• Maniac Cop - William LustigDans ma famille, quand j'étais encore ado, on a du faire l'acquisition d'un magnétoscope à la fin des années 1980, en 1988 ou 1989 ! Autant dire qu'au début, nous étions tous fan des vidéocassettes du Vidéo Store local ! Parmi les films que nous empruntâmes à l'époque figurait le nanar Maniac Cop, réalisé par William Lustig et sorti en 1988 !

    Maniac Cop ferait aujourd'hui partie de ces films qui sortent "direct-to-video" mais je crois bien qu'à l'époque, il avait effectivement eu une sortie ciné ! C'est un film à mi-chemin entre le thriller et le film d'horreur et qui bascule très vite dans le surnaturel ! En vérité, on peut aussi le classer dans le sous-genre des Slasher Movies - les films de tueurs surnaturels tels Freddy Kruger et Jason Voorhees !

    Le Maniac Cop est un tueur en série qui va semer la panique à New York  ! Il est vêtu d'un uniforme de policier et d'une matraque-épée et arrête les passants à la moindre infraction pour leur faire payer leur délit par la sentence la plus lourde, la peine de mort !  Et on parle de bavures policières !?

    Ceci crée très vite un climat de peur dans la ville et tout le monde en vient à se méfier des vrais flics qui en paient très vite le prix par des dommages collatéraux ! C'est le lieutenant Franck McCrae - joué par Tom Atkins - qui doit attraper le coupable et arrêter la psychose générale ! Notre Maniac Cop est un peu comme le requin des Dents de la Mer en un sens !

    Mais s'agit-t'il d'un malfrat qui se fait passer pour un flic ou d'un vrai flic ? La deuxième hypothèse est la bonne sauf qu'on a affaire à un flic zombie - et qui va être d'autant plus difficile à stopper ! En effet, l'officier Matt Cordell était un policier tombé pour corruption et assassiné en prison par des détenus qu'il avait arrêté et qui l'ont reconnu ! Il se venge donc en quelque sorte du système par-delà la tombe !

    Vous le constatez, le scénario est assez simpliste ! Quantités de mauvais films ont été produits sur cette trame ! Maniac Cop  est un peu au-dessus du lot mais pas de beaucoup ! Un film qu'on regardera un samedi après-midi avec des copains et du pop-corn, ou le samedi soir avec sa copine blottie contre soi ! Bref, vous l'avez compris, surtout un film pour ados !

    Il y eut deux suites, Maniac Cop 2 et 3, respectivement en 1990 et 1993 - mais je ne les ai pas vu, ce premier opus m'ayant suffit !

    "Vous avez le droit de garder le silence !... Pour toujours !"

    A bientôt !


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  • Les années 1980, outre la vague des blockbusters, voient le retour des films d'aventures avec des œuvres commeA la poursuite du diamant vert - Robert Zemeckis Les aventuriers de l' Arche perdue, Les Goonies ou encore Retour vers le Futur !

    Avant même Retour vers les Futur - et s'inspirant des périples d'Indiana Jones, Robert Zemeckis s'était déjà lancé dans ce genre aventureux avec A la poursuite du diamant vert, film sorti en 1984.

    On y retrouve alors deux stars de l'époque, Michael Douglas, le digne fils de Kirk, et la blonde Kathleen Turner. Ces deux là devaient par la suite se retrouver dans la séquelle Le Diamant du Nil et dans une espèce de comédie acerbe, à contre-emploi de leurs complicités, La guerre des Rose.

    Les deux acteurs forment ici le duo de l'aventurier et de la fille de la ville - configuration que reprendra le film Crocodile Dundee d'une certaine façon !

    On retrouve aussi le truculent Danny de Vito, acteur pour qui pour ma part je ressens une certaine aversion physique !

    Joan Wilder, une romancière, doit rapporter à sa sœur, kidnappée en Colombie, une carte que lui a expédiée le mari de cette dernière peu avant qu'il soit retrouvé mort. Après s'être trompé d'autocar à l'aéroport, elle rencontre un aventurier nommé Jack Colton. Celui-ci devine que la carte décrit la cachette d'un trésor qu'ils vont se mettre à chercher ensemble : le diamant vert.

    La jeune romancière va donc voir sa petite vie rangée bousculée par cette aventure en pleine jungle colombienne !

    De fait, le diamant vert, à l'image des Mystérieuses Cités d'Or, fait partie d'une série de précieuses gemmes à travers le monde, afin de ménager la possibilité de suites. Le Diamant du Nil  prendra d'ailleurs le contrepied de ce présupposé !

    Michael Douglas eut alors un véritable coup de cœur à l'origine pour le scénario de ce film, écrit par Diane Thomas à tel point qu'il devint producteur du projet et offrit une Porsche à la scénariste qui hélas se tua à son bord par la suite !

    Le tournage eut lieu en Amérique centrale et en Amérique du Sud, au Mexique et au Venezuela ! Si ma mémoire est bonne, c'est dans ce film que les deux héros font une époustouflante chute dans la boue en dévalant une pente !

    Kathleen Turner obtint deux récompenses pour son rôle de Joan Wilder, d'une part le Los Angeles Film Critics Association Awards 1984 et d'autre part le Golden Globe 1985.

    C'est une bonne comédie mais un peu passée de mode !

    A bientôt !


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  • Highlander III - Andrew MonahanLa franchise Highlander, avec ses ambiances punk et gothique, possédait un potentiel intéressant ! Des immortels qui se combattent à coup d'épées, la nuit venue, pour rester le dernier en lice! Ca promettait des aventures se déroulant à diverses époques !

    Mais force est de constater que c'est parti en vrille ! Avec les séries-télé mais en fait dès le deuxième film, Highlander, le retour, cet univers n'a cessé d'accumuler les incohérences ! Il faudrait un story-group comme pour Star Wars !

    Le troisième film, intitulé sans surprise, Highlander III - avec le sous-titre en anglais,  The Sorcerer, sort en 1994, sous la réalisation de Andrew Morahan ! C'est une coproduction franco-canado-britannique.

    Comme l'opus précédent, le second film mentionné plus haut avait été un flop, enoutre détesté par les fans - et qui posait que les Immortels étaient en fait des extra-terrestres venus de la planète Zeist, le troisième opus efface les évènements de Highlander, le retour d'un coup de gomme scénaristique et repart sur de nouvelles bases ! La recette classique, le héros Connor MacLeod affronte un nouvel ennemi immortel dans un duel en un contre un ! Pour infos, je n'ai pas vu le deuxième opus !

    Le Kurgan n'était donc pas le dernier adversaire ! Au début du film, au XVIème siècle, Connor est au Japon et recherche un maître ! Il rencontre l'Immortel Nakano qui lui enseigne une partie de ses connaissances. Mais un autre Immortel, Kane, entouré de deux acolytes est sur la trace de Nakano ! Le méchant du film décapite le vieux sage et le Quickening qui s'ensuit provoque l'effondrement de la grotte où a eut lieu le combat ! Kane et ses deux sbires se retrouvent enterrés ! MacLeod repart.

    Au XXème siècle, Kane refait surface lorsque des fouilles archéologiques extraient les décombres de l'éboulement. Kane se mets alors à la recherche de MacLeod qui vit désormais à Marrakech avec son fils adoptif John ! Kane est un redoutable adversaire, sans pitié qui a en outre recours à la magie et aux illusions ! Un défi pour notre héros !

    Un film divertissant si on n'est pas trop exigeant ! C'est globalement décevant et du niveau d'un épisode de série-télé, la franchise se déclinera par la suite sur petit écran avec Duncan MacLeod ! Au casting, on retrouve notre Christophe Lambert national, un acteur qui a beaucoup été dénigré sur son jeu et plus discutable sur son strabisme mais qui demeure quelqu'un de généreux et un peu enfantin ! Le méchant, lui, est interprété par Mario Van Peebles.

    Ce troisième film, aux allures de clip, fut éreinté par la critique !

    A bientôt !


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  • ExistenZ  est un film de science-fiction de David Cronenberg, sorti en 1999, la même année que le premier Matrix et EXistenZ - David Cronenbergqui comme le film des Wachowski traite des réalités virtuelles ! Mais l'approche de Cronenberg est moins ragoutante que celle de l'univers de Néo, puisque dans EXistenz, on trouve des Game Pod organiques et des pistolet d'os et de chair qui projettent des dents !

    Le film se déroule dans un futur proche, où une géniale conceptrice de jeux, Allegra Geller, a inventé une nouvelle génération de produits vidéoludiques qui se connecte via des cordons ombilicaux directement sur le système nerveux des individus. Hélas, lors de la séance de présentation du jeu EXistenZ, un fanatique cherche à la tuer. C'est alors un jeune stagiaire en marketing, Ted Pikul, qui est chargé de la protéger. S'engagent alors une série d'aventures autant dans le monde réel que dans l'univers trouble et dérangeant du jeu !

    Allegra Geller est interprétée par Jennifer Jason Leigh et Ted Pikul par Jude Law ! On retrouve aussi au casting Ian Holm, Willem Dafoe et Don McKellar !

    EXistenz est en lui-même un film assez nébuleux et difficile à suivre ! Comme il ne dure qu'une heure et demie, tout va très vite ! Les Game Pod organiques "cultivés" à partir de batraciens sont assez immondes à voir et tout cela est assez sale en lui-même. Le récit est au final assez angoissant et le but est de nous faire douter tout du long du film sur ce qui est réel et ce qui ne l'est pas car quand la simulation devient aussi convaincante que la réalité, qu'est-ce qui nous dit que le réel est bien le réel ?

    En "réalité", tout le film, dès la première seconde, se déroute dans un univers virtuel et lorsque le fondu final survient, on n'est pas sur d'être revenu dans le réel ! Ce film est donc comme un "rêve éveillé" - ou plutôt un cauchemar ! Un conflit oppose les tenants de la "technologisation" de l'être humain et les "Réalistes" ! C'est donc paradoxalement un jeu sur un thème "anti-jeu" ! Et il y a plusieurs niveaux de simulation qui fait qu'on ne sait donc jamais si on est revenu dans le réel ! On est là aussi dans une vertigineuse mise en abyme ! Et si la réalité n'était qu'une simulation ?

    Cronenberg enfin joue avec les codes des jeux vidéo - personnages et actions stéréotypés, boucles d'actions jusqu'à ce que le joueur prenne la "bonne décision", cinématiques, passages de niveaux !

    Le côté angoisse est renforcé par le côté film d'horreur - avec de la tripaille exposée - le film est interdit aux moins de 12 ans ! Les joueurs d'ExistenZ laissent enfin libre cours à leurs pulsions - au fond comme le joueur de FPS !

    Ça reste un bon film mais légèrement bizarre et décalé comme souvent chez David Cronenberg !

    A bientôt !


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  • La Palme d'Or à Cannes en 1987 qui fut décernée à Maurice Pialat pour son film Sous le soleil de Satan déclencha Sous le soleil de Satan - Maurice Pialatbien des polémiques, le "milieu du cinéma" plébiscitant davantage Les Ailes du Désir de Wim Wenders pour la récompense suprême !

    Mais Pialat l'emporta sous les sifflets et fit savoir à ceux qui le conspuaient qu'il avait les mêmes sentiments pour eux !  Yves Montand, le président du jury d'alors - qui avait voté pour Pialat à l'unanimité, justifia son choix par la recherche d'un cinéma exigeant, d'une oeuvre pas d'un abord facile mais qui précisément portait le 7ème Art à un autre niveau, plus élevé ! Comme les "films de Godard ou de Resnais" !

    De quoi s'agit-il dans ce film adapté d'un roman de Georges Bernanos de 1926 ? Le propos est élevé et carrément métaphysique ! Donissan est un jeune prêtre - interprété par Gérard Depardieu - qui voit le Mal au quotidien à travers les confessions de ses ouailles ! Par ailleurs médiocre élève au séminaire, s'infligeant des séances de mortification, il est en proie au doute et s'en confesse à l'abbé Menou-Segrais - joué par Maurice Pialat lui-même ! Depardieu incarne un homme d'église avec un jeu d'acteur tout en sobriété ! Le jeu des acteurs est par ailleurs excellent dans un film tout en discours - peut-être trop verbeux ?

    Parallèlement, on suit Germaine Malhorty -  dite Mouchette !  - interprétée par Sandrine Bonnaire, une jeune fille de 16 ans, fils d'un gros brasseur de cette région du Nord, qui cherche à échapper à son père et à sa famille, oscille entre mythomanie et chantage au suicide et multiplie les amants dont le marquis de Cardignan, un noble ruiné, et le député Gallet, un médecin marié. Une fille sans repères, qui se cherche et a tout de la pécheresse !

    Mouchette va commettre un meurtre en assassinant d'un coup de fusil, à moitié par accident son amant le marquis ! Elle se confie à Gallet qui ne la croit pas, la pense à demie-folle et lui rappelle que l'enquête a conclut à un suicide ! Mouchette va alors vivre dans le désespoir et la culpabilité

    Bien évidemment, la route de Donissan va croiser celle de Mouchette ! Se rendant à un rendez-vous, dans une autre paroisse, à travers la campagne, Donissan n'arrive jamais à destination, rencontre un inquiétant personnage qui n'est autre que Satan - un peu à la manière de Jésus dans le désert pour cet abbé en voie vers la sainteté ! Le Diable propose à Donissan de se connaître lui-même - et quelques autres vérités sur le monde et les hommes ! Mais le jeune abbé résiste ! Plus loin, le prédicateur rencontre Mouchette et dans un moment de quasi-omnisciente que lui a conféré Satan, voit "claire en son âme à travers son corps" ! Il a alors la vision de son crime et ressens sa culpabilité et se décide à l'aider ! Mais il n'en a pas le temps car quelques heures plus tard, Germaine se saisit d'un rasoir et s'ouvre la carotide !

    Ce film - je n'ai pas lui le roman de Bernanos - est donc aussi un film sur la liberté et le déterminisme, sur la grâce et le Péché originel ! Ce sont des thèmes sous-jacents !

    Donissan est alors nommé curé d'un autre hameau et est alors considéré comme un saint homme ! Un paysan vient alors le chercher pour veiller son jeune fils tout juste décédé d'une méningite fulgurante ! Donissan, investit d'une mission et d'un pouvoir divin, ressuscite alors l'enfant puis meurs quelques heures plus tard dans le confessionnal de sa paroisse !

    Un film plutôt désespérant et démoralisant ! Donissan a en effet la vision que le monde n'est que désespoir et que Satan a gagné et "a le monde entre ses mains" ! Donissan, pourtant saint, n'hésite donc pas à blasphémer !

    Un film très profond donc, pas d'un abord facile - on décroche parfois ! - mais une œuvre qui a de ce fait un riche contenu ! A voir ne serait-ce que parce qu'il a obtenu la Palme d'Or !

    L'édition DVD chez Gaumont contient deux disques avec de nombreux bonus !

    A bientôt !


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  • 1492 : Christophe Colomb - Ridley ScottRidley Scott s'est aventuré plusieurs fois dans le genre film historique, lui, le réalisateur éclectique ! On a ainsi eu Gladiator - un péplum - puis Kingdom of Heaven - sur les croisades... Tout ceci avec des succès variés !

    En 1992, on fêtait les 500 ans de la Découverte du Continent américain et pour marquer le coup, Scott a sorti cette année-là son film 1492 : Christophe Colomb avec Gérard Depardieu au sommet de sa gloire, dans le rôle de l'explorateur !

    L'accueil du film fut mitigé ! Compte tenu des attentes, on pourrait presque parler de flop ! On eut a redire sur la véracité historique du film ! Je ne vous parlerais pas ici de la découverte du Nouveau-Monde en elle-même et ferais un billet dédié un autre jour ! Attardons nous sur le métrage de Ridley Scott !

    Résumons tout de même l'"intrigue" ! En 1492, Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille termine la Reconquista contre les Musulmans. Auréolés de gloire, les souverains donnent alors leur accord à Christophe Colomb pour ouvrir une nouvelle route maritime vers les Indes vers l'Ouest ! Colomb découvre alors plusieurs île dont Hispaniola (aujourd'hui Haïti et la République dominicaine !).  A son deuxième voyage, l'explorateur génois fonde sur cette île, deux ans plus tard, en 1494, la ville de La Isabela mais les choses vont se dégrader et tous les hommes de Colomb vont périr en raison de l'hostilité du site et des indigènes !

    Le film dispose de grands moyens : reconstitution des deux caravelles et de la nef de Colomb, la Santa Maria, des décors, des costumes, musique de Vangelis.

    Le scénario est de Roselyne Bosch qui a travaillé dessus de longues années avant de rencontrer le réalisateur. Ridley Scott a été choisi parmi Francis Ford Coppola, Roland Joffé et Oliver Stone qui ont tous été approchés !

    C'était un vieux rêve de Scott de réaliser ce film et il a exigé Depardieu comme acteur principal, le Français alors auréolé du succès de Cyrano de Bergerac de Rappeneau et qui tentait alors une carrière aux USA ! On retrouve aussi Sigourney Weaver, la Ripley de Alien, dans le rôle d'Isabelle de Castille !

    Dans ce film, Depardieu joue un Colomb "utopiste et halluciné". Le film fut tourné dans la jungle Costa Ricaine en 16 semaines ! C'est une coproduction entièrement européenne !

    Mon ressenti personnel est que ce film est certes intéressant et instructif mais avec des longueurs qui le rendent un chouyat ennuyeux par moments ! Le film dure presque deux heures et demi, ce qui est peut-être un peu trop long ! C'est un peu grandiloquent aussi à l'image de la musique de Vangelis !

    A bientôt !


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  • A l'origine, Stanley Kubrick vient du monde de la photographie, en bel autodidacte, et chacun de ses films en Full Metal Jacket - Stanley Kubrickressortira avec une esthétique particulière et des plans saisissants comme le monolithe noir ou le fœtus spatial de 2001, l'Odyssée de l'Espace pour ne citer qu'un seul exemple !

    Mais Kubrick se sont aussi des thématiques marquantes et des scénarios travaillés dans une oeuvre qui a plusieurs niveaux de lectures ! Le réalisateur est un artiste engagé et, de nationalité américaine, a critiqué sa nation et le fiasco que fut la Guerre du Viet-Nam qui a dévoilé toute la barbarie humaine !

    Dans Full Metal Jacket, chef d'oeuvre de 1987 - soit avec le recul de douze ans après la fin du conflit, Kubrick montre l'absurdité de la guerre qui brise les individus ! On pense tout de suite, dans la première partie du film, aux classes du soldat "Grosse Baleine" - interprété par Vincent d'Onofrio, magistral ici bien avant New York : section criminelle  ou Daredevil - qui maltraité et brimé par son instructeur finit par commettre un massacre avant de se suicider ! Ce qui illustre le besoin de déshumaniser le guerrier pour en faire une machine à tuer avant de l'envoyer au combat !

    A la distribution, on a ensuite Matthew Modine qui interprête James T. Davis dit "Joker" ("Guignol" en VF), le narrateur du film qui arbore à la fois un casque avec inscrit "Born to Kill" ("Né pour tuer") dessus et ainsi qu'un badge avec le symbole de la paix dessus montrant la dualité de l'homme !

    La guerre entraîne donc des troubles psychologiques chez les soldats - et de nombreux vétérans américains jusqu'aux conflits les plus récents portent encore ce que l'on appelle des "symptômes post-traumatiques" (voir aussi le premier film Rambo). Elle porte aussi les massacres de populations innocentes !...

    Dans ce film, on ne voit que très peu de viet-congs hormis à la fin du récit, un sniper qui va faire des dégâts ! La surprise est totale chez le soldat et chez le spectateur lorsqu'il découvre que ce sniper est en fait une jeune fille ! La guerre se fait donc aussi au prix de l'innocence !

    Un film très militant et engagé donc, dans la veine des Né un 4 juillet ou Platoon d'Oliver Stone. Mais pour Kubrick, il ne s'agit pas tant de réaliser un film anti-guerre que de montrer à quoi ressemble vraiment la guerre ! Et c'est édifiant et affolant à la fois !

    Je ne saurais donc que vous conseiller de visionner ce film qui est un classique et un incontournable du cinéma mondial !

    Pour la petite histoire, le "full metal jacket" est un type de munitions standard utilisée par les polices du monde entier !

    A bientôt !


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  • Retour vers le Futur 2 - Robert ZemeckisLa trilogie Retour vers le Futur constitue un sommet de la culture geek des années 1980 au même titre que Star Wars, Indiana Jones, Ghostbusters ou Gremlins ! Devant le succès du premier opus des aventures de Doc et Marty, sorti en 1985, ce ne fut pas une suite mais deux qui furent mises en chantier pour une sortie en 1989 et 1990 !

    Le premier film jouait à fond sur la nostalgie des fifties et jouait sur le "paradoxe du grand-père" ! Sauf qu'ici, Marty, pas violent de nature, ne tuait pas son ancêtre mais manquait d'empêcher le mariage de ses parents !

    Retour vers le Futur 2 nous propulse avec une De Lorean qui cette fois se déplace dans les airs en 2015 ! En 1989, c'était en effet le futur même si depuis nous avons passé ce cap ! Notre jeune héros découvre la société de "demain" avec ses hoverboards, ses baskets Nike auto-laçantes, ses films en 3D, et donc ses voitures volantes ! Force est de constater que nombre de ses prédictions ne se sont pas réalisées !

    Néanmoins, nombre de ces objets futuristes sont devenus cultes à l'instar de Nike qui a réellement produit la fameuse paire de chaussure en série limitée ou de l'Almanach des sports 1950 - 2000 !

    C'est parce que Doc et Marty se montrent imprudents que Biff Tannen vole la De Lorean et apporte l'almanach des sports dans les années 1960 à lui-même ! On obtient ainsi une ligne temporelle modifiée avec un Biff milliardaire et dictatorial !

    Marty et Doc - toujours interprétés par Michael J. Fox et Christopher Lloyd - , remontent le temps à nouveau dans les années 1950, précisément en 1955 au moment du Bal de fin d'année du premier film. On retrouve ainsi les événements précédents et l'intrigue se complique !

    Un film très amusant et très divertissant ! On pourra s'amuser à faire des théories sur le voyage dans le temps à condition de ne pas trop se prendre la tête avec les paradoxes temporels dont cette trilogie ne manque pas ! Un film culte dont on parle encore 30 ans après, preuve du talent visionnaire de Robert Zemeckis le réalisateur !

    A bientôt !

    PS : Pour infos, ce billet constitue mon 1900ème article sur Overblog et eklablog ! Le temps passe et les écrits s'accumulent !  


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  • La soupe aux choux - Jean GiraultLa soupe aux choux, comédie de Jean Girault matinée de Science-Fiction, sort sur les écrans en 1981 et est l'un des derniers films de Louis de Funès ! Il y passe en quelque sorte le "relais" à un jeune acteur comme Jacques Villeret qui connaitra l'apothéose comique dans les années 1990 avec Le Dîner de cons !

    Ce film illustre aussi le hiatus qui existe souvent entre le public et la critique ! En effet, le film fut éreinté par les professionnels mais obtint néanmoins un petit succès commercial en salles !

    C'est l'histoire d'un extra-terrestre à visage humain, particulièrement loufoque et surnommé par les Terriens qu'il rencontre, "la Denrée" ! Il est incarné par Jacques Villeret dans un rôle qui s'ébauche au fur et à mesure du film, le personnage ne s'exprimant au départ que par onomatopées ! 

    Louis de Funès et Jean Carmet incarnent deux braves vieillards de nos campagnes, respectivement "le Glaude" et  "le Bombé" - dont l'un des passes-temps consiste en des concours de pets sous la lune  - ce film ne fait pas toujours dans la finesse ! Débarque un jour l'extraterrestre dans sa soucoupe volante !

    Très vite, remis de leur surprise, les deux vieux sympathisent avec l'alien qui se révèle particulièrement débonnaire ! La fraternisation se fait autour de la "soupe aux choux", le mets local, dont "le Glaude" remets un plein bidon à "la Denrée"  qui peut alors repartir vers sa planète !*

    S'ensuivent quelques péripéties ! "La Denrée" veut remercier "le Glaude" en ressuscitant pas clonage sa femme défunte mais dans une version jeune d'elle -même ! C'est alors le "choc des générations" entre le vieux mari et son épouse, la Francine - jouée par Christine Dejoux connue alors pour sa parodie de Simone Garnier dans le sketch "Le Schmilblick" de Coluche !

    La soupe aux choux  est tiré d'un roman homonyme de René Fallet ! Le film est aussi connu pour sa bande sonore, une mélodie folk d'inspiration auvergnate ! Le tournage s'est déroulé en Seine-et-Marne pour recréer le petit hameau des deux "héros", les "Gourdiflots". C'est au final un film sur l'acceptation de l'étranger, la fraternisation et l'amitié !

    Si le film a bien marché, c'est aussi en raison d'une bonne campagne marketing  - je me rappelle qu'on avait distribué des autocollants La soupe aux choux dans mon école primaire à Paris ! c'est un succès depuis à chaque rediffusion télévisuelle !

    A bientôt !


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  • Il y a au cinéma un certain nombre d'animaux qui provoquent la répulsion ! Le cas des requins est bien connu depuis Les Dents de la Mer ou Peur Bleue et autres improbables Sharknado !  Les serpents n'ont pas meilleure presse avec Des serpents dans l'avion ! ou Anaconda. Les alligators ont fait frissonner les foules dans Lake Placid ! Mais la palme revient aux araignées, ces petites bêtes capables de s'immiscer partout, dans des films comme Arachnophobia ou encore Arac Attack - Les monstres à huit pattes dont il va être question ici !

    Précisons tout de suite qu'en réalité, l'espèce la plus nuisible pour la planète est certainement l'homme qui tue plus de requins, par exemple, que le requin ne mange d'hommes, surfeurs, etc... Et pour l'homme à proprement parler, l'espèce la plus dangereuse est le moustique qui véhicule le paludisme !

    N'oublions pas que nous vivons actuellement la Sixième Extinction !

    Bref, passées ces considérations, revenons à Arac Attack - Les monstres à huit pattes qui est en réalité une comédie d'horreur, sortie sur les écrans en 2002 - et dont le titre anglais est Eight Legged Freaks. C'est un certain Ellory Elkayem, Néo-Zélandais,  qui est à la réalisation et qui est spécialisé dans les films d'horreur à petits budgets qui alimentaient nos vidéo-clubs dans les années 1990 - 2000 et maintenant les plateformes V.O.D. qui leur ont succédé !

    Des araignées, il y en a de toutes les tailles dans ce film ! De la taille d'un poing, toujours à l'affût dans vos placards et combles, à la taille d'un homme voire celle d'un camion ! Toutes ces horreurs déboulent sur la petite ville de Prosperity, paisible cité minière située en Arizona ! Les humains vont devenir leur quatre heures !

    Comment de tels abominations ont-elles pu voir le jour ? A cause de l'homme évidemment qui paie ici le prix de son inconscience ! Des bidons de produits chimiques se sont déversés et nos bestioles, au contact des substances, grossissent à vue d'oeil !

    Niveau casting, pas d'acteurs vraiment marquants dans cette série Z ! On a le duo David Arquette et Kari Wuhrer qui incarnent respectivement Chris McCormick et le sheriff Samantha Parker ! Si, une présence notable cependant, une jeune Scarlett Johansson, au début de la carrière, qui joue Ashley Parker, la fille du sheriff !

    Ce film est véritablement  un film pop-corn, de ceux auxquels des magazines comme Mad Movies consacre des articles ! A l'origine de ce film, il y a le court-métrage Larger than Life  du même Ellory Elkayem, datant de 1997, durant 13 minutes et figurant une araignée géante qui dévore les humains !

    Dean Devlin, producteur d'Independance Day, Stargate, la porte des étoiles  et Godzilla est aussi producteur de ce Eight Legged Freaks !

    A bientôt !


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  • Resident Evil : Chapitre final - Paul W.S. AndersonAprès s'être fait attendre, le chapitre conclusif de la saga au cinéma des Resident Evil, d'après le jeu vidéo de survival-horror à succès, débarque enfin au cinéma en 2016 ! Il s'agit de Resident Evil : Chapitre final, toujours réalisé par Paul W.S. Anderson avec en star du film sa compagne à la ville, Milla Jovovich !

    Enfin, dire que l'attente était énorme serait peut-être exagéré car après un Resident Evil, premier du nom, en 2002 (eh oui presque 15 ans !) très inventif, les suites avaient déçu car de qualité de plus en plus à la baisse ! Resident Evil : Retribution, en 2012, le précédent film, se terminait par le siège des derniers humains par les zombies à Washington !

    Ce Chapitre final prends place quelques temps plus tard et les événements de Washington sont passés sous silence et l'on sait juste qu'il s'agissait d'un piège du perfide et retors Albert Wesker avec son physique de personnage de jeux vidéo !

    Ce sixième et dernier film brille surtout par son action ! Tel un jeu vidéo ! En effet, le scénario est basique et le film est globalement décevant ! Il y avait tant de possibilités scénaristiques avec une apocalypse zombie ! La série The Walking Dead - dont je commenterais bientôt la Saison 7 ! - est là pour le prouver ! Ici, on reste dans la série Z ! Certes c'est distrayant mais frustrant ! Enfin, le film est un peu moins décevant que les films qui l'ont "immédiatement" précédés, les opus 4 et 5 en particulier !

    Le récit se termine là où il avait commencé, à savoir à Racoon City au site souterrain d'Umbrella Corporation, le Hive ! Guidée par l'I.A. qu'est la Reine Rouge, Alice tente le tout pour le tout pour sauver les derniers rares bastions d'humanité ! Elle a connaissance de l'existence d'un anti-virus qui neutraliserait le virus T et toutes les créatures qu'il a engendré une fois diffusé dans l'air ! Mais le temps est compté !

    On en apprends un peu pus plus sur le projet sinistre d'Umbrella qui est ni plus ni moins,Holy Bible à l'appui, de causer un nouveau "Déluge" pour éviter réchauffement climatique, fondamentalisme religieux, surpopulation, qui mèneraient de toute façon l'Humanité à sa perte à moyen terme ! C'est ainsi que le Dr Alexander Roland Isaacs a prévu de "nettoyer" la planète pour ensuite la repeupler avec les cadres d'Umbrella ! On peut dire qu'il y a grandement réussi ! Au passage, ce film est une occasion de retrouver Iain Glen, qui joue le Dr Isaacs et qui est plus connu pour son rôle de Jorah Mormont dans Game of Thrones 'dont là aussi je vous parlerais bientôt de la Saison 7 !)

    Enfin, on en découvre aussi un peu plus sur les origines d'Alice qui sans surprise est un clone ! Oui mais de qui ?

    Il est dommage que les personnages des alliés d'Alice des précédents films aient été zappés au passage ! On ne retrouve en effet que Claire Redfield - toujours jouée par Ali Larter (vue aussi dans la série Heroes !).

    Contre toute attente - ou est-ce finalement si surprenant au contraire ?, le film se conclut par un happy ending mais qui est tout relatif ! Seuls moins de 5000 humains ont survécu ! Heureusement  pour la franchise, l'anti-virus mettre quelques années à se répandre sur toute la planète, ce qui laisse augurer d'un éventuel spin-off à cette série de films - je crois d'ailleurs en avoir entendu parler et c'est dans les cartons  - quoique ce sixième film n'a pas trop marché et n'a globalement pas eu de bonnes critiques, de quoi décourager les ardeurs de producteurs (?).

    A voir et à vite oublier ! On préférera l'oeuvre zombiesque de Robert Kirkman mentionnée plus haut !

    A bientôt !


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  • Que reste-t'il de Coluche aujourd'hui, en 2017, trente-et-un ans après sa mort brutale et tragique fauché à moto par un poids Tchao Pantin - Claude Berrylourd (je vous fais grâce des théories du complot !) ? Un grand nombre de sketchs comiques - devenus cultes ! - diffusés et rediffusés en boucle sur le service public - au point qu'on les connaît par cœur ! -, des comédies au cinéma, des émissions quotidiennes pour Canal +, une passion pour la moto et les Restos du Cœur !

    Aujourd'hui que penserait -il de l'incurie de nos hommes politiques ? Peut-être cela le laisserait-il complétement désabusé, voire dépressif, à l'image du personnage de Lambert qu'il interprète avec brio dans Tchao Pantin, film de Claude Berri, sorti en 1983 et qui vaudra à Coluche le César du Meilleur Acteur en 1984 ! C'est une adaptation d'un roman d'Alain Page.

    Le coup de génie de Tchao Pantin est d'utiliser Coluche à contre-emploi ! Coluche le comique s'efface et Michel Colucci va sans doute chercher dans la part obscure de lui-même et de sa vie pour ce rôle de composition !

    De quoi retourne-t'il ? Lambert est un pompiste de nuit, alcoolique et dépressif, qui croise la route de Youseff Bensoussan - joué par Richard Anconina, un jeune dealer juif arabe qui ne va pas tarder à s'attirer des problèmes  ! Les deux hommes s'"apprivoisent" et finissent par se lier d'amitié, Lambert prenant un peu le jeune sous son aile ! Mais Youseff est assassiné et le pompiste décide de le venger avec l'aide de Lola - jouée par Agnès Soral -, la petite amie du dealer ! Agnès Soral qui confessa plus tard que le tournage de Tchao Pantin fut une souffrance pour Coluche !

    C'est un film tragique, amer et sans concessions, qui dépeint un univers sombre et lui aussi sans compromis. Les personnages, Youseff et Lambert sont vite rattrapés par la réalité ! Et paradoxalement, c'est le meurtre du jeune homme - et la vendetta qu'il va mener ! - qui vont tirer Lambert de sa léthargie ! On en apprends un peu plus au passage sur le passé de ce personnage tourmenté qui s'est réfugié dans l'alcool et les médicaments !

    Tchao Pantin - Claude Berry

    Le film a eu un vif succès tant critique qu'au niveau des entrées en salles ! Il fut multirécompensé aux Césars l'année suivant sa sortie, cinq statuettes : Meilleur Acteur, Meilleur Second Rôle Masculin/ Meilleur Espoir pour Anconina, Meilleur Photographie et Meilleur Son !

    Tchao Pantin est un peu aussi la chronique de nos banlieues, faite de vies brisées, de magouilles pour survivre, de petits truands sans envergure mais aussi d'âmes généreuses dans l'adversité !

    Vous l'aurez compris, ce film - loin de L'Inspecteur La Bavure, de Banzai !  ou de La Vengeance du Serpent à Plumes (qui sont néanmoins d'excellentes comédies voire des classiques !) - constitue le summum de la carrière cinématographique de Coluche dans un genre où on ne l'attendait pas et où il a surpris - pour le meilleur ! - tout le monde !

    Tu nous manques, Michel Colucci !

    A bientôt !


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  • Wonder Woman - Patty JenkinsAvant de visionner Wonder Woman, film de la réalisatrice Patty Jenkins, sur les écrans en 2017, et de faire ce billet, j'avais entendu beaucoup de bien de ce long-métrage ! Alors oui, c'est peut-être le meilleur film du DCEU qui mets en avant une super-héroïne qui est un modèle pour toutes les petites filles !

    Diana de Themiscyra est une jeune princesse qui vit sur l'Île des Amazones. Sa mère n'est autre que la Reine des Amazones, Hippolyte qui cache à Diana qu'elle est une enfant très particulière !

    Gal Gadot, actrice israélienne à la plastique irréprochable et au fort charisme, incarne cette archétype de la perfection qu'est Wonder Woman ! L’héroïne représente les valeurs de courage, de liberté, bref de vertu et a une vision du monde un peu manichéenne ! Tout ceci va changer lorsque l'espion américain affilié aux Britanniques, Steve Trevor, crashe son biplan à proximité de l’île paradisiaque ! Les Allemands débarquent dans la foulée et un combat a lieu !

    Diana va alors suivre Trevor dans le monde moderne en proie à la Grande Guerre de 14 - 18. Elle pense que c'est Arès, le dieu de la Guerre le responsable, qui sous les traits du général Ludendorff, aidé de la chimiste Isabel Maru, le "Docteur Poison", mets au point un puissant gaz létal pour empêcher la signature de l'Armistice !

    Évidemment, notre Wonder Woman qui débarque dans un Londres tout en grisaille, qui détonne avec Themiscyra, contraste elle même avec les mœurs locales ! Elle va vite se rendre compte de l'horreur de la guerre mais ne reniera pas pour autant ses idéaux bien au contraire !

    Avec Steve Trevor et quelques autres, Diana se rends sur le front ! Elle traverse le No Man's Land dans une scène épique puis va affronter Ludendorff ! Mais et c'est le climax du film, le général allemand n'est pas Arès. Le dieu de la guerre se cache sous une autre identité puis, se révélant, il fait savoir à Diana de qui elle est la fille et qu'elle le rôle qu'elle doit jouer ! La Princesse découvre, comme le lui explique Steve, son premier amour, que le mal est au cœur de l'homme et qu'il n'a pas besoin d'être corrompu ! Ares lui va-t'il réussir a corrompre Diana ? Non car celle-ci croit en l'humanité et en l'amour !

    Voilà ! Encore un film avec une morale, certes édifiante, mais résolument optimiste ! Une Origin Story qui a bien des qualités, tant scénaristiques que visuels, qu'au niveau de l'interprétation et des personnages ! La chorégraphie des combats vaut le coup d'oeil aussi - tout en ralentis et accélérés !

    Steve Trevor, dont je vous laisse découvrir le destin, est interprété par Chris Pine.

    Enfin, il y a eu quelques polémiques stériles concernant des préséances-test réservées uniquement aux femmes, ou encore le film s'est vu boycotté au Liban et en Tunisie, sous prétexte de Gal Gadot, son actrice principale, a fait des déclaration en soutien à l'armée israélienne ! Cela ne devrait pas entrer en ligne de compte dans la réception d'un film !

    En conclusion, Wonder Woman mérite bien sa réputation de bon film ! La Warner Bros. veut d'ailleurs le faire nommer aux Oscars !

    Et mine de rien, le DCEU prends ses marques !

    A bientôt !


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  • Robert E. Howard est un des auteurs connus pour ses contributions aux magazines pulps dans les années 1920 -Conan le Barbare - John Milius 1930, tout comme Lovecraft. Il est aussi le créateur du personnage du guerrier Cimmérien, Conan le Barbare (et non "Connard le Barbant"), combattant farouche qui vit des aventures épiques dans un monde antédiluvien !

    L'adaptation de tels figures littéraires au cinéma n'est pas sans poser de difficultés - comme on l'a vu récemment pour Cyrano de Bergerac ! Conan allait aussi s'incarner sur grand écran dans la peau d'un tout nouvel acteur, ex champion du monde de culturisme, d'origine autrichienne et venu chercher le "rêve américain", Arnold Schwarzenegger - qui a fait bien du chemin depuis et dont c'est ici le premier coup d'éclat au cinéma !

    Conan le Barbare est un film réalisé par John Milius et sorti en salles en 1982. C'est en fait un récit d'inspiration libre des écrits de Robert E. Howard.

    Le jeune Conan voit sa vie basculer lorsque ses parents sont assassinés par une secte adorant les serpents. Plus tard, devenu un combattant redoutable, tout en muscles, Conan le Barbare affronte Thulsa Doom, le maître de la secte - incarné par James Earl Jones.

    Avec Conan, Robert E. Howard fonde le genre de l'héroic-fantasy. On n'est certes pas ici dans le même style que Le Seigneur des Anneaux - qui appartient aussi à l'héroic-fantasy, mais plus dans un sous-genre, la Sword-Fantasy avec ses combats à l'épée et ses sorciers maléfiques !

    Conan aura des alliés dans ce film ! La figure du voleur est représentée par Subotaï, compagnon de Conan et il y  a aussi son amour, Valéria, une guerrière qui fera un sacrifice ! Il y a évidemment une princesse à sauver !

    Conan le Barbare  est donc aussi un exercice de style qui (re)pose les codes du genre !

    Le projet de film a été initié par le producteur et éditeur Edward Summer et Edward R. Pressman. L'influence de l'illustrateur Frank Frazetta se fait aussi ressentir. Oliver Stone va aussi travailler sur le scénario mais il sera difficile de trouver un réalisateur, Ridley Scott et Alan Parker déclinant l'offre ! C'est finalement John Milius (réalisateur de L'Aube Rouge) qui hérite du poste ! Sous l'égide de Dino de Laurentiis !

    Ce film s'inscrit aussi dans le renouveau pour les films d'aventures héroïques initié par Star Wars en 1977 !

    Conan est une sorte de surhomme nietzschéen ! L'interprétation monolithique de Schwarzenegger a divisé les critiques de l'époque ! Le film obtient un assez bon succès à sa sortie. Conan le Destructeur, une suite, sort en 1984. Le projet d'un troisième film, The Legend of Conan est relancé en 2012.  Je passe rapidement sur le film Kalimdor avec Red Sonja et sur le remake avec Jason Momoa qui a connu un beau flop !

    Voilà un classique du film pop-corn !

    A bientôt !


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  • Il va être maintenant question d'un film de second zone, un thriller comme il s'en faisait à la pelle dans les années 1990 - 2000, dans la lignée de Sex Crimes et de Sex Intention.

    Mais ne nous le cachons pas plus longtemps le film dont il s'agit ici, Sex Trouble -  aussi dénommé Tangled ! - est un navet de haute volée ! Une vraie escroquerie cinématographique, signée par le réalisateur Jay Lowi en 2002 qui reprends le thème usé jusqu'à la corde du trio amoureux sans rien apporter de neuf et en nous promettant des scènes torrides alors qu'il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat !

    La jaquette nous vends le pitch suivant : "Jenny est une étudiante sensuelle et indépendante, et personne ne lui résiste'. La belle est aussi un tantinet manipulatrice et joue avec David, un jeune étudiant naïf ! Débarque alors Alan, le mauvais garçon au passé trouble qui blesse le coeur des filles. La jaquette nous promets encore que "Jenn[y] s'amuse à opposer David et Alan, usant de mensonges et de relations sexuelles" On nous annonce donc un film avec un côté sulfureux voire malsain !

    En réalité, quand on visionne le film, cette aspect, c'est la fille, Jenny, qui mène le bal ne nous apparaît pas flagrant ! On a plutôt l'impression qu'elle hésite à s'engager avec Alan et que c'est ce dernier qui fait l'imbécile avec elle, se révèle instable et potentiellement violent ! Elle semble être davantage une "victime" et il ne paraît pas non plus qu'elle veuille séduire ouvertement David ! Le plus manipulateur, dans cette histoire, c'est Alan à première vue, alors qu'à la fin, on s'apercevra que c'était David qui trompait tout son monde !

    Jenny tombe véritablement amoureuse d'Alan - ce qui déplaît à David - et le bad-boy Alan va finalement la tromper avec une certaine Elise ! Jenny a ignoré les mises en garde de David qui connaissait déjà Alan et qui n'est pas désintéressé !

    Si on n'y croit pas, c'est parce que le scénario se révèle sans surprise, les scènes de sexe sont plates voire inexistantes, le montage mollasson et l'interprétation des acteurs proche du désastre ! ! Jenny est incarnée avec peine à l'écran par Rachael Leigh Cook, David par Shawn Hatoy et Alan par Jonathan Rhys-Meyers qu'on a connu plus inspiré par la suite ! Estella Warren (vue dans La planète des singes fr Tim Burton, à la même période en 2001) joue, elle, Elise Stevens et enfin Lorraine Bracco et Dwayne Hill complètent le casting et sont les deux inspecteurs de police du film.

    Le film se construit autour d'une série de flash-backs. En effet, au début du récit - qui est non chronologique donc, la police et les secours ramassent un David paniqué en pleine nature après qu'il ait échapper à Alan lequel a enlevé le jeune homme ainsi que Jenny, en s'introduisant chez les deux colocataires. David est interrogé par les inspecteurs et raconte la nature de la relation du trio ! Mais David est ce qu'on appelle en narratologie un "narrateur non fiable". Et si il mentait ? C'est le cas !

    Qu'est-il arrivé à Jenny ? Et à Alan ? On ne peut pas se fier à la déposition de David et pourtant à la fin du film, qui nous montre son véritable rôle dans l'histoire, celui qui tire les ficelles et manipule, trompe son monde et échappe à toute forme de justice ! En soi donc, ce scénario est assez peu crédible et même carrément bancal !

    C'est le genre d'histoire vue et revue à Hollywood, plus du genre à alimenter le marché DVD ou des téléfilms !

    On ne se méfiera jamais assez de David, le "bon fils" dans ce film !

    Bref un film dispensable !

    A bientôt !


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  • Spider-Man : Homecoming - Jon WattsMarvel Studios ne possède hélas pas les droits cinématographiques de tous ses super-héros ! Ainsi, la Fox détient toujours les X-Men, Deadpool et les 4 Fantastiques. Mais, récemment, un accord a été passé avec Sony pour réintégrer Spider-Man dans le MCU !

    Dans les années 1990, alors que Marvel était en faillite, la vente des droits pour les écrans de cinéma - et le succès des films ! -  a bien renfloué la Maison des Idées ! L'accord avec Sony est tout bénéfices pour les deux compagnies ! Après une apparition dans Captain America : Civil War, le Tisseur a droit a son propre film : Spider-Man : Homecoming - avec un titre qui insiste bien sur l'aspect "retour au bercail" !

    Le réalisateur de ce film sorti à l'été 2017 est Jon Watts et l'interprête d'un Peter Parker âgé de 15 ans dans le récit est Tom Holland ! Disons le tout de suite, ce film est meilleur que les deux films avec Andrew Garfield mais "moins bon " que le Spider-Man 2 de Sam Raimi avec Tobey Maguire ! Par moment, on s'ennuie un peu ! Cependant, l'aspect "super-héros adolescent qui se comporte en ado" - et par-là même se montre très "humain" en commettant des erreurs est sympathique !

    Le film est raccord avec le reste du MCU ! Tony Stark est le père de substitution du jeune Parker qui doit se rappeler constamment qu'"un grand pouvoir implique de grandes responsabilités". L'intrigue s'inscrit dans le prolongement de la Bataille de New York contre les Chitauris - vue dans le film de 2012, Avengers - on est juste 8 ans plus tard !

    Le vilain du film est un certain Adrian Toomes, de son alias Vulture en VO/ le Vautour en VF ! Il est magistralement interprété par un Michael Keaton qui lui confère de la profondeur et qui passe de DC Comics/ Warner (le Batman de Tim Burton) à l'Univers plus coloré de Marvel ! Adrian Toomes dirige une équipe de récupérateurs - qui à l'image des vautours, dépècent les machineries laissées par les aliens ou encore par Ultron ! Le Vautour a pour but ultime de mettre la main sur la technologie de Tony Stark !

    A côté de cela, Peter - qui rêve de rejoindre les Avengers après ses exploits à Berlin ! - fréquente un lycée à Midtown et a pour camarades Ned Leeds, Flash Thompson, Michelle "M.J." Jones et en pince secrètement pour la jolie Liz Allen ! Il est une mode désormais dans les adaptations de comics de changer l'ethnie des personnage ! Ainsi, ici, Liz Allen est jouée par Laura Harrier qui est une actrice noire et Flash Thompson, grand blond aux yeux bleus dans la BD est ici interprété par Tony Revolori qui est plutôt typé hispanique ! Mais au fond, ce n'est pas très dérangeant tant qu'on prends de bons acteurs !

    Adrian Toomes prétends agir pour protéger sa fille et vers la fin du film, on a une révélation quant à un secret de notre vilain !

    Notre Spider-Man, lui, bénéfice d'un costume ultra-moderne avec mini-drone, I.A. amplificateurs auditifs par exemple, bref toute la technologie de son mentor ! Par contre, son légendaire "sens d'araignée" est absent du film même si il me semble avoir aperçu il y a peu une déclaration du maître d'oeuvre du MCU, Kevin Feige, disant que ce pouvoir de notre Tisseur serait présent dans Avengers : Infinity War !

    Un film globalement bon ! Vous adorerez si vous êtes fan du Tisseur en particulier ! sinon, vous risquez d'y trouver quelques longueurs !

    Les deux plus à mon avis : l'intégration au MCU, un ensemble plus vaste et le côté "vis ma vie d'adolescent" ! Et aussi en troisième point et quatrième points positifs, le jeu de Michael Keaton et le costume haute-technologie de notre héros !

    C'est, mine de rien, déjà le 16ème film du MCU !

    A bientôt !


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  • Charlie Chaplin délaisse son personnage de Charlot, le clochard au grand cœur emblématique pour livrer un film à Le Dictateur - Charlie Chaplinpropos politique mais toujours sous couvert d'humour, en 1940, avant l'entrée en guerre des Etats-Unis donc, Le Dictateur, film en N&B.

    Ce n'est guère un mystère que c'est le régime nazi et Adolf Hitler qui sont visés par ce film ! Le petit tyran d'origine autrichienne est la cible de cette satire qui avait pour but d'éveiller les consciences des Nord-Américains sur les crimes passés, présents et à venir des nazis. Le Dictateur deviendra le plus grand succès commercial de Chaplin !

    Le film est resté célèbre par la fameuse scène du dictateur jouant avec un globe terrestre dans son bureau et par le discours final, émis par son sosie. Par cette œuvre, Chaplin voulait aussi avertir du danger mortel encouru par le peuple juif, par l'humanité, et par la démocratie - rappelons qu'Hitler a été porté au pouvoir par la démagogie, par la peur et par le suffrage universel, avec le soutien du peuple, des intellectuels et des industriels en Allemagne !

    Bien évidemment, Chaplin reçut des pressions par delà l'Atlantique, l'ordonnant d'abandonner son projet de dénonciation mais il tint bon et livra un chef- d'oeuvre de conscience politique !

    L'action du film se passe dans un pays imaginaire nommé la Tomenia, copie conforme de l'Allemagne. Lors de la Première guerre mondiale, un soldat assez maladroit sauve la vie d'un pilote de chasse nommé Schultz ! Après une fuite rocambolesque des deux hommes, le soldat est blessé et devient amnésique. Il reste alors de nombreuses années à l'hôpital coupé du monde tandis que la Tomenia devient un régime dictatorial et fasciste, dirigé par Adenoïd Hynkel - en fait Adolf Hitler ! Les juifs sont alors persécutés comme dans la réalité de l'époque !

    Notre soldat reprends alors son métier de barbier dans le ghetto juif. il est, en outre, un parfait sosie du dictateur (Chaplin se grimant lui aussi comme Hitler avec la petite moustache et la frange !).

    Le barbier - ancien soldat - est alors raflé et mis en camp de concentration. Mais il retrouve Schultz et s'évade avec lui au moment où la Tomenia envahit l'Österlich !

    Par le jeu des circonstances, les soldats confondant le barbier et Hynkel, notre héros se retrouve à la place du dictateur et doit improviser un discours à la radio tandis que le vrai dictateur est arrêté comme fugitif ! Le barbier improvise alors un discours sur la liberté de tous, la tolérance, la démocratie et la paix - fort émouvant !

    On retrouve dans ce film Paulette Goddard - qui fut la troisième épouse de Chaplin et une des ses actrices fétiches avant cela !

    Des scènes iconiques citées dans les écoles de cinéma, il y en a pléthores dans ce film : l'incendie de la boutique du barbier qui rappelle les pogroms et la Nuit de Cristal, la langue incompréhensible et très agressive du dictateur Hynkel qui rappelle le ton autoritaire d'Hitler dans ses propres discours devant des foules béâtes et soumises à sa vindicte, des références à la Bible, etc,....

    Le film sortit sur les écrans français bien évidemment après le conflit, en 1945 - c'est là encore le plus gros succès de Chaplin par chez nous ! Bien évidemment aussi, Hitler fit interdire le film en Allemagne mais s'en procura une copie qu'il se fit projeté en privé à deux reprises - bien que ce fait n'est pas complétement avéré !

    En fin de compte, vous aurez compris que nous sommes là face à un chef-d'oeuvre et à un  témoignage historique de premier plan ! On aimerait de nos jours trouver un peu plus de réalisateurs avec des "couilles" comme Chaplin en son temps !

    Je dédicace au passage ce billet à mon collègue de travail Jean-Christophe qui ne se démonte pas et me prétends que les nazis étaient de gauche, reprenant des propos de la fachosphère - d'ailleurs mise en avant sur Overblog avec des blogs comme "La Rédaction" - collègue et fachosphère qui pratique la post-vérité en s'appuyant sur des faits comme la politique de nationalisation des usines par Hitler - en réalité, on peut retourner l'argument et dire que les soviétiques étaient de droite si on y réfléchit bien suivant cette logique imparable ! Hitler communiste ? Staline a été responsable de dizaine de millions de morts dans les camps russes, ne lui mettons pas en plus la Shoah sur le dos ! Tout ceci n'est qu'une pathétique tentative pour débarrasser les mots "extrème-droite" de leur relents nauséabonds et dédiaboliser au final le Front National !

    Sur ce, à bientôt !


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  • Il est toujours difficile d'adapter de grandes œuvres littéraires ! Mais tentative réussie pour le cinéaste Jean-Paul Rappeneau lorsqu'il Cyrano de Bergerac - Jean-Paul Rappeneautranspose à l'écran, en 1990, la célèbre pièce d'Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac !

    Le film Cyrano de Bergerac est en effet une franche réussite ! Il a d'ailleurs obtenu quantités de récompenses à l'époque :  pas moins de 10 Césars - année 1991 - dont meilleurs film, acteur et réalisateur, Prix d'interprétation masculine aussi pour Gérard Depardieu au Festival de Cannes 1990, Oscar 1991 des Costumes, Golden Globe 1990 et BAFTA 1991 ! Une gageure pour un film en vers !

    Rappeneau  a conçu son film comme une pièce d'orfèvrerie, ne négligeant aucun détails ! La réalisation est excellent, les décors, les costumes, la musique, le montage très soignés ! Mais mention toute particulière aux acteurs avec en tête Gérard Depardieu, de haute volée dans ce film ! Pour ma part, j'aime - comme beaucoup de gens je pense ! - le Depardieu actuel, gros beauf aviné, soutien du despotique Poutine - mais ici, il est remarquable d'intelligence de jeu dans un rôle à sa pleine mesure !

    Cyrano de Bergerac, c'est l'histoire d'un trio amoureux ! Savinien Cyrano de Bergerac aime en secret la jolie Roxane mais redoute que celle-ci le repousse en raison d'une difformité physique - son énorme nez qui vaut bien une tirade - "C'est un roc, c'est un pic, c'est une péninsule". Donc Cyrano ne se déclare pas ! Roxane, c'est Anne Brochet, jeune actrice à l'époque, talentueuse, tout droit sortie du Cours Florent !

    Cyrano a le cœur brisé lorsque Roxane lui avoue son amour... pour un jeune premier, Christian de Neuvillette, beau et certes courageux - mais fade ! Par un jeu de circonstances, Cyrano va prêter ses propres mots d'amour à l'amant idéalisé pour qu'il séduise la jolie jeune femme ! Christian, c'est Vincent Perez !

    Jacques Weber joue le comte de Guiche, un autre rival déconsidéré.

    L'action se déroule en 1640 et l'intrigue culmine lors de la Guerre contre l'Espagne ! Les Cadets de Gascogne, menés par Cyrano, sont assiégés et affamés ! Cyrano réussit pourtant à faire passer des lettres - sous le nom de Christian - à Roxane ! Elle les rejoints dans la place forte et Christian prend conscience de l'amour que Cyrano porte à Roxane et que sans le savoir, celle-ci aimant les mots doux de Christian, aime sans le savoir l'esprit de Cyrano ! Il décide alors de révéler la vérité et de se sacrifier mais meurt dans les bras de Roxane sans avoir pu révéler le secret ! Cyrano décide de se taire !

    Des scènes emblématiques : la tirade du nez à de Guiche donc, la scène du balcon...

    La fin du film est tout bonnement sublime - à l'image de la pièce de théâtre de Rostand ! Roxane s'est retirée dans un couvent de Paris et Cyrano lui rends visite tous les jours pour lui lire les "lettres de Christian" ! Mais en chemin, il est victime d'un attentat formé par ses nombreux ennemis ! Qu'importe, il lit une lettre de son amant défunt à Christian, la dernière, malgré l'obscurité et Roxane a alors la révélation de "la généreuse imposture" et qu'il est l'auteur de ces missives et qu'il lui voue un amour fou ! Elle s'exclame alors "comment vous la lisez cette lettre !" puis " ces larmes, c'étaient de vous" ! A quoi Cyrano réponds au sujet de Christian, "ce sang c'était le sien !" . Il est alors facile d'avoir les larmes aux yeux devant une scène d'une telle émotion magistralement interprété par le duo d'acteur ! La pauvre Roxane se déclare enfin pour Cyrano mais il est trop tard et elle perds une deuxième fois son amour !

    On est frappé dans ce film par le panache de Cyrano, personnage qui a véritablement existé !

    La musique, qui mérite d'être signalée, est de Jean-Claude Petit !

    Bref, c'est un classique, un chef d'œuvre incontournable du cinéma mondial qu'on se doit d'avoir vu !

    A bientôt !


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  • V pour Vendetta - James McTeigueV pour Vendetta est une coproduction américano-germano-britannique, sortie en 2006, adaptée de l’œuvre en comics d'Alan Moore et David Lloyd, d'après un scénario des Frères Wachowski - devenues les Sœurs Wachowski depuis !

    Il s'agit d'un film au thème grave et au propos quelque peu angoissant qui se déroule dans une société dystopique - un peu à la Orwell ! - où un gouvernement violent et brutal contrôle tout au moyen de la peur à force de répression et de manipulation par des médias eux aussi sous contrôle ! Cette société a pour centre névralgique Londres dans un futur pas si lointain !

    V pour Vendetta est donc un miroir de nos sociétés actuelles - qui vivent dans la peur depuis le 11 septembre 2001, depuis le Bataclan, et marquées par la montée des extrémismes ! Le terrorisme est aussi central dans le film à travers le combattant de la liberté se faisant appeler "V" et qui est plus un révolutionnaire qu'un terroriste en vérité !

    Au casting, on retrouve la talentueuse Natalie Portman, qui se rase le crâne pour ce film, et qui joue Evey Hammond, la "complice de "V", une fille d'activiste ! "V" dont on ne voit jamais le visage est interprété par Hugo Weaving. L'inspecteur Eric Finch qui va découvrir la vraie nature des événements est joué par Stephen Rea. Stephen Fry interprète Gordon Deitrich, un animateur de talk-show qui va prendre des libertés qu'il paiera cher ! Enfin, John Hurt joue le vociférant Haut Chancelier Adam Sutler !

    Il est fait référence à l'épisode historique de la Conspiration des Poudres, le 5 novembre 1605, une tentative ratée par des Catholiques de faire sauter le Parlement anglais ! Faire exploser ce parlement est bel et bien l'objectif final de "V" dans ce film ! Entre temps, il exécute, au nom de sa vengeance les dirigeants de ce régime totalitaire : politiciens corrompus, prêtres pédophiles, journalistes manipulateurs, policiers violents...

    Ce film est un délice et du pain béni pour les adeptes des théories du complot ! Certes, il faut veiller à nos liberté mais, même si la situation contemporaine n'est pas rose, on est encore loin du régime décrit dans le film... mais on y vient hélas ! Il faut aussi citer les actions des hackers du groupe Anonymous qui reprennent l'imagerie de ce film !

    On apprends dans le film que ce régime dictatorial a été mis en place à la faveur d'une crise épidémique - dont on découvre qu'elle fut orchestrée par des politiciens ! Les minorités, les musulmans, les homosexuels sont stigmatisés dans la société de V pour Vendetta, dans cet état totalitaire, et servent de boucs-émissaires !

    Une très belle scène figure dans le film montrant l'histoire tragique d'une lesbienne persécutée ! Un moment très poignant et un message positif sur l'homosexualité, suffisamment rare dans un film hollywoodien à l'époque pour être signalé et loin des clichés !

    Allan Moore, déçu des précédentes adaptations de ses œuvres, From Hell et La Ligue des Gentlemen extraordinaires, a tout de suite pris ses distances avec la production ! Je ne sais pas ce qu'il faut en penser car je n'ai jamais lu le comics qui, à l'époque, était une charge contre le gouvernement de Margaret Thatcher ! Le film réactualise le propos en mentionnant la Guerre en Irak !

    V pour Vendetta, le film, a reçu un assez bon accueil critique et a fait de bonnes entrées ! Le scénario est assez bien ficelé, le jeu des acteurs est excellent et la réalisation bien mené ! On n'évite toutefois pas le "happy end" - tout est relatif ! - car on est à Hollywood ! Angoissant toutefois avec ses images de charniers, d'enfants assassinés, de passages à tabac et autres joyeusetés commises par ce régime !

    Parmi les références, citons Le comte de Monte-Cristo, 1984 bien sûr et Le Fantôme de l'Opéra !

    C'est divertissant mais c'est bien plus que cela, un film à message ! Et qui porte à réfléchir !

    A bientôt !


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  • Tandis qu'en 2017, avec Alien : Covenant et ses futures suites, Ridley Scott se réapproprie sa saga Alien, en 1992, c'est un petit génie venu du monde du vidéoclip qui nous donne Alien 3, qui continue les aventures d'Ellen Ripley - toujours jouée par Sigourney Weaver - contre les Xénomorphes ! Au passage, une figure de la femme forte, dont Rey dans Le Réveil de la Force et Wonder Woman dans le film avec Gal Gadot sont d'autres incarnations - ou encore Margaret Thatcher dans le monde réel à l'époque !

    A la fin du deuxième opus, Ripley s'enfuyait dans un vaisseau avec le Caporal Hicks, la jeune Newt et les restes de l'androïde Bishop ! Ce qu'elle ignorait, c'est qu'un facehugger s'est glissé à bord et a pondu un œuf ! L'intrusion de la créature déclenche un court-circuit à bord du Sulaco qui évacue ses capsules de sauvetage qui se crashent sur Fiorina 16, une planète abritant un pénitencier plein de durs-à-cuir !

    Ce film détruit les acquis de la fin de Aliens, le retour de James Cameron puisque seule Ripley échappe à la mort lors du crash ! Consciente qu'il y a un xénomorphe en incubation, elle fait autopsier les corps de Newt et Hicks par Clemens, le médecin de la prison - et doit se rendre à l'évidence, ne trouvant rien de suspect dans leurs cadavres, de qui a été contaminé par le facehugger : elle-même en réalité !

    Les films Alien sont d'une certaine façon des slashers-movies ! Dans la prison, nous avons des brutes, mais totalement désarmées, n'ayant même pas un couteau - pour se défendre contre l'Alien - on se retrouve un peu dans la situation du premier film loin des capacités militaires des Space Marines  - ou Marines coloniaux ! - du deuxième opus ! Nos bagnards vont alors tenter de piéger l'Alien en sacrifiant certains des leurs !

    Mais en fait, il y a deux Aliens, celui qui décime le pénitencier, issu d'un rotweiller - et possédant donc des capacités différentes de ceux incubés dans des humains -  comme la vélocité !  - et celui qui incube dans Ripley ! Celle-ci va se sacrifier pour que la compagnie Weyland-Yutani ne mette pas la main sur la créature et n'en fasse une arme biologique que ces cadres ne pourraient contrôler !

    Il faudra attendre Jean-Pierre Jeunet pour "ressusciter" la baroudeuse de l'espace Ripley !

    Officiellement, avec les récents développements de cette franchise les films numéros 3 et 4 ne sont plus considérés comme canoniques ! Il y avait déjà des contradictions en 1992 avec des comics publiés deux ans plus tôt par Dark Horse - l'éditeur de Star Wars et Buffy ! - où Newt et Hicks survivaient et où se menait une "guerre pour la Terre" sur la Terre !

    Le premier visionnage de cet Alien 3 fut assez éprouvant pour moi à l'époque, en plein été caniculaire ! Dégoûté à l'idée de regarder la scène d'autopsie d'une enfant de 10 ans, je détournais le regard de l'écran et entendre les bruits - hautement suggestifs ! - de l'opération - couplés à la chaleur dans la salle de cinéma firent que j’eus un léger malaise et du abandonner la séance! Je vis finalement ce Alien 3 quelques années plus tard grâce aux VHS que me prêtait mon oncle Dédé abonné à Canal + ! Et n'en ressentit alors aucune gène car cette scène d'autopsie est moins impressionnante que je l'avais imaginée en réalité !

    j'avais aussi lu le roman qui accompagnait ce film - la novélisation ! - quelques années plus tard - par Alan Dean Foster !

    La mise en scène de Fincher (Seven, Panic Room, Fight Club... - chroniqués ailleurs sur ce blog !) est très dynamique et colorée - dans les teintes de jaune et de rouge avec beaucoup de noir ! - esthétique de vidéoclip donc ! L'ambiance crasseuse est prégnante aussi ! Nos bagnards deviennent des héros involontaires et se gagnent une forme de rédemption même si très peu -  sur la vingtaine au début ! - survivent à la fin ! David Fincher, ce réalisateur s'approprie véritablement la franchise pour en faire une œuvre personnelle et très différentes des autres opus - assez sombre dans le fond (bien que "colorée" !).

    Pourtant, et bien que cela constitue son premier long-métrage, suite à des désaccords avec la production, David Fincher renia son Alien 3 ! Il existe aussi une version longue avec des différences notables !  

    A bientôt !


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  • Suicide Squad, film de 2016, écrit et réalisé par David Ayer (le film de tank Fury), est un peu au film de super-héros ce que Les 12 Suicide Squad - David Ayersalopards étaient au film de guerre ! En effet, on y recrute une bande de méchants pour accomplir des bonnes œuvres en utilisant différents moyen de pression contre eux !

    A l'origine, la Suicide Squad apparaît dans les comics DC pour la première fois en 1959 dans The Brave and the Bolt #25 puis possède sa propre BD à partir de 1987, Task Force X crée par John Ostrander (vous savez le gars des comics Star Wars !).

    Par ailleurs, DC Comics tente de lancer son propre univers partagé au cinéma en concurrence au MCU de Marvel ! L'entreprise débute en 2013 avec le Man of Steel de Zack Snyder qui fut un beau succès ! Puis ça continue en 2018 avec Batman V Superman : L'aube de la justice , et encore Wonder Woman, Justice League en attendant Aquaman, Flash et Cyborg  !

    Mais, en 2016, le film Suicide Squad vient s'inscrire dans ce DCEU ! Après la mort de Superman, une responsable nommée Amanda Waller craint une guerre des méta-humains ! Elle décide de recruter des "types aux pouvoirs" !

    Il y a d'abord Floyd Lawton/Deadshot - joué par Will Smith toujours aussi charismatique ! Alors un super-vilain certes, un tueur à gages qui ne rate jamais sa cible mais qui a un point faible, sa fille, et une moralité : "jamais de contrat sur les femmes et les enfants" !

    Il y a ensuite Harley Quinn, personnage emblématique, compagne déjantée du Joker ! Elle est interprété par la très sexy Margot Robbie ! Emprisonnée elle aussi dans un pénitencier de Louisiane comme les autres membres de la Suicide Squad, le Joker - joué par Jared Leto -  va tenter de la secourir lors de la mission du film - ce qui constitue une péripétie de plus !

    Je passe rapidement sur les autres membres de l'équipe : Captain Boomerang, Killer Croc, El Diablo et Slipknot ! Toute cette petite bande sera dirigé par le colonel Rick Flag dont les arrières sont assurées par Katana, la ninja dont le katana aspire les âmes de ses victimes !

    Signalons au passage des caméos de Batman - Ben Affleck -  et de Flash qui inscrivent le film bel et bien dans un univers partagé !

    Quelle est la menace ? Il s'agit d'une sorcière pluri-millénaires, l'Enchanteresse, qui devait initialement faire partie de la Suicide Squad mais qui double Amanda Waller ! Au passage, cette méchante possède le corps de l'exploratrice; le Dr June Moon, compagne de Flag, laquelle est jouée par la jolie mannequin Cara Delevingne qu'on sera appelé à revoir en 2017 dans le Valérian de Luc Besson !

    Voilà ! Nos héros vont se lancer dans une mission périlleuse, en cherchant davantage l'échappatoire que la rédemption, pour beaucoup d'entre eux ! Comme on peut s'en douter, les épreuves vont les souder !

    La bande musicale vaut aussi le détour ! Citons pêle-mêle Eminem, des reprises des White Stripes, des Bee Gees ou de Queen ! Le Score enfin est composé par Steven Price !

    Je dois dire que j'ai bien aimé ce film même si la critique a été assez dure avec lui ! Sans doute l'attente était trop grande ! Cela reste néanmoins un divertissement plus que passable à mon avis ! Toutefois le box-office de ce film a été plus que satisfaisant !

    En tout cas, il y a une scène post-générique - qui annonce Justice League ! - qui vaut le détour à elle-seule !

    Voilà ! On n'en a pas fini avec les super-héros - et super-vilains ! - de tout acabit !

    A bientôt !


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  • Wild Wild West - Barry SonnenfeldAvec Wild Wild West, mélange de Western et de SF, et film de 1999, Barry Sonnenfeld tente de récidiver avec la formule à succès de Men In Black en travaillant à nouveau avec Will Smith qui interprête également la chanson phare du film !

    Pari raté ! En effet, le film récoltera des Razzie Awards, les Oscars de la médiocrité décernés par les Geeks ! Pourtant le film est amusant, particulièrement pour qui, comme moi, aime le steampunk !

    Evidemment, le film souffre la comparaison avec l'original, la série télé Les Mystères de l'Ouest, diffusée de 1965 à 1969, série passablement décalée, culte, et dont je vous parlerais en d'autres temps, avec Ross Martin et Robert Conrad ! De plus, tous les puristes - mais aussi les racistes ! - ont crié au scandale en voyant un James West noir !

    Car oui, James West est noir - incarné par Will Smith  - qui joue un agent secret de la Maison Blanche dans une Amérique post-Guerre de Secession ! Il est assisté par l'U.S. Marshal Artemus "Artie" Gordon - joué par Kevin Kline et doivent contrer le savant fou/ génie du crime  docteur Arliss Loveless - joué par Kenneth Branagh et entouré d'un bataillon de beautés de saloon vénéneuses ! Il s'agit de protéger le Président Ulysse S. Grant !

    Les inventions de Gordon et la témérité de West ne seront pas de trop pour contrer Loveless et son homme de main, un certain général McGrath, surnommé le "Boucher" qui utilise des "armes de destruction massive" !

    On a droit à des poncifs du steampunk et du roman populaire d'aventure et c'est plaisant à défaut de jouissif ! Exercice de style obligé, le méchant piège nos deux héros dans un  mécanisme infernal et leur détaille ses plans machiavéliques par le menu avant de les abandonner à "une mort certaine" ! Le film déborde alors d'effets spéciaux, de scènes d'actions, de moment de comédies. Mais cela reste très formel et sans grande surprise !

    Loveless planifie de construire  - et construit ! - une araignée mécanique avec l'aide de savants et d'experts en armement qu'il a enlevés ! Nos héros vont d'ailleurs croiser l'élément charme principal du film, la belle Rita Escobar, fille d'un des savants et jouée par Salma Hayek qui fit dans ces années là le fond de commerce des magazines pour hommes tel FHM (dont je possède d'ailleurs toute la collection de l'édition française !) ! Un peu un rôle de potiche en fait malgré quelques scènes d'action si j'ai bonne mémoire !

    Un film oubliable, à la limite pour un samedi après-midi pop-corn ! Il s'agit d'un blockbuster qui n'a pas trop marché  et qui n'ose pas assez - ou alors qui ose trop et mal par rapport à la série de la fin des années 1960 ! Mais on peut innover tout en respectant, Rogue One l'a prouvé !

    De manière générale, les films tirés de série-télé sont des exercices casse-gueule ! Oublions vite Chapeau melon et bottes de cuir au cinéma ou les films X-Files ! Pensons aussi à Charlie's Angels ! Seul Mission : Impossible, prise en mains par Tom Cruise semble tirer son épingle du jeu !

    Pour Wild Wild West, je retiens l'aspect Steampunk pas si fréquent que cela au cinéma (La Ligue des Gentlemen extraordinaires...), aspect/ genre dont vous savez que je raffole depuis mon billet sur Château Falkenstein  !

    A bientôt !


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  • Le phénomène médiatique qu'est la figure du vampire se porte bien dans les années 1990 et 2000 ! On a eu d'une Vampires - John Carpenterpart la série Buffy contre les Vampires et sa cohorte de fans - dont je fais partie; on a d'autre part, le jeu de rôles Vampires chez White Wolf qui inaugure le storytelling ou "l'Art du Conteur" ! Tout ceci s'inscrit dans un renouveau initié par Ann Rice et son Lestat - voir aussi le film Entretien avec un vampire et la mode vestimentaire gothique teintée de romantisme noir !

    John Carpenter est de son côté un réalisateur culte à qui ont doit New York 1997 ou L'Antre de la Folie ! Il est une référence dans le domaine de l'horreur et de la science-fiction !

    En 1998, Carpenter nous livre Vampires, une sorte de croisement entre Dracula et les westerns de Sergio Leone ! Vampires est un "film sale", plein de poussière, de sang et de crasse où un chasseur de vampires, Jack Crow, incarné par James Wood, et mandaté par le Vatican, traque des vampires à travers le monde, repérant les "nids" et procédant à des "nettoyages" systématiques de cette "vermine" sans aucun état d'âme !

    Les nettoyages des "nids" sont en eux-même des déchaînements de violence ! Toutefois, un puissant vampire, nommé Valek - joué par Thomas Ian Griffith - va échapper à cette purge et se venger ! Entendons-nous bien, les vampires sont ici dépeints comme des créatures sanguinaires et sans pitié - ce qu'ils sont et la tâche de Crow et de son équipe sera difficile et les chasseurs enregistreront des pertes !

    La nature "sans pitié" de Valek et des vampires est montrée à travers le sort de Katrina, une pauvre fille - une prostituée ! - jouée par Sheryl Lee, la "Laura Palmer" de Twin Peaks qui est mordue et se transforme impuissante en vampire ! Un des coéquipiers de Jack va s'enticher d'elle et vouloir la sauver mais va être "transformé" à son tour, devenant un ennemi !

    Jack parviendra-t-il à contrecarrer le puissant maître vampire ?

    Ce film est un western moderne avec des vampires ! C'est clairement l'orientation donnée par Carpenter ! L'autre précepte est que les vampires sont des créatures sauvages et non rêveuse, totalement à l'opposé d'un Twilight !

    Le tournage du film eut lieu au Nouveau-Mexique ! La bande originale est de plus composée par Carpenter qui maîtrise cette œuvre de bout en bout !

    Un bon film mais qui lorgne vers la série Z ! L'idée d'associer vampires et western est prometteuse ! Carpenter oriente le mythe du vampire dans une de ces directions possibles - celle de la sauvagerie - qu'on retrouvera en partie chez Joss Whedon (si on mets de côté la part romantique d'Angel pour privilégier Angelus !).

    Ce billet constitue par ailleurs le 700ème billet de mes Skyblogs -  toutes catégories confondues !

    Prenez vos crucifix, vos pieux et votre eau bénite ! A bientôt !


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  • Des Hommes et des Dieux - Xavier BeauvoisLors de la guerre civile algérienne, sept moines trappistes du monastère de Tibhirine sont lâchement assassinés, décapités sans qu'on ne retrouve jamais les corps durant l'année 1996 ! Une affaire très trouble et pleine de manipulations, de jeux de pouvoirs entre le gouvernement algérien et le GIA (Groupe Islamique Armé).

    Le magistral film de Xavier Beauvois, Des Hommes et des Dieux, présenté en 2010, année de sa sortie au Festival de Cannes - dont il remporta le Grand Prix du Jury ! - retrace ce drame en nous montrant le quotidien de ces moines, meilleur moyen de leur rendre hommage !

    Le film nous montre huit moines, autour de Frère Christian, interprété tout en sobriété par Lambert Wilson ! Il y a donc Christian, Jean-Pierre, Paul, Célestin, Luc, Michel, Amédée et Christophe ! On voit bien dès le début du film que ces hommes de foi sont parfaitement intégrés à la population locale : ils soigne les femmes et les enfants sans distinction, vendent leur légumes au marché et prient, méditent, étudient les textes sacrés - la Bible évidemment mais aussi le Coran !

    A côté des magnifiques paysages de l'Algérie, ce pays alors déchiré entre les terroristes et un gouvernement aux méthodes pas toujours "claires", les moines ont une mission, soutenir les Algériens, en ayant fait voeux de chasteté et de pauvreté ! Est-ce parcequ'ils étaient des modèles - presque des Saints - qu'ils ont été pris pour cible par des barbares ? Quels barbares ? Le GIA ou l'armée ? Ceux qui veulent la guerre entre les religions !

    Les populations, désemparées, ne comprennent pas ce déchaînement de violence, ni la montée en puissance des intégristes. Le chef du village rappelle pourtant que dans le Coran, il est écrit : " Celui qui tue un frère va en enfer !" Pour les trappistes, "reconnaître ses faiblesses, c'est accepter celles des autres" !

    Très vite, ces intégristes finissent par se montrer ! On assiste au meurtres de Croates et d'Algériens (filles non voilées et imam "modérés"...). La menace se rapproche ! La question de la protection militaire ou celle de la possibilité de quitter le pays vont se poser !

    Nos moines ont-ils sous-estimé le danger ? Se plaçaient-ils sous la protection de Dieu ? En réalité, il y avait une part d'acceptation de ce qui ne dépends pas de nous, la volonté de ne pas abandonner les locaux !

    Enfin, nos moines vont se mettre progressivement les autorités à dos ! Dans leur discours privé, ils dénoncent un "gouvernement corrompu". Ces événements politiques questionnent les moines ! Lorsque les Intégristes font finalement irruption dans le monastère, Frère Christian leur fait face et leur cite le Coran - et semble avoir gagné un temps sinon leur respect - du moins leur "protection" ! Le chef des extrémistes allant même jusqu'à "s'excuser" ! Par la suite, le médecin parmi les moines, Frère Luc - interprété par Michael Lonsdale, au jeu très juste comme tous les acteurs de ce film ! - va soigner les combattants du GIA comme il a jadis soigné des nazis là encore sans faire de distinction !

    Évidemment, cela va déplaire fortement aux autorités tandis que la présence militaire dans la région se renforce ! Ces autorités accusent encore la France des méfaits du colonialisme et les moines représentent la France pour elles ! Un fonctionnaire va même proférer des menaces à peine voilées contre ces moines !

    Le chef intégriste qui leur avait donné sa "protection" finit par être abattu ! Dès lors...? Par ailleurs, un des moines, le plus jeune, va douter un temps mais tous décideront de na pas fuir ! La sagesse contre la barbarie et la sérénité contre la fureur !

    A l'heure où est sorti le film, en 2010, de nombreux points restaient obscurs et le reste encore en 2017 ! La thèse couramment adise veut qu'une faction du GIA ait été manipulée par les services secrets algériens pour se venger des moines qui soignaient les terroristes, pour discréditer ces terroristes et pour obtenir le soutien de la France ! Une chose est sûr, cette affaire est bien nauséabonde  et des hommes courageux en ont payé le prix fort, leurs vies !

    Le film se clôt peu après leur enlèvement ! Sept moines ont été exécutés alors qu'ils sont huit dans le film ! Ce n'est pas une erreur car le Frère Amédée - qui s'est caché sous son lit, a eut la vie sauve par ce moyen et a donc pu témoigner et préserver la mémoire de ses Frères ! Le Frère Jean-Pierre a également échappé au pire mais le Frère Bruno avait pris sa place !

    Un film magistral qui a bien mérité son Grand Prix du Jury à Cannes !

    Pour terminer, redonnons la distribution ! Les huit moines sont interprétés par Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Olivier Rabourdin, Philippe Laudenbach, Jacques Herlin, Loîc Pichon, Xavier Maly, Jean-Marie Frin et Olivier Perrier est Bruno le neuvième moine !

    A bientôt !


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  • On pourrait se dire qu'au bout d'une quinzaine de films l'univers partagé qu'est le "Marvel Cinematic Universe" Les Gardiens de la Galaxie - Volume 2 - James Gunnfinirait par tourner en rond ! Or, il n'en est rien et les producteurs et réalisateurs de cette entreprise qui devient pérenne maîtrisent leur sujet !

    Force est de constater que chaque film arrive à renouveler l'ensemble ! Ce sont à chaque fois de vrais chocs scénaristiques et visuels qui font des cartons au box-office ! A tel point que la formule "Univers partagé" est reprise par les autres studios (on va ainsi avoir droit à un univers partagé des Transformers, Harry Potter ou encore des films de monstres Godzilla/ King Kong) ! C'est tout le cinéma qui est révolutionné !

    James Gunn est décidément un artiste talentueux ! Sous un aspect "formaté", son film Les Gardiens de la Galaxie - Volume 2, sorti en 2017, est audacieux et encore meilleur que le premier opus - en attendant le choc d'Infinity War !

    On retrouve donc Peter Quill/Star-Lord (Chris Pratt), Gamora (Zoé Saldana), Drax (Dave Bautista), Rocket Raccoon (Bradley Cooper) et Baby Groot (Vin Diesel). Le film approfondit leurs personnalités et leurs backgrounds notamment la filiation de Peter Quill et les relations de Gamora avec sa sœur !

    Le film commence quasiment in media res sur la planète de la fière race des Souverains ! Les Gardiens doivent protéger une source d’énergie d'une créature interdimensionnelle tentaculaire ! La grande prêtresse Ayesha (Elizabeth Debicki) les remercie en leur livrant Nebula (Karen Gillan) mais se rends vite compte que les héros lui ont volé la source d’énergie ! Elle lance sa flotte de drones télécommandés à leur poursuite !

    La suite est pleine de péripéties qui amènent Peter Quill a rencontré son géniteur, Ego - la planète vivante - joué par Kurt Russell ! Star-Lord apprend donc il est à demi d'origine divine ! Il va donc se rapprocher de son père - et être très déçu lorsqu'il s'avérera que le paternel poursuit un projet tout sauf bienveillant et se révélera être un psychopathe - d'origine Céleste certes - mais d'autant plus dangereux !

    A côté de cela le film nous donne à voir les Ravagers, des "pirates de l'espace" divisés en une centaine de groupe dirigés par Stakar Vaughn/ Starhawk - connu dans les comics comme le chef des Gardiens de la Galaxie d'origine, ceux du troisième millénaire ! Stakar est joué par la star Sylvester Stallone - qui prouve après Kurt Russel et d'autres que Marvel Studios tient à attirer des stars renommées dans ses films !

    En fait, de nouveaux Gardiens de la Galaxie vont rejoindre l'équipe ! Nebula tout d'abord, d'une certaine façon, qui se réconcilie avec sa sœur Gamora ! Yondu Udonta (Michael Rooker, vu dans The Walking Dead), l'homme à la flèche volante, disgracié par Stakar et qui va commettre un acte extrêmement brave, rejoints l'équipe ! Le huitième membre est Mantis, l'empathe (Pom Klementieff, actrice française du cours Florent, au jeu remarquable !), un personnage très attachant !

    Il y a tout dans ce film, de l'action, des effets spéciaux, de l'émotion, de l'humour ! C'est un vrai petit bijoux et j'ai passé un très bon moment !

    Le MCU ne cesse donc de s'agrandir à l'image des cinq scènes post-générique qui introduisent notamment les Watchers (Gardiens) et Adam Warlock !

    Et évidemment, une bande-son qui déménage avec le "Awesome Mix volume 2" qui contient des grands classiques pop-rock des années 1970/80 !

    Hâte aussi de voir les prochains films de Marvel Studios : Spider-Man : Homecoming (avec Sony Pictures), Thor : Ragnarok, Black Panther, Captain Marvel, Avengers  opus 3 et 4 et la Phase 4 qui s'annonce encore, d'après les propos de Kevin Feige, déjà très différente !

    A bientôt !

    PS : Ceci est par ailleurs mon 1800ème billet sur eklablog et Overblog !


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  • Logan est un film de super-héros de 2017 autour du personnage de James Howlett, le redoutable Wolverine (ServalLogan - James Mangold jadis en VF) ! Ce film, réalisé par James Mangold (Une vie volée), s'inscrit dans la lignée des précédents films sur la mutant griffu mais tient compte de développements "récents" des comics apparentés !

    On a en effet des emprunts à divers arc éclatants de ces dernières années ! On retrouve le personnage de X-23 alias Laura Kinney, le clone - et donc la fille ! - de Wolverine - crée par Craig Kyle et Christ Yost dans la série d'animation X-Men : Evolution, en 2003 (avant même son apparition dans les comics).

    Le film emprunte aussi à Old Man Logan, le récit de Mark Millar et de Steve McNiven - qui se déroule dans un futur alternatif où Logan a tué tous les X-Men alors qu'il était sous l'influence des illusions mentales de Mystério !

    On retrouve donc Hugh Jackman à l'écran ainsi que Patrick Stewart en Charles Xavier et la jeune Dafne Keen en Laura Kinney - plus jeune à l'écran que dans le comics !

    Dans le futur, les "héros sont fatigués" ! Suite à un drame personnel et à la disparition des mutants - dont on verras qu'elle a été orchestrée par quelques savants fous - Logan fait le chauffeur de luxe pour touristes ! Il a renoncé à se battre et ne le fait que lorsqu'il y est obligé - comme lorsque des chicanos veulent lui piquer ses jantes ! Par ailleurs, il héberge - et sédate - un Xavier nonagénaire qui ne contrôle plus ses pouvoirs ! Enfin, dans son repaire au Mexique, il est épaulé par Caliban, un autre mutant qui craint la lumière !

    Logan lui même vieilli mal et est peu à peu empoisonné par son squelette d'adamantium ! On comprendra ensuite que c'est probablement Xavier en crise - et non Mystério ! - qui a poussé Wolverine à commettre l'irréparable !

    Mais Logan va commettre aussi un dernier geste altruiste ! Une infirmière le contacte pour qu'il aide une jeune fille qu'elle présente comme sa fille à elle, qui est en réalité sa fille à lui ! Une société malveillante "fabrique" des armes vivantes, des enfants clonés avec des gènes mutant dont la jeune X-23 que Logan va devoir protéger du cyborg Donald Pierce et ses Reavers !

    Alors certes, c'est violent ! Mais moins choquant qu'un Saw ou qu'un Destination finale, purement dans le sadisme gratuit ! De beaux moments d'émotion émaillent le film et font sa valeur ajoutée ! Logan se découvre en effet une fille et va devoir l'assumer même si il s'en défends !  Sa grande peur est que tous les êtres qui lui sont proches finissent par avoir de gros ennuis !

    La leçon finale du film est éloquente et est que l'on n'est pas ce à quoi on nous destine, nos gènes, notre milieu - il n'y a pas de déterminisme absolu ! - mais on peut devenir ce que l'on souhaite - une leçon en adéquation avec le "rêve américain" mais pas vraie dans l'absolu !

    Je ne voudrais pas vous spoiler mais on comprends à la fin qu'il n'y aura pas de films Wolverine après celui-ci - à moins d'un reboot !

    Bref, c'est un très bon film de super-héros, catégorie de films qui se bonifie d'année en année avec l'expérience que prennent les scénaristes et réalisateurs sur ce genre de productions !

    Précisons que Wolverine et les X-Men sont des personnages de la Twentieth Century Fox et non de Marvel Studios et de son MCU  (ce qu'on peut regretter  Car leur chronologie est un peu chaotique !).

    A bientôt !


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  • Voici un film que je me rappelle avoir vu lors d'un été - en 1986 sans doute, année de sortie de Crocodile Dundee,Crocodile Dundee - Peter Faiman l'histoire d'un chasseur de crocodiles du bush australien, Mike Dundee - interprété par Paul Hogan, figure très en vue sous les contrées australes ! Ce film fut réalisé par un certain Peter Faiman à la technique assez classique !

    A vrai dire, c'était la première fois qu'un film australien s'exportait aussi bien dans le monde à tel point qu'il donnera lieu à deux suites  - en 1988 et 2001- bref une trilogie !

    Le récit tourne autour d'une journaliste new-yorkaise Sue Chalton - jouée par Linda Kozlowski - qui se rends en Australie pour un reportage, précisément dans le bush australien où elle rencontre Michael J. "Crocodile" Dundee qui lui fait forte impression malgré ses manières rustiques mais pas dénué d'une forme particulière de galanterie !

    La première partie du film se déroule donc dans les grandes étendues désertiques de ce pays sauvage et immense qu'est l'Australie - où notre journaliste frôle d'ailleurs la mort avant d'être sauvée par le héros !

    Dans un second temps, elle ramène Dundee à New-York dans ce qui est un autre type de jungle, une Jungle Urbaine ! Le film joue du contraste entre les deux milieux ! Un film entre Tarzan ou King Kong - pour l'opposition nature sauvage/ grande ville - et Indiana Jones - pour le côté aventurier, l'archéologie en moins ! - en un certain sens !

    Dundee va-t'il s'adapter à la Big City qui recèle des prédateurs plus sournois que les crocodiles ? En tout cas, il ne se laissera pas impressionner par quelques loubards et leur sortira son grand couteau affûté !

    Un film aussi à mi-chemin entre le film d'aventure, le film exotique et la comédie !

    J'avais beaucoup aimé ce film à l'époque - mais les suites étaient moins convaincantes - et le film a pas mal vieilli ! Il est inspiré de Rodney Ansell, le vrai "Crocodile Dundee" qui vécut des mois dans des conditions extrêmes !

    Paul Hogan reçu par ailleurs le Golden Globe du Meilleur Acteur dans une Comédie en 1987 !

    A voir si cela repasse prochainement à la télé !

    A bientôt !


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  • Assassin's Creed - Justin KurzelA l'origine, Assassin's Creed est une franchise de jeux vidéo ! Mais tout comme Street Fighter  ou Tomb Raider avant lui, ce succès vidéoludique a été adapté au cinéma, le but avoué n'étant pas de faire un succès du Grand Écran mais de vendre davantage de jeux !

    Assassin's Creed version ciné sort dans les salles fin 2016, réalisé par Justin Kurzel ! Il reprend très fidèlement l'univers du jeu et nous transporte dans l'Andalousie de la fin du XVème siècle où les Assassins et les Templiers s'affrontent pour s'emparer d'artefacts puissants laissés par Ceux qui étaient là avant - dont la Pomme d'Eden censée contenir le germe du Libre-Arbitre !

    Si on se réfère à Saint Augustin, un penseur bien réel du IVème siècle après J.-C., la cause du mal vient en effet de ce que les hommes ont le Libre-Arbitre qui procède de la volonté de l'homme laquelle a été blessée par le Pêché Originel ! Les scénaristes de la franchise et du film ont donc bien potassé leurs Pères de l’Église !

    Le héros du film est un certain Callum Lynch, un descendant des Assassins et en particulier du Maitre-Assassin Aguilar de Nehra qui protégeait et cacha la Pomme jadis ! En effet, lors du siège de Grenade en 1492, les Templiers firent pression sur le Sultan pour s'emparer du précieux objet ! Ici, les gentils sont les Musulmans et les méchants les Chrétiens !

    Callum est condamné à mort au début du film, sa vie ayant depuis toujours été perturbée par un drame familial, le meurtre de sa mère par son père ! Mais, après l’"exécution" de la sentence, il se retrouve en Espagne, dans la place-forte de la société Abstergo où le docteur Sopha Rikkin veut libérer sa "mémoire génétique" au sein de l'Animus ! On est parfaitement raccord avec les jeux - et je vous propose de retrouver la critique du premier opus vidéoludique par ailleurs sur ce blog !

    Bon, d'accord ! Toutes ces explications pseudos-scientifiques concernant le principe de l'Animus sont assez vaseuses et peu crédibles ! En réalité, dans le jeu vidéo, la "synchronisation" avec l'Animus est censée montrer au joueur si ses décisions s'approchent ou s'éloignent du chemin que représente la solution idéale pour terminer le jeu ! C'est bien pratique et assez élégant dans ce cas  là !

    Callum est interprété par Michael Fassbender et le Docteur Rikkin par Marion Cotillard ! Dans les acteurs remarquables, on a aussi Jeremy Irons et Charlotte Rampling qui interprètent les têtes pensantes des Templiers !

    Un film qui vaut surtout pour les scènes d'action  - et, comme les jeux, pour sa mythologie, qui cousine les théories du complot ! J'ai bien aimé pour ma part même si, malgré son aspect sophistiqué, le scénario est en réalité assez mince ! Le film appelle, comme les jeux vidéo, des suites et gageons que nous en aurons dans les prochaines années, explorant, comme les jeux vidéo, d'autres époques !

    Enfin, la franchise Assassin's Creed - outre les jeux et ce film - a aussi donné lieux à des BD et des romans ! On verra cela une autre fois !

    Aiguisez votre lame ! A bientôt !


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  • En 2016, Roland Emmerich et ses équipes donnent une suite à leur succès de 1996, le très édifiant et patriotique Independance Day : Resurgence - Roland EmmerichIndependance Day avec le film Independance Day : Resurgence  !

    Que dire, sinon que c'est intéressant ! Avis à nuancer car c'est le genre de film vite consommé vite oublié ! Mais quelques bonnes idées tout de même comme cette allusion à une guerre galactique de grande ampleur !

    A vrai dire, en 1996, j'avais été emballé par le premier film ID4 puis devais revisiter mon jugement par la suite ! Comme je dis vite consommé, vite oublié !

    Que se passe-t'il dans cette suite ? On retrouve les personnages du premier film - Bill Pullman en Président Whitmore, maintenant à la retraite, Jeff Goldblum dans le rôle du savant David Levinson, Brent Spiner en déjanté Docteur Brakish Okun qui se réveille de 20 ans de coma !

    Car 20 ans se sont écoulés ! Après la terrible guerre de 1996, l'Humanité s'est unie et a connu une période de paix ! Les hommes ont exploité les épaves des aliens et ont développé leur technologie : armes lasers, vaisseaux spatiaux, base lunaire, canons orbitaux - tout pour se préparer à un éventuel retour des ennemis qui ne manquera par d'arriver ! La Reine de la Ruche des "Pillards" se pointe dans un vaisseau de 5000 kilomètres de diamètre !

    L'espoir repose sur la nouvelle génération ! Les enfants du précédent film ! Dylan Hiller, joué par Jessie Usher, le fils du personnage joué par Will Smith, le capitaine Steven Hiller, décédé entre les deux films et aussi Jake Morrison, interprété par Liam Hemsworth, le fils de l'épandeur abducté qui s'est sacrifié dans le précédent film - du moins il me semble !

    Alors évidemment, on a droit aux scènes de "destructions massives" ! C'est spectaculaire mais je trouve un peu malsain de faire du spectacle sur des scènes de massacre à grande échelle ! Et parfois, ces scènes sont un peu "fouillies" !

    Et donc cette idée d'une guerre galactique ! Car en effet, une deuxième race alien se pointe au début du film, amicale celle-ci qui représente un allié potentiel !

    Au casting enfin, signalons Charlotte Gainsbourg qui joue une espèce d'anthropologue des aliens, Maika Monroe qui est Patricia Whitmore, la fille du Président, Angelababy est la pilote chinoise Rain Lao - pour viser le marché asiatique ? -  ou encore DeObia Oparei qui est le guerrier africain Dikembe Umbutu qui trucide les aliens à coup de machette et de katana !

    Happy end comme de bien entendu ! Jusqu'à la prochaine attaque !? Une perspective est ouverte à la fin, celle d'un nouveau bond technologique pour l'Humanité avec voyages extraplanétaires à la clé pour aller "botter le cul aux aliens" !

    A bientôt !


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  • Rock - Michael BayQuand on dit le nom de Michael Bay, on pense aussitôt de manière un peu caricaturale à film à gros budget rempli d'explosions pyrotechniques ! En réalité, ce n'est pas faux ! Mais néanmoins, les films de ce réalisateur permettent de passer de bons moments si on cherche avant tout du divertissement et qu'on est pas trop regardant !

    Rock  est donc un film de Michael Bay - de 1996 - qui fait se rencontrer une star sur le chemin de la sortie, le Sean Connery post-James Bond et une valeur montante mais déjà confirmée, Nicolas Cage - propulsé par le succès de Sailor et Lula six ans plus tôt !

    Rock, c'est l'histoire d'un biochimiste qui tente d'empêcher une catastrophe biologique ! Le personnage de Nicolas Cage est ce biochimiste, nommé le Docteur Stanley Goodspeed, également agent du FBI - et pas le meilleur homme de terrain ! On va lui adjoindre Sean Connery alias le Capitaine John Patrick Mason, ancien espion du MI6, incarcéré par les autorités à Alcatraz car il détenait des secrets compromettants pour le pouvoir et l'un des seuls à s'être jamais évadé de l'île-Prison !

    Ces deux-là doivent contrer le général Hummel - joué par Ed Harris, un acteur charismatique que j'adore ! - qui fait un coup de force pour que les honneurs soient rendus à des soldats américains tombés au champ d'honneur ! Il prends la prison - site touristique - d'Alcatraz avec des otages et pointe des ogives bourrées d'agents neurochimiques sur San Francisco !

    L'Île d'Alcatraz est donc un personnage à part entière de ce film et force est de constater aussi que dans les années 1990, les histoires de virus et d'agents biologiques avaient la côte - que l'on songe aussi au film Alerte ! de Wolfgang Petersen ! Quelque part, le film d'action renoue avec le film catastrophe : Hélas, des pseudos "armes de destruction massives" mèneront à une guerre en Irak en 2003 !

    Le film de Michael Bay s'inscrit aussi dans la tradition de film comme Die Hard - Piège de Cristal ou les films de prises d'otages avec Steven Seagal à cette même période ! Toutefois en en prenant le contrepied puisqu'on n'a pas ici un super-commando mais un "rat de laboratoire" et un "espion à la retraite" !

    Nos héros sauveront-ils le Monde Libre au terme du compte à rebours - et les autorités vont -elles - accessoirement - la faire à l'envers au vieux loup Mason ? A vous de voir le film ! Goodspeed va-t'il trouver la "bonne vitesse" ?

    Enfin, signalons que Rock a été nommé pour l'Oscar du meilleur mixage de son ! Boum ! Boum !

    Comme m'a dit un crétin - pour ne pas dire un connard ! - se moquant de moi lorsque je fis ma dépression nerveuse et plantait de fait ma Licence de Biochimie : "Biochimiste, un métier à risque !". Et toi, la psychologie visiblement pas ton truc ! 

    A bientôt !


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