• Dans le cadre de mes concours de bibliothécaire et de ma Licence de Sociologie, je m'intéresse à des problèmes de société. Je vais vous parler maintenant de la Modernité qui s'accompagne de la transformation des valeurs de l'individu.

    On assiste en effet, au XXème siècle, à un changement dans la hiérarchie des valeurs avec la montée en puissance de la bourgeoisie depuis le XIXème siècle. A la vaillance et à la bravoure aristocratique, on préfère désormais les valeurs marchandes. Un sens moral affecte aussi la notion de valeur en rapport avec le Bien et le Juste.

    Nietzsche va faire de la philosophie "au marteau" et montrer qu'on est entré ans l’Ère du Nihilisme et attaque le Christianisme qui sous couvert de Charité, promeut en fait les "passions négatives" : orgueil des prêtres qui veulent contrôler les fidèles ou haine de soi - et du corps ! Ère de décadence donc ! Le XXème siècle confirmera un net déclin du religieux.

    Le XXème siècle verra l'apogée de l'individualisme ! Selon moi, l'individualisme n'est pas mauvais en soi - car il est un prolongement de l'Humanisme qui mets l'Homme au centre. Il ne doit pas être confondu avec l'égoïsme !

    La fin du XIXème siècle est l'"Ère du Soupçon". Freud et Marx contribuèrent à cette entreprise de démolition ! L’Ère moderne est aussi le moment de l'avènement de la science dans la lignée du Positivisme - le XXème siècle voit arriver la Physique quantique et la Relativité et en Biologie, la structure de l'ADN est découverte ! C'est à Max Weber que l'on doit l'expression "Désenchantement du monde" reprise bien plus tard par Marcel Gauchet, en 1985 comme titre d'un de ses ouvrages - pour traduite notamment le recul du religieux.

    Après la Seconde Guerre mondiale, l'individualisme se mue en égoïsme. On assiste à une course à al consommation durant les Trente Glorieuses. Avec Mai 68, l'Individu s'affirme haut et fort ! Puis la Crise des années 1970 ne va pas recentrer les individus sur plus de solidarité ! Au contraire, chacun veut "sauver sa peau" et dans les années 1980, avec Reagan, Thatcher le tournant de l'austérité par Mitterrand, on est en plein Néolibéralisme et c'est la compétition entre les personnes qui est valorisé !

    Je vous renvoie aussi à mon récent billet sur un ouvrage de Gilles Lipovetsky et vous propose de guetter ma prochaine série de billets sur l'ouvrage de Jean Baudrillard, La société de consommation, ouvrage que je trouve si riche que j'en ferais plusieurs articles et comme je dois l'étudier et en faire une fiche lecture pour ma Licence de Sociologie !...

    La Post-Modernité se caractérise aussi par l'opposition entre valeurs religieuses et valeurs laïques, de nouvelles valeurs du couple, une montée en puissance du féminisme, la mise en avant des revendications LGBT,  une préférence accordée au jeunisme, une reconnaissance des droits des animaux et le respect de la nature, l'apparition des Bobos - Bourgeois-Bohêmes, la mise en valeur du corps et de nouvelles solidarités !

    Voilà, je développerais davantage dans de prochains articles !

    A bientôt !


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  • L'équilibre écologique de la planète est menacé, ce n'est un secret pour personne ! Mais la Terre a de tout temps eu ses défenseurs ! Avant la virulente, Greta Thunberg, on avait les non-moins agressifs loups-garous.

    Loup-garou : L'Apocalypse est un jeu de rôles publié par White Wolf, dans les années 1990 qui qui est le deuxième volet, après Vampire : La Mascarade, de leur univers contemporain fantastique et désespéré, le "Monde des Ténèbres" et qui tire parti de leur méthode maison, "L'Art du Conteur". A vrai dire, je n'ai pas grande admiration pour cette gamme hormis pour le jeu Changelin : Le Songe qui a un bon arrière-fond métatextuel car ai toujours trouvé ces produits un peu prétentieux et de plus, on n'a par attendu "L'Art du Conteur" pour faire de la narration, même en jeux de rôles ! Enfin passons !

    La couverture du manuel de base de Loup-garou : L'Apocalypse, qui faisait partie d'une livraison attaquée par des loups-garous et qui porte encore la marque de lacérations, annonce la couleur ! Voilà un jeu violent ! Les garous se répartissent en tribus, à l'instar des vampires qui s'organisent en clans ! En fait, c'est un moyen de présenter différentes "classes" de personnages en fonction de votre tribu.

    Il existe ainsi 13 tribus (Arpenteurs Silencieux, Astrolâtres, Crocs d’Argent, Enfants de Gaïa, Fiannas, Fils de Fenris, Furies Noires, Griffes Rouges, Marcheurs sur Verre, Rongeurs d’Os, Seigneurs de l’Ombre, Uktenas, Wendigos) dans la nation Garou. Ces Garous sont liés à des Totems et sont en équilibre entre deux mondes, le monde réel et le monde des Esprits où vivent les entités qui ont créer le monde ou qui veulent le détruire : le Sauvage (ou Kaos), la Tisseuse (ou Tisserand) et le Ver.

    Les Garous sont liés à Gaïa, l'Esprit de la Terre, un aspect du Sauvage et voyagent donc à travers l'Umbra, le monde des Esprits. La Gnose traduit la sensibilité de ces Garous à ce monde des Esprits et ils sont aussi en rapport avec leurs Caerns, des lieux sacrés.

    Dans le monde réel, les Garous doivent contrôler leur Rage et possèdent cinq formes de transformations entre l'humain et le loup. Le Crinos est la forme Loup-Garou qui peut faire jusqu'à trois mètres de haut.

    La Tisseuse qui agence la Réalité est devenue folle et le Ver est l'ennemi des Garous ! Ceux-ci maîtrisent aussi la magie pour lutter contre les agents du Ver.

    Par la suite, les suppléments de cette gamme vont introduire de nouvelles races de Garous : ours-garous, rats-garous, crocodiles-garous, requins-garous, tigres-garous.... Pour plus de diversité ! Bien évidemment, ces nouvelles factions poursuivent leurs propres agendas et ça complique d'autant le "jeu politique" !

    Je possédais le manuel de base de ce jeu mais n'ai jamais fait de partie ni comme joueur, ni comme Meneur de jeu ! Un regret ? Non, pas vraiment !

    Niveau règles, ça se résous à base de lancer de dés 10 sous des compétences ! C'est le système des jeux White Wolf !

    Un jeu de rôles écologiste qui explore certains aspects, parmi les plus violents du "Monde des Ténèbres" !

    A bientôt !


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  • Vous connaissez ma passion pour la culture et les livres ! Cette passion est partagée par les bibliothécaires, métier auquel j'aspire et Frederick Wiseman nous montre l'envers du décor de ce sacerdoce dans son documentaire de 2017 intitulé Ex Libris : The New York Public Library, film présenté alors à la Mostra de Venise et qui a reçu un très bon accueil !

    Dans l'Amérique du Nord, la ville de New York a toujours fait figure de ville d'exception ! Mégalopole cosmopolite, toujours en avance sur son temps, elle détonne d'autant plus dans les USA de Donald Trump. Les bibliothécaires de sa Bibliothèque public croient profondément en leur mission, teintée d'Humanisme. Les bibliothèques ne  sont pas pour eux des lieux de stockage des livres mais des "lieux pour les gens" - ce qu'on appelle par chez nous, le "Troisième Lieu", alternative entre le foyer et le travail !

    La Bibliothèque réconcilie liberté et égalité et accueille tout les publics sans distinction d'âge, de sexe, de couleur ou d'opinions politiques et religieuses. La NYPL est un endroit où sont permis l'exploration des savoirs et du monde, l'échange entre les gens et l'apprentissage ! Un lieu contre l'Obscurantisme !

    Le documentaire de Wiseman papillonne d'un interlocuteur à un autre. On explore les différents services et on interroge un grand nombre d'employés mais aussi des utilisateurs très divers ou encore des décideurs politiques ! Même le vigile peut placer son ressenti sur son travail ! Il y a aussi des intervenants connus comme Richard Dawkins, Patti Smith et Elvis Costello. Enfin, on se rends dans des foyers, des annexes et dans des salles de réunion.

    C'est un véritable défi pour l'avenir auquel doivent répondre les administrateurs de la NYPL ! Je vous laisse découvrir le documentaire par vous-même ! Pour ma part, n'en ai visionné que la moitié - et en Anglais ! - mais ça me suffit pour voir la richesse du travail de Wiseman.

    Je dédie ce billet à ma sœur Sophie et à sa petite famille qui vivent tout près de New York !

    A bientôt !


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  • De nos jours, la conception des jeux vidéo a perdu son côté artisanal et bricolage des débuts pour laisser la place à de grosses machines, une fabrication impliquant de grosses équipes et de gros moyens à la manière des films hollywoodiens ! La conséquence en est la disparition de certaines figures de créateurs, célébrés dans les années 1980 pour avoir porté un projet à eux tout seul ! L'artiste est redevenu un technicien anonyme !

    C'est ainsi qu'Eric Chahi fut couronné de lauriers au début des années 1990 pour ses réalisations dans le cadre de la société Delphine Software, petite boite qui lança des succès comme Les Voyageurs du Temps, Croisière pour un cadavre ou Opération Stealth qui adaptaient le principe du Point'N'Click si cher à la société Lucasfilm Games à la façon de faire francophone !

    Mais le plus "gros coup" d'Eric Chahi, ce fut en 1991 son jeu Another World. Ce jeu a en effet marqué les esprits ! Ai eu la chance d'y jouer alors, investissant dans la boite de jeu au lieu d'une copie pirate ! Cette aventure est remarquable par sa réalisation impeccable, son ambiance unique et sa difficulté bien dosée ! Il s'en dégage une ambiance de mystères très addictive ! Le succès fut tel qu'on eut une "Édition 15ème Anniversaire" en 2006 et une "Édition 20ème Anniversaire", si vous comptez bien, en 2011 !

    Another World se distingue par sa conception cinématographique qui anticipe les productions actuelles, des années 2000 et 2010. Jeu culte disponible alors sur Amiga et Atari ST (ma machine d'alors comme vous savez si vous suivez ma rubrique "Jeux vidéo" ! On eut par la suite des versions PC-DOS, MacOS et Windows ainsi que sur consoles avec la Mega Drive, la Super Nintendo, la 3DO et la Mega-CD, Nintendo Switch, PS4, Xbox One et enfin sur les téléphones mobiles - selon les Éditions !

    Vous incarnez Lester Chaykin, un jeune chercheur en physique des particules, qui, par une nuit d'orage, alors qu'il lance une expérience avec un accélérateur de particules, est frappé par la foudre et expédié dans un "autre monde" !

    Dans les faits,  ce jeu a bien des points communs avec un jeu antérieur, le fameux Prince of Persia ! Je fais ici allusion à la fluidité des animations, très réalistes ! Ainsi l'identification au héros du jeu fonctionne à plein. Autre particularité, pas de jauge de vie ni d'interface textuelle pour renforcer l'immersion ! Vous communiquerez avec les aliens par le langage du corps.

    Another World est toutefois moins répétitif que Prince of Persia notamment grâce à des interactions plus variées avec l'environnement notamment au moyen d'énigmes. Il vous faudra aussi enchaîner les bonnes combinaisons de mouvements, sauts et roulades. Les décors, enfin, jouent sur les ombres ce qui donne une ambiance très particulière. Seul reproche, le jeu, une fois qu'on a bien "pigé le coup" est très court et peu être fini en 40 minutes !

    Ce soft fait aussi un peu penser à Dragon's Lair et pas qu'à cause des images vectorielles !

    J'ai passé d'excellents moments à l'époque sur ce jeu mais n'étant pas un hardcore gamer, n'avait toutefois pas réussi à aller au bout de l'aventure ! N'ai pas joué aux Éditions des 15 et 20 ans !

    A bientôt !


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  • Dans le domaine des jeux vidéo, pour les titres récents, ai eu ma période Star Wars - The old Republic - et ai actuellement ma période HearthStone. Mais au début des années 2010, ai beaucoup joué à Stormfall, un jeu de stratégie en temps-réel assez prenant mais qui se révélait assez décevant une fois qu'on avait obtenu tous les upgrades ! De plus, j'avais laissé tomber ce jeu dégouté par l'attitude de certains joueurs qui n'ayant sans doute pas de vie sociale s'étaient permis de me menacer presque de mort parce que j'avais commis un impair lors d'une partie ! Allez vous faire soigner, bande de sociopathes !

    Je me suis mis très récemment à Forge of Empires, jeu de la société InnoGames, jeu lancé en 2012 et donc aussi jeu de stratégie en temps réel massivement mutlijoueurs ! Mais pour le moment, fort de mes expériences malheureuses précédentes, j'évite soigneusement le multijoueurs !

    Dans ce jeu, vous dirigez une civilisation à travers une quinzaine de périodes historiques (pour l'instant !) allant de l'âge de pierre à la colonisation de Mars et d'étoiles lointaines, en passant par la Moyen Age, la Renaissance, l'Âge industriel ! Contrairement à Stormfall, je pense que ce jeu a de quoi retenir mon intérêt plus longtemps car la progression semble plus longue ? Vous progressez dans les âges en acquérant des compétences et des savoirs-faire pour votre civilisation au moyen de points de Forge !

    Pour le reste, c'est assez classique ! Vous construisez divers bâtiments, produisez des ressources - très diversifiées, depuis le bois jusqu'aux micropuces, puis construisez de nouveaux bâtiments avec de nouvelles technologies.

    Je ne fais que commencer le jeu mais en remarque déjà certains aspects ! Vous devez gérer intelligemment la disposition de vos bâtiments en les reliant au moyen de routes. Vous aurez aussi à veiller à la "satisfaction" de votre population de manière à ce qu'ils soient plus productifs ! Il y a aussi des phases de combats et d'expansion où vous menez vos hommes à la bataille (pour l'instant, je ne dispose que de lanciers mais devrais bientôt disposer de cavaliers dès que j'aurais acheté des terrains pour avoir la place de bâtir une écurie !). Vous déplacez vos unités sur une sorte de damier pendant les phases de combat !

    Vous devez en effet agrandir constamment votre espace pour avoir de nouveaux bâtiments. Le jeu est, selon le modèle économique de ces jeux, en Free-To-Play avec possibilité d'acheter des diamants par Carte Bleue qui vous donneront des avantages . Moi, ma politique est de ne jamais payer pour ce genre de jeux (hormis pour HearthStone et World of Warcraft !). Ai aussi parlé de Forge of Empires à ma mère qui est fondue de jeux sur tablettes mais elle n'a pas accroché !

    Les Forgiens et Forgiennes, les pratiquants de ce jeu, sont au nombre de 14 millions d'individus dans le monde et il y a bien sûr différents serveurs !

    Je reviendrais sur les différents éléments et en particulier sur les différents Âges et technologies dans une future série de billets que je compte rédiger sur ce jeu ! On commencera bientôt avec l'Episode 1 : "Âge de Pierre et Âge de Bronze", série de billets comme ce que je peux faire sur Wow - World of Warcraft (série en pause il est vrai en ce moment !) et aussi en parallèle pour chaque période de développement du jeu, vous livrerais des billets sur ces époques historiques ! Par exemple, lorsque je parlerais de l'Âge du Bronze, ferais des billets sur les Premières Civilisations et la sédentarisation par exemple et aussi compte rédiger une collection de nouvelles courtes chacune prenant un personnage de l'histoire de l'Humanité pour protagoniste, aussi pour les périodes correspondantes dans le cadre de mon projet "Fragments d'existences" !

    Et je reprendrais aussi bientôt ma série sur l'Egypte antique avant d'enchaîner sur Sumer et la Mésopotamie ! en m'appuyant toujours sur mon Encyclopédie en 30 volumes : "Histoire et Civilisations" ! Il y a donc de quoi faire !

    A bientôt !


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  • Au début des années 1990, la carrière de Sylvester Stallone est dans le creux car l'acteur vient de subir plusieurs échecs après s'être essayé à la comédie. Avec le film de Renny Harlin sorti sur les écrans en 1993, Cliffhanger : Traque au sommet, l'interprête de Rocky et Stallone renoue avec le film d'action et avec le succès !

    Le film raconte l'histoire de Gabe Walker - joué par Stallone - qui est un alpiniste et secouriste dans les montagne Rocheuses. Dans le prologue, il va se lancer au secours de son ami Hal Tucker - joué par Michael Rooker - et Sarah, la petite amie de celui-ci - jouée par Michelle Joyner - coincés au sommet d'un pic mais Sarah tombe et meurt sur le coup, d'où le traumatisme initial du héros qui se retire alors du métier !

    C'est donc encore une énième variation sur un héros blessé qui doit affronter ses démons et se reconstruire dans l'épreuve ! L'épreuve, c'est huit mois plus tard quand un avion fédéral transportant des fonds monétaires est attaqué par une bande de mercenaires menée par Eric Qualen - rôle tenu par John Lithgow. Évidement, l'appareil va s'écraser dans la montagne !

    C'est Hal qui est contacté par les survivants - qui sont donc en fait les mercenaires qui ont pris d'assaut l'avion si vous suivez ? Gabe qui est retourné chez sa copine Jessie - jouée par Janine Turner, une autre experte de la montagne, est mis au courant et part aider Hal ! Les deux vont donc avoir affaires aux dangers naturels des pics et hauts sommets et à la menace plus humaine des mercenaires. Et donc Gabe va se racheter en sauvant son copain !

    A la manière d'un Piège de Cristal, Gabe va profiter du terrain pour éliminer un à un les mercenaires puis leur chef, Qualen, forcément plus coriace et qui tient à récupérer des valises d'argent !

    C'est donc à la fois un film spectaculaire - dont on s'imagine que le tournage a du être compliqué !? - et avec de magnifiques paysages de montagnes à couper le souffle ! C'est très sportif et on est bien dans le registre de l'action pure et dure ! Mais ça reste un film assez mineur dans la carrière de Stallone. L'avais vu au cinéma à l'époque et avais bien aimé mais sans plus !

    Des grimpeurs professionnels, américain, allemand et français, ont conseillé l'équipe pour le tournage et il est amusant de signaler que Stallone est sujet au vertige ! Un comble ! C'est filmé, non dans les Rocheuses mais dans les Dolomites, en Italie. L'acteur vedette a d'ailleurs failli se tuer en manquant d'oublier de se sangler lors d'un saut !

    Enfin, un film qui ne manque pas de cliffhangers, de rebondissements !

    Et donc, ce film a obtenu un bon succès public et a été présenté en avant-première hors compétition au Festival de Cannes à l'époque, en 1993 donc !

    A bientôt !


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  • Nous allons maintenant parler d'un philosophe qui s'est fait une spécialité de traiter des questions jugées moins nobles par sa discipline, comme la mode, et qui se fait aussi sociologue en analysant le phénomène de l'Hypermodernité ! Il en livre une vision tout en subtilités et en nuances, retranscrivant bien la complexité de notre époque ! Il s'agit de Gilles Lipovesky, auteur de L'ère du vide, et l'ouvrage, c'est Les Temps hypermodernes, ouvrage érudit et assez difficile à aborder car contenant une grande masse d'informations.

    On connaissant la Modernité, puis la Post-Modernité, caractérisées par la fin de la Transcendance et des idéologies - puis voici l'Hypermodernité ! C'est une époque marquée par la surconsommation des objets, pas tant à des fins ostentatoire et de prestige mais pour jouir du moment présent ! En effet l'avenir inquiète fortement l'individu hypermoderne, individu fragilisé car n'étant plus protégé par le groupe et l'institution ! Bref, ce moment pousse encore plus loin l'individualisme et l'hédonisme des Modernités précédentes !

    Le culte du progrès a fait place à la jouissance dans le temps présent. Le politique est certes en déroute mais l'homme s'investit dans l'Humanitaire et il y a une avancée dans la foi dans les Droits de l'Homme ! Tout ceci dans une époque qui se durcit à nouveau !

    Dans ce cadre, l'individu pense d'abord à lui, à sa santé, à son bien-être, un individualisme "nouvelle formule" du "toujours plus". Notre personnage n'est plus "cool" et '"décontracté" comme dans les années 1970 mais veut profiter le plus de la vie, dans l'urgence, avant l'apocalypse ! C'est aussi l'époque de l'immédiateté.

    N'oublions pas que c'est l'époque de la Mondialisation qui laisse pas mal de gens sur le carreau. On assiste à un retour du spirituel en même temps que la domination de la techno-science ! La psychologie et le "développement personnel" sont mis en avant.

    Bref, c'est l'ère de l'Homo consomator.

    Il y aurait beaucoup à dire encore mais j'y reviendrais prochainement dans un billet généraliste : "Modernité et désenchantement du Monde" pour montrer le début du processus, entamé avec la Modernité !

    L'édition sur Google Play, donc que j'ai lu en numérique, contient aussi en préalable une présentation de notre philosophe et de ses théories par Sébastien Charles puis par la suite une interview de l'auteur !

    A bientôt !


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  • Tenu pour responsable de beaucoup de maux, le Capitalisme est-il moral ? C'est la question à laquelle le philosophe André Comte-Sponville, pétri de politique et d'économie tente de réponse dans une conférence dont le petit livre Le Capitalisme est-il moral est la transcription. Il procède en quatre temps.

    Tout d'abord, notre philosophe dresse le constat que la génération qui a été jeune entre 1980 et 2000 est beaucoup moins imprégnée de politique que l'a été la sienne, celle qui avait 20 ans en Mai 68. Cette génération des années Reagan se désengage à contrario du fait politique et se gorge de morale ! C'est en effet bel et bien à un retour de la morale que l'on assiste avec des figures comme l'Abbé Pierre ou des Institutions comme SOS Racisme ou les Restos du Coeur. Mais pour Comte-Sponville, les solutions ne sont ni dans la politique, ni dans la morale ! Et à ces deux générations semble maintenant succéder, depuis l'an 2000, une autre génération plus investit dans le spirituel et donc le religieux à travers un retour à ces valeurs comme en témoigne le succès des JMJ ! Ajoutons que le retour de la morale puis du religieux sont en quelques sortes une réaction à la proclamation, à la fin du XIXème siècle de la "Mort de Dieu" !

    Dans un second, temps, notre penseur procède à une sorte de catégorisation et pose quatre ordres dans la société qui agissent chacun à un niveau différents et interagissent entre eux ! Il tente ainsi de répondre à la question posée au début.

    On a tout d'abord, au plus bas niveau, l'ordre techno-scientifique (le 1er ordre) auquel appartiennent des disciplines comme la Physique ou l'Economie. Cette ordre crée des lois pour expliquer la réalité mais ne s'embarrassent pas de morale ! L'auteur donne parmi d'autres exemple, celui parlant de la météorologie ou la pluie n'est ni bien ni mal ! Donc on a déjà un élément de réponse pour savoir si le Capitalisme est moral ou pas ! Il est de fait amoral... Sur ces points, je ne suis pas d'accord, car dans l'Economie, il y a bien des décisions humaines !

    C'est en accord avec le deuxième ordre qui est l'ordre politique et juridique. Le politique légifère par exemple en matière de bio-éthique car ce n'est pas au généticien de dire si le clonage humain est une bonne chose ou pas, juste il peut dire si c'est techniquement faisable ! Ce 2ème ordre va réguler le 1er ordre !

    Il y a ensuite au-dessus un 3ème ordre qui est celui de la morale et encore au-dessus un 4ème ordre, celui de l'éthique ou encore de l'amour ! Comte-Sponville ne croit pas en un 5ème ordre qui serait celui du divin. Mais se faisant, il nous a présenté en long et en large son système de pensées et c'est assez convaincant !

    Dans le chapitre suivant, Comte-Sponville présente la notion reprise à Pascal de "ridicule" c'est à dire lorsqu'il y a confusion entre les ordres, lorsque par exemple on demande à un savant de résoudre un problème moral. Puis, il définit les "barbaries", lorsque les ordres inférieurs tentent de dominer et réguler les ordres supérieurs par exemple lorsque le politique se charge de morale ou encore les Puritains qui s'enquièrent d'éthique, et les "angélismes", lorsque au contraire ces ordres supérieurs veulent résoudre les problèmes incombants aux ordres inférieurs comme la "volonté politique" de vaincre le SIDA (qui est un casse-tête médical - mais qui dépends certes de la volonté politique d'allouer des crédits de recherche) ou de résorber le chômage ou encore lorsque les religieux veulent dicter l'ordre moral ! Là encore la démonstration est impeccable !

    Enfin, dans sa conclusion, notre philosophe pose que ce qui vaut pour les individus n'est pas ce qui vaut pour les groupes ! En effet, les individus sont sensibles à la hiérarchie des primautés, c'est à dire s'élèvent dans la hiérarchie des ordres : l'amour et ce qui importe le plus pour eux et en un sens, ils sont soumis à la grâce ! A contrario, les groupes sont soumis à la pesanteur et sont plus attirés par les ordres inférieurs selon la hiérarchie descendants des primats ! La technique et l'argent sont ce qui compte plus pour ces groupes comme les entreprises par exemple ! Démonstration brillante là encore !

    Finalement, André Comte-Sponville nous propose là rien de moins qu'une grille de lecture du monde et de l'humain à chacun de s'en servir comme bon lui semble et d'assumer ses responsabilités !

    Le texte de la conférence est complété par des questions - concrètes ! - du public à notre philosophe à l'issue de cette intervention et ne m'attarde pas dessus ni sur ces réponses qui ne sont au fond que des précisions et des éclaircissements et n'apportent rien de fondamentalement nouveau !

    A bientôt !


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  • Les Editions Lieux Dits publient toute une série de petits guides, qui se lisent très aisément, autour de plusieurs métiers, à même de susciter des vocations ! On a ainsi, dans cette collection "être" : "Etre Sage-Femme', "Être Artiste de cirque", "Être militaire dans l'armée de terre", "Être Libraire" ou encore "Être Vétérinaire", la liste est encore plus longue ! Mais ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est "Être Bibliothécaire", métier auquel je me destine - car il me permettra de partager ma culture à l'instar de ce que je fais sur ce blog et de continuer à me former et apprendre tout au long de ma vie ! Je prépare une formation dans ce sens et entends passer les concours !

    Le métier de Bibliothécaire est un métier en mutation constante ! Je veux parler bien sûr de l'irruption du numérique dans nos sociétés et dans tous les domaines ! Le Bibliothécaire a un rôle de passeur, voire de prescripteur en matière de culture et il doit se tenir constamment informé dans tous les domaines : littératures, musiques, cinéma, géopolitique, économie, sciences sociales, j'en passe et des meilleures !

    On peut avoir une vision du Bibliothécaire assis derrière un bureau et qui n'en bouge pas de la journée ! Quoi de plus faux ! C'est un métier extrêmement varié ! Ses deux missions principales peuvent paraître antagonistes, d'une part conserver le Patrimoine et d'autre part, communiquer ces ouvrages aux publics. Dans les faits, le Bibliothécaire accueille le public, prête des livres, conseille en matière de culture, fait des animations (expositions, ateliers d'écritures, Heure du Conte,...), dispense des formations, fait du catalogage (une de ces activités invisibles !), commande de nouveaux livres, gère un budget, gère du personnel, discute avec les élus et que sais-je encore ! Les compétences sont tout aussi variées : d'une connaissance de la culture et de l'actualité, à un sens du relationnel en passant par la maîtrise des outils informatiques. Vous vous doutez bien que moi, grand amoureux des livres et de l'érudition et aimant partager, j'ai décidé de ne pas moisir un an de plus dans un ESAT (le traitement des handicapés en France est un véritable scandale, soit dit en passant mais cela j'en parlerais une autre fois !).

    Ce petit livre propose des rappels historiques mais très brefs et présente les différents établissements et métiers. On doit compter avec la BNF, la BPI, les Bibliothèques Universitaires (BU) (où j'ai fait un stage par le passé !), ça c'est pour la Fonction Publique d’État ! Mais on a aussi la Fonction Publique Territoriale, avec les Bibliothèques Départementales (de prêts - qui alimentent les Bibliobus) et les Bibliothèques Municipales ! Ensuite on a bien évidemment les CDI dans les collèges et lycées (mais qui là dépendent d'un autre ministère, celui de l’Éducation Nationale et plus de la Culture) et aussi des bibliothèques dans les prisons et les hôpitaux, des bibliothèques associatives ou privées et d'entreprises.

    Au niveau des métiers et plus spécifiquement de ce que l'on appelle les grades, le livre a le mérite de nous présenter les portraits d'une demi-douzaine de Bibliothécaires, qui occupent différentes fonctions, dans différents types d'établissements et c'est très instructif car ils nous parlent de leur semaine type ! La passion ressort mais aussi un certain nombre de contraintes !

    L'ouvrage se clôt par un topos sur les avantages et les inconvénients du métier car il ne faut pas se voiler la face, tout n'est pas rose - par exemple, le métier manque un peu de reconnaissance et les salaires ne sont pas extraordinaires. Et surtout, les concours en rendent l'accès difficile ! Mais je me prépare pour !

    Voilà, si ça vous intéresse davantage, n'hésitez pas à me contacter et à me poser des questions dans les commentaires !

    A bientôt !


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  • La Sociologie est une science récente, fille matricide de la Philosophie. Francis Farrugia se propose de nous en exposer les "Histoires et Théories" comme l'indique le sous-titre de son ouvrage Sociologies. Historiquement, il y a eu la Sociologie allemande, excellant à forger des concepts et à théoriser - avec Tonnies, Simmel et Weber, la Sociologie française, fille de la Révolution - dans la ligne de Durkheim et Mauss - et enfin la Sociologie américaine plus empirique et pragmatique et attachée aux conditions de vie concrètes - des ouvriers ou des migrants par exemple - avec l'Ecole de Chicago.

    Mais notre auteur, enseignant-chercheur à l'Université de Franche-Comté, ne présente pas tant ces trois traditions par le menu mais s'attache plutôt autour d'une demie-douzaine de figures, principalement des fondateurs et ces figures sont Durkheim, Bourdieu, Tonnies, Gurvitch, Mauss ou encore Halbwachs et Levi-Strauss. Et il rédige des petits chapitres mettant en avant certains des enjeux de la discipline.

    Bien évidemment, ces Sociologues n'ont pas manqué de s'influencer les uns les autres. Il s'agit un peu ici de dresser une sociologie de la sociologie et de raisonner en termes de comment se constitue la connaissance ? Et là chacun des auteurs y va de son paradigme !

    La Sociologie est-elle une science de l'interprétation - une herméneutique pour le dire autrement ! - ou doit-elle se calquer sur les méthodes des Sciences dures ? Le fait social et son interprétation dépendent de la position de celui qui l'observe et n'est pas séparé du contexte de l'époque où on l'observe - d''où ce qu'on appelle l'historicisme qui s'oppose au positivisme qui suppute que les faits sociaux existent en eux-même indépendamment du reste ! Un focus est également apporté par Farrugia sur tout ce qui a trait à la Phénoménologie de Husserl.

    Il est rappelé certaines des grandes théories des auteurs étudiés comme la différence entre "communauté", liée par des liens du sang et de solidarité plus authentiques et la "société" liée par le contrat et les intérêts individuels égoïstes. Ceci est la théorie bien connue des étudiants en Sociologie de Ferdinand Tonnies.

    Avec Halbwachs, Farrugia replace des considérations sur la mémoire - qui n'est pas qu'un support biologique (le cerveau) mais aussi une construction dans un contexte social, et un aller-retour permanent entre l'individuel et le collectif - à travers la "conscience collective" - mémoire qui s'élabore aussi du présent vers le passé et non l'inverse ! Et Halbwachs montre que le présent n'est jamais qu'une perpétuelle réécriture et une mise en récits et que la mémoire collective s'instancie dans les individus.

    Avec Gurvitch et les préoccupations de celui-ci, transparaît la crainte d'une "Sociologie managériale" importée des Etats-Unis là ou ce Sociologue plaçait tous ses travaux dans une longue réflexion philosophique. Sont évoqués aussi les désaccords entre certains Sociologues et Lévi-Strauss, lui adepte du Structuralisme, qui est en quelques sorte une réminiscence du Positivisme !

    Voilà, il y a bien d'autres choses dans ce petit livre d'un peu plus de 300 pages qui parle aussi beaucoup de Sociologie de la connaissance et en quelque sorte place les cadres ! A recommander à ceux qui s'intéressent aux Sciences humaines ! Je ne m'attarde pas sur Durkheim ou Mauss car en parlerais ailleurs dans d'autres billets !

    Comme je l'ai déjà dit, cette année, je termine aussi une Licence de Sociologie ! La Sociologie empruntant aux Lettres, à l'Histoire, à la Psychologie, au Droit, à l’Économie, aux Mathématiques et évidemment à la Philosophie, cette année universitaire risque d'être un couronnement et une synthèse de mes cursus précédents !

    A bientôt !


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  • Gerry Duggan au scénario et Mike Deodato Jr. au dessin ont eu la lourde tâche en 2018 de s'atteler à poursuivre les intrigues du pan cosmique de l'Univers Marvel en comics ! On retrouve donc dans Infinity Wars les éléments habituels auxquels nous a familiarisé précédemment un certain Jim Starlin : Thanos, les Pierres d'Infinité et des entités cosmiques ! Bien évidemment, ces BD font échos à l'événement cinéma de 2018, Avengers : Infinity War (sans "s").

    Les Pierres de l'Infini sont d'incommensurables sources de pouvoir et c'est pourquoi précédemment, on les a réparti entre six héros de la Terre ! Le comics commence par une bataille entre Wolverine et des aliens pour protéger la Pierre de l'Espace puis Loki, le Dieu du Mensonge, entre en scène et l'intrigue s'enclenche !

    Cet event de 2018 (disponible en 2019 en France !) a été précédé, précisons-le, d'une autre mini-série intitulée infinity Wars Countdown dont il ne sera pas question ici mais qui place le décor et situe les protagonistes et pose les enjeux - de même que tout un tas de numéros qui explorent les a-côté voire servent d'épilogues ! On s'intéresse ici à la série Infinity Wars en elle-même qui compte six issues !

    Gerry Duggan parvient à commencer son récit en nous surprenant puisqu'il ne fait pas moins que tuer un méchant d'importance, un certain Titan Fou ! Le personnage de Requiem - qui n'est autre qu'un protagoniste bien connu - fait son apparition et constitue, lui (ou plutôt elle !) le vilain de ce récit ! Elle affronte ensuite les super-héros de la Terre pour s'emparer des Gemmes et dans la foulée crée une nouvelle dimension appelée le "Monde Plié" !

    Dans ce "Monde Plié", les individus ont fusionné deux par deux et c'est ainsi qu'apparaissent des super-héros inédits ! C'est ainsi que Captain America et le Docteur Strange donnent le "Soldat Suprême" pour ne donner qu'un seul exemple !

    Pendant ce temps, Loki s'adjoint les services d'une bibliothécaire de nature divine et enquête sur l'origine de l'Univers principal aux Catacombes de la Création !

    Pendant ce temps, dans le "Monde Plié" certains super-héros réagissent et découvrent qu'une créature nommée Devondra menace cette nouvelle réalité ! L'alliance est de mise et finalement, après maintes péripéties, les héros vont être dupliqués pour donner les versions habituelles et les versions fusionnées - ce qui aboutira à la coexistence de deux univers ! Pour ma part, j'ai trouvé ce passage un peu bavard et que le seul prétexte est de donner naissance à une nouvelle gamme de comics nommée Infinity Warp avec les héros fusionnés comme protagonistes ! Pure stratégie marketing pour inonder le marché !

    Différents épilogues suivent qui annoncent de futurs prolongements ! Dans l'ensemble, je suis un peu déçu par cet event, surtout par sa conclusion ! Il y a tellement mieux à faire avec le Cosmique dans l'Univers Marvel !

    Après, ce n'est que mon avis et c'est à vous de juger par vous-même !

    A bientôt !


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  • Avec sa branche jeux vidéo, LucasArts, George Lucas a pu développer un certain nombre d'objets vidéoludiques dans l'univers de la Guerre des Etoiles ! Mais à chaque fois, la société s'est montrée assez suiveuse et a surfé sur des modes existantes !

    On a ainsi emboité le pas des Wing Commander avec la série des X-Wing  et autres TIE Fighter. On s'est engouffré dans la brèche des FPS avec la série des Dark Forces et Jedi Knight... Bref à chaque fois, la prise de risques était minime et on se contentait d'adapter l'univers de Star Wars à des types de jeu déjà éprouvés !

    C'est ainsi que Star Wars - Force Commander surfe sur la mode des RTS à la suite de Warcraft II.  Il s'agit d'un jeu de stratégie sur PC - dans ce domaine, on n'avait eu que Star Wars - Rebellion auparavant mais avec des principes différents plus proches de la gestion avec des menus par fenêtres et plus orienté tactique que stratégie.

    La période d'action sur laquelle se déroule le jeu est la Trilogie Originale, entre Un Nouvel Espoir et Le Retour du Jedi, en parallèle aux films ! Vous dirigez au choix les troupes de l'Empire ou des Rebelles !

    C'est finalement un jeu assez classique et qui ne sort pas du lot ! Vous menez, via votre Holoconsole, un certain nombre de soldats, de véhicules, bref d'unités militaires en cliquant dessus et devez anéantir le camp adverse ! La réalisation hélas comporte un certain nombre de bugs dont certains rédhibitoires sur certaines versions !

    C'est ainsi que bien que possédant ce jeu, n'ai jamais pu y jouer, et à peine l'entamé car, par la faute d'un bug, il m'était impossible de terminer la toute première mission impériale sur Tatooine contre les Hommes des Sables car le programme ne reconnait pas les conditions de victoires et donc ne les valide pas même si vous les avez remplies ! Avouez que c'est très embêtant !

    Je ne peux donc que me fier aux avis sur le net, dans des magazines de l'époque - le jeu est sorti en 2000 !  - et aussi notamment par les vidéos Youtube ! Un jeu qui n'est pas TOP voire même le contraire, très décevant mais qui avait au moins le mérite de marquer la première tentative de LucasArts dans le domaine des Real Time Strategy Games avant des softs plus convaincants et fun, auxquels là j'ai joué par contre, que furent Star Wars - Galactic Battlegrounds et Star Wars - Empire at War et leurs extensions respectives puis plus récemment quelques petits jeux amusants et simples, toujours sur le principe des RTS, sur Smartphones et i-phones !

    Enfin, signalons que pour ce Star Wars - Force Commander, il m' a semblé que pour un RTS, la phase "combats" était très mise en avant et la phase "exploitation de ressources" encore très limitée, voire inexistante, ce qui est pourtant le B.A.-BA de ce type de jeux ! Il est possible de jouer en réseau local ou par internet, ce qui est encore là un prérequis et un passage obligé du cahier des charges de tout RTS !

    A bientôt !


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  • Le personnage d'Hellboy s'est déjà vu décliné trois fois au cinéma, en 2004, 2008 et 2019. Le film Hellboy de 2004Hellboy - Guillermo del Toro est une réalisation de Guillermo del Toro habitué aux ambiances gothiques et décalées.  A l'origine, ce héros est un démon invoqué des Enfers qui a été déchu (on lui a coupé les cornes !) est un personnage de comics crée par Mike Mignola (dont c'est l'oeuvre la plus connue !) et il a épousé la cause du Bien au sein du BRDP (Bureau pour la Recherche et la Défense Paranormales).

    Hellboy reprends grosso-modo l'intrigue du premier tome de la BD à savoir "Les Germes de la Destruction" et c'est donc une origin-story. L'action débute à la fin de la Seconde Guerre mondiale quand des occultistes nazis, membres de la Société de Thulé et du projet Ragnarok, acculés à la défaite, décident de jouer leur dernier va-tout et d'invoquer un démon. Un Hellboy juvénile - et doté d'une main de pierre ! - arrive donc Terre tandis que les G.I. dessoudent les méchants. Ce sont les Américains - et un certain Trevor Bruttenholm, un occultiste allié - qui vont finalement recueillir la jeune créature et en faire leur instrument contre le mal.

    Soixante ans plus tard, Hellboy, travaille au sein du BRDP avec une créature aquatique nommée Abe et Liz Sherman, une jeune télékinésiste très puissante, momentanément mise à l'écart dans un asile psychiatrique. On découvre ce monde étrange par le biais de John Myers, un agent du FBI, transféré au BRDP. Liz est le "love interest" de Hellboy qui l'a prise sous sa protection.

    Mais les méchants nazis sont aussi de retour en la personne de Raspoutine qui est celui qui a ouvert le portail dimensionnel pour l'invocation jadis, espérant en réalité commander à une créature nommée l'Ogdru Jahad. L'occultiste russe qui avait disparu en 1945 dans le portail est de retour et espère terminer son œuvre, aidé en cela par Ilsa von Haupstein, sa disciple et par un assassin d'élite du nom de Kroenen. Les méchants reçoivent l'appui de démons, notamment une bestiole nommé Sammael qui a la sale habitude de proliférer !

    Beaucoup d'actions et d'effets spéciaux dans ce film ! L'affrontement est épique et Hellboy devra faire des choix notamment entre être celui qui détruira le monde ou celui qui le sauvera ! Après bien des péripéties, Raspoutine parviendra à invoquer le Behemoth mais notre héros causera une "indigestion" au monstre. Ca se termine par un baiser entre Hellboy et Liz ! Un peu de douceur dans ce monde de brutes !

    L'ambiance de ce film fait évidemment penser à Lovecraft qui est une des influences reconnues de Mignola et une inspiration pour del Toro.

    C'est Ron Perlman qui tient le rôle d'Hellboy sous le maquillage, Selma Blair est Liz Sherman, John Hurt endosse le costume de Bruttenholm tandis que Rupert Evans joue le rôle de Myers.

    Un bon film mais on préferera la BD/le comics. On retrouve bien ici la patte caractéristique de del Toro et l'adaptation de Mignola est assez fidèle ! Y avait-il besoin de rebooter cette franchise en 2019 - pour le bide que l'on sait ?

    A bientôt !


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  • Les zombies sont décidément à la mode avec des films comme Shaun of the Dead, ZombieLand, ou 28 jours plus tard. Pour ma part, je connais surtout les comics Walking Dead de Robert Kirkman et toutes les séries-télés qui en dérivent mais aussi les oeuvres de Max Brooks, World War Z, le roman et le film avec Brad Pitt et encore le Guide de Survie en Territoire zombie.

    Le jeu de rôles n'est pas épargné par l'invasion de morts-vivants et l'éditeur 7ème Cercle nous délivre Z-Corps qui nous raconte une épidémie de zombies aux Etats-Unis d'Amérique en 2012, parti de différents foyers et des Z-Corps, des unités spécialisées chargées d'éradiquer cette menace ! Lutte vaine et perdue d'avance ?

    Pour le système de simulation, on est en terrain connu puisque c'est le bon vieux "D6 System", celui qu'utilisait déjà West End Games pour son jeu de rôles Star Wars, soit des facteurs de difficultés à atteindre en lançant un certain nombre de dés à 6 faces en fonction du nombre de ceux-ci dont vous disposez dans des attributs et compétences ! C'est hyper simple et très intuitive et les vieux routards de ce loisir ne seront pas dépaysés !

    Le monde est vite dépassé par l'invasion de zombies et une grande entreprise spécialiste de santé nommée One World a armé les Z-Corps, une milice, pour faire face ! Mais vous avez aussi la possibilité d'incarner des survivants plus classiques qui tentent de rester en vie au milieu du chaos ambiant. Il est ainsi possible de dresser de vastes campagnes en alternant les deux styles.

    Les Z-Corps, outre l'éradication des cadavres ambulants, doivent secourir les survivants mais aussi découvrir l'origine  de l'épidémie, collaborer avec l'armée américaine et évidemment survivre ! Au début du jeu, on en est à la Sixième Semaine de l’Épidémie et des régions entières sont touchées - comme le montrent des cartes ! - dans la régio du Texas et la Californie particulièrement !

    L'intrigue générale est amené à évoluer en fonction des actions des joueurs mais surtout des suppléments parus par la suite, moins d'une demie-douzaine à ce jour ! Pour l'instant, on se limite aux USA : Savannah et Denver notamment !

    Il y a aussi un système de gestion de la psychologie - pour gérer le stress et la folie ! - et un autre de gestion de la contamination par les zombies !

    Au final, un bon petit jeu d'horreur qui surfe sur la mode du temps !

    A bientôt !


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  • Vous savez, si vous venez depuis longtemps sur mes blogs, que je suis un passionné de littératures - entre autres choses ! L'essai ou recueil de Jean Dutourd, La chose écrite, ne pouvait que retenir mon attention. C'est un ensemble de plusieurs centaines de petits textes parlant de livres, romans, théâtre, poésie, essais, mémoires, etc,... Et c'est d'ailleurs sous-titré "Chroniques littéraires" ! C'est publié en 2009.

    Jean Dutourd était Académicien et est disparu en janvier 2011. Le grand public a surtout retenu de lui sa présence régulière aux "Grosses Têtes" de Philippe Bouvard où il tenait le rôle d'érudit de service !

    On ne vantera jamais assez les bienfaits de la lecture et Dutourd place son livre sous le patronage de quelques citations en ouverture, notamment de Montesquieu, Descartes ou Léautaud. Dutourd est devenu fou amoureux de littératures tout en "refusant de devenir critique", ce qui aurait pu selon lui nuire à sa propre oeuvre ! Néanmoins, il signa de nombreuses chroniques sur ce domaine de l'art dans les journaux.

    Les goûts de notre Académicien sont éclectiques mais on remarquera qu'il n'aime pas trop la littérature de son époque, la fin du XXème siècle et a une nette préférence pour le XIXème siècle, le "Siècle du Roman", des Balzac, Hugo, Lamartine, Sand, Stendhal, Chateaubriand, Flaubert, Zola,... Tous ces auteurs sont évidemment présents à l'occasion de recensions de livres mais, et c'est le mérite de Dutourd, il mets en avant aussi des auteurs moins connus, de tous les siècles, pas que du XIXème siècle, mais écrivains talentueux et aussi d'autres pays, des Anglo-Saxons, des Américains, des Latins, des Russes, etc,...

    Notre chroniqueur ne manque jamais de superlatifs pour qualifier les auteurs qui le font vibrer ! Je ne vais pas vous faire ici la liste des écrivains présents dans ce livre car il y a en trop, entre Mauriac et Nabokov, avec Saint-Simon, Oscar Wilde ou Jean Giono ! Dutourd "réhabilite" même des écrivains mésestimés comme Marcel Aymé !

    Un très bon essai ! Une table des matières alphabétique aurait été un plus ! J'ai pu lire ce livre en version numérique, moi, récent consommateur sur Google Play !

    A bientôt !


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  • La Richesse de l'Emir est un scénario et l'un des rares suppléments pour cette excellent jeu de rôles des années La Richesse de l'Emir - Miles Christi1990 qu'était Miles Christi où vous incarnez des "Chevaliers du Christ", c'est à dire des Templiers pendant les Croisades.

    On avait pu se rendre compte, avec le scénario du livre de base, intitulé "Les Roses et l'Olivier" que ces aventures privilégient à part égales l'enquête et el combat.La Richesse de l'Emir continue dans cette logique puisque vous accompagné le Père Ernoud parti enquêter sur l'émir de la ville de Khoros qui a levé une puissante armée de mercenaires !

    Il s'agira pour nos héros de déterminer si l'Emir est une menace pour la région, comment le contrer de manière diplomatique et aussi d'où il tient sa fortune. En toile de fond, se profile la légende de Saint George et du dragon et vous devrez aller déloger le Mal dans son antre !

    Ce ne sera pas facile car l'Emir est vieux et sénile et néanmoins dangereux ! D'autant que très vite les choses se compliquent puisque le Père Ernoud est retrouvé égorgé comme un cochon dans la boucherie du palais ! Il va falloir la jouer serrée !

    Une aventure qui demandera beaucoup de tact à vos joueurs et est à déconseiller aux bourrins et aux gros-bills ! Le jeu de rôles a bien évolué dans les années 1990 et ensuite, pour se détacher du "Porte/Monstre/Trésor" !

    Un livret aussi particulier dans sa forme puisque l'histoire nous est présentée à la façon d'un petit roman, le récit qu'en fait un des héros, le frère Cortebarbe avec dans les marges toutes les statistiques pour l'adapter en partie ! Ceci est suivi d'une section contenant chronologie, plans, descriptifs des PNJ avec illustrations plus des aides de jeu.

    On ne peut que regretter que ce jeu Miles Christi  n'ait pas connu plus de succès et une plus grande longévité ! Il dégage peut-être à tort un côté austère - la vie monastique de l'Ordre !. - mais mets pourtant en avant  le folklore, les légendes, bref l'exotisme (de l'Orient) !

    A bientôt !


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  • La nouvelle série Marvel Star Wars qui raconte les aventures de Luke Skywalker, Leia Organa et Han Solo doit s'arrêter, en VO, à l'issue #75 ! Mais en France, Panini Comics a quelques arcs de retard ! C'est ainsi que vient seulement de sortir le Tome 8 de Star Wars, intitulé "Mutinerie sur Mon Cala".

    On voit dans Le Retour du Jedi que l'Alliance Rebelle possède une flotte spatiale composée de plusieurs croiseurs Mon Calamari. Ce Tome 8 nous montre comment nos héros ont acquis ces vaisseaux et accessoirement comment les Mon Cala ont rejoints l'opposition à l'Empire.

    Ce récit fait en fait écho à l'autre récit du Tome 3 de la série Dark Vador, Seigneur Noir des Sith. , qui s'intitulait "Mers de Feu". A la fin de cette première histoire, le Roi Lee-Char déposait les armes et sa planète tombait sous le joug de l'Empire.

    Dans cette nouvelle histoire, nos héros se rendent sur Mon Cala avec l'intention de rallier et soulever la planète. Pour cela, ils doivent retrouver le Roi disparu. Ils font disposer de l'aide d'un métamorphe Clawdite qu'on est appelé à revoir par la suite.

    Une aventure évidemment en grande partie aquatique ! On (re)découvre la culture des indigènes notamment les fameux opéras sous l'eau tant appréciés par l'Empereur.

    Luke, Han et Leia retrouve le Roi Lee-Char mais celui-ci est à l'agonie ! Le peuple Mon Cala décide alors de ne faire qu'un et se révolte ! L'Alliance récupère entre douze et quinze gros vaisseau dans l'opération. Mais par la suite, l'Empire va frapper un coup fort suite à une trahison dont seront victimes nos héros !

    C'est scénarisé par Kieron Gillen qui mène ses plans sur le long terme sur le thème de la Flotte Rebelle en incluant le monde de Shu-Torun et sa Reine Trios dans l'intrigue. C'est rondement mené !

    Par contre, le dessin de Salvador Larroca, ce n'est plus possible ! Virez-moi ce type !

    Voilà, je ne développe pas d'avantage, vous aurez compris que cet arc sur Mon Cala doit s'appréhender dans une intrigue plus vaste, sur la durée, juste dommage que ce soit desservi par le dessin !

    A bientôt !


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  • On retrouve les héros de Fear the Walking Dead dans une Saison 4 qui tient toutes ses promesses et qui s'avère assez différente des Saisons précédentes !

    Cette fois-ci l'intrigue se déroule au Texas après une ellipse temporelle consécutive aux événements du barrage de Tijuana. Une Saison 4 qui suit la règle de la plupart des Saisons, c'est un dire un récit en deux temps, en deux demies Saisons !

    Dans la première partie de cette Saison 4, on retrouve la famille Clark, Madison et ses enfants, Nick et Alicia, qui se sont regroupés et se sont établis avec une quarantaine d'autres survivants dans un stade de baseball. La particularité de ce début d'intrigue est que le récit est fragmenté en de multiples temporalités façon puzzle à reconstituer avec de nombreux flashbacks qui se font échos entre eux ! Les différences de moments sont aussi accentuées par la photographie : teintes de jaune pour le passé et teintes de gris pour le présent !

    La série a su bien se renouveler ! Au cours de la Saison, la famille Clark est décimée et il ne reste plus qu'un membre survivant à la moitié de l'histoire. De nouveaux protagonistes font leur apparition !

    On découvre ainsi Althéa dites "Al", une sorte de reporter - jouée par Maggie Grace (Lost : Les Disparus,  Taken) que je n'avais pas reconnue car habituellement blonde, elle est ici brune et a gagné en maturité ! Celle-ci se déplace dans un camion blindé du SWAT doté de mitrailleuses qui vont faire des ravages parmi les Trépassés ! Mais surtout, elle s'est donnée la mission de recueillir les témoignages de vie des survivants qu'elle rencontre avec son camescope - ce qui donne lieu à d'autres flashbacks !

    Une espèce de cow-boy fait aussi son apparition, John Dorie, qui a du répondant - joué par Garret Dillahunt, qui recherche une autre survivante, une certaine infirmière aux multiples identités car fuyant son propre passé. June/Naomi/Laura est jouée par Jenna Elfman.

    On a aussi la jeune Alexa Nisenson qui joue Charlie, une enfant d'une douzaine d'années qui va commettre un geste fatal !

    Mais surtout, cette Saison 4 est l'occasion d'un crossover, avec The Walking Dead avec le transfuge Morgan Jones - joué par Lenny James - qui a quitté Alexandria à la fin de la Guerre contre le Sanctuaire et de la Saison 8 de la série-mère. Ce personnage prend un peu le rôle de leader du groupe recomposé - avec les nouveaux venus ! - surtout dans la seconde moitié de Saison !

    Dans la première moitié, nos héros tentent de survivre dans le stade mais cette solution sera vite condamné surtout avec l'arrivée d'un autre groupe qui a choisit le mode de vie nomade et se comporte comme des vautours !

    Dans la seconde moitié de Saison, une tempête a lieu qui peut être vue comme une métaphore de l'état intérieur des personnages, perdus dans l'espace comme dans leur "quête" ! Nos héros sont séparés et découvrent une organisation d'entraide formée de routiers qui déposent des cartons de vivres au bord des routes ! Hélas Martha, une survivante devenue folle suite au décès dans un accident de voiture de son mari auquel personne n'est venu en aide - jouée par Tonya Pinkins, dessoude tous les bons samaritains pour rendre les hommes plus forts - bref une bonne dingue ! Mais Martha n'est pas le seul nouveau personnage à ce stade et il faut compter aussi avec un "Ours polaire", un brasseur de bière, un handicapé moteur et une ex-marine qui a démissionné !

    A travers ces organisations qui aident les survivants, doit-on y voir des éléments d'intrigues comme la mystérieuse communauté à l'hélicoptère de la série-mère ? Tout serait-il finalement lié ?

    On notera aussi la présence de Victor Strand et de Luciana Galvez dans cette Saison ! Daniel Salazar est absent mais toujours en vie et sera de retour dans la Saison 5 !

    Enfin, cette Saison 4 pose la question de la temporalité de Fear the Walking Dead par rapport à The Walking Dead  car les deux séries ont pratiqué plusieurs ellipses ! Mais force est de constater que ces deux oeuvres forment maintenant un univers bien plus vaste que celui des comics originaux de Kirkman et qu'une troisième série doit bientôt encore enrichir un peu plus dès 2020 !

    On sera amusé de constater que le court générique présente des variations en fonctions des thématiques des épisodes !

    J'ai beaucoup aimé cette Saison 4 - encore meilleure que les précédents ! - même si ce genre de série est assez anxiogène ! Les héros n'en sont que plus vaillants !

    A bientôt !


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  • En parallèle des mangas et animes Dragon Ball, s'est développée tout une série de films et d'OAV autour de la licence dont Dragon Ball Super : Broly, sorti au cinéma peu avant Noël 2018 au Japon (et en mars 2019 en France), constitue le vingtième opus ! J'ai déjà eu l'occasion de vous parler ici de Dragon Ball Z : Battle of Gods et ce vingtième film a la particularité par rapport aux précédents longs-métrages d'être le premier à s'insérer dans la continuité et la trame de l'anime Dragon Ball Super - juste après l'arc "Survie de l'Univers" qui a vu les héros s'affronter dans le Tournoi du Pouvoir ! Ce récit est donc Canon !

    Au fil du temps, l'Univers de Dragon Ball s'étoffe et ce dernier film ne manque pas de nous donner sa dose de fan-service, en faisant par exemple références au Tournoi du Pouvoir ou à la Patrouille Galactique.

    Surtout, on replonge ici dans le passé et on suit les évolutions en parallèle de trois enfants Saiyans promis à des grands destins : le Prince Vegeta IV, Kakarot alias Son Goku et enfin le nouveau personnage Broly ! On revient dans le passé et on assiste à nouveau à la destruction de la planète Vegeta !

    Broly est un personnage qui est déjà apparu par le passé, dans des OAV, mais de ce fait, il n'était pas canonique ! Le Broly ici est légèrement différent et s'inscrit cette fois dans la continuité ! Il a été réécrit ! De même, dans l'anime et le manga Dragon Ball Super, le personnage de Kale présente des caractéristiques propres à Broly comme si Toriyama et Toyotaro avaient voulu tester le public avant de réintroduire ce Saiyan surpuissant !

    La puissance de Broly pose un problème au Roi Vegeta III et celui-ci l'exile sur une planète inhospitalière avec son père Paragus, ce dernier avide de vengeance ! Broly se révèle malgré tout un être pacifique mais suite aux mauvais traitements que lui inflige son géniteur, il lui arrive de perdre le contrôle et dès lors devient une machine de destruction que rien ne semble pouvoir arrêter ! Des individus au service de Freezer, Cheelai et Lemo, retrouvent les deux Saiyans en disgrâce ce qui permet au Tyran de l'Espace de les incorporer temporairement à son armée.

    En parallèle, Freezer veut mettre la main sur les Dragon Balls de la Terre, pour faire un voeu somme toute assez ridicule car cosmétique ! Il débarque avec Broly et son père sur le continent glacé et là commence un combat entre Broly et Vegeta puis entre Broly et Son Goku qui ne cesse de monter en intensité au fur et à mesure que la rage du jeune sauvage augmente !

    Son Goku et Vegeta vont devoir faire étalage de toute leur puissance : Super Saiyan 3, Super Saiyan Gold puis Super Saiyan Blue - ne manque que l'Ultra-Instinct ou Réflexe Transcendental, sans doute parce que nos héros ne le maitrîsent pas encore ! La zone de combat subit les impacts du combat et, d'un désert glacé, devient une vallée de lave !

    Finalement, Goku et Vegeta pratiqueront la Fusion pour former Gogeto pendant que Broly passe ses nerfs sur Golden Freezer et a encore le dessus ! Gogeto devra atteindre son stade Gogeto Blue  pour l'emporter ! Mais en fait de victoire, on a plutôt un statut quo car Cheelai et Lemo, devenus les amis de Broly, formulent un vœu à Shenron qui mets fin au combat !

    La fin du récit est ouverte et appelle de futurs développements ! A signaler que ce mini-arc ne figure ni dans le manga - qui après l'arc "Survie de l'Univers" enchaîne sur "Le Prisonnier de la Patrouille Galactique" (arc dont je vous parlerais prochainement car il est une réussite !), ni ne fait l'objet d'une reprise dans l'anime, à priori comme cela avait pu être le cas pour Dragon Ball Z : Battle of Gods.  Pour le moment, on ne sait quel direction prendra l'anime quand il sera à nouveau diffusé, normalement fin 2019 ?

    Côté animation, ça va à 300 à l'heure dans ce film ! Nombreuses explosions et effets de lumières ! Le combat final dure près de 40 minutes voire plus pour un film qui dure 1 heure 40 !

    Ca distrait mais ça a les limites de la licence Dragon Ball, à savoir "une intrigue qui se résume souvent à de la baston et une surenchère à la puissance et des rugissements tenant lieu de dialogues" ! Mais je caricature sans doute car cette œuvre de Toriyama n'est pas que cela, revoir pour s'en convaincre l'arc "Cell" de Dragon Ball Z qui mèle à un moment 4 ou 5 intrigues en parallèle !

    Si c'est effectivement scénarisé par le Maître Toriyama, c'est réalisé par Tatsuya Nagamine pour la Toei Animation bien sûr !

    A bientôt !


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  • Dans le domaine de la BD érotique, il y a de petites perles et Esmera de Zep (dont l'oeuvre la plus connue est Titeuf Esmera - Zep & Vinceet qui a aussi commis Happy sex !) et Vince fait partie de ces choses précieuses ! Un dessin superbe, très affriolant mais jamais vulgaire et un scénario intéressant qui nous livre une réflexion sur la différence homme/femme et le rapport des uns et des autres à la sexualité en fonction des genres.

    Esmera est une jeune fille coincée/cloitrée dans un pensionnat pour jeunes filles où les anges veillent sur leur conduite ! On est en Italie, à Gênes, en 1965. La pauvre jeune fille aimerait bien goûter au fruit défendu mais elle ne le peut guère ! Mais elle a un petit espace de liberté que lui octroie sa meilleure amie qui partage sa chambre et qui reçoit des garçons en cachette. C'est dans les bras de celle-ci qu'Esmera va connaître son premier orgasme !

    Et à partir de ce premier moment de plaisir, notre héroïne découvre sa particularité ! A chaque orgasme, elle change de sexe et est donc tantôt l'Esmera que l'on connaît, tantôt son alter-ego Marcello. Ca va la mettre dans un certain nombre de situations tantôt cocasses et drôles tantôt dramatiques - le récit oscille entre la farce et la tragédie !

    Autre conséquence de vivre deux vies, Esmera/Marcello vieillit deux fois moins vite que la normale et à 70 ans, en parait 35 ! Ca permet aux deux auteurs de nous retracer l'évolution des moeurs et de la sexualité des années 1960 à nos jours  - avec passage obligé par Mai 68 et les années SIDA !

    Zep et Vince avait auparavant collaboré sur une série jeunesse à partir de 2008,  avec également Stan au dessin, Les Chronokids. A partir de 2015, Zep scénarise les aventures d'Esmera et Vince dessine !

    Esmera - Zep & Vince

    J'ai adoré ce récit Esmera qui lorgne aussi du côté du fantastique ! Esmera a des traits à la Audrey Hepburn, ce qui l'assagit un peu ! C'est le Tome 87 de la collection Hachette "Les Grands Classiques de la BD érotique" qui se poursuivra jusqu'au Tome 108 avec notamment la publication de la série très célèbre La Survivante de Gillon que je vous commenterais aussi dans ces blogs !

    Esmera - Zep & Vince

    A bientôt !


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  • Pour ce centième billet dans la catégorie "Philosophie" (sur Overblog !), nous allons nous intéresser à cet art du questionnement qu'est la philosophie à travers l'ouvrage très didactique de Deleuze et Guattari, paru en 1991 et intitulé Qu'est- ce que la philosophie ?

    Nos deux penseurs s'interrogent dans ces pages sur ces manières d'accéder à la Vérité que sont la philosophie, la logique et la science et tracent les lignes de démarcations entre ces différentes démarches !

    La philosophie pourrait, par simplification outrancière, se résumer aux concepts. Faire de la Philo, c'est créer des concepts ! (?) Cela me rappelle au passage un trait d'humour de François, un camarade de Philo qui dans les années 1990 me faisait remarquer que le concept s'applique désormais à tout lorsque nous allâmes déjeuner dans l'enseigne Flunch qui nous accueillait dans leur "nouveau concept de restaurant" !

    Mais le concept se décline aussi en personnages conceptuels et se relie à un plan conceptuel, un plan d'immanence !

    A contrario, la logique et surtout la science opèrent par fonctions et par rapport à un plan de référence et avec des observateurs partiels. On doit aussi mentionner l'art qui lui se situe sur un plan de composition et avec des figures esthétiques et procède par percepts et affects.

    La pensée se constitue donc de ces trois manières : la philosophie, la science et l'art, et veut ordonner le chaos, poser du sens sur la réalité, dégager la Vérité.

    Dans ce texte, nos deux auteurs veulent aussi se confronter à l'Histoire de la Philosophie et puisent dans la Philosophie antique bien évidement, Platon et Aristote en tête mais aussi dans la Phénoménologie en passant par toutes les "écoles" intermédiaires. Il s'agit de retracer comment la pensée se forme face à la singularité !

    Un ouvrage que je ne saurais que conseiller à tout étudiant en Philo, à quiconque s'intéresse à la constitution des savoirs, et à tous les curieux ! Ca se lit facilement au contraire d'un Kant, d'un Hegel ou d'un Heidegger même si j'ai trouvé la seconde moitié du livre un peu plus ardue ! On y entre dans le vif du sujet !

    A bientôt !


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  • Marvel et DC Comics sont historiquement les deux plus grosses sociétés américaines éditrices de comics et inondent littéralement le marché avec un avantage flagrant pour Marvel ! Dans ces univers, les Vengeurs sont un peu l'équivalent de la Justice League.

    Par le passé, les deux éditeurs, toujours à la recherche d'une recette pour faire plus de ventes, nous ont livré d'improbables mais épiques rencontres entre leur super-héros. On eut ainsi plusieurs crossovers entre Spider-Man et Superman ou entre les X-Men et les Jeunes Titans ! Et dès les années 1980 commence à germer l'idée d'un crossover entre les Avengers/Vengeurs et la Justice League/Ligue de Justice !

    Il faudra attendre près de 20 ans pour voir ce projet se réaliser, en 2003, à cause de désaccords entre les deux maisons. Ce seront finalement Kurt Busiek au scénario et George Perez au dessin qui nous donnent JLA/Avengers cette année là, publié en 4 tomes par Semic en France en 2004.

    C'est épique à souhait ! Nos deux équipes se croisent dans ces pages et on accentue les différences entre les deux mondes ! Qui n'a pas rêvé d'une confrontation entre Superman et Thor !? Ici, l'Homme d'Acier se révèle même "digne" de porter Mjolnir !

    Des méchants, en l'occurrence Metron et le Grand Maître, menacent les Multivers dans un événement à la hauteur d'un "Crisis on Infinite Earths". Ces deux-là vont manipuler tous les héros car le Grand Maître et Krona ont fait un pari dangereux. Il va s'agir pour les deux équipes de super-héros de retrouver des artefacts dans leurs univers respectifs !

    Comme dans tout crossover où des super-héros se rencontrent, les deux groupes sont d'abord dans l'antagonisme et la méfiance, histoire de savoir qui est le plus fort, puis à la fin, ils s'allient dans une bataille épique contre Krona qui veut annihiler les Multivers afin de connaître l'origine de ceux-ci ! On a alors droit à un affrontement qui fait figurer tous les membres qui ont jamais fait partie des deux groupes !

    Un scénario efficace, bien servi par un graphisme tout aussi réussi ! Pas mal d'idées intéressantes ! Aucun des deux groupes n'est mis plus en avant que l'autre et c'est assez équilibré, bref c'est du tout bon à dévorer !

    C'est notamment par cette BD que j'ai repris les comics en 2004 après une ellipse personnelle de 20 ans !

    A bientôt !


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