• Cloverfield - J.J. Abrams

    Avant de vous parler de Cloverfield, je voudrais signaler que c'est présentement le 100ème billet de "Biblio-Cloverfield - J.J. Abramsdrizzt version 2" sur la nouvelle version d'overblog ! J'attends que la plateforme autorise le rapatriement des billets de l'ancien blog ce qui portera le total à plus de 400 voire presque 450 billets. Toutefois, si vous me lisez sur bibliothèque-éclectique, le dernier décompte est celui qui fait loi !

    La tradition du film catastrophe était bien ancrée dans les années 1970 - L'Aventure du Poséidon, la Tour Infernale - époque ou l'ambiance virait au pessimisme avec l'enlisement du conflit au Viet-Nam, les mensonges de Nixon et la fin des Trente Glorieuses et deux chocs pétroliers.

    Cette tradition est remise au goût du jour avec les années 2000,années qui ne sont pas du plus bel optimisme depuis le drame du 11 septembre 2001 !

    Dans Cloverfield, on assiste en effet à maintes scènes de destructions et de panique en plein coeur de Manhattan, la ville du spectacle, le coeur des USA ! New York a nouveau en proie au chaos, le cinéma comme reflet de la réalité !

    J.J. Abrams est un petit génie touche à tout, tant à la télévision (Alias, Lost, Fringe) qu'au cinéma (Star Trek, Super Huit et bientôt Star Wars épisode VII !). Il utilise la vision subjective en filmant son film du point de vue d'un des protagonistes, camescope à l'épaule. On est en effet dans la génération de l'internet et de la télé réalité. Le film a d'ailleurs parfaitement sut utiliser le web pour faire le buzz !

    Le film catastrophe qu'est Cloverfield se double d'un film de monstre dans la lignée des King-Kong, des Godzillas (allusion au Japon d'ailleurs au début du film) et d'une histoire sentimentale.

    Le principe de la caméra subjective à été auparavant utilisée à la fin des années 1990 avec le Projet Blair Witch, puis par la suite avec la série des REC et les Paranormal Activity. Le genre use de mauvais cadrage, de plans saccadés, d'interruption mais en réalité tout est calculé au millimètre sous des airs d'improvisation et de spontanéité du témoignage. D'autant que dans le film de J.J. Abrams, il y a recours à pas mal d'effets spéciaux assez élaborés et aussi une tendance à utiliser des plans qui suggèrent plus qu'ils ne montrent !

    Le monstre de Cloverfield ne peut m'empêcher de me faire penser à une sorte de Gros Cthulhu.

    Les protagonistes sont Rob et Jason, deux frères qui habitent à New York. Rob a une liaison avec la superbe Beth, Jason est entiché de Lily. Il y a aussi Marlena et "Hud".

    Rob doit partir au Japon et sa relation avec Beth connait une crise. Une soirée d'adieu pour Rob est organisée. C'est dans ce contexte qu'un monstre débarque et ravage la ville ! Dans la panique la plus totale, Rob accourt pour retrouver Beth !

    Enfin, il faut être juste avec le réalisateur car si c'est bien J.J. Abrams qui a porté le projet en tant que producteur, le réalisateur est Matt Reeves.

    Pas de Happy End pour ces jeunes gens beaux et brillants, avenir de l'Amérique. Et cela me laisse un goût amer après le visionnage. Néanmoins, un film divertissant mais un peu facile !

    A bientôt !

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