• Sous un Ciel de Sang est un recueil de scénarios pour L'Appel de Cthulhu - le 25ème livre de la gamme de Sans-Détour et le second opus de la série "La France des Années Folles". Il est signé d'un grand contributeur de jeux de rôles Tristan Lhomme.

    Il y a dans ce recueil trois parties principales : d'abord une campagne, ensuite un scénario plus classique et Sous un Ciel de Sang - L'Appel de Cthulhuenfin un scénario pour deux tables de jeu simultanées.

    "Sous un Ciel de Sang" est une mini-campagne en cinq séquences autour d'un as de l'aviation de la Grande Guerre qui disparait après avoir pratiqué un rituel magique et exerce des représailles. Les investigateurs seront en tâche de l’arrêter !

    "Ténèbres au Cœur de la Montagne" met les investigateurs au prise en Auvergne avec une communauté d'hommes-serpents qui ont enlevé des citadins en vacances. Ambiance France Profonde et superstition garanties !

    "Le Drame de la Fosse 5" possède un caractère novateur - même s'il n'est pas le premier scénario de l'histoire du jeu de rôles à se jouer à plusieurs tables - en alternance ou simultanées. Les mineurs de la Fosse 5 ont creusé trop profond et ont réveillé un Grand Ancien. On joue à la fois l'équipe de secours et les mineurs coincés au fond du trou !

    Le livre contient ensuite quelques accroches de scénarios autour de légendes locales - depuis la Préhistoire jusqu'à la Guerre Franco-Prussienne de 1870. Le site internet de Sans-Détour propose gratuitement deux "trames d'aventures" supplémentaires !

    Bref, un livre avec des intrigues variées qui permet de faire vivre la gamme "La France des Années Folles". Tristan Lhomme a une belle plume et une belle inspiration, associé à un bon sens du roleplay et de la mise en pratique des parties ! Si vous aimez cet auteur, sachez que Sans-Détour prépare une grosse boite qui contiendra l'intégrale de ses contributions à L'Appel de Cthulhu, boite baptisée Le Musée de Lhomme - dont j'aurais certainement l'occasion de vous parler en temps voulu !

    A bientôt !


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  • Le Transporteur est un film avec des éléments d'intrigue policière mais lorgnant davantage vers le film d'action coréalisé par Louis Leterrier et Corey Yuen et sorti en 2002 qui propulsa la carrière de Jason Statham, nouveau "monsieur testostérone".

    On peut émettre comme moi certaines réserves envers le cinéma de Luc Besson (réalisations et ici productions) - cinéma que pour être honnête j'ai encensé fut un temps (voir mon billet sur Nikita) - mais ces films sont de bons divertissements pourvu qu'on les considère avec bienveillance, sans trop d'attente et en les prenant pour ce qu'ils sont : des films de genre - ici un peu du genre "arts martiaux" !

    Ce que je n'aime pas dans ce cinéma à la Besson, c'est le côté "Tape-à-l'oeil" et un brin frimeur. On veut réaliser avec les films d'action américains alors que l'on n'en a ni les moyens en France, ni la culture ! Du coup, on ne capte que le mauvais côté de ces films ! Enfin, ce n'est qu'un ressenti personnel !

    Franck est un Transporteur - le cinéma de Besson regorge de Transporteurs et autres Nettoyeurs ! Ses héros sont des surhommes ! Franck est aussi un ancien militaire, aguerri à la planification et aux techniques de combat. Il "transporte" donc diverses cargaisons et individus pour des gens peu recommandables en suivant ses "Règles" qu'il convient de ne jamais transgresser !

    Or un jour, alors qu'il travaille pour le méchant Wall Street (joué par Matt Schulze), il rompt une règle et ouvre le colis et tombe nez-à-nez avec Lai, une asiatique (jouée par Qi Shu) qui constitue en réalité sa cargaison. Peu après, on tente d'assassiner notre héros qui se fâche tout rouge et se rend compte qu'il a mis le pied dans un "gros merdier" !

    Notre transporteur a autant de vies qu'un matou ! Et il contre-attaque, s'aperçoit qu'il trempe dans un trafic d'être humains, orchestré par Wall Street et le père de Lai. Le choix se pose alors entre suivre la légalité (impuissante comme François Berléand qui joue un commissaire sympathique et compréhensif) et les marges. La tempête de feu et de coups de poings va alors se déchainer sur la Côte d'Azur, lieu de l'intrigue !

    On est bien face à un film d'action - au final - au scénario assez mince mais efficace dans sa réalisation - avec quelques bonnes trouvailles chorégraphiques comme ce "combat à l'huile" où Statham/Franck, torse-nu, dégomme une trentaine de mecs à lui tout seul ! On peut dire aussi que l'action de Wall Street va s'effondrer !

    Le film s'achève sur l'attaque d'un convoi qui constitue le point culminant avant l'inévitable happy end ! Un film plein de testostérone - avec une musique pêchue - qui a aussi ses héros grecs comme ses aspects de "tragédie grecques" à l'image du meurtre final du père honni !

    A bientôt !


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  • Chouans ! est un film français de Philippe de Broca qui retrace une page tragique de notre histoire nationale et qui sorti un an avant les célébrations du bicentenaire de la Révolution, c'est à dire en 1988.

    Le film fonctionne autour du trio d'acteurs Sophie Marceau, Stéphane Freiss et  Lambert Wilson, tous trois très jeunes et au début de leurs carrières alors ! Ces trois-là forment l'inévitable triangle amoureux. Dans ce cas, c'est Tarquin Larmor, partisan sans concession de la Révolution qui souffre et qui va mettre à profit ses responsabilités dans le processus parlementaire  en cours - via la Terreur - pour parvenir à ses fins.

    Sophie Marceau avait alors dans sa filmographie La Boum et la Boum 2, Fort Saganne et L'Etudiante et joue ici dans un film en costumes. Elle incarne une jeune ingénue pas si ingénue que cela, la belle Céline recueilli bébé sur le pas d'une église par le Comte Savinien de Kerfadec, adepte éclairé des Lumières, incarné par Philippe Noiret à l'apogée et au crépuscule de sa carrière.

    Stéphane Freiss joue Aurèle, l'amoureux et l'élu de Céline, le fils légitime du comte quiva s'attirer les foudres de Tarquin.

    Un film qui est en réalité une histoire d'amour de facture assez classique avec comme arrière- plan les révoltes des Chouans  - en Bretagne - et des Vendéens rassemblés dans l'armée du roi et du pape  - paysans et nobles qui défendent ensemble les prêtres "réfractaires" et s'opposent aux réquisitions pour l'armée républicaine et vont affronter les "Colonnes infernales". Je vous renvoie à mes billets sur la Révolution francaise ainsi qu'à mon article sur Les Chouans de Balzac - qui n'a aucun lien avec le film de De Broca !

    Le personnage incarné par Noiret est intéressant et "folklorique". C'est un noble à l'esprit ouvert qui mets au point des montgolfières et des planeurs - inventions qui auront leur importance dans le dénouement - et correspond avec Benjamin Franklin et Mirabeau. C'est l'esprit des Lumières qui l'emporte sur l'esprit perverti de la Terreur à la fin du film et sauve les deux amoureux !

    Un bon film, un tantinet convenu, naïf et "politiquement correct" mais bien ficelé !

    A bientôt !


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  • Le 20 juin 1789, les représentants du Tiers-Etats - rejoints par quelques membres de la noblesse libérale et du bas-clergé, lors d’États Généraux qui s'enlisent, se réunissent dans une salle annexe et prêtent le Serment du Jeu de Paume, jurant de ne pas se séparer avant d'avoir donné une constitution à la France !

    La Révolution française était engagée ! De juridique, celle-ci va devenir plus violente lorsque le peuple va s'en mêler !

    14 juillet 1789 : La Prise de la BastilleLors de la séance royale du 23 juin 1789, Louis XVI fait connaitre sa réaction. Le roi se déclare prêt à faire des sacrifices à condition que l'on ne touche pas à la religion - donc maintien de la dîme. Ils annoncent aussi de nouveaux impôts pour la noblesse et semble décréter la fin des États Généraux. Ceci ne satisfait personne ! Ni la noblesse, ni le Tiers-Etat !

    Devant la grogne qui monte, Louis XVI fait se regrouper des troupes autour de Paris pour maintenir le calme. Des rumeurs enflent, parlant de "Saint-Barthélémy des patriotes" ! De plus, le renvoi de Necker, le responsable des finances - qui sera rappelé après les évènements qui se profilent - avait aussi suscité une forte désapprobation populaire.

    Dans ce contexte, un avocat et journaliste, Camille Desmoulins, harangue la foule au Palais-Royal le 12 juillet 1789, appelant le peuple à résister ! Dès lors, la foule va gagner les Invalides et réquisitionner 3000 fusils et 12 canons mais manque de poudre et de munitions. Elle va alors lancer l'assaut sur la Bastille, place-forte et prison royale, pour en trouver !

    La Bastille était originellement destinée à défendre la Place Saint-Antoine et les remparts de l'est de Paris. Elle fut utilisé occasionnellement comme prison dès le règne de Louis XI. A l'époque de Louis XVI, le roi pouvait y faire enfermer sans procès sur simple lettre de cachet les fâcheux qui lui déplaisaient et Voltaire et le Marquis de Sade y firent des séjours ! C'est donc un symbole de la Monarchie qui va tomber le 14 juillet !

    Au moment de sa prise, la prison de la Bastille était dirigée par son gouverneur Bernard-René Jordan de Launay et ne contenait en ses murs que sept prisonniers (2 fous, 4 détenus pour dettes et un noble). Ce fut le peuple parisien du Faubourg Saint-Antoine essentiellement, soutenu par certains membres de la Garde bourgeoise et des Gardes Françaises qui pris la Bastille, devant des milliers de spectateurs. De Launay fit tirer sur la foule, ce qui occasionna une centaine de morts ! La citadelle finit par tomber, les prisonniers furent libérés, les archives de la prisons dispersées dans les fossés. Finalement, le gouverneur eut la tête coupée en Place de Gréve au moment des évènements et trimballée au bout d'une pique !

    La Prise de la Bastille fut commémoré en 1989 - lors du bicentenaire de la Révolution française. Mais en réalité, ce que l'on fête chaque année le 14 juillet - Fête nationale - n''est pas cet évènement mais la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790 !

    Les épisodes de la Révolution en marche allaient se succéder - y compris dans la violence ! Après la capitale, le feu se poursuivit en province avec ce que l'on appela la Grande Peur - là encore fondée sur des rumeurs - et allait aboutir à la célèbre nuit du 4 août 1789 !

    Mais nous en reparlerons ! A bientôt !


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  • Si Marvel Studios a développé son "Cinematic Universe", les droits cinématographiques d'autres de ses super-héros sont détenus par Sony (Spider-Man) ou dans le cas des X-Men par la Twentieth Century Fox.

    X-Men - Le Commencement - Matthew VaughnLa Franchise X-Men de la Fox, ce sont trois films initiaux, une trilogie, puis en 2011, sous l'égide de Matthew Vaughn, une préquelle : les origines des mutants, à l’Ère atomique, dans un contexte de Guerre Froide !

    On suit d'abord le parcours d'Erik Lensheer (Michael Fassbender) , le futur Magnéto, victime des camps de la mort nazi et des expérimentations d'un savant fou sur son potentiel mutant. On croise ensuite Charles Xavier (James McAvoy), le télépathe et ami d'une jeune Raven (la délicieuse Jennifer Lawrence de Hunger Games). Tous ces mutants annoncent une période nouvelle et coexistent tant bien que mal avec l'humanité!

    Erik se lance ensuite sur la trace de son persécuteur nazi - qui a pris l'identité de Sebastian Shaw (la valeur sûre Kevin Bacon) lui-même mutant qui encaisse l'énergie cinétique. Ce vilain veut déclencher une guerre nucléaire qui réveillerait les gênes mutants dans la population. Il dirige le Club des Damnés et est épaulé par Emma Frost (January Jones), Azazel le téléporteur (Jason Flemyng) et Riptide.

    Beaucoup de personnages du comics donc - même si l'histoire originale est différente ! Et encore pléthore de personnages : Moira MacTaggert, Hank McCoy, Darwin, le Hurleur, Havok, Angel... Et entre autres éléments le Cérébro, William Stryker, entrainement des mutants à Westchester School, l'amitié Xavier, Lensheer et leur désaccord sur la destinée des mutants !

    Mais même si Erik craint un deuxième génocide - sur les mutants cette fois, lui et Xavier font front commun contre Shaw et on assiste à une réécriture des événements de la Crise des Missiles de Cuba !

    A noter une apparition de Wolverine (Hugh Jackman) qui n'a qu'un mot pour Erik et Charles : "Allez vous faire enculer !".

    Un très bon film, à l'esthétique soignée, au récit bien mené avec de bonnes surprises !

    A bientôt !


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  • Michel Serres - "de l'Académie Française" se penche ici sur les philosophes qui ont pensé hors des institutions, contre les formes de pouvoir, souvent en risquant leur vie !

    Il constate préalablement, en France dans notre cas, l'affrontement de tout temps de communautés intellectuelles, Platoniciens contre Aristotéliciens, spiritualistes contre matérialistes, Catholiques contre Protestants etc... C'est une lutte perpétuelle de l'exclu qui porte l'innovation - contre la doxa et la pesanteur du système.

    Serres prône, pour bien penser, l'acquisition d'un savoir encyclopédique, mêlant humanités et sciences. Il se méfie des médias de masse et pousse à choisir entre information - manipulée - et savoir. C'est aussi la question du sujet contre l'être assujetti !

    Dans ces luttes, le rôle de la langue est primordiale et est historiquement le reflet de la translatio studi. Il existe en effet, par la langue, des cultures asservies et elle est un objet de pouvoir (de savoir donc de pouvoir comme dirait Foucault !).

    Serres bâtit ensuite une conception d'un "monde sphérique" (donc fatalement clôt !), parcouru de lignes faites de bifurcations (car ce monde n'est pas plat mais accidenté - métaphore pour les "accidents de la vie" !).

    La théorie moderne du chaos est essentielle car les petits hasards initiaux conditionnent de grandes conséquences. La Terre est notre "Maison Terre" et instable, chaotique. La question de la stabilité du Système solaire fut interrogée au début de l’ère contemporaine par Laplace et Poincaré. On est encore dans ce débat, selon Serres ! Il y a une similitude entre le début et la fin du XXème siècle. Ce livre, Éloge de la philosophie en langue française est écrit en 1995 !

    Se pose ensuite l'opposition entre déclaratif et procédural, la voix et le pas...

    Les philosophes convoqués dans cet essai sont Descartes, Leibniz, Rousseau, Bergson, des savants et des artistes aussi : Laplace donc, Poincaré, Berlioz, Monet, Condorcet, Peguy, Hadamard, Perrin, Debussy, Julia, Comte et Duhem.

    Il y a une continuité et une interrogation constante au long du XXème siècle sur les rapports entre théorie et expérience, troublé par le gâchis des deux Guerres mondiales qui a ruiné la réflexion au XXème siècle et entrainé le ressassement !

    Ce fut au cours du siècle d'abord -au milieu de celui-ci, l'influence allemande -qui éclipsa cette philosophie française - Hilbert, l’École de Vienne, Husserl et Heidegger, les savants allemands derrière Planck... L'Amérique prit le relais après la Seconde Guerre mondiale. La conception des premiers ordinateurs - et leur puissance de calcul procédural - font revenir les intuitions de Poincaré. La deuxième moitié du siècle fut aussi l'apogée de la philosophie analytique !

    Car c'est bien là qu'est la problématique : entre le déclaratif, l'analytique, la théorie et l'expérimentation, le procédural, l'application concrète et le cas particulier ! Il y a aussi une opposition entre hasard et déterminisme que les lois générales et les démarches procédurales tentent toutes deux de fixer ! Il y a certes une complexité dont le fait de rapporter à des lois générales traduit une paresse d'esprit.

    Il y a ainsi deux mathématiques : la déclarative et la procédurale (ou algorithmique). Déjà Leibniz était dans le procédural avec sa machine à calculer, opposé à Descartes et sa raison qui devait tout retrouver ! Il s'agit aussi de faire un choix entre "raisonner" et "recopier" (d'où l'Encyclopédie). D'un côté les particularités locales, les cas particuliers de l'autre la théorie générale à l'image par exemple de l’opposition entre loi juridique et jurisprudence !

    Pour Serres, la "connaissance prend naissance dans le procédural" ou on aurait pu dire encore que la théorie découle de l'expérimentation ! C'est l'alternative entre Idée platonicienne et Aristote et les substances individuelles ! Vieux débat donc !

    Évidement, consigner tout le particulier impose des moyens matériels de stockage ! Mais répertorier, conserver tous les détails est possible à l'air du numérique (et je vous renvois à Petite Poucette, le dernier livre de Serres sur le "miracle internet" !).

    Ce stockage et ce passage par le cas particulier évite de recourir trop vite à l’abstraction qui est une économie de pensée et de mémoire !

    Serres invite donc le philosophe en chacun de nous à prendre son bâton de pèlerin sur des chemins tortueux, des routes comme autant de parcours de vie, à se construire sur nos expérience et à ne pas avoir peur de clamer nos convictions contre les institutions sclérosantes si besoin. Selon lui, les Universitaires, trop perdus dans la théorie, ne sont plus au contact de ce concret - avec ses risques - qu'il revendique ! Plaidoyer pour une philosophie "engagé" dans le concret, pour une existence concrète !

    Sur ces mots plein de sagesse, je vous dis à bientôt !


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  • La confrontation entre Luke Skywalker, héros rebelle ayant détruit l’Étoile Noire et Janek "Tank" Sunber, officier impérial endoctriné, continue dans le tome 4 de la série "Rebellion", scénarisé par Rob Williams et dessiné par Brandon Badeaux et Michel Lacombe.

    Star Wars - Rebellion - Tome 4 : Mon frère, mon ennemiLe lieutenant Sunber poursuit ses missions pour l'empire en détruisant des bases rebelles mais il demeure obsédé par sa récente rencontre avec Luke sur Kalist IV, évènement qui remets en question ses convictions. Il prend une décision et se porte volontaire pour une mission pour le Seigneur Vador : infiltrer les ennemis de l'Empire et livrer la flotte rebelle en faisant croire à sa défection !

    Ce tome 4 développe de nouveaux personnages : Deena, une jeune femme en mal d'émancipation, le réseau d'espions et d'informateurs de Rage, étrange alien aux allures de mille-pattes, Wyl Tarson - qui jouera un grand rôle dans un futur tome - le traitre retourné Jorin Sol et Tungo Li, maitre espion rebelle. Pas mal d'espions donc car ce tome repose sur l'information et la manipulation du camp adverse ! Une atmosphère un peu délétère propice à la trahison !

    Le dessin de Badeaux et Lacombe est très dynamique. On a droit à un final explosif de combat d'envergure entre deux flottes ! Le scénario se complexifie - même si je pense toujours que les meilleurs tome de cette série sont derrière nous ! Malheureusement, ce qui confirme mes impressions, la série "Rebellion" ne comptera plus que deux tomes après celui-ci - en excluant "Vector" - laissant bien des éléments en suspens !

    Luke retrouve finalement Sunber et les deux amis semblent se réconcilier. En réalité, ce sera le moment de vérité avec la survie de la flotte rebelle comme enjeu. Tank fera un ultime choix au dernier moment ! Envers qui ira sa fidélité, l'Empire ou son ami ?

    A bientôt !


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  • Le roman Réparer les vivants est un livre tout en finesse et sensibilité, écrit d'une plume subtile et assurée par Maylis de Kerangal. Le thème central en est la mort d'un être aimé dans la perspective d'un don d'organe !

    Ce livre nous fait d'abord connaitre Simon, un jeune homme post-adolescent, adepte de surf, vivant au Havre et aimant la vie !

    Malheureusement, le destin frappe inexorablement et Simon, victime du hasard, connait un accident de la route qui le laisse en état de mort cérébrale.

    On pourrait craindre un livre larmoyant mais en réalité tout ce parcours de vie - et de mort- est "traité", dépeint, avec beaucoup de pudeur par une auteure qui a beaucoup de talents. On ne peut que s'attacher à Simon et à Marianne et Sean, ses parents, ce qui nous rend la mort du garçon d'autant plus injuste !

    L'auteure fait preuve d'un grand don d'observation de la psyché humaine. Le couple de parents traverse toutes les étapes du deuil : déni, détresse, colère, résignation, acceptation. Là encore décrit sans voyeurisme et avec une extrême justesse, empathie et sensibilité.

    Vient ensuite la question du don d'organe ! Ou comment une mort - inacceptable - peut malgré tout "bénéficier" à la vie ! Avec toutes les implications religieuses sous-jacentes !

    En France, toute personne est potentiellement donneuse d'organe après son décès constaté pour peu qu'elle n'ait pas exprimé de refus express de son vivant !

    Bien sûr pour Marianne et Sean, il faut accepter l’irréversible - et consentir à "laisser partir " leur fils. On a le personnel médical du roman : le Docteur Révol, Cordélia Owl, l'infirmière, Thomas Rémige, un "coordinateur" des greffes - Évidemment, ce roman n'est pas à lire si vous êtes perturbé par les hôpitaux et qu'ils vous font horreur car à côté de l'aspect psychologique, il y a tout un aspect protocolaire et procédural qui est décrit par le menu !

    Simon est mort mais son coeur pourrait permettre à Claire de mener une nouvelle vie !

    Comme la peine de mort ou l’euthanasie, le don d'organe est un sujet sensible de nos sociétés et Maylis de Kerangal permet de mieux connaitre cette problématique dans un roman qui ne se veut pourtant pas didactique !

    A lire absolument ! Cette œuvre a reçu le Grand Prix RTL Lire 2014 et le Roman des Etudiants France Culture - Télérama 2014 !

    Et Maylis de Kerangal confirme qu'elle est une auteure à suivre !

    A bientôt !


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  • Doit-on voir dans Populous, l'arrière grand-père des jeux en Stratégie Temps-Réel ? La question reste ouverte... En tout cas, ce jeu de la star du jeu vidéo de l'époque Peter Molyneux est un des premiers jeux de simulation divine !

    Le jeu sort en 1989. Je m'en souviens très bien puisque j'en fis l'acquisition quelques jours avant le bac dePopulous - Electronic Arts Français pour me changer les idées ! Voilà pour l'anecdote et jeu prenant - mais j'ai eu mon bac ! - mais quelque peu répétitif !

    Vous êtes un dieu et dirigez quelques bonhommes qui vont croire et multiplier. Vous pouvez modifier - aplanir - le terrain pour leur permettre de créer des maisons qui deviendront ensuite des forts et abriteront plus de monde ! La vue est en 3D isométrique.

    Il y a un dieu rival qui mène son propre peuple ! Vous pouvez déclencher des catastrophes en fonction de votre jauge d'"adoration" tels que des tremblements de terre, des inondations, voire dans le cas extrême l’Armageddon où vos fidèles fusionnent en un champion et affrontent le champion adverse !

    Un jeu développé par Bullfrog pour Electronic Arts, qui fut novateur pour l'époque - sur Atari ST et Amiga. Il y eu des add-ons dont le premier se nomme The Promised Lands et présente surtout de nouveaux décors : western, révolution française, monde de briques façon Légo...

    Le système de jeu fut réutilisé dans un autre titre du même acabit comme Powermonger.

    Avant l'invention de l'internet,il était aussi possible de jouer à deux joueurs via modem local.

    Le jeu fut un méga hit et reçu pléthore de prix : Origins Award 1990, European Computer Leisure Award 1990 ou Tilt d'or Canal+ 1989, toujours dans la catégorie "jeu de stratégie" !

    Quand à moi, les premières épreuves du bac en poche, je jouais à Populous durant tout l'été 1989 et exerçait ma colère divine !

    A bientôt !


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  • Nous voici déjà rendu au septième album de la série de BD La Jeunesse de Blueberry, opus daté de 1992 et où pour la première fois, François Corteggiani prend la succession de Jean-Michel Charlier au scénario. L'album, La Poursuite impitoyable est daté de 1992 - soit deux ans après Le Raid infernal - dont il constitue la suite et la conclusion !

    La Jeunesse de Blueberry : La Poursuite impitoyable - Corteggiani & WilsonBlueberry et un petit groupe de soldats - pour la plupart des repris de justice - ont pour mission de faire sauter les dépôts de munitions de Kingston ! Ils y parviennent mais sont capturés et internés à Rome en Georgie en vue d'un échange de prisonniers.

    On suit donc l'évasion de Mike, de Grayson et de Barnes - qui sont secourus pas d'autres fuyards. Ils reçoivent de plus l'aide d'un certain Bowman, fine gâchette.

    Blueberry fait une fois de plus preuve de ruse - mais aussi de loyauté. Il ne se doute pas qu'un général à Kingston a engager un mercenaire pour l'approcher et le tuer. a la fin du volume, notre héros se lance à la poursuite de ce traitre !

    Ces évènements ferroviaires sont inspirés d'un fait réel de la Guerre de Sécession : l'opération dite du Raid d'Andrews qui se déroula sur les lieux même en avril 1962 et où un groupe de Nordistes tenta de dérober un train. Mal préparée, l'opération échoua !

    C'est toujours Colin Wilson qui est au dessin. Corteggiani signe un beau boulot, continuant le travail de Charlier - qui est décédé le 10 juillet 1989 et dont ces deux albums, Le Raid infernal et La Poursuite impitoyable constituent ses deux derniers travaux en cours sur Blueberry. Corteggiani a signé par ailleurs toute la suite des albums de La Jeunesse de Blueberry à ce jour ! La série du rebelle du Far-West survit donc à son créateur - comme celle d'un autre cow-boy solitaire dans un registre plus humoristique !

    Voilà, nous poursuivrons bientôt sur le huitième opus : Trois Hommes pour Atlanta !

    A bientôt !


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  • La Femme de l'année est un film américain de George Stevens, daté de 1942, mêlant à la fois drame et comédie.

    La Femme de l'année - George StevensUn film surtout intéressant pour son casting car il marque la première rencontre entre Spencer Tracy et Katharine Hepburn et le début de leurs amours clandestines.

    Tess Harding est une journaliste brillante, polyglotte, à la belle plume et aux dons d'analyse, vivant entre meetings féministes et diners mondains.

    A l'opposé, Sam Craig est le type du bon gars un peu bourru vivant de plaisirs simple tels les matchs de boxe ou les parties de baseball !

    Comme les contraires s'attirent, Sam rencontre Tess et les deux tombent sous le charme l'un de l'autre et bientôt, ceci se concrétise par un mariage !

    Tess sera élue "femme de l'année". Pourtant très vite des nuages apparaissent dans son couple ! Sam reproche à Tess de ne pas assez s'investir dans leur foyer et trop dans sa vie professionnelle ! Certes, ce propos comme quoi une femme ne peut allier vie professionnelle et vie familiale - là où les hommes y parviennent - peut paraitre très rétrograde à notre époque - mais il ne faut pas perdre de vue que le film date des années 1940 après seulement vingt ans de droits reconnus des femmes aux USA !

    Par "chance" pour nos tourtereaux, deux membres de la famille de Tess se marient et la journaliste écoute avec recueillement le sermon du prêtre sur la bonne épouse et ses devoirs ! Son cas n'est donc pas si désespéré !

    Reste une bonne comédie romantique ! Des acteurs attachants et justes ! Mais un film avec des longueurs, un peu ennuyeux - en plus d'être édifiant - par moment !

    Le contexte historique de la Seconde Guerre mondiale transparait aussi par moment !

    A bientôt !


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  • Michael Bay récidive avec un quatrième opus de Transformers - qui inaugure en fait une nouvelle trilogie, ouvre de nouvelles pistes d'intrigues et renouvelle le casting principal !

    Exit Shia LaBeouf et place à Mark Wahlberg ! Celui-ci incarne un bricoleur de génie mais inventeur sans leTransformers : L'âge de l'extinction - Michael Bay sou, Cade Yeager qui vit avec sa fille Tessa (rôle tenu par Nicola Peltz) et son employé Lucas (T.J. Miller).

    Cinq ans se sont passés depuis la catastrophe de Chicago et un groupe d'humains, mené par un ancien de la CIA traque indifféremment Autobots et Decepticons. Son but est de fournir du Transformium, un métal rare pour le consortium K.S.I. fondé par Joshua Jones (joué par Stanley Tucci) qui récupère et est désormais en mesure d'adapter la technologie des Transformers pour créer leurs propres robots !

    C'est dans ce contexte, qu'Optimus Prime est obligé de se cacher mais il est bientôt découvert et "réanimé" par Cade Yeager. La famille Yeager doit alors prendre la tangente pour fuir les méchants agents de la CIA et est rejointe par Shane, le petit ami de Tessa (interprété par Jack Reynor) !

    Au casting, on retrouve aussi Bingbing Li (vue dans Resident Evil : Retribution) et l'exotisme est aussi représenté par le final à Hong-Kong !

    Les choses se compliquent avec la venue de Lockdown, un mercenaire robotique, allié aux traqueurs humains et qui veut ramener Prime aux Créateurs ! Qui sont ces Créateurs, des machines vivantes comme les Autobots ou une autre race alien. On a peut-être un début de réponse au commencement de ce film quand on assiste à l'extinction des dinosaures du fait d'aliens !

    Ici, sommes- nous en présence d'une possible extinction des Transformers ou des humains ? Sans doute les deux ! Le film contient son lot de cascades improbables, à un côté un peu fouillis parfois et est plutôt violent même si c'est de la violence aseptisée et seulement de la tôle froissée ! Il y a aussi des moments de comédie ou d'horreur pure comme ce passage dans le vaisseau du mercenaire et ses sombres cachots !

    Megatron est de retour et manipule le K.S.I. pour lui construire un nouveau corps : Galvatron ou Megatron 2.0 ! Et le méchant Decepticon a un plan pour s'emparer d'un artefact, la Semence, qui lui permettra de terraformer la Terre à son image !

    Mais Optimus va recevoir l'aide de nouveaux alliés : les Chevaliers - qui ne sont autre que les Dinobots à la puissance de feu destructrice !

    Bref, ce Transformers 4  baptisé Transformers : L'âge de l'extinction est un vrai feu d'artifice !

    Encore faut-il aimer le genre !

    Quoi qu'il en soit, Megatron s'enfuit à la fin - et reviendra - et Optimus part dans l'espace à la rencontre des Créateurs ! D'autres films en perspectives !

    A bientôt !


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  • Il est temps de revenir sur la série phare de Joss Whedon de la fin des années 1990 : Buffy contre les Vampires. J'ai déjà publié maints billets sur cette série, sur les Saisons 5 à 7 à la télé et 8 et 9 en comics mais je vais faire cette fois-ci une présentation générale et un retour sur la Saison 1 !

    Buffy contre les Vampires - Saison 1Joss Whedon voulait faire une série reprenant des critères du film d'horreur, des clichés en les inversant - comme l'idée de la jeune blonde qui se fait dévorer par les monstres - et qui deviendrait sous sa plume, la blonde énergique qui mets des raclées aux méchants !

    Le scénariste/réalisateur/producteur a par ailleurs l'idée de se baser sur ses années de lycée - une expérience traumatisante où chacun cherche sa place, pour raconter l'évolution vers l'âge adulte et l'accomplissement de ses personnages.

    Ceci donna en 1992, d'abord un film, Buffy tueuse de vampires avec l'héroïne incarnée par Kristy Swanson. Ce film pourrait être vu comme un "nanar" si ce n'est justement qu'il joue avec ces codes et est plus fin qu'il ne semble ! Whedon fut toutefois dépité de voir que ce qu'il avait écrit comme une aventure effrayante était devenue une comédie légère ! Le film fut réalisé par Fran Rubel Kuzui.

    Whedon est ensuite contacté, quelques années plus tard, par la Fox qui veut faire de Buffy un concept de série télé dont Whedon serait le show-runner. Le premier épisode est diffusé le 10 mars 1997 sur The WB, une chaine à public jeune et une première saison de 12 épisodes est commandée ! La suite, on la connait, la série rencontra un vif succès.

    La série ressort de plusieurs genres : horreur, action, fantasy urbaine, drame, comédie romantique, mélodrame, farce ou screwball comedy. Une jeune actrice montante, Sarah Michelle Gellar reprend le rôle de Kristy Swanson. La jeune actrice avait au départ auditionné pour le rôle de Cordelia Chase - mais ses talents en arts martiaux ont du jouer !

    Buffy Summers est une adolescente qui s'est découvert une mission : elle est l'Elue, la Tueuse de vampires. Après avoir fait brûler le gymnase du Lycée Emery, elle arrive à Sunnydale - qui abrite une Bouche de l'Enfer, un nexus des forces du mal. Très vite, elle rencontre des alliés : son observateur Rupert Giles, le bibliothécaire du lycée (joué par le britannique Anthony Steward Head, ses deux amis, la timide Willow Rosenberg (jouée par Alyson Hannigan) et le gaffeur Alexander Harris (joué par Nicholas Brendon). Ce petit noyau initial - qui s'élargira tout au long de la série - forme le Scooby-Gang - en référence au dessin animé du chien détective. Le ténébreux Angel (joué par David Boreanaz) surgit de l'ombre pour aider la Tueuse !

    La première saison comme de bien entendu pose les choses. Premiers ennemis, premiers contacts avec le surnaturel pour le groupe : une prof mante-religieuse, un démon informatique, un gamin démoniaque, une meute de hyènes mais le méchant principal demeure le Maitre, un très vieux vampire qui donnera du fil à retordre - et est le fil rouge !

    Cela démarre lentement mais surement ! On n'a pas encore d'épisodes expérimentaux comme l'épisode muet ou l'épisode musical mais cela viendra !

    la bande son - dont le générique pêchu est signé Nerf Herder - mérite d'être signalée car faisant intervenir de nombreux groupes de musique indépendante, de pop et de rock ! Avec la touche de Christopher Beck !

    Une légende du petit écran naissait en 1997 et prenait la place occupée auparavant par X-Files chez les amateurs de fantastique !

    A bientôt !


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  • Starcraft II est un jeu de Stratégie Temps-Réel (ou RTS), sorti en juillet 2010 - et qui prolonge l'expérience addictive du premier opus et de son extension Brood War.

    Starcraft II - Wings of Liberty - Blizzard EntertainmentLe jeu a encore plus de possibilités - mais je ne parlerais ici que du mode "campagne".

    Starcraft II est sous titré " Wings of Liberty" qui n'est en réalité que le premier volet d'une trilogie - premier volet dans lequel on joue les Terrans en mode "campagne". Ensuite, ce sera le tour des Zergs dans "Heart of the Swarm" (sortie en mars 2013) et les Protoss dans "Legacy of the Void" (encore à paraitre !).

    Revenons sur le scénario et l'univers - qui est la plus des jeux Blizzard ! Dans le premier Starcraft, le marshall Jim Raynor aidait Arcturus Mengsk et les fils de Khoral à défaire la Confédération Terrane - en installant son Dominion - au prix d'une ultime trahison qui consistait à installer un émetteur psionique sur Tarsonis, le monde-mère des Terrans, attirant les essaims Zergs et sacrifiant des milliards de vies !

    Donc dans Starcraft II - qui se déroule 4 ans après les évènements de Brood War, Raynor est très remonté contre Mengsk et mène la nouvelle rébellion ! C'est ce moment que choisisse les Zergs pour lancer une attaque d'ampleur sur tout le secteur Koprulu, menée par la mystérieuse et implacable "Reine des Lames" qui est très liée à Raynor !

    En mode "campagne", vous menez toujours vos unités au combat, récoltez des ressources, construisez des bâtiments, recherchez des améliorations technologiques. Dans ce domaine, le principe global reste le même que précédemment mais avec plus d'unités, de plus beaux décors, des améliorations sur l'animation etc...

    Une des choses qui change est l'orientation de certains scénarios qui ne consistent plus seulement à détruire la base adverse ! Ainsi dans l'un d'entre eux, vous avez une alternance jour/nuit et l'ennemi n'attaque que de nuit, dans un autre, vous devez récolter du minerais en évitant les marées de lave, dans un autre encore, vous devez stopper des trains ! Bref l'originalité est bien au rendez-vous !

    L'autre gros "plus" sont les écrans de jeu entre les missions : la passerelle du vaisseau "Hypérion", le bar, l'armurerie, le laboratoire. Dans ces lieux, vous pourrez discuter avec vos alliés, regarder les infos - "objectives" du Dominion - recruter des compagnies de mercenaires, écouter de la musique, jouer à Lost Viking, le premier jeu de Blizzard, un shoot-them-up, sur une borne d'arcade, acheter des améliorations pour vos unités, rechercher de la technologie Zerg et/ou Protoss pour de nouveaux avantages. Ainsi les améliorations technologiques se font dans et entre les phases de stratégie temps-réel, ce qui allège le nombre de recherches à effectuer - celles-ci étant faites "une fois pour toutes" entre les missions !

    Bref un jeu bien agréable - et encore, je ne vous parle pas de la possibilité de jouer en réseaux contre de vrais joueurs humains - car je n'ai pas testé étant un novice dans ce domaine ! - le mode "Arcade" qui permet de jouer à des jeux dérivés conçues par les fans avec les ressources du jeu : jeux de foot, shoot-them-up, jeu de zombie ou survival horror, casses-têtes etc... La limite est votre imagination !

    Et puis l'étape suivant pour le joueur expérimenté est le E-sport où les Coréens sont très forts !

    Voilà, je vous parlerais sans doute encore de Starcraft II !

    A bientôt !


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  • Will Hunting, film américain de 1997 est un récit extrêmement touchant et un petit chef d’œuvre d'ailleurs maintes fois nominé aux Oscars 1998 (neuf fois !) et en ayant remporté deux !

    C'est un film réalisé par Gus Van Sant qui lança la carrière de deux nouvelles icônes du 7ème art : MattWill Hunting - Gus Van Sant Damon (qui joue le jeune Will) et Ben Affleck (qui joue son pote de la rue Chuckie Sullivan).

    Will Hunting fut autant un succès commercial que critique ! Affleck et Damon coécrivirent le scénario - et reçurent un Oscar pour cette histoire. Au casting figure également Minnie Driver (qui joue Skylar), stellan Skarsgard (qui joue Gerald Lambeau, le mathématicien titulaire de la Médaille Fields qui prend le héros sous son aile) et aussi Robin Williams (dans le rôle de Sean Mac Guire le psychothérapeute) - et un Oscar de meilleur acteur dans un second rôle pour Williams !

    Will Hunting est un jeune homme de Boston Sud qui fait le ménage dans les couloirs de Harvard. Désargenté, il traine avec sa bande de copains en faisant la tournée des bars.

    Mais voilà, Will est un prodigieux génie, à la mémoire photographique, autodidacte et à la langue bien pendu ! Il réussit très facilement à résoudre des problèmes ardu inscrit au tableau noir dans les couloirs du prestigieux campus par le renommé Gerald Lambeau et attire son attention. L'éminent professeur le prend alors sous son aile !

    Mais Will a sa part d'ombre - comme la plupart des génies (?) - et il se révèle asocial. Suite à une altercation, il doit purger une peine de prison. Lambeau obtient sa libération conditionnelle si il suit une thérapie.

    Le jeune homme se rebelle et décourage tous les psys. Entre alors en scène l'atypique Sean Mac Guire, issu de Boston sud comme lui, qui, après un premier contact houleux, donne quelques leçons au garçon, des leçons que l'on n'apprends pas dans les livres mais de l'expérience de la vie !

    Le vieux Sean va cerner les problèmes du jeune Will, la source de son instabilité, ce qui gène son don et son orientation. Will semble rechercher la solitude et une certaine forme de sécurité en refusant tout engagement de peur d'être trahi et abandonné - comme, orphelin, il l'a été par sa mère ou encore battu par son beau-père ! c'est la peur de ne pas être aimé, la peur de faire le premier pas, qui explique ce comportement autodestructeur dont Skylar, la jolie et plaisante étudiante fera les frais !

    Bref, en un certain sens, il n'y a rien de nouveau ! On observe d'ailleurs chez beaucoup de gens précoces intellectuellement une grande peur face à la vie du à une grande sensibilité qui va avec - et qui leur font voir les choses négatives avant tout !

    C'est l'amour qui mène le monde dans ce qu'il a de meilleur !

    La réalisation est classique et efficace. Le jeu des acteurs très juste. Robin Williams n'est pas dans la mièvrerie qu'on peut lui trouver dans certains de ses films même si une fois de plus il est dans le rôle du gentil mentor emprunt d'une certaine sagesse due à l'expérience !

    Matt Damon est excellent tant dans les instants sympathiques du personnage que dans les moments plus torturés, montrant sa palette de registres ! Ben Affleck a un rôle plus effacé - mais est un peu l'ami sur lequel Will s'appuie !

    Minnie Driver campe une jeune femme pleine de charme !

    Un très bon moment de cinéma !

    A bientôt !


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  • Le monde de la recherche est empli de figures et de personnalités atypiques, en tout cas de gens passionnés (du moins, il faut l'espérer !). Cédric Villani, et son apparence de dandy, est un génie des maths - même s'il conteste cette appellation - et quelqu'un d'assez attachant. Il est connu du grand public depuis qu'il a décroché la Médaille Fields, en 2010, l'équivalent du Prix Nobel pour les Mathématiques. Il est aussi le directeur de l'IHP, Institut Henri Poincaré, haut-lieux des Mathématiques dans l'Hexagone.

    Théorème vivant - Cédric VillaniThéorème vivant retrace le parcours d'un chercheur et le cheminement d'une recherche fondamentale. Villani et son collègue Clément Mouhot vont "s'attaquer" à la "régularité pour Boltzmann inhomogène" et à l'"amortissement de Landau" - entre autres complexité incompréhensible pour le commun des mortels !

    Ce livre est donc quelques part une autobiographie, à base de retranscriptions de mails, d'extraits d'articles et d'équations, de portraits de personnalités de la discipline.Certes le propos ne sera pleinement compréhensible - et encore ce n'est même par sûr - par des experts dans ce domaine de recherche. Mais est-il nécessaire de "connaitre le latin pour apprécier la messe en ut de Mozart" ? Il n'est donc pas plus nécessaire de s'y connaitre en Maths pour apprécier la poésie de ce langage et le côté "aventure" de cette recherche.

    Le livre pose par ailleurs la question qui occupe toujours des générations d'épistémologues, le langage mathématiques exprime-t-il le réel ? Comment le communiquer ? Par delà ce mode de communication, c'est la question de la transmission d'idées qui se pose !

    Parfois, notre génie retombe dans le quotidien : histoires à ces enfants, chansons occupant son esprit etc...

    On voyage aussi dans ce livre, à Lyon, à Princeton où à Tokyo !

    J'avoue que depuis quelques temps, je me suis plongé dans la discipline mathématique (programme de lycée et de prépas) mais là, on est à 15000 années lumières de ce contenu basique !

    Un très bon livre - un peu ésotérique - où les équations sont les nouveaux hiéroglyphes de Champollion. Le but n'est pas tant de comprendre la théorie sous-jacente mais d'apprécier la démarche !

    A bientôt !


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  • Dans les années 1980, nous eûmes droit à une vague de films avec des héros-bodybuildés (culte du corps de ces années-là oblige !) et en particulier à deux opus des aventures du héros d'heroic-fantasy de Robert Howard, Conan le Barbare (et non pas Connard le Barbant !), incarné par Arnold Schwarzenegger.

    Les jeux Barbarian the Ultimate Warrior et Barbarian II - the Dungeon of Drax, s'inscrivent dans cette lignéeBarbarian the Ultimate Warrior - Palace Software ! Ce sont deux jeux vidéo développés respectivement en 1987 et 1989 par Palace Software - et qu'il ne faut pas confondre avec, à la même époque, le Barbarian et le Barbarian II de Psygnosis.

    Ces jeux de Palace Software furent développés sur Amiga, Amstrad CPC (ma version), Apple II, Atari ST, Commodore 64 et PC. Le ZX Spectrum eut même droit à sa version !

    Le jeu a un mode solo et un mode multijoueurs - mais internet n'existant pas alors, il faut comprendre par multijoueurs, deux joueurs s'affrontant en duel.

    On incarne un barbare qui combat dans l’arène du sorcier Drax pour délivrer sa fiancée, la princesse Mariana (qui a des atouts si on en juge par la jaquette du jeu !).

    Votre personnage fait face à un autre barbare - incarné par l'intelligence artificielle - et les deux combattants se donnent des coups d'épée pour faire descendre leur jauge de vie. Il est possible de placer un coup efficace si les circonstances si prêtent : la décapitation !

    La dizaine de combattants adverses affiche un niveau de plus en plus fort, les derniers recourant aussi à la décapitation contre vous ! Un gobelin vient alors traîner le corps de la victime et shoote dans la tête ! Le jeu n'est donc pas dénué de gore et d'humour !

    Le dernier adversaire est le sorcier Drax qui descend à la fin dans l'arène ! Un coup suffit à le tuer mais il faut parvenir à lui en traversant l'écran et l'arène en évitant ses boules de feu dont le moindre contact est mortel !

    Le barbare peut effectuer par ailleurs des roulé-boulé. Une tactique consiste à acculer l'adversaire dans un coin de l'écran en pratiquant des suites de roulé-boulé et de coups de pied puis de le décapiter à la bonne occasion !

    Un jeu fun du temps jadis !

    Je ne parlerais pas du deuxième opus - auquel je n'ai jamais joué - mais qui met en scène des extérieurs et des monstres !

    Comme je disais à propos de la princesse Mariana, peut-être aurez-vous remarqué la pin-up à grosse poitrine qui orne la jaquette du jeu ? Ne vous laissez surtout pas distraire !

    A bientôt !


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  • La saga de comics continue et cette fois, nous allons nous intéresser aux tomes 11 et 12 !

    Le tome 11 s'intitule Les chasseurs, fait un peu office d'interlude et d'histoire Stand-Alone.Walking Dead - Tome 11 & 12 - Kirkman & Adlard

    Le groupe de Rick, Carl, Michonne, Andrea, Dale et autres est sur les routes et fait diverses découvertes et rencontres dont un van rempli de matelas et un religieux, le père Gabriel Stokes.

    Les compagnons d'aventures font une pause mais se sentent vite épiés ! Qui sont les chasseurs qui tournent autour d'eux ? Des rôdeurs ? Des zombies ? Que nenni ! Les héros vont avoir affaire à la lie de l'humanité dans ce monde perdu : un groupe d'humains cannibales.

    Rick va vite leur régler leur compte de manière expéditive : "tu tue, tu meurs !"

    Le tome 12 a pour titre Un monde parfait. Il introduit ce qui sera le thème central des prochains tomes de Walking Dead, l'existence de communautés fixes et fortifiées de survivants humains et leurs interactions.

    Le groupe de Rick approche de Washington, conformément au souhait d'Abraham. Mais, ils sont de nouveaux observés et rendus méfiants par leur récente rencontre avec les cannibales. Celui qui les observait se dévoile et se nomme Aaron. Il prétend évaluer le groupe de Rick en vue de leur proposer d'entrer dans leur communauté de 34 personnes, menée par Douglas. Rick doit apprendre à faire de nouveau confiance et à remettre son sort aux mains d'autres personnes.

    Le point de départ de nouveaux développements qui culminera avec une guerre aux alentours du tome 20 - avec le personnage de Negan, encore pire que le Gouverneur ! Mais nous verrons cela en temps voulu !

    La lutte pour la survie continue !

    A bientôt !


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  • En novembre 1939, deux mois à peine après l'invasion de la Pologne, Hitler prépare l'attaque de l'Angleterre et de la France, malgré des oppositions dans son état-major horrifié !

    La Wehrmacht avait en effet subit des pertes et il convenait de tirer les leçons de l'expérience polonaise. Un quart des avions de la Luftwaffe avait été perdus et les Panzer légers s'étaient avérés peu fiables, distançant l'infanterie. Hitler se résous donc à attendre jusqu'au printemps 1940. La Blitzkrieg est au point mort !

    Dans le ciel, la Grande-Bretagne a aussi tirer ses leçons ! Elle mise sur les bombardiers et le 4 septembre 1939, un raid de jour est mené par la R.A.F. sur la Marine allemande. Mais spet des trente bombardiers sont détruits. On opte alors pour des raids nocturnes avec lâcher de tracts !

    L'essentiel du combat va se dérouler sur mer ! Il y a un programme de construction allemand de navires qui est en cours - et est prévu pour être achever en 1948. Le ravitaillement de la Grande-Bretagne se fait par l'Atlantique. L'amiral allemand Dönitz décide de couper ces voies en utilisant les sous-marins -les Unterseeboots. Il dispose pour ce faire d'une trentaine de bâtiments !

    La bataille navale commence le 3 septembre 1939 lorsque le U-30 coule l'Athenia, un paquebot civil ralliant Liverpool à Montréal et la mort de 112 passagers provoque un vif émoi !

    La supériorité navale est pourtant du côté britannique avec 12 cuirassés et 5 portes-avions contre aucun navire de ce type dans le camp adverse. Mais les Allemands vont faire une utilisation massive - et efficace - de leurs U-Boots ! Les Anglais mettent en place un blocus des ports allemands, conséquence du drame de l'Athenia !

    Mais les britanniques disposent de trop peu de navires d'escorte pour le grand nombre de convois ! Fin 1939, cent navires alliés des convois ont été coulés ! La menace des sous-marins a été sous-estimée !

    Le 17 septembre 1939, un porte-avions britannique est même coulé par le U-29, et le 14 octobre, c'est le U-47 qui fait subir le même sort à un cuirassé, le Royal Oak. Le 22 novembre, deux croiseurs de bataille allemands interceptent un convoi dans la Mer du Nord et coulèrent son navire d'escorte, un croiseur marchand armé !

    La Kriegsmarine dispose par ailleurs d'un puissant navire amiral - l'Amiral Graf Spee - que les Alliés vontDrôle de guerre à l'Ouest - Les évènements de l'hiver 1939 et du printemps 1940 véritablement traquer et finalement intercepter avec l'Exeter, l'Ajax et l'Achilles. Le Graf Spee se réfugie alors en pays neutre, en Uruguay, à Montevideo. On retrouvera le commandant du navire, Hans Wilhelm Langsdorff, mort sur son lit, étendu sur le pavillon du bateau, une balle tirée dans la tempe, le 20 décembre 1939.

    Mais, les Britanniques vont surtout gagner la guerre technologique concernant les mines. Le 22 novembre 1939, un avion allemand largue une mine et ce faisant est repéré, la mine récupérée et étudiée. Son explosion était déclenchée à proximité par la signature magnétique des navires et les Alliés mettent au point le procédé de démagnétisation des navires avec des câbles en cuivre.

    L'hiver 1939 - 1940 s'annonce froid et ralentit les manoeuvres. On adopte des positions défensives, s'apprêtant à rejouer la Première Guerre mondiale. On compte beaucoup sur le blocus et sur la Ligne Maginot.

    Dorgeles inventera l'expression "drôle de guerre" car l'attente est longue.

    Au printemps, le Corps Expéditionnaire Britannique se déploie sur la frontière belge mais, minoritaires en nombre, reste sous le commandement des Français et du Général Gamelin, lui aussi replié derrière la Ligne Maginot. L'attitude est bel et bien défensive !

    Mais les choses vont se bousculer du côté de la Scandinavie !

    A bientôt !


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  • "La République sera bientôt réorganisée et deviendra la première puissance galactique impériale !"

    Ce guide de l'Empire - de l'éditeur de jeu de rôles West End Games - date de 1989 et est donc antérieur à l'Episode III - La Revanche des Sith où ces mots sont prononcés !

    Pendant du "Guide de l'Alliance Rebelle", le présent ouvrage montre toutefois la toute puissance de l'Empire de Palpatine.

    L'Empire subit un profond remaniement suite à la défaite de Yavin : restructuration et épurations politiques, nouvelles dépenses militaires et ordres de batailles et priorités remaniés !

    Cet ouvrage comporte douze chapitres.

    On nous présente d'abord - à l'aide d'organigrammes, le COMPORN ou "Comité pour la Préservation de l'Ordre Nouveau " qui "encadre" les citoyens et s'occupe de l’endoctrinement - dès la jeunesse - et de l'information des médias.

    Puis, ce sont les Renseignements Impériaux et le B.S.I. - Bureau de la Sécurité Impériale - dont Jahan Cross de la série de BD Agent de l'Empire, plus tardive, est un représentant !

    Viennent ensuite les militaires, l'Armée régulière, les Troupes de Choc, la Marine et les Forces Spéciales. Un chapitre ensuite sur les vaisseaux de guerre : navette d'assaut, Frégate Lancier, Croiseur d'interdiction, Cuirassé, Croiseur Caraque, Sphère à Torpilles viennent compléter les classiques Destroyers Stellaires de classes Victoire, Impériale et Super.

    Après, c'est le tour de la revue des véhicules terrestres, où les TB-TT et les TR-TT des films sont épaulés par des engins de l'Univers Etendu : les Jaggernaud, les V.A.C., les barges de commandement, les forteresses flottantes et les Hovercrafts....

    L'ordre de bataille est présenté dans le chapitre huit avec "l'organisation d'un groupe sectoriel" : escouade, peloton, compagnie, bataillon, régiment, groupe de bataille, corps, armée pour les troupes terrestres et ligne, escouade, force de système, flotte, pour la Marine !

    Les derniers chapitres sont consacrés à l'équipement d'artillerie et de soutien de l'infanterie : canons à ions, détonateurs thermaux... Ensuite les armes secrètes expérimentales et les Forces Spéciales avant de passer sur le recrutement, l'entrainement et l'endoctrinement.

    Un guide qui date - certes ! - et ne contient pas les plus récents développements mais qui, malgré tout, 25 ans après sa sortie, demeure une "référence et un "must" !

    A bientôt !


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  • G.I.Joe - Le réveil du Cobra - Stephen SommersA l'instar des Transformers, G.I. Joe est à l'origine une licence de jouets de Hasbro, une série de figurines ayant pour thème l'armée. C'est aussi un dessin animé produit par Marvel, en 1985, G. I. Joe - Héros sans frontières ( "Tous des copains et des héros [...] luttent pour la liberté !").

    Ce qui m'avait marqué à l'époque, quand j'étais enfant, dans ce dessin animé, c'est que cela tirait de partout et il n'y avait jamais un mort ! Ce n'est pas le cas dans G.I. Joe - Le réveil du Cobra où il y a des pertes !

    Ce film G. I. Joe - daté de 2009 - est réalisé par Stephen Sommers - à qui on doit déjà les films La Momie ou Van Helsing, des récits distrayants mais guère profonds ! En un sens, Sommers est un sous- Michael Bay et ne rechigne pas non plus devant les explosions et les destructions de masse - à l'instar de cette scène de carambolages dans Paris où la Tour Eiffel est détruite !

    G.I. Joe est une organisation militaire secrète internationale, disposant des meilleurs combattants du monde et des meilleures technologies ! On suit cet organisme par le biais de Duke qui l'intègre dans ce film - le point de vue du néophyte et du spectateur ! Duke est joué par Channing Tatum.

    Mais G.I. Joe a son pendant, l'organisation Cobra dirigée par le redoutable marchand d'armes Mc Cullen aka Destroy. L'industriel de la guerre a mis au point des nanobots capables de détruire n'importe quel matériaux et s'arrange pour se subtiliser sa propre invention en faisant porter le chapeau à l'armée. C'est alors que l'unité d'élite G.I. Joe entre en scène !

    Parmi les héros qui épaulent Duke, nous avons la rousse Scarlett (jouée par Rachel Nicols), "Heavy Duty" Dalton (joué par Adewale Akinnuoye-Agbajé, vu dans Lost et Pompéi), Snake Eyes le ninja (joué par un Ray Park - La Menace Fantôme - masqué). Il y aussi "Breaker" le petit génie de la technologie. Tout ce beau monde est dirigé par le Général Hawk (tenu par le vétéran Dennis Quaid).

    Dans le camp d'en-face, nous avons Mc Cullen et son âme damné le Docteur/Rex, Zartan (joué par Arnold Vosloo, déjà vu dans La Momie), Storm Shadow et surtout la troublante Baronne - qui n'est autre que l'ancienne amour de Duke, retournée par les méchants (et joué par Sienna Miller).

    C'est du divertissement simple et efficace ! Les Joe doivent empêcher un bombardement massif. Ils gagnent à la fin ? Pas sûr car il semble qu'il soit arrivé quelque chose au président des États-Unis et que tout ceci ne soit qu'une diversion pour un plan B !

    La suite dans G.I. Joe - Conspiration avec Bruce Willis en guest star de marque !

    A bientôt !


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  • Attention nanar ! La sage Resident Evil continue avec Resident Evil : Retribution 3D et il semble que Paul W. S. Anderson, le mari de Milla Jovovich à la ville soit désormais en manque d'inspiration !

    Autant j'avais aimé les opus 3 et 4 : Extinction et Afterlife, autant ce Retribution a un scénario bien minceResident Evil : Retribution - Paul W. S. Anderson avec de nombreuses incohérences ! Alice est supposée être privée de ses pouvoirs or elle continue à faire des bonds de 20 mètres et à dézinguer des dizaines de zombies avec un antivol de vélo; Wesker le grand méchant n'est plus mort et est de retour comme allié ! Il est vrai que l'on est dans un monde de morts-vivants et de clones !

    Alice est recapturée par Umbrella au début du film. L'assaut sur le cargo est donné et tout le monde semble avoir péril (exit Claire, Chris et K-Mart ?). L'héroine se retrouve en Russie dans un autre complexe de la corporation qui sert de centre de tests et d'expérimentations d'armes biologiques.

    Alice doit donc s'enfuir du complexe - qui est en quelque sorte la "map" du jeu. Elle est aidée en cela par une asiatique, Ada Wong, une agent de Wesker et un commando de cinq hommes dont Luther - qui est de retour - et Léon Kennedy, un autre personnage du jeu vidéo. C'est un monde de clones - plusieurs clones donc plusieurs vies comme dans les jeux vidéo ? - et les personnages joués par Obed Fehr, Colin Salmon et Michelle Rodriguez sont de retour en version clonée ainsi que la Reine Rouge qui veut anéantir l'humanité. Elle dispose pour cela des mercenaires d'Umbrella, de technologies (dont des dispositifs de contrôle des humains) et d'armées de morts-vivants mutants !

    Parmi les nouveautés dans l'arsenal des zombies, le parasite Las Plagas qui permet à ces créatures de tirer à la mitraillette ou de conduire des véhicules - et aux humains de régénérer !

    La guerre contre les zombies et contre Umbrella continue. On est toujours dans le survival-horror avec des relents de Terminator. Le QG de la Résistance -sous la conduite de Wesker - est à Washington et le combat continuera dans le tome 6 - le chapitre annoncé comme conclusif.

    Il est en effet temps que cela s'arrête si la qualité est autant à la baisse. Certes, il subsiste des combats assez bien chorégraphiés mais cela reste une série Z - à l'aspect très kitsch (est-ce voulu ?) - à l'image de la tenue en latex bleue fluo de Jill Valentine !

    A bientôt !

    PS : Ceci constitue déjà mon 850ème billet - et le 30ème de ce mois de juillet 2014 - ce qui remplit mon "quota/contrat" mensuel !


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  • La Dame du vendredi est un film américain de 1940, réalisé par Howard Hawks, appartenant eu genre de la "screwball comedy".

    La Dame du vendredi - Howard HawksHildy Johnson est une brillante journaliste, sur le point de se (re)marier avec Bruce Baldwin, un agent en assurance. Mais son patron et premier mari, Walter Burns, ne l'entends pas de cette oreille et va user de tous les stratagèmes pour faire capoter ce projet nuptial !

    De plus, un homme qui a tué un policier, le condamné Earl Williams doit être exécuté ! Hilda décide de "rempiler" - dans l'espoir de sauver cet individu - et contre la promesse de l'achat d'une assurance par Burns.

    Hilda se retrouve donc dans la salle de presse du tribunal. Mais Williams s'évade et dès lors Hilda tient son "scoop".

    Vous ne serez pas surpris si cette intrigue vous rappelle celle du film de 1974, Speciale Première, car ces deux films ont le même scénario et sont en fait des adaptations au cinéma de la même pièce de théâtre ! Même personnages - à la différence qu'Hildy Johnson est ici une femme ! -même scènes, séquences et péripéties, quasiment même disposition des lieux et du décor, dialogues identiques !

    Cette pièce a d'ailleurs donné deux autres adaptations, en 1931, par Lewis Milestone (The Front Page) et en 1988, (Scoop) par Ted Kotcheff !

    Mais dans cette adaptation, nous avons dans le rôle de Hildy Johnson, la pétillante Rosalind Russell et dans celui de Walter Burns, le séduisant et charmeur Cary Grant au début de sa légende !

    Je vous renvoie à mon billet sur Speciale Premiere, et si vous être étudiant en cinéma, il peut être intéressant de se livrer à une étude comparée dans le cadre d'un travail universitaire !

    Pour ma part, j'aime bien les deux versions ! Elles ont chacune, en dépit des similitudes, des petites différences et donc, chacune, leur charme propre !

    Deux films qui furent, pour cette raison, proposés dans la collection "Le cinéma du Monde" - Série 18 !

    A bientôt !


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  • Le périple d'Alice Aetherby continue dans le quatrième opus, Resident Evil : Afterlife - tiré du célèbre jeu de Capcom - avec le retour de Paul W. S. Anderson à la réalisation ! Le film est sorti en 2010, en 3D !

    Les Resident Evil sont un peu comme l'enfant caché entre Buffy contre les Vampires et Walking Dead. AvecResident Evil : Afterlife - Paul W.S. Anderson des personnages de femmes puissantes !

    Justement, Alice a gagné une armée de clones à la fin du précédent opus - Resident Evil : Extinction. Dans la première partie de ce nouveau chapitre, elle décide de se rendre à Tokyo liquider le quartier général d'Umbrella Corporation et son président Albert Wesker. Elle y parvient mais au prix de la vie de tous ses clones !

    Puis, Alice se rend en Alaska à la recherche d'Arcadia, le dernier bastion sain de civilisation, espérant retrouver Claire Redfield, K-Mart et les survivants du périple dans le désert du Nevada. Elle fait chou blanc mais croise une Claire amnésique - avec une curieuse broche.

    Alice et Claire, après un périple en biplan, échouent sur le toit d'une prison fédérale où se terre un groupe de survivants. Un nouveau personnage fait son apparition, Chris Redfield, le frère de Claire, un commando d'élite - interprété par Wentworth Miller, décidément "cantonné" aux rôles de prisonniers aptes à l'évasion, sans doute un clin d'oeil volontaire à Prison Break !

    Le groupe doit évacuer en urgence vers Arcadia qui est en réalité un navire. Alice, Claire et Chris découvrent que ce bateau et ce supposé Eden - ne sont en fait qu'un subterfuge de plus d'Umbrella pour capturer des humains vivants et se livrer à de nouvelles expérimentations sur eux ! Les héros font capoter la petite entreprise.

    Mais déjà des équipes d'intervention de la Corporation lancent l'assaut sur le navire, menées par... Jill Valentine !

    La suite dans Resident Evil - Retribution !

    A bientôt !


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  • La Marche de l'Ouest, adjacente aux contrées de Hurlevent, fut jadis un magnifique verger mais n'est plus désormais qu'un désert ! Il y eu en effet ici une terrifiante confrontation entre les humains et les non-humains de la Confrérie Défias. Les garnisons de Hurlevent ont même déserté l'endroit et les sans-abris affluent désormais sans personne pour les protéger.

    Chroniques de World of Warcraft V - Enquêtes dans la Marche de l'OuestToutefois, une Milice du Peuple s'est constituée et la Colline des Sentinelles est en voie de fortification. Ce n'est pas de trop pour repousser les incessantes attaques de gnolls !

    Tarlab, mon chasseur humain, accompagné de son loup, s'aventure désormais dans la Marche de l'Ouest avec le titre de propriétés des Froncebouilles, trouvés dans la Forêt d'Elwynn. Mais ce papier n'a plus aucune valeur d'autant que les Froncebouilles ont été assassinés. Le lieutenant Horatio Laine est sur place et mène l'enquête. Tarlab décide d'agir pour lui faciliter les choses et découvre des indices chez les gnolls et les murlocs de la région.

    Tarlab va ensuite "consulter" Lou Deux-Semelles, un informateur. Tarlab se cache ensuite dans une caisse au fond de la mine Veine-de-Jango et espionne une conversation entre une silhouette mystérieuse et un ogre-mage. Puis, il espionne aussi les Nervis, des malfrats responsables des meurtres et les occis sans découvrir leur commanditaire !

    Lou, l'informateur est tué pendant ce temps. Horatio est sur place et envoie Tarlab à la ferme des Saldean. Là, Tarlab leur rend quelques services (recueillir des ingrédients pour un ragoût, chasser des Gardiens des Moissons..). Le couple l'envoie alors au devant de leur fille, la très dévouée Espérance Saldean, à la Colline des Sentinelles. Celle-ci demande l'assistance du chasseur pour nourrir les sans-abris.

    Tarlab rencontre les responsables militaires de la Colline : Gryan Roidemantel, l’Éclaireur Galirean, le capitaine Danuuin. Ils le chargent de diverses missions, notamment décimer les rangs des gnolls qui assiègent la Colline, l'orientent vers d'autres militaires. Tarlab vainc notamment le chef gnoll Jango Salecouenne près de l’Étang de Stendel.

    Parmi ces quêtes, il y a le jeu de pistes autour du trésor du capitaine Sanders !

    Tarlab continue d'enquêter sur un possible complot de la "mystérieuse silhouette" pour déstabiliser la région. il retrouve l'Agent Kearnen, une femme qui vise juste, du SI-7 près de la tour où se trouve l'amiral Hélix - qui était mentionné dans un ordre de bataille pris sur les gnolls. Tarlab s'introduit dans la tour gardée par des mercenaires abattus à distance par le fusil de Kearnen, boit une potion d'invisibilité qu'elle lui a confiée et espionne une conversation entre la "mystérieuse silhouette" et un ogre-mage : la Colline des Sentinelles n'était qu'une diversion et quelque chose se prépare à Ruisselune !

    Tarlab décide alors de se rendre à Ruisselune mais fait un détour par la côte où il rencontre - au Phare de l'Ouest - le fantôme du capitaine Grayson et aide celui-ci à se venger de la bande de murlocs du vieux Troubloeil qui l'ont jadis trucider !

    Puis Tarlab reprends le chemin de Ruisselune pour contrer le complot qui pèse sur la région et découvrir qui est celle qui tire les ficelles !

    A bientôt !


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  • Sif est un personnage du panthéon Asgardien au même titre que Thor ou Loki. Elle est une guerrière qui veut devenir encore plus forte pour protéger son royaume ! Tel est l'enjeu de ce Sif : Plus forte que les monstres !

    Journey Into Mystery - Sif : Plus forte que les monstresA l'origine, il y avait la revue Journey Into Mystery, une anthologie de récits de monstres, d'horreurs et de SF crée en 1952 par Atlas Comics, l'ancêtre de Marvel.

    Mais plus tard, dans les années 1960, Thor apparaît dans cette revue au numéro 83 à tel point qu'elle est bientôt renommée The Mighty Thor !

    Encore plus récemment, ce comics reprends son nom et sa numérotation d'origine durant la saga Fear Itself, en 2011 - 2012. C'est alors Kieron Gillen qui scénarise les numéros 622 à 645 du nouveau Journey Into Mystery - mettant en scène non plus Thor mais Loki - puis Kathryn Immonen prend le relais et nous fournit cette histoire sur Sif qui couvre les numéros 646 à 650 - à l'occasion de Marvel Now !

    Il est amusant de constater que dans sa quête de puissance, Dame Sif se retrouve sur une île avec des Berserkers et affronte les monstres rétro des premiers numéros de l'anthologie ! Clin d'oeil au passé !

    Comme disait un célèbre Tisseur : "avec des grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités" et Sif pète un peu les plombs quand elle acquiert les aptitudes d'un Berserker - car c'est de cela qu'il s'agit ! Elle a alors une soif de sang et le titre "plus fort que les monstres" fait autant allusion aux monstres bien réels de l'île qu'à ses pulsions et démons intérieurs !

    La fin de l'histoire est certes un peu confuse ! Apparemment, Sif a traversé un lac noir et se serait retrouvée dans une copie d'Asgard ! Pas très clair à la première lecture !

    Le graphisme, signé Valério Schiti, est très plaisant ! L'artiste a déjà travaillé sur un épisode d'Angel, du Buffyverse, pour IDW Publishing puis sur la BD John Doe et le cross-over Infestation toujours pour IDW ! Chez Marvel, il a œuvré sur Ghost Rider, Avengers A.I., Guardians of the Galaxy, Mighty Avengers et Avengers.

    Kathryn immonen est l'épouse de Stuart Immonen. Ils ont travaillé ensemble sur Hellcat puis seule sur la série Les Fugitifs (chroniquée sur ce blog) et aussi sur des récits mettant en scène des X-Men en solo : Pixie, Jubilé...

    Voilà pour Dame Sif !

    A bientôt !


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  • Dragon Ball d'Akira Toriyama - et sa suite Dragon Ball Z - est un phénomène de la culture japonaise populaireDragon Ball Z : Battle of Gods - Akira Toriyama - faisant partie du genre manga Shonen. L'histoire de l'enfant à la queue de singe Son Goku, débarqua en France à la fin des années 1980 et fit les beaux jours du "Club Dorothée".

    Il s'agit à la fois d'un manga et d'un anime. Le manga, dans sa traduction française, occupait à l'origine 42 tomes et regroupait les intrigues des deux animes Dragon Ball et Dragon Ball Z. On eut droit à une autre série moins convaincante - car sans Akira Toriyama - Dragon Ball GT, à des jeux vidéos de combat, à des OAV et films "dérivés" et récemment à une réécriture ne gardant que l'essentiel : Dragon Ball Kai !

    Son Goku est un Saiyan que l'on a envoyé sur Terre enfant pour soumettre la planète ! Mais le gamin se cogne la tête et "oublie" sa mission. Il est recueilli par grand-père Son Gohan. Plus tard, il se joint à la jeune Bulma pour la quête des Dragon Balls qui exaucent les vœux, affronte l'Armée du Ruban Rouge, s'initie aux arts martiaux avec le pervers Tortue Géniale, participe et finit par remporter le Grand Tournoi des Arts Martiaux.

    Son Goku se fait de nombreux amis et sauve plusieurs fois la Terre : de Piccolo Jr, de Végéta, de Freeza, de Cell, de Boo. Il ne cesse de gagner en puissance et devient un Super Guerrier ou Super Saiyan !

    Le manga comme l'anime retranscrivent de manières très efficaces, chaque support avec ses propres techniques, les mouvements des combats, les chocs, les coups, les explosions de Kamehameha ! Le manga est sur ce point très dynamique et c'est une de ses particularité, propre au Shonen japonais - techniques que l'on retrouvera dans Saint Seiya : Les Chevaliers du Zodiaque, Naruto, One Piece ou Bleach !

    Dans Dragon Ball Z : Battle of Gods - dont le ton demeure toutefois très "gamin", enfantin avec une moralité angélique - Son Goku est confronté à Bills, le Dieu de la Destruction qui se réveille après une période d'inaction et menace de détruire la Terre. Il recherche le Super Saiyan God et le trouvera lorsque tous les Saiyans (Goku, Gohan, Goten, Végéta, Trunk et l'enfant à naître de Videl) de la planète bleue uniront leurs forces.

    Disons que la confrontation se termine sur un match nul et que Goku, déjà très fort, à encore une marge de progression - en se lançant dans une quête à travers l'Univers ! D'ailleurs,ce film, réalisé par Masami Hosoda, s'intercale entre Dragon Ball Z et Dragon Ball GT !

    Nouveauté dans la réalisation : le recours plus marqué au traitement de l'image par ordinateur ! De plus, le film fut tourné en IMAX. Il est sorti en mars 2013.

    Les aventures de Goku ne sont donc pas terminées ? On rêve d'avoir la suite en manga par Toriyama ! Même si sur la fin, la série a tendance à devenir répétitive et à surenchérir !

    A bientôt !


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  • 1979 est un roman à plusieurs voix de Jean-Philippe Blondel, un récit qui est assez complexe dans sa1979 - Jean-Philippe Blondel structure d'histoires enchevêtrées et qui demande au lecteur d'être particulièrement attentif pour en apprécier la saveur !

    Le roman s'ouvre par l'histoire d'une jeune femme à peine sortie de l'adolescence dont on comprends qu'elle vit une passion torride - mais très vite quelque chose cloche ! En fait, elle sera trompée, trahie et accoucheras sous X.

    Commencent alors les récits parallèles où on a, à chaque fois, un narrateur différent qui parle de son point de vue, en utilisant un "je".

    Un vieil homme vient de mourir et un matin, on a retrouvé un "1979" tagué en grosses lettres rouges sur son mur ! D'où provient cette marque ? qui en est l'auteur ? Quoi qu'il en soit elle va susciter des réactions chez tous les gens du voisinage - une dizaine de points de vues différents pour lesquels la date renvoie tous à quelque chose, un moment passé de leurs vies de quadragénaires où tous les chemins étaient encore possibles !

    On a ainsi Virginie Lenoir, une mère de famille qui estime qu'elle a raté son orientation scolaire et aurait voulu devenir pianiste de concert. elle s'entiche d'un homme, patron de bar qu'elle a aperçut et voudrait bien s'extraire du quotidien !

    Il y a Arnaud Becarre qui s'enfonce dans la dépression depuis que la femme de sa vie l'a quitté et s'est faite "engrosser" par un autre !

    Il y a la famille Vericourt, Roger et Yvonne,et leur fils. Lui, Roger est en conflit avec le fils. Yvonne sert de tampon.

    Il y a Fabien Moravia, obsédé par l'idée les gares ferroviaires et l'idée de départ qui va avec - et qui risque de connaitre le Grand Départ à cause d'un cancer du poumon foudroyant !

    Il y a Julien Soulliers, un jeune tagueur mais qui n'est pas l'auteur du "1979" et déplore qu'on lui ai fauché un si beau mur !

    Il y a Hervé Garrigue, le médecin et futur marié - qui se plait en compagnie d'une vieille dame comme amie mais et déçu le jour où elle lui dit "au-revoir" et part chez son fils à Bayeux. son métier lui pèse !

    Il y a Paul Enero, le patron de bistrot qui en voyant le fameux tag croit à une vengeance de la famille de ce jeune, Matthieu, dont il provoqua involontairement la mort en &979 dans un accident de voiture !

    Il y a Elizabeth Louviers. En 1979, elle laissait mourir son amant d'une surdose de drogue et de médicaments et, elle aussi, cela la hante !

    Enfin, il y a les filles de l'ancien propriétaire de la maison Annie et Geneviève Lambert. Annie, employée municipale, qui, à ce titre, javellisera l'inscription, femme à la personnalité rude et aux idées d'extrème-droite, jalouse de sa soeur Geneviève davantage aimée par leur père - sans se rendre compte que l'ainée la protégeait en fait des tendances incestueuse de l'individu !

    Je ne voudrais pas révéler la chute de ce roman mais le ferais quand-même ! Arrêtez votre lecture ici si vous ne connaissez pas encore ce livre !

    Disons que le vieillard propriétaire de la maison était l'individu visé par le tag. C'est lui qui a séduit la jeune femme du prologue et c'est son fils qui s'est vengé en portant l'inscription qui fut fatale au vieux satyre ! Il est mentionné quelque part dans les chapitres précédents et vous laisse découvrir où !

    Un roman donc un peu bâti comme un jeu de pistes, voire un récit policier - et qui mérite une deuxième lecture rétrospective ! QUE 163 pages donc mais des pages très denses !

    Un récit plein d'humanité !

    A bientôt !


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  • La franchise Resident Evil continue son voyage dans l'horreur et l'action ! Après le premier opus en 2002, le second -sous-titré "Apocalypse" en 2004, voici Resident Evil : Extinction en 2007. Cette fois-ci, c'est Russell Mulcahy, réalisateur australien dont les premiers films furent Razorback et le premier Highlander qui est aux commandes ! Je dois tout de même signaler sur Paul W.S. Anderson, le réalisateur du premier Resident Evil est toujours dans les parages du "tome" 2 et du "tome" 3 puisqu'il scénarise et produit ! De là, découle une certaine cohérence entre ces films à travers notamment des personnages récurrents et une progression dramatique.

    Le cadre du film s'élargit une fois de plus puisque l'on n'est plus à l’échelle d'une ville - Raccoon City - mais cette fois, c'est le monde entier qui est touché par le Virus-T et l'humanité en voie d'extinction - si elle n'est pas déjà éteinte !

    Le film débute comme un écho du premier puisque l'on revoit Alice dans les couloirs du Hive - et son fameux couloir aux lasers - mais, comme cette "Alice" meurt, on s'aperçoit bien vite qu'il s'agit d'un clone !

    Umbrella Corporation, ses dirigeants et ses cadres poursuivent leurs recherches sans éthique et constitue une aussi égale sinon une plus forte menace pour les derniers survivants de l'Humanité.Comme dans Walking Dead, la menace vient aussi des humains ! A côté de cela, nos héros doivent affronter hordes de morts-vivants, chiens zombies auxquels viennent s'ajouter dans cet opus, corbeaux mort-vivants, zombies "intelligents et rapides" - issu du sang d'Alice - et un Dr Isaac, le cerveau maléfique de l'affaire, transformé en un méchant emblématique du jeu !

    Mais nos survivants ne sont pas dénués de ressources - même si leur nombre s'amenuisent ! Ils s'organisent - en convoi, qui parcourt le désert du Nevada - mené par une certaine Claire Redfield (jouée par Ali Larter, une des héroïnes de la série Heroes !). Cela donne d'ailleurs au film des allures de "road movie'" voire lorgne du côté de Mad Max ! On retrouve aussi là la distribution la chanteuse Ashanti et Obed Fehr - qui reprend le rôle de Carlos Oliveira. C'est aussi le retour de la Reine Rouge - dans un autre complexe souterrain d'Umbrella semblable au Hive, à croire que ces gens aiment agir dans l'ombre ! - sous la forme d'une autre I.A. plus sympathique, une sorte de Reine Blanche !

    Alice, enfin, a des ressources - il lui en faut pour lutte contre ces horreurs - puisqu'elle développe des pouvoirs psioniques/TK !

    La fin est encore une fois ouverte ! Alice se constitue une armée d'une nature inattendu et on découvre un potentiel nouveau méchant, le Big Boss de la Corporation !

    Le film m'a semblé encore plus pêchu mais guère optimiste et guère porté vers la "réflexion philosophique" mais c'est un divertissement "fun" !

    A bientôt !


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  • L'Homme qui tua Liberty Valance est un film en N&B de 1962 de John Ford, le Grand Maitre du Western, adapté d'une nouvelle de Dorothy M. Johnson.

    L'Homme qui tua Liberty Valance - John FordC'est un film plein de nostalgie qui débute par l'arrivée en train du sénateur Ransom Stoddard (interprété par James Steward)en gare de Shinbone. L'homme politique fait son retour dans la ville pour les obsèques de Tom Doniphon (interprété par la légende John Wayne). Le sénateur doit en effet la vie et sa carrière à l'homme qui repose dans un misérable cercueil, l'homme qui tua le hors-la-loi Liberty Valance.

    Cette introduction du film se révèle emprunte de beaucoup de nostalgie. Le Mythe de l'Ouest américain est en train de s'éteindre ! C'est une nostalgie d'un Temps perdu. Le Chemin de Fer a contribué à apporter la civilisation. Stoddard revient sur son passé et raconte l'histoire de Doniphon - s'ouvre alors un flash-back qui dure tout le film.

    Le jeune Ransom Stoddard, des années plus tôt débarque dans l'Ouest mais sa diligence est attaquée et il est battu par Liberty Valance. Il y a tout un jeu d'oppositions dans ce film, entre d'une part l'Ouest Sauvage "traditionnel" des pionniers et le jeune avocat Stoddard qui apporte l'éducation et la législation dans ces étendues sauvages où régnait jusque là la loi des colts !

    Le film comporte aussi moins de scènes de grands espace que d'accoutumé dans les films de Ford et donc plus de scènes d'intérieurs. On préfère la salle de classe au désert stérile. Le territoire (sauvage) est en passe de devenir un État (assurant protection !).

    Au niveau des acteurs, on a d'un côté James Steward qu'on a déjà vu dans des rôles de politiques (voir mon billet sur Mr Smith au Sénat) et de l'autre côté des stars du Western : John Wayne, John Carradine, Lee Marvin (Liberty Valance) ou Lee Van Cleef. Le rôle féminin principal est tenu par Vera Miles.

    On a en fait un affrontement entre Liberty Valance contre Stoddard et Doniphon - donc un duel à trois ! - mais on a aussi un "duel" entre les deux gentils pour le coeur d'Alice !

    Et même si c'est Stoddard qui apporte le loi, c'est - contrairement aux apparences et ce qui nous est révélé dans un flash-back (dans le flash-back) - Doniphon, tenant de la loi du colt, qui abat le hors-la-loi !

    Mais c'est le futur sénateur qui en récolte les lauriers - et arrache la belle ! Il y a donc une imposture.La thèse de Ford serait la suivante : on veut nous faire croire que c'est le législatif qui a construit l'Ouest mais c'est en fait le cow-boy le révolver à la main !

    Le rôle de la presse dans la construction de l'Ouest est également souligné !

    A bientôt !


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