• Peur sur la ville - Henri Verneuil

    On peut véritablement dire que Belmondo a eu plusieurs carrières. Dans les années 60, il fut d'abord une des icônes de la Nouvelle Vague, révélé par A bout de souffle (voir mon article ici) puis ensuite plutôt une sorte de figure comique, faisant volontiers le clown  avec sa tête de boxeur et des films comme Le Magnifique (voir un autre de mes articles) puis par la suite, il ne se cantonnera plus aux rôles de voyous et de mauvais garçons mais incarnera aussi des flics dont des commissaires !

    Peur sur la ville  est une sorte de thriller à l'américaine, réalisé par Henri Verneuil et sorti en 1975. Bebel y incarne un héros d'action qui va se lancer sur la traque d'un tueur en série, le très inquiétant Minos, joué par Adalberto Maria Merli dans cette coproduction franco-italienne tout en voulant appréhender dans le même temps le braqueur Marcucci - interprété par Giovanni Cianfriglia qui a valu à notre policier une mutation dans la capitale. Dans la distribution, on a aussi Charles Denner et la nouvelle venue Léa Massari.

    Minos va donner du fil à retordre à notre justicier et il s'attaque à des jeunes femmes dont il juge les moeurs trop débridées ! Un authentique psychopathe à l'américaine !

    Belmondo, à l'instar d'un Jean Marais réalise toutes ses cascades lui-même dans ce film et les suivants sous la supervision du célèbre Rémy Julienne  - mais c'est particulièrement poussé dans Peur sur la ville : poursuite sur les toits, balade suspendu à un hélicoptère, course sur le toit du métro,... Ces rôles de super-flic vont devenir la marque de fabrique de Bebel avec par la suite d'autres films du même acabit comme Flic ou Voyou  (1979) et Le Marginal (1983),...

    Belmondo  a réussi à se faire un nom dans le métier à force d'obstination et avec le présent film et les suivants, il est au sommet de sa gloire. Ce n'était pas gagné et il a dû persévérer car au départ ses professeurs lui disaient qu'il n'était pas du tout fait pour être acteur !

    Conseil aux jeunes dans tous les métiers : persévérez vous aussi et n'écoutez pas tous ces vieux cons et moins vieux cons qui prennent un plaisir sadique à vous casser comme si ils avaient peur que vous veniez leur piquer leur place ou alors parce qu'ils ont leurs propres enfants à placer dans le métier, fréquentant les universités, je suis bien placé pour vous dire que le piston et la cooptation y règnent partout !

    A bientôt !

     

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