• Spéciale Première - Billy Wilder

    Spéciale Première (The Front Page) est une comédie américaine de Billy Wilder, sortie en 1974 et dontSpéciale Première - Billy Wilder l'action se situe en 1929. Au casting, on retrouve Jack Lemmon dans le rôle du journaliste qui veut raccrocher "Hildy" Johnson et Walther Matthau dans celui du directeur de l'Examiner - quotidien de Chicago - Walter Burns. On compte aussi avec une jeune Susan Sarandon qui campe la fiancée Peggy Grant.

    Le film ressort en quelque sorte de la loufoquerie et est bati comme une pièce de théâtre, l'essentiel de l'intrigue se déroulant à huit-clôs dans la salle de presse de la prison de Chicago. Les ressorts comiques, les péripéties sont également théâtrales !

    "Hildy" veut raccrocher du métier de journaliste, lui qui était le meilleur dans ce domaine -pour épouser la respectable Peggy Grant et travailler dans sa famille, dans la publicité, à Philadelphie. Seulement Walter Burns, le magnat de la presse ne l'entend pas de cette oreille et veut garder sa "perle" n'hésitant pas à user de tous les moyens pour le discréditer aux yeux de sa fiancée - en le faisant passer pour un pervers sexuel.

    D'autant que tous les journalistes du Comté, en cette veille d'élection, sont sur les dents à l'approche de l’exécution par pendaison d'Earl Williams, un "dangereux" anarchiste bolchévique - qui relève en réalité davantage du Pied Nickelés et qui dans une production moderne pourrait volontiers être interprété par Rick Moranis. Cela vous donne une idée du type de personnage.

    Par une suite de péripéties improbables, Williams va s'"évader" et tomber entre les mains de Johnson et Burns. "Hildy" va alors rechuter dans ses travers de journalistes ! Est-il possible pour lui de concilier sa profession et son futur mariage ? Le dénouement le laisse penser mais c'est sans compter sur le retors Burns.

    Un film très drôle avec des personnages cocasses - qui passent souvent pour des crétins où des escrocs sans scrupule. La presse se voit "tailler un costume pour l'hiver". il s'agit davantage de vendre plutôt que d'informer ! La meute des journalistes crée une véritable cacophonie et l'information n'est qu'un travestissement à l'exemple de notre gringalet Williams changé par le pouvoir des mots en dangereux criminel. On comprend que Burns déforme la vérité pour son propre intérêt dès le début du film où il tente de compromettre son journaliste.

    Il apparait également dans ce film que la presse est un contre pouvoir politique. On a d'un côté des responsables sans scrupules et de l'autre des reporters du même acabit. Tout le monde est donc pourri et par le cumul des gaffes et entourloupes, l'innocent Williams se retrouve disculpé !

    Bref, une agréable surprise pour moi que le visionnage de ce film !

    A bientôt !

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