• Homeland est une série américaine, d'Howard Gordon et Alex Gansa, qui s'inscrit dans la lignée des œuvresHomeland - Episode pilote autour du 11 septembre et des conflits au Proche-Orient. La série s'inspire d'une œuvre israélienne, Hatufim.

    Le protagoniste principal est le sergent Nicholas Brody, disparue en mission en Afghanistan en 2003 et libéré de manière fortuite huit ans plus tard ! Le sergent est interprété par Damian Lewis qui portait déjà l'habit militaire dans la série Band of Brothers.

    Cependant, l'autre protagoniste de la série, l'analyste de la CIA, Carrie Mathison (interprétée par Claire Danes), est la seule qui ne se réjouit pas de cette libération. Des mois plus tôt, par un pacte avec un insurgé capturé en Irak, elle a appris qu'un attentat aux USA se préparait et qu'un soldat avait été retourné. S'agit -il de Brody ?

    Donc, en résumé, Nicholas Brody est-il un "héros de guerre " ou un traitre- terroriste potentiel au service du groupe d'Abu Nazir ?

    Carrie va donc - à l'encontre de toutes les lois et dans la clandestinité la plus totale - espionner les moindres faits et gestes du sergent. La série pose ainsi la question du respect des droits individuels face à la sécurité nationale. Cependant, Carrie n'est "pas claire" et souffre de troubles bipolaires.

    Qui est donc crédible ? Nicholas Brody en héros de guerre ou Claire en analyste tenace et compétente ?

    Carrie va découvrir tous les secrets de la famille de Brody - dont la femme Jess avait en quelque sorte "refait" sa vie ! Le téléspectateur constate alors que Brody souffre d'un traumatisme et peine à retrouver sa place - en plus du soupçon qu'on fait peser sur lui !

    Une série qui surfe sur l'ambiance complot ! Dans l'atmosphère des espions à la manière de 24 heures chrono !

    Voilà pour le pilote - bientôt une critique de la saison 1 qui compte douze épisodes !

    A bientôt !


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  • Le cinéma parlant se développe entre 1929 et 1935.

    Les débuts du cinéma parlantMais , en 1927, Le chanteur de Jazz, un film américain, sort sur les écrans et c’est le premier film parlant.

    Dès lors, c’est un véritable bouleversement économique et moral. Une tradition du film musical voit alors le jour : on peut citer la comédie-musicale des USA (voir mon billet sur "Broodway dans les années 20") ou les grandes opérettes allemandes

    En France, il n’y a pas de tradition du film musical ; la crise morale est inévitable ! On est encore dans l'Utopie du cinéma muet, la quête de l’ « image pure », visant à s’affranchir du théâtre.

    En 1929, c'est pourtant la commercialisation du brevet d’exploitation sonore en France.

    De 1929, à 1935, période qui nous intéresse ici, en France, pour « sauver les meubles », on fait des adaptations de pièces de théâtre : Jean de la Lune, Mélo ou Knock

    C’est aussi l’arrivée de grands acteurs, des acteurs de la Comédie-Française. L’Art de l’acteur se développe mais la production demeure peu audacieuse. C’est la mise en place du système de l’aération qui consiste à déplacer la pièce en extérieur. On conserve un cahier des charges théâtrale et on assiste à une hystérie de filmage.

    Jusqu’en 1933 - 1934, on ignore le doublage. C’est alors le système des versions multiples. Beaucoup de techniciens arrivent d’Europe Centrale, de Russie, d’Allemagne : le racisme croit. On effectue le passage d’une troupe d’acteurs à une autre pour tourner les mêmes scènes en diverses langues. Ceci a lieu à la fois à Hollywood et en France.

    Le but est de répondre à l’attente du public, un peu à l’image de la télévision dans les années 1950.

    A bientôt pour une présentation de quelques metteurs en scène de la période !


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