• Astonishing Spider-Man & Wolverine - Jason Aaron & Adam KubertVoici un comics assez épatant : Astonishing Spider-Man & Wolverine ! A vrai dire, le récit (imaginé par Jason Aaron et mis en images par Adam Kubert) repose une fois de plus sur l'idée battue et rebattue de voyages et de paradoxes temporels ! Mais cette fois l'ensemble est traité sur un ton parodique, voire de plus en plus délirant - et la télé-réalité n'est pas loin !

    L'entrée en matière est mystérieuse, Peter Parker et Logan sont coincés quelque part... et on découvre vite qu'ils sont dans le Crétacé ! Alors univers parallèle, rupture avec la sacro-sainte Continuité commune à la plupart des histoires Marvel ?

    Tout débute par un braquage de banque et de mystérieuses pierres qui ont la faculté de faire voyager dans le temps... Dès lors les allers et retours temporels vont se multiplier... pour le plus grand plaisir du show !

    Heureusement, il y a les MinuteMen chargés de "protéger la Continuité" !

    Cette série "Astonishing" , lancée en 2010, fait suite à la série de Joss Whedon, Astonishing X-Men. Pas dans l'histoire mais dans le concepts, des BD de qualités racontées par de grands auteurs de comics ! Il y a ensuite eu un Astonishing Thor mais un Astonishing Cap America est passé à la trappe !

    Enfin, il faut signaler que la dynamique Spider-Man, super-héros qui lâche des pics humoristiques et Wolverine, nain bourru, est particulièrement intéressante et rentre dans une tradition d'histoires mettant ce duo en avant ! D'autant que depuis une période récente, ils sont tous deux membres des Vengeurs !

    Bref à lire - ce mois-ci en 100% Marvel (format souple à une douzaine d'euros) !

    A bientôt !


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  • Il y a des moments où il faut savoir s'arrêter. Die Hard 5, réalisé par John Moore et sorti en 2011 est l'opus de trop de la franchise Die Hard - le premier de la saga a avoir reçu des critiques largement négatives. Je ne dérogerais pas à la règle !

    Il n'y a en effet aucun panache dans ce film : la recette est usée jusqu'à la corde, le scénario insipide et vite mené, avec des slow-motions lourdingues et improbables ! Le pire, c'est qu'un Die Hard 6 - avec Jack McClane (interprété par Jai Courtney), le fils de John McClane (Bruce Willis himself) est possiblement sur les rangs !

    J'aime assez Bruce Willis, acteur phénoménal (Pulp Fiction, L'armée des douze singes, Le 6ème sens...). Il a d'ailleurs été lancé en 1988 avec Die Hard - Piège de cristal - et la série Clair de Lune. A l'époque, il réduisait déjà à néant des terroristes dans la tour du Nakatomi Plaza. Puis il récidivait en 1990 dans 58 minutes pour vivre et en 1995 dans Une journée en enfer avec au casting Samuel L. Jackson et l'épatant Jeremy Irons !

    Mais les choses se gâtaient avec l'opus 4 - et dans ce cinquième film, on a voulu effectuer un passage de flambeau entre le père et le fils - un peu à la manière d'Indiana Jones et le crane de cristal - mais c'est raté ! La relation père/fils du film est tout ce qu'il y a de téléphoné, de cliché !

    John McClane et son fils vont en Russie protéger un type qui détient des preuves compromettantes sur un ministre. Le type s'avère en fait être un traitre qui trafique de l'uranium pour son compte et cela nous conduit à Tchernobyl et un énième discours moralisateur sur l'insanité de l'URSS, ce qui est assez agaçant et là encore très simpliste !

    Bref un film tout juste à la hauteur d'un téléfilm - ou un épisode de la série 24 - et encore un très mauvais épisode !

    A éviter !

    A bientôt !


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  • Attention chef d’œuvre ! Je ne vous le cacherais pas plus longtemps, j'ai adoré ce livre du Japonais Haruki Murakami : 1Q84 - Livre 1 en l’occurrence (sur trois livres). Une oeuvre ambitieuse à la construction élaborée et complexe avec un riche intertexte : 1984, Dickens, Tchekhov...

    Le récit suit en parallèle deux personnages. Tout d'abord, il y a Aomamé que l'on prend d'abord pour une femme d'affaire alors qu'elle est en réalité prof de gym et tueuse à gage à ses heures perdues. Aomamé est sous la protection du vieille femme qui dirige un safe-house pour femmes battues. La jeune trentenaire va donc venger ces pauvres victimes. Le livre retrace par fragments son parcours personnel depuis son enfance au sein de la secte des Témoins jusqu'à son présent.

    L'autre personnage est Tengo, un prof de mathématiques dans une institution et écrivain qui cherche à percer. Or son éditeur a mis la main sur un chef d’œuvre potentiel, La chrysalide de l'air, de la jeune Fukaéri, 17 ans, histoire prometteuse mais nécessitant une réécriture. C'est Tengo qui va se charger de cette imposture !

    Quel est donc le point commun entre ces deux destins ? Les choses se précisent au bout de 300 pages - il faut être patient ! - avec l'entrée en scène de la secte des Précurseurs et des parents de Fukaéri. Cette secte mystérieuse et inquiétante fait aussi irruption dans la vie d'Aomamé car son leader aurait commis des sévices sur des enfants.

    Et puis, je ne peux passer sous silence les éléments fantastiques : les deux Lunes, les Little People... Pour le moment, à la fin du Livre I, on n'en sait pas plus ! Et cela donne envie de lire la suite !

    Mon hypothèse : l'histoire d'Aomamé ne se situe pas sur le même plan et est en fait une mise en abyme, une histoire écrite par Tengo. On verra si la suite me donne raison !?

    Bref, j'ai adoré ce roman de Murakami, un auteur que je ne connaissais pas et qui est aussi connu pour Kafka sur le rivage.

    A bientôt !


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  • C'est la rentrée littéraire 2013 ! Bien évidemment, je ne pourrais pas lire - et chroniquer - les 555 livres et romans qui paraissent à cette occasion mais essayerais de m'attarder sur les plus notables !

    Ormuz - Jean RolinNous retrouvons Jean Rolin, écrivain bourlingueur, deux ans après Le Ravissement de Britney Spears dans de nouvelles déambulations cette fois avec Ormuz !

    Il ne s'agit plus cette fois de Los Angeles mais du détroit d'Ormuz entre Iran, Oman et Émirats Arabes Unis, ou transite une grosse partie des ressources pétrolières mondiales et donc un lieu stratégiques sillonné par de nombreuses marines de guerre, l'US Navy en tête !

    Le narrateur est parti en "éclaireur" pour un excentrique - mythomane ? - français, Wax qui s'est lancé dans le défi de traverser le détroit à la nage. Le narrateur donc, doit découvrir les lieux et nouer des contacts.

    A travers ces pérégrination,notre conteur nous dévoile par touches la situation politique et l'Histoire de la région, sa géographie. On est un peu dans la même configuration que pour le Ravissement de Britney Spears, un protagoniste qui explore le territoire à la poursuite - ou le devançant - d'un absent : là Britney Spears, ici Wax.

    C'est donc une aventure - un guide de voyage entre désert et mer turquoise que Jean Rolin nous convie. Cela se lit bien mais sans aucune surprise, pas son meilleur roman mais non dénué d’intérêt - A éviter si on est allergique à l'évocation de listes de navires de guerre !

    Le style est assz élaboré -avec de longues phrases lyriques qui n'en finisse pas - il faut parfois reprendre son souffle comme lors d'une traversée à la nage !

    Bref, Jean Rolin nous emmène une nouvelle fois en voyage. La littérature pour explorer le monde sans quitter son fauteuil !

    A bientôt !


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  • The Avengers terminait la phase I du Marvel Cinematic Universe et c'est à Iron Man 3 qu'il revient d'ouvrir la phase 2.

    Iron Man 3 - Marvel StudiosCette seconde phase comprendra, outre le troisième opus de Tête-de-Fer : Thor - le Monde des Ténèbres, Captain America - le Soldat de l'Hiver, Guardians of the Galaxy et The Avengers 2 - Age of Ultron !

    Dans Iron Man 3, Tony Stark le charismatique playboy milliardaire va subir des revers ! Depuis les évènements de New York dans The Avengers, il a réalisé qu'il n'était qu'un humain, bricoleur de génie certes, mais un simple humain, dans un monde de dieux nordiques, de monstre gamma, de Super-Soldat et d'extraterrestres. Il ressent donc régulièrement des crises d'angoisses ! De plus, dans cet opus, sa résidence en Californie va être détruire et Pepper Potts mise une nouvelle fois en danger !

    Mais Stark apporte des innovations à sa technologie dont l'armure contrôlable à distance ! Et puis, il y a la technologie Extremis - qui est une innovation récente dans le comics : des humains améliorés !

    Les ennemis de ce troisième volet sont Le Mandarin, qui est vraiment le méchant emblématique attitré d'Iron Man dans les comics - mais qui est traité différemment dans le film ! Et puis, il y a un superscientifique de l'A.I.M. qui est celui qui développe précisément la technologie Extremis pour nuire !

    Tony Stark va donc devoir surmonter ses angoisses et faire preuve d'inventivité pour supplanter les aléas du sort ! C'est un bricoleur de génie et il s'en sortira !

    Un troisième Iron Man qui est certes meilleur que le précédent mais qui laisse quand même un peu sur sa faim ! On voudrait notamment une réponse plus clair concernant le fait si Tony Stark s'approprie l'Extremis à la fin, ce qui voudrait dire qu'il n'est plus tout à fait humain (comme dans le comics en fait où il intègre son armure dans son corps, peut se connecter à distance à n'importe quel ordinateur etc...).

    Ah si, j'allais oublier ! Certaines choses changent ! C'est Shane Black qui remplace John Favreau à la réalisation (Favreau restant producteur exécutif et fait un caméo). On retrouve par contre -cela, ça ne change pas ! - Gwyneth Patrow et Don Cheadle au casting : War Machine devient Iron Patriot (apparu dans Dark Reign dans les comics !).

    Bonne séance de cinéma ! Ou de Home DVD !

    A bientôt !


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  • Zaz

    Zaz est une chanteuse française, qui a émergé en 2010 avec son single Je veux. Son véritable patronyme est Isabelle Geffroy, née le 1er mai 1980.

    Elle a, à ce jour, sorti deux albums. Je vais surtout ici m’intéresser aux titres phares de son premier album (Zaz, 2010), ce qui représente 4 titres emblématiques qui mêlent jazz, variété française, soul et acoustique.

    Zaz arbore le look et le style des chanteuses de rue. Quand je la vois, je pense "bobo" et "Montmartre" - on pourra aussi trouver cela un peu trop "Ouahouache" !

    Ses sons accompagnant ses mélodies mêlent piano, guitare, batterie, banjo... et sa voix, assez criante, est caractéristique !

    Zaz

    Dans Je veux, titre qui l'a fait découvrir, Zaz affiche son insouciance, sa simplicité, sa détermination à être heureuse et sa quête de liberté. C'est un plaidoyer qui clame le raz-le-bol des conformismes, des "langues de bois", des clichés. Zaz s'affiche d'entrée rebelle mais en jouant ce jeu là, ne se coule t-elle pas elle-même dans un moule ? Le mythe de la Bohème retrouvée et rejouée une énième fois ! On peut dès lors s'interroger sur la sincérité de la chanteuse !?

    Voyons les autres titres pour essayer de découvrir s'il y a vraiment une recherche d'authenticité - ou si elle surfe simplement sur un créneau, celui de la rebelle. Cette joie apparente de Zaz, qu'elle veut communicative, est-elle feinte ?

    La fée pousse encore plus loin la quête de la simplicité. C'est un retour au monde simple de l'enfance et à l'innocence. Or les enfants ne sont pas si innocents... Zaz, idéaliste ? Chanteuse de contes de fée ?

    Ebloui par la nuit se veut plus mystique ! On relèvera au passage le quasi oxymore. La chanteuse semble complexifier ses thématiques. On goutera - ou pas - les sons d'harmonium de ce single qui renforcent le côté mystique.

    Le long de la route marque lui un retour à la vie bucolique !

    En résumé, Zaz vante la vie simple de bohème, l'enfance, l'errance, l'anarchie, la campagne, la solidarité. Tout cela est trop beau pour être vrai.

    C'est une chanteuse que j'ai du mal à cerner qui plait à certaines de mes connaissances, en agace d'autres. Pour ma part, je ne me prononcerait pas encore. Il faut voir sur le long terme si la chanteuse feint une attitude et aussi si elle renouvelle son style et son répertoire. Autrement, cela risque de tourner assez vite aux mêmes rengaines et pour le coup devenir vraiment rédhibitoire !

    Une chanteuse sympathique mais dont j'attends encore qu'elle me surprenne !

    A bientôt !


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  • L'eau du bain est un roman court, un roman psychologique d'un nouvel auteur, Pascal Morin, né en 1969,L'eau du bain - Pascal Morin qui signe là son premier livre.

    C'est le récit d'un retour impossible aux origines. Le narrateur est revenu dans sa famille, dans la midi, où il retrouve ses deux frères, son père et son grand-père (milieu où les femmes sont absentes hormis la Petite qui est en fait sa demi-sœur). Le personnage a convaincu le grand-père de renoncer à son potager pour construire à la place une piscine. Cette piscine est le lieu de l'échappatoire, de la libération.

    Mais bien vite les drames se succèdent, car les trois frères, le narrateur, Franck et Emmanuel assassinent respectivement le grand-père, le père et la Petite - tout ceci passant pour des accidents. Ce livre à des allures de tragédie grecque !

    En tuant le grand-père, le père, c'est pour les fils le moyen brutal de tuer l'autorité, de se défaire du passé, de la tradition (avec laquelle, on ne parvient pas à renouer), de s'affranchir de la servitude du travail. C'est opter pour la modernité, l'oisiveté, la jouissance, le confort et la sécurité.

    Selon moi, la piscine représente une sorte de matrice maternelle ! Un moyen de trouver sa place, de s'affirmer (contre le père), de ne pas sortir de l'enfance (à l'image de la Petite). Une énième réécriture de l'Oedipe en somme ?!

    J'ai mis un peu de temps à rentrer dans ce roman. La survenue du premier meurtre surprend et révolte puis on comprends qu'il y a en dessous une démonstration, une métaphore (il me semble ! Sinon, cela se résumerait à un mauvais polar !).

    Certaines thématiques me font penser - toutes proportions gardées de talents - aux romans de Gide : L'Immoraliste (pour le soleil, l'eau, la pierre, l'oisiveté...) et Les Caves du Vatican (pour le meurtre gratuit !).

    A bientôt !


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  • Nous revenons sur la série de billets sur l'histoire des États-Unis et cette fois sur la ville de New York.

    En 1524, Giovanni Da Verrazano débarque à New York. Mais il faudra attendre 1625 pour que les premiers Les origines de New Yorktrappeurs hollandais s'installent dans un comptoir baptisé Nouvelle Amsterdam. Le site de Manhattan est alors un terrain boisé peuplé d'indiens Algonquins.

    Les premières maisons sont construites de manière anarchique, ce qui explique le tracé sinueux de certaines rues, dans Lower Manhattan, de nos jours !

    En 1626, Peter Minuit achète l'île aux indiens contre des colifichets d'une valeur de 24 dollars ! C'est sur le Strand (aujourd'hui Whitehall Street) que fut bâtie la première maison de briques. A cette époque, en 1626, la pointe sud de Manhattan, avec son moulin à vent, et plus tard son fort, ressemblait à un village hollandais avec dans sa baie des navires au mouillage.

    En 1625, les premiers esclaves noirs arrivent d'Afrique. Ils joueront un rôle contraint et forcé dans l'édification des colonies.

    En 1643 - 1645, des escarmouches se produisent avec les indiens qui se terminent pas un traité de paix. Des Iroquois se rendent fréquemment dans la région.

    En 1653, est construit un mur d'enceinte et la rue attenante est nommée Wall Street.

    En 1654, les premiers colons juifs arrivent.

    En 1660, est construit le premier hôpital de la ville.

    Mais la ville va changer de nationalité ! Le dernier gouverneur, Peter Stuyvesant, qui par ailleurs était un e sorte de tyran qui imposait des couvres-feu, cède la ville de Nouvelle Amsterdam aux Anglais qui la rebaptisent New York en hommage au Duc d'York. C'est en effet en 1664 que les forces britanniques expulsent les Hollandais sans rencontrer de résistance !

    Vers 1680, des lois donnent à New York, l'exclusivité de la minoterie et du commerce du grain. Tandis qu'en 1676 voit la construction du grand dock sur East River. La minoterie et les chantiers navals sont alors les deux principales activité économiques de la ville.

    En 1683 est établie la première charte de la ville.

    En 1689, le marchand Jacob Leisler conduit la révolte contre les impôts et dirige la ville pendant deux ans. Mais il est condamné à mort, en 1691, pour trahison.

    En 1693, quatre-vingt-douze canons sont installés pour défendre la ville à l'endroit dit la Battery.

    Le siècle s'achève avec en 1898, la consécration du Trinnity Church.

    Le New York colonial va pouvoir s'épanouir au siècle suivant !

    A bientôt !

    Source : Guide Hachette Voir

    PS : Et un petit coucou - et une pensée - à ma famille qui vit là-bas !


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  • Star Wars - La Genèse des Jedi - Tome 2 : Le Prisonnier de BoganVoici le tome 2 - chez Delcourt - de la nouvelle saga d'Ostrander et Duursema, La Genèse des Jedi qui se déroule dans la période pré-républicaine mal connue.

    Il semble que l'on s'achemine vers la guerre, dans le système de Tython. Dans le précédent tome, les Jee'dai ont raisonné Xesh, le Limier de Force des Rakatas et l'on convaincu que le Côté Obscur n'était pas le seul aspect de la Force. Mais Xesh est tout de même envoyé en exil sur la lune Bogan.

    Là, il rencontre Daegen Lok, le "prisonnier de Bogan", exilé lui aussi, jadis, parce qu'en explorant une faille, nexus de Force, il eut une vision, celle d'une armée disposant de sabres de lumière défendant Tython contre une attaque extérieure d'agresseurs pourvus eux-aussi de sabres-force.

    Or cette menace externe, c'est en réalité l'Empire Infini des Rakatas dont on apprends dans ce volume qu'ils doivent leurs connaissances et leur puissance à la vieille race des Kwa (les créateurs de Portails de l'Infini), déjà aperçus sous une forme régressée dans la BD Au bout de l'Infini, avec Quinlan Vos (autre création des deux auteurs de la Genèse des Jedi).

    Les Rakatas sont à la recherche de Xesh et envoient Trill une autre chasseuse douée dans la Force. Elle retrouve sa piste et débarque sur Tython, endormant les soupçons en se faisant passer pour une Voleuse.

    Lok veut réaliser sa vision et se met en quête de fabriquer un sabre-force. Pour cela, lui et Xesh quittent Bogan. Les Jee'dai se lancent alors à leur poursuite. Le prisonnier de Bogan va ensuite tenter de rassembler une armée.

    A la fin du volume, les Jee'dai sont mis devant l’évidence de la menace que représentent les Rakatas tandis que ces derniers, avertis par Xesh, rassemblent leurs flottes pour la guerre !

    Elle débutera dans le tome 3 - en VO - " Force Wars".

    A bientôt !


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  • Voici le deuxième tome - et le premier supplément - de la gamme Delta Green, un succédané contemporain Delta Green - Countdownde L'Appel de Cthulhu ! Il se nomme Countdown et introduit de nouvelles factions, de nouveaux acteurs dans la lutte entre Delta Green et Majestic-12.

    Le grand ennemi dans l'ombre de Delta Green était les Mi-Go. On découvre dans Countdown une autre race indépendante du Mythe, les Shans qui sont des parasites cérébraux. Ils sont exploités dans le cadre de P.I.S.C.E.S. une organisation britannique enquêtant sur le surnaturel mais je ne vous dévoilerais pas ici leurs liens ! Surprise !

    L'URSS étant l'autre puissance de la Guerre Froide, elle se devait d'avoir son "organisation traquant le surnaturel". C'est ici qu'intervient la présentation du Groupe GRU SV-8 qui a autant à redouter des puissances du Mythe que des purges de Staline ! Et que devient le SV-8 après la chute du Mur ? Là encore je laisse les Gardiens le découvrir !

    Vient ensuite la secte des Skotpis qui fourniront un bel antagoniste au groupe russe GRU qui pourra à cette occasion s'associer avec Delta Green pour traquer ces adorateurs de Shub-Niggurath !

    Puis, on s'attarde sur le Groupe PERSPECTIVES qui est un sous-projet de Majestic-12 progressant dans les techniques de contrôle mental. Ce groupe à les moyens de rendre dingue la population mondiale !

    Ensuite, ce sont des factions plus anecdotiques ! Phenomène X est une émission de télévision sur le surnaturel - comme SaucerWatch était un groupe de fondus des OVNIS - bref un groupe de fouineurs à mettre dans les pattes des personnages où à manipuler... voire à interpréter !

    Puis, c'est au tour de Tiger Transit d'entrer en scène ! Une société d'import/export - montée à l'origine par la CIA - qui se spécialise dans ce qui est illégal et qui a des ramifications dans d'autres sociétés, des sectes d'adorateurs du Mythe et des cartels mafieux !

    Les Reserves D, court chapitre, est la réserve d'objets du Mythe inclassables car défiant l'Histoire du Muséum d'Histoire Naturelle de New York, tenu par un adversaire du Mythe !

    Ce sont ensuite les Gardiens de la Foi, une secte de goule de la Grosse Pomme, en lien avec la Destinée.

    Enfin, sont fournis des développements inédits sur le Mythe d'Hastur, comment le faire jouer de manière plus subtile qu'une divinité tentaculaire !

    Enfin, des scénarios complètent le tout plus des fiches descriptifs d'agences internationales !

    Les auteurs ont eu la bonne idée, par moment, d'inclure des connexions entres ces nouveaux acteurs, entre eux, et avec ceux du livre précédent (et des livres suivants : le Culte de la Transcendance de Targets of Opportunity - le tome 4 - est mentionné deux fois !).Stephen Alziz par exemple est relié aux goules de New York, à Tiger Transit et aux Reserves D et les Skoptis et GRU SV-8 ont des points de friction !

    Un bon gros volume plein de matériel qui renforce l'ambiance paranoïaque du jeu, mais peut-être pas facile à mettre en place ! La lecture est agréable, un tantinet oppressante et parfois un peu technique !

    A bientôt !


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  • Dans l'entrainement de la Renaissance - permise elle-même par l'introduction de la Raison dans la Foi par la Scolastique, aux XVIème et XVIIème siècles, les moyens d'observations du ciel (lunettes, télescope) se perfectionnent et les méthodes changent.

    Le grand changement voit avec Copernic, Kepler et Galilée, le passage du Géocentrisme à l'Héliocentrisme avec l'opposition véhémente de l’Église. La Terre n'est plus le centre

    Toujours docte, le ciel occidental s'ouvre à des perspectives infinies et l'Homme est poussé vers les marges de l'Univers.

    En 1543, Nicolas Copernic publie De Revolutionibus où il soutient un système développé depuis 1514 qui place le Soleil au centre du monde.

    EN 1576, Thomas Digges suggère que l'univers copernicien est infini.

    Innovation technique en 1610 ! Galilée observe au télescope le satellites de Jupiter et y voit la preuve de l’invalidité du système géocentrique.

    Histoire de la Cosmologie - La Révolution scientifiqueL’Église s'oppose à toutes ces innovations, ces thèses. Les savants doivent donc être prudent et Galilée se rétractera. Giordano Bruno eut moins de chance avec De l'univers infini et des mondes. Il est brûlé vif sur le Campo dei Fiori à Rome, pour avoir dépassé Copernic et défendu la thèse d'un cosmos infini, en expansion.

    Au XVIIème siècle, les sciences repartent sur de nouvelles bases, avec René Descartes et son Traité du monde (1633) et surtout son Discours de la méthode (1637). Descartes reprend la vision galiléenne du cosmos mais conserve un Dieu créateur ayant fixé ses lois.

    En 1670, Blaise Pascal, philosophe et scientifique déclare que les "espaces infinis [de l'Univers] [l']effraie" ! Ceci signale la condition modeste de l'Homme.

    A la fin du XVIIème siècle, à l'approche des Lumières, Fontenelle peut déjà s'exprimer plus librement dans ses Entretiens sur la pluralité des mondes. Il s'appuie sur les livres de Wilkins, Bergerac et Borel et imagine que la Lune et les planètes, simples points dans l'Univers, sont habitées.

    Pour assurer la cohésion de ces nouvelles vues, Isaac Newton parachève provisoirement l'ouvrage en proposant, en 1687, une loi de l'attraction universelle qui assure la cohésion d'un Univers statique et infini.

    A bientôt !


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  • Iron Man, le héros en armure est de retour en 2010 dans le deuxième film de sa franchise, film toujours entre les mains de John Favreau et qui apporte une brique de plus au MCU (Marvel Cinematic Universe) alors que dans le même temps sont lançés Thor et Captain America, en attendant de tous les réunir dans Avengers de Joss Whedon dans ce qui est appelé la Phase I de ce vaste ensemble !

    Nouvel opus et nouveaux héros ! On retrouve Nick Fury (Samuel L. Jackson, très impliqué dans les films Marvel et un vrai fan), introduit à la fin du premier film en post-générique. Mais il y a surtout une recrue de charme et de choc - experte en arts martiaux - à savoir Black Widow, Natasha Romanov, interprétée par la troublante Scarlett Johansson !

    Iron Man 2 - Marvel Studios

    On retrouve aussi James Rhodes, ce colonel afro-américain ami de Tony Stark (interprété cette fois par un autre acteur que dans le premier film, Don Cheadle) qui endosse une armure Mark II de Tony Stark, et, après que celle-ci soit upgradée par Justin Hammer, devient War Machine, partenaire de Tête de Fer !

    Il y a aussi de nouveaux méchants, Justin Hammer, un industriel de l'armement sans scrupule et puéril, et Ivan Vanko, dont le père se jugea spolié par Howard Stark, le géniteur de Tony, et qui a transmis sa haine et son savoir technologique à son fils, interprété par un Mickey Rourke sur le retour et néanmoins donnant une beau jeu d'acteur.

    L'histoire repose donc sur le fait que le gouvernement US - et les autres nations - désirent obtenir la technologie Iron Man. Les USA investissent dans les projets de Hammer et de son côté, Vanko, avide de revanche, développe son propre réacteur ARC. Les deux méchants font alliance et vont affronter Tony Stark dans un grand déluge d'effets spéciaux, encore plus spectaculaires que lors du précédent film.

    Ajouter à cela un dilemme pour Tony qui s'empoisonne lentement avec son réacteur au palladium et va trouver la clé de son futur dans le passé et l'héritage paternel !

    Je vous dis à bientôt !


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  • Je vais maintenant commencer une série de billets sur la célébrissime - cultissime - série de BD Blueberry à l'occasion de sa sortie en Intégrale en kiosques.

    Blueberry - Fort Navajo - Charlier & GiraudCommençons avec le premier album paru sous cette forme en 1965 et qui fait partie d'un cycle de cinq tomes, celui des "Premières Guerres Indiennes" (1861 - 1866).

    A l'origine de cette série, il y a le magazine Pilote, crée le 29 octobre 1959 par René Goscinny, Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier. Ce magazine va bientôt lancer des séries cultes : Astérix bien sûr - œuvre des deux premiers - et aussi Blueberry scénarisé par Charlier et dessiné par Giraud - qui n'est déjà plus un débutant. Fort Navajo débute en octobre 1963 dans les pages de Pilote

    Blueberry, effronté et bagarreur se rend à Fort Navajo, comme une deuxième chance après des faits d'armes lors de la Guerre de Sécession mais une trop forte tendance à contredire ses supérieurs donc pêché d'insubordination. Car Blueberry ne respecte pas les ordres quand ceux-ci sont injustes comme massacrer des squaws et des papooses.

    Or, à la frontière de l'Arizona et du Nouveau-Mexique, des indiens venus du sud se font passer pour des Apaches et attaquent un ranch. Il n''en faut pas plus pour un major belliqueux pour provoquer une nouvelle guerre. Blueberry se retrouve pris au milieu de tout cela, ce qui l'obligera à prendre des choix moraux.

    Jean-Michel Charlier est le scénariste reconnu de Barbe-Rouge, Tanguy et Laverdure ou encore Buck Danny. Il ne prévoyait pas de revisiter les codes du western avec Giraud mais change d'avis suite à un voyage au Nevada en 1963 !

    Il s'adjoint les services du jeune Jean Giraud, formé aux cours de dessin ABC puis à l’École des arts appliqués de Paris -connu plus tard sous le nom de Moebius - talentueux mais n'ayant pas encore vraiment rencontré le succès. Giraud a été formé aussi par Jijé et c'est Jijé, travaillant auparavant sur sa série Jerry Spring - un autre Western - qui signe la couverture de Fort Navajo.

    L'aventure Blueberry commence ainsi et s'organisera jusqu'en 2012 en plus d'une demi-douzaine de cycle plus des intermèdes, la parenthèse Marshal Blueberry et les préquels La Jeunesse de Blueberry !

    Bonne lecture !


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  • La série Game of Thrones ne cesse de me réjouir ! Attention chef d’œuvre en perspective !

    Je ne dévoilerais que peu de détail sur cette saison 3 pour ne pas vous spoiler ! Disons que chaque personnage continue son petit bout de chemin !

    Au delà du Mur, la Garde de Nuit connaît un gros revers, la menace des Marcheurs Blancs se précise. Ailleurs, d'autres personnages continuent leurs errances à travers les Sept Couronnes : Arya "rejoint" un temps la Fraternité puis retrouve le Limier, Jon et Sam tentent de rejoindre Château Noir, Bran et sa petite troupe sont sur la piste de la Corneille à Trois Yeux et Jaime regagne Port-Réal !

    Les méchants semblent gagner pour un temps : la famille Stark subit trahisons et revers, Theon Greyjoy est torturé sans fin tout du long de la saison. Et Joffrey est toujours aussi tyrannique, pervers, "qualités" que n'égalent que sa stupidité et son impulsivité.

    Pendant ce temps, Daenerys du Typhon, mère des Dragons, libère une à une les cités-esclaves du continent d'Essos !

    Game of Thrones - Saison 3

    Tyrion, Arya, Jon, Daenerys sont mes personnages préférés. Ayant à peine commencé la lecture des romans, je en suis pas plus avancer. C'est de cela dont je voudrais parler maintenant : éléments narratifs et lien avec les romans de G.R.R. Martin !

    Chaque saison correspond grosso- modo à une intégrale de l’œuvre romanesque, ce qui signifie aussi que chaque saison - comme chaque Intégrale - rassemble trois romans "normaux" de l'édition française ! Car ces intégrales sont des pavés : entre 800 et 1200 pages à chaque fois. Moi gros lecteur, ce n'est pas moi qui m'en plaindrais !

    Je ne sais plus si j'ai déjà dit que chaque personnage pouvait mourir dans cette saga épique. Chaque second rôle a également droit à son traitement. De plus, les personnages, hormis des gars comme Joffrey, sont "gris" et ce n'est pas manichéen ! Un vaste fil géopolitique et de destins entrecroisés.

    Enfin, je voulais pousser un "coup de gueule" sur ceux qui condamnent le téléchargement dit "illégal". Quelle hypocrisie ! Pour ma part, j'ai regardé ces trois saisons d'abord en streaming et j'ai la conscience tranquille car devant la qualité de la série, j'en ai aussitôt fait l'acquisition en DVD (Saisons 1 et 2) ainsi que de toutes les Intégrales parues à ce jour !

    Tout cela pour dire que quand on propose au public des séries de cette qualité, le téléchargement ne nuit pas et procède d'un bouche à oreille - on constate que le phénomène Game of Thrones prend de l'ampleur et possède un fandom fidèle et qui s'élargit ! Évidemment si on nous propose des séries de daube, le téléchargement ne peut que nuire !

    Je l'ai aussi mauvaise concernant les lois anti-copie ayant acheté en 2012 le Blu-ray Avengers et espérant le lire sur le lecteur Blu-ray de mon nouveau PC acheté exprès pour cela ! Et bien, non ! Non content de m'avoir fait acheter un Blu-ray à 30 euros, on veut que j'achète une clé pour pouvoir lire les Blu-ray sur le PC, j'appelle vraiment cela se foutre des gens et c'est pas comme cela qu'on va endiguer le piratage !

    Pour en revenir à Game of Thrones, c'est vraiment une excellente série - qui détrône Lost dans mon palmarès personnel. Il faut attendre mars 2014 pour la Saison 4 !

    Je parlerais plus tard des Intégrales des romans et à cette occasion ferais des fiches sur les personnages, les Maisons et les régions de Westeros !

    L'Hiver vient !

    A bientôt !

     


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  • Si vous suivez régulièrement ce blog, vous savez que je chronique à intervalle plus ou moins régulier les Les Oripeaux du Roi - L'Appel de Cthulhudifférentes publications de l'éditeur de Jeux de rôles Sans-Détour concernant la version 6 de L'Appel de Cthulhu !

    Or, si vous connaissez par ailleurs cette gamme et êtes très attentif, vous aurez noté que j'ai volontairement zappé le volume 3 de cette collection qui s'intitule Les Oripeaux du Roi et qui est un recueil de scénarios !

    En effet, à l'origine, je ne voulais pas chroniquer les recueils de scénarios pour ne pas les déflorer ! J'attendais de les avoir fait jouer comme Gardien des Arcanes pour ensuite écrire un texte ou un compte-rendu plus détaillé de partie dessus... Et puis, j'ai chroniqué un autre recueil similaire, Terreurs de l'au-delà puis Etranges Epoques I & II alors pourquoi passer les Oripeaux sous silence plus longtemps ?

    Les Oripeaux du Roi est davantage une campagne qu'un recueil de scénarios ! Elle débute à Londres par la représentation d'une pièce d'après Le Roi en Jaune à savoir "Carcosa - la Reine et l’Étranger". Or Le Roi en Jaune - et donc la pièce - ont la réputation de faire sombrer les gens dans la folie ! La représentation va donc mal se dérouler. Ceci va orienter les joueurs sur différentes branches d'un culte d'Hastur qui va les conduire dans la province arriérée de l'Angleterre, en Italie et au Tibet !

    Je ne veux pas en dire plus pour -donc - ne pas gâcher la surprise. Mais il me semble que pour une première publication dans la gamme de matériel "jouable", c'est une bonne idée d'offrir une mini-campagne. Toutefois, elle me semble un peu difficile et pas pour des débutants ! La partie finale en Inde/Tibet/ Népal est délicate et il est très probable que les Personnages Joueurs aient à faire le sacrifice suprême !

    Une campagne qui n'a certes pas l'envergure de la suite : Par-delà les Montagnes Hallucinées, Les Masques de Nyarlathothep ou Le Rejeton d'Azathoth mais qui a le mérite d'exister - à titre d'entrainement à des périls plus grands !

    A bientôt !

     


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  • Docteur Strange - Season OneLa gamme de Marvel Graphic Novels, Season One, lancée il y a peu a pour objectif de mettre au goût du jour les origines des super-héros de la Maison des Idées, sans changer le récit de départ mais en l'enrichissant plutôt. C'est aussi une porte d'entrée pour les nouveaux lecteurs dans cet univers.

    La plupart des grosses pointures de la société Marvel ont déjà eu droit à leur Season One : Spider-Man, Hulk, 4 Fantastiques, Daredevil, X-Men, Ant-Man, Iron Man, Wolverine et aussi Docteur Strange. Strange signifiant "étrange" en anglais, quel meilleur nom pour cet adepte de la magie, crée en 1963 par Stan Lee et Steve Ditko.

    Stephen Strange n'est pas un ado mais déjà un homme mur avec un passé - et des travers - qui est un chirurgien renommé qui fait payer cher ses consultations. C'est donc un homme égoïste mais qui renferme une petite parcelle de générosité au fond du cœur.

    Suite à un accident de voiture, il perd l'usage de ses mains et ne peut plus pratiquer son métier. Il se met alors en quête de l'Ancien, un mythe de l'Himalaya, un sorcier qui serait capable de le guérir.

    Comme dans le récit original de 1963, Strange trouve l'Ancien et celui-ci le met à l'épreuve. Le vieil homme a par ailleurs un autre disciple, Mordo, qui complote contre lui et invoque le démon Dormammu.

    Dans le Season one qui lui est consacré, Strange se met en quête de trois anneaux magiques qui lui permettront de contrôler les Vishantis, de puissante entités mystiques ! Il est aidé dans sa quête par Wong, qui deviendra son serviteur et protecteur et Sofia, une archéologue. Au bout de cette quête, Strange dévoilera sa vraie nature.

    Un album qui revisite un moment important des origines d'un monde Marvel avec ses éléments magiques. Le scénario est de Grek Pak (à qui on doit des sagas sur Hulk) et le dessin d'Emma Rios, dessin qui jongle avec le style psychédélique des années 1960 mais que personnellement je trouve un peu confus et surchargé. Le scénario en lui-même est assez classique et vaut pour l'épisode des trois anneaux qui est l'apport de Greg Pak il me semble.

    Si je devais donner une note à cette BD, je donnerais 12/20 !

    En attendant de découvrir les autres Season One !

    A bientôt !


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  • Voici une écrivain, Agnès Abécassis - à ne pas confondre avec Eliette Abécassis qui écrit des romans plus cérébraux - qui je crois a le vent en poupe. Née en 1972, scénariste, illustratrice et écrivain, cette femme s'est fait une spécialité d'écrire pour les femmes de sa génération. Sa cible est donc les jeunes femmes et femmes entre 30 et 40 ans, plutôt bobo, qui s'assument et sont malheureuses en amour.

    Or, étant un homme, de 40 ans, célibataire par choix et étant plutôt apathique devant tout ce qui relève du registre de la comédie, ce genre de livre, Soirée Sushi, ne pouvait pas me parler !

    Pourtant, le livre à des qualités mais je trouve que les ficelles sont un peu grosses. C'est un peu comme du roman Harlequin, mais un roman Harlequin corrosif et décomplexé où les nanas auraient envoyé bouler leurs mecs ! Je me suis toutefois surpris à rire surtout vers la fin, le temps d'entrer dans le jeu malgré mes apriori négatifs, ayant tendance à considérer ce genre de livre comme de la "littérature de bimbo".

    Rebecca est dessinatrice et malheureuse en amour. De même, Hortense, qui travaille dans un institut de beauté et Séraphine, astrologue ont été trahies par la gente masculine, décidément si volage. Elles se consolent en se faisant des soirées repas et en particulier une soirée sushi où elles vont tenter de cerner le fond du problème aidées en cela par Rubis, la soeur d'Hortense, une jeune femme bien dans ses formes, entourée de geeks dans son travail, portant des jeans moulants et assumant sa sexualité.

    Le livre tourne autour de cette soirée repas et en 180 pages, c'est un peu court j'ai trouvé ! Agnès Abécassis a pourtant raison d'écrire pour ce public car sous nos latitudes, les derniers lecteurs sont des lectrices. Mais en lisant ce roman, on a l'impression de feuilleter les pages d'un magazine féminin avec ses rubriques psycho, sexo, beauté, cuisine et astrologie. Cela fait un peu clichés souvent !

    Mais il reste un ton libéré -malgré le cadre convenu - et "décomplexé". Je vois bien d'ici les lectrices de la dame - demoiselle ? - dire en tournant les pages "c'est tout à fait cela !".

    L'auteure utilise souvent des phrases qui font mouche comme des slogans publicitaires. Le plus gros du texte est fait de dialogues et il y a quelquefois des petites réflexions sur la société - hors des propos archi rabattus sur les rapports hommes/femmes - notamment sur internet et les NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication).

    Bref, ça se lit vite, ça ne déplait pas à la lecture mais cela ne transcende pas non plus le lecteur !

    A bientôt !


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  • En 2013 est sorti le film Pacific Rim, un projet de et avec Guillermo Del Toro aux commandes. Le réalisateur, grand fan de films de monstres japonais à la Godzilla commet là un rêve de gosse. il s'amuse à faire se combattre les Kaijus sortis du fond d'une faille du; Pacifique et les robots géants façon mécha. Les méchas sont un autre élément de la culture japonaise moderne, guerriers géants de métal inspirés des samouraï et dans une longue tradition depuis Goldorak (ah les soirées après l'école de mon enfance devant Récré A2 !), Battletech, Robotech, Gundam Wing etc...

    Pacific Rim - Guillermo Del Toro

    Les réalisateurs, en dehors du Japon, ont commencé à s’intéresser aux monstres géants à la fin des années 1990. on peut citer Godzilla de Roland Emmerich ou Cloverfield. Avant cela, ces films étaient l'apanage des nippons et produit par la Toho. ils sont l'incarnation des préoccupations de l'archipel après le drame d'Hiroshima et les considérations écologiques dûes au surpeuplement.

    Revenons à Pacific Rim ! Comme le dit l'introduction du film, on pensait que la vie extraterrestre viendrait de l'espace. Or c'est du fond de l'océan - Pacifique - qu'elle a surgi. Un portail s'est ouvert et les kaijus en sont sorti. Au début, l'humanité se trouva désemparée. Puis, les ingénieurs créèrent les Jaegers, des robots géants qui remportèrent quelques succès... Pour un temps !

    Car il s'agit - comme le découvre un savant fou qui se connecte au cerveau d'un kaiju d'une invasion alien préméditée ! Une seule solution apparait alors : refermer la faille dimensionnelle avec une charge nucléaire !

    Tous les petits garçons ont joué enfants à faire se cogner des robots contre des gros lézards, Del Toro le fait ici avec des moyens et des effets spéciaux. Mais est-ce que cela suffit pour faire un film ?

    Encore faut-il une histoire ! L'histoire, ce sont les liens qui se tissent entre deux pilotes de Jaeger dont les cerveaux doivent être connectés pour piloter le géant. Il y a Raleigh Becket, pilote retiré après un drame et qui reprend du service devant l'aggravation de la situation et Mako Mori, pilote japonaise novice.

    Cette fusion entre deux pilotes, en l’occurrence ici un homme et une femme, me fait penser à la théorie des androgynes de Platon. Ouhla, je vais loin, me direz-vous !? Pourtant c'est bien d'une parfaite harmonie dont il s'agit pour remporter la victoire finale face à l'adversité du monde !

    Mais un propos philosophique, il n'y en a pas vraiment dans Pacific Rim, celal reste avant tout de la grosse bastonnade et un gros défouloir, bref une série Z améliorée !

    Uniquement du divertissement mais dont j'ai cru bon vous faire un compte-rendu pour varier mes billets, entre Diogène de Sinope et Sylvain Tesson !

    A bientôt !


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  • Ca y est ! Nous y voilà ! Le 500ème billet !

    Pour cette occasion, je vais enrichir la rubrique "Musique" - avec des compositeurs classés en quatre périodes : baroque, classique, romantique et moderne. Mais aussi avec des chanteurs de variété, depuis les icônes des années 1970 et 1980 : Michel Sardou, Jean-Jacques Goldmann, Dalida, Sheila. Des artistes actuelles, Zaz, Renan Luce et aussi des coups de cœur personnels comme Orelsan !

    Je commence donc cette série avec Renan Luce - présentation biographique bref - puis introduction à son premier album, de 2006, Repenti.


    Renan Luce est né le 5 mai 1980 à Paris mais c'est un breton d'adoption. Il passe son enfance près de Repenti - Renan LuceMorlaix dans le Finistère.

    Il entame précocement sa carrière musicale en participant à une chorale avec son frère Damien et sa soeur Claire puis prend des cours de piano classique avec son frère. Passage au conservatoire de Brest et de Saint-Brieuc, ajout du saxophone et de la guitare à ses talents !

    La notice Wikipédia nous apprend ensuite qu'après le lycée, il se produit dans des bars et quelques festivals, en premières parties. Il entreprend des études de commerce durant lesquelles il enregistre deux chansons au bénéfice d'une association humanitaire.

    Débuts ensuite à Paris avec les fans de la première heure, Renaud et Bénabar. Il signe un contrat chez Barclay en 2005.

    Son premier album, Repenti, sort en septembre 2006. Il est réalisé par Jean-Louis Piérot.

    Renan Luce y place sa voix avec brio en s'accompagnant de sa guitare. Ses textes sont le fruit d'une belle écriture, poétique (ce qui est rare à notre époque je trouve !), douce-amère, jouant souvent sur la tonalité ironique et le sous-entendu. C'est le monde de l'enfance et des premières amours qui ressurgit chez l'auditeur. Un disque qui parle de fêlures, de blessures, de tendresse...De la Nature aussi ! Comique souvent ! A un moment, cela m'a fait penser à Henri Salvador dans certains de ses titres nostalgiques !

    Les titres phares de l'album sont Repenti, Les Voisines et La Lettre

    Je n'étais pas fan de Renan Luce mais dans mon projet de refaire "à ma sauce" les billets de collègues pour le journal de mon entreprise, je me suis attelé à ce billet sur Renan Luce. Il a donc bien fallu que j'écoute au moins un album pour me faire une idée ! Ce sont donc là mes premières impressions et ô surprise, elles sont positives. Pourtant, à priori, ce n'était pas "ma tasse de thé"!

    Un album empreint de nostalgie pour un jeune artiste attachant qui fait petit à petit sa place !

    Bravo Monsieur Luce !

    A bientôt !


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  • Je vais revenir dans le monde de la philosophie avec un billet - le 499ème - sur le plus célèbre des six Diogène de l'Antiquité, Diogène de Sinope (413 - 327 avant JC), celui dont on disait qu'il vivait dans un tonneau. En fait, il s'agissait d'une grande amphore, la barrique étant une invention des Gaulois !

    Diogène de SinopeIl faut rester très prudent sur les biographies des hommes de l'Antiquité, biographie que l'on ne reconstitue que par morceaux et qui mélangent la légende forgée par les disciples.

    Ce Diogène là était né d'un banquier véreux qu'il accompagna en exil. Arrivé à Athènes, Diogène s'attacha au pas d'Antisthène, un philosophe qui plaidait pour le plus grand dépouillement et dont l'enseignement était centré sur l'éducation, précepte qu'il tenait lui-même de Socrate.

    Diogène fut d'abord tenu à l'écart - à coup de bâtons, par les autres disciples d'Antisthène mais il fut finalement accepté en leur groupe !

    Diogène développa sa propre philosophie par la suite, au sein de sa pithos -son amphore - et vivait à contre-courant de la cité grecque, se disant "citoyen du monde". Il voyageait d'ailleurs beaucoup, d'Athènes à Corinthe, au fil des saisons. Il se rapprochait ainsi de l'idée de mondialisation telle qu'Alexandre le Grand put la mettre en œuvre.

    Une autre caractéristique des cyniques avec le dépouillement est leur liberté de paroles -même avec les Puissants - et leur liberté d'action. Diogène n'hésitait en effet pas à se livrer à la copulation en public. Le terme cynique a pour racine le chien car on les accusait de vivre comme des chiens.

    Diogène voulait "choquer le bourgeois". C'était plutôt une mise en scène qui rappelle celle des prophètes bibliques. il s'agit pour les cyniques et Diogène de remettre en question la société et ce que nous tenons pour des valeurs sures et qui ne sont souvent que des préjugés. Diogène est donc un contestataire.

    Pour Diogène, il y a la Nature et c'est tout ! On est donc dans une pensée matérialiste,à l'opposé de l'idéalisme de Platon. Matérialisme et idéalisme, ces deux courants opposés de pensée de la philosophie sur lesquelles Michel Onfray discours abondement depuis 11 ans dans sa "Contre-Histoire de la Philosophie".

    Ce que professe Diogène, au final, c'est une recherche de la liberté, en vivant en autarcie, avec les moyens les plus simples, afin de trouver le bonheur. Un franciscain avant la lettre ?

    Pour clore ce billet, je dirais que je l'ai rédigé avec sur les genoux le livre de Lucien Jerphagnon, Histoire de la pensée, un excellent ouvrage que j'ai déjà utilisé pour mes articles !

    A bientôt !


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  • Je vais consacrer ce 498ème billet au volume 17 de la Gamme L’Appel de Cthulhu Version 6 des règles de Les Terres de Lovecraft - Innsmouth - L'Appel de CthulhuChaosium, chez Sans-Détour.

    Innsmouth -sous titré Avant et Après la Chute - est un autre tome, après Arkham, Dunwich et L'Université Miskatonic qui explore et développe directement les lieux où se déroulent les nouvelles d'H.P. Lovecraft, le Maitre de Providence.

    Cette fois-ci nous découvrons une ville entière sous l'influence des créatures du Mythe. Comme Arkham et Dunwich, le Mythe est présent à Innsmouth mais de manière encore plus flagrante et donc moins insidieuse. Comme Dunwich, Innsmouth montre des signes de délabrement et de corruption. Ses habitants portent le "Masque d'Innsmouth". En effet, en ces rues, le Capitaine Obed Marsh rapporta jadis de ces tournées maritimes en Asie des richesses et aussi des accords tacite pour unir la population de ses partisans de la ville cotière au peuple Profonds, des êtres à face de grenouilles vivants sous le Récif du Diable, dans la cité Profonde d'Y'Ha-nthlei.

    Au fil des générations, les humains ont procréé avec les Profonds donnant naissance à des hybrides qui prenaient le contrôle de la ville repoussant les autres cultes plus orthodoxes.

    Mais en 1928 - et relaté dans la nouvelle Le cauchemar d'Innsmouth (reproduite en ouverture du volume de jeu de rôles) - un jeune homme emprunte le bus de Joe Sargent pour Innsmouth. Il va découvrir alors les vraies racines de sa famille. Ceci déclenchera le Raid des Autorités Fédérales sur la ville maudite et le pilonnage par un sous-marin des environs du Récif du Diable. Sous le couvert de secret, des Profonds seront incarcérés et soumis à des expériences. C'est suite à ces évènements que Delta Green est crée ! Mais cela c'est une autre histoire relatée dans une autre série de billets.

    Le guide ci-présent nous décrit la ville par quartier et on peut jauger que l'emprise des Profonds et des hybrides est grande, étendant même leurs tentacules -le mot est adapté ! - jusqu'à Arkham.

    Deux séries de scénarios complètent l'ouvrage ! Quatre se déroulent avant la Chute donc avant le Raid, trois autres nous proposent de jouer le Raid enfin une autre histoire explore les conséquences de l'assaut - après la Chute !

    Pour être vraiment complet, on doit ajouter que l'on peut trouver sur le site internet de Sans-Détour, un sixième "objectif" pour le Raid sur Innsmouth.

    On le voit, c'est un supplément pour Cthulhu qui a priori devrait donner lieu à des moments orientés enquête - prendre connaissance de l'ampleur du fléau directement -seuls - en territoire ennemi puis une partie moins enquête et plus action lors du Raid.

    Par contre, une fois la ville soumise, ce supplément ne semble plus guère présenter d'utilité ! C'est un one-shot et c'est son seul défaut !

    A bientôt !


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  • Un autre billet consacré à un film du Marvel Cinematic Universe - Phase 1 - en l’occurrence à Captain America - The First Avenger, réalisé par un vieux briscard Joe Johnston !

    A vrai dire, le Captain est loin d'être un de mes super-héros préférés - en raison du caractère "Gloire à Captain America - Marvel Studiol'Amérique" ! Mais en fait, Steve Rogers incarne bien au delà des USA, et met en avant les valeurs de liberté, d'équité et de justice. Dans le comics, il lui est, me semble-t'il, notamment dans le crossover de 2007 Civil War d'aller à l'encontre de son pays lorsque celui-ci s'engageait sur la mauvaise voie ! Plus qu'un drapeau, ce sont donc des valeurs qu'il incarne !

    A l'origine, le personnage du comics est crée en 1941, en pleine Seconde Guerre Mondiale, par Joe Simon et Jack Kirby, réellement à but de propagande, pour "botter les fesses" des nazis comme le faisait déjà Superman avant lui chez la concurrence !

    Puis, en 1963, il est tiré de son hibernation par Stan Lee qui en fait la clé de voute des Vengeurs. Depuis, des scénaristes comme Mark Millar ou Ed Brubaker récemment ont revisité le personnage.

    Le film de Marvel Studios et Paramount reprend les éléments du comics. Le frêle Steve Rogers veut impérativement s'engager mais il est sans arrêt réformé. Heureusement, un savant va lui faire bénéficier du programme du Sérum du Super-soldat, l'ayant choisi pour ses qualités morales.

    Le film fait aussi d'entrée de jeu le lien avec d'autres films du MCU. Le Tesseract, objet de pouvoir fait le lien avec Thor et réapparaitra au centre d'Avengers. Hugo Weaving, qui joue Crane Rouge met la main dessus et représente dès lors une menace à la tête de l'Hydra - "Coupez une tête et deux prendront sa place".

    Le lien avec les films Iron Man s'opère à travers le personnage d'Howard Stark, fabricant d'armes au service des alliés et père de Tony.

    il y a aussi des clins d'oeil sympa aux comics et à d'autres éléments de l'univers Marvel qui n'ont pas encore donner lieu à des films comme une furtive apparition sous cloche de la première "Torch". Il y a aussi le sergent Fury - jamais nommé par son nom toutefois pour laisser subsister un flou - et ses Howling Commandos (Dum Dum Dugan et ses comparses), Bucky Barnes, qui reviendra en tant que "Soldat de l'Hiver" dans Captain America - The Winter Soldier en 2014 - un apport récent au comics d'Ed Brubaker. Et enfin Peggy Carter, une ancêtre de l'agent Sharon Carter. Cette dernière étant le grand amour de Steve dans les comics !

    Bref Captain America n'était pas mon personnage de comics favori mais avec ce film, il a regagné du galon.

    Ah j'allais oublier un point important :  le Captain est interprété par Chris Evans, épatant et très charismatique !

    Un film très divertissant, à voir !

    A bientôt !


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  • La Conquète de la Gaule par Jules CésarRome intervient dans le destinée de la Gaule dès 154 avant JC, à la demande de Marseille dont les colonies d'Antibes et de Nice sont assiégés par les Ligures.

    Mais la présence militaire romaine ne se précise qu'à partir de 125 avant JC toujours pour secourir Marseille.

    La Guerre des Gaules - De Bello Gallico - est la chronique que le grand tribun romain, Jules César, fit de sa pacification du territoire, récit parti-pris et à but de propagande. La Conquête de la "Gaule Chevelu" ou Gaule cisalpine par César se déroula de 58 à 52 avant JC.

    Entre 125 et 58 avant JC, Rome renforce son influence sur le sud de la Gaule - dite Gaule transalpine - en établissant des colonies : Narbo (Narbonne), Lugdunum (Lyon). Ce sont des éléments extérieurs - les Cimbres et les Teutons - qui déclenchent les premières difficultés sérieuses en transalpine. Marius écrase les Teutons à Aix-en-Provence en 102 avant JC. La création de la Gaule transalpine renforce les liens entre la Gaule et Rome.

    Entre 62 et 60 avant JC, les Germains conduits par Arioviste s'installent en Haute-Alsace. En 58 avant JC, les Helvètes de Suisse, directement menacés , optent pour une émigration vers l'ouest chez les Santons et traversent la Province. César s'y oppose et les Helvètes passent alors par le territoire des Eduens (Bourgogne) qui en appellent alors aux Romains.

    L'offensive de 58 avant JC de Jules César marque la défaite des Helvètes près de Bibracte (site d'Autun) et le retour de ce peuple dans son pays. Les cités gauloises demandent alors à César de les aider contre Arioviste. César, après l'échec de négociations, bat les Germains dans la région de Mulhouse. César organise alors ses quartiers d'hiver chez les Séquanes et s'installe pour longtemps.

    L'année 57 avant JC voit la soumission d'une partie des peuples de la Belgique. A l'exception des Rèmes (Reims) qui se déclarent pour Rome, les autres coalisés sont battus sur les rives de l'Aisne. Suessions (Soissons), Nerviens, Viromandiens (Saint-Quentin), Atrébates (Arras) et Atuatuques de la Meuse résistent mais voient César s'imposer.

    En 56 avant JC, son lieutenant Crassus est en Armorique pour mater la révolte des Vénètes (Vannes). Ceux-ci ont des bateau de très bonne qualité mais l'absence de vent le jour de la bataille leur vaut une défaite face aux légions romaines. Les Vénètes sont alors soumis en esclavage.

    Crassus soumet ensuite les peuples aquitains et César, dans le nord, mate les Ménapes et les Morins.

    En 55 avant JC, César tente une expédition au delà du Rhin contre les Germains et en 55 et 54 avant JC, un débarquement renouvelé sans succès dans l'ile de Bretagne.

    La fin de l'année 54 voit les mouvements de résistance se multiplier chez les Carnutes et la Gaule du Nord. Le chef éburon Ambiorix massacre douze cohortes romaines et assiège le camp de Quintus Cicéron, le frère de l'orateur. Mais César réussit encore à mater la révolte et l'année suivante, en 5" avant JC, il réorganise son armée, reprend en main le pays en réprimant les Nerviens et les Eburons.

    La Grande Révolte de 52 se prépare avec l'offensive de Vercingétorix, fils du noble arverne Celtill. César remporte des victoires à Avaricum (Bourges) et à Lutèce mais échoue au cœur du pays arverne devant Gergovie.

    Les Eduens se joignent à la révolte et à Bibracte, Vercingétorix est confirmé comme chef des Gaulois. César se retire vers le sud pour défendre la Province. Il repousse un assaut de cavalerie des Gaulois qui se retirent à Alésia (voir le billet concerné "Le siège d’Alésia").

    A bientôt !


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  • Lorant Deutsch n'est pas seulement comédien, il est aussi un passionné d'Histoire et un amoureux de Paris.

    En 2009, il publie Métronome, l'histoire de France au rythme du milieu parisien qui donnera lieu à une émission télévisée et à un livre illustré : Métronome illustré, avec des illustrations de Cyrille Renouvin et des photos de Greg Soussin.

    Le projet Métronome propose un parcours ludique dans Paris à la poursuite de l'Histoire au gré des stations de métro. L'Histoire est un témoignage du passé qui, à partir du XIXème siècle, se base sur la documentation des sources.

    C'est aussi restituer un passé disparu à partir de traces -écrites la quasi totalité du temps (le temps d'avant l'écriture : la préhistoire !), les archives - mais aussi les monuments et les découvertes archéologiques.

    Lorant Deutsch nous promène, en une vingtaine d'étapes, sur 2000 ans d'Histoire, de Lutèce au quartier moderne de la Défense, qui amène le XXIème siècle, en passant par le temps des Francs, l'époque de l'Université, la Renaissance, le Grand Siècle, la Révolution Française et le XXème siècle agité de conflits.

    Métronome illustré - Lorant DeutschIl y a eu une polémique autour de Métronome. Je ne me suis pas du tout intéressé à cette polémique et ne sait donc pas de quoi il retourne mais je suppose que les historiens du métier reprochent au comédien un manque de rigueur, un amateurisme, bref une non appartenance au sérail qui empiète sur leurs plates bandes ! Bref de vulgariser !

    Et alors ! Pourquoi le lecteur ne pourrait-il pas lire Métronome et un livre de Le Goff dans le même temps, s’intéresser aux éclairages de Deutsch et aux découvertes de Chartier. Amateurisme et professionnalisme devraient s'exclure ? Ou se compléter ! Bien des découvertes sont le fait d'amateurs éclairés par ailleurs !

    Pour illustrer le propos de Métronome, je m'intéresserais dans ce billet au IIème arrondissement, celui où j'ai grandi avant de partir en Normandie !

    Le cœur de Paris s'organise autour de la place du Châtelet. Avec les travaux du baron Haussmann, sous le Second Empire, cette place est devenue le centre d'une croix destinée à rendre les communications plus fluides. Le boulevard de Sébastopol fut percé rive droite vers le nord et prolongé rive gauche vers le sud par le boulevard Saint-Michel. La rue de Rivoli, elle, relie l'est et l'ouest.

    2, place du Châtelet se trouve le théâtre Sarah-Bernard devenu théâtre de la Ville. On peut encore y visiter la loge de la Divine avec baignoire, lavabo, paravent, affiches, photos.

    Non loin de là, la rue de la Vieille-Lanterne, venelle sinistre où, un matin de janvier 1855, Gérard de Nerval fut retrouvé pendu aux barreau d'une grille.

    Mais le centre de Paris est aussi le Ventre de Paris (de Zola) et connu pour ses Halles. Le 24 juin 1188, Philippe Auguste chasse les Juifs de son royaume. Dans le quartier où ils vivaient, il fait édifier un marché qui devient alors le plus connu de la capitale. Ce furent les bases de ce qui allait devenir les Halles.

    Au XIXème siècle, pour résoudre les problèmes d'organisation et d'hygiène des Halles, un concours d'architecture fut lancé en 1848 et remporté par Victor Baltard.

    De tous les pavillons Baltard, couverts de vitrages, édifiés entre 1852 et 1870 et qui furent abattus -par bétise !- après 1969, seul subsiste aujourd'hui un pavillon, déplacé à Nogent-sur-Marne, comme studio de télévision.

    Le Forum des Halles, construit dans les années 1980, montre, après seulement 30 ans, des signes de fatigue. Il va être rasé et remplacé par la "Canopée".

    Vous pourrez lire et apprendre tout cela dans Métronome...

    ... Et bien d'autres choses encore !

    Bonnes lectures et bonnes promenades !

    A bientôt !


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  • Sylvain Tesson est un aventurier et un écrivain, membre de la Société des explorateurs. Il a déjà écrit plusieurs ouvrages dont un récit de voyage "sur les pas des évadés du Goulag".

    Il retourne en Sibérie, logé dans une petite cabane près du lac Baïkal, de février à juillet 2010. Dans les forêts de Sibérie constitue donc un journal intime, un journal d'ermitage !

    Dans la Taïga sibérienne, l'écrivain découvre la vraie liberté, celle qui maitrise le temps et l'espace - et permet l'introspection. Loin du trépignement des villes et de la confrontation, dans le milieu urbain, avec ses semblables, soumis à la société de consommation. Sylvain Tesson relate son expérience - expérience du réel par nature incommunicable - comme la beauté de la Nature, à l'opposé du "bavardage du monde civilisé".

    C'est un nouveau rapport au monde qui s'établit, ainsi qu'une nouvelle perception des choses. Les plus petits éléments - le givre, la neige, les mésanges - tout se dote d'une plus intensité dans la relation.

    Car la Taïga est un milieu vierge, non transformé, sans Histoire (sinon géologique) éloigné de l'industrie (propre à la paresse et à la contemplation) de la technique (où l'homme transforme lui-même les ressources à proximité). Le progrès désubstantialise en effet. C'est un retour aux sources !

    Plus qu'une Robinsonnade, c'est un véritable essai philosophique débordant d'enseignement, de sagesse, plus proche du mode de vie des ermites de taïga que des Pères du désert du IVème siècle (fait de privation).

    Sylvain Tesson emporte des livres dans une malle, livres qui émaillent son propre texte qui joue sur l'intertextualité dans une mise en abyme : Rousseau, Sade, Nietzsche, Defoe, Tournier etc...

    Une lecture rafraichissante, qui ouvre l'esprit et qui montre qu'il existe encore des voies vers le Bonheur !

    A bientôt !


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  • Les périples des clans Skywalker et Solo continuent près de 35 ans après Le Retour du Jedi. C'est Troy Star Wars - Le Destin des Jedi - Tome 3 : Abysse - Troy DenningDenning qui prend la plume, après Aaron Allston et Christie Golden.

    Des jeunes Jedi sont touchés les uns après les autres de folie. Les autorités galactiques voient alors l'Ordre Jedi d'un mauvais œil et Luke Skywalker est contraint à l'exil. Il enquête alors avec son fils Ben sur ce qui a poussé son neveu Jacen vers le côté Obscur dans la série précédente L'Héritage de la Force.

    Dans ce troisième volume de la série Le Destin des Jedi, de nouveaux Jedi deviennent fous. Leia, Han, Jaina et les Jedi décident alors des les éloigner de Coruscant et de Daala, la chef de l'Etat, qui fait intervenir les commandos Mandaloriens.

    Luke et Ben se rapproche de la Gueule - l'Amas de Maw - et découvrent la station Sinkhole. Il semble que quelque chose se soit déréglé dans cette station spatiale, soeur de feu la Station Centerpoint. Luke rencontre les Arpenteurs d'Esprit et connait une expérience stupéfiante. Les Arpenteurs le guident vers le monde de l'Esprit et des ombres en le faisant quitter son corps. On retrouve là certaines religions et spiritualités -asiatiques surtout - de la Terre bien réelles.

    Luke "arpente" alors une curieuse vallée où réside la Fontaine du Pouvoir et le Trône de l’Équilibre. Tout cela semble lié à l'ancienne race préhistorique des Célestes ! Des chapitres vertigineux qui posent plus de questions qu'ils n'en résolvent. En dernier recours, Luke est sauvé par Ben, les Sith de la Tribu Perdue entrent alors dans la danse.

    La dernière intrigue concerne les Sith, partis à la recherche de Vaisseau, derrière Vestara et Dame Rhéa. Sur une planète de plantes carnivores, ils se trouvent confrontés à l'énigmatique et inquiétante entité Abeloth.

    Les pièces du puzzle se mettent progressivement en place !

    A bientôt !

     


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  • Accordons un billet à la littérature savante avec Une histoire de l'édition à l’époque contemporaine - XIXèmeUne histoire de l'édition à l'époque contemporaine - Elisabeth Parinet - XXème siècle d'Elisabeth Parinet dans l'excellente collection Points Seuil Histoire !

    J'avais déjà fait un billet sur "Essor de la presse au XIXème siècle" - je vous y renvoie par ailleurs ! Mais cette fois, nous allons parler du livre et non plus seulement du journal !

    Au XIXème siècle, le libraire-imprimeur de l'Ancien Régime, qui se chargeait de la diffusion des livres, va se scinder en professions distinctes : libraires, imprimeur et éditeur.

    Les chemins de fer se développent et le livre va être plus facilement distribué. Dans le domaine de la papeterie, on invente de nouveaux procédés de concevoir la pâte à papier. Dans l'imprimerie, on améliore, d'abord en Angleterre les presses qui gagnent en vitesse, la rotative, la stéréotypie galvanoplastique,la lithographie et la gravure sur bois. Les tirages vont s'en trouver augmentés à une époque où on accède à l'alphabétisation par les lois Guizot et Ferry.

    Les éditeurs vont produire des livres populaires à bas prix (telle la Petite Bibliothèque Charpentier à 3 F 50) ou des ouvrages de luxe pour bibliophiles. La littérature enfantine, la littérature de vulgarisation scientifique, les encyclopédies et dictionnaires voient le jour tandis que la littérature de colportage de Troyes régresse et va disparaitre.

    Le marché du livre éducatif et du manuel scolaire va passer des mains des religieux à des éditeurs laïcs comme Hachette. Ce sont les livres attribués aux remises de prix longtemps chères aux familles, et qui constituent donc un marché important.

    Hachette installe à partir de 1852 des bibliothèques de gare, lance plusieurs collections dont des guides touristiques (les guides bleus notamment).

    Les grands éditeurs du XIXème siècles sont Michel Lévy (d'abord spécialisé dans le théâtre), Hachette, les Frères Garnier, Hetzel (l'éditeur de Jules Verne), Larousse et son dictionnaire Larousse illustré en 1905), les éditeurs scientifiques, Charpentier, Flammarion. La Guerre de 14-18 marque la fin d'une époque. Et le XXème siècle qui naît et prolonge ces évolutions est aussi riche d’événements éditoriaux avec de nouveaux acteurs d'importance tel Gallimard, Grasset ou les Éditions de Minuit dans une moindre mesure.

    On peut saluer le travail très exhaustif et sérieux d'Elisabeth Parinet ! Pour les férus de Littérature et d'Histoire (comme moi !).

    A bientôt !


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  • La famille française de 1900 à 1968La famille, au fondement d'une certaine vision politique et sociale - républicaine et bourgeoise a vu son statut changé, "sapé" au cours du XXème siècle. Sa défense - on l'a vu au cours des manifestations anti-mariage pour tous - le plus souvent liée à la religion, fait figure de conservatisme.

    Au cours du siècle, l'Etat va prendre des mesures destinées à l'encadrer car la famille est le garant de la stabilité politique.

    En 1945, est crée la Sécurité sociale, mesure phare de la Libération, qui va révolutionner la société. l’État, au moyen de transferts sociaux, choisit de couvrir l'ensemble de la population contre les risques de maladie et contre la vieillesse.

    Dans le même temps, les allocations familiales - dont le principe a été posé dès 1932 - sont généralisées. Cette mesure devait à l'origine remédier à la dépopulation suite à la Guerre de 14-18.

    Dès 1913, le congé de maternité avec indemnités est accordé aux mères qui travaillent. Puis, en 1919, la Chambre bleu institue la Fête des Mères et en 1920 instaure la médaille de la famille française.

    La politique familiale des années 1930 produit ses effets dès avant le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale. Les familles à enfant unique et celles à plus de 4 enfants diminuent en nombre.

    Il faut aussi compter avec la réduction du coût des transports publics pour toute famille dès le troisième enfant.

    Ensuite, c'est le temps du Baby-Boom, dès 1943. Les foyers s'équipent en appareils électroménagers, en automobiles (2CV, 4CV), en mobylettes, radio, télévision, jouets, vêtements pour enfants...

    Le modèle familial est toujours régi par le Code Napoléon de 1804 qui donne toute autorité au pater familias, quelque soit le milieu social. Cette toute puissance finit par s'éroder à partir de 1960. En 1965, la femme peut avoir un compte en banque à son nom et signer ses chèques elle-même.

    L'émancipation de la femme est affirmée par Simone de Beauvoir dans Le Deuxième sexe, le droit de vote pour les femmes est instauré en France en 1944.

    En littérature, la famille n'est pas toujours à la fête : on pense au "familles, je vous hais" d'André Gide, auteur des Nourritures terrestres (1899) et de l'Immoraliste (1902).

    A bientôt !


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  • Quand Dark Horse, l'éditeur de comics indépendant, récupère la licence Star Wars en 1991, elle entame sa Star Wars -L'Empire des Ténèbres - Tom Veitch & Cam Kennedyligne éditoriale avec une série épique : Dark Empire, bientôt suivi de Dark Empire II et de Empire's End.

    La licence comics Star Wars était précédemment détenue, de 1977 à 1986, par le géant Marvel qui développa 107 numéros, 3 annuals et 4 numéros sur Le Retour du Jedi. Mais ensuite, la saga entra en sommeil sur tous les fronts : films, comics, jouets...

    Mais au début des années 1990, la prélogie se met lentement en branle et la machine du merchandising se remet en marche. Avec tout d'abord, un roman, L'Héritier de l'Empire par Timothy Zahn, livre auquel j'ai déjà consacré un billet, et dans le même temps avec la BD traduite en français sous le titre L'Empire des Ténèbres et qui vient de reparaitre en juin 2013 en intégrale chez Delcourt.

    Avec cet opus de Tom Veitch et Cam Kennedy, on fait dans la démesure ! Les vestiges impériaux reprennent Coruscant et l'Empereur revient plusieurs fois à la vie en transférant son essence dans des clones de lui-même. Luke, comme Son père avant lui, bascule du Coté Obscur et ne doit son salut qu'à Leia. L'Empereur dispose de nouvelles armes : les Dévastateurs de Monde et le Canon Galactique. Il a un nouveau centre de pouvoir, la planète Byss, dans le Noyau Profond. Bref, tout est démesuré !

    Le style graphique est particulier aussi : des dessins pleines pages, des couleurs assez uniformes, on aime ou on n'aime pas !

    Certes du temps où c'était encore la période vache maigre pour les comics Star Wars, le fan pouvait être content d'avoir cette série sous la main mais depuis Dark Horse a fait beaucoup mieux : la série Chevaliers de l'Ancienne République par exemple ou encore la Génèse des Jedi, Dark Times ou Agent de l'Empire sont d'une toute autre qualité bien meilleure !

    Une curiosité donc et au final une série assez bizarre, qui fait dans l’exagération et la surenchère ! Pour complétiste donc... Et si vous voulez connaitre le sort final de Palpatine !

    May the Force be With you !

    A bientôt !


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  • Game of Thrones - Saison 2Les Saisons de la série télé à succès Game of Thrones ne comportent que 10 épisodes chacune. Mais qu'est-ce qu'il se passe de choses dans chaque saison. L'intrigue est minutieusement décortiquée - en fait, il y a surabondance d'intrigues - si bien qu'on peut parfois avoir l'impression que individuellement elles n'avancent pas !

    A la fin de la Saison 1, j'ai eu la surprise d'assister à la décapitation de "Ned" Stark par le bourreau sur ordre du Roi Joffrey. Le Roi Robert est en effet décédé lors d'un accident de chasse et c'est son fils -qui est n'est en fait pas son fils ! - qui lui succède. Or Joffrey est enclin à la violence et au sadisme. On suit donc de très près l'avancée des armées de Robb Stark pour renverser le Roi et les Lannister.

    Mais il y a plus de deux Rois qui s'affrontent ! Le Roi du Trône de Fer et le nouvel autoproclamé Roi du Nord doivent compter avec les deux frères Barathéon, frères du Roi Robert. Il y a Stannis, secondé et influence par une prêtresse du Feu et le plus jeune frère Renly allié de la Maison Tyrell. A cela la Maison Greyjoy vient compliquer la donne avec la trahison de Theon envers la Maison Stark.

    Les intrigues se complexifient à outrance. Les romans sur lesquels reposent la série - et que je me propose bientôt de lire - sont eux-même de véritables pavés !

    Certains personnages comme Joffrey sont vraiment sombres et diaboliques au possible alors que d'autres telle la fille Targaryen sont plus nobles. La série est-elle pour autant manichéenne ? Je ne le pense pas car il y a des personnages plus gris, qui oscillent entre le bien et le mal, changent de camps etc...Pas si simple donc !

    Une de mes séries préférées depuis Lost ! Basé sur des romans, son écriture est nettement plus élaboré que la série lancée en 2004 par J.J. Abrams ! Elle pourrait devenir la nouvelle série numéro 1 de mon classement personnel !

    La Saison 2 se termine sur la Bataille de Port-Réal, un moment épique !

    Une série qui ne cesse de surprendre !

    A bientôt en Westeros !


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