• Qu'est-ce que le Bonheur ? Est-il encore possible dans notre époque troublée ? C'est à ces question et à beaucoup d'autres que Frédéric Lenoir, philosophe contemporain, tente de répondre dans un essai, petit de taille mais dense en matière. Il ne prétends pas donner de recettes mais indique quelques pistes pour le lecteur averti !

    Tout d'abord faut-il se poser la question du bonheur ? On recherchera au maximum ce qui apporte du plaisir et on évitera le plus possible ce qui est pénible. Les stoïciens, cités abondement, ont des choses à nous enseigner sur ce point. Mais ce n'est pas toujours facile et la vie apporte diverses entraves à la réalisation de notre bonheur. Il faut noter que nous n'avons pas toujours de prises sur la réalité et donc il faut changer notre représentation des choses. Et sans être dans une attitude de "passivité", il faut savoir "lâcher-prise".

    En matière de quiétude, un adage dit "il ne suffit pas d'être heureux encore faut-il que les autres soient malheureux". En vérité, il est plus sage de mettre fin à tout comparatisme dans ce domaine pour éviter de se "pourrir la vie" !

    C'est vous l'aurez compris un travail sur soi qu'il faut exercer dans ce domaine. Il ne s'agit pas d'oblitérer une certaine forme de lucidité mais au contraire d'être en contact étroit avec les choses qui importent vraiment !

    Frédéric Lenoir illustre son propos de références aux stoïciens - je l'ai déjà dit ! - mais aussi aux épicuriens, à Baruch Spinoza, à Aristote, Montaigne, aux sagesses orientales : Tao, Bouddhisme, Hindouisme, aux paroles de Jésus etc...

    Mais notre époque est assez déboussolée et l'homme a perdu ses racines, son contact avec la nature depuis au moins la révolution industrielle !

    Voilà, je n'en dis pas plus et vous recommande vivement la lecture de ce petit livre !

    A bientôt ! Portez-vous bien !


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  • Ce tome 3 de la labyrinthique série de BD XIII se nomme "Toutes les larmes de l'enfer" et est en réalité une histoire d'évasion de pénitencier. Mais un pénitencier d'un genre particulier : un asile psychiatrique de haute sécurité pour fous dangereux !

    Pendant que l'on suit les péripéties de l'internement de XIII - actuellement identifié commeXIII - Tome 3 : Toutes les larmes de l'enfer - Vance & Van Hamme Steve Rowland, Seal et raciste notoire - et les mauvais traitements qu'il subit de la part d'un chef d'établissement sadique et plus dérangé que ses "patients", on a droit en parallèle à la suite de l'enquête sur l'assassinat du président Sheridan par Allenby, le colonel Amos et le général Carrington !

    L'enquête avance - en effet - a pas rapides semble-t-il et je ne vous en donnerais pas la teneur pour ne pas vous spoiler ! Disons simplement que l'identité de XIII est encore flottante et un certain Tanner entre en scène ! Mais dans les tomes suivants, on découvrira encore de surprenants rebondissements dans cette intrigue à tiroirs !

    Pendant ce temps, donc, Rowland vit au jour le jour "vol au-dessus d'un nid de coucou". La Mangouste vient le menacer dans l'enceinte de la prison et notre "héros" décide alors de se faire la malle, non sans traîner un psychopathe derrière lui qui lui attirera des ennuis ! Heureusement, le fugitif-en-devenir peut compter sur l'aide de quelques alliés !

    Le "camp des gentils" prépare sa contre-attaque à la fin de ce tome !

    Voilà, sur un scénario ciselé de Van Hamme, Vance nous fournit toujours un dessin très travaillé et riche en détails et très précis ! C'est de la bande-dessinée de haute volée ! Même remarque que pour les précédents billets sur cette série ! La qualité est toujours là et l'intensité ne faiblit pas !

    A bientôt pour la suite !


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  • Bagdad Café est un film américano-allemand, de Percy Adlon, sorti en 1987 et qui connu un vif succès en France, tout comme sa chanson phare, Calling You, interprétée par Jevetta Steele.

    Bagdad Café - Percy AdlonL'"action" se déroule quelque part dans le désert, entre San Francisco et Las Vegas, avec une photographie saturée de jaune et de bruns. C'est l'histoire de la rencontre de deux femmes au milieu de nulle part et la naissance d'une amitié profonde passé la méfiance initiale.

    Brenda - interprétée par CHH Pounder - est une femme à bout de nerfs, qui "porte la culotte" et gère à bout de bras le Bagdad Café, un petit motel au milieu du désert, abandonné par la clientèle ! Elle a fort à faire avec son mari, ses deux enfants et son petit-fils.

    Débarque alors Jasmine - interprétée par Marianne Sagebrecht, une Allemande en visite touristique que son mari a "déposé" au bord de la route. Jasmine débarque au Bagdad Café où vit une petite "faune" ou communauté de marginaux : peintre en décors retiré d'Hollywood - joué par la légende Jack Palance- , tatoueuse misanthrope, campeur lanceur de boomerang, serveur amérindien anémique...

    Jasmine va se faire accepter, permettre à Brenda de se raccrocher à quelque chose, "séduire" le peintre qui voudra la poser sur sa toile. Mais hélas, elle devra repartir faute de visa encore valide... Pour finalement mieux revenir !

    Au milieu de nulle part, l'Art tient une place particulière : musique (piano), peinture, tatouage, prestidigitation, comme relégués en marge de la société parcequ'"inutiles" !?

    Un film un peu particulier, à l'ambiance caractérisée, devenu film-culte -comme son lieu de tournage avec son château d'eau ! Certains pourront le trouver ennuyeux et il est sûr qu'il ne faut pas le regarder un jour de déprime !

    Pour ma part, j'aime bien mais pas assez pour lui donner la mention "coup de cœur"!

    A bientôt !


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  • Le 6ème tome des aventures des trolls d'Arleston, la série Trolls de Troy et l'album intitulé "Trolls dans la brume " est toujours le prétexte pour les auteurs de fournir une critique de la société de ces monstres poilus et à travers eux de nos sociétés humaines, nombreuses références à l'appui !Trolls de Troy - Tome 6 : Trolls dans la brume - Arleston & Mourier

    Nos trolls, Tétram, Waha - qui est en fait une humaine - et les petits Gnondpom et Tyneth - sont une fois de plus "victimes" des manigances des humains, même si cela va encore se retourner contre ces derniers ! Un individu ayant le pouvoir d'"invoquer" des trolls, se mets au service du Baron Haglau de Bois-perdu des Baronnies, et dans le but d'aller faire la guerre à un rival du seigneur, "téléporte" nos quatre héros précités. Tétram se retrouve "enchanté" et la bande de trolls n'a plus qu'à obéir !

    On retrouve dans ce tome le personnage de la guerrière Guewan, qui est chargée de l’entraînement militaire des trolls ! Il y a en effet dans ce tome 6 des allusions aux tomes précédents même si il s'agit désormais d'histoires en one-shots et plus de tétralogie !

    Parmi les clins d’œil de l'ouvrage, il y a une référence à la télévision avec la communication par Saath d'Elite qui permet à la bien-aimée de Tétram, Puitépée d'observer son époux à distance. Elle se prends à rêver de "télé-réalité" !

    Des allusions à Matrix, aux jeux vidéo, aux jeux de rôles médiévaux-fantastiques, aux obsessions des femmes enceintes parsèment l'album !

    La règle est la "Loi de Murphy", le pire peut toujours arriver avec les trolls et finit par arriver ! On est toujours dans la veine rabelaisienne ! Je vais arrêter ici mon discours et vous recommande plutôt de vous lancer dans la lecture de cette série si ce n'est pas déjà le cas !

    A bientôt !


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  • Les Dents de la Mer - Jaws ("mâchoires") en VO - marqua un tournant dans l'histoire du cinéma, lors de sa sortie en 1975, en instaurant, au même titre que le premier Star Wars deux ans plus tard, la notion de blockbuster ou film à grand spectacle ou succès de l'été ! Ce film rendit aussi, encore plus que Duel, Steven Spielberg "bankable" et lui permit de réaliser d'autres films qui dormaient dans ses cartons comme Rencontres du Troisième Type !

    Le film raconte, sur l'ïle d'Amity, le combat du nouveau chef de la police locale, Martin Brody - incarné par Roy Scheider (un acteur que j'adorais !) - contre un grand requin blanc qui multiplie les attaques contre les baigneurs de cette petite station balnéaire ! Le shérif est seul face à l'incrédulité du maire, désireux de protéger sa saison touristique... Jusqu'à ce qu'une nouvelle attaque meurtrière, le 4 juillet, ne pousse à engager Quint, un chasseur de requin bourru, et à prendre la mer !

    Les Dents de la Mer - Steven Spielberg

    Le film a crée, lors des années 1970, une véritable phobie autour des requins. Les autorités américaines constatèrent en effet une diminution du nombre de plagistes !Le film est tiré d'un roman de Peter Benchley, écrit en 1974, s'inspirant d'un fait survenu en 1916 dans le New Jersey. Par la suite, Benchley devint un militant écologiste et écrivit Shark Trouble où il critique vivement son précédent livre et le film associé à cause du tort causé aux requins !

    Au casting, Spielberg ne voulait pas d'acteurs trop connus - et engagea Roy Scheider, Robert Shaw et Richard Dreyfuss - afin qu'on ne puisse pas savoir qui allait survivre !

    Le réalisateur - pour des raisons de budget - n'avait pas la possibilité de filmer de vrais requins. On créa donc trois requins en "maquettes" - ou animatroniques - de plus de huit mètres et d'une tonne et demi chacun, baptisés "Bruce" du nom de l'avocat de Spielberg et nécessitant 40 techniciens à la manœuvre. Le tournage et la manipulation de ces faux requins s'avéra un cauchemar et Spielberg du adapter sa méthode de tournage aux circonstances réelles, ce qui s'avéra très formateur !

    On ne peut peut évoquer Les Dents de la Mer sans parler du rôle crucial de la musique de John Williams. Le compositeur, devenu célèbre pour ses compositions pour ce film, pour Star Wars, pour Indiana Jones entre autres, signe là un de ses premiers coups de maître ! Il avait auparavant composé pour des films catastrophes, La Tour infernale ou L'aventure du Poséidon. La scène d'ouverture est un modèle du genre qui suggère le danger plutôt qu'il ne le montre ! La musique, le fameux fa et fa dièse, incarne le requin. Le spectateur a une longueur d'avance sur la baigneuse, première victime du grand blanc, car il sait qu'il y a un danger qui pèse sur elle, ce qu'elle ignore. On suit là les préceptes du cinéma hitchcockien !

    Le film fut un succès et généra trois suites ! Seul le deuxième vaut encore le coup, la qualité baissant par la suite !

    Un classique du film à suspens et de l'horreur ! L'affiche du film est encore dans toutes les mémoires ainsi que certaines répliques comme "il nous faut un plus gros bateau !" et le final dantesque !

    A bientôt !


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  • One Piece est un manga d'Eiichiro Oda, prépublié pour la première fois en 1997 ! Cette oeuvre a donc plus de 15 ans et continue d’additionner les tomes ! Ce qui va nous intéresser aujourd'hui, c'est l'anime qui en a été tiré, sous l'égide de la célèbre maison Toei ! Cette série ou anime compte plus de 800 épisodes et 17 saisons à ce jour ! Je parlerais pour commencer de la Saison 1 - et encore pas de tous ses épisodes, seulement les 47 premiers, mettant de côté pour plus tard les arcs "Logue Town" et "Île du navire de guerre".

    One Piece - Saison 1 - Episodes 1 à 47Cette saison 1 se nomme "East Blue", du nom de la mer plutôt tranquille - tout est relatif ! - où se déroule les premières pérégrinations du jeune Monkey D. Luffy dit "chapeau de paille" - homme élastique du fait qu'il a mangé un jour un "fruit du démon" qui donne des pouvoirs !

    Dans ces premiers épisodes, Luffy, qui rêve de parcourir "Grand Line" sur les traces de Gold Roger et devenir "Roi des pirates", Luffy donc, recrute son équipage au cours des différents arcs !!

    Je ne rentrerais pas dans les détails de chaque story-arc, réservant cette possibilité pour lorsque je parlerais des différents tomes du manga associé !

    Cependant, dans l'Arc "Morgan", arc très court, Luffy rencontre le chasseur de primes Roronoa Zoro et l'engage comme premier partenaire ! Il affronte aussi un officier de la Marine, la police des mers !

    Les motivations et background des personnages sont exploités dans ces épisodes ! Ainsi on apprends que Luffy est un ami du pirate Shanks Le Roux, que Zoro veut devenir le meilleur escrimeur du monde !

    On apprends aussi que Nami veut réunir la somme de 100 millions de Berry. Nami est une jeune femme que rencontre Luffy et qui deviendra sa navigatrice ! Elle s'associe à lui dans l'Arc "Baggy le clown". On en apprendra bien plus sur elle dans l'Arc "Arlong" !

    Luffy recrute aussi Usopp, mythomane invétéré ou conteur de génie, et mettra en déroute le pirate Kuro dans l'arc du même nom !

    Dans l'arc "Baratié" - du nom d''un navire restaurant, Luffy engage Sanji, comme cuisinier et mets là encore un pirate redoutable en déroute, l'amiral Don Krieg !

    Dans ces premiers épisodes, la série est lancée sur les chapeaux de roues ! Luffy gagne ses premiers galons et recrute à la pelle - et sur ce plan là cela ne s'arrêtera pas là ! La série One Piece - calée sur le registre de l'aventure et de l'humour - est une série généreuse qui comporte une galerie de personnages qui semble sans fin ! L'auteur Eiichiro Oda a de l'imagination à revendre et développe un monde digne des plus grands manga du genre shonen : DragonBall, Bleach ou Naruto !

    J'ai longtemps hésité avant de me lancer dans cette aventure mais j'ai finalement franchi le pas à l'été 2015 - soit très tardivement - et ne le regrette pas !

    Embarquez avec les pirates sur le Vogue Merry !

    A bientôt !


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  • Depuis 2012, je participe à un Atelier Cuisine avec un groupe d'amis dans des locaux qui nous sont prêtés dans le cadre d'une association !

    Début juin 2015, a eut lieu le dernier atelier de cette saison ! Je ne sais pas encore si j'y reparticiperais en 2015 - 2016 ? Quoiqu'il en soit, je continuerais à cuisiner, équilibré si possible pour baisser mon cholestérol ! Je prévois notamment de faire la recette du flan antillais que ma Maman me faisait dans les années 1990 et quelques recettes que je faisais enfant avec les livres de la série "La Cuisine sans Maman" !

    Le menu de ce 25ème Atelier Cuisine fut : pamplemousses garnis, brochettes au barbecue et haricots verts et fraisier ! Humm, délicieux !

    Voici les recettes des pamplemousses garnis et du fraisier - tirées du site " Marmiton" !

    Pamplemousses garnis :

    Temps de préparation : 30 minutes
    Temps de cuisson : 0 minutes

    Ingrédients (pour 4 personnes) : - 2 pamplemousses (roses)
    - 12 cuillères à soupe de fromage blanc à 20%
    - 12 crevettes fraîches
    - 1/2 poivron rouge
    - 1/2 poivron vert
    - 1/2 poivron jaune
    - 1 oignon
    - ciboulette
    - sel, poivre

    Préparation de la recette :

    Couper les pamplemousses en deux (ils serviront de coupelle).
    Vider les pamplemousses en prenant soin de ne pas les abimer -Réserver.
    Couper les poivrons en petits cubes - réserver.
    Émincer l'oignon assez finement - réserver.
    Égoutter les crevettes, les laisser entières (si boîte), les couper (si crevettes fraîches).
    Dans un saladier, mettre le fromage blanc avec une pincée de sel, du poivre, de la ciboulette, mélanger.
    Dans le fromage blanc mettre :
    Le pamplemousse égoutté et coupé en petits bouts.
    Les cubes de poivrons.
    Les crevettes.
    Les oignons émincés.
    En garnir les 1/2 pamplemousse.
    Mettre au frais.

    Il est bien sûr possible de varier la garniture !

     

    Fraisier : Atelier Cuisine N°25

    Temps de préparation : 45 minutes
    Temps de cuisson : 25 minutes

    Ingrédients (pour 6 personnes) : Pour la génoise :
    - 5 oeufs
    - 125 g de sucre
    - 30 g de farine
    - 70 g de maïzena
    - 1/2 sachet de levure
    - 1 pincée de sel

    Pour la garniture :
    - 35 cl de lait
    - 4 jaunes d'oeufs
    - 27 g de maïzena
    - 50 g de sucre
    - 150 g de beurre
    - 500 g de grosses fraises
    - 12 fraises des bois (pour la décoration)
    - quelques framboises (pour la décoration)
    - 200 g de pâte d'amande rose
    - quelques feuilles en pâte d'amande verte
    - 10 cl de sirop de sucre de canne
    - 4 cuillères à soupe de kirsch
    - sucre glace


    Préparation de la recette :

    Prévoir 6 h de réfrigération.
    Préchauffez le four à thermostat 6 (180°C).
    Battez les oeufs entiers avec le sucre dans un saladier. Placez le saladier dans un bain-marie modéré et continuez de fouetter le mélange jusqu'à ce qu'il triple de volume. Retirez du feu et continuez de battre jusqu'à refroidissement.
    Incorporez la farine et le beurre fondu. Versez dans un moule carré, beurré et fariné. Enfournez et laissez cuire 25 à 30mn.
    Démoulez la génoise tiède sur une grill.
    Portez le lait à ébullition. Battez les jaunes d’œufs et le sucre jusqu'à blanchiment du mélange, puis incorporez la maïzena. Délayez avec le lait, transvasez la crème dans une casserole à fond épais.
    Portez à ébullition et remuez 1mn.
    Hors du feu, incorporez le tiers du beurre coupé en morceaux avec la moitié du kirsch. Saupoudrez de sucre glace et laissez refroidir cette crème pâtissière.
    Battez au robot le reste du beurre en pommade, puis ajoutez peu à peu la crème pâtissière froide.
    Battez jusqu'à ce que le mélange soit lisse et homogène, puis faites-le raffermir 15 mn au frais.
    Lavez, séchez et équeutez les fraises. Réservez 5 cuillères à soupe de crème pour la finition.
    Découpez la génoise en deux dans le sens de l'épaisseur. Imbibez-la de sirop mélangé à 2 cuillères à soupe d'eau et au reste de kirsch.
    Posez un des carrés sur un plat, masquez-le de crème et posez les plus grosses fraises sur le bord, la pointe vers le haut.
    Continuez à garnir l'intérieur de fraises et couvrez-les de crème.
    Posez le deuxième carré de biscuit et tartinez le dessus avec le reste de crème.
    Placez le gâteau au frais, au moins 6 heures.
    Avec un couteau tranchant, coupez le tour du fraisier à la verticale, à 1cm de bord.
    Abaissez la pâte d'amande rose sur 2mm et recouvrez-en le dessus du fraisier.
    Décorez de fraises des bois, de framboises et de feuilles en pâte d'amande verte et rose.
    Servez le fraisier entier ou en parts.

    Voilà, je vous dit "bon appétit" et rendez-vous en septembre !

    A bientôt !


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  • Cendrillon - Cinderella - est un conte de Charles Perrault, publié en 1697 mais qui reste dans nos mémoires d'enfants sous la forme du classique de Walt Disney, sorti sur les écrans en 1950, et qui constitue le 12ème "Grand Classique" de la Maison à la Souris. Pour l'anecdote, en 2015, La même société Disney en a fait un film live-action avec Lily James dans le rôle de la jeune fille et Cate Blanchett dans le rôle de la Belle-Mère !

    Cendrillon - Walt DisneyL'histoire est archi-connue mais je vais quand même la résumer ! Cendrillon est la fille d'un veuf qui se remarie avec une femme acariâtre et qui cache son jeu jusqu'à la mort de son nouveau mari ! Après le funeste événement, Cendrillon se retrouve seule, victime de sa Belle-Mère et des humeurs de ses deux filles, Anastasie et Javotte, aussi peu gracieuses que méchantes ! Elle devient la bonne de la maisonnée et leur souffre-douleur mais en conserve sa beauté et sa gentillesse !

    Le film de 1950 de Disney reprends tous ses éléments mais rajoute des séquences cocasses tournants autour des souris anthropomorphisées, Jac et Gus - dans ce qui ressemble à des épisodes à la Tom & Jerry ! Il y a aussi des numéros de chants, passages obligés dans un Disney !

    Le Prince du Royaume organise un bal pour trouver sa promise ! Cendrillon veut s'y rendre mais sa belle-famille l'en empêche ! Arrive alors la bonne fée, sa marraine qui transforme souris, cheval et chien du logis en chevaux, majordome et une citrouille en carrosse ! Mais le charme sera rompu à minuit et Cendrillon devra être rentrée avant !

    Je vous passe l'analyse psychanalytique et symbolique de ce conte de fée pour ne pas en briser la magie parfaitement restituée par Disney !

    Cendrillon quittera la bal précipitamment, laissant le Prince sous le charme et perdant une pantoufle de verre ! Le Prince voudra retrouver la jeune fille et essayera la pantoufle aux pieds de toutes les jouvencelles du Royaume !

    Un récit sur le rêve, la joie et la lutte contre l'adversité ! Jeune fille idéale, archétype de la belle-mère acariâtre, promotion sociale sont les éléments de cette histoire !

    A bientôt !


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  • Les Nerfs à vif est un thriller de 1991, réalisé par Martin Scorsese, qui est en fait un remake d'un métrage de 1961 de Jack Lee Thompson et d'après le livre de John D. MacDonald, The Executioners. Le titre original de ce film, qui s'inscrit dans la lignée des thrillers des années 1990, tel Le Silence des Agneaux ou Seven ou encore dans celle de films comme La Nuit du chasseur, est Cape Fear.

    C'est un film centré autour de Robert De Niro qui tient en effet véritablement tout le projet Les Nerfs à vif - Martin Scorsesesur ses épaules. Il incarne Max Cady, emprisonné durant 14 années pour viol et voie de fait sur une mineure, et qui retrouve la liberté. L'ex-détenu a appris à lire ainsi que le droit en prison et a découvert que son avocat, Sam Bowden, incarné par Nick Nolte, a écarté des éléments du dossier qui aurait pu lui valoir les circonstances atténuantes. Cady décide alors de se venger et s'acharne sur l'avocat, sa femme (Jessica Lange) et sa fille (Juliette Lewis).

    Pour ce rôle, Robert De Niro a suivi un entraînement de musculation. Il a également fait modifier sa dentition par un spécialiste pour le rôle. Il sera d'ailleurs nominé en 1992 aux Oscars comme "Meilleur Acteur" pour ce film ainsi que Juliette Lewis - retombée dans l'anonymat en 2015 ? - nominée en tant que "Meilleure Actrice dans un second rôle".

    Juliette Lewis est la révélation de ce film. Elle joue une adolescente en crise de rebellion. La scène de l'auditorium et du baiser volé a par ailleurs été totalement improvisée par elle et De Niro.

    Le bon Sam Bowden va subir la colère de Max Cady, personnage très violent, dans ce qu'il est convenu d'appeler une escalade dans l'angoisse. L'avocat n'est pas tout "blanc", trompe sa femme, cache des choses. Or la famille Bowden devra se montrer unie face à la menace du détenu !

    Le climax du film se déroule dans une mangrove, sur un bateau, près de Fort Lauderdale, en Floride. La famille tente de fuir mais Cady s'accroche sous la voiture - si ma mémoire est bonne ! Un film ponctué par les notes fracassantes d'une mélodie tonitruante. La conclusion se joue au milieu des éléments déchaînés, métaphore filmique pour l'état intérieur des protagonistes !

    J'avais vu ce film à l'époque, en 1992, et j'avais assez apprécié !

    A bientôt !


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  • Je commence à être bien familiarisé avec l’œuvre de Michel Onfray, le philosophe bas-normand. Il est en effet l'auteur de dizaines d'ouvrages sur l'hédonisme, la contre-Histoire de la philosophie, les impostures philosophiques. Pourtant, l'homme a déclaré que Cosmos était véritablement son premier livre !

    J'ai lu Cosmos de bout en bout et l'ai trouvé très intéressant ! Le propos est varié, large mais précis et documenté ! Seulement voilà, comme Michel Onfray critique - pas dans le sens de dénigrer mais d'analyser - les religions, la chapelle de Freud, Sartre et la Gauche Libérale qui a vendu son âme, il est de bon ton pour les journalistes bien pensants qui accourent quand le Pouvoir les siffle de dézinguer notre philosophe ! Ceci explique la critique assassine qu'un "merdeux" de tâcheron a signé dans un des récents "Magazine littéraire" de 2015, qualifiant Cosmos de creux, vide et plat ! Je ne souscris pas du tout à cet avis et vais peut-être arrêter d'acheter le "Magazine littéraire" du coup ! Voyons plutôt de quoi il retourne dans l'épais opus d'Onfray !

    L'ouvrage s'organise en cinq parties de cinq sous-parties chacune ! Ce volume fait partieCosmos - Michel Onfray d'une trilogie, une Brève encyclopédie du monde - qui fera l'objet des cours de ces prochaines années à l'Université Populaire de Caen - si on ne coupe pas les fonds au philosophe (il n'est jamais bon d'instruire le peuple, mieux vaut l'abrutir avec Secret Story et Plus belle la vie !). Les deux tomes suivants seront Décadence - philosophie de l'histoire et Sagesse - philosophie pratique.

    Cosmos reprends et synthétise - et approfondit - tous les propos d'Onfray jusque là !

    Dans la première partie, il est question du "Temps" ! C'est "une forme à priori du vivant" et les cinq chapitres de cette première partie y sont consacrés ! Onfray plaide pour un temps virgilien, fait de l'observation de la nature au plus près, en s'éloignant des livres qui éloignent du monde ! C'est la sagesse du paganus (le paysan/la païen) contre le judéo-christianisme et la religion du Livre ! Onfray nous parle ensuite du peuple tzigane, qui vit dans son propre temps, loin des contraintes de notre époque. Le temps est aussi dans chaque cellule , chaque être vivant et compose avec le cosmos. Il s'agit de restaurer un temps qui "compte", qui "prend le temps", loin de l'immédiateté de notre époque... Le temps de prendre du recul aussi !

    La deuxième partie se nomme "La Vie". Onfray nous reparle du Sipo Matador, cette plante tropicale citée par Nietzsche, qui illustre la "volonté de puissance" ! Le vivant croit et se déploie - mais n'échappe pas à la finitude. Mais tout est "éternel retour" ! Il est aussi question de la répartition des rôles dans la nature, entre prédation et proies ! Cette nature est éloignée de la morale, ni bonne ni mauvaise ! Onfray s'arrête ensuite sur les propos délirants de l'anthroposophe Rudolf Steiner qui propose une vue biaisée de la nature sous prétexte de culture livresque ! On se rabattra plutôt sur le rapport de l'Africain à la nature, cette sagesse que l'on a voulu enfermer dans des musées !

    La troisième partie traite de "L'animal" et de notre rapport aux bêtes, formaté par le Christianisme là encore et les idées de Descartes et Malebranche ! Or l'animal n'est pas un automate où une ressource dont il faudrait se rendre maître ! Il est capable de souffrir comme nous, il ressens ! Onfray parle ici darwinisme, de Peter Singer, de végétarisme et de vegans - positions intenables philosophiquement ! - et de corrida, cruelle apologie de la mort, activité pour les impuissants sexuels" selon l'auteur - ce en quoi je suis d'accord et il n'y a qu'à lire Leiris !

    L'avant-dernière partie reviens sur le Cosmos - l'Ordre étymologiquement - et sur son approche par la religion ! Onfray reviens sur un thème qu'il connaît bien : comment le christianisme a recyclé des éléments de paganisme das ses fêtes et ses rituels ! Le Christ est la transformation dans notre ère du culte solaire de la préhistoire ! La religion a remplacé la lecture directe du monde par des symboles set des fictions ! Faisant ceci, l'Homme s'est coupé du savoir ancestral avec la nature, du contact ancien. Le ciel n'a plus été observé pour prédire le temps des moissons mais a été peuplé d'arrières-mondes, anges, chérubins, séraphins, trônes... La modernité et la productivité, le capitalisme - qui découle du Protestantisme comme l'a montré Max Weber (c'est moi qui rajoute) - ont coupé le paysan de la terre et l'ont ruiné !

    La dernière partie est sur le "Sublime" ! Il s'agit en fait de l'Art : haïku, Art contemporain, Land Art, dont Onfray déplore qu'il ne soit le plus souvent accessible qu'à une "élite" - celle qui est à l'abri matériellement ! L'Art dispose de codes qui sont le plus souvent hermétique ! Le philosophe bas-normand en livre ici quelques uns dans une interprétation poétique du monde !

    N'en déplaise à certains grattes-papiers imbéciles d'une certaine presse du Prince, ce Cosmos est un excellent opus ! Le mieux est encore de vous faire une idée par vous-même !

    A bientôt !


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  • On retrouve Gaston, notre gaffeur invétéré dans le tome 5 de la superbe collection Hachette.

    Notre antihéros est fidèle à son credo : semer la zizanie sans le vouloir - et son petit univers s'élargit mais pas le format des gags qui sont toujours en une demi-page !

    Gaston Lagaffe - Tome 5/ Gags  N° 319 - 382 (1964 - 1965) - FranquinIl y a ainsi l'apparition de la voiture - une Ford T - de Gaston au gag 321. En effet, les trajets jusqu'au bureau sont aussi une occasion de comique et d"aventure" mettant souvent en scène le fameux tacot mais aussi l'agent Longtarin qui n'a de cesse que de vouloir verbaliser Gaston ! Les péripéties hors-bureaux mettent aussi en jeu le verglas, le rhume etc...

    Longtarin est donc un nouveau personnage, déjà vu auparavant mais nommé pour la première fois dans le gag 355. D'autres personnages apparaissent ! On aperçoit Prunelle et Lebrac, le rôle de Mademoiselle Jeanne se développe, les potes de Gaston, Jules-de-chez-Smith-en-face et Bertrand Labévue au gag 347.

    Gaston est toujours un adepte du bricolage et inventeur à gogo : le pardessus à chauffage central, la balançoire à cordes élastiques, la machine à boucher les bouteilles, la table sans pied, le fauteuil-relax, le siège éjectable pour voiture de sport... tant d'inventions qui, partant comme toujours d'une bonne volonté chez Gaston, se révèlent des désastres !

    Gaston - comme son créateur Franquin - est toujours l'ami des animaux et des petites bêtes : tortue, merles, perroquet -qui fait ici son retour - cochon, taureau, chimpanzé, pigeon, etc... Toute la ménagerie y passe tant Franquin adore dessiner les animaux !

    Et toujours, Fantasio qui tente de convertir l'antihéros au goût de l'effort - ce qui la plupart du temps à l'effet opposé, aggrave les choses ! Mr De Mesmaeker, lui, n'arrive toujours pas à signer ses fameux contrats -une idée de gag récurrent, proposé à l'origine à l'auteur de Gaston par Greg, le créateur d'Achille Talon !

    A la fin de ce tome 5 - et elle se poursuivra dans le tome 6 - débute une rubrique qui fut à l'origine proposée dans le journal de Spirou , le célèbre texte, "En direct de la rédaction", signé Yvan Delporte et assorti de jeux de mots savoureux !

    Ces magnifiques albums chez Hachette incluent tous les gags inédits dans les éditions précédentes ! C'est donc bien véritablement une "Intégrale" avec en plus à la fin de chaque album une rubrique de dix pages environs : "Sur les pas de Gaston" ! Pour moi, on a là l'édition ultime d'autant que les tranches forment une jolie illustration !

    A bientôt !


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  • Orange mécanique est un film britannique d'anticipation, de Stanley Kubrick, sorti sur les écrans en 1971, d'après un roman d'Anthony Burgess.

    Le film présente une société du XXIème siècle, décalée, loufoque et surtout obsédée par le sexe et la violence, en pleine décrépitude, et dans laquelle les jeunes font la loi.

    Orange mécanique - Stanley KubrickLe protagoniste principal - car on en peut pas parler ici de "héros" - est Alex DeLarge, un sociopathe - interprété de manière totalement surprenante par Malcom McDowell - qui passe son temps dans les Milk Bars et dans des bastonnades et passages à tabac avec ses trois Droogies ! Il est passionné de viol, d'"ultraviolence" et de musique classique. De plus, Alex parle un langage, une sorte de "novlangue" - le Nadsat - qui semble signifier un dialecte primitif, un "état de nature" fort différent de celui de Rousseau !

    Il peut être donné à ce film une interprétation psychanalytique ! Alex représente l'état initial de l'Homme, une sorte de sauvage guidé par ses pulsions ! Dans le film, notre personnage va être arrêté, et subir un "reconditionnement psychologique" censé le débarrasser de ses mauvais penchants - et qui va jusqu'à lui occasionner une aversion pour Beethoven qu'il idolâtrait ! A ce stade, c'est le motif de la société qui éduque par la Culture qui est représenté.

    Mais en réalité, ce traitement s'avère désastreux pour Alex qui se retrouve inadapté et sans défense face au monde extérieur. Il va recroiser la route d'un écrivain qu'il a jadis agressé en étant masqué et qui donc ne le reconnaît pas ! L'homme de lettres découvre le conditionnement d'Alex et compte l'utiliser pour dénoncer les dérives totalitaires de l’État !

    Le chef Droogy va se trahir et l'écrivain le reconnaître et le pousser au suicide. Le jeune homme fait une chute qui le guérit définitivement de son conditionnement mais aussi de son goût pour la violence. Il a donc dépassé à la fois, à la fin du film, l'état de Nature et de Culture pour s'affirmer lui-même !

    La grille de lecture de ce film - archivé par le Congrès américain comme "œuvre marquante du 7ème Art" - est sur plusieurs niveaux : politique, sociologique, psychologique, discours sur le choix entre Bien et Mal et confirme Kubrick comme un grand réalisateur, certes excentrique mais génial et perfectionniste!

    Le film fut aussi marquant par son affiche et par sa bande sonore expérimentale ! Il est resté comme un monument du cinéma, qui a libéré l'expression de la violence sur grand écran, a néanmoins, pour cette raison, provoqué des controverses. Cependant, la censure resta limitée !

    Pour la petite anecdote, on voit une apparition du géant - par sa taille physique - David Prowse - qui incarne un domestique et qu'on devait retrouver par la suite sous le costume de Dark Vador à partir de 1977 !

    A bientôt !


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  • Axis est le crossover/event 2014 de Marvel qui mets en jeu les grandes équipes de super-héros de la Maison des Idées !

    Je suis ravi de pouvoir vous en parler après 3 jours d'absence sur ce blog, passé à dépanner mon PC suite au plantage de la grosse "merde" qu'est Windows 10 et passage sous Linux !

    Avengers & X-Men : AxisRevenons au sujet ! Crâne Rouge, le méchant génocidaire, s'est greffé le cerveau du défunt Charles Xavier. Il projette d'exterminer les mutants et se retrouve face à Magneto et aux Uncanny Avengers. Onslaught le Rouge est libéré !

    Pour contrer cette menace, Fatalis et la Sorcière Rouge lancent un sort qui a hélas des effets secondaires ! Les "alignements moraux" des héros et des vilains sont inversés ! Du coup, le nouveau Captain America, les Avengers et les X-Men deviennent des tyrans et les vilains des héros !

    Le scénario est de Rick Remender (voir mon billet sur The last days of american crime). Le dessin est collectif, d'Adam Kubert, Terry Dodson, Leinil Francis Yu et Jim Cheung !

    Cet event a l'avantage de proposer des situations nouvelles, des enjeux moraux. Les héros se retrouvent dans le mauvais rôle et risquent de commettre des actions irrémédiables - comme les X-Men et Apocalypse qui se préparent à exterminer les humains - rien que cela !

    L'histoire aura des conséquences sur plusieurs personnages : sur le vilain Victor Creed qui sera dans la série Wolverines et Iron Man, dans une nouvelle configuration, dans Superior Iron Man. Mais grosso modo, le statut quo est maintenu !

    En attendant, Secret Wars - qui risque d'être décisif - se profile !

    A bientôt !


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  • Je prends actuellement des notes à partir de piles d'ouvrages d'Histoire en vue de ma Licence L1 dans cette discipline à la rentrée. Voici quelques pages compilées d'après un ouvrage de René Rémond - "Introduction à l'Histoire de notre temps - Tome 1 - L'Ancien Régime et la Révolution". Ce sont pour l'instant des notions tirées des premières pages, consistant en quelques considérations sur l'évolution globale de l'Europe principalement et notamment la démographie !

    Au XVIIIème siècle, le monde n’est pas encore "mondialisé". Le cadre de vie des hommes est restreint, les Evolutions du Monde sous l'Ancien Régime - Généralités distances énormes. Il y  a une véritable difficulté d’administrer de trop vastes territoires pour les Gouvernants. Les marchés sont limités, l’autosuffisance est la règle.

    Le XVème siècle est celui des Grands Explorateurs portés par la mission évangélique du christianisme et la soif de richesses.

    Ceci est rendu possible par le perfectionnement des moyens scientifiques, des instruments de navigation, des cartes…

    On est en effet en pleine Révolution copernicienne, avec l'essor de l'Humanisme et de la Réforme, permis par l'Invention de l’Imprimerie qui entraîne une diffusion plus large des connaissances.

    Au XVIIIème siècle les empires maritimes de l’Espagne et du Portugal sont sur le déclin, supplantés par la France, l’Angleterre et les Provinces-Unies.

    Il y a en Europe des pays maritimes (commerce) et des pays continentaux, essentiellement terriens (agriculture). C’est à l’initiative de l’Europe que le reste du monde est découvert. Il va bientôt être entièrement connu – donc limité – même si des « zones blanches » demeurent encore sur les cartes !

    Concernant la démographie globale, les renseignements dont nous disposons sont fragmentaires (registres de baptême,…). Le recensement est associé à la levée d’impôt et au recrutement dans l’armée, donc impopulaire et rendu difficile. Un pays très peuplé possède un avantage sur les autres – beaucoup d’hommes enrôlables et beaucoup de fonds !

    Les pays les plus peuplés d’Europe sont, sous Louis XIV, la France et la Russie.

    En 1750, il y a 700 millions d’individus sur la planète, selon les estimations. Il passe à un milliard 100 millions un siècle plus tard puis s’accélère avec le Progrès Industriel jusqu’à 6 milliards en 2000 et ce malgré deux Guerre mondiales !

    Il y a, au XVIIIème siècle, une forte dissymétrie de peuplements entre l’Ancien et le Nouveau Monde. La quasi-totalité de la population mondiale se trouve donc concentrée en Europe. L’Asie est aussi un vaste ensemble de peuplements.

    Il y a des déplacements de populations, notamment avec la Traite Négrière et le Commerce Triangulaire. Cette Traite achève de s’étendre au XIXème siècle avec les abolitions progressives.

    De nombreux Européens, fuyant notamment les persécutions religieuses, émigrent vers le Nouveau Monde (Quakers, Protestants…). Le grand mouvement d’émigration s’amplifie après les guerres de la Révolution et au XIXème siècle (Irlandais, Italiens, Polonais…).

    Au XVIIIème siècle, en France, la peur de la disette est permanente. La situation s’améliore au milieu du XIXème siècle. Il y a, sous Louis XIV et ensuite, un « Petit Âge Glaciaire ». Par la suite, l’agronomie progresse ainsi que les transports pour l’approvisionnement des villes, l’élevage est intégré à l’agriculture par les Britanniques (système des enclosures).

    Il existe par ailleurs de nombreux indigents qui peuvent profiter des solidarités de villages de l’Ancien Régime. Ceci va avoir tendance de plus en plus à disparaître avec la Révolution française.

    Il y  a une révolution démographique qui précède la révolution industrielle. Le surplus de main-d’œuvre des campagnes sera bientôt employé dans les premières manufactures puis les usines entraînant une augmentation de la population et du poids des villes.

    Je ne fais ici qu'à peine aborder ces passionnants sujets et y consacrerais maints et maints autres billets et articles - au cours de mes futures nouvelles études !

    A bientôt !


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  • Nous continuons notre exploration de la philosophie du sujet avec cette fois un billet sur "la perception" !

    Nous percevons d'abord toujours des objets dotés de "qualités sensibles" (la couleur, l'odeur,...). Puis, nous - notre cerveau - opère la synthèse de ces différentes informations pour identifier l'objet en question. Il s'agit d'articuler perception et sensation.

    Les différentes sensations s'additionnent pour constituer l'objet, pour en constituer la perception, telle est la solution défendue par les empiristes : la connaissance dérive de l'expérience, entièrement basée elle-même sur l'accumulation de sensations. Ce sont ces dernières qui composent nos idées ! Avec l'habitude, on finit par ne plus remarquer ces sensations et en opérer directement la synthèse.

    Les empiristes sont principalement Anglais et comprennent les philosophes Locke et Hume. Ils refusent les idées innées de Descartes. Kant contredira les empiristes en affirmant l'existence de structures à-priori de l'esprit et ainsi la possibilité de connaissances non empiriques.

    Mais Descartes montre qu'un objet ne se réduit pas à une somme de sensations. En effet, il peut varier tel le morceau de cire qui finit par fondre. Les qualités sensibles d'un objet peuvent disparaitre. Pourtant, même fondue, la cire demeure. En effet, son essence doit être distinguée de son apparence.

    A côté de l'essence et l'apparence, il y a l'étendue d'un corps qui est le volume qu'il occupe dans l'espace.

    On est donc devant une alternative ! Selon les empiristes, la perception se confond avec la sensation ou bien selon Descartes, la perception d'un objet se confond avec un acte de la raison : percevoir, c'est concevoir. En réalité, un objet perçu n'est ni une pure collection de plusieurs qualités senties par les sens, ni un pur fragment d'étendue conçu par la raison. La perception serait plus spécifique !

    Husserl résous ce dilemme. L'objet se donne par esquisse. On n'en perçoit vraiment qu'un aspect, une "vue" puis l'on reconstitue l'ensemble de l'objet - par l'imagination. Ainsi d'un cube, on ne perçoit jamais toutes les faces en même temps ! L'objet existe dans un flux temporel !

    Voilà un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre ! Lire Descartes, Locke et Merleau-Ponty !

    A bientôt et ne cogitez pas trop !


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  • La scène d'ouverture de L'Homme au bras d'or, film américain, en N&B, d'Otto Preminger de 1955, tiré du roman éponyme de Nelson Algren, résume le métrage à elle toute seule ! Frankie Machine - joué par Frank Sinatra descend d'un bus et arpente la rue. Dans cette rue, on découvre boite de strip-tease - le monde de la nuit - filles aux fenêtres, salle de jeux, flic en maraude et débit de boisson et de drogue ! C'est là tout l'univers de Frankie Machine !

    Le héros de ce film est un anti-héros en perdition, qui sort de prison et craint de retomber dans la drogue etL'Homme au bras d'or - Otto Preminger le vice du jeu. Auparavant, il montait des arnaques au poker pour des truands mais veut raccrocher ! Durant son incarcération, il a appris à jouer de la batterie et espère percer dans le milieu de la musique !

    Mais Frankie doit s'occuper de sa femme Zosh - interprétée par Eleanor Parker- , victime d'un accident de voiture et dans un fauteuil roulant - et qui ne le soutient guère ! Kim Novak est l'autre star féminine de ce film, qui joue Molly une hôtesse, qui elle veut aider Frankie à raccrocher de ses vices !

    La passion de la musique va-t-elle aider notre personnage à sortir du caniveau ? La musique est très importante dans ce film ! La bande sonore donne le ton, ponctue les moments-clés et est un vrai accompagnement au récit. Elle est signée Elmer Bernstein.

    Le "bras d'or" est emblématique dans ce film ! C'est le bras du batteur, c'est le bras où se plante la seringue et c'est aussi le bras qui manipule les cartes et arnaque ! C'est véritablement le premier film hollywoodien qui parle de drogue !

    Et une grosse révélation à la fin du film ! On découvre qu'un des personnages cache un lourd secret qui va pousser le dit personnage au meurtre !

    Un bon film qui fait partie des classiques, surtout remarquable - insistons là-dessus - par sa bande sonore !

    A bientôt !


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  • Le tome 17 de "La Jeunesse de Blueberry" s'articule autour d'un drame des cinq nations indiennes dont font partie les Cherokee, l'épisode de l'"Indian Removal Act", loi scélérate de 1830 qui signait le déplacement de ses populations hors de leurs terres ancestrales. Plus de 4000 indiens périrent de faim, de fatigue et de froid durant cet exode forcé !

    Dans "Le Sentier des Larmes" qui est le nom du chemin de cet exil, un vieil indien, shaman aux pouvoirs La Jeunesse de Blueberry : Le Sentier des Larmes - Corteggiani & Blanc-Dumontmagiques, capable de faire se lever la pluie et le brouillard, John Bear's Fingers, tente un baroud d'honneur pour son peuple en essayant de mettre la main sur l'or de la Banque Rothschild à destination des deux camps, Union et Confédérés.

    Blueberry se retrouve, avec Grayson, son prisonnier puis décide de l'aider de son propre chef en apprenant les exactions du général Stand Watie, Cherokee qui a trahi les siens en signant le Traite de New Echota qui provoqua l'exode funeste ! Watie envoie son homme de main, le colonel William Penn Adair du second "Cherokee Mounted Rifles" !

    Blueberry et John doivent franchir le pont à double étage qui chevauche le fleuve non loin des Chutes du Niagara, à la frontière avec le Canada ! Mais ils ont également à leurs trousses un agent de Pinkerton, la vieille connaissance Baumhoffer. Qui mettra la main sur le train et les lingots ?

    Les Cherokee vont tomber les uns après les autres et John Bears échouer dans son entreprise ! Il aura fait comprendre à Blueberry les exactions dont sont capables les Blancs à l'égard des autres peuples, ce qui va contribuer à alimenter le comportement rebelle de notre héros !

    Ce récit qui est la suite - et la fin - du tome 16, "100 dollars pour mourir" est toujours servi par le dessin réaliste et finement exécuté de Blanc-Dumont.

    On approche des derniers tomes disponibles à l'heure actuelle en août 2015, soit encore trois albums ! Nous enchainerons sur la série principale-mère, "Blueberry" par Charlier et Giraud !

    A bientôt !


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  • Voici mon petit quart d'heure de philosophie personnelle et de réflexions intimes !

     

    « Tout est permanent. Toutes choses qui arrivent se sont déjà produites. Toutes choses qui sont déjà arrivées sont sur le point de se produire. »

    « C’est uniquement notre nature finie qui analyse la galaxie en secondes et en millénaires. »

    « Un esprit fini ne peut appréhender l’infini de la galaxie. »

    Ce syncrétisme philosophique provient de la lecture d’un ouvrage de Star Wars – « philosophie Jedi » inspiré en fait de traditions orientales, indiennes et chinoises !

    (01/08/2013)

     

    Je lis en ce moment : Sylvain Tesson Dans les forêts de Sibérie.

    Il dit que Joseph Conrad, Fenimore Cooper n’ont jamais réussi dans leurs descriptions à restituer dans son ensemble le spectacle de la nature sauvage. Les mots incapables de restituer le réel ? Lui donner un sens à priori ? Réalisme contre nominalisme !

    (03/08/2013)

     

    Journal intime = supplétif à la mémoire

    Transmission contre l’absurde

    (03/08/2013)

     

    L’existence est-elle un « éternel retour ».

    Retournant à la poussière, nos atomes se transmettent aux lichens, aux insectes.

    Et il n’y a pas de quoi désespérer !

    Un arbrisseau est aussi une forme de vie estimable !

    On a trop tendance à n’aimer que ce qui nous ressemble !

    Communier avec la nature ! Dieu !

    (03/08/2013)

     

    La lecture est-elle un obstacle à la compréhension directe du monde ?

    Penser par soi-même !

    (03/08/2013)

     

    « Tout est lié ! » (Moi)

    (04/08/2013)

     

    En relisant ces carnets, je me rends compte que beaucoup de pensées, de réflexions recoupent des philosophies orientales !

    (18/08/2013)

     

    Les animaux n’ont pas de conscience du monde… Les humains ont la conscience du temps. Mais sont-ils pour autant plus avancés ? Car cela leur ouvre des abimes de perplexité !

    Le monde est-il fait pour les grandes intelligences ? Est-il seulement compréhensible ?

    L’origine et la fin !

    (18/08/2013)

     

    Voilà ! Ces réflexions valent ce qu'elles valent ! Je ne prétend pas à œuvre philosophique !

    A bientôt !


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  • Au départ, j'avais des a-prioris négatifs sur la franchise Fast & Furious, films bling-bling, tape à l'oeil, matérialistes mettant en jeu des bolides de courses, de belles "bagnoles" tunées à mort, des escadrons de bimbo, de l'argent qui coule à flot, sur fond de rap US ! En plus, pour ne rien arranger, je suis totalement ignorant en matière de voitures et donc imperméable à toute cette "mythologie" !

    Fast & Furious - Rob CohenPourtant, j'ai visionné Fast & Furious, premier du nom, film de Rob Cohen de 2001 et c'est moins pire que ce que j'imaginais ! Le récit tourne autour des racers, des "rodéos", et il s'agit en fait d'un - bon ? - film policier au bout du compte !

    Le film fonctionne assez bien autour de Vin Diesel et Paul Walker entre lesquels une bonne alchimie se manifeste ! Paul Walker a connu une fin tragique - ironie du sort - dans un accident de voiture fin 2013. Et son ami Vin Diesel lui a rendu un vibrant hommage à l'occasion de la sortie de l'opus 7 !

    Allumez les nitropropulsions et embarquez avec Brian O'Conner - incarné par Paul Walker - dans les rodéos ! On apprend au bout d'une demi-heure de film qu'il est en réalité un policier du LAPD hyper-doué en pilotage automobile et en mécanique, qui va tenter d'infiltrer le gang de voleurs de Dominic Toretto - joué par Vin Diesel. Torreto - au lourd passé - dirige un groupe constitué entre autre de Leticia "Letty" Ortiz - rôle tenu par Michelle Rodriguez (vue dans Lost et Resident Evil).

    Mais les choses vont se compliquer quand Brian tombe amoureux de la soeur de Dom, la belle Mia - jouée par Jordana Brewster ! Son affiliation et sa loyauté au LAPD vont se retrouver mises en questions !

    Un film punchy - monté comme un vidéoclip - qui ravira tous les amoureux de "caisses" ! Inutile de préciser qu'il est déjà culte pour eux ! Un film de poursuite entre gendarmes et voleurs !

    Au fond, il se dégage une certaine forme de spiritualité - au-delà de l'aspect bling-bling précité plus haut - dans les rodéos montrés dans le film car ces pilotes flirtent avec la mort !

    Je compte me visionner finalement toute la série ! "I'll see you again !".

    A bientôt !


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  • Sur ce blog, dans la rubrique "Jeux vidéo"', je tente - conformément à l'adjectif "éclectique" - de m'intéresser à toutes les périodes vidéo-ludiques !

    Cette fois, nous allons remonter -presque - aux origines de ce médium, en 1981 avec un succès en borne d'arcade du géant pionnier Atari - ensuite porté sur consoles comme c'était la tradition !

    En ce temps que "les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre", les jeux vidéo n'étaient pas les superproductions qu'ils sont devenus - avec un chiffre d'affaire rivalisant avec celui du cinéma - et mobilisant des centaines de personnes pour un seul soft ! il était possible, pour des bricoleurs mettant le nez "dans le moteur" de programmer de petits jeux simples mais amusants : Pac Man, Frogger, Space Invaders, Asteroid, Donkey Kong... et Centipede !

    Centipede est donc le succès d'Atari de 1981 dont il est question ici, premier jeu à avoir attiré les joueuses vers l'arcade - dit-on ! Il a été programmé par Dona Bailey et Ed Logg. Il connut une première suite, Millipède, en 1982. Ce fut aussi principalement un succès sur Atari 2600, la console phare de l'époque, l'Amstrad CPC n'étant pas encore sorti !

    Les règles ! Vous dirigez une "tête" - avec un trackball - en bas de l'écran, qui figure un lutin. Sur le terrain, vous avez une multitude de champignons et du haut de l'écran, se déplaçant de gauche à droite et/ou inversement, vous avez un mille-patte - avec une tête et des anneaux - qui descend vers vous d'un cran chaque fois qu'il atteint un bord de l'écran ou touche un champignon.

    Le but est de dézinguer anneau par anneau ce mille-patte avant qu'il n'arrive sur vous ! Vous tirez donc dessus et si vous touchez un anneau d'une extrémité, cela crée un champignon, si vous touchez au milieu du corps de la bête, il se scinde en deux, générant deux plus petits mille-pattes avec une nouvelle tête pour la seconde bestiole !

    En plus, de cela, des mouches, des araignées et des scorpions viennent vous tracasser ! Il ne faut pas que toute cette faune vous touche !

    Pour terminer cette article, je mentionnerais l'existence de records au Guinness Book, réalisés sur la plupart des jeux de cette époque : marathon, high- score etc... Ces champions de jadis sont mis à l'honneur dans le film Pixels - de Chris Columbus - qui vient de sortir à l'été 2015 !

    Voilà, les recettes les plus simples sont souvent les meilleures !

    A bientôt !


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  • Embarquons à nouveau avec ElyraSwann, mon mage elfe de sang qui a abordé un Zeppelin gobelin et fait route vers Durotar et sa capitale Orgrimmar !

    Là-bas, notre héroïne va parcourir les sombres cavernes rougeoyantes d'un des "Donjons" du jeu, le "Gouffre de Ragefeu" !

    Des créatures néfastes, les troggs, commencèrent à surgir de failles tectoniques dans le réseau de cavernes envahies par la lave, sous la ville d'Orgrimmar. Leurs intentions se révélèrent vite hostiles et ils refusèrent la diplomatie intentée par Maur-Totem Sinistre du peuple Tauren et le tuèrent !

    Par ailleurs, une secte fidèle au Conseil des Ombres et adoratrice de la Légion Ardente fit du Gouffre son repaire ! Cette secte répondait au nom de Lame Brûlante ! Thrall, le champion orc pris le risque d'infiltrer ce groupe pour remonter jusqu'à leurs commanditaires et maîtres puis Garrosh, qui succéda à Thrall opta pour l'élimination de la secte !

    Par la suite, les Sombres Chamans, des alliés du Marteau du Crépuscule (groupe au centre du roman Thrall - Le Crépuscule des Aspects), prirent le contrôle du gouffre et exterminèrent les troggs et le reste de la Lame Brûlante !

    Les rapports exacts entre Garrosh et les Sombres Chamans restent flous. Officiellement, ce sont des ennemis de la Horde. En réalité, les choses sont plus compliquées ! Le brave commandant orc Bagran enquête sur ces faits. Lorsqu'ElyraSwann se pose à Orgrimmar, le militaire la convoque avec trois autres aventuriers pour aller "enquêter" - à coups de haches et de sortilèges ! - dans les cavernes ! Ce dont l'équipe s'acquitte !

    Dans le Gouffre, les héros viennent en aide à des troggs attaqués par des molosses de flammes, les premiers opposants rencontrés et vite éliminés. Puis, ils affrontent un plus gros molosse, Adarogg, arraché aux Terres de Feu et maintenu sous contrôle par les Sombres Chamans.

    Le groupe mets ensuite en déroute le groupe des Sombres Chamans, les passant par le fil de l'épée ! L'opposant suivant est un ancien adepte du Marteau du Crépuscule, le chef des Sombres Chamans Koranthal qui lui aussi ne fait pas "long feu" ! Sa magie ne le sauvera pas !

    Un des anciens rituel de jadis était pour les jeunes orcs d'affronter en combat singulier un ver de lave Crassegueule ! Le groupe en défait précisément et efficacement un par la suite !

    Le boss final est le redoutable Garde de Lave Gordoth, un Sombre Chaman qui a "joué" avec des énergie élémentaires et les a laissé investir et déformer son corps ! Mais lui aussi est vaincu par nos courageux héros !

    Ceci mets un terme à la menace du Gouffre de Ragefeu ! Mais comme la Nature a horreur du vide, pour combien de temps !

    A bientôt pour d'autres aventures de mes avatars à World of Warcraft !


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  • TORG - The Other Roleplaying Game - est un jeu de rôles multi-genres, de Greg Gorden et Bill Slavicsek, édité par West End Games (la maison de Star Wars D6 et Paranoïa), sorti en 1990.

    Le jeu - paru à l'époque où apparaissaient par ailleurs les premiers jeux narrativistes basés sur le storytelling TORG - West End Gamestel Vampire - La Mascarade - se veut davantage orienté vers l'action à la manière cinématographique !

    Le système de jeu reflète bien cette prise de position avec les traditionnels attributs qui permettent de lancer des dés à 10 faces et 20 faces, dont le résultat du jet est comparé à des seuils de difficultés - avec des relances additionnelles possibles en cas de succès ! Rapide et efficace !

    Il y avait, de même dans la boite de base, un jeu de cartes qui proposait des événements et des péripéties pour modifier le cours des intrigues et des scénarios. Dans le jeu, les joueurs incarnent des Chevaliers des Possibilités - ou "Chevaliers des Tempêtes de Réalités" - et disposent d'une réserve de "points de possibilités" pour augmenter temporairement leurs attributs ! Ces "Storm Knights" sont le dernier rempart de l'Humanité face à des envahisseurs extradimensionnels !

    La menace de Torg est liée aux "Seigneurs des Possibilités", venus d'autres dimensions qui se sont alliés pour mettre la main sur l’Énergie des possibilités dont regorge la Terre Ils disposent d'Obscurificateurs et posent des piliers, des "Stellae" entre les limites desquels la réalité est réécrite et devient un "cosm" étranger !

    Il y a donc divers univers et ambiances qui se mêlent dans ce jeu ! Citons celles qui sont présentes au début de la gamme !

    La Terre Vivante est un monde sauvage façon "Le Monde Perdu" ou "Jurassic Park", dirigé par Baruk Kaah. Elle s'étend sur le Nord des États-Unis et le Canada.

    Aysle est un royaume medfan qui recouvre la Grande-Bretagne et la Scandinavie. Dame Pella Ardinay a réussi a chasser son Seigneur, Uthorion, qui contrôlait son esprit !

    La Cyberpapauté et son pape Jean Malreaux occupe la place de la France. C'est une théocratie cyberpunk !

    Le Japon est devenu la proie d'une multinationale technologique assez mystérieuse... et inquiétante, aux buts obscurs !

    L’Égypte a vu se lever le Nouvel Empire du Nil, dirigé par le Dr Mobius ou Pharaon Mobius. L'ambiance est steampunk, pulp et super-héros mélangés à de la magie et des rites !

    Le royaume d'Orrorsh est un monde de "gothic-horror", à emplacement de l'Indonésie, où des Victoriens d'une autre dimension affrontent des horreurs sans nom !

    Un jeu à l'étonnante diversité mais à l'aspect un peu artificiel et bricolé ! Pour ma part, je n'ai pas adhéré à l'époque et n'adhère toujours pas ! Je devais y jouer et m'étais développé une "guerrière jazz", une sorte de punkette-tueuse façon Nikita, le film de Besson. Hélas, mon MJ n'avait rien à battre de mes développements de background, préférant l'aspect "optimisation" ! Deux conceptions du jeu de rôles : celle de "l'artiste" et celle du "consommateur" !

    A bientôt !


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  • Le tome 3 de la série Thorgal s'intitule "Les trois vieillards du pays d'Aran" et est publié d'abord dans le journal Tintin en 1979 puis en album aux Éditions du Lombard en 1981.

    Thorgal - Tome 3 : Les trois vieillards du pays d'Aran - Rosinski & Van HammeThorgal convole en justes noces avec sa belle Aaricia quand leur route croise celle d'un lutin, Jadawin, qui les emmène à une fête au pays d'Aran. En réalité, il s'agit d'un triste domaine où les gens célèbrent les Bienveillants, trois mystérieux vieillards, sans manifester aucune joie ! Aaricia va se retrouver en captivité et l'enjeu d'une quête suite à une prophétie qu'elle a eu l'imprudence d'accomplir par jeu et par défi ! Elle devient la nouvelle Reine, Thorgal se fait chasser et les prétendants affluent !

    Les prétendants auront des épreuves à relever et certains se montrent perfides ou comptent sur la force brute ! Thorgal, sous un déguisement, participe et tire son épingle du jeu grâce à son courage et son sens du sacrifice ! Il finira par percer le secret de cette mystérieuse contrée !

    Un récit qui est à la croisée du conte nordique et du récit fantastique, qui vire vite vers la SF, le psychédélique et le paradoxe temporel !Thorgal rencontre la Gardienne des Clés et parcourt le Deuxième Monde ! La mythologie de la série s'accroit du même coup !

    Un récit one-shot qui étoffe le propos !

    A bientôt !


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  • Trois éditeurs principaux se partagent le marché des livres de références sur Star Wars en France : Hachette, Nathan et Huginn & Muninn.

    En l'occurrence, c'est Nathan, grand spécialiste des ouvrages éducatifs pour enfants qui publie "Star Wars - L'Encyclopédie absolue" de Ryder Windham.

    Ce livre - qui commence à dater un peu, d'avant le rachat par Disney en tout cas et la classification "Légendes" de l'Univers Etendu - est abondement illustré suivant le modèle des "Tout sur " chez le même éditeur - avec un avant-propos de Ian Mc Diarmid et contient une demi-douzaine de parties, présentant aussi bien l'univers, l'histoire, la chronologie - des films et des œuvres dérivées, la réalisation, la production - bref le making-of - et le merchandising !

    Tout commence avec une partie de généralités sur la Galaxie Star Wars, sa timeline grosso-modo, la technologie, les Jedi etc...

    Puis, on entre dans le vif du sujet avec "L'Ancienne République", morceau bâti sur les œuvres de l'Univers Etendu : "Légendes des Jedi", "Chevaliers de l'Ancienne République", les KOTOR - mais pas Star Wars : TOR - plus récent - la Bataille de Ruusan et les Episodes I et II de la Prélogie !

    Un moment charnière - et particulièrement dramatique - de l'Histoire Galactique est la Guerre des Clones qui se voit consacré le "chapitre" suivant ! Là encore mention est faite des romans, de la série de Tartakovsky de 2003, Clone Wars - mais pas de The Clone Wars - car une fois de plus cette encyclopédie est antérieure à 2008. Cependant, il existe une édition ultérieure - revue, corrigée et mise à jour - que je ne possède pas qui comprend les évènements de la série 3D de Filoni ! On aborde aussi à ce stade l’Épisode III !

    Ensuite, on nous présente "les temps obscurs" qui contient des récits de l'Univers Étendu là encore - hélas ? obsolètes désormais - notamment la série "Dark Times" et la mise en place de l'Empire !

    Puis, c'est "la Guerre Civile" qui est abordée avec la Trilogie classique de 1977 à 1983 !

    On conclut (?) avec "une Nouvelle Ère" et les récits des romans publiés à partir de 1991 et "L'Héritier de l'Empire" de Timothy Zahn !

    L'avant-dernière partie nous relate " Dans les coulisses", dépeint le travail de longue haleine - sur plus de 30 ans - de Lucas et ses équipes à travers production, réalisation, maquettes, trucages etc...

    Enfin, l'ouvrage se clôt sur le "phénomène Star Wars", le merchandising, romans, comics, jeux vidéo etc...

    Un livre incontournable mais appelé à être dépassé avec la constitution d'un nouvel univers partagé et la mise à plat du canon très récemment ! Mais un must !

    A bientôt !


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  • La 6ème série des aventures des Schtroumpfs contient deux histoires et se nomme "LeLe Cosmoschtroumpf - Peyo Cosmoschtroumpf", la deuxième histoire étant "Le Schtroumpfeur de pluie" !

    Le récit principal est un peu une redite d'une histoire précédente, "le Schtroumpf" volant ou un petit Schtroumpf avait le rêve de faire comme Icare et multipliait les tentatives ratées.

    Cette fois, c'est un autre Schtroumpf - ou est-ce le même ? - qui rêve de partir parmi les étoiles. Pour cela, il construit une machine volante, une fusée - mais hélas là aussi c'est un échec.

    Son rêve semble alors inatteignable et le petit lutin bleu s'enfonce dans la tristesse. Le Grand Schtroumpf - qui a décidément beaucoup de sagesse et des capacités de leadership - prend à nouveau les choses en main et use d'un stratagème !

    Les Schtroumpfs font croire au Cosmoschtroumpf que sa machine fonctionne, lui versent un soporifique dans son pot de départ, démontent la machine et la transportent avec son pilote dans un volcan éteint où par une potion du Grand Schtroumpf, ils se métamorphosent en Schlips !

    Les Schtroumpfs savent bien qu'il ne faut pas renoncer à ses rêves ! Derrière leur aspect anodin et enfantin, les histoires de Schtroumpfs sont édifiantes et cachent pratiquement toujours une morale à destination de nos chères têtes blondes !

    Le monde des Schlips est calqué sur le monde des Schtroumpfs, une sorte d'Utopie pour explorateurs à la peau bleue - et le lecteur s'amusera de voir que le Cosmoschtroumpf est dupe du stratagème !

    Le second récit est plus court et s'intitule "Le Schtroumpfeur de pluie" et joue sur le registre allégorique sinon poétique ! Le Schtroumpf bricoleur conçoit une machine qui permet de régler le climat mais hélas, ses comparses font des bêtises et dérèglent le mécanisme ce qui entraine un chaos indescriptible ! Heureusement, comme toujours, le Grand Schtroumpf est là !

    Des récits enchanteurs ! Le monde des Schtroumpfs est débordant d'imagination et réussit le tour de force de plaire et instruire - ou plutôt moraliser sans condescendance !

    A Schtroumpf !


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