour garder la face) mais aussitôt gracié puis réhabilité et réintégré dans l'armée en 1906.

    En Angleterre, Zola poursuit son oeuvre et écrit Fécondité, le premier des quatre Evangiles ou à travers le lignage de Pierre Froment, il cherche à deviner la société du siècle à venir. C'est un roman touffu parcouru par les mythes scientistes et socialistes de 1900. Fécondité parait en 1899, Travail en 1901, Vérité - inspiré par l'Affaire - en 1903 après la mort de Zola. Justice est resté à l'état de notes préparatoires.

    A son retour d'Angleterre, Zola contribue à nouveau à l'Aurore, toujours en faveur de Dreyfus. En 1900, il réalise un reportage photographique de l'Exposition Universelle et partage toujours sa vie familiale entre deux familles, entre Alexandrine et Jeanne, entre Paris et Médan. Il se retire peu à peu de la vie politique et littéraires. Ses amis meurent les uns après les autres et il est le dernier survivant des diners naturalistes.

    Mais dans la nuit du 28 au 29 septembre 1902, le drame survient, Alexandrine et Emile Zola sont asphyxiés durant leur sommeil par une cheminée qui tire mal. Seule Alexandrine est ranimée.

    Zola avait reçu des menaces de mort alors accident ou malveillance ? L'enquête conclut à l'accident

    Le 5 octobre 1902, Emile Zola a droit à un long cortège funéraire comme on n'en avait pas vu depuis la mort de Victor Hugo. Il entre au Panthéon le 4 juin 1908.

    Il reste un écrivain beaucoup lu par le public populaire, plus aimé à gauche qu'à droite et très étudié dans les lycées.

    Il laisse une somme considérable, les Rougon-Macquart, qui mérite le détour !

    Pour ce qui nous concerne vous et moi, je publierais au fil du temps des billets sur cette saga romanesque.

    Et concernant les séries de billets biographiques à rallonge, j'hésite entre une chronique sur Louis Aragon, Paul Valéry ou Albert Camus pour succéder à la présente chronique !

    N'hésitez pas à me donner votre avis en commentaires !

    A bientôt !


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  • Nous allons retrouver aujourd'hui les situations attachantes décrites par Marie-Sabine Roger dont j'ai déjà eu l'occasion de vous parler de La Tête en friche, son roman de 2008.

    La théorie du chien perché est le titre d'une nouvelle d'une trentaine de pages qui figure dans le petit recueil du même nom - chez Babel - avec une autre nouvelle : Je suis plein d'autres aussi.

    Etienne est le personnage de la première nouvelle cité plus haut et Juliette, celle de la seconde (la première dans l'ordre du recueil).

    Comme Germain, le héros de la Tête en friche, Etienne et Juliette sont des déficients mentaux, des idiots ou des autistes. Les récits sont racontés de leurs points de vue.C'est donc à une population que l'on entend jamais que Marie-Sabine Roger donne la parole.

    Juliette est une petite-fille, atteinte de TOC et pratiquant maints rituels qui la parasitent (lavages des mains, vérification de l'électricité, etc...) ballotée entre Lucile et Matthieu, sa famille d'accueil, ses parents et un foyer. Juliette entretient une sorte de monologue constant le long de la nouvelle, cultive la pensée magique, réfléchit par néologisme dans un style qui rappelle par moment le parlé orale de la petite de Zazie dans le métro de Queneau.

    Bien que ce soit un dialogue permanent d'elle à elle-même dans sa tête, elle ne parvient jamais à se faire comprendre. Pourtant, elle a sa propre logique ! Un drame de l'incommunicabilité ?

    Dans sa solitude, Juliette - "mabikette" - se lie d'amitié avec une mamie par le biais d'un livre de contes (on retrouve un thème entre Germain et Margueritte dans le roman de 2008 ci-dessus).

    Etienne est un simplet dont la vie va traverser un drame puisqu'il perd succesivement sa mère et son frère. Mais l'"idiot du village" ne se rend compte de rien et regresse, laissé livré à lui-même à l'état d'animal, de chien -homme, de "chiomme" comme il se désigne.

    Dans cette situation à la Rousseau, il va développer sa propre forme de réflexion philosophique - il existe une multitude de niches et d'hommes qu'on ne rencontrera jamais, ce qui lui donne une idée de l'infini - et je lance dans une quête du bonheur et en conclut que le bonheur n'arrive que de "bonne heure" et donc il se lève tôt !

    A la fin de la nouvelle, Etienne est "sauvé" par son oncle Pierre.

    Des personnage attachants, innocents et naifs qui suscitent amour (leurs mamans réelles ou d'adoption) et hostilité (le compagnon de Lucile, Matthieu, le frère Jean) mais qui chez le lecteur ne peuvent que susciter que compassion et sympathie davantage que pitié ! Ce fût mon sentiment en tout cas !

    La littérature sublimerait-elle le réel ?

    Je vous recommande,cela va de soi, cette lecture -rapide qui plus est et vous dit...

    ... A bientôt !


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  • L'heure est au dénouement pour la série télé Lost avec sa sixième et ultime saison !Lost - Saison 6

    Des réponses seront apportées, des destins vont se nouer, des personnages réapparaitre... Toutefois toutes les questions de cette série qui aime jouer sur les énigmes ne trouveront pas de réponses ! Et une partie des fans s'en offusqueront !

    Personnellement, moi, j'aime bien que tout ne soit pas élucidé ! Cela laisse une part au spectateur pour s'approprier la série, y coller sa propre interprétation (voire même écrire quelques fan-fictions ou essais spéculatifs mis en ligne sur le net !).

    Les saisons précédentes jouaient sur les flash-backs puis sur les flash-fowards et enfin sur les voyages dans le temps. Dans le même moment, les saisons ne comptaient plus que 14 épisodes ! Dans cette ultime saison, il semble être question de réalité alternative et de dimensions parallèles. En vérité, c'est bien plus compliqué - et simple - que cela ! Nos personnages se retrouveront dans une autre vie !

    La saison 6 revient à l'essentiel : la lutte du Bien contre le Mal. Le Bien, c'est Jacob, sorte de figure christique qui veille sur l'Ile - et une mystérieuse Fontaine de Lumière - et la Mal , c'est l'Homme Noir, personnage maudit et corrompu. Spoiler ! C'est lui le monstre de fumée noir et, ce n'est pas un secret, dans ces derniers épisodes, il prend le visage de Locke.

    Jacob meurt et l'Ile cherche un nouveau gardien. C'est à l'un des naufragés du Vol Oceanic qu'il revient de lui succéder et d'affronter Locke/ L'Homme Noir !

    Et où l'on s'aperçoit que tout était écrit : les Naufragés sont des Elus ou plutôt des "Candidats" !

    Enfin, pour être complet, des personnages réapparaissent : Claire Littletown, Charles Widmore et ses sbires, et d'autres finissent mal comme Sayid, Sun et Jin !

    Bref, restez jusqu'à la fin et visionnez cette ultime saison en apothéose qui cultive le fantastique !

    A bientôt !


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  • Je vais maintenant aborder un secteur particulier de la littérature jeunesse à savoir Les Livres dont vous Loup Solitaire - Tome 1 : Les Maitres du Mal - Joe Dever & Gary Chalkêtes le Héros, affaire florissante dans les années 1980 à l'initiative de Gallimard et de ses collections Folio Junior.

    Pour cela, je parlerais largement de mon expérience personnelle !

    Au début des années 1980, Dungeons & Dragons n'avait pas encore percé en France et n'était connu que de quelques étudiants du côté de la faculté de Jussieu qui n'utilisait pour jouer que des livres en anglais non traduit.

    Les Livres dont vous êtes le Héros, grand succès en Grande-Bretagne, allaient traverser la Manche dès 1984 et permettre l'émergeance d'une vraie culture rôlistique en France - avant que celle-ci ne prenne un coup dans l'aile avec le jeu de carte Magic, les RPG en jeu vidéo et la campagne de diffamation scandaleuse de Dumas et Pradel !

    Pour ma part, je découvrais ma première Histoire à Jouer dans une librairie de la Seine-Et-Marne, il s'agissait du Marais aux Scorpions !

    Les Livres dont vous êtes le Héros sont des livres interactifs constitués de paragraphes courts, numérotés et ne se lisant pas dans l'ordre avec à la fin de chaque paragraphe un choix qui vous renvoie à un autre numéro de paragraphe ! Très simple, il y a un système de règles tout aussi simple avec en général deux caractéristiques, Habileté et Endurance, autrement dit capacité d'attaque et Points de Vie. Il vous faut ensuite une feuille de cahier, un crayon, une gomme et deux dés à six faces !

    Les aventures se situent généralement dans un cadre médiéval fantastique. Il y aura ensuite des histoires de SF, d'Horreur, dans un cadre historique etc. D'autres collection que chez Folio Junior verront le jour, chez Pocket, chez Hachette etc...

    Les titres les plus connus sont ceux de la série Défis Fantastiques de Steve Jackson et Ian Livingstone : Le Sorcier de la Montagne de Feu, le Labyrinthe de la Mort, La Sorcière des Neiges, la Citadelle du Chaos, La Cité des Voleurs,etc...

    Mais la série qui m'intéresse ici est une série dont les tomes se suivent et forment un ensemble -ce qui n'est pas le cas des Défis Fantastiques hormis pour quelques tomes ! - il s'agit de Loup Solitaire, scénarisé par Joe Dever et illustré par Gary Chalk (que j'ai rencontré dans les années 1990 dans mon club de jeux de rôle car il possède une maison en Normandie !).

    Le tome 1 se nomme Les Maitres des Ténèbres ! Les Forces du Mal ont envahis le Sommerland au nord-est du Magnamund. Les Protecteurs de la Civilisation, les Chevaliers Magna Kai ont été exterminés par surprise dans leur monastère. Vous l'avez compris, il s'agit d'un ordre de moines-guerriers dont vous, Loup Solitaire êtes le dernier représentant. Dans ce volume, votre quête est simple : il s'agit de rallier la capitale, au bout de rencontres pas trop agréables avec l'envahisseur et de rencontrer le roi qui vous confie la tâche d'aller quérir le Glaive de Sommer, objet du tome 2 !

    Par la suite , dans la série, vous reconstruisez l'Ordre Kai dont vous devenez le Grand Dirigeant (et oui, il y a un petit côté Star Wars, Luke Skywalker et Jedi !).

    Voila, le tome 1 se lit très vite et peut d'ailleurs se jouer sur internet (sur heros.ws). Mais c'est un bon moyen d'attirer les enfants vers la lecture... Je connaissais d'ailleurs un instituteur qui m'achetait mes stocks de Livres dont vous êtes le Héros dans une brocante pour éduquer ses élèves !

    A bientôt !


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  • Je me suis bien amusé, merci ! - Stéphane GuillonStéphane Guillon est un humoriste français, portraitiste au vitriol, "mouche du coche" dont les chroniques sur France-Inter ont eu beaucoup de retentissement entre janvier 2008 et juin 2010. Dérangeant le pouvoir du président Sarkozy, il fut victime d'un licenciement abusif et remporta son procès contre Radio France pour ce motif.

    Il relate son passage à France Inter, les remous et polémiques, la tension palpable et le lachâge par ses dirigeants dans Je me suis bien amusé, merci !

    Réglement de comptes ? Plutôt mise au point contre une manipulation de la vérité dont un certain pouvoir a abusée !

    Certes Guillon est caustique. On aime ou on aime pas ses chroniques ! Moi je les aime bien - ce n'est pas toujours forcément très bien vu - mais c'est souvent drôle, incisif et cela dérange : la braguette de DSK, le physique de Martine Aubry, le "nez de fouine" d'Eric Besson ont fait couler beaucoup d'encre durant cette période !

    Malheureusement pour Guillon, taxé d'"attaquer sur le physique" - et même par certains d'être antisémite - amalgamé avec Eric Zemmour, pour les nouveaux dirigeants de Radio France, Jean-Luc Hees et de France Inter, Philippe Val, on ne mélange pas "humour et politique"... Pourtant selon moi, à une époque où les ressentiments contre les politiques sont grands, le bouffon du roi constitue une soupape de sécurité et à vouloir le censurer, on risque une vraie révolution !

    Depuis la loi organique du 5 mars 2009, le président de la République nomme lui même les présidents de l'audiovisuel français. Stéphane Guillon accuse ouvertement Hees et Val d'être "le doigt sur la couture du pantalon" et la justice ne lui a pas donné tort !

    Voilà, je me doute bien là qu'il s'agit d'un livre polémique pour un humoriste polémique. Une fois encore, on aime ou on aime pas !

    Néanmoins, voilà bien un livre émouvant d'un homme seul face à la puissance politique qui broie les individus et pour cela on peut reconnaitre que Guillon a fait preuve d'un certain courage ! Moi, j'aime bien ce type !

    A bientôt !


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  • Broadway est un haut lieu des comédies musicales et du théatre. Situé à New-York, cet haut-lieu des arts Le mythe de Broadway dans les années 1920de la scène était déja au sommet - et peut-être à son apogée - dans les Années Folles : Mae West, Josephine Baker et les Marx Brothers y ont brillé de mille feux ! Petit état des lieux...

    Au milieu des années vingt, les théatres de New York établissent un record de pièces jouées (plus de 250) et d'affluence du public. La décennie s'ouvre avec une adaptation d'E. Rice Burroughs et son Tarzan of the Apes (1921). Les metteurs en scène ne reculent alors devant aucun défi puisque cette pièce met en scène de vrais animaux !

    Parmi les stars de Broadway, il faut compter avec la langoureuse Mae West qui provoque le scandale en 1926 dans Sex, la pièce qu'elle produit avec Jim Timony et dans laquelle elle se déhanche suggestivement ! Condamnée en 1927 pour indécence, la star n'en rencontre pas moins un succés immédiat. On la reverra dans une apogée encore plus prodigieuse en 1928 avec la pièce Diamond Lil, spectacle écrit et joué par ses soins qui relate la vie d'une femme de couleur dans les années 1890, son premier vrai grand succès à Broadway pour une artiste complète !

    D'autres stars incontournables de cette époque et de cette "épopée" sont les Marx Brothers et leurs comédies musicales I'll Say She Is (1924), The Cocoanuts (1925) et Animal Crackers (1928).

    Le répertoire joué à Broadway fait montre d'une extrème diversité : adaptations littéraires, drames et comédies...

    La pièce Les hommes préfèrent les blondes (1926 - tirée du célèbre roman d'Anita Loos) est restée célèbre. Il faut compter aussi avec la comédie musicale No, No Nanette et sa célèbre chanson populaire Tea for Two (écrite par Vincent Youman et Irving Caesar).

    Néanmoins, le spectacle qui eut le plus de retentissement fut sans doute le célèbre Showboat où l'on chante les chansons d'Oscar Hammerstein II et Jérôme Kern (Ol' Man River, Make Believe...). Il y aura plus de 500 représentations de ce show !

    Enfin pour être complet, on ne peut passer sous silence la carrière de Joséphine Baker qui, avant la Revue Nègre à Paris (première le 2 octobre 1925) brûla les planches de Broadway dès 1923 dans Shuffle Along, une revue de Harlem ! Miss Baker incarna la femme libérée, eut affaire aux censeurs notamment allemands en février 1929 et les nazis autrichiens l'année précédente à Vienne. On lui reproche là encore de faire preuve d'"indécence publique" !

    J'aurais pu m'etendre sur d'autres pièces telles Laugh, Clown, Laugh produit par David Belasco, The Vortex de Noel Coward, Emperor Jones d'Eugène O'Neill ou The Jazz Singer avec George Jessel.

    Broadway est alors le phare mondial du music-hall. Il faudra attendre 1928 pour voir d'autres villes briller dans le genre avec la première de L'Opéra de quat'sous de Bertolt Brecht à Berlin !

    A bientôt !


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