• M. Night Shyamalan est un maitre du suspens et plus encore des films à rebondissement/révélation finale. Il est connu pour des films comme Le Sixième Sens, Incassable, Le Village, Phénomènes ou Le Dernier Maitre de l'air et a souvent rencontré le succès ! Comme Alfred Hitchcock, un autre maitre du suspens, Night Shyamalan apparait en caméo dans la plupart de ses longs-métrages.

    After Earth est un film de SF, sorti en 2013, réalisé par ses soins, d'après un scénario de Stephen Gaghan et After Earth - M. Night ShyamalanGary Whitta. Le casting est notable par la présence de la famille Smith : le père Will et le fils Jaden. L'acteur confirmé et le nouveau venu jouent d'ailleurs un père et un fils dans le film. C'est donc en quelque sorte une transposition de la ville à l'écran et un passage de relais. La légende Will Smith/Cypher Raige fait office de mentor pour Jaden/ Kitai Raige.

    1000 ans après que les humains aient quittés la Terre pour Nova Prime, celle-ci étant devenue inhabitable suite aux changements climatiques - il y a un propos écologiste ! - la civilisation se retrouve en guerre contre les Ursas, des créatures agressives sensibles aux phéromones dégagées par la peur.

    Face à cette menace, les humains ont comme seul rempart, les Rangers menés par la légende Cypher Raige - qui parvient à dissimuler sa peur ! Car pour lui, la peur n'est pas réelle mais une construction de l'esprit face à l'inconnu inhérent au futur !

    La famille Raige a connu un drame familial. Lors de l'absence du père, le fils Kitai a assisté au meurtre de sa soeur ainée par un Ursa et ceci a laissé un fossé entre les deux générations. Kitai veut prouver à son géniteur qu'il n'est pas un lâche et le père, pour sa part, se réfugie derrière son devoir qu'il fait passer avant sa famille.

    Lors d'un voyage qui tourne mal, le père et le fils se retrouvent naufragés sur une planète classée en quarantaine - qui n'est autre qu'une Terre devenue hostile à l'humain. On verse alors un peu dans la Robinsonnade. Cypher est blessé et seul Kitai peut aller chercher la balise de SOS tombée à 100 kilomètres de là, guidé par la voix du père !

    C'est donc un fils en quête de reconnaissance et un père en quête de pardon qui vont faire front commun contre un milieu hostile dont un Ursa en liberté n'est pas la moindre des dangers.

    Un bon divertissement ! Jaden Smith ne se débrouille pas si mal et Will Smith est un peu monolithique car jouant le personnage de Cypher comme un être froid qui se protège de ses émotions ! Assistera-t-on à l’épanchement salvateur et au bris des digues émotionnelles ?

    A bientôt !


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  • Sofia Coppola nous livre un nouveau bijou avec Lost in translation, sorti à l'été 2003 et ne quitte pas le style "couleurs pastels", "bonbon acidulé" de ses films à l'image des néons fluos de la Mégalopole japonaise !

    Ce film met en scène un acteur au grand talent et au jeu tout en finesse en la personne de Bill Murray et marque les débuts de la "stratosphérisation" d'une nouvelle actrice Scarlett Johansson - qui deviendra encore plus "bankable" en incarnant Black Widow dans le MCU ou la Lucy de Luc Besson.

    Le récit est celui de la rencontre dans un pays étranger, dépaysant,  le Japon, de deux Américains en transit ("en translation") - qui vont se trouver ! On a d'abord Bob Harris, un acteur prestigieux mais déclinant qui accepte de tourner dans des publicités mais perd ainsi en crédibilité et Charlotte, une jeune femme fraichement diplômée de Yale en philosophie ayant suivi son photographe de mari et qui ne sait pas encore trop quoi faire de sa vie !

    Nos deux protagonistes sont un peu perdus - lost - s'ennuient ferme dans un grand hôtel pour VIP duquel ils hésitent d'abord à sortir - surtout lui - et souffrent du décalage horaire et d'insomnie. Leur principale lucarne sur le monde proche autour d'eux est pour lui la télévision et pour elle de longues séances de contemplation sur la ville en contrebas devant la baie vitrée. Mais au bout du compte, présents parmi la multitude d'un Japon entre tradition et modernité, ils souffrent de solitude et sont absents à eux-même.

    Lost in Translation  - Sofia Coppola

    Charlotte est en recherche de spiritualité et veut donner un sens à sa vie. Elle aborde Bob dans ce qui s'engage comme une relation purement amicale - mais avec des allures de romance tout de même. Pour ma part, je compare plutôt cela à une relation père/fille du fait de l'écart de générations. La réalisatrice a-t'elle voulu y mettre de la relation entre Francis et Sofia ? Quoi qu'il en soit, Charlotte est bien jeune et pourra bénéficier de l'expérience de Bob.

    Et puis, il y a le Japon, sa grande ville Tokyo dans laquelle les deux "héros" finissent par s'évader, se perdre... La pub, le karaoké, les jeux vidéo. Toutefois, une vision peut-être un peu clichée !?

    Et aussi une BO très léchée comme pour tous les films de Sofia Coppola. Le film a reçu trois Oscars (meilleur scénario, meilleure réalisatrice et meilleur acteur) amplement mérités ! Car au final, c'est un film très sensible, très subtil et très touchant !

    A bientôt !


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  • A l'origine, Le Miroir aux Espions est un roman de John le Carré, le maitre de l'espionnage, dont les romans Le Miroir aux Espions - Frank R. Piersonsont bien plus réalistes dans ce domaine que ceux d'un Ian Fleming !

    David John Moore Cornwell est d'origine britannique, né en 1931 à Poole au Royaume-Uni. Il a travaillé pour le MI-5 et le MI-6 et commence à écrire des romans sous le pseudonyme de "John Le Carré" ! Son premier roman, L'Appel du mort est publié en 1961. Le monde de l'espionnage qu'il décrit est celui de la Guerre Froide.

    L'adaptation du roman Le Miroir aux Espions publié en 1965 est le fait de Frank R. Pierson et voit le jour en 1969. Dans les rôles principaux, on retrouve un jeune Anthony Hopkins (Avery) et Christopher Jones dans le rôle encore plus central (Fred Leiser).

    Le film décrit l'organisation du Service, une agence de renseignements britannique qui a eut de nombreux succès durant la Seconde Guerre mondiale mais vit aujourd'hui 30 ans plus tard sur sa gloire passée ! Il se bat contre une agence ennemie et rivale surnommée Le Cirque.

    Nos espions ont découvert - en recourant aux services d'un pilote de ligne - que les Soviétiques postaient des missiles à la frontière Ouest-Allemande. Leclerc, le directeur du Service a perdu un agent pour obtenir cette information.

    On décide alors de réactiver un ancien espion d'origine polonaise - Fred Leister - pour aller vérifier l'information de visu.. On assiste à l'entrainement du jeune homme et à son infiltration. Anthony Hopkins lui, joue un superviseur et un responsable du Service, Leister étant l'agent de terrain.

    Une fois sur le terrain d'ailleurs, Leister se retrouve seul et ne doit compter que sur lui-même. Il va cependant recevoir une aide d'une alliée inattendue !

    On voit aussi que le métier d'espion demande des sacrifices familiaux et mets en péril la vie privée des agents !

    Je ne vous dis rien de plus et vous laisse découvrir le film - ou le roman !

    A bientôt !


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  • Ocean's Eleven est un film policier américain de 2001 - sorti en France en 2002 - et réalisé par Steven Soderbergh qui fait interagir un panel de stars dont deux pas des moindres : George Clooney (passant du petit écran - Urgences - au grand écran !), Brad Pitt, Matt Damon, Andy Garcia et Julia Roberts !

    Ocean's Eleven - Steven SoderberghOcean's Eleven, c'est un peu l'histoire du casse du millénaire ! Remake d'un film des années 60 avec Frank Sinatra - L'inconnu de Las Vegas en VF - et comptant deux suites : Ocean's Twelve et Ocean's Thirteen - ce récit raconte l'opération mise au point par Danny Ocean - George Clooney - pour cambrioler trois casinos à la chambre forte réputée "imprenable" depuis le recrutement de ses complices - les "onze" -  jusqu'à l'opération proprement dite !

    Ce film associe la classe et le charme. Les acteurs principaux sont tous des icônes people d'Hollywood qui déploient des trésors d'astuces - sans tirer un coup de feu ! - pour parvenir à leurs fins !

    Mais Daniel Ocean a d'autres raisons pour cambrioler ces trois établissements. Au début du film, il sort de prison et s'est séparé de sa femme, Tess - Julia Roberts - laquelle a rejoint Terry Benedict, le patron des dits casinos. C'est donc en quelque sorte une revanche mais bien plus que cela en fait : Danny veut reconquérir Tess !

    Les lumières de Las Vegas vont-elles être synonymes de fortune pour nos braqueurs de haut vol ou un aller direct pour la case "prison" !

    Un film extrêmement glamour dans l'ambiance feutrée du monde du jeu !

    A bientôt !


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  • Cloud Atlas est un film de 2012 des Wachowski et de Tom Tykwer et représente un projet vaste etCloud Atlas - Lana & Andy Wachowsky ambitieux autour des thèmes du karma et de la réincarnation.

    Impossible de rester neutre face à cette œuvre qui suscite soit adhésion totale soit rejet complet ! Certains trouveront ce film fouilli avec sa demi-douzaine d'histoires, d'autres loueront sa vision et son message !

    Au casting, on retrouve des stars comme Tom Hanks, Halle Berry et Hugo Weaving qui endossent plusieurs rôles au fil des six récits de cette "cartographie des nuages" !

    Il y a d'abord le récit d'Adam Ewing, en 1849, dans l'Océan Pacifique. Le jeune homme fait un voyage sur un navire et vient en aide à l'esclave Autua tandis que le cupide Dr Goose l'empoisonne peu à peu !

    Ensuite, c'est le récit de Robert Frobisher, jeune compositeur bisexuel, en 1936, qui travaille comme copiste pour un autre artiste plus renommé, Vyvyan Ayrs. Il écrit bientôt le sextuor "Cartographie des nuages" et lit le journal intime d'Adam Ewing. Bientôt, il est victime d'un chantage à la réputation !

    Puis, c'est le récit de Luisa Rey, à San Francisco en 1973. Journaliste, elle rencontre Rufus Sixsmith, un ancien amour de Robert Frobisher, devenu ingénieur nucléaire et va enquêter sur les malversations autour d'une centrale nucléaire mal construite ! Sa vie va se trouver en danger. Elle lit les lettres de Frobisher et écoute sa "Cartographie des nuages" !

    Ensuite, c'est en 2012 que nous suivons les mésaventures de Timothy Cavendish, un éditeur en malchance, enfermé par un frère revanchard dans un hospice pour vieillards et qui va tenter de s'en échapper ! Il lit le manuscrit de l'histoire de Luisa Rey.

    Ensuite, c'est l'histoire de Sonmi-451 - dans une ambiance SF à la Matrix - en 2144, à Neo-Séoul ! Elle est un clone dans une société de corporations consuméristes sous l'empire d'une organisation appelée Corpocratie, qui fait régner une idéologie appelée l'Unanimité. Sonmi rejoint les rebelles puis est capturée mais à le temps de diffuser un message comme quoi les individus sont tous liés, y compris dans le présent mais aussi dans le passé et dans le futur. C'est là le message du film sur le karma comme quoi nos actions influencent les autres et le futur !

    Le dernier récit est celui de Zachry, dans une société post-apocalyptique et qui est en proie à des visions du vieux Diable Georgie. Il vit dans une tribu peu avancée et est contacté par Meronym qui le prie de l'emmener au sommet d'une montagne "tabou" afin d'envoyer un message à des planètes extrasolaires - le message de Sonmi-451 - car son peuple se meure sur Terre ! La tribu de Zachry vénère Sonmi-451.

    Un film ambitieux donc ! Près de 3 heures à 15 minutes près ! Pour ma part, après quelques moments de doute sur la direction du film, j'ai adoré une fois aperçu la vision d'ensemble !

    A bientôt !


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  • L'année de tous les dangers - Peter WeirL'année de tous les dangers est un film de Peter Weir (Le Cercle des poètes disparus, The Truman Show) sorti en 1982, d'après un roman de Christopher Koch de 1978. Le film tient du genre film de guerre/drame et suit l'itinéraire de trois personnages en Indonésie en septembre 1965.

    Rappelons le contexte ! Les années 1965 et 1966 sont le moment de grands massacres en Indonésie, une purge anti-communiste suivant le coup d'état manqué du Gestok (des militaires indonésiens affiliés aux musulmans) le 30 septembre 1965. Le président Suharto succède alors au président Sukarno. Les militaires ont en effet fait porter le chapeau de ce putsch manqué au PKI (le Parti communiste indonésien).

    Quelques temps avant ces évènements tragiques, Guy Hamilton (rôle révélant Mel Gibson - Mad Max, L'Arme fatale), reporter australien - de père américain - est envoyé par son journal en Indonésie, à Jakarta. Il devra suivre la vie du pays - la famine et la misère notamment trop passé sous silence ! - et est accompagné par Billy, un photographe de petite taille Billy Kwan (un rôle masculin interprété par l'actrice Linda Hunt).

    Guy va manier les mots et Billy - qui croit en l'invisible, aux forces de l'ombre, à l'impermanent - livrera les photos : "le poids des mots, le choc des photos" en quelque sorte !

    Mais Guy va connaitre une péripétie imprévue ! Il va tomber amoureux de Jill Bryant, l'attachée d'un diplomate anglais (laquelle est jouée par Sigourney Weaver - Alien, Gorilles dans la Brume). Il y a donc une histoire d'amour sur fond de guerre et de conflit dans ce film comme c'est souvent le cas au cinéma ! Les moments de passion sont joliment mis en valeur par l'envoutante musique orientalisante de Maurice Jarre, thème qui est devenu célèbre !

    Le film se clôt sur une scène dramatique : la mort d'un des trois protagonistes principaux, révolté par la misère du pays - qui fait un ultime sacrifice de soi !

    Un film qui , outre de faire réfléchir sur des évènements certes un peu datés aujourd'hui, possède une incontestable poésie !

    J'ai particulièrement apprécié ce film !

    A bientôt !


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  • En 2008, Olivier Megaton prend la relève de Louis Leterrier pour réaliser Le Transporteur III.Le Transporteur III - Olivier Megaton

    Cette fois-ci, Franck Martin doit convoyer une jeune ukrainienne, Valentina, jusqu'à Bucarest. Elle est l'enjeu d'un chantage qu'un bandit, Johnson (joué par Robert Knepper, le T-Bag de Prison Break) exerce à l'encontre de son père pour décrocher un contrat concernant des déchets toxiques.

    Franck file donc à toute berzingue au volant de son bolide, un peu à l'aveuglette, sans vraiment comprendre les enjeux - jusqu'à ce que Valentina lui fasse des "confidences sur l'oreiller". Il prend alors la direction d'Odessa pour la remettre à son père !

    Le film comporte - comme les autres Transporteur - son lot de poursuites, cascades, scènes d'arts martiaux. C'est aussi les débuts de la jeune actrice, Natalya Rudakova, repérée par Besson dans un salon de coiffure ! On retrouve aussi, en policier français débonnaire, François Berléand, toujours prêt à aider le héros ! Jason Statham est égal à lui-même et montre sa musculature.

    J'ai trouvé ce deuxième opus bien meilleur que le précédent ! Certes c'est du cinéma de divertissement mais c'est plaisant !

    Concernant la "franchise" Transporteur, une série télé avec Chris Vance dans le rôle de Franck Martin voit le jour en 2012. Un quatrième film avec Ed Skrein est prévu pour 2015 et qui s’appellera : Le Transporteur : Héritage et devrait ouvrir une nouvelle trilogie !

    Attachez vos ceintures !

    A bientôt !


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  • Iron Sky - Timo VuorensolaIron Sky est un film de science-fiction humoristique de 2012, coproduction finlando-germano-australienne de Timo Vuorensola. On est dans le pulp, le dystopique et le "déconnant".

    Le postulat de base est celui des OVNI nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Après leur défaite en 1945, les derniers nazis se sont retirés sur la Lune, récoltant l'Hélium-3 et fabriquant des soucoupes volantes !

    Jusqu'au jour, en 2018, où la présidente des États-Unis - ressemblant au gouverneur de l'Alaska Sarah Palin - décide d'envoyer une mission sur la Face Cachée de la Lune ! Dès lors, on va vers la confrontation !

    Un film qui est volontairement outré et pousse l'exagération et la caricature ! Peut-on rire de tous, à fortiori du nazisme ? Cela se discute ! En tout cas, on sent l'emploi à tout bout de champ des fonds bleus.

    Un film aussi qui n'est pas si naïf - et donc pas un simple "nanar" - car mine de rien, on y trouve des références : Dr Folamour, Le Dictateur, Queen, La Chute...

    On trouvera ironique que la présidente républicaine se fasse souffler ses discours par des nazis ! Un film qui ne se prends pas au sérieux. On se surprend à sourire !

    A bientôt !


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  • Annie Hall est un film de Woody Allen sorti en 1977, dans le registre de la comédie, récompensé par l'oscarAnnie Hall - Woody Allen du meilleur réalisateur, du meilleur scénario et de la meilleure actrice pour Diane Keaton, l'année suivante !

    Ce film marque un tournant dans la carrière de Woody Allen, jusque là considéré comme un comique car il aborde cette fois aussi des thèmes sérieux !

    Alvy Singer - joué par Woody Allen - est un névrosé obsédé par la mort et profondément pessimiste qui rencontre l'amour avec Annie Hall - jusqu'à ce que des désaccords et des dissensions apparaissent.

    Ce film est aussi un hommage de Woody Allen à sa très bonne amie Diane Keaton. Le réalisateur utilise différent procédés qui rompent avec l'illusion narrative et le "quatrième mur" : sketchs, interviews, prises à partie du spectateur, effets spéciaux, split-screen... Comme tous les films de Woody Allen, c'est aussi un film très "intellectuel" !

    On retrouve les thèmes et motifs favoris de Woody Allen : la judéité, le sexe, la psychanalyse, New York...

    De provinciale un peu simplette, Annie va devenir une femme cultivée et indépendante et prendre son envol. C'est la fin du bonheur pour le couple.

    Le propos du film est que le bonheur ne dure pas ! La mort finit par venir ! Si on rie tout au long du film, le final est rempli d'amertume et Woody Allen joue sur des sentiments opposés. N'est- ce pas au final cela la vie ? Contrastes et variations ? Imprévisibilité ?

    Du grand Woody Allen !

    A bientôt !


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  • La politique a inspiré de nombreux films ! Son ambiance "panier de crabes" est propice aux récits à retournements !

    Les fous du roi - Robert RossenLes fous du roi est un film dramatique américain, en N&B, de Robert Rossen, daté de 1949 qui raconte l'ascension, la corruption et la rédemption d'un homme politique issu de la plèbe.

    Willie Stark vient d'un milieu rural et dénonce les politiques de sa région, en Louisiane, accusés de s'enrichir à coup de pots-de-vin sur le dos des petites gens. Un drame a lieu dans une école, provoquant la mort de dix enfants, suite à une malfaçon dans la construction. Willie trouve alors un écho dans la population. La voie jusqu'au poste de gouverneur lui est ouverte !

    Le film comporte un casting d'acteurs qui ne sont plus très connus aujourd'hui mais qui font bien leur métier. Willie Stark est joué par le débonnaire Broderick Crawford tandis que John Ireland joue Jack Burden, un journaliste qui porte le nouveau venu en politique sur le devant de la scène.

    Mais bien vite, les travers du "métier" vont gagner Willie Stark et il va déchoir, ce dont sa femme et son fils vont faire les frais ! Là encore, la presse va joeur un rôle et se retourner contre Willie.

    Le film a fait l'objet d'un remake en 2006 par Steven Zeillan, avec Sean Penn, Jude Law et Kate Winslet dans les rôles titres ! Ce thème de la corruption du milieu politique est hélas toujours d'actualité.

    A bientôt !


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  • Black Swan est un film américain du genre dramatique réalisé par Darren Aronofsky, sorti sur les écrans en Black Swan - Darren Aronofskydécembre 2010 aux USA et en février 2011 en France.

    Le casting comprend Natalie Portman, qui livre une éblouissante performance et fut récompensée de l'Oscar de la meilleure actrice à la 83ème cérémonie.Il y a aussi Vincent Cassel en chorégraphe manipulateur, Mila Kunis en danseuse rivale et Winona Ryder en danseuse déclinante !

    Le film raconte l'histoire de Nina Sayers qui fait partie d'une compagnie de ballet new-yorkaise et se voit confier le rôle du Cygne Blanc/Cygne Noir dans le Lac des Cygnes de Tchaïkovski.

    Le ballet de Tchaïkovski bien connu est le parcours d'une jeune fille transformée en cygne blanc que l'amour du Prince peut sauver mais qui se le fait ravir par le Cygne Noir et se suicide.

    Il y a un aspect métadiscursif et une mise en abyme dans le film, Nina incarne véritablement le cygne, le "Prince" étant Thomas le chorégraphe. La jeune danseuse va faire ne sorte de devenir le rôle et cela va la détruire. Thomas réveille son mauvais côté, éveille sa part trouble de sensualité. Elle décide de rompre avec sa mère et de quitter son côté petite fille ! Elle sombre dans la paranoïa et craint que Lily la danseuse rivale ne lui vole le rôle et Thomas bref le Prince !

    Un film pour les amoureux de la danse comportant évidemment de nombreuses scènes de ballet, tout en grâce, sensualité et féminité. Mais aussi le récit trouble d'une jeune prodige trop exigeante envers elle-même qui sombre peu à peu dans la folie !

    A bientôt !


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  • Vol au dessus d'un nid de coucou est un film de Milos Forman de 1975, œuvre multioscarisée (dont "meilleur film"), tiré d'un roman de de Ken Kesey paru en 1962, également adapté en pièce de théâtre.

    Vol au dessus d'un nid de coucou - Milos FormanA l'origine, Kirk Douglas joua le rôle du personnage principal de ce récit, McMurphy, dans une pièce à Broadway en 1963 et en acheta les droits pour le cinéma. Il transmis ces droits à son fils Michael Douglas, producteur du projet et qui était pressenti pour jouer le rôle titre. Mais finalement, Milos Forman, réalisateur ayant fui l'Europe de l'Est à l'issue du Printemps de Prague, opta pour Jack Nicholson qui devait donner une composition mémorable !

    Randle P. McMurphy, afin d'échapper à la prison étant accusé de viol sur mineure, parvient à se faire interner en hôpital psychiatrique dans les années 1950 - 1960 et s'oppose bien vite aux "méthodes" de l'infirmière Melle Ratched, personnage autoritaire et cynique. McMurphy use de jovialité et de provocations joyeuses et se lie d'amitié avec les autres patients leur faisant prendre conscience de leurs privations de libertés! Mais, dans ce processus, McMurphy va perdre sa propre liberté !

    Une galerie de personnages particulièrement réussi mais selon les dires des critiques pas aussi étoffés que dans le roman (Ken Kesey reniera le film !) dont l'inénarrable et terrible Radchet et "chef" un colosse indien qui prend une action définitive à la fin du film !

    J'adore ce film qui est dans mon TOP 10 personnel (avec des films comme Elephant Man ou La Liste de Schindler...). Bien évidemment, il y a tout le côté folklorique d'un "asile de fous "aux USA dans les années 1960 qui fait dire à bien des internes en psychiatrie de nos jours : "Vol au dessus d'un nid de coucou, c'est fini !" et la réalisation maitrisée de Forman.

    La composition de Louise Fletcher en Radchet mérite le détour et Will Sampson qui joue "chef" était dans le civil un authentique indien creek, garde forestier.

    Voilà, et comme de bien entendu, les rôles de "malades mentaux" - à l'instar de Rain Man - sont des rôles à Oscar !

    A bientôt !


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  • Dans Tout va bien, film de 1972, Jean-Luc Godard se remet une nouvelle fois en question et interroge aussi sur le rôle des intellectuels - et notamment des cinéastes - dans le processus révolutionnaire.

    On est en 1972, quatre ans après mai 68, et le film dépeint une grève d'ouvriers dans une industrie Tout va bien - Jean-Luc Godardalimentaire. Il débute par la main du réalisateur qui signe des chèques pour les différents postes du film. Godard revenait au cinéma "industriel" après trois ans de cinéma militant au sein du groupe Dziga Vertov.

    Pour réaliser un film, pour le financer, il faut des stars, ce sera cette fois Yves Montand et Jane Fonda que le réalisateur appâte avec une classique histoire d'amour. Mais Elle et Lui vont en fait couvrir une séquestration de patron !

    Je suis très surpris par ce film et assez déconcerté, n'étant pas habitué au cinéma de Godard. On est dans une approche très intellectualisée du 7ème art. On pourra trouver cela bavard et artificiel mais le cinéma est un artifice et Godard possède bien sa propre patte !

    Rentrés chez eux, Elle et Lui se rendent compte qu'il n'est plus possible de faire leur métier respectifs après mai 68. Lui ne peut plus faire de films et se lance dans le film de pub -pour Dim - et Elle ne peut plus faire la chronique culturelle. Il y a une déroute des intellectuels !

    Le cinéma et les intellectuels - à l'image des ouvriers avec leur usine - veulent se réapproprier les lieux. Le résultat est un cinéma laboratoire - expérimental où chaque scène est une expérience !

    Pour ma part, ce n'est pas le cinéma que je préfère !

    A bientôt !


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  • La mort vous va si bien - Robert ZemeckisMadeline Ashton est une star qui brûle les planches et crève l'écran (jouée par Meryl Streep) et qui vole son fiancé, le docteur Ernest Melville (Bruce Willis) à Helen Sharp (Goldie Hawn). Une rivalité tenace s'établit entre les deux femmes qui se détestent cordialement. Elles ont pourtant en commun le culte de la jeunesse éternelle dans la comédie fantastique de 1992 de Robert Zemeckis, La mort vous va si bien.

    L'enjeu de cette rivalité est aussi le docteur Melville qui, précision importante, est au début du film, chirurgien-esthétique. La jeunesse est donc un moyen et une fin dans cette compétition : rester jeune pour séduire le chirurgien et séduire le chirurgien pour rester jeune !

    Helen, métamorphosée en "Jessica Rabbit" en robe rouge glamour, prépare sa vengeance après avoir d'abord été évincée tandis qu'Ernest devient "croque-mort" ! Madeline, sentant qu'elle risque de perdre son mari, son amant- et surtout son combat contre la vieillesse - passe un pacte faustien avec une étrange créature (un vampire? un démon ?.Une déesse égyptienne ?) - incarnée par Isabella Rosselini très à son avantage !

    Meryl Streep et Goldie Hawn jouent deux femmes névrosées et Bruce Willis  se retrouve dans la peau du parfait abruti et faible pris entre les deux viragos !

    La magie entre alors en scène - prenant le relais de la science - et les effets spéciaux sont de sortie ! Des acteurs hors de leurs registres habituels (le genre dramatique ou le film d'action) pour un film de Zemeckis, qui, lui, est dans son créneau habituel, la comédie hystérique et déjantée !

    Nos deux "héroïnes" défient la mort ! Et perdent par la même leur humanité ! Car c'est quelque part la mort qui fait de nous des humains ! Ce film aborde donc un sujet tabou sous des aspects comiques ! Pas évident ! La morale du film est qu'on se survit à travers nos œuvres et nos enfants !

    A bientôt !


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  • Oliver Stone est connu comme un cinéaste militant. Il signe avec Salvador, en 1986, un film très dur sur la guerre civile et les massacres dans ce petit pays d’Amérique Centrale au début des années 1980.

    Salvador - Oliver StoneA cette époque, des insurrections attribuées aux communistes depuis Cuba - ou bien des révoltes paysannes légitimes ? - ont lieux et conduisent à de sanglantes tragédies. Les escadrons de la mort planent ! Dans ce cadre, Richard Boyle, reporter tout terrain et photographe de guerre américain rejoint ce pays espérant en tirer des photos lucratives. James Wood campe un anti-héros cynique - qui permet à Oliver Stone de dénoncer l'injustice et le malheur.

    La caméra de Stone dédouble l'appareil photo de son personnage Boyle. Le photographe tente d'imiter Robert Capa et c'est Stone qui nous livre - sans complaisance - des images chocs - dénonciatrices : cadavres calcinés, enfants mutilés, exécutions sommaires. C'est une escalade dans l'horreur ! Le pire est atteint avec le viol et le meurtre de quatre nonnes - dont une amie personnelle de Boyle. Ceci finit par toucher notre photographe qui abandonne ses projets lucratifs pour ressentir de la compassion à chaque nouvelle photo et prendre fait et cause !

    James Wood a été nominé pour deux Oscars pour ce rôle. Son interprétation est impeccable et poignante ! A ses côtés, on retrouve James Belushi en paumé.

    Un très grand film - mais très dur et sans concessions ! Un film au propos politique marqué qui interroge sur l'attitude des USA - Ère Reagan ! - en Amérique du Sud !

    A bientôt !


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  • Pour ce 900ème billet - déjà ! - de "La bibliothèque-éclectique", je vais vous parler d'un film de 1981, de Sydney Pollack - que j'ai visionné en DVD dans la collection "Le cinéma du Monde" série 18 : "Les journalistes à l'écran" !

    Ce film mettant en scène Sally Field dans le rôle de la journaliste tenace, Megan Carter, et l'objet de sonAbsence de malice - Sydney Pollack dévolu d'enquêtrice, Mike Gallagher, interprété par la légende Paul Newman.

    Un syndicaliste a disparu et une enquête des autorités fédérales va porter son regard sur l'héritier de la famille Gallagher, issu d'une lignée de trafiquants d'alcool, et sur qui, en raison de ses antécédents, se dirigent les soupçons !

    Le fond de l'affaire est que Michael Gallagher est véritablement innocent mais le FBI va manipuler notre journaliste du Miami Standard pour lui "mettre la pression". Megan semble ne pas se rendre compte qu'elle est instrumentalisée. Le film de Pollack interroge sur les méthodes des journalistes, la quête de la vérité - en particulier lorsque les médias accablent un innocent !

    Les manœuvres des journalistes peuvent avoir des conséquences sur la vie des autres et ceci implique donc la nécessité de mettre en place des règles de déontologie ! C'est le propos du film !

    De plus, Megan n'est pas totalement insensible au charme du beau Mike !

    Ce film de 1981 de Pollack, une année avant son autre film phare, Tootsie - également chroniqué ici - est donc dans un registre plus sérieux et dramatique. Néanmoins, l'humour et l'ironie ne sont pas absents ! Paul Newman est égal à lui-même et Sally Field est également convaincante !

    Une plongée en profondeur dans les arcanes du journalisme !

    A bientôt !


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  • Nous allons maintenant remonter aux prémices du cinéma - muet et en noir & blanc - en 1899, année où Georges Méliès, pionnier du 7ème art, réalise avec beaucoup d'ingéniosité et les moyens du bord une série de 11 petits films - des scénettes d'une minute chacune ayant pour but de relater des moments marquants de l'Affaire Dreyfus qui a déchiré la France !

    Je ne parlerais pas ici des faits en eux même - car j'aurais sans doute l'occasion d'en faire un billet complet un jour ! Mais pour faire vite, le capitaine Dreyfus est accusé à tort de trahison au profit de l'Allemagne, déporté au Bagne et réhabilité après que l'on découvre qu'il s'agissait d'un coup monté ! Ces évènements ont lieu en pleine rivalité des deux côtés du Rhin et dans un contexte d'antisémitisme marqué !

    Dreyfus fut notamment défendu par Émile Zola mais aussi par Méliès qui ici tente d'influencer l'opinion par le cinéma et le genre reconstitution historique qui se démarque de ses productions habituelles : contes, féérie et fantastique !

    L'Affaire Dreyfus - Georges MélièsLes scénettes sont filmées en plan fixe et Méliès utilise des toiles peintes. Les acteurs se doivent alors d'être très expressifs et se démènent avec forces gestes larges ! Il y a aussi des "effets spéciaux" : giclées de sang lors du suicide du Colonel Henry, éclairs sur le port de Quiberon, coups de feu sur Maitre Labori (joué par Georges Méliès !)... Méliès choisit de représenter les évènements les plus "spectaculaires" - comme cette bataille de journaliste - ou avec le plus de "pathos" - comme les retrouvailles de Dreyfus et de sa femme !

    Les scénettes sont par ailleurs disponibles, notamment sur Youtube (tapez "L'Affaire Dreyfus - Méliès") avec un accompagnement sonore qui n'est sans doute pas d'origine ! Aux moments des représentations - dans ce cinéma primitif tenant encore de l'attraction de foire ! - un pianiste ou un autre musicien quelconque jouait "en direct" pour accompagner l'image ! On peut toutefois se figurer que pour cette "Affaire Dreyfus", les tonalités musicales étaient en effet dans le genre dramatique et grandiloquent !

    Voilà un pan d'histoire cinématographique !

    A bientôt !


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  • X-Men : Days of Future Past est le cinquième film de la franchise X-Men de la Twentieth Century Fox, réalisé par Bryan Singer et sorti en 2014 ! Or, précédemment, entre la trilogie originale X-Men et le précédent film X-Men : First Class, on note de nombreuses incohérences de continuité ! Ce Days of Future Past, jouant sur le voyage temporel, résout pas mal de ces contradictions et unifie en quelque sorte la saga !

    L'histoire se base sur le comics Uncanny X-Men 141 de Chris Claremont. Dans le comics original, le futur est X-Men : Days of Future Past - Bryan Singerbien sombre pour les mutants qui ont été exterminés, les survivants parqués dans des camps suite à l'assassinat d'un sénateur américain. Kitty Pride remonte le temps pour empêcher ce meurtre et la suite des évènements !

    Le film reprend l'intrigue de la BD sauf que c'est Wolverine qui remonte le temps et doit convaincre Charles Xavier et Erik Lensherr de sauver Mystique et de l'empêcher de tuer Bolivar Trask, l'inventeur du programme Sentinelle !

    Le film mets en jeu une bonne trentaine de mutants : Wolverine, Xavier, Magnéto, Iceberg, Colossus, Blink, Tornade, le Crapaud, le Hurleur, le Fauve, Bishop, Malicia, Vif- Argent et bien d'autres. Avec un casting pléthorique : les deux versions de différents âges de Xavier (Patrick McAvoy et Patrick Stewart) et Erik (Michael Fassbender et Ian McKellen), Omar Sy, Jennifer Lawrence, Halle Berry, Famke Janssen, Anna Paquine et Peter Dinklage (qui joue ici un personnage beaucoup moins sympathique que Tyrion Lannister !).

    L'action se passe en partie en 1973 sur fond de fin de Guerre du Viet-Nam. On retrouve des allusions à l'assassinat de Kennedy - imputé à Magnéto - et au gouvernement Nixon !

    Le film s'achève sur une scène mettant en avant En Sabah Nur qui préfigure la venue du vilain Apocalypse dans le prochain film !

    A bientôt !


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  • Les années 1980 et 1990 ont vu exploser le genre film d'action et de castagne. En tête du genre, on avait les deux géants : Sylvester Stallone avec des films comme la saga des Rocky et surtout des Rambo et Arnold Schwarzenegger avec d'autres morceaux d'anthologie comme Commando, les Terminator, Last Action Hero et tant d'autres ! Dans la foulée d'autres acteurs bodybuildés se sont lancès dans le créneau : Dolph Lundgren, Jean-Claude Vandamme, Jet Li Burce Willis, Steven Seagal, Chuck Norris ou Jason Statham...

    On retrouve la plupart de ces cadors dans le film The Expendables, sorti en 2010, et réalisé par SylvesterExpendables : Unité spéciale - Sylvester Stallone Stallone, conçu comme un hommage - et un chant du cygne - au genre !

    Stallone tient le rôle de Barney Ross qui dirige un groupe à la puissance de feu impressionnante, pas vraiment mercenaire, ni agents secrets - qui choisit lui-même ses missions et n'obéit à aucun gouvernement !

    Or voila que Mr Church (joué par Bruce Willis) - un agent de la CIA ? - contacte Ross pour lui confier une mission sur l'Île de Velina et déloger un tyran local allié à un agent américain corrompu qui profitent du trafic de drogue. Mais Ross sent qu'il y a entourloupe et s'apprête à refuser la mission !

    Le groupe de gros bras héroïques accepte finalement de renverser le dictateur qui commet des exactions sur sa population. Mais en rentrant à leur base, ils se rendent compte qu'on leur a tendu un traquenard ! Ils devront mettre en œuvre tout leur talent pour s'en tirer et revenir dans les opus 2 et 3 de cette nouvelle franchise !

    Bon, disons le tout de suite, ce genre de film ne fait pas dans la finesse ! Ca déborde de testostérone ! Mais c'est assez efficace et la réalisation de Stallone tire son épingle du jeu ! Le film réussit sa mission là où des "œuvres" comme Die Hard 5 se plantent monumentalement ! Comme quoi, même si un film d'action est un film plutôt basique, il n'en reste pas moins qu'il faut suivre une recette précise pour le réussir !

    Citons enfin une partie du casting de ce The Expendables : Stallone, Jason Statham, Jet Li, Dolph Lundgren, Mickey Rourke, Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger ! Dans les rares rôles féminins, on retrouve Charisma Carpenter, la belle du Buffyverse !

    A bientôt !


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  • Fight Club est un film de David Fincher de 1999, d'après un roman de Chuck Palahniuk qui est entré au Panthéon des Films Cultes !

    Le personnage principal en est un cadre - le narrateur (interprété par Edward Norton) - qui mène une vie Fight Club - David Fincherbien rangée ! Le film est une critique de la société de consommation et du matérialisme, du culte des objets. Mais la vie du narrateur est monotone, ennuyeuse. il est comme anesthésié dans son cadre aseptisé, perd le sommeil et -pour retrouver le droit à la parole - se rend dans des groupes de soutien. Là, il rencontre Maria Singer, une désespéré, déjantée, interprété par Helena Bonham-Carter.

    Puis le narrateur fait une autre rencontre : Tyler Durden (interprété par Brad Pitt) qui vend des savons et insère des scènes porno dans des dessins animés durant son travail de projectionniste ! Avec lui, ils fondent le Fight Club et se livrent à des combats de rues pour ressentir à nouveau !

    Le vie accentue le cynisme de nos sociétés actuelles et les activités du Fight Club - qui va vite se transformer en milice aux buts imprécis - rompent avec une petite vie tranquille ! Ce film est aussi celui d'une génération perdue, damnée par la publicité - "genre" marketing auquel Fincher a par ailleurs contribué !

    Le film est par moment - à mon goût - assez vulgaire mais politiquement incorrect - assez osé pour Hollywood ! Le film sombre progressivement d'un monde aseptisé dans la crasse, paradoxale quand on sait que Tyler vend des savons !

    Le Fight Club a des règles au nombre de huit ! La première est "On ne parle pas du Fight Club" !

    Le narrateur va vite mené une double vie - mais en fait il cache un secret bien plus lourd qui n'est révélé qu'à la fin du film et constitue le twist final ! Et si tout cela n'était que le fruit de son manque de sommeil ?

    Bref un film atypique qui marqua son époque ! Mais qui nécessite un travail d'interprétation car rien n'y est explicite !

    A bientôt !


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  • American Beauty - Sam MendesAmerican Beauty est une comédie dramatique au ton grinçant de 1999, réalisée par Sam Mendes. Le film raconte la vie quotidienne d'une famille américaine de la classe moyenne, de nos jours et leurs tribulations, dans un esprit qui fait penser à la série Desperate Housewives.

    On a trois membres dans cette famille, les Burnham ! La communication chez les Burnham est déficiente, ce qui va vite conduire au chaos total !

    D'abord, il y a Lester (interprété par Kevin Spacey, drôlissime !), le chef de famille, qui a 42 ans, va connaitre sa crise de la quarantaine et fantasmer à fond sur la jeune Angela, la séduisante copine de sa fille Jane. Lester semble connaitre une deuxième jeunesse, se mets à faire de la muscu, à fumer des pétards, plaque son boulot, bref part un peu en vrille. Il est régulièrement assailli de visions éthérée autour d'Angela - montrant en quelque sorte sa déconnexion de la réalité et de ses obligations de chef de famille !

    Ensuite, il y a Carolyn (interprêtée par Annette Bening), la mère de famille, obsédée par ses rosiers, ne couchant plus avec son mari, aussi obnubilée par sa réussite professionnelle et son agence immobilière ! Elle aura une relation extra-conjugale avec un autre agent immobilier, un type prétentieux, vulgaire et carrément superficiel !

    Enfin, il y a Jane (interprétée par Thora Birch), une adolescente mal dans sa peau, qui ne communique plus avec ses parents, vivant dans l'ombre d'Angela. Elle va faire la connaissance d'un drôle de garçon, Ricky Fitts (joué par Wes Bentley), le fils des voisins, qui passe son temps à filmer la fille perdue des Burnham, refile de la drogue à Lester, et à une vision particulière, pessimiste mais intense de la vie et du monde, un coeur plein de sensibilité sous des allures morbides. Il tente de saisir la vérité par l'image, discours métatextuel, film dans le film ! Il va réveiller Jane !

    Des personnages qui connaissent des changements dans leurs vies, tant Lester, que Carolyn et Jane.et qui témoignent d'un malaise existentiel ! Un film qui questionne sur les apparences, la façade bourgeoise et les travers cachés des gens, sur le sens à donner à sa vie.

    Bref un film plus profond qu'en apparence !

    J'ai beaucoup aimé malgré quelques longueurs !

    A bientôt !


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  • From Hell est un film d'Allen Hughes de 2001 tiré de la bande-dessinée d'Alan Moore qui représente la From Hell - Allan Hughes"légende" de Jack l'Eventreur.

    Le film - comme la BD - reprend la théorie d'un complot monarchique et franc-maçon des origines des meurtres rituels de WhiteChapel District en 1888.

    Le Prince Edward, Albert Victor Duc de Clarence, petit-fils de la Reine Victoria aurait fréquenté et même épousé une fille perdue, roturière et catholique et aurait eu un enfant d'elle, enfant en droit de prétendre plus tard au trône d'Angleterre car légitime de fait ! Ce serait Ben Kidney, chef de la Brigade Spéciale et William Gull (joué par Ian Holm) médecin personnel de la Reine qui aurait fomenté toute l'affaire et éliminé de façon spectaculaire, de manière à marquer le peuple, une demi-douzaine de prostituées, témoins de la liaison entre Albert et Ann Crook. La pauvre fille à l'origine de tout finira à l'asile, lobotomisée tandis qu'Albert, protégé par William Gull, souffrira de syphilis !

    L'inspecteur Fred Abberline (rôle tenu par Johnny Deep), dôté par ailleurs de pouvoirs de médium, et usant de ses rêves à des fins d'enquête, Le film est traversé de visions psychédéliques, de rêveries. Il est assisté du sergent Peter Godley (joué par Robbie Coltrane). Il est aussi opiomane, adepte d'opium et de son dérivé , le laudanum, et d'absinthe ! A-t-il des visions plus claires pour autant ? De fait, oui !

    Les soupçons se porteront d'abord sur la bande de "protecteurs" de McQueen. Puis l'Eventreur tente de faire porter le chapeau de cette barbarie mondaine aux Juifs, aux Socialistes, aux Orientaux et aux Irlandais ! Il sera finalement confondu par l'inspecteur ! Comment cela va-t-il se terminer, je vous laisse le découvrir ! Il n'est pas évident que le bel Abberline puisse couler des jours heureux avec la dernière prostituée, Mary Kelly (jouée par Heather Graham).

    On retrouve dans ce film des ambiances de couleurs entre le gris, le noir et le rouge (la crasse et le sang !) et des éléments d'époque comme John Merrick - Elephant Man - ou le Wild Wild West de Buffalo Bill !

    Un très bon film mais très sombre ! Pour ceux qui aiment les ambiances bien caractérisées et morbides !

    A bientôt !


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  • Ce samedi du mois d'août 2014, je me suis fais un petit ciné avec trois potes, Nico, Pablo et Cyrille et nous sommes allés voir le dernier Marvel Studios - qui achemine la phase 2 vers son dénouement - le film de James Gunn II : Les Gardiens de la Galaxie !

    Et là, on s'aperçoit que Disney et Marvel Studios placent la barre de plus en plus haut ! Je disais ici à propos de Captain America - Le Soldat de l'Hiver que c'était le Marvel le plus abouti mais je pourrais dire la même chose aujourd'hui des Gardiens de la Galaxie !

    Je trouve très peu de défaut à ce film fun et décomplexé qui ne se prend pas au sérieux ! Il y a de tout !

    Les Gardiens de la Galaxie - Marvel Studios

    Sur un scénario assez classique, le traitement est excellent et il y a de l'action, des effets spéciaux - le minimum syndical pour ce genre de métrage - mais aussi de l'humour - beaucoup ! - et de l'émotion ! Pari gagné pour James Gunn, Chris Pratt, Zoe Saldana et Dave Bautista !

    Pourtant, ce n'était pas gagné d'avance ! Les Gardiens sont des personnages secondaires des comics Marvel - relancés en 2008/2009 par Abnett et Lanning (voir un précédent billet !). ! L'équipe du film se compose de Peter Quill, alias Star-Lord, Gamorra, la fille adoptive de Thanos et "femme la plus dangereuse de l"univers", Rockett Raccoon, un raton-laveur un peu particulier, Groot, son garde-du-corps végétal et Drax le Destructeur avide de vengeance ! Des personnages bien caractérisés au cinéma et rendu attachants !

    On quitte la Terre et le combat de Cap et consort contre l'Hydra pour se jeter dans le cosmique à la George Lucas. Les Kree et les Novas de Xandar ont signé un accord de paix mais un fanatique Kree, Ronan l'Accusateur - au service de Thanos - poursuit ses exactions. il veut mettre la main sur une gemme d'infinité et détruire Xandar. Seuls nos héros se dressent contre lui et son armée !

    On retrouve des tas de clins d’œil aux comics : Yondu, la prison du Kyln - avec une évasion spectaculaire -, la Station Knowhere (dans une tête de Céleste !)... On aperçoit un elfe noir de Thor - Le Monde des Ténèbres chez le Collectionneur ( joué par Benicio Del Toro) et si vous n'avez pas fait le rapprochement, la gemme de ce dernier film fait partie de la même famille que le Tesseract et l’Éther développés dans les autres films du MCU. On s'achemine sans doute dans les prochains film vers une alliance entre Avengers et Gardiens contre Thanos !

    Chris Pratt, dans son premier grand rôle, crève l'écran en héros roublard et mégalomane au côté de Zoé Saldana à qui la SF réussi décidément bien depuis Avatar. Dave Baustita, célèbre catcheur fait ses débuts - réussis - à l'écran. Vin Diesel prête sa voix en VO à Groot. Parmi les acteurs/actrices senior, on a droit en prime à Glenn Close dans le rôle du Nova Prime !

    Si vous êtes fan de Marvel à fortiori, filez voir ce film génial !

    A bientôt !


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  • Le 15 août 1944 débutait le Débarquement de Provence - dont on a commémoré les 70 ans - suite d'opérations où la Première Armée Française du Général de Lattre de Tassigny tenait une part importante. Or cette armée était en grande partie constituée de ceux qu'on appelait avec mépris les "Indigènes" !

    Indigènes - Rachid BoucharebC'était des soldats issus du Maghreb (Maroc, Algérie principalement) et d'Afrique Noire - courageux et dévoué à leur patrie la France - qui le leur rendait souvent mal ! Le souvenir de ces hommes a été occulté dans l'Hexagone par le drame de la Guerre d'Algérie et le ressentiment qu'elle provoqua !

    En 2006, sort sur les écrans le film Indigènes de Rachid Bouchareb. On suit trois tirailleurs algériens et un goumier marocain : Abdelkader, Said, Masaoud et Yassir. Ils vont faire face aux discriminations mais aussi montre d'une grande fraternité et la naissance d'une conscience politique qui de retour en temps de paix mènera à des revendications et à la décolonisation.

    Un casting en or avec Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem et Sami Bouajila. Des scènes de combats assez réalistes et spectaculaires. Un propos en soutien à la mémoire de ces hommes qui ont fait esprit de corps et don d'abnégation !

    On suit l'entrainement, les batailles d'Italie et de France ! Des séquences inspirées par Il faut sauver le soldat Ryan, nouvelle référence en matière de film de guerre !

    Nos quatre "héros" vont vite être désillusionnés car discriminés : repas différents à la cantine, moins de jours de permission, avancement entravé, insultes, mépris, absence de reconnaissance. Toutefois, certains sergents, caporaux et gradés de la métropole avaient l'honnêteté de reconnaitre la valeur de ces gars et de les soutenir comme cela est montré dans le film !

    Le film a certes suscité des polémiques et des critiques notamment de la part d'historiens sur le nombre des pertes de ces "indigènes" et aussi sur l'existence de razzias et de "mauvais comportements". Des "débats" souvent orientés idéologiquement !

    Cette œuvre a aussi été justement récompensée : Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes collectif attribué aux acteurs principaux sus-nommés et César du meilleur scénario original 2007 !

    N'oublions pas tous ces combattants qui ont lutté pour notre liberté actuelle - quelques soient leurs origines - et qu'il est facile de mettre en péril cette liberté ! Vigilance !

    A bientôt !


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  • Sofia Coppola marche dans les pas de son père Francis, famille de cinéastes talentueux et se fait un prénomVirgin suicides - Sofia Coppola avec Virgin suicides en 1999 !

    La fille du réalisateur du parrain s'intéresse aux jeunes filles pour son premier long-métrage et adapte le roman éponyme de Jeffrey Eugenides qui raconte la vie des cinq filles de la famille Lisbon, cinq filles séparées les unes des autres par une année d'écart et qui ne peuvent empêcher le mal-être de les rattraper !

    Il y a beaucoup de non-dits dans ce film. La famille Lisbon est frappée par un drame originel : le suicide de la plus jeune des filles, Cécilia, âgée seulement de 13 ans. Vivant dans une famille puritaine - avec une mère (interprétée par Kathleen Turner) possessive et envahissante - Lux, Mary, Thérèse et Bonnie mènent l'existence insouciante en apparence des jeunes adolescentes, telles des nymphes éthérées évoluant au milieu de réveries et autres songes !

    Il y a indiscutablement une poésie diffuse dans ce premier long métrage de mise Coppola. Le malaise des filles Lisbon est suggéré par touches. Au casting, on retrouve Kirsten Dunst dans le rôle de Lux qui va voir sa virginité "ravie" par Trip Fontaine (Josh Hartnett) et qui,à cette occasion, va découcher !

    Cette incartade va provoquer l'ire de Madame Lisbon qui va cloîtrer ses filles, leur faire abandonner le lycée, renoncer à leur loisirs et se renfermer dans les pires préceptes puritains ! La coupe est alors pleine pour les pauvres filles Lisbon qui vont commettre l'irréparable !

    Un film mélancolique sur le mal-être de jeunes être - mystères pour les garçons de leur quartier du Michigan. Le tout est servi par la musique toute aussi magnifique du groupe de musique électronique français, Air, pour une B.O. inoubliable !

    On retrouve aussi au casting James Woods et Danny DeVito.

    Un film multirécompensé et à voir !

    A bientôt !


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  • Le très énergique Jason Statham est de retour dans Le Transporteur II où il défends toujours la veuve etLe Transporteur II - Louis Leterrier l'orphelin. Cette fois - vues du producteur Besson sur la marché américain oblige - l'action - plutôt que l'intrigue tant le scénario est basique - se déroule à Miami !

    Frank fait le chauffeur pour le petit Jack Billing dont le père, politicien en vue, est impliqué dans la lutte anti-drogue. Un affreux trafiquant enlève le gamin et tente de répandre un virus qui doit frapper les opposants à ses filières de drogues. Mais Frank veille et est l'ultime recours !

    Un film efficace dans le genre action mais - comme je l'ai dit - au scénario - signé Luc Besson - qui accumule les clichés : policiers incompétents, vilaine fille qui manipule des guns en culotte et sous-tifs (qui augure une drôle de vision des femmes - comme toujours masculinisées chez Besson !),cascades improbables (réglées par l'écurie Julienne), méchant expert en arts martiaux (qui présage d'un combat dantesque !).

    Rien de plus à dire sur ce film ! Si, les chorégraphies d'arts martiaux sont toujours mises au point par Corey Yuen. L'affiche du film, pour sa part, n'est qu'une resucée de celle du James Bond - Rien que pour vos yeux.

    Pas du cinéma le plus inventif donc mais assez conventionnel !

    A bientôt !


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  • Les Hommes du Président est un thriller politique réalisé par Alan J. Pakula et sorti en 1976, soit deux ans après la démission de Nixon - suite au Scandale du Watergate - qui est l'affaire au centre de ce film.

    En 1972, cinq cambrioleurs se font surprendre et arrêtés au sein des locaux du Parti Démocrate àLes Hommes du Président - Alan J. Pakula Washington, locaux dans lesquels ils étaient en train de poser des micro !

    Deux journalistes du Washington Post - mis au courant des secrets de l'affaire par un mystérieux informateur, Deep Throat, vont déterrer les liens entre les cambrioleurs et leur commanditaire, remontant à la Maison Blanche et à Richard Nixon !

    Le film d'Alan J. Pakula montre comment nos deux journalistes, Bob Woodward (interprété par Robert Redford) et Carl Berstein (interprété par Dustin Hoffman) vont effectuer leur travail d'enquête, épluchant la moindre piste, redirigé par leur source dans l'ombre dès qu'ils piétinent !

    Un film assez complexe - qui demande d'être attentif et un peu au courant de l'Histoire américaine des années 1970. C'est tout un pan de cette histoire des USA qui est révélée. Le film se base sur le livre qu'ont écrit les deux journalistes, personnages réels, à la suite de leur enquête !

    Et Deep Throat servit de source d'inspiration par la suite dans la série X-Files, basée aussi sur la théorie du complot qui doit beaucoup aux exactions de Nixon !

    Alan J. Pakula continua de réaliser des thrillers politiques, jusque dans les années 1990, notamment avec L'Affaire Pélican - qui comporte cependant davantage de scènes d'actions !

    Et puis, Robert Redford séduira toutes ces dames en pourfendeur de l'injustice !

    A bientôt !


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  • Attention film culte ! American History X, film américain de 1999 de Tony Kaye est un film édifiant et plein de morale sur les origines de la haine raciale aux États-Unis, haine qui va ravager une famille !

    American History XDerek Vinyard est un jeune homme intelligent qui va se trouver en perdition après que son père, pompier, ait été abattu par un homme de couleur. Dès lors, on est en terrain fragilisé et prédisposé et Derek (interprété brillamment par Ed Norton) va devenir très réceptif au discours de haine d'un vieux théoricien de l'"idéologie" nazie. La mort du père est l'évènement qui va déclencher une suite dramatique !

    Le délétère Cameron va faire office de gourou - de père de substitution - mais on constate à la fin du film que le discours raciste était déjà présent chez le père. Le "mentor", théoricien de la haine, utilise alors le jeune étudiant comme recruteur, en agissant comme un manipulateur depuis l'ombre. Il se constitue des gangs de Blancs, des skin-heads, qui se lance dans une guerre contre les autres gangs.

    Derek va franchir la ligne rouge en assassinant trois jeunes Noirs venus le cambrioler - dans une scène où il expulse toute sa rage et sa violence contenue ! Cela n'améliorera pas sa vie et le mène en prison !

    Derek a un jeune frère Dany, pour qui l'ainé est un véritable modèle et le jeune garçon (interprété par Edward Furlong) risque de reproduire les même erreurs ! C'est bel et bien une famille en décomposition et une fratrie sous influence !

    En prison, contre toute attente, Derek va surmonter ce lavage de cerveau et cette propagande de pacotille. Il va pouvoir compter sur l'aide du professeur Bob Sweeney (rôle tenu par Avery Brooks). Ce jeune homme perdu va se racheter et vouloir tourner la page. En prison, un Noir lui ouvre les yeux et devient son meilleur copain. Derek constate au passage l'inégalité du système judiciaire selon la couleur de peau, les afro-américains étant les "dindons de la farce". Derek est aussi victime de la brutalité des Blancs dans une insoutenable scène de viol sous les douches. Sweeney passe alors un "contrat" avec le prisonnier en quête de rédemption et sera aussi sauvé par des lectures !

    A noter de nombreux flash-back dans le film, ceux-ci étant filmés en N&B.

    Le film se termine par un nouveau drame - et un autre membre de la famille de Derek est victime d'un crime racial et d'un règlement de gang.

    Au final, ce sont les aléas de la vie et il ne faut pas laisser la haine l'emporter. Cette haine est malheureusement présente quelque soit la couleur de peau, nourrissant rancunes et esprit de vengeance dans une spirale sans fin. Il s'agit de briser le cercle vicieux !

    Ce sont aussi la pauvreté et la misère qui gangrènent la société qui font le malheur des gens. Là est peut-être la véritable problématique !

    Un film qui fait inévitablement réfléchir - très bien écrit, réalisé et interprété mais très violent !

    A bientôt !


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  • Le 13ème guerrier est un film datant de 1999 réalisé par John McTiernan, spécialiste de cinéma d'action à l'image de la franchise Die Hard et de films avec Schwarzenegger comme Predator ou Last Action Hero, un réalisateur emblématique des années 1990 - un peu en perte de vitesse depuis.

    Le scénario est signé du papa de Jurassic Park et de la série télé Urgences, Michael Crichton et tiré de sonLe 13ème guerrier - John McTiernan & Michael Crichton roman Le royaume de Rothgar. Dans le rôle titre du 13 ème guerrier - l'arabe Ahmed Ibn Fahdlan - le 13ème guerrier justement - on retrouve Antonio Banderas.

    L'action se déroule peu avant l'an Mil, en Europe, en 921 après J.-C. et au temps des Vikings.

    Ahmed est un poète mis sur la touche par son sultan parcequ'il convoite la femme d'un autre et il se retrouve au sein d'une communauté viking dont il absorbe vite les us et coutumes sans toutefois perdre sa personnalité et ses coutumes islamiques à lui.

    Mais voilà qu'un lointain roi appelle les vikings sous les ordres du chef Buliwyf à son secours car son domaine est harcelé par un mal innommable. L'oracle du clan décide que 13 guerriers doivent partir en quête. Le 13ème guerrier ne devant pas faire partie du clan, ce sera Ahmed - qui est désigné bien malgré lui et ne veut pas déplaire à ses hôtes !

    On retrouve un peu dans ce film une structure qui fait furieusement penser aux 7 samouraïs ou aux 7 mercenaires. Ici, pas de Japon ou de Far-West mais l'Europe féodale ! La bande de "porte-flingues/épées" qui défend une communauté contre une horde sauvage !

    Qui sont les méchants ? Ce sont les Wendolls qui ressortent encore de coutume du néolithique, culte de la déesse-mère, habitat dans des grottes, peintures rupestres, sauvagerie au combat. Ils ont toutefois une cavalerie et sont anthropophages. Nos 13 guerriers vont avoir fort à faire pour les contrer et risque fort, dans cette épopée, de se retrouver au Valhalla.

    Je me suis demandé quel intérêt de prendre un arabe musulman comme point de vue "extérieur" vu que l'Islam est très peu évoqué dans ce film - on aurait pu aussi bien prendre un africain animiste ou un chinois confucéen. Eh bien non, en fait, c'est pour avoir le point de vue d'une religion monothéiste autre qu'Européenne et la confronter au culte de la Déesse-Mère et noter le contraste. Ceci dit je ne suis pas sûr que ce film clame la vérité en matière d'anthropologie et que cela ressorte en réalité de la "pacotille hollywoodienne" !

    Il faut remarquer la séquence où nos vikings contre-attaque et s'aventure dans la grotte des Wendolls. c'est une sorte de descente dans les profondeurs chthoniennes, vers la genèse et les origines de l'humanité, vers le ventre de la Déesse-Mère avec à la clé une renaissance dans l'élément liquide !

    En résumé, un message assez simpliste et un film d'action assez moyen !...

    A bientôt !


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  • Le Transporteur est un film avec des éléments d'intrigue policière mais lorgnant davantage vers le film d'action coréalisé par Louis Leterrier et Corey Yuen et sorti en 2002 qui propulsa la carrière de Jason Statham, nouveau "monsieur testostérone".

    On peut émettre comme moi certaines réserves envers le cinéma de Luc Besson (réalisations et ici productions) - cinéma que pour être honnête j'ai encensé fut un temps (voir mon billet sur Nikita) - mais ces films sont de bons divertissements pourvu qu'on les considère avec bienveillance, sans trop d'attente et en les prenant pour ce qu'ils sont : des films de genre - ici un peu du genre "arts martiaux" !

    Ce que je n'aime pas dans ce cinéma à la Besson, c'est le côté "Tape-à-l'oeil" et un brin frimeur. On veut réaliser avec les films d'action américains alors que l'on n'en a ni les moyens en France, ni la culture ! Du coup, on ne capte que le mauvais côté de ces films ! Enfin, ce n'est qu'un ressenti personnel !

    Franck est un Transporteur - le cinéma de Besson regorge de Transporteurs et autres Nettoyeurs ! Ses héros sont des surhommes ! Franck est aussi un ancien militaire, aguerri à la planification et aux techniques de combat. Il "transporte" donc diverses cargaisons et individus pour des gens peu recommandables en suivant ses "Règles" qu'il convient de ne jamais transgresser !

    Or un jour, alors qu'il travaille pour le méchant Wall Street (joué par Matt Schulze), il rompt une règle et ouvre le colis et tombe nez-à-nez avec Lai, une asiatique (jouée par Qi Shu) qui constitue en réalité sa cargaison. Peu après, on tente d'assassiner notre héros qui se fâche tout rouge et se rend compte qu'il a mis le pied dans un "gros merdier" !

    Notre transporteur a autant de vies qu'un matou ! Et il contre-attaque, s'aperçoit qu'il trempe dans un trafic d'être humains, orchestré par Wall Street et le père de Lai. Le choix se pose alors entre suivre la légalité (impuissante comme François Berléand qui joue un commissaire sympathique et compréhensif) et les marges. La tempête de feu et de coups de poings va alors se déchainer sur la Côte d'Azur, lieu de l'intrigue !

    On est bien face à un film d'action - au final - au scénario assez mince mais efficace dans sa réalisation - avec quelques bonnes trouvailles chorégraphiques comme ce "combat à l'huile" où Statham/Franck, torse-nu, dégomme une trentaine de mecs à lui tout seul ! On peut dire aussi que l'action de Wall Street va s'effondrer !

    Le film s'achève sur l'attaque d'un convoi qui constitue le point culminant avant l'inévitable happy end ! Un film plein de testostérone - avec une musique pêchue - qui a aussi ses héros grecs comme ses aspects de "tragédie grecques" à l'image du meurtre final du père honni !

    A bientôt !


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