• Lucky Luke : Chasseur de primes - Morris & Goscinny

    En guise de dernier article de cette année 2019, nous allons chroniquer un autre album de Lucky Luke, exercice que nous pratiquons depuis quelques années sur cette série qui est encore loin d'être terminée !

    Cet album, c'est "Chasseur de primes" où notre cow-boy solitaire, redresseur de torts, est confronté à la pire crapule qui soit, un certain Elliot Belt, chasseur de primes de son état à qui le dessinateur Morris donne les traits de l'acteur de western Lee Van Cleef (aisément reconnaissable par ailleurs) !

    Notre chasseur de primes est tout l'opposé du héros désintéressé qu'est Lucky Luke puisqu'il vendrait père et mère pour 10 dollars ! Goscinny nous offre une fois de plus un festival de gags en utilisant deux ressorts : l'exagération (et l'absurde) et la répétition (comique de répétition). C'est toujours très bien amené et ça fait mouche !

    Un éleveur de chevaux qui a le bras long, Bronco Forthworth, près de la ville de Cheyenne Pass, déplore la disparition de son étalon vedette, "Lord Washmouth III" et accuse un Cheyenne nommé Tea Spoon de le lui avoir volé ! Les choses se compliquent car l'individu richissime et à la passion exagéré pour la race équine, va placer une récompense de 100.000 dollars sur l'indien. Évidemment, ça va attirer tous les chasseurs de primes de la région !

    Le problème va se situer avec les Cheyennes, ici bien différents des indiens du tome précédent, "Canyon Apache" car parqués dans une réserve, déculturés et pratiquant un folklore de pacotilles pour attirer les touristes. Elliot Belt va évidemment jouer les électrons libres et semer la discorde entre les habitants de Cheyenne Pass et les indiens qui reprendront le sentier de la guerre.

    Mais Tea Spoon, raisonnable dans ce monde de fous !, va se livrer et la vérité sera rétabli au procès de l'indien : c'est en réalité Madame Forthworth qui a ouvert la porte du box de l'étalon, jalouse de l'attention que lui porte son époux. Le cheval en a alors profité pour rejoindre un troupeau de belles juments et donnera toute une lignée de poulains magnifiques à l'éleveur obstiné. Un mal pour un bien au final !

    Goscinny et Morris - mais surtout Goscinny, cet immense artiste disparu trop tôt, sont au top de leur art dans cet album constitutif de la meilleure période de la série, jusqu'à la disparition du scénariste en 1977. Cet album date de 1972, mon année de naissance et c'est un "must-read" !

    A bientôt !

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