• En guise de dernier article de cette année 2019, nous allons chroniquer un autre album de Lucky Luke, exercice que nous pratiquons depuis quelques années sur cette série qui est encore loin d'être terminée !

    Cet album, c'est "Chasseur de primes" où notre cow-boy solitaire, redresseur de torts, est confronté à la pire crapule qui soit, un certain Elliot Belt, chasseur de primes de son état à qui le dessinateur Morris donne les traits de l'acteur de western Lee Van Cleef (aisément reconnaissable par ailleurs) !

    Notre chasseur de primes est tout l'opposé du héros désintéressé qu'est Lucky Luke puisqu'il vendrait père et mère pour 10 dollars ! Goscinny nous offre une fois de plus un festival de gags en utilisant deux ressorts : l'exagération (et l'absurde) et la répétition (comique de répétition). C'est toujours très bien amené et ça fait mouche !

    Un éleveur de chevaux qui a le bras long, Bronco Forthworth, près de la ville de Cheyenne Pass, déplore la disparition de son étalon vedette, "Lord Washmouth III" et accuse un Cheyenne nommé Tea Spoon de le lui avoir volé ! Les choses se compliquent car l'individu richissime et à la passion exagéré pour la race équine, va placer une récompense de 100.000 dollars sur l'indien. Évidemment, ça va attirer tous les chasseurs de primes de la région !

    Le problème va se situer avec les Cheyennes, ici bien différents des indiens du tome précédent, "Canyon Apache" car parqués dans une réserve, déculturés et pratiquant un folklore de pacotilles pour attirer les touristes. Elliot Belt va évidemment jouer les électrons libres et semer la discorde entre les habitants de Cheyenne Pass et les indiens qui reprendront le sentier de la guerre.

    Mais Tea Spoon, raisonnable dans ce monde de fous !, va se livrer et la vérité sera rétabli au procès de l'indien : c'est en réalité Madame Forthworth qui a ouvert la porte du box de l'étalon, jalouse de l'attention que lui porte son époux. Le cheval en a alors profité pour rejoindre un troupeau de belles juments et donnera toute une lignée de poulains magnifiques à l'éleveur obstiné. Un mal pour un bien au final !

    Goscinny et Morris - mais surtout Goscinny, cet immense artiste disparu trop tôt, sont au top de leur art dans cet album constitutif de la meilleure période de la série, jusqu'à la disparition du scénariste en 1977. Cet album date de 1972, mon année de naissance et c'est un "must-read" !

    A bientôt !


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  • Souvenez-vous - si vous êtes un fidèle de mes blogs  - on avait commencé l'année 2019 avec un billet sur la Saison 5 de la série Marvel - Les Agents du Shield... Et bien, nous allons la terminer sur un article sur la Saison 6 qui se révèle palpitante en tout points !

    On retrouve donc le casting que l'on connaît bien sur cette série : Clark Gregg (Phil Coulson), Ming-Na Wen (Melinda May), Chloe Bennet (Daisy Johnson),  Iain de Caestecker (Leopold Fitz), Elizabeth Henstridge (Jemma Simmons) et Henry Simmons (Alphonso "Mack" MacKenzie) et de nouveaux réguliers et nouveaux venus dont surtout Natalia Cordova-Buckley (Elena "Yo-Yo" Rodriguez) et Jeff Ward (Deke Shaw).

    Cette Saison 6 est brillamment écrite car elle s'appuie sur nombre d'éléments introduits petit à petit dans les saisons précédente : les Monolithes, les pouvoirs de Daisy, le Docteur et le Cadre, les habitants du futur comme Flint, le Gravitonium et j'en passe ! La "mythologie" est riche désormais !

    Phil Coulson est mort d'une longue maladie dans l'ellipse entre les Saisons 5 et 6 et pourtant, Clark Gregg est de retour à l'écran ! Par quelle miracle ? Coulson est bien mort mais un individu qui se fait appelé Sarge - le "Sergent" - débarque d'un portail avec sa bande de durs-à-cuirs et de tueurs et se présente comme les nouveaux antagonistes. Quels liens y a-t'il entre Sarge et feu Coulson ?

    En parallèle, on suit Daisy/Skye et Simmons parties dans l'espace dans un Zéphyr modifié avec une petite équipe (les agents Davis et Piper) à la recherche de Fitz où plutôt de son double qui s'était mis en cryogénisation durant la Saison 5. La série n'est pas à un paradoxe prêt ! Nos héros vont donc de planète en planète tandis que Fitz et le Chronicon Enoch se retrouvent bloqués sur la planète Kitson un lieu de débauches et de perdition !

    Sur Terre, May, Mack et Yo-yo affrontent Sarge et ses sbires et découvrent qu'en fait ils chassent des créatures parasites à l'apparence de chauves-souris, les Shrikes, qui font exploser les corps en multitudes de cristaux  - l'agent Keller en fera les frais ! - et qui attendent la venue de leur "déesse", Izel, jouée par l'actrice polonaise Karolina Wydra au charme maléfique.

    Jemma retrouve finalement Fitz et Enoch tandis que Daisy et les autres sont revenus sur Terre ! Nos deux tourtereaux vont sans s'en rendre compte trasnporter une passagère inconnue sur Terre qui n'est en réalité autre qu'Izel. Mais Sarge et les agents du Shield, alliés de circonstances, démolissent les plans et la tour maléfique de la déesse alienne et provoquent sa fuite ! En apparence !

    Car Izel va s'introduire dans la base du Shield alors que nos héros fêtent ce qu'ils croient être une victoire définitive. Elle passe en effet de corps en corps en les possédant et utilise May pour abattre Sarge, retenu en détention après avoir tenté de doubler le Shield.

    C'est à ce moment qu'on apprends qu'Izel est en fait liée aux trois Monolithes, de l'espace, du temps et de la création, qu'elle nomme des Di'Allas et qui placés au bon endroit, un temple précolombien d'Amérique du Sud doit permettre aux siens, des êtres incorporels, de venir sur Terre et de posséder les habitants.

    Le twist ultime est que  - SPOILER ! - Sarge/le "Sergent" est en fait un de ces êtres incorporels, et qui occupe le corps de Coulson qui a été recrée à l'identique avec ses souvenirs et projeté des centaines d'années dans le passé, lors de l'explosion des Monolithes dans la Saison 5 ! Notre Sarge est donc un dieu,capable de se régénérer donc immortel et très vieux qui a tout oublié de sa vraie nature et est encombré par les souvenirs de l'ancien directeur du Shield ! On ne fait pas plus alambiquée comme intrigue !

    Nos héros vont donc devoir arrêter Izel dans son temple et y parviendrons bien sûr ! Mais qu'adviendra-t'il de Sarge tantôt allié tantôt ennemi ?

    Sur les derniers épisodes, les derniers instants de chaque épisode mettent subtilement en place une intrigue secondaire avec les Chronicons qui sera au coeur de la Saison 7. Ceux-ci ont en effet perdu leur planète, Chronyca-2 du fait d'Izel qui passait alors de planète en planète en les ravageant et ces êtres synthétiques veulent faire de la Terre leur nouveau foyer : Chronyca-3, quitte à éliminer tout le personnel du Shield et à remonter le temps !

    La Saison 6 se termine sur un gros cliffhanger où nos héros débarquent au-dessus de New York dans les années 1930 pour stopper les belliqueux Chronicons dans la prochaine Saison ! Et Coulson réapparait sous une troisième forme, celle d'un LMD crée avec la technologie Chronicon !

    J'ai passé un très bon moment en regardant cette Saison 6 qui bien que délaissant le format 22 épisodes pour seulement 13 épisodes est néanmoins très dense. La Saison 7 sera l'ultime Saison et comptera aussi 13 épisodes ! Avant de voir débarquer par la suite de nouvelles séries en lien avec le MCU sur Disney + : Falcon & Winter Soldier, WandaVision, Loki, What If ?  et Hawkeye !

    A bientôt !


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  • L'Univers "Légendes" de Star Wars continue d'être exploité, notamment par Delcourt qui publie des récits plus ou moins inédits dans sa nouvelle gamme : "Star Wars : Icônes" qui s'intéresse à chaque fois à un héros - ou à un vilain - différent. Le Tome 10 est ainsi consacré à Jabba le Hutt dans des récits qui n'avaient été publiés jusque là que dans le "Star Wars - la Saga en BD", le bimestriel de Delcourt , pour trois d'entre eux, des histoires que personnellement j'attendais d'avoir au complet, dans leur intégralité, depuis longtemps ! Merci Delcourt et Thierry Mornet !

    L'album contient cinq récits dont les quatre premiers - oeuvre du duo Jim Woodring (scénariste) et Art Wetherell (dessinateur) forment un tout. On suit dans toutes ces histoires un Jabba le Hutt qui se révèle retors et d'une cruauté sans limites, entouré de complots visant à l'assassiner dans son palais de Tatooine notamment ! Ces récits ont donc un côté "sale gosse" mais véritablement un caractère un peu enfantin !

    Dans le premier récit,  "Business avec Gaar Suppoon, la grosse limace Hutt négocie avec un autre baron du crime, humanoïde celui-là et les enchères montent. On s'aperçoit bien vite que chacun essaie de duper l'autre mais la Némésis de Han Solo se montre finalement plus rusée et repart dans son vaisseau avec le magot.

    Dans la seconde histoire, Jabba et son équipage abordent un vaisseau civil supposé sans défenses pour en piller les ressources mais tombent dans un piège ourdi par la gigantesque princesse Nampi qui est la "Princesse affamée" du titre et s'avère aussi une grosse limace mais apparemment d'une autre espèce que les Hutts ! Là encore, Le seigneur du crime de Tatooine va se montrer retors et malin pour se sortir de ce guêpier !

    Ensuite, on a droit au récit intitulé " Le piège de la descendance" où le membre éminent du clan Desijilic décide de revendre le vaisseau de Nampi sur lequel il a fait main basse à un autre criminel. Mais ce dernier est devenu sénile et aidé des enfants de ce vieux fou, Jabba finira par l'assassiner avant de tuer aussi le frère et la soeur ! Sans pitié notre  Hutt !

    La série de récits se termine par "Trahison" où Jabba, revenu dans son palais, va être l'objet d'une tentative d'assassinat par son majordeome, le Twi'lek Bib Fortuna ! Mais d'autres criminels vont devancer le serviteur de Jabba et ce dernier, par un coup du sort, se retrouvera, à son corps défendant, à défendre son maître et même à lui sauver la vie !

    Ces quatre récits se déroulent à la suite les uns de autres, et cinq ans avant l'Episode IV.

    Le cinquième et dernier récit est à part et plus récent et se déroule après la mort de Jabba dans Le Retour du Jedi. Il a pour titre "Les Chroniques de Jabba" et voit la lecture du testament du célèbre criminel Hutt. Un autre Hutt de son clan, Gorga, espère bien récupérer le magot mais se voit déshérité !

    Finalement, on s'aperçoit que Jabba a caché un second vaisseau, plein de trésors, dans le désert et Gorga va vouloir mettre la main dessus mais va être devancé par ce qu'il reste du gang de swoops de Jabba, en l'occurrence, Big Gizz et son complice (introduits dans la BD Les Ombres de l'Empire). Au final, Jabba, par l'entremise d'un programme informatique, aura le dernier mot et tout le monde se retrouvera bredouille !

    Cinq récits plaisants - sur un personnage vraiment affreux et immoral - et qui suit ses bas instincts ! On s'en délectera car finalement, les méchants s'entretuent entre eux et sont toujours punis, rencontrant plus malin qu'eux en la personne de Jabba le Hutt !

    A bientôt !


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  • Les guerres sont toujours des traumatismes pour les peuples ! Une fois le conflit terminé, un retour à la normal est Le Mur de l'Atlantique -  Marcel Camusespéré et le cinéma peut faire œuvre de mémoire. Après la Seconde Guerre mondiale, des films comme La Bataille du Rail ou Le Père tranquille entretinrent, à des fins de réconciliation le mythe d'une France en grande partie Résistante.

    Par la suite, les tensions s'apaisant et la génération de Baby Boomers nés après guerre prenant le pouvoir, on aborda ce conflit par le biais de l'humour avec notamment les aventures de la Septième compagnie ou La Grande Vadrouille. Pour certains conflits plus récents comme la Guerre d'Algérie, les plaies restent ouvertes !

    Déjà présent dans La Grande Vadrouille, l'emblématique Bourvil est à nouveau tête d'affiche dans Le Mur de l'Atlantique, film de Marcel Camus, sorti en 1970, par ailleurs, l'avant-dernier film de Bourvil - avant Le Cercle Rouge  - qui meurt la même année d'un cancer.

    Rappelons que le Mur de l'Atlantique est l'ensemble des défenses des côtes françaises dressées par les Allemands pour contrer un éventuel débarquement allié !

    On y suit, durant la Seconde Guerre mondiale évidemment, les péripéties que rencontre le brave et débonnaire Léon Duchemin - joué donc par Bourvil, un paisible restaurateur, quitté par sa femme vingt ans plus tôt et qui vit avec Maria, sa sœur un brin farfelue - jouée par Sophie Desmarets - et sa fille Juliette, devenue une jeune femme - et jouée elle par Sara Franchetti. Sa clientèle va du chauffeur de Rommel aux trafiquants du marché noir ! On est peu avant la Bataille de Normandie.

    Mais Jeff,un aviateur britannique, joué par Peter McEnery, va se retrouver parachuté quasiment dans la chambre de Juliette ! Suite à un quiproquo, Léon est pris pour le peintre qui doit repeindre la Kommandantur et repars par erreur  avec un plan secret concernant les redoutables V1. Jeff comprends l'intérêt de la découverte fortuite du restaurateur et le pousse à rejoindre la Résistance qui fait passer le duo en Angleterre.

    Léon se retrouve dans un camp d'entraînement de l'armée britannique, sous les ordre de l'officier Jeff, dont il ignore qu'il a mis enceinte sa fille Juliette et qu'il sera son futur gendre !

    Notre "maitre-espion" Léon sera mêlé à un projet d'assassinat du général Rommel !

    Au casting aussi, la présence de Jean Poiret !

    Un film qui repose sur des quiproquo ou un simplet inoffensif - type de rôles où Bourvil excelle ! -  se retrouve malgré lui au cœur d'événements qui le dépasse, dans la grande Histoire et qui s'en tire avec la chance des innocents, ridiculisant en cela les méchants nazi ! Et comme dans les autres comédies du genre, on a l'officier britannique prêt à se sacrifier et faisant preuve d'abnégation qui emmène notre héros dans l'aventure, lui qui n'avait rien demandé ! C'est un peu la même recette à chaque film !

    L'histoire où Léon emporte les plans des V1 est basée sur des faits véridique, où un certain René Duchez, peintre en bâtiment et résistant français, du réseau Centurie, subtilisa une carte du Cotentin ou figurait toutes les défenses de la région jusqu'au plus petit abri.

    Pour une autre anecdote, l'acteur John Eppler qui tient le rôle du Maréchal Rommel, a été l'aide de camp du vrai Rommel durant le conflit ! Ca ne peut qu'aider à son interprétation !

    Une bonne petite comédie franchouillard où Bourvil nous fait en quelque sorte ces adieux avant de donner dans le registre dramatique dans Le Cercle Rouge.

    On retiendra la petite mélodie du film que siffle Bourvil, musique qui a marqué les esprits !

     A bientôt !


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  • Comme il y a dix ans, je vous fais maintenant une rétrospective sur la décennie écoulée, année par année - en ajoutant cette fois-ci des étapes de mon parcours personnel !

    2011 : Printemps Arabe, départ du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier. et du président égyptin Mohammaed Hosni Moubarak le 11 février. En Syrie et au Yémen, le Printemps Arabe va s'enliser dans un bain de sang !

    En France, scandale du médicament Médiator.

    Le 11 mars, séisme et tsunami au Japon qui provoquent la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima.

    Le 2 mai, mort d'Oussam Ben Laden, abattu par les forces américaines. En novembre, retrait des dernières forces américaines d'Irak.

    Le 14 mai, arrestation de Dominique Strauss-Kahn.

     

    2012 : Affaire Mohammed Merah, un terroriste islamiste qui commets plusieurs assassinats à Toulouse et Montauban, en mars .

    Le 6 mai, François Hollande est élu président de la République Française, en battant Nicolas Sarkozy, le sortant.

    Aux USA, réélection de Barack Obama

    Durant l'été 2012, Jeux Olympiques de Londres.

    Date supposée de la fin du monde dans le calendrier maya ! On l'a échappée belle !

    Disney rachète Lucasfilm.

     

    2013 : La Corée du Nord continue ses essais nucléaires.

    En février, fin du pontificat de Benoît XVI, le pape François lui succédera.

    15 avril : attentats au marathon de Boston.

    12 juillet : déraillement d'un train en gare de Brétigny.

    27 février : mort de Stéphane Hessel, 5 décembre : mort de Nelson Mandela.

    Obtention de mon Master de Lettres.

     

    2014 : durant l'été, épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest.

    Conflit entre l'Ukraine et la Russie (Guerre du Donbass).

    Dans le contexte de la Guerre en Syrie, apparition de l'Etat Islamique (DAESH), en Syrie et en Irak.

    Anniversaire des 70 ans du Débarquement des Alliés en Normandie en 1944.

     

    2015 : 7 au 9 janvier : Attentats en France notamment à Charlie Hebdo.

    13 novembre : nouvelle série d'attentats dont le Bataclan, bilan : 131 morts et 413 blessés.

    Pour ma part, début de mes études de Philosophie.

     

    2016 : nouveaux attentats un peu partout dans le monde (Turquie, Indonésie, Burkina Faso, rien que pour janvier), guerre contre DAESH et toujours les essais nucléaires de la Corée du Nord. Attentat de Nice et de Saint-Etienne du Rouvray.

    23 juin : les Britanniques votent en faveur du retrait de l'Union Européenne lors du BREXIT.

    Mort du chanteur Prince. Décès de David Bowie.

    Jeux Olympiques de Rio de Janeiro au Brésil.

     

    2017 : Toujours des attentats ! Victoires contre DAESH (Bataille de Mossoul en Irak).

    Election du populiste Donald Trump, président des USA, le 20 janvier.

    14 Mai 2017 : Emmanuel Macron devient président de la République Française. face à Marine Le Pen.

    Octobre: le parlement catalan déclare l'indépendance de la Catalogne.

    Octobre aussi : début de l'affaire Weinstein et départ de la "campagne" #MeToo

    5 décembre : décès de Johnny Hallyday

    En ce qui me concerne, je fais paraitre chez Edilivre mon premier recueil de nouvelles : "Territoires de l'imaginaire - Volume 1"


    2018 : La France gagne le Mondial de Football pour la seconde fois, depuis 1998

    Le 17 novembre, début du Mouvement des Gilets Jaune.

    A titre personnel, début de mon Master Métiers du Livre, publication de mon second recueil de nouvelles "Territoires de l'imaginaire - Volume 2" toujours chez Edilivre !

     

    2019 : L'année 2019 a surtout été marquée par la grogne du peuple contre Macron, le "président des riches" qui ne tient que par la répression policière et la propagande de médias aux ordres ! Des insurrections populaires éclatent un peu partout, à Hong-Kong, en Amérique du Sud, en Algérie, en Irak,...

     

    Voilà, globalement, une décennie très mouvementée, marquée par le terrorisme, la montée des populismes, le mécontentement populaire et toujours le réchauffement climatique.

    A bientôt !


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  • Maintenant que la Saga Skywalker est terminée avec l'Episode IX, on n'attends pas de film Star Wars avant 2022, 2024 et 2026. Mais l'oeuvre de George Lucas, désormais entre les mains de Disney, a encore de beaux jours devant elle, en particulier à la télévision sur Disney + (disponible en mars 2020 en France). Pour nous faire patienter jusqu'en 2022, on aura donc plusieurs séries live-action : Cassian Andor et Kenobi mais on a d'ores et déjà la série The Mandalorian !

    Disons le tout de suite, la série est un succès critique et public et elle fait le buzz. C'est Jon Favreau qui est aux commandes et qui a écrit la quasi-totalité des scénarios de cette Saison 1 de 8 épisodes au budget de 100 millions de dollars. On lui devait déjà le premier film, Iron Man, qui a lancé le MCU en 2008 - déjà l'histoire d'un type en armure.

    Le Mandalorian est un chasseur de primes qui obéit au crédo de ce peuple de guerriers depuis qu'il a été recueilli par eux durant la Guerre des Clones (que l'on voit en flash-backs savamment distillés). Le héros a pour vrai nom Dyn Djarin et ne retire jamais son casque ce qui oblige l'acteur qui le joue, Pedro Pascal a faire tout passer dans sa gestuelle et son parlé, ce qui est en soi une performance d'acteur à laquelle il s'acquitte bien !

    Les épisodes de cette première saison peuvent se voir comme des stand-alones qui introduisent des personnages (tels Cara Dune jouée par  Gina Carano, l'Ugnaught Kuiil, joué par un Nick Nolte grimé, le droîde IG-11 dont la voix est celle du réalisateur Taika Waititi ou encore Greef Karga joué par Carl Weathers qu'on connait surtout pour son rôle d'Apollo Creed dans la saga Rocky) et dans les deux derniers épisodes de la Saison tous ces personnages se retrouvent ensemble pour le grand final face au terrible Moff Gideon - joué par Giancarlo Esposito.

    Au casting, il faut aussi signaler la présence du réalisateur Werner Herzog - qui joue "Le Client" et de Ming-Na Wen (vue dans Urgences et Marvel's Les Agents du Shield) dans le rôle de la redoutable tueuse Fennec Shand.

    Mais la série a surtout fait le buzz autour d'un de ses personnages trop mignon qui a envahi le net et qu'on appelle pour le moment  "Baby Yoda" en attendant que Bob Iger, le PDG de Disney révèle son vrai nom. En effet, une des premières mission de notre héros dans cette Saison est de récupérer cette version miniature de Maître Yoda - trop "cute" (vous les entendez comme moi les containers de peluches "Baby Yoda" sur le port, fabriquées par des enfants coréens !?). S'agit-il d'un clone de Yoda, comme le laisse penser la présence du Docteur Pershing qui arbore le symbole des cloneurs de Kamino ? L'avenir le dira !

    Au niveau des missions annexes, le Mandalorien aide à protéger un village contre des pillards disposant d'un bipode TR-TT, aide un jeune chasseur de primes sur Tatooïne (qui finira par le trahir) et délivre un détenu dans un vaisseau-prison de la Nouvelle République. Pour rappel, l'action se situe 5 ans après les évènements du Retour du Jedi.

    La réalisation des différents épisodes est soignée et du fait de gens de talents comme Dave Filoni, Rick Famuyiwa, Deborah Chow, Bryce Dallas Howard (la fille de Ron Howard qui a réalisé Soli : A Star Wars Story) ou Taika Waititi. Le double épisode final est très prenant !

    Une excellente série et une bonne surprise qui renoue véritablement avec l'esprit des tous premiers Star Wars ! Bon travail monsieur Favreau !

    A bientôt !


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  • Le développement personnel est un secteur qui connaît une forte croissance depuis quelques décennies mais ce La puissance secrète de votre personnalité - Daniel Allemann milieu aurait besoin d'une certaine législation tant y pullulent les escrocs et autres gourous ! Pour ma part, j'ai toujours pensé qu'on n'avait là qu'une mise en application de nombres de préceptes de philosophie antique notamment stoïcienne avec l'idée  souvent reprise qu'on ne peut pas agir sur les faits mais seulement sur nos représentations, l'image que l'on en a !

    Je dédie ce billet à Michael D. un collègue de travail qui est très versé dans ce genre d'ouvrage. Pour ma part, ai toujours eu une relation problématique avec un paternel toxique car manipulateur et dévalorisant, ce qui m'a conduit très tôt à suivre des cours d'affirmation de soi avec une psychologue.

    Daniel Allemann se présente comme "un des plus fins connaisseurs en développement personnel" et sa méthode s'appelle la Psychographie émotionnelle. Mais c'est son autre ouvrage, La puissance secrète de votre personnalité - sous-titré "le livre pour s'affirmer et communiquer" que j'ai lu. Sa méthode me semble bonne et pleine de bon sens mais ce n'est pas demain que je me réfugierais dans ce genre de "thérapie" ! Non, je préfère avaler des "pilules di bonheur" ! Je plaisante, je préfères me plonger dans la littérature, la philosophie, l'Histoire, l'écriture et la culture au sens large !

    L'auteur pointe les difficultés de communication de beaucoup de gens. Mais en cette matière, on n'est pas coupable car nos freins viennent de l'éducation qu'on a reçu (en gros, la faute aux parents, ce qui ne fera pas plaisir à certains mais est pourtant une évidence !). Enfant, on est en effet beaucoup influencé par les adultes surtout quand on a un lien affectif avec eux, ce n'est que plus tard qu'on se rends compte qu'ils ne sont pas infaillibles (ce que ne contestera pas la psychanalyse !).

    En effet, lorsque nous sommes petit, nous pouvons subir deux influences néfastes, d'abord un manque d'amour et une dévalorisation de soi-même et ensuite on peut nous mentir en nous disant que les autres  nous veulent du mal !

    De là découlent cinq schémas relationnels erronés ! Je passe vite mais il y a  le timide, le comportement d'évitement, l'agressif, celui qui se survalorise et aussi le pessimiste. A l'opposé, il y a un seul schéma relationnel dynamique.

    Comment améliorez sa communication ? Il n'y a pas de méthode pour "bien" parler et en réalité il faut d'abord changer l'image qu'on a de soi-même et arrêter de penser que les autres nous juge, vivre dépendant du regard d'autrui. Ca ne sert à rien de se dévaloriser et à l'inverse de se survaloriser. Daniel Allemann préconise de "s'oublier" et d'être dans l'action, pas de se demander si on a bien agit mais de trouver des solutions dans l'action même !

    Voilà en gros les grandes lignes de l'ouvrage ! C'est un peu enfoncer des portes ouvertes mais ce n'est pas inutile de rappeler ces principes de vie car, pris dans nos problèmes, on a trop souvent tendance à l'oublier !

    A bientôt !

    PS : Ceci est le 1700ème article de mes Skyblogs !


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  • A l'occasion de la sortie de l'Episode IX de Star Wars : L'Ascension de Skywalker - on a donc, comme pour les deux précédents épisodes, une série de romans et de comics sour le label "Voyage vers L'Ascension de Skywalker". Pour dire un dernier mot sur ce film et compléter le billet que je lui ai consacré, je dirais que ce film est bien très divertissant et généreux mais il est vrai, m'en suis aperçu en lisant des reviews et en écoutant des Youtubeurs qu'il recèle pas mal d'incohérences et de facilités scénaristiques, la faute en revient au manque de planification d'ensemble de Disney sur cette Postlogie, la firme aux grandes oreilles étant trop pressée de rentabiliser son investissement de 4 milliards de dollars de 2012 !

    Mais ici, je vais vous parler d'un petit roman sympa - même si il ne casse pas des briques ! - mais qui a au moins le mérite de nous proposer autre chose que les personnages que l'on connaît déjà ! Dans Star Wars : Le Collectionneur,  écrit par Kevin Shinick, on suit le parcours du jeune Karr Nuq Sin qui collectionne toutes sortes d'objets ayant trait à l'Histoire des Jedi.

    Car l'adolescent semble posséder la Force et a des visions quand il touche des objets - à l'instar du pouvoir d'un Quinlan Vos ou de Rey lorsqu'elle touche le sabre-laser de Luke Skywalker dans l'Episode VII. Notre jeune héros décide alors de commencer une formation de Jedi et pour cela il part de planète en planète à la recherche d'autres objets !

    Karr est accompagné pour cela par une jeune Mirialan, nommée Maize Raynshi et par le droide du garçon, nommé RZ-7. Pour situer le contexte, Karr et Maize vont dans une sorte de lycée sur la planète Merokia - ce qui fait plus penser aux Années Collège qu'à un Star Wars ! Karr est issu d'une famille d'artisans tailleurs réputée et le père de Maize travaille pour le Premier Ordre ! Ah oui, l'intrigue se situe peu avant Le Réveil de la Force.

    Karr a toujours été soutenue par sa grand-mère, J'Hara, qui pensait qu'il avait effectivement la Force. Mais est-ce le cas ou le garçon aurait-il en fait une tumeur au cerveau ? Il part alors en exploration à la recherche du passé.

    Le périple des deux ados et du droïde les mènera sur Utapau, sur Jakku, sur Oba Diah, sur Batuu ou encore sur Takodana. Karr revivra des évènements de la Prélogie et de la Trilogie originelle mais aussi des séries The Clone Wars (de "The Lost Episodes" - la Saison 6) et de Star Wars Rebels. Il croisera aussi la route de Dok-Ondar, l'antiquaire Ithorien de Black Spire ou encore de Maz Kanata.

    A la fin, notre jeune héros apprendra la vérité sur son héritage et rencontrera même un de ses ancêtres, un authentique Jedi vivant en ermite depuis l'Ordre 66.

    C'est plaisant mais ca fait un peu redites ! Beaucoup de "fan-service" dans ce roman qui fait aussi un peu le lien entre différentes oeuvres du nouvel univers Canon ! J'aime assez finalement même si il y a peu de nouveautés dans ce récit !

    A bientôt !


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  • Dans la logique des jeux de rôles du type de Dungeons & Dragons,  on incarne des aventuriers qui explorent des donjons selon le modèle éprouvé du porte/monstre/trésor. Or, en 1999, c'est un jeu vidéo, Dungeon Keeper 2, qui propose d'inverser le point de vue en vous nommant "Maître du Donjon", chargé de gérer la logistique d'un de ces lieux souterrains. Crée par Bullfrog pour Electronic Arts, sous la tutelle de Pierre Molyneux, ce jeu s'avère une excellente surprise, sorte de God-Game dans la lignée d'un Populous et jeu de stratégie en temps-réel !

    Vous aurez donc la charge de construire votre donjon, en faisant creuser des salles par vos lutins, pour agrandir votre espace et attirer par un portail toute sortes de créatures, des gobelins aux trolls, des squelettes aux démons, salamandres et maîtresses noires, qui viendront aléatoirement dans votre complexe en fonction du type de salles que vous aurez construit !

    Ensuite, c'est à vous de gérer vos troupes auxquelles vous versez des salaires. Mais vous pouvez aussi torturer une de vos créatures pour motiver les autres voire les posséder pour agir via leurs yeux ! On ne fait clairement pas dans l'angélisme !

    Vous disposez aussi de ressources à exploiter tels des gemmes ou des gisements d'or et avez aussi une réserve de mana. Vous pouvez disposer des pièges pour retarder les aventuriers des camps adverses car le but du jeu est de prendre les donjons de vos adversaires.

    Un excellent jeu plein d'invention et de fun et qui prends à contrepied toute la tradition d'héroic-fantasy !

    A bientôt !


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  • Game of Thrones, c'est terminé et cela va évidemment créer un vide dans le paysage audiovisuel ! Bien malin, la chaîne Netflix surfe sur la vague et nous présente sa nouvelle série med-fan, The Witcher comme "le nouveau Game of Thrones" ! Qu'en est-il ?

    A la base, on a une série de romans de l'auteur polonais Andrzej Sapkowski qui ont pour titre Le Sorceleur. Déjà déclinée dans un téléfilm et une série polonaise, au début des années 2000, la saga connaît surtout un grand succès en jeux vidéo. Avant que Netflix ne lance, en 2019, son propre projet de série télé, avec déjà deux Saisons de huit épisodes chacune sur les rails !

    Un Sorceleur ou Witcher est une sorte de chasseur de monstres ! D'origine mutante, ces individus sont eux-même vus comme des monstres par la population. Ils manient l'acier et la magie et vont par les routes. Dans la série Netflix, on suit le parcours de Geralt de Riv, qui en impose par sa stature et sa présence et est incarné par Henry Cavill, connu jusque là pour son rôle de Superman.

    Le premier épisode s'ouvre par une scène d'action où notre héros occis un monstre arachnéen à tête d'homme dans un marais putride et sordide. Le moins qu'on puisse dire est qu'il n'est pas accueilli à bras ouverts par la suite dans la bourgade voisine ! Là il rencontre Renfri, jouée par la charmante Emma Appleton puis le magicien Stregobor, joué par Lars Mikkelsen, dans sa tour aux illusions.

    Pendant ce temps, la Reine Calanthe - jouée par Jodhi May, qui règne sur le Royaume de Cintra, voit ses fiefs menacés par les armées des Nilfgaardiens. L'invasion est inévitable et la souveraine, blessée au combat, finit par se jeter du haut d'une tour tandis que l'ennemi mets sa capitale à feu et à sang, ne laissant aucun survivant ! Seule sa petite fille, Cirilla, la "lionne du Cintar", jouée par la jeune actrice Freya Allan, parvient à s'échapper, exfiltrer par le magicien de la cour et avec pour mission de trouver Geralt de Riv.

    En réalité, Renfri comme Cirilla semble posséder des pouvoirs ! Stregobor raconte au Sorceleur la légende de Lilith et lui parle aussi de la Malédiction de la Lune Noire qui vit un jour bien précis naitre soixante femmes, dotées de "mutations internes" et qui prépareront le retour de la reine-démon, Lilith donc, en versant le sang à travers le monde !

    C'est ainsi que Stregobor a ordonné jadis qu'on assassine Renfri, une de ces soixante jeunes femmes, à la base innocentes, et dans le cas de Renfri, une princesse qui déchut ! La pauvre fut alors violée par l'assassin envoyé par le magicien avant de parvenir à tuer la brute épaisse avec sa broche. Depuis, Renfri ne rêve que de vengeance !

    A contrecoeur, le Sorceleur va s'interposer et mettre un terme au projet de la princesse déchue avec laquelle il avait commencé à sympathiser et parce qu'il n'a pas réussi à la raisonner ! Le diabolique Stregobor use ensuite de son influence pour faire expulser de la ville le chasseur de monstres ! Les monstres les plus terribles sont donc encore les humains !

    Un début prometteur mais on n'est pas au même niveau que la série de Benioff et Weiss ! Néanmoins, la quête de Cirilla, pourvue d'enjeux à l'échelle du monde, et dont les tenants et aboutissants sont encore cachés, donne envie de voir la suite ! On verra ce que donne la série par la suite mais en tout cas des moyens sont mis dans la réalisation ! On retrouve le cocktail détonnant de sexe et de violence de Game of Thrones !

    A bientôt pour un article sur la Saison 1 complète !


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  • Kieron Gillen a repris les rênes de la série de comics Star Wars après Jason Aaron, série qui se déroule entre les Épisodes IV et V. Le Tome 9 de cette série, par Marvel et chez Panini Comics par chez nous, s'intitule "La Mort de l'Espoir" et fait écho au titre du film Star Wars de 1977 : "Un Nouvel Espoir". Gillen réussit à faire ce que Aaron n'a jamais été fichu de faire, construire une intrigue au long cours sur plusieurs arcs et "La Mort de l'Espoir" est son troisième arc sur la série !

    On retrouve la flotte de vaisseaux capitaux Mon Calamari, acquise par les Rebelles au cours du Tome 8 : "Mutinerie sur Mon Cala". La Rébellion se voit donc désormais dotée d'engins capables de lancer des attaques ciblées contre l'Empire. La Reine Trios a fourni la technologie nécessaire pour changer ces navires de plaisance en vaisseaux de guerre et la flotte se rassemble à la base orbitale de Mako-Ta au début du tome.

    Mais un récit parallèle sous forme de flash-back nous révèle que la régente de Shu-Torun a trahit ses alliés au profit de l'Empereur et de Dark Vador ! Un sabotage a lieu et les navires se retrouvent privés de communications, d'armement, de propulsion et d'hyperespace, faisant des cibles faciles pour la flotte de Vador et l'Exécuteur, son nouveau vaisseau amiral qu'on retrouvera pas la suite dans les films.

    C'est la panique chez les Rebelles ! Han Solo débarque de retour d'une mission au milieu de ce foutoir et parvient à faire ouvrir les portes des hangars des croiseurs, permettant aux X-Wings de décoller et de fournir une maigre protection. A cette occasion, en hommage à Jyn Erso et son groupe Rogue One, Luke Skywalker donne à son escadron de chasseurs stellaires son nom d'"Escadron Rogue" !

    Les Rebelles, menés par la Princesse Leia vont donc devoir se démener pour éviter le pire ! Mais les pertes sont tout de même conséquentes et la moitié des vaisseaux Mon Cal et une partie de l'Etat-Major Rebelle est décimée ! A la fin du récit, notre trio de héros, Luke, Leia et Han se retrouve isolé du reste des Rebelles et plus encore de Chewbacca et du Faucon Millenium !

    Un premier revers pour la Rébellion après la victoire de Yavin IV !

    Salvador Larroca, cet horrible tâcheron, est toujours là mais heureusement, c'est sa dernière prestation sur la série ! Il sera remplacé par la suite aux dessins par Andrea Broccardo, au style un peu similaire mais un peu plus satisfaisant !

    Un récit prenant qui s'inscrit dans un ensemble plus grand ! La Reine Trios ne perds rien pour attendre !

    A bientôt !


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  • J.J.Abrams s'est vu confier la lourde tâche de réaliser l’Épisode IX de ce qu'on appelle désormais la "Saga Skywalker" qui n'est plus qu'une partie de l'Univers Star Wars ! Le monsieur était attendu au tournant ! Il s'agissait de mettre un terme non seulement à la Postlogie, débutée en 2015 à l'initiative de Disney mais de conclure une histoire entamée le 25 mai 1977 avec le film de George Lucas Star Wars - rebaptisé peu après Épisode IV : Un Nouvel Espoir ! Soient un héritage de 42 ans pour une œuvre cinématographique qui a marqué l'Histoire !

    On craignait le syndrôme Game Of Thrones avec Benioff et Weiss (engagés par ailleurs sur un futur Star Wars avant de se désister !) qui n'ont pas su conclure convenablement huit années des aventures de Daenerys et Jon Snow !

    Qu'on se rassure, J.J. Abrams a remplit sa tâche avec brio avec Star Wars - Épisode IX : L'Ascension de Skywalker que j'ai vu à la première séance en fin de matinée ! L’Épisode VIII : Les Derniers Jedi de Rian Johnson et son "jeu de massacre" avait divisé mais le dernier opus devrait réconcilier tout le monde à part quelques bornés/faux-fans prêts à déféquer sur tout ce qui est estampillé Star Wars pour avoir le sentiment d'exister et parce que ça fait rebelle !

    Dans la suite de cet article, je vais spoiler à mort donc arrêter tout de suite la lecture si vous n'avez pas vu le film ! Personnellement, je lui attribuerais une notre entre 16 et 18 sur 20 ! Très certainement le meilleur film de la Postlogie !

    Une chose que l'on pourrait lui reprocher est d'aller trop vite ! Les séquences s'enchaînent rapidement - surtout dans la première moitié du film ! - à un rythme effréné et on n'a guère le temps de souffler ! Pour ma part, je connaissais déjà tout de l'intrigue du film car des sites américains en avaient révélé la teneur . Mais j'imagine que pour le spectateur "vierge", tous ces secrets qu'on nous expose font un peu trop, trop vite, à assimiler au risque d'être indigeste ! D'autres visionnages s'imposent de toute façon !

    Il y a beaucoup d'action dans cet opus, de l'humour, de l'émotion. Les relations entre les personnages principaux sont creusées - les personnages secondaires sont à peine esquissés ! - et le trio de têtes d'affiches, Daisy Ridley (Rey), John Boyega (Finn) et Oscar Isaac (Poe Dameron) sont très bons.

    Côté émotion, on ne peut se passer de mentionner la présence de l'actrice Carrie Fisher à l'écran, décédée dans la vraie vie, il y à trois ans, vers Noel 2016. Le réalisateur a utilisé des rushs qu'il avait d'elle des deux précédents films et ca fait illusion ! Initialement, l'actrice de la Princesse Leia aurait du être centrale dans ce film mais le sort en a décidé autrement ! L'émotion est donc grande quand la majore Connix annonce le décès de la sénatrice Organa, alors que Connix est interprétée par Billie Lourd, la propre fille à la ville de Carrie Fisher !

    Harrison Ford fait son retour en Han Solo et ça aussi c'est une surprise ! Sous la forme d'une vision de Ben Skywalker - joué par Adam Driver.

    Ce n'est plus une surprise par contre, car cela avait été teasé par les trailers, mais Dark Sidious est de retour ! Snoke n'était donc qu'une marionnette et c'est Palpatine qui se faisait passer pour la voix de Dark Vador dans l'esprit du petit-fils d'Anakin. Le diabolique Empereur revient à la tête d'une flotte de centaines de Destroyers Stellaires munis de canons destructeurs de mondes ! Le film va consister à trouver la planète Exegol et prendre Palpatine de cours avant qu'il ne lance son assaut vengeur sur la Galaxie !

    La piste les mènera, d'artefact en artefact, de  planète en planète avec les mondes de Pasaana, Kijimi, la lune forestière d'Endor (et oui, il y a des Ewoks dans le film !), jusqu'à Exegol !

    On apprends enfin le fin mot sur les origines de Rey ! ATTENTION BIG SPOILER !  Elle est la petite-fille de Palpatine qui espère se réincarner en elle et qui a fait assassiner ses parents ! Mais la jeune femme va demeurer fidèle aux Jedi et c'est bien elle, Rey, la Skywalker du titre comme elle endosse l'héritage de cette famille en reniant ses liens du sang !

    Aux maintes petites choses plaisante du film, le retour de Lando Calrissian joué par Billy Dee Williams, un "vieux de la vieille" ! Et parmi les nouveaux personnages, on a Zorri Bliss, jouée par Keri Russell et Jannah, jouée par Naomi Ackie ! Et le petit droïde D-O parfait pour des jouets ! Enfin, C-3P0 se voit donner une importance toute particulière dans ce film et est très émouvant ! Rappelons qu'Anthony Daniels est le seul acteur qui figure dans les neuf films !

    Terminons enfin sur la réalisation ! Elle est pêchue et énergique ! Visuellement, c'est très beau et c'est le moins qu'on attends d'un Star Wars ! J'ai vraiment adoré ce film !

    Désormais, nous allons pouvoir explorer de nouvelles histoires dans cet univers si riche et laisser un peu la Famille Skywalker derrière nous ! Prochains films annoncés pour 2022, 2024 et 2026 sans qu'on ait la moindre info sur ce quoi il retournera (car ce n'est peut-être même pas encore déterminé ?). En attendant après le flottement qu'il y a eu après mai 2018 et l'échec relatif du film Solo - A Star Wars Story, la licence Star Wars est reparti de plus belle pour 42 ans avec de beaux succès comme la série télé plébiscitée The Mandalorian  (bientôt l'article sur la Saison 1 !) et le jeu vidéo de Electronic Arts, Jedi : Fallen Order, qui bats des records de vente et a aussi un très bon accueil critique !

    La morale du film est que l'on est plus fort tous ensemble !

    Un film généreux, éblouissant et réjouissant !

    Que la Force soit avec vous !

    A bientôt !


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  • Le tome 17 des aventures galactiques de Valérian et Laureline, intitulé " L'Orphelin des Astres", est la suite directe du tome précédent puisqu'on y retrouve nos agents accompagnés du califon et poursuivis par le Quatuor Mortis, ces virtuoses de l'assassinat !

    Nos héros se sont réfugiés sur les astéroîdes de Shimballil et vont devoir ruser pour échapper aux tueurs aux ordres du calife d'Iksaladam, le père du califon. Ils vont d'ailleurs pouvoir se servir d'artefacts récupérés dans "Otages de l'Ultralum" qui leur permettent de se projeter de quelques minutes dans le passé ou le futur !

    Valérian et Laureline vont croiser toute une galerie de personnages interlopes qui sont autant d'occasion pour le scénariste Christin de croquer notre société et d'en critiquer ses travers ! On aura donc un étudiant alien engagé depuis presque deux décennies dans des études de Droit commercial dans la prestigieuse université local et contraint de livrer des pouzzoufs, sorte de pizzas aliens, pour payer ses études.

    Mais ce n'est pas le seul personnage exotique car les ilots de Shimballil abritent la crème de la société et des nantis tels des producteurs de télévision et leurs scénaristes à l'instar de Ty Koun IV qui organise une partie de gâche-trogne, sorte de course mouvementée. Enfin, on découvre l'Université de Shimballil, haut lieu très réputé du Savoir où chaque nouveau domaine de connaissance ajoute un nouvel étage au colossal bâtiment, manifestation physique imposante de la somme des connaissances ! Là, nos jeunes héros rencontrent  le très savant mais vénale professeur Sharz-Metteklume dont ils espèrent qu'il connaît des méthodes de pédagogie pour cadrer un peu le califon très espiègle et dont il s'avérera que c'est un charlatan !

    Valérian et Laureline repartent finalement vers d'autres astres après avoir confié le gamin turbulent à une certaine Madame, la directrice-mistress Karla-Varla qui dirige une sorte d'école prestigieuse de l'époque victorienne terrienne !

    C'est autant Hollywood que les écoles pour ultra-riches qui sont égratignés dans ce tome 17 ! Concernant le monde du show-bizz, Laureline se lance dans une carrière sur grand écran dans cet album mais le projet avorte vite ! Un album plein d'humour et de légèreté !

    Tous ces personnages sont magnifiquement mis en images par Mézières et le duo d'auteurs brille une fois de plus à incarner dans des cases de BD autant de mondes dépaysants aux noms intrigants et peu banaux !

    Une série qui n'a plus rien à prouver et se renouvelle sans cesse !

    Je me souviens pour l'anecdote que j'avais découvert cette "Orphelin des Astres" en 1997 - 1998 lors de sa prépublication dans le programme télé Télé Poche N°1689 et suivants !

    A bientôt !


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  • Le personnage d'Indiana Jones, crée par George Lucas et Steven Spielberg (ce dernier cherchant à produire des aventures dans le style de James Bond), est un incontournable de la culture populaire. Il a donc inévitablement générer tout un tas d'avatars dont les plus connus sont Lara Croft ou Benjamin Gates, incarnés respectivement par Angelina Jolie et Nicolas Cage !

    Dans cette "tradition", je vois un peu Flynn Carson comme un "Indy du pauvre" ! Ce personnage décliné dans au moins trois téléfilms aux titres éloquents et dans une série télé, The Librarians (qui elle date de 2014), est incarné par Noah Wyle, le bon docteur Carter de la série Urgences !

    Flynn Carson est un érudit, un bibliothécaire qui se lance sur la piste d'artefacts magiques et puissants ! Comme son ainé, Indy, le monde de notre jeune aventurier regorge de légendes, de mythes et de mystères !

    Dans Les aventures de Flynn Carson - Le mystère de la lance sacrée, premier opus de la série de téléfilms, notre héros surqualifié prends son poste de bibliothécaire et va commencer à voyager aux quatre coins du monde ! Aventures, exotisme, mystères et dangers sont au programme, seront son quotidien !

    Comme c'est un simple téléfilm, les effets spéciaux et la réalisation sont un peu "cheap" ! Pas vraiment d'originalité dans ces téléfilms qui se déroulent de nos jours ! Si ma mémoire est bonne, dans "Le mystère de la lance sacrée", première des aventures et épisode de présentation, Flynn Carson se lance sur la piste de la Lance de Lug, à moins que ce ne soit la lance qui ait percé le flanc du Christ sur la Croix ou les deux ?

    On retrouvera avec plaisir Kyle MacLachlan, acteur fétiche de David Lynch, dans ce téléfilm !

    C'est sorti sur les petits écrans en 2006, réalisé par Peter Winther et ça a été vu aux Etats-Unis par 7 millions de téléspectateurs, ce qui est un bon score mais pas exceptionnel non plus !

    Voila en gros c'est distrayant, Noah Wyle est sympathique mais ça reste globalement "bof bof" ! On préférera l'original, plus charismatique !

    A bientôt !


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  • En 1992, Bertrand Tavernier sort sur les écrans son long-métrage L-627  qui est bien plus qu'un film policier. Réalisé à partir du scénario écrit par Michel Alexandre, un ancien policier, le film, même si il reste un récit de fiction, se veut très réaliste et presque documentaire.

    L-627  nous immerge en effet dans le quotidien de la brigade des stups, de son commissaire, de ses inspecteurs et simples policiers, Le titre fait référence à un article du code de santé publique français qui interdit la consommation et le trafic de stupéfiants.

    On va suivre les policiers de terrain dans un monde interlope et notamment Lucien Marquet dit "Lulu", un enquêteur de seconde classe. Celui-ci est passionné par son travail, au dépends même de sa vie de famille mais suite à une altercation avec un supérieur, il est changé de brigade et affecté aux stups ! Au fil du quotidien et des missions, la personnalité de chacun de ses nouveaux collègues va se révéler ! "Lulu" est un peu le point d'entrée du spectateur dans ce monde particulier ! "Lulu" est interprété par Didier Bezace.

    Le casting comporte des acteurs chevronnés mais pas vraiment de tête d'affiche - comme un Gérard Depardieu - qui risquerait de tirer la couverture à lui ! Les acteurs du film ont certainement des filmographies étoffés avant, pendant et après L-627 mais je ne suis pas assez cinéphile pour les connaître et je préfère le cinéma américain au cinéma hexagonal pour tout vous dire ! On notera néanmoins la présence du très connu et authentique Philippe Torreton qui joue, Antoine dit "Looping", "Antonio" ou "la Belette" et aussi dans le rôle de Marie, une certaine Charlotte Kady, jusque là connue pour son passé d'animatrice jeunesse dans Récré A2 dont la carrière est restée assez confidentielle il me semble mais qui livre ici une belle prestation.

    Beaucoup de ces acteurs sont surtout connus pour avoir joué dans des séries télés françaises (P.J. , Navarro, Julie Lescaut pour rester dans le seul registre policier !) comme Lara Guirao qui dans le film de Tavernier joue Cécile, une prostituée toxico amie de "Lulu".

    Le film se place du point de vue exclusif des policiers mais montre néanmoins le monde des toxicomanes et des dealers. Il tient un propos politique et déplut à l'époque au Ministre de l'Intérieur d'ailleurs, le socialiste Paul Quilès, qui exigea une enquête sur les conditions de réalisation du film accusé de "véhiculer des choses fausses" ! Les ministres et autres politiciens étaient déjà déconnectés des réalités à cette époque !

    Bertrand Tavernier et Michel Alexandre plus encore y dénonce les aberrations du système comme la "politique du chiffre", le manque de moyens, la paperasserie administrative et le décalage entre la formation théorique de l'Ecole de Police et la réalité du terrain ! C'est toujours d'actualité !

    Le film obtint  des récompenses - principalement pour la "révélation" Charlotte Kady - et quatre nominations aux Césars 1993 (mais dans ce cas, ne remporta aucune statuette !).

    Un film surprenant - qui rejette toutes les techniques classiques de réalisation du film policier pour coller à la réalité façon documentaire ! - et très intéressant ! Un film qui plaide pour la police alors qu'en 2019, les "milices gestapistes" (pour reprendre les termes de Verdi, un Youtubeur pro-Gilets Jaunes !) de Castaner ont très mauvaise presse ! Dernier rempart d'un pouvoir illégitime (mis en place par 1 électeur sur 5 et donc par défaut !) et qui agit contre les intérêts des Français, nos braves "Robocop" vont peut-être se rendre compte un jour que leurs donneurs d'ordres (Lallement, Castaner, Macron) se moquent d'eux, notamment en ne leur payant pas leurs heures supplémentaires ! On peut toujours espérer !  Fin de l'aparté politique !

    A bientôt !


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  • Nous ne sommes plus qu'à moins d'une semaine de la sortie de l'Épisode IX de Star Wars : L'Ascension de Skywalker. Disney nous propose toute une gamme de romans et comics comme il avait fait pour les Épisodes  VII  et VIII sous le bandeau "Voyage vers Star Wars : L'Ascension de Skywalker".

    A la fin des Derniers Jedi, la Résistance au Premier Ordre était dans une très périlleuse situation avec à peine assez de survivants pour remplir les coursives du Faucon Millenium. De plus, Luke Skywalker s'est sacrifié pour permettre la fuite du parti de sa soeur ! Kylo Ren est devenu le nouveau Suprême Leader !

    Le comics Star Wars : Allégeance (tout comme le roman Resistance Reborn,  pas encore traduit en VF) raconte l'entre-deux films et comment les gentils reprennent du poil de la bête. On est dans une mauvaise passe comme à la fin de L'Empire contre-attaque. Ce comics en 4 parties est l’œuvre du scénariste Ethan Sacks et Luke Ross signe les dessins.

    Nos héros vont se diviser en petits groupes et remplir des missions pour se procurer des armes, des vaisseaux et des soldats et ça ne sera pas facile car le Premier Ordre resserre sa poigne de fer sur la Galaxie ! Ca augure un Épisode IX très animé !

    L'intrigue principale voit Leia, Rey, Rose Tico, Chewie et C-3PO se rendre sur Mon Cala, dans la cité de Dac, rencontrer le roi du peuple aquatique pour lui demander de rejoindre à nouveau le combat contre l'oppression ! Mais les Calamaris et les Quarrens ont des réticences car ils ont déjà consenti maints sacrifices par le passé - qu'on a pu voir dans la Saison 4 de la série animée The Clone Wars et dans des récits des séries de BD Dark Vador, Seigneur des Sith ("Mers de Feu") et Star Wars ("Mutinerie sur Mon Cala").

    Une intrigue secondaire voit Finn et Poe Dameron se rendre dans un dépôt d'armes secret sur un monde perdu mais sont confrontés à des chasseurs de primes. Cette histoire permets de mettre en avant les interactions entre les deux hommes, relations où certains fans ont voulu voir une liaison gay !

    Ce Star Wars : Allégeance pourrait se comparer à un épisode filler d'un animé ! C'est du remplissage et ces récits restent anecdotiques avant le hors-d'oeuvre la semaine prochaine ! Rian Johnson a tellement démolit nos héros dans  l'Episode VIII qu'il faut bien rebatir pour donner de la matière à J. J. Abrams !

    Moi, j'irais voir le prochain film dès sa sortie mercredi 18 décembre 2019 et vous tiendrai au courant ! Le scénario a déjà fuité et il m'enchante beaucoup ! Une bonne conclusion de la Trilogie de Trilogie !

    A bientôt !


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  • Jean-Yves Ferri et Didier Conrad ont la lourde tâche de perpétrer l'héritage d'Astérix, dans l'ombre des géants que sont Goscinny et Uderzo ! Et je dois dire qu'ils s'en acquittent plutôt bien ! Certes, leurs productions, n'atteignent pas le brio des meilleurs albums de Goscinny sur la série mais ca reste honorable et en tout cas beaucoup plus satisfaisant que les derniers travaux d'Uderzo comme "Le ciel lui tombre sur la tête" et ses extra-terrestres ! Mais bon, fallait bien que le comparse de Goscinny et dessinateur d'Astérix mette de l'essence dans sa BMW !

    Avec "La fille de Vercingétorix", on en est déjà au 38ème album et le quatrième du nouveau duo, Ferri et Conrad. L'histoire se passe cette fois à domicile, dans le village d'irréductibles Gaulois et on apprends que Vercingétorix avait une fille cachée qui est au centre d'enjeux politiques et attire le regard de César. deux Arverne, Monolitix et Ipocalorix, viennent confier la garde de la petite, au début du tome, à Abraracourcix et sa tribu.

    La gamine est en fait une ado et s'appelle Adrénaline. Evidemment, elle a du caractère et ne tardent pas à sympathiser avec Selfix, le fils du forgeron et Blinix et Surimix, les enfants du poissonnier. Les auteurs s'amusent à croquer les travers des adolescents et apporte ainsi une galerie de nouveaux personnages au célébre village, qu'on sera peut-être appelé à revoir ?

    Evidemment aussi, il y a un traite, une ennemi des FARC, notre "Front Arverne de Résistanche Checrète", en la personne du Biturige Adictoserix, monté sur son cheval Nosferatus. Adrénaline va avoir l'envie de fuguer et nos deux héros, Astérix et Obélix, se lanceront à se recherche, croisant ainsi au passage de nouveau les indécrottables pirates.

    Les gags se succèdent et il y a bien sûr plusieurs niveaux de lectures - on joue avec l'absurde, on jongle avec les calembours et les doubles sens ! C'est plaisant et ca se lit bien et le style de dessin de Didier Conrad est bien copie-conforme de ce que pouvait faire Uderzo. Une bonne surprise donc !

    A bientôt !


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  • De tous les super-héros Marvel, je n'ai jamais été vraiment fan du Punisher que j'ai découvert au début des années 1980 dans une aventure de Spider-Man, dans Strange qui se déroulait dans une fête foraine et où il affrontait un vilain nommé Puzzle !

    Frank Castle est une sorte de Vigilante, un justicier urbain qui a vu sa famille assassinée dans Central Park par la mafia. Marvel's The Punisher est une série Netflix sortie en 2017 dans la lignée des Daredevil et Jessica Jones. L'histoire est légèrement différente car dans la série télé, la famille de Castle est assassinée chez elle !

    Notre justicier est incarné sur le petit écran par Jon Bernthal (vue dans The Walking Dead où il interprète Shane) et est apparu précédemment dans la Saison 2 de Marvel's Daredevil. Ici, dans la Saison 1 de sa propre série (qui compte 2 Saisons), Castle poursuit sa vendetta contre ceux qui ont assassiné les siens.

    Jadis, Castle faisait partie d'un "escadron de la mort" en Afghanistan qui faisait des assassinats ciblés financés par la vente de drogue. Mais notre vigilante s'est désolidarisé de ces activités illégales et en a payer le prix fort ! Un certain William Rawlins, nom de code "Agent Orange" dirigeait les opérations et est en réalité une pointure de la CIA qui fera tout pour se couvrir y compris assassiner des innocents. il est secondé par Billy Russo (joué par Ben Barnes), un marine et ami de Castle, qui dirige la société de vigiles "Anvil" et qui ne s'embarrasse pas de morale !

    Frank Castle va donc faire le ménage par le vide, décidé à tuer tous les méchants corrompus ! Des méthodes expéditives ! A contrario, on a l'agent fédérale Dinah Madani (jouée par Amber Rose Revah), qui elle choisit la voie plus difficile de la légalité pour faire plonger les vilains... Castle et Madani finiront pas  joindre leurs efforts.

    Une série d'action et assez violente ! Castle est aussi épaulé par David Lieberman dit "Micro" (joué par Ebon Moss-Bachrach) , un analyste qui se fait passer pour mort - pour protéger sa propre famille ! - après avoir diffuser la vidéo du meurtre d'un Afghan, associé de Madani, par Rawlins et ses hommes !

    On retrouve aussi Deborah Ann Woll, qui reprends son rôle de Karen Page, la journaliste, de la série Daredevil ! Et à ce sujet, je n'aime pas le discours qu'elle tient au sujet des armes à feu, discours pro-armes que n'aurait pas renié la NRA - National Rifle Association !

    Une série qui tranche un peu avec le reste du MCU ! Les connexions entre les séries Netflix et les productions Marvel Studios ne sont qu'à sens unique il est vrai !

    A bientôt !


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  • Notre héroïne Chelli Lona Aphra est dans de beaux draps au début du Tome 4 de ses aventures, Tome intitulé "Un Plan Catastrophique" (ce qui n'augure rien de bon !). Suite à ces frasques qui ont mené à la destruction des reliquats de l'Initiative Tarkin, notre archéologue galactique a été appréhendée par l'Empire et est détenue dans la prison Accresker, un amas de 80.000 tonnes de débris de vaisseaux tracté par un croiseur. Pour corser le tout, les prisonniers sont équipés de colliers explosifs et ne peuvent jamais s'éloigner trop des droïdes sentinelles !

    Mais Aphra a de la ressource comme on sait et a un "plan". Elle se lie avec Lopset un métamorphe aussi au nombre des prisonniers et réussit à passer un appel à l'extérieur entre deux raids effectués par l'armée de prisonniers sur des vaisseaux ou bases rebelles.

    Notre prisonnière va ainsi contacter l'impériale Tolvan - rétrogradée sur Coruscant - qu'elle a embrassé la dernière fois et qui est responsable de son emprisonnement. Car si Dark Vador découvre que la prisonnière enregistrée sous le faux nom de Joystick Chevron est en réalité Chelli Aphra, il ne tardera pas à remonter jusqu'à Tolvan ! Cette dernière doit donc la faire évader.

    De son côté, Sana Starros, la "meilleure contrebandière de la Galaxie" et ancienne amante d'Aphra (car oui, l'archéologue est lesbienne ! Les comics Star Wars surfent sur les évolutions des moeurs de la société !), Starros donc est contactée elle par Hera Syndulla qui a besoin que notre héroine "casse" un code informatique que cette dernière a posé sur les données du complexe de l'Initiative Tarkin. Mais la relation entre Chelli et Sana s'étant mal terminée, la contrebandière en garde une grande rancoeur et leurs retrouvailles ne vont pas être sans problème.

    On retrouve d'autres personnages dans ce tome, notamment Triple-0 et BT-1, le duo de droides mortels ! Et aussi un certain Seigneur de Sith, redouté par Aphra ! Et pour terminer Tam Posla, le mercenaire, bien décidé à venger son compagnon Caysin Bog mort durant le Tome 3 de la série.

    Tout semble aller de mal en pis pour la prisonnière et rien ne se déroule comme prévu mais elle va retomber sur ses pieds. Elle fera équipe avec Lopset, Sana Starros et Tolvan et parviendra un s'évader d'une prison condamnée à s'écraser sur un site rebelle ! La prison est un personnage à part entière du récit et elle abrite un esprit Jedi - un "Fantôme" - en réalité une espèce de moisissure consciente !

    Cette série n'en finit pas d'accumuler les surprises ! Le nouveau Canon de Star Wars se construit peu à peu avec ses allusions à l'Univers et aux autres oeuvres ! On retrouve ainsi le Beskar de la culture mando et un Bor Mairan, redoutable bestiole télépathe aperçue dans Rogue One.

    Le Tome 4 se conclut sur un ultime rebondissement très inattendu où on se rends compte qu'un personnage insignifiant nous a trompé tout du long et n'est pas qui il dit être ! La suite dans le Tome 5 !

    A la réalisation de ce Tome 4, toujours Si Spurrier au scénario et Kev Walker au dessin.

    Et ce billet est le 200ème billet Star Wars sur Overblog ! A l'origine, je comptais faire de ma critique de L'Ascension de Skywalker  qui sort le 18 décembre en France, le 200ème billet mais ne vais pas attendre aussi longtemps pour vous chroniquer d'autres livres, romans et BD Star Wars ! Le film sera donc le billet N°201, 202 ou 203 dans cette catégorie !

    A bientôt !


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  • Dans le cadre de mes études en cours de Sociologie, j'ai réalisé une note de lecture sur l'essai de Gilles Lipovetsky, L'empire de l'éphémère - sous-titré La mode et son destin dans les sociétés modernes. Je recopie ici le corps du texte !

    Dans son ouvrage de 1991, Gilles Lipovetsky s'attarde sur un phénomène qu'il juge constitutif de nos démocraties modernes et qui est le propre du monde occidental, la question de la mode tout en versatilité et inconstance. Sa thèse est que la mode est le corollaire voire le soubassement de la démocratie et va de paire avec la montée de l'individualisme. On trouve des échos de la pensée de Tocqueville dans L'empire de l'éphémère.

    L'auteur commence par poser le constat que le phénomène de la mode, si il a déjà été abondement traité, n'a jamais été abordé de façon vraiment satisfaisante. Les penseurs précédents se contentait de mettre l'accent sur le caractère versatile de la mode sans vraiment en chercher les origines. Lipovetsky se propose ici d'aller en profondeur et va démonter un certains nombres de postulats qui l'ont précédé dès le départ du livre et dans la dernière partie, dans les chapitres sur la publicité et les médias.

    La problématique pourrait être « quel(s) sont les moteurs de la mode ? » et « en quoi la question pas n' a pas été correctement traitée ? ». Se dessine alors son rapprochement avec la démocratie.

    La mode apparaît à la fin du Moyen âge et à la Renaissance – et on pourrait évoquer ici les théories de Norbert Elias sur la curialisation de la vie sociale au XVIIème siècle. Jusque ici, on explique la mode par l'opposition entre les classes et le désir de distinction entre celles-ci.  Mais ne sommes nous pas là devant une lecture marxiste qui explique la mode par l'opposition entre l'aristocratie, qui veut montrer son prestige à travers le luxe du vêtement et la bourgeoisie qui s'enrichit et rêve d'ascension sociale. Cette explication est peut-être valable pour les premiers moments de la mode – son apparition – mais très vite un autre phénomène apparaît : l'individualisme démocratique.

    Pour Lipovetsky, chez qui on sent l'influence de Tocqueville, la mode est liée à la montée de l'individualisme et est une caractéristique voire un des fondements des démocraties modernes. En effet, la démocratie disqualifie les marques de la supériorité hiérarchique. Ca va être progressivement la fin des dépenses somptueuses aristocratiques.

    L'essayiste dresse plusieurs temps de la mode : son apparition puis la « mode de cent ans »  et ensuite la « mode ouverte » et qui se termine avec la « mode achevée » - qui applique la mode à tous les domaines, vêtements mais aussi tous les objets et même les pensées et idéologies. Dans le même temps, l'individualisme et la démocratisation progressent.

    L'auteur prends ses premiers exemples de ce qu'est la mode dans le cadre de l'habillement, secteur traditionnel quand on pense « mode ».

    Le luxe vestimentaire a encore cours dans la « mode de cent ans » qui voit apparaître la figure du couturier comme artisan voire artiste avec la Haute Couture, encore dans une logique de luxe donc, mais par la suite, la Haute Couture va perdre son prestige et ne concernent plus que quelques milliers de clients.

    S'ensuit une démocratisation du vêtement avec l'apparition du prêt-à-porter et l'industrialisation du secteur. C'est ici qu'on quitte la logique de distinction sociale pour évoquer la montée de l'individualisme comme corrélé à la mode. On est alors dans une culture de masse hédoniste et une culture jeune : « paraître jeune ». Deux temps  se sont alors succèdés : Haute Couture puis prêt-à-porter (mode  jeune), les vêtements d'abord comme distinction sociale –  avec une ornementation à la marge, puis comme moyen de s'individualiser. Il y a ici une dialectique entre conformisme/imitation et distinction/individualisation.

    En réalité, il n'y a pas une mais des modes. Dans la « mode ouverte », le Paraître fonctionne comme symbole d'un style de vie -  comme un « self-service généralisé » et l'auteur pose que l'identité sociale s'est brouillée mais pas l'identité sexuelle. La séduction serait l'apanage des femmes. Les possibilités se sont accrues pour elles,  car elles conservent la jupe et la robe mais ont désormais le pantalon.

    On a toutefois aussi un décalage avec une certaine lenteur entre la création d'avant-garde et sa diffusion de masse –  qui serait une forme de « sagesse », toutes les excentricités de la Haute-couture ne pouvant s'afficher dans la rue. Décalage mais pas de déficit créatif au contraire ? Le « must » en matière de mode est plus flou. Enfin, il y a une dépassionnetisation sociale de la mode, mais pas la disparition des codes sociaux et des phénomènes mimétiques.

    Grâce au vêtement, les personnes s'individuent, en affichant leur style propre. En terme de statistiques, il y a baisse de la consommation vestimentaire, avec la vogue du sportswear (toujours le bien être avant l'honorabilité sociale et paraître jeune et « dans le coup »).

    Il y a aussi une rupture avec le passé et des vêtements choisi  (comme le jeans) et non imposés par la tradition – à la fois uniformisation et individualisation, individualisme (à travers le mimétisme) et conformisme (on a donc bien encore des phénomènes mimétiques. Mais au bourgeois qui imitait le noble, on a, avec la démocratisation et le règne de l'individualisme, des personnes qui s'habille pour satisfaire leur bien-être plus que le paraître (réalisation de soi et culte du corps). Et évidemment, les possibilités sont multiplié par le choix offert avec l'industrialisation de la production du vêtement.

    On est passé de l'imitation verticale (d'une société d'ordre) — avec hiérarchie, distinction, reconnaissance sociale et  valorisation, à l'imitation horizontale (autour de soi) – avec des individus égaux, qui veulent  « être bien », dans une logique hédoniste et dans le cadre de la démocratie – bref on est passé à une distinction individuelle et esthétique et non plus de classe sociale.

    La mode  est désormais liée à l'affirmation de l'individualisme par rapport au collectif (imitation et distinction).

    La «mode achevée» a pour vocabulaire : l'éphémère, la séduction, la différenciation marginale et Lipovetsky y voit un nouvel investissement des valeurs démocratiques et non une décadence. Il n'y a pas disparition des idéaux mais transformation de ceux-ci.

    Avait-on raison de parler d'une « hégémonie aliénante de la mode » ?  Ou encore une aliénation généralisée (selon les termes de Guy Debord) ? Il est clair qu'on est passé à une « Société de consommation » - avec augmentation du niveau de vie, abondance et culte des objets.

    Concernant ceux-ci c'est la fin de la permanence des objets – d'où une instabilité des choses industrielles. Avec sa phase « mode achevée » , la mode touche les plus petits objets du quotidien : rasoirs, briquets, bouteilles,… Les firmes créent de nouveaux produits en permanence et il s'instaure une relation ludique avec ces objets. Là encore, ce n'est plus le désir de briller en société mais le désir de fonctionnalité et d'accomplissement/réalisation personnelle qui prédomine dans un égalitarisme démocratique et individualisation. Des multitudes de produits permettent de se différencier et d'affirmer ses goûts individuels (valable aussi pour les produits culturels, films, livres, séries télé et eux aussi soumis à la mode et à l'oubli).

    Par ailleurs, on est entré dans l' « Ère du design » avec une grande importance de la nouveauté. L'analyse classique, que démonte Lipovetsky, pose les objets comme des signifiants et discriminants sociaux, des « marqueurs de classe » - là encore une concurrence symbolique des classes. Or, là encore, l'auteur insiste : on ne consomme plus pour éblouir mais pour soi-même, par plaisir et gratification personnel : individualisme narcissique, culte du corps, égalisation des conditions, imitation, culte de l'utilité et de la nouveauté. L'individu hédoniste se replie sur lui-même.

    L'auteur aborde ensuite les question de la publicité, des médias, de la culture et des idéologies, montrant que la mode ne se restreint pas qu'aux objets et idées mais touche aussi l'immatériel, toujours dans nos sociétés démocratiques contemporaines occidentales.

    Il note ainsi l'importance de la publicité qui joue sur le registre ludique et de la surprise –  dans une stratégie de séduction, appliquée aussi à la politique ce qui a pour conséquence de pacifier les débats. Là encore Lipovetsky s'oppose à des théories qui ont eu cours : la pub n'a pas l'impact totalitaire qu'on lui prête car elle n'influence qu'à la marge. Le choix reste libre. La publicité n'impose rien. On peut la « zapper ». Les produits et marchandises ont des temps de vie courts et la pub se doit de les mettre en avant.

    Mais les  produits culturels aussi marqués par l'éphémère. Dans la lignée d'un Edgar Morin, mais en s'en démarquant, Lipovetsky pointe l'Impact des stars –  avec une adoration qui ne saurait être comparée à la religion, comme l'affirmait Morin,car cette engouement est ici le fait d'individus jeunes qui s'affirment pas leurs goûts culturels (notamment les jeunes filles). Par ailleurs, les stars des années 1980 sont plus proches des gens du commun, moins inacessibles (démocratisation).

    De même, les médias ne sont pas sources d'aliénation et de décervelage mais ramènent au contraire du débat public et les experts combattent les idéologues dogmatiques. Là aussi, vitesse de l'information et présentation ludique prédominent.

    Enfin, l'auteur observe un changement rapide des idéologies dans nos sociétés, un « procès mode » dans les idées avec les idéologies qui relèvent de l'orthodoxie opposées à l'investissement flottant de la mode, où la Foi est remplacée par l'engouement. Il y a encore désacralisation et plus le même rapport au passé/ nouveauté avec le moment charnière de Mai 68 (contre les autorités du passé et vers l'individualisme et l'hédonisme).

    Mais la mollesse des convictions conduisant à l'affaiblissement de la démocraties ne sont-ils pas devenus la règle ? La combativité affaiblie par le culte de l'Ego ? En réalité, il y a une pacification des mœurs et des discours : « calme collectif et fermeté d'opinion ». Enfin, le recul des idéologies renforce la légitimité des institutions démocratiques Il y a plus d'autonomie  des individus et de la société civile qui s'investissent dans des combats pour le bien-être (Droits des femmes, contre le racisme, la pauvreté). Le jugement de l'Autre recule en même temps que le désir de distinction s'écroule au profit du bien-être personnel.

    Il y a toutefois un retour du conservatisme qui n'est pas un effet de la mode mais une survivance  des temps anciens. Ce conservatisme se sert de la mode comme canal de diffusion mais va contre elle (paradoxe).

    Il y a en réalité deux éléments qui assurent la cohésion sociale : la mode d'une part (vers la nouveauté) opposée à la coutume d'autre part (vers le passé). Mais aujourd'hui, les individus se tournent vers les novateurs plutôt que vers l'autorité des anciens.

    On n'a plus un seul maître à penser mais des milliers de petites références qui forgent la pensée d'un individu « à la carte ». Lipovetsky termine son propos sur une note nuancée qu'on pourrait considérer comme pessimiste (après avoir dédouané la publicité et les médias comme pour contrebalancer) : l'individu est de plus en plus exigeant en terme de relation interpersonnelle et de communication menacé par la solitude (autre paradoxe).

    Dans L'empire de l'ephèmère, parce qu'il considère que le phénomène mode n'a jamais été correctement abordé par la pensée, pas assez en profondeur, Lipovetsky invalide la théories de la mode comme moyen de distinction de classe au profit d'un moyen de s'épanouir personnellement, en lien avec la montée de l'individualisme propre à la Modernité. Il assure ainsi le lien entre mode et démocratie, les deux allant de paires ? Ce faisant, il s'oppose à un certain nombre de théoriciens qui l'ont précédé et s'efforce de nuancer voire d'invalider leurs apports.

    A bientôt !


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