• Dans le tome 1 de La Genèse des Jedi, le limier de Force, Xesh était envoyé par ses maitres Rakatas sur Star Wars - La Genèse des Jedi - Tome 3 : La Guerre de la ForceTython, la planète des Jee'dai et commençait à se détourner du Côté Obscur.

    Dans le tome 2, on découvrait Daegen Lok et on apprenait que les "Batisseurs" - ainsi appelle-t-on aussi les Rakatas - étaient en route pour envahir le système de Tython.

    Dans ce tome 3 - "La Guerre de la Force" - de la série d'Ostrander et Duursema, les Rakatas sont sur Tython et c'est la guerre ! Xesh combat au côté des Jee'dai et a une romance avec Shae Koda mais confronté à son maître Prédeur, ne va-t-il pas retomber dans les chaines !?

    Ce tome est véritablement une suite de batailles, sabres-force en mains ! Les Jee'Dai affrontent les Rakatas et leur Déchiqueteurs. Le rythme est rapide - un peu trop ? - et le dessin nerveux.

    On en apprend sur la fin un peu plus sur la Tho Yor, cette ultime pyramide mystérieuse présente dans le système. C'est aussi un système de défende. Finalement, les méchants sont repoussés et tout est bien qui finit bien !

    On peut toutefois regretter - suite à la vente de Lucasfilm à Disney et la perte de la franchise par l'éditeur de comics Dark Horse la fin de cette série qui ne comptera au final que trois albums en VF - toujours traduits par Delcourt !

    A bientôt !


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  • Le sixième tome des "Aventures d'Alix" - Les Légions perdues - est le premier publié en album chez Casterman en 1965, Alix étant auparavant publié dans le journal Tintin et aux éditions du Lombard.

    Les Aventures d'Alix - Tome 6 : Les Légions perduesDans cette aventure, une fois de plus, Alix déjoue un complot contre Rome et César. Par une nuit d'orage sur la ville romaine, le jeune héros assiste à la fuite d'un esclave sur les toits. De fait, cet esclave cherche à le joindre et à lui dévoiler le complot ourdi par un homme de Pompée !

    Brennus est un chef gaulois qui pris Rome au IVème siècle avant J.C. On connait le célèbre épisode des oies du Capitole. Par la suite, nous dit Jacques Martin, Vercingétorix porta l’Épée de Brennus. C'est cette épée que Garofula veut livrer à Kildéric, un chef germain - uni aux Gaulois - pour rallier toutes les armées opposées à César et couper le proconsul de ses bases arrières assurant la gloire de son rival Pompée.

    Alix, Enak et Agérix, l'esclave de Garofula vont donc courir la campagne italienne jusqu'à Turin et aux Alpes pour sauver César. C'est le thème de ces Légions perdues.

    L'univers d'Alix s’étoffe au fil des albums avec des personnages qui font leur retour d'une histoire à l'autre. Ainsi on revoie Horatius et le centurion Galva de La Griffe noire et Vanik du Sphinx d'or.

    Un épisode marquant de l'histoire est le sauvetage d'un loup, épisode hautement symbolique, et qui reviendra sauver nos héros !

    A bientôt !


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  • La politique a inspiré de nombreux films ! Son ambiance "panier de crabes" est propice aux récits à retournements !

    Les fous du roi - Robert RossenLes fous du roi est un film dramatique américain, en N&B, de Robert Rossen, daté de 1949 qui raconte l'ascension, la corruption et la rédemption d'un homme politique issu de la plèbe.

    Willie Stark vient d'un milieu rural et dénonce les politiques de sa région, en Louisiane, accusés de s'enrichir à coup de pots-de-vin sur le dos des petites gens. Un drame a lieu dans une école, provoquant la mort de dix enfants, suite à une malfaçon dans la construction. Willie trouve alors un écho dans la population. La voie jusqu'au poste de gouverneur lui est ouverte !

    Le film comporte un casting d'acteurs qui ne sont plus très connus aujourd'hui mais qui font bien leur métier. Willie Stark est joué par le débonnaire Broderick Crawford tandis que John Ireland joue Jack Burden, un journaliste qui porte le nouveau venu en politique sur le devant de la scène.

    Mais bien vite, les travers du "métier" vont gagner Willie Stark et il va déchoir, ce dont sa femme et son fils vont faire les frais ! Là encore, la presse va joeur un rôle et se retourner contre Willie.

    Le film a fait l'objet d'un remake en 2006 par Steven Zeillan, avec Sean Penn, Jude Law et Kate Winslet dans les rôles titres ! Ce thème de la corruption du milieu politique est hélas toujours d'actualité.

    A bientôt !


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  • Emmanuel Carrère a semble-t-il définitivement abandonné le domaine de la pure fiction pour se lancer dans des biographies, des récits de vie et ici dans Le Royaume dans une présentation érudite - mais sans pédantisme ! - des débuts du Christianisme dans ce qu'il qualifie de "mémoire" qui lui a pris 7 ans de recherches et d'écriture !

    L’œuvre de Carrère peut véritablement se voir comme un ensemble organique - chaque livre se faisant l'écho, complétant et évoquant les précédents opus ! Pas à des fins de publicité personnelle mais par soucis de cohérence et de sincérité !

    La route de l'auteur a croisé celle des Évangiles à plusieurs reprises. Dans une période de doute, entre 1990 et 1993, Carrère a ressenti l'appel de Dieu et a éprouvé la foi - avant de s'en détourner ! Durant cette période, il a eu le besoin de commenter l’Évangile de Jean, remplissant nombre de cahiers !

    Plus tard, il fut contacté pour rédiger - avec d'autres collaborateurs - la "Bible des Écrivains" - associant exégètes et littérateurs ! Il fut alors appelé à travailler sur Marc.

    Enfin, Carrère se lança dans l'écriture de ce livre Le Royaume où cette fois, c'est Paul de Tarse et Luc qui sont mis en éclairage !

    L'auteur nous invite à un voyage dans l'Antiquité, retraçant - à la manière d'un historien (tel Renan au XIXème siècle mais en moins polémique) l'itinéraire de prédicateur de Paul (en Macédoine, à Éphèse, à Corinthe, à Jérusalem, à Rome...), avec Luc dans son sillage. Carrère se base sur la Septante, le texte Q, l’Évangile de Marc, les Actes des Apôtres, La Guerre des Juifs de Josèphe.

    Au départ, le christianisme - qui ne se nomme pas encore ainsi - peine à s'affranchir de la judéité et Paul doit s'opposer à Jacques et à Pierre.

    Ceci se terminera tragiquement - avec l'incendie de Rome en 64 - les martyrs des chrétiens et l’exécution de Paul.

    Le récit de Carrère est dense, détaillé, construit, argumenté - avec quelques digressions (notamment sur la pornographie !).

    Tout ceci pars d'une quête personnelle de l'auteur et aboutit à une présentation - et de nombreuses citations - de la parole de Jésus.

    Bref, j'ai adoré - comme j'ai adoré jusqu'à présent tous les livres de ce Monsieur ! Pour preuve, j'ai fini les 630 pages en une nuit blanche !

    A bientôt !


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  • L'été 2014 se termine et comme moi, vous vous êtes peut-être régalés de glaces et de sorbets.... Revenons sur l'histoire de ces desserts !

    Histoire des glaces et sorbetsLes Perses connaissaient déjà les sorbets. Ce sont des desserts glacés à base d'eau et qui ne contiennent pas de lait. La consommation de glaces est attestée dans le monde gréco-romain où l'on concevait des recettes à base de miel et de jus de fruits refroidis dans des trous remplis de neige.

    Les Chinois ont aussi joué un rôle et Marco Polo ramena des recettes de glaces acquises lors de ses voyages en Extrème-Orient jusqu'en Italie et en Sicile. Le secret des Chinois permis de fabriquer des glaces toute l'année en utilisant du salpêtre mélangé à de l'eau. Les glaces furent d'abord en vogue sur les tables royales et papales jusqu'à une démocratisation à la fin du XIXème siècle lorsque l'on commença à développer la réfrigération moderne !

    Auparavant la glace était un produit de luxe réservée aux grandes occasions puis des vendeurs ambulants commencèrent à apparaitre avec les progrès technologiques ! Le café Procope, dans la deuxième moitié du XVIIème siècle est également demeuré célèbre pour ses produits glacés.

    Puis, les glacières permettent la conservation de ces desserts. Elles se multiplient en permettant l'essor de ce commerce qui devient le privilège des nobles par une loi de 1702.

    De nos jours, les glaces sont appréciées des petits et des grands et les artisans-glaciers inventent tous les jours de nouveaux parfums : sablés d'Asnelle, camembert, tomate, cola etc...

    Si vous êtes en Basse-Normandie, je peux vous donner l'adresse d'une boutique de glaces artisanales qui propose plus d'une soixantaine de parfums fabriqués avec la traite du matin : "Glaces de la Ferme de la Haizerie", à Vaux-sur-Aure. Alain et les vendeurs vous y reçoivent avec le sourire et les horaires sont les suivants :

    Magasin ouvert du mardi au vendredi de 15 h à 18 h 30, samedi de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h.

    Bonne dégustation et à bientôt !


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  • Black Swan est un film américain du genre dramatique réalisé par Darren Aronofsky, sorti sur les écrans en Black Swan - Darren Aronofskydécembre 2010 aux USA et en février 2011 en France.

    Le casting comprend Natalie Portman, qui livre une éblouissante performance et fut récompensée de l'Oscar de la meilleure actrice à la 83ème cérémonie.Il y a aussi Vincent Cassel en chorégraphe manipulateur, Mila Kunis en danseuse rivale et Winona Ryder en danseuse déclinante !

    Le film raconte l'histoire de Nina Sayers qui fait partie d'une compagnie de ballet new-yorkaise et se voit confier le rôle du Cygne Blanc/Cygne Noir dans le Lac des Cygnes de Tchaïkovski.

    Le ballet de Tchaïkovski bien connu est le parcours d'une jeune fille transformée en cygne blanc que l'amour du Prince peut sauver mais qui se le fait ravir par le Cygne Noir et se suicide.

    Il y a un aspect métadiscursif et une mise en abyme dans le film, Nina incarne véritablement le cygne, le "Prince" étant Thomas le chorégraphe. La jeune danseuse va faire ne sorte de devenir le rôle et cela va la détruire. Thomas réveille son mauvais côté, éveille sa part trouble de sensualité. Elle décide de rompre avec sa mère et de quitter son côté petite fille ! Elle sombre dans la paranoïa et craint que Lily la danseuse rivale ne lui vole le rôle et Thomas bref le Prince !

    Un film pour les amoureux de la danse comportant évidemment de nombreuses scènes de ballet, tout en grâce, sensualité et féminité. Mais aussi le récit trouble d'une jeune prodige trop exigeante envers elle-même qui sombre peu à peu dans la folie !

    A bientôt !


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  • Le Caïd veut mettre la main sur l'or des nazis, enseveli sous les sables près du Caire. Pour se faire, il lui fautSpider-Man : Family Business l'ADN de la famille Parker et il va manipuler Peter Parker/Spider-Man en utilisant les pouvoirs du super-vilain Mentallo !

    Dans le Graphic-Novel Family Business, scénarisé par Mark Waid et James Robinson et dessiné par Gabriele Dell'Otto - "nouveau talent de l'année 2004" pour la magazine Wizards et Werther Dell'Edera, Peter découvre qu'il a une soeur, Teresa et qu'elle est agent de la CIA comme l'étaient ses parents, Richard et Mary Parker. En réalité, il y aura encore des rebondissements et l'héritage des Parker n'a pas encore révélé tous ses secrets.

    Spider-Man voyage en Europe dans cet album : France, Monte-Carlo, Suisses puis en Afrique, en Egypte. L'opposition est de taille avec la présence d'un Dormeur !

    Un album bien sympa, dans la continuité mais qui maintient au final un statu-quo. La "soeur" de Peter est plutôt jolie fille et pleine de ressources. Il y a certes une ressemblance avec Peter, pourtant...

    Le style de Del'Otto est vraiment très reconnaissable ! Pour ma part, j'adore ! On l'a déjà vu à l’œuvre dans Secret War et dans Sexe+Violence, deux autres productions Marvel !

    Au final, Family Business est une bonne histoire d'aventure/espionnage dans l'ombre des parents Parkers !

    A bientôt !


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  • Ikari Warrior est un jeu vidéo datant de 1986 d'abord sur borne d'arcade puis sous les diverses plateformes de jeu (ordis et consoles) : Amstrad CPC, Commodore 64, Amiga, Atari ST et Nintendo NES.

    Ikari Warriors - SNKDans ce jeu qui appartient au genre run and gun, vous incarnez un soldat, munis d'une mitraillette et de grenades en nombre limité, en vue de dessus, dans un jeu à défilement vertical - qui parcourt des jungles en tuant des soldats de l'armée adverse, des tanks - dont il peut s'emparer par ailleurs - etc...

    La particularité de ce soft par rapport à un autre titre de jeu vidéo de la même période comme Commando est que vous pouvez jouer à deux simultanément !

    Le joueur doit atteindre le village d'Ikari avec un nombre de vies limité - la moindre balle est mortelle ! il est possible de récolter des bonus le long du parcours. Au bout de la piste, vous affrontez le général ennemi qu'une grenade bien placée anéantira !

    Ce jeu fait partie d'une série qui comprend les opus II et III, respectivement Victory Road et Ikari III !

    Pour ma part, j'y jouais sur Atari ST et ai encore dans les oreilles la musique lancinante et le sifflement des grenades !

    Voilà rien de plus à dire sur ce soft sinon qu'il symbolise l'époque de ce qu'on a appelé les run and gun ! C'était aussi les années 1980 avec Rambo au cinéma !

    A bientôt !


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  • Vol au dessus d'un nid de coucou est un film de Milos Forman de 1975, œuvre multioscarisée (dont "meilleur film"), tiré d'un roman de de Ken Kesey paru en 1962, également adapté en pièce de théâtre.

    Vol au dessus d'un nid de coucou - Milos FormanA l'origine, Kirk Douglas joua le rôle du personnage principal de ce récit, McMurphy, dans une pièce à Broadway en 1963 et en acheta les droits pour le cinéma. Il transmis ces droits à son fils Michael Douglas, producteur du projet et qui était pressenti pour jouer le rôle titre. Mais finalement, Milos Forman, réalisateur ayant fui l'Europe de l'Est à l'issue du Printemps de Prague, opta pour Jack Nicholson qui devait donner une composition mémorable !

    Randle P. McMurphy, afin d'échapper à la prison étant accusé de viol sur mineure, parvient à se faire interner en hôpital psychiatrique dans les années 1950 - 1960 et s'oppose bien vite aux "méthodes" de l'infirmière Melle Ratched, personnage autoritaire et cynique. McMurphy use de jovialité et de provocations joyeuses et se lie d'amitié avec les autres patients leur faisant prendre conscience de leurs privations de libertés! Mais, dans ce processus, McMurphy va perdre sa propre liberté !

    Une galerie de personnages particulièrement réussi mais selon les dires des critiques pas aussi étoffés que dans le roman (Ken Kesey reniera le film !) dont l'inénarrable et terrible Radchet et "chef" un colosse indien qui prend une action définitive à la fin du film !

    J'adore ce film qui est dans mon TOP 10 personnel (avec des films comme Elephant Man ou La Liste de Schindler...). Bien évidemment, il y a tout le côté folklorique d'un "asile de fous "aux USA dans les années 1960 qui fait dire à bien des internes en psychiatrie de nos jours : "Vol au dessus d'un nid de coucou, c'est fini !" et la réalisation maitrisée de Forman.

    La composition de Louise Fletcher en Radchet mérite le détour et Will Sampson qui joue "chef" était dans le civil un authentique indien creek, garde forestier.

    Voilà, et comme de bien entendu, les rôles de "malades mentaux" - à l'instar de Rain Man - sont des rôles à Oscar !

    A bientôt !


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  • C'est en 1923 que débute la guerre des gangs dans la ville de Chicago. Elle opposa deux factions, d'une part le gang Torrio-Capone et ses alliés - connu sous le nom "faction sicilienne" et d'autre part les gangs O'Banion,O'Donnel et Saltis.

    Chicago sera le théâtre de six cent vingt-neuf meurtres au cours des années 1920, crimes non-résolus dans le Milieu auquel il faut ajouter cinq mille autres homicides non liés à la guerre des gangs.

    L'ascension d'Al Capone et la guerre des gangs à ChicagoAl Capone transite de New York à Chicago en 1920 à la demande de Johnny Torrio. Capone est un ancien tueur du Five Points Gang de New York. Rapidement, il négocie une trêve avec les gangs O'Banion et une alliance avec les frères siciliens Genna.

    Cette trêve est brisée en 1925 avec l'assassinat d'O'Banion dans sa boutique de fleuriste. Hymie Weiss lui succède et mène des représailles. Ses hommes de main vont tirer le 24 janvier 1925 sur Johnny Torrio, ce qui amène Capone à prendre la direction du gang. Torrio a survécu à ses blessures et est protégé durant son hospitalisation par Capone et trente autres mafieux. En février, Torrio passe définitivement la main à Capone et "prend sa retraite" à Brooklyn.

    Capone dirige alors son propre empire du crime. Il déclenche les "batailles du Standard OilBuilding" les 10 et 15 août 1926. Les hommes de Capone tentent d'abattre Weiss et Drucci qui viennent verser des pots-de-vin à Morris Eller. Ces tentatives échouent mais un passant est blessé.

    L'attaque du quartier général de Capone, l’Hôtel Hawthorne, par les hommes de Weiss, le 20 septembre 1926 venus dans huit voitures. Plus de mille balles sont tirées ! Là encore, il y a des dommages collatéraux.

    Les hommes de Capone parviennent finalement à tuer Weiss le 11 octobre 1926. A l'enterrement, il y a moins de monde que pour celui d'O'Banion, déplore sa veuve. En réalité, le gang est décimé !

    Le sommet est atteint le jour de la Saint Valentin 1929 quand sept membres du gang de "Bugs" Moran sont exécutés. Ce fait d'arme est exécuté par de faux policiers à la solde de Capone, dans un garage. Les assassins seront ensuite éliminés par Capone pour éviter que les autorités remontent sa piste. C'est cet épisode qui est relaté dans la comédie Certains l'aiment chaud !

    Le 23 octobre 1930, Capone se débarrasse de son dernier adversaire en la personne de Joe Aiello qui est tué à son domicile.

    Le parcours de Capone se clôt le 24 octobre 1931 lorsque le mafieux tombe, condamné à onze ans de prison pour fraude fiscale !

    Le personnage d'Al Capone a engendré à véritable mythe du gangster, décliné en romans, films et BD !

    A bientôt !


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  • Dans Tout va bien, film de 1972, Jean-Luc Godard se remet une nouvelle fois en question et interroge aussi sur le rôle des intellectuels - et notamment des cinéastes - dans le processus révolutionnaire.

    On est en 1972, quatre ans après mai 68, et le film dépeint une grève d'ouvriers dans une industrie Tout va bien - Jean-Luc Godardalimentaire. Il débute par la main du réalisateur qui signe des chèques pour les différents postes du film. Godard revenait au cinéma "industriel" après trois ans de cinéma militant au sein du groupe Dziga Vertov.

    Pour réaliser un film, pour le financer, il faut des stars, ce sera cette fois Yves Montand et Jane Fonda que le réalisateur appâte avec une classique histoire d'amour. Mais Elle et Lui vont en fait couvrir une séquestration de patron !

    Je suis très surpris par ce film et assez déconcerté, n'étant pas habitué au cinéma de Godard. On est dans une approche très intellectualisée du 7ème art. On pourra trouver cela bavard et artificiel mais le cinéma est un artifice et Godard possède bien sa propre patte !

    Rentrés chez eux, Elle et Lui se rendent compte qu'il n'est plus possible de faire leur métier respectifs après mai 68. Lui ne peut plus faire de films et se lance dans le film de pub -pour Dim - et Elle ne peut plus faire la chronique culturelle. Il y a une déroute des intellectuels !

    Le cinéma et les intellectuels - à l'image des ouvriers avec leur usine - veulent se réapproprier les lieux. Le résultat est un cinéma laboratoire - expérimental où chaque scène est une expérience !

    Pour ma part, ce n'est pas le cinéma que je préfère !

    A bientôt !


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  • La série des années 1990 - Highlander - prend son rythme de croisière avec ses saisons 2 et 3 !

    Highlander - Saisons 2 et 3D'entrée de jeu un nouvel élément est introduit dans la mythologie des Immortels dès l'épisode 2 -1., à savoir l'existence des Guetteurs. En effet, on pouvait se demander comment les Immortels faisaient pour conserver le secret de leur existence à l'Humanité. En réalité, après chaque duel, une organisation secrète faisait le ménage et évacuait les corps décapités. Cette organisation, ce sont les Guetteurs, aussi Gardiens de l'Histoire des Immortels ! Duncan McLeod fait ainsi la rencontre de Joe Dawson, ancien du Viet-Nam et Guetteur de son état !

    Le casting est donc remanié en profondeur. Les Guetteurs sont un des éléments mais aussi pléthores de nouveaux combattants à l'épée ! Parmi les antagonistes, il y a aussi Horton, un Guetteur renégat qui rêve de tuer toutes les abominations que sont pour lui les Immortels - pour cela, il s'alliera à Xavier Saint-Cloud, une vieille connaissance de la Saison 1.

    On retrouve aussi Amanda et on découvre Hugh Fitzcairn, un vieux compatriote de Duncan. La grande surprise de cette fin de Saison 2 est le départ de Tessa dans un épisode double "Le Miroir de Tessa". Une autre particularité de ces Saisons est d'inaugurer les épisodes doubles. On nous révèle par la même occasion un secret de Richie, le protégé de Duncan et en quelque sorte pourquoi le Highlander l'a pris sous sa coupe !

    La troisième Saison, quant à elle, introduit le personnage de Methos, le plus vieil Immortel encore en vie, âgé de 5000 ans. Et aussi un méchant récurrent qui causera bien du soucis à McLeod !

    J'ai oublié de dire lors du billet de présentation général que la série était émaillée de flash-back nous transportant à plusieurs périodes de l'Histoire. Le Highlander est en effet âgé de 400 ans et il de la route et des kilomètres au compteur: Guerres Napoléoniennes, Far-West, Japon de l’Ère Meiji, Grande Guerre, Prohibition... On reconstitue au fil des épisodes et des Saisons sa biographie mouvementée !

    Bref une série pas si mal au fond !

    A bientôt !


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  • Enfant, dans les "anciens temps", nous avions l'habitude de jouer aux billes. La révolution vidéoludique permet de renouer avec cette "tradition" en 1984, avec le soft de Mark Cerny, Marble Madness, pour le géant de l'époque Atari Games. Le jeu sorti d'abord en borne d'arcades ! Pour ma part, j'y jouais sur Game Boy au début des années 1990 !

    Je garde un très bon souvenir de ce jeu - qu'une personne mal intentionnée me déroba lors d'une visite dans un hôpital (anecdotique) !

    Dans ce logiciel, vous dirigez une bille, soumise à l'inertie, emportée par son élan, qui dévale - ou remonte -Marble Madness - Atari Games des pentes dans un paysage improbable et géométrique pour atteindre une ligne d'arrivée en un temps limité et en évitant de basculer dans le vide !

    Votre bille doit éviter un certain nombre d'obstacles divers et variés : barrières mobiles ou fixes, flaques chimiques de dissolvant, vers mangeurs, billes noires hostiles cherchant à vous éjecter, zones glissantes ou verglacées, tremplins etc...

    Le jeu comprend six niveaux qui, dans l'idéal, se terminent en 5 minutes, le temps restant à la fin d'un niveau étant ajouté au temps imparti pour le niveau suivant !

    Mark Cerny, le programmeur de ce jeu, n'avait que 19 ans au moment de la conception du soft. Il s'est inspiré du golf et des jeux de courses. Le jeu a été adapté sur de nombreuses plateformes jusqu'à une période récente, et utilise quelquefois une trackball.

    Cela reste un jeu très prenant à la difficulté croissante et bien dosée !

    A bientôt !


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  • Henri Barbusse est surtout connu pour Le Feu, son roman - témoignage sur la Grande Guerre, un des premiers documents - authentiques - sur le sujet, écrit en 1915, dans la même veine qu'A l'ouest, rien de nouveau d'Erich Maria Remarque. Ces deux écrivains ont en commun d'avoir vécu la guerre dans leur chair, dans des camps différents !

    Barbusse publia son premier ouvrage, un recueil de vers, Pleureuses, en 1895, qui lui valut des bonnes critiques. En 1903, il publie son second recueil, Les Suppliants. Sa réputation grandit avec en 1908, son premier roman, L'Enfer.

    Le Feu provoqua suite à sa sortie une querelle littéraire en France et par delà les frontières entre les tenants et les opposants au "mensonge guerrier". C'est donc au fond un roman antimilitariste - contre la guerre mais pas contre les soldats !

    Le Feu reçoit le Prix Goncourt en 1916 pour son réalisme notamment. Barbusse devient par la suite un grand admirateur de la Révolution de 1917 et écrivit sur le sujet ! Il est décédé à Moscou en 1935.

    Le Feu est sous-titré "Journal d'une escouade" et on suit une pléthore de personnages : le narrateur, Fouillade, Volpatte, Cocon, Lamuse, Barque, Farfadet, Marthereau, Paradis, Blaise, Biquet, Pépin, Eudore, Mesnil-André, Poterloo, Tirette, Bertrand... Le groupe est uni par une fraternité de soldats bien qu'il soit hétéroclite et composé d'hommes de tous horizons (mais principalement ouvriers et laboureurs...).

    Stylistiquement, le roman inaugure de nouvelles voies littéraires : introduction du langage familier et de l'argot dans l'écriture (chemin suivi notamment par deux autres écrivains ayant vécu le conflit : Céline et Aragon...).

    La Grande Guerre est décrite au plus près, à hauteur d'hommes et non de cartes d'états-majors. Ces thèmes ont été maintes fois repris depuis : l'attente dans les tranchées, les conditions de vie des Poilus (les poux, les rats, l'humidité, la boue), le "divorce" avec l'arrière (les profiteurs et les planqués), la débrouillardise et le système D, l'intendance de cette "machinerie" qui broie les hommes, la "bonne blessure"...

    Bref, la guerre est une tragédie absurde et le soldat devient tantôt une stupide victime tantôt un ignoble bourreau. Le Poilu trouve réconfort dans le vin (le "pinard"), les lettres, le barda, le tabac...

    Au niveau du lexique employé dans le récit, pour dire l'indicible, on note la surabondance de thèmes morbides : "cimetière", "morts", "ombres", "fantômes", "nécropole", "crypte", "spectres". Le registre de l'hallucination et du cauchemar est aussi présent de même que les quatre éléments : Feu, Eau, Terre, Ciel...

    Le titre, enfin ! Le Feu évoque aussi bien les combats - et la survie - que la popotte - et la subsistance !

    Le dernier chapitre est un plaidoyer de la "Der des Der" !

    Bref, un roman prenant, édifiant et très fort !

    A bientôt !


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  • Les Mutants de l'Univers Marvel ont traversé des moments pénibles, ces dernières années - depuis 2005 et le crossover House of M - frôlant l'extinction !

    L'espoir est revenu avec la naissance de Hope et son parcours décrit dans la trilogie Complexe/Guerre/ Retour du Messie. Dans les évènements d'Avengers VS X-Men, la jeune fille combat le Phénix et réveille le gène mutant dans l'Humanité !

    All-New X-Men : X-Men d'hier - Brian M. BendisMais durant ce dernier crossover, Scott Summer, Cyclope, le leader des mutants d'Utopia depuis les évènements de Schisme - encore un autre event - possédé par le Phénix tue son mentor, Charles Xavier, le professeur X. Ceci divise et laisse pantois un peu plus les X-Men !

    C'est le cas de Hank McCoy, alias le Fauve et scientifique de renom, qui perplexe, cherche à comprendre où cela a dérapé et à changer les choses. Il fait quelque chose de fou et va chercher les premiers X-Men de 1963 : lui-même, Cyclope, Marvel Girl, Angel et Iceberg et les ramène dans le présent ! Paradoxe temporel et casse-tête en prévision !

    All-New X-Men est ressorti très récemment - en 2014 - en album cartonné - dont le volume 1 regroupe les cinq premiers épisodes. Le scénario est signé Brian M. Bendis qui officiait auparavant sur la franchise Avengers. Ce récit fait partie du relaunch Marvel Now !, opération éditoriale pas que marketing où les cinq Architectes de l'Univers Marvel ont permuté leurs places. Bendis passe ainsi des Avengers aux X-Men, Hickman des Fantastic Four aux Avengers pour ne citer que deux des plus belles réussites !

    Ce récit des X-Men est innovant, surprenant et apporte une certaine fraicheur !

    On a en effet de jeunes X-Men, tout neufs et "innocents" confrontés à leurs versions "matures" et qui découvrent les mauvais choix qu'ils ont fait au cours de leurs existences. Vont-ils pouvoir rectifier le tir et si oui, quelles seront les conséquences sur l'Espace-Temps déjà bien mis à mal dans Age of Ultron !?

    Le dessin de cette série est aussi assez réussi et l’œuvre du talentueux Stuart Immonen !

    Si vous avez lâché les X-Men, il est temps d'y revenir !

    A bientôt !


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  • Voici une nouvelle série de 10 citations !

    • J.M. Straczynski ; scénariste du comics « Thor » (vol.3)

    « Ce n’est pas aux dieux de décider de l’existence de l’homme, c’est à l’homme de décider de l’existence des dieux. "

    • Henri Queuille, politicien de la IVème République

    « La politique ne consiste pas à faire taire les problèmes mais à faire taire ceux qui les posent. »

    « Il n’existe pas de problème dont l’absence de solution ne finisse par venir à bout. »

    • Boris Vian

    « L’humour, c’est la politesse du désespoir. »

    • Samuel Colt, marchant d’armes

    « Dieu a fait des hommes grands et des hommes petits, je les ai rendu égaux. »

    • Goethe

    « Entendre ne veut pas dire écouter car l’ouie est un sens mais l’écoute est un art. »

    • Léonard de Vinci

    « Savoir écouter, c’est posséder outre le sien, le cerveau des autres. »

    • Henrich Von Kleist

    « L’amour se perd en s’accomplissant. »

    • Raymond Aron

    « Ce sont les hommes qui font l’Histoire, mais ils ne savent pas l’Histoire qu’ils font. »

    • Platon

    « Il existe trois sortes d’hommes : les vivants, les morts et ceux qui partent en mer.»

    • L. Aragon; Les Voyageurs de l'impériale

    « Il a donc grimpé toute sa vie vers cette crête d'où l'on aperçoit l'autre côté des choses. »

    A bientôt !


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  • Richard Ford est un écrivain américain contemporain de renom, à l'écriture ciselée, précise et évocatrice. Canada - Richard FordAvec Canada, il évoque, à travers Dell Parsons, son narrateur de 15 ans, l'adolescence d'un personnage qui va perdre son innocence suite à un délit commis par ses parents, "fuir" au Canada - franchissement de frontière ! - et aller à la rencontre de son nouveau destin.

    Le livre s'organise en trois parties.

    Dans un premier temps, les Parsons, sont une famille vivant à Great Falls dans le Montana. Il y a les parents et les deux jumeaux, la fille Berner et Dell le garçon. Le père, Bev, au ancien de l'US Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale - l'intrigue se déroule durant l'année 1960 - se livre à des magouilles, vends de la viande abattue illégalement, et acculé par ses complices indiens, est poussé à braquer une banque et entraine sa femme dans cette "aventure" fatale !

    Les parents sont ensuite arrêtés et, tandis que Berner fugue, Dell est conduit par Mildred, une amie de sa mère, chez le frère de celle-là, Arthur Remlinger qui tient, avec son amie Florence La Blanc, un hôtel, le Leonard, au Canada. C'est l'objet de la seconde partie.

    Mais Arthur a du sang sur les mains, ayant dynamité des années plus tôt un syndicat, ce qui a provoqué "accidentellement" la mort d'un homme. De nouveaux meurtres vont être commis et Dell va y être mêlés : fin de l'innocence !

    La troisième et dernière partie se passe de nos jours ! Dell est un vieux professeur de Littérature, étudiant Au coeur des ténèbres et Gatsby le magnifique, des histoires de chute et fait le parallèle avec sa propre vie ! Ce sont des chapitre là encore introspectifs sinon conclusifs. C'est une histoire de pêché originel et d'errance de la lignée des descendants.

    J'aime beaucoup le style de Ford, qui évoque des petits détails qui semblent à priori inutiles mais qui eu delà de la technique littéraire du XIXème siècle du "petit fait vrai" permettent d'aérer le texte et lui donne son rythme !

    Les lecteurs ont reconnu la qualité de ce roman qui a reçu le Prix Fémina Étranger 2013 !

    A bientôt !


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  • Nous continuons avec la série de comics Walking Dead où nous sommes arrivés à un point où Rick et son petit groupe sont en passe d'être intégrés à une petite communauté autosuffisante mais moment qui constitue en fait un "Point de non-retour", le titre du volume 13, la fin de l'errance sur les routes !?

    Cette petite communauté est dirigé par un certain Douglas mais a été en réalité fondée par un nommé Walking Dead - Tomes 13 & 14 - Kirkman & AdlardDavidson - que l'on a du exclure dès qu'il a commencé à "péter les plombs" ! Reverra-t-on cet individu juste évoqué et nimbé d'une aura de mystère plus tard dans la série ? Nous verrons !

    donc cette communauté a des réglez et le danger qui pèse sur Rick est de se faire virer à son tour si il les transgresse ! Ce qu'il prends le risque de faire en se procurant des armes pour son petit groupe initial derrière le dos de Douglas ! Il est en effet difficile de faire confiance aux autres -comme on l'a vu avec l'épisode du Gouverneur - dans ce monde post-apocalyptique !

    Ce "village" a aussi des besoins, en médicaments, en moyens de défense contre d'éventuelles menaces extérieures - Rick va les lui procurer et finalement Douglas le nomme chef à sa place ! De nouvelles responsabilités plus grandes pour notre héros qui doit aussi gérer les conflits internes !

    Le tome 14 se nomme "Piégés !" et montre que la menace zombie reste présente même pour des communautés retranchées derrière de hauts murs car ces murs vont montrer des brèches et cela va être la débandade générale et une nouvelle épreuve de force pour Rick.

    Notre ex-shérif s'est par ailleurs lié à une femme, Jessie, et son fils Ron - mais lors de l'attaque de morts-vivants fera-t-il passé les intérêts et la survie de ces deux nouvelles attaches devant la survie de son propre fils Carl ? La réponse est cruelle !

    On se rend compte que ces communautés isolées - même si elles offrent la sécurité -peuvent vite se transformer en "pièges" !

    Le récit est toujours aussi plein de rebondissements et on n'est jamais sûr de rien. Le dessin d'Adlard est toujours aussi percutant !

    Voilà ! La situation a encore évolué à l'issue du tome 14 !

    A bientôt !


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  • La mort vous va si bien - Robert ZemeckisMadeline Ashton est une star qui brûle les planches et crève l'écran (jouée par Meryl Streep) et qui vole son fiancé, le docteur Ernest Melville (Bruce Willis) à Helen Sharp (Goldie Hawn). Une rivalité tenace s'établit entre les deux femmes qui se détestent cordialement. Elles ont pourtant en commun le culte de la jeunesse éternelle dans la comédie fantastique de 1992 de Robert Zemeckis, La mort vous va si bien.

    L'enjeu de cette rivalité est aussi le docteur Melville qui, précision importante, est au début du film, chirurgien-esthétique. La jeunesse est donc un moyen et une fin dans cette compétition : rester jeune pour séduire le chirurgien et séduire le chirurgien pour rester jeune !

    Helen, métamorphosée en "Jessica Rabbit" en robe rouge glamour, prépare sa vengeance après avoir d'abord été évincée tandis qu'Ernest devient "croque-mort" ! Madeline, sentant qu'elle risque de perdre son mari, son amant- et surtout son combat contre la vieillesse - passe un pacte faustien avec une étrange créature (un vampire? un démon ?.Une déesse égyptienne ?) - incarnée par Isabella Rosselini très à son avantage !

    Meryl Streep et Goldie Hawn jouent deux femmes névrosées et Bruce Willis  se retrouve dans la peau du parfait abruti et faible pris entre les deux viragos !

    La magie entre alors en scène - prenant le relais de la science - et les effets spéciaux sont de sortie ! Des acteurs hors de leurs registres habituels (le genre dramatique ou le film d'action) pour un film de Zemeckis, qui, lui, est dans son créneau habituel, la comédie hystérique et déjantée !

    Nos deux "héroïnes" défient la mort ! Et perdent par la même leur humanité ! Car c'est quelque part la mort qui fait de nous des humains ! Ce film aborde donc un sujet tabou sous des aspects comiques ! Pas évident ! La morale du film est qu'on se survit à travers nos œuvres et nos enfants !

    A bientôt !


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  • Oliver Stone est connu comme un cinéaste militant. Il signe avec Salvador, en 1986, un film très dur sur la guerre civile et les massacres dans ce petit pays d’Amérique Centrale au début des années 1980.

    Salvador - Oliver StoneA cette époque, des insurrections attribuées aux communistes depuis Cuba - ou bien des révoltes paysannes légitimes ? - ont lieux et conduisent à de sanglantes tragédies. Les escadrons de la mort planent ! Dans ce cadre, Richard Boyle, reporter tout terrain et photographe de guerre américain rejoint ce pays espérant en tirer des photos lucratives. James Wood campe un anti-héros cynique - qui permet à Oliver Stone de dénoncer l'injustice et le malheur.

    La caméra de Stone dédouble l'appareil photo de son personnage Boyle. Le photographe tente d'imiter Robert Capa et c'est Stone qui nous livre - sans complaisance - des images chocs - dénonciatrices : cadavres calcinés, enfants mutilés, exécutions sommaires. C'est une escalade dans l'horreur ! Le pire est atteint avec le viol et le meurtre de quatre nonnes - dont une amie personnelle de Boyle. Ceci finit par toucher notre photographe qui abandonne ses projets lucratifs pour ressentir de la compassion à chaque nouvelle photo et prendre fait et cause !

    James Wood a été nominé pour deux Oscars pour ce rôle. Son interprétation est impeccable et poignante ! A ses côtés, on retrouve James Belushi en paumé.

    Un très grand film - mais très dur et sans concessions ! Un film au propos politique marqué qui interroge sur l'attitude des USA - Ère Reagan ! - en Amérique du Sud !

    A bientôt !


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  • Nebulus est un jeu vidéo de 1987 - adapté sur nombres de consoles de l'époque (Amstrad CPC, Atari ST, Amiga, ZX Spectrum...), commercialisé par Hewson et U.S. Gold.

    Nebulus - U.S. GoldC'est un jeu de plateformes - qui requiert de l'habileté - mais aussi de la réflexion car c'est aussi un casse-tête !

    Vous dirigez Pogo, une sorte de petit batracien qui doit détruire huit tours au dessus de la mer sans tomber à l'eau ! Les tours sont circulaires et Pogo tourne autour, emprunte des ascenseurs, saute par dessus des précipices. il faut donc au joueur un bon sens de l'orientation et du timing !

    Pogo doit éviter des ennemis, leur sauter par dessus ou leur tirer dessus pour les immobiliser. Il emprunte aussi des couloirs dans la tour et se retrouve de l'autre côté après que la tour eut effectué un tour sur elle-même ! Tout contact avec un ennemi fait chuter Pogo !

    C'est - comme la plupart des jeux les plus simples - un jeu très prenant mais nécessitant du doigté et une bonne connaissance de chaque niveau/tour. il n'y a pas 36 façons de résoudre chaque niveau mais une seule !

    Entre chaque tour - que Pogo neutralise en arrivant au sommet, en un temps limité, - Pogo regagne son sous-marin de poche et doit capturer des poissons jaunes, rouges, verts et bleus - pour, si j'ai bonne mémoire, un bonus de temps !

    Pogo reste toujours au centre de l'écran et c'est la tour qui tourne. Une fois le sommet atteint, la tour s'effondre !

    Voilà ! En 2004, Nebulus a été réédité pour le C64 direct-to-TV. En 2008, la même version a été mise à disposition sur le service de téléchargement Console virtuelle de la console Wii ! Il est donc possible d'y jouer encore de nos jours !

    Relevez le défi des huit tours !

    A bientôt !


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  • Lors d'un séjour à Paris, j'en ai profité pour visiter l'exposition Star Wars Identities - à la Cité du Cinéma dans le département de Seine-Saint-Denis, une exposition très bien conçue et très intéressante - pour le fan (dont je suis) comme pour le néophyte !

    Star Wars Identities - L'ExpositionCette exhibition est le fruit de la collaboration entre Lucasfilm et X3Productions, gage de sérieux. L'expo se tient en région parisienne jusqu'à la fin des prolongations - le 5 octobre 2014 - puis déménage à Lyon avant de probablement faire le tour du monde !

    Le concept consiste à présenter, dans des vitrines, des objets, des costumes, des maquettes, des croquis, des storyboards ayant servis aux tournages des deux trilogies Épisodes I à VI - et même des documents de la série d'animation The Clone Wars.

    Mais le tout s'articule autour d'un fil rouge - l'identité ! On nous explique que nous sommes le fruit de nos gènes et de l'environnement. On suit ainsi différentes étapes : nos origines qui découlent de l'espèce, des gènes, de nos parents, de notre éducation. Il y a aussi nos influences issues de notre culture, de nos mentors, de nos amis.

    Enfin, il y a nos choix : occupations, personnalité et valeurs. Le visiteur assiste à une dizaine de petits films avec explications scientifiques (génétiques et psychologiques), illustrés par des exemples venus de la saga cinématographique - notamment les vies d'Anakin et de Luke !

    Parmi les objets présentés, on verra le podracer d'Anakin, Han Solo dans la carbonite, les costumes d'Amidala, les armures de Boba Fett, des Stormtroopers, de Dark Vador, R2D2 et C3PO, le costume de Chewbacca, les maquettes du Faucon Millenium, des Destroyers impériaux, des Tie Fighters...

    De nombreux croquis sont visibles : de Ralph McQuarrie, de John Mollo, de Joe Johnston, de Terry Whitlatch, de Dave Filoni...Bref, il y a tellement de pièces - avec un commentaire précis et exact - garantie offerte par la participation de Lucasfilm !

    L'expo vous permet donc de (re)découvrir la genèse de la saga et en même temps de "composer" votre personnage Star Wars - le résultat vous est envoyé par e-mail !

    C'est ainsi que j'ai le plaisir de vous présenter "Syric", Jedi Twi'lek, né sur Coruscant et ayant eu Yoda pour mentor, le parfait intellectuel - un peu mon alter-ego starwasien quoi !

    Une expo qu'il est bon de voir d'autant qu'il existe un beau catalogue d'exposition - et des T-shirts - qui valent le détour !

    A bientôt !


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  • La Princesse de Clèves est un roman publié anonymement en 1678, écrit par Madame de Lafayette. Il n'était en effet pas bien vu à l'époque classique, pour les nobles, à fortiori pour une femme, de se livrer à ce "genre futile" qu'était le roman, les genres nobles étant réservés au théâtre !

    Pourquoi vous parler de ce roman - qui tient plutôt de la nouvelle - une des premières en France après L'Heptameron de Marguerite de Navarre au siècle précédent -recueil lui-même inspiré du Décameron de l'italien Boccace !? Mais l'innovation de La Princesse de Clèves est qu'elle inaugure le genre "nouvelle psychologique" !

    L'intrigue de ce roman se déroule à la cour d'Henri II de Navarre et relate - avec un soucis de vraisemblance et une construction rigoureuse - l'évolution de Mademoiselle de Chartres, une jeune fille de seize ans, éduquée dans des principes moraux strictes par sa mère, épouse Monsieur de Clèves - mais lors d'un bal à la cour, elle tombe en coup de foudre pour M. de Nemours, "coup de foudre" réciproque au "premier regard" !

    La jeune femme a une vision de l'amour - qu'elle a connu par des récits fait par des proches au cours du roman, récits insérés, - qui reste très pessimiste. Parce qu'elle place son idéal très haut, la Princesse de Clèves pense que l'amour ne peut durer toujours !

    La grande énigme du roman - qui a fait couler tant d'encre au Mercure Galant, journal de l'époque - est le refus final de la jeune femme de s'unir à Nemours, une fois le mari décédé ! Est-ce par fidélité à la mémoire de son mari ? Ne serait-ce pas plutôt de peur que Nemours ne l'aime plus un jour ? Il y a de cela et elle décide de se cloitrer dans un couvent ! La morale jnaséniste a des émules à cette époque classique !

    Voilà, un roman qui a fait polémique il y a quelques années, dans l'actualité, certains jugeant que ce genre de littérature n'intéresserait pas sa boulangère ! Même si l'essentiel de la vie n'est pas dans la culture livresque - mais encore moins dans une Rolex à 50000 euros ! - cet ouvrage de Madame de Lafayette est très important et encore actuel si l'on se refère à des ouvrages de Marie Darrieussecq ou à des films contemporains, transposition de cette intrigue à nos banlieues ! Alors l'utilité de la culture classique ? Je ne me pose même pas la question tant ce sont des débats de nains !

    A bientôt !


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  • Les romans "World of Warcraft" permettent d’étoffer l'univers des jeux. Ainsi L'Ascension de la HordeWorld of Warcraft : L'Ascension de la Horde - Christie Golden revient sur des évènements qui sont à l'origine de tout !

    A l'origine donc, il y avait les Eredars, un peuple à la sagesse infinie qui fut, à l'aube des temps, contrôlé par Sargeras, Sargeras était un Titan déchu menant la Légion Ardente qui ravageait l'univers. L'infâme divinité réussit à corrompre Kil'Jaeden et Archimonde mais pas le Prophète Velen qui parvint à fuir sur le monde de Draenor.

    Là, sur Draenor, deux peuples vivaient en bonne harmonie : les Draenei - menés par Velen - et les Orcs.

    Dans ce livre, Christie Golden nous raconte l'amitié entre deux futurs chefs orcs : Durotan du clan des Loups-de-Givre et Orgrimm Marteau-du-Destin. Ces deux-là resteront fidèle aux idéaux de leur peuple !

    Kil'Jaeden, un lieutenant de Sargeras, retrouve la trace des Draenei et parvient à corrompre les Orcs, via le shamans Ner'zhul et l'arriviste Gul'dan. Il va les lancer dans une guerre contre les Draenei, leur donner accès à la magie démoniaque, bref les détourner de leurs traditions, les pervertir. L'histoire d'une duperie et d'une trahison !

    Au bout du compte, les Draeneï sont éradiqués et Draenor devient une terre aride ! C'est alors que le mage humain Medivh contacte Gul'dan, abandonné par Kil'Jaeden son œuvre accomplie, et que les deux mages construisent des portails entre Draenor et Azeroth, par lesquels transitera la Horde - nom que se donne désormais la nation orc, unifiée mais ayant vendu son âme !

    La suite se déroule dans les jeux RTS Warcraft I à III puis World of Warcraft !

    Un roman indispensable pour les fans de l'univers de Wow - dispensable pour les autres !

    Un livre signé Christie Golden à qui on doit par ailleurs trois des neufs titres de la saga "Destin des Jedi" pour Star Wars !

    Fin 2014, les joueurs de Wow revivront le passé de Draenor avec l'extension "Warlords of Draenor" !

    A bientôt !


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  • Pour ce 900ème billet - déjà ! - de "La bibliothèque-éclectique", je vais vous parler d'un film de 1981, de Sydney Pollack - que j'ai visionné en DVD dans la collection "Le cinéma du Monde" série 18 : "Les journalistes à l'écran" !

    Ce film mettant en scène Sally Field dans le rôle de la journaliste tenace, Megan Carter, et l'objet de sonAbsence de malice - Sydney Pollack dévolu d'enquêtrice, Mike Gallagher, interprété par la légende Paul Newman.

    Un syndicaliste a disparu et une enquête des autorités fédérales va porter son regard sur l'héritier de la famille Gallagher, issu d'une lignée de trafiquants d'alcool, et sur qui, en raison de ses antécédents, se dirigent les soupçons !

    Le fond de l'affaire est que Michael Gallagher est véritablement innocent mais le FBI va manipuler notre journaliste du Miami Standard pour lui "mettre la pression". Megan semble ne pas se rendre compte qu'elle est instrumentalisée. Le film de Pollack interroge sur les méthodes des journalistes, la quête de la vérité - en particulier lorsque les médias accablent un innocent !

    Les manœuvres des journalistes peuvent avoir des conséquences sur la vie des autres et ceci implique donc la nécessité de mettre en place des règles de déontologie ! C'est le propos du film !

    De plus, Megan n'est pas totalement insensible au charme du beau Mike !

    Ce film de 1981 de Pollack, une année avant son autre film phare, Tootsie - également chroniqué ici - est donc dans un registre plus sérieux et dramatique. Néanmoins, l'humour et l'ironie ne sont pas absents ! Paul Newman est égal à lui-même et Sally Field est également convaincante !

    Une plongée en profondeur dans les arcanes du journalisme !

    A bientôt !


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  • Albator, le corsaire de l'espace ou Albator 78 est une série d'animation de Science-Fiction de la Toei Animation d'après le manga de Leiji Matsumoto - qui en France fit les beaux jours de Récré A2 !

    En 2980, l'Humanité est sur le déclin. Les océans se sont asséchés et l'Humanité a fini par se tourner - au bout de longues hésitations vers l'"océan du haut", l'Espace ! Elle exploite ses colonies agricoles sur d'autres planètes et les hommes ont leur subsistance assurée gratuitement mais au prix de leurs âmes et de leurs libertés, abêtis qu'ils sont par les programmes de télémédias ! Le Gouvernement mondial, oisif, n'est pas conscient qu'une menace extraterrestre pèse sur lui !

    Albator, le corsaire de l'espace, à bord de son vaisseau l'Atlantis, est le dernier rempart de la civilisation contre les Sylvidres, de redoutables femmes-végétales. Notre héros peut compter sur son équipage : Alfred, Nausicaa, le Docteur Zéro et Clio ainsi que les matelots de l'équipage ! Il peut aussi compter sur son alliée Esmeralda !

    La Reine Sylvidra fait assassiner tous les astronomes en préparation de son invasion de la Terre. Les Terriens pensent à tort que c'est Albator le responsable et Vilak mènent les forces terriennes contre la mauvaise personne. Albator a un point faible, la petite Stellie, une enfant de 7 ans placée dans un orphelinat mais il saura déjouer tous les pièges tendus par ces ennemis sournois ! Le jeune Ramis, fils d'un astronome, finit par se joindre à l'équipage de l'Atlantis et constitue le point de vue externe à l'aventure, le néophyte.

    Albator 78 a été un véritable phénomène notamment en France à son époque où il a fait découvrir l'animation japonaise avec Goldorak et Candy ! Pour ma part, j'avais l'Atlantis radiocommandé et je lisais tous les mois le magazine d'Albator qui publiait des récits en bande-dessinés inédits. Cette série compte 42 épisodes - dont le dernier - avait me semble-t-il - été censuré dans notre pays !

    Albator - ou Harlock - a connu plusieurs incarnations et versions - dont la suivante fut Albator 84 - dont je vous parlerais plus tard ! - jusqu'à de tous récents films d'animation en images de synthèse !

    L'univers de Leiji Matsumoto est complexe et est un "univers partagé" qui comprend aussi des séries comme Galaxy Express 999 !

    Hissez le pavillon noir !

    A bientôt !


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  • Nous allons maintenant remonter aux prémices du cinéma - muet et en noir & blanc - en 1899, année où Georges Méliès, pionnier du 7ème art, réalise avec beaucoup d'ingéniosité et les moyens du bord une série de 11 petits films - des scénettes d'une minute chacune ayant pour but de relater des moments marquants de l'Affaire Dreyfus qui a déchiré la France !

    Je ne parlerais pas ici des faits en eux même - car j'aurais sans doute l'occasion d'en faire un billet complet un jour ! Mais pour faire vite, le capitaine Dreyfus est accusé à tort de trahison au profit de l'Allemagne, déporté au Bagne et réhabilité après que l'on découvre qu'il s'agissait d'un coup monté ! Ces évènements ont lieu en pleine rivalité des deux côtés du Rhin et dans un contexte d'antisémitisme marqué !

    Dreyfus fut notamment défendu par Émile Zola mais aussi par Méliès qui ici tente d'influencer l'opinion par le cinéma et le genre reconstitution historique qui se démarque de ses productions habituelles : contes, féérie et fantastique !

    L'Affaire Dreyfus - Georges MélièsLes scénettes sont filmées en plan fixe et Méliès utilise des toiles peintes. Les acteurs se doivent alors d'être très expressifs et se démènent avec forces gestes larges ! Il y a aussi des "effets spéciaux" : giclées de sang lors du suicide du Colonel Henry, éclairs sur le port de Quiberon, coups de feu sur Maitre Labori (joué par Georges Méliès !)... Méliès choisit de représenter les évènements les plus "spectaculaires" - comme cette bataille de journaliste - ou avec le plus de "pathos" - comme les retrouvailles de Dreyfus et de sa femme !

    Les scénettes sont par ailleurs disponibles, notamment sur Youtube (tapez "L'Affaire Dreyfus - Méliès") avec un accompagnement sonore qui n'est sans doute pas d'origine ! Aux moments des représentations - dans ce cinéma primitif tenant encore de l'attraction de foire ! - un pianiste ou un autre musicien quelconque jouait "en direct" pour accompagner l'image ! On peut toutefois se figurer que pour cette "Affaire Dreyfus", les tonalités musicales étaient en effet dans le genre dramatique et grandiloquent !

    Voilà un pan d'histoire cinématographique !

    A bientôt !


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  • X-Men : Days of Future Past est le cinquième film de la franchise X-Men de la Twentieth Century Fox, réalisé par Bryan Singer et sorti en 2014 ! Or, précédemment, entre la trilogie originale X-Men et le précédent film X-Men : First Class, on note de nombreuses incohérences de continuité ! Ce Days of Future Past, jouant sur le voyage temporel, résout pas mal de ces contradictions et unifie en quelque sorte la saga !

    L'histoire se base sur le comics Uncanny X-Men 141 de Chris Claremont. Dans le comics original, le futur est X-Men : Days of Future Past - Bryan Singerbien sombre pour les mutants qui ont été exterminés, les survivants parqués dans des camps suite à l'assassinat d'un sénateur américain. Kitty Pride remonte le temps pour empêcher ce meurtre et la suite des évènements !

    Le film reprend l'intrigue de la BD sauf que c'est Wolverine qui remonte le temps et doit convaincre Charles Xavier et Erik Lensherr de sauver Mystique et de l'empêcher de tuer Bolivar Trask, l'inventeur du programme Sentinelle !

    Le film mets en jeu une bonne trentaine de mutants : Wolverine, Xavier, Magnéto, Iceberg, Colossus, Blink, Tornade, le Crapaud, le Hurleur, le Fauve, Bishop, Malicia, Vif- Argent et bien d'autres. Avec un casting pléthorique : les deux versions de différents âges de Xavier (Patrick McAvoy et Patrick Stewart) et Erik (Michael Fassbender et Ian McKellen), Omar Sy, Jennifer Lawrence, Halle Berry, Famke Janssen, Anna Paquine et Peter Dinklage (qui joue ici un personnage beaucoup moins sympathique que Tyrion Lannister !).

    L'action se passe en partie en 1973 sur fond de fin de Guerre du Viet-Nam. On retrouve des allusions à l'assassinat de Kennedy - imputé à Magnéto - et au gouvernement Nixon !

    Le film s'achève sur une scène mettant en avant En Sabah Nur qui préfigure la venue du vilain Apocalypse dans le prochain film !

    A bientôt !


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  • Double Dragon est un jeu vidéo - d’abord sorti sur borne d'arcade en 1987 - du type baston, genre Double Dragon - Technosspécifique nommé Beat them all.

    Il s'inscrit dans toute une tradition du Beat them All qui comprend Kung Fu Master et Vigilante, deux jeux de Irem et Renegade et Double Dragon par Technos ! Tous ces softs mettent en scène des justiciers de rues qui affrontent des gros bras !

    Ce jeu peut se pratiquer à deux et vous incarnez Billy et Jimmy, les frères Lee dont Marion, la petite amie du premier a été enlevée par le gang des Blacks Shadows. Vous affrontez les membres de ce gang et les différents boss dans les rues de la ville !

    Les deux joueurs peuvent coopérer mais aussi s'affronter - c'est d'ailleurs ce qu'il advient après la défaite du boss final ! Ils disposent d'une palette de coups : coups de poings, coups de boule, saut avec frappe en avant, lancer de couteaux, et le fameux coup de coude ! il est possible également de saisir l'adversaire, de lui donner des coups de genoux et de le balancer par dessus tête ! A l'époque, cette panoplie diversifiée est une véritable révolution dans le genre !

    Le jeu se déroule sur un plan horizontal mais -autre nouveauté - il est possible d'évoluer en profondeur ! Il s'agit de bien se positionner par rapport aux méchants - pour éviter les coups adverses et les projectiles et fondre sur eux au bon moment !

    Un panel d'arme peut aussi être ramassé au long des quatre niveaux : battes de baseball, fouets, couteaux, bâtons de dynamites !

    Le jeu se termine facilement en moins d'une demi-heure ! Pour preuve, moi qui ne suis pas un "pro" des jeux vidéos, je réussissais à l'été 89 (ou 90 ?) à le finir sans me faire frapper une seule fois ! Merci au coup de coude dévastateur !

    Le jeu a bénéficié d'une suite : Double Dragon II - The Revenge !

    A bientôt !


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  • Les années 1980 et 1990 ont vu exploser le genre film d'action et de castagne. En tête du genre, on avait les deux géants : Sylvester Stallone avec des films comme la saga des Rocky et surtout des Rambo et Arnold Schwarzenegger avec d'autres morceaux d'anthologie comme Commando, les Terminator, Last Action Hero et tant d'autres ! Dans la foulée d'autres acteurs bodybuildés se sont lancès dans le créneau : Dolph Lundgren, Jean-Claude Vandamme, Jet Li Burce Willis, Steven Seagal, Chuck Norris ou Jason Statham...

    On retrouve la plupart de ces cadors dans le film The Expendables, sorti en 2010, et réalisé par SylvesterExpendables : Unité spéciale - Sylvester Stallone Stallone, conçu comme un hommage - et un chant du cygne - au genre !

    Stallone tient le rôle de Barney Ross qui dirige un groupe à la puissance de feu impressionnante, pas vraiment mercenaire, ni agents secrets - qui choisit lui-même ses missions et n'obéit à aucun gouvernement !

    Or voila que Mr Church (joué par Bruce Willis) - un agent de la CIA ? - contacte Ross pour lui confier une mission sur l'Île de Velina et déloger un tyran local allié à un agent américain corrompu qui profitent du trafic de drogue. Mais Ross sent qu'il y a entourloupe et s'apprête à refuser la mission !

    Le groupe de gros bras héroïques accepte finalement de renverser le dictateur qui commet des exactions sur sa population. Mais en rentrant à leur base, ils se rendent compte qu'on leur a tendu un traquenard ! Ils devront mettre en œuvre tout leur talent pour s'en tirer et revenir dans les opus 2 et 3 de cette nouvelle franchise !

    Bon, disons le tout de suite, ce genre de film ne fait pas dans la finesse ! Ca déborde de testostérone ! Mais c'est assez efficace et la réalisation de Stallone tire son épingle du jeu ! Le film réussit sa mission là où des "œuvres" comme Die Hard 5 se plantent monumentalement ! Comme quoi, même si un film d'action est un film plutôt basique, il n'en reste pas moins qu'il faut suivre une recette précise pour le réussir !

    Citons enfin une partie du casting de ce The Expendables : Stallone, Jason Statham, Jet Li, Dolph Lundgren, Mickey Rourke, Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger ! Dans les rares rôles féminins, on retrouve Charisma Carpenter, la belle du Buffyverse !

    A bientôt !


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