• La formule Marvel ne semble pas montrer de signes d'essouflements ! C'est Jon Watts qui est aux manettes pour la réalisation de Spider-Man : Far From Home  qui constitue l'épilogue de la Phase 3 du MCU. Un film bien sympathique où Tom Holland surpasse Andrew Garfield et même Tobey Mc Guire.

    Iron Man s'est sacrifié précédemment dans Avengers : Endgame pour contrer Thanos. Et il a fait de Peter Parker son héritier. L'enjeu pour ce dernier est de se montrer à la hauteur.

    Notre jeune héros revient dans le monde ainsi que ses amis, Ned et M.J. après l'effacement par Thanos ! Et leur lycée a décidé d'organiser un voyage éducatif en Europe. Peter pense donc se détendre et en profiter pour déclarer sa flamme à M.-J. mais un vilain va en décider autrement !

    Nick Fury est de retour et confie à Spider-Man la mission d'arrêter des Elémentaires venus d'une Terre parallèle de ce qui est un Multivers ! Les actions de Thanos ont en effet ouvert une brèche dimensionnelle. Mais en réalité, Spider-Man ne fera qu'épauler Quentin Beck alias Mystério - joué par Jake Gyllenhaal, un rescapé de la Terre dévastée par ces Elémentaires !

    Le voyage conduira nos personnages à Venise, Prague, Berlin et Londres ! De superbes destinations bien mises en valeur dans ce film qui sort un peu des cadres habituels américains. Peter et Quentin luttent âprement et vainc les monstres. Pensant alors avoir trouvé un mentor en la personne de Mystério, Peter lui cède Edith, un système informatique sous la forme d'une paire de lunettes connectées que lui a confié le défunt Tony Stark !

    ATTENTION SPOILERS à partir d'ici ! Mais Mystério n'est pas ce qu'il parait ! On sait si on lit les comics que c'est en fait un vilain et un maître de l'illusion ! Tout cela n'est qu'un leurre à base d'hologrammes et de drones destructeurs camouflés. Peter doit alors rattraper sa "bourde" et arrêter Mystério ! Le final se déroule à Londres près du London Bridge !

    Un film qui se présente comme un teen-movie, un film d'ado mais qui contient de nombreux clins d'oeil au reste du MCU ! De nombreuses surprises et un film enthousiasmant qui se présente aussi comme un méta-discours sur le pouvoir d'illusion du cinéma !

    Au casting, on retrouve aussi le réalisateur Jon Favreau (Iron Man, The Mandalorien...) dans le rôle de "Happy" Hogan , l'ami de Tony Stark et la belle Zendaya dans celui de M.-J. le béguin de Peter !

    J'ai adoré ce film et j'attends avec impatience l'annonce du programme de la Phase 4 cet été à la Comic-Con de San Diego et à la D23 de Disney.

    Il contient en plus d'intéressantes scènes post-génériques dont une avec J.K. Simmons de retour dans le rôle de J.J. Jameson - dans une séquence concernant l'identité secrète de Spider-Man ! Et une autre scène avec Fury, des Skrulls, sur une station spatiale !

    A bientôt !


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  • Ivan Reitman avait rencontré un beau succès dans les années 1980 en jouant la carte de l'humour et du fantastique avec ses deux films Ghostbusters. On a un peu l'impression qu'il tente de nous reservir la même recette en 2001 avec Evolution, une comédie de science-fiction assez déjantée et portée sur l'exagération !

    Ici, exit les fantômes et autres spectres puisque dans le long-métrage de 2001, c'est une météorite qui est la source de tous les problèmes des héros ! La théorie de la panspermie postule que la vie viendrait de l'espace et des météores et ici notre aérolithe va provoquer des mutations à la chaîne dans la flore et la faune locales !

    Le professeur de collège Ira Kane - joué par un David Duchovny qui retrouve les menaces extraterrestres, en prenant le contre-pied de l'Agent Mulder des X-Files - et le professeur de géologie Harry Block - joué par Orlando Jones vont découvrir un étrange météore dont suinte un liquide bleu qui contient des cellules proliférant à une vitesse faramineuse ! Dans une grotte contaminée par cette pierre de l'espace des formes de vie vont se multiplier reparcourant en quelques heures des millions d'années d'évolution ! Nos deux profs, celui de collège et le géologue, comprennent alors vite qu'il y a un problème !

    Par la suite, l'armée intervient et mets le site en quarantaine suite aux ordres du général Russell Woodman - joué par Ted Levine ! La maladroite Dr Allison Reed, jouée par Julianne Moore, est également de la partie tandis que la grotte est devenue une véritable forêt tropicale !

    Avec l'aide de Wayne Grey, joué par Seann William Scott, Ira Kane et Harry Block, à qui l'armée à interdit de poursuivre l'enquête sur la grotte, découvrent que les créatures engendrées par la météorites parviennent à s'échapper à la surface dans la ville de Glen Canyon, dans l'Arizona où l'intrigue se passe ! Mais les bestioles meurent car elles ne sont pas adaptées à l'oxygène ! Pourtant bien vite naît une espèce de dragon avec une mutation qui lui permet de survivre !

    Apparaissent ensuite des primates tandis qu'Allison Reed prophétise qu'en deux mois, les aliens auront envahis et engloutis l'ensemble des Etats-Unis ! L'armée décide alors de tout bombarder au napalm mais ce feu de l'enfer concentre toute la faune et la flore extraterrestres en une unique masse organique gigantesque qui menace de détruire la ville !

    Nos héros découvrent bien entendu la solution en concoctant une sorte de shampoing au sélénium toxique pour les aliens ! L'Humanité est sauvée et Harry, Ira et Wayne peuvent se reconvertir dans la publicité pour Head & Shoulders  ! La marque parraine d'ailleurs le film de Reitman !

    Le film joue à fond sur l'humour - qui vole souvent bas, à base par exemple de toucher rectal ! - et le bizarre ! C'est, comme dans Ghostbusters, une équipe de bras cassés/pieds-nickelés qui sauve le monde !

    Mais ce film reste assez anecdotique ! On retiendra qu'il est l'une des tentatives de David Duchovny, alors au faite de sa carrière avec la série de Chris Carter, de percer au cinéma ! Evolution donna lieu à un dessin-animé qui prolonge le film et à un jeu vidéo sur Game Boy Advance, toujours au début des années 2000 !

    A bientôt !


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  • Alors que sort X-Men : Dark Phoenix - avec ces acteurs en fin de contrat, cela pourrait signifier la fin d'une époque, celle des films X-Men sous le contrôle exclusif de la Twentieth Century Fox, après le rachat de celle-ci par Disney ! Une histoire qui avait commencé au début des années 2000 !

    Force est de constater que la chronologie des films X-Men, c'est un peu le gros bordel ! Mais le film X-Men : Apocalypse, sorti en 2016 et réalisé par Bryan Singer, troisième opus d'une seconde trilogie, a pour principal intérêt de retconner certains éléments et de lier les films précédents, ceux des années 2000 et ceux des années 2010 entre eux ! Entre X-Men et X-Men : Le Commencement  !

    Cette fois-ci est introduit le grand méchant des comics, Apocalypse, qui va vouloir dominer le monde et recruter ses quatre Cavaliers parmi nos héros ! Trahisons et retournements de situations à prévoir ! Le personnage est incarné à l'écran par Oscar Isaac, notre Poe Dameron par ailleurs !

    L'action se déroule dans les années 1980 - sous l'Ere Reagan ! On découvre les origines de Scott Summer aka Cyclope de Diablo et de Tornade, on retrouve Mystique - jouée par Jennifer Lawrence, Jean Grey (qui tente déjà de contenir le Phoenix en elle !) jouée par Sophie Turner (qui quitte ici Game of Thrones !).

    La caractérisation des personnages est assez excellente. Notamment Erik Lehnsherr alias le "criminel" Magneto - joué par Michael Fassbender -  qui se débat tout le long du film avec des dilemmes moraux assez intéressants !

    Quelques apparitions intéressantes aussi ! Notamment une scène avec l'Arme X qui fait un carnage dans le complexe du projet de Stryker ! Là encore et toujours le lien avec les autres films ! Et à la fin un caméo des Sentinelles dans la Salle des Dangers !

    Apocalypse est un ennemi redoutable dont l'un des pouvoirs est de manipuler la matière, transformant tout ce qu'il voit en poussière ! il est épaulé par Tornade, Archangel, Psylocke et... Magneto - ses quatre Cavaliers ! Au Caire détruit et rebati à l'image du tyran, la bataille va faire rage !

    Les X-Men bénéficient de 50 ans de continuité Comics ! Il y a de quoi forger des intrigues intéressantes sur cet héritage, en en reprenant et en en modulant des éléments ! Ce sont les héros de la Mythologie Moderne !

    Je crois savoir que le film a eu un accueil plutôt mitigé, le public étant de plus en plus exigeant mais en fait de plus en plus blasé ! J'ai regardé ce film et l'ai trouvé plutôt intéressant ! Que nous réserve l'avenir avec des Mutants revenu au sein du MCU - d'ici 4 - 5 ans nous promets Kevin Feige, l'architecte de l'ensemble, face aux Avengers ?

    A bientôt !


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  • Le Passage est un film de 1986, signé René Manzor qui peut se voir comme un conte fantastique ou une fable tragique ! C'est aussi en quelque sorte une réécriture du Mythe d'Orphée, le héros, Jean Diaz, remontant tout seul du Territoire de la Mort !

    J'avais vu ce film à l'époque au cinéma de Ouistreham Le Cabieu en compagnie de ma mère et de ma sœur !  La chanson qui accompagne le film, intitulée "On se retrouvera" est l’œuvre du si excentrique Francis Lalanne qui a encore fait parler récemment de lui en essayant de récupérer les Gilets Jaunes ! A l'époque, en 1986, il se contentait encore de chanter et si ma mémoire ne me joue pas des tours, il me semble que cette chanson avait été un tube, finissant quelques semaines durant numéro 1 du TOP 50 d'alors  ! Oui, c'était en mars 1987 ! La bande musicale, la bande originale complète, est signée du frère de Francis Lalanne, Jean-Félix Lalanne !

    Le Passage, c'est aussi une aventure familiale, René Manzor n'étant autre que l'autre frère de Francis Lalanne ! Un Alain Delon vieillissant et en fin de carrière prends part à l'épopée en incarnant créateur de dessins-animés désillusionné Jean Diaz dont la Mort personnifiée a programmé le trépas "sur son grand ordinateur" à la grande peine de son petit garçon ! Le gamin est d'abord plongé dans le coma et la Mort exerce un chantage à travers lui sur le père ! L'enfant est joué par Alain Musy qui n'est autre que le fils de René Manzor ! Aventure familiale donc !

    Le film essaie d'avoir une orientation philosophique, la Mort étant au fond la seule question philosophique qui importe et qui du coup restera à jamais sans réponse ! Le Passage est un film sombre, un peu maladroit et grandiloquent et finalement assez déprimant ! Pourtant à l'époque, j'avais  bien aimé bien que je n'apprécie pas trop Alain Delon qui connaît là un de ses derniers grands succès mais en deçà des précédénts toutefois !

    La Mort est représentée sans grande originalité en Grande Faucheuse et notre artiste qui mets le monde en dessins est emporté dans un accident de voiture, selon un procédé à la Destination finale ! Je n'aime pas trop cette représentation de la Mort étant moi-même phobique de la Mort !

    Au fond, Jean Diaz fait le procès de l'Humanité et tente de se réconcilier avec lui-même, de regagner un peu de Foi ! Une fois ce chemin moral accompli, pourra-t"il seulement regagner la lumière du jour ! Il y a toute une dimension symbolique, métaphorique et allégorique dans ce film ! Un large recours est ausi fait aux séquences animées  du fait du métier du protagoniste ! La Mort lui demande en effet de dessiner pour elle,  de traduire le désespoir du Monde en images ! N'est-ce pas ce que faisaient déjà des artistes comme Francesco Goya ou Picasso !? Qu'on songe à Saturne dévorant un de ses fils ou à Guernica, deux oeuvres portant toutes les deux sur la Guerre, en Espagne en l'occurrence, à deux époques différentes et un siècle d'écart - mais bon je m'éloigne du film ! Il y a aussi une réflexion sur le pouvoir de l'Art dans le métrage de René Manzor !

    Le dessin-animé, envisagé comme une "arme de destruction massive" par la Mort que réalise Jean Diaz est en réalité un véritable court-métrage de René Manzor, datant de 1984, qui a pour titre Le Sang ou le Testament d'un Vieux Fou  !

    A bientôt !


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  • Toute bonne Trilogie cinématographique doit trouver une fin satisfaisante ! Matrix Revolutions conclut la Trilogie Matrix et sort la même année que l'opus 2, Matrix Reloaded, en 2003! Le bilan est mitigé car beaucoup de spectateurs n'ont pas retrouvé la "magie" du premier film sorti en 1999, "magie" peut-être du aussi à l'effet de surprise tant les Wachowski avaient réalisé là un film novateur - tant sur le fond que sur la forme !

    On se serait attendu à un moment que Matrix devienne une franchise juteuse à la Star Wars, déclinable sur plein de supports, mais en fait le soufflé est vite retombé !

    Dans Matrix Revolutions - qui reprends là ou le précédent film s'était arrêté, Néo et ses amis, Morphéus, Trinity, Niobé, Kid et consorts, doivent sauver la dernière cité des humains, Scion, d'un assaut imminent de la part d'une armée de machine ! L'affrontement aura lieu à la fois dans le monde réel et dans la Matrice ! Un compte à rebours est lancé !

    Les événements dans le monde réel sont l'occasion de montrer une espèce de bataille de Méchas à grande renforts d'armures cybernétiques et de robots ! Ca flingue dans tous les sens ! Dans ce dernier film de la Saga, on a d'ailleurs beaucoup plus de scènes dans le monde réel ! C'est une bonne chose et ça permets de varier un peu les plaisirs d'autant que les derniers développement dans la Matrice - avec l'Agent Smith qui essaie de prendre le contrôle de l'ensemble des logiciels - ne m'a guère convaincu !

    On retrouve le casting des films précédents sans vraiment qu'il y ait de nouveaux protagonistes ! On a donc encore Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss, Hugo Weaving et Jada Pinkett Smith pour les rôles principaux !

    On retrouve l'Oracle, le Mérovingien, le Maitre des Clés et l'Architecte, ces archétypes de la Matrice tous assez énigmatiques !

    Et toujours une photographie dans les tons de verts !

    Et ce film laisse une arrière-faim à l'estomac ! On n'est pas vraiment satisfait ni repu car la conclusion de la Saga laisse entendre que Néo n'était qu'une péripétie, un élément destiné à "rebooter" la Matrice qui l'a déjà été de nombreuses fois ! Néanmoins, une ère de paix semble s'ouvrir entre les humains et les machines ! L'Humanité a échappé à l'éradication totale grâce à Néo !

    Evidemment, ce film vaut beaucoup pour ses effets spéciaux, essentiellement, pour une bonne partie, numériques - mais aussi des maquettes à l'ancienne ! Le tournage a eut lieu pour une bonne partie en Australie. Don Davis signe la musique du film ! Une sortie simultanée dans le monde eut aussi lieu, une première pour un film, dans l'Histoire du cinéma, à la minute près !

    L'accueil fut mitigé car même si Matrix Revolutions a engrangé presqu'un demi milliard de dollars dans le monde (somme qui parait dérisoire à l'heure actuelle face aux succès de films comme Avengers : Endgame !), il fut nommé à la fois, en 2004, pour un Saturn Award comme "meilleur film de SF" et pour un Razzie Award pour les Wachowski comme "pires réalisateurs" ! Chez certains fans, la déception fut grande !

    A bientôt !


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  • Robin des Bois - Walt DisneyNous allons maintenant parler d'un film d'animation des Studios Disney de la "Grande Epoque", sorti en 1973, soit quasiment après ma naissance ! Je devais découvrir ce film des années et des années plus tard lors de sa diffusion sur M6 ! Il s'agit de Robin des Bois qui compte les aventures du célèbre vaurien/brigand de la Forêt de Sherwood, qui, au contraire de Macron, vole aux riches pour donner aux pauvres (notre président que je déteste au plus haut point, lui, fait l'inverse mais bon ce n'est pas le sujet et je m'égare !...) !

    La légende de Robin des Bois a maintes et maintes fois été adaptée sur Grand Ecran ! Errol Flynn, Kevin Costner, ne sont que quelques uns de ceux qui l'ont incarné ! Mais Walt Disney opte lui pour une version animale anthropomorphisée ! Ici, dans cette réalisation sous l'égide de Wolfgang Reitherman, à qui l'on doit les grands succès des années 1950 à 1970 de Disney comme  Peter Pan, La Belle et le Clochard (chroniqué ailleurs sur ce blog !), La Belle au bois dormant, Les 101 Dalmatiens, Merlin l'Enchanteur, Le Livre de la jungle ou encore Les Aristochats !, Reitherman donc, donne ici à Robin l'allure d'un renard - animal connu pour être rusé ! - et à son comparse Petit-Jean, la carrure d'un ours débonnaire !

    A l'origine, Disney voulait adapter le Roman de Renart dans les années 1930 et on peut donc supposer que de nombreuses idées de ce projet initial ont été reprises dans le film de 1973 !

    L'histoire est connue ! Le Prince Jean (Sans-Terre) a usurpé le Trône de son frère le Roi Richard Coeur-de-Lion, parti pour et fait prisonnier à la Croisade ! Il opprime le pays d'Angleterre et seul Robin - qui se meurt d'amour pour la belle Marianne, fait face au Tyran ! C'est le grand acteur Peter Ustinov qui donne sa voix et ses intonation au Prince Jean !

    On suit les "exactions" (pour la bonne cause) de Robin contre le Sherif de Nottingham ! Le point culminant du film est le tournoi et la compétition de tir-à-l'arc où le héros, habile archer, va risquer de se faire démasquer pour remporter la mise/la finale ! Pour cette occasion, Robin se déguise en cigogne ! C'est un piège tendu par le shérif !

    Ivre de colère, le méchant Prince Jean fera emprisonner toute la population qui refuse de payer des impôts ! Mais, évidemment, Robin vient à la rescousse !

    Le dessin-animé s'écarte un peu de la légende originale en peignant Robin et son acolyte Petit-Jean comme des nouveaux Butch Cassidy et le Kid !

    On retrouve là la qualité et l'efficacité des meilleurs Disney, à une époque où le Studio à la Souris aux Grandes Oreilles ne se reposait pas sur Pixar, La Reine des Neiges, le MCU ou le rachat des Star Wars ! Mais déjà un Studio de légende !

    Enfin, Robin des Bois, comme les autres réalisations de Reitherman que j'ai citées, fait partie des Classiques !

    A noter que la bande musicale de ce film - les chansons en particulier ! - sont assez remarquables et ont décroché une Nomination aux Oscars en 1974 !

    A bientôt !


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  • Avengers : Endgame - Anthony & Joe RussoLe Marvel Cinematic Universe - ou MCU - est une expérience de cinéma qui dépasse les canons classiques puisqu'il s'agit d'une saga qui s'étend sur un nombre incroyable de films - 22 métrages et trois "Phases" pour ce qu'on appellera désormais le "Cycle des Gemmes de l'Infini" ! Du jamais vu ! Une grande fresque qui s'est commencée il y a onze ans, en 2008, avec le Iron Man  de Jon Favreau !

    Les Frères Russo, Anthony et Joe, qui avaient auparavant réalisé trois films dans cette franchise, ont la lourde tâche de "boucler la boucle" ! Ce Avengers : Endgame, récit de trois heures, est la suite directe de Avengers : Infinity War  qui s'était conclu sur une fin tragique : le grand méchant Thanos avait éradiqué la moitié des habitants de l'Univers ! Nos héros étaient vaincus et ne s'en remettaient pas, la moitié d'entre eux ayant aussi disparu !

    Dans la suite de cet article, je vais SPOILER à mort ! Alors n'allez pas plus loin si vous ne l'avez pas vu ! Le film est un immense succès public et cumule déjà 1,2 milliard de recettes mondiales en moins d'une semaine d'exploitation ! On retrouve les héros survivants - qui sont quasiment les tout premiers Vengeurs introduits dans les films et ceux-ci dès le début de Avengers : Endgame se mettent à traquer Thanos !

    Le Titan Fou s'est retiré sur un monde isolé pour cultiver des légumes - comme dans les comics ! - et les héros le retrouvent vite et Thor se charge de le décapiter ! Aucun retour en arrière n'est plus possible car Thanos a détruit les Gemmes d'Infinité !

    Dans ce nouveau film, de nouveaux héros - qui n'étaient pas dans Avengers : Infinity War - se joignent à l'équipe ! On a Clint Barton devenu Ronin, dévasté par la disparition de toute sa famille dans le "Snap" de Thanos, Captain Marvel, toujours aussi "cheatée" qui sauve la mise à Tony Stark /Iron Man et Nebula au début du film - et qui fait office de deus ex machina et surtout Ant-Man qui apporte la solution pour ramener les disparus du "génocide galactique" du méchant !

    Car la solution, ce seront les Voyages dans le Temps, après une ellipse de cinq ans ! On en avait déjà eu une évocation dans Ant-Man & la Guêpe ! Nos héros vont revenir dans le passé pour y récupérer les Pierres - avant de les remettre dans leur époque d'origine par la suite - pour les ramener dans le Futur ! Marvel adore user des Voyages temporels dans ses comics et c'est assez bien traité ici !

    C'est donc l'occasion d'un immense "fan-service"!  Nos héros se séparent en petits groupes et se rendent sur les lieux des évènements passés comme la Bataille de New York contre les Chitauris du film Marvel's Avengers de Joss Whedon de 2012 ! Ce sont, vous l'aurez compris, des missions d'infiltrations !

    Des péripéties qui donnent lieu à de grands moments comme Captain America prononçant un "Hail Hydra" dans un ascenseur pour duper ses ennemis, Hulk - devenu "Professeur Hulk" (le cerveau de Banner et la force de Hulk ensembles !) se confrontant à l'Ancien (le mentor de Docteur Strange !), Black Widow faisant l'ultime sacrifice, Tony Stark rencontrant son père Howard !

    Evidemment, le jeu ici est de reconnaitre des moments clés des 21 précédents films ! Les fans de Marvel vont grandement adorer ces moments et ce film de manière générale ! Bien que le film comporte quelques défauts et incohérences, on ne boudera pas notre plaisir ! C'est un film généreux, avec de grands moments d'émotions et de l'humour, parfois survenant un peu à contre-emploi !

    Parmi les choses déroutantes du film, il y a "Professeur Hulk" et aussi Thor devenu plus alcoolique que Tony Stark - dans des séquences dans un village nordique, que l'on peut voir comme des moments parodiques du film Aquaman  de DC Comics et Warner Bros. (film que je n'ai pas encore vu pour l'instant !).

    Finalement, nos héros parviennent à leurs fins et on a droit à un climax de fou, une bataille de proportions épiques encore plus démesurée que dans Avengers : Infinity War mais un peu plus fouillie ! "Vengeurs, Rassemblement !". Les super-héros disparus sont de retour, ce qui nous laisse augurer d'un Spider-Man : Far From Home déjà annoncé, d'un potentiel Docteur Strange 2, d'un Black Panther 2 et d'un Gardiens de la Galaxie Volume 3  ! La Phase 4 va en effet bientôt commencer sur de nouvelles bases ! Mais Kevin Feige, le chef d'orchestre de tout ceci arrivera-t'il à faire mieux !?

    On a même droit lors de la Bataille finale au retour de la Walkyrie, de la Guèpe, de Shuri, une apparition de Pepper Potts dans l'armure de Rescue, à un Giant-Man, des Chitauris du côté des méchants,etc... Bref c'est grandiose !

    Voilà, par contre je choisis de ne pas vous spoiler concernant le sort de Iron Man et Captain America mais quand même un peu en disant que leurs arcs narratifs semblent ici trouver leurs conclusions - et d'assez fort belle manière !

    Bref, j'ai adoré ce film tout comme j'adore le MCU et Marvel en comics de manière générale !

    Filez le voir si vous ne l'avez pas encore fait mais alors vous ne devriez pas être arrivé à ce moment de ce billet !

    A bientôt !

    PS : Pas de Caméo de Stan Lee dans ce film ! Une page s'est décidément tournée !

    PPS : Ah si ! Il semble qu'il y ait un caméo de The Man, en hippie dans une version rajeunie des années 1970, mais à vrai dire, ne l'ai même pas repéré ! J'ai du être distrait !


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  • A priori, je n'aime pas beaucoup les films de Stuart Gordon ! En effet, son premier succès Ré-Animator - tiré d'après les récits sur le personnage de Herbert West par H. P. Lovecraft m'avait franchement donner envie de vomir quand je l'avais vu à l'âge de 15 ans ! En 1993, il reste dans le genre de la Science-Fiction avec une histoire de dystopie cauchemardesque avec au casting un Christophe Lambert déjà sur la pente descendante !

    Fortress  est un film qui dépeint une société du futur autoritaire et qui joue avec nos pires craintes pour cet avenir ! En effet, dans ce monde surpeuplé, la loi ne permets aux couples de n'avoir qu'un seul enfant. Or  John Brennick, ancien Béret Noir - joué par Lambert - et sa femme Karen ont enfreint cette règle en raison de la mort de leur premier enfant ! Ils sont donc promptement arrêtés et expédiés manu-militari dans une prison de haute-sécurité !

    Le philosophe Michel Foucault - mais aussi Gilles Deleuze je crois bien !? - ont théorisé sur les "sociétés de contrôle" ! Ici, ça donne lieu à un film assez anxiogène où notre Christophe Lambert se retrouve dans l'établissement géré de main de fer par M. Poe qui n'hésite pas à faire abattre les réfractaires !

    La prison est un ensemble souterrain, vertical, où les détenus se voient mettre des implants qui peuvent exploser à la moindre occasion ! L'évasion semble impossible pourtant, John Brennick, qui a pris 31 ans de réclusion, va tout faire pour s'échapper ! Une sorte de remake de Papillon version 2050 ! Les prisons ont de plus été privatisées et celle-ci est la propriété de la société Men-Tel !

    En réalité, l'action ne se déroule pas en 2050 mais en 2018 ! La vision des scénaristes de ce film ne s'est donc pas réalisée même si nos sociétés actuelles sont bien inhumaines en bien des points (laisser mourir les SDF dans nos rues, nos vieillards dans les EHPAD et rejeter les migrants à la mer... ) ! Mais la SF pousse souvent le trait un peu loin pour appuyer le propos ! Il faut rappeler que le film date de 1993 ! Si je me souviens bien, c'était mon Tonton Dédé qui m'avait prêté la VHS - car il m'en prêtait beaucoup à cette époque-là ! - à moins que je sois tout de même allé au cinéma le voir et l'ai revu ensuite en VHS !

    Au niveau de la photo, je crois me rappelle qu'on est surtout dans les teintes de bleu et de gris ! C'est de plus assez oppressant !

    Mais ce film reste une sorte de série Z, un film sans grande ambition et un peu "bricolé" ! Mais ca se laisse regarder !

    A bientôt !


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  • En presque 60 ans de carrière, le background de la plupart des super-héros de la Maison des Idées, Marvel, a largement eut le temps de s'étoffer ! Mais ces dernières année, le très controversé scénariste Dan Slott a apporté par mal de concepts ébouriffants à la mythologie du Tisseur de Toiles ! Spider-Man a ainsi vécu les événements de Spider-Island, de Superior Spider-Man ou encore de Spider-Verse !

    Plus étonnant encore, notre héros s'est vu décliné en de multiples incarnations ! Si on comptait déjà deux clones de Spidey et une Spider-Woman, on eut le Spider-Man 2099, le jeune afro-américain/latino Miles Morales, Spider-Man Noir, Spider-Man India, Silk, Spider-Gwen, May Parker et tant d'autres ! Il faut rappeler qu'en fait d'Univers Marvel, on est davantage devant un Multivers qui permet de raconter autant de récits alternatifs !

    Au cinéma, le Tisseur reste sous la propriété de Sony Pictures et en 2015, les responsables de la firme décident de rajeunir Spider-Man ! Le projet et le film Spider-Man : Into the Spider-Verse - qui deviendra en France Spider-Man : New Generation est lancé !

    Je viens de regarder ce film d'animation, sorti à Noêl 2018, cet après-midi et je dois dire que je n'en reviens pas ! Ce film est une pure merveille ! On est pas loin de la perfection ! L'équipe du film comprends Phil Lord et Rodney Rothman au scénario à qui viennent s'ajouter Peter Ramsey et Bob Persichetti.

    Visuellement, on se prends une grosse claque avec ce film ! C'est extrêmement bien réalisé, animé, découpé, monté, avec des tonnes et des tonnes d'inventions et des styles graphiques mélangés ! La bande sonore, composée du meilleur du rap américain actuel "tue sa race" !

    Au niveau de l'intrigue, le film a aussi tout pour lui et atteint des sommets aussi bien dans l'humour que dans l'émotion et la tragédie ! C'est extrêmement dense aussi mais jamais confus. Avec plein de références à l'Univers du Tisseur !

    Stan Lee et Steve Ditko auraient été fiers du résultat si ils avaient été encore de ce monde au moment de la sortie de ce Spider-Man : New Generation ! Un hommage leur est d'ailleurs rendu !

    On suit le jeune Miles Morales qui acquiert, comme jadis Peter Parker, les pouvoirs d'une araignée radioactive ! Il rencontre d'ailleurs l'original mais très brièvement car le héros vétéran succombe aux machinations du Caïd qui a conçu un appareillage pour voyager entre les dimensions pour poursuivre un but personnel !

    D'autres versions de Spider-Man vont donc traverser vers la dimension de Miles ! On a Peter B. Parker, une espèce de "vieux" Spider-Man qui a pris pas mal de coups du sort, Spider-Gwen, Spider-Man Noir (une version des années 1930 façon polar et roman noir !), Spider-Ham (une version Toon !) et Peni Parket (une fillette dans un Meca façon animation japonaise !). Ces cinq-là et Morales vont donc s'allier pour contrer Wilson Fisk et ses hommes de main et renvoyer tout le monde chez soi !

    Voilà, je n'en dirais pas plus car je ne veux pas vous déflorer la surprise de ce métrage ! La critique ne s'y est pas trompée qui lui a décerné l'Oscar 2019 du Meilleur Film d'Animation.

    Du même coup, puisqu'on est dans un Multivers, on peut imaginer que les versions du Tisseur de Tobey McGuire, Richard Garfield et Tom Holland existent quelque part dans un recoin de ce film ! C'était en projet mais cela n'a pas été retenu dans la version finale ! Avengers : Endgame pourrait fort bien nous ramener encore dans ce Multivers !

    Dans les scènes post-génériques, on a aussi droit au Spider-Man 2099 et au Spidey/l'Homme-Araignée du dessin animé de 1967 !

    On attends avec impatience la suite - en l'occurrence un second film d'animation ! - qui sera apportée à ce film !

    Courez voir ce film dès qu'il sera sorti en DVD ! Sinon, il y évidemment le streaming...

    A bientôt !


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  • Fin avril 2019, sort le film très attendu Avengers : Endgame mais je vais vous parler ici d'une autre "Fin de Partie", pas celle de Beckett mais de la franchise Highlander, à savoir le long-métrage Highlander : Endgame, de Douglas Aamiokoski, sorti sur les écrans en 2000 (et je vous reparlerais du MCU en temps voulu !).

    La gestion de la franchise et de l'Univers partagé Highlander est l'exemple même de ce qu'il ne faut pas faire en terme artistique et de marketing ! Déjà, en 1991, le catastrophique Highlander 2 : Le retour avait bien plombé l'univers des Immortels ainsi que la carrière de Christophe Lambert ! Le troisième opus tentait lui de renouer avec la formule du premier - avec un scénario très similaire ! Puis, il y eu la série-télé, coproduction des deux côtés de l'Atlantique, et même un dessin-animé !

    Highlander : Endgame tente d'une certaine façon de transmettre le flambeau ! Lambert n'étant plus très fan de la Saga et Adrian Paul récoltant des scores d'audiences honorables avec sa série-télé dérivée, il est décidé que nos deux Immortels vont se rencontrer sur grand écran ! Après tout, ce sont tous les deux des membres du Clan MacLeod !

    Pourtant la licence avait du potentiel avec ses possibilités de situer ses récits tout du long de l'Histoire humaine. Un problème te taille cependant : comment incarner des Immortels avec des acteurs qui comme tout un chacun vieillissent? En transmettant directement le flambeau !

    Mais à vrai dire, la Saga Highlander connaît, avec ce quatrième opus, son chant du cygne ! Il y aura bien un cinquième opus, Highlander : Le Gardien de l'Immortalité (mais sorti directement en DVD et après un gouffre de 7 ans !) puis plus rien depuis !

    Le méchant de ce film est l'Immortel Jacob Kell - joué par Bruce Payne ! C'est une histoire de vengeance familiale. En effet, en 1555, Kell fait exécuter la mère de Connor MacLeod pour sorcellerie puis Connor se venge en tuant Kell et son père adoptif, le Père Rainey. Kell renait alors en temps qu'Immortel et va assassiner tous les êtres chers à Connor au cours des siècles suivants ! En même temps, c'est Kell qui a commencé les hostilités !

    Connor n'aura pas trop de l'aide de son cousin Duncan ! En effet, au fil du temps, Kell a tué plus de six cent Immortels et a donc accumulé un grand pouvoir !

    Kell s'entoure de plus d'une petite armée d'autres Immortels alors que nos héros ne peuvent compter que sur le soutien de Mathos - joué par Peter Wingfield, comme dans la série-télé où on nous a introduit cet individu comme l'un des plus vieux Immortels !

    La passage de flambeau se fait effectivement en ce sens que c'est Duncan qui donnera le coup de grâce au méchant ! Mais pour cela - ATTENTION SPOILER ! - Connor offrira volontairement sa propre tête à son cousin afin que ce dernier ait suffisamment de puissance devant Kell ! Exit Connor MacLeod donc !

    Un film besogneux, tourné à la manière d'un clip et très prévisible ! Les deux acteurs, Lambert et Paul, s'étaient déjà croisés à l'occasion du pilote de la série-télé spin-off !

    Dans les anecdotes, Juliet Landau (Drusilla dans Buffy contre les Vampires) et Lucy Lawless (Xena la Guerrière) ont été un temps envisagé pour le rôle de Rachel Ellenstein et Billy Idol, David Bowie et Jean-Claude Van Damme dans celui de Jacob Kell !

    L'essentiel de l'action a été tournée en Roumanie, près de Bucarest, locations connues pour brader leurs tarifs en matière de productions cinéma - avec leur main d'œuvre pas chère !

    Ce film se fit "démonter" par la critique ! Il enregistra cependant le meilleur démarrage de la franchise mais le nombre de ses entrées chuta en réalité très rapidement par la suite ! Les fans n'ont pas manqué de noter les nombreuses incohérences scénaristique !

    Bref un beau gâchis pour un univers qui avait pourtant du potentiel !

    A bientôt !


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  • L'enjeu était de taille avec le nouveau film du MCU : porter la première Super-Héroine Marvel à l'écran ! DC Comics avait réussi cette opération avec son Wonder Woman de Patty Jenkins, plaçant de ce fait la barre très haute !

    Ce sont Ryan Fleck et Anna Boden qui sont aux commandes ! Les deux réalisateurs tentent de livrer un film féministe et y réussissent à peu près bien ! Carol Danvers veut s'émanciper des hommes qui jusque là l'ont rabaissée tel son père lorsqu'elle était enfant ou ses camarades de l'Académie militaire. On pourra toutefois trouver que sa personnalité n'est pas assez développée et que le jeu de Brie Larson manque de chaleur !

    L'autre problème est la (sur)puissance de Captain Marvel ! Thanos a clairement du soucis à se faire dans Avengers : Endgame et du coup, cela casse un peu les enjeux ! On a aussi un raccord avec la scène post-générique de Nick Fury et son pager à la fin d'Avengers : Infinity War !

    Parlons plus précisément de l'intrigue maintenant ! Vers est une jeune guerrière de l'Empire Kree - jouée donc par Brie Larson, qui a tout oublié de son passé mais à des flashs-backs ! Elle se rends avec son équipe de la Starforce - dirigée par Yon-Rogg à qui Jude Law prête ses traits et son jeu - sur diverses missions durant la Guerre Kree-Skrull ! Les Skrulls, des métamorphes qui infiltrent les sociétés, se lancent en effet à l'assaut des Territoires Kree !

    Une mission va conduire Vers sur C-53 qui est la désignation Kree de notre bonne vieille Terre ! Là, elle va devoir devancer les Skrulls pour mettre la main sur un moteur supraluminique de nouvelle génération ! Mais surtout, elle va enquêter sur son passé et apprendre qui elle était, Carol Dan-Vers/ Danvers, et découvrir qui elle était !

    Le film se déroule hors du cadre habituel du point de vue temporel ! On est en pleines années 1990 - avec ses codes vestimentaires, ses bornes d'arcades Street Fighter et surtout sa musique qui agrémente toute la bande son du film ! R.E.M., Garbage, No Doubt, Nirvana, Des'ree... On retrouve aussi un Nick Fury numériquement rajeuni - joué par Samuel L. Jackson qu'on croirait voir tout juste sorti de Pulp Fiction ! Et il y a aussi la présence de Clark Gregg en Phil Coulson en début de carrière ! On apprends au passage comment Fury a perdu son oeil gauche dans "un acte héroïque" (mais celle-là, on l'a senti venir à 10 kilomètres !).

    Puisqu'on est au casting, on a aussi la présence d'une actrice sénior, de haut renom, Annette Bening en Dr. Wendy Lawson qui devient aussi l'apparence de l'Intelligence Suprême des Kree !  Pour les personnages, on a Maria Rambeau - jouée par Lashana Lynch, une autre personnification de Miss Marvel dans les comics, Ronan l'Accusateur, où Lee Pace reprends son rôle des Gardiens de la Galaxie Volume 1 ! Même chose pour le séide Korath, toujours joué par Djimon Hounsou !

    Au rayon des choses sympathiques de ce film de 2019, le générique entier est un hommage à Stan Lee, ce créateur si inventif, décédé fin 2018 !

    Le film comporte beaucoup de scènes d'action et le tout s'enchaine bien ! Je n'ai pas vu d'incohérences scénaristiques mais à vrai dire n'ai pas passé mon temps à les chercher comme certains "pinailleurs" qui n'ont que cela à foutre ! Je pense à ces Youtubeurs qui ne savent plus prendre de plaisir à un simple visionnage et qui la plupart du temps ne paient même pas leur place de cinéma !

    A peu près au deux tiers du film, on a un revirement de situation et - ATTENTION JE VAIS SPOILER ! - on s'aperçoit que les Skrulls ne sont pas les vrais méchants ! Mais on savait, par la série Marvel's Agents du Shield et les films des Gardiens de la Galaxie que les êtres à la peau bleu (les Kree, pas les Schtroumpfs !) sont très antipathiques et belliqueux ! Jude Law/Yogg-Ron et l'Intelligence Suprême manipulait l'héroïne Carol Danvers depuis le début jouant sur son besoin de s'affirmer ! Dès que celle-ci découvre la vérité, sur elle, sur les Kree et les Skrulls, ses pouvoirs s'en voient décuplés voire centuplés !

    Carol Danvers apprends en effet - et nous avec ! - la leçon qu'elle est certes humaine et faillible mais que la grande qualité de l'homme - et en l'occurrence de la femme ! - est de toujours se relever ! Et aussi de ne pas taire ses sentiments ! Danvers devient plus forte dès qu'elle prends la défense des opprimés, laisse parler son coeur, contre les froids calculs militaires de ses supérieurs !

    Accessoirement, on en apprends un peu plus sur le trajet du Tesseract et on croise Goose, un petit "chat" bien "sympathique" qui est devenu la vraie star du film !

    Vous aurez compris qu'une fois de plus, j'ai adoré ce dernier Marvel en date - le vingt-et-unième si j'ai bien compté du MCU ! Mais je suis un fanatique de la Maison des Idées, déjà au niveau des comics ! J'achetais dans les années 1980 les Strange, Titans, Nova, ai arrêté dans les années 1990 - et depuis 2005, j'achète tous les mois mes comics - ce qui me coûte presque une centaine d'euros en ce moment par mois, Panini l'éditeur français ayant augmenté ses prix de manière drastique !

    Voilà, j'ai à peu près dit le principal je pense !

    A bientôt !


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  • Last Action Hero est un peu particulier dans la carrière cinématographique d'Arnold Schwarzenegger car, outre le fait que le film fut un flop aux Etats-Unis, c'est en quelque une sorte une oeuvre ou l'acteur s'autoparodie et tourne un peu en dérision son parcours d'héros de films d'action ! A la même époque, l'ex-culturiste s'essaie en effet dans le registre comique avec des films comme Un Flic à la Maternelle ou Jumeaux ! - prouvant qu'il n'est pas juste une montagne de muscles mais est capable de donner une "valeur ajoutée" à ses films !

    Last Action Hero  est un film de 1993, réalisé par John McTiernan ! Le réalisateur avait déjà travaillé avec Schwarzy, sur Predator,  qui a lancé sa carrière à Hollywood avant de connaitre un succès encore plus grand avec Piège de Cristal  avec Bruce Willis ! Spécialiste des films d'action à priori donc !

    Danny Madigan est un jeune garçon de New York qui néglige les enseignements de l'école, qu'il sèche allégrement et prends plutôt comme modèle le personnage de Jack Slater, un héros du grand écran, dans la lignée de l'Inspecteur Harry, incarné par Arnold Schwarzenegger !

    La particularité de ce film est que l'on va briser le "quatrième mur" - par l'intermédiaire d'un "ticket magique"- le jeune héros va se retrouver projeté dans le film ! Danny, grâce à la magie d'Harry Houdini, va pouvoir porter assistance au héros de Jack Slater IV -  d'autant qu'il a vu le début du film et connaît donc les secrets des méchants !

    Mais comme dans La Rose pourpre du Caire  de Woody Allen (dans un autre registre), les méchants vont se retrouver dans le monde réel,  notamment Benedict, chargé d'assassiner Slater ! Le justicier des films d'action et Danny se lancent à la poursuite du tueur à gage ainsi qu'à celle du tueur en série qui est responsable de la mort du fils de Slater dans les films ! Ce sinistre personnage va rejouer la fatidique scène avec Danny et Slater devra montrer de la prudence car dans notre réalité, il n'est plus invulnérable - et doit de plus recharger son arme !

    Un film d'action donc mais avec une bonne dose d'humour et en particulier d'autodérision ! Schwarzy chambre Schwarzy et adresse au passage quelques clins d'oeil à cet autre acteur avec qui on le mettait alors en rivalité, à savoir Sylvester Stallone ! Un film qui se regarde sans être un chef d'oeuvre !

    A bientôt !


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  • Tom Clancy est un auteur, spécialisé dans le thriller géopolitique et technologique, très rentable, dont l'oeuvre pléthorique est adaptée en jeux vidéo et évidemment au cinéma !

    Parlons de Patriot Games - Jeux de guerre en VF - qui est la seconde apparition à l'écran du personnage de Jack Ryan, ancien analyste de la CIA. Cette fois, c'est Harrison Ford qui remplace Alec Baldwin qui incarnait Ryan dans A la poursuite d'Octobre rouge en 1990. Ce second film est réalisé par Phillip Noyce, est sorti en 1992, basé sur un roman de Clancy paru en 1987.

    j'avais vu ce film à l'époque avec un pote qui lui n'avait pas été enthousiasmé par ce métrage qu'il avait jugé trop manichéen : "les méchants terroristes de l'IRA" !

    Le film mets en avant la toute puissance technologique des services de renseignements occidentaux, leur pouvoir de décider de la vie et de la mort de quiconque leur déplait en appuyant sur un bouton ! C'était, il ne faut pas l'oublier dans un contexte post Première Guerre du Golfe - et son aspect "jeu vidéo" - mais bien avant l'utilisation des premiers drones dans les années 2000 !

    Le sujet du film tourne autour du terrorisme en Irlande du Nord ! Jack Ryan, lors d'une conférence à Londres, se retrouve par hasard sur le lieu d'un attentat et sauve la peau d'un Lord et permets l'arrestation du terroriste Sean Miller et abat le frère de ce dernier !

    Mais Sean va, avec l'aide d'un commando, parvenir à s'échapper et chercher à se venger de l'analyste ! Notre analyste qui va se retrouver en première ligne sur le terrain ! Miller va s'en prendre à sa famille obligeant Ryan à rempiler à la CIA ! Il va donc se confronter aux terroristes !

    Dans le rôle de Sean Miller, on retrouve Sean Bean, l'acteur que l'on peut revoir notamment dans Goldeneye, le premier James Bond avec Pierce Brosnan en 1995 mais surtout plus près de notre époque dans le rôle de Ned Stark dans Game of Thrones - un acteur qui a la particularité de décéder dans quasiment tous ses films ! On a aussi Anne Archer dans le rôle de Catherine Ryan, la femme de Jack !

    Que penser de ce film ? C'est efficace mais cela reste un thriller qui ne sort pas trop du lot ! On sera appelé à revoir le personnage de Jack Ryan dans d'autres films - incarné par Harrison Ford puis Ben Affleck et Chris Pine.

    A bientôt !


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  • Autant en emporte le vent - Victor FlemmingQuel est le plus gros succés de l'Histoire du cinéma ? Titanic ? Star Wars - Le Réveil de la Force ? Avatar ? Avengers : Infinity War ? Que nenni ! Si on tient compte de l'inflation, c'est Autant en emporte le vent, film de Victor Fleming, vaste fresque romanesque et historique, adapté du livre de Margaret Mitchell !

    Le roman à l'origine du film date de 1936 et le film est sorti aux Etats-Unis en 1939 ! En raison de la guerre et de l'embargo sur les films américains exercé par les autorités allemandes, les Européens ne découvriront ce chef- d'oeuvre qu'à la Libération ce qui a largement contribué à la légende du film !

    Autant en emporte le vent est surtout connu pour son couple emblématique à l'écran, Clark Gable, au charme magnétique, et Vivien Leigh, qui incarnent Rhett Butler et Scarlett O'Hara, sur fond de Guerre de Sécession ! Lui est cynique et l'incarnation du parfait macho, elle est une femme forte prête à tout pour sauver "Tara", le domaine familial, plantation de coton, dans le Sud profond dont on sait qu'il va perdre la guerre !

    Ce film mêle donc la petite et la grande histoire ! Scarlett a un caractère bien trempé, obstinée, rusée et capricieuse et sait "manipuler" les hommes qui ne sont pas insensibles à ses charmes à l'image de Leslie Howard qui joue Ashley Wilkes le premier mari de l'héroïne ! Finalement, le seul véritable amour de la jeune femme - et celui qu'elle ne peut avoir ! - s'avérera être Rhett Butler !

    C'est véritablement un film fleuve dans tous les sens du terme, qui dure presque 4 heures (238 minutes), avec de gros moyens ! La séquence de l'incendie de la ville d'Atlanta est restée dans les mémoires !

    Au casting, on notera également la présence d'Olivia de Havilland !

    J'ai vu ce film très jeune et l'avais revu dans les années 1990 lors d'un marathon cinéma au cinéma d'art et d'essai Le Lux -  avec d'autres films comme  La Grande Vadrouille, M le Maudit  ou encore Sailor et Lula  (tous chroniqués sur ce blog !)  !

    Evidemment, Autant en emporte le vent a reçu maintes récompenses prestigieuses ! Considéré comme le quatrième meilleur film américain de l'Histoire du cinéma dans la catégorie "Films épiques" et aussi "Film préféré des Américains" selon un sondage Harris Interactive en 2008 et 2014 ! Et pour les récompenses académiques, le film a raflé dix Oscars en 1940 dont Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleur Scénario Adapté, Meilleure Actrice (pour Vivien Leigh) et Meilleure Actrice dans un second rôle (pour Hattie McDaniel, première actrice noire oscarisée !).

    Le film de Victor Fleming - Gone with the Wind  en VO - est considéré aussi comme la plus grande histoire d'amour de toute l'Histoire du cinéma ! Il est amusant de constater qu'une des affiches de L'Empire contre-attaque, le Star Wars de 1980, reprends l'affiche d'Autant en emporte le vent ou Harrison Ford et Carrie Fisher s'étreignent et s'embrassent à la manière de Scarlett et Rhett !

    Enfin, ce film nous montre la condition des afro-américains, retranscrit toute une époque et est d'ailleurs divisé en quatre tableaux !

    Et la musique, le thème principal de Max Steiner et Lou Forbes a marqué les esprits !

    C'est donc un film qui doit faire partie de toute culture cinématographique individuelle, un Incontournable !

    A bientôt !


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  • Avec A Star is Born, film qui tient à la fois de la romance, du film musical et du drame, sorti sur les écrans en 2018, Bradley Cooper endosse toutes les casquettes : réalisateur, scénariste, acteur... et chanteur ! On retrouve aussi à l'écran Stefani Germanotta, plus connue sous le nom d'artiste de Lady Gaga, qui était un peu passée au second plan et qui signe là un retour magistral ! Elle, on l'avait déjà vu au cinéma dans Sin City : j'ai tué pour elle et lui, je le connaissais surtout pour son rôle de soldat d"élite dans  American Sniper de Clint Eastwood mais il est aussi la voix de Rocket Raccoon dans les films des Gardiens de la Galaxie, du MCU, en VO !

    Dans  A Star is Born, on suit l'ascension fulgurante d'une jeune femme nommée Ally Campana - jouée par Lady Gaga - qui se produisait jusque là dans des boites de drag-queens et qui possède un talent indéniable mais jusque là caché au public ! C'est Jackson Maine, une star de country sur le déclin - joué par Bradley Cooper - qui découvre cette jeune perle, lui donne sa chance en la faisant monter sur scène avec lui et accessoirement en tombe amoureux, amour réciproque !

    Le film vaut surtout pour les numéros musicaux ! Lady Gaga excellent, dans ses interprétations des chansons et aussi dans son jeu d'actrice ! On n'a pas l'impression de voir Lady Gaga lorsqu'elle chante dans le film mais bien Ally Campana - le changement de look, cheveux châtains et non blonds joue aussi ! Bradley Cooper se débrouille bien aussi avec son tour de chant !

    Ce type d'histoire, un homme qui prends une femme sous son aile, devient son pygmalion, puis la nouvelle artiste "cassant la baraque", le bienfaiteur connaît le déclin en parallèle est un thème usé et maintes fois repris à Hollywood ! Je pense notamment aux Lumières de la ville  de Charlie Chaplin ! Mais ici aussi, en réalité, a Star is Born est le troisième remake d'un film de 1937, Une étoile est née, de William A. Wellman !

    Jackson Maine connaitra donc la chute et ça se terminera très mal pour lui ! Perte de l'audition avec acouphènes, alcoolisme en découlant, jusqu'à l'issue fatale ! Celle qui entre temps est devenue son épouse ne se montrera jamais ingrate et le soutiendra jusqu'au bout !

    Le film a remporté un beau succès en terme de fréquentations des salles tant aux USA qu'en France et de bonnes critiques, lesquelles saluent le jeu de Lady Gaga et son alchimie avec Bradley Cooper qui lui apporte là un rôle en or ! C'est une très belle fable sur le métier d'artiste et l'émotion qu'on apporte dans l'interprétation d'une chanson ! Et ca résonne avec la propre carrière de Lady Gaga, grande artiste si il en est ! Enfin, le film a été en sélection à la Mostra de Venise et a décroché maintes nominations et récompenses que je n'énumère pas ici !

    L'exploitation du film a été accompagnée par le clip de la chanson "Shallow", une vraie chanson originale qui porte beaucoup d'émotions, résume assez bien le film et qui moi, m'a donné envie de le visionner !

    A bientôt !


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  • Woody Allen est connu pour faire un cinéma "intelligent" - des films avec du fond ! - introspectif et qui fait réfléchir ! La psychanalyse est un de ses thèmes fétiches, tout ce qui touche à la psyché mais aussi à l'âme ! C'est ainsi qu'il s'est plusieurs fois plongé dans le monde du surnaturel et de la "magie" ! N'est-ce pas un moyen d'éprouver notre rationalité ?

    C'est ainsi que Magic in the Moonlight, long-métrage sorti en 2014, nous projette dans le monde des médiums durant les Années Folles ! Ce film relève à la fois de la romance, du film à énigme et du film historique ! Il s'inspire de la quête réelle du prestidigitateur Houdini pour démystifier les charlatans durant les "Roaring Twenties" qui prétendaient dialoguer avec les esprits !

    Ici, c'est Colin Firth qui joue Stanley Crawford, illusionniste britannique mondialement célèbre sous le grimage asiatique de Wei Ling Soo ! Notre "héros" se révèle bien vite assez antipathique, imbu de lui-même, misanthrope et  cynique ! La jeune Sophie Baker - interprétée par la talentueuse Emma Stone - va bousculer toutes ses certitudes !

    Sophie est en effet une jeune médium auto-proclamée qui, selon Stanley, tente d'usurper la fortune d'une riche famille sur la Côte d'Azur ! Notre artiste de cabaret va alors tenter de démontrer que la jeune fille n'est rien de moins qu'une illusionniste comme lui ! Lui ne croit pas aux esprits et aux arrières-mondes et serait plus un rationaliste et un lecteur de Nietzsche !

    Sophie est-elle une usurpatrice ? Il s'avérera que c'est bien le cas ! Mais entre temps, notre Stanley tombe amoureux d'elle ! Ce film est donc bien une histoire d'amour  - celle de deux êtres qu'au départ tout oppose et qui finissent par se trouver des points communs ! La sage Sophie aura "dompté" le misanthrope ! Et donc film à énigme où il s'agit de découvrir le pot aux roses !

    En réalité, Stanley a failli être berné et retrouver la foi dans le merveilleux du monde ! Sophie est une manipulatrice très douée et cela force aussi l'admiration du professionnel de  la scène ! La jeune fille n'est démasquée que parce qu'elle a été trahie par son complice !

    J'aime beaucoup Colin Firth parmi les acteurs mais Emma Stone a beaucoup d'attraits elle aussi ! Elle a notamment joué Gwen Stacy dans les deux films The Amazing Spider-Man avec Andrew Garfield et surtout a obtenu le succès avec la comédie musicale La La Land !

    Magic in the Moonlight a obtenu un bon succès critique et public en France près d'un million de téléspectateurs s'étant déplacés pour le voir !

    Le film a enfin obtenu deux prix, notamment au Festival du Cinéma Américain de Deauville en 2014 !

    Finalement, on a là un film assez conventionnel mais qui possède beaucoup de charme notamment par la présence d'acteurs et d'actrices charismatiques ! De manière générale, j'aime beaucoup Woody Allen - c'est un cinéaste génial mais un peu plus controversé en tant qu'homme (mais cela on s'en fiche !) !

    A bientôt !


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  • La Troupe du Splendid est un collectif d'auteurs et d'acteurs crée en 1974 qui regroupe des figures marquantes des décennies qui vont suivre jusqu'à nos jours ! On retrouve ainsi Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Michel Blanc, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Bruno Moynot et Claire Magnin, rejoints par d'autres acteurs et actrices qui ne font pas partie de la Troupe tel Anémone, Martin Lamotte, Dominique Lavanant ou Roland Giraud !

    Tout ce petit monde se produit évidemment au théâtre mais aussi au cinéma, individuellement, par petits groupes ou tous ensemble, dès 1973, dans L'An 01, Les Valseuses, Le Locataire, Les Petits Câlins ou Dites-lui que je l'aime (liste non exhaustive !).

    Mais il faut attendre la fin de l'année 1978 pour voir le premier vrai carton ciné du Splendid avec Les Bronzés  (suivi ensuite par Les Bronzés font du ski  en 1979 et Les Bronzés 3 : Amis pour la vie  en 2006 !) ! C'est Patrice Leconte, ami de la Troupe, qui réalise !

    Le film est emblématique du culte du corps et du farniente de ce début des années 1980 et se veut une parodie des mœurs du célèbre Club Méditerranée !

    Une joyeuse troupe de gentils G.O. accueille une flopée de touristes en quête de détente, au Club Med d'Assinie en Côte d'Ivoire ! L'esprit potache est de mise !

    On a donc ici toute une galerie de personnages plus drôles les uns que les autres ! Thierry Lhermitte est Popeye, le G.O. coureur de jupons qui ne pense qu'à "baiser de la meuf", comptabilisant même ses conquêtes au poids ! A l'opposé de ce séducteur, on a le légendaire Jean-Claude Dusse - joué par Michel Blanc, un célibataire maladroit venu plus pour draguer que pour se reposer car "sur un malentendu, ça peut marcher" mais il va accumuler les "râteaux" !

    Bernard et Nathalie Morin - respectivement Gérard Jugnot et Josiane Balasko - sont un couple qui se trompe allégrement dans une sorte de compétition ! Jérôme, joué par Christian Clavier est un médecin qui ne pense lui aussi qu'à draguer !

    On a donc dans ce film tous les clichés autour du tourisme de masse ! Mais donc on vient surtout pour trouver l'âme sœur, comme Gigi - jouée par Marie-Anne Chazel - une amoureuse naïve ou Christiane - incarnée par Dominique Lavanant - laquelle a plus les pieds sur terre !

    Comme beaucoup de films comiques, Les Bronzés  enchaînent les gags, comme autant de sketchs, sur un rythme soutenu ! On fête en 2018 les quarante ans de sa sortie et ce film est devenu un classique du cinéma français ! Les Bronzés font du ski - auquel je consacrerais un article aussi une autre fois - est également très drôle ! Mais Les Bronzés 3  - que je n'ai pas vu - est un peu réchauffé - avec des acteurs vieillissants ! - à ce que j'ai entendu dire ! Parfois, il vaut mieux ne pas essayer de ranimer la flamme sous peine d'être très déçu !

    Je vous conseille évidemment ce film qu'on voit et revoit inlassablement tant il a été diffusé sur nos chaînes télés !

    On chantonnera aussi la chanson du film "Darladirladada" !

    A bientôt !


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  • On connaît surtout Joe Dante pour son film Gremlins ! Mais avant cela, le réalisateur s'était déjà aventuré dans le registre film d'horreur avec le long-métrage Hurlements (The Howling en VO), premier opus d'une série de huit films, sorti en 1981 !

    En fait, il s'agit d'une histoire de loups-garous. On peut donc s'attendre à beaucoup de sauvagerie dans ce film ! Le Loup-Garou fait partie des grands mythes horrifiques du cinéma hollywoodien, avec le Vampire, la Momie ou Frankenstein ! Mais ici, Joe Dante nous livre une version plus moderne de cet archétype, et nous entraîne au fin fond de la campagne, au sein de la "Colonie" !

    L'héroïne est une certaine Karen White, une journaliste de Los Angeles, jouée par Dee Wallace. Au début du film, celle-ci est traquée par un tueur en série nommé Eddie Quist - rôle tenu par Robert Picardo (bien avant son apparition dans la série Star Trek : Voyager en Docteur Hologramme !) ! La jeune femme piège le sadique dans un cinéma porno avec l'aide de la police qui abat le type !

    On comprends assez vite le message du film qui se résume à "libérez la bête qui est en vous ! " et "laissez-vous aller à vos pulsions !" Le Loup-Garou est ici une métaphore pour l'Homme qui tue, qui viole, etc... A l'image du tueur en série dans le cinéma porno !

    Karen a été traumatisé par Eddie Quist et le docteur George Waggner (joué par Patrick Macnee, de Chapeau melon et bottes de cuir !) décide d'envoyer sa patiente, avec son mari Bill (Christopher Stone), se reposer à al campagne, à la "Colonie" (qui est en fait un repère de lupins !). Waggner est-il au courant de ce fait ? Je vous laisse voir le film pour avoir la réponse car ne m'en souviens plus à vrai dire !

    A la "Colonie", Bill résiste aux avances de Marsha (dont le nom de famille est Quist !), une nymphomane sensuelle et est attaqué et mordu par un loup-garou ! Bill rentre chez lui et fait l'amour à Karen ! Pendant l'acte, leurs corps se transforment !

    La "Colonie" est le secret du Docteur Waggner, au courant donc semble-t'il, un repaire de loups-garous qui peuvent se transformer à volonté sans pleine lune !

    Un film assez violent donc avec de superbes maquillages, œuvres de Rick Baker, dans la lignée du Loup-garou de Londres ! La fin du film m'avait particulièrement marqué : la journaliste se transforme volontairement en plein journal télévisé pour alerter l'opinion puis se suicide ! Tragique !

    Le film possède aussi ses propres clins d'œil ! Ainsi les noms de nombreux personnages sont ceux de réalisateurs de précédents films de loups-garous ! Et dans Gremlins, on aperçoit notamment des photos du film dans le cinéma où les Gremlins regardent Blanche-Neige et les Sept Nains  Enfin, Hurlements a eu quelques prix dont le Prix de la Critique lors du Festival du film fantastique d'Avoriaz, dans son édition de 1981 ! Il fut un succès commercial et reçut un assez bon accueil critique ! Je ne sais pas ce qu'il en est des suites par contre !

    Voilà, ce petit billet sur un petit film sympathique est en fait mon 2500ème billet ! Si on prends en compte tous mes blogs notamment le Skyblog secret !

    Je vous dis à bientôt !


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  • Le second film sur l'Homme-Fourmi, sorti en 2018,  a la difficile tâche d'assurer un score honorable au box-office tout en passant après Avengers : Infinity War, film aux enjeux cosmiques !

    Comme vous l'aurez compris, on change d'échelle - c'est le cas de le dire ! On retrouve Scott Lang, toujours joué par Paul Rudd, assigné à résidence par le FBI après les événements de Sokovie et de l'aéroport de Berlin ! Mais comme le titre du film de Peyton Reed - déjà réalisateur du premier opus - Ant-Man et la Guêpe l'annonce, cette fois notre héros a une partenaire, la très combative et pleine de ressources Hope Van Dyne - interprétée par Evangeline Lilly qui laisse Lost loin derrière elle !

    Hank Pym, joué par Michael Douglas - rajeuni dans certaines scènes de flash-backs par la magie du numérique - et sa fille Hope, complices de Scott sont aussi traqués et donc en fuite ! Le film nous offre une foultitude d'effets spéciaux avec des objets, immeubles, voitures, Pez, salière qui rétrécissent ou augmentent de taille ! Nos héros auront besoin de toute la technologie du vieil Ant-Man pour accomplir leur mission : retrouver Janet Van Dyne, la mère de Hope, perdue depuis des années dans le Royaume Quantique - et jouée par Michelle Pfeiffer !

    Avant de vous parler plus avant de ce film, qu'en ai-je pensé ? Des Youtubeurs comme Regelegorila avaient qualifié ce film de navet sans aucun intérêt ! Je ne suis pas d'accord, j'ai pris beaucoup de plaisir à le visionner ! Il y a de l'action, les acteurs sont bons, la réalisation soignée, de l'humour bien présent, fin mais pas trop envahissant, de belles images du Royaume Quantique et de nouvelles idées intéressantes pour le MCU (j'y reviens bientôt !)? Mais vous savez que je suis très bon public avec les films de Marvel Studios ! Si on sait à quoi s'attendre avec ce film et si on ne place pas la barre aussi haut que pour un Avengers 3 et 4, on ne sera pas déçu !

    L'humour est bien pensé donc et doit surtout au jeu d'acteur de Michael Pena, le coéquipier "en affaires" de Scott ! Le casting est étoffé et encore une fois Marvel Studios parvient à attirer dans ses films  des acteurs de renom de la génération précédente - preuve supplémentaire que le genre super-héroïque n'est pas un sous-genre et qu'il est pris au sérieux par tout Hollywood, et pas seulement comme un moyen d'arrondir ses fins de mois ! Je pense que Michael Douglas, Michelle Pfeiffer et Laurence Fishburne voient cet exercice comme un bon moment de détente, un film qu'ils pourront montrer à leurs petits-enfants !

    Pour en revenir aux enjeux du film de Peyton Reed, ça se résume à une course au MacGuffin, cet objet prétexte au déroulement de l'intrigue ! Il s'agit pour nos héros de récupérer l'immeuble qui contient les labos de Hank Pym, convoité aussi par un escroc de bas étage, trafiquant de technologies avancées nommé Sonny Burch - et joué par Walton Goggins (qui a fait ses premières armes dans la série-télé The Shield et qu'on a vu notamment au cinéma dans Django Unchained, Les huit salopards ou encore Lincoln !). Mais un troisième camp est sur la piste du labo, celui de Ghost (Fantôme en VF) aka Ava Starr, une fille complètement déphasée dans tous les sens du terme (physiquement et psychologiquement !) suite à un accident dont elle fait porter la responsabilité à Pym - jouée par Hannah John-Kamen (vue dans Star Wars - Le Réveil de la Force et Ready Player One !) - accompagnée de Bill Foster/Laurence Fishburne ! Concernant Bill Foster, si Goliath est évoqué, on ne verra pas l'acteur afro-américain changer de taille au cours de ce film ! Fantôme est un personnage qui n'est pas un méchant caricatural ! Elle est blessée et de ce fait attachante bien qu'elle soit une tueuse implacable mais manipulée par feu le SHIELD ! Elle lutte en fait pour sa survie et donc ne peut être réellement blamée ! Bill Foster est de plus sa conscience !

    Le film introduit le Royaume Quantique, cet univers où avait plongé Scott à la fin du premier film et dont il était revenu contrairement à Janet Van Dyne ! Les scènes qui le représentent contiennent pas mal de poésie ! Les lois de la physique y sont très différentes ! Mais surtout, avec ce lieu, des éléments - notamment les "Vortex temporels" évoqués par Janet - conduisent à des suppositions pour Avengers 4 (dont on ne connaît toujours pas le titre exact à l'heure où j'écris ces lignes !). Le Royaume Quantique est-il la clé contre Thanos ? Va-t'il permettre le Voyage dans le Temps ou l'accès au Multivers ? En tout cas, il semble promis à agrandir le terrain de jeux de nos super-héros comme le Multivers justement déjà introduit dans Docteur Strange  ! Le Multivers est consubstantiel aux comics Marvel (What If ? ou plus récemment Spider-Verse !)  alors pourquoi pas aussi au MCU ?

    La première scène post-générique montre comment le claquement de doigt de Thanos avec le Gantelet d'Infinité affecte Ant-Man et son groupe, ce qui laisse Scott Lang dans une sacré panade ! A suivre... Rien que pour cette première scène post-générique, le film vaut le coup !

    Un film "humble et rafraichissant" !

    A bientôt !

    Compte à rebours : -2...


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  • J'ai déjà eu l'occasion par le passé de vous parler de World War Z, le roman de Max Brooks ! Roman que j'avais vraiment adoré et trouvé excellentissime !

    En 2013, Marc Forster réalise l'adaptation cinématographique du dit roman et ce nouveau World War Z donne un film mélange de genres, entre film de guerre et film d'horreur ! Tandis que l'on est en pleine vague Walking Dead !

    L'approche du film est assez différente de celle du roman ! En effet, le récit de Max Brooks pouvait se voir comme une collection de "short stories" qui nous entraînaient à travers le monde, en une multitude de lieux montrant autant de situations différentes ! On avait à la fois une vision d'ensemble et des gros plans !

    Dans le film, on se concentre autour d'un seul héros et on suit la longue enquête qu'il mène à travers le monde, en Corée du Sud, en Israël, en Angleterre pour trouver l'origine de l'épidémie et éventuellement un remède !

    Ce héros, c'est Gerry Lane, ancien fonctionnaire de l'ONU, enquêteur de terrain - interprété par Brad Pitt ! Celui-ci est en retraite anticipée et veille sur sa famille ! Mais il va devoir reprendre du service après avoir échappé à la mort lors d"émeutes" à Philadelphie !

    En effet, des meutes d'individus "enragés" déferlent sur la population provoquant toujours plus de contaminations ! Mais Gerry, sa femme Karin - jouée par Mireille Enos ! - et leurs enfants sont sauvés à un point d'extraction et ramenés sur la flotte de navires sous pavillon de l'ONU !

    Par la suite, Gerry va devoir se rendre en Corée du Sud, ce qui le mènera sur une piste en Israël ! Ceci nous donnera une cauchemardesque scène où la ville de Jérusalem, protégée par un mur, finit par tomber sous les hordes de zombies ! C'est un véritable massacre et je n'aime pas trop ce genre de scènes au cinéma, j'ai déjà eu l'occasion de vous le dire ! Idem, la scène suivante où les passagers d'un avion de ligne sont mordus en série est proprement terrifiante ! Âmes sensibles s'abstenir ! Mais bon, c'est le propre des films de zombies et George Romero a fait bien "pire" dans le genre !

    Mais Gerry Lane va finir par trouver le point faible du virus zombie ! Une solution assez originale !

    Hormis Brad Pitt - sur lequel le film capitalise ! - Pas de grosses stars ou d'acteurs connus au casting ! Si, on retrouve Ruth Negga, l'actrice qui joue Raina dans la série Marvel Les Agents du Shield !

    Qu'a-je pensé de ce World War Z ? C'est un film prenant qui vous tient à votre fauteuil ! Mais malgré les scènes "pénibles", c'est du cinéma un peu édulcoré ! On est loin de l'horreur des premiers films de zombies (je vous ai cité Romero !) ! Ca se regarde !

    Bref, c'est un blockbuster, et le "happy end" en fait en quelque sorte un film familial ! En effet, à la fin, notre héros trouve un "vaccin" qui permets de se camoufler des zombies, dès lors les survivants peuvent commencer la contre-attaque ou simplement se mettre à l'abri ! Le héros dit alors " notre guerre ne fait que commencer !" Doit-on s'attendre à un World War Z 2 ? En 2018 en tout cas, il n'a toujours pas pointé son nez !... Mais il est prévu pour 2020 qu'on se rassure !

    Dernière remarque : les zombies de ce films sont étonnamment sportifs ! Ils courent - vite ! - il sautent, bref ils représentent des ennemis redoutables !

    A bientôt !

    Compte à rebours -4...


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  • Le Jeanne d'Arc de Luc Besson, sorti en 1999 (en face de Star Wars - Épisode I : La Menace Fantôme) est une énième relecture du mythe de la Pucelle d'Orléans qui entendait des voix, réalisée cette fois par Luc Besson avec un traitement plus moderne !

    On pourra regretter le côté "terre-à-terre" de ce film, ses passages "crus" - dès le début du métrage avec la sœur de Jeanne d'Arc empalée sur une épée et violée dans cette position par des routiers, des mercenaires anglais démobilisés. Il y a donc une tentative de rationaliser la légende de Jeanne d'Arc - et Besson s’engouffre dans un psychologisme assez naïf !

    En gros, Jeanne d'Arc, selon Besson, construit sa mission autour d'un traumatisme d'enfance ! Et on essaie aussi de faire passer les voix pour la manifestation d'une psychose ! L'héroïne interprétée par Milla Jovovich - confine à l'hystérique !

    Milla Jovovich est la star de ce film, la compagne de l'époque du réalisateur, me semble-t'il, qui avait déjà porté Anne Parillaud au sommet et tente de récidiver ici avec l'ex-mannequin révélée par Le 5ème Élément !

    Le récit débute donc avec le pillage du petit village de Domrémy du duché de Lorraine par un détachement de soldats anglais. De là, un dégoût viscéral de Jeanne pour ce peuple envahisseur.

    La conscience de Jeanne - jouée par Dustin Hoffman, l'imagination fertile de la jeune fille, ses discours intérieurs, son traumatisme, tout cela se mélange dans son esprit et la pousse vers une mission qu'elle veut religieuse ! Jeanne est-elle une impostrice, une "sorcière" ?

    La dernière partie du film tourne autour du procès de Jeanne à Orléans - avec l’Évêque Cauchon ! - et sa mort sur le bûcher le 30 mai 1431 ! Au passage, elle aura redonné de l'influence au Roi Charles VII. Mais bon je ne reviens pas sur le côté historique et consacrerais plus tard des billets sur ce point !

    Un film au casting assez prestigieux - outre Jovovich et Hoffman, on a Faye Dunaway en Yolande d'Aragon, John Malkovich en Charles VII de France, Tchéky Karyo ou Vincent Cassel en Gilles de Rais !

    Bilan mitigé pour ce film qui n'est pas resté dans les esprits comme la version de référence du mythe de Jeanne d'Arc ! Besson y confirme toutefois encore sa maîtrise technique - avec son équipe habituelle ! - mais c'est sur le scénario et la narration que ça pêche !

    A bientôt !


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  • Le personnage de Vidocq, à la fois malfrat et fonctionnaire de police, a marqué les imaginaires, que ce soit avec le film de 1939 de Jacques Vidocq - PitofDaroy, ou la série télévisée de 1967 de Georges Neveux ! En 2001, il est à nouveau adapté au cinéma par Pitof qui nous livre son propre Vidocq, un film qui prétends présenter une nouvelle vision plus dynamique du personnage à base de caméras numériques et de découpage des séquences d'action à la manière d'un jeu vidéo !

    J'ai vu ce film il y a longtemps et il ne m'a pas trop convaincu ! On a trop l'impression de voir un gigantesque clip vidéo !

    Pitof est un spécialiste des effets spéciaux et en use et abuse un peu trop ! Outre ce Vidocq, on lui doit le désastreux Catwoman de 2004 avec Halle Berry. Un réalisateur qui me fait penser un peu à Luc Besson et qui nous livre des films très techniques mais dénués d'âme !

    L'action de ce film se déroule à Paris en 1830. Eugène-François Vidocq - joué par Gérard Depardieu - est sur la piste d'un individu nommé "l'Alchimiste" - qui cache son visage derrière un masque de métal - et est sur le point de l'appréhender. Mais les choses tournent mal et le détective tombe dans le puit en flamme d'une soufflerie de verre.

    Notre point d'entrée dans le film est un jeune journaliste de province, monté à la capitale, Etienne Boisset - joué par Guillaume Canet - qui tient aussi le rôle de "L'Alchimiste". Celui-ci en tant que biographe de Vidocq reprends l'enquête de son modèle à ses risques et périls ! De fait, Vidocq enquêtait sur un triple meurtre !

    Le casting est complété par Ines Sastre - qui joue Préah, une courtisane si j'ai bonne mémoire, André Dussollier en Lautrennes, vieil officier de police et encore Edith Scob, Moussa Maaskri, Jean-Pierre Gos, Isabelle Renauld, Jean-Pol Dubois, André Penvern, Gilles Arbona ou Jean-Marc Thibault...

    A l'origine, Daniel Auteuil devait endosser le rôle de Vidocq mais le timing n'allait pas ! C'est notre Gégé national, devenu depuis infréquentable, qui eut le rôle !

    Pour les mouvements de caméra, Pitof a déclaré s'être inspiré du jeu vidéo Tomb Raider - passerelles entre ses deux arts donc ! Au niveau des innovations techniques, Vidocq a fait une large publicité à l'époque sur le fait qu'il était le premier film en France et dans le monde a être entièrement tourné/filmé avec une caméra numérique haute-définition, la HDCAM24P1 de Sony, un an avec l'Épisode II de la Prélogie Star Wars ! En fait, La Vierge des tueurs de Barbet Schröder, sorti un an avant lui ravi ce titre ou encore les films du dogme 95 néanmoins tournés avec des caméras plus légères ! De même, dans La Menace fantôme, George Lucas avait déjà filmé une seule séquence - la scène nocturne du balcon entre Qui-Gon Jinn et Anakin Skywalker - avec ce type de caméra à titre d'essai !

    Le film de Pitof s'apparente au genre policier et aventures - avec un brin de fantastique ! Il est mené tambour battant mais fait trop artificiel ! Certaines cinématiques de jeux vidéo font bien mieux aujourd'hui ! Bref, ça a pas mal vieilli - et plutôt mal en fait !

    A bientôt !


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  • Le cinéma en perspective : une histoire - Jean-Louis LeutratJe vais maintenant vous parler de théorie(s) du cinéma à travers le livre d'un universitaire, Jean-Louis Leutrat, professeur d'esthétique et spécialisé dans le 7ème art. Dans Le cinéma en perspective : une histoire,  il ne propose pas l'Histoire du cinéma mais une Histoire de celui-ci parmi d'autres... En effet, retracer les évolutions de ce qui relève à la fois de l'art et de l'industrie est une tâche ardue qui prendrait des dizaines de volumes et nécessiterait de vastes encyclopédies !

    L'auteur montre qu'il n'y a pas un mais plusieurs cinémas, plusieurs genres d'une part, là c'est entendu, plusieurs écoles mais aussi plusieurs formes. Il établit qu'il existe un cinéma "primitif",  celui des débuts, des Frères Lumière et de Méliès - mais aussi un cinéma "moderne" et entre les deux un cinéma "classique" qui peut aussi devenir un cinéma "maniériste" quand les procédés sont trop appuyés et dans l'outrance.

    Aujourd'hui, en 2018, on a l'habitude que le cinéma nous raconte des récits. Pourtant le cinéma des débuts n'était pas forcément narratif ! Il était aussi expérimentations visuelles puis sonores - des choses qu'on ne retrouve plus guère désormais que dans le cinéma d'auteur !

    Le cinéma a subit plusieurs morts et plusieurs renaissances tel le Phénix ! Des innovations techniques ont vu le jour tout le long de son existence. Des films ont été perdus à différents moments de son histoire (on estime ainsi qu'on a perdu 90% des films d'avant 1910 - sauf peut-être en Russie puis Union Soviétique qui conservait les films plus à des fins de propagande car il n'y avait pas d'impératifs économiques à l'Est !).

    Le cinéma c'est donc la propagande mais aussi la censure ! L'auteur évoque le cinéma du temps de Hitler, de Mussolini et de Staline. Tous les principaux cinémas par pays sont évoqués : aux USA, en France, en Angleterre, au Japon, en Suède, en Italie, etc,... On croisera aussi bien D.W. Griffith que F. Fellini, R. Bresson ou I. Bergman ! Ce livre brille d'érudition en fait ! Je ne fais vraiment que survoler très rapidement son propos ici !

    Le cinéma, ce sont aussi des corps - et l'auteur évoque le rapport entre cinéma et désir, aboli dans le cinéma pornographique. Il parle aussi des stars, de la façon de les éclairer, de les photographier...

    Tout cela a profondément été modifier par l'arrivée de la télévision ! Il est indéniable que les images - qui prolifèrent désormais (voir l'article que j'ai réalisé à ce sujet !) - ont changé de statut : elles se sont banalisées ! D'où une certaine surenchère, notamment avec les effets spéciaux !

    Voila pour ce billet qui vient compléter de précédents articles ! Je vous renvoie à ma série d'écrits sur les cours concernant l'Histoire du cinéma que j'ai eu à la fac en 2007.

    A bientôt !


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  • La critique cinéma n'est pas toujours tendre avec les films et Julien Magnat en a fait la douloureuse expérience ! En Bloody Mallory - Julien Magnateffet, en 2002, il signe Bloody Mallory - avec Olivia Bonamy dans le rôle titre, film qui fut désigné comme "pire film de tous les temps" par le site web Allociné ! Pourtant, ce film n'en méritait pas tant car ce n'est à la base qu'une petite série Z française sans prétentions ! Je l'ai vu, c'est vrai que ça ne casse pas trois pattes à un canard mais c'est une bonne petite comédie d'action matinée de fantastique !

    En fait, ce Bloody Mallory lorgne furieusement vers une série américaine comme Buffy contre les Vampires ! Mais réalisé avec les moyens de "bouts de ficelles" du cinéma français !

    Pas de Scooby-Gang ici mais une équipe de quatre membres hétéroclites : Bloody Mallory, la leader et meneuse,  Vera Cava - joué par Jeff Ribier, une drag-queen experte en explosifs, Talking Tina - jouée par Thylda Barès  - une mutante préadolescente muette et télépathe capable de contrôler les esprits et Durant - joué par Thierry Perkins-Lyautey, un agent gouvernemental ! On a là un commando d'élite mandaté par le gouvernement français pour combattre goules, vampires et autres créatures démoniaques ! Le film n'en manquera pas ! On est donc en plein dans le fantastique...

    Dans le film, nos héros doivent protéger un couvent et ses religieuses contre des goules mais seront attaqués par des personnages masqués et subiront des pertes et auront des blessés ! Je ne dis pas qui pour ne pas vous spoiler !

    Le véritable antagoniste du film est la secte de l'ange exterminateur Abaddon et ses sbires : Lady Valentine - jouée par Valentina Vargas - une femme-vampire décapitée sous la Révolution française et un succube ! Ceux-ci planifient de capturer le nouveau pape - joué par Laurent Spielvogel ! Mallory devra donc jouer des poings et faire parler ses revolvers et le sang va couler à flots !

    Les méchants parviendront à leurs fins et captureront le pontife ! Heureusement, Mallory aura le renfort du père Carras - joué par Adria Collado - le garde du corps du pape pour se débarrasser des derniers sectateurs !

    Tourné dans un village d'Eure-et-Loir, le film pâtit d'un petit budget ! L'héroïne fait plus penser à un archétype, son pseudonyme évoque Marie Ière d'Angleterre dite Marie la Sanglante et son look fait penser à celui de la protagoniste principale du film allemand de 1998, Cours, Lola, cours ! (cheveux rouges et vêtements moulants !). Sa biographie nous est révélé et notamment le meurtre de son ancien mari - joué par Julien Bosselier - lorsque celui-ci s'est révélé être un démon, la faisant entrer dans le monde du surnaturel et révélant déjà ses capacités à s'y confronter et à se battre !

    Lovecraft est une des inspirations du film ! Son portrait apparaît à un moment - en tant qu'adorateur d'Abbadon  - ainsi que le Necronomicon pour invoquer un démon bien connu de Mallory !

    Parmi les références, citons aussi - outre Lovecraft et Buffy - le film L'Exorciste, cité par Vena Cave et dont le nom du personnage de Carras est un clin d'oeil au prêtre qui y découvre la fillette possédée !

    Le thème musical - c'est très rock et gothique ! - est composé par le Japonais Kenji Kawaï à qui ont doit aussi les B.O. de films comme Avalon ou Ghost in the Shell, tous deux de Mamoru Oshii !

    Ca reste un film divertissant, vite regardé et vite oublié ! Parfait pour une soirée pop-corn ou une séance à minuit, "l'heure des sorcières" !

    "Fuck Evil" !

    A bientôt !


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  • Joyeux troublion, Jean Yanne était un partisan de l'humour absurde à l'image des nombreux anachronismes qu'il porte à l'écran entant que réalisateur de Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ, sorte de parodie de péplum improbable, sorti sur les écrans en 1982.

    Dans cette comédie décapante et irrévérencieuse, on suit les démêlés avec l'Histoire de Ben-Hur Marcel, garagiste dans une colonie de l'Empire Romain qui va se retrouver contre son grè, impliqué dans un faux complot contre César.

    C'est Coluche, le cador de l'humour d'alors, qui incarne cet anti-héros tandis que le truculent Michel Serrault revêt la toge de César ! On retrouve au casting pas mal de personnalités d'alors. Jean Yanne s'attribue le rôle de Paulus, Michel Auclair est le consul Demetrius et Françoise Fabian, Laetitia, sa femme. Mimi Coutelier est Cléopâtre ! On a aussi Darryl Cowl, Paul Préboist (en gardien de lion), Michel Constantin,  José Artur, Yves Mourousi et Léon Zitrone (qui incarnent des présentateurs), ou Valérie Mairesse (qui joue une prostituée). Je suis bien conscient cependant que la plupart de ces noms n'évoquerons rien à la jeunesse d'aujourd'hui pourtant il s'agit de figures, dans les années 1980, du Théâtre de Boulevards ou/et de la télévision !

    Mais revenons à notre modeste carrossier de chars, Ben-Hur Marcel qui se retrouve nommé malgré lui représentant syndical contre l'armée romaine ! Heureusement qu'il peut compter sur son ami Paulus (Jean Yanne donc), coincé entre un César homosexuel et préoccupé de sa toge (clin d'oeil à La Cage aux folles) et une Cléopâtre avec l'accent des faubourgs parisiens !

    En 1981, on s'en souvient, Coluche s'était présenté à l’élection présidentielle qui porta finalement François Mitterrand au pouvoir. L'humoriste avait du faire marche arrière devant les pressions d'une certaine classe politique déjà mafieuse à l'époque ! Il prends en quelque sorte sa revanche avec le film de Jean Yanne, d'un certaine façon puisque Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ  est une satire en règle du pouvoir étatique qui est présenté - sans surprises ! - comme menteur, cynique, manipulateur, méprisant et haineux mais aussi froussard ! Le peuple, présenté comme lâche et soumis, n'est pas mieux loti de même que les révolutionnaires à la petite semaine !

    Mais tout le monde se réconcilie à la fin devant les images de la naissance d'un enfant dans une étable à Beethlem qui "ne va pas changer la face du monde" selon notre anti-héros ! Ne chercher par la vérité historique dans ce film (déjà au niveau des dates du "règne" de César !).

    J'ai déjà évoqué les anachronismes mais aussi les placements de produits, pour les stations essence Shell, pour le fromage Boursin - "panem, vinum, boursinum" (mix entre "du pain et des jeux" et du "pain, du vin, du Boursin"), le chocolat Banania, les poêles Tefal, etc,... Ca ajoute encore un peu plus de cocasse à cette grosse "déconnade" qu'est ce film !

    Le film connut un bon succès  - troisième au box-office de cette année là, derrière E.T. l'Extraterrestre de Spielberg et L'As des as  avec Belmondo, et relança la carrière de Jean Yanne des deux côtés de la caméra, après quelques échecs précédent ! Ca ne se voit pas à l'écran heureusement, mais les rapports entre Coluche et le réalisateur furent exécrables sur le tournage, Serrault servant de médiateur. tout cela étant partie d'une évocation injurieuse de l'animateur Jacques Martin, grand ami de Jean Yanne par Coluche !

    Pourtant ce n'était pas gagné car, à l'époque, la critique, ne comprenant pas les nombreux clins d'oeil à l'époque moderne, avait crié au navet ! Mais le film gagna ses lettres de noblesse par ses multiples rediffusions à la télévision !

    A bientôt !


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  • Martin Scorsese aime bien raconter l'ascension et la chute d'hommes d'exception et montrer comment ils sont en proie avec leur démons ! Ce fut le cas avec Casino ! Aviator, son film de 2004, ne déroge pas non plus à cette lubie et Scorsese y dirige à nouveau Leonardo DiCaprio, dont la carrière s'est envolée depuis des films comme Romeo + Juliette, Titanic ou La Plage. Le jeune acteur était déjà en effet passé devant la caméra du réalisateur en 2002 pour Gangs of New York !

    Le personnage d'exception ici, c'est Howard Hughes ! Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est un homme d'affaires qui nourrit de multiples passions dont les avions  - il est aviateur et constructeur aéronautique ! - et le cinéma qui est alors encore à ses débuts et entre à peine dans son âge d'or dans ces années 1920 ! Hughes était aussi réalisateur et alliait ses deux passions notamment en tournant des films comme Les Anges de l'enfer qui narre l'histoire de trois amis qui se battront dans des camps opposés durant la Première Guerre mondiale.

    Le film de Scorsese nous narre la vie d'Howard Hughes depuis le début du tournage de son film précité, Les Anges de l'enfer donc, jusqu'au vol de son avion fétiche, le Spruce Goose !

    Pour mener à bien ses différents projets, Hughes dut faire face à de nombreuses difficultés - ce qui ne l'arrêta guère car il était obstiné voir entêté - et même nous le verrons carrément obsessionnel (les fameux "démons").

    On assiste ainsi dans ce film de 2004 à de très belles et spectaculaires séquences de voltiges aériennes, notamment les combats simulés pour le film de Hughes - et les essais de son avion.

    Au casting, on retrouve aussi, comme acteurs et actrice notables : Cate Blanchett - qui joue Katharine Hepburn - , Alec Baldwin et Kate Beckinsale - qui joue Ava Gardner. On a aussi Jude Law en Errol Flynn, et la chanteuse de No Doubt, Gwen Stefani, ici au cinéma dans le rôle de Jean Harlow.

    Le jeu de l'acteur principal est impressionnant et il campe un homme dévoré par ses lubies et ses angoisses ! Hughes souffrait ainsi de TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs) et obsédé par la propreté et les microbes, pouvait se laver les mains jusqu'au sang. Tout cela est très bien retranscrit par DiCaprio !

    Le film obtint de nombreuses récompenses  : 4 BAFTA Awards 2005 - dont meilleur film et meilleure actrice pour Cate Blanchett,  5 Oscars 2005 - dont à nouveau un prix pour Mrs Blanchett - et aussi 3 Golden Globes 2005 - dont à nouveau meilleur film dramatique ! Et d'autres nombreuses nominations dans ces prix notamment pour Scorsese et DiCaprio.

    Scorsese n'était pas le seul à envisager, au début des années 2000, un biopic sur Hughes, Christopher Nolan également.

    La bande originale a été composée par Howard Shore, déjà là sur Gangs of New York, le film précédent de Scorsese. Ce ne sera par leur dernière collaboration.

    Le film présente un style graphique propre et assez particulier basé sur le Technicolor bichrome des années 1920. Avec une dominante des rouges et des verts. Puis vers la fin du film, on se rapproche du standard cinématographique des années 1930, à savoir le Technicolor trichrome.

    Aviator est un film prenant, qui se veut une fidèle retranscription de l'atmosphère de l’Entre-deux Guerres et y réussit assez bien ! On est à la fois fasciné et horrifié par Hughes, être ambivalent et complexe ! Mais visionnaire !

    A bientôt !


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  • Maintenant que les gamins des années 1980 ont passé la quarantaine (dont moi !) - et ont du pouvoir d'achat, diront Pixels - Chris Columbusles cyniques, la production cinématographique, les films, les séries-télé, surfent sur la nostalgie de ces années- là ! A la télé, ça nous donne des trucs comme Stranger Things - et aussi la vague de reboots et assimilés, comme Ghostbusters, nouvelle version, les nouveaux Star Wars, etc,...

    Pixels  est un film réalisé par Chris Columbus et sorti en 2015 (à qui on doit des Harry Potter et Percy Jackson !). Le réalisateur nous livre un petit film sympatoche et sans prétention autre que celle de divertir ! On est dans l'évocation du début des années 1980 et du monde des jeux vidéo d'alors essentiellement les jeux d'arcades - car les consoles commençaient à peine à se démocratiser !

    L'Humanité décide en 1982 d'envoyer une sonde dans l'espace avec des messages enregistrés notamment des parties de jeux vidéo ! Des extra-terrestres reçoivent le message mais l’interprètent mal et le prennent pour une déclaration de guerre ! Trente ans plus tard, ces aliens attaquent la Terre en utilisant des personnages de jeux vidéo d'antan.  Un défi est lancé que l'Humanité devra relever !

    Dans ce film sur les jeux vidéo, on retrouve bien sûr son lot de nerds, à savoir Sam Brenner, le héros - joué par Adam Sandlers - qui a perdu à une partie de Donkey Kong trente ans plus tôt face à Eddie Plant - joué par Peter Dinklage. On découvrira à la fin du film qu'Eddie avait en réalité triché et que Sam est le véritable champion du monde !

    Pour compléter la fine équipe, on a aussi Ludlow Lamonsoff, dit le "surdoué" - joué par Josh Gad -  qui voit des théories du complot partout et fantasme sur Lady Lisa, un personnage de jeu vidéo qui s'incarnera sous les traits de la belle blonde Ashley Benson. On a aussi Michelle Monaghan dans le rôle du lieutenant-colonel Violet Van Patten, récemment divorcée, qui deviendra la copine du héros !

    Ces nerds là vont sauver le monde car ils ont assimilés les "patrons", les schémas et les cycles de jeux tels que Pac-Man, Centipede, Galaga, Asteroids, Space Invaders, Frogger,  et tant d'autres comme Paper Boy, Stampede, Burger Time, Tetris, etc... Le spectateur qui a connu ces années-là s'amusera à reconnaître tous les clins d'oeil ! Et aussi si Sam, Ludlow et Eddie sauvent le monde, c'est parce qu'ils sont introduits dans les petits papiers de Will Cooper, président des Etats-Unis et ami d'enfance de Sam - et joué par Kevin James !

    Les aliens pixelisés vont-ils l'emporter ? Chaque camp dispose de trois vies et les ennemis l'emportent sur Galaga et Breakout mais perdent à Centipede et Pac-Man ! Tout ce jouera sur Donkey Kong avec comme trophées le fils de la lieutenant-colonel ou Q-Bert !

    Ce film est très divertissant mais sera vite oublié ! Il n'a pas très bien marché de par le monde et a même été qualifié de flop aux Etats-Unis où il a d'ailleurs été nommé pour des Razzie Awards, les prix qui "récompensent" les "pires films" - ce qui me fait dire qu'une partie des geeks sont devenus des gros cons aigris qui crachent dans la soupe !

    Ce film s'est donné pour mission d'évoquer une certaine époque et il y réussit très bien ! J'ai su apprécier ce visionnage pour ma part et redemande de ce genre de films pop-corn à l'ancienne ! Un film qui mélange aussi les genres : science-fiction, action, comédie,... Avec une nostalgie qui s'exprime aussi dans des extraits d'émissions-télé - que les aliens utilisent pour communiquer - ou dans la B.O. !

    A bientôt !


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  • Transformers : The Last Knight - Michael BayLe souhait des producteurs était de créer avec les Transformers une franchise cinématographique, un univers partagé aussi juteux que le Marvel Cinematic Universe ! Avec ce cinquième opus des aventures des robots, intitulé Transformers : The Last Knight, toujours réalisé par Michael Bay et sorti en 2017, ce bon projet sur la comète s'est un peu cassé la figure à l'image du film qui a été un flop artistique et commercial !

    Comme l'opus précédent, on a ici un film un peu brouillon, hyper speed où les explosions ne font pas tout ! Il y a cependant quelques bonnes idées comme celle selon laquelle les Transformers sont là de toute éternité et ont accompagné l'Histoire de la Terre, avec une société secrète, les Witwiccans, qui protègent l'"Histoire secrète des Transformers" !

    En effet, dès l'époque du Roi Arthur, des Transformers se sont alliés aux humains autour de la Table Ronde ! Ils confièrent à Merlin, alors un ivrogne, un "Bâton" qui conférait de grands pouvoirs ! L'Ordre des Witwiccans - dont faisait partie Sam Witwicky, le précédent héros - sont les descendants de Merlin !

    Ce Bâton est évidemment très convoité ! Non seulement par Megatron mais aussi par Quintessa, qui se dit la "Créatrice des Transfomers", maintient Optimus Prime sous son emprise et dirige la planète Cybertron vers la Terre pour anéantir le monde des humains dans une gigantesque collision !

    On retrouve Mark Wahlberg dans le rôle de Cade Yeager, qui protège ses amis Autobots traqués par la TRF (Transformers Reaction Force). De nouveaux personnages vont se joindre à lui comme la jeune Izabella - jouée par Isabela Moner  - et par la suite, quand il sera temps de chercher le Bâton de Merlin, Cade sera aidé par Vivian Wembley, une professeur à Oxford - interprétée par Laura Haddock - et Sir Edmund Burton, rôle tenu par la légende Anthony Hopkins dont on se demande ce qu'il vient faire dans cette galère !?

    Voilà, le film se résume à une quête pour retrouver le Bâton puis empêcher un cataclysme planétaire ! Je n'en dirais pas plus pour ne pas vous spoiler !

    De nombreux robots sont présents tout au long de ce Transfomers 5  - et contrairement au dessin(-animé d'origine, il y a des morts parmi ces robots ! Les humains ont aussi une large part dans le film  - car difficile d'avoir de l'empathie pour une machine !

    Le film s'appuie sur les précédents opus même si personnellement, j'ai perdu le fil de l'intrigue générale de la série !

    Reverra-t'on les Transformers au cinéma ? Rien n'est certain à ce sujet !

    A bientôt !


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  • On le sait, Martin Scorsese est fan des films de gangsters ! Il avait déjà signé Les Affranchis en 1990. Il récidive en Casino - Martin Scorsese1995 avec Casino, film dont la matière narrative est tirée d'un ouvrage de Nicholas Pileggi qui cosigne le scénario du film avec notre réalisateur !

    Un casting trois étoiles pour ce film avec Robert De Niro et Joe Pesci (qui étaient déjà tous les deux ensemble devant la caméra de Scorsese dès le film Raging Bull !) et aussi la star montante du moment depuis Basic Instinct, à savoir Sharon Stone dans son registre habituel de "femme fatale" ! La star féminine du film obtint d'ailleurs avec cette oeuvre le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique en 1996.

    Scorsese a pas mal travaillé avec De Niro puisque ce Casino  - qui est le seizième film du réalisateur est sa huitième collaboration avec l'acteur iconique et emblématique ! Il ne devait recollaborer ensemble que 22 ans plus tard, en 2018 avec le long-métrage The Irishman. Je vous renvoie aussi à mon article sur Les Nerfs à vif.

    Dans Casino, on suit un homme de main, un exécutant, Sam "Ace" Rothstein - joué par De Niro - , commandité par la mafia, dans les années 1970, pour diriger un de ses casinos à Las Vegas, l'hôtel-casino Tangiers, qui sert de façade à l'organisation criminelle et est financé en sous-main par le puissant syndicat des camionneurs.

    La gestion menée par Sam Rothstein se révèle efficace, l'homme ne plaisantant pas et se montrant ferme et inflexible, l'argent coule alors à flots. Sam devient le "grand manitou" de Las Vegas, secondé par son ami d'enfance, Nicky Santoro - interprêté par Joe Pesci -  dont on appréciera au passage la façon dont il "manie le stylo" !

    Mais les relations de Rothstein vont lui compliquer la vie car Santoro va s'engager dans une voie "plus sombre" ! De plus, notre gestionnaire, qui veut tout contrôler va voir un paramètre lui échapper, la prostituée Ginger McKenna, rôle tenu par Sharon Stone, à la beauté insolente et monteuse d'arnaques de hautes-volées dont il va s'éprendre.

    Sam va épouser Ginger et lui faire un enfant mais ceci est comme la ville perdue au milieu du désert du Nevada, brillante en façade mais pourri à l'intérieur car l'ancienne prostituée reste sous la dépendance de son souteneur, un certain Lester Diamond - joué par James Wood, acteur que j'adore !

    Un film qui se veut un drame implacable ! L'étau va se resserrer autour de Sam Rothstein et Nicky Santoro  - avec excursion dans le désert et coups de pelles derrière la tête puis atterrissage au fond d'une tombe qu'on a soit-même creusé conformément à la tradition des gangsters !

    Pour ce film, Scorsese retrouve Robert De Niro, Joe Pesci et le scénariste Nicholas Pileggi, ayant déjà travaillé avec les trois sur Les Affranchis. Un film qui nous fait rentrer dans les rouages de la mafia et nous rappelle que c'est toujours le casino qui gagne et rafle la mise ! C'est aussi l'histoire de l'ascension et de la chute d'un héros - avec un brin de misogynie car "évidemment" c'est une femme qui cause sa perte !

    Il y a donc pas mal de similitudes avec Les Affranchis au dire de pas mal de critiques mais ne confirmerais, ni n'infirmerais cette théorie car n'ai pas vu cet autre film de 1990.

    Casino s'appuie sur l'histoire réelle de Frank Rosenthal qui dirigeaient plusieurs casinos à Las Vegas dans les années dépeintes par le film, les années 1970, pour le compte de la mafia de Chicago ainsi que le parcours d'Anthony Spilotro dit " Tony la fourmi" qui avait pour mission de le protéger et qui finira comme le personnage de Joe Pesci, massacré à coups de batte de baseball et enterré vivant avec son frère.

    Les prises de vues n"eurent pas lieux en studios mais dans le casino Riviera, à Las Vegas donc, Scorsese cherchant le réalisme avant tout. Au niveau de la garde-robe, De Niro porte 70 costumes différents durant le film et Sharon Stone dispose de 40 robes différentes et n'est donc pas en rester à ce niveau là ! Tout cela doit suinter le luxe et l'opulence !

    Nicole Kidman, Kim Basinger, Melanie Griffith, Traci Lords (l'ex-pornstar) et Madonna furent envisagées un temps pour le rôle de Ginger McKenna mais ce fut finalement Sharon Stone qui l'emporta et obtint son Golden Globe pour ce film.

    A bientôt !


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  • Starfighter - Nick CastleLes jeux vidéo ont été longtemps associés à un univers masculin où la plupart des joueurs sont de jeunes adolescents, geek, et en majorité des garçons !

    Cette image a été véhiculée au début de l'industrie vidéoludique par la culture populaire et en particulier des films tels que Wargames ou Starfighter (et aussi par la publicité pour les premiers jeux !).

    Starfighter (nommé encore en VO The Last Starfighter) est un film de Nick Castle, sorti en 1984 et parfaitement représentatif de son époque ! La console Atari VCS 2600 domine alors encore le marché mais est en fin de carrière, l'Amstrad CPC, le Commodore 64 et le ZX Spectrum sont apparus  et beaucoup de jeux vidéo appartiennent au genre shoot them up !

    Car Starfighter puise beaucoup de son inspiration du côté du shoot them up et il faut voir aussi que l'on est juste après la sortie, en 1983, du Retour du Jedi - et donc l'imaginaire des gens est encore beaucoup encombré de guerres galactiques !

    Alex Rogan est un jeune homme - on dirait un geek aujourd'hui - qui vit avec sa mère et son petit frère dans un trailer park, le Starlite, Starbrite ! Il est interprété par le jeune acteur Lance Guest qui, à ma connaissance n'a pas laissé de traces dans le septième art ! Alex est en quelque sorte un déraciné qui vit dans un mobile home. Il est aussi un peu le garçon à tout faire et est très débrouillard !

    Les loisirs et la passion d'Alex, quand il n'est pas avec sa petite amie Maggie Gordon, est de jouer à Starfighter, un jeu vidéo de shoot them up sur borne d'arcade qui l'accueille avec une voix synthétique qui déclare : "Salut Starfighter, vous avez été recruté par la ligue stellaire pour défendre la frontière contre Xur et l'armada Ko-Dan".

    Ce qu'Alex ignore, c'est que ce jeu sert en réalité à des extraterrestres pour procéder à un véritable recrutement dans une guerre stellaire bien réel ! Or, voila qu'un soir, devant toute la population du caravaning, Alex bat le record du jeu ! Débarque alors dans un étrange véhicule, une fois Alex seul, Centuri, un homme qui se présente comme le créateur du jeu et lui explique toute la vérité ! Quand on dit que les jeux vidéo sont des ouvertures vers des mondes imaginaires, on est bien loin de la vérité ici !

    La menace de Xur et de l'armada Ko-Dan est bien réelle et Alex devient Bétadroide Alex et s'engage dans la guerre ! Au pilotage d'un vrai Starfighter, il se lance dans l'espace et affronte les légions ennemis !

    Les dernières séquences du film ont un caractère d'innovation puisqu'entièrement réalisées en images de synthèse, soit près d'une vingtaine de minutes de film, ce qui est un exploit pour l'époque ! On a ainsi le vaisseau du héros entièrement généré par ordinateur ! Le film reste donc proche de l'imagerie des jeux vidéo dont il s'inspire ! Évidemment, comme on en était aux balbutiement de l'image de synthèse, l'aspect "synthèse" et polygones est encore très visible, saute même aux yeux ! Pour vous dire, les premières cinématiques des jeux vidéo, dans les années 1990, feront mieux (sans parler des cinématiques actuelles !). On n'est pas encore dans une image photoréaliste qui nous bluffe !

    Starfighter est donc un petit film sympathique ! Au début de mon adolescence, j'avais été le voir au cinéma et l'avais bien apprécié ! J'avais d'ailleurs récupéré deux photos promotionnelles du film - car à cette époque, il y avait encore des photos tirées des films à côté des affiches dans mon cinéma de Ouistreham, Le Cabieu - et dans les cinéma en général ! Internet a un peu tué ce type de promotion !

    J'aime aussi particulièrement l'affiche du film qui fait rêver !

    A bientôt !


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