• Le Philosophe nu - Alexandre Jollien

    La Philosophie est vaine et inutile lorsqu'elle n'est qu'érudition et pédantisme ! Au contraire, elle doit, comme dans les temps antiques, comme l'a montré Pierre Hadot, être "philosophie de vie", et nous aider au quotidien face à nous-même, aux autres et au monde ! C'est cela aussi une quête de la Vérité !

    Alexandre Jollien avait, à priori, bien des obstacles devant lui pour trouver la sérénité, à défaut de la sagesse. Né en 1975, il a vécu dix-sept ans dans une institution spécialisée pour personnes handicapées physiques. Pourtant, il entama des études de philosophie et nous livre par la suite ses réflexions éclairées et nourries du fruit de son expérience. Une autre preuve que l'esprit domine  la matière !

    Notre écrivain-philosophe se dévoile dans Le Philosophe nu. Comment éprouver de la joie quand les passions nous enchainent ? Le corps est-il la prison que l'on dit ? Jollien n'aura de cesse de rebattre ces thèmes tout au long de son oeuvre en gestation.

    La volonté et la raison peuvent nous aider ! Mais hélas, des choses résistent. Il faut alors s'examiner, se contempler nu, descendre au plus profond de son intériorité ! Les passions sont connus et nombres de philosophes, dont Descartes, en ont déjà parlé : joie, insatisfaction, jalousie, fascination, amour, tristesse... Les passions sont comme un torrent qui déferle en nous ! Il faut donc les ausculter et il n'y a pas plus difficile exercice car nous ne les éprouvons pas tous de la même façon ! Difficile de généraliser donc.

    Les émotions seraient donc l'ennemi de la philosophie et des émotions, Jollien, dans son corps abimé, ne cesse d'en éprouver. Il est donc bien placé pour en parler !

    Notre penseur va trouver des solutions dans le bouddhisme chinois. Un travail sur soi qu'il poursuivra de longue haleine, notamment dans  Vivre sans pourquoi, autre livre dont je vous entretiendrais bientôt ! Dans les fait, il s'appuie notamment sur Houei-neng, maître du bouddhisme et ira vivre ensuite en Corée du Sud.

    Début de réponse : la solution serait de puiser la joie tout au fond de soi-même en oubliant les aléas du sort ! Je vous renvoie aussi à la philosophie stoïcienne qui propose d'agir sur nos représentations. Tout cela n'est pas facile, mais avec la pratique et l'entrainement...

    A bientôt !

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