• Je dirai malgré tout que la vie fut belle - Jean d'OrmessonEntré de son vivant dans la Pléiade, privilège de peu d'élus, Jean d'Ormesson était un de nos derniers Grands Hommes, décédé tout récemment le 5 décembre 2017. Je n'avais lu de lui que C'est une chose étrange à la fin que le monde, titre emprunté à un poème de Louis Aragon, sur les conseils de mon ami Nicolas ! Je dirai malgré tout que la vie fut belle est un de ses derniers livres, publié en 2016 et récompensé du Prix Jean-Jacques Rousseau de l'autobiographie la même année ! Là encore, le titre provient du même poème d'Aragon que d'Ormesson admirait tant !

    Que dire ? Beaucoup de choses en vérité !  Ce livre est brillant, un monument d'érudition jamais ennuyeux ! J'ai déjà pu appliquer ces termes à certains ouvrages de Michel Onfray mais le philosophe d'Alençon est un petit joueur par rapport à notre Académicien !  Dans le livre de d'Ormesson, on croise des centaines de personnages très brillants et cultivés, loin des standards de médiocrité actuels ! On traverse aussi presque un siècle d'Histoire !

    D'Ormesson est né en 1925. Le livre se présente comme une sorte de "procès" entre le moi et le surmoi de l'auteur ! On nous retrace les grands moments de la vie de notre homme : l'enfance assez paisible entre la Roumanie, le Brésil et la France derrière son père ambassadeur, les années d'études notamment à l'E.N.S., la carrière littéraire, la carrière en marge de l'UNESCO, l'élection à l'Académie française Quai Conti et le journalisme comme directeur du Figaro !

    L'auteur manie les mots avec une pointe d'ironie et la légèreté nonchalante qui était sa "marque de fabrique" sur les plateaux télé ! Il nous parle donc de temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître, et on croise nombres de figures comme je l'ai dit ! Je feuillette le livre et vous livre quelques noms comme je tombe dessus au hasard : Raymond Aron, François Nourissier, Robert Hersant, Roger Caillois, Jean Dutourd, Hélène Carrère-D'Encausse, Maurice Druon, Jeanne Hersch, Greta Garbot, Sir Ronald Syme, Maurice Herzog, Louis de Broglie, Louis Althusser et tant d'autres ! Notre philosophe de formation a connu du beau monde et reconnaît lui-même avoir eu une existence de privilégié !

    Les dernières pages sur le sens de l'existence et la perspective de la mort prennent désormais une toute autre dimension ! Sans vraiment mentionner Dieu, d'Ormesson croit en une puissance inconnue qui maintient le monde. Ayant congédié son surmoi, il estime alors n'avoir de compte à rendre qu'à cette puissance obscure ! Et les pages les plus profondes du livre !

    Bref, j'ai adoré ce livre de plus de 400 pages que j'ai dévoré en deux ou trois jours ! J'irais sans doute lire dans l'avenir d'autres ouvrages de ce Monsieur : La Gloire de l'Empire, grande fresque historique ou Au Plaisir de Dieu !

    A conseiller !

    Et sans vouloir polémiquer avec des beaufs, il est très dommage que la disparition de d'Ormesson ait été éclipsée par celle d'un chanteur de variétés qui n'écrivait même pas ses chansons et fraudait le fisc ! Epoque de médiocrité disais-je !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • De nos jours, la télévision est devenue un accessoire commun voire banal - et on peut déplorer une certaine médiocrité des programmes avec des émissions comme celle de Cyril Hanouna ou Les Anges de la Téléréalité !

    Mais dans les années 1950, la télévision en France était une véritable aventure - non que les programmes soient mieux conçus - car on se cherchait alors ! - mais on expérimentait et on gardait une dimension éducative ! Il y avait alors moins de 1% des foyers qui étaient équipés d'un poste de télévision en 1954 - et en 1952, on devait se réunir dans les cafés pour assister aux premières retransmissions de la Coupe de France de Football !

    Les postes étaient alors imposants et la qualité de l'image en Noir & Blanc. En 1953, le couronnement de la Reine d'Angleterre Elizabeth II fut la première retransmission d'un programme en Eurovision ! Une technique est alors trouvée pour retransmettre sur le sol français un signal d'Outre-Manche. En effet, les normes et les standards n'étaient pas les mêmes en France, dans le reste de l'Europe et à fortiori aux Etats-Unis, concernant principalement le nombre de lignes de l'image. Dès lors, il va être possible d'échanger des programmes !

    La RTF est crée en 1949 et en 1953, elle a donc déjà quatre ans. Au Japon, en Suisse ou en Italie, les premières télévisions nationales commencent tout juste à émettre à cette seconde date, au milieu des années 1950 ! Les premiers émetteurs français gravitent autour de la Tour Eiffel et reprennent les dispositifs de la télévision de l'Occupant allemand durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, on récupère les équipements laissées rue Cognacq-Jay par Fernsehsender Paris, la télévision pour les troupes. Par la suite, le réseau s’étend mais est souvent concurrencé aux frontières par ceux des pays voisins !

    Le 27 juin 1964 - qui dépasse notre cadre temporel ! - la RTF devient l'ORTF et une seconde chaîne passe en couleurs en 1967.

    Dans les années fin 1940, on retransmets le Tour de France dès 1948 pour un public limité à la zone de la Tour Eiffel. En 1950, il y a moins de 4000 postes de télévision en France ! La RTF est donc crée en 1949  et diffuse son premier journal télévisé et invente la speakerine - notamment Catherine Langeais, la seconde en date ! - qui présente les programmes de cette télé d’État, validés par le ministère de l'information qui en verrouille les contenus ! Monopole alors de l’État ! Là encore impensable de nos jours !

    Parmi les premières émissions, il y a beaucoup de pièces de théâtre, souvent filmées en direct ! - impensable aujourd'hui ! Claude Barma retransmets ainsi Les Jeux de l'amour et du hasard en 1950. Jean Nohain invente l'émission de variétés avec 36 Chandelles en octobre 1952 et le monde du cirque s'installe avec La Piste aux étoiles  de Gilles Margaritis le 17 mars 1954.

    Avant Masterchef ou Le Meilleur Pâtissier, on avait déjà des émissions culinaires, "Gastronomie Française" oblige ! J'ai pour ma part connu Michel Oliver - avec sa "cuisine est un jeu d'enfant" ! - dans les années 1970 mais avant lui, son père, Raymond Oliver officiait dans Art et magie de la cuisine en décembre 1954, émission qui fait de lui un "monstre sacré" ! En 1954, on n'a pas attendu le Magazine de la Santé pour avoir une émission médicale ! On a enfin Le Jour du Seigneur, rendez-vous religieux du dimanche.

    Les émissions littéraires sont représentées par Lectures pour tous dès 1953, et avant 30 Millions d'amis, nos compagnons les bêtes ont leur tribune dans La vie des animaux de Frédéric Rossif. Le cinéma, lui, s'incarne dans La Séquence du spectateur , en octobre 1953, qui a l'intérêt de présenter des films bien avant l'invention et la commercialisation des premiers magnétoscopes qui signeront ensuite la fin de cette émission au début des années 1980 !

    Qu'en est-il des séries et des feuilletons ? Claude Barma, encore lui, réalise avec L'Agence Nostradamus, la première expérience dans le genre, neuf épisodes diffusés à partir du 9 octobre 1950. C'est un feuilleton policier teinté d'humour qui suit deux détectives novices qui enquêtent sur des meurtres dans une agence matrimoniale ! Il est réalisé en direct !

    Par la suite, la série reviendra à la télévision par le biais de l'Histoire - avec La caméra explore le temps en 1957 (initialement intitulée Énigmes de l'Histoire, diffusée à partir du 22 mai 1955) ou Ivanhoé  en 1958 - ou par le jeu avec Les 5 dernières minutes, - à partir du 1er janvier 1958 ! - appelées à durer, au début un mélange entre fiction policière et jeu télévisé puis par la suite entièrement fiction ! En novembre 1955, c'est la géographie qui est à l'honneur avec l'adaptation du célèbre livre de lecture du XIXème siècle et succès de l'édition, Le Tour de France par deux enfants.

    Mais la RTF cherche encore ses marques ! Ainsi, le Journal Télévisé n'est fixé à 20 heures qu'en 1957 ! Le grand reportage s'invite durablement avec Cinq colonnes à la une en 1958 ! En 1958 aussi, pour son retour au pouvoir, le Général De Gaulle s'exprime dans une allocution en direct à la télévision !

    D'autres séries par la suite comme Les Aventures d'Oscar voient le jour en 1959 et comme nous l'avons dit, il y a Ivanhoé, première série étrangère, britannique en l’occurrence, d'après Walter Scott évidemment - avec un jeune Roger Moore, le 11 avril 1958 ! En 1959, ce sont Les Trois Mousquetaires de Dumas, qui sont diffusés en direct, avec Jean-Paul Belmondo !

    Puis commencent les années 1960 - Âge tendre et tête de bois, Poly et le mystère du château, Janique Aimée ou Rocambole ! - mais cela c'est une autre histoire ! Et j'aurais l'occasion d'y revenir une autre fois !

    A bientôt !

    PS : Cet article n'aurait pu être réalisé sans l'excellent magazine "Tout Savoir - Arts & Média N°4 : "Séries-télé de notre enfance" , paru en cette fin d'année 2017 ! Je vous en recommande fortement l'achat - de toute cette collection en fait ! - car il est une mine d'informations sur plus d'une centaine de séries et tous ces numéros me resserviront pour mes blogs à l'avenir, à n'en pas douter !


    votre commentaire
  • La Trilogie Retour vers le Futur a marqué son époque et on ne saurait concevoir histoire plus alambiquée concernant les voyages dans le temps !

    On retrouve Michael J.Fox et Christopher Lloyd qui reprennent respectivement leurs rôles de Marty McFly et "Doc" Emmett Brown dans le troisième et dernier opus, Retour vers le Futur 3 qui cette fois nous emmène du temps de la Conquête de l'Ouest et de la fondation de Hill Valley !

    En effet, à la fin du film précédent, la foudre frappait la DeLorean volante, ce qui d'une part bloquait Marty en 1955 et d'autre part, envoyait "Do"c au temps du Far West ! Mais notre jeune héros va découvrir la pierre tombale de son vieil ami et en conséquence demander à la version 1955 de Doc de l'expédier au siècle où notre savant loufoque s'est reconverti maréchal-ferrant !

    Ce troisième volet est un peu à part - et moins trépidant à mon avis ! On explore une nouvelle époque, le Far West - alors que les deux précédents films tournaient autour de 1955 tous les deux et assuraient ainsi une certaine continuité ! Cette fois-ci, on croisera donc des cow-boys et quelques crapules dont les ancêtres de Biff Tannen ! Il y a donc des motifs qui se répètent d'un film à l'autre !

    Le volume 3 des aventures de nos héros se termine par un périple en train ! La fin est ouverte et pourrait appeler une quatrième opus un jour ! Il en a été question à un moment d'ailleurs ! On le voit la nostalgie des années 1980 fonctionne à plein avec tous les reboots de franchises de ces années-là et des séries-télé comme Stranger Things ou Mindhunter !

    Signalons l'adjonction d'un personnage féminin aux périples de nos deux héros, à savoir Mary Steenburgen qui joue l'institutrice Sarah Clayton !

    Ce Retour vers le Futur 3 a été tourné la même année que l'opus 2, les scènes ont été filmées à Monument Valley. Le film est sorti en 1990 et je l'avais vu au cinéma avec mon pote Franck M.

    On passera sur les paradoxes temporels que ces films n'ont pu éviter et on profitera du spectacle !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Les traditions de NoelTout d'abord, je vous souhaite à toutes et tous un joyeux Noel 2017 !

    Noel est une fête chrétienne célébrée le 25 décembre qui commémore la naissance de Jésus ! De nos jours, c'est aussi  - surtout diront certains ! - une fête commerciale où il est de coutume d'offrir des cadeaux ! Mais surtout, c'est l'occasion de se réunir en famille ! La naissance de Jésus marque l'an zéro de notre ère !

    Un certain nombre de traditions - qui emprunte aussi aux mythes païens ! - est associé à Noel ! Passons en quelques unes en revue très rapidement !

    La crèche est une reconstitution de l'étable qui vit naitre le petit Jésus à Bethléem ! Il semble que la tradition de la crèche de Noel date du XIII° siècle et qu'elle ait été instaurée par Saint François d'Assise. En 1223 il organisa une scène vivante de la crèche avant de célébrer la messe de Noel !

    Cette initiative fut reprise dans toute l'Italie avant de gagner une grande partie de l'Europe dont la France.

    Peu à peu, les crèches vivantes furent remplacées par des crèches de figurines. La Provence et l'Italie développèrent l'art des figurines. On connaît les célèbres santons de Provence qui représentent tous les métiers artisanaux de Jésus n'est rajouté qu'à minuit !

    Le sapin de Noel est une tradition païenne christianisée elle aussi au Moyen-âge. L'arbre est le symbole du renouveau de la vie, thème déjà présent dès l'antiquité. L'arbre à feuilles persistantes symbolise l'immortalité dans l'Egypte antique., en Chine et chez les Hébreux.

    Selon d'autres sources, le sapin de Noel trouverait son origine chrétienne en Gaule celtique à l'initiative du missionnaire saint Colomban qui fonde en 590 de notre ère le monastère de Luxeuil au pied des Vosges. Le saint accomplit alors un acte syncrétique en organisant une sorte de célébration au pied d'un sapin pour évangéliser les paysans du coin !

    La bûche de Noel est à l'origine une véritable bûche avant d'être un dessert pâtissier ou glacé ! Elle devait brûler le plus lentement possible. Au minimum , elle devait se consumer durant toute la nuit de Noël, mais dans certaines régions elle devait tenir jusqu'à l'Epiphanie ! Pour certains, la tradition de la bûche de Noël prolonge la coutume des feux de joie celtes des fêtes du solstice d'hiver.

    Le Père Noel prends différentes incarnations selon les époques et les pays, Saint Nicolas par là....Le personnage chanté par Tino Rossi, idole de nos grands-mères, avec son accoutrement rouge est au départ une invention publicitaire de Coca-Cola ! Je ne développe pas plus car cette tradition là est bien connue !

    Encore bonnes fêtes de Noel à vous !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Nous avions laissé nos héros, Son Gohan, Krilin et Bulma sur la planète Namek où ils recherchaient les Dragon Balls d'"origine" ! Là bas, Dragon Ball Z - Saison 3 - Episodes 75 à 107le trio fut confronté à l'armée de Freezer et retrouvait Végéta qui roulait désormais pour son propre compte, à ses risques et périls ! Le péril, justement, était grand pour tout ce petit monde !

    Freezer est un tyran de l'espace et un être éminemment puissant ! C'est par ailleurs lui qui a détruit la planète des Saiyans ! Comment triompher d'un tel monstre ? Heureusement, Son Goku est en chemin pour rejoindre nos amis et il arrive sur Namek dans la dernière partie de la Saison 2 ! Il affronte alors le Commando Ginyu des Forces Spéciales et en triomphe ! Mais il a besoin de se rétablir dans une espèce de "cuve à bacta" !

    Entre temps, Krilin et Son Gohan ont pu compter sur l'aide des derniers Nameks, de leur chef en particulier ! La population de la planète, d'une centaine de membres pas plus, a en effet été massacrée par les hommes du tyran ! Entre temps auss, Satan Petit Cœur/ Piccolo Jr. est ressuscité - car les Boules de Cristal de ce monde donnent droit à trois souhaits ! Nos héros coupent donc l'herbe sous le pied de Freezer qui décide de prendre les choses en main et, en colère, va se venger !

    La Saison 3 de Dragon Ball Z s'intitule arc Freezer ou encore Freezer contre Son Goku. Le tyran de l'espace y affronte d'abord Son Gohan, Krilin, Piccolo Jr. et Végéta, augmentant peu à peu sa puissance déjà considérable au cours de trois transformations ! Il triomphe de nos amis quand in extremis arrive Son Goku rétabli !

    La Saison nous montre le combat épique de Freezer contre Son Goku ! Cela dure plus d'une vingtaine d'épisodes ! Les deux combattants vont jusqu'au bout d'eux même et déploie une puissance de frappe étourdissante, allant jusqu'à fragmenter le noyau de la planète !

    Si il y a une chose que Freezer craint plus que tout - et la raison pour laquelle il a détruit la planète des Saiyans, c'est l'émergence du Super Saiyan de la légende ! Son Goku, contre toute attente, va parvenir à atteindre ce niveau ! Ses cheveux prennent alors une teinte dorée et une aura de puissance l'entoure ! Il n'a alors aucun mal à se défaire de Freezer !

    Son Goku a-t'il atteint son maximum ? Que nenni ! La série va par la suite être une course à toujours plus de puissance - ce que l'on peut aimer ou regretter ! N'empêche que le combat contre Freezer est un moment d'anthologie ! La série a franchi dès lors un cap !

    L'animation est très dynamique et va à 100 à l'heure ! On sent bien la puissance des protagonistes !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Fin 2015, Le Réveil de la Force nous entraînait dans de nouvelles aventures dans une Galaxie Très Lointaine au côté de personnages que l'on découvrait pour cette occasion !

    Il y avait ainsi FN-2187, un Stormtrooper du Premier Ordre, qui déserte au début du film et prends le nom de Finn !

    On retrouvait aussi Rey, la pilleuse d'épaves sur Jakku, qui attends désespérément le retour de ses parents !

    Et aussi Poe Dameron, un piloté impétueux, prêt à tout donner pour la cause de la Résistance !

    Ceux-là constituaient le nouveau "Big Three" après Luke, Leia et Han ! Le roman jeunesse de Greg Rucka nous présentent leurs aventures avant l’Épisode VII - sans nous en apprendre véritablement plus !

    D'abord, commençons avec Finn ! On le suit dans son entraînement de Stormtrooper. Il fait preuve d'un peu trop d'empathie et on voit vite qu'il a des doutes par rapport à la cause qu'il sert. Il participe à ses premières missions, notamment pour mater une grève de mineurs. Le Premier Ordre est sans pitié et cela va aggraver les problèmes de conscience de notre jeune héros ! C'est ainsi qu'il désertera au début du Réveil de la Force !

    Jadis, il y eut une grande bataille entre l'Empire et la Rébellion sur Jakku dont il résultat un cimetière d'épaves ! C'est sur ce lieu que Rey, une jeune femme pleine de ressource mais assez pauvre dans son mode de vie, tire ses ressources ! Elle revends de la ferraille à Unkar et ne songe pas à quitter ce monde désert. Pourtant un jour, elle mets la main sur une épave de cargo qu'elle réussit à retaper en s'associant à deux autres locaux. Mais ceux-ci vont finir par la trahir ! Rey est-elle prête à quitter ce monde ! Les événements du film de J.J. Abrams lui forceront la main !

    La Nouvelle République n'a pas senti venir la menace du Premier Ordre et le paiera au prix fort lors de la destruction du système d'Hosnian Prime. Poe Dameron, le fils de Shara Bey, la pilote d'A-Wing de la BD Les Ruines de l'Empire, ressent beaucoup de frustration à ne pas pouvoir agir contre les ennemis de la liberté.  Il perds même un ailier lors d'une opération du Premier Ordre. Il est alors recruté par la générale Organa qui va lui donner les coudées franches. Par la suite, Poe et Leia découvrent les manigances et la puissance de ce nouvel ennemi et la générale envoie alors Poe à la recherche de Lor San Tekka qui commence dans les comics Poe Dameron et s'achève aussi dans Le Réveil de la Force !

    Mine de rien, Disney continue de développer le nouvel univers canon de Star Wars, se concentrant pour l'instant sur deux périodes, l'entre Épisodes IV et V et la Postlogie !

    Ce roman de Greg Rucka est intéressant à lire mais pas essentiel ! Il colle bien à l'image que l'on se fait de nos trois protagonistes dans les films. Ce qui est là pour le coup l'essentiel !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Matrix Reloaded est le deuxième opus de la Trilogie Matrix, sorti sur les écrans en 2003, production australo-américaine des Frères Wachowski !

    A l'époque, je fondais beaucoup d'espoir sur l'Univers de la Matrice, espérant que nos deux réalisateurs allaient nous livrer un nouvel "univers partagé" décliné sur plusieurs médias ! En fait, c'est assez vite retombé comme un soufflet ! Matrix Reloaded et Matrix Revolution, deux films proches temporellement dans l'intrigue ont déçu pas mal de monde !

    Peut-être est-ce du à l'aspect volontairement - trop ! - cryptique de ce volumé 2 !? A l'image du discours de l'Architecte à la fin de Matrix Reloaded, discours auquel on ne comprends rien et qui fait plutôt pompeux ! L'Architecte est certes une I.A. supérieure qui affiche un mépris envers l'Humanité, mais nul besoin de perdre aussi le spectateur ! Il fallait compter avec l'effet de surprise du film de 1999 qui était passé !

    Un plan transmédia vit le jour en 2003 ! En parallèle aux films, on eut droit à une collections de courts-métrages en anime : Animatrix, par ailleurs assez bien conçus, à un jeu vidéo plus douteux nommé Enter the Matrix  - où on suit l'équipage de Niobé, la compagne de Morpheus, et un peu plus tard, on eut également des comics ! L'échec relatif des films mis un terme à tout ce développement ! On eut bien par la suite un MMORPG mais plus rien, jusqu'à récemment - 2017 - où des rumeurs de Matrix 4 ont refait surface - avec Keanu Reeves mais sans les désormais Sœurs Wachowski ! Animatrix et Enter the Matrix ont déjà fait l'objet de billets spécifiques sur ce blog !

    Dans Matrix Reloaded, l'équipage sous les ordres de Morpheus se rends à Sion, la dernière ville humaine dans le monde réel ! La cité est enterrée dans les profondeurs et n'est pas à l'abri de la menace puisque 250000 sentinelles robotiques creusent pour l'atteindre !

    Dans ce contexte, Néo devra trouver sa voie et sauver les derniers humains ! Il retourne dans la Matrice pour rencontrer l'Oracle. La mystérieuse vieille femme - qui est en réalité un programme informatique complexe - l'informe qu'il y a eu d'autres occurrences de la Matrice - et d'autres Élus - avant lui !

    Par la suite, Néo rencontre l'Architecte qui lui confirme ces propos ! Néo est l'élément qui doit permettre de rebooter la Matrice ! L'Humanité est condamnée ! Un peu désespérant ?

    A côté de cela, on a l'Agent Smith, qui suite à son contact avec Néo dans le premier film, est devenu un programme libre qui en veut plus rien d'autre que contrôler la Matrice et le monde réel ! Seul Néo se dresse contre lui ! Cela nous donne une hallucinante scène de combat de rue où l’Élu affronte pieds et poings une centaine d'incarnations de Smith avant de prendre la fuite !

    On a aussi le Mérovingien - joué par Lambert Wilson - accompagné de son épouse Perséphone - interprétée par la troublante Monica Bellucci. Ce méchant aux buts flous détient le Maître des Clés capable d'ouvrir toutes les "backdoors" de la Matrice pour permettre à Néo d'accéder à l'Architecte ! Cette fois, on va assister à une scène de gunfight dans le château du Mérovingien où Néo stoppe les rafales de mitraillettes en slow-motion, où Morpheus et Trinity affronte des Jumeaux albinos qui jouent du coupe-choux et où l'ensemble se termine par une époustouflante scène de poursuite sur une autoroute !

    En plus de Wilson et Bellucci, on a un casting trois étoiles pour ce film ! Dans les rôles principaux, on retrouve Keanu Reeves, Laurence Fishburne et Carrie-Anne Moss ! Hugo Weaving endosse à nouveau le costume trois pièces de l'Agent Smith, Gloria Foster est l'Oracle et Jada Pinkett Smith - l'épouse de Will Smith à la ville ! - est la capitaine Niobé; Harold Perrineau joue le plus anecdotique Link ! Enfin, Helmut Bakaitis, acteur peu connu, est le glaçant Architecte !

    On ne peut nier que le film a "une ambiance" ! Les personnages ont du style et il ressort une atmosphère ! Mais dans l'ensemble, le scénario a des lacunes ! L’héroïsme de Néo est réduit à néant par la révélation qu'il n'est pas l’Élu mais "un" Élu parmi d'autres ! Les effets spéciaux sont tantôt très aboutis, tantôt un peu brouillons et illisibles ! Quitte à faire un choix entre l'opus 2 et l'opus 3 - en gardant le premier film hors du choix - je préfère Matrix Révolution qui se passe plus dans le monde réel ! Je n'aime pas non plus l'intrigue autour de l'Agent Smith qui prends un peu trop facilement le pouvoir à mon goût ! Bref, ce suites étaient-elles nécessaires ? L'attente était grande en effet et le résultat pas à la hauteur même si des revues comme Mad Movies ne cessaient à l'époque de s'extasier sur Matrix - pour ne pas dire "se masturber" !

    A vous de vous faire votre avis !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Rocky 2 : La Revanche - Sylvester StalloneAvec son film Rocky, Sylvester Stallone tenait là un bon filon puisque de nombreuses suites devaient voir le jour ! Il était évident qu'après le film de 1976, qui s'était achevé sur la victoire aux points d'Apollo Creed, on ne pouvait en rester là ! C'est pourquoi Stallone, réalisateur et interprète principal de ces péripéties sortait un Rocky 2 : La Revanche en 1979.

    La première rencontre entre Balboa et Creed fut un moment épique durant lequel le challenger tint bon durant les 13 rounds face au champion du monde en titre ! Les deux boxeurs finissent à l'hôpital et Rocky annonce qu'il prends sa retraite !

    Mais Creed, lui, de son côté est amer ! Sa victoire n'a pas été aussi franche qu'il l'aurait voulu car il n'a pas mis K.O. son adversaire ! Il va donc exiger une revanche !

    On retrouve le casting du premier opus ! Stallone, bien sûr mais aussi Talia Shire - qui joue Adrian, Burt Young est le boulet Paulie, Carl Weathers est Apollo Creed et Burgess Meredith est l'entraineur donneur de leçons de vie Mickey Goldmill !

    Rocky va devoir finalement remettre les gants ! Ceci entraîne des réticences de la part d'Adrian qui attends un enfant ! Lorsqu'elle tombe dans le coma suite à l'accouchement, Rocky se sent responsable et arrête l'entrainement - guère brillant jusque là -pour rester à son chevet ! Lorsqu'elle se réveille, la jeune femme comprends que la boxe est la raison de vivre de son mari et lui donne dès lors sa bénédiction ! Libéré de questions existentielles, l'outsider va pouvoir se donner à fond !

    Le match final est le moment d'anthologie d'un film qui se batit crescendo ! Rocky va finalement l'emporter et devenir le nouveau champion des points lourds ! Ce sera aussi le début d'une amitié avec Creed - surtout développée dans le film suivant : Rocky 3 : L’œil du Tigre !

    Stallone est à la réalisation de ce film et connut quelques problèmes sur le tournage ! Il fut en effet hospitalisé lorsqu'un haltère de 100 kilos lui tomba sur la poitrine et lui déchira quelques muscles ! De ce fait, l'acteur ne pouvait utiliser son poing droit d'où l'idée de refaire boxer Rocky en "fausse patte" avec le poing gauche ! De plus, le combat final fut parfois sur le tournage d'une rare violence, presque pas simulé - ce qui montre l'implication des deux acteurs, Stallone et Carl Weathers ! Un tournage de 45 jours assez mouvementé au final qui se traduit par beaucoup de "punch" à l'écran !

    La musique de Rocky, composée par Bill Conti, mérite son pesant d'or et est emblématique !

    Un très bon film au bout du compte, et le meilleur de ce que peut donner Stallone ! A voir même si on n'aime pas la boxe, pour le souffle épique !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Désormais, il semble que chaque période de Noël doive s'accompagner d'un nouveau film Star Wars ! Cette année Star Wars - Les Derniers Jedi - Le Guide visuel - Pablo Hidalgo2017, on nous a gratifié d'un étonnant Star Wars - Épisode VIII : Les Derniers Jedi de Rian Johnson qui fait déjà couler beaucoup d'encre ! A côté de la sortie du film, on a aussi droit à une ribambelle de livres et de guides : Encyclopédies illustrées, guide des vaisseaux et engins, "Tout l'Art de", une "tradition" qui remonte à la Prélogie ! Je vous présenterais ces différents ouvrages en fonction de mon budget pour les acquérir !

    C'est Pablo Hidalgo, du Lucasfilm Story Group, qui une fois de plus s'y colle et nous donne ce Star Wars - Les Derniers Jedi - Le Guide visuel  ! La recette est la même que précédemment ! On nous présente, dans de courtes descriptions, les protagonistes, les engins, les objets divers, dans l'ordre d'apparition à l'écran !

    Je suppose dans cet article que vous avez vu l’Épisode VIII. Ce film nous raconte la fuite de la Résistance depuis sa base de D'Qar, jusqu'à l'ancienne base rebelle de Crait ! On passera ici sur certaines incohérences du film - comme pourquoi le Premier Ordre n'a pas envoyé ses centaines de chasseur TIE détruire le Raddus, le vaisseau de commandement de Leia ? On nous présente les vaisseaux de la petite flotte de nos héros, ses commandants - dont certains reviennent du Réveil de la Force tel la lieutenant Connix - jouée par la fille de Carrie Fisher : Billie Lourd, à l'écran ! On nous fait un point sur l'évolution de Finn et Poe - ce dernier beaucoup plus mis en avant dans le dernier film ! On retrouve avec joie Leia - dans sa dernière apparition suite au décès de son actrice. Une place de choix est également accordé aux nouveaux personnages de rebelles telles la vice-amiral Holdo - Laura Dern - et Rose Tico sans oublier des personnages plus secondaires comme Paige Tico ou Tallisan "Tallie" Lintra !

    On passe ensuite au Premier Ordre qui représente une menace grandissante dans cet épisode ! Armitage Hux - qui ne dépareillerait pas dans un film de Warhammer 40.000 - tourné en ridicule tout au long du film, le Suprême Leader Snoke - dont on n'en saura pas plus sur les origines, ni dans le film de Rian Johnson, ni dans ce guide de Pablo Hidalgo, et sa garde prétorienne ! La capitaine Phasma - dont on a un peu creusé les origines depuis l'Épisode VII - a droit aussi à une double page ainsi bien entendu que Kylo Ren dont on hésite à dire si il est plus un ado perturbé ou le vilain le plus intéressant de toute la Saga Star Wars ?

    Des pages sont consacrées aussi à l'île d'Ach-To, sa faune, ses habitants et ses secrets liés aux Jedi ! C'est là que Luke Skywalker se cache depuis la trahison de son neveu Ben Solo et là aussi que se termine le film de J.J. Abrams ! On a droit à quatre pages sur le Dernier Jedi et aussi à des informations sur Rey ! Mais je constate que ce guide n'apporte pas vraiment d'infos capitales par rapport au film et reste dans l'anecdotique ! On est certes heureux de savoir que la mère des Gardiennes de l'île s'appelle Alcida-Auka mais franchement, cela ne nous avance pas beaucoup ! On aurait préféré savoir qui sont les parents de Rey ! Le guide ne nous renseigne pas plus que le film de décembre 2017 sur ce point ! C'est un peu dommage !

    Pour être complet, ajoutons que nous avons aussi des informations liées à Cantonica, la planète du casino de Canto Bight et enfin à la Bataille de Crait ! Je remarque toutefois avec joie que quelques éléments de l'Univers "Légendes" sont repris, bien caché par-ci par-là dans ce torrent d'informations - anecdotiques ! On a ainsi mention du Secteur Corporatif, à l'empereur Atrisien de Kitel Phard ou de l'Art martial Teräs Käsi !

    Au final, un guide dispensable - qui n'apporte pas d'informations cruciales sinon une foule de petits détails - mais ce sont les petits détails et le soin qui leur est apporté qui font aussi la richesse de cet univers : - dispensable donc sauf si vous êtes un fan "complétiste" et désirez posséder tous les guides de cette collection !

    Avant de vous dire "à bientôt !", je voudrais pousser un coup de gueule ! J'ai pour ma part adoré Les Derniers Jedi - même si il n'est pas exempt de défauts, il a au moins le mérite d'apporter du nouveau ! - et le bashing sur ce film venant de certains "fans" intégristes me répugne et m'agace ! Les gars, vous pouvez pas simplement cesser d'être dans l'analyse et le jugement à outrances et simplement vous laissez bercer par le film, apprécier quoi !

    Il se trouve que peut-être un quart ou un tiers des "fans " ont détesté ce film mais ce sont ceux qui donnent le plus de la voix, inondant les réseaux sociaux de leur vindicte, pourrissant le site Allociné ou allant même jusqu'à mettre en ligne une pétition contre Rian Johnson !

    Les mecs, à un moment faut arrêter d'être con ! Comme cet abruti sur Youtube qui mettait en commentaire d'une critique du film : "je me suis fait violer par Star Wars 8 !". Quel manque de respect ! Qu'on manque de respect à l'égard d'un film, ça à la limite je m'en fiche mais qu'on soit insultant envers les personnes qui dans leur vie ont été réellement victimes d'un viol, ça ça me dégoûte ! Les mots ont un sens et ne doivent pas être utilisés à la légère ! Le connard en question, à qui j'ai fait la remarque, a enfonce le clou en me sortant "à la limité, j'aurais préféré être tabassé et violé pour de vrai plutôt que de voir ce film !". Je vois que certains en tout cas on encore bien du chemin à faire pour acquérir de la maturité ! Bref, des crétins !

    Voilà, sans rancune et à bientôt !


    votre commentaire
  • Lucky Luke - La Caravane - Morris & GoscinnyLa trente-huitième histoire - qui constitue le vingt-quatrième album, paru en 1964 - des aventures de Lucky Luke, intitulée "La Caravane", est un bon cru ! On y retrouve les péripéties et les blagues habituelles d'une bonne aventure de notre cow-boy solitaire ! C'est une histoire ancrée dans la légende du  Far-West puisqu'on y suit une caravane, c'est à dire un groupe de pionniers qui se dirigent en chariots vers l'Ouest pour y trouver une vie meilleure !

    Un des grands talents de Goscinny, le scénariste, est de créer des personnages hauts en couleurs ! On a ici toute une galerie de protagonistes, les membres de cette caravane dirigée par Monsieur Boston mais guidée à travers les vastes étendues désertes par Lucky Luke suite au "renvoi" de l'escroc Frank Malone.

    Parmi ces personnages, on a Ugly Barrow, le conducteur de mule qui ne fait que jurer comme un charretier - et qui se révèle au final un poète, Phinéas, le gamin un tantinet chenapan,  Miss Littletown, la maitresse d'école et garante des bonnes mœurs,  Soufflerie Johns, le trompette, Monsieur Pierre, le coiffeur français, Zacharie Martins, l'inventeur farfelu, ainsi que le croque-mort et deux prospecteurs d'or qui se joindront en chemin à la caravane.

    La route vers l'Ouest - et Hollywood qui n'"a jamais vu un seul cow-boy" s'annonce longue et semée d'embûches ! D'autant que des "incidents" ne cessent de survenir ! Il y a en réalité un traître dans l'équipée qui cherche à empêcher tout ce beau monde d'atteindre sa destination ! Luke saura-t'il le démasquer ?

    Il y a donc une trame générale parsemée de nombreux gags et péripéties ! 'humour et l'ironie sont comme toujours très présent ! Des gags récurrents aussi autour de certains personnages (l'inventeur, le croque-mort, les chercheurs d'or...) - en fait autour de tous les protagonistes qui sont exploités avec brio et de manière équilibrée ! Niveau dessin, Morris est au sommet de son art ! Signalons enfin que Jolly Jumper est un peu effacé dans ce tome ! Il y a  bien assez à faire avec tous ces personnages !

    Désert à traverser, menace des Sioux, les obstacles ne manqueront pas dans cette aventure mais la caravane atteindra finalement bon port !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Les zombis sont revenus à la mode, il n'y a qu'à voir le succès de Walking Dead  pour en juger ! C'est une longue tradition initiée dans les années 1970 par George A. Romero ! Et c'est avec un jeu de zombi - intitulé Zombi (pourquoi chercher plus loin ?) que les frères Guillemot ont lancé leur société de jeux vidéo - Ubi Soft - actuellement un des leaders du marché (et pour laquelle travaille actuellement présentement mon cousin Julien !), en 1986 !

    Zombi  a été conçu par quatre développeurs français embauchés pour l'occasion et le jeu s'inspire évidemment du film Zombie de Romero. C'est un jeu d'action-aventure sorti à l'origine sur Amstrad CPC puis plus tard sur Commodore 64, DOS, ZX Spectrum, Amiga et Atari ST !

    On est en 1986 et des morts-vivants mangeurs de chair humaine jaillissent de partout et envahissent le monde ! C'est l'apocalypse ! A Berkeley, aux Etats-Unis, un des derniers groupes de rescapés composé de quatre personnes tente de fuir en hélico mais par manque de carburant, est forcé d'atterrir sur le toit d'un supermarché ! Il s'agira alors de trouver du kérosène tandis que la grande surface est encerclée par les zombis ! Il leur faudra aussi éviter une bande de Hell's Angels !

    Ce jeu a connu un immense succès à sa sortie ! Pour ma part, n'y ai jamais joué mais n'ai pas pu passer à côté des nombreuses critiques élogieuses et publicités qui paraissaient à l'époque dans la presse vidéoludique, Tilt, Amstar, CPC magazine, Génération 4, Joystick etc,... Le système de jeu tait assez novateur à l'époque puisque c'était celui du Point&Click qui fut repris par la suite dans les jeux Lucasfilm Games tels que Maniac Manson ou Day of the Tentacle, inaugurant une nouvelle ère du jeu d'aventure qui n'était désormais plus en mode texte !

    Zombi est en vue subjective et mêle exploration, collecte d'objets, résolution d'énigmes et combats en temps réel ! Le supermarché comporte différents endroits plus ou moins dangereux et les portraits des quatre protagonistes sont affichés en haut de l'interface, avec des jauges dévoilant leur état de santé. Vous contrôlez tour à tour un des membres de votre équipe et avez accès à son inventaire. En bas de l'écran, sous forme d’icônes, vous avez un éventail de dix-huit actions comme ramasser, jeter, utiliser etc,... Tous les objets n'ont pas une utilité alors il s'agit de ne pas trop s'encombrer ! Il est possible de sauvegarder !

    Le système de combat était certes encore perfectible puisqu'il se résumait à tapoter des boutons et à arrêter un curseur au bon moment sur une mire !

    Il s'agira pour vous d'éviter que vos quatre protagonistes se transforment à leur tour tous en zombis et de quitter  ce supermarché sur cinq étages en repartant par la voie des airs au coucher du soleil ! "I'm a poor lonesome zombi killer !".

    En fait, le jeu s'inspire plus du montage européen du film effectué par Dario Argento que de la version américaine originale de Romero ! Je ne saurais vous en dire plus car je ne suis pas un spécialiste du genre ni un grand lecteur de Mad Movies, la revue de référence ! En tout cas, c'est avec ce jeu à succés que fut lancé Ubi Soft dont le studio créatif était alors installé à Créteil ! Hormis mon cousin, mon camarade Franck Mallouk publia chez eux, en freelance, son Terres & Conquérants  en 1989 - dont il est question ailleurs sur ce blog ! En 1986, c'était  "une jeune société qui débute sa carrière avec brio". aujourd'hui, en 2017, Ubi Soft, c'est par exemple la franchise Assassin's Creed  - dont il est aussi question ailleurs ! Sans oublier le château breton du XIXème siècle où la jeune société, à la fin des années 1980, installait ses programmeurs-développeurs !

    En tout cas, Zombi fut une innovation en son temps, qui multipliait les possibilités du jeu d'aventure-action !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Star Wars - Episode VIII - Les Derniers JediChaque année, désormais, nous avons droit à notre Star Wars pendant la période de Noël !

    Disons le tout de go, j'ai adoré Star Wars - Les Derniers Jedi, sorti ce 13 décembre 2017 et réalisé par Rian Johnson - dont j'avais vu le précédent film, Looper - qui était déjà pourvu d'un scénario inventif ! Il n'y a pas à dire, Disney maîtrise de plus en plus la formule Star Wars même si avec cet Épisode VIII, Johnson s'est montré couillu avec une prise de risques véritable tant au niveau de l'écriture que de la réalisation ! Ce n'est pas pour rien que Kathleen Kennedy lui a confier une nouvelle Trilogie dans le futur !

    Après, les cyniques pourront toujours dire "ouais, Star Wars c'est devenu une affaire de fric !". Mais c'était déjà le cas du temps de George Lucas ! Alors vous, vous faites ce que vous voulez mais moi, je ne boude pas mon plaisir ! Je suis un fan de la première heure à 45 ans !

    Attention, dans le billet qui suit, je vais SPOILER ! Ne le lisez donc pas si vous n'avez pas vu le film et si vous désirez conserver la surprise ! En fait, je vais essayer d'être subtil et de ne pas trop spoiler mais je pars du principe que je vais le faire quand même pour vous éviter les mauvaises surprises !

    Si je devais résumer ce Star Wars - Episode VIII d'un seul mot, ce serait : "surprenant" ! C'est l'impression générale qui semble émaner du public ! C'est un film qui va cliver les fans ! On peut adorer les directions inattendues prises par le réalisateur aussi scénariste ou bien les détester pour les mêmes raisons mais au moins, il conduit la Saga vers de nouvelles voies !

    Le film dispose d'un très bon scénario - peut-être l'un des meilleurs de toute la Saga ! On pouvait craindre de voir une redite de L'Empire contre-attaque - avec la Bataille  de Crait avec ses Quadripodes aux allures de gorilles ou encore la formation de Rey par Luke - comme Le Réveil de la Force  avait été qualifié de remake de l’Épisode de 1977 - mais en fait pas du tout ! Le scénario de ce huitième opus innove totalement, surprends même ! J'ai failli plusieurs fois m'en décrocher la mâchoire ! Mais le film se permet tout de même des clins d'oeil et des références aux autres films !

    L'intrigue reprends pile là où on l'avait laissé à la fin de l'Épisode VII ! Rey tente de sortir Luke de sa retraite ! On va enfin comprendre dans cet opus pourquoi il s'est exilé ! Kylo Ren - joué par Adam Driver -  affronte toujours ses démons et Leia et Poe tentent de sauver ce qu'il reste de la Résistance ! Snoke et le Premier Ordre sont en effet passer à l'attaque après la destruction de la Base Starkiller !

    Au niveau du jeu des acteurs, ils sont tous épatant ! Daisy Ridley qui joue Rey est dans le registre révolte/doute, Mark Hamill est parfait ! Il donne ici un Luke tourmenté et Carrie Fischer, décédée en décembre 2016, donne ici son ultime rôle - celui qui l'a fait connaître ! - et a droit à quelques scènes particulièrement touchantes !

    Il y a de nouveaux personnages ! Kelly Marie Tran joue Rose Tico, une mécanicienne de la Résistance, en admiration devant Finn - toujours joué par John Boyega  et les deux vont avoir une mission dans un casino galactique pour trouver un hacker - D.J. est son nom de tournage - joué par l'excellent Benicio Del Toro mais ici sous-exploité à mon avis !

    Un autre personnage que l'on découvre dans cet opus est la vice-amiral Holdo - jouée par Laura Dern - qui est ici en conflit de commandement avec Poe Dameron - joué par Oscar Isaac ! Un personnage de femme de pouvoir qui se révélera finalement héroïque !

    Il y a beaucoup d'action, d'humour, d'informations dans ce film très dense et qui dure pourtant 2 heures 30 - le plus long de tous les Star Wars à ce jour ! La réalisation se renouvelle et est très dynamique à l'image des premiers plans du film ! On est loin du style parfois poussif de George Lucas - qui dit par ailleurs avoir aimé Les Derniers Jedi. Le film est l'histoire d'une fuite et une course contre la montre !

    Au niveau de la musique, rien de bien marquant ! Soit John Williams vieillit ou plus sûrement, je me suis habitué un peu trop à tous ces thèmes depuis 40 ans que je ne les remarque même plus !?

    Les personnages sont davantage développés que dans le film précédent de J.J. Abrams - qui sera de retour sur l’Épisode IX ! Il y a même une histoire d'amour à la toute fin ! Il y a aussi du drame et de nombreuses morts dans cet opus - même de personnages importants - des décès inattendus qui contribuent de la surprise ! Le syndrome Game of Thrones est passé par là !

    Parlons maintenant des Porgs ! Ces bestioles entre le piaf et je-ne-sais-quoi ! On voit tout de suite qu'ils sont là pour vendre des peluches aux gamins ! Toutefois, ils n’apparaissent qu'anecdotiquement et leurs interventions sont toujours hilarantes ! Mon neveu et ma nièce vont les adorer !

    Il y a un passage de géopolitique assez intéressant sur Canto Bight, la ville du casino galactique ! Une scène cependant un peu trop vite traité qui aurait pu nous donner un équivalent de la cantina de Mos Esley pour ce film ! Il est question des riches de la Galaxie qui accumulent leurs fortunes en vendant des armes aux deux camps du nouveau conflit ! Une sorte de critique du capitalisme - ce qui est assez intéressant, venant de la part de Disney, multinationale du divertissement ! A coté, il y a un éloge des gens qui combattent par idéal !

    Un grand moment du film fut la réapparition d'un personnage emblématique que l'on n'avait pas vu depuis Le retour du Jedi ! Il y avait eu des bruits de couloirs sur sa présence à l'écran mais je n'y croyais pas - et pourtant il est là pour notre plus grand plaisir !

    De nouveaux pouvoirs de la Force carrément "What The Fuck" !

    Par contre, il y a certaines questions qui ne trouvent pas de réponses - et n'en trouveront peut-être pas non plus dans le prochain film qui terminera cette Postlogie ! Je parle évidemment des origines de certains personnages !

    Au final, je dirais que Les Derniers Jedi est un excellent Star Wars  - mieux un excellent film ! Il est dans mon TOP 3 personnel des films de la franchise !

    Courez-vite le voir !

    A bientôt les Forceux !


    votre commentaire
  • En 1994, trois ans après la parution du deuxième tome du Déclic, Milo Manara décide de produire un nouvel opus de Le Déclic 3 - Milo Manarasa série best-sellers. Cinq épisodes paraissent d'abord dans L’Écho des Savanes, nouvelle formule. Au total, les quatre tomes du Déclic, parus entre 1984 et 2001 se seront écoulés à plus d'un million d'exemplaires en langue française !

    Le Déclic 3 ne débute pas avec Claudia, notre nymphomane préférée mais introduit les personnages d'Anna Rita qui a la particularité de localiser des choses, des objets ou des personnes lorsqu'on lui fait un lavement dans les fesses avec une infusion chamanique ! Le ton décalé et cocasse est donc présent dès les premières pages de cette BD ! Le sinistre  Culorva mets à profit ce don de la jeune femme pour dénicher une pépite d'or de 32 kg dans la Serra Pelada, n'hésitant pas à trucider sa compagne Celo !

    Ce n'est pas Claudia qui passe par là, pour faire un reportage sur l'Amazonie qui pourra sauver Anna Rita ! Le tortionnaire trouve sa pépite et Anna Rita s'enfuit et tombe sur un jeune homme qui a pris la journaliste en filature ! Il a avec lui le boîtier magique et Faust va encore frapper !

    Claudia arrive sur le site où réside une étrange secte - inspirée du mouvement de l'indien Rajneesh alias Osho dans les années 1970 - qui rappelle aussi le mouvement Raélien - et dont la doctrine est de pousser les femmes au bord de l'orgasme et d'utiliser l'"énergie" libérée pour communiquer avec les extraterrestres ! A défaut de communiquer, le gourou passe donc son temps à "niquer" ! Dans cette BD, nos femmes sont des victimes et les hommes de sales types !

    Le Déclic 3 - Milo ManaraClaudia assiste à une "scène dégoûtante"' où une jeune femme à peine majeure est poussée à se donner du plaisir toute seule en public ! Notre nymphomane se pose alors en "Mère-la-Pudeur", ce qui là encore n'est pas sans humour lorsque l'on donnait ses antécédents ! La redresseuse de torts - et pas que de torts ! - qu'est notre héroïne se retrouve vite sans ses habits et prends la fuite aidé par un jeune adepte un peu niais pourvu d'une érection permanente ! Les deux sont pris en chasse par des indiens d'Amazonie et atterrissent sur le steam-boat de Culorva désormais riche et entouré d'un harem, et toujours à la recherche d'Anna Rita ! Claudia et son nouvel ami arrivent ensuite à la Serra Pelada !

    Mais le gourou n'a pas renoncé à mettre la main sur Claudia, d'autant qu'on lui a vendu le boîtier de Faust ! Il s'associe à Curlova qui capture Claudia à Los Angeles et l'amène devant le gourou et les 50000 chercheurs d'or qui n'ont pas vu une femme depuis des années !

    Le gourou finit enseveli avec le boîtier sous un éboulement et les mineurs se prosternent devant une Claudia nue qui montre les signes de son orgasme ! Finalement  les méchants sont vaincus et lâchent la partie, le boîtier est neutralisé !

    A moins qu'Anna Rita ne permette de remettre la main dessus !?

    On le voit, dans ce récit, aux dessins d'un érotisme débridé, Manara manie aussi la veine de l'humour ! Le sexe trop cru peut en effet choquer certaines personnes et le rire permets de "dédramatiser", de rendre les choses plus légères ! L'auteur a en effet eu une production humoristique, notamment dans la publication italienne Telerompo qui prenait pour cible la publicité et la télévision du pays - avant Berlusconi !

    Le petit boîtier magique a encore fait de siennes et l'impudique Claudia en a fait les frais ! Pour sa honte ou pour son plaisir ? Difficile de trancher ! La fille est double, puritaine à la ville et déchaînée lorsque le bouton est poussé ! Dans le monde réel, ce boîtier est devenu une réalité avec notamment les œufs vibrants avec télécommande vendus désormais à la Redoute, aux Galeries Lafayette ou même par Sonia Rykiel ! Se masturber est devenu chic !

    Je vous donne rendez-vous dans quelques temps pour la critique du tome 4 - le dernier !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Les lemmings sont des petites bêtes, un genre de rongeurs, connues pour leur instinct grégaire qui peut aller jusqu'au Lemmings - DMA Designsuicide en masse du haut de falaises ! Ceci a fourni en 1991 la matière au studio écossais DMA Design - devenu par la suite Rockstar North de développer le jeu vidéo éponyme, Lemmings donc, édité par le studio Psygnosis que je connaissais moi surtout pour son jeu Barbarian ! Je n'ai jamais joué à Lemmings - sinon sur un CD de démo - mais en ai étudié les mécanismes !

    Nos lemmings s'avancent par dizaines dans ce jeu vidéo et le joueur doit guider ces bestioles écervelées dans des niveaux alambiqués truffés de dangers mortels ! Un concept singulier pour un jeu  de réflexion à succès ! C'est à la fois simple et ingénieux - et très amusant ! Une sorte de puzzle game qui surfe aussi sur la vague alors en vogue des God Games tels Populous, Powermonger ou Sim City ! Ce jeu fut porté sur Amiga et PC, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore 64, ZX Spectrum, Macintosh, Game Boy, Game Gear,  Mega Drive, Nintendo, Super Nintendo, Playstation et enfin sur téléphones portables ! Bref un large éventail de machines, ordinateurs, consoles de salon et consoles portables ! Il y eut par la suite régulièrement des add-ons jusqu'en 2006 !

    Nos lemmings ont une allure humanoïde, une robe bleue et des cheveux verts ! Ils avancent droit devant eux sans réfléchir, se jetant dans les pièges ! Il s'agira pour vous, le joueur, de trouver le moyen de leur faire contourner lesdits pièges ! Pour cela, vous pouvez attribuer à certaines de nos lemmings pris au hasard et de leur attribuer des capacités spéciales temporaires ! Attention aussi à ce que vos troupeaux ne restent pas bloqués !

    Les niveaux représentent des paysages caverneux avec des obstacles naturels (paroi, ravin, bassin,...) et des pièges (lance-flammes, compresseur, broyeur,...) qui s'étendent sur 5 ou 6 écrans en largeur avec une ou plusieurs trappes d'entrée pour nos lemmings ! Il n'y a qu'une porte de sortie par contre ! Le décor est destructible ou indestructible. Selon les niveaux, le nombre de lemmings varie, ainsi que leur vitesse d'apparition, le nombre qu'il vous faut en sauver, le temps imparti etc,... Dans le soft original, il y a 120 niveaux répartis entre des niveaux de difficultés : Fun, Tricky, Taxing et Mayhem - avec parfois les même niveaux mais les paramètres et la difficulté qui changent !

    Lemmings - DMA Design

    L'interface proposée est un Point & Click, à la souris. Les aptitudes et capacités spéciales sont représentées par des icônes en bas de l'écran. Parlons de ces capacités spéciales dont les noms en anglais sont assez parlants et que je ne traduit pas ! Nous avons le Climber, le Floater, le Blocker, le Bomber, le Builder, le Basher, le Digger et le Miner ! Donc ça escalade, ça saute en parachute, ça bloque, ça construit, ça explose et ça creuse ! Tout ça pour éviter les pièges et faire arriver nos lemmings à bon port ! Par défaut, le lemming est un Marcheur ! On peut faire passer un lemming successivement par plusieurs capacités selon certaines combinaisons ! Certaines capacités sont permanentes, d'autres temporaires ! Certains lemmings comme les Bomber seront sacrifiés !

    Un jeu qui exige donc de la stratégie et de la coordination ! Il existe aussi un mode 2 joueurs en même temps - en écran splitté ! Lemmings reçut des critiques enthousiastes, connut de fortes ventes et généra une suite ! On est là face à un simulateur de vie artificielle qui suscitera chez le joueur empathie ou pulsions sadiques ! Il était aussi question que Data East le transforme en borne d'arcade - habituellement, la transition se fait dans l'autre sens, de la borne vers le salon ! - mais ce projet ne dépassa pas le stade du prototype !

    Un grand moment vidéoludique assez unique ! Un OVNI !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • On termine cette série de billets sur les BD estampillées "Clone Wars" avec le dernier tome intitulé "Epilogue" ! Dans cet ultime volet, on Star Wars - Clone Wars - Tome 10 : Epilogueassiste à la fin du conflit entre Républicains et Séparatistes et plus précisément aux retombées de l'Ordre 66 et l'instauration de l'Empire par Dark Sidious/Palpatine ! Les Sith l'ont finalement emporté et les Jedi sont en déroute, proches de l'éradication !

    On a donc plusieurs récits dans ce tome ! Celui intitulé "Trahison" - toujours par Ostrander et Durrsema -  vient clore la série d'histoires sur Quinlan Vos et nous montre son destin sur Kashyyyk ! Le Comte Dooku est mort mais Vos doit encore échapper à l'Ordre 66 ! Va-t'il refaire sa vie avec Khaleen et son fils tout juste né ? Arrivera-t'il à tromper la vigilance des clones ? Par la suite, on n'entendra plus parler de ce Jedi hormis dans un récit "Infinity" mettant en scène un jeune Han Solo ! Et on n'en saura sans doute jamais plus, tout ceci n'étant plus Canon mais "Légendres" ! Toutefois, Vos apparaît aussi dans le nouveau Canon - dans la série d'animation "The Clone Wars" et dans le roman de Christie Golden, "Sombre apprenti" tiré d'épisodes de cette série restés inachevés !

    On a ensuite le récit "Vers l'inconnu..." où on suit d'une part deux survivants de l'Ordre 66 sur la planète Toola : un maitre et son Padawan qui doivent alors se résoudre à mener une nouvelle vie hors des voies de la Force et de l'Ordre Jedi ! Il y eut en effet des survivants à la Purge - Yoda et Obi-Wan Kenobi étant les plus célèbres ! Le scénario est de Welles Hartley - qui est si je me rappelle bien un pseudonyme de Mike Richardson, le boss d'alors de Dark Horse et le dessin - que j'aime énormément pour sa clareté - dans un récit sombre ! - et sa limpidité est de Doug Wheatley ! Un de mes illustrateurs préférés d'alors avec l'Italien Davide Fabbri ! Dans ce récit, nos héros devront ruser pour survivre ! Seuls contre toute la Galaxie ! On retrouvera des problématique similaires dans les BD "Kanan" du Canon !

    Mais et j'ai gardé le meilleur pour la fin concernant ce second récit, "Vers l'inconnu..." alterne avec un autre récit, celui de Dass Jennir qui s'associe avec les Nosauriens - au premiers chef avec Bomo Vertemousse dans une histoire qui sert de transition vers la série "Dark Times" ! Je n'en dit pas plus mais vois laisse découvrir ces aventures alors que la trahison des clones se profile !

    Le titre du troisième et dernier récit de l'album - par Ostrander et Wheatley - est emblématique puisqu'il s'intitule "Purge" et paru par la suite dans un album de la nouvelle série "Dark Vador" ! Une dizaine de Jedi se réunit sur le monde d'Eriadu et décide de contre-attaquer en lançant une "invitation" à Vador obsédé par la traque de Kenobi ! Nos Jedi pensent disposer de l'avantage du nombre mais il mourront tous - ce qui témoigne de la férocité du Seigneur Noir des Sith au passage ! Petite anecdote : on trouve dans le récit le personnage de femme Jedi Sui-Lan Wezz qui est en réalité une pré-tirée d'une boite d'initiation au jeu de rôles Star Wars version an 2000/ D20 de Wizards of the Coast, "Invasion of Theed" ! Quand on vous dit que tout est lié !

    Voilà, ceci termine une série de 10 albums que la série "The Clone Wars" est venue contredire dès 2008 dans sa narration des évènements préfigurant le futur nouvelle univers Canon !

    Je vous dis à la semaine prochaine pour ma critique des "Derniers Jedi" !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Magic : L'Assemblée - Richard GarfieldJe vais maintenant vous faire un billet très général sur un jeu qui a précisément inauguré une nouvelle mode ludique, celle des jeux de cartes à jouer et à collectionner ! Il s'agit de Magic : L'Assemblée (Magic : The Gathering en VO), crée en 1993 par Richard Garfield !

    Mettons tout de suite les choses au point ! J'apporte ici un regard extérieur et de total profane sur ce jeu - y ai très peu joué en réalité et pour tout vous dire n'en ai jamais assimilé les règles ! Ce billet sera peut-être l'occasion pour moi d'en apprendre plus ? De plus, je me concentre ici sur les début du jeu -entre 1993 et 2000 - car Magic possède désormais des dizaines d'extensions et 15 éditions - ce qui n'est pas peu ! Là encore ai perdu le fil depuis longtemps ! Et pour les extensions, il est possible que j'en fasse des articles séparés dans le futur !

    Dans les années 1990, je faisais partie d'un petit club de jeux de rôles, Sortilèges, et l'arrivée de Magic sur le marché n'est pas passé inaperçue pour le coup ! Pour ma part, je l'ai très mal vécu car avant Magic, je prenais plaisir chaque vendredi soir, à partir à l'aventure dans des galaxies et des royaumes lointains et avec le jeu de Garfield, les soirées ne se résumaient plus qu'à des parties de cartes ! On a dit que Dumas, Pradel et les jeux vidéo RPG avaient tué le jeu de rôles papier dans ces années là mais Magic, ce fléau, y a aussi pas mal contribué ! Pourquoi se casser le cul - passez-moi l'expression ! - à préparer des scénarios quand avec trois tordus, on peut venir les mains dans les poches et jouer à un jeu de cartes ! Bon, il n'y a pas que cela qui a coulé Sortilèges, les vols à répétition dans la caisse et les "gentillesses" comme crever les pneus des vélos des copains - en accusant les gitans au passage - y ont aussi contribué !

    Bon, certes, on ne peut pas nier les qualités de Magic ! C'est un jeu assez révolutionnaire au fond - et très addictif ! La poule aux œufs d'or pour Richard Garfield son créateur qui tenta de récidiver avec deux autres jeux similaires : NetRunner dans l'univers de Cyberpunk et Jyhad dans celui de Vampires : la Mascarade !

    Dans Magic  - quelque part l'ancêtre de HearthStone que lui pour le coup je kiffe ! - se situe dans un multivers d'Heroic-Fantasy et vous incarnez un mage qui maîtrise l'une des cinq couleurs élémentaires/ les types de magie. Dans ce genre de jeu, vous devez construire votre deck en rassemblant des cartes à partir des "sets de base" et des "sets d'extension" ! Vous jouez vos cartes - qui ont un coût en Mana, en disposant des terrains - qui précisément vous rapportent du Mana ! Vous pouvez alors lancer des sorts ou invoquer des créatures ! Il y a aussi des artefacts, des rituels ou des enchantements !

    Magic : L'Assemblée - Richard Garfield

    Les cartes ont des capacités diverses (actions possibles, puissance, contraintes) et des niveaux de rareté (mythiques, rares, peu communes, communes). Il existe des jeux vendus dans le commerce par thématique ou des decks préconstruits pour l'initiation !

    Votre deck doit comporter 60 cartes au minimum et voit généralement deux joueurs s'affronter mais il est possible de jouer à quatre ("troll à deux têtes) voire à six ("L'empereur et ses vassaux" ) !

    J'ai évidemment oublié de vous dire que c'était Wizards of the Coast qui éditait Magic et qui fort de son trésor de guerre s'est permis de racheter les licences D&D3 et Star Wars en jeu de rôles au début des années 2000 !

    Depuis 1993, la "folie" Magic est un peu retombée mais le jeu connaît ses inconditionnels qui la nuit vouent un culte au "Lotus Noir" !

    J'ai pour ma part connu les première extensions : "Arabian Nights", "Antiquities", "Légends", "The Dark", "Fallen Empires", "Renaissance" jusqu'à "Ère Glaciaire" ! Mais j'ai revendu toutes ces cartes par la suite ! Dans les années 2000, j'achetais en Kiosque une espèce d'encyclopédie Magic sous forme de fiches à mettre dans des classeurs pour apprendre à jouer - mais ne me suis guère plus penché dessus ! Il y avait évidemment aussi toute une presse spécialisée autour de ces jeux !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Les Julio-Claudiens : la transmission du pouvoir d'AugusteDans le cadre de mes révisions de Licence L3 d'Histoire antique, je vous livre un billet sur les Julio-claudiens !

    Auguste, véritablement le premier empereur romain, en instaurant le principat, a su faire preuve d'habileté politique ! Il a en effet installé un régime de type monarchique là où son grand-oncle Jules César, assassiné par les Républicains pour pêché d'hubris lors des Ides de Mars 44 avant J.-C., avait échoué. Octave Auguste sut ménager les nostalgiques de la République alors définitivement révolue en conservant les anciennes magistratures.

    Faisant partie de la gens Iulia associée à la gens Claudia par son épouse Livie, Auguste instaure de fait une monarchie ! Va alors se poser la question de sa succession ! Lui succéderont Tibère (de 14 à 37 après J.-C.), Caligula (37 - 41), Claude (41 - 54) et enfin Néron (54 - 68). Mais trouver un héritier n'allait pas de soi ! En réalité, deux critères entrent en compte pour désigner les successeurs du princeps : le sang et l'investiture du pouvoir (la puissance tribunicienne et l'imperium en l’occurrence !).

    Auguste n'eut pas d'héritier mâle issu de son propre sang. Les femmes jouèrent allors un grand rôle dans la Domus Augusta - sa soeur Octavie, sa femme Livie, sa fille Julie (dont la mère était Scribonia).

    L'adoption fut aussi un critère dans l'association au lignage impérial. Auguste adopta ses deux petits fils, les enfants d'Agrippa et de Julie,Caius César (né en 20 avant J.-C.) et Lucius César (né en 17 avant J.-C.) en 17 avant J.-C, "princes de la jeunesse" et associés à Castor et Pollux. Mais Lucius mourut en 2 après J.C. et Caius deux ans plus tard en 4 après J.-C. C'est à cette date, 4 après J.-C. qu'Auguste, n'ayant plus d'héritier potentiel, adopta Tibère et  Agrippa Postumus, le dernier fils d'Agrippa et Julie.

    Julie avait fait un précédent mariage avec Marcellus,  son cousin, le fils d'Octavie mais celui-ci décéda en 23 avant J.-C. sans lui avoir donné d'enfant. Julie de remaria avec Agrippa en 21 avant J.-C. puis, à la mort d'Agrippa en 12 avant.J-C., elle convola en troisième noce, en 11 avant J.-C. avec Tibère, le fils aîné de Livie de son premier mariage avec Tiberius Claudius Nero - de la gens Claudia. On le voit, Auguste se tourna donc vers la gens de sa femme Livie pour trouver son successeur. Ce fut Tibère qui lui succédera en effet en 14 après J.-C.

    Mais l'adoption ne fait pas tout ! Il faut aussi l'investiture du pouvoir ! Tout au long de son règne, Auguste s'est efforcé d'anticiper en octroyant des pouvoirs aux princes - avant que plusieurs de ces figures ne soient écartées pour cause de décès prématurés ! Auguste en fait donc des collègues au pouvoir - c'est ainsi qui les désigne !

    Ainsi en 23 avant J.-C, Marcellus reçoit l'édilité et le droit de siéger au Sénat parmi les anciens prêteurs et est également désigné pour être consul avant l'âge légal.

    En 18 avant J.-C. Agrippa, revenu victorieux d'une campagne militaire au nord-ouest de l'Espagne contre les Astures et les Cantabres, reçoit la puissance la tribunicienne pour cinq ans et à nouveau l'imperium sur l'Orient.

    En 5 avant J.-C. Caius César est désigné pour être consul cinq ans plus tard puis Lucius César est à son tour désigné trois ans plus tard pour être consul en 3 après J.-C. Mais leurs morts ne tarderont pas à survenir comme on l'a vu ! En 1 avant J.-C., Caius siège de plus au conseil impérial et obtient l'imperium proconsulaire sur l'Orient !

    Concernant Agrippa, du même âge qu'Auguste, son rôle aura été de transmettre le pouvoir à ses fils !

    Pour limiter les risques de vacance du pouvoir, Auguste associa aussi Tibère - et le frère de celui-ci, Drusus I, au pouvoir. Tibère et Drusus, les enfants du premier mariage de Livie, dirigeaient une campagne en Germanie entre 12 et 9 avant J.-C. On a vu que Tibère avait épousé Julie en 11 avant J.-C. C'est également à ce moment-là qu'il fut doté par Auguste d"un imperium proconsulaire pour 5 ans. Drusus en fut également doté en 10 avant J.-C. mais celui-ci mourut d'une chute de cheval en Germanie l'année suivante !

    Tibère va triompher en Germanie et son imperium  est renouvelé en 6 avant J.-C. Mais son mariage avec Julie étant malheureux, il choisit l'exil volontaire à Rhodes cette même année ! Il ne revient qu'en 2 après J.-C. (année de la mort de Lucius César)? Deux ans plus tard, il est donc adopté par Tibère avec Agrippa Postumus, adopte lui-même Germanicus, le fils de son frère Drusus I et Antonia Minor - elle même fille de Marc Antoine et d'Octavie, la sœur d'Auguste ! Dans le même temps, Tibère est investit de la puissance tribunicienne -renouvelée en 13 après J.-C. et d'un imperium proconsulare pour dix ans. En 13 après J.-C; Tibère se voit attribué un imperium  égal à celui d'Auguste.

    On le voit tout cela est une affaire de famille qui se joue entre Julio-claudiens ! Qui a dit que l'arbre généalogique de ces familles n'était pas compliqué !

    Auguste meurt le 19 août 14 après J.-C. et donc Tibère, investit par les militaires, le peuple et le Sénat - non sans quelques révoltes et insurrections vite matées - a la lourde tâche de lui succéder !

    Nous aborderons la suite une autre fois !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Space Racer est un autre jeu vidéo de la société Loriciels, sorti en 1988 - notamment sur Amstrad CPC, Amiga et Atari ST ! C'est un jeu Space Racer - Loricielsde courses futuriste où vous pilotez une sorte de scooter spatial dans ce qui s'apparente à de nouveaux jeux du cirque !

    Les grands prix 500 du XXème siècle où le pilote respectait ses adversaires sont bien loin ! On est en 2132 dans un monde dévasté et el public a retrouvé le goût du sang de la Rome antique !

    Vous pilotez un scooter de l'espace et devez faire en sorte de franchir la ligne d'arrivée le premier et donc vivant ! Votre véhicule possède une réserve d'énergie qui influe sur sa vitesse et qui diminue si vous vous éloignez de la piste ! Il s'agit donc de rester au centre de l'écran tout en gérant les dénivellations du terrain !

    Les adversaires viendront vous donner du fil à retordre mais vous pourrez leur tirer dessus pour récolter des boules d'énergie ! Vous pouvez aussi vous élever en hauteur et passer au-dessus des autres concurrents !

    L'impression de vitesse est bien rendue et les graphismes sont soignés ! Le jeu possède en lui-même une certaine difficulté et il vous faudra du doigté pour remporter la course !

    Ce jeu s'inscrit dans la ligné des Turbo Cup et autres Mach 3 pour l'impression de vitesse !

    Space Racer - Loriciels

    Un jeu techniquement soigné donc intéressant à ce titre !

    A bientôt !


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires