• L'Homme au sable - E.T.A. Hoffmann

    L'Homme au sable - E.T.A. HoffmannSi on veut remonter aux origines de la littérature fantastique, on doit passer par Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley mais il y a une autre référence reconnu, ce sont les contes d'E.T.A. Hoffmann !

    L'Homme au sable est un récit de 1817, paru à l'origine dans le recueil des Contes nocturnes. Une certaine lecture freudienne peut s'appliquer aux récits fantastiques et en particulier à L'Homme au sable. Ces histoires reposent d'une part sur ce que le psychiatre viennois  appelait "L'inquiètante étrangeté" où quand les éléments du quotidien prennent une teinte inhabituelle ! Mais d'autre part, il y  ale traumatisme dans l'enfance du héros du récit, le très tourmenté Nathanaël !

    L'Homme au sable est donc un conte ! Nathanaël a été marqué dans l'enfance par l'avocat Coppelius, un ami de son père auquel il attribue la mort de ce dernier ! Le jeune homme identifie de plus l'homme de loi à l'Homme au sable, une sorte de croquemitaine qui menace de lui arracher les yeux !

    L'angoisse du principal protagoniste de ce conte resurgit lorsqu'il voit arriver en ville l'opticien ambulant du nom de Coppola qu'il confond avec Coppelius.

    Se faisant voyeur, Nathanaêl achète une longue-vue à Coppola pour épier Olympia, la fille de son professeur de physique, Spalanzani dans la maison d'en-face.

    On voit ici l'importance du regard - qui évalue le monde - et des apparences ! Olympia est en réalité un automate conçu par Spalanzani avec l'aide de Coppelius ! La folie guette Nathanaël et seule Clara, sa fiancée, pourrait le ramener à la raison !

    L'intrigue est assez alambiquée et compliquée me direz-vous ! Je trouve aussi ! Mais c'est sans doute pour faire partager au lecteur la confusion du héros du récit !

    Il est donc aussi question d'alchimie et de la fascination pour les automates !

    J'ai étudié, pour ma part, ce texte en études littéraires, en littérature comparée et avait même produit un exposé dessus - qui doit encore traîner quelque part ? Du côté d'inlibroveritas !

    A bientôt !

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