• Edouard Louis signe avec En finir avec Eddy Bellegueule, son premier roman en grande partie autobiographique. Il y raconte ses années de collège et son milieu familial modeste, ouvrier, dans un petit village du Nord.

    Par la suite, Eddy Bellegueule changera son état-civil pour s'appeler Edouard Louis, fera du théâtre, de l'Histoire et de la Sociologie à l'ENS de la Rue d'Ulm.

    En 2011, il dirige un ouvrage sur Pierre Bourdieu, la légende de la Sociologie, auteur des Héritiers. Cet ouvrage collectif se nomme Pierre Bourdieu : l'insurrection en héritage et parait aux PUF.

    Les travaux sociologiques d’Édouard Louis transparaissent dans son premier roman où il dépeint sans concession un milieu populaire fait de violence, d'inculture, de brutalité, de misère, de racisme, d'intolérance. Ceci vaudra à l'auteur un début de polémique !

    Mais Eddy Bellegueule cherche précisément à fuir ce milieu buté - entre alcoolisme, vulgarité et homophobie. La vie lui est d'autant plus difficile qu'il est brimé à l'école pour son allure efféminée, lui le pédé, la tarlouze.

    Dans la deuxième partie du livre - plus orientée vers la sexualité - Eddy découvre et commence à assumer son homosexualité. Il se démarque par un certain raffinement plus propre aux "bourgeois". C'est le théâtre qui va le sauver !

    J'ai beaucoup aimé ce livre - qui a eu un grand succès - et que pour ma part, j'ai lu en deux heures de temps juste après l'avoir emprunté à la Bibliothèque Municipale ! J'ai certes un peu tiqué sur le portrait à charge qui est fait des ouvriers - Eh non, les ouvriers ne sont pas tous des brutes incultes mais il y a néanmoins une large part de vérité dans ce récit et il n'y a qu'à voir le vote FN qui domine dans cette classe !

    Néanmoins, ce roman fait un peu "cours appliqué de sociologie à la Bourdieu" et c'est le reproche que je lui ferais ! La dénonciation de l'homophobie est toutefois une bonne chose !

    Prenant et à lire donc !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Daniel Balavoine est un artiste complet, à la fois auteur/compositeur et interprète, représentatif et porte-parole de toute une génération, celle qui avait entre 20 et 30 ans dans les années 1980. Il connut un destin tragique sur le Paris-Dakar 1986 !

    Il est né le 5 février 1952, à Alençon, dans l'Orne, issu d'une famille originaire des Landes et du Pays Daniel BalavoineBasque, dans une grande fratrie. Son père est ingénieur en urbanisme et muté en Algérie. Puis ses parents se séparent et l'enfant entre en pension, ce qui lui donne une profonde aversion pour la religion et la discipline. Toutefois, l'écoute des Beatles, à cette époque, à 11 ans, va provoquer son goût pour la musique !

    Entre 1968 et 1972, Daniel fait ses débuts comme chanteur de bal en interprétant du Bob Dylan. Il monte plusieurs fois à Paris, puis il entre dans le groupe Présence mais le quitte lorsque celui-ci signe avec Warner Bros.

    Ce sont ensuite, jusqu'en 1978, des années de galère pour le jeune chanteur qui se fait disquaire pour joindre les deux bouts. Toutefois, il signe avec la maison de disques Vogue, sort un 45 tours, Viens vite, qui ne se vends pas et garde un mauvais souvenir du directeur artistique. Ensuite, il se fait choriste, ayant une très grande tessiture et étendue vocale, puis collabore à la comédie musicale La Révolution Française de Claude-Michel Schönberg.

    En 1974, Patrick Juvet, star de l'époque, l'engage pour sa tournée et lui fait produire un autre 45 tours, Couleurs d'automne, qui sort chez Barclay. Balavoine fait alors la connaissance d'Andy Scott, son ingénieur du son, inséparables par la suite !

    Le jeune chanteur sort son premier 33 tours en mars 1975, De vous à elle en passant par moi, qui restera confidentiel. A cette époque, il croise, devient amoureux ainsi que le pygmalion de Catherine Ferry qui finira seconde à l'Eurovision en 1976 - pour la France - avec les frères Daniel et Guy Balavoine comme choristes.

    En avril 1977, suite à un voyage marquant en Pologne, Balavoine sort Les Aventures de Simon et Gunther. On y sent l'influence des Rubettes et de Queen autant que des Beatles.

    Sa route croise alors celle de Michel Berger - qui deviendra son ami - et qui prépare alors l'opéra-rock Starmania ! Ceci va contribuer à lancer sa carrière ! L'album studio de Starmania sort en octobre 1978 et c'est enfin le succès pour Balavoine ! Il chante SOS d'un terrien en détresse et Quand on arrive en ville avec sa voix dans les aigus.

    A l'aube des années 1980, Balavoine enregistre son troisième album Le Chanteur qui trouve enfin son public ! A partir du Chanteur, il ne se passera plus une saison sans un tube de Balavoine !

    Mais l'artiste ne cesse de se questionner sur le succès - si fugace - sur ce que signifie la gloire, sur le rôle de l'artiste dans la société. Il s'engage alors à sa manière dans le débat politique, tient tête, dans le Journal du midi d'Antenne 2, à François Mitterrand, le 19 mars 1980, accusant les politiques d'ignorer la jeunesse. Ayant des idées de gauche, le chanteur soutient Coluche à l'élection présidentielle de 1981.

    Son registre est entre variétés et rock français, genre qu'il juge pauvre alors. Balavoine veut penser grand et large. Il s'entoure, avec Andy Scott, de musiciens et techniciens anglais.

    Au début des années 1980, il enchaine les hits : Me laisse pas m'en aller (1979), Mon fils ma bataille et Je ne suis pas un héros (1980), Vendeurs de larmes (1982), Pour la femme veuve qui s'éveille et Dieu que c'est beau (1983).

    Balavoine est multifacettes : chanteur de variétés et chanteur engagé, chanteur à minettes et chanteur à textes, il continue son engagement politique, milite contre le racisme, pour le développement humanitaire en Afrique... Son dernier album Sauver l'amour ne parle que de cela : changer la société mais de manière réaliste sans révolution sanglante ! Ce sont ses derniers tubes L'Aziza et Tous les cris, les SOS.

    Hélas le destin le rattrape et il décède tragiquement et précocement dans un accident d'hélicoptère, au Mali, dans le désert, avec le fondateur du Paris-Dakar Thierry Sabine le 14 janvier 1986, année tragique qui verra aussi le décès prématuré de Coluche.

    Balavoine devient alors le premier numéro 1 du TOP 50 à titre posthume et son titre Sauvez l'amour atteindra la 5ème place. Il décède à seulement 35 ans et le public gardera de lui l'image d'un homme engagé, réaliste, à fleur de peau, profondément humain et sensible !

    Nul doute que lui aussi aurait été Charlie !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Good Bye Lenin ! est un film de 2003, comédie nostalgique d'un monde révolu, réalisé Wolfgang Becker d'après un scénario de lui même et Bernd Lichtenberg et qui connu un beau succès aussi bien dans la partie occidentale que dans la partie orientale de l'Allemagne ! Le film fut multirécompensé, en Allemagne, en France ou en Espagne !

    C'est l'histoire de l'acte d'amour d'un fils pour sa mère, victime d'un coma, citoyenne de bonne volonté de la RDA - et qui du fait de son sommeil artificiel, ignore tout de la Chute du Mur de Berlin en 1989 et de la réunification !

    Alexander Kerner va donc en quelque sorte mystifier sa mère Christiane, afin de lui éviter toute émotion qui pourrait contribuer à lui donner un nouvel infarctus. Christiane a déjà vécu un choc lorsque son mari a fuit à l'Ouest - avec une "ennemie de classe" - en réalité pour avoir une meilleure vie !

    La mère se retrouve donc au repos dans sa chambre et son fils filtre tous les "signaux" de liberté du monde extérieur ! Ceci donne des situations cocasses ! Mais ce mensonge - pour son bien - n'a pas la bénédiction de Lara, la petite amie du jeune homme ! Il va jusque à produire de fausses émissions de télévision sur cassettes vidéo !

    Au casting,des acteurs allemands peu connus chez nous mais convaincants ! On retrouve Daniel Brühl (qui reçu en Allemagne un prix du meilleur acteur), Katrin Sass, Maria Simon et la jolie Tchoulpan Khamatova en jolie infirmière.

    Le film montre les changements de cette période, réunification, arrivée de la société de consommation, Burger King et Coca-Cola, mais aussi le chômage de masse...

    Un film au budget modeste, ce qui ne l'empêche pas d'être réussi, poétique, cocasse et charmant ! Avec une bande-originale assez intéressante !

    A voir !

    A bientôt !


    1 commentaire
  • Les Secrets de famille ! Tout le monde ou presque en a et ce sont de véritables boites de Pandore ! La part du feu, de l'écrivaine Hélène Gestern, raconte comment une jeune femme, Laurence Emmanuel, découvre un jour, à l'orée des années 2010 - et suite à une révélation de son père et à sa curiosité mal placée, qu'il y a peut-être une part d'ombre sur sa naissance !

    Va-t-elle dès lors prendre "la part du feu" et s'y brûler ?

    Cette "part du feu" n'est pas seulement le secret douloureux que l'on lève mais aussi la violence d'une certaine génération des années 1970, nourrit aux thèses anarcho-marxistes et œuvrant pour le combat militant, dérivant parfois dans la violence !

    Car Laurence découvre que sa mère Cécile a eu un passé de militante révolutionnaire au sein du MLC avant d'être une bourgeoise et une sociologue rangée ! La jeune femme enquête alors sur un leader de l'époque Guillermo Zorgen, qui pourrait être son véritable père - mais à été impliqué dans un incendie criminel et qu'on "aurait suicidé" quelques années plus tard !

    Le livre retrace donc le parcours de ce révolutionnaire imaginaire et ce roman a, par ce fait, des allures, un peu, de roman policier ! Laurence enquête et va découvrir des choses pas très propres qui vont la troubler ! Zorgen était un exalté - qualifié de "terroriste" mais en réalité accusé à tord, trahi, brisé et animé par la violence et une pulsion de mort ! Un récit qui a des allures noires et qui - je le regrette - a un dénouement assez prévisible ! En effet, j'ai deviné quasiment dès le départ qui l'a poussé par la fenêtre ! Mais il est vrai que je suis un lecteur assidu et perspicace ! :)

    Le roman enchaine différents narrateurs et points de vue - c'est une technique de plus en plus utilisée dans la littérature moderne - et adjoint aussi des lettres, des documents administratifs et des simili-articles de journaux.

    Ca reste un bon roman bien écrit et mené mais assez convenu !

    A bientôt !

    PS : Une vision du terrorisme des années 1970 qui a pris une autre forme en 2010 et contre lequel "je suis Charlie" !


    votre commentaire
  • La trilogie cinématographique de Peter Jackson - d'après Tolkien - prend fin en apothéose avec Le Hobbit 3 - Le Hobbit - La Bataille des Cinq ArméesLa Bataille des Cinq Armées. On retrouve le casting d'acteurs des précédents films Martin Freeman, Ian McKellen, Richard Armitage, Orlando Bloom et Evangeline Lilly !

    Dans l'opus précédent, La Désolation de Smaug, sorti fin 2013, la compagnie des nains de Thorin Ecu-de-Chêne atteignait finalement Erebor, la Montagne et son trésor et était confronté à Smaug le dragon ! Les héros ne parvenaient pas à le vaincre mais au contraire, suscitaient sa colère et la Bête prenait son envol pour ravager la ville voisine !

    Donc ce film s'ouvre par un grand incendie - et de nombreux ravages causés par le dragon ! Heureusement, un héros se montre parmi les humains et parvient à mettre en déroute le Grand Serpent !

    Dès lors, Erebor est à nouveau accessible ! Hélas l'or et les pierres précieuses vont faire perdre la raison à Thorin. Sur ce, des armées, humains, elfes, nains et orques, rappliquent pour se disputer la Montagne ! C'est là la Bataille des Cinq Armées !

    Thorin finit par retrouver la raison et se lance à l'assaut d'Azog le chef des orques mais tombe dans un piège !

    C'est donc un chapitre très épique, fait de confrontations et de combats que ce dernier volet du Hobbit ! Peut-être même le plus convaincant des trois avec une mise en scène dynamique, des décors et des costumes superbes, une musique d'Howard Shore envoutant et bien utilisé !

    Contrairement à Game of Thrones de Martin - qu'on présente comme le "Tolkien américain", le monde du Seigneur des Anneaux est un monde manichéen de lutte du Bien contre le Mal !

    Est-ce la dernière incursion de Peter Jackson en Terre du Milieu ou verra t'on un jour une adaptation du Silmarillion ? L'avenir le dira ! Peter Jackson est un amoureux de cet univers et le lui rend bien !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • On commence l'année 2015 avec une nouvelle pelletée de citations que je dédie à Guillaume B.

    • Giuseppe Tomasi de Lampedusa

    « Tout écrivain se décrit soi-même, ainsi que sa propre vie, dans ses écrits. »

    • Frédéric Boyer ; Techniques de l’amour

    « Mais l’existence comme l’écriture ne tient qu’en la répétition d’une phrase volée à un autre. »

    • Gilles Deleuze

    « Dire je t’aime au lieu de dire je te désire, c’est se proposer une tâche infinie. »

    • Alain, Propos sur le bonheur

    « Comme la fraise a le goût de fraise, ainsi la vie a le goût du bonheur. »

    • Paul Valéry, Cahiers

    « - Écrire – pour se connaître – et voila tout. »

    • Louis Aragon

    « En vain, la raison me dénonce la dictature de la sensibilité. »

    • Mo-Tzu, philosophe chinois

    « Le sage doit rechercher le point de départ de tout désordre. Où ? Tout commence par le manque d’amour. »

    • Honoré de Balzac

    « Il n’est rien dans ce monde qui ne soit d’un bloc ; tout y est mosaïque. »

    • Baz Luhrmann, Moulin Rouge

    « La plus grande vérité qu’on puisse apprendre en ce monde est qu’il suffit d’aimer et de l’être en retour. »

    • Yasumari Kawabata, Prix Nobel de littérature 1968

    « La mort donne l’obligation d’aimer. »

    • Jean Mermoz, pionnier de l’aviation

    « Ce sont les échecs bien supportés qui donnent le droit de réussir. »

    A bientôt !


    2 commentaires
  • Partons cette fois pour une destination exotique, le Pérou et la forêt amazonienne et le petit village d'El Idilio, dans ce roman de Luis Sepulveda, Le vieux qui lisait des romans d'amour, en 1992.

    Le Vieux qui lisait des romans d'amour - Luis SepulvedaLe roman raconte l'affrontement entre un homme, Antonio José Bolivar, et un ocelot et fait à cette égard penser à Le vieil homme et la mer d'Ernest Hemingway. Pourtant le propos est différent et il ne s'agit pas ici de lutter contre l'adversité que de protéger la nature des ravages de l'homme ! De plus, le héros de Sepulveda, rompu aux techniques des "sauvages" est moins démuni que le personnage d'Hemingway !

    Ce roman reçu un très bon accueil à sa sortie remportant aussi bien le prix populaire des Relais H que l'élitiste Prix France Culture ! Il est vrai que le récit résonne avec des combats de l'époque, le chef Raoni, le chanteur Sting et la défense du poumon de la planète, l'Amazonie.

    Mais l'Amazonie, ce ne sont pas que des millions d'espèces végétales et animales méconnues mais aussi des peuples indigènes qui possèdent un savoir - par exemple médical - et des traditions, des légendes uniques, vivant en harmonie avec la Nature.

    Ce savoir, l'auteur, Luis Sepulveda, ami de Chico Mendes, le grand partisan de la cause écologiste assassiné par des crapules, le connait bien ! Né au Chili en 1949, emprisonné puis contraint à l'exil sous la dictature Pinochet, il a parcouru l'Amérique latine et vécu en Amazonie parmi les indiens Shuars - dont les Jivaros sont la forme "corrompue" au contact des Espagnols ! Le héros du roman a suivi une trajectoire similaire. Ayant atteint le Chili, Antonio José Bolivar se lie avec les autochtones Shuars et apprends d'eux les "règles" innombrables et complexes de la forêt.

    Cela va lui servir le jour où une ocelot - dont un gringo a tué les petits - laisse une trace sanglante, faite de colons éviscérés sur ses pattes ! L'antipathique et imbécile maire d'El Idilio -la Limace - recourt au service du "Vieux" pour traquer l'animal !

    Ce récit est teinté d'exotisme, de descriptions précises et authentiques ! Mais ce n'est pas un exotisme raffiné fait de colliers de fleurs et de Ukulélé mais de cadavres dévorés par les vers et de squelettes nettoyés par les fourmis ! La mort, la puanteur, la corruption des Blancs, la malaria rôdent !

    Ce roman est un plaidoyer pour appeler à respecter la Nature, à sauvegarder des savoirs ancestraux qui risquent de disparaitre, entrainant notre propre disparition ! Ce roman date de 1992 mais son propos n'a jamais été aussi actuel !

    Donc tant sur la forme que sur le fond, Sepulveda fait mouche !

    Et les "romans d'amour" me direz-vous, c'est le secret du "Vieux", il aime lire les romans d'amour. En fait, c'est pratiquement le seul autre accès - biaisé - qu'il a -avec son quotidien dans la jungle et, à El Idilio - avec la Nature Humaine ! Or ce dépaysement par les livres ne coïncide pas avec la cruauté des colons. C'est en quelque sorte un contrepoint narratif et un élément comique !

    Excellente - mais courte et intense ! - lecture !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Nous continuons notre exploration des romans du Trône de Fer par George R. R. Martin avec Le Donjon Rouge - qui est en fait le tome 2 selon la tomaison adoptée par la traduction française chez J'ai Lu. Cela correspond aussi à la deuxième partie du premier volume américain et à la fin de la Saison 1 chez HBO !

    Mais parlons un peu de l'auteur, George R.R. Martin, chose que je vous avais promis la dernière fois !

    Au départ, Le Trône de Fer n'était qu'une ébauche de nouvelle qui a pris par la suite considérablement d'ampleur ! Si bien que les deux derniers tomes US - le tome 6 et le tome 7 - tardent à paraitre et l'intrigue des romans risque de bientôt se faire doubler par celle de la série-télé !

    George R. R. Martin, né en 1948 dans le New Jersey, grandit dans un milieu modeste avec un père docker et deux sœurs. Durant sa jeunesse, il se nourrit de comics - notamment ceux de Marvel. A cette époque, il écrit des fan-fictions et remporte ses premiers prix fort modestes alors : un Alley Award réservé aux fan-fictions !

    En 1971, il sort diplômé en journalisme et, ne trouvant pas de travail dans cette branche, passe son temps à écrire des nouvelles et se découvre alors une vocation d'écrivain.

    Ensuite objecteur de conscience pendant la Guerre du Viet-Nam, il écrit des nouvelles de SF et obtient le Prix Hugo du meilleur roman court en 1975 pour sa Chanson pour Lya. Cette même année, il se marie mais divorce quatre ans plus tard, en 1979, moment où il devient écrivain à plein temps !

    En 1980, il remporte d'autres prix ! D'abord le Prix Hugo, puis le Prix Locus et enfin le Prix Nebula avec sa nouvelle Les Rois des sables. Martin a pour genre de prédilection la Science-Fiction mais conçoit aussi des écrits d'horreur avec ses romans Riverdream (1982) et Armageddon Rag (1983).

    C'est aussi à partir des années 1980 qu'il commence à travailler pour la télévision... Mais pour le moment, on n'en dira pas plus et nous poursuivrons cette biographie dans de prochains billets !

    Parlons maintenant du Donjon Rouge. Attention SPOILERS !

    Suite à l’enlèvement de Tyrion Lannister par Catelyn Stark - conséquence de la tentative d’assassinat du fils de celle-ci Bran, les choses dégénèrent. Et ce d'autant plus que les Lannister, l'entourage proche du Roi Robert Barathéon, risquent de voir un de leurs secrets compromettants révélé : l'héritier de Robert et Cersei, Joffrey, n'est pas le fils du roi et donc ne pourrait prétendre au Trône de Fer

    Eddard Stark, en tant que main du roi, découvre cette vérité - qui a coûté la vie à son prédécesseur Jon Arryn et commets l'erreur de menacer la Reine - pour lui laisser une porte de sortie ! La Lionne Lannister passe à l'action et fait assassiner le roi lors d'une partie de chasse !

    C'est là que l'engrenage commence à s'affoler ! La Guerre entre le Nord - les Stark - et le Sud - les Lannister - s'engage !

    Un personnage important va perdre sa tête et ceci a constitué un choc pour des millions de lecteurs et de spectateurs de la série-télé !

    A la fin de la saison 1/ tome 1 américain du Trône de Fer/ Game of Thrones, les Stark sont en déroute mais Robb Stark tient encore bon et deviens le "Roi du Nord".

    Pendant ce temps, les Marcheurs Blancs et les Sauvageons attendent leur heure par delà le Mur et de l'autre côté de la mer, Daenerys Targaryen réveille le Dragon !

    L'écriture de ce tome 2 en VF reprends le point de vue par les différents personnages ! A ce stade, il n'y a pas encore de grosses différences dans le cheminement de l'intrigue par rapport à la série-télé, pas non plus dans l'ordre des scènes ! Il y a cependant peut-être plus de détails et aussi l'usage de flash-backs, de longues digressions explicatives, de pensées intérieures qu'on ne voit pas chez HBO !

    Bref, cela reste un récit de grande qualité, servi par une bonne traduction laquelle a pourtant suscité des critiques ! Moi, tout cela me convient et je suis très fan !

    Voilà, on se retrouve dans quelques temps pour le volume 3 - Intégrale 2 - en tomaison J'ai Lu, à savoir La bataille des Rois !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Quittons le monde de l'enfance de Yu-Gi-Oh ! GX pour celui "rated PG-18" de Walking Dead !

    Avec les tomes 19 et 20, publiés chez Delcourt en VF respectivement sous les titres "Ezéchiel" et "Sur leWalking Dead - Tomes 19 & 20 - Kirkman & Adlard Sentier de la Guerre", on passe à une autre échelle d'intrigues ! Fini les courses-poursuite et stages de survie contre les zombies sur les routes ! Cette fois-ci, nos héros, menés par Rick Grimes, leur éternel leader, ont intégré des communautés plus grandes comme Alexandria !

    Hélas, un nouveau "méchant est apparu dans les tomes précédents, le despotique Negan et sa batte mortelle, Lucille. Il protège les communautés du coin, en les rançonnant et trucide les contestataires ! Cela, Rick ne va pas le supporter d'autant que son groupe va avoir des pertes suite à l'action du vilain ! Très vite, on s'engage sur "le Sentier de la Guerre" !

    "Sur le Sentier de la Guerre" est en effet le titre du tome 20 - qui commence une histoire nommée en VO "All Out War", une sorte de guerre totale entre les communautés de survivants pour instaurer un "nouvel ordre local" ! Mais avant cela, le tome 19, "Ezéchiel" constitue en quelque sorte un prélude avec l'introduction du groupe appelé "Le Royaume" dirigé par Ezéchiel - qui sous montre d'autorité - appuyé par son tigre - est en fait un roublard et un bluffeur mais en tout cas un type honnête du côté des gentils ! Au départ, Alexandria affronte seule les hommes de Negan puis les groupes se fédèrent !

    Dans la première des deux parties de "All Out War", Alexandria, la Colline - bientôt reprise en main et menée par Maggie et le Royaume s'allient contre ses "protecteurs". Il va y y avoir de nombreux morts et Negan se montrera retors et sans pitié mais c'est le prix à payer pour construire l'avenir !

    On l'avait compris dès les épisodes de la Prison et du Gouverneur, les ennuis viennent souvent plus des humains que des zombies ! Les zombies sont certes des machines à tuer mais sans libre arbitre ni justification à apporter à leurs actes. Ils n'ont pas des responsabilités, les humains si !

    L'intrigue se poursuit depuis un moment déjà et Charlie Adlard est toujours au dessin !

    A bientôt !


    votre commentaire
  • Tout d'abord, en guise de préambule à ce 1021 ème billet, je vous souhaite à tous une bonne année 2015 - qui sera riche en nouveaux articles divers et variés !

    L'époque est à la déclinaison d'univers et de franchises sous tous les supports - le transmedia storytelling. Yu-Gi-Oh GX - Saison 1C'est aussi le cas dans le domaine des anime ! Je vais vous proposer cette fois un billet pour les ados fans de manga, la série dérivé des aventures de Yugi Muto, Yu-Gi-Oh ! GX - Duel Academy !

    La série originelle, Yu-Gi-Oh !, montrait des duels de cartes où se jouait souvent le sort du monde ! Il n'y a que dans l'univers naïf des enfants qu'une telle chose est possible ! Dix ans plus tard après les aventures de Yugi, Seto Kaiba, un des protagonistes, a ouvert une Académie de Duel - où vont se former les nouvelles générations de duellistes : Rouges Slipher, Jaunes Ra et Bleus Obélisk !

    Le nouveau héros se nomme Jaden Yuki. Il intègre la Duel Academy en tant que Rouge. La série introduit pléthore de nouveaux héros qui sont autant de défis et d’adversaires pour Jaden ! Il y a ses deux proches copains, Charlie et Syrus, Rouges comme lui, Alexia Rhodes, Chad et Zane, des Bleus et Bastien, un Jaune. Il y a aussi les professeurs, Monsieur Banner et Crowler.

    La Saison 1 comporte 52 épisodes et son thème est "Les Cavaliers de l'Ombre". Dans un premier temps, Jaden combat divers élèves de l'école ayant des decks à orientation fortement marquée puis on entre dans le fond des choses.

    Sept "Cavaliers de l'Ombre" convoitent les clés des esprits. Le directeur de l'école confie les sept clés aux sept meilleurs éléments et les méchants doivent les gagner au cours de duels !

    Ces sept Cavaliers sont redoutables et se nomment Masque des Ténèbres, Camula, Tania, Don Zaloog, Abidos, Titan et Amnael. Ils ne font cependant qu'obéir à un sinistre maitre pour l'acquisition des Bêtes Sacrées - équivalent des Dieux Égyptiens - auxquelles les sept clés donnent accès !

    La saison se termine par une cérémonie à l'école où les héros fêtent évidemment une victoire chèrement acquise !

    Bref, une série qui renouvelle intelligemment une franchise lucrative mais qui reste très naïve, très enfantine !

    A bientôt !


    votre commentaire