• Starcraft II est un jeu de Stratégie Temps-Réel (ou RTS), sorti en juillet 2010 - et qui prolonge l'expérience addictive du premier opus et de son extension Brood War.

    Starcraft II - Wings of Liberty - Blizzard EntertainmentLe jeu a encore plus de possibilités - mais je ne parlerais ici que du mode "campagne".

    Starcraft II est sous titré " Wings of Liberty" qui n'est en réalité que le premier volet d'une trilogie - premier volet dans lequel on joue les Terrans en mode "campagne". Ensuite, ce sera le tour des Zergs dans "Heart of the Swarm" (sortie en mars 2013) et les Protoss dans "Legacy of the Void" (encore à paraitre !).

    Revenons sur le scénario et l'univers - qui est la plus des jeux Blizzard ! Dans le premier Starcraft, le marshall Jim Raynor aidait Arcturus Mengsk et les fils de Khoral à défaire la Confédération Terrane - en installant son Dominion - au prix d'une ultime trahison qui consistait à installer un émetteur psionique sur Tarsonis, le monde-mère des Terrans, attirant les essaims Zergs et sacrifiant des milliards de vies !

    Donc dans Starcraft II - qui se déroule 4 ans après les évènements de Brood War, Raynor est très remonté contre Mengsk et mène la nouvelle rébellion ! C'est ce moment que choisisse les Zergs pour lancer une attaque d'ampleur sur tout le secteur Koprulu, menée par la mystérieuse et implacable "Reine des Lames" qui est très liée à Raynor !

    En mode "campagne", vous menez toujours vos unités au combat, récoltez des ressources, construisez des bâtiments, recherchez des améliorations technologiques. Dans ce domaine, le principe global reste le même que précédemment mais avec plus d'unités, de plus beaux décors, des améliorations sur l'animation etc...

    Une des choses qui change est l'orientation de certains scénarios qui ne consistent plus seulement à détruire la base adverse ! Ainsi dans l'un d'entre eux, vous avez une alternance jour/nuit et l'ennemi n'attaque que de nuit, dans un autre, vous devez récolter du minerais en évitant les marées de lave, dans un autre encore, vous devez stopper des trains ! Bref l'originalité est bien au rendez-vous !

    L'autre gros "plus" sont les écrans de jeu entre les missions : la passerelle du vaisseau "Hypérion", le bar, l'armurerie, le laboratoire. Dans ces lieux, vous pourrez discuter avec vos alliés, regarder les infos - "objectives" du Dominion - recruter des compagnies de mercenaires, écouter de la musique, jouer à Lost Viking, le premier jeu de Blizzard, un shoot-them-up, sur une borne d'arcade, acheter des améliorations pour vos unités, rechercher de la technologie Zerg et/ou Protoss pour de nouveaux avantages. Ainsi les améliorations technologiques se font dans et entre les phases de stratégie temps-réel, ce qui allège le nombre de recherches à effectuer - celles-ci étant faites "une fois pour toutes" entre les missions !

    Bref un jeu bien agréable - et encore, je ne vous parle pas de la possibilité de jouer en réseaux contre de vrais joueurs humains - car je n'ai pas testé étant un novice dans ce domaine ! - le mode "Arcade" qui permet de jouer à des jeux dérivés conçues par les fans avec les ressources du jeu : jeux de foot, shoot-them-up, jeu de zombie ou survival horror, casses-têtes etc... La limite est votre imagination !

    Et puis l'étape suivant pour le joueur expérimenté est le E-sport où les Coréens sont très forts !

    Voilà, je vous parlerais sans doute encore de Starcraft II !

    A bientôt !


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  • Will Hunting, film américain de 1997 est un récit extrêmement touchant et un petit chef d’œuvre d'ailleurs maintes fois nominé aux Oscars 1998 (neuf fois !) et en ayant remporté deux !

    C'est un film réalisé par Gus Van Sant qui lança la carrière de deux nouvelles icônes du 7ème art : MattWill Hunting - Gus Van Sant Damon (qui joue le jeune Will) et Ben Affleck (qui joue son pote de la rue Chuckie Sullivan).

    Will Hunting fut autant un succès commercial que critique ! Affleck et Damon coécrivirent le scénario - et reçurent un Oscar pour cette histoire. Au casting figure également Minnie Driver (qui joue Skylar), stellan Skarsgard (qui joue Gerald Lambeau, le mathématicien titulaire de la Médaille Fields qui prend le héros sous son aile) et aussi Robin Williams (dans le rôle de Sean Mac Guire le psychothérapeute) - et un Oscar de meilleur acteur dans un second rôle pour Williams !

    Will Hunting est un jeune homme de Boston Sud qui fait le ménage dans les couloirs de Harvard. Désargenté, il traine avec sa bande de copains en faisant la tournée des bars.

    Mais voilà, Will est un prodigieux génie, à la mémoire photographique, autodidacte et à la langue bien pendu ! Il réussit très facilement à résoudre des problèmes ardu inscrit au tableau noir dans les couloirs du prestigieux campus par le renommé Gerald Lambeau et attire son attention. L'éminent professeur le prend alors sous son aile !

    Mais Will a sa part d'ombre - comme la plupart des génies (?) - et il se révèle asocial. Suite à une altercation, il doit purger une peine de prison. Lambeau obtient sa libération conditionnelle si il suit une thérapie.

    Le jeune homme se rebelle et décourage tous les psys. Entre alors en scène l'atypique Sean Mac Guire, issu de Boston sud comme lui, qui, après un premier contact houleux, donne quelques leçons au garçon, des leçons que l'on n'apprends pas dans les livres mais de l'expérience de la vie !

    Le vieux Sean va cerner les problèmes du jeune Will, la source de son instabilité, ce qui gène son don et son orientation. Will semble rechercher la solitude et une certaine forme de sécurité en refusant tout engagement de peur d'être trahi et abandonné - comme, orphelin, il l'a été par sa mère ou encore battu par son beau-père ! c'est la peur de ne pas être aimé, la peur de faire le premier pas, qui explique ce comportement autodestructeur dont Skylar, la jolie et plaisante étudiante fera les frais !

    Bref, en un certain sens, il n'y a rien de nouveau ! On observe d'ailleurs chez beaucoup de gens précoces intellectuellement une grande peur face à la vie du à une grande sensibilité qui va avec - et qui leur font voir les choses négatives avant tout !

    C'est l'amour qui mène le monde dans ce qu'il a de meilleur !

    La réalisation est classique et efficace. Le jeu des acteurs très juste. Robin Williams n'est pas dans la mièvrerie qu'on peut lui trouver dans certains de ses films même si une fois de plus il est dans le rôle du gentil mentor emprunt d'une certaine sagesse due à l'expérience !

    Matt Damon est excellent tant dans les instants sympathiques du personnage que dans les moments plus torturés, montrant sa palette de registres ! Ben Affleck a un rôle plus effacé - mais est un peu l'ami sur lequel Will s'appuie !

    Minnie Driver campe une jeune femme pleine de charme !

    Un très bon moment de cinéma !

    A bientôt !


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  • Le monde de la recherche est empli de figures et de personnalités atypiques, en tout cas de gens passionnés (du moins, il faut l'espérer !). Cédric Villani, et son apparence de dandy, est un génie des maths - même s'il conteste cette appellation - et quelqu'un d'assez attachant. Il est connu du grand public depuis qu'il a décroché la Médaille Fields, en 2010, l'équivalent du Prix Nobel pour les Mathématiques. Il est aussi le directeur de l'IHP, Institut Henri Poincaré, haut-lieux des Mathématiques dans l'Hexagone.

    Théorème vivant - Cédric VillaniThéorème vivant retrace le parcours d'un chercheur et le cheminement d'une recherche fondamentale. Villani et son collègue Clément Mouhot vont "s'attaquer" à la "régularité pour Boltzmann inhomogène" et à l'"amortissement de Landau" - entre autres complexité incompréhensible pour le commun des mortels !

    Ce livre est donc quelques part une autobiographie, à base de retranscriptions de mails, d'extraits d'articles et d'équations, de portraits de personnalités de la discipline.Certes le propos ne sera pleinement compréhensible - et encore ce n'est même par sûr - par des experts dans ce domaine de recherche. Mais est-il nécessaire de "connaitre le latin pour apprécier la messe en ut de Mozart" ? Il n'est donc pas plus nécessaire de s'y connaitre en Maths pour apprécier la poésie de ce langage et le côté "aventure" de cette recherche.

    Le livre pose par ailleurs la question qui occupe toujours des générations d'épistémologues, le langage mathématiques exprime-t-il le réel ? Comment le communiquer ? Par delà ce mode de communication, c'est la question de la transmission d'idées qui se pose !

    Parfois, notre génie retombe dans le quotidien : histoires à ces enfants, chansons occupant son esprit etc...

    On voyage aussi dans ce livre, à Lyon, à Princeton où à Tokyo !

    J'avoue que depuis quelques temps, je me suis plongé dans la discipline mathématique (programme de lycée et de prépas) mais là, on est à 15000 années lumières de ce contenu basique !

    Un très bon livre - un peu ésotérique - où les équations sont les nouveaux hiéroglyphes de Champollion. Le but n'est pas tant de comprendre la théorie sous-jacente mais d'apprécier la démarche !

    A bientôt !


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  • Dans les années 1980, nous eûmes droit à une vague de films avec des héros-bodybuildés (culte du corps de ces années-là oblige !) et en particulier à deux opus des aventures du héros d'heroic-fantasy de Robert Howard, Conan le Barbare (et non pas Connard le Barbant !), incarné par Arnold Schwarzenegger.

    Les jeux Barbarian the Ultimate Warrior et Barbarian II - the Dungeon of Drax, s'inscrivent dans cette lignéeBarbarian the Ultimate Warrior - Palace Software ! Ce sont deux jeux vidéo développés respectivement en 1987 et 1989 par Palace Software - et qu'il ne faut pas confondre avec, à la même époque, le Barbarian et le Barbarian II de Psygnosis.

    Ces jeux de Palace Software furent développés sur Amiga, Amstrad CPC (ma version), Apple II, Atari ST, Commodore 64 et PC. Le ZX Spectrum eut même droit à sa version !

    Le jeu a un mode solo et un mode multijoueurs - mais internet n'existant pas alors, il faut comprendre par multijoueurs, deux joueurs s'affrontant en duel.

    On incarne un barbare qui combat dans l’arène du sorcier Drax pour délivrer sa fiancée, la princesse Mariana (qui a des atouts si on en juge par la jaquette du jeu !).

    Votre personnage fait face à un autre barbare - incarné par l'intelligence artificielle - et les deux combattants se donnent des coups d'épée pour faire descendre leur jauge de vie. Il est possible de placer un coup efficace si les circonstances si prêtent : la décapitation !

    La dizaine de combattants adverses affiche un niveau de plus en plus fort, les derniers recourant aussi à la décapitation contre vous ! Un gobelin vient alors traîner le corps de la victime et shoote dans la tête ! Le jeu n'est donc pas dénué de gore et d'humour !

    Le dernier adversaire est le sorcier Drax qui descend à la fin dans l'arène ! Un coup suffit à le tuer mais il faut parvenir à lui en traversant l'écran et l'arène en évitant ses boules de feu dont le moindre contact est mortel !

    Le barbare peut effectuer par ailleurs des roulé-boulé. Une tactique consiste à acculer l'adversaire dans un coin de l'écran en pratiquant des suites de roulé-boulé et de coups de pied puis de le décapiter à la bonne occasion !

    Un jeu fun du temps jadis !

    Je ne parlerais pas du deuxième opus - auquel je n'ai jamais joué - mais qui met en scène des extérieurs et des monstres !

    Comme je disais à propos de la princesse Mariana, peut-être aurez-vous remarqué la pin-up à grosse poitrine qui orne la jaquette du jeu ? Ne vous laissez surtout pas distraire !

    A bientôt !


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  • La saga de comics continue et cette fois, nous allons nous intéresser aux tomes 11 et 12 !

    Le tome 11 s'intitule Les chasseurs, fait un peu office d'interlude et d'histoire Stand-Alone.Walking Dead - Tome 11 & 12 - Kirkman & Adlard

    Le groupe de Rick, Carl, Michonne, Andrea, Dale et autres est sur les routes et fait diverses découvertes et rencontres dont un van rempli de matelas et un religieux, le père Gabriel Stokes.

    Les compagnons d'aventures font une pause mais se sentent vite épiés ! Qui sont les chasseurs qui tournent autour d'eux ? Des rôdeurs ? Des zombies ? Que nenni ! Les héros vont avoir affaire à la lie de l'humanité dans ce monde perdu : un groupe d'humains cannibales.

    Rick va vite leur régler leur compte de manière expéditive : "tu tue, tu meurs !"

    Le tome 12 a pour titre Un monde parfait. Il introduit ce qui sera le thème central des prochains tomes de Walking Dead, l'existence de communautés fixes et fortifiées de survivants humains et leurs interactions.

    Le groupe de Rick approche de Washington, conformément au souhait d'Abraham. Mais, ils sont de nouveaux observés et rendus méfiants par leur récente rencontre avec les cannibales. Celui qui les observait se dévoile et se nomme Aaron. Il prétend évaluer le groupe de Rick en vue de leur proposer d'entrer dans leur communauté de 34 personnes, menée par Douglas. Rick doit apprendre à faire de nouveau confiance et à remettre son sort aux mains d'autres personnes.

    Le point de départ de nouveaux développements qui culminera avec une guerre aux alentours du tome 20 - avec le personnage de Negan, encore pire que le Gouverneur ! Mais nous verrons cela en temps voulu !

    La lutte pour la survie continue !

    A bientôt !


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  • En novembre 1939, deux mois à peine après l'invasion de la Pologne, Hitler prépare l'attaque de l'Angleterre et de la France, malgré des oppositions dans son état-major horrifié !

    La Wehrmacht avait en effet subit des pertes et il convenait de tirer les leçons de l'expérience polonaise. Un quart des avions de la Luftwaffe avait été perdus et les Panzer légers s'étaient avérés peu fiables, distançant l'infanterie. Hitler se résous donc à attendre jusqu'au printemps 1940. La Blitzkrieg est au point mort !

    Dans le ciel, la Grande-Bretagne a aussi tirer ses leçons ! Elle mise sur les bombardiers et le 4 septembre 1939, un raid de jour est mené par la R.A.F. sur la Marine allemande. Mais spet des trente bombardiers sont détruits. On opte alors pour des raids nocturnes avec lâcher de tracts !

    L'essentiel du combat va se dérouler sur mer ! Il y a un programme de construction allemand de navires qui est en cours - et est prévu pour être achever en 1948. Le ravitaillement de la Grande-Bretagne se fait par l'Atlantique. L'amiral allemand Dönitz décide de couper ces voies en utilisant les sous-marins -les Unterseeboots. Il dispose pour ce faire d'une trentaine de bâtiments !

    La bataille navale commence le 3 septembre 1939 lorsque le U-30 coule l'Athenia, un paquebot civil ralliant Liverpool à Montréal et la mort de 112 passagers provoque un vif émoi !

    La supériorité navale est pourtant du côté britannique avec 12 cuirassés et 5 portes-avions contre aucun navire de ce type dans le camp adverse. Mais les Allemands vont faire une utilisation massive - et efficace - de leurs U-Boots ! Les Anglais mettent en place un blocus des ports allemands, conséquence du drame de l'Athenia !

    Mais les britanniques disposent de trop peu de navires d'escorte pour le grand nombre de convois ! Fin 1939, cent navires alliés des convois ont été coulés ! La menace des sous-marins a été sous-estimée !

    Le 17 septembre 1939, un porte-avions britannique est même coulé par le U-29, et le 14 octobre, c'est le U-47 qui fait subir le même sort à un cuirassé, le Royal Oak. Le 22 novembre, deux croiseurs de bataille allemands interceptent un convoi dans la Mer du Nord et coulèrent son navire d'escorte, un croiseur marchand armé !

    La Kriegsmarine dispose par ailleurs d'un puissant navire amiral - l'Amiral Graf Spee - que les Alliés vontDrôle de guerre à l'Ouest - Les évènements de l'hiver 1939 et du printemps 1940 véritablement traquer et finalement intercepter avec l'Exeter, l'Ajax et l'Achilles. Le Graf Spee se réfugie alors en pays neutre, en Uruguay, à Montevideo. On retrouvera le commandant du navire, Hans Wilhelm Langsdorff, mort sur son lit, étendu sur le pavillon du bateau, une balle tirée dans la tempe, le 20 décembre 1939.

    Mais, les Britanniques vont surtout gagner la guerre technologique concernant les mines. Le 22 novembre 1939, un avion allemand largue une mine et ce faisant est repéré, la mine récupérée et étudiée. Son explosion était déclenchée à proximité par la signature magnétique des navires et les Alliés mettent au point le procédé de démagnétisation des navires avec des câbles en cuivre.

    L'hiver 1939 - 1940 s'annonce froid et ralentit les manoeuvres. On adopte des positions défensives, s'apprêtant à rejouer la Première Guerre mondiale. On compte beaucoup sur le blocus et sur la Ligne Maginot.

    Dorgeles inventera l'expression "drôle de guerre" car l'attente est longue.

    Au printemps, le Corps Expéditionnaire Britannique se déploie sur la frontière belge mais, minoritaires en nombre, reste sous le commandement des Français et du Général Gamelin, lui aussi replié derrière la Ligne Maginot. L'attitude est bel et bien défensive !

    Mais les choses vont se bousculer du côté de la Scandinavie !

    A bientôt !


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  • "La République sera bientôt réorganisée et deviendra la première puissance galactique impériale !"

    Ce guide de l'Empire - de l'éditeur de jeu de rôles West End Games - date de 1989 et est donc antérieur à l'Episode III - La Revanche des Sith où ces mots sont prononcés !

    Pendant du "Guide de l'Alliance Rebelle", le présent ouvrage montre toutefois la toute puissance de l'Empire de Palpatine.

    L'Empire subit un profond remaniement suite à la défaite de Yavin : restructuration et épurations politiques, nouvelles dépenses militaires et ordres de batailles et priorités remaniés !

    Cet ouvrage comporte douze chapitres.

    On nous présente d'abord - à l'aide d'organigrammes, le COMPORN ou "Comité pour la Préservation de l'Ordre Nouveau " qui "encadre" les citoyens et s'occupe de l’endoctrinement - dès la jeunesse - et de l'information des médias.

    Puis, ce sont les Renseignements Impériaux et le B.S.I. - Bureau de la Sécurité Impériale - dont Jahan Cross de la série de BD Agent de l'Empire, plus tardive, est un représentant !

    Viennent ensuite les militaires, l'Armée régulière, les Troupes de Choc, la Marine et les Forces Spéciales. Un chapitre ensuite sur les vaisseaux de guerre : navette d'assaut, Frégate Lancier, Croiseur d'interdiction, Cuirassé, Croiseur Caraque, Sphère à Torpilles viennent compléter les classiques Destroyers Stellaires de classes Victoire, Impériale et Super.

    Après, c'est le tour de la revue des véhicules terrestres, où les TB-TT et les TR-TT des films sont épaulés par des engins de l'Univers Etendu : les Jaggernaud, les V.A.C., les barges de commandement, les forteresses flottantes et les Hovercrafts....

    L'ordre de bataille est présenté dans le chapitre huit avec "l'organisation d'un groupe sectoriel" : escouade, peloton, compagnie, bataillon, régiment, groupe de bataille, corps, armée pour les troupes terrestres et ligne, escouade, force de système, flotte, pour la Marine !

    Les derniers chapitres sont consacrés à l'équipement d'artillerie et de soutien de l'infanterie : canons à ions, détonateurs thermaux... Ensuite les armes secrètes expérimentales et les Forces Spéciales avant de passer sur le recrutement, l'entrainement et l'endoctrinement.

    Un guide qui date - certes ! - et ne contient pas les plus récents développements mais qui, malgré tout, 25 ans après sa sortie, demeure une "référence et un "must" !

    A bientôt !


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  • G.I.Joe - Le réveil du Cobra - Stephen SommersA l'instar des Transformers, G.I. Joe est à l'origine une licence de jouets de Hasbro, une série de figurines ayant pour thème l'armée. C'est aussi un dessin animé produit par Marvel, en 1985, G. I. Joe - Héros sans frontières ( "Tous des copains et des héros [...] luttent pour la liberté !").

    Ce qui m'avait marqué à l'époque, quand j'étais enfant, dans ce dessin animé, c'est que cela tirait de partout et il n'y avait jamais un mort ! Ce n'est pas le cas dans G.I. Joe - Le réveil du Cobra où il y a des pertes !

    Ce film G. I. Joe - daté de 2009 - est réalisé par Stephen Sommers - à qui on doit déjà les films La Momie ou Van Helsing, des récits distrayants mais guère profonds ! En un sens, Sommers est un sous- Michael Bay et ne rechigne pas non plus devant les explosions et les destructions de masse - à l'instar de cette scène de carambolages dans Paris où la Tour Eiffel est détruite !

    G.I. Joe est une organisation militaire secrète internationale, disposant des meilleurs combattants du monde et des meilleures technologies ! On suit cet organisme par le biais de Duke qui l'intègre dans ce film - le point de vue du néophyte et du spectateur ! Duke est joué par Channing Tatum.

    Mais G.I. Joe a son pendant, l'organisation Cobra dirigée par le redoutable marchand d'armes Mc Cullen aka Destroy. L'industriel de la guerre a mis au point des nanobots capables de détruire n'importe quel matériaux et s'arrange pour se subtiliser sa propre invention en faisant porter le chapeau à l'armée. C'est alors que l'unité d'élite G.I. Joe entre en scène !

    Parmi les héros qui épaulent Duke, nous avons la rousse Scarlett (jouée par Rachel Nicols), "Heavy Duty" Dalton (joué par Adewale Akinnuoye-Agbajé, vu dans Lost et Pompéi), Snake Eyes le ninja (joué par un Ray Park - La Menace Fantôme - masqué). Il y aussi "Breaker" le petit génie de la technologie. Tout ce beau monde est dirigé par le Général Hawk (tenu par le vétéran Dennis Quaid).

    Dans le camp d'en-face, nous avons Mc Cullen et son âme damné le Docteur/Rex, Zartan (joué par Arnold Vosloo, déjà vu dans La Momie), Storm Shadow et surtout la troublante Baronne - qui n'est autre que l'ancienne amour de Duke, retournée par les méchants (et joué par Sienna Miller).

    C'est du divertissement simple et efficace ! Les Joe doivent empêcher un bombardement massif. Ils gagnent à la fin ? Pas sûr car il semble qu'il soit arrivé quelque chose au président des États-Unis et que tout ceci ne soit qu'une diversion pour un plan B !

    La suite dans G.I. Joe - Conspiration avec Bruce Willis en guest star de marque !

    A bientôt !


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  • Attention nanar ! La sage Resident Evil continue avec Resident Evil : Retribution 3D et il semble que Paul W. S. Anderson, le mari de Milla Jovovich à la ville soit désormais en manque d'inspiration !

    Autant j'avais aimé les opus 3 et 4 : Extinction et Afterlife, autant ce Retribution a un scénario bien minceResident Evil : Retribution - Paul W. S. Anderson avec de nombreuses incohérences ! Alice est supposée être privée de ses pouvoirs or elle continue à faire des bonds de 20 mètres et à dézinguer des dizaines de zombies avec un antivol de vélo; Wesker le grand méchant n'est plus mort et est de retour comme allié ! Il est vrai que l'on est dans un monde de morts-vivants et de clones !

    Alice est recapturée par Umbrella au début du film. L'assaut sur le cargo est donné et tout le monde semble avoir péril (exit Claire, Chris et K-Mart ?). L'héroine se retrouve en Russie dans un autre complexe de la corporation qui sert de centre de tests et d'expérimentations d'armes biologiques.

    Alice doit donc s'enfuir du complexe - qui est en quelque sorte la "map" du jeu. Elle est aidée en cela par une asiatique, Ada Wong, une agent de Wesker et un commando de cinq hommes dont Luther - qui est de retour - et Léon Kennedy, un autre personnage du jeu vidéo. C'est un monde de clones - plusieurs clones donc plusieurs vies comme dans les jeux vidéo ? - et les personnages joués par Obed Fehr, Colin Salmon et Michelle Rodriguez sont de retour en version clonée ainsi que la Reine Rouge qui veut anéantir l'humanité. Elle dispose pour cela des mercenaires d'Umbrella, de technologies (dont des dispositifs de contrôle des humains) et d'armées de morts-vivants mutants !

    Parmi les nouveautés dans l'arsenal des zombies, le parasite Las Plagas qui permet à ces créatures de tirer à la mitraillette ou de conduire des véhicules - et aux humains de régénérer !

    La guerre contre les zombies et contre Umbrella continue. On est toujours dans le survival-horror avec des relents de Terminator. Le QG de la Résistance -sous la conduite de Wesker - est à Washington et le combat continuera dans le tome 6 - le chapitre annoncé comme conclusif.

    Il est en effet temps que cela s'arrête si la qualité est autant à la baisse. Certes, il subsiste des combats assez bien chorégraphiés mais cela reste une série Z - à l'aspect très kitsch (est-ce voulu ?) - à l'image de la tenue en latex bleue fluo de Jill Valentine !

    A bientôt !

    PS : Ceci constitue déjà mon 850ème billet - et le 30ème de ce mois de juillet 2014 - ce qui remplit mon "quota/contrat" mensuel !


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  • La Dame du vendredi est un film américain de 1940, réalisé par Howard Hawks, appartenant eu genre de la "screwball comedy".

    La Dame du vendredi - Howard HawksHildy Johnson est une brillante journaliste, sur le point de se (re)marier avec Bruce Baldwin, un agent en assurance. Mais son patron et premier mari, Walter Burns, ne l'entends pas de cette oreille et va user de tous les stratagèmes pour faire capoter ce projet nuptial !

    De plus, un homme qui a tué un policier, le condamné Earl Williams doit être exécuté ! Hilda décide de "rempiler" - dans l'espoir de sauver cet individu - et contre la promesse de l'achat d'une assurance par Burns.

    Hilda se retrouve donc dans la salle de presse du tribunal. Mais Williams s'évade et dès lors Hilda tient son "scoop".

    Vous ne serez pas surpris si cette intrigue vous rappelle celle du film de 1974, Speciale Première, car ces deux films ont le même scénario et sont en fait des adaptations au cinéma de la même pièce de théâtre ! Même personnages - à la différence qu'Hildy Johnson est ici une femme ! -même scènes, séquences et péripéties, quasiment même disposition des lieux et du décor, dialogues identiques !

    Cette pièce a d'ailleurs donné deux autres adaptations, en 1931, par Lewis Milestone (The Front Page) et en 1988, (Scoop) par Ted Kotcheff !

    Mais dans cette adaptation, nous avons dans le rôle de Hildy Johnson, la pétillante Rosalind Russell et dans celui de Walter Burns, le séduisant et charmeur Cary Grant au début de sa légende !

    Je vous renvoie à mon billet sur Speciale Premiere, et si vous être étudiant en cinéma, il peut être intéressant de se livrer à une étude comparée dans le cadre d'un travail universitaire !

    Pour ma part, j'aime bien les deux versions ! Elles ont chacune, en dépit des similitudes, des petites différences et donc, chacune, leur charme propre !

    Deux films qui furent, pour cette raison, proposés dans la collection "Le cinéma du Monde" - Série 18 !

    A bientôt !


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  • Le périple d'Alice Aetherby continue dans le quatrième opus, Resident Evil : Afterlife - tiré du célèbre jeu de Capcom - avec le retour de Paul W. S. Anderson à la réalisation ! Le film est sorti en 2010, en 3D !

    Les Resident Evil sont un peu comme l'enfant caché entre Buffy contre les Vampires et Walking Dead. AvecResident Evil : Afterlife - Paul W.S. Anderson des personnages de femmes puissantes !

    Justement, Alice a gagné une armée de clones à la fin du précédent opus - Resident Evil : Extinction. Dans la première partie de ce nouveau chapitre, elle décide de se rendre à Tokyo liquider le quartier général d'Umbrella Corporation et son président Albert Wesker. Elle y parvient mais au prix de la vie de tous ses clones !

    Puis, Alice se rend en Alaska à la recherche d'Arcadia, le dernier bastion sain de civilisation, espérant retrouver Claire Redfield, K-Mart et les survivants du périple dans le désert du Nevada. Elle fait chou blanc mais croise une Claire amnésique - avec une curieuse broche.

    Alice et Claire, après un périple en biplan, échouent sur le toit d'une prison fédérale où se terre un groupe de survivants. Un nouveau personnage fait son apparition, Chris Redfield, le frère de Claire, un commando d'élite - interprété par Wentworth Miller, décidément "cantonné" aux rôles de prisonniers aptes à l'évasion, sans doute un clin d'oeil volontaire à Prison Break !

    Le groupe doit évacuer en urgence vers Arcadia qui est en réalité un navire. Alice, Claire et Chris découvrent que ce bateau et ce supposé Eden - ne sont en fait qu'un subterfuge de plus d'Umbrella pour capturer des humains vivants et se livrer à de nouvelles expérimentations sur eux ! Les héros font capoter la petite entreprise.

    Mais déjà des équipes d'intervention de la Corporation lancent l'assaut sur le navire, menées par... Jill Valentine !

    La suite dans Resident Evil - Retribution !

    A bientôt !


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  • La Marche de l'Ouest, adjacente aux contrées de Hurlevent, fut jadis un magnifique verger mais n'est plus désormais qu'un désert ! Il y eu en effet ici une terrifiante confrontation entre les humains et les non-humains de la Confrérie Défias. Les garnisons de Hurlevent ont même déserté l'endroit et les sans-abris affluent désormais sans personne pour les protéger.

    Chroniques de World of Warcraft V - Enquêtes dans la Marche de l'OuestToutefois, une Milice du Peuple s'est constituée et la Colline des Sentinelles est en voie de fortification. Ce n'est pas de trop pour repousser les incessantes attaques de gnolls !

    Tarlab, mon chasseur humain, accompagné de son loup, s'aventure désormais dans la Marche de l'Ouest avec le titre de propriétés des Froncebouilles, trouvés dans la Forêt d'Elwynn. Mais ce papier n'a plus aucune valeur d'autant que les Froncebouilles ont été assassinés. Le lieutenant Horatio Laine est sur place et mène l'enquête. Tarlab décide d'agir pour lui faciliter les choses et découvre des indices chez les gnolls et les murlocs de la région.

    Tarlab va ensuite "consulter" Lou Deux-Semelles, un informateur. Tarlab se cache ensuite dans une caisse au fond de la mine Veine-de-Jango et espionne une conversation entre une silhouette mystérieuse et un ogre-mage. Puis, il espionne aussi les Nervis, des malfrats responsables des meurtres et les occis sans découvrir leur commanditaire !

    Lou, l'informateur est tué pendant ce temps. Horatio est sur place et envoie Tarlab à la ferme des Saldean. Là, Tarlab leur rend quelques services (recueillir des ingrédients pour un ragoût, chasser des Gardiens des Moissons..). Le couple l'envoie alors au devant de leur fille, la très dévouée Espérance Saldean, à la Colline des Sentinelles. Celle-ci demande l'assistance du chasseur pour nourrir les sans-abris.

    Tarlab rencontre les responsables militaires de la Colline : Gryan Roidemantel, l’Éclaireur Galirean, le capitaine Danuuin. Ils le chargent de diverses missions, notamment décimer les rangs des gnolls qui assiègent la Colline, l'orientent vers d'autres militaires. Tarlab vainc notamment le chef gnoll Jango Salecouenne près de l’Étang de Stendel.

    Parmi ces quêtes, il y a le jeu de pistes autour du trésor du capitaine Sanders !

    Tarlab continue d'enquêter sur un possible complot de la "mystérieuse silhouette" pour déstabiliser la région. il retrouve l'Agent Kearnen, une femme qui vise juste, du SI-7 près de la tour où se trouve l'amiral Hélix - qui était mentionné dans un ordre de bataille pris sur les gnolls. Tarlab s'introduit dans la tour gardée par des mercenaires abattus à distance par le fusil de Kearnen, boit une potion d'invisibilité qu'elle lui a confiée et espionne une conversation entre la "mystérieuse silhouette" et un ogre-mage : la Colline des Sentinelles n'était qu'une diversion et quelque chose se prépare à Ruisselune !

    Tarlab décide alors de se rendre à Ruisselune mais fait un détour par la côte où il rencontre - au Phare de l'Ouest - le fantôme du capitaine Grayson et aide celui-ci à se venger de la bande de murlocs du vieux Troubloeil qui l'ont jadis trucider !

    Puis Tarlab reprends le chemin de Ruisselune pour contrer le complot qui pèse sur la région et découvrir qui est celle qui tire les ficelles !

    A bientôt !


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  • Sif est un personnage du panthéon Asgardien au même titre que Thor ou Loki. Elle est une guerrière qui veut devenir encore plus forte pour protéger son royaume ! Tel est l'enjeu de ce Sif : Plus forte que les monstres !

    Journey Into Mystery - Sif : Plus forte que les monstresA l'origine, il y avait la revue Journey Into Mystery, une anthologie de récits de monstres, d'horreurs et de SF crée en 1952 par Atlas Comics, l'ancêtre de Marvel.

    Mais plus tard, dans les années 1960, Thor apparaît dans cette revue au numéro 83 à tel point qu'elle est bientôt renommée The Mighty Thor !

    Encore plus récemment, ce comics reprends son nom et sa numérotation d'origine durant la saga Fear Itself, en 2011 - 2012. C'est alors Kieron Gillen qui scénarise les numéros 622 à 645 du nouveau Journey Into Mystery - mettant en scène non plus Thor mais Loki - puis Kathryn Immonen prend le relais et nous fournit cette histoire sur Sif qui couvre les numéros 646 à 650 - à l'occasion de Marvel Now !

    Il est amusant de constater que dans sa quête de puissance, Dame Sif se retrouve sur une île avec des Berserkers et affronte les monstres rétro des premiers numéros de l'anthologie ! Clin d'oeil au passé !

    Comme disait un célèbre Tisseur : "avec des grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités" et Sif pète un peu les plombs quand elle acquiert les aptitudes d'un Berserker - car c'est de cela qu'il s'agit ! Elle a alors une soif de sang et le titre "plus fort que les monstres" fait autant allusion aux monstres bien réels de l'île qu'à ses pulsions et démons intérieurs !

    La fin de l'histoire est certes un peu confuse ! Apparemment, Sif a traversé un lac noir et se serait retrouvée dans une copie d'Asgard ! Pas très clair à la première lecture !

    Le graphisme, signé Valério Schiti, est très plaisant ! L'artiste a déjà travaillé sur un épisode d'Angel, du Buffyverse, pour IDW Publishing puis sur la BD John Doe et le cross-over Infestation toujours pour IDW ! Chez Marvel, il a œuvré sur Ghost Rider, Avengers A.I., Guardians of the Galaxy, Mighty Avengers et Avengers.

    Kathryn immonen est l'épouse de Stuart Immonen. Ils ont travaillé ensemble sur Hellcat puis seule sur la série Les Fugitifs (chroniquée sur ce blog) et aussi sur des récits mettant en scène des X-Men en solo : Pixie, Jubilé...

    Voilà pour Dame Sif !

    A bientôt !


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  • Dragon Ball d'Akira Toriyama - et sa suite Dragon Ball Z - est un phénomène de la culture japonaise populaireDragon Ball Z : Battle of Gods - Akira Toriyama - faisant partie du genre manga Shonen. L'histoire de l'enfant à la queue de singe Son Goku, débarqua en France à la fin des années 1980 et fit les beaux jours du "Club Dorothée".

    Il s'agit à la fois d'un manga et d'un anime. Le manga, dans sa traduction française, occupait à l'origine 42 tomes et regroupait les intrigues des deux animes Dragon Ball et Dragon Ball Z. On eut droit à une autre série moins convaincante - car sans Akira Toriyama - Dragon Ball GT, à des jeux vidéos de combat, à des OAV et films "dérivés" et récemment à une réécriture ne gardant que l'essentiel : Dragon Ball Kai !

    Son Goku est un Saiyan que l'on a envoyé sur Terre enfant pour soumettre la planète ! Mais le gamin se cogne la tête et "oublie" sa mission. Il est recueilli par grand-père Son Gohan. Plus tard, il se joint à la jeune Bulma pour la quête des Dragon Balls qui exaucent les vœux, affronte l'Armée du Ruban Rouge, s'initie aux arts martiaux avec le pervers Tortue Géniale, participe et finit par remporter le Grand Tournoi des Arts Martiaux.

    Son Goku se fait de nombreux amis et sauve plusieurs fois la Terre : de Piccolo Jr, de Végéta, de Freeza, de Cell, de Boo. Il ne cesse de gagner en puissance et devient un Super Guerrier ou Super Saiyan !

    Le manga comme l'anime retranscrivent de manières très efficaces, chaque support avec ses propres techniques, les mouvements des combats, les chocs, les coups, les explosions de Kamehameha ! Le manga est sur ce point très dynamique et c'est une de ses particularité, propre au Shonen japonais - techniques que l'on retrouvera dans Saint Seiya : Les Chevaliers du Zodiaque, Naruto, One Piece ou Bleach !

    Dans Dragon Ball Z : Battle of Gods - dont le ton demeure toutefois très "gamin", enfantin avec une moralité angélique - Son Goku est confronté à Bills, le Dieu de la Destruction qui se réveille après une période d'inaction et menace de détruire la Terre. Il recherche le Super Saiyan God et le trouvera lorsque tous les Saiyans (Goku, Gohan, Goten, Végéta, Trunk et l'enfant à naître de Videl) de la planète bleue uniront leurs forces.

    Disons que la confrontation se termine sur un match nul et que Goku, déjà très fort, à encore une marge de progression - en se lançant dans une quête à travers l'Univers ! D'ailleurs,ce film, réalisé par Masami Hosoda, s'intercale entre Dragon Ball Z et Dragon Ball GT !

    Nouveauté dans la réalisation : le recours plus marqué au traitement de l'image par ordinateur ! De plus, le film fut tourné en IMAX. Il est sorti en mars 2013.

    Les aventures de Goku ne sont donc pas terminées ? On rêve d'avoir la suite en manga par Toriyama ! Même si sur la fin, la série a tendance à devenir répétitive et à surenchérir !

    A bientôt !


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  • 1979 est un roman à plusieurs voix de Jean-Philippe Blondel, un récit qui est assez complexe dans sa1979 - Jean-Philippe Blondel structure d'histoires enchevêtrées et qui demande au lecteur d'être particulièrement attentif pour en apprécier la saveur !

    Le roman s'ouvre par l'histoire d'une jeune femme à peine sortie de l'adolescence dont on comprends qu'elle vit une passion torride - mais très vite quelque chose cloche ! En fait, elle sera trompée, trahie et accoucheras sous X.

    Commencent alors les récits parallèles où on a, à chaque fois, un narrateur différent qui parle de son point de vue, en utilisant un "je".

    Un vieil homme vient de mourir et un matin, on a retrouvé un "1979" tagué en grosses lettres rouges sur son mur ! D'où provient cette marque ? qui en est l'auteur ? Quoi qu'il en soit elle va susciter des réactions chez tous les gens du voisinage - une dizaine de points de vues différents pour lesquels la date renvoie tous à quelque chose, un moment passé de leurs vies de quadragénaires où tous les chemins étaient encore possibles !

    On a ainsi Virginie Lenoir, une mère de famille qui estime qu'elle a raté son orientation scolaire et aurait voulu devenir pianiste de concert. elle s'entiche d'un homme, patron de bar qu'elle a aperçut et voudrait bien s'extraire du quotidien !

    Il y a Arnaud Becarre qui s'enfonce dans la dépression depuis que la femme de sa vie l'a quitté et s'est faite "engrosser" par un autre !

    Il y a la famille Vericourt, Roger et Yvonne,et leur fils. Lui, Roger est en conflit avec le fils. Yvonne sert de tampon.

    Il y a Fabien Moravia, obsédé par l'idée les gares ferroviaires et l'idée de départ qui va avec - et qui risque de connaitre le Grand Départ à cause d'un cancer du poumon foudroyant !

    Il y a Julien Soulliers, un jeune tagueur mais qui n'est pas l'auteur du "1979" et déplore qu'on lui ai fauché un si beau mur !

    Il y a Hervé Garrigue, le médecin et futur marié - qui se plait en compagnie d'une vieille dame comme amie mais et déçu le jour où elle lui dit "au-revoir" et part chez son fils à Bayeux. son métier lui pèse !

    Il y a Paul Enero, le patron de bistrot qui en voyant le fameux tag croit à une vengeance de la famille de ce jeune, Matthieu, dont il provoqua involontairement la mort en &979 dans un accident de voiture !

    Il y a Elizabeth Louviers. En 1979, elle laissait mourir son amant d'une surdose de drogue et de médicaments et, elle aussi, cela la hante !

    Enfin, il y a les filles de l'ancien propriétaire de la maison Annie et Geneviève Lambert. Annie, employée municipale, qui, à ce titre, javellisera l'inscription, femme à la personnalité rude et aux idées d'extrème-droite, jalouse de sa soeur Geneviève davantage aimée par leur père - sans se rendre compte que l'ainée la protégeait en fait des tendances incestueuse de l'individu !

    Je ne voudrais pas révéler la chute de ce roman mais le ferais quand-même ! Arrêtez votre lecture ici si vous ne connaissez pas encore ce livre !

    Disons que le vieillard propriétaire de la maison était l'individu visé par le tag. C'est lui qui a séduit la jeune femme du prologue et c'est son fils qui s'est vengé en portant l'inscription qui fut fatale au vieux satyre ! Il est mentionné quelque part dans les chapitres précédents et vous laisse découvrir où !

    Un roman donc un peu bâti comme un jeu de pistes, voire un récit policier - et qui mérite une deuxième lecture rétrospective ! QUE 163 pages donc mais des pages très denses !

    Un récit plein d'humanité !

    A bientôt !


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  • La franchise Resident Evil continue son voyage dans l'horreur et l'action ! Après le premier opus en 2002, le second -sous-titré "Apocalypse" en 2004, voici Resident Evil : Extinction en 2007. Cette fois-ci, c'est Russell Mulcahy, réalisateur australien dont les premiers films furent Razorback et le premier Highlander qui est aux commandes ! Je dois tout de même signaler sur Paul W.S. Anderson, le réalisateur du premier Resident Evil est toujours dans les parages du "tome" 2 et du "tome" 3 puisqu'il scénarise et produit ! De là, découle une certaine cohérence entre ces films à travers notamment des personnages récurrents et une progression dramatique.

    Le cadre du film s'élargit une fois de plus puisque l'on n'est plus à l’échelle d'une ville - Raccoon City - mais cette fois, c'est le monde entier qui est touché par le Virus-T et l'humanité en voie d'extinction - si elle n'est pas déjà éteinte !

    Le film débute comme un écho du premier puisque l'on revoit Alice dans les couloirs du Hive - et son fameux couloir aux lasers - mais, comme cette "Alice" meurt, on s'aperçoit bien vite qu'il s'agit d'un clone !

    Umbrella Corporation, ses dirigeants et ses cadres poursuivent leurs recherches sans éthique et constitue une aussi égale sinon une plus forte menace pour les derniers survivants de l'Humanité.Comme dans Walking Dead, la menace vient aussi des humains ! A côté de cela, nos héros doivent affronter hordes de morts-vivants, chiens zombies auxquels viennent s'ajouter dans cet opus, corbeaux mort-vivants, zombies "intelligents et rapides" - issu du sang d'Alice - et un Dr Isaac, le cerveau maléfique de l'affaire, transformé en un méchant emblématique du jeu !

    Mais nos survivants ne sont pas dénués de ressources - même si leur nombre s'amenuisent ! Ils s'organisent - en convoi, qui parcourt le désert du Nevada - mené par une certaine Claire Redfield (jouée par Ali Larter, une des héroïnes de la série Heroes !). Cela donne d'ailleurs au film des allures de "road movie'" voire lorgne du côté de Mad Max ! On retrouve aussi là la distribution la chanteuse Ashanti et Obed Fehr - qui reprend le rôle de Carlos Oliveira. C'est aussi le retour de la Reine Rouge - dans un autre complexe souterrain d'Umbrella semblable au Hive, à croire que ces gens aiment agir dans l'ombre ! - sous la forme d'une autre I.A. plus sympathique, une sorte de Reine Blanche !

    Alice, enfin, a des ressources - il lui en faut pour lutte contre ces horreurs - puisqu'elle développe des pouvoirs psioniques/TK !

    La fin est encore une fois ouverte ! Alice se constitue une armée d'une nature inattendu et on découvre un potentiel nouveau méchant, le Big Boss de la Corporation !

    Le film m'a semblé encore plus pêchu mais guère optimiste et guère porté vers la "réflexion philosophique" mais c'est un divertissement "fun" !

    A bientôt !


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  • L'Homme qui tua Liberty Valance est un film en N&B de 1962 de John Ford, le Grand Maitre du Western, adapté d'une nouvelle de Dorothy M. Johnson.

    L'Homme qui tua Liberty Valance - John FordC'est un film plein de nostalgie qui débute par l'arrivée en train du sénateur Ransom Stoddard (interprété par James Steward)en gare de Shinbone. L'homme politique fait son retour dans la ville pour les obsèques de Tom Doniphon (interprété par la légende John Wayne). Le sénateur doit en effet la vie et sa carrière à l'homme qui repose dans un misérable cercueil, l'homme qui tua le hors-la-loi Liberty Valance.

    Cette introduction du film se révèle emprunte de beaucoup de nostalgie. Le Mythe de l'Ouest américain est en train de s'éteindre ! C'est une nostalgie d'un Temps perdu. Le Chemin de Fer a contribué à apporter la civilisation. Stoddard revient sur son passé et raconte l'histoire de Doniphon - s'ouvre alors un flash-back qui dure tout le film.

    Le jeune Ransom Stoddard, des années plus tôt débarque dans l'Ouest mais sa diligence est attaquée et il est battu par Liberty Valance. Il y a tout un jeu d'oppositions dans ce film, entre d'une part l'Ouest Sauvage "traditionnel" des pionniers et le jeune avocat Stoddard qui apporte l'éducation et la législation dans ces étendues sauvages où régnait jusque là la loi des colts !

    Le film comporte aussi moins de scènes de grands espace que d'accoutumé dans les films de Ford et donc plus de scènes d'intérieurs. On préfère la salle de classe au désert stérile. Le territoire (sauvage) est en passe de devenir un État (assurant protection !).

    Au niveau des acteurs, on a d'un côté James Steward qu'on a déjà vu dans des rôles de politiques (voir mon billet sur Mr Smith au Sénat) et de l'autre côté des stars du Western : John Wayne, John Carradine, Lee Marvin (Liberty Valance) ou Lee Van Cleef. Le rôle féminin principal est tenu par Vera Miles.

    On a en fait un affrontement entre Liberty Valance contre Stoddard et Doniphon - donc un duel à trois ! - mais on a aussi un "duel" entre les deux gentils pour le coeur d'Alice !

    Et même si c'est Stoddard qui apporte le loi, c'est - contrairement aux apparences et ce qui nous est révélé dans un flash-back (dans le flash-back) - Doniphon, tenant de la loi du colt, qui abat le hors-la-loi !

    Mais c'est le futur sénateur qui en récolte les lauriers - et arrache la belle ! Il y a donc une imposture.La thèse de Ford serait la suivante : on veut nous faire croire que c'est le législatif qui a construit l'Ouest mais c'est en fait le cow-boy le révolver à la main !

    Le rôle de la presse dans la construction de l'Ouest est également souligné !

    A bientôt !


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  • La franchise cinématographique - tirée du très populaire jeu vidéo - continue avec Resident Evil 2 : Resident Evil : Apocalypse - Alexander WittApocalypse où Alexander Witt succède à Paul W. S. Anderson et réalise un opus qui m'a davantage convaincu que le premier !

    Le cadre de l'intrigue s'élargit - cette fois à la ville entière de Raccoon City qui est la proie de l'infection de zombies dus au virus-T. Le film reprends très précisément où le précédent s'était clôt.

    On retrouve donc la belle et très pêchue Alice Abernathy (jouée par Milla Jovovich), directrice de la sécurité du Hive - qui a fait l'objet d'expérimentations génétiques parallèles au projet Némésis !

    La situation dégénère à Raccoon City et la ville est mise en quarantaine ! Les morts-vivants sont partout et on suit des petits groupes de survivants : Alice et sa bande, les membres des STARS - une unité de police - et des commandos d'Umbrella Corporation -qui n'a vraiment aucune pitié ni aucun scrupule et ne recule devant aucune horreur.

    Alice est bien secondée, notamment par Jill Valentine (jouée par Sienna Guillory) et membre des STARS. Il faut compter aussi avec le commando Carlos Oliveira (jouée par Oded Fehr).

    Les héros survivant se regroupent et doivent jouer des coudes pour quitter la ville avant qu'une bombe thermonucléaire n'explose ! Pour cela, ils sont dans l'obligation de sauver Angela Ashford, la fille du professeur, piégée dans l'école pour que le savant leur donne un ticket de sortie !

    Umbrella, évidemment, leur mets des bâtons dans les roues et active notamment une sorte de super combattant mutant - le projet Némésis - qui n'est autre que l'un des héros du premier volet qui avait été infecté !

    La fin de ce Resident Evil : Apocalypse laisse présager de nouveaux développements dans la suite !

    Enfin, par rapport à la série de jeux vidéo - le film reprend des éléments de Resident Evil 2, Resident Evil : Code Veronica et Resident Evil 3 ! Mais ne connaissant pas les jeux, je ne peux vous en dire plus !

    A bientôt !


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  • Resident Evil est à la base une série de jeux d'aventure type First-Person Shooter dans un climat horreur avec des zombies.

    Resident Evil - Paul W. S. AndersonMais c'est aussi à ce jour - en 2015 plutôt - une franchise de six films cinéma initiée en 2002 par Paul W. S. Anderson (à qui on devra plus tard AVP : Alien VS Predator puis Pompéi) avec Milla Jovovich (l'égérie de Luc Besson dans Le Cinquième Élément et Jeanne d'Arc) qui joue le personnage principale, l'amnésique Alice - sorte de femme forte jouant des poings à la manière d'une Buffy Summers.

    Dans la distribution de ce premier Resident Evil daté de 2002 donc, il faut compter avec Michelle Rodriguez - qu'on verra par la suite brièvement dans la Saison 2  de Lost  - ou un acteur moins "connu", Colin Salmon, qui joue Charles Robinson dans les James Bond avec Pierce Brosnan.

    Umbrella Corporation est une multinationale omnipotente - qui fabrique virus, étudie la génétique et la cybernétique - et possède une usine/laboratoire secrète sous la ville de Raccoon City, le Hive.

    Or un "incident" se produit et un dangereux virus qui transforme les morts en zombies est libéré et la Reine Rouge, le système informatique qui contrôle le Hive, décide de trucider les 400 employés. Pendant ce temps, Alice se réveille amnésique, sous sa douche, dans un manoir et apprend peu après par un commando délégué par Umbrella qu'elle est un agent de la firme chargée de veiller sur le point d'accès que constitue le château.

    Alice retrouve peu à peu la mémoire et découvre qui a provoqué l'"incident" qui a eut lieu au Hive. Dans ce laboratoire, elle affronte zombies, chiens morts-vivants et bien pire encore !

    Le final laisse présager du pire, le virus s'étend propager à Raccoon City puis au monde entier - dans les cinq films suivants que je commenterais plus tard !

    Soyons clair ! Resident Evil est une série Z ! Ce n'est pas un chef d'oeuvre et cela relève plutôt du grand guignol ! Mais les histoires de zombies ont toujours un côté fun et pour cela je consacrerais d'autres billets à cette série ! Ceci illustre aussi les liens entre l'industrie du cinéma et celle du jeu vidéo dans une logique transmédia !

    A bientôt !


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  • George R. R. Martin a réussi un coup de maitre avec sa saga fleuve Game of Thrones. Le récit total devrait compter entre 7 et 8 gros volumes - regroupés chez nous en autant d'intégrales !

    Cependant, il existe d'autres histoires mettant de côté Daenarys Targaryen, Jon Snow ou Tyrion LannisterL'Oeuf de Dragon - 90 ans avant le Trône de Fer - George R.R. Martin puisqu'elles se déroulent des générations avant ! Ce sont des nouvelles - ou plutôt des novellas au vu de leur longueur dont L'Oeuf de Dragon fait partie.

    Je dois dire que ce récit autour d'un tournoi de chevalerie - avec descriptions des atours et des qualités de chevaliers participants rappelant la Chanson de Geste - m'a particulièrement plu ! D'abord parce que les personnages sont attachants, bien caractérisés malgré leur nombre important. Ensuite, parce que les enjeux vont bien plus loin qu'un simple tournoi amical ! Et comme dans tout Game of Thrones, il y a du sang et des morts !

    On suit le chevalier errant Duncan - en abrégé Dunk - qui parcourt les routes avec l'Oeuf - un jeune écuyer qui n'est autre qu'Aegon Targaryen que son père Maekar a confié aux soins du chevalier. Dunk va participer à un tournoi organisé par Lord Ambrose Beurpuits, sire de Murs-Blancs,qui marie sa fille à un Frey.

    On a alors droit à toute une galerie de chevaliers, nobles ou errants, bien dessinés comme je l'ai dit et chacun avec ses motivations. Il y a ainsi Heddle le Noir, Alyn Chantecoq, Joffrey Caswell, Kirby Pimm, Lord Gormon Peake, Glendon Boule, Jehan le Ménétrier, Kyle le Chat, Uthor Enverfeuille parmi tant d'autres...

    Mais en réalité, derrière le tournoi se profile un complot contre le Trône de Fer, occupé par Aerys Ier Targaryen. En arrière plan, pour expliquer cette machination, il faut savoir qu'il y a peu les Targaryen étaient divisés et se battaient pour le trône.Il y eut ainsi la Guerre du Dragon Rouge contre le Dragon Noir et Daemon Feunoyr, le Dragon Noir fut battu au champ d'Herberouge. Les rebelles furent ensuite soit exécutés, soit graciés, soit exilés. Or ils sont de retour !

    Comment Dunk, le héros de ce récit, va-t-il se tirer de ce nid de guêpes ?

    Bref, une histoire prenante qui de plus est bien écrite/traduite !

    A lire particulièrement pour les inconditionnels de Game of Thrones !

    L'auteur, George R. R. Martin prévoit d'écrire d'autres nouvelles sur Dunk et l'Oeuf !

    En attendant qu'elles voient le jour, je vous dis à bientôt !


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  • Le Souterroscope est un ensemble muséal à Caumont-L'éventé qui tire profit d'une ancienne mine d'ardoise du XIXème siècle pour présenter une exposition sur les temps géologiques, les mondes souterrains de la spéléologie et les roches et minéraux.

    Le Souterroscope des Ardoisières de Caumont-L'éventéLa visite se fait de manière automatique par des jeux de lumières et de sons qui guident le visiteur ! Il faut néanmoins être très attentif pour bien suivre le parcours... J'ai été surpris de voir qu'en ce dimanche pluvieux de juillet 2014, il y avait pas mal de visiteurs !

    Le parcours commence par des panneaux et des enregistrements sonores qui présentent très sommairement les grandes étapes de l'Histoire de la Terre : formation, il y a 4,5 milliards d'années, refroidissement, formation des océans, apparition de la vie. Puis on entre dans le complexe souterrain.

    Il y a quatre salles à visiter. La première est au bout d'un long tunnel creusé à l'origine par les mineurs. Cette première salle abrite une étendue d'eau et explique par un petit film la formation des nappes phréatiques, les eaux de pluies étant filtrées progressivement par les roches.

    La deuxième salle s'ouvre à ciel ouvert sur un puit - le gouffre - qui jadis permettait la sortie des mineurs. Il y a là un spectacle de jets d'eau et de couleurs qui a été mis en place. La vue est assez magnifique !

    La troisième salle explique l'Histoire de l'Ardoise : l'Or Bleu de Caumont dont on décida l'exploitation à partir de la Guerre de Cent ans mais qui ne fut vraiment effectif qu'au XIXème siècle. L'ardoise - argileuse - est imperméable et sert à fabriquer des tuiles. Là encore un petit film sensibilise à ce sujet !

    La quatrième et dernière salle montre le "métier" -on devrait plutôt parler d'une "passion" - de spéléologue et les merveilles du monde souterrain. Là encore au moyen d'un film. Il y a dans la même salle une belle et riche collection de minéraux du monde entier : pyrites, quartz, améthyste etc... d'Inde, de Namibie, des USA, Du Maroc, du Pakistan, de Sibérie. La collection complète du musée comprends 3500 pièces !

    Prière de se munir d'un casque pour une visite qui dure une heure. Visite intéressant et instructive... à condition d'être bien synchro avec les jeux de lumières et de sons qui vous guident dans les tunnels !

    A bientôt !


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  • L'Univers de Star Wars est vaste, polymorphe, sans arrêt en expansion - et donc propice à développer l'imagination ! Il se prête donc bien à la conception de jeux de rôles !

    Le premier jeu de rôles Star Wars fut produit par l'éditeur West End Games et sorti en 1988 - très vite traduit dans l'Hexagone par Jeux Descartes, le leader du marché français à l'époque. Il utilisait un système d'attributs et de compétences, de niveaux de difficultés exprimés en dès à 6 faces classiques (D6). D'abord limité à la période de la Trilogie Originale, il s'étendit par la suite à la Nouvelle République, romans de Zahn et autres ! Mais WEG déposa le bilan peu avant la sortie de la Prélogie ! Je devais jouer à cette version assez fréquemment dans les années 1990 avec les MJ Cyril D. et François G. que je remercie pour ces belles parties !

    Ce fut donc Wizards of the Coast - qui avait monté sa fortune avec Magic the Gathering puis attaqué le marché du jeu de rôles en rachetant la licence D&D et en publiant la troisième édition du célèbre jeu d'heroic-fantasy de Gary Gigax - qui publia le second jeu de rôles Star Wars - en 2000 - qui s'étendait cette fois à toute la saga, aux règles calquées sur celles de D&D3 - mais adapté à un contexte space-opera - et donc utilisant des dés à 20 faces (D20). Le jeu eut aussi du succès mais moindre que la précédente version.

    La troisième est dernière mouture en date est celle de Fantasy Flight Games - qui a très peu de temps avant commis un jeu de combat spatial Star Wars à base de figurines ainsi qu'un jeu de cartes Star Wars. Cette dernière version du jeu de rôles a été traduite en France par Edge Entertainment qui a sorti un premier Kit d'initiation en 2013 !

    Ce Kit d'Initiation correspond au premier jeu d'une série qui est prévue pour en comporter trois : un sur la Frange (mercenaires, pègres, chasseurs de prime, marchands, explorateurs, colons etc...), un sur l'Alliance Rebelle et un sur les Adeptes de la Force survivants de l'Ordre 66, ces trois jeux devant sortir au fil du temps et se déroulant tous durant la Trilogie Originale !

    Star Wars - Aux Confins de l'Empire - Kit d'Initiation - Fantasy Flight Game

    Le premier de ces trois jeux se nomme Star Wars - Aux Confins de l'Empire et tourne autour de la Pègre et des marginaux qui tentent de faire leur beurre dans cette période de Guerre civile. Je vais vous parler du Kit d'Initiation qui est une belle boite contenant divers livrets (introduction, scénario, règles de base), des plans, des jetons de personnages, des dés "spéciaux", des fiches de personnages pré-tirés. Je reparlerais de ces règles plus en détail dans un autre billet lorsque je présenterais le livre de base du même jeu qui est un gros volume !

    Des dés "spéciaux" ? En effet, les personnages incarnés par les joueurs ont aussi des compétences comme dans la plupart des jeux de rôles mais celles-ci sont notées en dés "spéciaux. Ce ne sont pas des dés avec des chiffres sur leurs faces mais des symboles de réussite ou d'échec. Pour une action, vous devez jeter le nombre de dés indiqués par votre compétence, les réussites et les échecs s'annulent et vous comptez ensuite soit le nombre de réussites, soit le nombre d'échecs restants, ce qui détermine le résultat de l'action. Ces dés ont des couleurs spécifiques mais cela ne s'arrête pas là ! Il y a d'autres catégories de dès qui agissent comme des modificateurs, selon la difficulté, la concentration etc...

    La boite d'introduction propose quatre pré-tirés :avec leurs statistiques et leur background : Pash, un contrebandier humain, 41-VEX, un droide colon, Oskara, une twil'lek chasseuse de prime et Lowhhrick, un wookie mercenaire. Le site officiel de l'éditeur français du jeu propose gratuitement deux personnages supplémentaires ! Une équipe hétéroclite donc !

    Le "Livret d'Aventure" - à lire en second - propose lui un court scénario d'introduction "La Fuite de Mos Shuuta" - qui se déroule sur Tatooine - et est très court et relativement simple pour se familiariser, MJ comme PJ, aux mécanismes du jeu !

    Les héros doivent échapper à la vindicte d'un Hutt qu'ils se sont mis à dos, éviter ses hommes de mains, trouver de l'équipement, tromper la vigilance du spatioport et subtiliser un vaisseau ! je ne veux pas en dire plus car j'ai promis à mon pote Songs et ses copains de mastériser ce scénario pour eux ! Mais à vrai dire pas de grandes surprises dans cette aventure ! Ce qui n'est pas le cas, peut-être, d'un plus long scénario toujours sur le site web de l'éditeur : Le Hutt a le bras long - et aussi des aventures du livre de règle et de l'écran de jeu !

    Voilà, je rédigerais un compte-rendu de partie quelque part - sous forme de fan-fictions et non de billets sur ce blog - dès que j'aurais fait jouer tous ces récits !

    En attendant, je vous dis à bientôt !


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  • Les dernières dynasties de l'Ancien Empire nous sont connues surtout par le récit du papyrus Westcar, incomplet et qui date de la fin du Moyen Empire et du début du Nouvel Empire.

    Ce papyrus évoque l'origine divine des souverains de la Vème dynastie. Il met aussi en scène le magicien Djédi qui annonce à Khéops que les trois fils de Ré et de l'épouse d'un prêtre de Ré vont devenir rois d’Égypte et occuper le trône après la mort de son propre petit-fils.

    Reddjédet, la femme du prêtre de Ré du conte légendaire peut-être identifiée à Khentkaous qui joua un rôle importante dans la transition entre la IVème et la Vème dynastie. Hors du mythe, la transition entre ces dynasties se fit de manière très tranquille et les hauts fonctionnaires, ne changeant pas et exerçant le pouvoir, le pays continua de fonctionner normalement.

    Le premier pharaon de la Vème dynastie est Ouserkaf (de - 2494 à - 2487)- qui fit construire sa tombe à Saqqara près de la pyramide de Djoser. Certains éléments, cependant, suggèrent un arrière-plan peu clair à son accession au pouvoir. Il aurait été un petit-fils de Djédefré, le troisième pharaon de la IVème dynastie. Le lieu où il édifia sa pyramide laisse supposer qu'il était en quête de légitimité !

    Le règne d'Ouserkaf fut moins tranquille que la période de transition et il y eut de grands bouleversements dans l'administration au moment où l’Égypte essayait de garder le contrôle de la Nubie. Son successeur fut Sahouré (de - 2487 à - 2475) qui choisit Abousir comme site de la nécropole royale de la Vème dynastie. On ne sait pas quel lien familial unit Ouserkaf et Sahouré. Il existe plusieurs théories que je ne relaterais pas.

    Le pharaon suivant fut Néferirkaré Kakai (de - 2475 à - 2455) puis Neferefré (de - 2454 à - 2452) dont on retrouva la momie. Ensuite, ce fut les très courts règnes de Chepseskaré (de - 2451 à - 2450) de seulement quelques mois ! Les parentés entre ces souverains sont là encore incertaines !

    Le sixième roi de la Vème dynastie fut Niouserré qui régna trente ans jusqu'en 2424 avant J.-C. il y eut là encore une importante activité de construction

    Les Vème et VI ème Dynasties Egyptiennes : La fin de l'Ancien EmpireMenkaouhor Akaouhor (de - 2423 à - 2416) introduisit quelques changements aux coutumes royales : en n’intégrant pas Ré à son nom ou en abandonnant la nécropole royale d'Abousir.

    Les deux derniers souverains furent Dejedkaré Isesi (de - 2415 à - 2376) et Ounas (de -2375 à - 2345). Le premier renonça à ériger un temple solaire mais construisit une pyramide de 52 mètres. Il entreprit des réformes administratives en nommant deux vizirs dans la capitale et un troisième pour les régions du sud. Ses réformes perdurèrent. Ounas abandonna lui aussi la nécropole d'Abousir et se rapprocha - en quête de légitimité ? - de la pyramide de Djoser à Saqqara. Sa pyramide contient le premier corpus religieux du monde : les Textes des pyramides. D'après le papyrus de Turin,qui liste les rois, le nom d'Ounas est suivi d'une pause qui marque une nouvelle transition !

    Durant cette Vème dynastie, le contrôle de l’État sur toute la vallée du Nil se renforce et les territoire s'étendent ! Pour remplir les caisses de l’État, on dépêche des fonctionnaires et le nombre de charge augmente dépassant le cadre de la famille royale. Cette dernière s'empare alors des charges religieuses.

    La VIème dynastie commença comme la Vème avec un pharaon dont on sait peu de choses sinon rien ! Il s'agit de Téti qui régna entre 2345 et 2323 avant J.-C.Toujours dans une recherche de légitimité, il fit construire son complexe funéraire près de celui de Djoser. On dit qu'il "fut celui qui ramena la paix sur les Deux-Terres" - ce qui pourrait suggérer avant lui l'existence de conflits au moins de difficultés.  Or il n'en fut rien et la continuité entre les hauts fonctionnaires du règne d'Ounas et de celui de Téti fut la règle - ce qui laisse penser qu'il n'y eut en fait pas de rupture politique !.

    Les souverains de la VIème dynastie conservèrent le contrôle de la Couronne au sein de la Haute-Egypte, loin de la capitale - afin d'encourager les autorités locales au culte royal par le bais des hut-ka , sorte de petites chapelles prévues à cet effet ! Ils développèrent un réseau national de ces chapelles, centres administratifs qui contrôlaient la production et le stockage des matières premières.

    Les premiers souverains de la VIème dynastie furent Téti, Ouserkaré, Pépi Ier, Merenrê Ier et Pépi II.  Pépi Ier fut victime de deux tentatives d'assassinat. Merenrê Ier lui fut très actif en Nubie et Pépi II qui régna de - 2278 à  - 2184 avant J.-C. aurait eu le plus long règne de l'Histoire du monde. Ces souverains dirigèrent l'Egypte d'une main de fer et le pays atteint un état d'équilibre politique, économique et religieux !

    La VIème dynastie devait s'achever avec Merenrê II (de - 2184 à - 2182) et Nitôkris (de - 2182 à - 2181). Merenrê II nous est connu par les listes de Manéthon et Nitôkris, malgré un nom féminin aurait été un homme. Le sources historiques sont ensuite très vagues, notamment les VIIème et VIIIème dynasties évoquées par Manéthon. L’État avait perdu de sa capacité à garder le contrôle du pays. L’Égypte se désintégra alors en unités culturelles régionales.

    Qu'est-ce qui provoqua la fin de l'Ancien Empire ? On a longtemps pensé que ce fut la vieillesse de Pépi II incapable de maitriser les ambitions de ses hauts fonctionnaires. En fait, cela relève d'une conjoncture de circonstances intérieures (climat plus extrême, terres moins fertiles) qui fit que l’État central perçu moins de ressources et ce furent davantage les pouvoirs locaux qui solutionnèrent les problèmes. On entrait dans la Première Période intermédiaire !

    A bientôt !


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  • La Guerre de Sécession continue pour Blueberry ! Le récit de ce sixième album de la série "La Jeunesse deLa Jeunesse de Blueberry : Le Raid infernal - Charlier & Wilson Blueberry" est un rail comics qui se situe sur la voie ferrée entre Chatanooga au Tennessee et Kingston en Georgie.

    Dans Le Raid infernal, les Nordistes apprennent par un de leurs espions de Pinkerton que les Confédérés amassent des troupes et des munitions en vue d'une attaque massive et d'une percée du front ! Blueberry, décidément très inventive - mais aussi un peu tête brulée - élabore un plan audacieux qu'il transmet à ses supérieurs : suivre la ligne de train - en train -le plus loin possible vers le sud pour trouver les dépôts de munitions et les faire sauter !

    Mais quels soldats accepteront de s'engager dans cette "mission-suicide" ? Notre héros suggère alors de donner une dernière chance à des condamnés de droit commun - une amnistie - s'ils l'accompagnent dans cette aventure. Un train est ensuite blindé et mis sur les rails, "Lulu Belle", une locomotive conduite par Sam et Gus, deux cheminots.

    Blueberry est décidément un diable très rusé pour ses adversaires ! Il conçoit mille astuces pour mener à bien sa mission : traverser une rivière dangereuse pour prendre à revers la ligne de front, détruire les lignes de télégraphe, miner les tunnels et les ponts, emprunter une voie détournée pour échapper à un train sudiste lancé à leur rencontre, user de bluff pour obtenir l'emplacement du dépôt de munitions... Il mène une véritable partie de poker ou plutôt d'échecs comme il le dit lui-même !

    Mike parviendra-t-il à mener à bien sa mission ? Pas sûr car il est bientôt démasqué ! Il est même finalement arrêté, promis une nouvelle fois à un peloton d'exécution - mais avant est acheminé avec d'autres "complices" vers Rome, une ville de Georgie.

    La suite dans le prochain album : La Poursuite impitoyable !

    Pour cet album mouvementé, c'est encore Charlier et Wilson qui sont aux manettes !

    A bientôt !


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  • Carnage est peut-être l'adversaire de Spider-Man le plus meurtrier et pour cause son hôte est un tueur en série, Cletus Kasady !

    Superior Carnage - Shinick & SegoviaSon "hôte" ? En effet, Carnage est un symbiote alien - créé par le scénariste David Michelinie dans Amazing Spider-Man en 1992. A l'origine, l'artiste voulait que Venom, le premier de la lignée des symbiotes change d'hôte mais ce ne fut pas possible alors il décidé de créer une nouvelle créature, le terrible et destructeur Carnage !

    Récemment, après l'évènement Avengers : La Séparation et le premier épisode de New Avengers, Carnage s'est libéré de la prison pour super-vilains du Raft à New York et a été aussitôt coupé en deux par Sentry. Hélas, il fut ressuscité par un savant fou et s'enfuit jusqu'à Doverton dans le Colorado - perpétue un nouveau massacre - et est finalement appréhendé par Flash Thompson, le nouveau Venom.

    Depuis, Cletus Kasady a été lobotomisé, incarcéré de nouveau et Carnage semble neutralisé.

    Hélas, dans ce nouveau récit de Kevin Shinick et Stephen Sergovia, Carnage est libéré par un autre super-vilain, le leader des Terrifics, le Sorcier ! Celui-ci a pour bras droit Klaw dont les pouvoirs sur le son sont le point faible des symbiotes. Le Sorcier - qui veut retrouver son fils-clone Bentley qui est dans la Fondation du Futur fondé par Reed Richard - tente alors de maitriser le monstre - ce qui n'est pas gagné, d'autant que le Sorcier est atteint d'une tumeur au cerveau, proche de la mort, ce qui affaibli ses capacités de contrôle mental !

    On assiste donc dans Superior Carnage à une nouvelle association - inédite ? - de super-vilains. Le titre est calqué sur le Superior Spider-Man où le Tisseur n'est plus Peter Parker - même si c'est encore son corps ! - mais Otto Octavius qui s'est récemment emparé de l'esprit du neveu de Tante May ! Spider-Man sera d'ailleurs l'ultime rempart contre le projet des nouveaux Terrifics du Sorcier de prendre la Mairie de New York !

    Un affrontement épique s'ensuit - qui fait des victimes - et conduit à un nouveau statu-quo dans la situation du Sorcier et de Carnage !

    Un épisode somme toute assez anecdotique mais qui illustre ce que Marvel peut faire en matière de récits plus sombres !

    A bientôt !


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  • La malédiction d'Edgar est le quatrième roman de Marc Dugain, écrivain français né au Sénégal en 1957 - qui s'est fait connaitre avec La chambre des officiers dont a été tiré un film par François Dupeyron.

    Ce quatrième roman est une sorte de biopic sur John Edgar Hoover construit à partir de mémoires supposéesLa malédiction d'Edgar de Clyde Tolson, son bras droit et plus qu'ami au FBI que Hoover dirigea de 1924 à 1972.

    Dans le prologue du roman, un écrivain - alter-ego de Dugain - récupère de mystérieux manuscrits et enregistrements dans un bureau de New York. Dès lors la reconstitution de 50 ans de l'Histoire des États-Unis se mets en place !

    Hoover était au coeur du pouvoir ! Usant d'écoutes à la légalité douteuse, il constituait des dossiers de près de 400 pages sur toutes les personnalités montantes, politiques en tête ! Il disposait alors de moyens de pression pour se maintenir à son poste.

    Notre homme était un névrosé qui se postait en pourfendeur du communisme et des "comportements déviants", bouclier des bonnes mœurs de la société disparate des États-Unis. Mais il avait aussi un secret qui est plus ou moins sous-entendu dans ce récit : il était homosexuel - qui ne l'assumait pas - et entretenait une relation suivie avec le fidèle Tolson. Il y avait en conséquence conflit entre son fort surmoi et ses pulsions profondes cachées qui représentait des "valeurs" qu'il combattait par sa fonction.

    On croise aussi dans ce roman des personnalités politiques appelées aux plus hautes fonctions : Roosevelt, Truman, Eisenhower, le clan Kennedy et Nixon. On traverse l'Histoire de l'Amérique du Nord, à travers la Prohibition, le New Deal, la Seconde Guerre mondiale, la Guerre Froide etc...Et des évènements plus précis : l'Affaire des époux Rosenberg et le Maccarthysme, le Débarquement de la Baie des Cochons et la Crise des Missiles de Cuba !

    De longs chapitres sur le clan Kennedy - dont on nous montre les liens de la famille avec la Mafia - Mafia à laquelle Hoover refusait de s'attaquer par prudence - et l'addiction sexuelle de John F. Kennedy - à côté de laquelle les affaires Clinton et DSK font pâle figure. On nous montre aussi les relations avec le régime de Castro, la gestion de la CIA. La question qui vient à l'esprit est donc : qui a voulu assassiner Kennedy et là rien de nouveau à l'Ouest ! Le livre semble privilégié une implication de la mafia dans un imbroglio mafia/ CIA/Cubains.

    Bref une lecture aussi instructive que prenante ! Le style est acerbe et montre le caractère du directeur du FBI - qu'on qualifierait de cynique mais que lui même jugerait pragmatique.

    Le livre a par ailleurs été adapté en BD et en docu-fiction.

    Une lecture à faire donc !

    A bientôt !


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  • Certains jeux - vidéo - sont particulièrement addictifs toute en reposant sur une recette simple ! Parfois, d'ailleurs, plus le principe est simple et facile à comprendre, plus le jeu est prenant !

    HearthStone est un jeu de Blizzard Entertainment qui est l'aboutissement de deux traditions.HearthStone - Blizzard Entertainment

    On a d'une part les jeux de cartes à jouer et à collectionner - dont le précurseur est Magic The Gathering, initié en 1993 par Richard Garfield - incluant d'autres jeux comme Netrunner, Yu-Gi-Oh ! Pokémon etc.. Dans ces jeux, les participants s'affrontent à l'aide de cartes représentants des monstres ou des pouvoirs, visant à faire tomber à zéro les points de vie de l'adversaire ! Il se crée alors un nombre de decks et de stratégies quasi illimité autant qu'il y a de combinaisons de cartes possibles !

    On a d'autre part l'univers vidéo ludique de Warcraft. Le jeu HearthStone est d’ailleurs sous-titré Heroes of Warcraft car vous incarnez un héros de la dizaine de classes de personnages du jeu, mage comme Jaina Portvaillant, druide comme Malfurion Hurlorage, prêtre comme Anduin Wrynn ou démoniste comme Gul'dan pour n'en citer que quelques uns !

    Je suis venu à ce jeu par l'entremise d'un ami, Songs - dont j'ai déjà parlé à propos de Star Wars TOR - et qui est un gamer aguerri : c'est lui qui m'a engrainé !

    Je vais maintenant décrire les fonctionnalités du jeu ! Il y a tout d'abord un mode tutoriel qui permet de se familiariser. Vous incarnez votre personnage et combattez des vilains du monde de Warcraft en commençant par le malfaisant Lardeur ! Ces ennemis sont de plus en plus forts mais cela reste raisonnable niveau difficulté.

    Puis vous avez le choix entre un mode "Entrainement" pour tester vos decks contre l'ordinateur - et où vous pourrez débloquer les classes de personnages que vous aurez vaincus, un mode "Partie" où vous affrontez d'autres joueurs en ligne - via Battle.net - en mode "classé" ou "non-classé" et enfin le mode "Arène" quand vous aurez débloqué tous les personnages !

    Vous débutez la partie avec 30 points de vie ! Vous disposez d'une capacité spéciale par classe (armure, healing etc..) et déployez vos cartes ! Vous tirez une nouvelle carte par tour de jeu et obtenez aussi un cristal de mana à chaque tour. Ces cristaux se rechargent et s'accumulent, vous permettant de jeter des sorts de plus en plus puissants !

    Vous pouvez poser des cartes monstres - qui possèdent une puissance d'attaque, des points de vie, des facultés spéciales (charge, provocation, invocation d'autres monstres etc...) ou encore poser des cartes magie - qui donnent par exemple des capacités augmentées à vos monstres, redonnent de la vie, permettent d'infliger des dégâts ! Là encore, nombre de tactiques peuvent s'ébaucher !

    Le jeu est gratuit mais comme les jeux Free-To-Play vous pouvez acheter des decks aléatoires en faisant péter la carte de crédit ! Ca reste raisonnable car vous pouvez aussi tout simplement être patient et remplir vos quêtes journalières (vaincre trois adversaires, tuer 40 monstres etc...) pour récolter de l'or et acheter vos nouveaux decks avec ensuite !

    Vous gagnez des cartes quand vos personnages augmentent de niveaux et vous pouvez alors remanier vos decks. Il est aussi possible de "sacrifier" des cartes pour obtenir de la "Poussière arcanique" et forger de nouvelles cartes.

    Enfin, dernier "bonus", le jeu est "couplé" avec World of Warcraft. J'ai ainsi pu gagner un "destrier ailé" pour mes perso du célèbre MMORPG, Tarlab et ElyraSwann dont vous pouvez suivre les aventures dans mes billets "Chroniques de World of Warcraft" !

    Un jeu simple donc mais extrêmement prenant ! Jetez vous donc dans l’arène - mais avec modération !

    Comme dirais l'autre : "C'est l'heure du duel !".

    A bientôt !


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  • L'éternelle lutte du bien contre le mal est un thème usé jusqu'à la corde, pris et repris dans nombre d’œuvres - tous supports - et c'est particulièrement vrai dans le genre de la Fantasy inauguré par Tolkien, reprenant des canons épiques en cours depuis Homère !

    Diablo III - Blizzard EntertainmentLe monde de Sanctuaire voit donc s'affronter les armées de lumière et des ténèbres dans la célèbre franchise à succès de Blizzard Entertainment, à savoir Diablo -  série qui compte trois opus !

    J'avais déjà joué à Diablo premier du nom, qui sort en 1997 ! Et là, je viens de me mettre à l’Édition Deluxe - Diablo III : Reaper of Souls - qui comprend le add-on éponyme et est de ce fait constituée de cinq "Actes" et non quatre !

    Mais de quoi s'agit-il ? A la base, c'est un jeu de type Hack'n Slash où le joueur dirige à la souris un aventurier : Barbare, Chasseur de démon, Féticheur, Sorcier ou Moine - et le Croisé. Là il se déplace en exploration dans de gigantesques donjons à plusieurs niveaux, rencontre des hordes de monstres, zombies, brigands, zélateurs, démons etc et les extermine avec une puissance de feu qui ne cesse d'augmenter ! Il récolte des Points d'Expérience, des pièces d'or, des potions, des armes et armures !

    Les combats sont des déchainements d'effets pyrotechniques et sanglants - ça vole dans tous les coins et les méchants arrivent et tombent par vagues ! L'ambiance des Diablo est gothique, lugubre et funeste. On est dans un monde dévasté par la guerre et les corbeaux mangent les cadavres au détour des routes !

    Un type de jeu pas si bourrin que cela car il y a toute une phase de "gestion" et d'optimisation de son personnage ! Il existe une quasi infinité - par combinaisons - de pièces d'équipement, épées magiques, armures légendaires etc...

    Point intéressant du jeu, il est possible de jouer en équipe de quatre ! Là, le jeu prend une autre dimension !

    Diablo III a donc pour parents Donjons et Dragons autant que le jeu vidéo Gauntlet II !

    L'histoire du tome III se déroule vingt ans après le tome II : trois puissants démons - Méphisto, Diablo et Baal - ont été vaincus par les forces de l'Ange Tyrael, les Horadrims !

    Mais déjà une ancienne prophétie annonce la venue du Signe qui signifiera l'Apocalypse.

    Deckard Cain, les dernier des Horadrims, étudie ces textes, accompagné de sa nièce Leah lorsque le Signe se manifeste, la Chute d'un Ange sur Sanctuaire ! Ceci a pour conséquence immédiate de réveiller les morts !

    L'Acte I commence ainsi ! Le héros que vous incarnez doit faire le ménage ! De fil en aiguille, il découvre l'Ange Déchu et s'aperçoit que la Cabale, une secte au service d'un des trois démons précités est à l’œuvre pour hâter l'Apocalypse !

    Diablo III mènera votre personnage sur 70 niveaux de puissance - avec son extension Reaper of Soul qui met en jeu la Mort voulant récupérer l'Essence du démon Diablo ! La Pierre d'Âme Noire est au coeur de l'intrigue et Leah , la nièce de Deckard jouera un rôle important et constitue un lien avec le premier jeu de la franchise !

    Voilà, il y aurait beaucoup plus à dire sur ce jeu ! Il est possible de paramétrer le niveau de difficulté jusqu'à "Cauchemardesque", de recenser ses hauts-faits dans un Journal, de jouer à quatre etc... Il y a même un mode "Extrême" où la mort de votre perso est définitive !

    Le jeu existe sur PC et Mac et sur certaines consoles comme la PS3 et la XBox 360 !

    Il est fort possible que j'écrive des billets "Chroniques de Diablo III " pour vous relater la progression de mon Barbare Gorash !

    A bientôt !


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  • - Vous avez fait la Guerre Noire ?

    - Oui, jadis, j'étais un Chevalier Jedi tout comme ton père !Star Wars -Episode II - L'Attaque des Clones

    Lorsqu'elles retentissent dans les salles, en 1977, dans le premier film de la saga Star Wars, ces paroles, de Ben Kenobi au jeune Luke, sonnent bien mystérieuses ! Elles se réfèrent à un passé qui fut glorieux puis décadent, les derniers jours de la République Galactique, avant l'avènement de l'Empire ! Elles font allusion à une série d'évènements qui poussa ce gouvernement antérieur à sa perte : la Guerre des Clones !

    Depuis, on en a appris bien davantage sur ce conflit, notamment grâce aux six saisons de The Clone Wars ! Mais c'est véritablement en 2002 - avec l’Épisode II : L'Attaque des Clones que ce conflit légendaire nous est révélé !

    George Lucas est une fois de plus à la réalisation et entouré par quasiment la même équipe que pour l’Épisode I ! Le film fait toujours un large emploi des fonds verts et des fonds bleus et ILM ne cesse d'affiner ses technologies numériques.

    Au niveau du scénario, les manigances de Dark Sidious vont bon train ! Celui-ci joue sur plusieurs tableaux et s'est trouvé un nouvel élève, un Jedi déchu, le Comte Dooku alias Dark Tyrannus, interprété par Christopher Lee qui rejoint Peter Cushing et Alec Guiness au rang des acteurs séniors de la saga ! Ce "bon" comte va levé une révolte de nombreux systèmes et grandes corporations économiques contre la République. Le propos de cette nouvelle trilogie - prélogie - est donc infini plus politique que la trilogie de Luke, Han et Leia d'origine ! Lucas affirme s'être inspiré d'évènements historiques tels la chute de la République romaine ou encore l'ascension d'Hitler au pouvoir - pour nous avertir que la démocratie est un "combat permanent" - ce sur quoi je ne le démentirais pas au vue des évènements en France en 2014 !

    Sidious et Dooku lèvent d'une part une armée de droïdes au service de la Confédération des Séparatistes et, sous des masques, une armée de Clones pour la République afin de précipiter la guerre et le chaos qui affaiblira les institutions et l'Ordre Jedi. Cela permet à son alias Palpatine d’acquérir des pouvoirs législatifs et exécutifs plus grands !

    Mais la prélogie, c'est surtout l'histoire d'Anakin Skywalker et sa progression vers le côté obscur. Celui-ci est maintenant au sortir de l'adolescence et de plus en plus impétueux. il va connaitre des moments héroïques, prouvant sa haute valeur mais aussi des crises affectant ses proches, sa mère et l'amour de sa vie, Padmé Amidala. L'attachement est le gros; problème du jeune homme - qui va le conduite à sa perte, étant contraire aux préceptes des Jedi ! Ce nouvel Anakin - plus vieux - est interprété par Hayden Christensen

    On retrouve les acteurs de l'Episode I, Ewan Mc Gregor, Nathalie Portman, Ian Mc Diarmid, Ahmed Best, Samuel L. Jackson mais aussi - comme à chaque nouvel opus - des personnages en plus : la famille Fett, Jango et son fils Boba qui deviendra une "légende"parmi les fans par la suite - joués respectivement par Temuera Morrison (vu dans L'Âme des Guerriers) et Daniel Logan !

    Owen et Beru Lars sont également introduits !

    Et aussi; pour la première fois, on voit un Yoda de synthèse combattre le sabre-laser à la main (un peu à la manière d'un Sonic the Hedgehog certes !)

    Le film introduit aussi son lot de nouveaux droides, vaisseaux, armes, créatures, lieux et planètes. Citons pêle-mêle et dans le désordre, en mélangeant les catégories, Zam Wessel, Kamino, le Reek, Géonosis, l'Acklay, les Bâtons de la Mort, le Nexu etc... L'exotisme et l'aventure sont encore une fois au rendez-vous ! On pourra regretter cependant la platitude de certains dialogues - qui ne sont pas le fort de Lucas - notamment lors des scènes de romances - un peu téléphonés !

    Cela reste néanmoins un bon film, un bon Star Wars - en tout cas pas le pire à ce jour !

    A bientôt !


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  • Voilà un objet graphique et scénaristique bien étrange que ce Marvel Knights : Spider-Man, sous-titré 99 Marvel Knights : Spider-Man - 99 problèmesproblèmes ! C'est d'ailleurs plus un exercice de style qu'une histoire qui s'inscrit dans le canon du Tisseur !

    Mais d'abord rappelons ce qu'est la gamme Marvel Knights ! Quand Tom De Falco quitte le poste de rédacteur en chef de Marvel en 1994, il est remplacé non pas par une personne mais par une équipe de cinq "têtes pensantes", chacun à la tête d'une gamme ! Parmi ces gammes, il y a Marvel Edge qui se focalise sur les héros urbains et les héros plus sombres : Daredevil, Punisher etc... Quatre de ces séries Marvel Edge - les deux précitées plus Black Panther et Inhumans sont ensuite confiées en 1998 au studio de Joe Quesada, Event Comics - séries qui sont alors regroupées sous le titre de Marvel Knights !

    En 2006, alors que Joe Quesada est rédacteur en chef de Marvel, il décide de donner un nouveau souffle au séries Marvel Knights en publiant des récits hors-continuité : Fury : Peacemaker de Warren Ellis, Spider-Man : Reign de Kaare Andrews ou encore Silver Surfer : Requiem de J.M. Straczynski.

    Depuis quelques années, c'est Axel Alonso qui est aux commandes et il lance aussi de nouveaux titre dans la fameuse gamme qui nous intéresse ici, un récit Hulk, un récit X-Men et ce Spider-Man : 99 problèmes !

    Le récit est l'oeuvre de Matt Kindt, scénariste et dessinateur américain, né en 1973 qui a reçu des nominations aux Harvey Awards, aux Eisner Awards, a notamment travaillé pour Vertigo, Dark Horse, Valiant, DC Comics et Marvel. C'est un artiste multitâches qui s'occupe du scéanrio, du dessin, de l'encrage et du lettrage !

    Le scénario ! Ici, Spider-Man/ Peter Parker plutôt, répond à une petite annonce qui demande les services d'un photographe et se rends à une adresse qui est en fait une maison hantée. Là, il devra "résoudre" l'énigme des "99 problèmes" en affrontant 99 de ses ennemis dans des lieux divers, maison, avions, sous-marin, jungle etc... Il devra simplement survivre ? S'agit-il d'une hallucination ? Le scénario est assez "barré" de ce point de vue là ! Et se démarque de ce que nous sert habituellement la Maison des Idées !

    Mais je voudrais surtout souligner le travail très avant-gardiste (et psychédélique!) de l'artiste brésilien Marco Rudy, types de dessins pleines pages assez difficiles à décrire et assez variés ! Cela donne un ton très étrange à cet BD !

    Voilà, pour cette critique d'un comics Marvel atypique - en attendant d'autres billets sur d'autres titres de la gamme (Hulk, X-Men...). Certaines infos que je vous ai communiquées ici proviennent du contenu éditorial dudit album! Ce comics mérite le détour ! Une curiosité !

    A bientôt !


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