• Vie d'Emile Zola - III - L'édition

    Le 1er mars 1862 Émile Zola est employé par la librairie Hachette, à cent francs par mois, au bureau des expéditions. Il y fait des paquets avant de passer au bureau de la publicité. Cette expérience lui permet de découvrir l'univers du livre de l'intérieur. Il continue par ailleurs à déménager : 11, rue Soufflot puis 7, impasse Saint-Dominique.

    En août-septembre de cette même année, il écrit trois des futurs Contes à Ninon, se détournant de la poésie. Puis Louyis Hachette lui porte de l'intérêt et lui confie le rôle que l'on appelerait aujourd'hui attaché de presse.

    Le 31 octobre 1862, il est naturalisé français. Nouveaux déménagements: il habite avec sa mère un trois pièces, 7, rue des Feuillantines.

    Il prend de l'assurance et entre en contact par ses fonctions avec les journaux et les revues ainsi qu'avec les écrivains de la librairie Hachette. Un proverbe en vers, Perette est refusé par la Revue des Deux Mondes en février 1863 mais deux contes paraissent dans la Revue du Mois, à Lille en avril et en octobre de cette même année. En décembre, il collabore comme conteur, chroniqueur et critique au Journal populaire de Lille.

    Dès lors, son départ dans l'édition et les lettres semble pris. En juin 1864, il est chef de la publicité chez Hachette à deux cents francs par mois. il lit Stendhal et Flaubert, fait des comptes-rendus sur Le Sage, Shakespeare, Aristophane, La Bruyère et Molière pour la Revue de l'Instruction civique. Ses sympathies littéraires vont vers le réalisme.

    Il collabore à plusieurs journaux; son cercle de relations littéraires s'élargit et publie les Contes à Ninon, en décembre 1864 chez Albert Lacroix, l'éditeur de Hugo.

    En 1865, il collabore au Petit Journal, au Salut public de Lyon, à La Vie parisienne, La Revue française, au Figaro, au Grand Journal. En novembre parait son premier roman, La Confession de Claude. Puis il écrit deux pièces de théâtre : La Laide et Madeleine. Ses fonctions dans l'édition lui ont mis le pied à l'étrier. Il a su en tirer profit. Cependant, il travaille dix heures par jours chez Hachette et écrit sur le peude temps qui lui reste. Ses articles, à eux seuls, lui rapportent deux cents francs par mois. Il sort de la pauvreté.

    Il rencontre Gabrielle-Alexandrine Meley qui va devenir sa maitresse et dont il ne se séparera plus. Il décide ensuite de prendre le pari risqué de quitter la librairie et de vivre de sa plume.

    A bientôt dans la quatrième partie : "Le journalisme littéraire" ! 

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