• En 1989, sort sur les écrans Ghostbusters II - plus connu dans l'Hexagone sous le titre SOS Fantômes 2, toujours réalisé par Ivan Reitman et suite du film de 1984 !

    Ghostbusters II - Ivan ReitmanCette fois-ci, nos chasseurs de fantômes ne seront pas confrontés à un dieu mais à un génie du mal non moins malfaisant et qui attire vers lui toutes les forces ectoplasmiques de New York, Vigo von Homburg Deutschendorf, alias Vigo la Tristesse de Moldavie, Vigo le Cruel, Vigo des Carpathes ou encore Vigo le Profane. Ce Vigo - qui n'est pas sans rappeler Vlad Tepes ! -  était un tyran et un sorcier massacré par son peuple en 1610. Cependant, il lança un ultime sortilège pour faire en sorte que son esprit rejoigne l'essence d'un tableau maléfique restauré au Museum of Modern Art de la Grosse Pomme !

    On retrouve les acteurs du premier film : Peter (Bill Murray), Ray (Dan Aykroyd), Egon (Harold Ramis) et Winston (Ernie Hudson) contraints et réduits à animer des goûters d'anniversaire après avoir sauvé la ville cinq ans auparavant ! Rick Moranis est également de la partie ainsi que Sigourney Weaver dans le rôle de Dana Barrett - qui est maman ! - Qui est le père ? Peter ? Nos héros vont vite reprendre du service tandis que l'activité paranormale va augmenter de nouveau de manière exponentielle !

    Toute l'énergie des fantômes - ou plutôt les émotions négatives ! - va se retrouver canalisée par une rivière de "slime" qui coule dans les égouts et converge vers le Museum ! Vigo espère prendre possession d'un corps et quoi de mieux que le bébé de Dana ? Il peut compter sur son servile serviteur ! Mais les Ghostbusters font clinquer à nouveau les packs de protons ! Et pendant ce temps, le Titanic arrive dans le port !

    Mais notre équipe saura mobiliser la ferveur - et le soutien ! - des New-Yorkais et reviendras en grâce !

    Pour la petite histoire, vous vous demandez qu'est-ce que le "slime" ? A l'origine, c'est un jouet qui faisait fureur à la fin des années 1980 ! Une sorte de pâte malléable de couleur verte fluo ! J'en possédais deux pots que j'avais eu en promo avec des figurines des "Maîtres de l'Univers" à l'époque !

    Car Ghostbusters II - comme le premier opus - est un divertissement qui s'adresse plus particulièrement aux plus jeunes : enfants, ados, et surtout geeks ! Une communauté qui 27 ans plus tard a réservé un accueil plutôt "froid" à la nouvelle incarnation des héros, tenue par des femmes, dans la version/reboot de 2016 ! Pour ma part, n'ai pas encore vu ce "troisième" opus !

    Pas de Ray Parker Junior dans ce film mais on retrouve néanmoins le Glouton !

    Who you gonna call ? Ghostbusters !

    A bientôt !


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  • On commente comme à notre habitude la dernière bande-dessinée Marvel/ Panini Star Wars sortie ! Il s'agit cette fois de l'album Star Wars - Obi-Wan & Anakin sous-titré "Réceptifs et Hermétiques" et qui a la particularité de se placer dans une partie de la chronologie d'habitude peu explorée - à savoir les 10 ans qui séparent l’Épisode I de l’Épisode II ! Période peu explorée en effet même dans l'Univers "Légendes" ! Or ici, en plus, on est dans le nouveau canon officiel !

    Star Wars - Obi-Wan & Anakin - Soule & ChecchettoIl s'agit donc ici des années de formation d'Anakin Skywalker après la promesse qu'Obi-Wan Kenobi a fait à son maître Qui-Gon Jinn de former le jeune Élu découvert sur Tatooïne ! Anakin se révèle un Padawan très doué mais hélas un peu trop impatient ! S'il est indéniable que le garçon ressent du respect et de l'admiration pour son formateur, il se montre beaucoup plus critique envers l'Ordre Jedi lui-même ! Il ne faut pas oublier que le jeune Skywalker a connu l'injustice au sein de sa condition d'esclave et donc n'en peut plus des "précautions" que prennent ses maîtres Jedi !

    Le scénario de ce tome est de Charles Soule et le dessin, joliment rendu, est de Marco Checchetto qu'on avait déjà vu à l’œuvre sur Star Wars sur Les Ruines de l'Empire ! Pour sa part, on avait aussi apprécié le talent de Charles Soule sur la BD Lando précédemment ! Ici, le scénariste conduit le célèbre duo maître/Padawan sur une planète isolée en proie à la guerre depuis des décennies - peut-être des siècles ! Après s'être crashés, les héros, qui répondent à un signal de détresse sur une fréquence Jedi, rencontrent les Réceptifs et les Hermétiques qui se rejettent l'un l'autre la responsabilité du début des hostilités !

    Un aspect légèrement "steampunk" pour cet album - mais pas trop non plus ! En effet, on y croise des dirigeables et des méchas - pardon des droides antiques ! Obi-Wan et Anakin rencontrent donc les locaux : Mère Pran et Grecker ainsi que la faune locale, très agressive et des lieux ou phénomènes du coin tels que le climat glacial ou la Mer de Céladon avec ses brumes toxiques !

    Mère Pran va trahir le petit groupe provisoire formé par les deux Jedi, les Réceptifs et les Hermétiques, alliés de circonstances car perdu dans l'immensité hostile et utiliser Anakin et ses talents de bricoleur pour tenter de gagner l'interminable conflit !

    De son côté, donc, Obi-Wan, séparé de son Padawan, découvre la personne qui a envoyé le signal de détresse et laquelle a peut-être une solution pour achever tout ce bazar et ramener la paix - en ralliant la jeunesse notamment !

    Parallèlement, on assiste à des flash-backs où l'on voit le Chancelier Palpatine commencer son travail d'approche vers Anakin qui ménera à ce que l'on sait dans La Revanche des Sith ! Il est assez hallucinant de voir le politicien carrément grimé comme Dark Sidious - mais sous son identité de Chancelier ! - alors qu'il visite les bas-fond pour donner une leçon à Anakin ! Comme toujours, le politicien manipulateur sème le doute dans l'esprit du garçon et c'est dans ces flash-backs que se situe le véritable enjeu : Anakin va-t'il quitter l'Ordre pour découvrir le monde par lui-même ? On n'a la réponse qu'à la fin du tome !

    Voilà ! Les albums Star Wars de chez Marvel/ Panini sont jusqu’à présent tous d'une bonne qualité et leur nombre s’accroît dressant des connexions et complexifiant le schéma général !

    A bientôt !


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  • Cela va bientôt faire un an que Star Wars - Épisode VII - Le Réveil de la Force est sorti sur Star Wars - Le Réveil de la Force - Graphicsles écrans ! J'ai déjà dit dans un billet dédié tout le bien que je pensais de ce film ! Mais maintenant, commencent à sortir des ouvrages récapitulatifs ou d'analyses qui intègrent encore mieux les aventures de Rey, Finn et Poe dans l'ensemble des films numérotés Star Wars !

    Il y avait déjà eu un premier livre Star Wars Graphics ! Voici maintenant, Star Wars - Le Réveil de la Force - Graphics, recette déjà utilisée appliquée au dernier opus ! Sous forme de tableaux, de schémas, de graphes - tout en infographie, découvrez des éléments du Réveil de la Force ! Cependant ici, si on trouve pas mal de trucs, aucune spéculation sur la suite de l'histoire, à savoir les Épisodes VIII et IX !

    Comment faire un compte-rendu d'un tel livre ? Il est vrai qu'il se lit vite ! Il m'a fallu moins d'une heure pour le parcourir du début à la fin ! Certains trouveront ces livres Graphics anecdotiques mais nul doute que les complétistes - vaches à lait ? - l'acquéreront !

    Mentionnons quelques pages au hasard ! on ouvre l'ouvrage avec un résumé chiffré qui donne quelques éléments disparates ! Le livre donne aussi dans les comparaisons avec les précédents films : les différentes configurations de C3PO entre l’Épisode I et l’Épisode VII, l'évolution des casques de Stormtroopers, comparaison entre BB8 et R2D2, entre les Étoiles Noires et la Base Starkiller, l'évolution des chasseurs TIE, des X-Wing, le parcours du sabre-laser d'Anakin Skywalker...

    Des exercices obligés aussi ! Le "voyage des héros, les nouvelles planètes, le nombre de jouets et figurines, le pourcentage d'aliens, de droïdes dans cet Épisode VII, la taille comparée des protagonistes etc...

    Superflu ? Bien sympathique en tout cas ! Les livres de la gamme Graphics risquent de faire école ! En aura-t'on un pour l’Épisode VII, le IX, pour Rogue One, pour le film sur Han Solo, pour les autres futurs spin-off !? Une institution comme les livres Dorling Kimbersley / Nathan. Hachette "Tout sur..." ("Visual Dictionary"); "Véhicules et vaisseaux..." ou "les Lieux de..."

    En plus, je ne pense pas dire de bêtise en disant que l'ouvrage analysé dans ce billet est une conception française ! C'est paru chez Hachette Heroes !

    A bientôt !


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  • The Patriot : Le Chemin de la liberté est un film historique et d'action de Roland Emmerich, sorti en 2000 et avec Mel Gibson dans le rôle central de Benjamin Martin.

    Ce film partage des similitudes avec d'autres œuvres cinématographiques ! Je pense à RobThe Patriot - Roland Emmerich Roy ou à Braveheart ! En effet, à chaque fois, un brave type, fiancé ou père de famille et qui refuse de participer à un conflit national, voit sa destinée chamboulée lorsque l'occupant s'en prends à ses proches et finalement n'a plus le choix et se résous à prendre les armes ! Et curieusement , dans ces trois films, à chaque fois les "méchants" sont les Anglais !

    Donc ce genre de film pose la question de l'engagement, du sacrifice, du moment où il faut être prêt à mourir pour ses idées, problématique qui se pose à chaque nouveau conflit qu'il s'agisse de la Guerre de Troie ou du conflit actuel en Syrie !

    Dans The Patriot, on se retrouve en 1776, en Caroline du Sud à un moment où le conflit entre les Anglais et les indépendantistes semble inévitable ! Je vous renvoie par ailleurs à ma série d'articles en cours sur l'Histoire des Etats-Unis ! Pour ma part, j'ai étudié ceci en Première Année de Lettres modernes en 2008 ! Benjamin Martin est un veuf et un vétéran de la guerre contre les Anglais mais souhaite se retirer des hostilités pour élever ses sept enfants loin des troubles !

    Mais le destin le retrouve ! Tout d'abord son fil aîné, prenant son père pour un lâche, décide de s'engager ! La guerre s'étend et les Britanniques investissent la plantation de Benjamin, commandés par l'ignoble et cruel Colonel William Tavington, un homme sans honneur, joué par Jason Isaacs, lequel n'hésite pas à s'en prendre à la famille de notre veuf !

    Benjamin va alors exercer des représailles - plutôt brutales et expéditives !

    Par la suite, le film reconstitue différentes scènes de la bataille de Cowpens qui eut lieu le 17 janvier 1781 au cours de la campagne du sud de la guerre d'indépendance des Etats-Unis !

    Benjamin Martin et les autres patriotes mèneront la lutte âprement et finiront par l'emporter comme on sait - mais pas sans sacrifice, le prix du sang ! On voit aussi dans ce film l'aide que fournira la marine françaises aux insurgés !

    Ça reste toutefois un peu manichéen ! Les Américains raffolent des peintures tout en noir et blanc et bâtissent ainsi une mythologie à leur nation toute jeune ! Avec ses archétypes ! Benjamin est vraiment un modèle d'héroïsme et Tavington un bourreau au service de tyrans à la façon dont on nous les dessine !

    Pour terminer, revenons à la réalité ! L'histoire s'inspire des vies de Francis Marion dit "Le Renard des marais" - aux techniques de guérilla ! - et du commandant de la British Legion, Banastre Tarleton !

    A bientôt !


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  • Les Chevaliers d’Émeraude est à l'origine une série d'Heroic-fantasy pour enfants de la romancière canadienne Anne Robillard - en 12 volumes. Mais ici , il va être question de l'adaptation en bande-dessinées de cette série, par le crayon de Tiburce Oger et plus précisément du tome 1 - "Les Enfants Magiques" !

    Les Chevaliers d'Emeraude - Tome 1 : Les Enfants MagiquesLes astrologues sont formels ! Une menace plane sur le Royaume d’Émeraude ! Les Forces maléfiques d'Irianeth s'apprêtent à se réveiller ! Pour contrer cette menace , le magicien de la cour, Elund, consulte un Oracle qui lui montre une vision d'enfants aux pouvoirs magiques ! Quel rapport avec la menace !?

    Le sage comprends vite que le Royaume ne dispose que de quelques années pour se préparer et qu'il va falloir "recruter" et former des enfants disposants de dons et d'aptitudes magiques ! On assiste dans ce tome 1 aux missions des hérauts à travers les provinces d'Enkidiev ! Finalement, sept jeunes enfants réussissent toutes les épreuves de sélection ! Ils formeront les Chevaliers d’Émeraude ! Ce sont Wellan de Rubis, Bergeau, Santo, Falcon, Jasson de Perle, Dempsey de Béryl et la limite et éthérée Chloé !

    L'intrigue de ce tome 1 souffre de problèmes de rythme ! Si on s'attarde "longuement" sur la présentation des sept enfants, leur formation - sur des années ! - est vite expédiée ! A la fin du volume, ils ont une vingtaine d'années et sont en passe de devenir des Chevaliers actifs !

    Je suis très mitigé sur l’Intérêt de cette BD ! Ça reste de facture classique - sans trop d'originalité - et assez enfantin ! Cet aspect juvénile est accentué par le dessin de Oger qui fait de grandes cases et des figures amples ! Reste à voir ce que va donner la suite avec le début des hostilités et peut-être alors de véritables rebondissements !? Parce que jusqu'à présent rien ne distingue vraiment les caractères des sept gamins les uns des autres si ce n'est leurs origines, noble ou roturière !

    On verra donc par la suite ?

    A bientôt !


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  • "Les héros - contemporains - sont fatigués !". C'est le constat qu'on pourrait faire après avoir lu le Journal d'un looser de Stéphane Lavarenne ! Déjà, avec Le liseur du 6 h 27, chroniqué il y a quelques jours, on suivait un individu engoncé dans une vie monotone que semblaient fuir la réussite et l'amour !

    Journal d'un looser - Stéphane LavarenneCe roman se présente sous la forme d'un journal intime rédigé par le protagoniste principal de l'histoire, une confession ! Le pauvre Cyril vient de se faire larguer par sa compagne, Anne ! Sa femme l'a en effet jugé trop mollasson, trop timoré, incapable de lui procurer l'épanouissement dans son couple ! Dès lors, il va s'autodéprécier, s'enfoncer dans l’auto-apitoiement, à l'image de ces dimanches soirs cafardeux ! De même, au boulot, une place tranquille dans administration, Cyril est soumis à son supérieur !

    Pourtant, Cyril aimerait bien s'affirmer et le journal est pour lui une tentative dans cette fois autant qu'un moyen de se forcer à une discipline pour ne pas s'enfoncer davantage ! Et aussi, un outil pour s'analyser ! Mais la lâcheté l'emporte dans son caractère !

    Lâcheté et hésitations lorsqu'il s'agit pour lui d'aborder une autre jeune fille, Mona, pour qui il a eut le coup de foudre dans le bus ! Là encore, ce sera une impasse ! Cyril rêve de s'évader, de fuir cette société de consommation qui sépare les gens ! Il y a en effet un début de critique sociale dans ce roman !

    Parlons de l'entourage de Cyril maintenant ! Il y a Hubert, beau gosse culotté auquel aucune femme ne résiste ! Il est l'ami et l'opposé du "héros"! Et puis, il y a la mère dominatrice, écrasante, castratrice dont Cyril finira par s'émanciper le jour de ses 30 ans !

    Voilà un roman qui se lit facilement et avec délectation ! C'est ironique, sarcastique point trop n'en faut, bref jubilatoire en un sens ! Pour vous donner une idée, une journée m'a suffit pour lire la totalité de ses 267 pages !

    A bientôt !

    PS : La rentrée littéraire 2016 approche et j'aurais bientôt l’occasion de vous en parler longuement j'espère !

    PPS : je "dédicace" ce billet à "Belle-Île" que je surnomme personnellement "Mamie Dingo", une femme de 60 ans qui semble atteinte de démence sénile précoce car elle agresse, insulte, harcèle verbalement et gratuitement plusieurs personnes sur les Skyblog et se permet de mettre des commentaires injurieux qui n'ont ni queue ni tête pas plus qu'ils ne sont fondés - et cela courageusement en signant "Visiteur" ! Prends tes cachetons "Mamie Dingo" et arrête de pourrir la vie des gens ! Tu sers à rien, sale bonne femme !


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  • On se retrouve maintenant avec le Tome 2 des Naufragés d'Ythaq qui poursuit les aventures des rescapés du vaisseau spatial "Brume de Comète", Granite, Narvarth et Callista sur le monde périlleux d'Ythaq ! Je vais spoiler alors à ne lire que pour vous remémorer une lecture que vous auriez déjà effectuée !

    Tandis que Granite et l'ingénieur Narvath progressent dans les campagnes de ce monde, Les Naufragés d'Ythaq - Tome 2 : Ophyde la Géminée - Arleston & Flochaccompagnés de Tao le Feng érudit et de Krurgor le Banfoo, chemin qui n'est pas sans croiser quelques bêtes féroces et prédateurs, Callista, elle, a effectué la substitution d'identité au tome précédent avec la Margrave Ophyde et arrive à destination à Kreac'h, la capitale de la Marche, ville de canaux ! Or là, elle constate qu'elle règne en réalité avec une soeur jumelle qu'il sera difficile de berner ! D'autant qu'elle doit se méfier de Dhokas, l'homme de main de l'ancienne Margrave remplacée !

    Pendant ce temps, ses compagnons, qui eux aussi veulent rallier la ville aquatique, se retrouvent en mauvaise posture une fois de plus et sont sauvés par une troupe d'artiste au service de Zompar, le chef troubadour ! Ils parviennent enfin jusqu'au palais des dirigeantes de la ville pour y donner un spectacle et se sont au préalable renseigné dans une taverne louche auprès du réprouvé Jeh le cupide, qui a un lien de parenté avec un des héros, au sujet de la prison de l'Île des Soupirs où ils pensent leur amie détenue !

    Ce que Granite et Narvath ignorent, c'est précisément que Callista n'est pas dans la prison, et qu'elle a effectué son échange d'identité avec la première Margrave et fait passer la seconde pour l'imposteur avec la complicité de Dhokas qui espère ainsi gagner de l'ascendant sur l'usurpatrice dont il est le seul à connaître le secret et qu'il fait ainsi chanter ! De fait, c'est en réalité cette seconde dirigeante que les deux compagnons vont délivrer, celle-ci usant du stratagème cette fois à son bénéfice et dans l'autre sens, se faisant passer pour Callista !

    Sur l'Île des Soupirs, les employés de la Silver Star découvrent et délivrent d'autres passagers du "Brume de Comète" et fuient par la voix des airs en échappant - hormis quelques malheureux ! - aux tentacules des krakens qui gardent ces eaux ! Les navigateurs découvrent ensuite un vaisseau spatial, caché dans les fondations du palais, à l'insu même de la lignée des Margraves ! Callista est aussi menacé par Dhokas et rejoints ses compagnons tandis que la vraie Ophyde, celle qui reste, celle qui était détenue, rallie ses fidèles et passe à l'attaque sur les mercenaires de son ancien serviteur Dhokas ! Une bataille rangée s'ensuit et dans le désordre général, nos héros, Granite, Narvarth, Callista, Tao le Feng, Krurgor et les autres membres d'équipage embarquent et font décoller le vaisseau qui, hélas en trop mauvais état, ne devrait pas pouvoir leur permettre de quitter ce monde : Reste qu'ils avaient activé une balise de détresse et espèrent être entendus !

    A la fin, un épilogue, qui montre un certain Ennak, un conseiller d'Ophyde que Dhokas a fait tué - et qui a été "soigné" par des êtres très mystérieux dotés d'une technologie avancée , se rends sur une épave de vaisseau dans le Nord - et ceci laissant présager des enjeux et implications plus profondes !

    Au niveau du scénario, cette série se montre décidément très élaborée ! Côté dessin, Adrien Floch "fait le job" ! C'est précis, joli et coloré et cela restitue bien les ambiances !

    A suivre donc !

    A bientôt !


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  • Voici un roman court mais néanmoins formidable, Le liseur du 6 h 27, de Jean-Paul Didierlaurent dont la thématique est le pouvoir d'évasion de la littérature et sa capacité à rapprocher les êtres !

    Pourtant, cela ne commençait pas bien pour Guylain Vignolles - que le langage a affublé Le liseur du 6 h 27 - Jean-Paul Didierlaurentd'un nom qui est une contrepèterie de "vilain guignol" ! Engoncé dans une vie monotone - avec pour seuls amis, un poisson rouge, un estropié et un versificateur, le jeune homme "trouve l'évasion" dans les "peaux mortes" ainsi qu'il appelle les feuillets qu'il arrache à la Zerstor 500, l'énorme machine à broyer les livres invendus, dans l'entreprise où il travaille !

    Tous les matins de la semaine ouvrables, notre "héros" s'adonne à la lecture à haute voix de ces quelques pages isolées dans la rame de son RER sur son trajet, ce qui lui donne du courage et enchante les voyageurs ! Puis il retrouve le petit chef Kowalski et active le "monstre", la "Chose" !

    Ses relations amicales sont assez "folkloriques" ! Il y a Yvon, le "portier" ou garde-barrière de sa boite, qui connaît par cœur tous les alexandrins du théâtre classique et en invente de son cru ! Quand Guylain sera appelé par deux petites vieilles sympathiques à venir illuminer les samedis des résidents de leur maison de retraite des Glycines, il finira par y amener l'alexandrophile qui y fera un tabac ! Là encore, Pouvoir de la Littérature ! Et des moments cocasses en perspectives, notamment lorsque cette institutrice à la retraite demande à faire une lecture et ne se rends pas compte qu'elle lit un texte érotique !

    Pouvoir de la Littérature aussi, quand Guylain et son ami Guiseppe, qui a été estropié de ses deux jambes par un dysfonctionnement de la broyeuse, s'engage à mettre la main sur les plus de deux mille exemplaires d'une encyclopédie de botanique, confectionnée avec le papier recyclé obtenu le jour de l'accident !

    Mais Pouvoir aussi de rapprocher les êtres ! Le jeune lecteur tombe amoureux de Julie, une jeune femme de 28 ans, qui écrit abondement et avec talent à ses heures, et dont il a retrouvé dans le RER une clé USB contenant ses productions et dont il fera la lecture à ses divers auditoires ! Comme lui, Julie mène une existence aliénante puisqu'elle est dame-pipi et pas pour autant une idiote crasse ! Des êtres en manque de considérations et de reconnaissance !

    Là où Guylain se libère par la lecture, Julie se libère par l'écriture ! Les deux sont donc appelés à se rencontrer ! Mais se rencontreront-ils ? Ils vous faudra aller au terme de ce passionnant roman pour le savoir !

    Mon avis ! Lorsque j'ai commencé ce roman, je n'ai tout d'abord pas été séduit par le style que j'ai trouvé assez quelconque ! Mais cela s'améliore par la suite et l'histoire est vraiment bien menée et intéressante ! Un petit roman par la taille mais grand par l’intérêt et vraiment à lire ! Mon dernier coup de cœur littéraire du moment !

    A bientôt !


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  • Nous retrouvons ces "vestiges du passé" et d'un temps révolu que sont les "Twelve", super-héros ayant traversé un demi-siècle en état de congélation depuis la Seconde Guerre mondiale et se retrouvant en décalage dans notre monde de 2008 ! Voici en effet le temps de chroniquer le tome 2 de la série Marvel au goût vintage, The Twelve, dans un album intitulé "Fin d'une époque" !

    The Twelve - Tome 2 - Straczynski & WestonOn avait vu dans le tome 1 que la plupart de ces héros cachaient des petits secrets ! Ainsi la Veuve Noire accomplissait une vengeance démoniaque et récoltait des âmes corrompues, Laughing Mask était accusé d'un meurtre datant déjà de pas mal d'années, Dynamic Man semblait tant bien que mal cacher une attitude homophobe et raciste etc... On nous livrait aussi les "Origin Stories" de plusieurs de ces personnages mais pas encore de tous ! Des zones d'ombre subsistaient, des éléments d'intrigue se mettaient en place et tout cela était narré à travers la subjectivité du Reporter Fantôme !

    Le tome 2 voit se conclure toutes ses intrigues ! Tout tourne autour d'Electro, le robot géant capable de nouer des liens télépathiques ! L'entité métallique se retrouve au cœur de meurtres et d'ailleurs un des héros décède de sa main ! En réalité, un des autres héros contrôle le géant mécanique ! Mais qui ? C'est ce que va tenter de dénouer le Reporter Fantôme !

    Voila, je serais très bref pour ce billet car en dire plus serait révéler l'intrigue et gâcher la surprise et je trouve que j'en ai déjà dit beaucoup ! De l'action, du suspens et aussi une romance avec une beauté vénéneuse forment la recette de "Gin d'une époque" ! A la fin de nouvelles voies sont ouvertes et les héros survivants prennent un nouveau départ vers le futur ! Sommes-nous appelé à les revoir dans des publications Marvel ! A ce jour, en 2016, il ne me semble pas qu'on ait ré-aperçu ces personnages de Straczynski et Weston dans une quelconque revue de la Maison des Idéés à ma connaissance !?

    Pour compléter cet album, figure à la fin un autre récit - qui devait être à l'origine une mini-série plus longue, les aventures des super-héros de la Seconde Guerre mondiale durant le conflit ! On recroise donc les "Twelve" avant leur cryogénisation ainsi que les Envahisseurs/ Invaders - en VO (Cap America, Miss America, la Torche Humaine, Whizzer, la Vision etc). Cependant, ce récit précise que les vrais héros de cette guerre sont les soldats "de base" sans super-pouvoirs ou peau blindée, les super-héros n'étant là que pour rendre les hostilités plus "intéressantes" !

    Voilà ! C'en est fini de cette série au goût rétro ! Nous retrouverons bientôt d'autres héros Marvel dans des aventures plus récentes !

    A bientôt !


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  • Schtroumpf vert et vert schtroumpf est le neuvième album des petits personnages de Peyo ! Il contient un récit en 30 pages suivi d'une série de 13 gags d'une page sur les "Jeux Olympschtroumpfs" - j'y reviendrais !

    Au début du récit qui donne son titre à l'album, le Grand Schtroumpf parait bien dépité ! Schtroumpf vert et vert schtroumpf - PeyoQu'est-ce qui peut bien le pousser à solliciter l'"aide" de son ennemi Gargamel ? Un flash-back va vite nous le révéler !

    On savait depuis Le Schtroumpfissime que le Grand Schtroumpf est un peu celui qui maintient l'autorité dans le village et que dès qu'il s'absente, l'anarchie et le bazar rattrapent vite les petits lutins bleus ! Ici, c'est un conflit linguistique !

    Peyo, confirment ses collaborateurs Walthéry et Delporte, était très peu politisé ! Pourtant, l'histoire Schtroumpf vert et vert schtroumpf, parue en 1973 fait écho à des événements bien réels qui touchent la Belgique à cette époque là !

    A cette période précise, Peyo s'indigne ! En effet, au début des années 1970, le royaume de Belgique est en passe de devenir un état fédéral, divisé en trois communautés linguistiques : flamande, francophone et germanophone. Une révision constitutionnelle est votée dans ce sens ! Pierre Culliford décide alors de transposer ces divisions dans le monde des Schtroumpfs pour montrer l'ineptie de la situation !

    Dans le récit qui nous intéresse aujourd'hui, tout tourne autour d'un conflit linguistique qui démarre par une anodine conversation entre deux Schtroumpfs ! Pour tire-bouchon, faut-il, dans ce mot composé, mettre le mot schtroumpf en second et dire "Tire-bouschtroumpf" comme les Schtroumpfs du Nord ou le mettre en premier et dire "Schtroumpf-bouchon" comme ceux du Sud ? On le voit tout de suite : c'est absurde ! Mais cela va déboucher dans le village à une véritable "guerre civile" !

    C'est pourquoi le Grand Schtroumpf va chercher Gargamel car contre l'ennemi commun, "l'Union fait la Force" ! Tout semble alors résolu ? Pas sûr, la fin en demi-teinte du récit conduit au pessimisme !

    Par ce récit, Peyo montre que les conflits actuels, passés et futurs entre humains ont souvent des causes dérisoires - comme un refus de la différence et de l'altérite par exemple ! L'auteur nous donne ici une grande leçon !

    Pour cet album enfin, Peyo s'est entouré de collaborateurs, pour le dessin principalement ! Car après son infarctus de l'année 1968, le papa des Schtroumpfs, de Johan et Pirlouit ou de Benoit Brisefer, se contente d'assurer la mise en page, le découpage et surtout de définir le scénario ! Il est donc assisté présentement de Marc Wasterlain et Daniel Desorgher - pour l'encrage !

    L'autre "récit" est en fait une série de 13 gags à l'occasion des Jeux Olympiques de Munich de 1972, dans la lignée des précédentes "Schtroumpferies" ! Ce sont les "Jeux Olympschtroumpfs" ! J'ai remarqué que le tir à l'arc était surreprésenté parmi ces gags en une page !

    Voilà, je vous dis rendez-vous au prochain album !

    A bientôt !


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  • En 2011, dans le Volume 5 de mon "Journal intime", à la date du 15 octobre, je consignais la réflexion/digression suivante - à propos de l'intelligence ! - : "[L'intelligence], c'est [étymologiquement] établir des connexions motivées entre des informations éloignées : la transdisciplinarité dont je suis si friand relève de ce domaine ! Cela suppose créativité, ouverture d'esprit, mémoire, bonne culture, capacités d'interrogation… C'était aussi la démarche de Paul Valéry!"

    Des Réflexions à foison - IVC'est dans cette démarche que je m'inscris lorsque je consigne régulièrement les réflexions les plus dignes d’intérêt qui me viennent parfois à l'esprit - mais ne soyons pas dupe, rien ne naît "ex-nihilo" ! C'est la "fermentation" des idées et des concepts qu'on m'a enseigné dans mes multiples cursus universitaires (Sciences, Lettres, Histoire, Philosophie, Sociologie...) ! Ainsi que de mes nombreuses lectures - dans les domaines précités et dans d'autres - en autodidacte !

    En voici le résultat à travers un nouvel "échantillon" !

     

    L’art permet-il de recomposer une personnalité morcelée ?

    Écriture et schizophrénie ?

    « Là où il y a écriture, il n’y a pas folie ».

    (15/09/2013)

     

    Dans la vie, rien n’est jamais acquis !

    Contingence.

    (21/09/2013)

     

    On est toujours tout seul !

    (21/09/2013)

     

    A chaque fois que l’on choisit de lire un livre précis, c’est dix autres livres qu’on ne lit pas.

    (22/09/2013)

     

    Ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécu, serait-ce le symbolisme ?

    Le symbole est, selon Ricœur, ce qui se prête à plusieurs interprétations.

    Le religieux est symbolique ! La psychanalyse aussi !

    L’herméneutique est ce qui mène à la connaissance de soi !

    (27/09/2013)

     

    La Mort est l’abolition du Temps. Et de l’Espace.

    Mais l’Espace est une fonction –manifestation – du temps.

    La Mort correspond à un temps et un espace nuls !

    Et un espace et un temps infini, qu’est-ce que c’est ? Dieu ?

    Dieu à l’opposé de la Mort. Dieu comme la réalité ?

    Autres mondes ?

    (28/09/2013)

     

    Petit billet de synthèse : On l’a dit et vu : on n’invente jamais rien - on se base sur nos expériences, nos lectures – certes, on les remanie et les assimile dans les rêves. Toutes les idées que l’on pense avoir, d’autres les ont déjà eues avant nous ! Et même cette idée « que d’autres ont déjà eues avant nos idées », on la trouve chez Paul Valéry !

    Dans tout cela, qu’est-ce que l’intelligence ? Pour moi, c’est assimiler beaucoup –comme une éponge – et ensuite relier les lectures, les penseurs. « Ligare » - relier – intelligence !

    Voilà – cela me parait essentiel : les rapprochements non évidents ! De là peut surgir la nouveauté !

    D’où la transdisciplinarité !

    Écrire une thèse ou un mémoire, ce n’est jamais que rassembler des sources !

    (29/09/2013)

     

    La schizophrénie est la maladie du capitalisme

    La société est la cause et le révélateur de la maladie psychique.

    Non, Robinson Crusoé, seul sur son île, n’était pas fou !

    Les normes sociales !

    (04/10/2013)

     

    Voilà ! Et avec cette dernière réflexion datée du 4 novembre 2013, je mettais fin à mon "Carnet de réflexions - Volume 2" par ailleurs ! Mais de nombreux autres suivront ! En effet, on est en 2016 et je n'ai jamais cessé de "cogiter" - et d'apprendre, d'analyser et de synthétiser ! - depuis ce temps !


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  • A la fin du mois d'août 2016, sort une nouvelle extension du jeu vidéo World of Warcraft, extension très attendue et baptisée "Légion" qui marque précisément le retour de la Légion ardente, l'ennemi ultime, sur Azeroth ! A cette occasion, Blizzard - avec l'éditeur Milady - pour le coup a publié le roman World of Warcraft : Illidan qui éclaire l'intrigue du jeu et narre le parcours d'Illidan Hurlorage jusqu'à sa Chute ! Parallèlement, sont apparus d'autres projets partenaires, la série de vidéos "Présages" ou le roman audio "La Tombe de Sargeras" !

    World of Warcraft : Illidan - William KingQui est Illidan Hurlorage ? C'est un personnage complexe, elfe de la nuit, Kal'dorei, amoureux de Tyrande et frère de Malfurion, le druide légendaire ! Il prit pas à la Guerre des Anciens, il y a onze mille ans, qui vit débarquer pour la première fois la Légion Ardente sur Azeroth et se termina par la destruction du Puit d’Éternité ! Illidan rejoignit alors le camp des ennemis - et est depuis surnommé le Traitre ! Suite à cela, il fut capturé et emprisonné jusqu'aux événements actuels - pendant onze mille ans donc, ce qui est "long" ! - et gardé par Maiev Chantelombre et ses Gardiennes !

    En réalité, même si il est à moitié démon, Illidan n'est pas aussi mauvais qu'il n'y parait ! Si il a rejoint la Légion ardente, c'est pour mieux l'espionner et ainsi la contrecarrer ! Il est prêt à toutes les compromissions pour vaincre les démons - et durant son interminable captivité rendue possible par la quasi immortalité de sa race ! - le Traître a eu le temps de réfléchir aux moyens de vaincre Sargeras le Titan Déchu ! Plan qu'il va pouvoir mettre à exécution lorsque Tyrande vient le délivrer afin qu'il les aide lors de la Troisième Guerre ! Illidan se mettra brièvement au service de Kil'jaeden pour contrer le Roi-Liche qui a trahi la Légion !

    Illidan va alors lever une armée et se rendre maître de l'Outreterre, le monde détruit par lequel sont arrivés les Orcs par la Porte des Ténèbres ! Il va battre des généraux de la Légion Ardente, créer des gangr'orcs avec leurs sang, lier des démons, s'allier aux Roués, aux elfes de sang et aux nagas ! Mais surtout, il va transformer d'autres elfes de la nuit, victimes de la Légion, en "chasseurs de démons" (la nouvelle classe jouable de l'extension "Légion"), des créatures à son image et les lancer contre Sargeras et ses lieutenants !

    Mais c'est sans compter sur Maiev Chantelombre, obsédée par son désir de vengeance, voulant à tout pris capturer à nouveau le Traître ! La Gardienne apparaît dans ce roman - et de manière générale dans toutes les histoires où elle figure ! - extrêmement antipathique, bornée, peu ouverte au dialogue ! Elle va faire à son corps défendant le jeu des ennemis réels d'Azeroth !

    Illidan, lui, se voue à son grand projet de battre la Légion et ses démons sur ses propres mondes, là ou ces êtres malveillants ne peuvent revenir à la vie ! La Légion dont on mesure ici à quel point elle est terrifiant ayant anéanti toute forme de vie jusqu'au dernier cafard, au moindre brin d'herbe sur des millions de mondes ! Le Traitre va remporter une première victoire éclatante avec ses chasseurs de démons, en détruisant le monde des Nathrezims puis en recherchant Argus, la planète de Sargeras et ses lieutenants Eredars, Archimonde et Kil'jaeden pour y envoyer à nouveau ses troupes !

    On suit par ailleurs l'évolution et la transformation en demi-démon de l'elfe de la nuit Vandel ! On ne peut pas dire que les rituels mis en jeu soit particulièrement ragoutant, ni que les êtres qui en résultent soit des modèles de stabilité mentale !

    Je ne vous dirais pas si Illidan parviendra à ses fins d'autant que Maiev se précipite vers lui, dans le final - "La Chute" - les armes à la main suivie par les armées de l'Alliance et de la Horde, débarquées en Outreterre, alliées à l'Aldor, aux naarus, aux Clairvoyants et aux Cendrelangues ! Dans ce roman intéressant, on en apprends encore un peu plus sur les factions de l’ancienne Draenor !

    Mon seul regret est de ne pouvoir, pour l'instant, pas rejouer à World of Warcraft pour des raisons que j'ai évoqués dans un précédent billet !

    A bientôt !


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  • En 1985, deux ans après l'énorme succès du premier tome du Déclic, Milo Manara se lance Le Parfum de l'invisible - Tome 1 - Milo Manaradans une nouvelle série érotique ! Il publie un récit d'abord intitulé Le Parfum de Béatrice, puis finalement rebaptisé Le Parfum de l'invisible, en avant-première dans la nouvelle formule de L’Écho des Savanes. Cette histoire émoustillante donnera ensuite cours à deux albums puis une intégrale chez Albin Michel et Glénat !

    Le Parfum de l'invisible mets en scène la jolie Miel - qui fera une apparition par la suite dans Le Déclic 2 ! Un professeur de physique a inventé une pommade spéciale qui, lorsqu'on s'en enduit, vous rends invisible ! Il veut ainsi épier son amour d'enfance - amour non réciproque ! - la belle Béatrice d'Altavilla, une jeune danseuse qu'il prends pour une sainte mais qui est en réalité une sacrée délurée ! Miel, dans ce schéma, est la secrétaire de Béatrice !

    C'est un album de BD érotique dont le thème central est le voyeurisme - ce qui tombe assez bien car les héroïnes de Manara sont des exhibitionnistes patentées ! Voir sans être vu tel est le pouvoir de Caramel, surnom de notre physicien !

    Le Parfum de l'invisible - Tome 1 - Milo ManaraDepuis qu'il a acquis son pouvoir particulier, notre voyeur va vouer une véritable fascination envers les femmes et lui, le puceau, être initié par Miel ! Dès lors, il vénérera les "chattes" et ne sera pas loin de la perversité ! Michel Foucault, le philosophe, avait très bien montré que le sexe était un enjeu de pouvoir ! Ne dit-on pas qu'il mène le monde !? On trouve par ailleurs dans ce récit des allusions au célèbre tableau de Gustave Courbet, L'origine du monde, ainsi qu'à des mythes grecs dont le mythe d'Antiope et de Jupiter ! Du cul donc mais aussi du cul-turel ! Du sexe intellectualisé en tout cas ! N'est-ce pas cela au fond le voyeurisme ?

    Mais dans cette histoire de voyeurisme, on notera que les sens sont sans dessus dessus ! Le voyeur nous vois mais nous on ne peut le voir ! Seul Miel connaît son secret puisqu'elle le surprends se badigeonnant de pommade dans la chambre de Béatrice au début de l'album ! Il y a un déplacement de la vue vers l'odorat - l'odeur de caramel de la pommade ! - et le goût - celui de l'intimité de Miel aux saveurs de ... Miel !

    Quelques scènes d'anthologie enfin dont Miel pratiquant une fellation à un homme invisible sur une scène improvisée devant une assistance médusée !

    Et les sublimes dessins de Manara servent toujours aussi bien le récit !

    A bientôt !


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  • La série de Vince Gilligan, Breaking Bad, fait partie de ces moments télévisuels qui resteront dans les annales, au même titre que Les Sopranos. C'est un des bijoux de la chaîne AMC et elle compte 5 Saisons et 62 épisodes, de 2008 à 2013 !

    Breaking Bad - Episode pilote et présentation généraleBreaking Bad a aussi suscité les acclamations des critiques professionnels qui la considèrent comme une des "meilleurs séries de tous les temps" ! Elle a reçu 16 Emmy Awards et 58 nominations et son acteur principal, Bryan Cranston, a obtenu quatre fois l'Emmy Award du "Meilleur Acteur dans une Série Dramatique", en 2008, 2009, 2010 et 2014 !

    Walter White - interprété par Bryan Cranston - est un honnête prof de chimie, un peu collet-monté ! Il atteint la cinquantaine et vit avec sa femme et son fils handicapé mais la famille peine à boucler les fins de mois ! Walter est alors obligé de travailler dans une station de nettoyage de voitures après le lycée !

    Tout s'écroule le jour où il apprend qu'il n'a plus qu'un ou deux ans à vivre car il est atteint d'un cancer du poumon incurable et inopérable ! Ceci va le "réveiller" et il décide de mettre sa famille à l'abri du besoin en utilisant ses talents de chimiste ! C'est le métier de son beau-frère qui travaille à la DEA - la répression des trafics de drogues - qui va lui fournir l'idée !

    Le droit monsieur White, poussé par la nécessité va faire une brèche dans son code moral, brèche qui ne va cesser de s'élargir au fil des Saisons ! S'associant à Jesse Pinkman - joué par Aaron Paul - un de ses anciens élèves, il va fabriquer la métamphétamine la plus pure de tout le Nouveau-Mexique !

    Le véritable "talent" de Walter n'est pas tant sa capacité à synthétiser une drogue totalement pure mais plutôt son don pour le mensonge ! Il va devoir faire en sorte que sa femme et son fils ne sachent jamais ce qu'il manigance !

    Faisant penser aux films des Frères Coen, Breaking Bad est une série qui laisse une large place à la psychologie ! C'est fin et subtil, terriblement bien écrit, scientifiquement exact, merveilleusement interprété et non dénué d'un certain cynisme ! Walter White frôle la frontière entre le Bien et la Mal mais "la fin justifie les moyens" ! Un personnage ambiguë, complexe, en nuances de gris, et bien campé par Bryan Cranston !

    L'épisode-pilote s'intitule "Chute libre" et montre comment notre anti-héros met en place sa "petite entreprise" et déjà les ennuis commencent ! Mais il peut compter sur sa matière grise pour se sortir d'affaires ! Jusqu'à quand ?

    La bande son n'est pas mal non plus ! J'y reviendrais !

    A bientôt pour un billet sur la Saison 1 !


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  • La Saison 5 est l'ultime Saison de Yu-Gi-Oh ! - si on exclut la Saison additionnelle "Capsule Monsters" ! Elle s'articule en deux moments ! Dans une première partie, suite aux événements de l'Orichalque, Kaïba organise un nouveau tournoi pour les meilleurs duellistes du monde ! Enfin, dans la seconde partie, Yugi et ses amis voyagent dans le temps et se retrouvent dans l’Égypte antique où ils découvrent l'histoire de Pharaon et doivent contrecarrer un mal ancestral !

    Tout d'abord, nous suivons les péripéties du "Grand Championnat" ! Géré par un super-Yu-Gi-OH ! - Saison 5ordinateur, ce Tournoi inclut des joueurs tels que Yugi, Joey, GrandPa, Rick, Rebecca, Vivian Wong et Ziegried Lloyd parmi d'autres ! Les duels s’enchaînent avec leur lot habituel de rebondissements et même de tricheries ! C'est assez classique au final ! Le problème, c'est que le candidat Ziegfried est venu là pour se venger de Kaiba en piratant l'ordinateur de contrôle avec ses talents de hacker ! Une moitié de saison qui permets aussi de revoir d'anciens personnages comme la petite chipie Rebecca et de constater les progrès de certains joueurs comme Joey, l'ami de toujours !

    Le deuxième partie de Saison tourne autour de l'héritage de Pharaon ! Yugi et ses amis voient leurs esprits transférer dans le passé du temps de Pharaon ! On découvre alors comme celui-ci régnait entouré de protecteurs possédant les objets du Millenium ! On comprends alors quels ont été les destins et rôles de Pharaon et de l'ancêtre de Kaiba, grand prêtre au service du premier !

    Mais des personnages corrompus sévissent dans l'ombre et passent à l'action au grand jour ! Notamment Bakura qui libèrent des forces infernales tel le terrible Zorc ! Dans ces temps anciens, les monstres des cartes étaient de véritables monstres emprisonnés dans des tablettes de pierre ! Ainsi une jeune fille de cette époque incarnait la puissance du Dragon Blanc aux Yeux Bleus et le Pharaon devra faire appel aux trois dieux égyptiens pour contrer Zorc mais sera-ce suffisant ? Pas sur !

    Finalement, le Pharaon sans nom découvre, contre toute attente, son nom ! Il s'appelle Atem ! Mais pour être libéré de Yugi Muto et enfin "reposer" en paix, sa mission contre Zorc terminée, le monarque doit perdre un duel contre le jeune garçon ! C'est l'ultime duel de la série et il est plus palpitant que jamais et les deux adversaires/ amis/alter-ego donnent le meilleur d'eux même ! La conclusion survient enfin et elle est parfaite !

    Une très bonne Saison ! J'ai néanmoins trouvé quelques longueurs dans les épisodes qui mettent en place les éléments de l’Égypte antique ! Heureusement, cela s’accélère avec le combat contre Zorc et le duel final Yugi / Atem est peut-être le meilleur combat de cette Saison - voire de la série entière ! - qui finit en apothéose !

    A bientôt ! Nous reparlerons de Yu-Gi-OH ! GX - la série animée suivante d'une franchise très riche tantôt variée, tantôt répétitive - qui construit sur le connu pour expérimenter de nouvelles choses !


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  • J'ai du déjà avoir l'occasion de dire qu'il y avait une "french touch" dans le domaine du jeu vidéo - avec des studios et des sociétés comme Infogrames, Ubi Soft ou Cryo ! Pour illustrer ce savoir-faire, parlons d'une des premières réalisations d'Ubi Soft produite par les frères Guillemot, le magnifique et très diversifié dans ses phases de jeu, ​Iron Lord, aventure qui se passe au Moyen-âge, un Moyen-âge fantasmé !

    Iron Lord - Ubi SoftIron Lord a​ connu une phase de conception assez chaotique ! Le jeu a la réalisation très soignée et expérimente diverses choses ! C'est en effet un hybride entre aventure, RPG, action et wargame ! Il est finalement sorti en 1989 !

    Le récit se déroule dans un royaume vert qui était un petit paradis sous le règne de Tibor qui élevait son fils pour qu'il lui succède ! Ce fils, c'est vous ! Hélas, vous avez été spolié par votre oncle, Zolphar ! Celui-ci avait été banni parcequ'il avait déjà tenté de s'emparer du trône ! Feignant la réconciliation, il use de magie et invoque des démons pour tuer Tibor et arrive au bout du compte à ses fins ! Vous ne devez la vie qu'au capitaine Maltholm !

    Vous avez été formé au combat par le courageux capitaine ! Devenu adulte, vous désirez reprendre votre dû et devez pour cela lever une armée ! C'est tout le propos d'​Iron Lord : accomplir des prouesses physique et de chevalerie et rallier des bannerets ! Vous suivez le code d'honneur des Iron Lords !

    Parmi les phases du jeu, vous avez le tir à l'arc - où vous orientez votre arc et dosez votre force musculaire et dans la taverne, le jeu de dès et le bras de fer ! Le tir à l'arc demande doigté et finesse tandis que dans le bras de fer, il vous faudra secouer le joystick dans tous les sens avec force - un peu comme dans ​​Combat School ! Assez étonnant quand quelques minutes plus tôt, vous étiez dans un jeu de rôles !​ Vous pouvez aussi combattre à l'épée, ce qui est risqué !

    ​Iron Lord ​rappelle un peu le jeu ​Defender of the Crown ​de Cinemaware ! Mais la quête du jeu d'Ubi SoftIron Lord - Ubi Soft est beaucoup plus longue et difficile !

    Ces différentes épreuves doivent vous permettre de gagner de l'honneur et du galon, pour faire de vous un meneur d'hommes et recruter une armée ! Une fois, ceci effectué, vous entrez dans la deuxième phase du jeu - où le gameplay change - et retournez au château - seul point de sauvegarde ! - et déclarer la guerre à l'usurpateur ! Le jeu devient alors une sorte de wargame !

    Une fois cette seconde phase remportée, le jeu ne s'arrête pas là puisque vous devez poursuivre Zolphar dans des labyrinthes !

    Malgré le soi apporté à sa conception, ​Iron Lord -​ de Franck Sauer et Yann Robert - ne rencontra pas le succès commercial et resta confidentiel à la France ! Peut-être à trop vouloir mélanger les genres...? Pourtant les moments d'action sont très amusants !

    ​Iron Lord f​ut un des derniers jeux auxquels je jouais à la fin des années 1980 sur mes ordinateurs personnels avant de délaisser ces amusements pour me consacrer à mes premières études de biologie !

    A bientôt !

    PS : ce billet est le 100ème billet sur un jeu vidéo ! En supposant que je n'ai pas oublié de catégoriser certains articles et en faisant abstraction des billets que j'intercale entre temps !

     


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  • Il ne fait désormais plus aucun doute que la franchise Warcraft est un succès considérable et suggère des revenus conséquents à son éditeur Blizzard ! Les mondes d'Azeroth et de Draenor ont été portés depuis les jeux vidéo jusqu'en romans, bandes-dessinées et même jeux de rôles papier ! Il ne restait plus que le cinéma pour compléter la panoplie ! Le projet d'un film Warcraft est dans les cartons depuis 2006 et ne voit finalement le jour qu'en 2016 ! Il est réalisé par Duncan Jones !

    Warcraft : Le Commencement - Duncan JonesIl ne s'agit nullement d'un film en images de synthèse - comme les cinématiques des jeux vidéo ! - mais d'un métrage avec des acteurs live ! Warcraft : Le Commencement narre les débuts de la Première Guerre et l'arrivée de la Horde sur Azeroth, laquelle se lance à l'assaut des terres d'Hurlevent ! On retrouve donc des personnages connus : Anduin Lothar, Khadgar, Garona, le Gardien Medivh, le roi Llane Wrynn, et les orques Durotan, Ogrimm Marteau-Du-Destin, Grommash Hurlenfer et le maléfique Gul'dan, l'instigateur de tout ! Ce sont grosso-modo les événements du jeu Warcraft : Orcs et Humains datant de 1994 ! Et c'est aussi la continuation du roman L'Ascension de la Horde - déjà chroniqué par ailleurs sur ce blog !

    Il y a toutefois des différences entre la trame des jeux et celle du film - mais je ne suis pas assez spécialiste de cet univers pour les distinguer, d'autant que les multiples intrigues développées sont devenues assez complexes et sophistiquées ! Certains éléments sont passés sous silence notamment concernant le titan Sargeras et la Légion Ardente qui œuvrent dans l'ombre !

    Le monde de Draenor se meurt et Gul'dan, un démoniste, utilise la magie du Fel, une magie néfaste, pour ouvrir un portail vers le monde d'Azeroth où vivent les Humains, les Elfes et les Nains ! L'assaut est donné sur le royaume d'Hurlevent et le chevalier-protecteur de ces terres, le lion Anduin Lothar va tenter d'empêcher le pire en contrant les Orcs !

    Durotan, chef du clan des Loups-de-Givre, qui vient d'avoir un enfant, le futur chaman Thrall, comprends mieux que quiconque que c'est Gul'dan qui cause la perte des Orcs et veut en réalité tout détruire ! Il cherche à s'allier avec les Humains mais est trahi !

    Il y a décidément de la trahison dans l'air avec aussi Medivh, possédé par un démon, et qui s'est secrètement allié à Gul'dan ! Le jeune apprenti Khadgar découvre son double jeu et se rends à sa tour de Karazhan pour le neutraliser et empêcher qu'il ouvre le Portail qui ferait venir le gros de la Horde ! Pendant ce temps, Durotan défie le démoniste mais hélas ce dernier l'emporte par traîtrise là encore !

    Même si il ne s'agit pas d'un film en animation, les effets spéciaux numériques y sont abondants ! Le réalisateur dit avoir voulu donner à Warcraft : Le Commencement un aspect proche d'Avatar, du Seigneur des Anneaux ou de La Planète des Singes !

    Si les critiques du publics sont globalement très positives, les critiques professionnelles ont eu la dent plus dure avec le film de Duncan Jones ! Au niveau des entrées, le film a réalisé de bons résultats ! Et parmi les reproches, rien de bien nouveau ! "Le film n'a pas d'âme en raison des effets spéciaux !" et "Le scénario est mince !". Pourtant, personnellement, j'ai beaucoup apprécié ce moment de cinéma, très divertissants, et plus abouti que l'ont dit certains !

    Et ce n'est que le "commencement" ! On peut s'attendre à avoir des séquelles et des suites en pagaille ! Il y a tant à dire, depuis 22 ans que Warcraft existe et 12 ans qu'il est possible de vivre des aventures dans le monde de World of Warcraft ! Verrons-nous la Deuxième Guerre et la Troisième ! Le Fléau et le Roi-Liche, le Cataclysme, les méfaits de Garrosh Hurlenfer en Pandarie, la Horde de Fer et le retour de la Légion ?

    Je n'ai pas mentionné le casting ! Réparons cet "oubli" ! Figurent dans ce films les acteurs et actrices suivants, dont beaucoup "grimés" sous les effets numériques : Travis Fimmel, Paula Patton, Ben Foster, Toby Kebbell, Ben Schnetzer, Daniel Wu, Dominic Cooper ou encore Ruth Negga (cette dernière figurant au casting de la série Marvel's Agents of Shield ! -les autres m'étant quasiment inconnus !).

    Vous devrez patienter pour avoir la suite de mes "Chroniques de World of Warcraft" - car depuis que mon Windows 10 a planté - merci Microsoft ! - j'ai installé Linux Ubuntu et n'ai plus ce jeu ni même Battle.net depuis la dernière mise à jour !).

    A bientôt !


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  • "Préparez vos esprits à une nouvelle échelle de valeurs scientifiques" déclare le docteur Morbius incarné par la composition de Walter Pidgeon avant de dévoiler la géniale invention des Krell, enfouie sous la surface d'Altaïr IV, aux officiers du croiseur spatial C57-D ! Mais cela semble en réalité s'adresser aux spectateurs du film !

    Planète interdire - Forbidden Planet en VO - film de science-fiction américain - en Planète interdite - Fred McLeod WilcoxCinemascope, réalisé par Fred McLeod Wilcox (à qui on doit aussi dans un autre genre La fidèle Lassie !), et sorti sur les écrans en 1956, est l'un des premiers films à présenter des Terriens voyageant plus vite que la lumière et vivants sous le régime des Planètes Unies ! Auparavant, on avait eu de telles configurations dans les pulps, dans les nouvelles des années 1950 (comme chez Isaac Asimov...) ou dans les serials tels Flash Gordon ! On retrouvera pareilles idées dans la série Star Trek de Gene Roddenberry dans les années 1960 ! Avec Planète interdite, Hollywood prends pour la première fois la SF au sérieux !

    La MGM est surtout célèbre pour ses comédies musicales soignées et ses films à grand spectacle et grand budget ! Elle fait preuve d'une grande audace en accordant le feu vert à ce scénario d'Irving Block et Allen Miller ! Dans le récit sont incorporés des éléments de La Tempête de Shakespeare qui introduisent eux-même une dose de psychanalyse freudienne !

    Robby le Robot est la grande star du film - célèbre avant R2D2 et C3PO ! Le personnage est basé sur les écrits de la série Les Robots d'Isaac Asimov précédemment cité ! Le personnage de Morbius est également très intéressant ! Terrien et scientifique exilé volontaire sur une planète étrangère avec sa fille Altaira - interprétée par Anne Francis, il triture les restes d'une machine d'une civilisation ancienne mais libère ainsi une énergie mentale terrible et incontrôlable ! Cyril Hume a poli le script pour faire de ce film davantage qu'une série B !

    Un film fondateur, du Robot Robby, à la machine des Krell et au monstre "invisible" !

    L'équipage du vaisseau C57-D se rend sur Altaïr IV pour rechercher une expédition scientifique qui a disparu depuis des mois ! De cette expédition, le commandant John Adams - joué par Leslie Nielsen - et le lieutenant Jerry Farman - joué par Jack Kelly - qui formeront un triangle amoureux avec Altaira ! - ne trouve que le seul membre rescapé, le docteur Morbius, donc, et sa fille ! Celui-ci déclare n'avoir besoin d'aucun secours et mets en garde les nouveaux venus ! Adams décide de se poser sur la planète !

    Mais un monstre invisible donc ne tarde pas à se manifester et donne bien du fil à retordre ! Il s'avère que Morbius a utilisé une machine de la civilisation Krell et le monstre est une création de son psychisme ! Le docteur finira par accepter la vérité et seul face à la créature qu'il tente de dominer, sera mortellement blessé - combat contre lui-même ?

    Adams, Altaira et Robby le Robot finissent par s'éloigner de la planète donc l'autodestruction a été déclenchée !

    La bande-son fut elle aussi révolutionnaire et constitue un "chef-d’œuvre abstrait" qui brouille la frontière entre les effets sonores et la musique !

    Robby le Robot fut réutilisé l'année suivante dans une pseudo-suite clairement enfantine, The Invisible Boy ! Wilcox avait aussi sa propre idée de suite qu'il ne concrétisa jamais, Robot Planet !

    Le courant SF doit beaucoup à ce film par la suite !

    A bientôt !

    PS : Ce billet est le 300ème billet que je réalise concernant un film de cinéma !


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  • Pang - à ne pas confondre avec Pong - est un jeu vidéo d'adresse ou d'action-réflexion de Pang - Mitchellla société Mitchell Corporation, sorti en 1989, d'abord en bornes d'arcades puis, comme c'est l'usage, adapté sur micro-ordinateurs et consoles de jeu !

    Vous dirigez un petit bonhomme - qui ressemble un peu aux personnages d'Akira Toryama, habillé en participant de safari - qui se déplace dans le cadre de l'écran ! Du haut de ce cadre, tombe une grosse boule de gelée qui rebondit lorsqu'elle atteint le sol et qui si elle vous touche, vous fait perdre la partie ! Alors, vous disposez d'une arme et chaque fois que vous touchez la boule avec vos projectiles, elle se divise en deux boules puis encore en d'autres boules de plus en plus petites !

    Donc, pour résumer, au départ du jeu vous n'avez que peu de grosses boules qui rebondissent très haut et à la fin une multitude de plus petites boules qui ne font que des petits rebonds ! A vous de gérer, donc, de quelle façon vous voulez diviser les boules pour ne pas être débordé !

    A cela, on ajoute quelquefois des plateformes et des échelles sur l'écran, écran qui est agrémenté d'un joli fond comme une vue du Kilimandjaro ou d'autres sites du patrimoine mondial !

    La difficulté du jeu est de trouver les emplacements entre les boules qui laissent le temps de tirer, plutôt que de viser juste !

    Vous pouvez également récupérer des bonus qui tombent des boules lorsque vous les touchez : "double tir", "trident", "mitraillette", "protection" qui immunise le personnage au contact des boules, "dynamite " qui fait tout exploser en petites boules et est donc à double tranchant, ou encore "suspension du temps" qui gèle toutes les boules ou "extension du temps" car en effet vous avez un temps limité ! Il arrive aussi que des animaux traversent l'écran ! Il arrive aussi que des animaux traversent l'écran !

    Le jeu a été adapté par Ocean Software sur la plupart des micro-ordinateurs de l'époque (Amstrad CPC, Atari ST, Amiga, ZX Spectrum et Commodore 64), tandis que c'est Hudson soft qui l'a converti sur les consoles (PC Engine et Game Boy) ! Enfin, une version Playstation fut aussi réalisée plus tardivement - en 2006 - et sur iPhone en 2009 !

    En 1990, Pang a reçu le Tilt d'Or Canal + de la "meilleure conversion d'arcade" pour l'année écoulée !

    Fun et prenant ! Un jeu auquel je n'ai que très peu su profité hélas ! Le même genre de recette simple qu'un Tetris, un Qix ou un Puzzle Bubble !

    A bientôt !


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  • Voilà c'est l'été et beaucoup bronzent sur les plages ! Parfois en emportant de la lecture !Des Citations à foison - XII - Eté 2016

    En effet, il est toujours bon d'associer les plaisirs du corps aux plaisirs de l'esprit ! C'est pourquoi, en cette douce nuit d'été, je vous fourni une nouvelle "livraison" de citations !

    Les voici :

     

    • Will Durant

    « La connaissance est l’œil du désir et peut devenir le pilote de l’âme. »

     

    • John Burroughs

    « Le ton sur lequel nous parlons au monde est celui qu’il emploie avec nous. Qui donne le meilleur reçoit le meilleur. »

     

    • Tibulle

    « Qu’il est doux d’entendre les vents déchaînés quand on est dans son lit. »

     

    • Sylvain Tesson

    « Les livres sont plus secourables que la psychanalyse. Ils disent tout, mieux que la vie. »

     

    • Paul Klee

    « L’Art rend sensible l’intelligible. »

     

    • Paul Claudel

    « L’ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l’imagination. »

     

    • Anton Tchekhov

    « Le romancier n’est pas quelqu’un qui résout les problèmes. C’est quelqu’un qui pose les questions. »

     

    • Emil Cioran

    « La vie est le roman de la matière »

     

    • Jean Cocteau ; Les mariés de la Tour Eiffel

    "Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs."

     

    • Aristote

    « La science consiste à passer d’un étonnement à un autre. »

     

    • Eugène Green ; La Reconstruction

    « Le passé est une source de plaisir non pas par le souvenir mais parceque son énergie participe au présent. »

     

    • « Le temps est le moyen que la nature a trouvé pour empêcher que les choses arrivent toutes à la fois » - Graffiti de toilettes de restaurants rapportés par John Archibald Wheeler, physicien.

     

    Sur ces mots, je vous souhaite de bonnes vacances !

    A bientôt et cultivez-vous !


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  • La Conquête de l'Ouest fut le terrain de mille aventures où des pionniers s'engageaient sur des terres vierges - si on mets de côté les Indiens ! -, risquaient leur vie et avaient tout à construire ! Dans ce contexte, pour régler les inévitables crimes et délits qui ne manquaient pas de subvenir, on pratiquait alors une "justice expéditive", un arbre et une corde, car dans ce domaine, c'était aussi le vide complet ! On a vu dans les précédents albums de Lucky Luke à quel point ce système était pratiqué !

    Lucky Luke : Le Juge - Morris & GoscinnyLe treizième album de Lucky Luke - par Morris et Goscinny - dépeint ces "temps glorieux" où le colt faisait la loi ! Intitulé Le Juge, Lucky Luke y rencontre, non sans heurts, le personnage de Roy Bean, "juge autoproclamé à l'ouest du Pecos !

    Luke doit en effet conduire un troupeau de bêtes du Texas jusqu'au Nouveau-Mexique en longeant le Rio Grande ! Mais voilà que Roy Bean - qui pratique une justice aléatoire à son propre profit, le traite de voleur de bétail et lui confisque les animaux ! Le héros est alors "jugé" dans une caricature de procès ou Bean est juge et parti ! Il est lui-même un ersatz de "juge corrompu" !

    Luke n'est jamais réellement en danger et il se joue du juge ! Mais il lui sera plus difficile de récupérer son troupeau ! Alors, lorsqu'un deuxième juge s'installe en face du débit de boissons de Bean, le cow-boy solidaire décide alors d'alimenter l'animosité entre le vieux juge et le nouveau venu, Bad Ticket et pratique son habituel jeu qui consiste à duper les crétins !

    Finalement, Bad Ticket a le dessus mais se révèle pire que Roy Bean ! Luke prends alors le parti de ce dernier et les deux jouent un temps les fantômes dans la ville de Langtry où se passe l'action !

    Puis, finalement, c'est l'instituteur, le savoir et l'éducation qui ont le dernier mot ! Un vrai juge se présente épaulé par l'armée et Roy Bean s'en tire à bon compte, se juge lui-même dans un hallucinant procès et finit comme conteur d'histoires pour les enfants dans son bar qui ne vends que des boissons non-alcoolisées !

    Un point essentiel mais que j'ai oublié de préciser - mais que vous aurez sûrement deviné, Roy Bean est un personnage qui a réellement existé comme Calamity Jane ou Billy The Kid ! Eh oui, Goscinny et Morris continuaient de se documenter sur l'Ouest pour les aventures de notre héros !

    La prochaine fois, nous continuerons d'évoquer cette Conquête de l'Ouest avec l'album Ruée sur l'Oklahoma !

    A bientôt !


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  • Jean Genet est un écrivain, poète et auteur dramatique français, né en 1910 et décédé en Les Bonnes - Jean Genet1986. Par une écriture raffinée et riche, Genet provoqua maintes fois le scandale en exaltant notamment la perversion, le mal, l'homosexualité et l'érotisme ! Ses personnages, à l'image des deux sœurs de la pièce de théâtre Les Bonnes, sont marqués par l'ambivalence ! Par ailleurs, l'écrivain revendique une asocialité profonde et a connu la prison. Genet était clairement attiré par l'"Interdit" !

    Les Bonnes est donc une pièce de théâtre de Jean Genet, écrite en 1947, tragique et violente - que pour ma part, j'ai étudié en 2007 lors de ma première année d'études de Lettres modernes ! Même si Genet le nie, on pourrait penser qu'il s'agit de la mise sur planches du fait divers des sœurs Papin, survenu quatorze ans plus tôt où ces deux femmes ont assassiné leurs patronnes ! Néanmoins, l'auteur reconnaît s'en être inspiré !

    Les deux bonnes sont Claire, la plus jeune et la plus révoltée et Solange qui parait plus réservée. Elles sont au service de "Madame", une riche femme avec laquelle elles entretiennent une relation assez floue ! Le duo complote pour nuire à cette femme mais n'ose pas encore passer à l'acte !

    Ainsi, plus tôt, elles ont rédigé une fausse lettre de dénonciation afin de faire emprisonner l'amant de Madame ! Puis elles tentent d'empoisonner leur maîtresse en lui faisant boire du tilleul ! Mais Madame ne boira pas la tasse fatale et lors de la scène finale, Claire se livre alors à un jeu de rôle où elle prends la place de Madame et boit réellement le tilleul empoisonné, mourant pour le coup pour de bon et assassinant ainsi symboliquement Madame !

    Cette pièce - au propos malsain ! - est une parodie de pièce tragique où la Raison (Solange) s'oppose à la Passion (Claire) ! Mais en voulant tuer Madame, les deux sœurs ne se lancent-elles pas à la recherche d'elles-mêmes, elles simples employées de maison donc déterminée socialement !? Il ne s'agit pourtant pas, comme l'a précisé Genet, d'un plaidoyer pour les domestiques ! Il y a néanmoins une satire et une critique de la bourgeoisie du XXème siècle !

    Cette pièce est en réalité une métaphore où les personnages s'effacent pour symboliser Raison et Passion ! Genet, par nature, était à l'origine hostile au théâtre et souhaitait s'éloigner des conventions classiques ! Cela explique peut-être - par l'aspect anticonformiste de l’œuvre et le caractère sulfureux du dramaturge - que la pièce suscita de vives réactions d'hostilités à sa sortie ! Pour ma part, je n'en suis pas vraiment fan car je trouve Les Bonnes légèrement déprimante !

    La pièce fut mise en scène par Louis Jouvet pour la première fois en avril 1947, au Théâtre de l'Athénée. On a tout de même reconnu la puissance dramatique des Bonnes !

    A bientôt !


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  • Restons dans les jeux vidéo !

    North and South est un jeu de la société Infogrames, sorti à la fin des années 1980 - en 1989 pour être plus précis que Wikipédia pour le coup ! C'est un jeu d'action au et de stratégie au tour par tour adapté de la bande-dessinée des Tuniques bleues de Cauvin et a donc de fait pour cadre la Guerre de Sécession ! D'où aussi les graphismes très BD !

    North and South - InfogramesLe jeu alterne des phases où vous devez former des lignes de ravitaillement au moyen de voies ferrées et couper les lignes de l'ennemi ! Si je me souviens bien de ce jeu auquel j'ai joué sur Atari ST, pour prendre une gare, vous devez remonter avec votre héros, le sergent Chesterfield pour le Nord, tout un convoi jusqu'à la locomotive dans un temps limité tandis que votre adversaire vous envoie ses soldats ! A vous de les envoyez dans le décor en leur assénant des coups de poing bien placés ! Cette phase se fait selon un scrolling horizontale et est très rapide !

    En réalité, dans ces phases d'action, il y a deux types de séquences : prise de trains comme mentionné plus haut, qui vous permet de voler l'argent de l'ennemi et prise de forts où vous devez capturer le drapeau ennemi au terme là aussi d'une longue course effrénée !

    L'autre phase, ce sont les séquences de champs de bataille, là où la stratégie s'allie pleinement à l'arcade ! Vous pouvez disposer d'une armée plus ou moins grande suivant votre ravitaillement en or - voir la phase précédente ! Par exemple un, deux ou trois canons ! Vous disposez de canons, de cavalerie et d'infanterie et vous devez jongler/ alterner entre les différents corps d'armée ! Cela demande de la dextérité ! La bataille se fait de part et d'autre d'une rivière ou d'un canyon ! Le problème, par exemple, c'est de ne pas laisser la cavalerie sur sa lancée tandis que vous dirigez l'infanterie ou les canons se noyer dans la rivière ou tomber de haut ou encore délaisser les canons qui se font massacrer par l'infanterie adverse !

    Bien évidemment, vous aurez compris que vous déplacez vos personnages et unités au North and South - Infogramestour par tour sur une carte des Etats-Unis ! Il faut poser des drapeau des confédérés ou de l'Union sur les États qui permettent de rentrer de l'or, ramener ensuite par les trains de ravitaillements pour acheter des troupes conséquentes !

    Parmi les unités, l'infanterie est très lente et se bat à distance, la cavalerie ne peut pas reculer et combat au corps à corps et les canons ne se déplace que de haut en bas !

    Il y a des éléments aléatoires comme la météo qui si elle est à l'orage vous fait passer votre tour, l'indien ou le mexicain qui peuvent se montrer belliqueux envers l'un ou l'autre camp de manière aléatoire donc ! Ces composantes du jeu induisent parfois d'inattendus retournements de situation !

    Un jeu de stratégie certes mais la part de stratégie se trouve de fait limitée par l'action ! En effet, vous aurez beau être aussi bon stratège que Napoléon Ier - ou en l’occurrence que les généraux Lee ou Grant, si vous ne touchez pas une bille dans les phases d'arcades, vous perdrez à tout coup ! C'est donc au final un jeu de stratégie pour les plus jeunes !

    Pour en revenir à mon cas personnel, en 1989 - 1990, j'avais l'habitude d'y jouer chez moi contre l'ordinateur - où je gagnais à tous coups et aussi chez un camarade - Pierre-Antoine - que je battais au début mais qui a la longue avait fini par se montrer plus adroit, ce qui était frustrant pour votre serviteur ! En effet, le jeu possède un mode contre l'I.A ou à 2 joueurs sur deux parties du clavier ! Il y a trois niveaux de difficultés !

    Ce jeu sortit à l'époque sur Amiga, Atari ST, Commodore 64, DOS, Amstrad CPC, EX Spectrum et NES !

    Le programmeur principal de ce soft est Stéphane Baudet, assisté de Vincent Béliard et Alain Nakache !

    Enfin, le jeu fut distribué par Data East aux Etats-Unis !

    C"était un petit jeu pas sophistiqué mais très fun sur lequel j'ai passé de très bonnes heures de détente à l'approche du baccalauréat !

    A bientôt !

    PS : En comptant les 32 articles de mon Skyblog secret, je dépasse avec cet article - hors articles antidatés ajoutés par la suite - les 1600 billets - et vais d'ailleurs à la rentrée de septembre 2016 fêter les 8 ans de ce blog !


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  • Je vais maintenant faire un compte-rendu de l'ouvrage de Daniel Ichbian, La saga des jeux vidéo - 3ème édition qui couvre l'histoire du secteur vidéoludique en pleine extension, depuis ses débuts jusqu'en 2003 ! Et oui, le livre date un peu !

    Ce compte-rendu fera certainement doublon avec certains de mes billets précédents, La saga des jeux vidéo - Daniel Ichbiannotamment "Histoire des jeux vidéo" où je liste toutes les grandes dates importantes, synonymes d'évolutions ! J'ai aussi commis nombre d'articles sur pas mal de jeux emblématiques : Spacewar !, Pong, Pac Man, Tetris, SimCity, L'Arche du Captain Blood, Alone in the Dark, Tomb Raider pour n'en citer que quelques uns ! Mais comme la répétition est la base de la pédagogie, je signe tout de même le présent billet !

    Un livre qui se lit avec beaucoup de plaisir donc et qui fourmille d'anecdotes, d'interviews et de données chiffrées !

    L'aventure vidéoludique commence dans les années 1970, sortie des universités avec les premiers geeks ! Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, les pionniers de l'informatique ludique sont souvent - voire quasiment toujours ! - des génies précoces, qu'il s'agisse de l'Américain Nolan Buschnell, créateur de Pong et fondateur d'Atari, du Japonais Shigeru Miyamoto, papa de Mario, d'Alexei Pajitnov et son Tetris ou du français Philippe Ulrich, patron d’Ère Informatique puis de Cryo !

    Au début des années 1980, Atari devient l'une des plus grandes sociétés américaines, lance sa console Atari VCS 2600 puis subit de plein fouet la crise du logiciel de jeu de 1983 ! Cependant, entre temps, le jeu vidéo est devenu un loisir universel et des empires industriels se créent, notamment Nintendo au Japon, auparavant éditeur de cartes à jouer qui se lance dans l'informatique et sort bientôt sa console NES !

    Les studios français vont sortir leur épingle du jeu ! Les créateurs français inventent des jeux originaux qui ont une facture particulière ! Ce sont des sociétés telles Ère Informatique de Philippe Ulrich, Infogrames de Bruno Bonnell, Kalisto de Nicolas Gaume ou encore Ubi Soft des frères Guillemot !

    Dans les années 1990, Sega menace l'omniprésent Nintendo mais Sony coiffe aux poteaux ces deux géants ! Puis dans les années 2000, après l'échec relatif de la console Dreamcast, Sega arrête son activité dans ce domaine pour se recentrer sur les jeux et Nintendo se bat pour garder la deuxième place derrière Sony - avec sa Playstation - et Microsoft - avec sa XBox !

    Maints jeux emblématiques produit par autant de firmes ou petits studios de développement verront le jour durant ces trois décennies comme autant de révolution technologiques ! Les années 1990 seront notamment le moment du développement de la 3D et les balbutiement du jeu en réseau via le nouvel outil internet ! Des révolutions appelées - en plus des jeux déjà cités ! - : Doom, Myst, The Seventh Guest, Wing Commander ou Ultima Online ! Puis vers les années 2000, ce seront les apogées des Sims, Tomb Raider ou des Pokemon ! Trois géants dominent le marché à la fin du livre de Daniel Ichbian : Microsoft (XBox), Sony (PS2) et Nintendo (GameCube) ! Mais l'ouvrage n'est pas à jour et de nombreuses péripéties sont survenues depuis (ne serait-ce pour l'anecdote que le lancement de World of Warcraft en 2004, date où se clôt ce livre !).

    A bientôt !


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  • Magnus est le pseudonyme de Roberto Raviola, un "érotomane chic et choc" né à Bologne en 1939 et décédé en 1996, à l'âge de 56 ans. Il n'a pas seulement produit des bandes-dessinées érotiques mais est surtout connu pour cet aspect de son travail bien que longtemps resté dans l'ombre d'autres maîtres du genre tel Guido Crepax ou Milo Manara dont j'ai déjà parlé sur ce blog ! Cet aspect de son travail lui a apporté la reconnaissance tardive du public !

    Magnus débute sa carrière professionnelle en 1964 avec les séries Criminal, Satanik puis Alan Ford, toutes coécrites avec Max Bunker. Il a participé de fait à l’émergence d'un nouveau style de BD parti d’Italie, les fumetti neri ou bandes-dessinées noir, une industrie qui produira toutes sortes d’œuvres dans les années 1960 de plus ou moins bonne facture !

    Notre auteur participe ainsi à l'aventure des éditions italiennes Erregi puis Edifumetti, crées à partir de 1972 par Renzo Barbieri et Giorgio Cavedo et dont la filiale française, dirigée par Georges Biellec, s'appelait Elvifrance ! Magnus dessine notamment quatre récits érotiques autonomes, réédités en 2011 dans un seul volume par les éditions Delcourt sous le titre L'internat féminin et autres contes coquins qui mets en scène un malade mental qui prends la place du docteur dans un pensionnat de jeunes filles !

    Entre 1977 et 1979, animé depuis toujours d'une passion pour l'Orient, Magnus suit une troupe de théâtre en Asie mineure. De retour en Europe, Jean-Pierre Dionnet publie, en tant que rédacteur en chef de Métal Hurlant, le récit de notre auteur intitulé Les Brigands, dans les pages de son magazine. Mais seul le succès d'estime étant au rendez-vous, Magnus retourne à ses premières amours, l'érotisme en petit format et publie la série Necron, l'histoire d'une femme nécrophile qui se fabrique un zombie, qui le fera connaître une première fois du public français. Un peu plus tard, l'artisan des fumetti se lance dans la création des 110 pilules, pour L’Écho des Savanes, et qui parait dans la revue en 1983, son unique best-seller !

    Les 110 pilules - MagnusLes 110 pilules est une "relecture infidèle" d'un célèbre roman chinois, le Jin Ping Mei, composé sous la dynastie Ming, et précisément du passage qui s'intéresse à l'addiction au sexe du marchand Hsi-Men-Cheng ! C'est un roman anonyme, du XVIème siècle donc ! Magnus comprend vite qu'il tient enfin là le sujet de sa vie. Le roman dont est tiré la BD est une sorte de Kama-Sutra chinois, d'une taille considérable, composé de dix chapitres et de plus de 1800 pages, paru dans La Pléiade en deux volumes !

    L'histoire du Jin Ping Mei se passe au XIIème siècle et mets en scène Ximen Qing (Hsi-Men Cheng dans la bande-dessinée) et ses six femmes. La trame du récit s'inspire d'un autre célèbre roman chinois, Au bord de l'eau, à ceci près que Jin Ping Mei contient de nombreuses scènes de sexe - au total soixante-douze scènes ! Dans Au bord de l'eau, Ximen est brutalement tué en plein jour par Wu Song, le beau-frère de Jinlian (Lotus d'or dans la BD), qui a empoisonné son époux, tandis que dans Jin Ping Mei, c'est Ximen qui s'est chargé d'empoisonner l'époux. Dans le roman ce dernier succombe à une overdose d'aphrodisiaques administrés par Jinlain afin de pouvoir faire l'amour avec lui tant et plus !

    Dans la BD, Les 110 pilules, le riche marchand Hsi-Men Cheng a reçu d'un moine un cadeau incomparable : 110 pilules qui décuplent la force sexuelle ! Toutefois, il est recommandé de n'en prendre qu'une à la fois et seulement durant la pleine lune. Mais notre marchand est un libertin et se laisse aller à une frénésie de sexe avec ses six épouses (Dame Lune, Tournesol, Œil de Neige, Tige de Jade, Lotus d'Or et Madame P'Ing) et des prostituées ! Il se noie véritablement dans les plaisirs de la chair ! La morale est que plus on tire sur la chandelle, plus on vit une existence de plaisirs intenses voire de débauches, plus cette vie se raccourcit et à la fin du tome, Hsi-Men Cheng est véritablement bien malade et passe rapidement de vie à trépas à seulement 41 ans ! Les dernières pages sont édifiantes à cet égard !

    Cette BD connut donc un vif succès ! Du point de vue de la technique, Magnus est unLes 110 pilules - Magnus adepte de la "Ligne claire" qui fait notamment que les traits de contour sont de la même épaisseur peu importe que l'on se trouve au premier ou au second plan de l'image. Il n'use également pas de niveaux de gris ! Chez lui, c'est noir ou blanc ! Et oui, cette BD, je n'ai pas précisé, est en Noir & Blanc ! L'artiste figure avec une élégance inouïe les pénétrations et autres fellations sur papier glacé, ce qui lui valut d'être censuré en Italie où on "éteint pudiquement la lumière" sur les scènes jugées trop explicites !

    Par la suite, Magnus s'est lancé dans un autre projet malheureusement inachevé car trop ambitieux, l'adaptation en grand format de sept vieux contes chinois, Femmes Envoûtées. Durant les sept dernières années de sa vie, Magnus réalise 223 planches de la série italienne de western Tex qui ne seront publiées en France qu'en 2014 !

    Il y a eu une suite aux 110 pilules, intitulé La Fleur du Lotus et réalisée par George Pichard, qui parait en 1987 et qui est tombée aux oubliettes ! En effet, le style de Pichard y étant trop différent de celui de Magnus, on peine à reconnaître les personnages dont Lotus d'or ! L'histoire de cette suite est centrée sur cette dernière, peu après la mort de Hsi-Men Cheng, et véritable personnage central de Jin Ping Mei. La cinquième femme du marchand s'amourache de l'un de ses gendres, provoque l'ire de Dame Lune et connaîtra une fin brutale par son beau-frère Wu-Song, le frère de son premier mari assassiné !

    Pour conclure, Les 110 pilules est vraiment une très belle création, magnifiquement illustrée, avec un très beau texte et hautement érotique ! A lire pour tous les amateurs de ce genre car c'est dans ce domaine un incontournable !

    A bientôt !

    PS : les informations de ce billet proviennent du dossier de fin de tome de l'album de Magnus dans l'édition Hachette : "Les Grands Classiques de la Bande-Dessinée Érotique" ! Dossier dont les auteurs ont fait un excellent boulot et dont j'ai fait plus haut la synthèse !


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  • J'ai déjà eu l'occasion sur ce blog d'aborder les pionniers des jeux vidéo ainsi que grandes étapes de son histoire : ​Spacewar, Computer Space, Pac-Man,Tetris, Tomb Raider, ​l'histoire des MMORPG depuis ​Everquest ​jusqu'au plus célèbre, ​World of Warcraft !​ Le secteur a connu un développement fulgurant et génère désormais plus de profits et bénéfices que tous les studios d'Hollywood ! C'est un domaine où les pionniers étaient d'authentiques génies semblables aux artistes de la Renaissance, polyvalents et visionnaires !

    Mais dans tous ces articles, je n'ai fait qu'évoquer brièvement une autre légende vidéoludique à savoir le jeu ​Pong qui joua un rôle central dans le lancement d'une des premières - sinon la première firme du secteur aux Etats-Unis ! - , la société Atari !​ Pour rédiger ce billet, je vais me baser sur l'excellent bouquin de Daniel Ichbian, "La Saga des jeux vidéo - de Pong à Lara Croft" chez Vuibert !

    Pong : une légende vidéoludiquePong est le fruit des efforts et du labeur d'un certain Nolan Bushnell ! Fils d'un entrepreneur en bâtiment de l'Utah, le gosse Nolan est un véritable Géo Trouvetout qui bricole des robots dès l'âge de 6 ans ! Esprit curieux, il suit des cours d'économie, de philosophie et de mathématiques à l'université. Durant cette période, en 1961, ​Spacewar ​est développé au MIT par Steve Russell pour mettre en valeur les capacités graphiques de l'ordinateur DEC PDP-1 ! Nolan Bushnell découvre ce jeu et est véritablement fasciné ! Il en devient même addict ! Il pressent le potentiel que pourrait avoir un tel jeu dans un parc d'attractions ! Par la suite, le jeune homme va tenter - en vain de se faire recruter par Disney - et finira finalement chez Ampex, un fabricant de magnétophones haut de gamme.

    Par la suite, Nolan développe dans la chambre de sa fille le jeu ​Computer Space - qui est plus ou moins un clone de Spacewar ! Mais trop compliqué, le jeu, décliné en arcade, est un flop ! Bushnell comprends alors que les gens veulent des jeux simples ! Par la suite, il fonde, le 27 juin 1972, la société Atari !

    Bushnell et ses premiers employés, Al Alcorn et Ted Dabney, ont l'idée d'un jeu simpliste, une simulation de tennis qu'ils baptisent Pong suivant l'exemple de l'Odyssey 100, une machine qui simule un tel jeu, conçue par Ralph Baer qui avait ouvert la voie !

    Sur l'écran, un cadre symbolise un court de tennis doté d'un filet central. Une balle représentée par un carré blanc lumineux rebondit de part et d'autre de la surface de l'écran. A l'aide de manettes latérales simulant des raquettes (représentées par 2 bâtonnets), les joueurs doivent intercepter cette balle et la renvoyer vers l'autre côté du court. Si l'un 'eux la rate elle disparaît et il perds alors un point ! Al Alcorn va travailler comme un damné jour et nuit pour concevoir - avec un minimum de circuits imprimés - la première machine !

    Le premier prototype de Pong est prêt au bout de trois mois ! Mais ce prototype a un prix de revient trop cher, ce qui exclut de le vendre comme un jouet ! il sera donc proposé dans les salles d'arcades. Très vite, le jeu prend des allures de phénomène de société ! C'est un énorme succès et les gens font la queue pour jouer à Pong ! Pour l'anecdote croustillante, la première machine, vendue et testée au Andy Capp's Cavern connaît un court-circuit à cause du trop plein de pièces de monnaie qu'elle accumule rapidement dans ses entrailles !

    Ayant essuyé un refus du constructeur de billards électroniques Bally/Midway, Bushnell doit se résoudre à lancer la production avec ses propres moyens ! Son entreprise a alors un côté largement anticonformiste, alcool et marijuana circulent ! - pour attirer les jeunes talents ! Grâce à un investisseur de la Silicon Valley, Don Valentine - qui fournit des fonds - Pong est enfin lancé en grosses quantités ainsi que des variantes Dr Pong pour les salles d'attentes des médecins ou Puppy Pong pour la clientèle des hôtels ! En 1973, la société Atari a déjà vendu 6000 exemplaires de ​Pong ​à un prix moyen de mille dollars pièce ! Par la suite, Bally/Midway revient sur sa décision et achète les droits d'exploitation du jeu que le directeur d'Atari, acculé financièrement par une mauvaise gestion, finit par leur accorder à contrecœur !

    Pong verra de nombreuses variantes et clones lancés par d'autres éditeurs, ce qui fait monter le nombre total de machines écoulées à plusieurs dizaines de milliers ! Ce jeu est devenu légendaire, reste un des plus gros succès des jeux vidéo et a lancé la société Atari qui produira par la suite d'autres jeux dont Space Race ou Grand Trak puis l'ordinateur personnel Atari 800 - un flop relatif ! - et la console Atari VCS 2600 !

    Pour ma part, à cette époque, j'avais découvert Pong - ou probablement un des ces clones - sur une console appartenant au frère de mon père, mon oncle René -qui voulait ainsi "épater la galerie" avec cette "nouveauté" au milieu des années 1970 ! Je n'eut pas la chance de posséder la console Atari VCS 2600 - trop cher ! - et me rabattait sur la console française Phillips Vidéopac 7200 !

    A bientôt !


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  • Ere Informatique fut l'une des premières sociétés françaises d'édition de logiciels, Crafton et Xunk 2 - L'Ange de Cristal - Ere Informatiqueprincipalement de jeu, fondée en 1983 par Emmanuel Viau vite rejoint par Philippe Ulrich comme directeur de collection ! C'est à cette boite que l'on doit des jeux originaux comme L'Arche du Captain Blood ou Teenage Queen, par ailleurs tous deux déjà chroniqués sur ce blog ! Ere Informatique avait une politique d'auteurs bien développée et a laissé carte blanche à Rémi Herbulot et Michel Rho pour créer L'Ange de Cristal, la suite du déjà fameux - voire légendaire ! - Crafton et Xunk !

    Quesako ! En réalité, Crafton et Xunk 2 : L'Ange de Cristal - aussi parfois nommé Get Dexter 2 ! - est un jeu d'aventure avec des énigmes en 2D isométrique et sorti en 1988 ! Vous dirigez le personnage de Crafton, un humain, qui se déplace toujours accompagné de Xunk, une drôle de bestiole ! En effet, Xunk ne ressemble à rien sinon à une tête disposée sur un pied, le tout de couleur jaune et qui progresse en faisant des bonds !

    Crafton se déplace dans les différentes pièces du Temple d'Antinès - à noter qu'il n'y a pas de scrolling ! - sa bestiole Xunk n'étant jamais bien loin et à laquelle il peut - si ma mémoire est bonne, donner des ordres comme celui de lui rapporter des objets ! Enfin, l'humain peut monter sur la tête de la bestiole et s'élever ainsi dans les airs pour atteindre des endroits inaccessibles ! Attention à ce que votre barre d'énergie ne baisse pas trop - notamment au contact des ennemis !

    Crafton et Xunk 2 - L'Ange de Cristal - Ere InformatiqueJe ne me rappelle plus trop l'intrigue de L'Ange de Cristal et on trouve très peu d'infos sur cette relique sur le net ! A l'époque - "une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître !" - j'y avais joué sur Atari ST et le soft était aussi disponible sur d'autres machines comme l'Amstrad CPC (Ou y ai-je, joué plutôt sur CPC ? Ma mémoire flanche !) ! J'avais effectué ce "test" dans les même conditions que L'Arche du Captain Blood à savoir à partir d'un emprunt à la logithèque de Caen et donc dans un temps limité ! Même critique que pour Blood ! Jeu extrêmement bien foutu mais un tantinet trop vaste et trop complexe ! Une soluce même partiel dans un magazine m'aurait été bien utile mais n'en disposait pas !

    Un jeu aussi très coloré avec des tas de bestioles bizarres faisant offices d'ennemis ! Un monde d'une incroyable richesse ! Trop vaste donc ? Richesse due à toute la liberté et latitude données aux deux auteurs Herbulot et Rho ! On y croisait des humanoïdes, des robots, des animaux étranges et des pièges mortels ! En 1988, les jeux vidéo étaient certes bien moins sophistiquées que maintenant mais étaient encore réalisés par des artisans - des "bidouilleurs inspirés" - se basant sur des recettes simples et le fun était déjà présent ! Toutefois, pour être honnête, il sortait aussi dans les années 1980 quantités de mauvais jeux - je vous parlerais peut-être un jour de Vixen qui me vient là à l'esprit parmi tant d'autres - et ces "bides" et "mauvais calculs et investissements" signèrent la fin de plusieurs petits éditeurs !

    A bientôt sur Antinès ?


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  • Luc Ferry fait partie, avec Michel Onfray, Bernard Stiegler, Edgar Morin ou Etienne Klein, de ces intellectuels français contemporains que je suis régulièrement et que j'aime bien lire ! Vous le voyez ce sont des styles et des pensées bien différentes ! Dans son dernier livre, La Révolution transhumaniste, Luc Ferry s’intéresse à l'évolution inévitable du monde, préférant regarder vers le futur pour l'anticiper voire l'encadrer, que de se complaire dans le pessimisme et le "c'était mieux avant" !

    Ce futur qui ne manquera pas de bouleverser nos vies est abordé sous deux angles ! La Révolution transhumaniste - Luc Ferry D'une part, on a la Révolution transhumaniste à proprement parler avec les fameuses NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies, Informatique et Sciences Cognitives) et d'autre part, on a l'"économie contributive" sur le modèle du Web (Facebook, Google) et des services tels que UberPop, AirbnB, modèle dont on nous dit qu'il devrait signer la fin du capitalisme mais pourrait en réalité se révèler encore plus ultralibéral - la "gratuité" générant alors des bénéfices considérables !

    Le Transhumanisme ne relèverait bientôt plus de la SF tant les progrès de la science et de la médecine sont de plus en plus rapides ! Tout semble en effet s'accélérer et qui dit que d'ici un siècle où deux, nous ne pourrons pas vivre 200 ans et en parfait santé !? Mais avec quelles conséquences politiques, économiques, démographiques ? La médecine transhumaniste vise à l'amélioration de l'Humanité, plus seulement à guérir les maladies ! On ne peut toutefois pas parler d'eugénisme, souligne Luc Ferry, car contrairement au nazisme, on n'est pas dans un projet étatique et imposé visant à l'éradication des êtres ! Il s'agit d'améliorer la vie des individus en posant que la Nature n'est pas une norme encore moins un motif moral ! Mais ce nouvelle humanisme ne pousse-t'il pas encore plus loin l'individualisme en cours depuis la Révolution française, caractéristique tant décriée par Tocqueville ! Il s'agit aussi, avec le Transhumanisme, d'échapper à tous les déterminismes issus du matérialisme biologique ou historique ! L’éternelle problématique Nature et Culture !

    Avec l'"économie contributive", ce serait une autre transformation de la société ! Les plus optimistes pensent que ce modèle nous ferait passer de l’égoïsme à la solidarité, de la propriété privée au droit d'usage - entre beaucoup d'autres choses ! Le théoricien Schumpeter parle de "destruction créatrice" par les innovations - les Trois Révolutions industrielles ! - qui supprime des quantités d'emplois - avant une phase créatrice qui "crée" de nouveaux métiers - ainsi l'exemple historique des paysans migrants vers les villes et les usines au XIXème siècle ! Nous sommes dans la révolution numérique à laquelle s'intéresse aussi Bernard Stiegler qui lui parle de "double redoublement épokhal" ! En réalité, ce modèle contributif pourrait voir une concurrence ultra-acharnée !

    Luc Ferry est, me semble-t'il, assez favorable à tous ces changements et appelle à penser par delà optimisme - le "solutionnisme" - et pessimisme ! Ces questions engagent par ailleurs une réflexion supranationale !

    Enfin, il fournit en toute fin de son livre un bref panorama des NBIC ! Ainsi les nanotechnologies mettent en jeu des nanorobots qui répareront la matière à l'échelle atomique ! Les biotechnologies permettront d'obtenir, pour tout un chacun, la cartographie de son génome complet - à des fins de dépistage puis d'améliorations par manipulations sur embryons - avec toutes les questions éthiques que cela suppose ! - tout ceci pour moins de 100 euros d'ici la fin de la décennie ! Les Big Data, recueillies notamment sur les réseaux sociaux (Facebook dont je suis un grand utilisateurs !) permettront de régler bien des problèmes - maladies, terrorisme, réchauffement climatique...) nous dit-on ! Enfin, s'achemine-t'on vers une Intelligence Artificielle forte - capable de conscience de soi et d'émotions qui à terme pourrait remplacer l'Humanité dans un scénario digne de Terminator !?

    Ajoutons enfin que le Transhumanisme a ses adeptes - surtout aux USA ! - et ses opposants, notamment au sein des autorités religieuses ! En effet, à quoi bon promettre un Haut-delà si la science nous confère la vie éternelle ici bas !?

    Voilà des questions aux ramifications phénoménales que le livre de Ferry bien qu'intéressant est très loin d'épuiser !

    A bientôt !


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  • Les mauvaises langues pourront toujours dire que Delcourt racle les fonds de tiroirs avec ses derniers albums Star Wars, notamment avec la série "Icones" sur des personnages emblématiques ! Après Han Solo et en attendant Luke Skywalker, on a droit a un tome 2 sur Leia Organa ! De fait, pour ma part aucun récit inédit dans cet album ! Toutefois, je ne m'en plaindrais pas car il est toujours plaisant d'avoir au format "album" des histoires qu'on n'avait eu auparavant que dans le magazine "Star Wars - La Saga en BD" ! Cela fait toujours plus joli dans mes bibliothèques !

    Star Wars Icones - Tome 2 : Leia OrganaAprès la forme, le fond ! La Saga Star Wars a toujours mis en avant des personnages de femmes fortes ! Rien que dans l'univers officiel, en excluant l'Univers Étendu maintenant "Légendes", on a eu Leia Organa, Padmé Amidala, Rey, Ahsoka Tano et bientôt Jyn Erso pour les plus connus ! Ce sont de véritables modèles pour toutes les petites filles ! Aujourd'hui concentrons-nous sur Leia !

    Cinq récits dans cet album ! Les deux premiers sont les plus longs, issus de la série US "Star Wars - Empire" puis des histoires plus brèves, le one-shot qui fut publié pour célébrer la Saint-Valentin puis enfin deux récits très courts provenant des "Star Wars Tales" !

    La quasi-totalité de ces récits - hormis le récit de Saint Valentin qui traite de la relation Han/Leia - concernent l'engagement de la Princesse d'Aldérande au cœur de la Rébellion ! La première aventure signifie bien ce qu'elle veut dire par son titre explicite "Princesse et guerrière". Leia y effectue des missions au service de la Rébellion sous couvert de missions humanitaires et utilisant son statut de sénatrice pour passer tous les barrages ! Cela n'est évidemment pas sans risques et l'Empire, en la personne de Vador, finira par la coincer au début de l’Épisode IV !

    Ce récit, "Princesse et guerrière" est aussi une adaptation, par Randy Stradley, d'un autre récit de Brian Daley, diffusé au début des années 1980 sous le titre "Star Wars Radio Dramatization", soit l'adaptation radiophonique de l’Épisode IV qui mettait en scène un plénipotentiaire impérial, le Seigneur Tion, et l’insurrection de la planète Ralltiir ! Leia doit prendre des décisions douloureuses, accepter d'être un symbole et d'endosser la responsabilité du sacrifice des autres, à savoir les soldats sous ses ordres ! C'est enfin dans cette histoire qu'on rencontre les personnages de la courageuse Mia Ikova, dirigeante de Kattada et le soldat Basso qui possède des informations ultra-secrètes dont la teneur n'est pas précisée mais concernant sans doute l’Étoile Noire ! Le scénario est illustré par Davide Fabbri dont j'ai déjà eu l'occasion de dire tout le bien que je pensais !

    Je suis beaucoup moins séduit par le crayonné de Tomas Giorello qui illustre un scénario de Ron Marz intitulé "Un petit morceau de chez soi...". Six mois après la Bataille de Yavin, les Rebelles errent à la recherche d'une nouvelle base et Leia pense recourir aux services de vieilles connaissances, d'autres survivants d'Aldérande, qui ont établit un havre de paix à l'écart de tout ! Raal et Neith Panteer sont deux frères dont le premier est un ancien petit ami de Leia ! Mais les choses dégénèrent par manque de chance et la famille Panteer finit par refuser son aide à la Princesse qui n'est plus la bienvenue ! Ce récit interroge aussi sur l'engagement et les sacrifices inévitables que l'on est prêts à consentir pour renverser une dictature !

    Le troisième récit s'intitule "Une Histoire de Saint-Valentin" ! Je serais très bref sur cette histoire qui n'a d'intérêt que si vous êtes fan de la romance entre un certain contrebandier et une princesse sans planète ! Leia et Han se crashent sur Hoth où les Rebelles sont en train d'établir une base et sont à deux doigts de "fraterniser" quand les secours finissent par arriver au milieu du blizzard ! Il s'en est fallu de peu pour que les deux se donnent un premier baiser bien avant le champ d'astéroïdes de Hoth !

    Enfin, ce billet étant déjà bien long, je vous entremettrais des deux derniers récits dans un même élan : "Le journal de la Princesse Leia" et "Premières impressions" reviennent en arrière dans le temps lorsque Leia grandit sur Aldérande, durant la fin de son enfance et son adolescence ! Dans le premier récit, de nombreux clins d’œil très furtifs à des éléments de feu l'Univers Étendu : Les trois tantes de Leia, son amie Winter, son maître d'armes, le Massacre de Ghorman, la planète Isis, Garm Bel Iblis etc... Leia y affirme déjà un fort caractère qui fera des étincelles lors de ses "altercations' avec Han Solo et sur lequel s'appuie aussi sa détermination dans la lutte contre l'Empire ! Dans le dernier récit de l'album, Leia devient la plus jeune nommée du Sénat et croise Palpatine ainsi qu'un Caamasi ! Elle constate la profonde injustice et la xénophobie dont fait preuve le régime et prends ses résolutions !

    Un album pas si mal que cela au final ! Qui a le mérite d'appuyer le trait sur la personnalité qui nous est déjà bien connue d'une des membre du "Big Three" ! A lire dans la continuité du tome 1 - et en attendant la suite qui ne saurait tarder !

    A bientôt !


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  • A la fin du tome 5, "Au-delà des ombres", Thorgal avait retrouvé espoir et s'était lancé à la rescousse de sa femme Aaricia, détenue au château de Brek Zarith ! Il avait également conclu un pacte avec Galathorn, l'héritier spolié de la citadelle et avec le viking Jorund-le-Taureau ! Tous se dirigeaient alors vers le Royaume de Shardar ! C'est ainsi que commence ce tome 6, "La Chute de Brek Zarith" !

    Shardar est un vieillard, roi de Brek Zarith, qui mène d'étranges expériences, notammentThorgal - Tome 6 : La Chute de Brek Zarith - Rosinski & Van Hamme sur le rêve d'Icare, dont ses sujets/vassaux entretenus font les frais ! C'est un être cruel qui détient Aaricia, telle une captive de luxe, et exploite les talents cachés de son jeune fils, Jolan, l'enfant de Thorgal ! Car le gamin semble détenir un pouvoir étrange et puissant dont Shardar est seul conscient pour l'instant !

    En plein jour, la flotte viking s'attaque à la forteresse, située sur un ponton rocheux, au bord de l'eau mais le retors Shardar a recours au même stratagème que le savant Archimède à Syracuse, détruit une bonne partie de la flotte viking et les mets en déroute !

    Finalement, Thorgal retrouve sa famille mais Shardar les lui dérobe ! Il se lance à leur poursuite ! Pendant ce temps, Galathorn et ses alliés investissent le château pour découvrir l'ultime horrible dernier crime qu'à commis le vieux tyran à l'égard de ses sujets ! De même, Jorund trouve sa fin du fait de sa cupidité !

    Thorgal retrouve Aaricia et Jolan - et apprends ainsi qu'il a un fin - et signe la perte de Shardar ! Il refuse la proposition de rester aux côtés de Galathorn, nouveau roi d'un royaume sans sujets, craignant une prédiction de Shardar comme quoi le nouveau monarque deviendrait un tyran comme le vieux despote en vieillissant ! Thorgal fait voile, à la fin de l'album, vers d'autres horizons avec Aaricia et Jolan, tenant avant tout à garder sa liberté et désireux de s'éloigner de la folie des hommes qu'il connaît trop bien ! Nouveau départ ?

    Ça reste un récit tout en surprises, un brin chevaleresque et poétique, dans un Moyen-âge plus fantasmé qu'historique ! Thorgal rejoint et fait partie des grandes chansons de geste, narrées jadis par les troubadours !

    A bientôt !


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