• Ridley Scott a trois "chevaux de bataille", trois orientations dans son cinéma : la Science-Fiction (Alien, le huitième passager, Prométhéus), la reconstitution historique (1492, Kingdoms of Heaven) et la géopolitique moderne (La Chute du Faucon Noir, Mensonges d’État).

    Mensonges d'état - Ridley ScottMensonges d’État raconte le combat contemporain contre le terrorisme djihadiste. Tandis que les fanatiques sèment la mort en Occident, à travers maints attentats sanglants, un agent de terrain, Roger Ferris (interprété par Leonardo DiCaprio) et Ed Hoffman (Russell Crowe), chef de la division Moyen-Orient de la CIA traquent Al-Saleem, un des leaders d'Al-Qaida. Les désaccords et "couacs" entre Ferris et Hoffman ne sont pas la moindre des péripéties. On est bien dans le stratégique et le politique !

    Le film, très réaliste et violent, montre les méthodes opérationnelles de l'Agence et des terroristes. Ceux-ci combattent les "Hommes du Futur" en utilisant des procédures du passé comme le fait de ne pas laisser de signature électronique qui pourrait être tracée par la NSA, recourant au bouche-à-oreille pour transmettre leurs messages.

    La CIA de son côté est bien obligée de ménager les gouvernements instables de ces pays, de collaborer par exemple avec les Jordaniens et d'éviter les "mensonges d’État". Ferris propose alors à Hoffman de monter une organisation terroriste "bidon" pour entrer en contact avec Al Saleem...

    Roger Ferris est ainsi obligé de s'associer avec Hani Salaam, le chef des Services Secrets Jordaniens. Celui-ci utilise des méthodes brutales comme la torture et infiltre des agents parmi les terroristes.

    C'est la 4ème collaboration entre Russell Crowe et Ridley Scott dont le travail en commun sur Gladiator est resté le plus fameux. Crowe s'investit a fond dans ses rôles et pour celui-ci il a du prendre 20 kilos. Leonardo DiCaprio et Russell Crowe s'étaient déjà croisés sur le tournage de Mort ou vif de Sam Raimi en 1995.

    Mensonges d’État traite donc d'un sujet éminemment sensible en ce moment ! Le film est sorti en 2008.

    A bientôt !


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  • Milos Forman est, avec David Lynch et George Lucas, un de mes réalisateurs préférés ! Ses films, que ce soit Vol au-dessus d'un nid de coucou ou Amadeus, ont en commun de mettre en scène des marginaux - en tout cas des anticonformistes - en butte à la société !

    C'est aussi le cas avec Larry Flint, film sorti en octobre 1996 - qui relate le parcours du pornographe Larry Flint - Milos Formanéponyme ! J'avais discuté de ce film avec des amis à l'époque qui m'avaient dit qu'ils n'iraient pas le voir car ils ne "cautionnaient pas la pornographie" ! Préjugé idiot qui les a empêchés de voir un film très réussi dont le propos n'est pas tant le sexe cru mais la défense du Premier Amendement de la Constitution Américaine, à savoir la liberté d'expression.

    Larry Flint, à l'origine propriétaire de clubs de strip-tease, décide de lancer, dans les années 1970, un concurrent au mauvais goût délibéré de Playboy, le sulfureux Hustler - qui, outre des clichés gynécologiques - contient des caricatures, souvent de caractère scatophile - sur la religion et le pouvoir ! Très vite, donc la revue déclenche le scandale (modèles tout juste majeures, photos volées de Jacky Kennedy nue...) et Larry Flint doit subir des procès retentissants.

    Mais le pornocrate va payer très cher son goût pour l'insolence et la provocation puisque à l'issue d'un procès, un tireur isolé lui loge une balle dans la colonne vertébrale qui le laisse paralysé ! L'homme du scandale va alors "se relever" au sens métaphorique et redoubler de provocation ! Il dénoncera notamment la guerre du Viet-Nam ! A ensuite lieu un procès encore plus retentissant où il invoque le Premier Amendement ! Procès qu'il va gagner !

    On peut ne pas aimer le goût du stupre des publications de Flint ! Néanmoins si un homme comme lui réussi à garantir la liberté d'expression, il fait avancer nos droits à tous !

    Dans le film de Forman - dont l'affiche déclencha une polémique - Woody Harrelson campe un Larry Flint convaincant, libertin et déterminé ! La toute aussi sulfureuse à la ville qu'à l'écran, Courtney Love incarne Althea, son égérie junkie - qui mourra du SIDA dans les bras de Flint ce qui donne lieu à une scène saisissante ! Ajoutons au casting Edward Norton qui lui est l'avocat de Flint et peine à le défendre à cause des frasques du provocateur mais emportera tout de même le morceau. Le vrai Larry Flint fait lui-même un caméo amusant en jouant un des juges qui le condamne !

    J'ai adoré ce film à l'époque - qui a confirmé tout le bien que je pensais de ce réalisateur ! Alors, ne vous arrêtez pas à quelques préjugés et visionnez cette œuvre !

    A bientôt !


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  • La Vache et le Prisonnier est un film en N&B de Henri Verneuil, sorti en 1959 et qui constitue le plus gros succès au box-office français cette année-là ! Le récit est basée sur une "histoire vraie" de Jacques Antoine et mets en scène Fernandel, la star de l'époque alors au fait de sa carrière !

    La Vache et le Prisonnier - Henri VerneuilOn suit le parcours de KG, des prisonniers de guerre, en 1943, en Allemagne qui travaillent pour l'occupant d'une partie de l'Europe. Dans ce contexte, Charles Bailly travaille dans une ferme - probablement en Bavière - dont le patron est parti sur le Front Russe. Il décide alors de s'évader et conçoit un plan fou : traverser l'Allemagne avec une vache en laisse dans une main et un bidon de lait dans l'autre, muni de son uniforme de KG ! Il espère ainsi ne pas éveiller les soupçons, se faisant passer pour un individu allant de ferme en ferme !

    J'ai vu ce film à de nombreuses reprises durant mon enfance car c'est désormais un classique qui oscille entre humour et tragédie. Il y a une sorte d'ironie dans le dénouement qui voit le retour de Bailly en Allemagne !

    L'autre personnage phare de ce film, c'est bien sûr la vache Marguerite ! Il s'agit en quelque sorte d'un road movie avant la lettre !

    Notre prisonnier et sa vache vont connaître un certain nombre de péripéties ! La vache va se perdre un temps parmi ses congénères. Bailly travaillera dans une scierie avec des Russes qui veulent manger Marguerite, croisera deux officiers SS qui se révèleront en fait des évadés comme lui !

    Arrivé à la frontière française, le prisonnier se sépare de la vache mais, à la gare de Lunéville, il prend peur devant deux policiers français et saute dans le premier train... en partance pour l'Allemagne !

    Le film sera colorisé en 1990 et sera ainsi le premier film français à bénéficier de ce traitement !

    Petite anomalie ! Au moment du tournage, Fernandel est âgé de 56 ans alors que dans la réalité, les prisonniers avaient entre 20 et 45 ans ! Peu importe, son interprétation excellente a fait oublier ce détail !

    Un classique qui fait partie de la culture de base de tout cinéphile !

    A bientôt !


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  • William Shakespeare est l'icône emblématique de la littérature anglaise ! Ne dit-on pas "la langue de Shakespeare" comme on dit "la langue de Molière" ? Le dramaturge élisabéthain - qui a fait gloser les meilleurs spécialistes d'Oxford - conserve pourtant maintes zones d'ombre dans sa vie ! C'est sur ces zones d'ombre que joue John Madden - sur un scénario de Marc Norman et Tom Stoppard - pour réaliser Shakespeare in Love en 1998.

    Outre que le film se livre à une reconstitution poussée du Londres élisabéthain - avec de magnifiques décors etShakespeare in Love - John Madden costumes, ils présentent de nombreux éléments de la légende : le Rose, Christopher Marlowe, la peste...

    Dans ce cadre, un jeune William Shakespeare (interprété par Joseph Fiennes) - dans l'ombre de Marlowe - peine à écrire ses pièces. Il a perdu l'inspiration en même temps que l'amour. Mais une fille de marchand, Viola de Lesseps (interprétée par la rayonnante Gwyneth Paltrow), promise à un noble Lord Wessex, va entrer dans sa vie !

    La jeune femme aime passionnément le théâtre et se rêve actrice mais les rôles sont défendus aux femmes. Elle use d'un stratagème et se fait passer pour un homme, le jeune Kent. Elle ne tarde pas à tomber amoureuse de William Shakespeare quitte à défier la reine.

    Shakespeare va alors retrouver l'inspiration, aimer à coeur perdu Viola et créer une de ses plus célèbres pièces, Roméo et Juliette. Puis par la suite, il créera, sous cette même inspiration, La Nuit des Rois.

    Le théâtre peut-il représenter l'amour ? Tel va être le pari que prends William Shakespeare devant la Reine !

    Le film reçu de nombreuses récompenses dont 7 Oscars (meilleur film, meilleur scénario, Oscars pour Gwyneth Paltrow et Judi Dench) et 3 Golden Globes, entre autres...

    Un bon film plein de magie et de lyrisme entre la fiction et la reconstitution historique ! A voir !

    A bientôt !


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  • Good Bye Lenin ! est un film de 2003, comédie nostalgique d'un monde révolu, réalisé Wolfgang Becker d'après un scénario de lui même et Bernd Lichtenberg et qui connu un beau succès aussi bien dans la partie occidentale que dans la partie orientale de l'Allemagne ! Le film fut multirécompensé, en Allemagne, en France ou en Espagne !

    C'est l'histoire de l'acte d'amour d'un fils pour sa mère, victime d'un coma, citoyenne de bonne volonté de la RDA - et qui du fait de son sommeil artificiel, ignore tout de la Chute du Mur de Berlin en 1989 et de la réunification !

    Alexander Kerner va donc en quelque sorte mystifier sa mère Christiane, afin de lui éviter toute émotion qui pourrait contribuer à lui donner un nouvel infarctus. Christiane a déjà vécu un choc lorsque son mari a fuit à l'Ouest - avec une "ennemie de classe" - en réalité pour avoir une meilleure vie !

    La mère se retrouve donc au repos dans sa chambre et son fils filtre tous les "signaux" de liberté du monde extérieur ! Ceci donne des situations cocasses ! Mais ce mensonge - pour son bien - n'a pas la bénédiction de Lara, la petite amie du jeune homme ! Il va jusque à produire de fausses émissions de télévision sur cassettes vidéo !

    Au casting,des acteurs allemands peu connus chez nous mais convaincants ! On retrouve Daniel Brühl (qui reçu en Allemagne un prix du meilleur acteur), Katrin Sass, Maria Simon et la jolie Tchoulpan Khamatova en jolie infirmière.

    Le film montre les changements de cette période, réunification, arrivée de la société de consommation, Burger King et Coca-Cola, mais aussi le chômage de masse...

    Un film au budget modeste, ce qui ne l'empêche pas d'être réussi, poétique, cocasse et charmant ! Avec une bande-originale assez intéressante !

    A voir !

    A bientôt !


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  • La trilogie cinématographique de Peter Jackson - d'après Tolkien - prend fin en apothéose avec Le Hobbit 3 - Le Hobbit - La Bataille des Cinq ArméesLa Bataille des Cinq Armées. On retrouve le casting d'acteurs des précédents films Martin Freeman, Ian McKellen, Richard Armitage, Orlando Bloom et Evangeline Lilly !

    Dans l'opus précédent, La Désolation de Smaug, sorti fin 2013, la compagnie des nains de Thorin Ecu-de-Chêne atteignait finalement Erebor, la Montagne et son trésor et était confronté à Smaug le dragon ! Les héros ne parvenaient pas à le vaincre mais au contraire, suscitaient sa colère et la Bête prenait son envol pour ravager la ville voisine !

    Donc ce film s'ouvre par un grand incendie - et de nombreux ravages causés par le dragon ! Heureusement, un héros se montre parmi les humains et parvient à mettre en déroute le Grand Serpent !

    Dès lors, Erebor est à nouveau accessible ! Hélas l'or et les pierres précieuses vont faire perdre la raison à Thorin. Sur ce, des armées, humains, elfes, nains et orques, rappliquent pour se disputer la Montagne ! C'est là la Bataille des Cinq Armées !

    Thorin finit par retrouver la raison et se lance à l'assaut d'Azog le chef des orques mais tombe dans un piège !

    C'est donc un chapitre très épique, fait de confrontations et de combats que ce dernier volet du Hobbit ! Peut-être même le plus convaincant des trois avec une mise en scène dynamique, des décors et des costumes superbes, une musique d'Howard Shore envoutant et bien utilisé !

    Contrairement à Game of Thrones de Martin - qu'on présente comme le "Tolkien américain", le monde du Seigneur des Anneaux est un monde manichéen de lutte du Bien contre le Mal !

    Est-ce la dernière incursion de Peter Jackson en Terre du Milieu ou verra t'on un jour une adaptation du Silmarillion ? L'avenir le dira ! Peter Jackson est un amoureux de cet univers et le lui rend bien !

    A bientôt !


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  • Scream est un film d'horreur du maître de l'épouvante Wes Craven - déjà l'auteur des Griffes de la Nuit. Je dirais plutôt qu'il s'agit d'un thriller horrifique même si la dernière demi-heure verse davantage dans l'hémoglobine avec une fête d'étudiants qui vire au carnage.

    Scream - Wes CravenLe casting comporte des icônes des séries B et des séries-télé : Neve Campbell est Sidney Prescott, la jeune fille au cœur du drame, laquelle a perdu sa mère, assassinée un an plus tôt dans des circonstances aussi atroces que mystérieuses. On a aussi Drew Barrymore - la petite-fille de E.T. - qui est la première victime de la nouvelle vague de crimes du tueur en série du film, dans le rôle de Casey Becker. Enfin, David Arquette dans le rôle de l'adjoint du shérif et Rose Mac Gowan (Charmed) qui interprète sa sœur Tatum qui aurait du se méfier davantage des portes de garage qui peuvent fonctionner comme des guillotines ! Enfin, complétons cette distribution avec Courteney Cox (Friends) qui joue Gale Weathers, une journaliste "fouille-merde" !

    Ce premier opus de la série Scream - qui compte à ce jour 4 films - date de 1996. Il a donné naissance à une polémique sur la violence engendrée par le cinéma chez les jeunes et dans un registre plus festif à des parodies comme Scary Movie. Le film a pas mal vieilli car des séries plus récentes comme les Destination finale - sans parler des Saw - sont infiniment plus violentes et choquantes !

    L'identité du tueur recèle une astuce scénaristique. Ce tueur est resté emblématique par son costume noir et son masque de fantôme, à l'image d'un Jason ou d'un Freddy, autres slashers célèbres. Finalement, la brave Sidney parviendra à bout de l'adversité - au milieu des cadavres !

    A voir si vous n'êtes pas trop sensible - mais là encore, redisons-le, on a fait pire depuis ! Il y a aussi de l'humour et des clins d'oeil au genre "cinéma d'épouvante" dans le film !

    "Coucou Sidney!" Et à bientôt !


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  • Oliver Stone a toujours mis la guerre et la politique au coeur de ses films. Avec Platoon, Né un 4 juillet etEntre Ciel et Terre - Oliver Stone Entre Ciel et Terre, il signe une trilogie sur le Viet-Nam, un de ses sujets phares.

    Ce dernier film, Entre Ciel et Terre est un film de guerre américain de 1993, qui outre une belle photographie qui montre les paysages d'un pays somptueux, bénéficie d'un casting hors pair. Tommy Lee Jones, qui apparait au bout d'une heure de film, campe le soldat Steve Butler. Et Hiep Thi Le tient le rôle de Le Ly, jeune paysanne vietnamienne qui se retrouve prise entre les exactions des viet-congs et des soldats américains !

    "La première victime de la guerre, c'est l'innocence" était le "slogan" de Platoon. Stone adopte ici le point de vue d'une vietnamienne - qui va quitter son village contrainte et forcée, côtoyer la prostitution, fouiller les poubelles... Et aller de désillusions en désillusions avec les hommes !

    Le Ly va rencontrer le soldat Steve Butler qui va tomber fou amoureux d'elle. Il va l'épouser et l'amener en Amérique - Terre paradisiaque ? Mais Le Ly va devoir renoncer à la terre de ses ancêtres et à ses traditions. Aux USA, elle découvre l'"American Way of Life" et l'abondance, les supermarchés, les frigos pleins après tant d'années de misère !

    Toutefois, il y a un revers de la médaille : les traumatismes de guerre de Steve, le racisme, les préjugés. Leur union résistera-t'elle ? Le Ly va-t-elle s'émanciper, avoir droit à une deuxième chance ?

    Ce film est aussi une page d'histoire - de la guerre d'Indochine à la chute de Saigon !

    Un film engagé, bénéficiant d'une très belle esthétique, d'un traitement narratif carré et d'acteurs expérimentés !

    A bientôt !


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  • Le Dernier Chateau est un film américain de Rod Lurie, sorti en 2001. Certes les esprits chagrins pourront dénigrer le côté patriotique envers la bannière étoilée, il n'en reste pas moins que c'est un bon film, servi par un Robert Redford magistral - comme souvent - cette fois dans le rôle du Lieutenant Général Eugène Irwin, injustement condamné par la cour martiale pour une erreur de commandement dans une opération qui a mal tournée !

    Le Dernier Chateau - Rod LurieOn peut aussi compter sur le jeu de James Gandolfini qui interprète le colonel Winter, directeur de la prison où se retrouve incarcéré Irwin, véritable "crapule" détournant le règlement pénitentiaire pour satisfaire son égo blessé. Entre Irwin, homme intègre et de bien et Winter, très mesquin et sadique va se livrer un bras de fer.

    Au casting, enfin, signalons la présence de Mark Ruffalo (Hulk à partir du film Avengers) dans le rôle du détenu Yates et Robin Wright dans le rôle de Rosalie, la fille d'Irwin.

    Robert Redfort a déjà incarné un directeur de prison par le passé ! C'était dans le film Brubaker sorti en 1980. Cette fois, il est de l'autre côté de la ligne. Irwin refuse d'abord d'aider les prisonniers à faire respecter leurs droit puis, poussé par Winter, se mets à leur tête. Winter ne voit que le pire chez les individus mais Irwin voit d'abord le meilleur, notamment des hommes qui ont servi leur pays !

    Le colonel Winter va mal supporter le fait que les détenus se mettent à respecter Irwin et à le saluer ! Dès lors, Irwin va monter sa propre armée à l'intérieur de la prison en leur montrant "l'amour propre et le respect" et instaurer une insurrection. Les prisonniers, irrespectueux et désorganisés dans cette prison militaire, vont réapprendre la discipline et le fait qu'ils sont avant tout des soldats !

    Un film patriotique donc - avec une interprétation au top et des valeurs à méditer !

    A bientôt !


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  • Mission Evasion est un film de guerre américain, réalisé par Gregory Hoblit et sorti en 2002. Il est inspiré du roman de John Katzenbach, Hart's War, basé partiellement sur l'expérience de son père durant la Seconde Guerre mondiale.

    Le film raconte l'histoire d'un officier d'état-major, Thomas Hart, lieutenant de son état, qui est capturé enMission Evasion - Gregory Hoblit décembre 1944 dans les Ardennes, en pleine contre-attaque allemande. Le lieutenant va parler sous la torture et être ensuite conduit au Stalag VI, sous la responsabilité du colonel William McNamara et du commandant allemand Werner Visser.

    Bientôt, deux aviateurs américains noirs sont internés au camp, ce qui provoque l'hostilité des autres prisonniers blancs. Un meurtre entre prisonniers est perpétué dans la nuit et le lieutenant Scott, un des deux afro-américains est accusé mais - par l'intervention de Hart et McNamara - a droit à un procès !

    Le procès se déroule et Hart, ancien étudiant en Droit, assure la défense - tandis que McNamara, formé à West Point, de quatre générations de militaires, organise une évasion spectaculaire !

    Un film sur la vie dans les camps de prisonniers de soldats qui met en parallèle les théories racistes des nazis et les mêmes rancœurs à l'égard des noirs des Américains blancs !

    Thomas Hart est interprété par Colin Farrell. Le personnage gagne en assurance au cours du film. McNamara est joué par Bruce Willis qui endosse la peau d'un dur-à-cuir à nouveau !

    Cela reste un film historique assez classique - dans la lignée de La Grande Évasion !

    A bientôt !


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  • L'Auberge espagnole est un film franco-espagnol de Cédric Klapisch, sorti en 2002 - qui est à lui seul un gigantesque clip de promotion pour l'Union européenne ! Mais ce film n'est pas que cela évidemment !

    L'Auberge espagnole - Cédric KlapischAu casting, on retrouve une brochette de jeunes talents : Romain Duris, Cécile de France, Judith Godrèche et Audrey Tautou. Cécile de France a d'ailleurs reçu le César du Meilleur Espoir féminin pour cette œuvre !

    Xavier est un jeune étudiant en sciences économiques qui - pour intégrer plus tard le Ministère des Finances - doit passer un séjour en Espagne dans le cadre de son DEA. C'est un peu cette "jeunesse dorée" - que j’exècre tant ! - qui bosse par le piston de ses parents bobos post-soixante-huitards ! Enfin, bref, passons...

    Donc Xavier se retrouve à Barcelone et va se loger dans un grand appartement avec 5 puis 6 colocataires. Il y a une Anglaise, un Allemand, un Danois, une Espagnole, une Belge... Bref une Europe en modèle réduit !

    Le film se veut un "film-cerveau", un film carrefour, carrefour des langues - sans sous-titres ! - carrefour des cultures avec usage du split-screen (écran divisé) et un côté volontairement film amateur d'étudiants pour coller avec ce milieu.

    Xavier doit aussi gérer sa relation avec Martine (Audrey Tautou), fait ami/amie avec Isabelle (Cécile de France) et tombe amoureux d'Anne-Sophie (Judith Godrèche). Des aventures et mésaventures vont diviser et unir les colocataires puis finalement le jeune étudiant au centre du film rentre au Ministère des Finances pour y renoncer, nostalgique de l'Espagne et pour devenir écrivain !

    Un film joyeux et bon vivant - sans être une bouffonnerie - qui a l'éclat de la jeunesse !

    Klapisch donnera deux suites - pour constituer une trilogie - en réalisant Les Poupées russes (en 2005) et Casse-Tête chinois (en 2013).

    A bientôt !


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  • Michael Caton-Jones avait déjà réalisé, en 1990, Memphis Belle - chroniqué sur ce blog ! En 1995, il réaliseRob Roy - Michael Caton-Jones un autre film historique, ayant lieu cette fois en Écosse, dans les Highlands, au XVIIIème siècle. Il s'agit de Rob Roy avec dans les rôles principaux Liam Neeson - auréolé de sa performance dans La Liste de Schindler -, Jessica Lange et Tim Roth.

    L’Écosse vit des heures sombres ! Sous le joug des Anglais, les histoires de succession font l'air du temps tandis que la population meurt de faim et que beaucoup émigrent aux États-Unis !

    Robert Mac Gregor - dit Rob Roy - est au service du Duc de Montrose, un Anglais. C'est un homme d'honneur, faisant partie d'un Clan -qui va se trouver en butte à des nobles félons dont Archibald Cunningham, l'intendant de Montrose. Ce dernier va escroquer le Duc en lui volant une somme d'argent - et en tuant le coursier, un ami de Rob Roy.

    De là, Rob Roy a une dette envers Montrose et refuse de fournir un faux témoignage dans une affaire politique ! Il sera alors traqué par Archie, sa femme violée, son bétail tué et sa maison brûlée !

    C'est donc une histoire classique de vendetta - avec quelques lenteurs - et qui se révèle assez manichéen. Dans le même registre, on pense à The Patriot, de Roland Emmerich, avec Mel Gibson, se déroulant aussi au XVIIIème siècle et où les Anglais ont aussi le mauvais rôle !

    Mac Gregor va soulever son clan et entrer dans la légende en s'opposant à une aristocratie félonne et corrompue !

    A bientôt !


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  • Les Quatre Cents Coups - François TruffautLes Quatre Cents Coups est le premier film de François Truffaut qui l'a révélé et a lancé la Nouvelle Vague.

    Le film, en N&B et sorti en 1959, raconte les jeunes années d'Antoine Doinel, un jeune garçon de 12 ans qui vit une enfance difficile : il commets des bêtises à l'école, des écarts de conduite, vole et ment à ses parents même si la plupart du temps, il se montre d'une bonne volonté maladroite.

    Dans le rôle d'Antoine, on découvre un très jeune Jean-Pierre Léaud. Claire Maurier, la mère et Albert Rémy le beau-père, ainsi que Jeanne Moreau et Jean-Claude Brialy en passants, font parties du casting.

    La vie d'Antoine Doinel sera le sujet d'autres films tels Baisers volés, Domicile conjugal et L'Amour en fuite.Quant aux Quatre Cents Coups - qui donna naissance à une expression pour "faire toutes les bêtises" - il se vit récompensé de plusieurs prix dont le Prix de la Mise en Scène à Cannes en 1959 et lança donc Truffaut et la Nouvelle Vague. L'un des aspects de cette Nouvelle Vague est le décor réel, en extérieurs, contrairement à l'usage du décor reconstitué en studio qui était la règle auparavant.

    Le film a souvent été qualifié d'autobiographique mais Truffaut récusa ce fait qui lui valut un drame familial.

    Une des séquences les plus connus de l’œuvre est le long travelling de fin où Antoine s'enfuit du camp de redressement où l'on placé ses parents suite au vol d'une machine à écrire. Cette séquence - filmée à Villers-sur-Mer - est inspiré du film Rashömon d'Akira Kurosawa, film ayant impressionné Truffaut. Le film se termine enfin par un regard caméra d'Antoine.

    Un film un peu désuet aujourd'hui - qui montre une école et des instituteurs et élèves d'un autre temps avec tableaux noirs et craies. Néanmoins le film a été classé par les Britanniques comme l'un des 5 films qu'il faut avoir vu avant 14 ans (j'en ai 42 !).

    A bientôt !


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  • On trouve peu de films qui soient des comédies et qui louchent à la fois vers le polar. The Big Lebowski faitThe Big Lebowski - Joel & Ethan Coen néanmoins partie de cette catégorie, oeuvre de 1998 et coproduction américano-hispanique de Joel Coen secondé par son frère Ethan.

    Cette comédie donc s'attarde sur les mésaventures d'un certain Lebowski, paresseux de profession - qui se fait appeler le "Duc" et est un véritable pied-nickelés embarqué dans tous les coups foireux ! Interprété à l'écran par Jeff Bridges, ce lascar, passionné de bowling et fumeur de joints, n'en est pas moins un type attachant !

    Un jour des brutes débarquent dans le taudis du "Duc" et pissent sur son tapis, le prenant pour son homonyme, un autre Lebowski, millionnaire de son état. L'anti -héros décide alors d'aller voir ce magnat de la Côte Ouest des USA pour ce dédommager. Ce faisant, il croise la sulfureuse - et notoirement vulgaire et peu farouche - Bunny Lebowski, la femme du maitre des lieux, nymphomane de surcroit ! On reconnaitra là un clin d’œil à la figure de la Femme Fatale des films noirs !

    Commence alors un imbroglio impossible où se croisent - au coeur d'un pseudo-kidnapping - une bande d'Allemands kidnappeurs, un producteur de porno, un jeune cancre, un détective privé; des copains impossibles, une fille artiste et féministe etc... Lebowski se trouve pris au centre de tous ses quiproquos et rivalités et risque bien d'y laisser ses orteils, ses testicules et sa voiture !

    Notre bonhomme peut "compter" sur ses potes, Donny et surtout Walter - interprété par John Goodman qui possède un vrai potentiel comique et dont on applaudira la performance - un juif converti, traumatisé par le Viet-Nam, psychorigide, obsessionnel et gaffeur mais ami fidèle !

    A noter aussi la présence de Julianne Moore dans le rôle de Maude Lebowski, une artiste excentrique.

    Pastichant le film noir, doté d'une bande sonore d'exception, The Big Lebowski est entré au panthéon des films cultes, peut-être le "dernier film culte du XXème siècle et le premier du XXIème siècle".

    Pour toutes ses qualités, ce film est donc à consommer sans modération !

    A bientôt !


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  • Charlie et la chocolaterie est un film de 2005 de l'américain Tim Burton, deuxième adaptation au cinéma du roman pour enfant de Roald Dahl publié en 1964, la première adaptation étant signée Mel Stuart avec Gene Wilder. Le roman est très apprécié des enfants britanniques !

    Charlie et la chocolaterie - Tim BurtonLe film de Burton repose sur l'imagerie onirico-fantastico-burlesque habituelle du réalisateur et a aussi comme fondation la prestation de son acteur fétiche, Johnny Deep, ici très à l'aise. C'est une sorte de conte moderne et gourmand et une "leçon" sur le rôle de l'éducation et des parents.

    Charlie Bucket est le seul enfant d'une famille pauvre, lequel n'a rien de particulier hormis une bonne étoile et un comportement adéquat en toute situation. A l'opposé de sa maisonnette délabrée, en haut de la colline, se trouve l'imposante fabrique de chocolat de Willy Wonka, "magicien" du chocolat, excentrique, mystérieux et aussi un peu inquiétant. Or ce que personne ne sait c'est que le bonhomme a décidé de léguer sa chocolaterie.

    Il dispose pour cela cinq "Golden Tickets" dans des tablettes de chocolat et les cinq enfants chanceux auront la chance de visiter l'usine, véritable "Wonderland" d'Alice. Mais voilà, hormis Charlie, les cinq mômes se révèlent de véritables petits enfants gâtés pourris : Augustus, l'obèse odieux représentant la gourmandise, Veruca, la gamine capricieuse symbole de la luxure, Violette, la peste de compétition incarnant l'envie et Mike, le petit génie prétentieux ne cachant pas sa colère !

    Ces quatre morveux verront de désagréables et très loufoques mésaventures leur arriver ! Ils seront mis hors courses à la succession ! Et chaque "élimination" est scandée par une chanson de la tribu des Oompas-Loompas.

    Notre Willy Wonka a une fêlure liée à son enfance : il s'est séparé de son père, orthodontiste, ennemi des bonbons - incarné par Christopher Lee, sobre et efficace - paternel qui en secret a garder une admiration pour le son fils Willy. On a droit en finale à une touchante scène de retrouvaille !

    Pour peu qu'on se prête au jeu de la fantaisie, ce film devrait plaire ! L'esthétique burtonienne se déploie ici à fond ! La chocolaterie donne lieu à des scènes mettant en jeu des décors et des idées étonnante, présentes dans le roman mais auquel Burton donne aspect visuel ! Et il y a une morale qui n'est pas gnian-gnian !

    Un bon divertissement pour la famille !

    Attention à la crise de foie/foi avec tout ce chocolat !

    A bientôt !


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  • Out of Africa - Souvenirs d'Afrique est un film américain, un drame romantique de 1985, réalisé par SydneyOut of Africa - Sydney Pollack Pollack d'après le récit autobiographique de l'auteure danoise Karen Blixen, La Ferme Africaine qui raconte son aventure en Afrique dans la première moitié du XXème siècle !

    Au casting, on retrouve la charmante et talentueuse Meryl Streep dans le rôle de la Baronne Blixen et le séducteur Robert Redfort qui interprète le chasseur de fauves Denys Finch Hatton qui fera découvrir les merveilles et charmes du continent à la jeune danoise.

    Un film assez magique et plein de charme comme ses interprètes. Dès les premières minutes, la sublime musique de John Barry retentit et annonce la couleur à l'image des paysages grandioses de savane, de brousse et de montagnes. L'action se passe au Kenya et débute en 1912 lorsque Karen Dinesen fait un mariage arrangé avec le baron suédois Bror Blixen (joué par Klaus Maria Brandauer) et part diriger une plantation de café sur un autre continent.

    La reconstitution historique me semble assez juste - ambiance d'une colonie britannique à la fin de l’Ère Victorienne avec ses clubs de gentlemen, ses tribus indigènes de fermiers et de bergers (Kikuyu, Masai, Somalie...).

    La Baronne Blixen fait preuve de talents de conteuse et séduit ainsi le chasseur Finch Hatton. Elle qui va parcourir l'Afrique pour assurer le ravitaillement des combattants pendant la Grande Guerre contre les troupes de Von Lettow - véritable périple - est aussi une "voyageuse imaginaire" qui trimballe ses bagages narratifs.

    Mais le Baron Blixen préfère la chasse à la gestion de sa ferme et de plus est infidèle. Karen contracte par son entremise la syphilis et doit retourner se soigner à l'arsenic en Europe durant le Premier Conflit mondial. Elle va prendre Hatton comme amant, lui qui, à un moment du film, lui donne une boussole comme pour lui faire comprendre qu'il est son guide sur ses terres.

    Blixen va goûter un moment de bonheur, traversé par des épreuves, divorcer, rentrer en Europe et perdre Denys dans un accident de biplan ! En Afrique, elle se montre très généreuse envers les indigènes, leur prodiguant des soins, s'efforçant d'ouvrir une école. Elle finira taraudé par la nostalgie de son continent d'adoption, ce qui la poussera à écrire ses mémoires au moment où, sur le tard, elle devient un écrivain reconnu !

    Un film plein de magie qui montre l'Afrique sous son meilleur jour et nous fait découvrir le parcours d'une femme d'exception !

    A bientôt !


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  • Le Renard du Désert - Henry HathawayLe Renard du Désert - en VO : The Desert Fox - The Story of Rommel - est un film américain de 1951 réalisé par Henry Hathaway, en N&B, qui retrace les dernieres années de Rommel, général allemand de la Seconde Guerre mondiale, depuis la campagne d'Afrique jusqu'à sa mort en octobre 1944.

    Le film a une ambition de reconstitution historique. Le récit nous est raconté par un officier allié, Desmond Hume - qui est le narrateur - et déclare avoir mené une vaste enquête après le conflit pour savoir qui était vraiment le célèbre Erwin Rommel.

    En plus des scènes mettant en jeu des acteurs - James Mason joue Rommel - le film recours à de nombreuses images d'archives à valeur documentaire : images de la campagne de l'Afrika Korps et des troupes de Montgomery, Mur de l'Atlantique et Jour J !

    Les batailles que mène l'Afrika Korps virent à sa déroute depuis le tournant que fut la confrontation d'El-Alamein, le 1er novembre 1942 - jusqu'à la réédition des régiments allemands africains face aux Rats du Désert, à Montgomery, Eisenhower et la France Libre, à la fin de 1942 ! A ce moment, Hitler commence à lâcher Rommel.

    Par la suite, Rommel visite les fortifications du Mur de l'Atlantique pour le Feld-maréchal Von Rundstedt. Là encore, Hitler et les politiques imposent leurs visées aux soldats de métier comme Rommel, se fiant notamment aux horoscopes et sombrant dans la folie qui ménera l'Allemagne à sa perte ! Puis survient le Débarquement en Normandie qui marque le début de la fin !

    Face à la démesure d'un Führer irrationnel, Rommel est contacté par un groupe d'Allemands souhaitant "destituer" - au moyen d'un attentat - "Hitler et son gang de barbares". Rommel hésite puis devant les faits se rallie à eux. La mort du général sera finalement décidée par les déments qu'il voulait écarter.

    Un film instructif avec un James Mason qui porte cette œuvre pratiquement à lui tout seul ! Les images d'archives apportent un "plus" indéniable - et surtout le film montre une réalité vue essentiellement du côté allemand et les désaccords entre ses têtes pensantes au moment de la Chute !

    A voir !

    A bientôt !


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  • Taken est un thriller franco-américain réalisé par Pierre Morel, sorti en 2008, d'après un scénario de LucTaken - Pierre Morel Besson et Robert Mark Kamen.

    Le film raconte l'histoire de Bryan Mills (joué par Liam Neeson), un agent de la CIA à la retraite qui se voit contraint de reprendre du service suite à l'enlèvement de sa fille, Kim (jouée par Maggie Grace connue pour sa participation dans la série Lost) par un réseau de proxénétisme albanais lors d'un séjour à Paris.

    Le scénario n'évite pas les clichés tel celui du père divorcé et la mère remariée à un beau-père friqué qui entre en rivalité.

    Comme souvent aussi dans les films d'Europa Corps, l'histoire est celle d'un type au top dans son domaine, sa profession, qui se voit confronté à une situation difficile à gérer, dans un temps limité - ici 96 heures !

    Néanmoins, le récit est prenant ! D'un côté les pauvres petites demoiselles américaines innocentes et de l'autre les affreux mafieux sans scrupules... Un drame se joue qui reflète une réalité sordide, celle de la traite des blanches !

    Bryan va "faire le ménage" et démanteler à lui tout seul ce réseau de prostitution. Les scènes d'action sont un peu fouillis. Donc malgré quelques facilités dans le scénario et des défauts de mise en scène, cela reste un divertissement efficace ! Il donne néanmoins une vision sinon réaliste (?), du moins anxiogène du monde !

    Le film a eu assez de succès qu'il a donné deux suites !

    Liam Neeson pour sa part semble se spécialiser dans ce genre de thrillers !

    Au casting, également la présence de Famke Janssen !

    .A bientôt !


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  • Metropolis est un film allemand réalisé par Fritz Lang, de l'année 1927, qui est un pilier du 7ème Art et une œuvre emblématique de l'expressionnisme de la République de Weimar.

    Pour faire concurrence à Hollywood naissant - tout en disposant de moins de moyens - les cinéastes allemands de ce mouvement - pour les plus connus Lang et Murnau - optèrent pour un symbolisme et une abstraction à outrance dans la lignée du mouvement dadaïste.

    Metropolis - Fritz LangMetropolis est un film de SF en N&B et muet - qui fit l'objet de nombreuses restaurations par ailleurs - qui fut tourné aux Studio Babelsberg et qui couta plus de 15 millions de francs de l'époque rien que pour les décors. Le scénario est signé des mains de Fritz Lang et de sa femme Thea Von Harbou.

    L'intrigue se passe en 2026. Metropolis est une gigantesque ville du futur basée sur un système de castes verticales. Tandis que la ville haute prospère, les ouvriers, relégués dans les profondeurs - s'affairent sur les machines qui font tourner ce monde, fusionnant quasiment avec elles dans une sorte de danse frénétique !

    Le casting comprend des acteurs oubliés au XXIème siècle : Brigitte Helm est Maria et son double maléfique, Hel, Alfred Abel est Joh Fredersen, le maitre de Metropolis, Gustav Frohlich est son fils Freder et Rudolf Klein-Rogge est le savant fou Rotwang.

    La famille Fredersen, père et fils, mènent des jours "heureux" sans se soucier du monde d'en bas mais un jour Freder fait la rencontre de Maria, une sorte de prophète des catacombes qui prône une "rencontre entre le cerveau et la main qui pourra se faire par l'entremise d'un médiateur, le cœur". Freder et Maria vont s'aimer et Freder devenir un possible médiateur.

    Mais la discorde va régner et l'Apocalypse se profile ! Mu par la jalousie envers le maitre de Metropolis, Rotwang, génie fou, fabrique Hel, un androïde de "sexe" féminin à laquelle il donne les traits de Maria pour semer la discorde et pousser les ouvriers à la révolte !

    Le drame pourra-t-il être évité tandis que les masses entrent dans une frénésie meurtrière !?

    Il y aurait beaucoup à dire sur ce film et je vais me limiter à mes premières impressions et à des choses assez évidentes !

    Tout d'abord, il y a dans ce film un propos eschatologique - qui fait référence aux Révélations de Jean et à la venue d'un Sauveur. Il y a nombre d"allusions bibliques : la Machine vue comme Moloch selon un mode hallucinatoire, la Tour de Babel, Babylone, les sept Péchés Capitaux, le final à la cathédrale etc... On a d'une part le monde des machines qui déshumanise l'homme - tandis que la machine s'"humanise" pour mieux tromper ! C'est un point assez évident qui relève du symbolisme de ce genre de cinéma !

    Ensuite, diverses choses sautent aux yeux comme les jeux d'oppositions ou les personnages dédoublés : Joh Fredersen et le chef des ouvriers, Maria et son double maléfique, Joh Fredersen et Rotwang, le bon majordome et le méchant homme de main, Freder et l'ouvrier qui se substitue à lui... Est-ce pour refléter la lutte du bien contre le Mal et le choix qui s'offre à l'homme ? C'est mon hypothèse en tout cas !

    Enfin, une critique sociale est l’œuvre dans ce film que certains comme l'historien du cinéma Francis Courtade ont vu comme une "oeuvre pré-nazie" alors que Lang s'exila aux Etats-Unis en 1934 après un passage par Paris. Metropolis montre que des orateurs doués - pour peu qu'ils soient pervers et/ou animés de mauvaises intentions - peuvent pousser les foules aux meurtres - ce que n'aurait pas démenti Gustave Le Bon dans son essai Psychologie des foules. On pense évidemment à Adolf Hitler !

    Le thème de la machine et de la condition ouvrière est montré suivant un mode fantastique - et "dénonce" en quelque sorte le Taylorisme et l'Organisation Scientifique du Travail - comme le feront Les Temps Modernes de Charlie Chaplin en 1936.

    Le film a eu un héritage considérable et une grande influence dans le 7ème Art par la suite mais aussi dans d'autres médias ! Le cas de Hel inspirant Lucas et Ralph McQuarrie pour C3PO/Z6PO est bien connu ! De même, Metropolis, la ville en elle-même et ses décors fastes est reprises dans des tas d'oeuvres de SF ultérieures : Star Wars encore, Blade Runner, Le Cinquième Elément, 2046, Akira etc.. Le nom lui est présent dans les histoires de Superman pour la ville où il évolue !

    Beaucoup ont qualifié Metropolis de "plus grand film de tous les temps". Je ne peux leur donner tort même si je dirais qu'il y en a d'autres ! En tout cas, ce métrage est d'une inventivité prodigieuse !

    Vous pouvez le visionner en version augmentée gratuitement sur Youtube notamment ! Mais autant investir dans un bon DVD !

    A bientôt


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  • Quentin Tarantino est un cinéaste dont la virtuosité n'est plus à démontrer ! Ses films sont bourrés deDjango Unchained - Quentin Tarantino références et Django Unchained ne fait pas exception puisqu'il ressuscite la tradition du Western Spaghettis à la Sergio Leone !

    Bien entendu, le réalisateur utilise des litres et des litres de fausse hémoglobine ! Tarantino a une prédiction pour les tueurs - que ce soit dans Pulp Fiction, les deux tomes de Kill Bill ou Inglorious Bastard et ce western met en scène des chasseurs de prime !

    Dans le rôle titre de Django, l'esclave qui "bute des blancs", on retrouve Jamie Fox, accompagné de l’inénarrable Docteur Schultz - joué par Christoph Waltz - un autre chasseur de prime d'origine allemande et mentor du héros !

    Au début du film, Django est mené avec d'autres esclaves par des négriers. Il est libéré pas Schultz et s'associe à lui pour traquer les primes. Mais Django a une femme, elle aussi esclave, qui a été vendue dans le Mississipi à la plantation de Candyland, propriété de Calvin Candie (interprété par Leonardo DiCaprio).

    Les deux complices et associés - et amis par la force des choses - mettent au point un stratagème pour racheter Broomhilda - et se rendent à Candyland affronter le Dragon Calvin - adepte de phrénologie - cette science douteuse ayant accrédité des thèses racistes. Django est une sorte de Siegfred du far-west !

    Mais le plan échoue et le film se termine par les habituelles scènes de carnage tarantinesque ! Dans une débauche de coups de pétoires et de sang ! Jouissif si on apprécie la "violence festive" !

    Au casting, on trouve aussi Samuel L. Jackson dans le rôle d'un majordome servile! Même Quentin Tarantino fait une apparition dans un caméo en cow-boy crétin !

    Signalons aussi une B.O. intéressante ! Comme souvent dans le cinéma de Tarantino !

    Des polémiques ont eu cours à propos de ce film ! Par exemple, à propos d'anachronismes tel ces bâtons de dynamite utilisés dans un film pré-Guerre de Sécession mais en réalité inventée en 1866 par Alfred Nobel ! Plus "grave", il y eut la polémique avec Spike Lee lequel déclara que l'esclavage n'était pas un "western spaghetti" mais un génocide ! On ne peut lui donner tort mais Django Unchained n'est pas un documentaire ni un plaidoyer ou un réquisitoire !

    J'aime beaucoup Tarantino même si je comprends que la violence qu'il met en scène à l'écran puisse être rédhibitoire ! Il faut voir cela un peu comme un Tex Avery ! C'est volontairement outrancier et il ne faut pas chercher le réalisme !

    A bientôt !


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  • La screwball comedy est un sous-genre de la comédie hollywoodienne qui est basée sur les agissements imprévisibles d'un personnage loufoque. Nothing sacred - en français La Joyeuse suicidée - film de 1937 de William A Wellman appartient à ce genre.

    Wallace Cook est un journaliste du Morning Star qui, au début du film, a été berné par un charlatan se faisant passer pour un sultan, n'étant en vérité qu'un cireur de chaussure. Les articles du journaliste sur ce fait divers se révèlent alors être des impostures et le héros est sanctionné par son boss.

    La Joyeuse suicidée - William A. WellmanCook doit se refaire et il mise tout sur Hazel Flagg, une jeune femme atteinte d'une maladie incurable suite à un empoisonnement au radium. Rappelons qu'au début du XXème siècle, on prêtait à cette substance radioactive toute sorte de vertu, ce qui s'est avéré une autre duperie ! Cook va emmener miss Flagg à New York où la ville, émue dans son ensemble, lui déroule le tapis rouge !

    Seulement voilà, Miss Flagg est une menteuse et n'est pas malade !

    Elle sent peu à peu le piège se refermer sur elle, tente un suicide maquillé raté et tombe amoureuse du journaliste. Comment se sortir de son mensonge ? Avec l'aide de Cook ?!

    Le casting du film se compose autour du duo Carole Lombard/ Fredric March.

    Ce film pose la question - de manière humoristique - des rapports du journalisme avec la vérité - ou avec la course à l'audience. Encore une question de déontologie ou comment un fait divers peut être monter de toute pièce pour faire du tirage ! C'est encore valable de nos jours à l'heure du web et de l'info en temps réel ! D'autant plus vrai !

    A bientôt !


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  • Voici un film bien étrange, très bizarre et néanmoins envoutant ! Laissez vous emporter dans L'Imaginarium L'Imaginarium du Docteur Parnassus - Terry Gilliamdu Docteur Parnassus, long-métrage du maitre es artifices Terry Gilliam sorti sur les écrans en 2009 !

    Le thème de cette œuvre est "le pouvoir à l'imagination". On rencontre une galerie de personnages atypiques, burlesque, le tout dans les décors de bric et de broc, à base de machineries à pistons et de boiseries peinturlurées typiques des films du réalisateur. Il s'agit de renter dans l'esprit du Docteur Parnassus - qui est une espèce de vieux sage tibétain, rendu immortel suite à un pari gagné avec le Diable.

    Le bon Parnassus (Christopher Plummer) mène une étrange troupe de "comédiens ambulants" de nos jours dans les rues d'une ville de l'hémisphère nord ! Il y a Anton (Andrew Garfield), Percy (Verne Troyer) et Valentina, sa propre fille (Lily Cole). Lors des représentations, le sage entre en transe et les "élus" peuvent alors passer "de l'autre côté du miroir" pour entrer dans un monde onirique à la Lewis Caroll où ils se voient proposer un choix ! La thématique du choix est donc au coeur du film au fil des paris que se livrent le Docteur et le Diable !

    L'actrice Lily Cole est - soulignons le au passage - particulièrement ravissante et son personnage très attachant. La jeune fille est l'enjeu d'un pari et il s'agit de la sauver ! Je suis sous le charme de cette beauté éthérée !

    Un soir, l'équipe sauve la vie de Tony - qui s'avérera être une canaille. Le playboy est interprété par pas moins de quatre acteurs au fil de ses transformations ! Il y a Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell.

    Parnassus et le Diable collectent des âmes ! C'est l'enjeu de leur lutte dans le monde des rêves !

    Mais, au final, on peut se demander : et si tous le film n'était que le rêve d'un clochard ?

    Un très bon divertissement plein de fantaisie ! Oscars des meilleurs décors et costumes en 2010 entre autres prix !

    A bientôt !


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  • Hercule - Alexandre EswayLe Hercule dont il va être question ici n'est pas le demi-dieu de la mythologie grec mais un petit pêcheur méridional qui va vivre une grande aventure dans un journal à Paris. Il ne sera donc pas question d'Hercules, le film de Brett Ratner de 2014 avec Dwayne Johnson.

    Le film Hercule date de 1937, est une réalisation d’Alexandre Esway sur un scénario et dialogues de Carlo Rim. Dans le rôle principal, on retrouve l’icône Fernandel - avec son accent du Midi - confrontés aux manigances d'hommes d'affaires parisiens corrompus. Passant d'abord pour un benêt, notre héros va mettre des bâtons dans les roues à ces sales types !

    Hercule apprend au début du film que son père n'est pas son père mais qu'il est le fils de M. Maffre, le directeur du journal "L'Incorruptible". Le paternel décède tandis que le fils monte à Paris. Notre bon Hercule hérite alors du journal et en prends la direction sur le papier. La secrétaire "du patron" - jouée par Gaby Morlay - l'introduit à la vie journalistique et parisienne tandis que Vasco, un journaliste véreux tente d'étouffer un scandale financier et de prendre les rênes du journal en y faisant régner la corruption !

    Hercule va trouver quelques alliés - dont Bastien un autre journaliste - et remettre les choses en ordres avec son franc-parler et sa simplicité provençale !

    Un film qui permet à Fernandel de jouer dans un registre qui lui est habituel - le gars simple mais plein de bon sens et à l’honnêteté prouvée qui trompe les manipulateurs !

    Au casting, on retrouve aussi Pierre Brasseur !

    On observera le contraste entre le monde de la province et la capitale où se décident les affaires et la politique ! C'est la France profonde - et populiste quelque part - qui a droit au chapitre !

    Un vieux film au charme désuet qui se laisse regarder !

    A bientôt !


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  • Il faut sauver le soldat Ryan n'est pas la seule collaboration entre Steven Spielberg et Tom Hanks. Le réalisateur et l'acteur se retrouvent dans Le Terminal, film de 2004 qui se déroule dans l'aéroport JFK de New York.

    Le Terminal - Steven SpielbergC'est l'histoire de Viktor Navorski, un émigré de Krakozie - un pays fictif pour les besoins du film - qui suite à un coup d'état chez lui se retrouve apatride et bloqué dans la zone de transit internationale de l'aéroport. Il ne peut entrer aux États-Unis, ni rentrer chez lui et est donc dans une sorte de faille administrative, totalement kafkaienne ou ubuesque ! En réalité, le film s'inspire d'une histoire vraie, celle de l'Iranien Mehran Karimi Nasseri, bloqué à Roissy-Charles-de-Gaulle pendant 18 ans !

    Ce film est donc une comédie dramatique. Viktor va tirer son épingle du jeu, vivant comme un SDF au départ mais arrivant à user du système D. Ainsi, il range les caddies pour obtenir des piécettes, sert d'entremetteur à un jeune employé de JFK, puis fait office de traducteur pour un passager russe dans la panade, enfin, il vient en aide à la jolie hôtesse de l'air interprété par Catherine Zeta-Jones ! Même le directeur de l'aéroport, home rigide et sans pitié apprendra à son contact le sens du mot "humanité" !

    Au casting, je voulais signaler la présence d'une jeune Zoé Saldana - bien avant Avatar ou Gardiens de la Galaxie - qui joue l'officier Torres.

    Viktor sortira-t-il du Terminal et qui plus est au bras de la jolie hôtesse ? Et que cache cette boite de cacahuète grillées qu'il transporte ? Une promesse ? La raison de sa venue à New York !? Et si le Terminal était l'antichambre de la vie ? De L'amour ?

    Un film très drôle et très touchant ! Pour ma part, j'ai adoré ! Spielberg est vraiment le meilleur !

    A bientôt !


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  • Battle Royale est un film japonais de Kinji Fukasaku sorti en 2000 qui raconte la "compétition" à mort entreBattle Royale - Kinji Fukasaku élèves d'une classe de Troisième sur une ile perdue.

    La jeunesse japonaise étant devenue irrespectueuse, le gouvernement vote la loi "B.R." ou "Battle Royale". Une classe sera sélectionnée chaque année par tirage au sort et ses élèves devront s'entretuer jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un survivant ! C'est en vérité le même thème qui est à la base de Hunger Games avec l'oscarisée Jennifer Lawrence.

    A vrai dire, ce genre de problématique me donnerait à la limite envie de vomir ! Mais, le traitement du film est tellement grand-guignolesque que cela désamorce un peu le propos. Kinji Fukasaku reste dans sa veine, les tueries et les règlements de compte, lui qui réalisait auparavant des films de Yakusa.

    Ce film reflète d'une certaine façon la violence du monde contemporain, la société de consommation, cette existence qui est une compétition.

    Nos jeune Japonais réagissent diversement face à l'adversité : certains combattent, d'autres fuient, d'autres se suicident, certains, enfin, essaient de tricher avec les règles et de se débarrasser de leurs colliers explosifs pour quitter l'ile !

    Les deux héros principaux sont le garçon Shuya et la fille Noriko. A côté des élèves de la classe, il y a deux "étrangers", des participants à des Battle Royale précédentes : le bon Shogo Kawada qui aide les héros et le sadique Kazuo Kiriyama qui tue par plaisir. Au casting, on compte aussi avec la présence de l'acteur légendaire, Takeshi Kitano, qui joue le professeur Kitano.

    On a aussi droit à des flash-backs sur la vie des élèves avant l'épreuve !

    Le film a aussi été décliné en roman et en manga.

    Malgré les préjugés et les craintes que j'avais, ce film, loin de n'être qu'une tuerie - mais en grande partie tout de même, contient quand même une réflexion intéressante !

    A voir donc !

    A bientôt !


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  • Je suis une légende est à l'origine un roman de Richard Matheson, grand officiant et fourbisseur de scénario de SF pour des séries comme la Quatrième Dimension. Le livre est paru en 1954, une première adaptation ciné - Le Survivant - a vu le jour en 1971 et Francis Lawrence - qui officiera plus tard sur Hunger Games : L'Embrasement - en signe la version la plus récente, en 2007 avec Will Smith dans le rôle du lieutenant-colonel et docteur Robert Neville.

    L'Humanité est sur le point de découvrir un remède contre le cancer. Hélas, il s'avère que le dit remède transforme les patients en des espèces de monstres enragés ! New York, épicentre de l'épidémie est vite mis en quarantaine et totalement désertée ! Robert Neville demeure alors le seul être humain dans la métropole, et, dans sa "forteresse urbaine" œuvre à trouver une solution au problème !

    Neville souffre vite de la solitude, n'est accompagné que de sa chienne berger allemand, Samantha. Il fait des tournées et des virées dans les alentours durant la journée, seul moment où les monstres sont inactifs. Ceux-ci en effet se comportent en quelque sorte comme des vampires ! Même les animaux sont touchés par l'épidémie et c'est bientôt le tour de Samantha d'être contaminée. Le héros se retrouve encore plus seul et sa raison commence à basculer !

    Il a néanmoins laissé un message enregistré et bientôt quelqu'un va lui répondre ! Tout espoir n'est donc peut-être pas mort !

    Notre bon docteur a beaucoup donné de lui même dans cette lutte et n'est pas au bout de ses sacrifices ! Il restera une légende car malgré tout parvient à sauver le monde !

    Ce film présente un motif inverse du film classique de vampire où le monstre est seul dans un monde d'humains. Ici, c'est l'humain qui est seul dans un monde de monstres et c'est d'autant plus angoissant ! Par ailleurs, on a vu que les années 2000 - 2010 sont propices aux films et aux œuvres de zombies : Resident Evil, Walking Dead, World War Z, 28 jours plus tard etc... et ce n'est pas près de s'arrêter, la Warner envisageant même de lancer une franchise - une série de films - d'après Je suis une légende !

    Maintenant, on peut toujours se demander pourquoi en période de Crise financière, de risques écologiques montants, il y aune telle prolifération de films montrant la fin de l'Humanité !

    Le crédo des héros de ces œuvres restent néanmoins, comme pour Robert Neville, d'"éclairer l'obscurité" !

    J'ai trouvé ce film très plaisant mais un peu convenu. Les séquences montrant New York, Time Square, son port, totalement déserts - et envahis par la broussaille - sont très impressionnantes !

    A bientôt !


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  • Les films de Clint Eastwood sont des petits bijoux d'intelligence et de sensibilité. Gran Torino, film de 2008,Gran Torino - Clint Eastwood ne déroge pas à la règle !

    Walt Kowalski vient de perdre son épouse ! Cet ancien de la Guerre de Corée est devenu par la force des épreuves un homme acariâtre et raciste - mais néanmoins droit ! Il ne reste plus autour de lui que sa chienne labrador Daisy, une famille ingrate et intéressée et sa précieuse Ford Gran Torino de 1972, toute neuve dans son garage !

    Le cours de la vie de Walt va changer grâce à ses voisins ! Il est l'un des derniers blancs dans un quartier peuplé peu à peu d'asiatiques. Un jeune hmong, Thao, se voit infliger une épreuve initiatique par le gang de son cousin "Spider" et est forcé de voler la voiture de Walt. La tentative échoue puis le vieil homme éconduit le gang et devient le héros du quartier. Il se rapproche alors de Sue et de Thao, la soeur et le frère (respectivement interprétés par Ahney Her et Bee Vang).

    La famille de Thao va alors vouloir laver l'honneur du garçon en le confiant à Walt pour qu'il lui donne des "travaux d'intérêt général". Le combattant de Corée l'emploie à rendre des services à la communauté asiatique et va de ce fait dépasser ses préjugés et découvrir ce qu'il a de commun avec ces gens qui ont fuit leur pays en guerre.

    Mais la bande de "Spider" rôde et menace Thao et sa famille. Walt va le tirer du guêpier en faisant le sacrifice ultime !

    Le film se termine avec Thao au volant de la Gran Torino que lui a léguée Walt, au côté de Daisy...

    Un superbe film sur la tolérance, la fraternité, l'entraide... Et la rédemption ! Il ne faut jamais désespérer de l'Homme !

    A bientôt !


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  • Dans un monde en désespérance, les super-héros sont la mythologie moderne. Selon un des protagonistes du film Incassable - sorti en 2000, ils sont le témoignage de secrets cachés de l’Humanité révélés à travers les nouveaux "textes sacrés" que sont les comics.

    Incassable - M. Night ShyamalanIncassable est bel et bien un film de super-héros, réalisé par M. Night Shyamalan, qui raconte comment David Dunn - interprété par Bruce Willis - échappe sans la moindre égratignure à un accident de train qui a fait 131 victimes !

    Ce fait divers attire l'attention sur le gardien de sécurité du galiériste, Elijah Price - interprété par Samuel L. Jackson - fan et spécialiste de comics et à la recherche de signes.

    Elijah souffre d'ostéogenèse imparfaite - en gros la "maladie des os de verre" et est donc tout l'opposé physique de l'"incassable" David. Pourtant le destin des deux va se trouver lié !

    Ce film est en quelque sorte une approche "réaliste" des super-héros - dans un registre différent d'un Kick-ass, plus parodique - et éloigné d'un Iron Man ou d'un Thor plus épiques et clinquants !

    Elijah veut faire prendre conscience à David de son potentiel : résistance, super-force, sixième sens mais hélas le super-héros a aussi son talon d'Achille.

    Au casting, je me dois de signaler la présence de Robin Wright-Peen, dans le rôle de la femme de David car c'est une actrice de talent et c'est toujours un plaisir de la voir à l'écran !

    Un film très humain !

    A bientôt !


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  • En 1931, Frank Capra vient d'essuyer un échec cuisant avec son film The Miracle Woman, l'histoire d'une prédicatrice et décide de se lancer aussitôt dans un projet plus léger - une sorte de marivaudage - et ce sera Platinum Blonde - La Blonde Platine.

    Le film raconte l'histoire d'un journaliste, Stew Smith, qui part faire un papier sur les déboires du fils de laLa Blonde Platine - Frank Capra famille Schuyler, une tribu influente et riche. Celui-ci se nomme Michael et une danseuse de revue le fait chanter avec des lettres autour d'une promesse de mariage non tenue. Or il a une soeur charmante, la blonde Anne dont Stew ne tarde pas à tomber lui-même amoureux. Mais en réalité, il va sa construire une cage dorée.

    Stew Smith est incarné par Robert Williams et Anne Schuyler par la très attirante Jean Harlow qu'on avait vu auparavant en combinaison noir dans des films de Laurel et Hardy. Elle incarne le "rêve blond" et permets à Capra de renouer avec le succès !

    Mais Stew ne va pas plaire à sa belle-famille qui juge qu'il y a mésalliance C'est sa complice au journal, Gallagher (jouée par Loretta Young) qui va lui venir en aide et le tirer de ce mauvais pas !

    Ce film est donc une petite comédie toute simple façon marivaudage qui permets néanmoins à Capra de faire une critique de la société bourgeoise américaine et de montrer que l'intelligence du coeur l'emporte sur la puissance du portefeuille !

    Un film certes daté mais à voir pour tout cinéphile "complétiste" et éclectique !

    A bientôt !


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  • Connu comme le réalisateur d'Iron Man 1 et 2, Jon Favreau reste dans le domaine de la SF mais cette fois matinée de Western, mélange improbable !

    Cowboys & envahisseurs - Jon FavreauCowboys & envahisseurs mêle les mythes de l'Amérique contemporaine, à savoir d'une part le Western et d'autre part le mythe des OVNIS, en cours depuis le présumé "Incident Roswell" !

    On retrouve donc d'une part des cow-boys, des indiens, des hors-la-loi et des six coups et d'autres part des soucoupes volantes, des abductions (enlèvements) et des mutilations de bétail... Or nos aliens hostiles apprendront qu'il ne faut pas toucher à la "cow" (vache) d'un cow-boy !

    Au casting, on retrouve Daniel Craig - qui quitte un temps l'habit de James Bond ou les oripeaux de Millenium pour endosser le rôle de Jake Lonergan, un hors-la-loi qui sort d'un sacré guêpier et a perdu la mémoire de ces événements au début du film ! Car Jake a été abducté ! Mais il parvient à s'évader en dérobant une arme précieuse, seul atout des humains dans ce récit. Jake doit-il "convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé" ?

    Parmi les acteurs et actrices présents, on a aussi Harrison Ford - très à l'aise en SF - qui joue un colonel de la Guerre du Mexique, au tempérament bourru mais héroïque et droit. Et Olivia Wilde ("Thirteen" dans Dr House) en apparition d'un autre monde !

    Sorti en 2011, ce film est un peu la Guerre des Mondes au Far-West.

    Ce film pourrait se cantonner au genre nanar. Il est vrai qu'il n'est pas exempt de défauts, notamment car il contient pas mal de clichés mais la réalisation est soignée car Favreau n'est plus le premier venu et connait son métier. Pourtant, Cowboys & envahisseurs n'a pas eu de bonnes critiques et n'a pas trop marché ! Il faut recadrer ce qu'il est : un pop-corn movie qui s'inscrit dans la tradition des pulps et des serials, genres dont Lucas et Spielberg - les tenants des blockbusters - raffolaient dans leurs jeunesses. Spielberg est d'ailleurs coproducteur ! Le film est tiré d'une BD de 2006 par Scott Mitchell Rosenberg.

    Ce genre de film "pop-corn" a connu son heure de gloire dans les années 1980 avec des titres comme Les Goonies, L'aventure intérieure, Gremlins ou la trilogie Retour vers le Futur. Ses derniers avatars furent à la fin des années 1990 des films comme Wild Wild West ou La Momie. Mais de nos jours, en 2014, le public, blasé, est devenu plus exigeant !

    Jake et le Colonel Dorlahyde, accompagnés d'Ella et d'une bande de compagnons vont donc se mettre sur la piste des enlevés et botter les fesses aux vilains aliens !

    Du pop-corn donc ! Parfait pour une séance DVD avec de jeunes enfants ! Néanmoins, il y a quelques scènes qui "font peur" !

    A bientôt !


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