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Apocalypse sur commande - Ken Follett
La vie de Richard Granger n'avait pas commencé sous les meilleurs auspices ! Fils d'une prostituée battue, il devient un criminel, voleur, homicide et escroc. Ses combines tournent mal et il doit s'enfuir loin de la mafia en Californie...
Des années plus tard, la communauté des Mangeurs de Riz est bien établie à Silver River Valley près de San Francisco. ses membres, une quinzaine d'individus, adoptent un mode de vie post-hippie, pratiquent l'amour libre et cultivent la vigne. C'est là que l'on retrouve Ricky devenue Priest, le leader de la secte.
Mais voila que le gouverneur veut inonder la vallée en construisant un barrage. Priest, craignant de voir son monde s'écrouler, va alors retrouver les manières brutales de son ancienne vie qui ne cadrent pas trop avec le mode de vie hippie !
Peut-on déclencher des séismes à volonté, qui plus est dans cette région où passe la faille de San Andréas. C'est le moyen de pression que trouvent Priest, Star, Mélanie et Chêne pour faire fléchir le gouverneur. Dès le début du roman Apocalypse sur commande, thriller de Ken Follett, Priest commet un autre homicide pour dérober un vibrateur sismique.
Face à ce psychopathe en puissance, l'agent du FBI Judy Maddox va tout faire pour empécher la catastrophe. Mais elle ne rencontre pas que l'opposition des "Soldats du Paradis" mais aussi des querelles internes à son agence !
Ajouter un vieux père flic proche de la retraite, un séduisante sismologue et vous avez tout une galerie de personnages auxquels pourra s'attacher le lecteur. On suit la progression de l'enquête jour après jour tandis que le chrono tourne ! On se croirait un peu dans 24 heures chrono. Ceci montre encore le pouvoir de l'écrit : un texte peut aussi bien faire passer de grandes idées philosophiques, des expériences, des sentiments, des émotions mais également réussir, aussi bien que le cinéma ou la télévision, à décrire des scènes d'actions à la manière des blockbusters dans un pur divertissement !
Le personnage de Priest est le plus énigmatique du roman. Car après tout, sa cause écologique est juste mais la fin ne justifie pas les moyens et le lecteur se désolidarise de sa cause au fur et à mesure qu'il sombre dans une sorte de démence et d'entettement meurtrier !
Voila, je vous parlerais plus en détails de l'auteur Ken Follett une prochaine fois (à l'occasion d'un billet sur Les piliers de la Terre peut-être...).
En attendant, je vous dis à bientôt.
Tags : priest, vie, bien, follett, ken
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