• Les aventures d'Alix se prolongent en 12 avant J.-C. sous le règne d'Auguste et sous la plume de Valérie Mangin ! On Alix Senator - Tome 3 : La Conjuration des Rapacesretrouve donc un Alix qui a passé la cinquantaine alors que dans le même temps, le Studio Martin continue les péripéties d'Alix sous Jules César !

    Dans le précédent tome - le tome 2 intitulé "Le Dernier Pharaon", Alix découvrait que Césarion, le fils de César et Cléopâtre était encore en vie et conspirait contre l'Empereur ! Il retrouvait aussi son cher ami Enak, supposé disparu mais qui s'était en réalité exilé dans le désert d’Égypte !

    Une enième conjuration contre Auguste prenait corps à Rome même qui donne le titre de ce tome 3 : "La Conjuration des Rapaces". Alix lui revient sain et sauf d’Égypte mais est mis sur la touche par Auguste et son compagnon Enak - parcequ'il a jadis soutenu Cléopâtre et Marc-Antoine durant la Guerre civile est jeté au cachot ! Les choses vont même plus loin puisque le princeps décide de déchoir Alix de l'ordre sénatorial et de le priver de tous ses biens !

    Alix est aussi en conflit contre Kephren, son fils adoptif et fils d'Enak. Le garçon ne reconnaît pas son père biologique et est en pleine révolte ! A cela s'ajoute enfin le fait que Titus, l'autre fils d'Alix est mis en prison après une rixe avec des fils de sénateurs qui diffamaient Alix "le Gaulois" !

    Que va faire Alix ? Va-t'il rester fidèle à Auguste - celui qui a vengé son ami César - et auquel il n'hésite pas à parler avec franchise ! Ou va-t'il rejoindre la Conjuration des Rapaces comme on le lui propose ? Les Conjurés projettent d'assassiner le dirigeant de Rome !

    Mais voilà qu'Auguste préside une séance au Sénat et que Césarion - Ptolémée César - s'avance pour réclamer son du à la tête de la Conjuration ! Auguste trépassera-t'il ou saura-t'il retourner la situation ? Et quel rôle va jouer Alix dans tout cela ?

    Voilà ! Un album qui respecte certains éléments de l'Histoire antique ! On retrouve aussi Livie, Lidia, Julia, Postumus, Tibère,...Mais qui sait "tirer parti des zones d'ombres" pour tisser son intrigue ! Je vous renvoie à mes billets sur l'Histoire de la Rome impériale !

    Je pense le plus grand bien de Valérie Mangin à qui on doit aussi la série Abymes  en trois tomes chroniqués ici ! Le dessin est aussi magnifique et réalisé par le talentueux Thierry Démarez !

    On est dans un style différent de la série classique ! Niveau dessins et surtout niveau scénario qui est bien plus moderne que l'original - un peu dans le style Game of Thrones ! Bref, c'est bien plus adulte ! J'adore !

    Je vous dis à bientôt pour des analyses sur les tomes du Cycle II !

    PS : Pour le moment, six tomes sont parus et onze tomes au total sont dans les cartons !


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  • On a vu dans des billets précédents que le jeu vidéo d'aventures avait été redéfini dans la seconde moitié des années 1980 - en passant du type "mode texte" au type "Pointer-et-cliquer". Lucasfilm Games/LucasArts fut le principal artisan de cette révolution ! En France toutefois la jeune société Delphine Software, à l'aube des années 1990, s'engouffra dans la brèche !

    Delphine Software fut fondée en 1988 et dirigée par Paul de Senneville et Paul Cuisset. Elle a disparu en 2004 !

    Paul Cuisset est l'un des lead-concepteurs des grands succès de la jeune société dès le départ ! On lui doit Les Voyageurs du temps et Operation Stealth en 1990 et Croisière pour un cadavre en 1991 !

    Operation Stealth est donc un pointer-et-cliquer de Cusset sorti en 1990 sur Amiga, Atari ST et DOS ! Pour une fois, je n'avais pas la version piratée mais bel et bien la boite originale sur Atari ST ! Je parvenais à finir le jeu non sans m'aider des Tips alors disponible sur le minitel et le 3615 Gen4 (ou Joystick je ne sais plus très bien !?).

    En 1990, la Première Guerre du Golfe va bientôt commencer ! Ce sera un déchaînement de technologie militaire ! Quel est le rapport avec notre jeu vidéo ? Il est essentiel ! Un avion va être sur le devant de la scène durant ce conflit, ce sera le chasseur furtif Lockheed Martin F-117 - un avion indétectable aux radars !

    Dans le jeu, vous incarnez un agent secret - qui tient de James Bond ! D'ailleurs, aux Etats-Unis, sous licence Interplay/U.S. Gold, ce jeu a été vendu sous le titre James Bond : The Stealth Affair ! Mais à la base ce n'est pas une aventure de James Bond !

    On retrouve pourtant les gadgets, les péripéties, l'humour des James Bond ! Ici, votre héros donc est l'agent de la CIA John Glames, chargé de mener une enquête au Santa Paragua, une république bananière d'Amérique latine, au sujet du vol de l'avion furtif sur une base militaire !

    Toujours par rapport à James Bond, John Glames reprends certaines de ses mimiques ! Pourtant l'adaptation aux USA comporte des incohérences, la principale étant que l'agent 007 passe du MI6 à la CIA !

    Un jeu très divertissant pour des heures d'aventures ! Une réalisation soignée pour des graphismes un peu cartoon ! Le soft est à la hauteur et du niveau des productions Lucasfilm Games ! A l'époque, j'avais adoré cette réalisation !

    A bientôt !


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  • On revient aujourd'hui sur la série de manga Dragon Ball Super qui est un brillant prolongement de la collection originale de 42 volumes de Dragon Ball ! Parallèlement aux mangas, où Toriyama scénarise toujours et chapeaute un jeune dessinateur pas dépourvu de talent, Toyotaro, dans un style graphique très proche de celui du maître mangaka ! - on a aussi un anime de Dragon Ball Super par la vénérable TOEI Animation ! Pour moi et pour beaucoup cependant, le manga dont il est question ici est beaucoup plus intéressant que l'anime ! L'histoire connaît en effet quelques variantes entre les deux supports !

    Je consacrerais en temps et en heure des billets/articles sur l'anime Dragon Ball Super ! En attendant, vous pouvez toujours aller visionner les vidéos des Youtubeurs spécialisés, "DBTimes" ou "LeChefOtaku" !

    Parlons ici du Tome 3 de Dragon Ball Super, paru en VF fin janvier 2018 ! Il reprends le récit là où on l'avait laissé précédemment ! Le Trunks du Futur a débarqué à nouveau dans le présent car un mystérieux individu nommé "Black" qui semble être une version maléfique de Son Goku a annihilé tous les humains dans les années à venir - d'où le titre !

    Nos amis, le Trunks du Futur, Son Goku, Vegeta, le Dieu de la Destruction Beerus et l'Ange Whis s'interrogent sur les origines de Black ! A côté de cela, on suit un Kaïo du Nord de l'Univers 10, un certain Zamasu, aux idées un peu intégristes !

    Ce nouveau manga de Toriyama introduit les univers parallèles dans l'histoire de Dragon Ball, à l'image de ce qui se fait depuis des décennies dans les comics ! Le principe est génial et cela multiple d'autant les possibilités de narration !

    De ce fait, on va se retrouver avec plusieurs versions du problématique Zamasu, dont certaines passent entre les dimensions ! Des voyages dans le temps créent aussi des dimensions supplémentaires ! On se retrouve donc avec plusieurs versions du concept "scientifique" d'univers parallèles : les univers-bulles ou les temporalités alternatives !

    Goku, Vegeta et le Trunks du Futur vont avoir fort à faire contre Black et finalement vont opter pour un repli stratégique, Son Goku ayant une tactique en tête ! On a aussi dans ce tome une nouvelle transformation de Super Saiyan, le "Super Saiyan Rosé" !

    C'est très prometteur côté scénario et le dessin tient la route ! Quand on sait ce qu'il y a par la suite dans l'anime, "Le Tournoi du Pouvoir", encore a venir dans le manga, on a hâte !

    Bref, si les fans de Dragon Ball peuvent se dispenser de l'anime, on ne saurait faire l'impasse sur ce nouveau manga ! Excellent !

    A bientôt !


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  • De nombreux essais ont été écrit sur La Guerre des Étoiles ! Le petit livre de Thomas Snégaroff, historien et enseignant à Sciences-Po Paris, intitulé Star Wars : Le côté obscur de L'Amérique replace la Saga de George Lucas (les six premiers films du moins !) dans son contexte et en perspectives !

    On connaît le parallèle entre Star Wars et nos conflits plus terrestres. Lucas a puisé à toute une vaste étendue de références, depuis les mythes antiques, arthuriens, Le Héros aux mille visages  de Joseph Campbell mais aussi dans des événements historiques - en particulier la Seconde Guerre mondiale. Les costumes et les mentalités des officiers impériaux ne sont pas sans rappeler les nazis ! En fait, chacune des deux premières Trilogie est en phase avec son époque. Voyons cela !

    Star Wars est considéré - à juste titre même si c'est réducteur ! - comme une œuvre de la contre-culture par un jeune cinéaste indépendant en face des grands studios Hollywoodiens. La Saga résonne avec une Amérique en pleine période de troubles ! On sort de la Guerre du Viet-Nam où les Etats-Unis passent pour un oppresseur pourtant censés mener une guerre juste et subissant en outre une défaite militaire en plus d’idéologique ! Ainsi les Ewoks de l’Épisode VI ont des points communs avec les Viet-Congs face à une armée ultra-moderne qu'ils vont pourtant défaire !

    Le Trilogie Classique - celle de 1977 à 1983 reflète ce conflit asiatique des années 1960 et 1970 ! De même, le réalisateur et créateur de la Saga a avoué s'être inspiré de Richard Nixon - entre autres ! - pour créer le personnage de l'Empereur - le politicien calculateur qui n'hésite pas à mentir et utilise la peur comme ressort ! Viet-Nam et Nixon sont donc des sources d'inspirations pour le conflit entre les Rebelles et l'Empire des Épisodes IV à VI !

    La Prélogie elle puise plus ses sources dans les lendemains et conséquences du 11 septembre 2001, le Patriot Act et les Guerres en Afghanistan et en Irak ! Là encore restrictions de libertés aux USA comme dans l'Empire Galactique ! Les films de 1999 à 2005 montrent comment une démocratie bascule en dictature, là encore en jouant sur la peur et en utilisant le mensonge !

    Thomas Snégaroff montre donc que l’œuvre de Lucas et un reflet de la situation aux Etats-Unis et c'est pourquoi ces films sont si profondément ancrés en nous ! La Guerre des Étoiles avertit et mets en garde ! Elle est donc une œuvre progressiste ! Mais elle a des côtés réactionnaires et conservateurs !

    L'auteur du livre - qui connaît bien son sujet ! - constate que dans ces deux moments, défaite du Viet-Nam et chute des Tours du World Trade Center, il y a eut par la suite un mouvement de revirilisation - à un moment ou un autre aux Etats-Unis ! Après la défaite du Viet-Nam, l'heure était à la négociation et à l'apaisement et Jimmy Carter fut élu ! Mais par la suite, on l'accusa d'être un président "faible" et il fallait montrer qu'on avait des burnes ! En même temps qu'on découvrait les traumatismes dont souffraient les vétérans du Viet-Nam - qu'on montrait dans le film Rambo de Ted Kotcheff - on élisait Ronald Reagan, dirigeant qu'on voulait fort et qui marquait un retour du conservatisme ! On définissait alors l'"Empire du Mal" qui était l'Union Soviétique !

    Les années 1950 étaient également vues comme une période où on savaient se montrer fort - avant que l'URSS ne deviennent vraiment trop menaçante, acquiert la bombe atomique à son tour et lance Spoutnik ! Le film Retour vers le futur idéalise ces années ainsi que l'autre métrage de Lucas, American Graffiti !

    Par rapport  à l'industrie du cinéma elle-même, la post-défaite vietnamienne inaugure un âge plus complexe avec des films plus sombres, basés sur des anti-héros , période qu'on a appelé "Le Nouvel Hollywood" ! En quelque sorte, Star Wars - Épisode IV- Un Nouvel Espoir - enterre cette période cinématographique et signe un retour du père et des repères - annonce ainsi paradoxalement Reagan - qui n'est pourtant pas le choix politique de Lucas ! Les films ne racontent-ils pas comment le héros Luke Skywalker obtient  la rédemption de son père Anakin pour ses péchés ? Si c'est un peu ça et c'est ce que montre brillamment notre essayiste !

    Bien entendu, la démonstration du livre est plus étayé que cela et je vous encourage à le lire d'autant que c'est un petit essai qui ne coûte pas trop cher et est extrêmement pertinent je trouve !

    Voilà ! Je vous fait ici régulièrement des articles sur les récits de l'Univers de Star Wars - récits qui ont pour fonction de divertir ! Comme on le voit ici, il est aussi possible de réfléchir sur cette œuvre ! Quoi que je n'irais tout de même pas jusqu'à fonder une dissertation de mon cours de Philosophie - en Esthétique ! - sur cette seule œuvre ou sur la culture pop uniquement comme l'ont fait des collègues de mon promo ! Je garde ce genre d’aparté pour mon blog car ici on est entre nous et pas dans le cadre académique !

    A bientôt !


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  • Les films catastrophe se veulent des divertissements à grand spectacle ! Ils étaient à la mode dans les années 1970 San-Andreas - Brad Peyton- je ne reviens pas sur les modèles du genre d'alors (La Tour infernale, L'Aventure du Poséidon, Airplane...), firent un come-back dans les années 1990 (Volcano, Twister, Armageddon,...) et reviennent encore une fois sur le devant de la scène après 2010 (2012 par exemple !). San Andreas de Brad Peyton, film de 2015 s'inscrit dans cette logique !

    Un ami bibliothécaire, Jean-Philippe, m'avait parlé de ce San Andreas comme d'un horrible nanar plein de clichés ! Il est vrai qu'il les accumule et les personnages sont très caricaturaux ! Pour ma part, il y a un autre problème, je n'aime pas trop les films qui montrent des morts de masse ! c'est montrer un mépris pour la vie humaine que de l'afficher ainsi en spectacle à mon avis ! Mais bon, c'est ce que fait le journal télévisé tous les jours et là, ce n'est pas de la fiction hélas !

    Dans le rôle principal, on retrouve le monolithique Dwayne Johnson qui incarne Ray Gaines, un sauveteur, modèle de courage et de probité ! Mais Ray est en instance de divorce car l'une de ses deux filles est morte par noyade dans un accident et il n'a pas pu la sauver !  Sa femme, Emma, jouée par Carla Gugino, est en passe de se remettre en couple avec l'homme d'affaires Daniel Riddick, joué par Ioan Gruffudd (plus héroïque en Reed Richard dans les films des 4 Fantastiques !). Pour compléter le tableau, il y a la débrouillarde Blake, jouée par la jolie Alexandra Daddario - qui tient bien de son héroïque sauveteur de père et qui est fille unique depuis la mort de sa sœur Mallory.

    La Faille de San Andreas est comme une Épée de Damoclès au dessus de la Côte Ouest des Etats-Unis entre Los Angeles et San Francisco qui dans le film va être secouée par un tremblement de terre d'amplitude 9,6 sur Richter ! Avec toutes les joyeusetés qui l'accompagne, tsunami, scènes de pillages et incendies ! La famille Gaines va se retrouver prise au cœur de la tourmente !

    Et c'est bien là le côté "manichéen" du film ! Évidemment, le nouveau compagnon de la femme de Gaines se révèle un lâche et meurt misérablement tandis que Ray est un véritable Superman qui sauve tout le monde - mais surtout sa famille ! Il est censé être le chef des secouristes et pourtant il ne se préoccupe que des siens ! Déjà, cela c'est très discutable ! Il retrouve assez vite sa femme et les deux se mettent en quête de Blake qui ne se débrouille pas si mal pour sa part !

    Un tsunami survient et Blake manque de finir noyée comme sa sœur ! Ray rejoue donc la scène tragique avec son autre fille ! Parviendra-t'il à la sauver cette fois ? Ce n'est pas un scénario, c'est une démonstration !

    A part cela, il y a des scènes de destructions massives avec moults effets spéciaux pas trop ratés pour le coup ! Les villes sont complétement détruites et à la fin du film, la famille Gaines, à nouveau réunie, contemple les secours qui s'organisent sous le soleil couchant ! Ray déclare alors " nous allons reconstruire !" tandis que flotte la bannière étoilée ! Ce qui est un peu "too much" je vous l'accorde ! Je pourrais même dire carrément risible mais je suis dans un bon jour !

    Ce film est bien comme me l'avait dit Jean-Philippe, un "gros cliché" ! Cependant je m'attendais à pire, ayant été bien "conditionné" par mon ami ! Ça se regarde mais cela s'oublie vite !

    A bientôt !


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  • Je vous livre ici à nouveau quelques unes de mes pensées ! Et oui ! Je réfléchis parfois !


    Le Monde est dans notre Esprit.
    (14/10/2013)


    Pour accéder à des vérités supérieures comme une prise de conscience de son soi, il faut un « déphasage » ! Ainsi lors de crise, il faut un déphasage – recul - par rapport à la société (cas des marginaux, des précurseurs, des révolutionnaires…) et pour se connaître soi-même, la maladie mentale peut constituer ce genre de déphasage ! A condition d’un retour à la « normale » après ce déphasage. Prise de conscience puis retour critique !
    (17/10/2013)

    Des Réflexions à foison - VI



    La souffrance apparaît avec la Vie et le mal avec l’Homme.
    (18/10/2013)


    L’individu est riche d’altérité. Sans même prendre en considération l’inconscient, on n’est jamais le même à aucun moment de sa vie et de plus, nous portons des masques sociaux en fonction de nos interlocuteurs !
    (20/10/2013)


    Ce sont les gens qui ne savent rien qui ont des certitudes.

    La connaissance entraîne le doute

    (Et le doute détermine la connaissance. Descartes ?)
    (26/10/2013)


    Comment appréhender Dieu et les intermondes ? Plus généralement l’Invisible ?

    Il y a des choses que la science ne peut prouver car elle se base sur l’expérimentation et sur ce qu’elle voit ! Or ces choses précitées sont-elle des réalités … ou pas du tout du fait qu’on ne peut les « toucher » par nos sens, par une méthode empirique.

    La science se fonde-t-elle sur l’empirisme. Sur l’observation oui !

    Ressortent-elle donc à contrario de notre imagination ? Peut-on les former dans notre esprit comme des idées ?

    Les idées de Platon. Idéalisme et empirisme. Idéalisme et matérialisme. Matérialisme et empirisme…

    Un autre sujet à creuser !
    (27/10/2013)


    Pour être heureux, il faut croire en quelque chose de supérieur à soi.

    L’Humanité !?
    (28/10/2013)


    Peut-on imaginer que la matière, l’Univers et tout ce qui est soit né du rien ?

    Comment concevoir ce rien qui précède l’existence de l’Univers ? Dès lors qu’on tente de l’imaginer, on tente de se le représenter donc on donne une forme – et un nom – à ce qui n’en a pas !

    Or le point zéro est indicible. Peut-être même – en tout cas dans l’état actuel de nos sciences – par les mathématiques !
    (01/11/2013)

    Sur ces mots - pleins de sagesse ? - que je livre à votre sagacité, je vous dis à bientôt !


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  • Le Schtroumpf financier, album paru en 1992, contenant une seule longue histoire de 44 pages ! - est le seizième Le Schtroumpf financier - Peyoalbum des Schtroumpfs et de fait le dernier réalisé par Peyo lui-même, le grand artiste, en proie depuis des années à de graves problèmes de santé, devant s'éteindre en décembre de cette année-là d'une crise cardiaque !

    Peyo renouait ainsi avec les albums des premiers temps ! Il fut un peu dépassé par l'aspect merchandising toujours grandissant de ses Petits Lutins Bleus ! Sa société, Cartoon Création, gérait alors 2000 contrats de licence ! Peyo était exténué et avec le dessin-animé d'Hanna-Barbera - sur lequel il n'avait pas un contrôle total - les Schtroumpfs étaient devenus un produit pour les enfants au dépends des 7 à 77 ans des origines ! Avec Le Schtroumpf financier, nos petits héros retrouvaient leur public du début !

    Dans cet album, brillant et moins enfantin que les deux ou trois albums précédents - et d'un très bon cru ! - la discorde est introduite une nouvelle fois dans le village des Schtroumpfs ! Le Grand Schtroumpf est victime d'un accident de labo et de fil en aiguille, un de nos petits ami va trouver le mage humain Homnibus pour qu'il concocte un remède pour le chef du village alité ! L'émissaire du village de nos héros se rends alors dans une ville avec Olivier, le valet d'Homnibus ! Il est assez plaisant de voir des humains - ce qui est, en aussi grand nombre, la première fois dans un album des Schtroumpfs hors des albums Johan et Pirlouit !

    Notre émissaire Schtroumpf va découvrir l'argent chez les humains ! Revenu au village - où tout repose sur la notion mal comprise de gratuité, celui qui devient le Schtroumpf financier fabrique de la monnaie et instaure l'argent ! Désormais tout s'achète et se vends et nos lutins découvrent le travail  - ce qui ne plait évidemment pas au Schtroumpf paresseux !

    Évidemment, tout va aller de travers pour la petite société jadis idyllique ! Certains s'enrichissent et d'autres s'appauvrissent ! Le boulanger, le bricoleur ou le paysan font du bénéfice mais pas le musicien ou le poète ! Et la Schtroumpfette n'est même pas payée pour ses tâches ménagères et médicales ! Peyo explore tous les aspects - comme l'endettement, le pot de vin ou le prêt à usure ! - du capitalisme dont il livre une féroce critique !

    Au bout du compte, les Schtroumpfs reviennent à la raison et rejettent l'argent ! La morale de l'histoire revient au Grand Schtroumpf qui déclare que '"l'argent est une invention des humains pour les humains !" Et tout se termine par un concert avec des pièces de monnaie refondues en instruments de musique !

    Je découvre actuellement ces "nouveaux" albums des Schtroumpfs ayant lâché la série en 1984 ou par là ! Ce seizième album est une très bonne surprise pour moi et/car il est d'une grande qualité ! Peyo était assisté au dessin et à l'encrage par Alain Maury et Luc Parthoens ! J'espère que les albums suivants - sans Peyo- ne verront pas une baisse de qualité ! Apparemment , les Schtroumpfs ont su négocier ce virage car des dizaines d'albums sont sortis depuis ce fatidique mois de décembre 1992 !

    A bientôt !


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  • Dans mon esprit, il y avait une confusion au niveau des titres entre le jeu vidéo Sorcery +  et l'autre jeu Cauldron ! Si ces deux jeux ont des points communs : de mettre en jeu des sorciers ou sorcières et d'être une succession de tableaux, ils sont en réalité bien différents tant dans le fond que dans la forme et la réalisation ! Mais bon, ce sont deux soft des années 1984 - 1985 et ma mémoire de ces temps glorieux me joue des tours !

    Sorcery + est la version étendue du jeu Sorcery  pour Amstrad CPC ! Sorcery est sorti en 1984 chez Virgin Games et sa version complétée en 1986 ! C'est sur cette dernière version que j'ai joué même si je ne me suis pas vraiment investi dans le jeu et ne l'est jamais terminé !Ce jeu a été aussi porté sur Commodore 64, Thomson TO7 et ZX Spectrum et plus tard sur Amiga et Atari ST. C'est "un jeu marquant de l'ère 8-bits" !

    Vous y incarnez un magicien qui doit délivrer 8 collègues fait prisonniers par un nécromancien. Le décor est constitué d'une quarantaine de tableaux interconnectés dans lesquels vous pouvez aller et venir ! Il y a de nombreuses portes et il est facile de se perdre ! Certaines portes ne s'ouvrent qu'avec certains objets et certains ennemis ne sont vaincus que par d'autres objets et comme vous ne pouvez transporter qu'un seul item à la fois, il vous faudra prendre ces éléments et ouvrir les portes dans un certain ordre !

    Vous n'avez que quelques minutes pour remplir une mission qui vous demandera réflexes, mémoire, sens de l'orientation et sens tactique !

    Votre magicien se déplace en volant et est sensible à la pesanteur ! Attention donc à ne pas tomber à l'eau - ce qui vous ferait aussitôt perdre la partie !

    Tout repose donc sur la gestion des objets dont vous ne pouvez porter qu'un seul à la fois en ayant toutefois la possibilité de les échanger ! A vous de vous rappeler où vous avez déposé quoi ! Il s'agit de gérer le temps et d'en perdre le moins possible ! Vous commencez le jeu à chaque fois à un endroit aléatoire ce qui oblige à réfléchir vite !

    Les objets sont très variés (fleur de lys, bouclier, coupe de vin, parchemin, potion, clé de porte, couronne, calice doré, etc,...) et il vous faudra expérimenter pour découvrir leur utilité à chacun !

    Les ennemis font descendre votre jauge de vie en vous touchant ! Il peut y  en avoir jusqu'à trois par tableau.

    Un jeu qui se laissait découvrir progressivement et exigeait une patience que je n'avais pas ! Il est utile de dessiner une carte ! Les décors sont variés : forêt, manoir, terre abandonnée, château, donjon, village, chute d'eau, palais, etc,... Une salle secrète restaure votre santé ! Des chaudrons vous redonnent aussi ou vous enlèvent de la santé !

    Le contenu du jeu varie selon les plateformes et les dernières versions sont les plus complètes. Sorcery et Sorcery + ont été bien reçus par le public et la critique et a reçu le !Tilt d'Or du meilleur jeu d'action/aventures de l'année 1985 ! Ce Prix a été partagé avec Cauldron de Place Software - d'où aussi ma confusion !

    Voilà pour ces temps glorieux de ma jeunesse !

    A bientôt !  


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  • Idées directrices pour une phénoménologie - Edmund HusserlLa phénoménologie transcendantale est la grande affaire d'Edmund Husserl. Notre homme n'est pas philosophe de formation et pourtant son objectif est d'établir la philosophie comme une science au même titre que les mathématiques ! La phénoménologie est une méthode.

    En 1913, dans son gros ouvrage dont le titre complet est Idées directrices pour une phénoménologie et une philosophie phénoménologique pure - et son premier tome "Introduction générale à la phénoménologie pure" - Husserl pose pour la première fois une première définition et présentation systématique de ce qu'est la phénoménologie qu'il distingue de la psychologie empirique d'alors ! Le spectre de la première discipline étant plus large que celui de la seconde.

    Il s'agit de se détacher de l'"attitude naturelle", notre façon naïve de percevoir et d'appréhender les choses, compréhension spontanée et immédiate - et fautive de ce fait ! - du monde. En effet, l'expérience et la conscience naïves envers le monde ne sont pas dénuées de préjugés !

    Husserl distingue immanence - ce qui est dans la conscience et donné absolument - et la transcendance - ce qui est hors de la conscience et non donné absolument ! Ce livre d'Husserl est un prolongement à Descartes et une réponse à la Critique de la Raison Pure  de Kant ! Pour le philosophe de Moravie, le monde s'explique par l'activité du sujet ! C'est le sujet qui donne un sens aux choses, qui cherche à dégager la rationalité du monde. Ce n'est pas le monde qui explique le sujet mais plutôt l'inverse !

    Les Idées de la phénoménologie comporte quatre sections !

    Dans la première section, Husserl porte son attention sur la connaissance des essences ou comment passer de l'observation de faits particuliers simples à la saisie des essences ? Le texte présent est donc bien une épistémologie, fonder la philosophie comme une science ! On est au delà du simple principe de l'induction toutefois.

    Comment passer de l'observation particulière de mon moi ou du moi d'autrui à l'essence de la subjectivité ?

    Cette préoccupation pour les essences nous rapprochent des considérations mathématiques, discipline qui s'intéresse par définition aux essences, le triangle idéal, le carré idéal etc,... Les faits bruts n'ont pas de sens en philosophie - sauf à rester dans le dogmatisme ! Il faut s'en arracher, en tirer le sens et synthétiser  -comme on synthétisera nos différentes perceptions et souvenirs...

    La deuxième section contient des descriptions proprement phénoménologiques : comment pouvons-nous avoir accès aux choses telles qu'elles se donnent ?

    C'est possible en mettant entre parenthèses l'attitude naturelle - de là on découvre l'ego ! Dans cette section, Husserl pose tous ses concepts fondamentaux : intentionnalité, réduction ego, transcendantal,... Husserl va aussi plus loin que Descartes dans l'analyse du "je" et ne le fais pas reposer sur Dieu !

    Dans la troisième section, sont introduits les notions de noème - l'objet constitué en tant que sens par la conscience - et de noèse - l'acte de l'esprit qui rends possible ce genre de constructions ! Souvenir, perception et imagination sont ainsi trois types de noèses !

    Enfin, dans la quatrième et dernière section, Husserl réponds aux objections qui lui ont été faites ! La réduction phénoménologique ne fait rien perdre au monde et permets au contraire d'expliquer le monde notamment le temps - la rétention ! - et l'espace - le corps !

    Le monde ne se comprends qu'à partir du mode de données et la phénoménologie permets aussi une ontologie, un accès à l'être ! Heidegger, l'autre tenant de la phénoménologie - quoiqu'un peu différente de celle de Husserl - mettra cette question ontologique au cœur de son ouvrage majeur Être et Temps !

    Voilà, la pensée de Husserl est éminemment complexe mais diablement intéressante !

    A bientôt !


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  • Dans le tome précédent des aventures de Thorgal, le héros parti sur le continent avait laissé femme et enfant seul Thorgal - Tome 9 : Les Archers - Rosinski & Van Hammesur une île ce qui fallu à la famille quelques mésaventures ! Cette fois, on suit l'époux et chef de la famille Aegirsson qui veut regagner son foyer ! Malheureusement, il se retrouve pris dans une tempête et perds son bateau !

    Thorgal fait alors la connaissance du jeune Tjall-le-Fougueux qui lui vient en aide et l'emmène ensuite chez son oncle, Argun Pied-d'Arbre. Argun est armurier, spécialisé dans la fabrication d'arcs et de flèches de tout types.

    Thorgal a cependant un problème ! Il a perdu son bateau, son or et ses armes et se retrouve dans l'obligation - et l'impossibilité ! - de racheter une embarcation ! Or Argun lui apprends que le seigneur d'Umbria, maître de ces terres de Britannia, l'actuelle Angleterre, organise un tournoi pour les archers doté d'un prix de cent marcs d'argent ! Thorgal, Tjall et Argun comptent alors y participer !

    Mais la concurrence sera rude et la moindre n'est pas en la présence de la belle et vénéneuse Kriss-de-Valnor à cet événement ! La jeune femme est experte en tir à l'arc comme nos héros. Elle chevauche en compagnie de Sigwald-le-Brûlé, son unique ami ! Après quelques mésaventures avec des brigands - épisode à l'occasion duquel Kriss montre toute la cruauté et la rage dont elle est capable dans un accès de vengeance ! -  les aventuriers arrivent au tournoi de tir à l'arc ! Tjall et son oncle font équipe tandis que Thorgal s'associe à Kriss qui semble déjà le détester !

    Avec Kriss-de-Valnor - qui aura droit à sa propre série dans "Les Mondes de Thorgal" par la suite, Van Hamme confesse avoir crée la seule figure de vilain réussi de sa carrière (La Mangouste dans XIII est pas mal non plus !)? Il s'est inspiré du modèle de Milady dans Les trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas. Kriss est l'archétype de la "parfaite salope". Elle vouera une haine envers Thorgal mais est en réalité amoureuse de lui ! Mais nous n'en sommes pas encore là avec Les Archers !

    La compétition de tir bats son plein et les épreuves sont de plus en plus difficiles ! Pourtant blessé à la main, Thorgal se révèle - et de loin ! - le meilleur archer ! Il est un tireur hors -pair ! Je vous laisse deviner qui gagnera l'épreuve ! Au final, Kriss-de-Valnor jouera un mauvais tour !

    Mais surgissent alors les Calédoniens - des Écossais ! - auxquels Kriss a volé un talisman sacré au début de ce neuvième album ! Il faudra compter sur la ruse de Thorgal pour tirer la jeune femme de ce mauvais pas ! Tout le monde s'en sort à bon compte au final- à part peut-être le pauvre Sigwald ! Thorgal va pouvoir acheter son embarcation !

    Cet album inaugure un cycle de cinq albums qui se déroulera en grande partie au Pays de Qa, de l'autre côté de l'Atlantique !

    La série Thorgal est toujours aussi intéressante ! Van Hamme sait renouveler ses intrigues à chaque album et fait preuve d'une grande inventivité ! Il crée des personnages marquants comme Jolan dans le tome précédent ou comme Kriss-de-Valnor ici ! Et Rosinski fournit toujours de même un crayonné impeccable et inspiré !

    La série a maintenant atteint son rythme de croisière et sa pleine renommée avec cet album paru en 1984 !

    A bientôt !


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  • Jumanji : Bienvenue dans la jungle - Jake KasdanCe dimanche, je me suis fait une séance de cinéma avec un petit groupe de connaissances et nous sommes allés voir Jumanji : Bienvenue dans la jungle, film de 2017 de Jake Kasdan, une comédie d'aventures calibrée au millimètre !

    Il s'agit de la suite du film Jumanji de 1995, de Joe Johnston avec Robin Williams à l'époque qui racontait comment un groupe de jeunes se retrouvait embarqué dans un jeu de société magique et exotique. A la base, c'est tiré du livre pour enfants du même nom de Chris Van Allsburg publié en 1981.

    Dans la version de 2017 - qu'on peut voir aussi comme un reboot ! - c'est à peu près la même formule ! Du moins il me semble car n'ai jamais vu le film de 1995 ! Des jeunes adultes se retrouvent embrigadés dans une aventure dans la jungle mais cette fois pas de jeu de plateau et il est remplacé par un jeu vidéo !

    Au début du film, on a quatre lycéens, un peu clichés, les deux introvertis, Spencer, le nerd solitaire et Martha la fille mal assurée, Bethany la fille populaire accro au téléphone et Fridge la star du football américain qui finissent placés en retenue. Ils tombent alors sur le jeu vidéo Jumanji et ont la mauvaise idée de lancer une partie ! Ils se retrouvent alors aspirés dans la console !

    Le musclé Dwayne Johnson interprète le Dr Bravestone, l'avatar de Spencer, le génial Jack Black est celui de Bethany, le docteur Sheldon Oberon, un cartographe. Fridge lui devient "Mouse" Finbar, le zoologue - joué par Kevin Hart et Martha entre dans la peau de Rudy Roundhouse, beauté sensuelle et experte en arts martiaux - interprétée par Karen Gillan (Nebula dans Les Gardiens de la Galaxie ) ! Le coup de génie du film est de propulser nos quatre ados dans des corps à l'opposé de leurs personnalité  - mention pour la bimbo superficielle qui se retrouve dans le corps d'un petit gros intello ! Une grande partie de l'humour du film repose sur cette situation !

    Comme dans un jeu vidéo, chaque avatar a ses points forts et ses points faibles ! Désunis au départ, les "héros" devront agir en équipe !

    Nos quatre "aventuriers" vont devoir rapporter un joyau dans l'oeil d'une statue de jaguar géante ! Ils leur faudra passer un certain nombre de "niveaux" comme dans un jeu vidéo. Il est vrai qu'à Hollywood désormais industrie du video game et cinéma convergent et les codes du premier monde se retrouve sur le grand écran (voir Ready Player One ! le prochain film de Spielberg si vous n'êtes pas convaincu !). C'est particulièrement vrai ici et nos héros ont un nombre de "vies" limité.

    Le jeu leur fait traverser une jungle hostile avec son lot d'hippopotames mangeurs d'hommes, de serpents, des hordes de mercenaires motorisés.Un cinquième "joueur" les rejoints - joué par Nick Jonas pour Jefferson "Seaplane" McDonough qui est l'avatar d'Alex, un jeune qui a disparu dans le jeu vingt ans plus tôt !

    Ces épreuves vont révéler ce qu'il y a de meilleurs en nos quatre ados qui vont devenir des héros et seront désormais liés par une solide amitié ! Un film très optimiste sur ce que l'on décide de faire de sa vie !

    Bref, j'ai passé un très bon moment ! C'est, comme je l'ai dit du divertissement efficace !

    Ceci constitue mon 1000ème billet sur mes Skyblogs (public et secret confondus !) ! Il me reste toutefois plus d'un autre millier d'articles écrits entre 2009 et 2015 à rapatrier sur la plateforme de Skyrock depuis Overblog et eklablog !

    Je vous souhaite enfin aussi une bonne année 2018 - en vous faisant remarquer qu'en septembre 2018, nous fêterons les dix ans du blog !

    A bientôt !


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  • A la fin des années 1980, j'étais un grand fan du jeu vidéo Double Dragon que je parvenais à terminer sans prendre un seul coup et donc sans perdre une seule vie ! Le suite de ce jeu s'intitule Double Dragon II : The Revenge et est sorti en 1988 en borne d'arcade. Comme le premier titre, il s'agit d'un beat them all auquel vous pouvez jouer à une ou deux personnes en simultané ! C'est Technos Japan qui nous livre ce produit.

    On retrouve donc les frères Billy et Jimmy Lee, dans les rues dévastées de New York, ville qui est passée sous le contrôle du gang des Shadow Warriors. Si cette bande de méchants avait kidnappé précédemment Marian, la petite amie de Billy, ils sont allé plus loin cette fois-ci et l'ont assassinée ! Les Frères Lee vont faire parler les arts martiaux pour se venger !

    Le jeu comporte la gamme d'adversaires habituels ! Nos deux combattant dessoudent des hordes de punks armés de couteaux et de chaînes ! La différence par rapport au premier opus est qu'on a cette fois un certain nombre d'ennemis qui sont de véritables colosses - et pas seulement en boss de fin de niveau ! Attention donc à ce qu'il ne vous choppent pas dans leurs sales pattes ! L'un de ces géants ressemble d'ailleurs à Schwarzenegger !

    Nos héros disposent de coups spéciaux comme le coup de pied tournoyant en hélicoptère qui fait le ménage autour d'eux ou la possibilité d'agripper les méchants et de les envoyer valser à l'autre bout de l'écran, voire de les balancer dans le vide, ce qui écarte le danger ! Il y aura de nombreuses combos à maîtriser. Vous pouvez aussi ramasser les armes qu'ont perdu les ennemis vaincus !

    Il est possible d'activer un mode où vos coups peuvent aussi frapper votre frère. Et il y a trois niveaux de difficultés : Entraînement, Normal et Guerrier. En mode Guerrier, il sera difficile d'arriver jusqu'au neuvième et ultime stage qui comporte des ennemis jamais vus jusque là et fort redoutables.

    La part d'aléatoire est également renforcée par rapport au premier jeu. Et je le déplore ! Il devient plus difficile de finir ce jeu ! Entre les phases de bastons, vous devrez franchir différents obstacles comme des plates-formes qui apparaissent et disparaissent - vous faisant tomber et perdre une vie si vous n'êtes pas assez rapides !

    Le jeu a ensuite été porté sur les machines de l'époque. Il sortit ainsi sur NES en 1990 avant même le premier opus mais aussi sur Amiga, Amstrad CPC, Atari ST (je crois bien que je possédais cette version que je n'ai, contrairement au premier jeu, jamais réussi à finir !), Commodore 64 PC et MS-DOS, MSX, ZX Spectrum et sur les consoles Game Boy, Sega Mega Drive et PC Engine - et donc sur Nintendo aussi !

    Double Dragon II : The Revenge a été sacré "Meilleur Jeu Vidéo de tous les temps" par le site Web Jeuxvidéo.com ! Largement exagéré je trouve !

    A bientôt !


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  • La façon dont nous traitons les animaux en dit souvent long sur nous, sur notre humanité, notre rapport au monde et aux autres. Que l'on fasse partie des "30 Millions d'amis" ou que l'on exploite sans vergogne les bêtes, nous avons des responsabilités vis-à-vis des animaux. Progressivement, nous prenons conscience que l'animal a une sensibilité et peut souffrir et nous reconsidérons le grand mensonge que nous nous cachons à nous-même, la réalité des abattoirs tandis que le végétarisme et le véganisme trouvent de plus en plus d'échos !

    L'homme a longtemps considéré l'animal comme lui étant inférieur ! Le pli est posé dès les textes du premier Monothéisme. En effet, dans le Judaïsme et les écrits de la Genèse, il est posé que les bêtes sont mises à disposition d'Adam et qu'une fois le Pêché originel introduit, l'homme a le droit de consommer les animaux et de les mettre sous le joug. Fini le temps de l'Harmonie et de la coexistence pacifique !

    Pourtant, par la suite, les penseurs juifs comme Moise Maimonide établiront que "la connaissance de Dieu est préférable aux holocaustes" et on "ne fera point cuire un chevreau dans la lait de sa mère".  On ne sacrifie plus les bêtes sur les autels et on préfère la prière intérieure et le recueillement.

    Découlent aussi de la tradition et du canon, dans le Judaïsme, moins dans le Christianisme mais à nouveau dans l'Islam un certain nombre d'interdits alimentaires : porcs, fruits de mer etc,...

    Chez les Grecs, la problématique de l'animal commence avec Pythagore. Tuer un animal est commettre un crime effroyable car croyant en la réincarnation, les pythagoriciens affirme que tuer une bête est comme tuer un père ! On retrouve pareille pensée dans les religions de l'Orient, comme le Bouddhisme !

    Pour les Stoïciens, l'animal est dépourvu de raison qui est l'apanage de l'Homme. Tout relève d'une harmonie cosmique, œuvre des Dieux et chaque chose est à sa place et à son utilité. L'animal a un rôle à jouer et est un "miroir de la nature". Il est aussi "au service de l'Homme".

    Platon établit que, hormis celles qui sont inertes, chaque chose a une âme, en découle une hiérarchie des âmes. L'âme est vu comme un attelage ailé dans le Phèdre, peut se réincarner en animal suivant sa nature dans le Phédon et a trois parties dans la République.

    Aristote décrit une âme végétative, sensitive et intellectuelle. L'âme est ce qui anime et informe le corps.Aristote a beaucoup écrit sur les animaux notamment une Histoire des animaux et il établit qu'il y a une continuité d'une espèce à l'autre qui passe par d'infimes variation, une "échelle des êtres".

    Théophraste, ami et collaborateur de son mentor Aristote fut véritablement le premier penseur à manifester une amitié réelle envers les animaux avec lesquels les hommes forment une "véritable famille" Nous leur sommes "apparentés" " dans la même maison". Les bêtes sont pour lui aussi animées de sensations et de désirs. Les hommes sont devenus insensibles et s'arrogent le droit de tuer les animaux - cette opinion est aussi partagée par Plutarque. Aux sensations et désirs que posséderaient les bêtes selon Théophraste, Plutarque rajoute les sentiments , l'intelligence - déjà décrites chez eux par Aristote - et enfin l'imagination.

    Pour Porphyre, ce sont de "mauvaises habitudes" qui ont poussé l'Homme à devenir le plus cruel des animaux ! Après Théophraste et Plutarque, Porphyre élargit la gamme de capacités des animaux et comme son maître Plotin pense que le corps - et donc la consommation de viandes - alourdit l'âme de l'Homme !

    Quittons l'Antiquité pour aborder la Renaissance - qui est une redécouverte des textes antiques ! Montaigne le premier fait un éloge des bêtes dans un passage fort célèbre de L'Apologie de Raymond Sebond, où il place les hommes et les animaux sur un pied d'égalité ! Les animaux possèdent des capacités remarquables qui dépassent même dans certains cas les nôtres ! Les bœufs et le chiens sont capables de compter, les fourmis et les abeilles font des sociétés complexes, les éléphants ont de la mémoire, etc,... L'auteur des Essais  multiplie les exemples dans ce texte sur lequel j'ai par ailleurs travaillé durant mes études de Lettres !

    Les choses se compliquent avec Descartes qui marquent un grand retour en arrière ! Le Penseur de la Haye voit le monde selon la dualisme de la chose pensante et de la chose étendue (res cogitens  et res extensa). Le monde n'est alors plus qu'un gigantesque mécanisme d'horloge dans lequel les animaux - qui n'ont pas le langage, ne penseraient pas -  et sont donc des machines. Ils ne sauraient ressentir les choses ! On peut donc frapper son chien comme l'affirmera Malebranche puisqu'il ne ressent pas la souffrance ! Cela nous parait impensable aujourd'hui - et révoltant !

    Les Quakers sont à l'opposé de cette pensée. L'argument de cette secte religieuse dérivée du Protestantisme est théologique. Pour eux, la présence de Dieu se fait ressentir dans tout être vivant et donc on doit le respect à chacun de ces êtres ! Chaque créature désire avoir son droit naturel.

    La Mettrie, athée et libertin du Siècle des Lumières, provoque le scandale avec son ouvrage L'Homme-machine. Il retourne l'argumentaire de Descartes en posant que l'Homme - qui a la pensée - n'est lui aussi qu'un automate perfectionné ! Dès lors pourquoi dénier la pensée aux animaux ? Ceci choquera profondément l’Église pour qui l'Homme tient une place éminente dans la Création.

    Condillac démonte aussi les théories de Descartes sur les animaux-machines. S'appuyant sur Hume, il analyse les différences entre sensation et réflexion et pose que la sensation est l'unique source de la connaissance, en bon empiriste. La différence entre l'Homme et l'animal est que, contrairement à ce qu'on croit, seuls les hommes s'imitent les uns les autres - perfectionnant ainsi leur connaissance, les animaux, eux, ne font que réagir de la même façon dans un nombre de situations limitées !

    Jean-Jacques Rousseau avance quand à lui que l'on a nul besoin de faire souffrir les animaux, la Terre regorgeant d'autres ressources ! Le droit des bêtes à ne pas souffrir ne doit pas reposer sur la présence ou non de telles capacités sensibles ou intellectuels chez elle mais sur le ressort de la pitié ! Si on veut manger un bœuf, il faudrait l'égorger nous-même et ne pas se cacher la réalité et déléguer la sale besogne ! Avec le philosophe suisse, apparaît la critique de l'alimentation carnée dans notre modernité !

    Emmanuel Kant lie lui les obligations que nous avons avec les bêtes dans les obligations que nous avons avec nos semblables. Il faut faire "comme si" les bêtes étaient des personnes humaines. Or pour Kant, l'homme est une fin et non un moyen. qui se comporte mal avec une bête se comportera mal avec un homme !

    Les Penseurs de la Cause Animale

    Arthur Schopenhauer - dont on savait l'amour pour son caniche ! -  porte de violentes accusations contre le Judéo-Christianisme qu'il accuse d’avoir rendu les hommes cruels à l’égard des animaux par son anthropocentriste ! L'Homme n'est pas le seigneur de la terre et les bêtes ne sont pas un produit à notre usage !

    Jeremy Bentham introduit l'Utilitarisme dans le débat animal. Selon lui, il faut raisonner de manière pratique en termes de recherches de plaisir et d'évitement de désagréments et de souffrances ! Il ne s'agit alors pas tant de renoncer à ou d’interdire l'alimentation carnée mais d'éviter le maximum de souffrance à l'animal en lui infligeant une mort rapide et indolore.

    Charles Darwin va secouer encore plus fort les institutions religieuses en abolissant la frontière entre l'Homme et l'animal. En effet, si l'Homme descend du singe, il est lui-même un "Homme-animal" ! Scandale ! Et cela oblige à reconsidérer les capacités et les droits des uns et des autres !

    Passons pleinement dans la Modernité dans un troisième temps ! L'idée du végétarisme va peu à peu émerger dans nos société ! Ainsi le Russe Léon Tolstoï prône celui-ci afin pour l’Homme de trouver sa voie morale. On en doit pas tuer les bêtes ! il faut savoir d(où vient le poulet qu'on a dans notre assiette, la souffrance qu'il enduré ! En finir avec l'hypocrisie institutionnalisée ! Pour un végétarisme éthique ! Henry Stephens Salt prends acte de l'émergence de ces nouvelles pratiques alimentaires et montre pour appuyer le mouvement que la consommation de viande n'est pas un impératif biologique ! Le mouvement pour aller "de la Barbarie à l'Humanité" est en marche !

    On commence à considérer véritablement le point de vue de l'animal, notamment avec Jacob von Uexkull qui analyse que chaque bête à son expérience du monde propre et singulière. Heidegger et Deleuze s'en souviendront ! On en peut donc définitivement pas comparer l'animal à une machine ! Enterré Descartes !

    Les notions opposées de "spécisme" et anti-spécisme" sont introduites par Peter Singer et son ouvrage de référence La Libération animale. Comme il y a un racisme, il y a un spécisme, a tendance à classer le monde vivant en espèce et à établir une hiérarchie ! Pour singer, l'élément qui confère des droits aux animaux n'est pas la capacité à raisonner ni la même la force physique mais la capacité à ressentir, l'aptitude à la souffrance qui est commune à tous. Un principe d’égalité !

    Carol J. Adams établit, elle, un parallèle intéressant et pertinent entre les luttes du féminisme et du végétarisme, ayant constaté dans les années 1970 que nombre de féministes étaient également végétariennes ! Le dénominateur commun est que dans les deux cas, on a une opposition à une tentative de domination masculine. Que l'on pense aux publicités pour les hamburgers qui utilisent l’imagerie "Pornochic" !

    Tom Regan mélange les approches de Kant - l'animal n'est plus un simple moyen ! - et utilitariste de Bentham ! Les animaux voient là encore leur sensibilité réaffirmée et ils faut éviter de les faire souffrir.

    On entre alors dans un processus de codification et de légifération du Droit animal, notamment avec Martha Nussbaum qui pose "dix règles pour le bien-être animal" parmi lesquelles la santé physique, le sens, l’imagination et la pensée, les sentiments, la raison pratique ou encore l'affiliation.

    Jacques Derrida dans un texte publié après 2004 - donc de manière posthume -, attaque violemment notre attitude vis-à-vis des bêtes ! Le philosophe qui se sentait gêné nu devant son chat dénonce l'"exploitation d'une survie artificielle à des fins d'exploitation interminable"  - en clair engraisser les vaches, les porcs, les poulets indéfiniment dans des élevages afin de les abattre - souvent non sans une forme de cruauté ! Derrida fait même un parallèle choquant avec la Shoah pour mieux marquer les esprits !

    Les Penseurs de la Cause Animale

    On doit donc, et c'est le cas avec Sue Donaldson et Will Kymlicka, reconsidérer les Droits des animaux et leur donner de nouveaux statuts ! Ces deux derniers auteurs que nous aborderons proposent une classification entre animaux domestiques et animaux sauvages - auxquels ils ajoutent les animaux liminaires - entre deux ! - tels les rats, les souris, les pigeons,etc,...

    Récemment, des groupes d'activistes telle l'organisation L214 - qui filme clandestinement dans les abattoirs afin de dénoncer les conditions de mises à mort - sensibilisent de plus en plus à la cause animale. A priori, je ne suis pas prêt à renoncer aux steaks au poivre que me prépare mon paternel les samedis midis mais je dois avouer que de telles démonstrations de cruauté envers les bêtes d'élevages font réfléchir ! Il n'est pas inenvisageable que je réduise ma consommation de viandes dans un premier temps !

    Le discours végan - qui banni toute exploitation de l'animal - y compris la fourrure, la laine, la chasse, la corrida, les produits pharmaceutiques testés sur l'animal et l'expérimentation animale - semble plus cohérent que le végétarisme ! Mais est-ce tenable dans nos sociétés de carnivores/omnivores !? Enfin cohérene dans une certaine mesure et limite ! En effet, la science découvrant que les plantes ont aussi une sensibilité et des intérêts, cela a l'air d'une blague mais que faire du "cri de la carotte" ? Et les robots ? N'exploitons-nous pas avec l'intelligence artificielle - à l'aube du transhumanisme - une autre forme d'êtres vivants ?

    C'est un vaste débat philosophique et de société qui est loin d'être clôt !

    A bientôt !

    PS : Ce billet a été réalisé avec l'aide précieuse du Hors-série Le Point Références N°69 de juin-juillet 2017 - "L'Homme et l'Animal - Les textes fondamentaux" dont il constitue un compte-rendu !


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  • L'ordre du jour - Eric VuillardLa littérature est un panier de crabes et l'attribution des Prix Littéraires n'est pas toujours transparente - c'est même tout le contraire ! Comme dans tous les milieux de pouvoir, la cooptation fonctionne à plein régime !

    J'avais quelques doutes cette année sur la légitimité du Goncourt 2017 ! En effet, il a été attribué à Eric Vuillard pour son récit L'ordre du jour - un petit opus d'à peine 150 pages ! Devait-on voir dans le fait que l'attribution du prix s'est faite à Actes Sud, maison d'édition de Françoise Nyssen, ministre de la Culture de Macron la preuve que les jurés œuvrent par intérêt personnel ? S'agit-il de corruption et de conflit d’intérêts ? A contrario, doit-on pour autant écarter Actes Sud, maison d'édition de qualité, des Prix Littéraires ?

    Ce qui me posait problème, avant même d'avoir lu le livre en question était sa relative brièveté ! Tout ça pour ça ! Mais si il n'y avait pas la quantité, peut-être y avait-il la qualité ?

    L'ordre du jour est en effet un "récit" et non un roman ! La part d'invention y semble réduite. Je l'ai lu et non seulement le style de l'auteur est assez riche mais le sujet est intéressant.

    Il y est question de l'ascension au pouvoir des nazis à partir de 1933, sur les ruines fumantes du Reichstag. Le récit s'ouvre par une réunion d'industriels allemands qui vont financer le nazisme, pas tant par consentement à leur idéologie nauséabonde - même si ils ont fermé les yeux ! - que pour maximiser encore plus leurs profits ! Ces groupes industriels et ces firmes on les connaît, ce sont celles qui ont pignon sur rue par la suite au XXème siècle et au XXIème siècle : Krupp, Bayer, Telefunken, Opel, Agfa, BASF, IG Farben, Siemens ou Allianz. Des prisonniers des camps de concentration furent même employés par la suite comme main -d’œuvre gratuite !

    Les autres pays d'Europe restèrent indécis et timorés face à Hitler ! On nous expose évidemment le cas de Daladier et de Chamberlain, de Lord Halifax aussi mais surtout le cas de l'Anschluss ou le coup de main du Führer sur l'Autriche qu'il annexa purement et simplement grâce à des méthodes mafieuses et d'intimidation auprès du chancelier  Schuschnigg. Même si les mouvements de l'armée allemande - et ses panzers - connut des ratés d'ordre mécanique lors du passage de la frontière autrichienne, Hitler avait réussi son coup de force ! J'en ai par ailleurs longuement parlé dans une série de billets !

    Un autre chapitre nous fait comprendre que les costumes des nazis faisaient déjà en 1938 partis des accessoires d'Hollywood dans les réserves dont s'occupait Günther Stern dit Anders, juif de surcroît, rangés à côté des sandales et des toges des romains - comme faisant déjà corps avec l'Histoire !

    Eric Vuillard nous fait partager la détresse qui fut celle de pas mal de gens à cette époque ! Bien avant le suicide de Stefan Zweig, de nombreuses personnes se donnèrent la mort par désespoir devant la montée de la haine. Pour finir, l'auteur nous rappelle que nous ne sommes pas à l'abri de telles périodes sombres !

    Un livre comme un témoignage donc - avec des envolés lyriques et de l'ironie ! On ressent bien le climat d'oppression et de fuite en avant vers le pire de l'époque...

    Eric Vuillard a finalement bien mérité son Goncourt donc car il fait devoir de mémoire en même temps qu'il dénonce les compromissions !

    A bientôt !


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  • Alain Bashung était un Monument de la chanson française, une icône rock à la forte personnalité ! Il est devenu Bleu Pétrole - Alain Bashungcélèbre avec des titres comme Gaby ! Oh Gaby ! ou Vertige de l'amour.

    Pour ma part, je l'ai découvert en 1992 avec ses albums Osez Joséphine ! et sa chanson Ma Petite Entreprise. Son décès, le 14 mars 2009, laisse un grand vide dans le paysage musical français ! Bashung n'était pas que chanteur mais aussi auteur-compositeur - et avec beaucoup de talent ! Il y a eu Gainsbourg et il y eu Bashung !

    Mon voisin Rico m'a prêté Bleu Pétrole - qui est le douzième -  et surtout dernier ! -  album studio de ce grand artiste, sorti le 24 mars 2008. On attendait un album de Bashung depuis 2002 et L'Imprudence et le live de 2004, La Tournée des grands espaces !

    Bleu Pétrole  a été écrit en grande partie par Gaetan Roussel de Louise Attaque et Gérard Manset. Il marque un retour à la chanson française teintée de rock qui fit le succès de Bashung dans les années 1990 - après les expérimentations des années 2000.

    L'artiste entama une tournée à la suite de la sortie de l'album qui commençait par le titre "Comme un Lego".

    C'est un album plein de poésie, d'où se dégage une certaine mélancolie. L'ensemble n'est pas dénué d'une espèce d'humour très subtil qui penche du côté de l'ironie. Les Inrockuptibles ont qualifié cette galette d'"immense chef- d’œuvre" !

    J'ai beaucoup aimé l'écoute que j'en ai faite pour ma part ! Même si il faudrait que je le réécoute plus longuement ! Les mélodies sont réussies et vous emportent, les paroles et textes sont clairement inspirés. Bleu Pétrole contient 11 titres - c'est peu mais la qualité est là ! On commence avec "Je t'ai manqué'" - comme si Bashung faisait ce constat à propos du fan qui écoute l'album ("Et oui tu nous as manqué !  Et tu nous manquera encore plus cruellement désormais !"). Et on termine avec "Il voyage en solitaire" car on n'est jamais que tout seul dans l'existence !

    J'ai adoré le titre "Sur un trapèze" - qui est je crois celui qu'on a le plus entendu à la radio ! Je retiens "Je tuerai la pianiste" - très drôle et très entraînant/rock ! "Suzanne" est une reprise adaptée en français d'une chanson de Suzanne Vega, autre artiste que j'aime bien et dont je vous parlerais un jour aussi !

    On appréciera le jeu de mots du titre "Résidents de la République". Les autres chansons ont pour noms "Tant de nuits"," Hier à Sousse", "Vénus" ou "Le Secret des banquises" !

    Voilà, je vous laisse à votre écoute ! C'est un très bon album de Bashung et un très bon album tout court !

    A bientôt !


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  • Gremlins 2 : La Nouvelle Génération - Joe DanteEn 1990, Joe Dante donnait une suite à son succès de 1984 avec le film Gremlins 2 : La Nouvelle Génération. Les affreuses petites bestioles hargneuses sont de retour !

    On retrouve Billy et Kate qui habitent maintenant New York. Mr Wing, le propriétaire du mogwai Gizmo décède et Billy récupère la sympathique créature au potentiel si dangereux. Le cadre de vie de nos jeunes héros a donc changé  et désormais ils travaillent pour de grandes sociétés du CAC 40 dans un immeuble de Manhattan, la tour Clamp. 

    Gizmo atterrit dans cet immeuble et se retrouve mouillé par le réparateur de fontaines à eau. Les nouveaux mogwai se transforment vite en gremlins et partent à l'assaut du gratte-ciel. Ils vont même jusqu'à utiliser le laboratoire de génétique ultra-sophistiqué que recèle le bâtiment pour s'upgrader en une nouvelle génération de gremlins mutants et OGM !

    Comme pour le premier film, on a dans ce second opus une critique en bonne et due forme de la société moderne - mais cette fois-ci on change d'échelle ! Exit la petite ville de province avec ses bouseux et bonjours la mégalopole avec ses cadres dynamiques !

    Au casting figurent à nouveau Zach Galligan  - qui ne fit pas une grande carrière par la suite ! La jolie Phoebe Cates est également présente ! Parmi les acteurs notables, on n'a véritablement que Christopher Lee - avec références appuyées à son personnage de Dracula - qui joue un savant généticien fou ! Hulk Hogan, le catcheur, fait aussi une apparition !

    La bande sonore, très dynamique, est signée Jerry Goldsmith ! Le film est assez désarçonnant à la moitié du récit qui présente une comédie musicale ! A tel point qu'à l'époque, cela fit dire en pleine séance à mon camarade Thomas : "Qu'est-ce que c'est que ce film ?!". Mais bon Thomas n'était pas très malin et il ne faut pas l'être pour planquer des pierres dans des boules de neige et sa carapater ensuite comme un lâche - fin de la digression (et du règlement de compte !).

    Il y a aussi d'intéressantes mises en abyme et destruction du quatrième mur dans ce film !

    Contrairement à mon camarade, j'avais trouvé ce film plaisant mais certes pas aussi réussi que le premier ! On murmure qu'un troisième opus serait en production pour avant 2020 ! Gremlins 2 eut un accueil critique assez favorable mais fut un échec commercial, rapportant moins en Amérique du Nord que ce qu'il avait coûté !

    De nombreuses références sont visibles ! Daniel Clamp est une caricature de Donald Trump, qui deviendra le 45ème  -et actuel  ! - Président des Etats-Unis ! Mise en abymes du premier film, allusion à E.T. l'extra-terrestre, à Rambo 2, à Batman, à King Kong, au Magicien d'Oz, à Marathon Man, à SOS Fantômes ou encore à L'Aventure intérieure, à Blanche-Neige et les Sept Nains - la liste n'est évidemment pas exhaustive ! Un film assez riche donc !

    Pour être complet, j'avais, à cette époque-là, 1990 à 1992, le jeu Gremlins 2 : The New Batch sur Game Boy et c'était très divertissant ! J'en ferais sans doute la critique ailleurs sur ce blog !

    Un classique de la culture pop et geek !

    A bientôt !


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  • Jaden Yuki perpétue, au sein de la Duel Academy, dans la série spin-off Yu-Gi-Oh ! GX, l'héritage de Yugi Muto ! Il Yu-Gi-Oh ! GX - Saison 2triomphe de tous ses adversaires - parmi les plus atypiques ! - grâce à son jeu "Héros des Éléments" ! Jaden possède en réalité un lot de créatures, tels Sparkman, Bullman ou Burstinatrix - puis ensuite Néos - qu'il peut faire fusionner pour créer des combinaisons de héros plus puissants comme Aile-de-Feu par exemple ! Comme Pharaon, Jaden croit en l'"âme des cartes" !

    Des Héros, Jaden va en avoir besoin dans la Saison 2 ! Cette fois, il est confronté au Prophète Sartorius et sa Société de Lumière ! Sartorius est un personnage maléfique qui débarque à la Duel Academy et convertit petit à petit tous les amis de Jaden à sa cause, notamment Chad ou Alexia ! Jaden devra tous les affronter en duels pour les ramener à la raison !

    La Lumière est une énergie qui s'est répandue sur la Terre et est à la source de tous les conflits ! Elle a pris possession de Sartorius ainsi que du Docteur D, le père adoptif d'Aster Phoenix, un jeune duelliste réputé qui devient un allié de Jaden !

    Le père d'Aster a crée jadis une carte surpuissante, nommée "Plasma" - et le Docteur D se faisant passer ensuite pour le bienfaiteur d'Aster a dérobé cette carte, investie de la Lumière et s'est vu aussi possédé par elle ! Il a ensuite provoqué la disparition du créateur de la carte !

    Sartorius avance donc ses pions et pour répandre la Lumière sur toute l'Humanité doit s'emparer d'un satellite ! Mais le Bien qui sommeille encore en Sartorius trompe sa partie maléfique et confie les deux clés de l'engin spatial à Jaden et Aster ! Des duels contre le Maître de la Lumière se profilent donc !

    Maximilien Pegasus fait une apparition dans cette Saison 2 et assure le lien avec le passé !

    Jaden l'emportera t-il sur la Lumière ? Il vous faudra suivre les épisodes 53 à 104 pour le savoir !

    Une bonne série pour initier les plus jeunes aux jeux de cartes à collectionner ! Dans la lignée de Magic : L'Assemblée et de Pokémon, le jeu de cartes Yu-Gi-Oh ! connaît un vif succès et de nombreuses extensions ! On pourra reprocher à la série le ton résolument - trop ! - enfantin ! Mais c'est la cible visée !

    A bientôt !


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  • Les loyautés - Delphine de ViganNous allons maintenant parler du dernier roman de Delphine de Vigan - acheté ce midi, lu ce soir ! Dans Les loyautés, on suit plusieurs trajectoires de vie, des êtres heurtés par l'existence qui ont tous en commun le fait de cacher une part d'obscurité, des secrets inavouables !

    On adopte successivement et alternativement le point de vue d'Hélène - Madame Destrée, prof de SVT dans un collège, de Théo, garçon de douze ans, bientôt treize dont le père traverse une mauvaise passe, de Mathis, le copain de Théo que son jeune camarade entraîné dans la consommation d'alcool et enfin de Cécile la mère de Mathis mariée à un homme bourgeois qui déverse sa bile en cachette sur internet !

    Il y a entre ces personnages des loyautés, des solidarités elles aussi cachées qui se cherchent qu'à s'exprimer ! Parce qu'elle a elle-même été une enfant battu, Hélène perçoit le désarroi de Théo. elle va tout tenter pour l'aider même si cela signifie la mettre en butte par rapport à l’Éducation Nationale !

    Théo est enfant de parents séparés ! Sa mère, une femme dévorée par le ressentiment, ne cesse de rabaisser son ex-mari. Celui-ci qui a perdu son emploi, sombre dans la dépression, suite à son chômage, en se lave plus, ne fait plus rien - son fils tente alors de cacher la situation de son paternel à sa mère et à Mathis, dévoré par la honte ! Pour échapper au quotidien si triste, Théo se porte à l'ivresse avec des bouteilles de rhum, de vodka ou de gin, entraînant son ami Mathis, de plus en plus réticent !

    Cécile, la mère de Mathis, n'aime pas les fréquentations de son fils. Elle-même, venue d'un milieu de gens simples - qui font des fautes de Français, a été formatée par son époux, William qui en secret est Wilmor75 qui déverse torrents d'injures racistes et xénophobes, homophobes et misogynes sur son blog et sur les forums du web ! La pauvre Cécile va alors avoir l'impression d'étouffer !

    Bref tous ces êtres sont dévorés par des secrets intimes qu'ils n'arrivent pas à exprimer - ce qu'il faudrait pourtant qu'ils fassent si ils veulent de sortir de ces situations ! Ils tentent maladroitement de s'aider les uns les autres mais les non-dits gâchent tout !

    Ce roman, Les loyautés, de Delphine de Vigan est donc un roman assez poignant ! La fin est ouverte et la solidarité va pouvoir se mettre en place - si il n'est pas trop tard !

    Une lecture dans la veine habituelle de ce qu'écrit cette auteure ! C'est assez brillant mais aussi assez court ! Les personnages sont bien pensés et décrit, l'analyse psychologique est assez fine et évite les clichés !

    Les romans de cette dame s'attaquent toujours à ces faiblesses qui nous bouffent à petits feux : adolescence blessée, solitude des grandes villes,  fragilité psychique et emprise psychologique ! Un peu travail d'anthropologue en quelque sorte !

    A conseiller fortement !

    A bientôt !


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  • Galaga - NamcoAu tout début de l'Histoire des jeux vidéo, ceux-ci reposaient toujours sur des principes simples et l'immersion était immédiate ! On eut ainsi Pac-Man, Donkey Kong, Frogger, Centipède, ou encore Berserk ! Mais il y avait un genre qui brillait déjà le shoot them up spatial avec des jeux comme Defender, Asteroids ou encore Space Invaders  !

    Dans un jeu comme Space Invaders, des hordes d'aliens descendent de l'écran, bien alignés en rangs d'oignons, en vous tirant dessous ! Vous, vous êtes un petit vaisseau en bas de l'écran, s'abritant derrières des blockhaus et devez descendre toutes les bestioles !

    Mais Space Invaders, icône de la culture Geek et du Street Art/Graff qui fit l'objet d'un film, Pixels en 2015, n'est pas le sujet du présent billet ! Ici, il s'agit de Galaga, jeu de la société Namco sorti en bornes d'arcade en 1981 ! Galaga  est lui-même une "suite" à Galaxian, inspiré de Space Invaders ! Là où cette borne innove, c'est que les ennemis  - en forme d'insectes hargneux, descendent en piquée par vague de trois ou quatre vers votre vaisseau l'aspergeant de tirs lasers !

    Au début de chaque stage, les ennemis viennent se disposer sur le terrain ! A vous d'en abattre le plus possible pour avoir un avantage !

    Autre innovation de Galaga, il est possible de jouer seul avec deux vaisseaux simultanément ! Et il existe aussi des niveaux bonus ou "challenging stages" où les ennemis arrivent par files - à vous de tous les dégommer pour comptabiliser les points bonus !

    En fait, vous vous retrouvez avec deux vaisseaux - ou un vaisseau "double" -  lorsque votre premier vaisseau se fait capturer ! En effet, les ennemis qui descendent vers vous essaient aussi d'entrer en collision ou de vous happer dans leur faisceau tracteur ! A vous ensuite de délivrer l'astronef capturé avec un autre vaisseau ! Il s'agira de détruire l'ennemi qui vous a capturé au moment où il redescend avec son prisonnier ! Vous bénéficierez alors d'un tir double mais d'une surface pouvant être touchée deux fois plus grande ! C'est la principal innovation de ce jeu !

    Le jeu a été adapté sur de nombreuses consoles, depuis MSX et Atari 7800 ou encore Nintendo 64, Game Boy et Game Boy Advance, PlayStation et PlayStation 2, Dreamcast, Xbox, Xbox 360,  Gamecube et Wii ! C'est en effet un classique qui a fait évidemment l'objet de nombreux clones et contrefaçons !

    Outre Pixels - où il apparaît parmi tant d'autres jeux vidéo classiques des années 1980, Galaga peut être vu dans WarGames, Karaté Kid, Planes ou encore le film Avengers de Joss Whedon où un technicien du SHIELD joue à la borne d'arcade !

    Et aussi l'habillage sonore de ce jeu est très important et a été remixé par des groupes de techno comme Grand Popo Football Club dans le titre Salami Man !

    On ne compte plus les suites jusqu'en 2000 avec Galaga : Destination Earth ou en 2008 avec Galaga Légions ou en 2011 avec Galaga 3D Attack !

    Un classique du Namco Museum, on vous dit !

    A bientôt !


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  • J'avais entendu le plus grand bien sur Christopher Nolan, à propos de ses films Inception ou Interstellar ou encore saDunkerque - Christopher Nolan Trilogie Batman ! Mais jusqu'à présent, je n'avais vu aucune de ses œuvres ! C'est chose faite avec Dunkerque, film de 2017 ! Verdict ! C'est très réussi mais je suis mitigé sur certains points de détails !

    Dunkerque  est une grosse production américano-britannico-franco-néerlandaise ! C'est aussi accessoirement, au moment de sa sortie, le plus grand succès mondial de tous les temps pour un film de guerre, en termes de recettes !

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, en mai 1940, les Allemands, pratiquant la Blietz-Krieg - la "Guerre-Eclair", piègent les armées britannique, canadienne, française et belge dans la poche de Dunkerque ! Ce sont au total 400000 soldats alliés qui sont encerclés. On mets alors en place l'Opération Dynamo pour évacuer par mer le Corps Expéditionnaire Britannique depuis les plages, sous le feu ennemi !

    Passons d'entrer sur un point qui a fait polémique, en 1940, déjà et à propos du film de Nolan ! Les troupes françaises sont les grandes oubliées de l'Histoire ! Les Français se sont en effet dévoués pour permettre aux Britanniques de prendre la mer en retardant les troupes allemandes. 200000 Britanniques seront évacués in-extremis et 140000 soldats français ! 40000 soldats alliés seront capturés, là encore en grande partie des Français à 90 pourcents ! Le journal Le Monde a parlé de trahison à propos du film de Nolan car justice n'est pas rendu aux Français et à leur rôle crucial et on a trop l'impression que les Anglais se sont débrouillés tous seuls !

    Le film n'en reste pas moins intéressant même si parcellaire - un défaut du aussi à la narration hachée, point sur lequel je vais aussi revenir ! On suit en effet trois sous-histoires différentes qui s'entremêlent. On a ainsi un récit sur l'Embarcadère qui débute une semaine avant la conclusion du film, une autre histoire sur un petit bateau de plaisance réquisitionné avec son équipage à J moins un Jour et enfin le récit de trois pilotes de la RAF qui couvre le désastre militaire des Alliés à J moins une Heure ! Il faut donc être attentif pour ne pas perdre le fil et c'est un reproche que je ferais au film ! C'est une façon hyper-moderne de raconter des histoires mais je ne suis pas sur que tout le monde comprennent la dynamique du film, comme mes parents de l'ancienne génération par exemple !

    Le premier récit nous fait suivre Tommy, un soldat du CEB, joué par Fionn Whitehead. Qui ça ? Et oui, il y a en effet dans ce film de nombreux jeunes acteurs de la nouvelle génération  britannique. On retrouve pêle-mêle un soldat français qui dépouille - et enterre ! -  le cadavre d'un soldat britannique pour essayer de sauver sa peau, des soldats des Argyll & Sutherland Highlanders, un commandant de la Royal Navy - joué par Kenneth Branagh, un acteur confirmé donc, ou encore un colonel du CEB - joué par James D'Arcy. Et parmi les jeunes acteurs, citons encore Harry Styles, chanteur de One Direction, Aneurin Barnard, Elliott Tittensor, Jack Lowden, Kevin Guthrie, Barry Keoghan, Brian Vernel ou Tom Glynn-Carney !

    Le second récit nous montre un courageux capitaine dans le civil qui mets le cap sur Dunkerque, accompagné de son fils et d'un ami pour sauver ce qu'ils peuvent de soldats. En effet, l'Amirauté décida de réquisitionner le plus de navires - de plaisance notamment  - pour évacuer le plus d'hommes afin de mener la Bataille d'Angleterre et les combats de la revanche qui allaient suivre !

    Le troisième récit nous montre une formation de Spitfire qui combat au-dessus de la Manche préfigurant là encore ce qui allait suivre !

    La reconstitution historique a été la plus soignée possible ! Nolan a essayé le plus possible de tourner dans les vrais décors d'époque - même si il n'a pu éviter quelques anachronismes comme la présence d'immeubles et de maisons construits après-guerre ! Le plus grand soin a surtout été apporté aux navires prenant part aux opérations ainsi qu'aux avions ! Plus d'un millier de figurants et des rôles pour la famille de Nolan !

    L'image de ce film est de plus superbe ! La façon dont l'ensemble est filmé fait ressentir l'angoisse du moment où le sort de l'Europe est en jeu ! La musique de Hans Zimmer contribue beaucoup à cette ambiance ! Nolan revendique de nombreuses influences : Alfred Hitchcock, Henri-Georges Clouzot, Robert Bresson, le cinéma muet mais aussi littéraires comme Franz Kafka avec l'aspect bureaucratique de l'évacuation ou encore Joseph Conrad et son Au cœur des Ténèbres.

    Bref, c'est du très grand cinéma ! Seules réticences donc, le flou sur la situation des Français et aussi la narration entrecoupée entre trois chronologies, qui fait des retours en arrière et des bonds en avant inopinés, technique qui est à la fois la grande faiblesse et la grande force et originalité du film pour peu qu'on arrive à suivre !

    A bientôt !


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  • Maria de Los Santos, la présidente du Costa Verde, est soumise à la fin du tome 14 de la série XIII à un cruel dilemme et à un affreux chantage de la part des USA ! Elle doit en effet leur livrer XIII, le Major Jones, le Général Carrington et le Colonel Amos si elle veut éviter un embargo économique. Ces quatre là ont trouvé refuge dans son pays et se sentent donc trahis !

    Mais en réalité, la présidente la joue fine et fait croire qu'un groupe de fidèles à l'ancien dictateur Ortiz a intercepté les prisonniers - ce sont évidemment des hommes de Maria qui libèrent et cachent XIII et ses amis. Tel est le début de ce tome 15, "Opération Montecristo" !

    Nos héros recroisent au passage la route de la vénéneuse Felicity Brown car les Etats-Unis ont aussi demandé l'extradition de l'ancienne maîtresse d'Ortiz pour le meurtre qu'elle a commis aux USA - c'était dans le tome 2 il me semble. Sean Mullway, le père supposé de XIII, est également de la partie.

    Les compagnons décident de contre-attaquer contre Frank Giordino, le chef de la puissante NSA qui passe outre les ordres du président des Etats-Unis. Notre méchant suit en effet ses intérêts personnels et ne sera pas facile à battre. L'or de Maximilien, caché au Mexique, aiderait bien nos amis... Or Sean Mullway a découvert l'emplacement de la troisième et dernière montre de ses grands-oncles qui contient les coordonnées de la cache du magot !

    Celle-ci est enterrée dans le monastère de MonteCristo qui repose sous 50 mètres d'eau suite à l'édification d'un barrage par les Russes sous de Los Santos Père. XIII et Jones vont devoir s'équiper et plonger. La tâche est compliquée par l'arrivée d'une équipe des opérations illégales de la CIA qui veut faire sauter le barrage, tuer nos héros et discréditer la politique de Maria - tout cela sans l'aval de la Maison Blanche évidemment !

    Les gentils vont évidemment l'emporter, Maria sauvera la face, les USA voulant éviter le scandale de leurs opérations secrètes mais un des héros de longue date sera tué. L'intervention de Felicity aura été déterminante.

    Le petit groupe se rends ensuite au Mexique, à la fin de ce tome 15, dans le jet privé de De Préseau. Le message dans la montre laisse cependant Mullway fort perplexe !

    A bientôt !


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  • En son temps, H.P. Lovecraft a su créer des récits horrifiques avec une patte particulière, mettant en jeu des forces oppressantes et indicibles, des monstres et des entités cosmiques pour lesquelles l'Humanité est partie négligeable !

    L'auteur de Providence a su rester suffisamment vague dans les descriptions de ses monstres pour faire travailler notre imagination et suffisamment précis pour montrer/inspirer la malveillance de ces créatures ! L’œuvre de cet écrivain a influencé quantités d'artistes de Houllebecq à Maxime Chattam ou encore Metallica !

    Sandy Petersen est l'homme qui a apporté au monde le jeu de rôles L'Appel de Cthulhu, chez Chaosium et en France chez Jeux Descartes puis chez Sans-Détour ! A la fin des années 1980, il nous livrait deux guides de descriptions des créatures de Lovecraft, un pour les monstres les plus "courant" et un autre pour les habitants des Contrées du Rêve ! ces deux guides était aussi rempli d'illustrations pleine page en vis-à-vis du texte qui se voulait un exposé scientifique ! Une bibliographie fictive de chercheurs en métaphysique était même fourni en fin d'ouvrage !

    Le guide Cthulhu - Les Créatures du Mythe, co-édité par Bragelonne et Sans-Détour, reprends ces deux précédents ouvrages, les réactualise notamment en changeant les dessins originaux pour de magnifiques illustrations de Loic Muzy qui relève la gageure de donner corps à des monstres indicibles ! C'est aussi du matériel que l'on peut retrouver sous forme de fiches dans les derniers suppléments du jeu de rôles L'Appel de Cthulhu  - Septième Édition ! Évidemment, dans ce guide de Bragelonne, nulles statistiques pour le jeu de rôles, tout est ici question d'"ambiance" !

    Autour d'Azathoth au centre de l'Univers, on retrouve les Grands Anciens, Cthulhu, Cthugha, Hastur, et leurs semblables ! Mais aussi  les Dieux Extérieurs et les Dieux Très Anciens puis les créatures et les Races Indépendantes : Fungis de Yuggoth, Goules, Profonds étant les plus connues ! Cette cosmologie et son organisation précise n'était pas à l'origine chez Lovecraft mais est le fruit du travail de ses continuateurs !

    De quel courage et témérité ont su faire preuve les courageux chercheurs de l'occulte pour approcher des Horreurs Chasseresses ou de Sombres Bêtes de la Nuit ! Beaucoup l'ont payé de leur vie ou de leur santé mentale ! Ce guide rassemble la somme de leurs connaissances !

    On a aussi les Contrées du Rêve avec des bestioles moins connues comme les Hémophores, les Oiseaux Magah, Serviteurs de Karakal ou encore Dragons-Papillons ! On n'est précisons le ici pas dans un bestiaire de monstres à dégommer, car ces choses sont puissantes et chacune d'elle peut être le centre d'une nouvelle,d'un scénario, ou d'une campagne.

    A bientôt !

    PS : Ça y est, ! J'ai atteint les 5000 visites blogs cumulées sur mes Skyblogs !


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  • Star Wars - La Citadelle Hurlante - Aaron & GillenAvec La Citadelle Hurlante, Marvel produit - après Vador : Abattu - son deuxième cross-over, cette fois entre la série Star Wars  de Jason Aaron et la série Docteur Aphra de Kieron Gillen. Cet arc se distribue - après un prologue illustré par Marco Checcheto - entre les numéros 31 et 32 de Star Wars - scénarisé par Aaron et illustré par Larroca  - et les numéros 7 et 8 de Docteur Aphra - avec Kieron Gillen à l'écriture et Andréa Broccardo au dessin !

    Que dire de cette nouvelle histoire ? Elle n'apporte rien et on est proche du désastre ! je passe sur le dessin toujours aussi affreux de Larroca qui est vraiment un artiste sans aucun talent - et dont je me dis qu'il doit avoir des "dossiers" sur ses patrons de Marvel pour qu'on le maintienne encore sur ces séries ! Ses visages de personnages sont photoshopés et de simples décalques de photos ! L'autre dessinateur, Broccardo - avec un style proche du cartoon carrément pas adapté à une histoire gothique - n'est pas beaucoup mieux ! Seul Checcheto fait le job avec pour lui des dessins d'une grande tenue !

    Mais le pire, c'est ici le scénario ! On n'est carrément pas inspiré ! Aphra a récupéré précédemment le cristal de Rur et veut présenter Luke Skywalker à une reine symbiote pour que celle-ci consente à libérer l'esprit emprisonné dans la pierre précieuse ! Luke espère pour sa part trouver en Rur un maître capable de le former !

    Mais voilà la Reine veut dominer tous nos héros y compris Han Solo, Leia Organa et Sana venus se jeter dans les griffes du loup ! Elle assujettit les gens au moyen de symbiotes -entraperçus dans le premier tome des aventures d'Aphra - symbiotes qui possèdent un esprit de ruche ! Voilà une histoire qui se veut gothique, voire d'horreur et c'est bien là le problème !

    Je  vous ferais grâce des nombreuses incohérences dont le scénario est truffé ! Le soucis, c'est que cela ne cadre pas avec l'"esprit Star Wars" ! De même, c'est quoi ce pouvoir de la Reine qui se téléporte façon Matrix ? Ou encore la scène où elle aspire le fluide vital de Luke ? Et évidemment, comme je vous l'ai dit le dessin de Larroca n'arrange rien !

    Ça sort ce mois de janvier 2018 en comics kiosque ! On est un peu obligé de l'acheter si on est fan complétiste ("vache à lait" ?). Si, un point positif est que ce roman creuse les rapports entre les personnages principaux ! Il faudrait aussi que je relise la série Vador pour voir si Aphra avait capté que Luke était le fils de Vador ! A priori non ! Elle doit savoir que Luke est le fils d'Anakin Skywalker mais n'a pas saisi que Vador était en réalité Anakin ! Or comme Luke sait déjà qu'il est le fils d'Anakin, pas de révélations fracassantes avant l'Épisode V qui viendrait casser la cohérence !

    Voilà pour ce cross-over ! Jusque ici, Marvel ne se dépatouille pas trop bien avec ses histoires partagées Star Wars ! Et Larroca vient sur la série principale Star Wars à partir du numéro /issue 38 ! Pas ça par pitié !

    A bientôt !


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  • L’Ère Disney a apporté son nouveau lot de personnages à la Saga Star Wars ! J'aime particulièrement la série télé Star Wars Rebels et avais apprécié aussi les deux tomes de la série de BD Kanan ! Le roman de John Jackson Miller - surtout connu jusqu'à présent pour sa série de BD Star Wars - Chevaliers de l'Ancienne République - intitulé Star Wars - Une nouvelle aube raconte la rencontre onze ans avant la Bataille de Yavin de Kanan Jarrus, Jedi qui se cache et l'activiste Hera Syndulla autour d'une histoire d'exploitation d'une ressource minière sur la planète Gorse et sa lune Cynda, la thorilide, nécessaire aux flottes de Star Destroyers de l'Empereur !

    Pourtant Kanan avait toujours voulu mener profil bas, en livrant du baradium, un puissant explosif, sur les sites miniers ! Mais cela change avec l'arrivée du comte Denetrius Vidian, un cyborg, venu sur Gorse en tournée d'inspection ! On s'apercevra qu'en réalité, le passé du comte est lié à cette planète, un passé qu'il a voulu enfouir avant sa renaissance en cyborg et que par ailleurs ce méchant nourrit de sombres projets pour les mineurs !

    En effet, l'Empereur, qui étends sa machine de guerre, exige qu'on triple la production de thorilide ! Vidian va mettre la main sur le rapport d'un lanceur d'alerte un peu fou, Skelly, avertissant que la lune Cynda pourrait exploser, pour précisément faire exploser le satellite et récolter plus de la précieuse substance - et ainsi aussi contrecarrer son rival, le baron Danthe !

    Kanan va faire la rencontre d'Hera venu glaner des infos sur Vidian et va devoir protéger ce monde. Il pourra aussi compter sur l'aide de Zaluna, une experte en surveillance sullustéenne qui sera bien utile pour berner l'Empire ! Vidian se révèle un cyborg cruel, par définition  totalement dépourvu d'humanité !

    On retrouve aussi dans ce roman la capitaine impériale Rae Sloane, déjà vu dans Kanan  - dont l'action se déroule après ! - et appelé à jouer un rôle dans l’Ère post-Endor à partir du roman Riposte de Chuck Wendig !

    C'est un bon petit roman d'aventures qui montre la rencontre des deux premiers membres de l'équipe de Rebels, les prémisses de la Rébellion ! En fait de Rébellion, on a encore là plutôt des francs-tireurs, nulle allusion à Bail Organa ou Mon Mothma ! Mais l'idée de résistance à l'Empire chemine ! Entre les Épisodes III et IV, la Galaxie est encore dans le plus grand désarroi et sous la botte de Palpatine !

    A bientôt !


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