• La Belle Américaine - Robert Dhéry

    Un jour, Robert Dhéry et Pierre Tchernia ont aperçu une superbe voiture de luxe devant un immeuble tout misérable ! De là est née l'idée du scénario du film de 1961, La Belle Américaine, écrit par le duo et réalisé par Dhéry !

    Marcel Perrignon, joué par Robert Dhéry, ouvrier de son état tombe sur une annonce d'une "Belle Américaine", une très belle Cadillac vendu par une héritière suite à une obscure histoire de testament et pour un prix ridicule !

    Cette bonne affaire va être l'objet de déboires pour Marcel ! Tout d'abord une si belle voiture dans un quartier si modeste attire l'attention de deux policiers et d'un contrôle inopiné. Par la suite, espérant gagner de l'argent, notre automobiliste et sa femme Paulette, jouée par Colette Brosset décide de participer à un concours de l'Automobile Club pour le plus beau véhicule qui vire au fiasco !

    Le film est une suite de sketches et de gags qui forment une belle comédie avec la troupe des Branquignoles ! De très nombreux comédiens y figurent, beaucoup devenus célèbres par la suite, du temps de ma jeunesse dans les années 1970 et 1980, je ne vais pas tous les mentionner ! On a Louis de Funès, Pierre Dac, Jean Lefebvre, Jacques Legras, Jean Richard, Michel Serrault, Pierre Tchernia, Roger Pierre et son comparse Jean-Marc Thibault, Jacques Balutin, Gérard Hernandez, Michel Modo et Claude Piéplu pour les plus notables.

    Marcel a par la suite affaire à la propriétaire légitime de la Cadillac qui en a été dépossédée et veut la récupérer et enferme notre pauvre ouvrier dans le coffre. Puis le vent tourne et la Cadillac confère du prestige à Marcel, lui "ouvre des portes" au sens propre et lui permet de rencontrer le ministre de l'économie qui l'assure de son soutien !

    La Cadillac est donc le fil rouge de ce film et prétexte à des péripéties assez drôles même si j'ai trouvé cette humour assez désuet et daté ou dépassé !

    A cette époque les films sont encore en N&B et ce film ne fait pas exception, en N&B aussi, la couleur restant l'apanage des superproductions mais les dernières minutes de La Belle Américaine en couleurs ont englouti le reste du budget alors que la transition de la généralisation de la couleur s'amorce !

    A bientôt !

     

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