Elysium est un film de science-fiction de 2013 réalisé par Neill Blomkamp. En 2152, la Terre est devenu un enfer, rongé par la maladie, la surpopulation et la pollution. Tandis que la majorité meurt sur cette terre perdue, les nantis et les riches ont bâti Elysium, en orbite autour de la planète, et vivent dans ce nouveau paradis, bénéficiant de tous le confort et d'une médecine à la pointe !

Sur Terre, Max est un ouvrier en période de probation. Le héros, joué par Matt Damon, rêve de meilleurs lendemains, lui à qui une religieuse a promis un destin hors du commun ! Alors qu'il retrouve son amie d'enfance, Frey, interprétée par Alice Braga, une infirmière qui élève seul sa fille malade, Max a un accident dans son usine qui fabrique des droïdes et est exposé à une dose létale de radiations ! Sa seule chance est de se rendre sur Elysium pour bénéficier de la technologie d'une medbox !

Mais se rendre sur ce paradis orbital n'est pas chose aisée ! En effet, le rebelle Spider vole des navettes et des identifiants pour envoyer les miséreux sur ce satellite mais ces transports sont systématiquement abattus par les missiles dont l'envoi a été ordonné par la froide et calculatrice secrétaire de la défense Delacourt - jouée par la très convaincante Jodie Foster ! La station d'Elysium est une sorte de toupie qui n'est pas sans rappelé l'Anneau-Monde de Larry Niven !

Spider place Max sur un gros coup ! Dérober des données dans le cerveau de Carlyle, le concepteur du système d'exploitation d'Elysium afin de changer le destin de l'humanité ! Max est "augmenté" avec un exosquelette et une interface neuro-cérébrale ! Le "braquage" a lieu sur la navette du président d'Armadyne mais les choses tournent mal avec l'arrivée de Kruger, un militaire et tueur psychopathe joué par Sharlto Copley !

Max finit par se rendre sur Elysium avec Frey et Spider ! Mais Kruger est là aussi qui tente de faire un coup d'état en prenant son parti des événements ! Pour accéder au paradis, il convient de faire des sacrifices, c'est ce que Max va découvrir à ses dépends !

Un film efficace qui n'est pas, espérons-le ! - une anticipation de ce que sera vraiment le XXIIème siècle dans la prolongement de notre situation actuelle du début du XXIème siècle avec réchauffement climatique et consort !

Le genre science-fiction n'est pas que du divertissement et a toujours prétendu oeuvrer à, l'éveil des consciences ! Il transpose fréquemment dans le futur des problématiques actuelles ! Ici la secrétaire Delacourt qui est prête à tout pour "protéger les libertés d'une minorité de nantis" rappelle un peu - voire beaucoup - les situations des réfugiés de Syrie qui se heurtent à une opposition importante dans nos "démocratie" européenne ou encore le cas de Donald Trump promettant d'édifier des murs contres les Mexicains du Tiers-Monde ! L’égoïsme règne à notre époque !

Enfin, signalons les paris technologiques du film ! On y voit des technologies qui n'en sont actuellement qu'à leurs balbutiements : drones, exosquelettes, droïdes... Mais soyez sûr que les labos de l'armée travaillent déjà dessus !

Enfin, Elysium, c'est le contraste entre le monde des pauvres, tout sale et crasseux et la technologie aseptisée des riches du satellite !

Bref, un film intelligent qui fait réfléchir ! Et ne soyons pas sûr que nous citoyens européens auront accès à Elysium dans le futur, nous risquons au contraire d'être rejetés parmi les exclus au profit du monde de la finance qui nous dirige !

A bientôt !

En 1989, sort sur les écrans Ghostbusters II - plus connu dans l'Hexagone sous le titre SOS Fantômes 2, toujours réalisé par Ivan Reitman et suite du film de 1984 !

Cette fois-ci, nos chasseurs de fantômes ne seront pas confrontés à un dieu mais à un génie du mal non moins malfaisant et qui attire vers lui toutes les forces ectoplasmiques de New York, Vigo von Homburg Deutschendorf, alias Vigo la Tristesse de Moldavie, Vigo le Cruel, Vigo des Carpathes ou encore Vigo le Profane. Ce Vigo - qui n'est pas sans rappeler Vlad Tepes ! -  était un tyran et un sorcier massacré par son peuple en 1610. Cependant, il lança un ultime sortilège pour faire en sorte que son esprit rejoigne l'essence d'un tableau maléfique restauré au Museum of Modern Art de la Grosse Pomme !

On retrouve les acteurs du premier film : Peter (Bill Murray), Ray (Dan Aykroyd), Egon (Harold Ramis) et Winston (Ernie Hudson) contraints et réduits à animer des goûters d'anniversaire après avoir sauvé la ville cinq ans auparavant ! Rick Moranis est également de la partie ainsi que Sigourney Weaver dans le rôle de Dana Barrett - qui est maman ! - Qui est le père ? Peter ? Nos héros vont vite reprendre du service tandis que l'activité paranormale va augmenter de nouveau de manière exponentielle !

Toute l'énergie des fantômes - ou plutôt les émotions négatives ! - va se retrouver canalisée par une rivière de "slime" qui coule dans les égouts et converge vers le Museum ! Vigo espère prendre possession d'un corps et quoi de mieux que le bébé de Dana ? Il peut compter sur son servile serviteur ! Mais les Ghostbusters font clinquer à nouveau les packs de protons ! Et pendant ce temps, le Titanic arrive dans le port !

Mais notre équipe saura mobiliser la ferveur - et le soutien ! - des New-Yorkais et reviendras en grâce !

Pour la petite histoire, vous vous demandez qu'est-ce que le "slime" ? A l'origine, c'est un jouet qui faisait fureur à la fin des années 1980 ! Une sorte de pâte malléable de couleur verte fluo ! J'en possédais deux pots que j'avais eu en promo avec des figurines des "Maîtres de l'Univers" à l'époque !

Car Ghostbusters II - comme le premier opus - est un divertissement qui s'adresse plus particulièrement aux plus jeunes : enfants, ados, et surtout geeks ! Une communauté qui 27 ans plus tard a réservé un accueil plutôt "froid" à la nouvelle incarnation des héros, tenue par des femmes, dans la version/reboot de 2016 ! Pour ma part, n'ai pas encore vu ce "troisième" opus !

Pas de Ray Parker Junior dans ce film mais on retrouve néanmoins le Glouton !

Who you gonna call ? Ghostbusters !

A bientôt !

The Patriot : Le Chemin de la liberté est un film historique et d'action de Roland Emmerich, sorti en 2000 et avec Mel Gibson dans le rôle central de Benjamin Martin.

Ce film partage des similitudes avec d'autres œuvres cinématographiques ! Je pense à Rob Roy ou à Braveheart ! En effet, à chaque fois, un brave type, fiancé ou père de famille et qui refuse de participer à un conflit national, voit sa destinée chamboulée lorsque l'occupant s'en prends à ses proches et finalement n'a plus le choix et se résous à prendre les armes ! Et curieusement , dans ces trois films, à chaque fois les "méchants" sont les Anglais !

Donc ce genre de film pose la question de l'engagement, du sacrifice, du moment où il faut être prêt à mourir pour ses idées, problématique qui se pose à chaque nouveau conflit qu'il s'agisse de la Guerre de Troie ou du conflit actuel en Syrie !

Dans The Patriot, on se retrouve en 1776, en Caroline du Sud à un moment où le conflit entre les Anglais et les indépendantistes semble inévitable ! Je vous renvoie par ailleurs à ma série d'articles en cours sur l'Histoire des Etats-Unis ! Pour ma part, j'ai étudié ceci en Première Année de Lettres modernes en 2008 ! Benjamin Martin est un veuf et un vétéran de la guerre contre les Anglais mais souhaite se retirer des hostilités pour élever ses sept enfants loin des troubles !

Mais le destin le retrouve ! Tout d'abord son fil aîné, prenant son père pour un lâche, décide de s'engager ! La guerre s'étend et les Britanniques investissent la plantation de Benjamin, commandés par l'ignoble et cruel Colonel William Tavington, un homme sans honneur, joué par Jason Isaacs, lequel n'hésite pas à s'en prendre à la famille de notre veuf !

Benjamin va alors exercer des représailles - plutôt brutales et expéditives !

Par la suite, le film reconstitue différentes scènes de la bataille de Cowpens qui eut lieu le 17 janvier 1781 au cours de la campagne du sud de la guerre d'indépendance des Etats-Unis !

Benjamin Martin et les autres patriotes mèneront la lutte âprement et finiront par l'emporter comme on sait - mais pas sans sacrifice, le prix du sang ! On voit aussi dans ce film l'aide que fournira la marine françaises aux insurgés !

Ça reste toutefois un peu manichéen ! Les Américains raffolent des peintures tout en noir et blanc et bâtissent ainsi une mythologie à leur nation toute jeune ! Avec ses archétypes ! Benjamin est vraiment un modèle d'héroïsme et Tavington un bourreau au service de tyrans à la façon dont on nous les dessine !

Pour terminer, revenons à la réalité ! L'histoire s'inspire des vies de Francis Marion dit "Le Renard des marais" - aux techniques de guérilla ! - et du commandant de la British Legion, Banastre Tarleton !

A bientôt !

Il ne fait désormais plus aucun doute que la franchise Warcraft est un succès considérable et suggère des revenus conséquents à son éditeur Blizzard ! Les mondes d'Azeroth et de Draenor ont été portés depuis les jeux vidéo jusqu'en romans, bandes-dessinées et même jeux de rôles papier ! Il ne restait plus que le cinéma pour compléter la panoplie ! Le projet d'un film Warcraft est dans les cartons depuis 2006 et ne voit finalement le jour qu'en 2016 ! Il est réalisé par Duncan Jones !

Il ne s'agit nullement d'un film en images de synthèse - comme les cinématiques des jeux vidéo ! - mais d'un métrage avec des acteurs live ! Warcraft : Le Commencement narre les débuts de la Première Guerre et l'arrivée de la Horde sur Azeroth, laquelle se lance à l'assaut des terres d'Hurlevent ! On retrouve donc des personnages connus : Anduin Lothar, Khadgar, Garona, le Gardien Medivh, le roi Llane Wrynn, et les orques Durotan, Ogrimm Marteau-Du-Destin, Grommash Hurlenfer et le maléfique Gul'dan, l'instigateur de tout ! Ce sont grosso-modo les événements du jeu Warcraft : Orcs et Humains datant de 1994 ! Et c'est aussi la continuation du roman L'Ascension de la Horde - déjà chroniqué par ailleurs sur ce blog !

Il y a toutefois des différences entre la trame des jeux et celle du film - mais je ne suis pas assez spécialiste de cet univers pour les distinguer, d'autant que les multiples intrigues développées sont devenues assez complexes et sophistiquées ! Certains éléments sont passés sous silence notamment concernant le titan Sargeras et la Légion Ardente qui œuvrent dans l'ombre !

Le monde de Draenor se meurt et Gul'dan, un démoniste, utilise la magie du Fel, une magie néfaste, pour ouvrir un portail vers le monde d'Azeroth où vivent les Humains, les Elfes et les Nains ! L'assaut est donné sur le royaume d'Hurlevent et le chevalier-protecteur de ces terres, le lion Anduin Lothar va tenter d'empêcher le pire en contrant les Orcs !

Durotan, chef du clan des Loups-de-Givre, qui vient d'avoir un enfant, le futur chaman Thrall, comprends mieux que quiconque que c'est Gul'dan qui cause la perte des Orcs et veut en réalité tout détruire ! Il cherche à s'allier avec les Humains mais est trahi !

Il y a décidément de la trahison dans l'air avec aussi Medivh, possédé par un démon, et qui s'est secrètement allié à Gul'dan ! Le jeune apprenti Khadgar découvre son double jeu et se rends à sa tour de Karazhan pour le neutraliser et empêcher qu'il ouvre le Portail qui ferait venir le gros de la Horde ! Pendant ce temps, Durotan défie le démoniste mais hélas ce dernier l'emporte par traîtrise là encore !

Même si il ne s'agit pas d'un film en animation, les effets spéciaux numériques y sont abondants ! Le réalisateur dit avoir voulu donner à Warcraft : Le Commencement un aspect proche d'Avatar, du Seigneur des Anneaux ou de La Planète des Singes !

Si les critiques du publics sont globalement très positives, les critiques professionnelles ont eu la dent plus dure avec le film de Duncan Jones ! Au niveau des entrées, le film a réalisé de bons résultats ! Et parmi les reproches, rien de bien nouveau ! "Le film n'a pas d'âme en raison des effets spéciaux !" et "Le scénario est mince !". Pourtant, personnellement, j'ai beaucoup apprécié ce moment de cinéma, très divertissants, et plus abouti que l'ont dit certains !

Et ce n'est que le "commencement" ! On peut s'attendre à avoir des séquelles et des suites en pagaille ! Il y a tant à dire, depuis 22 ans que Warcraft existe et 12 ans qu'il est possible de vivre des aventures dans le monde de World of Warcraft ! Verrons-nous la Deuxième Guerre et la Troisième ! Le Fléau et le Roi-Liche, le Cataclysme, les méfaits de Garrosh Hurlenfer en Pandarie, la Horde de Fer et le retour de la Légion ?

Je n'ai pas mentionné le casting ! Réparons cet "oubli" ! Figurent dans ce films les acteurs et actrices suivants, dont beaucoup "grimés" sous les effets numériques : Travis Fimmel, Paula Patton, Ben Foster, Toby Kebbell, Ben Schnetzer, Daniel Wu, Dominic Cooper ou encore Ruth Negga (cette dernière figurant au casting de la série Marvel's Agents of Shield ! -les autres m'étant quasiment inconnus !).

Vous devrez patienter pour avoir la suite de mes "Chroniques de World of Warcraft" - car depuis que mon Windows 10 a planté - merci Microsoft ! - j'ai installé Linux Ubuntu et n'ai plus ce jeu ni même Battle.net depuis la dernière mise à jour !).

A bientôt !

"Préparez vos esprits à une nouvelle échelle de valeurs scientifiques" déclare le docteur Morbius incarné par la composition de Walter Pidgeon avant de dévoiler la géniale invention des Krell, enfouie sous la surface d'Altaïr IV, aux officiers du croiseur spatial C57-D ! Mais cela semble en réalité s'adresser aux spectateurs du film !

Planète interdire - Forbidden Planet en VO - film de science-fiction américain - en Cinemascope, réalisé par Fred McLeod Wilcox (à qui on doit aussi dans un autre genre La fidèle Lassie !), et sorti sur les écrans en 1956, est l'un des premiers films à présenter des Terriens voyageant plus vite que la lumière et vivants sous le régime des Planètes Unies ! Auparavant, on avait eu de telles configurations dans les pulps, dans les nouvelles des années 1950 (comme chez Isaac Asimov...) ou dans les serials tels Flash Gordon ! On retrouvera pareilles idées dans la série Star Trek de Gene Roddenberry dans les années 1960 ! Avec Planète interdite, Hollywood prends pour la première fois la SF au sérieux !

La MGM est surtout célèbre pour ses comédies musicales soignées et ses films à grand spectacle et grand budget ! Elle fait preuve d'une grande audace en accordant le feu vert à ce scénario d'Irving Block et Allen Miller ! Dans le récit sont incorporés des éléments de La Tempête de Shakespeare qui introduisent eux-même une dose de psychanalyse freudienne !

Robby le Robot est la grande star du film - célèbre avant R2D2 et C3PO ! Le personnage est basé sur les écrits de la série Les Robots d'Isaac Asimov précédemment cité ! Le personnage de Morbius est également très intéressant ! Terrien et scientifique exilé volontaire sur une planète étrangère avec sa fille Altaira - interprétée par Anne Francis, il triture les restes d'une machine d'une civilisation ancienne mais libère ainsi une énergie mentale terrible et incontrôlable ! Cyril Hume a poli le script pour faire de ce film davantage qu'une série B !

Un film fondateur, du Robot Robby, à la machine des Krell et au monstre "invisible" !

L'équipage du vaisseau C57-D se rend sur Altaïr IV pour rechercher une expédition scientifique qui a disparu depuis des mois ! De cette expédition, le commandant John Adams - joué par Leslie Nielsen - et le lieutenant Jerry Farman - joué par Jack Kelly - qui formeront un triangle amoureux avec Altaira ! - ne trouve que le seul membre rescapé, le docteur Morbius, donc, et sa fille ! Celui-ci déclare n'avoir besoin d'aucun secours et mets en garde les nouveaux venus ! Adams décide de se poser sur la planète !

Mais un monstre invisible donc ne tarde pas à se manifester et donne bien du fil à retordre ! Il s'avère que Morbius a utilisé une machine de la civilisation Krell et le monstre est une création de son psychisme ! Le docteur finira par accepter la vérité et seul face à la créature qu'il tente de dominer, sera mortellement blessé - combat contre lui-même ?

Adams, Altaira et Robby le Robot finissent par s'éloigner de la planète donc l'autodestruction a été déclenchée !

La bande-son fut elle aussi révolutionnaire et constitue un "chef-d’œuvre abstrait" qui brouille la frontière entre les effets sonores et la musique !

Robby le Robot fut réutilisé l'année suivante dans une pseudo-suite clairement enfantine, The Invisible Boy ! Wilcox avait aussi sa propre idée de suite qu'il ne concrétisa jamais, Robot Planet !

Le courant SF doit beaucoup à ce film par la suite !

A bientôt !

PS : Ce billet est le 300ème billet que je réalise concernant un film de cinéma !

Underworld est un film fantastique de 2003, réalisé par Len Wiseman (à qui on doit aussi entre autre Die Hard 4) ! Il est le premier opus d'une franchise qui compte en 2016 cinq films ! Ambiance gothique et tenues cuirs et latex assurées !

C'est une histoire de guerre ancestrale entre vampires et lycans/ loups-garous ! Au milieu de ce conflit se retrouve Selene, - jouée par Kate Beckinsale, une vampire experte du maniement des guns ainsi que Michael Corvin, un humain particulier - joué par Scott Speedman.

Ce film - fait de séquences effrénées de combats et d'effets de morphing - fait beaucoup penser aux univers des jeux de rôles de White Wolf des années 1990 à savoir, évidemment : Vampire - La Mascarade et Loup-garou : L'Apocalypse ! Des intrigues de complots et de luttes d'influences avec des ramifications à n'en plus finir, des vampires et des lycans organisés en clans ou en meutes avec des Conseils d'Anciens ! Dans une moindre mesure les romans d'Anne Rice aussi ! Précisément concernant les similitudes avec les univers de White Wolf, inévitablement un procès eut lieu qui aboutit à un accord confidentiel !

Selene est une Pourvoyeuse de Mort qui traque les lycans ! Elle fourre le nez sur une de leurs meutes et découvre que Kraven a menti en prétendant avoir tué Lucian, le leader des garous il y a des siècles ! Et Lucian a précisément un plan qui implique un humain, le fameux Michael Corvin, tandis que Kraven complote pour tuer les Anciens !

Selene prends alors des décisions lourdes de conséquences : d'une part elle protège Michael et d'autre part elle réveille Viktor, le second plus puissant des Anciens pour lui demander conseils ! Mais elle ne peut fournir les preuves des manigances de Viktor ni de la survie de Lucian !

Sans rien vous révéler, on apprends par la suite les origines de la guerre entre vampires et leurs esclaves de jadis, les lycants ! Viktor n'a pas hésité à sacrifier son propre sang pour éviter à un certain événement de se produire ! Et en réalité, Lucian agit pour aboutir à un traité de paix, aidé d'un scientifique qui fait des tests sur le sang des deux espèces !

Voilà, je ne veux ni peux en dire plus pour ne pas vous spoiler davantage ! Je révélerais peut-être la teneur des secrets quand j'aborderais l'opus 2, Underworld : Evolution, en supposant pour cela que vous ayez vu le premier opus !

Un film punchy, avec des conspirations et beaucoup d'action - et qui appelait inévitablement au moins une suite ! Justement, les cascades font un peu penser au cinéma d'action hong-kongais !

Underworld obtint d'assez bons scores d'affluence en salles et pour les ventes de DVD ! Par contre il fut éreinté par la critique !

A bientôt !

En 2001, le studio Pixar, crée à l'origine par George Lucas et qui sera racheté par la suite par Disney, sort son quatrième film d'animation en images de synthèse, le fabuleux et très drôle ​Monstres & Cie qui raconte les aventures et le quotidien de deux "monstres du placard", les délirants Jacques Sullivan - dit Sully - et Robert Razowski - alias Bob !

Faire peur aux enfants, est dans l'univers de Pixar, une véritable entreprise ! Les monstres suivent des formations pour cela et en font un métier ! Ils débarquent par des espèces de portes magiques - ou des portails dimensionnels c'est selon - et sortent de dedans le placard ou de sous le lit lorsque les parents éteignent les veilleuses de leurs rejetons ! De fait, tout ceci n'est pas gratuit et a un but : alimenter Monstropolis en cris d'enfants qui fournissent l'énergie à l'agglomération !

Sulli est un curieux petit bonhomme vert, nerveux, muni d'un œil cyclopéen tandis que Bob est une grosse boule de fourrure bleu, débonnaire ​ et sympathique ! On retrouve dans ce "duo comique" la configuration demeurée célèbre depuis Laurel et Hardy !

Il faut bien comprendre que nos monstres ne sont pas méchants et de fait seuls les enfants croient encore en leurs existences ! Les employés de "Monster Inc." se cachent en effet aux yeux des adultes! Mais voilà qu'un jour un grain de sable se glissent dans la mécanique bien huilée : une gamine, "Bouh", s'introduit dans Monstropolis par une des portes ! Sulli et Bob vont donc devoir la renvoyer chez elle mais entre temps finissent par s'attacher à elle ! La petite "Bouh" surnomme un de nos héros, "Minou" !

Le méchant de l'histoire s'appelle Léon et c'est un monstre challenger de Sully qui est en effet un des meilleurs employés de la compagnie ! Léon emmène des enfants dans le monde des monstres et utilise une horrible machine de torture pour leur extirper directement leurs cris ! Sully et Bob le dénonce à Waternoose le président de la compagnie qui est en réalité de mèche avec Léon !

Nos deux "monstres gentils" arriveront-ils à stopper Waternoose et Léon ! Pourront-ils protéger la petite "Bouh" ? "Minou" aura-t'il le dernier mot ? Regardez ce formidable film pour le savoir !

Niveau animation numérique on est au TOP car Pixar ne cesse de perfectionner ses outils comme le montre cette hallucinante séquence dans l'usine de portes avec des centaines d'objets animés ! Les expressions du visage de la petite fille sont aussi très réalistes - mais pas trop photoréalistes non plus pour rester dans le genre cartoon : juste ce qu'il faut !

Comme pour tous les films Pixar - et plus généralement les métrages Disney, ce film a plusieurs niveaux de lectures ! Il fera rire les petits et les plus grands se régaleront des multiples clins d'œil cachés - pour n'en citer qu'un, une référence à ​L'Etoffe des héros​, qu'on peut voir dans la bande-annonce !

Enfin un petit mot sur une théorie que j'ai trouvée dans les vidéos YouTube ! L'univers de Pixar se décompose en trois factions : les humains (Les indestructibles, Là-Haut !...​), les machines et les objets (​Toy Story, Wall-E, Cars - ​si cher à mon neveu Keagan...) et les animaux et monstres (100​1 Pattes, Le Monde de Némo..​.). Par ailleurs, selon cette théorie, tous les films seraient reliés ainsi Monstres & Cie - ​dont il est question ici - et ​Rebelle !​ où la sorcière du second serait la petite "Bouh" qui aurait voyagé dans le temps par une des portes !

A bientôt !

PS : Désormais, je reviens sur mes anciens billets - en commençant chronologiquement par les plus anciens, ceux de fin 2008 - en rajoutant des vidéos pour les film, les séries-télé (trailers et autres), les chanteurs et les jeux vidéo (gameplay) ! Je mets aussi de vidéos pour tous les futurs articles à partir de ce jour et de celui-ci ! Cela prendra du temps pour tous mettre à jour - en effet rien que pour les films, il y a presque 300 billets ! - et demandera un constant travail de mise à jour pour les liens morts de ma part - liens morts que vous n'hésiterez pas à me signaler ! Voilà !

Nous allons maintenant nous intéresser à un grand philosophe de notre époque, aux aphorismes si riches de sens, j'ai nommé Jean-Claude Van Damme ! Non, en fait il est surtout connu pour son coup de pied latéral ou son grand écart facial !

Van Damme a été lancé à la fin des années 1980 par les films ​Bloodsport et Kickboxer et les années 1990 allaient véritablement être l'"apogée Van Damme" où le Belge est au sommet ! Dans sa mouvance et en parallèle aux films de Stallone ou Schwarzenegger, un vrai renouveau du cinéma d'action, avec aussi des franchises com​me ​Die Hard - avec Bruce Willis, autre révélation du moment !​ Van Damme, lui, reconstruit le genre cinéma de Kung-Fu, au point mort en Europe depuis Bruce Lee - en variant les thèmes, en le mâtinant notamment de Science-fiction (​Universal Soldier, Time Cop...​). Jackie Chan et Chuck Norris iront dans ce sens aussi !

Mais ce qui nous concerne ici, c'est le film de 1989, de Mark DiSalle et David Worth, ​Kickboxer​, sombre histoire de vengeance et de dépassement de soi, vitrine pour le kickboxing et le free-fight, intégralement tournée en Thaïlande !

Eric Sloane est le Champion du Monde de kickboxing et effectue un retour aux sources, en Thaïlande, avec son frère Kurt (Van Damme). Le Champion local, Tong Po, qui n'a que mépris pour cet "usurpateur" occidental, lui lance alors un défi! Il leur faudra combattre selon les règles locales : "pas de règles !". Mais l'issue du combat tourne mal pour Eric et il finit paraplégique !

Kurt, fou de rage, décide alors de le venger et de battre la brute locale sur son propre terrain ! Il part au fond de la jungle s'entrainer au muay-thai auprès de Xian Chow, un ancien maître vivant en ermite ! Il y aura des difficultés car Tong Po est le chef de la mafia locale, qui règne sur le village où habite Mylee, la nièce de Xian !

Le combat entre Kurt et Tong Po a lieu avec des gants imprégnés de résine et de verre pillé ! Le gredin, pour faire plier le héros, va même jusqu'à enlever Eric et parier sur sa propre victoire ! Mais devinez qui aura le dernier mot ?

Voilà, un film à scénario basique, voire simpliste, bâti comme une tragédie grecque et avec les méchant bien méchant et le gentil bien vertueux ! Et pourtant cela marche et ça a lancé tout un mythe ! Il n'en faut parfois pas beaucoup pour faire des succès et quelques part ce film exalte à idéal chevaleresque à la mode asiatique !

En 2016, un remake a été proposé au public, avec quasiment le même scénario en copier-coller avec Van Damme dans le rôle de l'ermite et Dave Bautista (​Les Gardiens de la Galaxie​) dans le rôle du champion local ! Cela s'appelle ​Kickboxer : Vengeance et ça n'apporte rien de plus hormis le plaisir de revoir un Van Damme certes vieillissant mais toujours en relative forme et qui se fait rare sur les écrans !

A bientôt !​

Tim Burton s'aventure une fois de plus dans le genre fantastique, avec une esthétique gothique appuyée, en 1999 avec Sleepy Hollow : La Légende du cavalier sans tête. L'influence du réalisateur, dans ce film qui à l'origine devait être un slasher à petit budget, est clairement dans les films de la Hammer !

Le récit tourne autour d'un enquêteur du surnaturel, l'inspecteur new-yorkais, Ichabod Crane, 24 ans, interprété par l'acteur fétiche de Burton depuis Edward aux mains d'argent, Johnny Deep. Il va se retrouver dans un petit village de l'Amérique profonde, Sleepy Hollow, en 1799, où des notables ont été retrouvés décapités !

Là, le jeune Ichabod se retrouve vite confronté à l'irrationnel - et là le film choisit clairement le point de vue fantastique contre l'explication rationnelle ! Un mercenaire hessois de la Guerre d'Indépendance des États-Unis, qui se montrait alors sans pitié, est revenu des enfers sous la forme d'un Cavalier sans tête ! qui collecte des têtes pour s'en trouver une de rechange ?

Soulignons au passage le parti pris du surnaturel dans de jeunes États-Unis dont la Déclaration d'Indépendance s'appuie sur les Lumières françaises et leurs luttes contre la superstition ! C'est ici un peu une revanche des spectres et des fantômes ! La Jeune Nation sans Histoire tente de se bâtir une mythologie et un folklore qui n'aurait pas déplut aux Frères Grimm !

Le jeune inspecteur est d'abord sceptique - tout comme le spectateur ! - et cela n'est pas pour rassurer les bourgeois du village ! Signalons au passage le casting outre Johnny Deep ! On retrouve Christina Ricci - une autre égérie de Burton - qui interprète Katrina Van Tassel, Christopher Walken - qui grâce aux miracles du numérique et d'ILM - joue le Cavalier sans tête, Ray Park - qui endosse ce même rôle dans les scènes de cascades ! Outre le Dark Maul de La Menace Fantôme, on a plaisir de retrouver d'autres acteurs de Star Wars : ainsi Ian Mc Diarmid (l'Empereur Palpatine) qui joue un notable et Christopher Lee (le Comte Dooku) dans la peau du bourgmestre ! Il est amusant de voir qu'on a trois Sith dans des rôles surtout de bourgeois dans ce film d'horreur !

Le Cavalier a pour point d'ancrage dans notre réalité, l'"arbre des morts" qui mène sur les enfers, et il semble qu'une personne ait bel et bien invoqué ce spectre ! Détail pittoresque : cet individu contrôle le mort-vivant en détenant son crâne ! Ichabod va découvrir une histoire d'héritage derrières les motivations du maître du Cavalier sans connaître l'identité de l'invocateur ! Puis, il comprends que l’héroïne du film, Katrina Van Tassel, s'adonne à la sorcellerie et va la suspecter alors qu'il commençait à avoir un intérêt romantique pour elle ! Mais la vérité est tout autre et la révelera-t'il avant qu'il soit trop tard et qu'il ne perde aussi la tête ? La belle Katrina va-t'elle lui la faire perdre après l'avoir fait tourné ?

Dans cette production, Burton distille son habituelle imagerie gothique ainsi qu'un subtil mélange entre humour et terreur ! La bande originale est composé par Danny Elfman, collaborateur régulier du réalisateur ! Il fait un large usage des bois et des cuivres ainsi que des chœurs. Les morceaux sinistres alternent avec des plages plus romantiques et éthérées !

Les critiques ont salué ce film pour l'univers qu'il retranscrit ainsi que pour la performance de Johnny Deep " qui se fond totalement dans le personnage" ! Ces critiques ont été unanimes dans ce sens, particulièrement dans l'Hexagone ! Sleepy Hollow reçut aussi de nombreux prix : des BAFTA et des Saturn Awards mais on ne retiendra que l'Oscar de la meilleure direction artistique ! Et davantage de nominations !

Enfin, signalons la source littéraire de ce film : une adaptation très libre d'une nouvelle de Washington Irving dont elle ne reprends que quelques éléments dont les noms des personnages par exemple !

Depuis l'année 2013, une série télévisée américaine a été crée, intitulée également Sleepy Hollow, qui repose sur la même histoire et développe davantage sans doute ! Mais bon n'en parlerais pas car jusqu'ici ne l'ai jamais regardé !

Tremblez sous vos couettes, le Cavalier arrive !

Gardez la tête sur les épaules quoi qu'il advienne !

A bientôt !

T​wister ​est un film d'action américain, de Jan de Bont, sorti en 1996, qui raconte les périples subis par une équipe de chasseurs de tornades dans le Midwest américain !  D'après un scénario de Michael Crichton et sa compagne de l'époque, Anne-Marie Martin !

Par certains côtés, ce film​ - qui s'inscrit dans la lignée des blockbusters à effets spéciaux, est un peu le descendant de ​Jaws - ​Les Dents de la Mer, ​de Steven Spielberg qui est d'ailleurs un des producteurs du film de de Bont ! Je m'explique ! On peut en effet, d'une certaine manière parler ici de film de monstre, le monstre étant la tornade, qui rôde, guette et surgit de manière abrupte et violente un peu à la façon du requin du précédent film !  Les deux éléments ont d'ailleurs été mixés dans les improbables ​Sharknado !​

Jo Harding est une scientifique, un peu casse-cou et garçon manqué, qui dirige une équipe de météorologues ! Elle a perdu son père lors d'une tornade historique lorsqu'elle était enfant et ce traumatisme originel a marqué tout son parcours par la suite ! Intérêt scientifique ou fascination morbide ? Elle a en tout cas fait passer sa carrière avant son mariage et Bill, son mari, vient la retrouver avec sa nouvelle femme, une élégante psychanalyste, dans le Midwest pour lui faire soigner les papiers du divorce ! Les deux ex-époux vont être embarqués dans une aventure mouvementée car une tornade comme on n'en a pas vu depuis 30 ans se profile dans la région ! Jo est à la poursuite de ce "monstre" classé en catégorie F5 - la plus haute !

Jo est jouée par Helen Hunt et Bill Harding par Bill Paxton.

Ce film est emblématique des productions à grands spectacles des années 1990 (avec ​Jurassic Park ​et ​Men in Black par exemple !). C'est un véritable catalogue d'effets spéciaux novateurs et donc une vitrine pour ILM, le studio de Lucas, un terrain d'expérimentations ! Le risque étant toujours que la technique l'emporte sur l'émotion du récit ! De fait, ce film n'a pas laissé une grande trace !

Des scènes spectaculaires certes mais aussi un manque de réalisme et beaucoup d'invraisemblances ! La tornade soulève des tracteurs dans les airs et, à la fin, nos héros survivent au centre du cyclone simplement en s'attachant avec une corde à un tuyau de canalisation dont on nous explique sui est enterré à plus de trente mètres ! Une facilité scénaristique !

Au final, un film "pop-corn" vite consommé, vite oublié !​

A bientôt !

PS : Ceci constitue mon 300ème billet "grand public" sur Skyblog !

La Ligne verte est un film américain, sorti sur les écrans en 1999, réalisé par Frank Darabont d'après un roman éponyme de Stephen King !

Dans ce film, en 1935, le charismatique Tom Hanks interprète Paul Edgecomb, gardien-chef au Pénitencier de Cold Mountain en Louisiane ! C'est un établissement spécial réservé aux condamnés à mort - à la chaise électrique ! - qui attendent leur heure derrière la "Ligne verte" . Au début du film, Edgecomb est englué dans ses certitudes et s'acquitte de son devoir consciencieusement !

Mais l'arrivée de John Coffey, un colosse noir placide et débonnaire, accusé du viol et du meurtre de deux fillettes, va changer la donne ! Ce condamné, sans doute victime du racisme qui a encore cours dans le Sud, va semer le doute dans l'esprit du gardien-chef qui va peu à peu prendre conscience que le pauvre bougre a une nature bonne et est innocent du crime dont on l'accuse ! De plus, et c'est la part fantastique du film, Coffey détient un pouvoir surnaturel et est capable de guérir les vieilles dames cancéreuses et de ressusciter les souris mortes ! Pour se faire, il doit endosser la "souffrance de l'Humanité" en quelque sorte ! Précisons que Coffey est joué par Michael Clarke Duncan qui en impose par sa stature et son jeu !

C'est donc un film profondément humaniste, sur le racisme donc, sur la peine de mort (Jamais clairement remise en cause ? Pas sûr comme l'atteste une séance d'exécution particulièrement affreuse en raison du machiavélisme et du sadisme d'un gardien !). Un film dont on aurait aussi pu redouter un certain manichéisme mais il n'en est rien ! Coffey est un personnage vraiment attachant et on ne peut qu'être ému par son sort tragique !

Il y a aussi une morale ! John Coffey finira par découvrir qui est le vrai coupable du crime qu'il endosse à tort et par se faire d'une certaine manière justice ! Paul, de son côté, qui souffre de problèmes urinaires, sera soigné par le géant et du coup, vivra au-delà de l’age respectable de 108 ans ! Aucune explication rationnelle n'est donnée au pouvoir magique du condamné et ce n'est pas plus mal, cela conserve une part de mystère à l'intrigue ! Les plus croyants verront en John l'instrument de Dieu !

Je n'ai pas lu le roman dont est tiré ce film mais ai lu par-ci par là que le métrage en était une adaptation très fidèle ! Je vérifierais en temps et en heure !

Le film a reçu quelques récompenses et pas mal de nominations ! Parmi les nominations, plusieurs aux Oscars de l'année 2000 : Meilleur film, Meilleur scénario adapté, Meilleur son et Meilleur acteur dans un second rôle pur l'interprète de Coffey ! Le film reparti bredouille de ces nominations !

Le film a reçu un bon accueil critique aux États-Unis et plus mitigé en France ! On a parlé de "récit humaniste", de "plaidoyer pour l'amour et la compréhension des autres" mais quelques réserves concernant la façon dont le film aborde la peine de mort (d'où mes considérations plus haut dans cet article !).

A bientôt !

Le deuxième volet de Kill Bill fait suite directe au premier et est sorti en 2004, soit quelques mois après le Volume 1 ! Il est toujours réalisé par Quentin Tarantino et raconte la suite de la vendetta personnelle de la Mariée !

Cette fois-ci, l’héroïne se rapproche de Bill ! Le film alterne séquences d'action, hommages aux films d'art martiaux et flash-back !

On apprends bien vite qu'en réalité la Mariée est enceinte de Bill et les raisons de son départ de la Brigade Internationale des Vipères assassines ! Sans doute le métier de tueuse est-il incompatible avec celui de mère !?

Uma Thurman est toujours impeccable dans son interprétation et c'est aussi un plaisir de retrouver David Carradine, dans un film avec de nombreuses références à Kung-Fu particulièrement l’entraînement chez le vieux maître Pai Mei aux méthodes très brutales !

La prochaine cible de la Mariée est Budd (joué par Michael Madsen), le frère de Bill. Celui qui est devenu videur dans un club de strip-tease parvient à défaire un temps notre ange vengeur et même à l'enterrer vivante dans un cercueil !

Tandis que la Mariée parvient à sortir de ce mauvais pas, après la mort de Budd par une autre Vipère assassine, notre héroïne se défait d'Elle Driver, l'infirmière diabolique de l'opus précédent et lui arrache son dernier œil valide ! On apprends à cette occasion que le véritable nom de cette Mariée est Béatrix Kiddo !

C'est ensuite la confrontation finale entre Béatrix et Bill où celle-ci apprends que sa fille n'est pas morte et a été élevée par son ancien amant ! Bill est alors victime d'une prise de Béatrix que Pai Mei n'a enseigné qu'à elle qui lui brise littéralement le cœur ! Béatrix s'éloigne alors avec sa fille !

Ce film emprunte aux codes du film d'arts martiaux mais aussi du film de gangsters et du western ! Si le premier opus avait été qualifié "interdit aux moins de 16 ans", celui-ci ne l'est plus qu'aux moins de 12 ans ! Il est vrai qu'on fait difficilement plus sanglant que la scène de la boite de nuit même si la scène du cercueil est un grand moment de tension et d'angoisse !

Au final, un film en deux volets bien représentatif de l'état d'esprit de son réalisateur, Quentin Tarantino ! Des images très esthétisées et une bande originale qui vaut le détour ! Un film aussi à la manière des serials et des pulps, bref de la pop-culture !

A bientôt !

Nous allons maintenant aborder un autre film culte, qui moi me laisse moyennement indifférent mais qui reste un des films préférés de ma sœur qui a longtemps pratiqué la danse, classique, jazz et de salon !

Ce film, c'est Dirty Dancing, film "musical", réalisé par Emile Ardolino et sorti en 1987, sur la danse en couple, mettant en scène Patrick Swayze - dont ça reste un des films majeurs de la filmographie (avec Point Break et Ghost !) - disparu depuis en 2009 (déjà !) qui interprète le rebelle et insoumis Johnny Castle !

Sa partenaire à l'écran est Jennifer Grey alias Frédérique Houseman dite "Bébé" à l'écran ! Une indispensable alchimie se dégage à l'écran entre Swayze et Grey pourtant il parait que les deux acteurs ne pouvaient pas se supporter sur le tournage !

L'action se déroule à l'été 1963. On suit "Bébé" et sa riche famille, les Houseman, d'ascendance juive, ses parents et sa sœur, qui passent leurs vacances dans les montagnes Catskill dans l'Etat de New-York, à la pension de famille Kellerman !

Mais très vite, "Bébé" s'ennuie et elle va se mettre à déambuler, à effectuer des promenades nocturnes dans les bois avoisinants, ce qui l'amène dans une maison voisine où les jeunes du coin s'adonnent à la danse, de manière provocante et désinhibée. C'est le "Dirty Dancing".

"Bébé" va alors vivre une histoire d'amour avec Johnny Castle ! Mais tout ne va pas se dérouler aussi vite ! D'abord, Johnny et sa collègue Cynthia Rhodes donnent des cours de danse à la pension et participent à des compétitions et à des spectacles. Cynthia va se faire mettre enceinte par un sale type du coin puis larguer et devoir se désister. "Bébé" propose alors à Johnny de la remplacer. Ce dernier accepte et va l’entraîner, lui apprendre les règles de l'art pour le spectacle de fin d'année ! C'est là que peu à peu ils vont tomber amoureux !

Mais le sale type qui a mis Cynthia enceinte fait courir de sales rumeurs sur le prof de danse ! Ces bruits arrivent aux oreilles de Monsieur Houseman qui interdit à sa fille de voir Johnny ! Celui-ci est même exclu du spectacle !

Mais rien ne l’empêchera de se produire sur scène - et le quiproquo est vite dissipé - tandis que Johnny et "Bébé" livrent une performance éblouissante devant un public conquis ! Dans ce film, c'est l'amour et la danse qui l'emportent !

Je comprends qu'on puisse se laisser subjuguer par les numéros de danse de ce film - et par les séances d’entraînement qui précèdent le spectacle - qui font quelques part penser aux séances d'échauffement de Rocky Balboa, dans un autre domaine, la boxe ! On voit que les danseurs se donnent à font et font preuve d'abnégation et de sacrifices ! "Bad Boy", Castle est en réalité un chic type !

Voila ! Au final, cela reste un bon divertissement et un des meilleurs films sur le monde de la danse de salon qui existe ! La B.O. mérite aussi le détour ! Il y a eu une comédie musicale et un Dirty Dancing 2 ! Enfin, le film remporta l'Oscar de la meilleure chanson de film pour (I've Had) The Time of My Life interprétée par Bill Medley et Jennifer Warnes ! N'oublions pas non plus le titre She's Like the Wind par Patrick Swayze !

A bientôt !

Poltergeist est un film d'épouvante américain, sorti en 1982, réalisé par Tobe Hooper mais sur lequel Steven Spielberg - par ailleurs accaparé cette année là par E.T. l'extraterrestre - œuvra fortement en tant que co-scénariste et producteur

Ce film fait partie d'une trilogie et fit aussi l'objet d'un remake en 2015 ! il raconte comment la vie d'une paisible famille de Californie voit sa vie perturbé le jour où des esprits tentent de kidnapper leur fille cadette !

Ce film est classé en 80ème position des "100 films qui font le plus peur" de la Chicago Film Critics Association ! Je dirais pour ma part que cela fait moyennement peur ! Par contre, une légende s'est montée autour du film considéré comme maudit du fait de la mort prématurée de plusieurs personnes qui lui étaient associées ! Est-ce parce qu'on a utilisé de vrais squelettes pour une scène se déroulant dans une piscine, ceci étant moins chers que des équivalents en plastique !?

Les personnages principaux sont Steven et Diane Freeling qui vivent dans un nouveau quartier de Californie nommé Cuesta Verde ! Hélas un promoteur peu scrupuleux l'a fait bâtir sur un ancien cimetière indien et les esprits se réveillent ! Un poltergeist est un terme allemand qui désigne un esprit frappeur ! Il y en a en fait plusieurs dans ce film qui enlèvent la petite Carol-Anne ! Les Freeling font alors appel à un groupe de parapsychologues bien vite dépassés ! Autre personnage, la médium Tangina Barrons qui établit un contact avec un monde parallèle. Il s'avère qu'il y a un démon - la "Bête" parmi les esprits !

L'été 1982 fut véritablement l'"été Spielberg" mais Poltergeist demeure bien une œuvre de Tobe Hooper.

Les effets spéciaux sont fait "à l'ancienne" et valurent au film une nomination à l'Oscar des meilleurs effets visuels finalement remporté par E.T. l'extraterrestre ! La musique est composée par Jerry Goldsmith - nomination à nouveau et même résultat en faveur de John Williams pour l'autre film de Spielberg ! Néanmoins ce film a fait un vrai carton au box-office en 1982, le meilleur film d'horreur de cette année-là !

Poltergeist fut l'un des premiers films que j’enregistrai lorsqu'en 1987 ma famille fit l'acquisition d'un magnétoscope !

A bientôt !

Pretty Woman est une comédie romantique américaine, sortie sur les écrans en 1990 et réalisée par Garry Marshall ! C'est un peu une revisitation du mythe de Cendrillon ! Sauf qu'ici l’héroïne est une prostituée interprétée par la pétillante Julia Roberts.

Ce film allait quasiment lancer la carrière de son duo tête d'affiche, Julia Roberts donc - qui joue Vivian Ward - et Richard Gere - dans le rôle d'Edward Lewis. Comme tout le récit repose sur eux, il est heureux que l'alchimie du couple fonctionne à merveille !

Edward Lewis est un richissime homme d'affaire qui loue les services sexuels de Vivian Ward. Mais peu à peu, il est touché par le charme et le pragmatisme de la jeune femme. L'histoire d'amour se concrétisera !

Dans la vraie vie, cela ne se passe jamais comme cela ! Le film a essuyé pas mal de critiques notamment des féministes qui voyaient une incitation ouverte à la prostitution. Une vision de la femme jugée machiste et stéréotypée ? Objet sexuel et potiche ? Cela peut se discuter ! On peut aussi apprécier ce film sans trop se poser de questions !

Le film joue des codes habituels de la comédie romantique : approche, découverte, amourette, malentendu, déception, attente et hésitation, réconciliation ! Pas un grand film à mon avis ! Vaut surtout pour ses acteurs !

L'affiche est emblématique et a été pastichée à de nombreuses reprises (pour un film avec Smain, pour un film X avec"Pretty" Nina Roberts etc...).

La chanson titre du film "It must have been love" est interprétée par un groupe de pop rock suédois en vogue dans les années 1990, Roxette !

A bientôt !

On reste dans les thrillers avec Seven, film de David Fincher de 1995 ! La thématique du récit tourne autour des sept péchés capitaux ! Un tueur mystérieux commets des meurtres autour de ces sept péchés capitaux ! La police enquête !

Les rôles principaux sont tenus par Brad Pitt, qui joue l'inspecteur David Mills et qui entame ici une série de collaborations avec le réalisateur David Fincher qu'il retrouvera sur Fight Club et L'étrange Histoire de Benjamin Button ! Il est accompagné de Morgan Freeman qui joue l'expérimenté inspecteur William Somerset.

Le tueur, nommé John Doe, mets en scène ses meurtres et veut diffuser un message destiné à changer la société ! Pour cela, il utilise des méthodes radicales comme cet obèse trucidé dans une assiette de spaghettis représentant la gourmandise ou cet autre ligoté à son lit durant des mois pour symboliser la paresse ! Il élabore donc des mises en scènes et des méthodes qui s'apparente à de la torture sophistiquée !

Dans le rôle du serial-killer, on retrouve le talentueux Kevin Spacey qui campe un personnage tout en froideur et calculs ! Gwyneth Pathrow interprète elle Tracy Mills, la femme de David qui se sent de plus en plus délaissée par son mari, obnubilé par la traque du tueur démoniaque !

Le film se démarque par une fin particulièrement sinistre dont David Mills fait les frais ! John Doe a toujours une longueur d'avance et le confondre sera difficile !

Un bon film qui a marqué les esprits ! Une ambiance particulièrement glauque et crépusculaire et une dénonciation de la société moderne matérialiste ! Dans ce contexte, la Grande Ville fait figure de nouvelle Babylone ou ville du pêché !

A bientôt !

Le genre thriller était très à la mode dans les années 1990 - années anxieuses car de fin de siècle ? Plus encore le sous-genre "sérial-killer" avait le vent en poupe avec des productions comme Seven, The Cell et les différentes aventures d'Hannibal Lecter - "Hannibal le Cannibale" !

Il règne ainsi dans le film de Jonathan Demme de 1991, Le Silence des Agneaux, un climat oppressant, à la limite du supportable ! Dans le rôle titre, on retrouve le charismatique Anthony Hopkins qui incarne le psychiatre psychopathe Hannibal Lecter ! La jeune et brillante stagiaire du FBI, Clarisse Starling est jouée par Jodie Foster, à fond dans le rôle, et qui donne la réplique au monstre tout en en pourchassant un autre !

Dans ce film en effet, le FBI est sur la trace de "Buffalo Bill", un tueur en série transgenre qui découpe la peau de ses victimes, des jeunes femmes qu'il kidnappe grâce à différents stratagème ! Clarisse doit se rendre à l’hôpital psychiatrique de haute-sécurité de  Baltimore pour rencontrer Lecter et lui soutirer des informations sur le tueur qui sévit au dehors ! Un jeu de "chat et de souris" va alors se jouer entre ses deux là ! Le film nous fait bien sentir que la jeune stagiaire oscille successivement entre répulsion et fascination envers le "cannibale" qui va progressivement la mettre sous sa coupe !

La musique du film contribue largement à l'ambiance et a été écrite par une pointure du milieu, le compositeur Howard Shore.

Le Silence des Agneaux a reçu l'Oscar du meilleur scénario adapté en 1992. Il est en effet tirer du livre éponyme de Thomas Harris ! D'autres livres eux-aussi adapté en films composent une série autour d'Hannibal Lecter ! On aura ainsi Dragon Rouge, Hannibal et Hannibal Lecter : Les Origines du mal ! Pour ma part, je n'ai vu que Le Silence des Agneaux et cela m'a suffit ! Non que ce soit un mauvais film, bien au contraire, mais il est vrai - je l'ai déjà dit ! - que son ambiance est particulièrement pesante !

"Buffalo Bill" s'inspire de trois tueurs en série : Ted Bundy, Gary Heidnick et Ed Gein.

Enfin, ce Silence des Agneaux a été un vif succès commercial (plus de 3 millions d'entrées en France) autant que critique ! Pas mauvais donc mais pesant !

A bientôt !

George Clooney a déjà derrière lui une belle carrière d'acteur mais il s'épanouit aussi dans la réalisation ! C'est un cinéaste engagé qui n'hésite pas à défendre des causes !

Monuments Men est à l'origine un roman assez volumineux de Robert M. Edsel. C'est donc Clooney qui se charge de l'adaptation cinématographique, sortie en 2014 ! Il nous livre une fresque historique, lutte épique pour les Alliés, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour restituer les trésors patrimoniaux dérobés par les nazis !

Une distribution prestigieuse pour ce film avec George Clooney, Matt Damon, Bill Murray, Cate Blanchett, John Goodman, Jean Dujardin, Hugh Bonneville et Bob Balaban ! Ce sont les "Monuments Men" menés par Frank Stokes (Clooney), des experts en art, chargés d'identifier et de sauver les oeuvres !

La guerre n'épargne pas les hommes, tue les soldats et les civils et ravage les villes et détruit le patrimoine ! De plus, les SS, en vue de construire pour Hitler un "Musée du Führer", volent les tableaux et les sculptures dans les villes prises par les Allemands ! Il y a aussi la spoliation en masse des Juifs et cette scène glaçante dans le film où un des héros se trouve dans un gigantesque entrepôt avec tous les biens spoliés à ces hommes, femmes et enfants envoyés dans des camps d'extermination - c'est bien une preuve du désastre humain !

Mais vaut-il mieux sauver les hommes ou les œuvres ? Risquer la vie de soldats pour préserver une église . Certes la guerre exige des sacrifices ! "L'art est un luxe" dira un des Monuments Men ! Mais c'est aussi notre mémoire et ce qui doit perdurer là où le reste peut être reconstruit !

Le film rappelle aussi les aspirations artistiques d'Hitler et qu'il fut recalé à l'Académie de peinture de Vienne ! Le destin de l'Europe en eut été changé !

On croisera dans ce film des tableaux de Vermeer, de Manet, de Rembrandt, de Rubens, de Michel-Ange... Les héros du film jouent contre la montre pour rattraper les spoliateurs et sauver les œuvres !

Les Monuments Men vont aussi payer le prix du sang et perdre plusieurs des leurs ! Mais pour leur chef, cela n'en justifie que d'autant plus leur mission !

Un film épique, dramatique et non dénué d'ironie ! J'aurais l'occasion une autre fois de vous parler du roman dont ce film est tiré !

En attendant, je vous dit "à bientôt" !

Entretien avec un vampire est à l'origine un roman de Anne Rice, experte en vampirologie. Il fut adapté en 1994 sur le grand écran et c'est du film de Neil Jordan dont il va être question ici !

Au casting, on retrouve une pléiade d'acteurs qui ont fait du chemin depuis : Tom Cruise, Brad Pïtt, Kirsten Dunst et Antonio Banderas !

Lestat est le personnage central du récit ! Il débarque dans le Nouveau Monde et étreint/transforme en vampire le désespéré Louis de Pointe du Lac qui vient de perdre son épouse. En échange, Lestat demande à Louis qui est propriétaire d'une plantation de faire de lui un richissime colon ! Lestat est joué par Tom Cruise et Louis par Brad Pitt.

Louis découvre alors une autre-existence, la non-existence de vampire où toutes les sensations sont amplifiés. Il pose des question à Lestat sur sa nature auxquelles il ne réponds pas ! Louis ne veut pas tuer d'humains tandis que Lestat le fait quotidiennement ! Il y a d'ailleurs une scène très dure où Lestat tue avec cruauté deux prostituées affolées !

Finalement, Lestat engendre Claudia, - jouée par Kirsten Dunst - qui n'est encore qu'une enfant. La créature a du ressentiment pour Lestat et finalement elle et Louis prennent le large, en quête de réponses, en laissant Lestat pour mort !

Louis et Claudia voyagent en Europe et en Egypte et au bout du compte vont être confrontés au Théâtre de Vampires d'Armand - Antonio Banderas ! On a là encore une scène glaçante d'une jeune fille - l'actrice française Laure Marsac - qui est littéralement assassinée par les vampires sous les yeux du public qui ne réalise pas l'horreur de la scène - mise en abyme ?

Louis sera confronté à la Troupe du Théâtre qui éliminera sa compagne Claudia et son amie Madeleine. Louis refuse ensuite d'être le compagnon d'Armand.

Ce récit nous est fait à postériori, dès le début du film par Louis, qui est interviewé par un journaliste de San Francisco. Le "malheureux" témoin croisera ensuite la route de Lestat qui lui proposera le même choix qu'à Louis !

Un film à l'esthétique romantique ! Une sorte de rose cruelle avec des épines et son lot de scènes crues! Beaucoup de sensualité aussi ! Un film qui donne envie de découvrir l'œuvre d'Anne Rice - ce que je n'ai pas encore fait à ce jour et compte faire un jour !

A bientôt !

Hitman : Agent 47 est un film d'action américain sorti en 2015 et réalisé par Aleksander Bach. Il est une adaptation de la franchise de jeux vidéo Hitman et raconte donc les combats du légendaire Agent 47, "homme amélioré", machine à tuer implacable - mais qui ne tue que les méchants et pas les innocents ! Dans le film, l'Agent 47 s'oppose au Syndicat International !

Le programme des Agents, mis au point par un savant ukrainien, s'est révélé un succès ! Mais la savant, un certain Litvenko, dépassé par les événements, a pris peur puis a pris la fuite avec sa famille.

Des années plus tard, la jeune Katia Van Dees, la fille de Litvenko, est à la recherche du savant ! L'Agent 47, mandatée par la mystérieuse Diana, est aussi sur la piste, de même que les hommes du Syndicat qui veulent retrouver le généticien pour recréer une autre armée de surhommes !

L'Agent 47 est joué par Rupert Friend, l'acteur vedette de la série télé Homeland. Il protège Katia, jouée par Hannah Ware, qui est en réalité l'Agent 90 mais qui l'ignore. Face à eux, des tueurs, des mercenaires et le redoutable agent John Smith, joué par Zachary Quinto, qui jouait déjà le méchant Sylar dans la série Heroes ! Dans le film, ce dernier a une peau en titane !

L'Agent 47 parviendra-t'il à déjouer les sinistres projets du Syndicat ? L'Agent 47 pourra-t'il éprouver des sentiments ? La morale du film est "on détermine qui l'on est par ce qu'on fait !".

En tout cas, cet Agent a de la ressource !

Ce film est aussi un genre de Western moderne !

A bientôt !

American Ultra est un film américain de 2015, réalisé par Nima Nourizadeh, du genre comédie d'action est espionnage !

Mike Howell est un jeune américain qui mène une petite vie paisible avec sa copine Phoebe ! Il ignore qu'il est en réalité une sorte d'agent dormant, un tueur implacable formé aux meilleurs techniques ! Or voilà que la CIA, en la personne du hargneux et borné Adrian Yates décide de l’éliminer ! Victoria Lasseter, la responsable du programme décide de sauver Mike en l'"activant" !

La suite montre comment Mike va lutter pour sa survie au cœur d'une petite ville américaine mise en quarantaine sous un prétexte bidon ! Mike est quasiment seul et ne peut compter que sur Phoebe - qui est en fait une contrôleuse de la CIA qui a tout plaqué par amour pour lui - et Victoria !

Adrian Yates a par ailleurs son propre programme d’entraînement de tueurs, "Titans" ! Il s'apprête à passer un "grand coup de balai" !

Le final a lieu dans un supermarché, aux rayons "ustensiles de cuisine" et "bricolage" ! Mike va utiliser toutes ses compétences et le matériel à disposition pour neutraliser les méchants !

Un film à l'humour féroce et assez violent ! Nos deux héros, Mike et Phoebe, terminent dans un sale état ! Et la CIA n'a pas de telles méthodes par contre ?! Pas vrai ?

Au casting, Jesse Eisenberg est Mike Howell, Kristen Stewart (Panic Room, Twilight...) est Phoebe, ! On retrouve aussi Topher Grace, Connie Britton, Walton Goggins, John Leguizamo et Bill Pullman !

A bientôt !

Mr. Jones est un film américain de Mike Figgis, de 1993, une sorte de comédie dramatique assez sirupeuse avec Richard Gere dans le rôle principal !

Mr. Jones est un être à part ! Tantôt exubérant, tantôt timoré, il souffre de la maladie maniaco-dépressive ! Dans ses moments d'exaltation, il est capable de "s'envoler" pour Beethoven tandis que dans ses moments de détresse,il est capable de tenter de se suicider !

Telle est la psychose maniaco-dépressive ou bipolarité ! Cette maladie encore trop méconnue et mal considérée touche entre 1 et 2% des populations en Europe, Amérique et Asie ! Elle est très pénible pour les malades !

Vous l'aurez compris tout le film repose sur Mr. Jones et donc sur l'interprétation de Richard Gere ! Interprétation assez juste pour lui ! On est cependant loin d'un Vol au dessus d'un nid de coucou ! Mr. Jones va croiser la route d'une psychiatre, le docteur Elizabeth Bowen (Lena Olin) qui va faire un contre-transfert sur lui puisqu'elle va en tomber amoureuse ! La déontologie on s’asseoit dessus !

Je connais "un peu" le monde de la psychiatrie puisqu'à l'époque, en 1992 - 1993, j'avais fait moi même une dépression suite à un burn-out - sans être toutefois bipolaire - et j'ai une connaissance, Florian - ou encore Laurie - qui souffre de cette maladie ! Je peux dire qu'à l'époque j'avais parlé de ce film à ma psy du moment qui l'avais trouvé ridicule ! C'est un film intéressant mais anecdotique au final !

Donc un film à voir surtout si vous êtes fan de Richard Gere

A ne pas confondre avec la chanson du groupe Counting Crows !

A bientôt !

A la fin des années 1970 - deux films à l'opposé l'un de l'autre allaient redéfinir les canons de la SF ! En 1977, il y eut Star Wars - "La Guerre des Étoiles" - avec ses vaisseaux usés mais narrant néanmoins une aventure épique ! Et en 1979, il y eut Alien : Le Huitième Passager - d'un tout jeune réalisateur, Ridley Scott, avec un univers encore plus sale et désespéré !

Alien, c'est un peu le film du slasher-movie revisité à la sauce SF ! Le tueur est ici une créature alien qui va régler leur compte à sept astronautes dans le vide de l'espace où "personne ne vous entendra crier" !

Le film a lancé la carrière d'une jeune actrice, Sigourney Weaver ! On allait ensuite la revoir dans L'année de tous les dangers, Ghostbusters I & II ou encore Gorilles dans la brume ! Elle joue la baroudeuse Ellen Ripley qui travaille pour une mégacorporation de l'espace dans une humanité fatiguée et cynique ! A ses côtés, on retrouve les acteurs John Hurt et Ian Holm.

L'alien est le huitième passager de ce film et c'est une créature à donner des cauchemars, en haut de l'évolution avec un cycle biologique bien particulier ! Et encore, dans ce premier film de ce qui deviendra une franchise, on ne nous dévoile pas tout ! On verra par la suite les Alien Queens dans le film Aliens de James Cameron !

L'alien est à la base un parasite, libéré par les terrifiants facehugger, qui viendront ensuite crever l'abdomen de leurs victimes ! La scène du petit déjeuné du film est assez terrifiante et une légende veut que les acteurs n'aient pas été prévenu de ce qui allait se passer témoignant de leur surprise ! L'alien est une création de l'artiste H. R. Giger qui créa une entité dans un style biomécanique et très organique !

Ian Holm joue le très calculateur androïde Ash qui se révélera un ennemi pour l'équipage ! Derrière la menace du monstre, il y a en effet cette autre menace des intérêts économiques des corporations !

Un film qui fait peur -un huis-clôt angoissant - et lança d’innombrables suites - et ce n'est pas fini ! Un Alien 5 est annoncé !

A bientôt !

L'Exorciste est un film d'horreur américain, réalisé par William Friedkin et sorti en 1973. C'est un film qui a marqué son époque et l'un des plus rentables de ce genre au cinéma ! Il s'agit de l'adaptation cinématographique du roman éponyme de 1971, écrit par William Peter Blatty.

Le récit tourne autour de la difficulté que rencontrent deux prêtres pour exorciser/ chasser le démon du corps d'une jeune ado. Le duo de prêtre est constitué d'un religieux expérimenté, le père Lankester Merrin (joué par Max Von Sydow) et d'un plus jeune, le père Damien Karras (joué par Jason Miller). Ils sont appelés en dernier recours par une mère désespérée, Chris MacNeil (joué par Ellen Burstyn alors que de nombreuses actrices avaient refusé la proposition de rôle !), dont la fille a un comportement déroutant et très menaçant !

La jeune Regan Theresa MacNeil est en effet possédée par le démon Pazuzu, un antique mal babylonien ! Elle est jouée par Linda Blair qui n'a pas été ménagée dans ce rôle : yeux injectés de sang, visage vieilli, démembrements, tête à 360 degrés, vomissements, voix caverneuse... En effet le démon mets tout ce qui est en son pouvoir pour déstabiliser les exorcistes officiants allant même jusqu'à affirmer que leur "mère suce des b... en enfer !"

Mais le père Merrin fait preuve d'une indéfectible force d'âme et réussit à chasser le mal. Le film d'ici là a mener à mal le spectateur par ses multiples effets gores et ses nombreux blasphèmes ! De fait, ce film fit beaucoup parler de lui en 1973 et après ! Plusieurs suites virent le jour dans les années et les décennies qui se profilèrent ensuite ! Mais l'impact, la surprise passée, fut moindre ! Par exemple L'exorciste 2 : L'Hérétique fait beaucoup moins peur et se perds dans des explications sur l'origine du démon !

L'exorciste remporta en 1973 l'Oscar du Meilleur Scénario et celui du Meilleur Son. Ce grand succès de l'épouvante ressort en 2001 dans sa version director's cut. Onze minutes ont été rajoutées au montage initial, dont le la fameuse scène dite de la marche de l'araignée.

Un morceau d'anthologie de ce film est la bande-originale et en particulier le thème central iconique d'après "Tubular Bells" de Mike Oldfield ! Un autre élément marquant est l'affiche du film avec cet homme qui attend sous une fenêtre dans une allée envahie par la brume ou au pied d'un escalier !

Cet Exorciste compte parmi les grands films d'horreur des années 1970 - si on ne prends pas en compte les slasher-movies - Amityville par exemple ou encore les films avec des enfants maudits comme Rosemary's Baby de Polanski ou La Malédiction avec Damien ! Des films qui joue encore plus sur l'ambiance que sur les effets spéciaux ! On est loin des actuels Saw !

Voilà, à visionner le soir, sa chérie blottie contre soi !

A bientôt !

A l'origine, Civil War est un event Marvel de 2007, œuvre de Mark Millar qui raconte comment les super-héros s'entre-déchirent autour d'une loi de recensement des gens aux super-pouvoirs suite à une tragédie qui a tué de nombreux civils dans laquelle une super-team est impliquée !

Captain America : Civil War s'éloigne de ce plot et n'en reprends vaguement quelques idées dans la première partie du film ! Dans ce troisième film du héros au bouclier, la plupart des Avengers se sont invités hormis Hulk et Thor ! On pourrait presque parler d'un Avengers 2.5 !

En fait l'intrigue tourne autour de Bucky, le Soldat de l'Hiver ! Celui-ci se retrouve accusé de terrorisme et Cap - et son équipe constituée du Faucon, de Wanda Maximoff, de Hawkeye et d'Ant-Man - vont donc prendre sa défense puis rechercher le vrai coupable !

De l'autre côté, il y a l'équipe d'Iron Man, constituée de Black Widow, de Vision, de War Machine et de deux nouveaux : Black Panther et Spider-Man ! Tony Stark a quant à lui signé les "Accords Sokoviens" !

La véritable surprise de ce film, ce sont les petits nouveaux qui apportent une vraie bouffée d'air frais. Il y a T'Challa - joué par Chadwick Boseman - qui sera le premier héros de couleur à avoir son propre film en 2018 ! On avait déjà des noirs-américains mais ce sera le premier héros africain et il a du potentiel !

L'autre surprise, c'est Spider-man, revenu dans le MCU depuis l'accord entre Marvel Studios et Sony Pictures ! Il est joué par Tom Holland et crève l'écran !

Et puis on retrouve les anciens, Chris Evans, Robert Downey Jr, Scarlett Johansson, Jeremy Renner. Wanda (Elizabeth Olsen) est également bien traitée ! Et Paul Rudd/ Scott Lang/ Ant-Man est aussi bien employé et attachant ! Le miracle du film est de ne pas s'être éparpillé dans le traitement de tant de personnages ! Chacun est mis en valeur !

Côté action, on ne chôme pas ! Cela n'arrête pas et mention spéciale pour la séquence de l'aéroport ! On voyage aussi beaucoup dans ce film : Nigeria, Londres, Hongrie, Roumanie, Berlin et Sibérie !

Bref un très bon film et une vraie bonne surprise qui montre que le genre super-héroïque n'est pas encore épuisé, du moins chez Marvel ! Ce Captain America : Civil War inaugure la Phase 3 du MCU qui devrait être pleine de promesses !

Le mieux pour vous est encore de filer dans une salle de cinéma et de "choisir votre camp" !

A bientôt !

Le Momie est un film d'aventures, dans la tradition des Indiana Jones (mais tout de même moins intéressant !). Il a été réalisé par Stephen Sommers en 1999 et vaut surtout pour ses effets spéciaux concoctés par ILM.

La Momie de 1999 reprends des éléments du film d'horreur de 1932 du même nom. Dans le film de 1999, il est question de la malédiction qui touche le grand prêtre Imhotep qui a une liaison amoureuse avec Ankhsunamon, la femme du pharaon Séti Ier. Dans les années 1920, on retrouve Evelyn Carnahan, spécialiste de l’Égypte antique et son frère Jonathan ainsi que Rick O'Connell, un baroudeur qui vont monter une expédition dans les sables qui va réveiller Imhotep sous sa forme de momie.

Dans les rôles titres, on retrouve Rachel Weisz et Brendan Fraser. Il y a aussi l'inquiétant Arnold Vosloo !

La momie va peu à peu se régénérer en absorbant l'énergie vitale d'imprudents qui l'ont réveillée, soit trois américains et un archéologue faisant partie de l'expédition. Elle va ensuite menacer la région !

Ce film a partagé la critique mais a reçu un bon accueil du public. On est dans le genre pulp clairement ! Il donna lieu à deux suites : Le Retour de la momie en 2001 et La Momie : la Tombe de l'empereur Dragon en 2008.

Stephen Sommers a réalisé un film à mi-chemin entre l'aventure, le fantastique et l'horreur. Cela reste un bon divertissement de soirée pop-corn !

Les effets spéciaux consistent en des animations de personnages de synthèse, des rendus de tornades et de tempêtes de sable...

A bientôt !

A Hard Day's Night (Quatre garçons dans le vent) est un film britannique de 1964 de Richard Lester mélangeant le film musical et la comédie ! Il mets en scène les Fab Four - les Beatles - incarnant leur propre légende !

La Beatlemania marqua l’avènement de la jeunesse ! Les Beatles, ce n'est pas trop ma tasse de thé ! Néanmoins, je leur reconnais un talent indéniable même si je suis plus réservé sur leurs coupes au bol et leurs airs de premiers de la classe !

Les Beatles, ce sont donc John Lennon, Paul McCartney, Ringo Starr et George Harrison ! Est-il besoin de le préciser ? A chacune de leurs sorties publiques, des hordes de fans - de petites nanas hystériques ! - les attendent et leur courent après ! Ce film retrace une de leur journée, pas à la manière d'un documentaire mais avec l'humour absurde caractéristique de l'esprit anglais !

Les choses vont se compliquer avec la présence de John McCartney (joué par Wilfrid Brambel), le grand-père de Paul ! Bien entendu, les Beatles jouent leurs propres rôles - ce sont bien eux que l'on retrouve dans ce film et pas des acteurs ! On n'est pas dans un biopic ! Donc le vieux John est un embrouilleur et il va semer la zizanie autour de lui, poussant même Ringo à prendre la clé des champs !

Nos quatre légendes se retrouvent dans la grande ville pour une émission de télévision ! Ils sont encadrés par Norm (joué par Norman Rossington) qu'ils font tourner en bourrique ! L'émission va-t'elle pouvoir avoir lieu ? Ce n'est pas sûr !

Le film comprends des numéros musicaux et les Beatles interprètent leurs tubes de l'époque ! C'est un des grands plus du film ! Le mot "Beatles" par contre n'est jamais prononcé dans le film !

Un film qui - je me suis laissé dire - obtint un franc succès à sa sortie !

A bientôt !

Jurassic World est un film américain d'aventures mâtiné de Science-fiction, 4ème opus de la franchise Jurassic Park (voir mon billet dédié !) qui a obtenu un énorme succès lors de sa sortie en 2015 et qui a Colin Trevorrow aux manettes ! Ce film est censé inaugurer une nouvelle trilogie !

Le rêve du milliardaire John Hammond est toujours vivant ! Jurassic World est un parc à thème à succès, exhibant toujours des dinosaures sur une île d'Amérique du Sud. Le parc est géré par une experte, la bien peu empathique et près de ses statistiques, Claire Dearing (jouée par Bryce Dallas Howard). Celle-ci voit avant tout le profit mais n'est pas totalement dénuée de sentiments en réalité ! Elle reçoit ses neveux, Gray et Zach Mitchell (joués respectivement par Ty Simpkins et Nick Robinson) mais n'a guère le temps de s'occuper d'eux et les confie à une assistante !

Le parc, pour être toujours à la pointe, a engagé une équipe de généticiens qui développe sans cesse de nouveaux hybrides. Leur dernière création est le Indominus rex, un redoutable prédateur, très intelligent et au sommet de la chaîne alimentaire ! Vous vous en doutez il va s'échapper et semer le chaos total !

Le héros qui va sauver la belle Claire est un ancien de la Navy, joué par Chris Pratt -auréolé du succès des Gardiens de la Galaxie - Owen Grady qui va faire battre le cœur de la belle ! Il est aussi un peu "l'homme qui murmurait à l'oreille des raptors" puisqu'il a réussi à en "dresser" quatre. Il est assisté de Barry (joué par le Français Omar Sy qui après X-Men : Days of Future Past poursuit sa carrière à Hollywood !).

Grady va utiliser, un peu contraint et forcé par Vic Hoskins, un autre militaire (joué par l'inénarrable Vincent D'Onofrio), ses raptors pour débusquer l'Indominus. En fait, à ce stade, on a l'impression que tous les dinosaures "classiques" du parc vont se liguer contre l'"erreur de la nature" qu'est l'Indominus ! C'est un peu vrai en un sens !

Une autre thématique qui est développée via le personnage de D'Onofrio est la possibilité pour l'armée d'utiliser des raptors à la place de ses drones ! Une orientation vers laquelle se dirigeront les prochaines séquelles - seul l'avenir le dira !?

Cela reste du bon divertissement familial mais très classique ! On est dans le remake ! Au début un parc idyllique avec quelques beaux animatroniques puis un monstre ou une aberration pointe le bout de son nez et tout se dérègle ! La cupidité des hommes s'en mêle et le héros montre son courage et sa ruse pour triompher !

La morale du film est qu'on n'est peu de choses face à la Nature et qu'il ne faut pas jouer les apprentis sorciers !

J'ai passé un bon moment en regardant ce film mais il ne m'a pas entièrement convaincu - trop prévisible !

Et une larme pour l'assistante/nounou de Claire Dearing qui finit bien malmenée et dans la gueule d'un "très gros" dinosaure !

Voilà, c'est tout ce que je dirais sur ce film car de nouveaux opus se profilent dans le futur et je ne voudrais pas faire dans la redite !

Enfin, signalons qu'on retrouvera Colin Trevorrow sur un des prochains Star Wars ! J'en parlerais en temps et en heure !

A bientôt !

Les comédiens de la troupe du Splendid se sont, pour la plupart, très vite lancés dans la réalisation. Par exemple, Josiane Balasko avec Gazon maudit, ​Michel Blanc avec ​Grosse fatigue ​ou Gérard Jugnot avec plusieurs films dont Scout toujours ! ​ou ​Une époque formidable ​!

​Une époque formidable est​ un film de 1991, sorti au début de l'été de cette année-là et que j'avais vu à la Fête du Cinéma de l'époque. C'est une œuvre qui a obtenu un grand succès populaire notamment lors de ses passage à la télé avec plus de 13 millions de téléspectateurs en novembre 1993.

Gérard Jugnot, comme souvent, réalise et joue dans son propre film - on n'est jamais mieux servi que par soi-même ! Il est Michel Berthier, un cadre moyen - très moyen ! - spécialisé dans la vente de matelas qui se retrouve licencié et cache cet état de fait à sa compagne, Juliette (jouée par Victoria Abril). Il se retrouve vite piégé par ses mensonges, contraint de quitter son domicile et devient SDF !

C'est là qu'il rencontre Toubib, Crayon et Mimosa, trois autres SDF plus habitués à la rue (et joués respectivement par Richard Bohringer, Ticky Holgado et Chick Ortega). Les trois compères vont l'aider à s'adapter à cette nouvelle vie!

Le film n'est certes pas un documentaire mais une comédie et il livre une vision douce amer du monde de la rue, sans concessions ! Entre solidarités et hypocrisies de la "charité business" !

Ca reste au final une comédie bien ancrée dans la société française. J'ai bien aimé pour ma part, à l'époque, mais aujourd'hui, je ne regarderais plus un tel film, peut-être un récit un peu trop naïf ! Tout est bien qui finit bien, Berthier rentre chez Juliette !

A bientôt !

L'attaque japonaise de Pearl Harbor - survenue le 7 décembre 1941 - la veille du jour de la naissance de mon père (pour la petite histoire !) marque l'entrée dans la Seconde Guerre mondiale des Etats-Unis!

Soixante ans plus tard, en 2001, le cinéaste Michael Bay, adepte des effets pyrotechniques à profusion, nous livre sa version des évènements dans le film Pearl Harbor ​sur une trame de trio amoureux. Comme dans le film ​Titanic​, la grande Histoire croise donc les destins individuels !

​On suit la vie mouvementée de deux pilotes doués, Rafe McCawley (Ben Affleck) et Daniel 'Danny' Walker (Josh Hartnett). Rafe tombe amoureux d'Evelyn (Kate Beckinsale), une jeune infirmière. Mais leur idylle est écourtée car Evelyn et Daniel se font muter à Hawaï tandis que Rafe part en Angleterre combattre la Luftwaffe.

Rafe est abattu au dessus de la Manche et porté disparu. Pendant ce temps, Danny se rapproche d'Evelyn qui tombe enceinte de lui. Ils pensent que Rafe est mort mais en réalité il a été sauvé par des pêcheurs et rentre aux Etats-Unis. S'ensuivent des explications très musclées entre les deux hommes à propos d'Evelyn !

Mais la réalité revient vite se rappeler à eux. Ils n'ont pas le temps d'enterrer la hache de guerre que la flotte japonaise lance son raid sur Pearl Harbor !

Les images du raid sont assez impressionnantes et efficaces .Michael Bay est connu pour abuser des explosions. On suit même la chute d'une bombe sur un navire, caméra collée sur la bombe !

Les Américains se font ratatiner mais Ralf et Danny parviennent à décoller dans deux coucous et abattent quelques Zéros !

Cette attaque fut un vrai traumatisme pour le pays ! Ralf, Danny et Evelyn sont aux premières lignes ! La suite du film raconte la revanche des USA à travers le raid Doolitle destiné à bombarder Tokyo même pour marquer les esprits !

Au final, c'est un film qui exalte le patriotisme américain ! Comme souvent, ça reste assez manichéen ! ​​Pearl Harbor ​fut éreinté par la critique à sa sortie mais reçu tout de même un bon accueil en salles ! Pour ma part, j'ai trouvé que c'était un bon "divertissement" mais pas anthologique !

A voir pour vous faire un avis par vous-même !

A bientôt !