• J'ai toujours pensé que la démarche pluridisciplinaire était la plus fertile. Dans Les Echelons de l'Être - De la molécule à l'esprit, Michel Lefeuvre adopte une telle démarche lui qui est à la fois philosophe et biologiste.

    Dans ce livre, l'auteur s'interroge sur le chemin qui mène des composés organiques, les molécules qui composent nos cellules, à l'être pensant qu'est l'Homme. Doit-on y voir le retour d'un certain matérialisme ?

    Car nous, les humains sommes ambivalents, constitués à la fois de chair et d'esprit. En conséquence, nous possédons deux faces, l'une extérieure qui est régit par l'apparence car elle est observable et l'autre intérieure, notre "monde intérieur" précisément, nos idées, face qui demeure elle voilée.

    Il y a une complexification évidente lorsqu'on s'élève du support moléculaire à des structures telle que notre cerveau. A partir de ce cerveau, l'Homme va rechercher la vérité et la justice, notions intangibles et immatérielles ! C'est la naissance du mental avec les animaux supérieurs.

    Et avec cette élévation dans la hiérarchie des organisations, naissent de nouvelles sciences, la chimie, la biologie, la psychologie...

    Un essai qui fait un peu le bilan et ouvre des pistes de réflexions de recherche ! Ce sont des thématiques, le Vivant, l'Evolution, la Conscience, sur lesquelles j'aurais l'occasion et l'envie de revenir à l'avenir !

    A bientôt !


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  • En 2017, le légendaire King Kong, icône du Septième Art, refait une apparition sur les écrans avec Kong : Skull Island, un film signé Jordan Vogt-Roberts ! Le gorille géant est devenu célèbre en 1933 lorsqu'il escaladait l'Empire State Building dans un film alors en N&B ! On le retrouva par la suite, en couleurs, dans d'autres longs-métrages dans les années 1970 et 1980 et enfin dans les années 2000 sous la caméra de Peter Jackson !

    Mais désormais, sous l'égide de Legendary Pictures, les monstres ont droit aux meilleurs effets 3D !  Le film Kong : Skull Island s'inscrit dans un projet plus vaste des producteurs, un univers partagé sur le modèle du Marvel Cinematic Universe, le "MonsterVerse", et ses films de Kaijus, initié en 2014 avec le film Godzilla.

    Les monstres régnaient autrefois sur la Terre et sont sur le point de revenir ! C'est pourquoi le projet MONARCH les traque. C'est la raison de vivre de William "Bill" Randa, joué par le débonnaire John Goodman.

    Au casting, on retrouve aussi la délicieuse Brie Larson (Captain Marvel par la suite !) qui joue une reporter- photographe de guerre, nommée Mason Weaver, hostile à la violence. Et Samuel L. Jackson dans le rôle du Colonel Preston Packard, le vrai "méchant" du film qui règle tout par le feu !

    De la violence, de la fureur, du feu et de l'acier, il y en aura lorsque, l'action se déroulant en 1973, dans le contexte de la Guerre du Viet-Nam, les héros débarquent dans un défilé d'hélicoptères, façon "Apocalypse Now", sur l'Île du Crâne, déstabilisant tout l'écosystème et l'équilibre des lieux !

    Ce lieu, isolé du reste du monde, depuis la nuit des temps, est sous la protection du dieu Kong qui veille sur les indigènes et combat les "Rampants" venus des profondeurs de la Terre Creuse. Le scénario mets donc en place toute une mythologie de l'Ïle !

    L'endroit est en effet infesté de divers monstres outre Kong et les "Rampants" : buffles préhistoriques géants, araignées et phasmes géants, nuées de ptérodactyles, kraken... L'horreur et l'action culminent lors du combat final entre Kong et le Mastodonte !

    Pour compléter le casting, signalons aussi la présence dans le film de Tom Hiddleston, Jonh C. Reilly ou Corey Hawkins ! Mais j'ai trouvé que pas mal de personnages étaient sous-exploités dans ce film (comme la biologiste, personnage secondaire, là c'est évident mais même des personnages principaux !).

    Et à la fin, Kong sauve la Belle ! Kong est donc un "gentil" mais comme l'Homme a peur de ce qu'il ne connait pas !...

    Voilà, un film avec de gros moyens mais pas sur que la sauce du "MonsterVerse" de Legendary Pictures prenne ? On aura par la suite Godzilla 2 : Roi des monstres en 2019 et Godzilla vs Kong, prévu pour 2020 !

    A bientôt !


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  • L'Enfer - Claude ChabrolClaude Chabrol peut être considéré comme un maitre français du polar, dans la lignée d'un Alfred Hitchcock. Il excelle aussi dans les études de moeurs et quand il s'agit de filmer les comportements avec une caméra qui emprunte une posture clinique.

    Sartre disait "L'Enfer c'est les autres", or force est de constater que dans L'Enfer, film de 1994 de Claude Chabrol, c'est le personnage principal qui se créer son propre enfer, sa propre prison mentale, s'enfermant peu à peu dans la jalousie maladive et la paranoïa jusqu'aux hallucinations !

    De manière plus pragmatique, L'Enfer peut être considéré comme la description d'un tableau clinique, entre bouffée délirante et schizophrénie !

    Paul - magistralement interprété par François Cluzet - réalise enfin ses rêves ! Il devient propriétaire d'une auberge et épouse Nelly - interprétée par la non moins belle Emmanuelle Béart, la femme la plus belle de la région. Mais très vite les nuages s'accumulent ! Paul subit la concurrence, est au bord du burn-out, se mets à boire et ne voit pas d'un bon oeil ce playboy - joué par Marc Lavoine - qui tourne autour de son épouse ! Première bouffée délirante ! Première alerte !

    On ne sait jamais réellement si Nelly trompe son mari dans ce film mais on peut supposer que non ! On suit les événements à travers le point de vue déformé de Paul et Claude Chabrol est sans pitié avec son personnage.

    Au fond, ce film est assez glaçant car Paul semble, au dénouement, sombrer définitivement ! Plusieurs fins se succèdent et on ne sait pas ce qui relève du rêve, de l'hallucination ou du cours réel des événements ! Au choix, soit Paul se suicide en s'ouvrant les veines, soit les infirmiers viennent sonner en bas de sa porte ! En tout cas, l'attitude du médecin à la fin qui laisse repartir un patient en pleine bouffée délirante et potentiellement dangereux est irresponsable et irréaliste ! Mais bon, il faut ça pour le scénario et la démonstration de Chabrol !

    A priori, Chabrol n'est pas un réalisateur que je suis mais son Enfer est un film qui m'a subjugué ! La descente aux enfers d'un homme en contraste avec l'affiche idyllique du long-métrage qui est une peinture d'un mariage heureux !

    A bientôt !


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  • Traditionnellement, les shoot-them-up mettent en scène des batailles de vaisseaux spatiaux dans l'espace intergalactique ! L'alternative est offerte par la Seconde Guerre mondiale et cette fois, telle une "Tête brûlée", vous piloterez un chasseur allié pour occire du Teutons ou du Nippon !

    Dans cette tradition du shoot-them-up de guerre, j'ai déjà présenté ici Flying Shark et 1942, je vais maintenant vous parler brièvement d'un autre jeu - brièvement car il n'y a pas grand chose à en dire même si le jeu n'est pas mauvais ! - un jeu vidéo dont j'avais oublié le titre jusqu'à très récemment, il s'agit de P47 Thunderbolt du nom d'un célèbre chasseur américain.

    D'abord sorti en bornes d'arcades, en 1988, du fait de Jaleco et NMK, P47 Thunderbolt  a ensuite été porté sur les machines familiales, de salon, notamment sur les PC MS-DOS, sur Atari ST, Amiga, Commodore 64, ZX Spectrum ou Amstrad CPC !

    Vous dirigez votre P47 depuis la gauche de l'écran dans un scrolling horizontal, les ennemis arrivant en face, généralement par la droite, des chasseurs ennemis japonais, les hélicoptères, les bombardiers. Vous devez alors les abattre avec la possibilité de collecter des power-up qui accroissent votre vitesse et votre puissance de tir, vous donne accès à des missiles ou des bombes par ailleurs ! Mais il y a aussi des tanks, des trains ou des navires ! Ce jeu me fait un peu penser à Silkworm par certains aspects sauf que dans Silkworm, vous pouvez jouer à deux en même temps et je ne sais plus si vous avez cette possibilité dans le jeu du présent billet ?!

    Un jeu assez frénétique avec bien sur des boss de fins de niveaux ! Avec aussi une musique entrainante tout le long du jeu (du moins sur la version borne d'arcades !) !

    Combattez dans les airs, sur les océans, devant des couchers de soleil ou encore en Egypte !

    Il eut droit à une suite en 1995 nommée P47 Aces !

    A bientôt !


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  • On a retrouvé la septième compagnie - Robert LamoureuxSuite au succès, en 1973 de Mais où est donc passée la septième compagnie ?, le comédien et réalisateur Robert Lamoureux s’attelle à une suite qui sortira deux ans plus tard, en 1975 et qui s'intitule  a retrouvé la septième compagnie. L'action repart pile au moment où elle s'était arrêté dans le premier film !

    On retrouve Pierre Mondy et Jean Lefebvre qui reprennent leurs rôles de bidasses, respectivement le sergent-chef Chaudard et le soldat Pithivier. Dans le rôle du soldat Tassin, Henri Guybet remplace Aldo Maccione.

    Nos "héros" improbables ont dérobé une dépanneuse allemande et continuent leurs exploits ! Ils parviennent, contre toute attente, à faire s'échapper la septième compagnie. Par la suite, l'explosion d'un pont provoque la destruction de la dépanneuse et nos trois pieds-nickelés se retrouvent habillés par la mère Crouzy en officiers français.

    Les mésaventures et les quiproquos continuent et les trois nigauds se retrouvent prisonniers dans un château en compagnie de l'Etat-Major français. Ils sont alors sur le point de faire s'évader tous ces officiers par un souterrain déserté mais un éboulement a lieu et nos officiers se retrouvent bien contrit.

    On rigolera dans ce film de ce qui arrive à Chaudard, Tassin et Pithivier, "haros malgré eux" qui bénéficient d'une chance insolente ! Le film se déroule pendant la Débâcle et parvient à faire rire sur ce qui demeure un moment noir de l'Histoire de France. Avec le recul des événements, passés dès lors depuis trente ans, il est permis de rire de tels sujets. On remarquera que ce n'est pas toujours le cas, par exemple la Guerre d'Algérie demeure encore tabou !

    En réalité, ce second film de ce qui constitue une trilogie, s'insère entre l'action principale et la scène de toute fin du premier film qui a trait au Débarquement en Normandie ! Le troisième film, La septième compagnie au clair de lune, expliquera d'ailleurs comment nos trois protagonistes se retrouvent en Angleterre ! On comble les vides !

    Le scénario de ce deuxième film est de Robert Lamoureux et de Jean-Marie Poiré qui signent là une bonne vieille "comédie à la française" !

    Ca reste un classique qui a fait les beaux jours de la télévision ! Comique de situations ! Avec des scènes cultes comme "le fil rouge sur le bouton rouge et le fil vert sur le bouton vert" ! Les initiés comprendront !

    A bientôt !


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  • La Saison 14 de l'anime One Piece s'annonce comme une conclusion et un nouveau départ et nous promets des moments épiques. Il s'agit de l'arc "Marine Ford" qui s'étends des épisodes 457 à 489, une bataille titanesque au QG de la Marine et de l'arc "Post-Marine Ford", des épisodes 490 à 516 qui s'attarde sur les conséquences du conflit et revient aussi sur la jeunesse de Luffy et de son frère Portgas D. Ace ! Tout ceci fait aussi partie de la Saga "Guerre au Sommet" qui commence à l'épisode 385 avec l'arc "Archipel de Sabaody" - qui correspond à la Saison 11 !

    Précédemment, Ace, qui était à la poursuite de Teach, le redoutable Barbe Noire, a été capturé par celui-ci et livré à la Marine ! Il a été alors décidé qu'il serait exécuté ! De son côté, Luffy et ses compagnons ont été séparés par le pouvoir de téléportation de Bartholomew Kuma. Notre jeune héros qui veut devenir "Roi des pirates" apprends alors la capture de son frère Ace et décide d'aller le délivrer dans la forteresse de la prison d'Impel Down dont on ne s'échappe pas !

    Barbe Blanche décide de réunir ses armées de pirates et donne l'assaut sur le quartier général de la Marine, Marine Ford ! S'ensuit alors une bataille extraordinaire qui s'étale sur plus de 30 épisodes avec nombres de retournements pendant des combats épiques qui réunit le gratin de la piraterie et des autorités ! Presque tous sont là, les Grands Amiraux, les sept Grands Corsaires, Barbe Blanche, Garp le grand-père de Luffy et Ace - contraint de faire son devoir ! - Sengoku le Bouddha le chef de la Marine, Luffy et sa bande d'évadés d'Impel Down (Baggy le Clown, Crocodile, Jinbe et une bande de travelos !). Les pouvoirs rivalisent et sont tous très impressionnants ! Ce chapitre est aussi l'occasion d'introduire des protagonistes pour le futur !

    One Piece  - Saison 14 : Marine Ford

    Mais "Chapeau de paille" ne parviendra pas à sauver Ace qui mourra dans ses bras en protégeant son jeune frère de l'attaque de l'amiral Aikanu ! Barbe Blanche succombe aussi et Barbe Noire devient une menace encore plus inquiétante ! Les cartes sont rebattues et une nouvelle Ere s'ouvre ! Seule l'arrivée de Shanks le Roux, un des quatres Empereurs du Nouveau Monde et mentor de Luffy mets fin aux hostilités !

    L'arc "Post-Marine Ford" montre Luffy blessé qui ne se remets pas de la mort de Ace et se repose sur l'Île des Femmes ! On a alors droit à un flashback qui nous raconte sur plus d'une dizaine d'épisodes la rencontre de Luffy, fils de Dragon, et Ace, fils de Gol D. Rogers, tous les deux petits-fils de Garp, sur l'Île de Goa et leur amitié naissante partagée avec un autre garçon, un jeune noble en rébellion nommé Sabot ! A ce stade, la série se présente comme un réquisitoire contre l'injustice sociale dans un monde ou une certaine noblesse arrogante écrase les peuples et les nations, les Dragons Célestes !

    Luffy, Ace et Sabot ont tous les trois  juré de devenir des pirates et ils partent à tour de rôles à l'aventure sur les mers ! Ca nous ramène au début de la série dans le cas de Luffy !

    Retour dans le présent où Luffy décide finalement d'envoyer un signal à son équipage pour leur ordonner de se réunir dans le futur ! Tandis qu'on assiste aux premiers bouleversements dans le Nouveau Monde !

    Une série épatante ! J'adore cette œuvre d'Eiichiro Oda qui sait se renouveler, nous réserve des surprises sans arrêt ! Pour ma part, j'alterne entre l'anime et le manga - et vous parlerais du manga One Piece en d'autres occasions !

    Ca sent l'aventure ! A bientôt !

    PS : Si vous êtes fan de mon Overblog et eklablog, je vous conseille de revenir sur les anciens articles dès 2009 car j'intercale de nouveaux billets à ces dates, afin qu'aucune journée n'ait pas son article !


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  • Bonjour à toutes et tous !

    Je vais maintenant aborder un point délicat de mon existence et vous faire quelques révélations ! En effet, depuis le début de ma vie d'adulte, je dois pactiser avec une pathologie qui a très mauvaise presse : la Schizophrénie !

    J'entends d'ici ma psychiatre dire "ne dites pas, je suis schizophrène !" mais "Je souffre de schizophrénie" ! Subtilités rhétoriques dont les psys, pas payés pour faire dans la nuance, ont le secret ! Seulement non, docteur, je ne souffre pas vraiment, sinon de l'exclusion sociale et de la stigmatisation qu'engendre la pose de l'étiquette "schizophrénie" !

    Je précise que cela fait 20 ans que je suis comme on dit "stabilisé" ou en "état de rémission" d'une maladie dont on est supposé ne jamais guérir, ma dernière hospitalisation remontant à janvier 2000 ! Nous serons bientôt en janvier 2020 ! Cela parce que je prends consciencieusement mes médocs.

    Déjà enfant, j'étais un peu particulier ! Déjà, j'étais un enfant précoce pas détecté, enfin si détecté par le psychologue de l’École primaire mais sans que cela soit réellement suivi d'effets ! On ne m'a pas fait sauter de classe alors qu'il aurait fallut ! Je m'ennuyais alors terriblement à l'école. Mais bon, il y avait un quota d'élève autorisés à sauter des classes et valait mieux privilégier les deux filles d'une conseillère municipale étiquette RPR de la mairie d'arrondissement - c'était la fin des années 1970. Au lieu de cela, on me mis dans une classe d'enfants à problèmes. Problématique, ma situation familiale l'était aussi avec un père distant et autoritaire.

    Je développais alors ce que dans le jargon on appelle une personnalité schizoïde. J'étais maladivement timide et peu sur de moi mais aussi très intelligent et sensible.

    Au collège puis au lycée, ce ne fut pas simple non plus mais j'avais d'excellents résultats. Un déménagement en cours de scolarité n'aida pas non plus mon intégration sociale.

    Les "premiers symptômes" de ma maladie se déclenchèrent au sortir de l'adolescence - mais déjà ado, il y avait quelques signes comme notamment à un moment la présence de T.O.C. (Troubles Obsessionnels Compulsifs) - de plus, j'étais perfectionniste à l'école ! J'avais tendance à faire des listes d'idées mentalement, réunis en groupes de 4 ou 8 éléments  - une sorte de pense-bête de mes préoccupations ! L'été avant le Bac, je craquais nerveusement chez mes grands-parents à cause des tensions familiales et fondait en larmes sans raison ! Mais j’eus mon Bac D - Biologie - avec Mention !

    Ce fut un burn-out qui déclencha la maladie ! L'aspect "névrose obsessionnelle" est une sorte de mécanisme d'auto-défense qui se mets en place pour maintenir la psychose à distance ! Donc en début de deuxième année de DEUG, je travaillais 18 heures par jour, ne dormant que 6 heures par nuit, durant trois semaines, sans même mettre le nez à la fenêtre ou sortir de la maison ! Le Soir de Noel, j'avais un manuel sur le coin de la table ! Évidemment, j’eus quasiment 18/20 de moyenne mais les semaines suivant l'examen, je devais m'effondrer !

    J'arrivais en retard à mes cours, toujours une idée parasite en tête, n'arrivais plus à suivre les profs, perdait mes affaires, cavalais entre les salles, manquais des cours, n'arrivais plus à dormir ou même faire un break ! Dans un état de panique totale, une psychiatre décida de m'hospitaliser !

    A l'hôpital, on me fit faire une cure de sommeil ! Je récupérais, prenait de la distance par rapport à la fac et parvins ensuite à me remettre au boulot dans de bonnes conditions ! De manière anecdotique, je tombais amoureux - mais cette amourette devait s'avérer un désastre et faire partie des éléments qui me firent rechuter de manière bien plus grave l'année suivante !

    J'eus mon DEUG, là encore avec mention et les vacances passèrent mais je n'en profitait pas attendant des lettres de la fille dont je m'étais épris, lettres qui n'arrivaient pas ! A la rentrée, me pensant guéri et étant tombé sur une psychiatre complétement idiote qui m'avait fait chercher le mot "amour" dans le dictionnaire, j'avais arrêté mon traitement anxiolytique (le diagnostic était alors "névrose obsessionnelle") et je tombais dans une profonde dépression ! Je n'avais plus goût à rien  et je sombrais au moment des examens de Licence de Biochimie, accumulant une belle série de zéros !

    Le réveil fut brutal et je paniquais ! Des profs me firent des réflexions désobligeantes sur mon non-travail, moi l'élève si prometteur, ne comprenant pas ce que je traversais ! Mort de honte, je n'osais plus aller en cours, ! Si quelques étudiants, heureux de me voir chuter, se moquèrent de moi, je fus pris de paranoïa et m'imaginais que toute l'université m'en voulais ! Je pleurais  en cours, en amphi, et me mis à avoir des hallucinations auditives : "t'es con !" disaient ces voix ! Mes parents durent me traîner contre mon gré, de nouveau à l'hôpital !

    Je parvins à me remettre mais plus difficilement ! Cette fois, j'abandonnais la fac et ne devais reprendre que l'année suivante - c'était en 1993 ! - et je changeais de filière, biologie au lieu de biochimie ! Les psychiatres m'avaient coupé de force de mes cours et ne comprenaient pas que je nourrissais une phobie pour les épreuves orales ! J'avais fait ma première "bouffée délirante" !

    Les années suivantes, de 1993 à 2000, furent marquées par mes réticences envers la psychiatrie. Contre avis médical, je stoppais plusieurs fois mon traitement neuroleptiques et à chaque fois rechutais, en général entre 6 mois et un an plus tard ! Côté fac, je mis quatre ans pour décrocher deux licences (diplômes en un an !) et par contre, une seule année pour avoir deux maitrises en même temps en double cursus ! Ma psy d'alors me révéla que j'étais atteint de schizophrénie en 1995, ce qui me choqua profondément ! Je parvins à surmonter ma peur des oraux quand ceux-ci furent supprimés !

    Des rechutes parfois impressionnantes - mais sans acte médico-légal heureusement ! - avec des délires très élaborés ! Moi, je ne fais pas dans les extra-terrestres, le FBI ou les démons mais plutôt dans la mafia thailandaise et le kidnapping ! Je devais m'apercevoir plus tard que ces délires étaient souvent alimentés par des films ou des scénarios de jeux de rôles et comme j'ai une imagination débordante !

    Arrivé aux portes du Troisième Cycle Universitaire, je fut victime de discrimination et compris dès lors que ma maladie était mal perçue par les gens, généralement mal informés !

    2000 fut l'année de ma dernière hospitalisation car dès lors je pris toujours scrupuleusement mon traitement, une injection mensuelle dans la fesse de neuroleptique retard ! Depuis, je mène une vie à peu près normale dans le sens où je n'ai pas de "symptômes positifs" tels les délires ou les hallucinations mais ai des "symptômes négatifs" comme une difficulté à faire les choses qui se traduit par un certain retrait social que le"système" n'aide pas trop non plus ! Il est clair que je suis en déclassement social par rapport à mon niveau d'études !

    Les études justement, j'en refais depuis 2007, dans les Lettres et les Sciences humaines, domaines que j'ai choisis, contrairement à la biologie et à la biochimie où c'était un choix par défaut.  J'écris des nouvelles, publie des recueils, tient ce blog depuis plus de 10 ans ! Je travaille en ESAT depuis à peu près la même durée et vit dans un appartement T2 dans un Foyer où je suis autonome !

    Évidemment, mon rêve serait de vivre de ma passion, les livres, en devenant bibliothécaire ! Je fais des efforts et suis sur la bonne voie !

    En espérant que ce témoignage vous servira à mieux comprendre cette pathologie et ne vous donnera pas l'envie de ne plus venir sur ce blog ! Car quand on est "schizo", notre parole perds souvent de sa crédibilité et on n'est plus pris au sérieux, dussions nous marcher sur la Lune ou trouver le remède contre le cancer ! Regardez le cas de John Nash, le mathématicien dont on se souvient plus de la maladie que de ses travaux sur la Théorie des Jeux !

    A bientôt !


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  • A la rentrée, je me lance dans un nouveau cursus en Sociologie ! Je vous ai déjà proposé ici des billets concernant cette discipline et vous en proposerais davantage en 2019 - 2020, à commencer par de l'anthropologie.

    Marc Augé est un anthropologue réputé qui a publié, en 1994, dans les remous de la Chute du Bloc de l'Est, son essai, Pour une anthropologie des mondes contemporains. C'est un ouvrage qui interroge sur cette discipline dans un monde qui s’accélère de plus en plus, une période que l'on a qualifiée de "Post-Modernité" où après la déroute du culte du Progrès devenu raison calculante, un certain Fukuyama a parlé de "fin de l'Histoire" !

    Dans ce contexte, Marc Augé commence par interroger l'anthropologie au regard de l'Histoire. Là où l'Historien interroge le passé, l’Anthropologue étudie le présent - mais le présent "lointain", voire exotique.

    La contemporanéité est une chose complexe. Augé signe ici un ouvrage d'épistémologie en cinq chapitres. Faut-il dépasser l'acte interprétatif dans un monde où tout est symbolisme ici de la relation entre les hommes, par les actes de langage notamment ? Un Empirisme étroit va-t'il venir faire démentir la théorie ? Il faut aussi se méfier du relativisme culturel et mettre l'observateur et l'observé au même niveau.

    Notre érudit note qu'à notre époque, on assiste à une confrontation entre des théories du "consensus" et des théories du "désenchantement". Il existe aussi différents niveau de "rationalité", "claire" ou "épaisse".

    Augé montre aussi l'importance des rites et leurs liens avec le mythe, soit que le rite l'englobe totalement ou que le mythe le dépasse. Le rite, qu'il ne faut pas entendre ici que dans un sens religieux, est un moyen de ramener l'accidentel à une situation normale, et de faire identité.

    Notre anthropologue montre les liens entre pluralité, altérité et identité. Il y a ainsi un langage de l'identité (identité toujours relative à quelque chose, uhe famille, un peuple, une nation,...) et des langages de l'alterité qui privilégie le rapport avec l'Autre ! Aujourd'hui, langage de l'identité à pris le pas sur langage de l'altérité d'où un repli sur soi, communautaire ! On construit pourtant l'identité à travers les "altérités médiatrices" !

    Dans le dernier chapitre, l'auteur aborde quelques uns de ces "nouveaux mondes" en évoquant les prophètes-guérisseurs ivoiriens ou le phénomène des villes.

    Un essai qui aborde des questions variées ! Il est aussi question du discours politique, qui emprunte à des mythes fondateurs (1789, la Commune de Paris, la Résistance,...). Un ouvrage très intéressant, compréhensible et qui constitue une bonne entrée en matière ! De plus profonds développements seraient nécessaires pour en rendre compte ici de toute la richesse !

    A bientôt !


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  • Dans le tome 6 de la série de BD Alix Senator, Valérie Mangin continue de développer son intrigue plus dans la veine réaliste d'un Game of Thrones que dans l'esprit de l'oeuvre originale de Jacques Martin, sans renier évidemment cette dernière ! Khephren, le fils adoptif d'Alix se rêve toujours aussi puissant qu'Alexandre le Grand dans "La Montagne des Morts", titre de ce volume 6 !

    Le jeune garçon trop impétueux et qui l'a payé dans le tome précédent, en devenant eunuque, souhaite toujours mettre la main sur la Statue de Cybèle tandis que Titus a ramené les livres Sybillins à Auguste à Rome, lequel les fait brûler pour protéger l'Empire ! Mais, se tenant en retrait, Livie compte bien, comme son protégé Kephren, trouver la Statue et le pouvoir qu'elle est supposée donner ! Elle peut compter pour ca sur son fidèle serviteur Barbarus à Alexandrie !

    Alix, Khephren et quelques soldats romains de leur garde personnelle décident de se rendre à l'Oasis de Zeus-Ammon, principalement pour plaire à Kephren qui pense y trouver la Statue de Cybèle tandis qu'Alix est conscient que l'artefact précieux n'y est probablement plus et qu'il s'agit d'une légende ! Enak les rejoints peu après leur départ d'Alexandrie.

    Dans le désert, la troupe essuie l'attaque des Siwis, un peuple barbare qui occupait ses lieux avant les Romains et même avant les Grecs et les Egyptiens et qui révèrent la forme originale du dieu Amon. Puis le groupe arrive à l'Oasis qui est harcélée par ces mêmes Siwis et Alix rencontre Ounas le Grand Prêtre.

    Tout de suite, Kephren s'intéresse à la Nécropole, sous l'Oasis, lieu interdit et qui est l'objectif véritable des Siwis car leurs ancêtres y sont enterrés. Alix tente de quérir des renforts à Cyrène mais les Siwis le contrent et les habitants égyptiens de l'Oasis sont massacrés par les barbares.

    Finalement, nos héros fuient par la Nécropole et apprennent la vérité ! Les Siwis les capturent et les enterrent vivants et ils ne doivent leur survie que par l'arrivée impromptu de Barbarus qui avait un accord secret avec les Siwis. Cependant, Enak semble destiné à connaitre un sort funeste lors de ces événements tragiques !

    Une ultime révélation a lieu et il semble que la Statue de Cybèle soit en fait détenue par un autre protagoniste de l'histoire de manière assez inattendue ! A suivre dans le Tome 7 !

    Un scénario palpitant, des rebondissements, servis par un dessin  - toujours du à Thierry Démarez - toujours aussi superbe ! Bref, c'est mené de manière magistrale sur tous les tableaux ! Je recommande cette BD même si vous n'êtes pas fan de l'oeuvre originale de Martin ! Gautier si tu me lis !

    A bientôt !


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  • Arthur & Janet est un album de bandes dessinées érotique avec une approche résolument moderne, notammentArthur & Janet - Jean-Luc Cornette & Karo dans sa description d'un jeune couple libertin, qui s'aime mais n'hésite pas à vivre d'autres expériences et à pratiquer l'échangisme. "Amours libres" comme on dit !

    Arthur et Janet forment donc un couple libre et très porté sur la chose. Ils font l'amour de façon décomplexée, partout, dans des couloirs d'hôtel, dans des parcs, etc,... et tout le temps ! En vacances, avec des amis, des amies et même à distance lors d'un échange téléphonique que n'aurait pas détesté Emmanuel Carrère !

    C'est là un album au dessin assez '"mignon" de la jeune illustratrice Karo, qui fait un peu penser au manga ! Le scénario de Jean-Luc Cornette qui se donne à voir dans de courtes histoires de 4 ou 5 pages laisse une grande place à l'humour - toujours pour dédramatiser le sexe et le rendre ludique.

    Arthur & Janet a été conçu en 2008 pour la revue d'humour cochon L'Echo des Savanes (dont j'étais particulièrement fan du "Strip-tease des copines" !). Les épisodes de la série sont d'abord sous -titrés "A fleur de peaux" puis sont repris sous la forme d'album dans la collection "Drugstore" aux Editions Glénat en 2009.

    Karo et Jean-Luc Cornette se sont rencontrés par l'entremise d'Yvan Delporte dont on connait les travaux, entre autre sur Les Schtroumpfs. La dessinatrice d'origine belge a alors tout juste une vingtaine d'année et sort à peine diplômée de l'Institut Saint-Luc de Liège. Elle commence sa carrière au sein du Journal de Spirou.

    Les premières collaborations entre Cornette et Karo ne sont pas dans le domaine de l'érotisme mais dans la bande dessinée d'humour pour la jeunesse : Ouistitiland, Pépito  ou encore Cucaracha. Mais très vite, Karo s'aventure dans les "domaines interdits" avec Osez le Kâmâ-Sutrâ  et Osez pimenter votre sexualité aux Editions La Musardine, nourris de ses propres expériences en la matière ! Elle livre aussi une exposition licencieuse dans le cadre de "Fleur de femmes".

    Arthur & Janet - Jean-Luc Cornette & KaroCornette a lui débuté dans la BD dans les années 1990, comme coloriste puis en illustrant ses propres scénarios. On lui doit en tant qu'auteur la série des Enfants terribles, Visite guidée ou encore La Nuit du papilllon.

    Mais Cornette écrit surtout pour les autres comme lorsqu'il conçoit Chlorophylle et le monstre des trois sources illustré par René Hausman ou encore la série Démons et son chercheur névrosé adepte de plantes carnivores.

    En 2006, Karo et Cornette assure la rédaction en chef de Spirou pour un numéro spécial sur le Viet-Nam intitulé "Nhoc". L'année suivante les deux produisent leur premier album érotique. Cornette écrit en effet Calinée sous X pour Karo. Publié aux Editions Carabas en 2007, c'est le premier album de la dessinatrice. En 2008, L'Echo des Savanes  est racheté par Glénat et Didier Tronchet nommé rédacteur en chef qui propose alors à notre duo de réfléchir à une BD érotique. C'est ainsi que naîtra Arthur & Janet qui paraissent en épisodes dans la revue dès juin 2008.

    Une des particularités de cette BD est aussi le rôle attribué aux femmes qui sont ici mise en avant et assument leurs personnalité, leurs corps et leurs sexualité ! Une approche résolument moderne et progressiste comme je disais en entame !

    A bientôt !

    PS : Rendons à César... L'essentiel de cet article à été rédigé en m'appuyant sur les infos données dans le dossier en fin du tome Arthur & Janet de la collection "Les Grands Classiques de la BD érotique" (dont c'est l'un des derniers albums), dossier que l'on doit à Vincent Bernière, Lauren Triou et Aurore Jannin.


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  • La formule Marvel ne semble pas montrer de signes d'essouflements ! C'est Jon Watts qui est aux manettes pour la réalisation de Spider-Man : Far From Home  qui constitue l'épilogue de la Phase 3 du MCU. Un film bien sympathique où Tom Holland surpasse Andrew Garfield et même Tobey Mc Guire.

    Iron Man s'est sacrifié précédemment dans Avengers : Endgame pour contrer Thanos. Et il a fait de Peter Parker son héritier. L'enjeu pour ce dernier est de se montrer à la hauteur.

    Notre jeune héros revient dans le monde ainsi que ses amis, Ned et M.J. après l'effacement par Thanos ! Et leur lycée a décidé d'organiser un voyage éducatif en Europe. Peter pense donc se détendre et en profiter pour déclarer sa flamme à M.-J. mais un vilain va en décider autrement !

    Nick Fury est de retour et confie à Spider-Man la mission d'arrêter des Elémentaires venus d'une Terre parallèle de ce qui est un Multivers ! Les actions de Thanos ont en effet ouvert une brèche dimensionnelle. Mais en réalité, Spider-Man ne fera qu'épauler Quentin Beck alias Mystério - joué par Jake Gyllenhaal, un rescapé de la Terre dévastée par ces Elémentaires !

    Le voyage conduira nos personnages à Venise, Prague, Berlin et Londres ! De superbes destinations bien mises en valeur dans ce film qui sort un peu des cadres habituels américains. Peter et Quentin luttent âprement et vainc les monstres. Pensant alors avoir trouvé un mentor en la personne de Mystério, Peter lui cède Edith, un système informatique sous la forme d'une paire de lunettes connectées que lui a confié le défunt Tony Stark !

    ATTENTION SPOILERS à partir d'ici ! Mais Mystério n'est pas ce qu'il parait ! On sait si on lit les comics que c'est en fait un vilain et un maître de l'illusion ! Tout cela n'est qu'un leurre à base d'hologrammes et de drones destructeurs camouflés. Peter doit alors rattraper sa "bourde" et arrêter Mystério ! Le final se déroule à Londres près du London Bridge !

    Un film qui se présente comme un teen-movie, un film d'ado mais qui contient de nombreux clins d'oeil au reste du MCU ! De nombreuses surprises et un film enthousiasmant qui se présente aussi comme un méta-discours sur le pouvoir d'illusion du cinéma !

    Au casting, on retrouve aussi le réalisateur Jon Favreau (Iron Man, The Mandalorien...) dans le rôle de "Happy" Hogan , l'ami de Tony Stark et la belle Zendaya dans celui de M.-J. le béguin de Peter !

    J'ai adoré ce film et j'attends avec impatience l'annonce du programme de la Phase 4 cet été à la Comic-Con de San Diego et à la D23 de Disney.

    Il contient en plus d'intéressantes scènes post-génériques dont une avec J.K. Simmons de retour dans le rôle de J.J. Jameson - dans une séquence concernant l'identité secrète de Spider-Man ! Et une autre scène avec Fury, des Skrulls, sur une station spatiale !

    A bientôt !


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  • L'Apocalypse zombie a signé la fin de la civilisation ! Le comics de Robert Kirkman et la série télé The Walking Dead nous racontent ce désastre et comment les rescapés tentent de survivre, prêts à tous les compromis !

    La série spin-off Fear the Walking Dead raconte les premiers jours de l'épidémie. Exit Rick Grimes et bonjour Madison Clark et sa petite famille.

    On s'aperçoit qu'il subsiste encore quelques communautés ! On a ainsi la communauté de Tijuana, l'hôtel au bord de la plage, le repaire des trafiquants, le Barrage, le Marché et le camp des Survivalistes.

    En effet, dans cette Saison 3, Madison et ses enfants, Nick et Alicia rejoignent un groupe de patriotes qui ont décidé de s'installer en plein désert dans un ranch autosuffisant en prévision d'un désastre.Alors que la Saison 2 s'était déroulée en grande partie au Mexique, cette fois on revient aux Etats-Unis !

    La Saison apporte son lot de nouveau personnages, notamment le patriarche Jeremiah Otto et ses deux fils, Jake et Troy. Ce dernier enfant est particulièrement perturbé et au début de la Saison, il fait abattre d'innocents Mexicains pour chronométrer leur délai de "réanimation" !

    Tout ce monde s'installe donc pour durer mais hélas, des antagonistes, autres que les Infectés, sont présents à savoir les indiens de la région, menés par Qaletaqa Walker qui a recueilli précédemment Ofelia Salazar, la fille de Daniel.

    Daniel, lui, contre toute attente, a survécu à l'incendie qu'il a déclenché dans l'Hacienda et se fait embaucher sur un barrage qui distribue de l'eau dans les environs. Là, Daniel destitue le maître des lieux, petit despote local, sauvant au passage la vie de Victor Strand.

    Au camp des survivalistes, la situation va dégénérer ! Si un compromis est trouvé avec les indiens après que Jeremiah ait été mis hors-jeu, tué par Nick, l'attitude de Troy, banni du camp, va provoquer la fin de la communauté du désert lorsque l'enfant terrible rameute une horde vers nos héros.

    Des personnages vont mourir au cours de la Saison, parmi les plus notables, Travis, le fier Maori, dès les premiers épisodes puis Ofelia à son terme. Tout se conclut au Barrage où les compteurs sont remis à zéro et nos héros doivent une fois de plus repartir de rien ! La solution pour survivre est-elle dans le groupe ou dans le parcours en loup solitaire comme le fait Alicia sur la fin de la Saison qui rencontre une afro-américaine collectionneuse de dents d'infectés !

    Une série toujours aussi sombre ! Des épisodes sans concession. On a l'impression que sur cette série et la série-mère, les scénaristes font un concours à qui écrira la situation la plus insoutenable !

    Pour infos, le comics Walking Dead vient de s'achever - avec un "happy end" aux USA au numéro 193 ! Quelle avenir alors pour les séries télés dérivées tandis que la Saison 5 de Fear vient de débuter ! AMC a déclaré qu'elle ne lâcherait pas le filon si juteux ! Et déjà trois films avec Andrew Lincoln et une troisième série sont en préparation !

    Après deux premières saisons peu inspirées ou audacieuses (mais que moi j'ai apprécié !), la série dérivée prends véritablement son envol !

    Coup de chapeau aux acteurs ! Que ce soit Kim Dickens, Frank Dillane, Alycia Debnam-Carey, Mercedes Masohn, Colman Domingo, Ruben Blades ou les nouveaux venus, Daniel Sharman, Sam Underwood, Dayton Callie ou Michael Greyeyes, tous livrent une prestation convaincante et nous immergent dans cet univers horrifique où tout espoir n'a pas disparu !

    A bientôt !


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  • A priori, Le Sang du Dragon s'annonce comme une série de BD dépaysante ! Cette œuvre scénarisée par Jean-Luc Istin et dessinée par Guy Michel (qui nous offre de superbes vues de monuments célèbres en autant de panoramas !) nous entraîne dès son Tome 1 intitulé "Au-delà des brumes", précisément au delà du Voile, dans les Royaumes féeriques.

    L'essentiel de l'"action" de ce premier volume se déroule en Bretagne ! On part du Mont-Saint-Michel et on finit à Saint-Malo en plein Siècle des Lumières ! Siècle de la piraterie aussi puisqu'on suit les aventures du capitaine écumeur des mers, Hannibal Mériadec,  qui semble cacher bien des secrets, même à son propre équipage !

    Notre homme recherche un trésor - car toute bonne histoire de pirates à son trésor, comme Luffy a son One Piece, et ce butin là a été caché par un Korrigan, le capitaine Mell-Talec. Celui-ci possédait une carte des Royaumes des Sidhs qui permettait à lui et à son navire de disparaître et réapparaître comme bon leur semble.

    Mériadec doit donc mettre la main sur cette carte et pour cela s'aventure dans la légendaire Forêt de Scissy qui s'étends par delà la réalité entre le Mont et l'île de Chausey. C'est le territoire des Elfes et le pirate a capturé deux d'entre eux, la fille et le fils de la Reine de ce peuple. Il devront aussi affronter les Vohreens d'affreux petits lutins anthropophages !

    Le capitaine pirate se rends ensuite à Saint-Malo tandis que certains membres de son équipage, qui ont entendu sa déclaration à la Reine des Elfes, lancent la rumeur que c'est la vengeance - et nul trésor  ! - qui motive le vieux loup de mer !

    Sur ces entrefaits, les soldats du Roi de France coulent le navire du pirate et celui-ci décide de se rendre avec ses hommes, "simple contretemps".

    Les dernières pages sont bien énigmatiques puisqu'on y voit un jeune Mériadec, bouleversé par l'execution d'un vieille femme sur un bûcher devant  Notre-Dame de Paris !

    Au niveau des personnages, on a un équipage qui accompagne notre "héros" constitué de figures de durs-à cuirs ou de marins expérimentés tels Thorn, Mael ou Mac-Law, tous recrutés ans une taverne du Mont-Saint-Michel au début du récit !

    On baigne en pleines légendes celtiques puisqu'il est aussi question à un moment de Vivianne et son amant Merlin !

    Je lirais la suite avec impatience.

    A bientôt !


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  • Une page se tourne ! C'est le dernier Atelier Cuisine de l'année scolaire et en fait le tout dernier pour moi car je quitte le Foyer où se déroulent ces séances ! Une "tradition" que je suivais depuis 2012 ! Je remercie mes collègues et surtout les encadrantes : Stéphanie, Jocelyne, Marie, Elise et Claire qui se sont succédées !

    Cette Saison 3 se clot et si il y a une Saison 4, je reviendrais aux fondamentaux de "Ma Cuisine à Ouistreham" en faisant des recettes le week-end avec ma maman ! Hélas, pour cause de besoin d'espace lors de mon déménagement, ai donné ma collection de revues Marmiton - mais il reste le site internet d'où viennent encore les recettes ce soir !

    Ca faisait longtemps que je n'avais pas cuisiné dans ce cadre, étant en stage dans une librairie en mai 2019 et rentrant tard, puis Claire étant de nouveau malade en juin ! Mais pour ce dernier repas, nous avons fait table commune autour d'un barbecue !

    Au menu :

    - Tomates mozzarella et melons

    - entrecôte de boeuf et merguez bien à points sur le grill !

    -Tiramisu aux spéculoos et aux fraises.

    Mettons notre tablier et commençons !

    Salade de tomates à la mozzarella

    Ingrédients
    Pour 4 personnes (nous étions 6 !)

        4 tomates
        400 g de mozzarella di buffala
        1 bouquet de basilic
        2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique
        5 cuillères à soupe de huile d'olive
        1 oignon
        Poivre
        Sel

    Temps de préparation : 10 minutes

    Etape 1
    Laver le basilic et le réserver. Couper la mozzarella en tranches fines. Couper les tomates en lamelles.

    Etape 2
    Eplucher, puis émincer l'oignon.

    Etape 3
    Ciseler le basilic et le réserver.

    Etape 4
    Mettre dans un saladier, le poivre, le sel, le vinaigre balsamique, puis mélanger; ajouter l'huile d'olive.

    Etape 5
    Ajouter la mozzarella, le basilic et les tomates dans le saladier.

    Note du chef : préférer de la 'vraie' mozzarella 'di buffala', plutôt que de vache !

    Ensuite, nous sommes descendus dans le jardin pour allumer le barbecue 

    Séance de grillades

    Pour allumer un barbecue, il faut commencer par mettre du papier journal dans le fonds de votre barbecue. Posez ensuite suffisamment de charbon par dessus. Allumez ensuite le journal à plusieurs endroits à l'aide d'une allumette (longue pour éviter les brûlures), et attendez que le feu prenne en soufflant doucement dessus.

    Astuce : Placez quelques blocs de charbon de bois sur la grille une fois le feu allumé. Les flammes brûleront le charbon qui tombera dans le foyer et aidera à former des braises plus rapidement.

    Attendez qu'il ne reste plus que des braises incandescentes, autrement dit qu'il n'y ait plus de flammes, pour commencer les grillades. Ce fut la tâche de Damien d'allumer ce truc ! Même si il a essayer de se défausser sur moi !

    Précédemment, nous avions déjà fait un tiramisu mais cette fois c'était sa variante aux fraises, dont je me suis chargé !

    Tiramisu aux fraises et aux spéculoos

    Ingrédients
    Nombre de personnes : 6

    500 g de fraises
    10 spéculoos
    4 oeufs
    100 g de sucre
    250 g de mascarpone
    1 pincée de vanille en poudre

    Temps de préparation : 30 minutes

    Etape 1
    Lavez et équeutez les fraises. Réservez-en 6 pour le décor.

    Etape 2
    Détaillez le reste en petits morceaux.
        
    Etape 3
    Réservez.
        
    Etape 4
    Émiettez grossièrement les spéculoos dans un bol. Réservez.
        
    Etape 5
    Fouettez les jaunes d'œuf avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
        
    Etape 6
    Ajoutez la vanille et le mascarpone et mélangez à l'aide du fouet.
        
    Etape 7
    Battez les blancs en neige. Incorporez-les délicatement au mélange précédent.
        
    Etape 8
    Pour le dressage (utilisez de préférence des coupes à dessert individuelles) - nous avons choisi un gros plat avant de dispatcher dans des coupes !
        
    Etape 9
    Déposez une couche de fraises au fond de la coupe, ajoutez 1 couche de crème au mascarpone puis saupoudrez de spéculoos. Réservez.
        
    Etape 10
    Rajoutez une couche de fraises, puis de crème au mascarpone.

    Etape 11
    Réservez au frais pendant 2 heures.
        
    Etape 12
    Détaillez les fraises réservées en lamelles et déposez-les sur les coupes au moment de servir.

    Voilà ! Comme souvent, nous nous sommes régalés et le rideau se couche sur ces Ateliers en collectif !

    A bientôt tout de même !


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  • Nous venons juste, en 2019, de célébrer les 75 ans du Jour - J, le Débarquement sur les plages normandes en 1944, pas loin de là où j'habite ! On a peine à imaginer les sacrifices qu'on consentit ces hommes, les soldats américains, anglais, canadiens, français et des colonies, âgés alors d'à peine 20 ans pour la plupart, pour libérer l'Europe du joug nazi !

    En 1998, Steven Spielberg et Tom Hanks se lancent dans un devoir de mémoire en lançant sur les écrans le film Il faut sauver le soldat Ryan, qui retrace des moments forts de l'Opération Overlord ! Le film frappe les esprits par son côté ultra-réaliste et sans concession ! On est loin de l'aspect "aseptisé" du Jour le plus long, film idéologique de 1962. Mais les deux hommes, le réalisateur de génie et l'acteur du moment tombent amoureux de la Normandie et décident de prolonger l'expérience en 2001, en sortant cette année-là une mini-série de 10 épisodes, avec des gros moyens, dans la même veine ultra-réaliste ! Ce sera Band of Brothers (en VF : Frères d'armes !), qui connaîtra un grand succès critique et d'audience, commandé par HBO, chaîne connue pour la qualité de ses séries (depuis Rome et Deadwood jusqu'au récent et incontournable Game of Thrones !). 

    Comme pour le film de 1998, la série télévisée Band of Brothers s'appuie sur les témoignages de vétérans. Elle n'évite cependant pas les erreurs factuelles notamment sur le sort de tel ou tel soldat. La série repose en fait sur les écrits de l'historien-écrivain Stephen E. Ambrose qui s'est lui-même documenté auprès des témoins de cette époque. On suit au long des 10 épisodes (11 heures !) le périple des soldats de la Easy Company, du 506ème régiment d'infanterie parachutée, de la 101ème division aéroportée US, depuis l'entrainement en Grande-Bretagne jusqu'à la fin de la guerre en 1945.

    Parmi les moments clés du show, on a l'épisode "Carentan". Mais déjà, la veille du 6 juin, la Easy est parachutée et éparpillée dans le Cotentin, en face d'Utah Beach. Le lieutenant chargé du commandement est tué dans l'explosion de son C-47 et la prise de décisions revient donc au lieutenant Richard D. Winters - joué par Damian Lewis (qui est connu par la suite dans son rôle dans la série Homeland).

    On suit ensuite la compagnie lors de la Bataille des Ardennes avec l'épisode "Bastogne". Cette série permets de suivre le destin de nombreux protagonistes, la vie de la Easy - avec ses victoires et ses pertes. C'est un peu une "série-chorale" en ce sens !

    Band of Brothers détint un temps le record de la série la plus chère avec un budget de 125 millions de dollars, battue ensuite en 2010 avec la sortie de Band of Brothers : The Pacific (L'Enfer du Pacifique en VF),  des mêmes producteurs, Spielberg et Hanks, qui décrit cette fois les combats contre les Japonais sous le même format.

    De nombreux récompenses en 2002 pour Frères d'armes : Golden Globe de la meilleure mini-série er des Emmy Awards en pagaille !

    Pour être complet, il faut mentionner l'influence de cette série dans le domaine des jeux vidéo et en particulier des FPS (First-Person Shooter, jeux de tir en vue subjective), comme par exemple les Call of Duty !

    En ce qui me concerne, je n'en loupais jamais un épisode !

    A bientôt !


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  • La Saga Star Wars est réputée pour ses personnages si marquants : Luke Skywalker, Han Solo, Dark Vador - mais aussi pour ses héroïnes ! Dans le beau livre Star Wars - Femmes de la Galaxie, Amy Ratcliffe nous donne à voir en quoi ces femmes, qu'ils s'agisse d'héroînes ou de méchantes, d'humaines, d'aliens ou de droïdes, de la Prélogie, Trilogie originelle ou Postlogie, de spin-offs, de séries d'animation, de jeux vidéo, de romans ou de comics, peuvent être des sources d'inspirations voire des modèles pour toutes les petites filles (dont ma nièce Marie qui aime bien Star Wars !).

    Dans ce livre uniquement illustré par des femmes, on nous présente une centaine de portraits tant du point de vue de leur rôle dans l'Histoire que de l'aspect making-of ou vues par leurs interprètes ! En tête de ces légendes, on a bien sûr le trio Leia Organa (incarnée par Carrie Fischer), Padmé Amidala (Nathalie Portman) et Rey (Daisy Ridley). Toutes les trois ont en commun d'être des femmes volontaires, qui luttent pour de justes causes et réalisent leurs rêves !

    Mais on aussi le s héroines des "Star Wars Story", à savoir Jyn Erso et Qi'ra ! Ou encore celles des séries d'animation,Ahsoka Tano, Hera Syndulla ou Sabine Wren ! Je précise au passage que toutes les figures présentées dans ce livre viennent du nouvel univers Canon et pas du "Légendes" ! Vous ne trouverez donc pas Mara Jade ou Jaina Solo !

    Même les personnages des comics et des romans sont mentionnés ! A ce titre, le livre est très complet ! On a par exemple Nora Wexley de la Trilogie de romans Riposte,  le Docteur Chelli Aphra du comics éponyme, Iden Versio de la campagne solo du jeu vidéo Battlefront II par exemple !

    On a aussi des méchantes, Asajj Ventress, Mère Talzin, Rae Sloane, Zam Wessel, Aurra Sing,

    Il y a tellement de personnages en réalité ! Citons pèle-mèle Enfys Nestn ,la princesse Kneesaa, Sugi, Tante Z, Torra Doza, Bo-Katan,, Beru Lars, Adi Gallia, Aayla Secura, la Fille, Val, Lyra Erso, Breha Organa , R2-KT, OOla et tant d'autres ! C'est divers et varié mais à chaque fois, on nous vends le personnage comme exemplaire et emblématique !

    J'ai eu beau chercher si il manquait un seul personnage féminin dans cet ouvrage, n'en ai pas trouvé !

    Un livre thématique qui plaira aux collectionneurs !

    A bientôt !


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