• Maintenant que les gamins des années 1980 ont passé la quarantaine (dont moi !) - et ont du pouvoir d'achat, diront Pixels - Chris Columbusles cyniques, la production cinématographique, les films, les séries-télé, surfent sur la nostalgie de ces années- là ! A la télé, ça nous donne des trucs comme Stranger Things - et aussi la vague de reboots et assimilés, comme Ghostbusters, nouvelle version, les nouveaux Star Wars, etc,...

    Pixels  est un film réalisé par Chris Columbus et sorti en 2015 (à qui on doit des Harry Potter et Percy Jackson !). Le réalisateur nous livre un petit film sympatoche et sans prétention autre que celle de divertir ! On est dans l'évocation du début des années 1980 et du monde des jeux vidéo d'alors essentiellement les jeux d'arcades - car les consoles commençaient à peine à se démocratiser !

    L'Humanité décide en 1982 d'envoyer une sonde dans l'espace avec des messages enregistrés notamment des parties de jeux vidéo ! Des extra-terrestres reçoivent le message mais l’interprètent mal et le prennent pour une déclaration de guerre ! Trente ans plus tard, ces aliens attaquent la Terre en utilisant des personnages de jeux vidéo d'antan.  Un défi est lancé que l'Humanité devra relever !

    Dans ce film sur les jeux vidéo, on retrouve bien sûr son lot de nerds, à savoir Sam Brenner, le héros - joué par Adam Sandlers - qui a perdu à une partie de Donkey Kong trente ans plus tôt face à Eddie Plant - joué par Peter Dinklage. On découvrira à la fin du film qu'Eddie avait en réalité triché et que Sam est le véritable champion du monde !

    Pour compléter la fine équipe, on a aussi Ludlow Lamonsoff, dit le "surdoué" - joué par Josh Gad -  qui voit des théories du complot partout et fantasme sur Lady Lisa, un personnage de jeu vidéo qui s'incarnera sous les traits de la belle blonde Ashley Benson. On a aussi Michelle Monaghan dans le rôle du lieutenant-colonel Violet Van Patten, récemment divorcée, qui deviendra la copine du héros !

    Ces nerds là vont sauver le monde car ils ont assimilés les "patrons", les schémas et les cycles de jeux tels que Pac-Man, Centipede, Galaga, Asteroids, Space Invaders, Frogger,  et tant d'autres comme Paper Boy, Stampede, Burger Time, Tetris, etc... Le spectateur qui a connu ces années-là s'amusera à reconnaître tous les clins d'oeil ! Et aussi si Sam, Ludlow et Eddie sauvent le monde, c'est parce qu'ils sont introduits dans les petits papiers de Will Cooper, président des Etats-Unis et ami d'enfance de Sam - et joué par Kevin James !

    Les aliens pixelisés vont-ils l'emporter ? Chaque camp dispose de trois vies et les ennemis l'emportent sur Galaga et Breakout mais perdent à Centipede et Pac-Man ! Tout ce jouera sur Donkey Kong avec comme trophées le fils de la lieutenant-colonel ou Q-Bert !

    Ce film est très divertissant mais sera vite oublié ! Il n'a pas très bien marché de par le monde et a même été qualifié de flop aux Etats-Unis où il a d'ailleurs été nommé pour des Razzie Awards, les prix qui "récompensent" les "pires films" - ce qui me fait dire qu'une partie des geeks sont devenus des gros cons aigris qui crachent dans la soupe !

    Ce film s'est donné pour mission d'évoquer une certaine époque et il y réussit très bien ! J'ai su apprécier ce visionnage pour ma part et redemande de ce genre de films pop-corn à l'ancienne ! Un film qui mélange aussi les genres : science-fiction, action, comédie,... Avec une nostalgie qui s'exprime aussi dans des extraits d'émissions-télé - que les aliens utilisent pour communiquer - ou dans la B.O. !

    A bientôt !


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  • J'ai, durant ce mois d'août 2018, retrouvé mes personnages de World of Warcraft, ElyraSwann ma mage elfe de sang, adepte de la magie du givre et Tarlab mon chasseur humain ! Mais je n'ai joué pour l'instant qu'avec la première avec le nouvel abonnement que j'ai repris !

    J'avais lâché le jeu contraint et forcé fin 2015 (trois ans déjà ! Le temps file !) car mon Windows 10 avait planté et j'ai du réinstaller Linux Ubuntu qui ne prends pas Wow  ! Ai résolu le problème d'accès au jeu en le pratiquant sur l'ordi de ma Maman chez mes parents ! Ai d'ailleurs essayé d'initier ma génitrice à de jeu mais elle, elle est plus fan de jeux Facebook comme les Criminal Cases, Diggy's Adventure ou un jeu avec des poissons ! La prise en main de Wow est trop compliquée pour elle mais elle aime bien me regarder jouer !

    On retrouve ElyraSwann à Strangleronce donc !

    - Parties de chasse en Strangleronce !

    Au nord du camp orc Grom'gol, la mage elfe de sang tombe sur le campement de Nesingwary ou elle rencontre la bande de chasseurs de bêtes sauvages menée par Hemet Nesingwary Jr., un nain passé maître dans cet "art" ! Elle rencontre le maître chasseur mais aussi ses "adjoints", dont Barnil Potepierre  qui a égaré les pages des "Vertes Collines de Strangleronce", le livre qui doit contenir les mémoires du chasseur nain légendaire !

    Hemet et ses hommes confient plusieurs missions de chasse à ElyraSwann ! Celle-ci va alors partir en différents endroits de Strangleronce - qui regorge de ruines trolls ! - sur la piste de Raptors, de tigres de différents âges et de panthères ombregueules aux capacités furtives. Notre héroïne parvient à abattre ses fauves puis doit rapporter patte, croc et griffe de diverses bêtes de plus grandes envergures !

    Sin'Dall est ainsi une tigresse légendaire qui arpente ces jungles ! ElyraSwann en viendra à bout avec l'aide d'un autre joueur pandaren ! Au sud-est, elle devra rapporter une griffe de Téthis, une redoutable raptor comme preuve qu'elle l'a bien terrassé ! Enfin, Bhag'thera demandera de bien maîtriser l'art de la chasse mais usant d'une combinaison de sorts de givre tels cône de froid, barrière de glace, ou javelot de glace, ElyraSwann triomphera !

    Entre temps, le fabricant de bottes Drizzlik, un gobelin, demandera à notre mage elfe de sang de lui rapporter des peaux de différentes espèces de crocilisques - en particulier ceux du lac Nazfériti, pas loin de la base de la KapitalRisk - pour confectionner des bottes Excelsior et remplir une commande !

    Puis le summum de ces parties de chasse sera la traque du Roi Bangalash, un redoutable tigre blanc - qui appellera deux panthères à la rescousse ! Mais là encore, ElyraSwann rapportera sa tête ! Ce qui satisfait pleinement Hemet Nesingwary qui était sur la piste de la bête depuis des mois !

    Ainsi en termine ElyraSwann avec le camp de Nesingwary en Strangleronce du Nord et il est temps pour elle de se diriger vers un autre campement, celui de Bambala, avant-poste troll où de nouvelles aventures l'attendent mettant en jeu des ogres Mo'gosh et des trolls retors !

    A bientôt !


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  • Céline Dion n'est pas une chanteuse que j'apprécie particulièrement ! Son côté Diva m'exaspère et je la vois surtout comme une idole pour ménagère de plus de 50 ans avec ses tubes tous plus sirupeux les uns que les autres et le côté trop "lisse" de cette artiste !

    Néanmoins, je l'appréciais assez à ses débuts, aussi bien en français qu'en anglais, lors de ses collaborations avec Luc Plamondon ou Jean-Jacques Goldman ! J'ai décroché en fait avec le succès de "My Heart will go on" chanson phare du film de James Cameron Titanic qui a fait explosé la chanteuse à l'échelle internationale ! Et puis, c'est une artiste incontournable, ne serait-ce que du côté de la presse people !

    Il va être ici question d'un album en anglais de 1996 intitulé Falling Into You alors que Céline Dion gravit déjà la pente du succès. C'est un album assez généreux puisqu'il contient pas moins de 16 titres !

    Les titres des chansons sont assez évocateurs voire explicites et mentionnent l'amour ! "Falling Into You" n'est-ce pas se "perdre dans l'autre" à l'image de la relation entre la chanteuse et son cher René Angelil qui l"a découverte et lancé à l'adolescence ! On a des titres encore plus clairs comme" I Love You", "Seduces Me" ou "Declaration of Love"... Des chansons calibrées pour faire rêver toutes les jeunes filles mais qui touchent en réalité des tranches d'âges plus matures !

    On ne peut pas nier que Céline Dion a une voix puissante, c'est ce qui a fait sa renommé et donné le statut de Diva à l'instar d'une Whitney Houston ou d'une Mariah Carey.

    Signalons quelques titres comme "Because You Loved Me" qui est la chanson titre du film Up Close & Personal (en VF : Personnel et confidentiel), film de la même année 1996 avec Robert Redford et Michelle Pfeiffer à l'affiche - qui marquait donc les premiers pas de la chanteuse dans le monde des B.O. de film avant le succès de Titanic !

    Sorti après l'album D'eux en 1995 signé Goldman, Falling Into You reprends deux de ses titres (pour ce que j'ai pu repéré !) à savoir "Pour que tu m'aimes encore" qui devient ici "If That"s What It Takes" et "Je sais pas" qui donne logiquement en anglais "I Don't Know" ! Le passage à l'anglais fait perdre un peu de la force de ces deux textes à mon avis...

    Céline Dion oscille entre le ton pêchu d'un "River Deep, Mountain High" (reprise de Tina Turner) et le ton intimiste et infiniment doux d'un "Fly" qui clôt l'album sur une note ultra-légère !

    Cet album rencontra un immense succès et devint même un des albums les plus vendus de l'histoire ce qui n'est pas rien ! Le "97ème album le plus influent et populaire de l"histoire" selon la National Association of Recording Merchandisers.

    Tout ceci m'amène à revoir mon jugement du début sur l'artiste tandis que j'écoute l'album en question en rédigeant cet article ! C'est assez "enchanteur" au final et ça vous emporte dans sa magie et ses douces mélopées ! Et on a bien besoin d'un peu de douceur à l'époque à laquelle on vit actuellement ! On saura aussi apprécier ces ambiances soft rock !

    En fait, c'est à partir de ce moment, 1996, que la stature de Céline Dion s'est renforcée avec cet album et du fait qu'on lui ai demandé d'interpréter The Power of Dream  lors de la cérémonie des Jeux olympiques d'été à Atlanta cet même année !

    La Diva en devenir a aussi effectué parallèle une grande tournée mondiale, le Falling Into You Tour qui la conduira en Australie, au Canada, aux Etats-Unis et dans de nombreux pays d'Europe et d'Asie ! Le succès était bien là !

    Voilà un album qui finalement pourrait bien être un incontournable !

    A bientôt avec Céline !


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  • On retrouve Lilly Caul dans le cinquième tome de ses aventures en lien avec la communauté de Woodbury. Ce tome c'est The Walking Dead : L’Ère du Prédicateur, écrit par Jay Bonansinga, seul aux commandes mais avec la bénédiction de Robert Kirkman.

    Les événements immédiatement antérieurs à cet opus sont ceux des comics, l'attaque de la Prison et la mort de Philip Blake. Du coup, Liilly se retrouve à la tête des survivants de Woodbury et ces responsabilités lui pèsent ! Mais aidé par Bob Stookey, un ancien médecin de l'armée, la jeune femme ne se débrouille pas si mal et la communauté renaît.

    La communauté compte alors une trentaine de membres. Parmi eux, David et Barbara Stern, Gloria, Ben, Matthew, Speed et d'autres... Mais très vite, une nouvelle menace se profile en la "personne" d'une super-horde, qui s'est constituée suite au raffut à la Prison et elle se dirige vers la petite ville !

    Ce roman est raccord avec ce qui précède et construit dessus, reprends des éléments. Ainsi, la famille Dupree, Calvin, Meredith et leurs trois enfants, arrivés plus morts que vifs à la fin du tome 4, ne sont pas zappés et joue un rôle - important ! - dans l'histoire. Bipolaire, Meredith va se sacrifier pour sauver sa famille et les gens de Woodbury et Lilly va connaître une passion avec Calvin.

    Mais le nouveau personnage de ce roman est le révérend Jeremiah Garlitz, un homme d'église à la tête d'une communauté évangéliste d'une douzaine de personnes . Lilly et son groupe sont contactés par Reese, un éclaireur des évangélistes et suite à ça, les habitants de Woodbury vont monter une expédition pour secourir les ouailles de Garlitz coincées dans une ville voisine envahie de zombies !

    Un autre élément introduit ici est le réseau de tunnels clandestins, creusés par les anciens esclaves noirs, et qui va avoir son importance par la suite. Ce labyrinthe permettra aux rescapés de se déplacer dans tout le comté sans prendre trop de risques.

    Jeremiah et ses suivants semblent bien s'intégrer à Woodbury mais Bob Stookey ne partage pas l'enthousiasme de Lilly et enquête sur le passé du religieux. Finalement, il va découvrir un secret et les plans sinistres du révérend !

    Un affrontement va avoir lieu entre les protagonistes et Woodbury sera de nouveau envahie de morts-vivants, d'où l'importance des tunnels !

    La fin de ce tome 5 appelle de nouveaux développements et on est sera aussi amené à revoir le révérend Jeremiah Garlitz, l'homme d'église psychopathe !

    Un livre qui se lit bien, qui est fort divertissant - mais ça reste de la paralittérature ! Les romans développent une histoire parallèle aux comics et sans lien avec la série-télé. A noter qu'il y a aussi un personnage nommé Bob Stookey dans le show TV mais qui est un Afro-américain fort éloigné du personnage des romans - hormis qu'il est aussi médecin militaire et alcoolique !

    A bientôt !


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  • Lucky Luke : Calamity Jane - Morris & GoscinnyL'Ouest américain a ses légendes et parmi celles-ci, il y a celle de la femme la plus célèbre du Far-West, la bien nommée Calamity Jane, un vrai "garçon manqué" !

    Pour ceux qui désireraient en savoir plus sur ce personnage haut en couleurs, je renvoie à la série Deadwood de HBO qui nous raconte la vie de cette femme aventurière auprès du joueur professionnel Wild Bill Hickok dans la ville de pionniers qui a donné son nom à la série ! Sinon, il y a aussi ce trentième album aux Éditions Dupuis, "Calamity Jane", récit paru en 1967, qui aborde le personnage sous l'angle de l'humour cher aux productions de Morris et Goscinny !

    Luke, en partance pour El Plomo pour enquêter sur un trafic d'armes avec les indiens croise la route de Martha Jane Cannary alias Calamity Jane. Celle-ci le tire d'un mauvais pas alors qu'il se baigne dans un lac et est surpris, désarmé par les indiens, habile façon des auteurs de nous montrer du même coup que ceux-ci sont sur le sentier de la guerre !

    Le duo qui a sympathisé débarque dans la ville et s'établit au saloon. Très vite, Calamity s'attire l’hostilité d'August Oyster alias "beau gilet", le patron du lieu qui compte sur Baby Sam, un colosse un peu simplet, pour chasser l'aventurière à l'issue de paris autour d'un bras de fer que la nouvelle venue ne manque pas de gagner !

    Dès lors, Oyster perds son casino - ce qui l'embête beaucoup car l'établissement lui servait de façade, directement relié par des souterrains à une mine d'argent, pour le trafic d'armes dont il est l'instigateur ! Gomino, le chef des sioux, ne tarde pas à faire connaître son mécontentement et Oyster doit se démener pour récupérer son saloon !

    L'album tourne autour de ça : les tentatives pour chasser la nouvelle propriétaire ! La force ne donnant rien, Oyster se replie sur la "Société des Dames de El Plomo" espérant les pousser à chasser la "débauchée" au vocabulaire de charretier qu'est Calamity ! Contre toute attente, ces Dames décident de laisser une chance à la nouvelle amie de Lucky Luke ! Mais le cow-boy solitaire ayant besoin que Calamity conserve le casino le temps de son enquête, il va tout faire pour  que  la pétroleuse réussisse l'examen d'entrée dans la Bonne Société !

    Pour cela, Luke va faire venir un professeur de maintien et de bonnes manières de Houston auquel Morris a donné les traits de l'acteur britannique britannique David Niven - ce professeur aura bien du mal avec son élève qui semble à priori déteindre sur lui plus que lui sur elle !

    Lucky Luke mettra à jour le trafic d'Oyster et placera celui-ci sous les verrous avec son complice et homme de main Baby Sam. Calamity Jane se verra métamorphosée en "femme de bonne compagnie" et dotée d'une grande classe (comme quoi ça "dormait" au fond d'elle ?!). Le lecteur ne peut qu'être ébahi par la transformation de cette femme une fois qu'elle a revêtu une robe de marque ! Mais Calamity reste une baroudeuse et c'est elle  -accompagnée de Luke - qui mets en déroute les indiens lorsqu'ils finissent par attaquer El Plomo !

    Finalement, Calamity pourrait s'établir dans cette bourgade où elle est très bien vue mais comme Luke, elle préfère l'appel de l'aventure ! On ne se refait pas !

    Signalons aussi parmi les gags récurrent du récit, le personnage du journaliste, imprimeur patron du journal local L'Indépendant  qui est employée dans quelques situations assez savoureuse !

    C'est encore une fois un très bon Lucky Luke et j'ai déjà du vous dire qu'on entrait dans l'"âge d'or" de la série !

    A bientôt !


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  • Transformers : The Last Knight - Michael BayLe souhait des producteurs était de créer avec les Transformers une franchise cinématographique, un univers partagé aussi juteux que le Marvel Cinematic Universe ! Avec ce cinquième opus des aventures des robots, intitulé Transformers : The Last Knight, toujours réalisé par Michael Bay et sorti en 2017, ce bon projet sur la comète s'est un peu cassé la figure à l'image du film qui a été un flop artistique et commercial !

    Comme l'opus précédent, on a ici un film un peu brouillon, hyper speed où les explosions ne font pas tout ! Il y a cependant quelques bonnes idées comme celle selon laquelle les Transformers sont là de toute éternité et ont accompagné l'Histoire de la Terre, avec une société secrète, les Witwiccans, qui protègent l'"Histoire secrète des Transformers" !

    En effet, dès l'époque du Roi Arthur, des Transformers se sont alliés aux humains autour de la Table Ronde ! Ils confièrent à Merlin, alors un ivrogne, un "Bâton" qui conférait de grands pouvoirs ! L'Ordre des Witwiccans - dont faisait partie Sam Witwicky, le précédent héros - sont les descendants de Merlin !

    Ce Bâton est évidemment très convoité ! Non seulement par Megatron mais aussi par Quintessa, qui se dit la "Créatrice des Transfomers", maintient Optimus Prime sous son emprise et dirige la planète Cybertron vers la Terre pour anéantir le monde des humains dans une gigantesque collision !

    On retrouve Mark Wahlberg dans le rôle de Cade Yeager, qui protège ses amis Autobots traqués par la TRF (Transformers Reaction Force). De nouveaux personnages vont se joindre à lui comme la jeune Izabella - jouée par Isabela Moner  - et par la suite, quand il sera temps de chercher le Bâton de Merlin, Cade sera aidé par Vivian Wembley, une professeur à Oxford - interprétée par Laura Haddock - et Sir Edmund Burton, rôle tenu par la légende Anthony Hopkins dont on se demande ce qu'il vient faire dans cette galère !?

    Voilà, le film se résume à une quête pour retrouver le Bâton puis empêcher un cataclysme planétaire ! Je n'en dirais pas plus pour ne pas vous spoiler !

    De nombreux robots sont présents tout au long de ce Transfomers 5  - et contrairement au dessin(-animé d'origine, il y a des morts parmi ces robots ! Les humains ont aussi une large part dans le film  - car difficile d'avoir de l'empathie pour une machine !

    Le film s'appuie sur les précédents opus même si personnellement, j'ai perdu le fil de l'intrigue générale de la série !

    Reverra-t'on les Transformers au cinéma ? Rien n'est certain à ce sujet !

    A bientôt !


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  • On retrouve les héros d'Arleston, toujours dessinés par Tarquin, dans la deuxième série de l'épopée de Lanfeust, à savoir Lanfeust des Étoiles,  avec le tome 4 "Les Buveurs de Mondes" (sous-titré "Sale temps pour les mouches" sans qu'on sache trop pourquoi !?) ! On a droit au lot habituel d'aventures épiques et de touches comiques, références à la pop-culture qui abondent dans ces albums - même si je trouve que les allusions sont souvent un peu trop appuyées !

    A la fin du tome 3, Lanfeust et ses amis étaient coincés par les armées du Prince Dheluu sur le monde désertique d'Abraxar. Notre héros réussit un tour de force en déplaçant la planète entière à travers une Porte Spatiale mais se retrouve séparé de ses compagnons avec  l'orgnobi Swiip, dans le passé d'Abraxar !

    Dans le présent, Cixi, Hébus et la Rébellion doivent faire face aux troupes ennemies dirigées par Glace et Thanos ! Ce dernier joue un mauvais tour à la petite compagnie de rebelles en enchantant Hébus le troll et en le retournant contre eux ! 

    Lanfeust et Swiip se retrouvent plusieurs millénaires dans le passé sur une planète Abraxar luxuriante de végétation et dotée d'océans immenses. Là ils tombent sur un culte de prêtresses - qui ne tolèrent pas les hommes !  - et vouent un culte aux Ghomos, des créatures marines empathiques qui communiquent par télépathie. Lanfeust se lie contre toute attente avec l'un des Ghomos, un certain M'otha et lui transfère ses pouvoirs qu'il tient lui-même du Magohamoth.

    Lanfeust goûte alors une trêve bien méritée sur la luxuriante Abraxar, finalement accepté par les femmes et les Ghomos et doit gérer la belle Qâm, une des jeunes prêtresse qui a jeté son dévolu sur lui et souhaiterait qu'il lui fasse un enfant ! Elle va l'accompagner un temps dans ses aventures.

    Mais un désastre écologique menace la planète et les Ghomos et en fera un désert dans le futur. L'eau des océans est aspirée à travers un Portail et les Ghomos doivent tous fusionner leurs esprits dans le corps de M'otha pour survivre. Il s'avère que M'otha deviendra plus tard le Magohamoth et la boucle est bouclée ! Arleston livre ici une genesis story ou origin story façon comics et revisite sa propre mythologie !

    Avec l'aide de l'agent secret Oho-Seth - hommage à James Bond, celui de Sean Connery - de Qâm et d'une chèvre et d'une poule, toujours secondé par Swiip, Lanfeust découvre que les pathacelses sont responsables du cataclysme qui touche ce monde. Nos héros vont alors faire sauter le Portail et se retrouver sur ce qui semble être la planète de leurs ennemis. Une occasion de mettre la main sur la bactérie Gawlax, point faible des méchants dont descendent le Prince Dheluu et sa compagne.

    Un tome 4 dans la lignée des précédents mais qui se permets quelques audaces scénaristiques qui apportent un éclairage nouveau (l'origine du Magohamoth !) et donnent envie de lire la suite !

    Parmi les références, James Bond donc mais aussi Pokémon, Casimir de l'île aux enfants, le Marsupilami, Tahiti Douche ou encore Jules Verne et Edgar Poe, Arleston puisant aussi bien dans les classiques littéraires que la pop-culture voire la pub ! Ces allusions sont devenues sa marque de fabrique !

    A bientôt !


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  • On le sait, Martin Scorsese est fan des films de gangsters ! Il avait déjà signé Les Affranchis en 1990. Il récidive en Casino - Martin Scorsese1995 avec Casino, film dont la matière narrative est tirée d'un ouvrage de Nicholas Pileggi qui cosigne le scénario du film avec notre réalisateur !

    Un casting trois étoiles pour ce film avec Robert De Niro et Joe Pesci (qui étaient déjà tous les deux ensemble devant la caméra de Scorsese dès le film Raging Bull !) et aussi la star montante du moment depuis Basic Instinct, à savoir Sharon Stone dans son registre habituel de "femme fatale" ! La star féminine du film obtint d'ailleurs avec cette oeuvre le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique en 1996.

    Scorsese a pas mal travaillé avec De Niro puisque ce Casino  - qui est le seizième film du réalisateur est sa huitième collaboration avec l'acteur iconique et emblématique ! Il ne devait recollaborer ensemble que 22 ans plus tard, en 2018 avec le long-métrage The Irishman. Je vous renvoie aussi à mon article sur Les Nerfs à vif.

    Dans Casino, on suit un homme de main, un exécutant, Sam "Ace" Rothstein - joué par De Niro - , commandité par la mafia, dans les années 1970, pour diriger un de ses casinos à Las Vegas, l'hôtel-casino Tangiers, qui sert de façade à l'organisation criminelle et est financé en sous-main par le puissant syndicat des camionneurs.

    La gestion menée par Sam Rothstein se révèle efficace, l'homme ne plaisantant pas et se montrant ferme et inflexible, l'argent coule alors à flots. Sam devient le "grand manitou" de Las Vegas, secondé par son ami d'enfance, Nicky Santoro - interprêté par Joe Pesci -  dont on appréciera au passage la façon dont il "manie le stylo" !

    Mais les relations de Rothstein vont lui compliquer la vie car Santoro va s'engager dans une voie "plus sombre" ! De plus, notre gestionnaire, qui veut tout contrôler va voir un paramètre lui échapper, la prostituée Ginger McKenna, rôle tenu par Sharon Stone, à la beauté insolente et monteuse d'arnaques de hautes-volées dont il va s'éprendre.

    Sam va épouser Ginger et lui faire un enfant mais ceci est comme la ville perdue au milieu du désert du Nevada, brillante en façade mais pourri à l'intérieur car l'ancienne prostituée reste sous la dépendance de son souteneur, un certain Lester Diamond - joué par James Wood, acteur que j'adore !

    Un film qui se veut un drame implacable ! L'étau va se resserrer autour de Sam Rothstein et Nicky Santoro  - avec excursion dans le désert et coups de pelles derrière la tête puis atterrissage au fond d'une tombe qu'on a soit-même creusé conformément à la tradition des gangsters !

    Pour ce film, Scorsese retrouve Robert De Niro, Joe Pesci et le scénariste Nicholas Pileggi, ayant déjà travaillé avec les trois sur Les Affranchis. Un film qui nous fait rentrer dans les rouages de la mafia et nous rappelle que c'est toujours le casino qui gagne et rafle la mise ! C'est aussi l'histoire de l'ascension et de la chute d'un héros - avec un brin de misogynie car "évidemment" c'est une femme qui cause sa perte !

    Il y a donc pas mal de similitudes avec Les Affranchis au dire de pas mal de critiques mais ne confirmerais, ni n'infirmerais cette théorie car n'ai pas vu cet autre film de 1990.

    Casino s'appuie sur l'histoire réelle de Frank Rosenthal qui dirigeaient plusieurs casinos à Las Vegas dans les années dépeintes par le film, les années 1970, pour le compte de la mafia de Chicago ainsi que le parcours d'Anthony Spilotro dit " Tony la fourmi" qui avait pour mission de le protéger et qui finira comme le personnage de Joe Pesci, massacré à coups de batte de baseball et enterré vivant avec son frère.

    Les prises de vues n"eurent pas lieux en studios mais dans le casino Riviera, à Las Vegas donc, Scorsese cherchant le réalisme avant tout. Au niveau de la garde-robe, De Niro porte 70 costumes différents durant le film et Sharon Stone dispose de 40 robes différentes et n'est donc pas en rester à ce niveau là ! Tout cela doit suinter le luxe et l'opulence !

    Nicole Kidman, Kim Basinger, Melanie Griffith, Traci Lords (l'ex-pornstar) et Madonna furent envisagées un temps pour le rôle de Ginger McKenna mais ce fut finalement Sharon Stone qui l'emporta et obtint son Golden Globe pour ce film.

    A bientôt !


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  • La sortie de Star Wars Épisode I : La Menace Fantôme en mai 1999 aux USA et en octobre de la même année en France fut un événement très attendu - trop peut-être car il suscita des déceptions par la suite encore que je ne sois pas sûr que les articles qui présentent la Prélogie comme une catastrophe artistique soient tous de bonne foi !

    On eut quantité de produits dérivés : novélisation, comics-books, bande originale, figurines Hasbro, sucettes et boites de corn-flakes estampillées Star Wars et aussi jeux vidéo ! Dans ce dernier domaine, on vit apparaître un jeu d'aventure, une encyclopédie interactive sur CD-Rom et enfin un jeu de courses futuristes, ces derniers produits livrés par les bons soins du studio LucasArts !

    Un des moments les plus épiques du film est la course de modules sur Tatooïne que remporte contre toute attente le jeune Anakin Skywalker, faisant avancer l'intrigue ! Ces modules - ou podracers en VO ! - sont des engins bricolés qui peuvent atteindre des vitesses de plus de 900 km/h. Seules des races aliens à la physiologie particulière sont capable de conduire ces engins et le jeune héros aura fort à faire contre Sebulba, son adversaire retors !

    Star Wars Episode I : Racer - LucasArtsLe jeu qui est tiré de ce moment du film s'intitule Star Wars Episode I : Racer et est sorti, en 1999 donc, dans la foulée du film - ou un peu avant ? - sur PC Windows, Nintendo 64, Dreamcast et Game Boy Color ! Ai joué pour ma part à la version PC ! Il ne faut toutefois pas  confondre ce jeu avec Star Wars : Racer Arcade, la même course mais sur une impressionnante borne d'arcade de Sega, sorti à l'été 2000 ! Ce sont deux jeux complément différents !

    Une suite au jeu pour machines domestiques est sorti en 2002 intitulé Racer Revenge où un Anakin adulte pilote des pods !

    Star Wars Episode I : Racer vous propose tout un ensemble de courses et pas seulement Tatooïne ! On a aussi par exemple Malastare mentionnée dans le film mais aussi Ando Prime, Baroonda, Mon Gazza, Oovo 4, Ord Ibanna et Aquilaris ! Soit huit planètes !

    Il y a aussi plusieurs modes de jeu. Il y  ale mode "Tournament" ou "Tournoi" qui vous fait enchaîner tout le championnat ! En fonction de vos résultats, vous gagner des crédits - de l'argent ! - et pouvez alors améliorer votre engin. Si vous terminez dans les trois premiers d'une course, vous passez à la course suivante.

    Le mode "Free Play" vous permets de jouer avec n'importe quel podracer que vous avez débloqué en mode "Tournoi" sur les courses que vous avez terminé sur ce même mode en changeant les paramètres (nombre de tours ou/et de concurrents...).

    Le mode "Time Attack" est similaire au mode "Free Play" sauf que vous êtes le seul concurrent et jouez contre le chrono !

    L'impression de vitesse est bien rendu - ce qui est essentiel pour ce genre de jeu. Toutefois, ce Racer reste un jeu moyen tant pour un jeu de courses que pour un jeu Star Wars !

    Confrontez-vous à Aldar Beedo, Ben Quadinaros, Boles Roor, Clegg Holdfast, Dud bolt, Ebe Endocott, Elan Mak, Gasgano, Mars Guo, Mawhonic, Neva Kee, Ody Mandrell, Ratts Tyerell, Temto Pagalies ou encore Wan Sandage parmi d'autres concurrents ! Parviendrez-vous comme Anakin a remporter la "Boonta Eve Classic".

    Voilà pour ce jeu anecdotique au final !

    A bientôt !


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  • La série principale de comics Star Wars de Marvel a actuellement une dizaine de numéros de retard sur la Star Wars - Tome 6 : Des Rebelles naufragéspublication US mais néanmoins Panini continue de faire sortir régulièrement des tomes même si ils sont assez espacés dans le temps !

    C'est ainsi que sort en août 2018 Star Wars - Tome 6 : "Des Rebelles naufragés" qui marquent la fin du travail du scénariste Jason Aaron sur la série ! c'est toujours illustré par Salvador Larroca au style si ... "particulier" !

    Cette fois-ci, on a une sorte de série de récits one-shots - ce qui est assez antinomiques ! Les héros rebelles se sont dispersés et on les suit dans autant de récits qu'il y a de protagonistes !

    Dans "Des Rebelles naufragés" - premier récit qui donne son titre à l'album, Luke Skywalker et la princesse Leia sont en perdition sur une planète aquatique. On voit alors que les rebelles ne manquent pas de ressources et font fonctionner le système D dans un remake de Koh-Lanta. Ces deux-là parviennent même à mettre en déroute une escouade de Shore Troopers (vus dans Rogue One !) et finissent par redécoller !

    La série de comics a introduit ses propres personnages dont la contrebandière Sana Starros fait partie ! Dans le second récit, "Les treize caisses", celle-ci monte une arnaque à plusieurs niveaux, avec Lando Calrissian comme associé et témoin et qui lui est un peu dépassé ! Sana double à la fois des pirates, les Impériaux et Jabba le Hutt et récolte de l'argent pour un hôpital !

    Le récit suivant s'appelle "Passeur de Hutt" et mets en scène Han Solo et Chewbacca qui doivent escorter Grakkus le Hutt (qu'on a découvert dans le tome 2 de cet même série - et qu'on reverra dans le tome 2 de la série Poe Dameron !) jusqu'à une prison rebelle pour lui faire révéler l'emplacement d'une cache d'armes ! Mais le voyage se déroule mal ! En réalité, là encore, les Rebelles font preuve de ruse et ont mis au point un stratagème pour faire parler le Hutt, tablant sur son arrogance !

    Le quatrième récit, "La Revanche de l'Astromecano" est assez improbable ! Précédemment, C-3PO a été capturé par l'Escadron SCAR (Section Commando Autonome de Reconnaissance), des Stormtroopers d'élite menés par le sergent Kreel (c'était dans le tome 4, Le Dernier Vol du Harbinger). Dans ce récit, R2-D2, dont "l"armement a été amélioré par Chewbacca" se lance à la rescousse de son compagnon droïde et "terrasse" à lui tout seul des escouades entières de Stormtrooper ! Finalement, "Bouton d'Or" retrouve la liberté !

    Le cinquième et dernier récit, "Fierté impériale" mets précisément en avant l'Escadron SCAR - dont on développe ici les motivations - en particulier de Kreel ! Ces soldats dévoués à l'Empire, implacables, exterminent tout un camp de Rebelles sur la planète Horox ! Luke, Leia, Han, Chewie, Sana et les droïdes ne peuvent que constater la cruauté du commando après-coup et incinérer les corps ! La guerre est déclarée ! Le sort des SCAR semblera être réglé dans le récit one-shot "LesTempêtes de Crait" que j'ai déjà chroniqué ici ! On parie que non et qu'on les reverra, le dit comics étant assez vague sur le destin de ces tueurs !

    Voilà, ce qui clos les effort de Jason Aaron sur Star Wars ! C'est Kieron Gillen, déjà scénariste de la première série Dark Vador qui prends le relais à partir de l'issue US #38 avec un récit se déroulant sur Jedha et faisant le lien avec les aventures de Jyn Erso !

    Cet album contient deux autres récits, sur lesquels je ne m'attarderais pas car ils sont assez anecdotiques ! Le premier, qui ouvre le volume en fait, est l'Annual III où on retrouve Han et Leia qui cherchent une base pour l'Alliance sur un monde éloigné et sont pris à parti par trois chasseurs de primes menés par l'un d'entre eux qui a un contentieux avec la pilote du Faucon Millenium ! C'est un récit de Jason Latour, illustré par Michael Walsh.

    Le dernier récit est "extrait du journal de Ben Kenobi" et s'intitule "La sable pourvoira" qui nous montre les antagonistes auxquels font face les Tusken Raiders ou Hommes des Sables ! Ceux-ci n'ont pas la vie facile entre les malandrins de Jabba qui tuent leur bétail, les fermiers d'humidité revanchards et les Impériaux ! Mais il peuvent compter sur l'aide d'un vieux Jedi bien connu reclus sur Tatooïne !

    Voilà pour ce Tome 6 !

    A bientôt !


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  • Le Château de Fontaine -HenryNous allons nous intéresser aujourd'hui au Patrimoine de la Normandie, en l’occurrence à travers le Château de Fontaine-Henry, une petite commune du Calvados. Il s'agit d'une bâtisse qui date du XIIème siècle, un ancien château fort, qui est passé de familles en familles au fil du temps, dans une même lignée, et qui a connu des aménagements de style : gothique, gothique flamboyant, style Renaissance,...

    Sur l'emplacement d'une première forteresse du XIème siècle, la famille de Tilly, du nom d'Henry de Tilly, fils d'un grand sénéchal de Normandie, apparenté aux Plantagenêts, et qui a pris part à la huitième croisade, cette famille donc fait édifier entre 1200 et 1220 un nouvel édifice. De cette époque subsistent la chapelle et les salles basses - lesquelles salles basses servaient d'abris aux villageois et que l'on peut visiter pour seulement 3 euros ! Dans la chapelle, est diffusé un film d'une dizaine de minutes qu'il est utile de voir avant de faire la visite en elle-même car ça fixe bien les choses !

    La branche aînée des Tilly transmit ses terres à la famille d'Harcourt, descendants de Bernard le Danois (voir mon article sur le "Château d'Harcourt et son Arboretum" !). Jeanne de Tilly épouse en effet, en 1374, Philippe d'Harcourt.

    Durant la Guerre de Cent ans, les Harcourt de Fontaine-Henry jurent fidélité à Charles VIII, Roi de France, et se voient confisquer la plupart de leurs terres par les Anglais qui tiennent la Normandie !

    Après la Guerre de Cent Ans, la famille Harcourt entreprends de reconstruire le Château entre la fin du XVème siècle et les années 1560 ! Une partie des travaux est toutefois achevée en 1537, comme en atteste un fronton de pierre sur la façade !

    A la Révolution française, les villageois protègent les deux châtelaines qui occupent les lieux et qui ont d'ailleurs un lien de parenté avec Charlotte de Corday.

    Le domaine se transmets ensuite à la branche Cornulier, une famille de veneurs. En effet, au XIXème siècle passe entre les mains d'Henri de Carbonnel, marquis de Canisy.

    Henri de Carbonnel  - qui a fait tracer un parc à l'anglaise - transmets ensuite l'ensemble à sa fille adoptive, la marquise de Cornulier, dont la petite fille épouse le Comte Pierre d'Oilliamson, descendants des Williamson, des Écossais qui soutenaient les Stuarts et avaient un accord avec le Roi de France.

    L'actuel châtelain se nomme Pierre-Apollinaire d'Oilliamson et est aussi/toujours marquis. Il a largement ouvert son domaine au tourisme afin de pouvoir procéder à des travaux de rénovation du Château ! L'été, il donne un programme d'animations baptisé "Les enchantées" !

    J'ai visité ce domaine le temps d'un samedi après-midi ensoleillé : la chapelle, les basses salles et même le "labyrinthe" ! Et aussi les jeux en bois dans une aire de détente ! Une bonne petite sortie à faire en famille, pour un prix modique !

    Par contre, je ne garantit pas l'exactitude des infos historiques que je donne ici et suis bien conscient qu'elles mériteraient d'être davantage détaillées ! Ferais peut-être une série sur l'Histoire de la Normandie  - dans le cadre de mes études d'Histoire - et aussi du point de vue littéraire (Malherbe, Corneille, Flaubert,..;) dans l'avenir ! Je vous renvoie aussi à mon article sur "Robert le Diable" et sur tous les musées locaux que j'ai visité ces dernières années avec les gens de mon Foyer !

    A bientôt !


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  • Vernon Subutex - Tome 3 - Virginie DespentesDurant cet été 2018, je m'étais - outre lire Platon, Aristote et Balzac - fixer l'objectif de terminer la Trilogie Vernon Subutex de Virginie Despentes ! Engagement tenu et tome 3 lu en moins de 24 heures tellement c'est prenant !

    On retrouve l'écriture acide de Virginie Despentes - et sa galerie de personnages si originaux autour du principal protagoniste, Vernon Subutex, un DJ un peu clodo mais génial qui a dépassé la quarantaine ! Ils sont tous là : Xavier, Céleste, Aicha, Kiko, Olga, Lydia Bazooka, Sylvie, Daniel, Pamela et d'autres !

    Au début du tome 3 - dont l'intrigue se déroule en 2016 et est fortement ancrée dans la réalité et l'actualité, toute cette bande d'"altermondialistes" en goguette, organise ce qu'ils appellent des convergences, des sortes de rave-party à pas plus de cent personnes où l'on "plane" sans drogue grâce à la musique sélectionnée par le héros principal !

    Cette musique crée des sortes de "liens" entre les individus, parvient à les hypnotiser et ceci sans les effets de descente des drogues !

    Mais les choses ne vont pas durer car Charles, le vieil homme ami du groupe, pacsé à La Véro et qui a secrètement gagné un million au Loto, meurt d'un AVC et donne la moitié de sa fortune à sa bande d'amis ! Dès lors, l'argent pourrissant tout, le doute s'installe et Vernon prends le large !

    Les intrigues des deux tomes précédents ne sont pas laissées en suspend, notamment celle concernant Céleste et Aîcha qui ont tatoué "Violeur" dans le dos du producteur de films Dopalet ! Celui-ci va chercher à se venger et grâce à Max l'ancien manager d'Alex Bleach il va mettre le grappin sur une des deux petites et lui faire passer un sale moment à base de tortures et de viols ! Ses amis parviendront-ils à la secourir avant qu'on ne la fasse passer pour une junkie qui a fait une overdose létale ? Un moment très pénible du roman car la fille en question est un personnage qui m'était énormément sympathique !

    Un roman ancré dans l'actualité ! En effet, il est longuement fait mention des Attentats du Bataclan du 13 novembre 2015, de la mort  de David Bowie et de Prince, de "Nuit Debout",... Ca donne une "touche de vérité" à ce livre ! Et c'est une technique littéraire très utilisée dans les romans d'aujourd'hui !

    J'ai beaucoup ri avec les mentions à la série The Walking Dead où Virginie Despentes explique, à travers le personnage de Dopalet, pourquoi c'est une série qui marche "car il faut tuer avant d'être tué", toujours être en action, prêt à écraser les autres !

    Il y a du revendicatif dans ce texte ! Sur les migrants, sur les ouvriers exploités, sur les arabes et juifs victimes de racisme - toujours à travers le regard des personnages ! Critique sociale acerbe de la punk de la littérature !

    Mais la fin est assez brutale ! Tout cela se termine mal, dans une "ambiance Bataclan" ! Ca fait un peu de la peine de voir disparaître ainsi des personnages auxquels on s'était attachés - et si on ressent cela pour des "créatures de papier", on n'ose imaginer ce que ressentent les survivants et les proches d'attaques terroristes !

    L'épilogue de la Trilogie est assez surprenant aussi ! On se propulse en 2080, en 2100 puis à la fin du IIIème Millénaire où Vernon Subutex est devenu une sorte de prophète ! Ca vire carrément, à ce stade, à la SF avec des "voyages temporels" et l"ouverture de portails" ! Ce qui explique les "liens" visibles dans les convergences ! Ce sont des esprits venus du Futur !

    Voilà qui clôt cette Trilogie ! Essayerais d'autres romans de Despentes ? Peut-être ? A voir ! Je ne sais pas ?

    A bientôt !


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  • Game of Thrones (GoT) est le succès planétaire que l'on sait - surtout la série de HBO plus encore que les romans. Il n'est pas étonnant que l'on veuille rentabiliser la poule aux œufs d'or. Déjà, un premier spin-off est annoncé pour après 2019 et la fin de la série d'origine, spin-off qui aurait pour cadre "L'Âge des Héros".

    Game of Thrones - The Touring Exhibition n'est-il qu'un moyen de plus de faire de l'argent sur le phénomène ? Certainement, mais pas que ! Chaque été depuis 3 ou 4 ans, je vais voir une exposition sur la pop-culture, avec ma Maman, lorsque je monte à Paris. Je vous ai ainsi fait des articles sur Star Wars - Identities et sur L'Art de DC Comics ! Je voulais aussi allé voir cet été l'expo Jurassic World mais ne me suis pas organisé pour ! Et puis deux expos en un séjour, ça aurait peut-être été too much !

    L'expo sur GoT a lieu du 1er juin au 2 septembre 2018 à la Porte de Versailles, au Bâtiment 2 du Parc des Expositions. Autant le dire tout de suite, j'ai trouvé cette expo moins convaincante que celles sur DC Comics et sur Star Wars ! L'entrée est de plus assez chère : 19 euros pour un adulte plus 6 euros pour un audioguide ! De plus, comme c'est un succès, le Bâtiment 2 ne désemplit jamais et il y a presque plus de temps passé dans les files d'attente que dans l'expo elle-même !

    Game of Thrones - The Touring Exhibition

    Mais The Touring Exhibition vaut tout de même le coup d'oeil ! On nous présente une "collection d'accessoires, de costumes, d'armes" et de pièces de la série télévisée multi-récompensée qui ont demandé des heures de travail aux artisans, costumières, chef-décorateurs, accessoiristes du show ! On trouvera les robes de Cersei Lannister, de Sansa Stark, de Margaery Tyrell, de Daenerys Targaryen, les armures de Jaime Lannister, du Limier, de Tywin Lannister. On pourra admirer aussi des bijoux, tout une panoplie d'épée - dont certaines en acier valyrien : Aiguille, l'épée d'Arya Stark, les poignards des Aspics des Sables, des armes en verredragon ou l'épée de glace des Marcheurs Blancs, Grand-Griffe, l'épée de John Snow, les œufs de dragons de Daenerys, la main d'or de Jaime, l'arc d'Ygritte, la hache d'Euron Greyjoy !

    On a essentiellement des tenues donc et des armes mais aussi des accessoires : les pièces en bois de la carte stratégique de Peyredragon, le palanquin de Joffrey Lannister, la caisse du mort-vivant de la Saison 7, les cages à corbeaux de Châteaunoir et le panneau "Traitor" contre Jon Snow, un crane de dragon adulte... et bien sûr le Trône de Fer !

    Tout ceci est organisé en différentes salles qui représentent des lieux et des sous-intrigues de la série ! Dès qu'on entre dans l'expo, on est dans une forêt embrumée et enneigée du Nord - comme au début de la Saison 1 ! On nous rappelle la géographie de Westeros et les arbres généalogiques des principales familles et leurs alliés : Stark, Lannister, Targaryen et Barathéon.

    Parmi les différentes salles - une dizaine en tout avec 3 - 4 "vitrines" par salle, on a  : la Route royale, Port-Réal, les familles "secondaires" (Arryn, Martell, Greyjoy, Bolton,...), Meereen avec la Mère des Dragons, ses Immaculés et ses Dothrakis, la Demeure du Dieu Multiface, Châteaunoir, Au Nord du Mur et la Grande Salle ! On nous montre aussi des extraits marquants de la série sur des écrans vidéos !

    Les photos avec les téléphones portables sont autorisées - à condition de supprimer le flash : Vous pourrez repartir avec des souvenirs personnalisés de cette expo car c'est en quelque sorte interactif et vous pourrez vous photographier, dès l'entrée, sur fond vert caressant un des dragons de Daenerys, puis brandissant une épée, escaladant le Mur (sans trop vous fatiguer grâce à un trompe-l’œil !), figurer sur le Mur aux visages, voir carrément assis sur le Trône de Fer ! On sent là encore la volonté de faire de l'argent sur la série !

    On ne va pas bouder notre plaisir avec l'argument débile : "C'est commercial !". Tout est commercial aujourd'hui ! GoT est une  série de qualité, LA série événement ! Chaque épisode coûte 10 millions d'euros et il faut bien rentrer dans ses frais !

    Et absolument indispensable si vous êtes fan de la série (comme ma Maman !) - d'ailleurs plus que les romans car j'ai trouvé que la figure de George R.R. Martin était complétement mise de côté dans cette expo ! Avant tout, on a là la série de Benioff et Weiss !

    Vous pourrez repartir, à la boutique de la fin du Tour, avec un T-Shirt GoT, le Guide de l'Expo ou un mug GoT !

    A bientôt !


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  • Les Cahiers de l'Herne consacrent le numéro 114 de leur revue au grand penseur contemporain, bientôt centenaire, Edgar Morin, le père de la pensée complexe !

    Morin est l'auteur de La Méthode, œuvre en six volumes, débutée en 1977 et qui se présente plus comme une "stratégie qui s'adapte" que comme un programme rigide. Ce numéro de L'Herne de plus de 200 pages contient des inédits du philosophe/sociologue, des hommages de ses amis, des articles de fond, des lettres, des poèmes, etc,... C'est une revue de haute tenue et très instructive !

    Notre penseur souligne l'ambivalence du monde moderne - monde qui débute à la Renaissance (mondialisation commencée avec Christophe Colomb) - entre création et destruction. On a eu le péril atomique et désormais, on a la menace du réchauffement climatique ! Va-t'on vers un suicide de l'Humanité ? L'Humanité est immature et il y a nécessité d'une métamorphose !

    La pensée de Morin doit nous permettre de penser ces crises. Le monde d'aujourd'hui est difficilement intelligible et doit être envisagé dans la complexité. La crise est devenue le mode d'être de nos sociétés et constitue un stade de leur développement, entre organisation et désorganisation. Morin nous invite à penser le tout et les parties, dans un mouvement dialogique ou encore de circularité et de rétroactions.

    Le principe universaliste de l'Humanisme a été mis à mal par la colonisation. Faut-il penser un nouvel Humanisme ? Mais qu'est-ce qu'un "être humain" ? A la fois biologique et social ! Nature et culture ! Il ne faut plus compartimenter le savoir et il faut au contraire réconcilier Sciences de la Nature et Sciences de l'Homme. On a en fait une Trinité : individu, société, espèce !

    Edgar Morin - L'HerneUne grande partie de l’œuvre de Morin - et en particulier La Méthode - traite de questions d'épistémologie. On assiste à une nouvelle épistémologie, en effet, dans la seconde moitié du XXème siècle à partir des travaux de George Ganguilhem. Il faut, pour Morin, relier les connaissances, pratiquer l'interdisciplinarité.

    Descartes a séparé les objets de connaissances en éléments simples et a fonder la science moderne (avec Bacon et Galilée) ! Morin allie Sciences de l'Homme et Sciences de la Nature et veut dépasser l"Homme, "maître et possesseur de la Nature" !

    Quant à la nature de l'Homme, Morin montre que celui-ci n'est pas que raison mais aussi passions ! Complexité de l'être humain ! Il est Homo sapiens / Homo demens, Homo faber / Homo ludens, Homo oeconomicus / Homo consumans, Homo prosaicus / Homo poéticus et Homo empiricus / Homo imaginarius ! Le monde actuel n'est pas exclusivement rationnel ! L'Homo demens  caractérise la démesure du  XXème siècle - que les Grecs nommaient Hybris !

    Il faut penser la Folie et le chaos, le désordre ! Étrangement, ce n'est pas la Folie qui a crée la bombe H mais la Raison ! Ceci Morin le remarque !

    La Raison/ Le logos succède aux mythes ! Il y a un parallèle entre la foi dans les dieux et l'attachement à des idées : "mourir pour ses idées" ! Le Marxisme fut la religion du XXème siècle. il y  a des idées philosophiques, politiques ou scientifiques.

    Il faut coordonner les données hétérogènes pour éviter l'idéologie ! Il y a  contestation par Morin et éboulement des trois piliers de la science : la nature est déterministe et obéit à des lois, la séparabilité des objets et la preuve établie par induction/déduction  !

    "Edgar Morin est un homme traversé par la pensée." Il produit de la pensée, une méthode et des concepts mais s'abreuve aussi de la pensée, s'informe des dernières connaissances, lit beaucoup dans tous les domaines ! Il a une capacité d'accueil, d'écoute, de sympathie et de modestie et est envahi par les pensées d'autrui. Il pratique par ailleurs une certaine indifférence aux jeux mondains et à l'aristocratie intellectuelle - longtemps snobé par l'Université française mais étudié ensuite en Amérique du Sud notamment.

    Les domaines d'études d'Edgar Morin sont vastes et inclut aussi le cinéma et la "culture de masse", à travers des essais comme Le Cinéma ou  l'homme imaginaire, Les Stars  ou L'esprit du temps. Morin est un spécialiste d'études filmiques. Le penseur de la complexité réalise même un premier film, en 1960, Chronique d'un été, avec Jean Rouch, qui fait s'exprimer la jeunesse et des individus significatifs de l'époque, à la recherche du bonheur et qui révèle leur désarroi ! Plus tard, Morin écrira le scénario de L'Heure de la vérité. A travers les suicides de stars, comme Marilyn Monroe, et les films de la "Nouvelle Vague", ce sont les "happy end" à la Hollywood qui disparaissent ! Mai 68 n'est pas loin !

    Morin aime le cinéma à une époque où des intellectuels comme ceux de l’École de Francfort (Adorno et Marcuse) méprisent cet art, et le juge comme un outil d'aliénation des masses ! En réalité, les films permettent d'étudier les archétypes. Ils sont les nouvelles mythologies comme le Western !

    Revenons maintenant sur le parcours de Morin, sa biographie ! Il est issu d'une famille juive originaire de Salonique. Il perds brutalement sa mère à l'âge de 10 ans : "l"œuvre pour reconstruite la mère" dira la psychocritique et Morin écrira notamment L'Homme et la Mort, un de ses premiers livres, en 1950 !

    Notre homme a un passé de Résistant durant la Seconde Guerre mondiale et abandonne son patronyme de Nahoum pour son nom de Résistant, Morin. Alors communiste et gaulliste, Morin est exclu du PC en 1951 suite à un article polémique qu'il a rédigé pour une revue. Il s'expliquera de son engagement communiste et de cette rupture dans le texte intitulé Autocritique.

    Son premier ouvrage fut L'An zéro de l'Allemagne, en 1946

    Il y a la rencontre avec Roland Barthes au moment ou Barthes écrivait ses Mythologies (voir mon billet là encore !)

    Morin fonde la revue Arguments  à l'hiver 1956 avec Roland Barthes, Jean Duvignaud et Colette Audry. Cette revue durera jusqu'à l'hiver 1962 et promouvait une pensée hétérodoxe qui veut se renouveler !

    Morin fut aussi un proche de Marguerite Duras. Les archives de ces deux-là sont conservées à l'IMEC à l'Abbaye d'Ardennes, près de Caen, près de chez moi !

    La langue morinienne est faite de néologismes avec une forte mobilisation des préfixes pour traduire la complexité. Il utilise aussi des métaphores comme celle de la chrysalide pour souligner son changement personnel, celui de son œuvre et de la société !

    Morin commente Mai 68 avec Cornelius Castoriadis et Claude Lefort. Il fait œuvre de sociologue avec notamment La rumeur d'Orléans où il analyse les mécanismes de la rumeur, dirigée ici contre les commerçants juifs avec un antisémitisme latent. Ma propre grand-mère avait entendu cette rumeur à l'époque et n'en démordait pas sur sa véracité : c'est arrivé ! "Je connais quelqu'un qui connaît quelqu'un !" ...

    Mais le penseur de La Méthode  a commence à se dissocier de la sociologie à partir de la fin des années 1970 (1977 : parution du premier tome de La Méthode - voir mon billet dessus !). A partir des années 1980, la sociologue devient affaire de spécialistes et non plus d'intellectuels ! Des spécialistes qui ne s'engagent pas politiquement, contrairement à Morin !

    Dans la pensée de Morin, l'improbable doit être considéré (contre la statistique et plus largement le calcul qui a court depuis Descartes !). Morin a par ailleurs une pensée systémique et pas systématique !

    Edgar Morin propose aussi de rénover l'enseignement (La Tête en friche, Relier les connaissances - le défi du XXIème siècle, Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur, La Voie -voir aussi mon billet -  et Enseigner à vire - manifeste pour changer l'éducation). Notre penseur croit à la pédagogie du "grand récit" (depuis le Big Bang !). De plus, pour lui, la littérature est un lieu de vie et peut nous apprendre au même titre que la philosophie et les sciences ! En matière d'enseignement, il faut remettre - avec Platon - l'Eros au cœur ! Enfin, dans la pédagogie morinienne, il s'agit de montrer comment on est parvenu à établir la connaissance (métadiscours !), à bien réfléchir pour éviter les erreurs ! Déceler les mouvements browniens de la pensée !

    La Terre est actuellement propulsée par 4 moteurs : sciences,  technique, industrie et capitalisme. Il convient de les contrôler, régulés par l'éthique ! Enjeux de l"ère planétaire" ! Penser la complexité pour résoudre les problèmes actuels !

    Quelques mots encore sur l'épistémologie de Morin !

    Pour lui, il convient de penser le savoir en tenant compte du sujet, c'est valable pour toutes les sciences ! L'Homme est aussi, on l'a vu, passions ! Même le mathématicien a la passion des mathématiques ! On s'implique dans sa propre connaissance !

    On va retrouver un certain pessimisme lié à une vision simplificatrice des choses (à travers l'effondrement écologique ou le transhumanisme !).

    On a une chaîne qui remonte du social au physique et au cosmologique - et forme le "grand récit" en redescendant ! Morin entends réformer nos modes de pensées et de connaissances afin de mieux relever les défis du siècle qui commence ! C'est une tâche énorme que d'autres devront poursuivre !

    J'aurais l'occasion de vous reparler d'Edgar Morin - vous en ai déjà parlé maintes fois ! - car je trouve ce type stimulant !

    A bientôt !


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  • Vous vous souvenez peut-être de ma série d'articles de 2013 sur l'"Histoire de la Cosmologie" ? Nous allons les compléter aujourd'hui avec un billet sur le livre du philosophe Alexandre Koyré, ultra-célèbre en cosmologie, intitulé Du monde clos à l'univers infini  ! C'est un ouvrage très technique, ultra-pointu et de ce fait assez ardu mais je vais essayer d'en résumer quelques points ici ! Sans prétendre à l’exhaustivité ! Et vous parlerais à nouveau de cosmologie lorsque je reviendrais sur la collection de 70 ouvrages RBA "Voyages dans le Cosmos" !

    Selon la conception d'Aristote, le monde est un monde fini ! Les Grecs n'appréhendait pas en effet le concept d'infini qui n'avait pour eux aucun sens. Toujours chez Aristote, il y avait le monde sublunaire soumis au changement, notre sol, et le monde supralunaire, des étoiles fixes, qui demeurait perfection et constance ! L'antiquité, c'est aussi le système géocentrique de Ptolémée !

    Nicolas de Cues, le dernier grand philosophe de la fin du Moyen-Âge, rejette la conception médiévale du Cosmos et affirme l'infinité de l'Univers. Il nie la finitude du monde et sa clôture par la sphère céleste et n'est pourtant pas un prédécesseur de Copernic !

    Selon les historiens modernes, Marcellus Stellatus Palingenus, écrivain du XVIème siècle, affirme aussi l'infinité de l'Univers. Il est l'auteur d'un curieux poème moralisant très typiquement "Renaissance", plein de pessimisme chrétien, de métaphysique "platonicienne" et de mythologie païenne, le Zodiacus Vitae, publié en 1534 à Venise et vite très populaire ! En réalité, Palingenus est encore un partisan de l'Univers fini et de notre monde matériel enfermé dans, et entouré par, les neuf sphères célestes.

    Palingenus et Copernic sont des contemporains. De Revolutionibus orbium coelestium - De la Révolution des orbes célestes est écrit à la même époque que le Zodiacus Vitae. Mais les deux hommes sont très éloignés dans leur vision du monde ! Copernic mobilise des techniques mathématiques établies par Ptolémée et se retourne vers l'âge d'or de Pythagore, Platon, Héraclite et Aristarque de Samos !

    La Révolution copernicienne est le moment où le savant arrache la Terre au centre du monde et répands le scepticisme ! On passe à un système héliocentrique ! C'est la Terre et pas les cieux qui se meuvent chez Copernic. Là où Aristote disait : "pas d'espace vide, ni lieu, ni corps en dehors du monde, mais rien !", Copernic ne dit pas que le monde des étoiles fixes est infini mais seulement qu'il est non mesurable (immensum). Le monde de Copernic reste fini.

    Pour Aristote, l'infini ne peut se mouvoir (car il occupe tout l'espace) or comme les étoiles bougent alors le monde est fini (on a là une proposition logique avec prémisses et conclusion conformément à l'Organon). Pour Copernic, les étoiles ne tournent pas en rond donc il devrait en déduire que le cosmos est infini mais il ne franchit pas ce pas ! Giordano Bruno, lui, n'hésitera pas à en tirer les conséquences qui s'imposent,en s'inspirant aussi de Lucrèce et de Nicolas de Cues. Sa "pluralité des mondes" lui vaudra de passer sur le bûcher en 1600 !

    Thomas Digges est le premier copernicien qui remplace le monde clos de son maître par un monde ouvert.

    L'infinité de l’Univers reste une doctrine métaphysique. Kepler va rejeter cette idée de l'infinité des Cieux. L'astronomie va ensuite se développer avec la création de lunettes astronomiques par Galilée qui observe de nouvelles étoiles, les satellites de Jupiter et les cratères sur la lune ! Tout ceci est invisible à l'oeil nu. Le Cosmos est donc plus grand  - dans le cas des étoiles ! - et plus complexe qu'on l'avait pensé ! Ces étoiles n'étaient pas visibles mais était-ce parce qu'elles sont plus petites et à la même distance ou de même taille mais plus loin ? L'astronomie devient alors une science empirique et plus seulement spéculations métaphysiques !

    Descartes pose la res cogitens, l'âme, et la res extensa - les corps et l'espace qui chez lui sont assimilés ! Chez Descartes, l'espace est géométrisable et assimilable à la matière. Henry More est un des premiers partisans de Descartes en Angleterre mais par la suite, More accusera son maître à penser d'athéisme, accusation très grave à l'époque ! More trouve difficile à comprendre l'opposition radicale établie par Descartes entre le corps et l'âme . Selon le Philosophe du cogito, l'âme - et Dieu - n'auraient aucune extension ! Comment l'âme peut-elle donc agir sur le corps et Dieu sur le monde de la matière, y être présent ?

    Pour More, la matière est à la fois l'âme - matière spirituelle - et le corps - matière corporelle. Si avec Descartes, l'extension ne peut être appliqué à l'âme alors elle ne s'applique pas à toute ce que More nomme matière. Toujours selon More, c'est en fait la sensation  - et pas l'extension - qui s'applique à toutes les sortes de matière - spirituelle et corporelle !

    Descartes répliquera en affirmant que la présence de Dieu dans le monde n'implique pas l'extension de Dieu. De plus, pour le Penseur de la Haye, le monde n'est pas infini.

    Je passe sur les pensées de Malebranche, Bentley et arrive à Newton et Berkeley notamment !

    Sir Isaac Newton, savant considérable, philosophe, théologien, alchimiste, est celui qui va "découvrir" les Lois de la gravité, mais il ne s'intéresse pas vraiment aux causes, au "pourquoi", seulement au "comment", dira qu'il n'émets pas d'hypothèses ! Pourtant, il mentionne des "forces obscures", qui ne viennent pas de la matière, une sorte de principe divin qui attire les objets les uns vers les autres, proportionnellement à leurs masses et inversement proportionnel au carré de la distance qui les sépare !

    On en revient toujours à Dieu ! Selon certains penseurs, Dieu est l'espace - or l'espace à des parties et Dieu n'en a pas ! Donc l'espace ne peut être Dieu et ceux-là sont réfutés ! En fait, l'espace n'a pas de parties car il est indépendant de la matière qui l'occupe ! C'est la matière qui a des parties mais pas l'espace ! On a vu que chez Descartes, espace égal matière !

    Newton et Leibniz sont connus pour leurs disputes ! Sur la paternité du calcul infinitésimal mais aussi sur la nature de l'Univers ! Si on considère un Univers parfait dès le début - comme un mécanisme d'horloge alors Dieu doit-il le réajuster au fur-et-à-mesure ?

    Pour Newton, comme les forces décroissent, Dieu est obligé d'agir sur son œuvre, de la corriger ! Chez le Britannique, Dieu agit sur le monde mais est pris en défaut car il n'a pas crée un monde parfait dès le départ ! Mais de ce fait, le Créateur est pris en défaut. C'est problématique !

    Chez Leibniz, Dieu a crée le "meilleur des mondes possibles", une sorte de monde parfait qui tourne tout seul et n'a donc plus besoin d'intervenir ! Voir la gravité comme une intervention de Dieu est de plus absurde car cela supposait un "miracle permanent" - ce qui est un oxymore ! Pour l'Allemand, il existe le principe de raison suffisante et il y a une certaine nécessite et fatalité !

    Pour Newton, enfin, Dieu n'est pas l'espace, idée déjà partagée par Henry More ! A-t'on un Univers fini dans un espace infini ? De quoi est alors composé cet espace infini ? De vide ? D'Ether ? Leibniz posera que l'espace est fonction des corps - pas de corps, pas d'espace ! Il y a aussi, ainsi, un espace "imaginaire" !

    On remarquera que dans cet espace, les corps sont impénétrables, alors que les esprits - qui n'ont pas d'étendue N -  s’interpénètrent ! Les pensées, les idées mais on retrouve aussi ici  des notions liées aux fantômes !

    Penser l'espace infini revient à poser des choses éternelles en dehors de Dieu ! Blasphème !

    Si Dieu crée l'espace et le temps et est dans l'espace et le temps lui-même alors la nature de Dieu change et il n'est pas éternel mais dépendant des créatures? Dieu serait alors coexistant à l'Univers ou indépendant du temps et de l'espace? Le temps et l'espace sont -ils crées avec l'Univers ?? La Genèse mais pas encore le Big Bang !

    Voilà, le livre de Koyré soulève encore bien d'autres points et entre dans le détails mais je vais m'arrêter là car ce billet est déjà bien long ! Mais en vous inquiétez pas, comme je l'ai dit au début, on reparlera de cosmologie ! Ce qui frappe dans l'historique dressé par l'auteur, c'est évidemment le poids du théologique ! On s'en affranchira par la suite, au XXème siècle ? Pas sûr, avec le "Dieu ne joue pas aux dés !" d'Albert Einstein ou le Boson de Higgs, dit la "particule divine" ! Je suis de ceux qui pensent qu'il est possible de concilier Foi et Science (même si je suis agnostique !) !

    A bientôt !


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  • Si au XIXème siècle, on avait le roman-feuilleton dans les journaux, à partir de la seconde moitié du XXème siècle et en ce début du XXIème siècle, résolument audiovisuels, la nouvelle forme privilégiée de narration est celle des séries-télé !

    Rappelez-vous ! Les Samedis soirs sur M6, "La Trilogie du Samedi", les séries policières de TF1, les grandes séries de Netflix ou d'HBO !... La série-télé est en passe de supplanter le cinéma et les allers-retours entre ces deux médias se multiplient ! On a tous, par ailleurs, nos séries cultes ! Que ce soit X-Files, Buffy contre les Vampires, Lost, Smallville, The Walking Dead, Game of Thrones... Comme vous savez, je vous parle régulièrement de séries ici sur ce blog !

    Mais là il va être question d'un livre qui survole ce phénomène, en livrant statistiques, infographies, cartes et autres infos ! Il s'agit du large livre de Marc Aumont et Henri-Oliver, intitulé Atlas des Séries Cultes - qui dresse un panorama ou un état des lieux de ce que l'on voit dans nos petites lucarnes en sept chapitres (plus des annexes) organisés par thématiques ! De nombreuses œuvres sont évoquées mais à chaque fois, on ne peut rentrer dans le détail !

    Voyons les dits chapitres un par un !

    Tout d'abord, on a droit à une présentation générale du phénomène séries et plus particulièrement l'évocation du volume de productions pays par pays et genre par genre ! Sans surprise, les USA sont les plus gros pourvoyeurs de séries, se constituant ainsi en quelques sorte leur mythologie contemporaine ! Mais l'Europe n'est pas en reste avec la France et l'Angleterre en tête qui proposent aussi des feuilletons de qualité avec leurs propres recettes ! Il n'est pas rare que des œuvres soient adaptées d'un continent à l'autre !

    La durée d'une série peut grandement varier - d'une simple Saison non renouvelée de huit épisodes - le format vers lequel on tends le plus actuellement, à des séries fleuves comme Les Feux de l'Amour (plus de 11000 épisodes !) ou Hôpital Central (l'une des plus anciennes séries, encore en production avec elle plus de 13000 épisodes !). En France, on a Plus Belle la Vie avec plus de 3000 épisodes ! A noter que ce livre prends en compte le nombre d'épisodes et les Saisons de séries jusqu'à la Saison 2016 - 2017 !

    On note aussi dès ce premier chapitre d'un engouement des Américains pour les séries médicales (Urgences, Scrubs, Grey's Anatomy, Dr House,...) ! Ou encore pour les tueurs en séries (Millenium, Dexter, Profiler, Esprits Criminels, Hannibal,...).

    Atlas des Séries Cultes - Marc Aumont & Henri-Olivier

    Les séries visent parfois des publics précis et les séries pour ados ont le vent en poupe (Buffy contre les Vampires, Smalville, Hartley, Cœurs à Vif, Roswell, Dawson, Vampires Diaries, Les Frères Scott, Berverly Hills 90210  ou plus récemment Stranger Things qui joue à fond sur la nostalgie des années 1980 !).

    Le chapitre 2 s'attarde sur les comédies et là, la télé nous a donné de grands moments ! Séries d'animation qui font partie de la pop-culture comme Les Simpson - indéboulonnables !  - ou South Park, les succès français comme Kamelottt, Un Gars, une Fille, Caméra Café et le format "programme courts" propre à la France - ou encore les icônes britanniques qui ont enchanté nos dimanches soirs comme Benny Hill !

    On a aussi les classiques américains des années 1980 (Arnold et Willy, Madame est servie !,...) ou des années 1990 (Friends, Will et Grâce,...) Mais, aux USA ou en France, on pourrait remonter plus loin avec Ma Sorcière bien aimée  ou Les Shadoks ! Humour absurde, gras ou sophistiqué, chaque pays a là encore ses spécificités, liées à sa culture propre !

    C'est dans le chapitre 3 que sont abordées les séries policières ! On a évidemment droit aux franchises New York, Police Judiciaire, New York, Section Criminelle,etc, c'est à dire les séries de Dick Wolf, ou Les Experts - où on nous présente des organigrammes de l'ordre de visionnage conseillé avec les différents cross-overs au sein de chacune de ces franchises ! C'est assez compliqué ! Et aussi la grande tradition hexagonale, depuis Simenon et son Maigret, dans ce domaine !

    Avant cela, on avait aussi des classiques comme Starsky et Hutch (années 1970) ou Deux Flics à Miami (années 1980) ! Il ne faut pas oublier tous ces enquêteurs qui recours à des méthodes peu orthodoxes comme les profilers, ceux qui utilisent les ossements (Bones), les tics gestuels (Lie to Me) et je ne sais quoi encore ! Des méthodes qui pourraient être les héritières de celles inventées par Sherlock Holmes dans les nombreuses séries qui sont consacrées au célèbre Détective Conseil ! On a aussi un mot sur les agences d'espionnage et autres Cellules Anti-Terroristes, MI-5, CIA, JAG ou NCIS  !

    Je passerais plus rapidement sur le chapitre 4 qui est consacré aux "Intrigues de bureau" ! C'est le domaine des Caméra Café  ou des Ally Mc Beal ! Et aussi de tout ce qui relève des cabinets d'avocats depuis Perry Mason ! Les intrigues politiques (House of Cards, A la Maison-Blanche,...) sont également abordées dans cette partie !

    Le chapitre 5 "détaille" dans la mesure du possible l'activité paranormale à la télévision ! Avec bien sûr en tête, X-Files et ses 10 Saisons - 208 épisodes à ce jour ! L'ombre de L'Homme à la Cigarette et les théories du Complot ne sont pas loin dans un monde de plus en plus dur à déchiffrer !

    On a ensuite une estimation du quota/ratio des vampires et loups-garous, des ennemis ancestraux, dans différentes séries ! C'est ici qu'on retrouve ma très chère série Buffy contre les Vampires !

    Viennent ensuite les Aliens, débarqués en 1967 avec David Vincent luttant contre Les Envahisseurs (série que je regardais l'été, à la fin des années 1980, en vacances chez mes grands-parents à 1 heure du matin !) puis une seconde vague d'invasion, dans les années 1980, en pleine folie Star Wars, avec les lézards de V !

    Pour être complet, on a ensuite les zombies (évidemment The Walking Dead mais pas que...), les fantômes et les robots !

    Après le fantastique, le chapitre 6 s'attarde sur la Science-Fiction avec des monuments comme les différentes séries Star Trek , BattleStar Galactica, Stargate  et Dr Who ! On s'épanche aussi sur les séries de super-héros que ce soit chez DC Comics ou Marvel ! Je ne reviens pas là dessus car j'y consacre régulièrement des articles !

    Le dernier chapitre passe rapidement sur les séries historiques où quand la télé se veut didactique ! C'est là qu'on aborde les visions des différents guerres fournies par les séries depuis la Guerre de Sécession (Nord et Sud) jusqu'à la récente Guerre en Irak/Afghanistan en passant par les deux Conflit mondiaux (mentions aux séries Band of Brothers et The Pacific  ou Un Village Français en passant par Les Têtes Brûlées  ou Papa Schultz dans un autre registre !) ou la Guerre du Viet-Nam qui a tant traumatisé les USA !

    Étrangement , Game of Thrones (GoT dont je vous parlerais bientôt de la "Touring Exhibition", Porte de Versailles, à Paris) es traitée dans les séries historiques ! Ainsi que toutes les séries med-fan ou des œuvres comme Hercule ou Xéna la Guerrière ! C'est plus de la mythologie que de l'Histoire à vrai dire !?

    Pour compléter l'ouvrage, quelques annexes comme les termes propres aux séries (spin-off, cross-over,...) ou une présentation des producteurs qui comptent !

    Un ouvrage sympathique qui vous permettra de tester l'étendue de votre culture - télévisuelle, réveillera en vous des souvenirs de soirées-téle ou vous donnera envie de visionner - ou revoir !? -  des œuvres que vous ne connaissez pas encore !

    A bientôt !


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  • Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas présenté un album des gags inénarrables de Gaston Lagaffe ! Nous allons désormais aborder le tome 11 - contenant les gags N°580 à 622, soient les années 1969 et 1970 !

    Lorsque j'étais gamin, je possédais la collection d'un peu moins d'une quinzaine d'albums  qui portaient des titres évocateurs comme "la Saga des Gaffes", "Le Bureau des Gaffes en gros" , "Le géant de la Gaffe" ou "Lagaffe mérite des baffes" - et le fameux album "introuvable" R5 ! Mais, dans les années 2010, ai racheté l'ensemble dans une version plus complète - et avec du contenu rédactionnel - avec des gags inédits chez Hachette-Collection ! Il s'agit vraiment pour le coup d'une intégrale !

    Lagaffe continue de "sévir", dans ce tome 11, dans les bureaux des Éditions Dupuis, au grand malheur de ses "collaborateurs", Prunelle et Lebrac, et aussi Mr De Mesmaeker, mais à la plus grand joie des lecteurs ! Là, il continue de mettre au point des inventions improbables qui, le plus souvent, se retournent contre lui et son entourage ! Gaston est un bricoleur fou qui touche aussi bien à l'électricité, à la plomberie, à la peinture ou à la chimie !

    Le pauvre De Mesmaeker ne parviendra toujours pas à signer les contrats Dupuis mais fera néanmoins affaire avec Gaston pour commercialiser le "Cosmo-Coucou", "l'horloge en avance sur son temps" !

    L'Agent Longtarin fait aussi les frais du comportement de Gaston ! On a dans ce tome 11 quelques bons gags mettant aussi en avant  la voiture unique de Gaston, modèle de lenteur !

    Un pompier venu constater les dégâts occasionnés par Gaston parlera du "gars qui a fait les 400 coups" ! En réalité, il s'agit du 600ème gag que l'on retrouve au milieu de cet album qui donne par la suite une série de mésaventures qui se suivent !

    En effet, on suit sur quelques gags les conséquences du saccage des bureaux de Dupuis par la Gaffophone de Gaston et les réparations nécessaires puis l'initiative malheureuse du dessinateur Lebrac pour se débarrasser de l'"instrument de musique" ! Quelques gags qui se suivent tournent aussi autour de la boule de bowling de Gaston !

    C'est aussi dans ce tome, au gag N°613,  que la Mouette Rieuse et le Chat viennent rejoindre et compléter la ménagerie de Gaston, il me semble ! Ces deux bestioles vont en faire voir de toutes les couleurs aux employés de Dupuis, étendant le pouvoir de nuisance du Gaffeur et provoquant catastrophe même lorsque Gaston est enfermé à double tour dans un placard !

    On constate aussi dans ce tome, et dans la série en général, à travers les inventions de Gaston et les nombreux objets, le goût de Franquin pour le design ! Le dessinateur a commencé véritablement sa carrière dans les années 1950, au moment ou la modernité, architecturale notamment, explosait !

    Je ne dirais rien ici du film Gaston,  sorti en 2017 ! Généralement, les adaptations de BD à la Française par les Français, sont mauvaises (voir aussi le bide du film Valérian et la Cité des Mille-Planètes par Besson qui a plongé sa Cité du Cinéma en faillite !) ! Les Américains s'en sortent mieux avec les adaptations Marvel et DC Comics ! Dans le cas de Gaston, le film est-il mauvais ? Je ne sais pas car ne l'ai pas vu mais la bande-annonce ne laisse pas grand espoir ! La question est qu'apporte de plus le cinéma - et le live-action - au support BD ? Il y a quelques réussites dans le domaine de l'adaptation de BD européenne - même si aucun exemple ne me vient en tête (Si, peut-être Astérix contre Cléopâtre avec Jamel Debbouze ?) mais une formule reste encore à inventer ! Peut-être ne faut-il pas trop coller à l’œuvre et garder la bonne distance ? Mais bon, on parlera de ce film Gaston peut-être un autre jour si j'ai le "courage" de le regarder ?

    En attendant, ce tome 11, c'est du tout bon ! Le ton est à la franche rigolade  et Gaston - et Franquin ! - nous régalent encore une fois !

    A bientôt !


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  • Dans la nouvelle série en manga (et en anime !) Dragon Ball Super, les Saiyans, Son Goku en tête, apprennent à maîtriser de nouvelles transformations : Super Saiyan Divin, Super Saiyan Rosé, Super Saiyan Blue !... Il leur faut donc de nouveaux adversaires à la hauteur - car la série n'est jamais qu'une éternelle quête de puissance !

    Dans le tome 3, Son Goku, Vegeta et le Trunk du Futur étaient confrontés au duo maléfique et redoutable de Zamasu, un dieu qui a décidé d'éradiquer l'Humanité dans une dimension alternative (et est en passe de réussir !) et Goku Black, une autre version de ce Zamasu qui a échangé son corps avec une autre version de Son Goku ! C'est un peu compliqué avec toutes ces versions alternatives et ces univers parallèles mais il me semble que j'en parle plus en détails dans l'article du tome 3 et vous y renvoie donc ! En même temps, ne veux pas trop vous spoiler !

    Ce tome 4 est intitulé "Le Dernier Espoir" et est en fait un combat tout du long ! Goku et Vegeta ont pris la fuite dans le passé, précédemment, couvert par le Trunks du Futur sur le point de succomber ! Le mari de Chi-Chi décide alors de s’entraîner chez Kamé-Sennin/Tortue Géniale sur la Technique du Mafuba pour vaincre l'immortel Zamasu ! Vegeta, lui, va maîtriser la transformation en Super Saiyan Divin (God) dans la Salle du Temps ! Puis, les deux retournent dans le futur affronter l'autre terrible duo !

    Entre temps, des Kaïo-Shin du passé ont décidé d'intervenir ! Gowasu, le Kaio-Shin de l'Univers 10, tente en vain de ramener Black à la raison ! Goku et Vegeta arrivent juste à temps !

    Le combat s'engage et on a plusieurs phases ! Dans une interview à la fin du volume, Toriyama révèle qu'il a tracé les grandes lignes et les points de passage obligé et que Toyotaro a un peu de latitude pour "broder" !

    D'abord Goku et Vegeta prennent chacun un adversaire, Zamasu pour le premier et Black pour le second ! Par malchance, le Mafuba de Goku va échouer puis un événement imprévu survient : les deux méchants décident de fusionner grâce aux potalas, des boucles d'oreilles magiques !

    A son tour, Goku et Vegeta vont fusionner en Vegetto qu'on n'avait pas revu depuis le combat contre Majin Boo ! Les coups pleuvent au plus haut niveau et la fusion des deux ennemis semble avoir le dessus ! Le Trunks du Futur révèle alors une capacité insoupçonnée qui se révèle capitale ! A la fin du tome 4, la confrontation n'est pas terminé ! La suite au prochain volume !

    Prochainement dans ces pages, l'Arc "Survie des Univers" qui a fait couler beaucoup d'encre, a été pas mal critiqué en manga comme en anime !

    Mais pour le moment, la qualité est encore au rendez-vous !

    A bientôt !


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  • Nous allons maintenant évoquer un jeu vidéo assez atypique et l'on se demandera à la fin de l'exposé si il s'agit vraiment d'un jeu vidéo ou d'une expérience métaphysique ?

    Le Festival Gamma256 est un festival de développeur informatique où ils conçoivent de "petits" jeux avec la contrainte de les faire tenir en au maximum 256 pixels sur 256 pixels ! Nous voila en quelque sorte revenus à la simplicité des débuts du jeu vidéo !

    C'est en 2007 et dans ce cadre que Jason Rohrer développe Passage - un jeu désormais téléchargeable gratuitement sur Mac, PC et i-phone à l'adresse suivante :

    http://hcsoftware.sourceforge.net/passage/

    et qui est un jeu qui se déroule sur 16 pixels de haut et 100 pixels de large !

    Passage - Jason Rohrer

    Vous incarnez un petit bonhomme qui avance dans un décor monotone. Très vite, il rencontre une petite bonne femme, sa compagne qui se joint à lui pour le trajet !

    Au début, nos deux "héros" avancent en se tenant à la gauche du décor qui défile et engrangent des points à mesure que le décor défile ! Il est possible de se déplacer vers le bas mais alors on ne comptabilise plus de points. Par contre, le jeu devient alors moins ennuyeux et on peut même découvrir des coffres au trésor !

    Le jeu dure cinq minutes et au bout de deux minutes trente, les personnages se trouvent au milieu du décor et continuent d'avancer vers la droite en même temps que ce décor défile ! Au fil du temps, les personnages vieillissent et on peut constater que leur apparence change ! Au bout de cinq minutes - ou un peu avant, la petite bonne femme touche le bord droit de l'écran et est remplacé par une tombe puis c'est le petit bonhomme qui décède à son tour ! Vous avez alors un score mais qui n'a aucune importance car il n'y a pas de tableau des scores et il ne sera pas sauvegardé !

    Vous l'aurez compris, Passage est un jeu qui interroge sur le sens - ou plutôt l'absence de sens de l'existence humaine - et sa finitude ! Vous avez alors deux choix de vie : filer droit et accumuler le plus haut score ! - mais dans quel but ? - ou faire faire des détours à l'existence pour découvrir des trésors ! Mais au bout du compte, la mort vous rattrape toujours !

    Un brin déprimant, n'est-ce pas ? Surtout pour des gens comme moi qui se posent des questions existentielles et sont phobiques de la mort (mais je me soigne !) ! Le jeu provoque d'abord l'ennui - et c'est voulu ! - puis le décès des personnages au terme de l'échéance nous tire de notre torpeur et provoque la stupeur ! Mais à quoi nous attendions-nous ?

    S'agit-il vraiment d'un jeu vidéo ? On peut se le demander ! Ce petit programme informatique, c'est à la fois une réflexion sur le mariage, le bonheur et la mort ! Brillant quelque part !

    La musique est aussi particulièrement triste et mélancolique ! Ce n'est pas souvent qu'un jeu vidéo vous tire une larme !

    La différence avec la "vraie vie" est que dans Passage, vous pouvez rejouer ! Dans la "'vraie vie", jusqu'à preuve du contraire...

    Jeu engagé ? Œuvre d'art indubitablement !

    J'ai découvert l'existence de ce "jeu"' en regardant la chaîne du Youtubeur Sébastien Genvo qui théorise brillamment le média que sont les jeux vidéo dans sa bien nommée chaîne "Théories des jeux vidéo" !

    A bientôt !


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  • Starfighter - Nick CastleLes jeux vidéo ont été longtemps associés à un univers masculin où la plupart des joueurs sont de jeunes adolescents, geek, et en majorité des garçons !

    Cette image a été véhiculée au début de l'industrie vidéoludique par la culture populaire et en particulier des films tels que Wargames ou Starfighter (et aussi par la publicité pour les premiers jeux !).

    Starfighter (nommé encore en VO The Last Starfighter) est un film de Nick Castle, sorti en 1984 et parfaitement représentatif de son époque ! La console Atari VCS 2600 domine alors encore le marché mais est en fin de carrière, l'Amstrad CPC, le Commodore 64 et le ZX Spectrum sont apparus  et beaucoup de jeux vidéo appartiennent au genre shoot them up !

    Car Starfighter puise beaucoup de son inspiration du côté du shoot them up et il faut voir aussi que l'on est juste après la sortie, en 1983, du Retour du Jedi - et donc l'imaginaire des gens est encore beaucoup encombré de guerres galactiques !

    Alex Rogan est un jeune homme - on dirait un geek aujourd'hui - qui vit avec sa mère et son petit frère dans un trailer park, le Starlite, Starbrite ! Il est interprété par le jeune acteur Lance Guest qui, à ma connaissance n'a pas laissé de traces dans le septième art ! Alex est en quelque sorte un déraciné qui vit dans un mobile home. Il est aussi un peu le garçon à tout faire et est très débrouillard !

    Les loisirs et la passion d'Alex, quand il n'est pas avec sa petite amie Maggie Gordon, est de jouer à Starfighter, un jeu vidéo de shoot them up sur borne d'arcade qui l'accueille avec une voix synthétique qui déclare : "Salut Starfighter, vous avez été recruté par la ligue stellaire pour défendre la frontière contre Xur et l'armada Ko-Dan".

    Ce qu'Alex ignore, c'est que ce jeu sert en réalité à des extraterrestres pour procéder à un véritable recrutement dans une guerre stellaire bien réel ! Or, voila qu'un soir, devant toute la population du caravaning, Alex bat le record du jeu ! Débarque alors dans un étrange véhicule, une fois Alex seul, Centuri, un homme qui se présente comme le créateur du jeu et lui explique toute la vérité ! Quand on dit que les jeux vidéo sont des ouvertures vers des mondes imaginaires, on est bien loin de la vérité ici !

    La menace de Xur et de l'armada Ko-Dan est bien réelle et Alex devient Bétadroide Alex et s'engage dans la guerre ! Au pilotage d'un vrai Starfighter, il se lance dans l'espace et affronte les légions ennemis !

    Les dernières séquences du film ont un caractère d'innovation puisqu'entièrement réalisées en images de synthèse, soit près d'une vingtaine de minutes de film, ce qui est un exploit pour l'époque ! On a ainsi le vaisseau du héros entièrement généré par ordinateur ! Le film reste donc proche de l'imagerie des jeux vidéo dont il s'inspire ! Évidemment, comme on en était aux balbutiement de l'image de synthèse, l'aspect "synthèse" et polygones est encore très visible, saute même aux yeux ! Pour vous dire, les premières cinématiques des jeux vidéo, dans les années 1990, feront mieux (sans parler des cinématiques actuelles !). On n'est pas encore dans une image photoréaliste qui nous bluffe !

    Starfighter est donc un petit film sympathique ! Au début de mon adolescence, j'avais été le voir au cinéma et l'avais bien apprécié ! J'avais d'ailleurs récupéré deux photos promotionnelles du film - car à cette époque, il y avait encore des photos tirées des films à côté des affiches dans mon cinéma de Ouistreham, Le Cabieu - et dans les cinéma en général ! Internet a un peu tué ce type de promotion !

    J'aime aussi particulièrement l'affiche du film qui fait rêver !

    A bientôt !


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  • Nous y sommes ! Avec cet article, c'est mon 200ème billet dans la rubrique "Jeux vidéo" de ces blogs - sous réserve Pacific - Ere Informatiqued'oublis dans le décompte ! Il va être question de l'Amstrad CPC et d'un jeu dédié uniquement à cette machine, à savoir Pacific,  jeu de 1987, d'Ere Informatique.

    Pacific  est un jeu vidéo d'un genre indéfinissable ! Si Bivouac, jeu d'Infogrames de la même année est une simulation d'alpinisme, Pacific serait alors un jeu de plongée - mais plus un jeu d'"action" qu'une simulation !

    Vous incarnez en effet un scaphandrier qui s'enfonce dans les profondeurs de l'océan et doit atteindre un certain lieu où une surprise l'attends ! Vous disposez d'une réserve d'oxygène limitée et d'un pistolet pour abattre les poissons indésirables !

    Il vous faudra donc gérer votre oxygène, en ne traînant pas et en vous réapprovisionnant aux relais réguliers !

    En un sens, Pacific est un jeu apaisant ! Pas de batailles, ni de tueries, juste le silence des océans ! En effet, pas de musique dans ce jeu, juste le bruit de bulles de votre bouteille d'oxygène ou des balles tirées ! C'est aussi un jeu assez coloré avec un grand soin apporté aux décors !

    Pacific - Ere InformatiquePour économiser vos réserves, il s'agira de limiter vos mouvements et de laisser faire la gravité en vous laissant tomber ! Il y aurait tout un billet à écrire sur la gravité dans les jeux vidéo qui devint vraiment effective avec des jeux comme Donkey Kong (et n'en ai pas parlé dans le billet associé à ce jeu de Myamoto) ou encore Moon Patrol ! Si le sujet vous intéresse, je vous renvoie à "L'Histoire des jeux vidéo" du Youtubeur Edward !

    Plus vous descendez dans Pacific, plus il y a d'obstacles : poissons, rochers, mines, etc... Il y a heureusement des barils de poudre, par-ci par-là, que vous pouvez faire exploser en tirant dessus pour dégager le passage ! Attention à ne pas être à côté sinon vous perdrez une de vos trois vies !

    Vous avez également des espèces de sextants par endroit qui vous donne accès à une carte des Abysses !

    Ce jeu peut être addictif car la route est longue jusqu'au lieu final et la curiosité risque de vous pousser toujours plus avant ! Pour ma part, j'avais joué, sur Amstrad CPC donc, à Pacific  et l'avais trouvé assez ennuyeux ! Mais bon, c'était  le temps où les éditeurs de jeux vidéo avaient de l'audace - et pas des études de marché et de grandes équipes dignes d'Hollywood ! - et tentait des expérimentations !

    A bientôt pour le 201ème billet "Jeux vidéo" ! Je ne sais pas encore de quel jeu il sera question ?


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  • Que donne un auteur du XIXème siècle revisité par un créateur du XXème siècle ! On peut en avoir une petite idée Salammbô - 1er Livre -  Flaubert & Druilletavec Gustave Flaubert revu par Philippe Druillet !

    En 1980, Druillet, auteur de SF réputé, cherche de nouveaux sujets. Son ami Philippe  Koechlin, grand initiateur du magasin "Rock & Folk" lui suggère alors de relire Salammbô de Flaubert ! Le graphiste émérite y trouve son inspiration !

    Pour tout vous dire, si j'ai lu L’Éducation sentimentale, Bouvard et Pécuchet et commencé Madame Bovary, je n'ai jamais mis le nez dans le roman de Flaubert qui ne se passe pas à l'époque où il vécut - qui commençait alors à lui faire horreur, l’écrivain détestant la bêtise de ses contemporains, mais qui se déroule deux siècle avant J.-C. sur les côtes de l'Afrique du Nord, autour de Carthage, alors impliquée dans les Guerres puniques contre Rome !

    Je ne vous résumerais pas ici le roman de Flaubert qui fera l'objet un jour d'un autre article, ni ne détaillerais la carrière de Philippe Druillet ! Entrons directement dans le vif du sujet de cette BD!

    Salammbô, la BD, s’étend sur trois tomes - dont hélas, je ne possède pour l'instant que le 1er Livre ! Je l'ai trouvé dans une benne de livres qu'on avait jeté, encore en assez bon état !

    Druillet effectue une transposition de ce récit antique sous la bannière de la SF !  Mâtho, le personnage de Flaubert, obsédé par Salammbô, la fille d'Hamilcar et princesse de Carthage, est en réalité ici associé à Lone Sloane, le personnage célèbre de Druillet ! Celui-ci a quitté l'Empire de Shaan, après la chute du tyran, et qui es devenue une République ! Il parcourt l'espace avec son vaisseau et son équipage, se livrant au pillage !

    Mais un jour, Mâtho/Sloane découvre Carthage et décide de s'y établir, trucidant alors son équipage et faisant exploser son vaisseau ! C'est à ce moment que Sloane devient véritablement Mâtho ! Il se rends alors à Carthage !

    La ville, qui vient de mener une guerre,  est animée par de grandes festivités ! Les mercenaires s'enivrent et se livrent à la débauche ! Se pose le problème de les payer et bien vite, ils en viennent à piller Carthage ! Surgit alors Salammbô - dont la grâce et la beauté époustouflante, calment les esprits ! Les mercenaires finissent par repartirent avec la promesse d'être payés !

    Mâtho, lui, a été soufflé par l'apparition de la jeune femme et n' a pour rivale que Narr'Havas, un prince numide ! Il partage ses impressions avec Spendius, un esclave qui a tout fait dans sa vie et se languit de revoir Salammbô !

    Le tome 1 s'arrête sur le héros qui endure mille souffrances !

    Que dire ? Même si c'est une libre adaptation, Druillet demeure fidèle au texte original de Flaubert qu'il reproduit avec quelques légères modifications dans un contexte de SF - allusions aux planètes et galaxies !

    Niveau graphismes, c'est superbes ! Avec de magnifiques illustrations, très riches et chargées, en pleines pages voire sur deux pages entières ! Ça se lit bien ! Il faut apprécier le texte de Flaubert et aussi de scruter le dessin virtuose de Druillet !

    Voilà pour ce 1er Livret !  Il n'est hélas pas certain que je mettes un jour la main sur les tomes 2 et 3 mais essayerais dans les bibliothèques municipales de ma bonne ville ! Mais comme cette album date un peu et que je ne sais pas quel place ou importance il a dans la bibliographie de Druillet ?

    A bientôt !


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  • Perfect Symmetry - KeaneIl y a encore une semaine je ne savais pas qui était Keane et ignorait jusqu'à l'existence de ce groupe de rock alternatif britannique, originaire de Battle, dans le comté de l'East Sussex !

    C'est chose réparée grâce à mon ami et voisin d'en face, Rico ! En effet, je continue à chroniquer dans ces blogs les disques que me prêtent des amis - ce qui permets d'étendre mon horizon ! Ai également une belle collection de CD acquis dans les années 1990 - mais dont je n'ai pas pris assez soin à mon goût ! La musique n'est pas ma passion première, ce serait plutôt les formes de récits de la littérature et des séries-télé !

    Mais je m'égare ! Revenons plutôt à Keane ! Ce groupe a été actif entre 1997 et 2014 - et marque depuis une pause ! Il est composé de Tom Chaplin au chant, Tim Rice-Oxley au piano, Richard Hughes à la batterie et Jesse Quin à la basse et aux percussions ! Le fait que je ne connaisse pas ce groupe témoigne de mon inculture dans ce domaine car il s'est fait connaître en 2004 du grand public - avec l'album Hopes and Fears ! - et a depuis écoulé plus de dix millions de CD à travers le monde !

    L'album que m'a fait découvrir Eric est Perfect Symmetry - qui est leur troisième opus ! Le premier était Hopes and Fears  et le second Under the Iron Sea. Cette formation a fait aussi bien que The Beatles, Oasis et Radiohead en plaçant deux albums dans le top 20 des "meilleurs album britanniques de tous les temps" selon le magazine Q ! Après l'opus dont il est question dans ce billet, Keane sortira encore deux albums et un best-of !

    Perfect Symmetry regroupe 11 titres et s'ouvre par "Spiralling" (on reste dans la géométrie !), sorti en single uniquement en téléchargement, deux mois avant l'album, soit respectivement en août et octobre 2008 !

    Avec ce nouvel album, Keane change son style pour répondre aux attentes du public ! Album de la maturité ? J'ai écouté et les 11 titres se découvrent avec plaisir ! On sent le travail derrière et c'est agréable à l'oreille ! C'est assez varié aussi ! On est dans le pop-rock ! En même temps, je ne connais pas les autres albums du groupe et donc pas leur évolution ! Je ne peux faire de comparaisons... Un album travaillé donc qui a requis maints efforts et a été enregistré à Paris et à Berlin.

     

    Autre innovation : pour la première fois, le groupe inclut une guitare dans sa musique ! Pour du rock, c'est l'instrument incontournable ! C'est aussi plus créatif ! Keane tente des expériences inédites ! Les deux singles suivants furent "Perfect Symmetry"  - qui donne son titre à l'album ! - puis "The Lovers Are Losing" ! Citons rapidement quelques autres titres pas exploités en singles : "You Haven't Told Me Anything", "You Don't See Me", "Again and Again", "Playing Alone ou "Love Is The End", chanson bien nommée qui termine le CD !

    Autre anecdote, pour les francophones ! Le titre "Black Burning Heart" contient quelques paroles... en français !

    Récemment, Rico m'avait prêté quelques CD qui ne m'avaient pas enthousiasmé ! Mais là, j'ai bien aimé Keane et ce Perfect Symmetry qui prouve une fois de plus que les Britanniques sont parmi les meilleurs - sinon les meilleurs !?  - pour le rock et le rock alternatif ! Je n'ai rien contre Johnny Hallyday mais force est de constater que, dans ce domaine, nous Français ne faisons pas le poids !

    A bientôt !


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  • Dans la franchise The Walking Dead, on avait les comics, les séries-télé et nous avons aussi les romans ! (Et accessoirement les jeux vidéo !). Je vais vous parler ici de La Chute du Gouverneur 2 - deuxième partie en effet, série qui mets en avant le personnage de Lilly Caul et tourne autour de la communauté de Woodbury.

    En réalité, les romans sont raccords avec les comics et pas avec la série-télé ! Ils sont toujours signés de la plume de Jay Bonansinga, sous l'égide de Robert Kirkman qui n'intervient pas dans la rédaction sinon peut-être comme "marque" et pour donner les idées générales !

    Le récit de ce tome 2 narrant la chute de Philip Blake alias le Gouverneur reprends au moment où Michonne a exercé sa vengeance, torturé le Gouverneur et la laissé pour mort !! Quel est l’intérêt de raconter une histoire que nous avons déjà abordé en long et en large dans les comics ?

    Outre que le format roman permets de s'attarder plus longtemps sur l'intériorité des personnages, il permets ici d'aborder de nouveaux points de vue, celui des habitants de Woodbury ! En effet, la perspective est inversée et si dans les comics, c'était Rick et son groupe les "gentils", ici, ils sont les "méchants" ! C'est du moins ce que pense Lilly Caul !

    Mais on sait bien que le Gouverneur ment en réalité à sa communauté, les manipule et a de fortes tendances sadiques ! A la fin, la vérité éclate aux yeux de Lilly Caul et on découvre que c'est elle qui a abattu Lori et son bébé dans le comics ! Ce qui lui cause un choc !

    On notera que le terme "zombie" est utilisé à maintes reprises dans la narration - ce qui constitue une petite entorse à la mythologie Walking Dead ! En effet, dans le comics comme dans la série-télé, on n'utilise jamais cette désignation, lui préférant "Rôdeur" ! Est-ce une approximation de Bonansinga ou une erreur de la traduction ?

    On revit donc les grands moments du comics et d'autres qu'on n'avait pas vu ! Rétablissement du Gouverneur, assaut sur la prison, exécution de Tyreese, etc... Lilly Caul est parfaitement intégrée dans tout cela !

    Mais le plus intéressant est sans aucun doute ce qui se passe après pour la petite communauté de Woodbury ! Sans surprise, Lilly prends les commandes et une nouvelle ère commence - que le tome suivant nous annonce comme L’Ère du Prédicateur !

    Voilà ! C'est ce qu'on appelle de la Paralittérature (ou du "mauvais genre") - mais c'est très agréable à lire et paradoxalement, malgré les horreurs que peut représenter, une apocalypse zombie, ça "détends" bien ! A lire sur la plage par exemple ou dans votre maison de campagne !

    Ce petit volume contient en outre une nouvelle du même Bonansinga qui se déroule avant et raconte comment Philip Blake a sauvé Woodbury d'une horde de Bouffeurs avant d'en prendre la tête - ce qui est la conséquence de son acte de bravoure et d'audace !

    A bientôt !


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  • Aura l'orpheline - Roberton BaldazziniVous connaissez déjà Roberto Baldazzini si vous êtes un habitué de ce blog car c'est lui qui a dessiné le récit érotique, Chiara Rosenberg , scénarisé par Celestino Pes ! Pour Aura l'orpheline, qui date de 2005, il est seul aux commandes !

    Aura est donc une jeune orpheline, qui fuit les "fantômes de son adolescence" et qui va, après quelques mauvaises rencontres, trouver refuge auprès de travailleurs du sexe ! L'action se déroule dans un quartier mal famé où rôde quelques prédateurs sexuels pour lesquels la jeune fille est une proie facile !

    Parmi les bonnes âmes qui veillent sur Aura, il y a Carlo, un homosexuel, réalisateur de films pornos, qui l'héberge quelques jours chez lui. Il y a aussi Safiria, une jolie "nana" qui est en réalité un transsexuel - et qui effectue des strip-teases dans sa propre boite lorsqu'elle ne se prostitue pas !

    C'est Safiria qui va proposer à Aura de travailler comme serveuse dans con club ! Là, notre jeune héroïne rencontre aussi Tim, une sorte de videur, homme à tout faire, à qui elle va s'offrir.

    Dans la tradition des héros orphelins, Aura ira de mésaventures en mésaventures ! C'est certes un récit érotique mais c'est volontiers glauque par moments ! Non pas du fait qu'il y ait des homos et des trans, mais plutôt par la galerie de pervers que l'on croise comme "l'Ange inséminateur" qui est à deux doigts de violer Aura dans une cabine de peep-show, sauvée par l'intervention Aura l'orpheline - Roberton Baldazzinide Tim ! Il y a aussi dans cette histoire une certaine attirance de l'auteur pour la scatophilie (ça vomit, ça urine et ça défèque à plusieurs reprises !).

    C'est aussi volontiers bavard avec des esquisses de psychologie ! Aura est un personnage angoissé qui prends des anxiolytiques...

    A l"origine, ce récit se dénommait Senza Famiglia, ou Sans Famille en italien - hommage à Hector Malot !

    Voilà, je ne vous ferais pas un topo sur la biographie de Roberto Baldazzini ! Disons simplement que son style de dessin a évoluer du "noir et blanc tranché" à une "ligne claire élégante" ! Après avoir dessiné beaucoup de polars pour les revues Orient-Express et Comic Art, il se tourne vers les récits érotiques, surtout pour la revue Blue !

    J'attendais beaucoup de cet album en raison du dessin de Baldazzini qui convient très bien pour des récits érotiques ! Malheureusement, les maints aspects malsains et déviants de cette histoire m'ont beaucoup déçu !

    Comment les choses se terminent-elles pour Aura ? Elle semble tracer sa route avec un nouvel inconnu "bien sous tous rapports" et soucieux de l'arracher au monde du peep-show ! Le prince charmant ?

    A bientôt !


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